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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)

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Ruben Leeroy
Ruben Leeroy
Ruben Leeroy
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4 - Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04) Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)
Sam 7 Nov - 19:34

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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester, compliqué de rire lorsqu'on veut pleurer, mais le plus terrible est de devoir oublier lorsqu'on veut aimer.
☾☾ -- (Rubried [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])



L’interlude passée en compagnie de Wilfried dans la galerie hante son esprit. Il a voulu croire qu’il avait tourné la page, mais il lui reste résolument énormément de chemins à parcourir. Le deuil de cet amour qui dévore encore sa poitrine n’est pas terminé. Il s’efforce de se perdre dans son travail pour ne pas songer à ce qu’il s’est passé, la tourmente qu’il a éprouvé de voir son ex-petit-ami écartelé dans ses émotions tout comme lui, le manque que leur rencontre a engendré. Son cœur bat douloureusement dans sa poitrine alors que ses prunelles se perdent sur ce carton qui erre dans sa nouvelle demeure et qui est composée des effets personnels de Wilfried. Il les mit de côté en déballant ses affaires à chaque fois que son emploi de ministre lui a permis pour pouvoir les lui ramener. Cela n’a pas été simple, car il a beau avoir conscience qu’aucun avenir n’est possible entre eux, son cœur a ses raisons que sa raison ignore. Il l’aime. Cette affection est encore profondément ancrée dans sa poitrine et le temps n’a pas l’air de l’amoindrir. La rupture a été trop brutale et une part de lui ne parvient pas à l’accepter comme une issue nécessaire pour permettre à leurs deux âmes brisées de se reconstruire. Pourtant, des perspectives s’ouvrent à lui, mais il ne parvient pas à se lancer, car s’il doit être honnête envers lui-même, Wilfried demeure le maître de son cœur. Il veut lui dire au revoir. Le faire réellement. Il ne sait pas si cela l’aidera vraiment à avancer, mais il en ressent le besoin. En conséquence, il finit par succomber à l’envie qui le taraude depuis la semaine écoutée et commande un taxi qu’il mandate pour le mener chez Wilfried. Il lui donne un supplément pour qu’il accepte de porter ce carton qui doit retourner chez son propriétaire. Lorsqu’il s’immisce dans l’habitacle du véhicule son myocarde s’emballe et une nervosité le gagne alors que ses phalanges glissent autour du pommeau de sa canne Il ne sait pas si Wilfried sera à son domicile et si c’est le cas s’il sera seul. C’est un pari qu’il prend en arrivant à l’improviste chez son ancien compagnon. Cette demeure qui a accueilli tant de fois leur couple dans leur intimité. Cette villa spacieuse et sans vie qu’ils parvenaient à en faire leur foyer à chaque fois que leurs emplois du temps leur permettaient de se retrouver. Vêtu d’un pull noir et d’un pantalon de costume de la même teinte portés au cours de la journée, il n’a pas pris le temps de prendre une douche et prendre le risque de revenir sur sa décision. Lorsque la silhouette de la demeure de son amant se dépeint dans le champ de vision du parebrise, sa respiration s’accélère. Il prie pour qu’il soit présent, seul. Il veut le voir, sans tabou, sans devoir porter un masque. Il a besoin d’épouser pleinement ses émotions face à lui, sans se cacher pour mettre un terme à ce manque qui lui taraude le cœur et le ventre depuis cette soirée. Lorsque le véhicule s’arrête devant l’entrée de cette maisonnée illuminée où il peut voir une silhouette se mouvoir, alertée par l’arrivée d’un véhicule, il lâche un soupir. Ils arrivent devant le pan de la porte où il vient s’extirper de l’habitacle. Sa canne foule le pavé du chemin qui conduit à l’entrée de la maisonnée. Autour de lui, il voit le chauffeur de taxi se mouvoir pour sortir le carton de son coffre pour le déposer devant la porte de son amant. Il remercie le chauffeur par un sourire alors que ce dernier s’éclipse faute d’avoir eu une commande contraire. Il n’a aucune idée de la durée que va avoir leur entrevue, mais il espère qu’il ne partira pas aussi rapidement. Il n’en a absolument pas envie, surtout lorsque la silhouette de Wilfried passe dans le halo de lumière offert par la porte d’entrée entrouverte de la demeure. « Bonsoir Wilfried. » Il murmure dans une voix douce alors que ses prunelles sombres viennent se perdre dans celles si limpides que du cristal de son ex-compagnon. Il se rapproche de lui, attiré par un aimant, par l’attraction qu’il y a toujours eu entre eux. « Tu es seul ? » Il questionne avec un léger voile de doute dans sa voix. Roman est-il là ? Demande inconsciemment son regard alors qu’il se retrouve face à lui, à quelques pas de lui, si accessible et inaccessible que jamais. L’envie de l’embrasser le taraude, mais il y résiste. « J’avais besoin de te voir. » Il indique dans une voix faible alors que ses prunelles viennent se perdre sur le carton qui git aux côtés de la porte. Une vague de tristesse vient s’emparer de sa poitrine alors que ses iris retrouvent le sien, en attente d’une réaction de sa part, un mouvement de sa part. Il meurt d’envie de retrouver la chaleur de son corps contre le sien, l’odeur de son corps envahissant ses narines et la saveur de ces baisers. Sans doute commet-il une folie en venant le voir, mais il n’en a cure. Il le désire ardemment. Pour le meilleur comme pour le pire.

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Wilfried Hoffman
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• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
• crédits : invité
• messages : 330
• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)
Dim 8 Nov - 9:34

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- Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester -


La soirée organisée quelques semaines plutôt avait été une réussite. De nombreuses œuvres avaient trouvé preneurs et d’autres silhouettes avaient été commandées. Ces êtres fantomatiques et poétiques avaient fait un véritable triomphe. Wil était satisfait de les avoir imposé. Avec Kate, les semaines suivantes avaient été intenses pour expédier les tableaux et sculptures. Il avait aussi travaillé sur le projet de Roman et la soirée de bienfaisance. Il avait essayé de s’étourdir de travail afin d’éviter de penser à Ruben. Éviter de repenser à ce moment interdit dans la réserve. Ce besoin de le garder avec lui tout en sachant que c’est impossible. Il avait surpris plusieurs fois Kate en train de l’observer. Tout comme il s’était surpris plusieurs fois à rester immobile, l’esprit vide. Le corps vide. Il n’avait pas réussi à combler ce manque. Il n’avait pas voulu chercher d’explication à son geste. À leurs paroles. Ses sentiments étaient intacts. Dès qu’il était en présence de Ruben, il avait besoin de le refaire sien. De sentir cette complicité qu’ils avaient. Mais la présence de Ruben lui rappelait aussi l’accident. Cette nuit funeste. Sa trahison. Ses remords. Ses regrets. Ce poids qui l’empêchait d’avancer. Comme souvent, il était le dernier à partir. Personne ne l’attendait chez lui et il n’éprouvait pas l’envie de rejoindre son domicile. Se retrouver seul dans cette immense demeure le déprimait. Il songeait de plus en plus souvent à la vendre mais pour aller où ? Il devrait en trouver une autre et pour le moment, il n’avait pas la tête à déménager. Ici ou ailleurs, la solitude serait la même. Toujours aussi pesante. Seuls les échanges qu’il avait eus avec Roman avaient atténué ce sentiment d’abandon. Il aurait dû sortir. Voir du monde. Ramener des gars dans son lit, mais, là aussi, il y avait toujours cette culpabilité qui le rongeait et qui l’empêchait de profiter de sa vie. L’image de Ruben se superposait toujours sur le visage des inconnus qu’il rencontrait et c’est accompagné de son remord qu’il rentrait chez lui. Seul Roman avait un effet bénéfique sur lui. Le fait qu’il soit hétéro devait le dédouaner de sa culpabilité. Il ne voyait que cette explication pour profiter de l’hispanique sans se sentir coupable envers Ruben.
La journée du galeriste s’est déroulée comme beaucoup d’autres. Il a travaillé jusqu’à s’étourdir. S’oublier. Dans sa grande demeure, il déambule à travers les pièces et notent les œuvres qu’il doit changer. Il profitera de la soirée de bienfaisance pour le refuge pour mettre de nouveaux artistes à l’honneur, en avant-première et sa maison sera le cadre parfait. Il note aussi de faire appel à un jeune designer connu pour venir rajouter quelques-unes de ces créations. Au milieu de ses propres meubles, cela paraîtra plus cohérent et les yeux aguerris des collectionneurs qui seront là, ne manqueront pas de noter et d’apprécier. Wilfried n’aura plus qu’à les mettre en relation et prendre sa commission qu’il reversera pour le refuge de Roman.
Il avance, s’arrête, étudie et visualise la meilleure place pour ce qu’il veut accrocher. Wilfried est absorbé par ses pensées et il sursaute presque lorsqu’il entend une voiture remonter l’allée. Ses sourcils se froncent et une expression soucieuse s’affiche sur son visage. Il n’attend personne. N’a invité personne. Malgré tout, il se dirige vers le hall d’entrée. À travers les baies, il aperçoit le taxi et se demande qui vient lui rendre visite. Son cœur manque un battement lorsqu’il voit Ruben s’extraire de la voiture. Il ouvre la porte et tombe face à son ex-compagnon. Splendide dans une tenue sombre qui met en valeur sa silhouette fine. Il a gardé un air juvénile malgré les épreuves qu’il traverse. Le carton qui gît à ses pieds le ramène à la douloureuse réalité. Surpris, il voit le taxi repartir mais évite de laisser paraître les émotions qui l’assaillent. Dans sa tête, l’anarchie règne. Tout se mélange. Il articule un « Ruben » et ouvre un peu plus la porte avant de continuer « Je suis seul, oui. » Il tait le ‘comme d’habitude’ qui lui brûle les lèvres. Son regard se pose sur le carton à ses pieds. « Je rentre ça ? » Il ne demande pas ce qu’il contient car il a peur de la réponse. Une page qui se tourne définitivement. Plus de retour en arrière possible même si c’est déjà le cas. L’espoir étouffé dans l’œuf. Le galeriste se baisse, s’empare du carton et invite Ruben à entrer en lançant « Tu connais la maison » et ces paroles le brisent un peu plus.  Le carton dans les mains, il réfléchit où le déposer.  La console du hall est recouverte d’objets précieux. Seuls, deux assises au design moderne semblent attendre qu’on les remarque. Elles sont là pour meubler le vide et non pour servir. Aussi loin qu’il fouille sa mémoire, il n’a jamais vu personne prendre place sur les sièges. Il dépose le carton sur la première. Elle aura enfin trouvé une utilité. Ce n’est qu’une fois qu’il arrête de s’activer qu’il prend conscience de sa tenue. Son visage descend sur ses pieds nus. Il a trouvé ce moyen afin d’éviter d’entendre les semelles de ses chaussures résonner dans l’immensité et lui rappeler qu’il n’y a que le bruit de ses pas pour peupler le silence.  Ses prunelles claires remontent sur son pantalon en coton marine, large et tombant continuellement alors qu’il lui suffirait de resserrer le lien à la taille puis sur son t-shirt blanc. Le genre de tenue qu’il revêtait lorsqu’ils étaient ensemble. Lorsqu’il voulait laisser le galeriste en costume à la porte de leur maison. « On va s’installer dans le [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] » D’un geste de la tête, il lui indique le grand canapé d’angle revêtu de tissu blanc. Les coussins et les plaids invitent à la détente. Sur la table en marbre clair, un livre d’art est resté ouvert sur une photographie en noir et blanc d’un artiste renommé. « Je te sers quelque chose à boire ? » Wil a besoin de s’occuper les mains et l’esprit pour éviter que ses pensées ne se focalisent sur Ruben et sa présence chez lui. Sur son envie de le toucher.

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Ruben Leeroy
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• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)
Dim 8 Nov - 11:02

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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester, compliqué de rire lorsqu'on veut pleurer, mais le plus terrible est de devoir oublier lorsqu'on veut aimer.
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Ruben observe son ex-compagnon avec émotion. C’est la première fois depuis bien des années qu’il est un invité dans cette demeure. Par le passé, il serait rentré sans invitation. Il n’aurait pas attendu que le galeriste apparaisse dans le chambranle de la porte pour s’autoriser à pénétrer dans cette demeure. Cette réalité est difficile à assimiler. Elle est même très cruelle. Elle disloque son myocarde de sa poitrine alors qu’une douleur latente vient s’emparer de ses tripes. Les premiers mots sont échangés. Ils lui semblent dénués de toute chaleur comme s’ils étaient plongés dans un état de léthargie. L’émotion est profonde. Elle est identique à la sienne et ils ont des difficultés à la gérer. La nonchalance semble être de rigueur, à moins que ce soit la tristesse qui leur impose cette ligne de conduite ? La protection de la demeure atténuera peut-être cet état de fait ? Il l’espère alors que les propos de Wilfried le soulagent. Il est seul. Roman n’est pas avec lui et aussi idiot que cela puisse l’être, cela atténue le tiraillement qu’il ressent dans sa poitrine. « S’il te plait. » Il murmure dans une voix éteinte lorsqu’il le questionne sur le carton. Il n’a pas le cœur à lui indiquer qu’il s’agit de ses affaires. Wilfried l’invite à entrer et il pénètre dans cette demeure qui a été jadis la leur, la gardienne de leur doux secret. Ses prunelles s’égarent sur cet environnement qu’il connaissait par cœur et qu’il redécouvre après tant d’années. Sa canne foule le pavé du hall alors que son amant l’invite à rejoindre le salon vers lequel il se dirige naturellement. Ce chemin qu’il a pris naturellement sans cela. « Je veux bien une limonade, s’il te plait ? » Il murmure d’une voix rauque, presque pâteuse, qui révèle son état second. Ce n’est pas facile d’être face à lui en adoptant une telle posture. Cela l’ébranle et rend son regard brillant. Ils s’éloignent l’un de l’autre, Wilfried en direction de la cuisine tandis que le jeune producteur vient retrouver le salon. Il pénètre dans la pièce, retrouve ce cadre chaleureux, sans doute un des seuls de la maison agencée comme une œuvre d’art. Son regard vient s’échouer sur ce canapé qui a accueilli tant de leurs soirées cocooning ou les prémices de leur joute luxuriante lorsque l’ivresse gagne l’échine sous la chaleur et la caresse de baisers. Son cœur s’emballe à cette pensée tandis qu’il vient retrouver une des baies vitrées qui donnent sur la terrasse et le jardin joliment éclairé. Les souvenirs l’assaillent et les émotions se ravivent en un instant. La présence de Wilfried le ramène à la réalité. Il n’a pas besoin de l’entendre ou de le voir pour le sentir. Il se retourne vers lui, glisse son regard sur sa silhouette longiligne et sur ces vêtements qu’il lui connait tellement. Il lui offre un petit sourire, mélancolique alors qu’il s’éloigne de la baie vitrée pour retrouver le canapé, sa place habituelle. Sa canne foule le sol de nouveau alors qu’il se rapproche du livre déposé sur la table basse. Sa menotte inerte frôle le papier alors qu’il prend place sur le canapé face à elle. « Tu songes à redécorer ? » Il le questionne simplement dans un petit sourire, car il connait les habitudes de son amant. Ses prunelles viennent retrouver la couleur azur de celles de son ex-amant. Il vient récupérer le verre qu’il lui tend et ses phalanges frôlent les siennes, éveillant ce désir de maintenir le contact. Le manque lui brûle le corps alors que son cœur s’emballe dans sa poitrine. « Merci. » Il murmure en venant boire une gorgée pour détendre cette tension qu’il sent dans son épiderme. Ses prunelles scrutent avec intérêt la silhouette de son amant. Il s’abreuve de sa vision alors que l’émotion renfloue dans sa poitrine. « J’avais besoin de te voir. » Il avoue pour justifier sa présence chez lui, l’excuse prise pour s’immiscer de nouveau dans son quotidien. « Apaiser ce manque qui me dévore. » Il murmure sans le lâcher du regard. Il lui avoue indirectement qu’il est prisonnier de cet interlude passé dans la réserve, qu’elle le dévore depuis lors et qu’il a besoin d’aller au bout de ce qu’ils ont commencé, mais pas totalement terminé. Ces adieux qu’ils se sont interdis, mais dont ils ont besoin pour avancer, pour se pardonner et apprendre à vivre l’un sans l’autre, mais sans devenir de parfaits étrangers. Parce qu’il n’envisage pas son existence en devant agir comme un étranger à chaque fois qu’ils se croisent. Il veut pouvoir embraser le fait qu’il a été "l’élu", le premier amour à l’avoir aveuglé et que rien ne pourra changer ce fait malgré que la vie les ait éloignés l’un de l’autre. Il veut trouver la voie du deuil et l’embrasser, leur permettre d’être heureux, autrement sans se cacher de l’autre. Est-ce seulement possible ?

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Wilfried Hoffman
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Mar 10 Nov - 18:01

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Il se déplace comme un fantôme, seul le reflet de sa silhouette qui hante les baies vitrées atteste de sa présence. Ses pieds nus sur le carrelage ne font aucun bruit lorsqu’il se dirige vers la cuisine. Il cherche un moment avant de trouver ce que Ruben désire. Il ouvre quelques portes à la recherche de verres avant de les trouver. De beaux gobelets en cristal de Baccarat. Le galeriste n’est pas habitué à faire le service et parfois, son majordome aime réorganiser son intérieur. Cet homme passe plus de temps que lui dans cette demeure. Il est le seul à blâmer. La limonade pétille et les minuscules bulles qui éclatent à la surface, constellent le haut du verre et dessine une couronne de micro dentelle. Revoir Ruben dans cette maison est déstabilisant. Le verre en main, il se dirige vers le salon où Ruben a repris sa place. Comme si rien n’avait changé sauf le bruit de la canne qui accompagne maintenant chaque déplacement de son ex-compagnon. Un rappel incessant de ce qu’il a fait. De sa culpabilité. Il s’arrête dans sa progression. Le souffle court et les mains légèrement tremblantes avant de se reprendre. Le liquide à l’intérieur vacille, frôle les limites mais finit par rester dans le contenant. Lui aussi vacille mais reste debout. Malgré tout. Avance. Sourit. Après avoir servi la boisson, il s’installe à son tour. Veillant à occulter le contact furtif des doigts de Ruben avec les siens. À peine effleurés. Sensation vertigineuse de manque avec ce besoin qui l’envahit lorsqu’il est en sa présence. Il s'est assis à sa place. Il n’a pas voulu changer. Mettre encore plus de distance entre eux. La vie s’en est déjà occupée. Malgré le trouble qui l’habite, il sourit en répondant à Ruben « Non, je ne veux pas la redécorer, par contre, il m’arrive de songer à la vendre » Il regrette immédiatement ses paroles. « Elle est très grande. Trop pour un homme seul » il inspire puis rajoute « je la trouvais déjà immense même pour nous mais, elle est parfaite lorsque je reçois » un petit rire ponctue cette vérité. Il tait le fait que la maison de Roman lui a fait prendre conscience de l’endroit où il aimerait vivre. Plus petit. Une vraie maison. Une vraie famille. Une vie de famille. Un rêve qu’il n’a jamais pu concrétiser avec Ruben. Qui l’a amené à la situation actuelle. Deux hommes brisés. L’un plus que l’autre. Les paroles de son ancien compagnon attirent son attention et il sent son cœur s’emballer. Il se met à rêver à une énième réconciliation impossible. À un retour en arrière, impossible. À une vie commune impossible. Et malgré ces vérités qui lui éclatent à chaque fois au visage, il se surprend à rêver. Espérer. Vouloir encore bénéficier d’une chance, impossible. Après l’espoir, la peur. La peur des paroles et de ce qu’elles impliquent. L’échec au bout du chemin. Wilfried dévisage le brun. Leur reflet dans les vitres n’est qu’illusion. Il représente un mirage. Les derniers mots de Ruben le glacent. L’exaltent. Depuis leur aparté dans la réserve, il n’arrête pas d’y songer. De regretter de l’avoir embrassé. Un peu. Beaucoup. Passionnément. Pas assez. Il s’est dit des milliers de fois que Ruben est mieux sans lui. Qu’il ne lui a apporté que du malheur. Il ne veut plus être responsable d’un autre drame. Celui-ci est assez lourd à porter sans qu’il en rajoute davantage. Malgré toutes ses bonnes résolutions de rester loin de Ruben, il veut connaître ce que celui-ci est venu chercher. Sa tête retombe en arrière, sur le haut du canapé. Ses paupières se ferment et son visage prend l’expression des pierres. Il sait qu’il va souffrir. Il n’en a pas envie. Ni de souffrir. Ni de faire souffrir. Ils ont eu leur dose avec Ruben. Lorsqu’il se redresse, ses iris clairs viennent s’ancrer dans ceux plus sombres de celui qui a partagé sa vie. Il se rapproche. Le visage fermé. Le corps tendu. « Es-tu bien conscient de ce que tu veux ? » sa voix est basse. Sans aucun reproche. Wil repense forcément à leurs tentatives avortées mais il songe aussi à tous les moments qu’ils ont partagés. À ce désir qui renaît à chacune de leur rencontre. « Je ne sais pas si j’arriverai un jour à apaiser le manque qui me dévore meine Liebe» un soupir ponctue ses paroles. La vie est cruelle pour les hommes cruels  et Wilfried est certain d’entrer dans cette catégorie. Le corps brisé de Ruben en est la preuve. Il ne mérite pas cet homme.

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• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
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Mer 11 Nov - 12:17

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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester, compliqué de rire lorsqu'on veut pleurer, mais le plus terrible est de devoir oublier lorsqu'on veut aimer.
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Il est déroutant de se retrouver dans cette maison après tant de mois. Il a la sensation que cela fait une éternité qu’il n’a pas foulé le sol de l’antre de son ex-compagnon. Il y a une forme de mélancolie qui l’assaillit. La même qui l’a terrassé à chaque fois qu’il rentrait chez lui avant son déménagement. Wilfried n’impose pas de distance et prend la place qui a toujours été la sienne sur ce canapé. Des images se superposent dans son esprit : complicité, gêne ou passion. Ils ont tout expérimenté durant leur vie commune, car le destin ne les a épargnés. Par le passé, Ruben s’est laissé dévorer par la rancœur, car il a refusé de faire face à certaines réalités. La solitude de Wilfried, il a fini par la comprendre et entrevoir les raisons qui l’ont amené à fauter. Il ne l’a jamais cherché, c’est arrivé à une période où il était plus faible que jamais, avait besoin de son partenaire qui n’était pas là. Il est le premier à se punir de ce qu’il s’est passé, à culpabiliser pour l’accident qui a suivi son aveu. Finalement, ils sont deux âmes brisées, qui s’aiment en dépit de tout et qui doivent apprendre à accepter le passé pour aller de l’avant. Ils ne peuvent pas rester prisonnier. Ils méritent autant l’un que l’autre d’être heureux, même si c’est aux côtés d’un autre qui n’est pas eux. « Peut être que tu pourrais envisager d’acheter une maison à ton image et garder celle-ci pour les grandes occasions. » Il lui indique dans un petit sourire. « Mais je comprends ton désir. J’ai déménagé pour ma part. La maison ne me convenait plus. J’ai pris une maison plus petite, de plein pied, que j’ai pris le temps d’aménager. » Il lui indique sur le ton de la conversation. Cela lui a permis de passer le temps durant ces longues soirées de solitude et de pouvoir avancer d’une certaine façon. Du moins, il l’avait cru jusqu’à que sa route croise de nouveau celle de cet homme et que le manque de lui l’envahisse avec virulence. Ce qu’il admet avec humilité en venant plonger son regard dans le sien. Il sait pertinemment que ce trouble est commun. Il le perçoit dans la lueur luisante des prunelles claires de son ex-compagnon. Il l’ébranle comme lui-même se retrouve désarmé face à ce manque. Wilfried s’efforce de chasser son trouble, de porter le masque qu’il a l’habitude de montrer aux autres pour cacher ces tourments, mais Ruben le connait bien trop pour se laisser avoir par ce stratagème. A-t-il conscience de ce qu’il veut ? Pas vraiment. Il a conscience qu’il a besoin de quelque chose pour réellement être en mesure de lui dire aurevoir. Il a besoin d’être acteur de leur rupture et prononcer tout ce qu’il a sur le cœur pour guérir de cet amour qui le dévore pour cet homme. Les paroles de Wilfried le touchent en plein cœur et fait écho au même tourment qui l’assaille. Ce surnom lui arrache un frison. Il y a tant de déchirement dans sa prononciation qu’elle attise sa fébrilité. Sa menotte valide vient se perdre contre la mâchoire de son ex-compagnon pour la caresser avec douceur. « Il va pourtant falloir qu’on y parvienne, mi amor. » Il murmure avec douceur et tristesse. Ses phalanges frôlent cette chair ombragée par une fine barbe pour rejoindre sa nuque, la cajoler du bout de ses phalanges. Un geste d’affection nécessaire, qu’il désire ardemment lui apporter alors que sa respiration se fait plus lourde dans sa poitrine sous l’émotion qui le gagne. « Je ne sais pas ce que je veux, ni même ce que je suis venu chercher aujourd’hui. » Il admet avec fébrilité en continuant de le toucher comme son cœur le réclame. Par une pression maitrisée dans la nuque de son ex-compagnon, il l’amène à coller son front contre le sien. « J’ai l’impression que j’ai besoin de te dire convenablement adieu. » Il lui murmure avec douceur, sa menotte caresse ses fins cheveux alors que son souffle se mêle au sien. Son cœur bat si promptement dans sa poitrine, enivré par son contact si proche et si éloigné à la fois. Il ne fait qu’accentuer le manque qui le ravage pourtant il se doit de dire ce qu’il veut lui dire. « De te dire tout ce que j’ai sur le cœur. Tout ce que je te souhaite, mais surtout de m’autoriser de t’aimer une dernière fois pour avoir le cœur et la conscience légère. Qu’on se donne les armes pour avancer loin de l’autre. » Il conclut avec difficulté alors que sa voix se brise sous l’émotion vive qui le gagne. Cela devrait être interdit d’aimer de cette manière. Pourtant à cet instant, son amour pour le galeriste manque de le submerger. Entendra-t-il son appel désespéré ? Fait-il écho au sien ?

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Wilfried Hoffman
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• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
• crédits : invité
• messages : 330
• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)
Dim 15 Nov - 8:10

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- Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester -


Écouter Ruben parler de sa nouvelle vie lui fait comprendre qu’il est resté figé dans le passé. De l’extérieur, il semble avancer, mais en fait, il végète, rongé par tous ses sentiments délétères qui le gangrènent. Il tente d’imaginer sa nouvelle maison et un sourire triste essaye de prendre place sur ses lèvres, mais Wilfried l’en empêche. Il s’oblige à rester placide, même si l’image de l’ami qui était à la galerie s’impose à lui. Trop charmant à son goût. Trop charismatique. Tout à fait le genre de Ruben. Il a envie de demander si cet homme connaît sa nouvelle demeure, mais il garde le silence. Il n’a plus le droit d’être jaloux. Autour de lui, le décor n’a pas vraiment changé. Il ne manque, dans le grand salon, que le piano de concert que le galeriste louait afin que Ruben puisse jouer lorsqu’il était chez lui. Le contact de son ex-compagnon le fait frissonner. À les voir ainsi, on pourrait croire un couple s’épanchant. Se retrouvant. Cette situation le met mal à l’aise et la requête de Ruben le fait chanceler. Il n’a pas envie d’entendre de reproches. Chaque jour, il s’en fait. Chaque jour, il regrette. Il n’osera pas parler de peur d’être maladroit. Ne l’a-t-il pas assez blessé sans qu’il en rajoute intentionnellement. Il sait aussi, que c’est le manque de dialogue, de franchise de sa part, qui les a conduit à cette extrême. Parler pour laisser derrière eux le passé semble une idée magnifique et triste. Il se raccroche à sa douleur comme un naufragé à sa bouée. Il craint que sans cela, il disparaisse. Englouti par le néant de sa vie, même si depuis quelques mois, Roman a su y mettre un zeste d’énergie positive et cela lui fait le plus grand bien.
Il aimerait tant oublié ce qu’ils sont devenus pour ne voir que ce qu’ils ont été. Effacer la souffrance. Sa main s’égare sur la mâchoire de Ruben, faisant crisser sous ses doigts la barbe naissante. Un sourire étire ses lèvres à ce bruit familier et un flot de souvenirs reviennent. S’imposent. Puis, disparaissent car Wil préfère les ranger dans un coin de sa mémoire. « Je ne sais pas quoi dire » Il lâche ces mots d’une voix de condamné. Sa main est venue se loger quelques instants sur la nuque de Ruben avant de revenir pendre à ses côtés. Lorsque ses iris clairs viennent s’ancrer à ceux plus sombres de l’hispanique, le galeriste se dit qu’il devrait essayer. Se lancer. D’une voix où perce l’émotion, il articule « Tu as raison. Je pense qu’on n’a jamais vraiment pris le temps de se parler. De vraiment mettre les choses au clair. De dire ce que l’on avait sur le cœur. Il est sûrement temps de le faire. » Wil avait bien tenté de s’expliquer mais peut-être ne l’avait pas fait convenablement. Ruben lui donne une chance de faire table rase du passé, enfin, plutôt de faire en sorte de rendre la fin de leur histoire moins douloureuse et il se doit de saisir cette chance. Si ce n’est pour lui, il le doit bien à Ruben. Après une inspiration, Wilfried semble reprendre vie. Animer d’une volonté qu’il n’avait pas un moment auparavant. Un sourire sur le visage, plus confiant, il s’empare de la main invalide de Ruben et la porte à sa bouche pour y déposer un baiser dans le creux de la paume, comme il le faisait naguère, lors de leur soirée en tête à tête. Retrouver des gestes simples lui fait du bien. Il hésite. Esquisse un semblant de dialogue avant de refermer la bouche dans un soupir. Il cherche rapidement une excuse pour se soustraire à la demande de Ruben, puis, il se souvient que c’est à cause de son manque de dialogue et de franchise qu’ils en sont là. Ses épaules s’affaissent tandis qu’il finit par lâcher « Je regrette tellement. J’envisageais ma vie avec toi à mes côtés, mais … l’existence trépidante qu’on menait m’a aveuglé au début. C’était bien. C’était festif. Ça me convenait même si je recherchais déjà autre chose. Plus de stabilité. Une vie de couple... » Wilfried fixe Ruben, inquiet de l’impact de ses paroles. « ...je ne pouvais pas te demander de tout sacrifier pour moi. Cela aurait été injuste. Égoïste. » il secoue légèrement la tête, accablé par son attitude passée « Je t’en ai voulu, tu sais…. lorsque tu n’assumais pas notre relation face aux autres... » sa main libre vient se perdre dans sa chevelure, dérangeant l’ordre précaire de sa coiffure. « Aujourd’hui, j’ai honte de mon comportement, mais à l’époque, je le trouvais légitime »la pression sur sa main se raffermit un peu tandis qu’il demande « me pardonneras-tu un jour ? »
Il ne sait pas si ce début de parole est ce à quoi s’attend Ruben. Il espère juste réussir à exprimer correctement ce qu’il a ressenti et ressent encore.

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Ruben Leeroy
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4 - Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04) Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)
Lun 16 Nov - 20:28

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Il est désemparé sous le flux d’émotions qui le prend à la gorge. Sa fébrilité éclate comme une vague scélérate qui dévaste tout sur son passage. Face à Wilfried, l’amour encore bien présent s’enflamme avec violence. Il ne peut lutter contre ce besoin impressif de frôler de son épiderme. Ce besoin d’expier ce qu’il a sur son cœur pour essayer de se donner une véritable chance de faire son deuil de leur amour et d’aller de l’avant. Il doit lui confesser qu’il ne le tient plus responsable de ce qu’il lui est arrivé, qu’il doit se pardonner son adultère qui a brisé la dynamique de leur relation, atterré leur magnifique histoire, tout comme le galeriste doit lui pardonner d’avoir été trop obnubilé par le regard d’autrui, par sa jeunesse et son ambition au point de ne pas voir à quel point son partenaire était résolument seul. De l’avoir tenu éloigné de son existence, de son cercle d’amis et sans le vouloir de l’avoir isoler au sein de leur relation. Ruben en a pris cruellement conscience au fil de ces derniers mois lorsque Stefan s’est efforcé de lui imposer certaines choses. Ces mêmes règles qui ont brisé leur complicité et les a éloignés au fil du temps qui s’est égrené. Il sent que sa demande maladroite ébranle son amant. La lueur luisante de son regard dévoile l’émotion qui le gagne d’être sous son toucher, comme de l’avoir sous le sien. Un souvenir de cette tendresse qu’ils se communiquaient après la passion lorsque leurs corps semblaient s’être abreuvé du contact de l’autre. Le toucher de Wilfried est délicat et électrisant. Le temps a beau s’écouler, son épiderme reconnait son contact et vient propager des frisons le long de son échine. Wilfried semble prendre conscience de la portée de ses propos, du message sous-jacent qu’ils ont voulu porter. Un moyen de rédemption pour alléger la culpabilité et la tristesse qui les mettent à mal et qui sont dues à leurs fiertés. Dieu que ce trait de caractère leur a porté défaut. Si seulement, ils avaient parlé à cœur ouvert, comme deux âmes liées à l’autre sans craindre de paraitre faible. Il hoche la tête en signe d’assentiment aux paroles fébriles de son ex-compagnon. Le geste de Wilfried le bouleverse. Sa manière d’embrasser avec dévotion cette main dénuée de toute vie. Ce geste qui continue encore de le bouleverser comme au premier jour où il l’a réalisé. Il le sent hésitant face à son silence. Attend-t-il qu’il débute ? Pas vraiment. Il est chamboulé par ces sentiments. La fébrilité de l’Allemand qui provoque la sienne. Son cœur bat vigoureusement dans sa poitrine. Il lui semble douloureux de respirer alors qu’il poursuit ses cajoleries contre son cuir chevelu. Wilfried débute ses confidences. Ruben l’écoute avec attention et émotion. Pour la première fois, il s’efforce de comprendre sa vision des évènements, de leur histoire. Il encaisse silencieusement les conséquences d’un manque de communication. Il ne ressent plus l’agacement des premières fois. De ces moments où la vérité de Wilfried était totalement opposée à la sienne. Sa respiration est lourde. Il prend le longues inspirations et expirations pour atténuer l’émoi qui le gagne. Il est triste qu’ils en soient arrivés-là. La colère initiale s’est désintégrée face au mal être de son ex-compagnon.  Sa main vient se loger dans la nuque de son ex-compagnon pour l’enserrer. Ses phalanges caressent sa peau accessible alors qu’un soupir fend son âme et s’échappe de ses lèvres. « Je t’en ai voulu pendant un long moment, mais c’est parce que mon cœur saigné de ton silence et de ton absence. Lorsque tu es revenu, j’ai voulu te haïr, mais je n’ai jamais pu y parvenir, parce que ta culpabilité et ta solitude m’a éclaté en plein visage. Je t’aurais plus rapidement pardonné ton adultère si je n’avais pas merdé sur la route. Je t’ai tenu responsable de m’avoir mis dans un tel état. » Il souffle en venant poser son front contre le sien. « Mais la vérité est que je m’en voulais de t’aimer tellement que malgré toute cette merde, je te voulais. Je te veux encore. » Il murmure dans une voix éteinte avant de prendre inspiration en fermant ses paupières. « Je te pardonne Wilfried. Tout comme j’espère que tu me pardonneras de t’avoir blessé malgré moi. J’étais tellement dans mon petit nuage. Tout me souriait sur le plan professionnel que personnel que je voulais te garder jalousement, me préserver des mauvaises langues qui auraient pu nous faire du mal. Je voulais tout ça : une vie stable, de couple à tes côtés. Je voyais ma vie avec toi également, mi amor. » Sa voix est murmure alors qu’il sent sa voix se briser sous l’émotion qui le gagne. « Mais je n’ai pas su voir les signes avant-coureurs de ton mal-être, de ta solitude. Je suis sans doute le plus égoïste des deux, car malgré tout cela, je n’aurai sans doute rien changer à ma carrière. Encore aujourd’hui, la musique demeure l’essence même de mon existence. Elle me permet de me sentir vivant et je m’oublie en elle. » Il indique dans un murmure. « Même pour toi, je n’aurai pas été capable d’abandonner ma muse. » Il avoue dans une voix ébranlée par sa propre confession. « J’espère juste un jour être capable de pouvoir aimer un jour convenablement. Être à la hauteur de l’amour qu’un homme me portera. Tout comme j’espère que tu rencontreras un homme qui ne te laisseras jamais ressentir de nouveau cette solitude que tu portes encore sur tes épaules. » Il conclut, ses prunelles luisantes plongées dans les siennes.  

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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)
Ven 27 Nov - 15:08

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Bizarrement, la situation qu’il craignait tant, l’apaise. Les paroles de Ruben lui font autant de mal que de bien. Il s’étonne d’apprendre que Ruben l’a tenu responsable et cela lui fait prendre conscience du mal qu’il a fait. Jamais il n’oubliera qu’il a tout gâché mais la confession de son ex-compagnon finalement, rejoins les griefs que lui-même nourrissait envers lui. Il y a eu tant de gâchis. Il secoue à peine la tête, le dépit affaisse légèrement ses épaules tandis qu’un soupir s’échappe de ses lèvres. La sincérité dont fait preuve Ruben le touche et il ne s’attendait pas à cela. Il aurait accepté des reproches plus virulents sachant qu’il les méritait. Lui-même n’est pas tendre envers sa personne et pas un jour ne passe sans qu’il s’accable de tous les maux de la terre. Il écoute et surtout, entend la souffrance de Ruben. Il voit leur vie brisée. Le passé qu’ils ont essayé de recoller sans succès. Tous les sentiments qui ont volé en éclats. Il pourra regretter toute une éternité, ce qui est fait, est fait. Il y a l’amour. Malmené. Trompé. Toujours présent. Cette petite flamme qui ne veut pas s’éteindre. Qui semble se faire oublier parfois pour mieux les torturer ensuite. Il aimerait tant recommencer encore une fois tout en sachant que ce n’est pas possible, alors il se tait. Il a assez merdé avec Ruben. Il est préférable que chacun reprenne sa route et trouve une autre personne avec qui ils seront en paix pour construire un avenir.
Lorsqu’il parle, la voix du galeriste semble venir de loin tant l’émotion le submerge. « Heureusement que tu n’as rien sacrifié pour moi. Tu m’en aurais voulu à la longue et moi aussi. Je crois que nous ne nous sommes pas rencontrés au bon moment. C’était voué à l’échec dès le départ, mais, notre amour nous a aveuglé et je ne regrette pas ce que j’ai vécu avec toi – sauf cette tragédie qui a brisé ta vie, ça, je ne suis pas certain de réussir à me le pardonner » Il s’empare de ses mains qu’il porte à ses lèvres et baise avec ferveur avant que ses prunelles ne reviennent s’ancrer dans celles de son ex-amant « non, ne dis rien pour me disculper, cela ne changera pas l’opinion que j’ai de moi, ni ce que j’ai fait mais j’apprécie tes paroles et ton pardon. Je sais que tu es sincère et je t’en remercie. Du fond du cœur » un maigre sourire étire ses lèvres « Cela me fait du bien. Merci Meine Liebe »
Ce n’est qu’aujourd’hui qu’il prend la pleine mesure de la douleur morale qu’il a infligé à Ruben. Il n’a toujours vu que celle physique, plus flagrante. Il ne s’est pas douté un moment qu’il pouvait souffrir autrement. Wilfried a été nul sur toute la ligne. Il tient toujours les mains de Ruben entre les siennes. Il peut entendre les sons qu’elles faisaient naître du clavier qui délivrait ses notes sous leur touché. Il inspire longuement tout en resserrant un peu la pression sur les doigts de Ruben avant de dire « Je suis certain que tu vas trouver le bonheur. Tu le mérites. Et il y a sûrement, un homme quelque part, qui t’attend » il prend une grande inspiration «  et je regrette que cet homme, ce ne soit pas moi mais » il lui adresse un sourire « tu auras toujours une place à part dans ma vie » 
Wil doit se faire à l’idée que Ruben va rencontrer un autre homme et que cet autre prendra la place qu’il occupe. Il est temps qu’il s’en fasse une raison. Qu’il l’admette sans lui en vouloir. Sans jalousie. Rien qu’en évoquant ce sentiment destructeur, le galeriste repense à l’ami de Ruben. Pas Wolkoff, non, lui est trop imbu de sa petite personne et trop jeune aussi, même si son attitude tendait à prouver qu’il entretenait, il n’y a pas si longtemps, une relation avec Ruben. Wil pense à cet homme. Plus âgé. Plus dangereux sous ses dehors civilisés. La jalousie revient. Plus forte. Plus malsaine et douloureuse. D’autant plus, qu’ils sont assis comme avant dans le salon. On dirait une image du passé qui est venu se calquer sur le présent. Seules les données sont fausses. Il sait qu’il ne doit pas penser à la vie de Ruben. Ni tenter de s’ingérer mais, il se surprend à demander « Cet homme à la galerie, l’ami de ta famille... » il se redresse légèrement avant de continuer « vous aviez l’air... complice » même si cela lui fait mal de l’admettre, il n’a pu que le remarquer. Maintenant pourquoi il pose ce genre de question qui ne peut que le faire souffrir, il n’en sait rien. Curiosité malsaine. Besoin d’entendre une vérité dont il se doute. Il se dit que si la réponse est positive, cela lui évitera peut-être de l’embrasser et d’aller plus loin, malgré son envie toujours latente de le faire sien. Il espère que son ton est léger et que sa demande sonne comme une simple discussion et non un interrogatoire. Il ne veut pas briser ce moment de paix qui s’est instauré entre eux. Wil a relâché les mains de Ruben, ne voulant pas que son ex-compagnon se sente prisonnier de sa poigne. Malgré tout, une de ses mains est simplement posée sur le canapé, tout contre la cuisse du brun. Il attend la réponse, si réponse il y a.

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• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
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Mar 1 Déc - 21:07

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L’émotion est palpable entre eux. Elle menace de submerger leurs âmes malmenées par les affres d’un amour trop fort qui les a uni et qui ne semble pas vouloir s’effacer. Ils brisent des murs qu’ils avaient érigé par fierté ou par crainte de blesser l’autre dans l’optique de se repentir, de guérir d’une douleur qui ne s’emble pas s’atténuer malgré les mois qui s’écoutent. Ce gâchis qui les empêche de dormir sereinement la nuit, car ils ressentent le besoin de s’expier de paroles trop longtemps contenues. Ils doivent ouvrir leur cœur pour espérer aller de l’avant, faire le deuil de cet amour aliéné qui les a menés où ils en sont aujourd’hui. Ils s’aiment. Le doute n’est même pas envisageable. Leur affection s’exprime dans la lueur fébrile de leurs prunelles comme dans la manière dont il se frôlent l’un et l’autre. Aujourd’hui, dans le cocoon sécurisé de la demeure de son ex-petit-ami, ils acceptent d’embraser ce sentiment de manque qui les dévore et les malmène si durement. La voix de Wilfried évoque une vérité qui fait mal. On ne s’est pas rencontré au bon moment. N’est-ce pas l’une des pires peines qui puisent exister pour deux âmes éprises ? C’est douloureux à entendre, à accepter et pourtant, il sait bien au fond de lui qu’il s’agit d’une vérité inaliénable. Son cœur est secoué par cette vérité et son émotion manque de le clouer sur place lorsqu’il sent son homme agripper sa menotte pour la baiser avec la plus ardente des passions. Cet accident qui l’a privé de son identité, qui a manqué de le tuer n’a en rien atténuer l’affection qu’il porte à cet homme qui le bouleverse. L’immensité de la culpabilité qui habite son homme le bouleverse. Il a conscience qu’elle ne s’atténuera pas immédiatement et que seul le temps et sa reconstruction permettra au galériste d’alléger sa conscience. En signe de réponse, il se contente de serrer sa nuque dans un geste emplie de douceur. Son pouce vient doucement caresser sa chair accessible, incapable de vouloir totalement rompre ce contact qui lui fait du bien comme il le tiraille. A son tour, Wilfried lui offre des paroles rassurantes, salvatrices qui sauront l’aider à aller de l’avant. Cette déchirure de ne pas être la personne qui fera partie de sa vie est aussi lancinante que la sienne. Cette fatalité de savoir qu’il aura toujours une place bien à lui dans sa vie. « Moi aussi, mi amor. » Il murmure dans une voix éteinte par l’émotion. « Moi aussi. Tu seras toujours à part dans mon cœur. » Il admet avec simplicité comme un cri du cœur qui ne veut plus être brimé. Un aveu qu’aucun des deux ne peut remettre en doute. Il aura toujours sa place dans son cœur et aucun homme, pas même Björn ne pourra effacer l’affection qu’il porte à cet homme. C’est sans doute cette réalité qui rend la séparation si difficile. Pourtant, ils ne peuvent pas reconstruire quelque chose sur ses braises alors qu’ils se sont perdus en cours de route. Il aimerait tellement croire le contraire pour se donner une raison de s’accrocher à lui. Déjà cinq mois se sont écoulés et Ruben a essayé d’oublier cet homme dans les bras d’autres hommes, mais rien n’y fait. Une seule rencontre et cet amour ravage sa poitrine avec virulence. La remarque de Wilfried au sujet de Björn n’est pas anodine. Il le connait assez bien pour lire à travers lui et comprendre l’importance que le Norvégien a pris dans sa vie. Un homme au cœur bon qui lui donne la distance nécessaire pour lui permettre de faire le tri dans son cœur et dans son esprit. Un homme vers lequel il désire ardemment se tourner sans parvenir à le faire, car il a conscience des erreurs qu’il a commisses par le passé et qui l’empêchent d’aller vers lui. Son regard se trouble à ces paroles. Son cœur s’emballe dans sa poitrine comme il se serre. Il est continuellement tiraillé par des sensations contraires. « Oui. On se connait depuis que je suis gosse. » Il indique simplement en venant plonger ses iris dans les siens. « On a de nombreuses passions en commune dont la musique... » Il admet avec douceur dans un petit sourire. « On s’est rapproché depuis mon accident. Et je dois bien admettre qu’il me plait et que je l’apprécie énormément. » Il ajoute dans un soupire. L’amour s’éclot petit à petit au fil des mois même s’il semble plus perdu que jamais. « Et je lui plais également. » Il lui avoue simplement dans un petit sourire. « Il pourrait résolument m’aider à avancer. C’est un homme bon et captivant, mais je suis complètement terrifié à l’idée de tenter quoi que ce soit avec lui. J’ai peur de ne pas savoir aimer correctement, de l’entrainer malgré moi dans une chute sans fin, que je reproduise les erreurs que j’ai commisses avec toi. J’essaye de me reconstruire. Comment est-ce que je pourrais prendre soin de quelqu’un d’autre ? » Il avoue enfin dans une voix éteinte avant de venir glisser une menotte dans sa chevelure dans un état dé fébrilité. Il met des paroles sur des émotions qui l’étreignent et le tourmentent. Il n’est pas prêt à se lancer dans une nouvelle histoire d’amour alors qu’il ne s’est toujours pas défait de celle qui le lie à cet homme. « Comment me lancer alors que tu demeures celui auquel je pense ? » Il murmure en venant plonger ses iris dans les siens. Comment puis-je me guérir de notre amour ?

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Wilfried Hoffman
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• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
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Wilfried Hoffman
Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)
Mar 8 Déc - 13:19

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-Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester-


Sous le contact de cette main dans sa chevelure, ses paupières se ferment et sa mémoire part très loin dans ce que fut leur vie. Leur amour. Les étreintes et le désir. Il s’oblige à ne pas bouger. À éviter de faire un geste qui en entraînerait un autre jusqu’à cette succession qui finirait comme souvent ça se terminait. Il préfère se reprendre et sourire à Ruben. « C’est bien si cet homme t’apporte ce dont tu as besoin » sur les derniers mots, sa voix s’étrangle un peu trop à son goût. Il remue doucement la tête avant que son sourire ne s’agrandisse malgré la douleur que cet aveu cause. « Je suis content pour toi tout en ne l’étant pas » soudain, son rire s’élève dans l’immense pièce. Son rire a cessé et son sourire s’est évanoui. Seul reste le doute. La solitude qui le rongeait lorsqu’ils étaient en couple revient, elle aussi. L’étreint froidement pour lui rappeler ce qu’était sa vie. Pourquoi il a fini par coucher avec Thiago. Il était malheureux. Amoureux et malheureux. Rien que d’y repenser, son humeur change. C’est encore trop frais. Ça lui fait trop mal, et pourtant, il veut parler et ne plus se taire. « Au fond de moi, je tente de passer à autre chose, il le faut bien, mais ce n’est pas facile. Je veux te garder avec moi. Pour moi. Me bercer d’illusions. Croire que tout est toujours possible alors que ma raison hurle le contraire. Je  ne veux plus recommencer mais je n’arrive pas à tirer un trait sur ce que nous étions » un soupir de colère contre lui-même  s’échappe de ses lèvres. Il s’en veut d’être aussi faible. Aussi nul. Aussi… il n’a plus de mot pour décrire son attitude « Bon sang quel gâchis j’ai fait... » la culpabilité est toujours là, prête à sortir dès que ses sentiments remontent à la surface. Ses épaules s’affaissent légèrement tandis que son corps s’enfonce un peu plus dans le canapé. « Ruben... » un murmure à peine audible mais qui semble claquer dans le silence « J’ai tellement peur de mal réagir le jour que je te verrai avec un autre homme. Amoureux... c’est égoïste mais pour le moment, je n’ai pas encore passé ce stade. J’essaie pourtant mais, c’est difficile… » Il se demande soudain, si un jour ils ont réellement parlé à cœur ouvert et il en doute. Certes, ils avaient de longues conversations sur leur vie professionnelle, mais jamais ils n’ont parlé avec la franchise qu’ils ont ce soir. Si seulement Wil l’avait fait plus tôt. Toujours ces regrets qui le rongent, à croire qu’il ne s’en débarrassera jamais. Qu’ils resteront collés à sa conscience jusqu’à la fin de ses jours. Sa main quitte enfin le canapé pour venir se poser sur le bras de Ruben, remonter doucement vers l’épaule. Effleurer le cou mais sans aller plus loin. Sentir sous ses doigts la chaleur de sa peau. « Tu es encore jeune Meine Liebe. Tu apprendras de tes erreurs. On apprend à ton âge d’ailleurs » un sourire détend ses traits tandis qu’un réseau de fines ridicules encadrent ses yeux. Lui-même essaiera de mettre à profit cette triste expérience pour ne pas retomber dans les mêmes travers s’il venait à rencontrer quelqu’un. L’image de Roman s’impose à lui avant qu’il ne la chasse de son esprit en priant de ne pas craquer pour un hétéro. Il ne veut pas une autre galère sentimentale. « Je suis convaincu que tu sauras agir pour le mieux si cet homme compte vraiment pour toi » il penche un peu la tête sur le côté tout en dévisageant son ancien compagnon tandis qu’il enchaîne « et oui, ça me fait mal de dire ça... » son rire efface un peu la réalité de ses paroles. Il en a besoin pour relativiser. Pour dire à haute voix ce qu’il en sera bientôt. Chacun aura une vie. Un autre partenaire. Ils resteront amis. Amis. Il arrive presque à détester ce mot.  «  Moi aussi je pense à toi mais, je sais aussi que tous les projets que j’aimerai avoir seront stériles et n’aboutiront à rien parce que c’est ainsi. Que l’amour n’est pas toujours le plus fort et qu’il ne triomphe pas de toutes les situations » un autre rire avant qu’il ne conclut « on dirait un vieux sage » son rire repart de plus belle. Oui, il est peut-être devenu enfin sage. Il était temps.

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Ruben Leeroy
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4 - Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04) Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)
Mer 9 Déc - 21:59

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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester, compliqué de rire lorsqu'on veut pleurer, mais le plus terrible est de devoir oublier lorsqu'on veut aimer.
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« Il me permet de retrouver une part de celui que j’étais. » Il lui avoue dans une voix étriquée par l’émotion. Il répond au sourire de son ex-amant même si la mélancolie vient envahir le creux de sa poitrine. C’est à son tour de presser la menotte de l’Allemand dans la sienne. Il comprend que ses émotions soient partagées à sa révélation. Il ressentirait la même chose si les rôles étaient inversés. Il se souvient encore de la vive émotion qui l’a étreint lorsqu’il a vu la complicité de Roman et Wilfried si flagrante sous son regard. Le rire n’a pas la saveur de ceux qu’il lui arrachait au début de leur relation. Il est empli d’amertume et cela le touche plus qu’il le voudrait. Sa confidence l’ébranle. Elle fait écho aux siennes même s’il ne l’a pas dévoilé avec la même franchise. Sa poigne s’affermit sur ses phalanges dans lesquelles il a lié les siennes. Ce contact lui fait du bien comme elle le torture, car elle éveille en lui le besoin d’en prendre plus. Il perçoit la colère de Wilfried envers lui-même, cette culpabilité qui le ronge avec férocité comme une gangrène. « Je suis autant responsable que toi, mi amor… » Il murmure en enserrant fortement sa main à la sienne. Son cœur bat douloureusement dans sa poitrine. « Tu n’es pas le seul, mi amor, à craindre ce jour… » Il lui avoue dans un murmure en venant frôler la peau de sa paume du bout de ses doigts. « Il aurait été tellement plus simple pour nous si on n’était pas tombé si profondément amoureux. » Il lâche dans un ton absent alors qu’un soupir à fendre l’âme s’échappe de ses lippes. « Mais je ne regrette pas de t’aimer même si c’est douloureux. Douloureux de te laisser partir… pour ton bonheur. Pour le mien. » Il ajoute dans une voix brisée par l’émotion qui gagne sa cage thoracique et rend sa respiration difficile. Cette fébrilité qui s’accentue sous le frôlement de cette main contre son bras, son épaule et son cou. Cette sensation de trop peu qui lui retourne les trippes et réveille ce besoin qu’il s’est tant efforcé de contenir au fil des mois passés loin de lui. Ses paroles frappent son esprit et touchent cette corde sensible qui manque de lui faire perdre ses moyens. Ce sourire duquel il est tombé si aisément sous le charme ourle les lippes de son ex-petit-ami et ravive des souvenirs heureux. Des souvenirs qu’il aimerait figer à tout jamais en venant effacer les plus tristes. « Et ça me fait du mal de te l’entendre dire. » Il admet dans une voix tremblante sans prendre conscience de la portée de ses propos. Le rire de Wilfried sonne tellement faux à ses oreilles. Un éclat pour masquer la douleur que ces propos distillent dans sa poitrine. Ces paroles pleines de sagesse qui lui semblent presque illusoires. La vérité se cache pourtant sous leur portée, mais elle est trop brutale pour lui. Son regard se voile d’une profonde tristesse alors qu’il vient dégager brutalement sa menotte de la sienne pour masquer le tremblement de ses doigts. Il serre sa menotte contre sa main atrophiée pour contenir cette émotion qui le gagne. Il sent les mots brûler ses commissures mais il s’efforce de les contenir. Il y a une part de lui qui est révoltée contre ses propos. Le manque de ses derniers mois lui a rappelé à quel point, Wilfried avait su gagner sa place dans son existence. « Comment être sûr que c’est stérile et n’aboutira à rien alors qu’on n’a pas réellement essayé ? » Sa voix gronde dans l’intimité du salon. Un cri du cœur qui s’échappe hors de son contrôle et révèle une pensée qui le frappe avec violence à cet instant. Sa passion s’exprime malgré lui. « Quand m’as-tu seulement donné une chance Wilfried !? » Il lâche dans un ton plus accusateur alors qu’il s’efforce d’inspirer profondément pour contenir l’émoi qui le gagne avec virulence. « Oubli ce que je dis. Je ferai mieux de rentrer. » Il lâche en venant se redresser en vain, car sa précipitation le fait perdre l’équilibre. Il ne veut pas se montrer acerbe, mais il ne peut contenir cette vague de colère, de frustration et de profonde tristesse envahir sa poitrine. Elle rend son regard luisant de cette passion qui terrasse tout son être alors qu’il sent que la situation lui échappe et réveille des émotions qu’il avait cru enfermer dans une boite de Pandore.
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Wilfried Hoffman
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Wilfried Hoffman
Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)
Ven 11 Déc - 14:36

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-Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester-


« Je vois qu’il y a encore des choses à dire »
Sa voix est glaciale lorsqu’elle s’élève dans l’atmosphère particulière qui règne maintenant dans le salon. D’un geste sûr, Wilfried s’est redressé lui aussi et son visage s’est fermé tandis que ses bras sont venus enserrer Ruben et l’empêcher de tomber. De se sentir amoindri. Diminué en ne tenant pas sur ses jambes. Les rancœurs et les ressentiments sont bien là. Certaines paroles ont beau être douces, l’amertume n’est jamais loin. Une fois qu’il est certain que le brun est stable, il se recule et le lâche. Une main nerveuse passe dans sa chevelure tandis que dans sa tête, le tumulte gronde. « Je ne peux pas te donner une autre chance car je ne la mérite pas!!! » il se tient, les muscles sous tension, debout face à Ruben, qu’il dévisage comme il le ferait avec un étranger. « Que crois-tu que ça me fasse lorsque je te vois, brisé ? Je me dis que c’est à cause de moi. Que je suis responsable de ce massacre. Je t’ai brisé physiquement mais j’ai aussi brisé ta carrière!!! » Il s’éloigne un peu car, il a envie de le prendre par les épaules et le secouer pour que ses paroles s’impriment dans l’esprit de son ancien compagnon. « Comment veux-tu qu’on y arrive après ce qu’il s’est passé ? » Il secoue la tête, de dépit et triste aussi de voir que cette situation ne s’arrangera jamais ou bien, qu’il leur faudra plus de temps qu’ils ne pensaient pour que le pardon efface la douleur. « Je t’aime » ses prunelles claires se plantent dans celles plus sombres de Ruben « mais, lorsque je te vois, tu me rappelles ma trahison. Tu me rappelles aussi ce pour quoi j’ai fini par aller vers un autre homme. Ma solitude. Ce manque de toi qui me détruisait. » il lève une main pour faire taire les paroles qui pourraient l’interrompre avant de prendre une inspiration pour avoir le courage de continuer. Avoir le courage de lui avouer tout ce qu’il a, à l’intérieur, depuis tant de temps. Des choses inavouables dont il n’est pas particulièrement fier. C’est peut-être le moment de se dévoiler. Peut-être que ces mots feront prendre conscience à Ruben qu’il serait mieux avec cet autre homme. « Je vais sûrement te choquer, mais, lorsqu’on a essayé de revivre ensemble, j’étais heureux. » il marque une pause, se mordille la lèvre inférieure tout en passant une énième main dans sa chevelure devenue hirsute à force de mauvais traitement « Tu sais qu’elle a été ma première pensée ? … je me suis dit que tu ne pourrais plus partir. » un rictus mauvais étire ses lèvres tandis que son regard effleure la partie estropiée du corps de Ruben « Tu te rends compte de ça ?! Je me suis dit, qu’enfin, j’allais avoir ce que j’avais toujours désiré. Toi et moi, ensemble. Plus de voyages. Plus de tournées. Une vie de couple. Une vraie... tu ne pourrais plus aller nulle part.  Je t’avais brisé les ailes... et tu serais emprisonné à jamais dans une cage dorée » il recule légèrement « Ces pensées me dégoûtent mais, elles ont été là, dans ma tête. Voilà pourquoi tu serais mieux avec ce mec qu’avec moi. Tu trouves que je ne t’ai pas fait assez souffrir comme ça ? T’en veux encore ?! Bordel, Ruben, ouvres les yeux !!! Ouvres les yeux… je suis un monstre Meine Liebe » Toute sa colère s’est envolée, seule la tristesse est toujours palpable. Il se déteste de lui faire encore du mal mais il pense qu’il le faut. « Tu veux vraiment vivre avec un homme comme moi ? Dis-toi que c’est une chance que je t’offre de refaire ta vie sans moi et restes avec cet homme que tu sembles apprécier. Il le mérite sûrement plus que moi, cet amour que tu lui donnes »
Wilfried aimerait partir. Ne jamais avoir dit ces mots et pourtant, il est presque soulagé que Ruben sache enfin tout ce qu’il pense. Ces pensées odieuses qui prennent naissance dans sa tête.
« Je vais appeler un taxi afin que tu puisses rentrer chez toi. »
Wil ne sait plus comment réagir. La seule chose dont il est certain, c’est que cette discussion a pris un tour inattendu. Il est las et ne veut plus affronter Ruben. Ses sentiments l’épuisent et l’aveuglent. Il aimerait réussir à tourner la page."Si je n'avais pas été si égoïste, Si seulement j'avais pensé à tes sentiments, nous n'en serions pas là"

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Ruben Leeroy
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• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)
Sam 12 Déc - 14:40

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Cette sensation d’impuissance est si vivace qu’elle manque de faire tomber le voile sur cette douleur qu’il s’est efforcé de contenir. Il n’y a rien de plus horripilant que d’être privé de son libre arbitre et il a la sensation d’avoir avoir été dépossédé. Il ne peut pas contenir cette colère envahir sa poitrine. Il ne supporte pas qu’on décide pour lui. Pourtant, il l’a laissé faire comme il a accepté les décisions prises par Stefan ou Björn pour son bien. Ce sentiment d’injustice lui fait oublier que cette décision a été prise pour son bien. Il a du mal à comprendre comment ils pourraient ne pas avoir de seconde fois s’ils parvenaient vraiment à s’ouvrir comme ils l’ont fait ce soir. Est-ce utopique de croire qu’ils pourraient avoir ce qu’ils désiraient. Est-ce si difficile de coïncider leur vie amoureuse et vie professionnelle ? Bien sûr, il n’oublie pas Björn et les émotions troublantes que leurs précédentes rencontres ont créé. Ne tarde-t-il pas à revenir vers lui par crainte de l’embarquer dans son enfer ? Cela fait six mois qu’ils ont rompu et pourtant Ruben n’arrive pas réellement à tourner la page. Qu’est ce que cela révèle de lui ? Une incapacité à avancer ? Pourtant, sur le plan professionnel, il a trouvé une nouvelle voix. Il s’épanouit dans ce qu’il fait et il se sent plus serein dans son quotidien au sujet de son handicap. Il a de moins en moins de mal à en parler, à le subir au quotidien. Il s’est adapté. Pourquoi ne pourraient-ils pas faire de compromis ? La réponse de Wilfried à son cri du cœur se fait tranchante. Son étreinte est ferme, mais dénué de la chaleur à laquelle il était habitué. Ce contraste l’ébranle et le gèle au creux de son être. Il se retrouve face à un bloc de glace. Wilfried semble déterminé dans cette décision prise pour eux deux. Sa culpabilité explose de manière virulente, le laissant complètement estomaqué par la vérité. Il prend conscience qu’il le considère comme une âme brisée, irréparable, trop différente de celle qu’il a aimé et chérit si fort. Cette réalité est blessante. Elle lui donne l’effet d’un coup de poignard qu’on viendrait lui plonger dans le creux de sa poitrine. Il a une boule au ventre et il se sent bien incapable de s’exprimer vis-à-vis de ces affirmations qui lui sont faites. Ses prunelles luisent de cette douleur qui vient enserrer sa poitrine et rend sa respiration plus difficile. Il est fébrile sous le regard désarmant de son ex petit-ami. Il prend en pleine face l’absence de tout espoir de son ex-amant sur leur relation. Ils sont condamnés à être des débris d’une fondation qu’ils avaient construite ensemble. Leur relation est irrécupérable. Les vérités se dévoilent et le bouleversent si intensément qu’il ne se sent plus la force de rester debout. Comme lors de leur rupture, son cœur se disloque de sa poitrine. Des larmes s’échappent de ses prunelles qu’il s’efforce derrière les manches de son pull. Sa sensibilité est à fleur de peau. Il est difficile pour lui d’entrevoir clairement l’essence des émotions qui le terrasse. Ses pleurs sont muets. Sa respiration devient difficile face à l’intensité de son bouleversement. Le silence vient suivre la tirade du galeriste. Situés l’un et l’autre aux extrémités du salon, le fossé entre eux n’a jamais été aussi intense. « Tu te détestes. » Il finit par murmurer en venant plonger ses prunelles dans les siennes. « Tu te détestes, Wilfried. Tu as décidé de porter le fardeau, mais tu n’es pas le seul fautif. Je ne peux pas te laisser te blâmer de la sorte. Je ne suis pas brisé. Je ne suis pas une de tes peintures déchirées par un accident. » Il lui lance dans une voix ferme malgré les perles d’eau qui ruissèlent de ses yeux et qu’il estompe du mieux qu’il peut. « Il n’y a rien de mal à avoir eu ce genre de pensées. Je suis sûr que j’aurai sans doute eut les mêmes pensées, car l’amour aveugle et nous rend faible. Tu me voulais pour toi. Tout comme je te voulais pour moi. On s’est sans doute rencontré trop tôt ou pas au bon moment. » Il déclare dans un soupir las alors qu’il vient attraper sa canne pour se redresser. Une fois debout, ses pas le rapprochent de la silhouette de son ex-compagnon. « Je ne suis plus l’homme que tu as connu et je pense que toi aussi, tu as changé. » Il murmure en venant doucement frôler son visage de sa menotte atrophiée. Il ne peut pas ressentir le contact de sa peau contre la sienne, mais le geste se veut tendre. « On est différent et j’aurai aimé qu’on puisse dépasser tout cela, qu’on puisse avoir cet avenir auquel on aspirait tant. » Il avoue dans une voix empreinte d’un regard qui transparait dans la lueur de son regard. « Parce que c’était ce que je voulais également. » Il avoue avant d’ajouter en plongeant ses prunelles dans les siennes. « Et ce que je veux encore dans ma vie. Je veux trouver un équilibre entre ma passion et une famille. J’espère pouvoir y parvenir un jour. » Il murmure blottir sa tête contre le torse de Wilfried dans un soupir tremblant. « S’il te plait, arrête de te blâmer pour ce qui m’est arrivé. Ne me catalogue pas comme l’une de tes œuvres qui ont perdue toute valeur. Je n’ai fais qu’en gagner et je deviendrai bientôt un producteur mondialement reconnu. » Il lâche dans une voix ferme et emplie d’orgueil. « Cette épreuve m’aura rendu que plus fort et Wilfried… Tu ne seras jamais un regret pour moi. Tu seras l’homme que j’ai tellement aimé que j’ai accepté de le laisser partir pour son bien. Accepte-le, car c’est comme ça que je décide de le voir. Parce que malgré tout ce que tu as dis, je te veux toujours. » Il conclut en relevant son visage vers le sien. Son regard se fait plus franc que jamais alors qu’il vient l’embrasser avec fermeté et douceur. Un baiser d’adieu. Un moyen de prendre le contrôle sur une situation où il n’a pas réellement le contrôle. Il lâche sa canne qui vient s’échouer au sol alors qu’il vient glisser sa menotte dans le chevelure de son ex-compagnon pour profiter pleinement de ce baiser jusqu’à l’asphyxie.    
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Jeu 17 Déc - 14:22

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Il se sent maladroit et le voir pleurer le conforte dans son idée de ne plus jamais essayer de le récupérer. Ne plus jamais essayer de recoller les morceaux. Ils resteront amis mais plus jamais ils ne pourront être un couple. Son adultère et l’accident tragique qui a mis Ruben en morceaux, ont ruiné les chances qu’ils avaient de tirer un trait sur le passé. Le galeriste n’arrive pas à passer outre. C’est peut-être encore trop récent. Tous ces évènements le torturent. Il n’arrive pas à trouver la paix lorsqu’il est en présence de Ruben. Le voir dans cet état le ramène irrémédiablement vers ce qu’il a fait. Il est pris dans un cercle vicieux dont il ne voit pas la sortie.


Une main fébrile maltraite sa chevelure tandis qu’il secoue la tête tout en écoutant attentivement les paroles de son ex-compagnon. Une ébauche de sourire arrive sur ses lèvres à l’évocation des projets de l’hispanique. Wilfried croit en lui. Il est certain qu’il va y arriver. Là, n’est pas la question. La suite le bouleverse. Lui aussi le laisse partir pour son bien. Pour qu’il puisse se reconstruire sans avoir la tête de celui qui a tout brisé chaque jour, face à lui. Wilfried n’a pas envie de lui imposer ça.

Wilfried n’a jamais imaginé Ruben comme une œuvre d’art abîmée, par contre, leur relation oui. Il songe à la photo de Thiago. Celle qu’il a acheté et qui trône aujourd’hui dans son bureau.  Cette chambre abandonnée et envahie par la nature. Ce vestige de ce que fut la vie et qui n’est plus que ruine. Il reste parfois de longues minutes à regarder l’image sans pouvoir détourner les yeux. Complètement absorbé. Retourné et sans cesse ému. Elle lui évoque toujours leur relation. L’abandon de leurs rêves d’avenir commun. Eux aussi, se sont fait absorber par le tourbillon de la gloire et s’en sont rendus compte trop tard. L’irréparable ayant eu lieu sans qu’ils s’en aperçoivent.

Ses bras se referment sur le corps tremblant de Ruben alors qu’il devrait le repousser. Éviter de le toucher. Oublier qu’il lui manque. Mais, il n’y arrive pas. Le baiser en est la preuve. Il ferme les yeux. Serre un peu Ruben contre lui. Peur qu’il s’éloigne brusquement ou simplement besoin de l’emprisonner une dernière fois. Encore une fois.


Dans sa tête, il y a cette alarme qui lui crie d’arrêter. De ne pas succomber. Qu’il a assez fait de dégâts. Qu’il est temps pour lui de mettre en pratique tous ces beaux principes. Ces belles résolutions.

Le baiser. Puissant. Désespéré. Tellement représentatif de ce qu’ils sont.

Il arrive à peine à reprendre ses esprits mais, il se détache légèrement. La respiration saccadée. Le cœur qui bat à mille à l’heure. Ses mains restent ancrées sur le corps de Ruben. Wilfried ne veut pas le rejeter. Il ne veut plus le faire souffrir, même s’il trouve que c’est la seule chose dont il est capable.

« Ruben... »
Ses iris azur ne quittent pas ceux plus sombres de son compagnon. « Il ne faut pas » Le galeriste secoue doucement la tête pour confirmer ses paroles « Il ne faut plus » ses épaules s’affaissent un peu  « Je ne veux pas retomber dans cette spirale. Il faut que l’on soit plus forts que nos désirs et là, tu ne m’aides pas vraiment à respecter mes engagements… » Un rictus étire ses lèvres « Je suis faible, tu devrais le savoir... » Wil se recule un peu plus, quittant la chaleur et les promesses de félicité. D’amour éphémère.

« J’ai toujours envie de toi, mais, j’ai tellement peur de tout gâcher encore une fois. De faire n’importe quoi en me laissant aller. En prenant ce que je veux... » un soupir s’échappe de ses lèvres « ce que je veux, c’est toi » il se mordille la lèvre supérieure avant de continuer « Et cet autre homme… il ne compte pas pour toi ? Pas assez pour partir ? Allez le retrouver ? Chercher dans ses bras ce que tu veux que je te donne ? ... »

Les mots ne sont pas faciles mais Wilfried a besoin de les dire.
« Je sais que tu es un homme indépendant et que tu sais aussi ce que tu désires. Je ne mets pas en doute cela, mais » Il secoue encore une fois la tête « ... bon sang, Ruben... » Les mots meurent dans sa gorge « quoique tu décides, je… j’accepte »

Il a décidé de le laisser choisir pour lui. De tenir compte de son avis. De se ranger de son côté et de ne pas discuter sa décision. Wilfried se dit que Ruben ne peut pas faire pire que lui.

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Ruben Leeroy
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4 - Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04) Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)
Mer 23 Déc - 19:17

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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester, compliqué de rire lorsqu'on veut pleurer, mais le plus terrible est de devoir oublier lorsqu'on veut aimer.
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Ce besoin viscéral de mêler ses lèvres aux siennes lui tord si violemment les trippes qu’il n’a pas la capacité d’y résister. Son cœur bat vigoureusement dans sa poitrine tandis que ses lèvres s’amourachent de ses comparses. Il ne peut se délier de leur saveur envoutante. La chaleur de son corps qui l’emprisonne contre le sien est aussi addictive que par le passé. Il lui est cruellement pénible de devoir abandonner cet homme, le laisser poursuivre sa route dans les bras d’autres hommes. Peut-être dans ceux de Roman, cet homme qui lui a rendu ce sourire qui l’avait fait fondre par le passé. La vision de cet homme ravive ce sentiment d’impuissance et de jalousie qui l’avait gagné quelques semaines auparavant. Il renforce sa prise dans cette nuque qu’il s’est emparée pour le garder captif de ce baiser qui lui fait perdre son souffle. Il ne veut pas se dégager de ses lèvres, mettre un terme à cet instant qui est sans doute le dernier. Il le sent au fond de ces entrailles et cela accentue la fébrilité qui le dévore. Tout comme lors de leur rupture, il sent son myocarde se fondre en deux parties distinctes, diluant une douleur latente dans l’ensemble de ses membres. Son prénom qui sonne comme une supplique à ses oreilles est déstabilisant et accentue ce combat qu’il livre contre ses ambitions et sa raison. A-t-il le droit de le tourmenter de la sorte ? N’a-t-il pas justifié ses décisions malgré qu’elles ne lui conviennent pas ? Si et il a raison lorsqu’il lui souffle à bout de souffle qu’ils ne doivent pas s’entrainer dans cette pente dangereuse dans laquelle il les dirige en venant provoquer leur passion commune. Cet aveu de faiblesse le bouleverse alors qu’un rictus désabusé ourle ses lippes. Sa tristesse accentue la sienne. Ce regret de n’avoir pas su aimer correctement cet homme s’impose à lui et manque de le faire flancher. Pourtant, il ne peut pas. Il ne le doit pas. Il se doit d’être fort, d’affronter la situation sans laisser paraitre son émotion comme il vient de le faire. D’autant plus lorsque galeriste défait son étreinte pour s’échapper de ses bras. Son acte qui va en totale inéquation avec ses paroles emplies de passion. Le désir est toujours présent, cuisant, dévastateur. Il brille dans la lueur de ses prunelles. Il le voit lutter contre ce besoin de se l’accaparer, de posséder ce qui lui appartient. Et puis ce rappel chamboulant, qui lui rappelle l’existence du Norvégien. De cet homme qui le désire et qui l’attend. Cet homme qui attend patiemment qu’il revienne vers lui et qui lui permet d’être lui-même. Il sent son cœur se serrer à cette image qui se superpose à celle de Wilfried. Il en coûte au galeriste d’évoquer Björn comme il lui coûte de parler de Roman. A cet instant, il se retrouve aussi perdu que le galeriste dans ses émotions. Sa raison et ses sentiments mènent un combat qui lui laissent une saveur amère dans la gorge. Le même ouragan gronde en lui. Ce tiraillement dévastateur qui le laisse pantois, inerte. Son cœur est au bord de ses lèvres. Il ne sait plus quoi penser, quoi faire. Il se retrouve tout aussi désemparé que le galeriste dont le regard océan vient se perdre dans le sien plus sombre. Il prend appui contre la baie vitrée pour retrouver un peu ses esprits alors que sa respiration est forte. « J’ai envie de toi. Une dernière fois. Mais je ne sais pas si c’est une bonne idée. » Il admet en venant poser son crane contre la surface plus fraiche de la vitre. Ses prunelles sont ancrées à celles de son amant. « Björn compte pour moi, mais j’ai passé toute ma vie à renier mon désir pour lui. C’est presque irréel que je puisse l’avoir enfin. Déroutant et il y a tant de doutes qui m’assaillent. La réaction de mes proches. La différence d’âge. Encore plus importante que la nôtre. Et si je me retrouvais à être aussi nocif pour lui que pour toi ? » Il ajoute dans une voix plus faible. « Je ne pourrais pas supporter de briser les deux hommes de ma vie. » Il souffle en venant inspirer profondément. « C’est si dur de te laisser partir. Je t’ai dans la peau bon sang, Wilfired… » Un soupir à fendre l’âme s’extirpe de ses lippes alors qu’il s’intime à calmer les battements de son cœur. « Mais je pense que je n’ai pas d’autres solutions si je veux que tu puisses être heureux. » Il conclut dans un murmure alors qu’il vient rejoindre Wilfried pour venir glisser sa menotte valide sur sa mâchoire en venant lui offrir un dernier baiser, aussi léger que le toucher d’un papillon. « Sois heureux, s’il te plait. Tu le mérites à défaut d’être avec moi. » Il souffle dans une voix emplie de tendresse en caressant sa mâchoire du bout de ses doigts. « Je vais appeler un taxi. » Il lui indique en venant s’éloigner pour récupérer sa canne, s’appuyant sur elle pour se relever avec difficulté alors qu’il vient s’emparer de son téléphone, prêt à contacter la société de taxi. Une fois qu’il sera monté dans l’habitacle de la voiture, une nouvelle page de sa vie s’ouvrira. Pour le meilleur comme pour le pire.  
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