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everything is fake, but not you ☄

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Saturnino Paez
Saturnino Paez
Saturnino Paez
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t9490-everything-is-fake-but-not-you
• âge : 24
• pronom : He/Him
• côté ♥ : Il tourne à vide, esseulé de celui qui est partie pour le fuir. Passé par-dessus l'inévitablement deuil de cette relation, il ne peut tout de même s'empêcher d'imaginer son grand retour, créant des scénariis de cinéma pour retrouver ses lèvres sur sa peau.
• orientation : Elevé dans une religion fermée, c'était dur de se rendre compte que son voisin de banc le dimanche l'intéressait plus que sa voisine. Heureusement, pour sa mère, ce n'est même pas un sujet à discuter : tant qu'il est heureux, cela n'a pas la moindre importance.
• occupation : Teen actor recruté par une entreprise de show-tv très connue, il faisait toujours le personnage dit "inclusif". Et il continue sur cette voie, acteur sous un nouveau label, il aime aussi les planches des théâtres, même si cela se fait plus rare.
• quartier : Pour sortir de leur communauté pavillonnaire, il a décidé de se trouver un logement à Bel Air. Il y vit avec sa mère et sa sœur, les trois compensant à leur manière cette décision d'émancipation.
• avatar : Omar Rudberg
• crédits : dionysass (ava), solosands (signa), dionysass (icons)
• messages : 31
• date de naissance : 23/02/2000
Saturnino Paez
everything is fake, but not you ☄
Mer 6 Oct - 23:48
Saturnino Paez
ft Omar Rudberg (+ Bamby Eyes)
informations
nom • Famille Paez, Erica, Honorata et Saturnino, connue dans son ancien quartier comme les deux pauvres gosses d'une mère célibataire. Que Dieu vous protège, mes enfants, qu'on leur disait en les serrant dans les bras.

prénom(s) • Vous connaissez forcément Saturne. Que ce soit la planète ou le dieu, ce n'est pas commun de l'offrir à quelqu'un. Saturnino, dérivé de Saturnus. On sourit souvent en le prononçant.

surnom(s) • Pour faire plus simple, Nino. D'après sa sœur, cela lui va aussi bien. Et puis, c'est plus facile de l'appeler ainsi lorsqu'il a encore oublié de fermer la lumière.

âge • Si vous cherchez sur le net, vous verrez que l'âge moyen des Sartunino est de 90 ans. Seulement, lui, il n'en a que 21, faisant baisser la moyenne de quelques niveaux.

date et lieu de naissance • Né en début d'année, c'est un 23 février 2000 qu'il ouvre les yeux sur le monde à l'hôpital de Los Angeles. Ce qu'il ne savait pas, le bambin, c'est qu'il venait d'agrandir un communauté hispanique déjà étendue.

origine(s) familiale(s) • Sa mère est vénézuélienne, tout comme son père d'ailleurs. Il en parle la langue, bébé bilingue, connait sa culture et ses paysages. Même s'il n'y a mis les pieds que deux fois. Pour un mariage. Et un enterrement.

nationalité • Né sur son sol, il est américain. Seulement, il est également reconnu aux yeux de la république vénézuélienne comme l'un de ses enfants. En même temps, c'est marqué sur son visage.

orientation sexuelle • Ça arrive à tout le monde de se questionner arrivé au lycée. Même si, pour ça part, c'est plutôt au collège qu'il a commencé à regarder son camarade de classe et voisin, Cecilio, plutôt que sa voisine, Cyntia. Son coming out avait été émouvant et remplis de tendresse, coincé entre la chaleur de sa mère et celle de sa sœur.

statut civil • Libre, ayant eu ses expériences comme tout à chacun. Il ne voltige pas dans le libertinage pourtant. Car il aimerait bien se trouver quelqu'un pour combler un peu.

métier/études • A douze ans, il a été recruté pour jouer dans un kid tv-show, comme l'élève hispanique qui montrait l'inclusivité de la compagnie. Par son charme, il continua dans le milieu, enchaînant des rôles d'adolescents jusqu'à encore aujourd'hui. Même si ses pensées sont tout autant sur les planches des salles.

quartier • A trois, ils ont quittés leur petit quartier de la banlieue de Los Angeles, rejoignant un air beaucoup plus pompeux. A Bel Air, c'est en trio qu'ils tiennent la maison. Erica travaille en temps qu'infirmière à l'hôpital de la ville, Honorata dans un centre équestre et lui dans le cinéma.

à los angeles depuis • A peu près depuis toujours, n'ayant jamais quitter les bordures de l'océan. Il a pu voyager pour ses rôles. Néanmoins, son église mère se trouve dans cette ville. Alors il y revient sans cesse.

groupe • Il est totalement assumé, combinant amour des hommes et de dieu dans une seule croix multicolore. C'est donc le groupe des Rainbow Flag qui le représente le mieux, bien loin de la haine.

Histoire

NOTE : je ne parle pas espagnol, je n'ai même pas fait espagnol lv2 (shame, i know) mais j'ai inclus des mots / phrases dans ma fiche.
s'il y a la moindre erreur, je corrigerais avec plaisir  everything is fake, but not you ☄ 957846273

everything is fake, but not you ☄ 704521a0d4fe9bb6057f25e2e2f801ab072862d0 everything is fake, but not you ☄ 429fcdd156720e4b83f735f4b84af296 everything is fake, but not you ☄ F6c212d80e6567ebc2362d9c984995ee88484f83

Cela aurait pu être une révolution. Erica portait un pantalon, accordé à un chemisier qui encerclaient sa taille avec délicatesse, dévoilant ses bras bronzés par l’absence de manche. Dans ses cheveux bruns était noué un foulard, ressortant par deux petites pointes de couleurs dans l’océan de boucles. Antonio se sentit penaud, presque brute dans son costume de messe. Les parents chuchotaient autour d’eux, alors que lui ne voyait que la beauté qui aidait sa mère à s’asseoir sur les bancs trop durs de l’église. Cela faisait des années qu’il l’aimait. Depuis que sa famille s'était installée en face de chez ses parents, alors qu’il était au lycée. Elle était dans la même classe, débarquant de Caracas, la capitale de leur pays. Aussitôt, elle avait eu du succès. Elle agissait tellement différemment de toutes les filles du village, trop pieuses pour se permettre de blaguer avec les garçons à la sortie des classes. Maintenant, elle étudiait à l’université locale, ayant abandonné son rêve de médecin pour un poste beaucoup plus simple. Tout le monde savait que sa mère était malade, ses os la faisant de plus en plus souffrir. Alors Erica travaillait pour lui permettre de diminuer les douleurs par traitement. Antonio l’admirait, comme beaucoup d’autres, trouvant dans son courage sa propre envie de se dépasser. Les yeux de la jeune femme se relevèrent vers lui, son sourire dévoilant de parfaites dents blanches. Il lui renvoya le sien, plus timide, alors que le piètre faisait son entrée.
A la sortie, le soleil tapait fort sur les crânes couverts de chapeaux. Erica aida sa mère à s’installer dans leur voiture, ignorant les regards réprobateurs des quelques abuela présentes. Le jeune homme se sentit rougir, se disant qu’il ne trouvait pas cela si dérangeant qu’elle ait décidé d’une tenue pareille pour prier Dieu. Après tout, il fallait lui montrer le meilleur de nous-même. Et c’est ce qu’elle faisait. Des quelques histoires du lycée, il ne se souvenait pas de l’avoir vu avec un quelconque garçon. Pourtant, ce n'étaient pas les confessions qui manquaient. Son mejor amigo lui avait rapporté qu’elle avait même refusé celle de Pedro, le plus populaire de leur village. Cela avait fait des vagues, avant de vite retomber. Malgré des débuts de rumeurs, toutes fausses, elle n’avait jamais baissé les yeux, les effaçant par sa prestance. Pour les autres, elle était la fille de la ville. Pour lui, Erica était son étoile. Ils s’étaient souvent croisés, le matin, sur le trottoir pour aller au lycée. Ils avaient partagé des événements ensemble, comme la naissance de la petite Aranza, fille de la cousine d’Antonio, ou encore le diplôme de fin d’étude de Simon, seulement une année avant qu’eux-mêmes ne terminent l’école. Aujourd’hui, le jeune homme travaillait comme ouvrier dans le bâtiment, tandis qu’elle terminait des études d’infirmière. Il n’avait jamais eu le courage d’aller lui parler. Alors ce fut elle qui vint à lui.
C’est elle qui l’invita la première, proposant de se retrouver au Bosque en llamas, un bar très prisé par les jeunes du village. La discussion ne s’était jamais arrêtée, flottant autour d’eux comme un nuage perpétuel qui ne décante pas. Ils évoquèrent souvenirs, cours, professeurs, camarades, régime politique, famille, travail, futur. Erica n’arrivait pas à cacher son rire, dont on lui faisait toujours la remarque qu’il était trop bruyant. Mais Antonio ne disait rien, la suivant dans son esclaffement. Elle avait choisi une bière Polar, tandis que lui s’enflammait la gorge au rhum du pays. Son verre au bord des lèvres, il pouvait voir la trace de rouge à lèvres sur le rebord. Néanmoins, il attendit le deuxième rendez-vous pour l’embrasser. Brassés dans une foule de gens, alors que la musique était bien loin d’un slow, elle dansait avec lui dans la rue. Autour d’eux, une foule resplendissante participait au bal avec entrain. Antonio s’était bien habillé, ressortant ses habits du dimanche, dont il avait un peu honte. Il la tenait contre lui, une main dans son dos, l’autre lui tenant la sienne, alors qu’ils tanguaient dans un océan de son et de lumière, sur le pavé. Leurs yeux célestes, perdus dans l’écume de l’autre, attiraient leur bouche comme les planètes entre elles. Ainsi, sous le feu de la nuit, ils ne se lâchèrent plus, ouvrant l’un comme l’autre la porte de leurs sentiments si longtemps cultivés. Erica avait toujours aimé Antonio, le trouvant charmant dans sa maladresse, appréciait son regard qui semblait ne jamais perdre son amour. Elle n’avait d’affection que pour lui. Cette nuit-là, ils s'échangèrent caresses et promesses qu’ils réaliseront peu de temps après.
Car Antonio se retrouva soudainement engagé aux Etats-Unis, l’entreprise dans laquelle il était embauché s’envolant pour la Californie. Erica, diplôme en poche, venait d’enterrer su madre, morte dans son sommeil quelques semaines plutôt. Après le deuil, elle voulait aussi quitter la ville, n’ayant plus rien qui le retenait. Ainsi, ils arrivèrent à Los Angeles, rejoignant une communauté hispanique aux abords de la ville, qui les accueillit comme s’ils étaient déjà de la famille. C’est un soir, quelques jours après qu’ils aient terminé de déballer tous leurs cartons, qu’Erica appris être enceinte. Le morceau de plastique blanc affiché deux barres rouges sur le capteur. Elle l’observa un long moment devant le miroir de la salle de bain, tout un monde d’émotion la bouleversant. La première personne qui lui vint à l’esprit fut Maria, sa mère, qui ne saura jamais qu’elle est aussi grand-mère. Puis à Antonio, qui ne devrait pas tarder. A l’amour qui montait en elle, pour la jeune pousse dans son être. Ce n’était pas l’esprit maternel - elle qui ne considérait pas que cela existe -, seulement une vraie joie, pure et intense, de donner la vie à ses enfants. Elle attendit son mari d’à peine plus de deux mois d’un pied ferme, assise sur le canapé du salon. De temps à autre, elle vérifiait s’il y avait toujours les deux barres rouges, voulant être sûre de ne pas créer de faux espoirs. La porte s’ouvrit enfin, dévoilant un homme épuisé, qui sourit en voyant l’amour de sa vie. Elle se leva, de sa prestance habituelle, s’avançant vers lui en lui donnant délicatement le test de grossesse. Antonio prit un instant à comprendre, observant, incrédule, la révélation. Avant d’exploser de joie, encerclant immédiatement sa femme pour la prendre dans ses bras. Tout le quartier fut mis au courant. Et ils firent la fête pendant trois jours.
Seulement, ce n’était pas un, mais deux enfants qui arrivaient. A l’échographie, il y avait deux cœurs battant, parfaitement identifiables, qui surprirent les parents, dans le bon sens du terme. Deux fois plus de bonheur, deux fois plus d’amour, deux fois plus de rires. C’est ainsi qu’ils perçurent l’arrivée des jumeaux. Déjà, ils débattent sur les noms à peine rentrés. Maria ? Lucia ? Carmen ? C’était peut-être un peu trop simple. Ils veulaient de l’originalité. Après quelques recherches et des discussions passionnantes, ils en conclurent qu’Honorata sera le nom de leur fille. Honorata Maria Isabella Paez. Et pour le garçon ? Diego ? Juan ? Carlos ? De nouveau, ce fut un casse-tête. C'est en lisant un article sur un vieux docteur vénézuélien qu’Erica trouva Saturnino. Saturnino Diego Raul Paez. Tout était prêt, ils n’attendaient plus que leur arrivée qui ne serait tarder. L’heureux jour fut un vingt février de l’année deux mille. Honorata apparut en première, devançant son frère de deux minutes quarante-deux. Nino, en bon dernier, ne cria pas à sa première inspiration. Mais cela n'alerta pas les infirmières qui s’en occupèrent immédiatement. Erica demanda à voir ses enfants. Seulement, le docteur ne lui apporte qu’Honorata, propre, enroulée dans un drap. Antonio observa sa fille en souriant, caressant tendrement le front si fragile de son bébé. Il était père. Pourtant, ils n’étaient pas au complet. Avec inquiétude, il alla demander son fils au moment même où ce dernier revenait, respirant enfin, lavé et emmailloté dans sa propre couverture. La famille réunie, les soignants les laissèrent profiter de ces quelques secondes magiques. Il n’y a rien de plus précieux que la famille.
A tout bonheur vient son drame. Quatre années se déroulèrent sans accroc. Les jumeaux apprennent, parlent, comprennent, écrivent et lisent deux langues. La communauté du quartier les a célébrés comme au pays, dans l'allégresse de nouvelles têtes ayant survécu à l’arrivée sur Terre. D’après el sacerdote, Dieu avait sanctifié son amour pour le couple en les glorifiant de deux enfants, preuves de leur amour pour le Père de tout. Pour Erica, il s’agissait avant tout de son travail à elle, les ayant porté comme une mère, et non comme un emballage des cadeaux de Dieu. Antonio riait lorsqu’elle maugréait dans sa barbe inexistante en sortant de chaque conversation abordant ce sujet. Les bambins s’épanouirent, apprenant ce qu’ils aimaient ou non. Saturnino fut rapidement surnommé Nino, autant par les abuelas que par ses camarades de classe. Lui et sa sœur ne se lâchaient presque jamais, passant la plupart de leur après-midi à vagabonder dans la maison ou le jardin, sur les genoux des tíos du quartier. Leur père rentrait souvent tard, remplaçant leur mère qui avait parfois des horaires de nuit à l’hôpital. Oui car, après avoir donné naissance, ils avaient tous les deux demandé la nationalité américaine, voulant offrir à leur enfant une nouvelle fierté, qu’ils avaient évidemment obtenue. Quatre années s’écoulèrent dans la paix la plus totale. Jusqu’à ce mercredi après-midi. Nino ne se souvient pas vraiment de ce qu’il s’est passé. Il n’avait pas compris qu’il venait de perdre son père. Celui qui souriait toujours lorsque le plus jeune se montait à côté de lui sur le canapé pour lui parler de sa journée dans son espagnol d’enfant. Celui qui retenait ses paupières en leur racontant une histoire avant de dormir. Celui qui prenait leur parti lorsqu’ils demandaient s’ils pouvaient adopter un chien. Il y eut deux enterrements. Un dans le cimetière de la ville. Un autre au Vénézuéla. Nino ne se souvenait même pas du village que leur mère avait visité avec eux, les tenant par la main de part et d’autre d’elle. L’idée ne le percuta que deux jours plus tard. Lorsque, un soir, il comprit que la porte ne s’ouvrirait plus jamais sur le bleu de travail de su padre.
Les tirets marquant la taille des enfants progressent toujours sur le cadre de la porte de la cuisine. Pour le moment, Honorata était plus grande que Nino le dépassant de cinq centimètres. En même temps, elle était la grande sœur, c’était normal qu’elle soit plus grande. Le deuil est passé dans la famille, les photos d’Antonio restant pourtant toujours affichées. Il reste dans la famille, comme un membre à part entière, portant toujours le même amour sur eux. Erica reçut beaucoup de remarques, de pitié la plupart du temps, lui rappelant qu’elle avait été touchée par le malheur. Cela faisait longtemps qu’elle avait arrêté de s'accrocher à sa religion. Mais elle ne pouvait pas empêcher ses enfants d’être attirés par cette dernière. Alors, elle continuait de les emmener le dimanche, même s’il fallait supporter les voix-basses dans son dos. Les jumeaux n’avaient qu’une personne dans leur esprit lorsqu’ils priaient. Et elle aussi. L’arrivée des nouveaux voisins ne passa pas inaperçue. Ils s'installèrent juste à côté de chez les Paez. Nino observa curieusement les cartons de déménagement, du haut de ses huit ans. Quelqu’un frappa à la porte et aussitôt, il courut vers cette dernière, rejoignant sa mère qui ouvrit. Un homme se tenait dans l’embrasure, accompagné de son enfant. Il se présenta comme Dario Estaban Acosta puis son fils, Cecilio Lorenzo Acosta. Tandis que les adultes discutaient, Nino s’approcha de Cecilio. Il devait avoir son âge et ses cheveux avaient de légères mèches blondes. Pour lui, ce n’était qu’un ami de plus. Cecilio rejoingnit rapidement la petite bande d’enfants, se prenant particulièrement d’amitié avec Nino. Ils rentraient tous les deux ensembles de l’école, se cachaient des adultes pour manger des bonbons. C’était le seul autre garçon de son âge. Alors ils ne se lâchèrent plus, s’asseyant même côte à côte à l’église, souriant l’un à l’autre en récitant les vers sacrés. Aussi pure que la plus blanche des colombes.
Erica avait décidé d’emmener Nora et Nino en sortie sur le Boulevard des Étoiles. Il s’agissait d’un jour de congé bien mérité. Pour fêter cela, elle voulait leur offrir un peu de magie. Ainsi, les jumeaux, âgés de douze ans, gravitaient autour d’elle alors que la foule était plutôt persistante. Muni simplement de son sac à main, elle ne jetait même pas un regard vers les boutiques si luxueuses autour d’elle. Tout son trésor se trouvait devant ses yeux. Seulement, son attitude tranquille se modifia du tout au tout quand un inconnu s'accroupit devant Nino. Aussitôt, la mère se mit en bouclier devant son hijo, fusillant l’homme des yeux. Il se redressa, ne lâchant pas son sourire derrière ses lunettes de soleil qu’il releva pour prendre toute la famille en vision. Il s’appelait James. Tout le reste fut une discussion entre adultes, même si Nino écoutait. La seule chose qu’il retint fut qu’il avait apparemment le profil type pour jouer dans une série, qu’il y avait une audition dans un peu plus d'une semaine, et qu’il avait toutes ses chances. Erica, confuse, accepta tout de même la carte qu’il lui proposa. Le soir même, elle fit plusieurs heures de recherches, pour savoir s’il s’agissait d’une arnaque ou d’une vraie opportunité pour son fils. Résultat, Saturnino se retrouva devant un jury qui l'ausculta sous toutes les coutures, avant de lui demander de chanter. Ce qu’il fit, entonnant une berceuse dans sa langue maternelle. Les femmes et les hommes en face de lui notèrent des remarques, l’air sévère, lui donnant l’impression qu’il avait raté. Ils lui demandèrent pourquoi il était venu. Sa réponse se fit timide. Mais il arriva à sortir quelques mots. En rentrant à la maison, il se réfugie dans la cabane qu’il partageait avec Cecilio, où les filles n’avaient pas le droit d’entrer. Le lendemain, sa mère reçu un appel lui disant que son fils jouera dans le prochain teen-show de la licence. Si ça ne marchait pas, au moins, il aura essayé.
Heureusement, la série eut du succès, et même s’il n’était qu’un personnage secondaire, sa vie était désormais divisée entre l’école et le tournage. Sa jumelle l’aidait, évidemment, tout autant investie dans sa réussite. Il avait une seule contrainte, qui n’était pas passée inaperçue par l’équipe de la série : tous les dimanches matin, il sera à l’église. Même au collège, tout le monde continuait d’y aller. C’était comme se retrouver. Certes des jeunes les plus âgés avaient commencé le lycée, d’autres travaillaient. Mais toujours, ils discutaient après la cérémonie. Tout le quartier suivait la série de Nino, que cela soit pour les adolescents. Il n’était pas rare de le voir se faire féliciter, le rouge de la gêne lui monta aux joues. C’était comme la fierté de la rue, comme si ces mêmes personnes n’avaient pas critiqué la désinvolture de sa mère lorsqu’elle avait commencé à les élever seule. Tout cela était beaucoup à assimiler, renversant complètement la tranquillité que Nino avait toujours connue. S’il n’y avait que ça, peut-être aurait-il pu l’assumer. Un sentiment montait en lui, indiquant clairement que lorsque Cecilio lui souriait, ce n’était pas normal que son ventre réagisse. Il se réveilla plusieurs fois d’un rêve où ses lèvres allaient rencontrer celle de son meilleur ami. Le lycée était la prochaine étape, son personnage commençait à avoir plus de lignes de dialogues et tout ce qu’il pensait, c’était que ce n’était pas si mal de vouloir que Cecilio passe la main dans ses cheveux, voir plus si affinité. Il commençait à frotter son genoux contre lui pendant les cours, à apprécier un peu plus chaque accolade, à rire sans raison. Lorsqu’il en parla à sa sœur, elle ne fut pas surprise. Le jour de leur remise de diplôme du collège, ils s'isolèrent de la fête organisée par le village. Nino portait une tenue simple, alors que Cecilio arborait un nouveau costume, obligation de son père. Une fois seuls, il avait retiré la veste et défait les boutons de chemise, soupirant en se plaignant de l’excentricité de son paternel. Nino lui dit qu’il devait pourtant aimé ça. Et Cecilio ne répondit que par un sourire. Ils passèrent un long moment sans se regarder, assis à côté de leur ancienne cabane. A la fin des vacances, ils seront au lycée. Il faisait chaud. Cecilio demanda à Nino s’ils allaient être dans la même classe l’année prochaine. L’acteur haussa les épaules, n’en sachant rien. Mais il l’espérait. Une main s’installa sur sa cuisse et il releva les yeux. Dans ceux de son ami, il y avait des touches de verts, alors que les siens étaient aussi sombres que le sol sur lequel ils marchaient. Son nez frotta contre celui de l'autre. Il sentait le parfum qui se voulait de haute-gamme. Délicatement, il pencha la tête sur le côté, posant la joue sur son épaule. Ils n'y avait qu'eux. La sensation était étrange, mais pas inconfortable. C’était son premier baiser, avec son premier amour. Cecilio avait un goût de poivron dans la bouche, résultat du repas qu’ils venaient de terminer. Nino sentit son cœur exploser, et il pria Dieu pour que ce moment ne se termine jamais.
Il se souvenait très bien du jour où le père de Cecilio avait traîné ce dernier hors de sa maison en le tirant par les cheveux. Erica s’était précipitée dehors avec les jumeaux, observant, outrée, le pauvre lycéen rouler dans la poussière avant de se relever, les larmes aux yeux. Des insultes fusèrent, captées par toutes les oreilles présentes. Dario avait découvert l’homosexualité de son fils, ayant trouvé une des nombreuses photographies que les garçons avaient fait au cours de l’année. Nino vit les polaroïds s’écraser sur le sol, son cœur s’envolant de la même façon pour se répandre sur le bitume. Lorsque le père leva la main de nouveau, prêt à assommer une claque sur le visage de son fils, Nino s’était précipité vers eux. Il n’avait pas arrêté le coup, mais il avait récupéré Cecilio alors que ce dernier retombait sur le sol. Honorata racontera que cette image valait toutes les peintures antiques, de deux garçons s’enlaçant sur le trottoir d’un quartier résidentiel, sous les yeux d’une foule curieuse. Les sanglots de son amoureux mouillait le haut du jeune acteur, qui le gardait contre lui, dans l’espoir d’empêcher une nouvelle attaque. Il aurait voulu rester ainsi. Seulement, des mains inconnues les forcèrent à se séparer. Dario jura qu’il enverra son fils se reconvertir sur le droit chemin. Il maudit Saturnino, lui et sa famille, ainsi que son père, pour le mal qu’il avait causé. A l’entente de l’atteinte à Antonio, Erica fut celle qui donna une claque à Dario, le surprenant tellement qu’il en perdit ses mots suivants. Nunca vuelvas a hablar de Antonio. Nunca jamás.
Le jour même, Erica décida qu’il était temps de partir. Tout le monde allait bientôt savoir, et même si elle ne voulait pas fuir, car ce que Nino avait fait n’était pas mal, elle ne voulait pas qu’il souffre. La femme de Dario appela Erica, lui disant, d’une voix entrecoupé de tristesse, que son fils allait être envoyé dans un pensionna en Espagne, dans l’idée qu’il mène une vie pieuse. C’était une histoire d’amour des plus incroyables. Seulement, alors que les deux jeunes hommes s’observaient de leur fenêtre qui se faisaient face, le téléphone contre l’oreille, cela n’avait rien d’incroyable. Saturnino pleurait, les larmes salées glissant jusque dans son col. Te amo. Nino ne répondit pas, s’effondrant en larmes, comme dernière image qu’emportera Cecilio en partant.
Sa vie avait dérapé, l'entraînant dans une douce agonie insaisissable. Ils avaient déménagé, la série s’était terminée sur une fin décevante, James lui avait demandé s’il voulait jouer dans un nouveau film. Il avait accepté. En opposition à sa sœur, il allait toujours autant à l’église. Autour de son cou pendait la croix de son père, qu’il avait toujours gardé dans une boîte de peur de la salir. Cela lui apportait du réconfort, même s’il savait que pour certains, il n’était pas le bienvenu. Toute sa vie, les livres lui avaient dit que son Dieu acceptait tout le monde, pardonnant ses enfants. Nino savait qu'Il ne lui en tenait pas rigueur. L’amour était tout aussi important que l’eau. Son film marcha, il reçut un peu plus de popularité. A sa majorité, son argent lui revint, ne passant plus par le compte de sa mère. Seulement, il ne l’utilisait pas, laissant la plus grande partie de ses revenus à celle en qui il avait le plus confiance. Une jeune monteuse en scène lui proposa une audition pour une pièce de théâtre. Elle voulait monter une sorte de Carmen, dans un univers médiéval, au goût de fantastique. Il accepta, touchant du bout des doigts la difficulté du théâtre. Sa première représentation lui donna autant la nausée que la passion. Il adorait. En deux ans, il s’accomplit, grandissant au gré de ses aventures amoureuses, de sa famille, de son travail. Et lorsque, le jour de ses vingt ans, il remit les pieds dans l’église qu’il avait côtoyée jusqu’à sa seizième année, il sourit. Passant à côté du banc des enfants, il s’installa sur celui qu’il occupait avec son ancien amour. Il pria silencieusement, le collier dans la main, demandant une seule requête tout au long de son monologue. Le silence accompagna son appel, répercutant contre les murs la candeur du jeune homme. Même s’il avait eu le cœur brisé par la haine, même s’il avait connu le deuil, même s’il aimait les hommes, il en restait le fils d’Antonio Paez.

Espero que estés orgulloso de mí, papá.


Hors-jeu
PSEUDO/PRÉNOM • hopefully ÂGE •  everything is fake, but not you ☄ 2694913090 PAYS/RÉGION • sur votre épaule, je suis votre conscience ;) COMMENT AS-TU DÉCOUVERT GITA • j'ai une maison ici depuis un moment maintenant  everything is fake, but not you ☄ 3658703599 TON AVIS SUR LE FORUM • heu... nul ? genre, t'as vu, je refais encore un perso, alors que vrm, c'est n'imp !  Arrow  TON PERSONNAGE EST UN • inventé AUTRES COMPTES • oui. LE PETIT MOT DE LA FIN • alors heu... on me tape pas dessus d'accord ? j'ai craqué, mais c'est pas ce que vous croyez ! (si totalement...)
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Choi Yunhee
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an innocent devil
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• âge : 31
• pronom : she/her
• côté ♥ : Célibataire, bien que cette femme parvienne à attirer son regard si facilement, la déstabilise et lui fait perdre le contrôle.
• orientation : Bisexuelle, aimant aussi bien les courbes féminines que masculines, ne voulant que vibrer sous toutes les mains.
• occupation : PDG d'une agence de journalisme connue, tête apparaissant dans certains magazines people en tout genre, elle est également rédactrice à ses heures perdues.
• quartier : Beverly Hills, n°39, un penthouse souvent plus vide qu'autre chose.
• avatar : Bae Irene
• crédits : fayrell (vava)
• messages : 173
• date de naissance : 09/04/1993
Choi Yunhee
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Jeu 7 Oct - 5:07
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Eden Lewis
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control freak
Eden Lewis
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• âge : 49
• pronom : she/her
• côté ♥ : maman de la jeune Maé, 16 ans || follement amoureuse de Rayan, même si c'est compliqué
• orientation : bisexuelle, bien que depuis quelques années, il n'y a que les femmes qui semblent l'attirer
• occupation : elle possède depuis deux ans une grosse boîte de production de cinéma
• quartier : beverly hills
• avatar : charlize theron
• crédits : ethereal (ava) + loudsilence. (crackship)
• messages : 1765
• date de naissance : 20/10/1975
Eden Lewis
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Jeu 7 Oct - 13:19
HAAAANNN j'adore déjà le petit Nino, il est trop cute, déjà la bouille everything is fake, but not you ☄ 136456587 et tout le reste !
J'ai hâte d'en découvrir davantage ! (Et t'as raison, des fois ça fait du bien de craquer everything is fake, but not you ☄ 3665647215 everything is fake, but not you ☄ 957846273 )
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Billie G. Moore
Billie G. Moore
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everything is fake, but not you ☄ 3PEm3Hn

• âge : 35
• pronom : She • Her • Elle
• côté ♥ : Célibataire, elle s'est faite ghoster il y a peu de temps et s'en remet en comblant le vide comme elle peut.
• orientation : Bisexuelle, the more the merrier
• occupation : policière et enquêtrice dans une unité anti-terrorisme. Un job qui la passionne, où aucun jour ne se ressemble.
• quartier : Silverlake dans un appartement de taille moyenne, avec son chien, l'amour de sa vie, son fils: Pepsi.
• avatar : Brianne Howey
• crédits : smmg (avatar)
• messages : 87
• date de naissance : 24/05/1989
Billie G. Moore
everything is fake, but not you ☄
Jeu 7 Oct - 16:55
rebienvenue à la maison everything is fake, but not you ☄ 2509571369
ce perso envoi déjà du lourd !
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Yi Chin Hae
Yi Chin Hae
Yi Chin Hae
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t9415-chin-hae-a-deux-la-vie-c-est-mieux#166708
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• âge : 36
• pronom : Il
• côté ♥ : Célibataire, mais troublé par ses yeux océan, par sa voix, par son sourire, Troublé par ce qu'ils ont partagé. Zach a laissé sur sa peau bien plus que son odeur.
• orientation : C'est compliqué, parce qu'il a toujours refusé de faire l'amour avec un homme. Mais là tout change, car il a découvert ce délice dans les bras de Zach.
• occupation : Danseur professionnel. Il a sa propre école de danse de salon. Il participe encore à des concours avec sa partenaire. Spécialisé dans la valse, la rumba et le tango.
• quartier : Rodeo Drive un bel appartement au dessus de son école de danse.
• avatar : Kim Soo-hyun
• crédits : morming rose (avatar) vmicorum, (sign)
• messages : 202
• date de naissance : 25/05/1988
Yi Chin Hae
everything is fake, but not you ☄
Jeu 7 Oct - 17:29
Re bienvenue parmi nous et amuse toi bien avec ce petit. everything is fake, but not you ☄ 4256193739 everything is fake, but not you ☄ 40532828
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Saturnino Paez
Saturnino Paez
Saturnino Paez
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t9490-everything-is-fake-but-not-you
• âge : 24
• pronom : He/Him
• côté ♥ : Il tourne à vide, esseulé de celui qui est partie pour le fuir. Passé par-dessus l'inévitablement deuil de cette relation, il ne peut tout de même s'empêcher d'imaginer son grand retour, créant des scénariis de cinéma pour retrouver ses lèvres sur sa peau.
• orientation : Elevé dans une religion fermée, c'était dur de se rendre compte que son voisin de banc le dimanche l'intéressait plus que sa voisine. Heureusement, pour sa mère, ce n'est même pas un sujet à discuter : tant qu'il est heureux, cela n'a pas la moindre importance.
• occupation : Teen actor recruté par une entreprise de show-tv très connue, il faisait toujours le personnage dit "inclusif". Et il continue sur cette voie, acteur sous un nouveau label, il aime aussi les planches des théâtres, même si cela se fait plus rare.
• quartier : Pour sortir de leur communauté pavillonnaire, il a décidé de se trouver un logement à Bel Air. Il y vit avec sa mère et sa sœur, les trois compensant à leur manière cette décision d'émancipation.
• avatar : Omar Rudberg
• crédits : dionysass (ava), solosands (signa), dionysass (icons)
• messages : 31
• date de naissance : 23/02/2000
Saturnino Paez
everything is fake, but not you ☄
Ven 8 Oct - 13:07
Choi Yunhee a écrit:
Bjr toi everything is fake, but not you ☄ 2432602124

Yo grande bg everything is fake, but not you ☄ 4059056120


Eden Lewis a écrit:
HAAAANNN j'adore déjà le petit Nino, il est trop cute, déjà la bouille everything is fake, but not you ☄ 136456587 et tout le reste !
J'ai hâte d'en découvrir davantage ! (Et t'as raison, des fois ça fait du bien de craquer everything is fake, but not you ☄ 3665647215 everything is fake, but not you ☄ 957846273 )

Mais m'encourage pas ! everything is fake, but not you ☄ 393290290
Nan en vrai, j'aime beaucoup trop ce fc, j'attendais de le sortir et là, aaaaaaah, j'suis trop contente que tu l'aimes ! everything is fake, but not you ☄ 3658703599


Billie G. Moore a écrit:
rebienvenue à la maison  everything is fake, but not you ☄ 2509571369  
ce perso envoi déjà du lourd !

Merci ! everything is fake, but not you ☄ 2324774533
Trop hâte de faire son histoire maintenant !


Yi Chin Hae a écrit:
Re bienvenue parmi nous et amuse toi bien avec ce petit. everything is fake, but not you ☄ 4256193739 everything is fake, but not you ☄ 40532828

J'y compte bien t'inquiète ! everything is fake, but not you ☄ 545116848
Merci ! everything is fake, but not you ☄ 489098118
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Invité
Invité
Invité
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everything is fake, but not you ☄
Lun 11 Oct - 20:12
rebienvenue I love you
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Sana Ben Ali
Sana Ben Ali
Sana Ben Ali
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t5328-you-should-see-me-in-a-crown-o-sana
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• âge : 39
• pronom : She | Her | Elle
• côté ♥ : Parait qu'il est impossible à aimer. Trop fermé, trop bousillé. Alors même si t'essayes de croire que tu pourrais un jour changer et apporter du bonheur à celle qui fait battre ton coeur, saura-t-elle seulement accepter et pardonner ton comportement ?
• orientation : Gay as fuck. Et à vrai dire, Sana cultive même une certaine haine profonde pour l'homme.
• occupation : Après des années aux stup, elle est aujourd'hui flic à l'anti-terrorisme. Ca la fait chier mais c'était ça ou elle rendait son badge et son flingue. Plutôt crever !
• quartier : Willowbrook - South L.A. - maison ($$)
• avatar : Leila Bekhti
• crédits : smmg.
• messages : 534
• date de naissance : 10/08/1985
Sana Ben Ali
everything is fake, but not you ☄
Mar 12 Oct - 12:57
Chouette perso !
Je te souhaite la bienvenue par ici everything is fake, but not you ☄ 4233298411 everything is fake, but not you ☄ 274809331
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Go Seyeon
Go Seyeon
Spring flower
Go Seyeon
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• âge : 30
• pronom : She/her
• côté ♥ : célibataire, tendre cœur à prendre, toi qui n'a jamais connu une véritable histoire d'amour
• orientation : lesbienne, les femmes t'ont toujours fait de l'effet, et de loin. Tu te sens en sécurité avec elles, et pour rien au monde tu ne te rapprocheras d'un homme.
• occupation : tatoueuse dans un petit salon cosy, à Silverlake
• quartier : Joli penthouse à Silverlake, grâce à ta tante
• avatar : Lee Jieun (IU)
• crédits : Nuitspolaires (ava)
• messages : 26
• date de naissance : 20/04/1994
Go Seyeon
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Mer 13 Oct - 8:44
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Saturnino Paez
Saturnino Paez
Saturnino Paez
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• âge : 24
• pronom : He/Him
• côté ♥ : Il tourne à vide, esseulé de celui qui est partie pour le fuir. Passé par-dessus l'inévitablement deuil de cette relation, il ne peut tout de même s'empêcher d'imaginer son grand retour, créant des scénariis de cinéma pour retrouver ses lèvres sur sa peau.
• orientation : Elevé dans une religion fermée, c'était dur de se rendre compte que son voisin de banc le dimanche l'intéressait plus que sa voisine. Heureusement, pour sa mère, ce n'est même pas un sujet à discuter : tant qu'il est heureux, cela n'a pas la moindre importance.
• occupation : Teen actor recruté par une entreprise de show-tv très connue, il faisait toujours le personnage dit "inclusif". Et il continue sur cette voie, acteur sous un nouveau label, il aime aussi les planches des théâtres, même si cela se fait plus rare.
• quartier : Pour sortir de leur communauté pavillonnaire, il a décidé de se trouver un logement à Bel Air. Il y vit avec sa mère et sa sœur, les trois compensant à leur manière cette décision d'émancipation.
• avatar : Omar Rudberg
• crédits : dionysass (ava), solosands (signa), dionysass (icons)
• messages : 31
• date de naissance : 23/02/2000
Saturnino Paez
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Jeu 14 Oct - 15:04
Rodrigo Dorkel a écrit:
rebienvenue I love you

Merci everything is fake, but not you ☄ 274809331


Sana Ben Ali a écrit:
Chouette perso !
Je te souhaite la bienvenue par ici everything is fake, but not you ☄ 4233298411 everything is fake, but not you ☄ 274809331

Mes perso le sont toujours voyons everything is fake, but not you ☄ 2577076689
Merci everything is fake, but not you ☄ 3658703599


Go Seyeon a écrit:
everything is fake, but not you ☄ 274809331 everything is fake, but not you ☄ 274809331 everything is fake, but not you ☄ 274809331

Je te mange toi, fait gaffe everything is fake, but not you ☄ 4007577776
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Eden Lewis
Eden Lewis
control freak
Eden Lewis
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• âge : 49
• pronom : she/her
• côté ♥ : maman de la jeune Maé, 16 ans || follement amoureuse de Rayan, même si c'est compliqué
• orientation : bisexuelle, bien que depuis quelques années, il n'y a que les femmes qui semblent l'attirer
• occupation : elle possède depuis deux ans une grosse boîte de production de cinéma
• quartier : beverly hills
• avatar : charlize theron
• crédits : ethereal (ava) + loudsilence. (crackship)
• messages : 1765
• date de naissance : 20/10/1975
Eden Lewis
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Sam 16 Oct - 17:15
bienvenue sur gita

mon dieu que tu as bien fait de t'étaler everything is fake, but not you ☄ 2328625208 j'aime beaucoup te lire, chacune de tes fiches est un régal, chacun de tes perso un plaisir. rien de plus à dire, je vais suivre le petit Nino de près je crois everything is fake, but not you ☄ 3665647215 everything is fake, but not you ☄ 136456587 amuse-toi bien mon chou everything is fake, but not you ☄ 957846273

Il est venu maintenant le grand moment ! Celui de t’installer convenablement parmi nous Tu peux déjà commencer par vérifier que ton avatar a bien été ajouté au bottin. Laisse-moi le temps de le faire quand même mais n’hésite pas à me signaler un oubli. Tu peux ensuite regarder les différentes possibilités de recherches de liens. Un petit détour par le sujet de recherche de partenaire de rp afin de rapidement te lancer sur le forum pourrait aussi t'intéresser !
Sur Glitter In The Air, tu trouveras en exclusivité une application, The Chart pour faire de nouvelles rencontres. N’hésite pas à poster ton profil et à aller espionner ceux des autres ! Pour avoir quelques informations supplémentaires, n'hésite pas à aller faire un tour sur le descriptif de los angeles et pour te repérer sur le forum, voici les lieux qui s'y trouvent. Le sujet des trucs et astuces peut t'aider à agrémenter tes rps une fois le bon lieu trouvé.
Et puis il y a bien sur l’inévitable zone de flood pour venir te détendre. Si tu as besoin de quoi que ce soit, sache que je suis là pour te venir en aide. Je me joins aux membres pour te souhaiter une bonne aventure chez nous !
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