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Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)

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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe) - Page 2 Giphy

• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
• crédits : invité
• messages : 330
• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Sam 31 Juil - 16:27
Sollicité par les uns et les autres, le galeriste en oublie tout le reste. Tout sauf Roman dont il suit parfois la silhouette. Ses prunelles claires se posent sur son dos ou quand il a plus de chance, croisent son regard tandis qu’un sourire se dessine immédiatement sur ses lèvres. Le succès ne se dément pas au fil de la soirée et nombreux sont venus rendre hommage au peintre français. Les mêmes questions fusent « les œuvres sont-elles à vendre » et les mêmes réponses résonnent « non, elles appartiennent à des particuliers. Ce soir, nous ne faisons que montrer le talent de cet artiste parti trop tôt ». Il sait très bien que les œuvres d’art ‘bougent’ et que peut-être, certaines changeront de mains, moyennant finance, mais cela  ne le concerne pas quoiqu’il a toujours dans l’idée d’acquérir une de ces magnifiques esquisses. Des gribouillis fabuleux et qui le laissent à chaque passage, admiratif.
Il y a Kate aussi qui supervise tout et tout le monde. Il n’a pas recroisé Ruben et n’a rien fait pour le chercher. Wil a préféré laisser son ancien compagnon à sa nouvelle vie. Sans lui. Les blessures sont encore trop fraîches pour qu’ils arrivent à se voir sans souffrir. Les rancœurs, en ce qui le concerne, sont trop présentes et la sollicitude que Ruben affiche envers Neville, purement insupportable. Il comprend, mais a dû mal à digérer.
Après tout, il estime qu’il est temps que chacun retrouve le bonheur.
Le vibreur de son portable l’extrait de ses pensées. Il s’excuse auprès de ses interlocuteurs pour regarder son message et il ne peut s’empêcher d’être surpris en voyant l’expéditeur. Neville lui demande de le rejoindre devant son bureau.
Wilfried sent une onde froide le parcourir en imaginant toutes sortes de scenarii. Il espère que le français va bien et qu’il n’a pas perdu son sang-froid. Il n’aimerait pas le retrouver effondré. En larmes ou dans le même état que lors de leur première rencontre, même si cette éventualité semble peu probable. Wilfried trouve que c’est déjà un exploit qu’il ait pu venir et affronter les œuvres de son mari. Il ne sait pas s’il aurait eu cette force à sa place.
Il fait un petit signe à Kate pour la prévenir qu’il s’absente quelques minutes en lui indiquant la direction de son bureau. Ils communiquent souvent ainsi et depuis les années qu’ils se connaissent, parfois, un simple regard suffit.
Le couloir qui mène à son bureau est vide et ses pas résonnent tout en se fondant dans le brouhaha ambiant. Devant la porte, Neville l’attend. Un sourire étire les lèvres du galeriste en constatant que le français va bien. Il ne peut malgré tout s’empêcher de demander afin d’être complètement rassuré.
« Tout va bien ? Tu as peut-être décidé de quitter les lieux ?… »
Un sourire ponctue ses paroles.
« Parce que, si c'est le cas, je comprends tout à fait. Ce ne doit pas être facile pour toi mais, je te remercie d’avoir fait cet effort. Ton mari était vraiment un grand artiste, et il aurait été triste de laisser d’aussi belles œuvres oubliées dans des cartons. De plus, cela a permis a tous les propriétaires de tableaux de faire découvrir son trésor. Pour plus de tranquillité, je vais demander à Kate de te faire sortir par une issue de secours. Tu éviteras ainsi les journalistes indélicats sauf si tu veux un dernier bain de foule. »
Un sourire entendu a pris place cette fois sur son visage.
Après des remerciements chaleureux et la promesse de revenir voir l’expo lorsqu’il y aura moins de monde, Wilfried rejoint Kate et lui chuchote sa mission.

La galerie est enfin vide. Les derniers visiteurs sont partis. Les portes en verre laissent filtrer l’animation qui règne encore à l’extérieur tout en les coupant du monde. Le calme est revenu. Il n'y a plus de musique. Seules leurs respirations se répondent. Les spots sont éteints. Il ne reste que quelques lumières tamisées qui donnent aux œuvres des allures fantomatiques. Presque mouvantes. Contre lui, Roman. Enlacé. Ils sont seuls et silencieux.
Wilfried n’a pas vu Ruben s’éclipser et il n’a pas demandé si Kate l’avait vu partir. Il a décidé de ne pas poser de question tout en se doutant qu’il était sûrement rentré avec Neville.
Un sourire espiègle arrive néanmoins sur ses lèvres tandis qu’il murmure
« ça te dit toujours de voir mes estampes... »
Un rire s’envole dans la galerie vide. Il est heureux d’avoir croisé la route de Roman. D’avoir retrouvé une sorte de paix. D’équilibre. Il sait qu’il a fait le bon choix même si parfois son cœur saigne. Le temps finira par panser cette blessure, il en est convaincu.
Il reprend son air espiègle et murmure
« J’ai un Van Gogh sur moi... »
Ses yeux pétillent, rieurs. Pour eux, la soirée n'est pas finie...
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Philippe Neville
Philippe Neville
Philippe Neville
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• âge : 47
• pronom : Il
• côté ♥ : Veuf depuis le 14/02/2020. Son coeur semble vouloir se reconstruire doucement au prés d'un musicien.
• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
• avatar : Alexander Skarsgård
• crédits : medusa (avatar) / vmicorum. (signature)
• messages : 565
• date de naissance : 15/11/1976
Philippe Neville
Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Sam 31 Juil - 19:26


Ruben, Wilfried, Roman & Philippe. mai 2021

Et les larmes s'échappent.
Et Philippe ne les retient pas. Il a besoin de lâcher prise, de laisser sortir tout ce qu'il a retenu alors qu'il était, d'une certaine façon, au devant des projecteurs. Il a tenu bon, muselant au maximum ses ressentis divers et troublants, déroutants même. Parce qu'il ne voulait pas ternir le talent de Marius. Parce qu'il ne voulait pas inquiéter Ruben. Parce qu'il ne voulait pas mettre Wilfried mal à l'aise. Mais là seul dans le bureau du galeriste sa faible armure s'effrite, craque. En plus il ne peut s'empêcher de se faire du souci pour Ruben, parti seul aux toilettes. Lui aussi a eu besoin d'une pause et il peut le comprendre. Il sait que son combat est tout autant compliqué et complexe que le sien. Voir même plus car se retrouver face à son ex amour n'est pas chose aisée. Et encore plus quand cet homme semble trouver une forme de paix au prés d'un autre. Il espère qu'il va bien. Il hésite plusieurs fois à sortir du bureau dans lequel il a trouvé refuge, pour le rejoindre. Mais sa pudeur l'en empêche.
Comment cette intrusion serait prise par le jeune musicien ?
Même s'ils ont partagé leurs peines, leurs souffrances, leurs blessures encore ouvertes, ils ne sont pas assez proches pour qu'il fasse ce geste. Pourtant l'envie est là et elle finit par prendre le pas sur toutes ses pensées. Même la chemise ouverte, la cravate virée et les yeux rougis. Il ne peut rester plus longtemps dans ce silence.

Mais le destin a pris le devant.
Et Ruben se trouve devant la porte quand il l'ouvre. Le visage tiré et les traits marqués par l'épreuve endurée. Et son cœur se serre de le voir ainsi. Il ne pense pas à l'image qu'il renvoie, au fait qu'il se montre une nouvelle fois à nu. Le pianiste l'a vu au plus bas, là il est juste égratigné par la douleur, pas détruit comme ce premier soir. Et dans une impulsion plus forte que les autres Philippe l'attire contre lui.
Balayant les convenances.
Il répond juste à un besoin de sentir sa chaleur contre lui. Après tout sa main était resté son ancre pratiquement tout le temps. Là depuis qu'il s'était absenté il n'y avait eu que le froid et un vide bousculant. Il ne cherche pas à comprendre tout ce qui se passe. Il vit juste le moment sans se poser de question. Il se sent rassurer de le voir et le prendre dans ses bras est un geste sans arrière pensée. Juste un signe d'amitié. Une manière de faire comprendre à Ruben qu'il compte. Même s'il ne prend pas la mesure à quel point ce geste ouvre une nouvelle porte.
Il ne réfléchit pas, il agit juste.
Comme tout homme inquiet le ferait. Mais il ne peut ignorer la confusion dans laquelle le plonge cette étreinte. Ni le plaisir qu'il prend à la donner, alors que la chaleur du corps de Ruben se répand dans tout son être, chaleur bienfaisante et apaisante. Puis il se reprend et sourit. « Oui je pense que je ne m'attendais pas à autant de monde. Et puis ma musique plus les tableaux de Marius, ce combo qui a mené nos vies durant tant d'années  .. c'était beaucoup. Mais je suis heureux d'avoir tenu le coup. Heureux d'avoir été là ce soir. Même si j'ai la sensation d'être épuisé émotionnellement et physiquement  .. comme si je m'étais fais bousculer par des vagues immenses. » Il ressent même des douleurs dans tout son corps.

Philippe s'installe sur le canapé et suit Ruben du regard, il le voit à son aise dans ce lieu qui doit lui être des plus familiers. Combien de fois a t-il foulé le sol de ce bureau ? Comme l'atelier de Marius ce lieu a du être l'écrin de soupirs et de gémissements. Il chasse vite cette remarque de sa tête. Il va pour apporter son aide au pianiste qui leur apporte de l'eau, mais il le laisse faire. Ne voulant nullement qu'il prenne mal ou qu'il pense qu'il le voit diminuer. Ce qui ne lui viendrait pas à l'idée. Il a vu son talent même avec un main atrophiée. Et là encore il voit combien il s'en sort malgré cet handicap.  Il est admiratif et le regard qu'il porte sur lui à cet instant se teinte de cette admiration. « Je pense aussi. Il y a quelques mois j'en aurais été incapable. C'est dur encore mais j'avance petit à petit. Cela me fait peur, mais tu me montres l'exemple. » Il attrape son verre et en boit quelques gorgées, soupirant à la remarque de Ruben. « J'avoue que moi aussi je filerais bien discrètement. Cela m'ennuie pour Wilfried mais je ne me vois pas affronter les gens, les questions et encore moins les journalistes. J'ai juste envie d'air frais, de silence, de calme.  » Rester et affronter les gens risqueraient fort de le faire chavirer. « J'ai une idée. Tu me fais confiance ? » Il sort son téléphone et envoie un sms à Wilfried lui demandant de le rejoindre devant son bureau. « Reste là je m'occupe de tout. Je te dois bien ça. »

Philippe referme sa chemise et rajuste sa cravate, puis il sort discrètement du bureau faisant attention à ce que le galeriste ne voit pas le pianiste. Il veut éviter que Ruben soit encore plus mis à mal. Il a assez donné pour la soirée. « Épuisée trop d'émotions d'un coup. Et en effet j'aimerais partir si cela ne t'ennuie pas. » Il lui rend son sourire. L'allemand a bien cerné le souci. « Disons que rester me demanderais un effort surhumain. Je me demande même comment j'ai tenu. » Grâce à Ruben, l'évidence caresse son esprit. « Oui c'était vraiment une très bonne idée, et je te remercie une nouvelle fois d'y avoir pensé. Oui se serait gentil car je pense que là je ne tiendrais pas face aux journalistes. Ils me voleraient mes dernières ressources de courage et je ne veux pas m'effondrer devant eux. Se serait manquer de respect à Marius et à toi. » A Ruben aussi qui lui aussi a donné de sa personne pour l'accompagner. Mais il évite de le rajouter ne sachant pas trop comment cette remarque pourrait être prise. Ils se serrent la main. « Je reviendrais dans un moment plus calme. Promis car je veux encore voir les œuvres de Marius avant qu'elles ne repartent. » Même s'il a le plaisir de pouvoir regarder celles faites pour lui et uniquement pour lui, quand il est dans son loft. « Prends soin de toi et bonne continuation pour la soirée. J'espère que les journalistes ne te feront pas trop la vie dure. Mais vu ta stature ils devraient se tenir tranquille. » Il lui sourit une dernière fois et attend qu'il se soit éloigné pour rerentrer dans le bureau. « Problème réglé. Kate vient nous chercher pour nous faire sortir discrètement par une issue de secours. » Et Philippe reprend son téléphone pour commander un taxi. « Tu veux venir prendre un verre chez moi ? Je peux même nous cuisiner un petit quelque chose. Ou tu veux aller directement au studio et t'isoler dans ta musique ? » Il n'oblige en rien Ruben, il lui propose juste avec plaisir. Et cela l'ennuie de le laisser seul au studio le sentant ébranlé mais il respectera son choix et ne s'imposera pas. Tout comme il n'a pas envie de se retrouver seul dans son loft, mais l'acceptera si cette soirée bouleversante doit se terminer là. « Tu pourras voir des tableaux de Marius jamais dévoilé aux yeux du monde. Des œuvres que je garde jalousement et que j'ai accroché il y a peu. Et ayant vu le succès de l'exposition je me dis que je suis chanceux de posséder de tel trésor. » Kate frappe à la porte et ils la suivent. En partant Philippe ne peut s'empêcher de jeter un dernier coup d’œil dans la galerie. Il y a encore du monde. Ils saluent et remercient Kate, le musicien lui rend les clés, lui précisant de remercier encore une fois Wilfried pour tout et de lui rappeler qu'il repassera plus tard. Le taxi les attend et ils montent dedans, s'installant confortablement sur le siège arrière. « J'ai la sensation d'avoir mener une vraie bataille. Du coup on fait quoi ? » En fonction du choix de Ruben le taxi le déposera d'abord au studio avant de ramener Philippe, à part que le pianiste accepte de venir passer un moment, en toute amitié, chez lui.

vmicorum.
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Ruben Leeroy
Ruben Leeroy
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Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe) - Page 2 Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Dim 1 Aoû - 20:11
C’est dur encore, mais j’avance petit à petit. Cela me fait peur, mais tu me montres l’exemple. La phrase est anodine, mais le prend de court. Le pianiste considère qu’il n’est pas forcément un exemple à suivre, mais si sa présence apporte un certain réconfort à Philippe, c’est le plus important. Il n’a pas besoin de connaître le fond de sa pensée sur l’image qu’il a de lui-même. Elle s’est tellement effritée depuis son accident, que peu de personnes aurait l’impression qu’il reste énormément de brides de l’ancien Ruben. A-t-il seulement envie de le redevenir ? Certainement que non. Tous ses souvenirs semblent appartenir à une vie antérieure. Même ce lieu si familier lui semble plus austère que jamais. Les souvenirs ne sont que des chimères. A l’avenir, il ne frôlera jamais le bas de la porte pour retrouver en secret Wilfried pour une étreinte ou un baiser volé. Il deviendra qu’un invité quelconque et ce n’est pas plus mal. Il a envie de quitter cet endroit, les brides de ces souvenirs qui ne lui permettront assurément pas d’avancer. Philippe semble adhérer à ses propos et cela lui arrache un petit sourire amusé. « Tu as bien le droit de te changer les idées. » Il confirme en venant glisser sa main dans sa chevelure pour masser sa nuque. J’ai une idée. Tu me fais confiance ? La question le prend de court et il vient naturellement plonger son regard dans le sien. « Bien sûr. » Il répond en fronçant les sourcils, car légèrement décontenancer par le changement d’attitude du saxophoniste. Ce dernier se redresse pour rajuster sa tenue. C’est à cet instant que Ruben prend conscience de l’état de la tenue de Philippe. Il ne dit mot à ce sujet et le laisse agir en accord avec son idée. Il s’éclipse de la pièce et Ruben se retrouve de nouveau seul. Il se redresse pour glisser sa main dans sa nuque, le regard posé sur la table basse pour éviter de se replonger dans les images du passé. Il s’efforce de reprendre le contrôle de sa respiration en inspirant lentement. La voix de Wilfried, perceptible au travers du bois de la porte lui arrache un battement de cœur. Sa voix égale à la sonorité allemande lui arrache toujours les mêmes frisons que par le passé. Un soupir las s’échappe de ses lèvres. Il veut quitter cet endroit. Continuer d’avancer loin de cet endroit et des vestiges d’une existence qui n’est plus la sienne. Il se coupe de l’échange, leur offrant cette intimité, se concentrant que sur lui-même et la fébrilité qui l’habite pour qu’elle s’atténue. Problème réglé. Il offre un sourire à Philippe, léger mais sincère alors qu’il se redresse. Kate va les aider à sortir discrètement. C’est une bonne nouvelle. L’invitation de Philippe le prend de court et le pianiste se retrouve embarqué dans ses propos, ne sachant pas quoi en penser, si ce n’est que leur lien semble avoir dépassé un nouveau cap sans en saisir l’essence. Philippe lui fait confiance et s’ouvre à lui. C’est ce qu’il faut retenir. Il reprend vie après avoir plongé dans les ténèbres durant près d’un an. Un reflet à la fois si similaire et différent de lui-même. L’arrivée de Kate l’empêche de répondre à la proposition du saxophoniste. Il attrape naturellement sa canne et se redresse aussi rapidement que possible, satisfait de pouvoir quitter la galerie. Ils la suivent naturellement jusqu’à l’issue de secours. « Merci pour tout à l’heure. Tu nous as sauvé la vie. T’es la meilleure. » Il indique à l’associée de son ex en venant glisser son bras autour de son cou pour lui embrasser la tempe. « Je penserai à demander une augmentation du pourcentage des recettes. » Elle lui indique dans un sourire narquois, qui lui arrache un rire alors qu’il relâche son étreinte. « A bientôt, ma belle. » Il lui indique alors qu’elle s’éloigne pour les laisser seul de nouveau dans la fraicheur de la nuit. Ils rejoignent naturellement le taxi dans lequel ils s’installent comme deux guerriers revenant du front. Il ne peut que rire à la remarque du saxophoniste alors qu’il cale sa nuque contre l’appui tête. « Je ne te le fais pas dire. » Il lâche simplement avant de se redresser pour s’attacher. « Il me semble que tu m’as promis un repas, alors je serai fou de refuser, non ? » Il le questionne en haussant un sourcil en le provoquant amicalement. Un sourire éhonté ourle ses lippes. Enfin, il peut reprendre son souffle. Ses poumons se gorge d’oxygène et il retrouve sa légèreté. Celle qui camoufle les plaies jamais réellement cicatrisées. « Cependant, ne t’attend pas à ce que je te rende l’appareil, à l’avenir. La seule que je pourrais te proposer sera de manger des plats préparés par ma mère. » Il lâche dans un sourire amusé sans le lâcher du regard, résolument plus détendu.  
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Roman Rosario
Roman Rosario
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• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
• avatar : pablo alboran
• crédits : @mary.
• messages : 680
• date de naissance : 01/04/1990
Roman Rosario
Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Dim 8 Aoû - 17:39
La soirée a été intense. Elle a frôlé les émotions à fleur de peau d’une partie des invités. Il a conscience que Philippe Neville et Ruben sont ceux que la soirée a le plus malmené, même s’ils se sont combattus vaillamment. Roman a pu entrevoir la force mentale que le pianiste possède pour masquer ses émotions. Il a semblé totalement décontracté, dans son élément, mais il était plus ébranlé qu’il ne l’a montré à quiconque. Pas même à Wilfried. Roman ressent du respect pour le pianiste, de la tristesse pour cet amour qui ne sera plus, mais qui est encore profondément enlisé dans son cœur. Prends-bien soin de lui. Cette demande à l’orée d’une supplique. Un aveu de sa résignation qui a profondément remué Roman, car il a pris conscience que Ruben admettait sa défaite, acceptait de l’avant, car la guerre était définitivement perdue. Un écho douloureux au départ d’Alexender de son existence. Différent, mais si similaire à la fois. Roman prend conscience également que Ruben lui fait confiance pour prendre soin de son homme. Ces mots reflétaient cette réalité tue, mais belle et bien réelle. Se sentait-il ébranlé par cette idée ? Oui, bien sûr. Il avait la sensation d’être au milieu d’un amour qui aurait pu se reconstruire. Il aurait pu s’ils l’avaient souhaité, mais Wilfried en avait décidé autrement. Il avait décidé d’avancer sans lui, de se reconstruire un autre, mais il avait beau avoir des souhaits, son cœur quant à lui était encore prisonnier du regard d’un pianiste. Il recollait quelques morceaux et leur relation devait assurément favoriser la cicatrisation, mais ça ne voulait pas dire pour autant que cet équilibre était fragile. Il faudrait du temps pour être totalement sûr que les décisions prises soient les bonnes et le guitariste en avait conscience. Il avait l’intention de prendre soin de Wilfried, autant que ce dernier lui permettrait. Ces émotions quelque peu malmenées, il devient spectateur de la soirée qui se déroule. Il profite pleinement des œuvres, satisfait d’être dans sa solitude même si elle lui amène mille et une questions auxquelles il souhaiterait se déroger pour ne pas laisser le doute troubler sa tranquillité. Peu à peu les invités se dispersent et le calme vient reprendre possession des lieux. C’est agréable de pouvoir profiter des œuvres sous les halos délicats des spots de la galerie sans personne autour. Cela lui donne un autre charme et il reprend plaisir à arpenter la galerie en attendant que Wilfried ait fini ses obligations. Il finit par le rejoindre en glissant ses bras autour de ses hanches pour une étreinte qui vient chasser les inquiétudes qui s’étaient logées dans sa poitrine. Cette complicité plaisante, qui lui rappelle celle qu’il avait ressenti avec Alexander, mais à laquelle il se sent plus apte à vivre pleinement. Un peu comme si ses erreurs du passé, lui avait permises de dépasser ses limites, d’accepter pleinement l’homme qu’il est et celui qu’il désire devenir. Un sourire vient se nicher sur ses lippes alors que son amant l’invite à aller voir ses estampes de nouveau. Son rire raisonne dans la galerie et il est plaisant à entendre. Il est de nouveau décontracté, la tempête Ruben est passé et il retrouve le côté décontracté et coquin de son amant. Il rit à sa remarque, se retournant légèrement vers lui en haussant un sourcil d’un air curieux. « Eh bien, si j’avais pu deviner que Wilfried Hoffman aurait un penchant singulier pour sa garde-robe de sous-vêtements, je ne l’aurai pas cru. » Il lui indique dans un ton taquin alors que ses prunelles brillent de cette malice retrouvée. « Mais je persiste en te rappelant que rien ne pourra battre celui aux licornes et je suis déçu de ne pas pouvoir le découvrir de nouveau. » Il provoque avec malice dans un murmure alors qu’il vient lui voler un baiser léger sur les coins de ses lèvres. « Comment te sens-tu ? » Il le questionne simplement en venant caresser doucement son dos du bout de ses doigts, résolument concerné par ce qu’il ressent après une telle soirée. Il est prêt à l’écouter s’il le désire. Il doit pouvoir se sentir libre de s’exprimer librement avec lui. C’est ce qu’il voudrait puisqu’avant d’être des amants, ils sont des amis et il veut qu’ils gardent cela en tête.
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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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Wilfried Hoffman
Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Mar 10 Aoû - 14:01
« Je me sens vidé par toute cette animation. Par toute l’agitation qui a précédé l’évènement. Il y a tellement de boulot en amont. On est dans une telle effervescence que lorsque tout s’arrête, j’ai l’impression d’être vide »
Un petit rire accompagne son aveu.
« C’est toujours ainsi, j’en ai l’habitude »
Il dépose un baiser sur les lèvres de Roman tout en effleurant ses reins d’un geste désinvolte.
« Je suis aussi satisfait du succès remporté. Ce n’était pas gagné à l’origine, et Neville était plus que réticent. Je suis fier de lui avoir prouvé que son mari avait encore sa place parmi les vivants. Enfin, ses œuvres… je le comprends même si je ne le montre pas. »
Le regard clair se floute quelques instants avant qu’une expression moins sérieuse ne revienne, accompagnée par un sourire.
« Ce n’est pas tout à fait la même situation que nous avons vécu mais, il y a eu la douleur, et tout ce qui va avec... »
D’un geste tendre, il ramène Roman encore plus près de lui.
« C’est encore délicat de me retrouver face à Ruben. Je suis toujours assailli par toutes sortes de sentiments. Cela va du ressentiment à la culpabilité. »
Un soupir s’échappe de ses lèvres tandis qu’il secoue légèrement la tête.
« Je… il y a aussi parfois un espoir qui s’immisce dans mes pensées tout en sachant qu’il est … biaisé par mon envie de tout réparer et bien faire. Si je pouvais, je réparerai même Ruben »
Cette fois, c’est un rire amer qui accompagne ses paroles.
« Le pire, c’est que je le ferai pour avoir bonne conscience. Pour me dire que je n’ai plus rien à me reprocher. Qu’on est quitte. Je sais, c’est minable, mais ce sont de telles pensées qui me disent que j’ai fait le bon choix en tournant la page et en voulant en écrire une nouvelle, avec toi. »
Toutes traces de faux regrets ont disparu et un sourire empli de tendresse éclaire ses traits. Avec Roman il entrevoit un avenir qui jusque-là lui paraissait sans réelle perspective.
« Il se peut que, comme ce soir, il y ait parfois, une lueur lorsque je pose mon regard sur Ruben. On a vécu ensemble. On a été heureux. On a été malheureux aussi. Mais, je ne veux pas que tu doutes de mes sentiments pour toi. Jamais. »
Un baiser langoureux vient conclure ses paroles. Il sait que le sujet Ruben est définitivement clos. Il a vu dans le regard de Kate qu’il avait quitté la soirée avec Neville et même si son premier réflexe avait été de la jalousie mal placée, il avait admis, en son for intérieur, que c’était la meilleure solution. Ils devaient continuer leur route, séparément. Il leur faudrait encore un peu de temps avant de se voir sans souffrir, mais, Wilfried avait bon espoir d’y parvenir. Il n’a plus honte de s’exprimer, au contraire. Roman lui a fait comprendre l’importance de dire ses sentiments, ses ressentis. Il ne veut plus taire son mal être. Ni son bonheur. Il veut être ‘transparent’ avec son compagnon.
Revenant à des pensées plus ludiques, il murmure, joueur.
« Et si on allait dans mon bureau ? Après, on peut aussi rentrer. C’est toi qui choisis »
Contre son corps, le corps de Roman et les promesses d’étreintes folles.
« Je dois finir d’éteindre et mettre les alarmes et ensuite, je suis tout à toi »
Un sourire ravageur et taquin étire ses lippes tandis que ses yeux pétillent de malice. Malgré la fatigue qui marque ses traits, le galeriste se sent prêt pour donner de sa personne.
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Wilfried Hoffman
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• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
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Wilfried Hoffman
Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Mar 10 Aoû - 14:39
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La musique de mon homme s’est tue.
Elle me manque. Il me manque. Tout me manque. La vie me manque.
Dans la galerie, il ne reste plus qu’un couple d’amoureux. Je les regarde. Je ne sais pas si je suis nostalgique ou envieux. Je ne sais pas si je ressens encore quelque chose. Devant moi, mon portrait se dresse. Je me fais face. Je contemple ce que j’étais, moi qui ne suis plus qu’un souvenir. Des coups de pinceaux sur des toiles. Un homme dont on parle au passé. Un homme qui voit son mari tenter de surmonter sa peine. Faire face à ce qui a été notre vie. Je glisse sur le sol tout en effleurant du bout des doigts mes œuvres. Laissant des traces vibrantes de couleurs dans mon sillage. Les paupières closes, je sens les larmes ruisseler sur mes joues. J’ai l’impression de mourir une seconde fois. J’étouffe. J’ai mal. La couleur disparaît. Le blanc des murs réapparaît.
Il y a toujours ce couple et je l’envie. Je les regarde. Les frôle. Tourne autour d’eux. Je ne veux pas rejoindre Philippe. Je sais qu’il n’est pas seul. Que la poupée brisée le suit comme une ombre.
Je glisse sur le sol, me fonds dans les plastiques blancs des silhouettes fantomatiques avant de revenir me poster devant mon portrait. Lorsque je baisse les yeux, je ne vois rien. Juste l’idée que je me fais de moi.
Un peu plus loin, le souvenir m’assaille. Me tord. Me plie. Me fais hurler.
Je suis là, figé pour l’éternité dans les traits de peinture.
Je sens la chaleur du soleil. Le souffle de mon homme. La caresse de l’air.
Je m’appelle Marius Defontaine
Je suis mort un 14 février
La vie est injuste
La mort encore plus
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Zaïn Kerlyne
Zaïn Kerlyne
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Neal Kerlyne

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• pronom : Il ; Lui ; Son
• côté ♥ : Célibataire, papa d'un garçon de 6 ans, prénommé Finn
• orientation : Bisexuel
• occupation : Guitariste professionnel
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Zaïn Kerlyne
Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Mar 24 Aoû - 9:31
En tant que guitariste, Zaïn savait à quel point il était important de soigner ses entrées mais aussi et surtout de gérer ses sorties. Ce soir, à la galerie, il se passait quelque chose d'important. Wilfried recevait Philippe Neuville, le veuf éploré de Defontaine, à qui celui qui tournait autour de Roman avait tenu à rendre hommage. Un très bel hommage. Kerlyne était venu ici pour visiter les lieux. Il avait eu droit à Wilfried comme guide, qu'il s'empressa de cuisiner. Bien lui en prit, puisqu'il découvrit ainsi les vraies intentions du blond à l'égard de son frère de coeur. Quelques mots échangés lui suffirent pour comprendre que ce rapprochement était sûrement une bonne chose, pour l'un comme pour l'autre. Il ne savait pas du tout ce qui avait consommé. A vrai dire, Zaïn ne cherchait pas non plus à le découvrir. Il tenait à vérifier que son meilleur ami n'était pas en danger, que ce type qui lui tournait autour en le regardant avec des étoiles dans les yeux, n'était ni un salaud, ni un escroc. Par chance, jusqu'à présent, Wil semblait n'être ni l'un, ni l'autre.

Du monde, il y en aurait forcément, avec la pléiade de journalistes que cela comportait. Kerlyne détestait les journalistes... La célébrité avait de bons côtés mais il restait parfois des aspects un peu amers. Comme il s'en doutait, l'attraction du soir fut bien Neuville... Dans le taxi qui l'amenait à la soirée, Zaïn regardait l'évenement grâce à son téléphone. Ca faisait pas mal de route entre San Francisco et LA. Zaïn était allé répéter avec le groupe en vue de préparer un concert. Les répétitions durèrent plus longtemps que prévu mais finalement, cela l'arrangeait. Il s'éviterait de devoir casser les dents à un petit con trop curieux susceptible de le reconnaitre. Après avoir obtenu l'accord du chauffeur, il sortit une cigarette et l'enflamma à l'aide de son briquet. Pour ne pas trop envahir le véhicule de l'odeur âcre et nauséabonde du tabac, il ouvrit la vitre. Ils avançaient doucement. Il y avait du monde sur la route. Zaïn coupa l'émission, pour ouvrir son application de rencontre. Il faisait ça de façon un peu désabusée. En fait, l'adrénaline commençait à monter à l'approche du concert et avec elle, ses hormones. Pourtant, malgré le bel aspect des hommes et des femmes dont il examina le profil, il passa rapidement dessus, comme par automatisme. Il faisait ça par ennui plus que par intérêt.

Mine de rien, cela l'occupa une bonne heure et demie. Après avoir passé les bouchons, le taxi arriva enfin à la galerie. Zaïn laissa un généreux pourboire et demanda au chauffeur de l'attendre là. Le temps qu'il passe dire bonjour et qu'il reparte. A priori, le gros de la fête était fini. L'endroit semblait vide. Fermé ? Zaïn appuya doucement sur la porte d'entrée qui s'ouvrit. Non, pas encore ! Il referma doucement et profita d'un endroit où il voyait son reflet pour réajuster son costume trois pièce, ainsi que ses cheveux, dont le désordre lui donnait toujours beaucoup de charme. Peut-être que tout le monde était dans une pièce attenante pour une sorte de discours ? Loin de lui l'idée d'aller les y retrouver... Il préféra faire un petit détour jusqu'aux photographies de Thiago. Comme la première fois, il fut autant ébloui par les talents de l'artiste que par le rendu de ses clichés. Il était loin de se douter que quelques jours plus tard, il retomberait totalement par hasard sur le jeune homme. Pour le moment, il n'avait que ses pensées pour essayer de comprendre chaque oeuvre et tenter de les décrypter. Comme l'endroit paraissait quand même bien silencieux, Zaïn avança. Il entendait un homme parler. De loin, sans trop comprendre ce qu'il disait, il sut que c'était Wilfried. Sa voix était reconnaissable entre mille. Il marcha en sa direction, sans le voir.

Alors qu'il fut tout près, il entendit « Et si on allait dans mon bureau ? Après, on peut aussi rentrer. C’est toi qui choisis ». Trop tard pour faire demi-tour. Wilfried entra dans son champ de vision. Il lui tournait le dos. Et en face de lui, se trouvait... Roman ! Tiens, tiens ! « Je dois finir d’éteindre et mettre les alarmes et ensuite, je suis tout à toi ». Un sourire amusé passa sur son visage. Zaïn s'éclaircit la gorge et de sa voix rocailleuse, il manifesta sa présence aux deux hommes :

- Ah !!! C'est donc pour ça que vous avez mis tout le monde dehors pas vrai ! Wilfried, petit coquin...
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Roman Rosario
Roman Rosario
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• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
• avatar : pablo alboran
• crédits : @mary.
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• date de naissance : 01/04/1990
Roman Rosario
Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Sam 28 Aoû - 22:38
Wilfried lui indique sans tabou qu’il a la sensation d’un vide après tant d’agitation. Il n’y a rien d’anormal à cela. Roman le vit à petite dose lorsqu’il enchaine une tournée durant les mois d’été. D’ailleurs, cela ne devrait pas tarder à démarrer pour lui. Il s’agit d’un lâcher pris de son corps, qui épuisé tant sur le plan psychique et physique a besoin de repos. Il sait qu’il comprend le déchirement que ressent Philippe Neville. Wilfried l’a ressenti à un moment donné de sa vie lorsque Ruben luttait contre la mort alors qu’il ne pouvait pas être à ses côtés. Cela a dû l’être tellement dur à vivre. Il ne peut l’imaginer, sans réellement en être capable. Les blessures du galeriste sont bien plus profondes que celles qu’il accepte de faire voir. Il suit le mouvement voulu par son amant, lui offrant sa force tant mentale que physique pour lui permettre de puiser en elle, un second souffle. Il n’y a rien de surprenant dans ses propos. Il est compréhensif vis-à-vis des tourments qui assaillent son amant à chaque fois qu’il croise la route de son ex-petit-ami. Il lui offre sa tendresse en caressant son dos au travers du tissu de son costume. Il l’écoute attentivement et avec bienveillance comme à ses habitudes. « Il n’y a pas de mal à ressentir cet espoir. » Il lui indique avec douceur, parce qu’il est vrai que les sentiments ne se commandent pas. Wilfried était profondément amoureux de Ruben. Roman pense sincèrement que cet amour ne s’est pas totalement éteint. Une seconde chance pourrait être possible s’ils le désiraient, s’ils apprenaient de leurs erreurs, mais pourraient-ils se pardonner tout ce qu’il s’est passé pour aller de l’avant. Eux seuls pourraient le dire, pourraient en faire leur réalité. Wilfried a fait un choix différent, mais les hypothèses sont de dangereuses chimères aux paroles véridiques. Lorsqu’il évoque le verbe « réparer » pour qualifier Ruben, Roman se sent légèrement décontenancé. Il ne sait pas comment interpréter ce qualificatif. « Ce n’est pas un objet, il ne peut pas se réparer, Wilfried. » Il finit par lui indiquer avec douceur, mais fermeté. « C’est un homme fort. Ce qu’il accomplit est exemplaire. Peu de personnes aurait fait ce qu’il a fait en un an. Il est peut-être handicapé, mais son essence est encore là. Cette force qui a fait de lui le meilleur. Elle est encore là, même si vous deux semblaient l’ignorer. » Il ajoute avec sincérité, car il respecte énormément l’ex-amant de son partenaire. Il n’y a pas de jalousie dans sa poitrine, car sans doute qu’il considère qu’il est celui qui prend la place de l’autre. Peut-être qu’avec le temps, cette pensée évoluera, mais dans l’instant présent, il n’y a qu’une profonde empathie pour ces deux âmes esseulées et ballottées par un destin injuste. « Mais es-tu vraiment sûr que tu le ferais pour avoir bonne conscience ? » Il le questionne avant d’ajouter. « Car personnellement, j’en doute fortement. » Il lui donne son avis sans l’approfondir, se disant qu’il glisse sans doute sur un chemin glissant. Il aime prétendre être un bel enfoiré, mais ses émotions sont bien plus complexes que cela. Il pense que c’est un moyen pour lui de se protéger de ses propres sentiments. Une façon pour lui de faire table rasse de son passé, de s’éloigner de son imperfection pour se renouveler, évoluer différemment sans commettre les mêmes erreurs. Ruben lui rappelle son erreur. Ses cicatrices sont un rappel de cet instant où il a commis une erreur, qu’importe si à cet instant, il avait eu besoin de la faire pour continuer d’exister en tant que tel. « Je n’en doute pas, Wilfried. » Il lui indique dans un sourire bienveillant. Il le sait sincère avec lui et c’est tout ce qui importe à ce jour. Les sentiments qu’ils développent vont au-delà d’une amitié et complicité charnelle. Lui-même en a conscience même si encore à ce jour, il n’est pas encore en mesure d’y apposer un mot clair et non équivoque. Lorsque leurs lèvres se retrouvent, il y répond naturellement. Il savoure le contact enivrant d’un baiser qui vient agiter son organisme d’une douce chaleur. La proposition de Wilfried lui arrache un sourire alors qu’il sent une présence derrière le dos de son amant. Un simple regard lui indique la présence de Zaïn, son meilleur ami et frère de cœur. La remarque de ce dernier lui arrache un rire franc alors qu’il s’écarte légèrement pour permettre à Wilfried de se retourner pour identifier leur nouvel invité. « Zaïn ! Te voilà enfin. J’ai bien cru que tu ne viendrais pas. » Il lâche simplement en venant se diriger vers son pour une étreinte chaleureuse et purement amicale. « Il cache bien son jeu, je t’assure ! J’en suis le premier surpris. » Il lui indique en venant lancer un regard amusé vers son compagnon. « D’ailleurs, il a un petit fétichisme, mais je ne te le dirai pas. C’est entre lui et moi. » Il indique à son frère de cœur alors qu’il vient glisser sa main derrière le dos de son amant qui vient de le rejoindre. « Tu devras le torturer pour découvrir la vérité. » Il ajoute dans une expression amusée avant de poursuivre. « Alors, cette tournée s’est bien passée ? Tu as pu visiter un peu l’exposition ? » Il le questionne naturellement alors qu’il se tient solidement aux côtés de Wilfried, s’affichant avec son nouvel amant sans crainte du regard des autres, ni celui de ses proches. Ce qui est résolument un fait nouveau et qui l’amène à songer à Alexander quelques secondes et à tout ce qu’il n’a pas pu lui offrir par le passé, pas même avec ses proches, alors qu’il était une âme si généreuse. La culpabilité est résolument une vipère et s’immisce en nous sans crier garde, même aux plus beaux moments de notre existence. Et cela se perçoit dans l’éclat de son sourire qui se ternit légèrement alors que le passé vient doucement se rappeler à son bon souvenir, une nouvelle fois.
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Wilfried Hoffman
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Wilfried Hoffman
Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Dim 29 Aoû - 10:56
L’arrivée de Zaïn le coupe dans son élan et il ne peut s’empêcher de rire à la remarque du frère de cœur de Roman. Il l’accueille chaleureusement tout en lui donnant une accolade.
« Je suis pris sur le fait »
Son rire accompagne ses paroles.
« À quelques minutes près, tu te retrouvais à la porte, mais je suis content que tu aies pu venir et surtout entrer »
Il y a toujours son rire qui résonne dans les lieux.
« Ne l’écoute pas, je n’ai aucun fétichisme. Juste un côté joueur qui ne transparaît pas forcément au premier abord »
Puis, se penchant vers Roman il murmure sans se cacher pour autant
« Toi, tu ne perds rien pour attendre. Ma vengeance sera terrible »
Son sourire dément sa fausse menace.
« Je manque à tous mes devoirs. »
Wil reporte son attention sur Zaïn et demande
« Veux-tu boire quelque chose ou grignoter un petit truc. Il doit rester du champagne, mais aussi des boissons sans alcool ou du café, si tu ne crains pas de rester éveillé toute la nuit »
Malgré sa décontraction, les paroles de Roman concernant Ruben lui reviennent à l’esprit. Il ne sait pas comment réagir à tout cela. Il ne s’attendait pas à une telle véhémence de la part de son amant. Il ne pensait pas à mal en employant le mot ‘réparer’ pour Ruben. De là à le comparer à un objet, non, cela ne lui est jamais venu à l’esprit. Ruben, un objet cassé… non. Un être brisé, oui. Du moins, c’est ainsi qu’il le voit toujours. D’après les paroles de Roman, il a dû louper un passage. Sa rencontre avec Neville l’a peut-être fait changer. Il s’en fiche. Ruben a sa vie. Lui, la sienne. Il aimerait autant qu’il n’y ait pas d’interaction entre les deux. Il a besoin de cette coupure pour se reconstruire. Oui, il est égoïste. Oui, il s’en rend compte cependant, il ne changera pas sa ligne de conduite. Il se demande s’il devra en reparler avec Roman ou bien, laisser tomber. Faire comme si le sujet n’avait jamais été évoqué. Pour l’instant, la présence de Zaïn l’oblige à mettre le sujet de côté.
« J’avoue que découvrir l’exposition alors que la galerie est vide, cela donne une approche totalement différente »
Il hoche la tête avant de rajouter en souriant.
« Tu sais qu’il a fallu se battre pour garder tes photographies. Certains voulaient même enchérir sur le prix. »
C’était une pratique courante qu’il se refusait de pratiquer. Wilfried regarde tout à tour Zaïn et Roman.
« Zaïn a craqué pour les photos d’un jeune artiste très prometteur. Je regrette qu’il n’ait pas pu se libérer ce soir pour passer. Thiago a énormément de succès. C’est une personne très discrète. »
Dans son dos, il sent la pression légère de la main de son amant. Les paroles dites un peu plus tôt s’effacent. Il ne veut pas que sa vie avec Ruben vienne entraver celle qui se profile avec Roman. Wil apprécie de pouvoir être au côté de son homme. Pouvoir s’afficher ensemble. Vivre normalement. Le passé est le passé. Pas question qu’il lui gâche l’avenir. Il veut finir la soirée dans le même état d'esprit que celui qu'il a eu durant les heures précédentes. Il chasse rapidement les idées sombres qui n'ont rien à faire dans sa tête.
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Zaïn Kerlyne
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Zaïn Kerlyne
Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Sam 2 Oct - 0:16
- Hé tu me connais, j'aime bien me faire désirer ! C'est pas à mon âge que j'vais me refaire et changer ! Il n'empêche que oui, c'était agréable de visiter la galerie seul. J'avais l'impression d'être privilégié. Je comprends ce dont parlait Wilfried la dernière fois, quand il disait que parfois il venait se perdre ici pour admirer les œuvres. Bon et puis, c'est quand même plus sympa de ne pas avoir les autres vautours de journalistes... j'ai quand même suivi ça depuis mon taxi... y'a quelques baffes qui se sont perdues, heureusement que je n'étais pas là.

Il n'était pas spécialement bagarreur mais quand même, il fallait pas trop l'asticoter, au risque de s'en recevoir une. Zaïn était quelqu'un d'aimable et de courtois, seulement si on franchissait la ligne rouge, le coup partait tout seul. Roman se rappelait surement de cet homme qui à la sortie d'un bar avait insulté sa mère. Ni une, ni deux, il avait reçu une bonne droite et était parti sans demander son reste, avec un nez qui pissait le sang. Les journalistes, pour en revenir à eux, possédaient une utilité. C'était davantage le style avec lequel ils posaient leurs questions qui le dérangeait. Zaïn n'aimait pas qu'on cherche à tirer des informations de sa vie privée. Et de ce qu'il en avait vu, certaines demandes n'avaient rien à faire dans une interview professionnelle. Pas quand on se prétendait journaliste de métier en tout cas. Il reporta son attention sur son frangin et sur celui qui visiblement allait occuper une part très importante dans sa vie. Dans leurs vies d'ailleurs... parce que Roman était de la famille pour Kerlyne. Pas question de le lâcher ou de le sortir de son cercle restreint. A la vie, à la mort. Déplaire à Zaïn, c'était donc prendre un risque. Parce qu'entre son frère de coeur et une autre personne, aucun doute à avoir sur la personne qu'il soutiendrait. L'anecdote sur le fétichisme de Wilfried le fit rire.

- Hé, les gars, too much information ! Je n'ai pas besoin de tout savoir, moi ! Cela dit, si tu es fétichiste, je comprends mieux ton admiration pour les silhouettes en plastique ! T'es un sacré coquin en fait, Wilfried !

Il le taquinait. Ça aussi, Wilfried allait devoir s'y habituer. Zaïn aimait bien placer de l'humour à chaque fois que c'était possible. Il préférait faire rire et détendre l'atmosphère. Ça rendait les conversations plus intéressantes et plus faciles. Sous son côté parfois abrupt, il n'avait pas de grandes difficultés à manifester de la sympathie ou de la sociabilité. Répondant à la question de Roman sur sa tournée, Zaïn confia :

- Comme toujours, je me sens un peu épuisé. Ca a été intense. Et ça fait toujours bizarre quand tout s'arrête, tu sais... donc là, j'ai le spleen. Ca me fait du bien de m'occuper la tête ailleurs ! J'ai pu vider quelques unes de mes pensées devant certaines œuvres. J'étais déjà venu et j'avais même eu une visite guidée de Wilfried. Mouais, je suis quelqu'un de privilégié !

Il posa ses yeux sur la galeriste. Il y avait un mélange de reconnaissance et de respect dans son regard. Il reconnaissait des gens passionnés au premier coup d’œil, étant lui-même quelqu'un de cette trempe. Ainsi, les photos de Thiago avaient failli déclencher une émeute ? Bon, ce n'était pas mot pour mot ce que le blond avait dit mais ça s'en rapprochait. Il fit un geste de la tête pour le remercier :

- Tu aurais pu accepter leur offre, ce que j'aurais compris. Mais je te remercie d'avoir tenu bon ! Je t'en dois une !

A l'évocation de Thiago, Zaïn eut un regard pour Roman. Il sourit à l'évocation de la discrétion du jeune homme. En vérité, le photographe était plus confiant autrefois, plus accompli. Il dégageait une fragilité mais pas aussi flagrante qu'avant. Il avait mûri, un peu poussé par le destin.

- Croyez-le ou non, mais j'ai revu Thiago, justement, quelques temps après l'achat des photos. Il est venu dans mon salon de tatouage, il avait un projet. On s'est croisés complètement par hasard. Tu dis qu'il est discret Wilfried, mais tu ne l'as pas connu avant. Il a grandi et ça me file un coup de vieux ! Il a tourné la page d'Ethan...

Son regard croisa celui de Roman et fut sans équivoque. Pas de colère, mais pas de joie, à l'évocation de son petit frère. Lui, avait encore du mal à faire son deuil, malgré les années. Sur son visage, la joie, l'étincelle de vie, toujours présentes malgré la fatigue accumulée, disparurent un bref instant. Zaïn parut si... vide... cela avait de quoi surprendre, surtout pour quelqu'un qui ne connaissait rien à l'histoire, comme Wilfried. Kerlyne détestait ces conversations où une personne était laissée pour compte, parce que n'étant pas incluse dans les confidences. Il posa ses yeux sur Wilfried :

- Thiago était le petit-ami de mon petit frère, Ethan. Il n'a pas réussi à le sauver de son problème de drogues... et donc, je ne l'avais plus revu depuis les funérailles... ni lui, ni moi ne souhaitions vraiment nous revoir... c'est... c'était, beaucoup trop douloureux. Quand j'ai vu les clichés et que j'ai appris que ça venait de lui, ça a fait une sorte d'écho en moi. Lui et moi voyons ces œuvres d'un œil différent que le commun des mortels, tu vois ce que je veux dire ?

Comme souvent, Zaïn n'aimait pas non plus s'étaler sur ses "problèmes". Il ferma la parenthèse en claquant des mains, ce qui résonna dans la galerie :

- Bon, vous avez dit qu'il était encore possible de manger et de boire quelque chose ! Un petit détour par le pub du coin, ça vous tente ? A moins qu'il ne vous reste peut-être des choses ici ? J'imagine que les gens ont tout bu et tout dévoré ?
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Roman Rosario
Roman Rosario
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Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Lun 1 Nov - 12:34
Il rit aux propos de son meilleur ami. Il est vrai que la ponctualité ne fait pas forcément partie des vertus de son ami, et ce, depuis leur enfance. Cela ne l’a jamais dérangé. Roman n’a jamais rechigné à l’avoir à ses côtés, qu’importe si le retard du brun a été parfois source de discorde dans leur cercle d’amis à l’époque comme aujourd’hui. Roman sait que son ami a une vie très chargée, entre son rôle au sein de son atelier de tatouage, sa carrière de guitariste solo et dans différents groupes et celui de père. Il profite de sa présence à chaque fois que leurs chemins se retrouvent avec cette bonhommie qui lui colle à la peau. Le retrouver chasse le manque et l’absence que le temps entre leurs rencontres peut provoquer. Leur complicité retrouve aisément leur marque et c’est tout ce qui compte. « Les journalistes étaient particulièrement en forme ce soir. C’était à prévoir, ils adorent ce genre d’évènements. » Il répond simplement sans rentrer plus dans le détail de sa pensée. Il préfère se concentrer sur l’instant présent et ne manque pas de titiller son amant en plaisantant avec son meilleur ami. Un moyen également de montrer Wilfried sous un angle différent à son frère de cœur. Wilfried donne l’illusion d’être austère aux premiers abords, mais il est loin de l’être. Il est plus accessible qu’il ne semble le croire. Il possède un humour qu’il ne manque pas de dévoiler à son meilleur ami, qui prend la perche de bonne grâce pour taquiner d’autant plus son amant. « Ces fameuses silhouettes… Wilfried les adore. Maintenant je comprends mieux. » Il lance avec humour en venant offrir un sourire espiègle à son partenaire. Il a bien entendu la fausse menace de son amant, mais cela ne l’empêche pas d’agir sans s’en préoccuper. Un moyen de le provoquer gentiment pour chasser l’échange plus sérieux qu’ils ont eu précédemment avant l’arrivée de son meilleur ami. Zain lui donne naturellement de ses nouvelles. Il apprend que son meilleur ami a déjà visité l’exposition avant aujourd’hui, mais qu’il l’a redécouvert. Roman l’ignorait, mais ne dit mot. Il suppose que son meilleur ami avait envie de voir le galeriste pour des raisons qui lui appartiennent. Zain semble avoir fait acquisition de clichés d’un artiste photographe. Thiago. Le prénom ne lui est pas étranger. Un artiste que Zain semble connaitre et à revue. Est-ce bien le Thiago qu’ils connaissent ? La surprise marque ses traits lorsque qu’il prend conscience qu’il s’agit bien de l’adolescent qui a un lien avec eux. Un adolescent qui a tragiquement perdu son petit-ami. Un petit-ami qui était le petit frère de Zain et dont la mort a été si brutale et déchirante que Zain a encore du mal à en parler. Thiago qu’il n’a plus revu depuis l’enterrement d’Ethan, mais qu’il appréciait pour être le pilier de ce jeune homme malmené par la vie. Zain prend la décision de parler ouvertement de son passé avec Thiago. Il dévoile le lien qui les lie. Roman vient naturellement glisser sa main sur son épaule en soutien. Une légère pression avant de s’éloigner alors que cette histoire se fait connaître. Zain et Thiago se sont revu. Il se note d’en discuter plus tard avec son meilleur ami pour savoir ce qu’il ressent après cette rencontre. Roman sait qu’il n’est pas du genre à s’épancher sur ses sentiments, mais il souhaite quand même être présent s’il en ressent le besoin. Ce que Zain ne doit pas ignorer. « J’ignorai que c’était Thiago. Je suis soulagé d’apprendre qu’il a trouvé la force d’avancer. J’ai toujours été inquiet pour lui, surtout quand il a disparu comme ça de notre environnement. J’espère que vous pourrez renouer le contact si c’est ce que vous désirez. » Il indique à son meilleur ami dont il vient presser l’épaule gentiment alors qu’il tente de changer de sujet. C’est lui tout craché. N’étant pas l’hôte, il ne se permet pas de répondre à la question de son meilleur ami. Il se contente de regarder son amant en ajoutant. « Je vous suis les amis. Ce sera l’occasion pour vous de me donner plus de détails de votre rencontre… » Un sourire vient ourler ses lippes à ses propos. Il est sûr que leur entrevue a du se bien passer pour que Zain s’exprime aussi librement en sa présence. Ce qui est loin de lui déplaire.  
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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
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Wilfried Hoffman
Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Mer 3 Nov - 10:58
L’ambiance bon enfant qui règne dans la galerie lui plait énormément. Tout comme il apprécie le fait de ne pas avoir à se cacher. À faire semblant. À taire la relation qu’il entretient avec Roman. Cela l’avait tellement blessé lorsqu’il vivait avec Ruben qu’il sait qu’il ne pourra plus jamais tolérer ce genre de choses.
« Deux contre un, ce n’est pas du jeu »
Le galeriste rit aux propos des deux hommes. C’est vrai qu’il est complètement accro à ces silhouettes en plastique. Il n’y peut rien s’il a eu un véritable coup de cœur. Il n’ira pas jusqu’à parler de fétichisme mais, le propos le fait bien rire. Tout comme l’évocation de leurs caleçons. Sous ses dehors froids et rigides, Wilfried est du genre surprenant dans sa façon d’être. Rares sont ceux qui connaissent cet aspect de sa personnalité.
« Pour les caleçons, si tu veux, je t’enverrai mon personal shopper. Il a un don pour dénicher les trucs les plus loufoques. Il ne fait pas avoir peur du ridicule »
Un autre rire éclate au souvenir des caleçons ornés de licornes. Heureusement que ces horreurs étaient rangées dans un coin à part dans son dressing. Pas question d’enfiler ce genre de truc par inadvertance, quoique, voyant comme ils étaient, il y avait peu de chance de ne pas s’en rendre compte.
La conversation se poursuit et Wilfried hoche simplement la tête aux remerciements de Zaïn. Il a des principes et déteste le surenchérissement de certains sur les œuvres d’art. Il ne tolère pas ces façons de faire dans sa galerie. Qu’ils aillent spéculer ailleurs.
L’évocation de Thiago lui arrache un sourire, mais la suite le laisse perplexe. Il regarde tour à tour Zaïn et Roman et si les propos n’avaient pas été aussi sérieux, il aurait sûrement pensé qu’ils se moquaient encore de lui. Il écoute le récit et se retient de montrer sa surprise. Il a repris son masque impassible. Apprendre qu’ils se connaissent aussi bien le met soudain légèrement mal à l’aise, même s’il se doute que jamais le jeune photographe n’évoque leur brève liaison. Il se sent soudainement coupable envers Roman alors qu’il n’a aucune raison de l’être. Il ne va tout de même pas dresser la liste des hommes qui sont passés dans son lit. Il sera toujours à temps de lui parler si l’occasion se présente. Pour le moment, il n’est que le galeriste qui travaille avec Thiago. Toutefois, il se permet de dire :
« Je comprends mieux maintenant son attitude… j’ai toujours trouvé étrange qu’un aussi beau garçon et talentueux de surcroît semble toujours un peu en retrait pour lui et toujours prêt à aider les autres ... »
Wil regrette aussi d’avoir été égoïste. Il aurait pu essayer d’écouter tout en sachant qu’il n’était pas en état d’aider qui se soit lors de leur rencontre, étant lui-même au fond du trou. Il note mentalement d’envoyer un message au jeune photographe avant de revenir à la conversation tandis qu’un autre rire arrive.
« Effectivement, Zaïn a eu droit à une visite privée »
Il se rapproche de Roman, incline le visage vers lui et fait semblant de murmurer tout en adressant un clin d’œil à Zaïn :
« Je crois que l’exposition était surtout un prétexte pour me cuisiner… voir si j’étais un mec bien et recommandable pour son meilleur ami »
Son ton est joueur.
« Sans rancune. Je pense que j’aurai fait la même chose pour un ami ou une personne qui me serait très chère »
Wil s’était plié aux questions sans que cela le dérange. Il s’était étonné d’avoir été aussi ouvert. Sa rencontre avec Roman avait changé sa façon de faire et il essayait d’être plus ouvert afin d’anticiper les situations sans issue comme celle qu’il avait vécu.
Il restait encore du champagne et de quoi manger, mais l’idée de sortir lui plaisait davantage. Il appréciait vraiment l’idée de pouvoir sortir en couple. Cette relation avec Roman constituait une sorte de renaissance pour le galeriste. Outre le fait que le musicien lui plaisait énormément et qu’il commençait à envisager de plus en plus sérieusement sa vie avec lui, Roman faisait ressortir un autre aspect de son caractère et cela lui faisait du bien d’être plus léger, aussi il lança d’une voix enjouée :
« Il reste encore du champagne et de quoi grignoter. Nous en prévoyons toujours trop par peur du manque  »
Un haussement d’épaules accompagne son aveu.
« Cependant, cela ne m’empêche pas d’être partant pour aller boire un verre dans un autre endroit »
La sensation de ne plus avoir à se cacher le rend souriant, tout comme celle d’être accepter dans sa relation avec Roman. Il se retient d’embrasser son amant et opte pour glisser sa main dans ma sienne.
« Est-ce que cela te tente de sortir ou tu préfères rester ici ? »
Un sourire étire ses lèvres tandis que son regard pétille en se posant sur cet homme qui rend sa vie plus belle.
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Zaïn Kerlyne
Zaïn Kerlyne
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Neal Kerlyne

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Zaïn Kerlyne
Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Sam 22 Jan - 11:49
- Haha ! Je te dirais que pas grand monde n'arrive à résister aux musiciens en général. C'est assez courant de se retrouver avec quelqu'un dans sa loge. Plus ou moins habillé. Une fois j'ai eu droit à un petit jeune qui m'attendait à 4 pattes et qui m'a dit "Je suis à toi, fais-moi un drift endiablé". Très franchement, y'a rien de pire comme tue-l'amour, les gens qui t'imposent la vision de leur corps nu sans que tu n'aies rien demandé. Le pire, c'est qu'ils ne se rendent pas compte combien c'est malaisant.

Il ne dirait pas tout, car il n'avait pris qu'un exemple. Mais souvent, dans les concerts et les représentations, certaines personnes se permettaient des actes que l'on pouvait réellement qualifier d'agression sexuelle. Heureusement ils étaient minoritaires et Zaïn avait plutôt un bon fond. Il les foutait dehors sans ménagement de sa loge ou les recadrait avec son ton bourru et franc du collier. Ca suffisait à les faire fuir et à les couvrir de honte. Il n'était pas partisan des plaintes, pour ce genre d'évènement. Il préférait largement utiliser la gêne comme arme. C'était redoutable et bien plus efficace que d'aller établir un procès-verbal, qui demanderait des preuves matérielles pour que l'enquête ne soit pas classée sans suite. Une perte de temps. Bon, après, il fallait tout de même nuancer tout ça, parce que parfois, Zaïn avait juste besoin de relâcher la pression et d'extérioriser, alors il saisissait l'opportunité. Devait-il s'en vouloir ? Non. Il n'éprouvait pas de remords. Le consentement restait mutuel, ça lui évitait de se chercher un plan d'un soir, avec tout ce que ça induisait. Tout était servi sur un plateau, alors il se servait. En imposant quand même quelques conditions : discrétion, parce qu'il avait un fils et qu'il ne voulait pas que celui-ci pâtisse de ses aventures sexuelles, première et dernière fois, pour que les choses soient bien claires dès le départ et que l'autre ne se sente pas floué. Bref, Zaïn n'était plus un enfant de choeur, mais malgré tout, il tâchait de reste honnête et droit, un maximum. Il esquissa un sourire quand Wilfried proposa de le mettre en relation avec son personnal shopper, pour trouver des caleçons farfelus. Déconneur comme il était, pourquoi pas ! Une fois, on lui avait bien offert pour l'un de ses anniversaires, un string éléphant ! Qu'il avait gardé d'ailleurs, même s'il ne le portait jamais. Le genre d'objets inutiles, sauf si on les assumait derrière. Mais franchement, une trompe avec des grandes oreilles, rien de tel pour tout casser !

- Deal ! Ca peut être marrant !

Ils parlèrent ensuite de Thiago et l'attitude de Zaïn changea. Ce prénom lui faisait repenser à Ethan, son petit frère, le drame de sa vie. Alors, certes, le véritable coupable était celui qui les avait engendré, qu'on ne pouvait pas qualifier de père. Sa violence, son alcoolisme, sa cruauté, avaient conduit Ethan au mal-être... Mais le pire qu'il puisse arriver pour un frère aîné, c'est de ne pas réussir à rattraper son cadet, à le sortir du tourbillon funeste et noir qui l'emportait doucement dans les ténèbres. A sa mort, Zaïn eut l'impression qu'un truc énorme lui tombait sur le corps. Plus violent, plus désastreux, plus blessant que les centaines de coups subis alors qu'il était enfant. Ce n'était pas ses os ou ses articulations qui rompaient, mais son esprit. Sans la présence de Roman, sans celle de son fils, né quelques mois plus tard, il ne pouvait pas affirmer qu'il serait encore là aujourd'hui. Voilà d'où venait le trouble lorsqu'il parlait de l'ancien petit-ami de son frère. Voilà pourquoi, lorsque Wilfried lui avait parlé du photographe, il y avait eu un moment de flottement. Mais l'échange avec Thiago avait été salutaire. L'occasion de remettre les choses à plat, de parler à nouveau, de commencer à tourner la page du drame qui avait tant bouleversé leurs vies. Wilfried résuma si bien le jeune homme, que Zaïn en fronça les sourcils. Chacun de ses mots était juste. Il résonnait comme si le galériste connaissait vraiment l'artiste.

- C'est totalement ça. Thiago a toujours cherché à aider les autres, parfois au détriment de lui-même. C'est un gars gentil et généreux. Ethan a eu de la chance de l'avoir dans sa vie. Tu as vraiment l'oeil affûté, Wilfried. Faudra que je me méfie !

Il ne tenait pas forcément à épiloguer sur le sujet de Thiago. Les deux hommes rebondirent sur la visite privée de la galerie. Certes, il ne s'agissait pas d'un hasard. Roman se serait pas super, de toute façon. Il le connaissait suffisamment pour savoir qu'il était totalement du genre à cuisiner ceux qui s'intéressaient d'un peu trop près à lui. Un réflexe de frère, purement et simplement. Préférant faire dans l'auto-dérision, Zaïn prit un air innocent, même si son sourire en disait beaucoup :

- Te cuisiner ? Moi ??? Mais non, mais non, ça n'est pas le genre de la maison...

Il les observa tous les deux. Leur proximité lui faisait plaisir. Il se dégageait une forme de complicité entre eux deux, qui lui mettait du baume au coeur. Zaïn ajouta, l'air de rien :

- Roman est mon frère, alors c'est normal que je m'intéresse aux personnes qu'il fréquente. Il n'empêche que ça me fait plaisir de vous voir ensemble. Je pense que vous vous êtes bien trouvés.

S'il fallait à Roman qu'il formule à voix haute son avis, le voici. Cela ne l'empêcherait pas de rester attentif et de le dire, si jamais il ne sentait pas un truc. Si parfois, son côté brut de décoffrage pouvait heurter, avec ses proches, il ne s'en privait jamais. Parce que les gens savaient qu'il analysait la situation d'un oeil extérieur et qu'il était très soucieux des autres. Très franc, aussi. Comme visiblement, personne ne semblait vouloir choisir entre rester ou alors aller ailleurs, Zaïn trancha, sans attendre le verdict de Roman :

- Allons-y pour les restes alors ! Je déteste l'idée de gâcher de la nourriture ! Mais je vais peut-être faire l'impasse sur l'alcool, avec la fatigue, ça ne serait pas très judicieux. Puis bon, après ma dernière cuite, je me suis retrouvé à poil dans un potager. Donc je préfère éviter.
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Roman Rosario
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• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
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Roman Rosario
Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Dim 23 Jan - 10:38
Il n’est nullement surpris que Zaïn accepte la proposition de Wilfried au sujet des boxers à motifs originaux. Il connait bien le côté déconneur de son meilleur ami et il ne doute pas qu’il fera un bon usage des différents spécimens que Wilfried pourra lui faire passer. Cette pensée lui arrache un sourire. S’ils prennent rapidement des nouvelles des uns et des autres, leur échange se dirige naturellement vers une personne qu’il n’aurait pas imaginé. Thiago. L’ex-meilleur ami et petit-ami d’Ethan, le frère de son meilleur ami, aujourd’hui décédé. Une tragédie cruelle qu’ils n’avaient pas pu éviter malgré leurs bonnes volontés. Il sait à quel point les regrets de son meilleur ami sont profonds à ce sujet. C’est un spectre qui ne cesse de le poursuivre jour après jour. Une blessure béante qu’il soigne en donnant tout son amour à Finn, son fils. Il lui offre la vie qu’il aurait voulu pouvoir donner à son frère, se prouver qu’il peut prendre soin des autres. Retrouver Thiago après tant d’années n’a pas de l’être aussi léger qu’il l’affiche à cet instant. Six années se sont écoulées et le jeune garçon qu’ils ont connu est sans doute devenu un homme. Roman garde un bon souvenir du jeune homme. Un homme posé, humble et bienveillant. Tout ce qu’il fallait pour tempérer le caractère explosif d’Ethan, qui n’a fait que de s’accentuer au fil des années tandis qu’il plongeait dans des ténèbres sans fond. Thiago avait tâché de lutter contre cela, solide comme un roc, mais il imagine que ça n’a pas dû être une période facile. Le fait qu’il s’éclipse de leur vie du jour au lendemain l’avait questionné, mais il avait concentré la totalité de son attention à son meilleur ami et rapidement le temps s’était chargé de créer un fossé entre tout le monde. Aujourd’hui, le jeune homme semble s’être lancé dans la photographie. Il se rappelle qu’une des œuvres de Thiago est dans le bureau de Wilfried. Il est vrai que l’ambiance qu’il parvient à soutirer de ses lieux coupés du monde, figé dans le temps est d’une grande finesse. Il comprend l’engouement des deux hommes. Tout comme Zaïn, il a un moment de trouble lorsque Wilfried évoque Thiago. Sans doute que cette réaction, il la doit à la posture de son homme, dans ce qu’il ne dit pas, mais qui peut être perceptible dans la lueur de son regard et de son visage. Ce qu’il dit, laisse entendre une relation plus intime que professionnelle. Il ne met pas sa main à couper, mais il a un sentiment que c’est le cas. « Thiago a toujours été comme ça. Je suis heureux qu’il n’est pas changé malgré tout ce qu’il a dû endurer. Tu as l’air de bien le connaître et de l’apprécier, je me trompe ? » Il questionne son amant sans aucune animosité. Il est juste intrigué et curieux. Son attention est finalement attirée par la visite précédente de son meilleur ami au sein de la galerie. Des éléments lui sont données. Une rencontre entre deux hommes qui apprennent à se connaître. Zaïn a voulu assurer ses arrières comme il l’a toujours fait. Il lui en est reconnaissant. D’ailleurs, il ne manque de leur donner son aval. Le compliment lui arrache un sourire. « Il semblerait que tu ais rempli le test. Plus de fuite possible, mon ami. » Il le taquine en lui donnant un coup de coude dans les côtes alors que son sourire se fait moqueur. « Attends-toi à des blagues vaseuses de tout le groupe désormais. » Il ajoute dans un rire cristallin. Ils se mettent d’accord sur la suite à donner à la soirée. C’est Zaïn qui tranche. Ils resteront dans la galerie, sans doute dans le bureau de leur hôte à échanger et finir les restes de la soirée. L’anecdote lui arrache un rire franc. « Je veux tout connaître de cette histoire. Comment t’a réussi cet exploit ? » Il questionne son meilleur ami alors qu’il laisse Wilfried les mener où il faut dans la galerie. Après tout, il est le maître des lieux.
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Wilfried Hoffman
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Wilfried Hoffman
Je pense à toi, mon amour (Wilfried, Roman, Philippe)
Dim 30 Jan - 19:20
Wilfried a l’impression d’avoir retrouvé une famille. D’être entouré de personnes avec qui il se sent bien. À l’aise. Ce sentiment qu’il a si longtemps cherché est enfin là. Il le vit sans arrière-pensée. Sans remord. Un regard vers Roman et il sait qu’il a fait le bon choix.
Il revient à la conversation et s’esclaffe en fixant Zaïn :
« Bienvenue au club alors ! On va bientôt pouvoir faire des concours du caleçon le plus loufoque surtout que ce n’est pas ce qui manque sur le marché. Moi, je reste soft et je ne franchirais pas certaines limites.»
Dans le cadre de ses activités, Wil ne porte jamais de sous-vêtements farfelus, ce soir est une exception. Il envisage toujours le pire et il n’aimerait pas être surpris avec un caleçon… fantaisiste.
Évoquer Thiago fait remonter tout un tas de souvenirs chez le galeriste.
« Thiago est entré dans ma vie à un moment où j’étais vraiment mal. Très mal. »
Il se rapproche de Roman et vient serrer un peu plus sa main.
« Rien à voir avec l’état dans lequel tu m’as ramassé. C’était pire. Je ne savais plus où j’en étais. »
Il soupire, ferme un instant les yeux et lorsqu’il les ouvre, il enchaine :
« Ce garçon est une vraie bouffée d’oxygène. Il m’a aidé à y voir clair et depuis, j’essaie de me montrer à la hauteur de son amitié. Je l’aime beaucoup et je serai toujours là pour lui.»
Wil ne compte pas entrer dans les détails de leur relation. Cela ne regarde qu’eux et il ne trouve pas cela opportun. Thiago a été une belle parenthèse, mais aussi le déclencheur de sa descente aux enfers avec Ruben. C’est aussi pour cela qu’il préfère taire la suite de l’histoire. Sa responsabilité envers le pianiste. Peut-être qu’un jour, il en parlera à Roman. Un jour, mais pas ce soir. Il n’a pas envie de se retrouver face à sa culpabilité même s’il a quelques circonstances atténuantes. Jamais il ne se pardonnera le mal qu’il a fait à son ex-compagnon. Trouvant que l’atmosphère risque de virer à la morosité s’ils restent sur ce sujet, il lance, un grand sourire aux lèvres :
« Il faudra lui demander s’il ne veut pas faire une exposition sur les caleçons farfelus. On pourra lui montrer notre collection, voire lui servir de modèle »
Il éclate de rire et rajoute, hilare :
« Le pire, c’est que ça pourrait marcher »
Depuis qu’il vend de l’art, Wilfried en a vu passer des œuvres ‘farfelues’ alors, une collection de caleçons, ça serait presque ‘trop classique’ pour certains.
« Allez, venez, on va se mettre dans mon bureau, mais avant, il faut aller chercher de quoi finir dignement la soirée »
Après avoir dévalisés le bar et emportés deux plateaux chargés de victuailles, assez pour nourrir un bataillon, Wil les emmène dans son antre. Deux gros canapés Chesterfield en cuir fauve les attendent . La table basse et les guéridons accueillent les plateaux.
« Mettez-vous à votre aise. On pourrait trinquer à… cette soirée, aux amis et à l’amour. »
Cette fois, Wil n’hésite pas à déposer un baiser sur les lèvres de Roman. Avant que la question fuse et ne soit posée, il montre la photo qui trône derrière son bureau et face à eux.
« C’est une œuvre de Thiago. Elle m’a immédiatement touché et je l’ai acheté. Elle représentait tellement ma vie à l’époque que je n’ai pas pu faire autrement. Ce délabrement, c’était moi. »
Cette chambre envahit de végétation avec ces deux lits, séparés, vides, représentaient ce qu’il vivait. Au début, il l’avait mis dans sa chambre, puis, au fil du temps, sa vie s’était améliorée, il avait rencontré Roman et il avait repris espoir. La photo avait rejoint son bureau comme une œuvre d’art et non plus comme un lambeau de sa vie.
« Mais tout cela, c’est du passé. Heureusement. J’ai rencontré un homme merveilleux qui a rendu ma vie formidable. »
Il lève son verre vers Roman, ensuite vers Zaïn, décidé à ne plus regarder en arrière.
« Et toi, est-ce qu’il faut te trouver une femme ? Tu sais, j’ai un tas de connaissances célibataires »
Wilfried compte bien mettre le musicien sur la sellette. Chacun son tour. Le sourire qu’il arbore prouve que c’est en toute amitié qu’il propose ses services d’entremetteur. Il pose sa main sur celle de roman tout en lui adressant un sourire tendre. Cet homme le rend heureux.
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