Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)

 :: A little break :: archives :: rps terminés
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Roman Rosario
Roman Rosario
Roman Rosario
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7851-roman-de-que-esta-hecho-tu-corazon?https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7865-roman-mes-amis-mes-amours-mes-emmerdes
04 - une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)  - Page 2 Tumblr_oy1pf9Xbr91tqjsoao1_250

• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
• avatar : pablo alboran
• crédits : @mary.
• messages : 680
• date de naissance : 01/04/1990
Roman Rosario
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Dim 11 Oct - 0:24

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
une soirée mouvementée.
☾☾ -- (stefen [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], rubried [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], wilman [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])



Roman s’efforce d’atténuer les tensions présentes dans le petit groupe. Il est conscient du trouble qui assaille tant à la fois de la galeriste que le pianiste. Leurs émotions sont à fleur de peau et il aimerait pouvoir soulager leurs âmes torturées, mais malheureusement il ne peut faire face qu’à son impuissance. Ruben semble percevoir les provocations de son ami – amant ? – et agit en conséquence en toute discrétion. Sa manière d’agir laisse entrevoir une intimité que deux amis et amants partagent. Stefan bat en retraite et finit par interrompre son jeu de provocation pour agir comme si de rien n’était. Il lui octroie son attention, répond aimablement à ses propos dans un sourire qui a perdu toute son arrogance. Du moins en apparence. Roman perçoit qu’il se plie à la volonté de son ami par obligation. Roman l’écoute attentivement narrer quelques brides de son histoire, des motivations qui l’incitent à s’impliquer en Inde. Ce qui est tout à son honneur. On ne peut pas changer le monde, mais si on peut agir même si c’est à une petite échelle, c’est déjà admirable. « C’est tout à votre honneur. Chaque action compte même si malheureusement on ne changera pas le monde. Il faut juste essayer d’agir à sa propre échelle en gardant espoir que nos actions finissent par payer. » Il indique avec chaleur, car cette caractéristique lui colle à la peau. Le départ soudain de Ruben les prend tous au dépourvu. Il comprend que ses émotions sont bien trop vives, tout comme celles de Wilfried. Il vient doucement lui presser le bras dans un mouvement de soutien pour lui apporter un peu de force. Il ne doute pas sur le fait que le galeriste va s’éclipser d’ici peu pour aller rejoindre son ex-petit ami. Sans doute qu’ils ont besoin de se retrouver seul à seul pour faire face à leurs propres émotions. Un sentiment d’inquiétude vient se nicher dans sa poitrine. Il craint que cette rencontre ne fasse basculer de nouveau Wilfried dans une mauvaise passe. Il préfère la chasser, car il sait pertinemment qu’il ne pourra rien faire contre cette réalité. Il pourra simplement lui apporter le soutien psychologique nécessaire et veiller de nouveau sur lui. En conséquence, il ne voit aucun inconvénient à le voir partir. Il observe quelques instant sa silhouette avant que l’agitation se fasse autour d’eux. Une armada de journalistes, photographes viennent vers eux en compagnie de l’artiste de cette exposition qui se révèle être aussi extravagante que l’avait défini Wilfried. Roman observe la scène en retrait, voyant Stefan agir avec ce naturel. Il est habitué à être sous le feu des projecteurs. Roman admire cette aisance, car il sait que ce monde de facettes et à double tranchant. Lorsqu’il l’invite à le rejoindre, Roman s’exécute, ne sachant pas réellement à quelle sauce il va être mangé. Il s’immisce dans ce petit groupe formé où Stefan mène la barque. Il le valorise sous les feux des photographes qui commencent à s’intéresser à lui. Roman se plie à leurs questions, conservant cette pudeur qui lui colle à la peau, mais répond aimablement à leurs sollicitations. Son sourire est aimable et il profite de cette occasion pour se présenter. Des journalistes demandent son contact et il les donne avec amabilité, conscient de la chance qu’on lui donne. Bien vite cette découverte de la célébrité s’effrite lorsqu’ils reportent leur attention sur l’artiste. Roman est légèrement décontenancé par tout ce qu’il se passe. « Fais attention, c’est un monde de requin, Roman. » Une fois féminine l’arrache de ses réflexions. « Oui, je ne suis pas certain d’être à ma place. » Il avoue dans un faible sourire en venant plonger son regard dans le sien. « Je pense qu’il est allé le rejoindre. » Il indique en réponse à la demande muette qu’il perçoit dans son regard. « Son ami s’occupe de la presse. » Il conclut en voyant le violoniste arpenter la salle en compagnie de l’artiste. Il ne peut s’empêcher de regarder l’endroit vers où Wilfried s’est dirigé. « Tu t’inquiètes pour lui. » Cette affirmation, il ne la nie pas. Il assume pleinement son inquiétude. Elle lui ait naturelle. « J’espère juste que ça ne l’empêchera pas d’avancer. Il allait mieux. » Il conclut dans un faible sourire alors qu’ils échangent un sourire complice. Il semble percevoir une lueur curieuse dans les prunelles de Kate, mais il ne la questionne pas à ce sujet alors qu’elle s’éloigne pour retrouver l’artiste, compenser l’absence du maître des lieux.  Son regard s’égare de nouveau sur Stefan et il perçoit qu’il n’est plus seul. La silhouette qui l’accompagne ne lui ait pas inconnue. Seamus ? Les deux jeunes hommes semblent être en pleine conversation et semble bien se connaitre. Ce qui l’intrigue et l’attire naturellement vers eux. « Seam’ ? » Il lance lorsqu’il se retrouve proche d’eux. C’est bien lui, ce qui lui arrache un sourire franc alors qu’il vient lui offrir une étreinte chaleureuse et amicale. « Cela fait plaisir de te voir. On ne s’est pas croisé depuis un petit moment. J’ai appris pour ton groupe. C’est une merveilleuse nouvelle. Félicitations ! Vous l’avez mérité ! » Il lui indique en venant lui taper gentiment l’épaule, résolument heureux pour son ami artiste.
Revenir en haut Aller en bas
Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7554-wilfried-hoffmanhttps://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7560-wilfried-hoffman
04 - une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)  - Page 2 Giphy

• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
• crédits : invité
• messages : 330
• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Dim 11 Oct - 11:36

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- Une soirée mouvementée -


Le sourire qui orne ses lèvres est figé. Un peu trop pour être vraiment naturel. Un sourire de circonstance comme il les appelle. De ceux qui lui sauvent la mise lorsqu’il n’est pas vraiment d’humeur. Il a envie de hurler. De faire taire Wolkoff qui n’arrête pas de pérorer. Wil ne le supporte pas. Il ne l’a jamais supporté pour être honnête. Le galeriste a toujours senti  l’animosité du musicien envers lui. Il se doute que le violoniste n’a pas aimé de se faire voler Ruben. Pourquoi être autant revanchard alors qu’il n’y avait pas de sentiment entre eux. Ruben le lui avait dit. Il lui avait expliqué cette relation particulière qu’ils entretenaient. Aussi tordue que ce berlinois. Wilfried apprécie la présence de Roman a ses côtés. Apaisante. Amicale. Malgré tout, son esprit est focalisé sur Ruben. Il n’arrive pas à s’en détacher. Il sourit toujours mais sa mâchoire lui fait mal de garder ce rictus sur ses lèvres. Il a envie de hurler mais, il reste là, immobile, planté au milieu de la foule, silencieux. Wolkoff fait le show, autant lui laisser la vedette et rester dans l’ombre. Le départ de Ruben l’anéantit. Il ouvre la bouche pour le retenir mais là aussi, il se tait et serre les lèvres. Son cœur se serre en suivant du regard la silhouette brisée de Ruben. Le remord revient le submerger. La honte aussi. Tous ces sentiments qui le rongent depuis des mois. Une éternité. Un enfer. Tout en sachant que son calvaire n’est en rien comparable à celui que vit Ruben. Malgré son immobilité apparente, il bout de l’intérieur. Impatient de laisser Wolkoff à sa prestation. Le seul point positif est que le violoniste lui fait de la publicité, et une galerie d’art en a toujours besoin. Autant le laisser parler si cela rapporte une visibilité plus grande à Wilfried. Malgré tout ses beaux principes, Wilfried est à bout de patience. Il se rapproche un peu de son ami et murmure « je reviens » Il marque une petite pause avant de rajouter «  désolé » avant de s’éloigner prestement vers la réserve. Son cœur bat à tout rompre. Il évite soigneusement les personnes qui pourraient devenir des obstacles sur sa route. Il sait que s’il réfléchit trop, il n’aura plus la force d’aller le retrouver. Que sa raison lui ordonnera de laisser Ruben en paix. Aussi, il fonce et, est presque surpris de se retrouver dans la réserve. D’une geste il referme la porte derrière lui. Juste un chuintement. L’obscurité gagne le local avant que les lueurs des panneaux indiquant les issues de secours ne se mettent à briller faiblement de leur lueur verdâtre, créant une atmosphère irréelle. Il distingue Ruben, un peu plus loin et se dirige vers lui. Incapable d’articuler la moindre parole. De donner la plus petite explication. Même pas capable de lui demander si tout va bien, car, il sait pertinemment que rien ne va. Le vacarme dans sa tête compense le silence qui règne dans la réserve. Les bruits de la fête qui se déroule derrière le mur n’arrivent qu’en bribes étouffées. Quasiment imperceptibles. Wil a l’impression d’être enfermé dans une bulle. Avec Ruben. Seuls. Enfin.
Il aimerait parler mais rien ne sort. Sa gorge est asséchée par l’émotion. Les sentiments l’étranglent. Il déglutit car, il ne peut pas rester là, dans le noir, sans parler. Dehors, Kate le remplace mais, il faudra qu’il rejoigne le bruit et la foule. Bientôt. Trop tôt à son goût. « Je m’inquiétais pour toi » ce sont les seuls mots qui rompent le silence. Pas ceux qu’il aurait voulu dire mais ce sont les seuls qui sont sortis. À son insu. Il se trouve débile, et la main fébrile qui passe dans sa chevelure traduit le désarroi qui l’habite. Il espère juste que l’obscurité camouflera sa gêne. « … je suis content que tu sois là ... de te revoir... » Il déteste les mots qui sortent de sa bouche. Il les trouve plats et sans réelles consistances. Des mots idiots que n’importe quel idiot dirait dans une situation identique. Il ne veut pas de banalités entre eux. Il veut autre chose. Un râle s’échappe de sa gorge. Un cri de colère ou de désespoir avant qu’il ne grogne « Putain Ruben, tu me manques tellement » Ses bras se sont refermés sans qu’il s’en rende vraiment compte sur le corps de celui qui a partagé sa vie. Qu’il a brisé. Détruit. Il chasse ces pensées. Pas maintenant. Les remords, plus tard. Sa bouche se pose sur celle de Ruben. Un baiser surgit. Violent. Désespéré. Désiré. L’étreinte se resserre. Le baiser se fait plus profond. Sa raison lui hurle d’arrêter mais son besoin de lui le rend sourd. Irraisonné. Irrationnel. Lorsqu'il s’arrache enfin, sa tête tourne sous l’effet de l’émotion. Il ne veut pas s’excuser. Il recule simplement, passe une main dans sa chevelure, tandis que du bout des doigts, il caresse ses lèvres qui gardent le goût de Ruben.
« Je t’aime » Sa voix dans le silence. Pire qu’une détonation. Qu’un coup de tonnerre. Sa voix et ses mots qu’il n’aurait jamais dû prononcer. Ce baiser qu’il n’aurait jamais dû donner. Cette vie qu’il n’aurait jamais dû briser. « Wolkoff doit t’attendre... »
Il faut qu'il sorte de cette pièce. De sa vie. Ne plus le toucher. Arrêter de l’aimer. Pourquoi n’arrive-t-il pas à passer à autre chose…

code by EXORDIUM.


Revenir en haut Aller en bas
Ruben Leeroy
Ruben Leeroy
Ruben Leeroy
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7481-ruben-music-is-a-world-within-itself-it-s-a-language-we-all-understand
04 - une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)  - Page 2 Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Dim 11 Oct - 12:59

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
une soirée mouvementée.
☾☾ -- (stefen [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], rubried [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], wilman [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])



Dans l’obscurité de la réserve, Ruben s’efforce de reprendre le rythme de sa respiration. En soutien contre les boites en bois, il a abandonné sa canne pour placer sa main contre son abdomen. Il s’efforce de reprendre les conseils qu’on lui a donné lorsqu’une crise d’angoisse menace de le submerger. Elles sont moins fréquentes, mais elles demeurent toujours aussi terrifiantes. Il entend battre son myocarde dans ses tempes alors qu’il s’intime à se concentrer sur ses inspirations et expirations et non sur sa respiration erratique. Peu à peu, son myocarde reprend son rythme de croisière et un sentiment d’épuisement vient envahir ses membres. Il était supposé passer une bonne soirée, sa première soirée mondaine depuis un an et il se révèle être une bombe émotionnelle. Il se rend compte qu’il n’avance pas aussi vite qu’il le souhaiterait. Il n’a pas encore réellement tourné la page sinon il ne serait pas aussi ébranlé de se retrouver face à Wilfried en compagnie d’un autre. Son myocarde se sert dans sa poitrine au défilement des moments qu’il a pu voir entre Wilfried et ce Roman. S’il ne se passe rien pour le moment, il est certain qu’il se passera quelque chose. Wilfried le désire. Il le sait au plus profond de ses tripes et d’un point de vue rationnel, il ne peut pas lui enlever le fait que Roman est un bel homme. De plus, il dégage quelque chose d’apaisant. Il a une empathie naturelle pour les autres et derrière sa jalousie, il ne demeure pas aveugle à cette réalité. Wilfried avait l’air serein et décontracté avec lui, résolument lui, comme au début de leur relation. Une part de lui est soulagée même si sur le plan émotionnel, il n’était pas encore prêt à le voir. Il veut son bonheur, mais c’est encore difficile d’accepter qu’il n’en fera pas partie. Tout comme lui ne fera pas partie de cette vie qu’il se battit jour après jour. Pourtant, ce n’est pas l’amour qui leur manque. Ils s’aiment encore. Leurs regards se le disent à défaut de pouvoir se le dire. Il pensait s’être quelque peu sevré de cet amour, mais il n’en est rien. Il est seulement endormi et explose à chaque fois qu’il fait face à cet homme. Lorsque la porte de la réserve se ferme, il n’a pas besoin de relever son visage pour savoir que c’est lui. Il le sent, il le sait. Son regard qui s’était égaré sur sa main invalide vient retrouver la pénombre totale de la pièce simplement éclairée par les issues de secours. Son regard vient se perdre dans le sien. Sa respiration se bloque quelques secondes face à ses émotions qui lui enserre la poitrine. « Je vais mieux. » Il lui indique pour le rassurer, pour se donner un peu de contenance aussi. « Moi aussi. » Il ajoute dans une voix difficile, car c’est également la réalité. Il avait envie de le voir. Il a juste lutté de toute son âme pour éviter les rencontres, car il savait à quel point ses émotions allaient être à fleur de peau. Malgré les mots qu’ils échangent, tout semble froid et insipide. C’est insupportable, mais sans doute nécessaire pour faire mourir cet amour qui se lit dans leurs regards. Et puis ce qui leur pendait au nez se réalise. Cette étreinte tant nécessaire qui allume un brasier au creux de leurs reins. Cette bouche qui vient s’emparer de ses lèvres et à laquelle il répond sans timidité. Un râle désespéré s’échappe de sa gorge alors que sa menotte vient retrouver sa nuque pour renforcer le baiser. Cette proximité l’envire de nouveau et l’enflamme avec la même puissance qu’auparavant. L’envie de le retenir se fait présente, mais le galeriste ne lui en donne pas l’occasion. Ce baiser le rend haletant, envieux de plus et il doit s’intimer profondément pour ne pas agir de manière irrationnelle. Le gout de ses lèvres persiste sur les siennes et il veut le goûter de nouveau, satisfaire une dernière son ambition de lui. « Mi amor… » Sa voix le supplie d’arrêter de dire cela. « Yo también te quiero. (1) » Sa voix maternelle s’expulse hors de ses lippes, car c’est la langue de son cœur. « No me preocupa de Stefan. (2) » Il ne peut s’empêcher de lâcher en venant se saisir de son bras pour le garder près de lui. « Te echo mucho de menos, mi amor. (3) » Sa main remonte son bras, rejoint son poitrail pour se perdre dans sa nuque. « Sé que esto también es difícil para ti. Lo veo. (4) » Il murmure contre ses lèvres qu’il vient pencher au-dessus des siennes. Contrairement à Wilfried, il ne s’empare pas de ses lèvres avec la même fougue. Il les embrasse délicatement dans un premier instant. Il les savoure comme si c’était la dernière et sans doute est-ce vraiment le cas. Ils doivent se quitter, apprendre à faire le deuil de leur histoire pour aller de l’avant. « Sé que lo deseas. (5) » Il murmure entre deux baisers avant d’ajouter : « Te está ayudando a mejorar. (6) » Il le sait parce qu’il le voit. Il allait mieux avant de le revoir et c’est ce qu’il désire pour lui, mais ça reste difficile à l’accepter. Accepter qu’on n’est pas assez bien pour le bonheur de l’autre. « Pero me está matando… Porque no soy yo. (7) » Il admet en venant caresser doucement sa mâchoire. Son regard luit de cette émotion qu’il ne peut contenir alors qu’un soupir vient fendre son âme. « J’ai tellement envie de toi. Ce manque me rend fou. Je veux t’appartenir une dernière fois, mais ce n’est pas une bonne idée. » Il lâche en venant poser son visage contre son épaule pour tenter de reprendre contenance et le pouvoir sur ses émotions. « Je ne veux pas te perdre. Je ne veux pas devenir un étranger pour toi comme je ne veux pas que tu le deviennes pour moi non plus. » Sans doute que ses espoirs sont vains, mais il ne peut s’empêcher de le formuler. Il veut faire partie de sa vie d’une manière ou d’une autre. Se séparer totalement de lui, alors qu’ils évoluent dans le même monde lui semble si difficile à supporter.

(1) Moi aussi, je t’aime.
(2) Je m’en fous de Stefan.
(3) Tu me manques tellement, mi amor.
(4) Je sais que c’est difficile pour toi aussi. Je le vois.
(5) Je sais que tu le désires.
(6) Il t’aide à aller mieux.
(7) Mais ça me tue… Parce que ce n’est pas moi.

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Dim 11 Oct - 14:52

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- Une soirée mouvementée -



Accaparé par les journalistes et l’artiste, Stefan ne s’est pas rendu compte de l’arrivée de son trublion. Il ne peut s’empêcher de sourire lorsque sa voix interrompt le monologue de la plasticienne, au grand soulagement du violoniste. Il se retrouve face à son homme qui a troqué ses affreuses chemises contre une tenue chic. Il écarquille un peu les yeux, se demandant s’il ne rêve pas avant de souffler « Tu es superbe. Très élégant » Le violoniste est un peu désarçonné car Seamus l’a habitué à plus de motifs étranges et déroutants. L’avantage, c’est qu’il ne se perdra pas dans le décor floral cette fois. Ses pupilles vont du bleu de son costume à celui de son compagnon tandis que son sourire s’agrandit et qu’il secoue doucement la tête, en se demandant, si c’est encore une facétie de son trublion ou un pur effet du hasard. Seamus semble si conventionnel habillé de la sorte que cela en est presque dérangeant. « Je peux ? » et sans attendre la réponse, Stefan s’empare de l’affreux collier qu’il retire avec toute la délicatesse dont il est capable afin de ne pas arracher la chevelure de la reine de la soirée tandis qu’il fait les présentations « Seamus, voici l’artiste qui a fait toutes ses œuvres d’art et ce beau collier aussi, je suppose ... »  Au bout de ses doigts, l’objet est encore plus affreux mais Stefan le regarde comme s’il tenait un véritable joyau d’une valeur inestimable. Une pensée à Oma qui aime tant les bijoux, et qui ferait sûrement la moue devant celui-ci. Trop tard pour revenir en arrière. Arborant toujours un sourire, il remercie la créatrice tout en disant "J'aimerais vous emmener en Inde. Vous pourriez créer des ateliers artistiques que je financerais. Mon secrétaire vous recontactera" Un sourire pour clore la discussion Il n'attend pas de réponse.  Il n'y en a pas. Il se retourne ensuite vers son homme et glisse l’horreur fleurie autour du cou de Seamus. Il se recule afin de juger de l’effet et satisfait, lance « ça manquait un peu de fleurs ta tenue ». Les bouchons multicolores réveillent le noir de la chemise tout en mettant en valeur le bleu de la veste et puis, c’est tellement plus ressemblant à Seamus, ce brin de folie. Stefan s’approche, arrange le bijou avant de murmurer « content de te voir ...tu m’as manqué...» il a envie de l’embrasser mais se retient, comme c’est souvent le cas lorsqu’ils sont en public. Ses pensées s’égarent vers Ruben et sa détresse, et il réalise qu’il n’a pas envie de vivre ça. D’être malheureux juste pour ne pas choquer les autres. Se cacher. Entrer dans le moule. Se plier aux conventions. Il n’a pas vraiment le temps de continuer la conversation car, la voix de Roman brise leur intimité. Un léger froncement de sourcils agacé, lorsque Roman étreint son homme, vite remplacer par un haussement de sourcils, surpris cette fois, en constatant qu’ils semblent se connaître. Il se doute bien que Seamus connaît tout en tas de musiciens. Lui-même connaît quasiment tous les violonistes solistes de la planète classique.  Il est vrai, qu’ils sont moins nombreux que ceux jouant de la musique contemporaine. Stefan évolue dans un monde clos. Fermé. Encore réservé à une élite même si les chargés de com’ font leur possible pour rajeunir l’image de la musique classique. « Vous vous connaissez…. Le monde est petit parfois » Trop au goût du violoniste. Forcément, il se demande comment ils se sont rencontrés, et il ne peut s’empêcher de repenser à « qui couche avec qui ? » et au point où ils en sont, cela ne représenterait qu’un autre couple éclaté qui s’est remis avec un autre couple disloqué. Décidément, le monde est vraiment trop petit pour Stefan. La sollicitude de Roman l’agace et ce qui l’agace encore plus, c'est de voir cet inconnu, qui se tape l’ex de son ex, semble connaître tout ou presque de la vie de son mec. Les zygomatiques coincées en un sourire légèrement crispé, il se retient de bombarder Seamus de questions. Il ne peut pas passer un bras autour de ses épaules. Il ne peut pas poser toutes les questions qui lui brûlent la langue. En fait, il est coincé à supporter et il déteste ça. Ne voulant pas alerter son homme, il lui adresse un sourire, un vrai sourire comme il en adresse rarement aux autres malgré la jalousie qui le taraude, car c’est dans sa nature d’être possessif. Exclusif. En tant que musicien, il comprend tout à fait les besoins de son homme lorsqu’il est en phase de création, de s’isoler. De vivre reclus. Lui-même, lorsqu’il est en période de répétition, a besoin de solitude pour rejouer inlassablement dans sa tête les partitions qui défilent à l’infini. De chercher la note parfaite, jour et nuit. Cela en devient obsessionnel. Alors, oui, il accepte de ne pas voir Seamus, de ne pas lui parler. De le laisser dans son monde, parce qu’il vit la même chose. Ce qu’il ne tolère pas, c’est qu’un autre semble être au courant de choses que lui, ignore. Stefan déteste se sentir mis à part, lui qui est souvent au centre de tout. Cela devrait lui apprendre l’humilité, mais non, cela fait juste ressortir sa mauvaise humeur. Son incapacité à vivre normalement. « Comment vous êtes-vous rencontrés ? ... Une collaboration artistique ? ... » Sous sa désinvolture, il a très envie de savoir. Autour de lui, la foule mouvante. Le ballet incessant des serveurs. Il n’aperçoit pas Ruben. Ni son vieux. Il se retient de lâcher un juron dans sa langue maternelle, craignant que son ami ne se soit encore mis dans une situation inextricable et douloureuse.

code by EXORDIUM.


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Dim 11 Oct - 17:31
Enfin, je l’avais trouvé. Le vrai, l’unique. Stefan se tenait près d’une inconnue qui semblait lui conter monts et merveilles tant elle semblait comblée par le sujet de conversation. Je me glissais parmi eux, brisant leur bulle sans la moindre gêne ni once d’hésitation. J’étais ravi de le revoir après tout ce temps, résistant à l’envie de lui sauter dans les bras et de jouer à la princesse pour le restant de la soirée. Notre couverture aurait vite été grillée par la presse si je me laissais porter façon Blanche-Neige. Aucun de nous ne désirait cette publicité. Nous avions été très clair là-dessus une fois notre couple officialisé. Loin de nous sentir honteux d’aimer un homme, nous ne voulions pas que cela fasse la une des journaux. Quitte à avoir ma tête placardée partout, je désirais que cela soit grâce à mes chansons et non pour une pseudo histoire de coming out public. Lui saisir brièvement la main fut donc l’unique contact que j’osai établir entre nous, reprenant rapidement mes distances sans oublier de me nourrir au passage. Quitte à choisir entre la bouffe et mon mec… Eh bien je recouvrirais mon mec de bouffe. Problème résolu. Bref, revenons à nos moutons avant de partir dans de drôles de fantasmes mêlant sexe et cuisine. Mon look ne passa pas inaperçu, me valant plusieurs remarques de la part du brun. C’était stupide sûrement mais je sentis mes joues s’empourprer en entendant ses compliments. Ne m’ayant jamais vu sapé de la sorte, il aurait pu me trouver ridicule ou allez savoir quoi. Mais non, il me trouvait « élégant » et « superbe ». Je me serais caché derrière mon canapé si je ne l’avais pas déjà englouti comme l’ogre que j’étais.

- Tu n’es pas mal non plus, avouais-je dans un souffle inaudible à quiconque d’autre que lui.

Il était bien plus que ça. Au final, il s’agissait surtout d’une petite provocation de ma part puisque l’envie irascible de lui arracher ses vêtements n’étaient pas dû à une quelconque laideur. Au contraire. Le violoniste avait une allure sans pareille qui n’était pas sans me faire le moindre effet. Radieux tout simplement. Encore une fois, je ne comprenais pas qu’un type comme lui puisse me trouver à son goût. Son sens de la mode n’était pas le mien, il dégageait ce je-ne-quoi de princier dans sa stature et sa longue chevelure lui conférait une désinvolture irrésistible. Pourquoi se contentait-il de moi ? Allez savoir. Il ne pouvait pas être si mal dans sa peau !

- Il semblerait que le bleu soit la couleur de la soirée…

Pour une fois que mon style collait au sien ! J’étais si amusé par cette coïncidence que je la relevais avec un sourire en coin. Nous devions déteindre l’un sur l’autre sans même nous en rendre compte. Bientôt, je me réveillerai avec une tignasse et lui avec une houppette ! Je ris intérieurement en visualisant nos têtes dans un tel scénario mais dû m’interrompre rapidement tandis que Stefan entreprit de faire les présentations tout en s’appropriant le collier porté par l’artiste me faisant face. Je lâchais un simple « Enchanté. » poli accompagné d’une poignée de main. Serai-je amené à la revoir ? Je ne risquais pas d’en apprendre davantage sur elle dans les minutes à venir puisque mon petit-ami lui fit comprendre que la discussion était close. Déjà, il choisissait de s’isoler en ma compagnie. Était-ce un indice concernant un possible manque ressenti cette dernière semaine ?

Je frissonnai en sentant ses doigts m’effleurer le cou tandis qu’il me passe le bijou. Ce poids supplémentaire me fit froncer les sourcils l’espace d’un instant. Je n’en portais jamais. C’était inhabituel pour moi. Néanmoins, cela ne m’empêcha pas de pouffer de bon cœur à son commentaire. Le musicien marquait un point. Habituellement, j’étais plus excentrique (ce qui me valait des blagues à foison) et, que me voir « dans le moule » le dérange à ce point était flatteur à mon sens. Il voulait que je conserve mon originalité, pas que je me fonde dans la masse. Et tant pis si cela signifiait perdre en « élégance ». Être moi-même primait sur ça. Après tout c’est ce qui l’avait séduit dans un premier lieu n’est-ce pas ? Mes chemises affreuses, ma gaucherie, mon comportement maladroit et awkward, etc. Aussi, je manquais de défaillir à sa confession. Comment ne pas me sentir coupable ? Je lui avais imposé mon absence et cela lui avait causé de la peine. Pourtant, je m’étais juré de ne jamais le faire souffrir… Commençais-je à dramatiser la situation plus que nécessaire ? Sûrement. Autant arrêter là.

- Toi aussi tu m’as manqué. Désolé de m’être montré distant ces dix derniers jours… J’en avais besoin pour avancer sur mon projet. Tu ne m’en veux pas trop hein ?

L’inquiétude se lisait sur mon visage aux traits encore enfantins. Nous avions toujours prôné une certaine indépendance vis-à-vis de l’autre mais c’était différence que de la mettre en pratique si l’on peut dire. Cependant, travailler sur ma musique entraînait des réactions, des états, que je préférais garder pour moi. J’avais cette relation paradoxale avec l’écriture, la composition, qui ravivaient autant mes démons qu’elles les apaisaient. Cela entraînait par conséquent des phases dépressives, de remises de question, mais aussi d’euphorie. Sans parler que je n’étais jamais complètement satisfait. Un bon sang de bordel. Mon batteur comprenait ça, et était d’ailleurs le seul à le constater de ses propres yeux. De son côté, c’est en se défoulant sur son instrument qu’il transpirait – littéralement – son mal. À cet égard – et bien d’autres – nous nous complétions à la perfection. Je n’avais jamais tant été convaincu que mon groupe possédait une chance de fonctionner que depuis que nous bossions ensemble.

Notre échange fut interrompu par un nouvel arrivant que j’identifiai seulement une fois dans ses bras. Je n’en eus pas le temps auparavant. Sacré Roman ! Je me laisse prendre au jeu, venant l’encercler de mes bras tout en le tapotant dans le dos. Ce gars à une façon de vous câliner particulièrement chaleureuse ! Très appréciable. S’il échouait dans l’univers de la musique – ce que je ne lui souhaitais pas – il pourrait sans mal se reconvertir en peluche humaine. Ce témoignage affectueux constituait une telle tradition que je ne songeais même pas que cela puisse paraître anormal aux yeux de Stefan. Mon innocence et moi : chapitre 1999.

Bref, j’ignorais comment la nouvelle de mon contrat avec une maison de disque lui était remonté aux oreilles mais j’adressais un sourire à entrer en compétition avec le Chat du Cheshire. L’hispanique était toujours si généreux, intéressé par autrui, que ça en était limite énervant. La Terre entière devait passer pour égoïste à côté – moi inclus.

- Je te remercie ! Oui, la préparation touche à sa fin. Il faut encore avoir le feu vert mais on discute déjà de tout ce qui concerne le choix de singles, le premier clip, la promotion, etc. Je continue avec Simon Says en attendant mais…

Car oui, j’avais un mal fou à couper les ponts. J’avais tellement peur ! Mais nous y reviendrons plus tard.

- Et toi ? Qu’est-ce que tu deviens ? Tu es venu seul ? Je ne savais même pas que tu t’intéressais à ce type d’exposition !

En parlant de ça… J’ignorais tout de ce qui nous entourait. La seule œuvre que j’avais vu de près était ces bouchons formant des fleurs multicolores. Le propos défendu m’échappait. Un peu bête mais, après tout, si j’étais là c’était uniquement pour voir mon homme à la base. Homme qui n’avait pas perdu sa langue et qui ne tarda pas à partir à la pêche aux informations. Sûrement qu’à son goût notre petit entretien à deux avait assez duré. Je n’étais pas sans savoir qu’il avait besoin de se sentir inclus dans ce type de situation. Me voir en compagnie d’un autre représentant de la gent masculine n’était pas sa tasse de thé.

- Nous nous sommes connus à un piano-bar. On s’y retrouve de temps en temps mais on a partagé la scène qu’une seule fois jusqu’ici. Grosse impro’ mais ça a bien fonctionné je pense, dis-je avant de marquer une pause. Roman est un peu comme… mon Bro’ quoi !

J’avais opté pour un ton rassurant, caressant. Qu’il ne se fasse pas encore de fausses idées. Grand parano va ! (Bon ok. Notre interlocuteur était sérieusement canon mais je ne risquais pas de formuler ma pensée à voix haute sur ce coup-là.)
Revenir en haut Aller en bas
Roman Rosario
Roman Rosario
Roman Rosario
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7851-roman-de-que-esta-hecho-tu-corazon?https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7865-roman-mes-amis-mes-amours-mes-emmerdes
04 - une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)  - Page 2 Tumblr_oy1pf9Xbr91tqjsoao1_250

• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
• avatar : pablo alboran
• crédits : @mary.
• messages : 680
• date de naissance : 01/04/1990
Roman Rosario
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Dim 11 Oct - 18:46

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
une soirée mouvementée.
☾☾ -- (stefen [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], rubried [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], wilman [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])



Il lui semble naturel de venir saluer son ami musicien. Son action est totalement spontanée et désintéressée. Le plaisir de le retrouver est conséquent et son expression ne masque pas sa satisfaction de le trouver-là. Il ignore totalement si leur relation est plus qu’amicale et cela ne le regarde absolument pas. Seulement cette information lui aurait sans doute éviter de se mettre au milieu du duo. Seamus est résolument surpris de le trouver là, tout comme lui, mais le plaisir semble partagé. Ce qui lui apporte un peu de légèreté dans cette soirée qui se révèle plus étouffante que prévu. Seamus est un véritable bol d’air pur. Il répond obligeamment à ses questions et les nouvelles qui lui transmet sont engageantes pour la suite de son avenir dans le domaine musical. « Tu ne perds pas l’idée de te lancer en solo. » Il conclut dans un sourire amical en venant doucement lui presser l’épaule, résolument tactile de nature. « En tout cas, c’est génial. J’espère que tout va bien se dérouler. Tes premiers pas vers la gloire, mon ami. » Il déclare en hochant la tête, résolument fier de son ami qui manque cruellement de confiance en lui en accoutumé. C’est à son tour d’être assailli de questions qui lui arrache un petit rire. « Je suis un ami du propriétaire, Wilfried Hoffman. Il m’a invité pour me faire rencontrer quelques bienfaiteurs qui pourraient soutenir financièrement le refuge. Nous sommes en pleine saisons des chaleurs et on reçoit énormément de chatons et de chiots qui nécessitent beaucoup de soins. Malheureusement les dons ne vont pas en conséquence. Du coup, je suis en train de plancher avec Wilfried et mon groupe pour réaliser un concert de bienfaisance pour le refuge. Enfin de récolter des dons. » Il lui explique simplement dans un ton calme et amical. La question de Stefan lui arrache un faible sourire. Il observe la manière qu’à Seamus de le regarder et très rapidement, il prend conscience de l’intérêt réciproque qu’il y a dans leurs deux regards. Ils sont en couples. C’est une évidence pour le musicien qui observe Seamus donner des précisions sur leur relation comme s’il tâchait de retirer un poids d’inquiétude de ses épaules. « Oui, nous sommes des amis musiciens. Seamus est un grand artiste qui s’ignore. » Il lui indique chaleureusement. « Il faudra qu’on se refasse ça à l’occasion avant que tu ne deviennes une superstar. » Il lance dans un rire léger alors qu’il vient plonger ses iris dans ceux de Seamus, mais également ceux de Stefan. « Et comment vous êtes-vous rencontrés ? Une collaboration artistique ? » Il ose reprendre les paroles du violoniste dans une attitude qui se veut taquine. Elle n’a rien de bien méchant si ce n’est de détendre l’atmosphère et en savoir plus sur ce violoniste qui connait que de nom et qui semble être en couple avec son ami musicien. Il préfère se concentrer sur cette rencontre que sur celle qu’il doit se passer dans une pièce non loin d’eux entre les deux amoureux. Son inquiétude est là, tapie dans l’ombre, mais il la maitrise, se contentant simplement de lancer des regards furtifs dans la direction où il finira sans doute par revoir apparaitre Ruben ou Wilfried. Seulement dans quels états seront-ils ? C’est résolument cela qui le travaille.
Revenir en haut Aller en bas
Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7554-wilfried-hoffmanhttps://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7560-wilfried-hoffman
04 - une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)  - Page 2 Giphy

• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
• crédits : invité
• messages : 330
• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Lun 12 Oct - 17:26

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- Une soirée mouvementée -




Trop d’émotions l’assaillent. Ruben contre lui, sa présence, sa chaleur, tout ce dont il a besoin. Envie. Ses  déclarations qui concordent avec les siennes. L’amour toujours présent mais dévastateur. Wilfried a l’impression de suffoquer sous les baisers de son ex. Il aimerait que cet instant ne s’arrête jamais. Il aimerait tant pouvoir tout effacer. Tout publier. Se pardonner. Faire comme si rien n’avait été cassé. Un soupir. Cette voix qui l’écorche comme des milliers de lames. Cette vérité qui lui est insupportable. Qu’il n’arrive pas à regarder en face. « Ruben... » il pourrait s’excuser pendant un million d’années que ça ne changerait rien à la situation. Jamais il ne se pardonnera car il ne veut pas, ou n’est pas encore prêt à le faire. Il va lui falloir du temps. De la souffrance. Savoir que son amour vit sa vie, loin de lui. Heureux. Car c’est tout ce qu’il espère pour lui. Du bonheur. Celui qu’il n’a pas su lui donner. Celui qu’ils n’ont pas su trouver. Ruben, toujours contre lui. Un moment hors du temps. Une parenthèse avant que la vie ne reprenne. « J’aimerais te garder à jamais avec moi, mais... » son étreinte se resserre « … j’en suis incapable. Je veux ton bonheur. Tu le mérites. Jamais, je ne me pardonnerai le mal que je t’ai fait. Te perdre est ma punition éternelle. J'ai assez causé de dégâts comme ça, il est temps d'arrêter.  »  Doucement, il se détache. S’éloigne à contrecœur. Il ne veut pas replonger dans une relation toxique aussi bien pour lui, que pour Ruben. La souffrance au quotidien, c’est pire que l’enfer. « Tu feras toujours parti de moi. De ma vie. Je serai toujours là, si tu as besoin. Il faut juste nous laisser du temps pour refaire surface. Arrêter de se noyer dans cet amour qui nous engloutit et nous tue lentement. » Une main lasse tente de discipliner une chevelure pourtant sage. « Je dois retourner là-bas. Rejoindre les invités. Kate va encore me passer un savon... Elle doit croire que je te fais encore du mal et elle n'a pas tort... » Un rire amer filtre de ses lèvres. « Je vais ressortir par la porte arrière qui donne directement dans mon bureau. Tu pourras quitter la réserve, seul. » Il se retient de rajouter « comme avant ». Comme ils l’ont toujours fait, à se cacher. Un sentiment d’échec l’envahit. Il trouve soudain sa vie si insipide. Il se sent si seul. Si désabusé. « Il est temps maintenant... » En quelques enjambées, il rejoint la porte arrière de la réserve, celle qui donne directement dans son bureau. Il tape le code afin de pénétrer dans son antre, qui ce soir, lui rappelle simplement sa condition. Son cœur bat vite et fort dans sa poitrine. D’un pas rapide, il traverse l’espace, sans oublier de prendre une feuille quelconque sur son bureau, ressort et rejoint le bruit et les conversations. Les rires et les habits de lumières. Un sourire est venu se plaquer sur ses lèvres. Il prend le temps de parler avec les personnes qui admirent les œuvres. Les renseigne. Il adresse un petit signe à Kate comme quoi, tout va bien. Lui aussi fait le show. Il fend la foule, s’empare d’un verre qu’il descend en quelques gorgées. De l’eau pétillante. Pas d’alcool. Il pourrait s’y plonger et ne plus jamais vouloir remonter à la surface tant il a besoin d’oublier. Kate, magnifique dans sa robe de créateur, se retrouve près de lui et murmure « Alles ist gut ?(1) » . Wil hoche simplement la tête en signe d’affirmation. « Je vais rejoindre Roman, c’est mon invité après tout et, tu mettras ça à la poubelle dans un moment. Je ne voulais pas que certains se posent trop de questions...Bitte (2)... », tout en indiquant du menton, les journalistes et les photographes qui tournent entre les allées. Tandis qu’il rejoint le groupe qui s’est déplacé, le galeriste a l’impression qu’il s’est écoulé une éternité, alors qu’il ne s’agit que d’une poignée de minutes, en vérité. Le sourire rassurant de Roman lui fait du bien. Sa silhouette paisible aussi. Cet homme dégage de la bonté et il en a besoin en ce moment. Il aurait aussi besoin d’un prête et d’une absolution. Il sourit en voyant le collier de fleurs en plastique autour du cou d’un homme qui semble être une connaissance de Wolkoff. Il ne peut retenir un sourire en voyant la même couleur qui lie les deux hommes. Il préfère garder pour lui la pique qui lui vient et se présente rapidement, avant de presser légèrement le bras de Roman et de murmurer « Tout va bien ». Une façon simple de tenter de le rassurer avant d’enchaîner « Je vois que monsieur est connaisseur » et il désigne le collier tout en essayant de contenir un rire derrière un grand sourire. Après ce moment intense, il a besoin de revenir à des choses plus légères.

Tout va bien(1)
S'il te plait(2)

code by EXORDIUM.


Revenir en haut Aller en bas
Ruben Leeroy
Ruben Leeroy
Ruben Leeroy
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7481-ruben-music-is-a-world-within-itself-it-s-a-language-we-all-understand
04 - une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)  - Page 2 Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Lun 12 Oct - 23:34

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
une soirée mouvementée.
☾☾ -- (stefen [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], rubried [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], wilman [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])



Son prénom s’échappe des lèvres de son ex-petit ami comme une supplice. Sans doute parce que cette proximité l’ébranle aussi profondément que lui. Ses émotions sont à fleur de peau. Elles implosent sous l’intensité de l’amour qu’il continue de lui porter malgré la rupture. Il est résolument difficile de tirer un trait sur leurs histoires. Sans doute parce que ce n’est pas la fin de leur attirance ou de leur affection qui a engendré leur rupture. L’amour est là, brulant dans leurs rétines qui s’abreuvent de la vision de l’être aimé. Ruben a beau avancé depuis leur rupture, Wilfried demeure le maître de son cœur. Pourtant, il veut tout autant que le galeriste qu’il avance vers son propre bonheur, mais c’est tellement dur de le laisser partir alors que cette flamme n’arrête pas de brûler pour lui. Pourtant, il leur est clairement impossible de revenir en arrière. Ils sont condamnés à se séparer et pourtant, ils ont du mal à aller de l’avant sans éprouve de la jalousie pour celui qui tient peut-être dans ses mains le bonheur de l’autre. Cette réalité est si cruelle et pourtant, il se doit de l’accepter. Cette culpabilité perfide qui assaille l’âme du galeriste comme un poison fatal. Il aimerait pouvoir l’en défaire alors il vient doucement caresser son visage du bout de son pouce. « Tu as fais une erreur, mais tu n’es pas responsable de ce qu’il m’est arrivé. C’était un regrettable accident, mi amor… » Il murmure. « Il faut apprendre à l’accepter. Te pardonner ce qu’il m’est arrivé. » Il ajoute dans un faible sourire. Sans doute parce qu’il veut alléger sa conscience et lui apporter un peu de sérénité à défaut de lui fournir le bonheur qu’ils méritent. Il sait que Wilfried a raison. C’est la plus sage décision à prendre, mais sans doute la plus terrible. Simplement parce qu’ils sont condamnés à voir le bonheur de l’autre auprès d’une autre personne. Il faudra assurément du temps pour apprivoiser cette nouvelle relation qu’ils vont tiser, mais il y a une part de vérité dans les propos du galeriste. Ils feront toujours partie de l’autre. « Je te souhaite de trouver ce bonheur Wilfried. » Il murmure en venant relâcher sa mâchoire pour lui permettre de reprendre ses esprits. « On se fait du mal mutuellement. » Il précise pour remettre les pendules à l’heure. Il souffre autant que lui. Le nier serait abominable. « D’accord. » Il murmure en lui laissant la possibilité de s’éloigner de nouveau. Ce qui est résolument difficile lorsque son cœur lui dicte de le retenir. Il lui offre un sourire léger, qui se veut réconfortant alors qu’il le laisse s’enfuir, retrouver son bureau, le laissant seul derrière lui. Il s’efforce de respirer profondément en s’intimant de reprendre le contrôle de ses émotions. Ses lèvres sont encore chaudes de son contact et il ne peut s’empêcher de soupirer de tristesse, parce qu’il sait pertinemment qu’il ne profitera plus de leurs chaleurs. Il avait fait son deuil, du moins en parti, mais le rappel cuisant de ces lippes contre les siennes, la passion de ce baiser vient de faire resurgir ses émotions. Pourtant, je me dois de le laisser partir. Il s’intime à songer avant de retrouver le pommeau de sa canne pour s’en saisir et se relever. Le calme semble être de retour tandis qu’il s’éloigne de la réserve, qui a accueilli bien nombre de leurs moments volés. Ils n’auront plus à le faire. Wilfried pourra dans l’avenir assumer sa relation sans craindre le regard. Roman a la trentaine, dans la force de l’âge et ils forment un bon duo. Il finit par s’engager dans le couloir de nouveau, retrouvant la luminosité prononcée de la galerie. Les voix en fond le ramènent vers le cœur de la soirée. Il s’immisce dans la foule, oscille entre les convives du vernissage pour retrouver Stefan, son ami qui doit résolument s’inquiéter pour lui. Seulement, alors qu’il retrouve la silhouette au loin de son ami, une autre s’invite dans son champ de vision et le pousse à détourner son regard pour le poser dans des prunelles havane qu’il connait par cœur. « Björn ! » Il lâche résolument décontenancé par cette apparition. Un sourire chaleureux vient naturellement ourler ses lippes alors qu’il vient glisser son regard sur sa tenue qui le met résolument en valeur même s’il se gardera bien de lui dire devant une telle assemblée. Il se rapproche de lui pour lui offrir une étreinte qui se veut amicale, comme par le passé, mais il n’en est rien. « Que fais-tu ici ? » Il questionne avec chaleur. « Je suis content de te voir. Tu as l’air en forme, papi. » Il le taquine en riant légèrement. Son cœur se fait d’un seul coup plus léger alors qu’il l’observe avec douceur. « Tu as devant toi un jeune producteur de son propre label. Je viens tout juste de le lancer. » Il lui indique pour donner un sens à son silence de cet été. Il s’est plongé corps et âme dans la musique, travaillant sur des compositions ou à la recherche de bons talents tout en montant juridiquement son affaire. Il n’a pas compté le nombre d’heures et il ne s’en plaint pas même si face à cet homme, il prend conscience qu’il a perdu de nombreuses semaines à ses côtés. C’est toujours aussi frustrant, mais c’est un mal nécessaire malheureusement. Il n’est malheureusement pas encore sevré de Wilfried et s’engager dans une nouvelle relation alors qu’il est encore profondément attaché pour un autre ne serait pas juste. Pourtant, il se sent terriblement bien à ses côtés. Cette légèreté le déroute toujours autant. Il est apaisé à ses côtés comme s’il pouvait baisser les armes. Est-ce que je peux rendre heureux un homme tel que lui ?
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Mer 14 Oct - 0:06
Une soirée mouvementée.

Stefan/Ruben/Wilfried/Roman/Seamus

Galas, soirées mondaines. Univers colorées en proie aux flashs et crépitements des appareils photos. Le genre d'univers où tu évoluais, bien que rarement tout de même. Ta carcasse étant davantage exposée lors de défilés ou shooting privés, néanmoins, il t'arrivait de sortir de ta routine ; comme ce soir par exemple. Owen connaissant ton avis quant aux associations et aides caritatives, il avait réussit à obtenir une invitation. C'est donc seul que tu t'étais rendu à cette soirée. C'était l'affaire de quelques heures, rien de plus ; le temps de faire le tour de la galerie, poser et sourire au besoin, verser une belle sommes d'argent puis rentrer. Un programme préparé par tes soins, sans fausses notes. La plaisir d'avoir le contrôle sur ce genre d’événement te rassurait étrangement ; bien qu'il arrivait de temps à autre des surprises inattendues. Glissant hors de ton véhicule, tu pris soin de lisser [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] que tu portais pour l'occasion puis réajusta le nœud de ta cravate. Offrant les clefs au voiturier, tu lui adressas un sourire, tes pas te menant ensuite vers la grande salle où se tenait l'exposition. Les prunelles balayant les alentours, il n'y avait aucunes têtes qui te semblait familière ; cela gonflant un peu plus ton idée quant à écourter la soirée. Lâchant un imperceptible soupire, tu allais te remettre en marche lorsqu'il te sembla capter deux yeux bruns. Ton cœur prit quelques battement supplémentaire tandis qu'un sourire étirait à présent tes commissures. Tu ne rêvais pas, il était là. Avançant d'un pas tranquille dans sa direction, tu n’eus aucun mal à l'accueillir contre toi dans une étreinte chaleureuse. L'artiste t'avait manqué, clairement. Relâchant en douceur sa silhouette, tu conservais à présent un sourire doux et bienveillant aux lèvres. Je suis venue m'incruster parmi les personnes de la haute société.. Marquant une pause après avoir lâché cela sur un ton taquin, tu repris. Owen m'a obtenu une invitation, tout simplement. Je participe rarement aux galas, sauf s'il y a une cause derrière. Tes iris havanes prirent le temps de détailler ton interlocuteur tandis que tu parlais, te laissant ainsi apprécier la vision de l'artiste dans une tenue plus habillée qu'à l'accoutumée. Le sobriquet utilisé pour te taquiner te fit tout de même hausser un sourcil. Le sourire qui étirait tes commissures prit une forme amusé. Je suis content de te voir également, Ruben. Te penchant légèrement afin que les prochains mots demeurent entre vous, tu ajoutas. C'est parce que je prend soin de moi bébé. Redressant ta silhouette, tu souriais d'un air moqueur, un petit rire s'extirpant d'entre tes lippes ensuite. La légèreté de votre conversation était rafraîchissante, il faut dire que cela faisait un petit moment que vous ne vous étiez vu. Oh, eh bien en voilà une excellente nouvelle ! Nous fêterons cela lors de notre prochain dîner, qu'en penses-tu ? À moins que tu ne veuilles trinquer maintenant ? Quoique j'ai eu vent que le champagne n'était pas terrible.. Secouant légèrement la tête, l'une de tes menottes glissa dans la poche de ton pantalon tandis que l'autre lissait ta chevelure ; celle-ci plaquée avec soin pour l'occasion. Tu donnais une image beaucoup plus soigné, voir limite strict ainsi vêtu et coiffé. À vrai dire, tu faisais ton âge. Lui adressant un sourire chaleureux à nouveau, c'est un regard heureux, voir fier qui animait tes pupilles. La réussite de l'artiste était l'une des nombreuses choses que tu souhaitais, surtout après ce qu'il avait vécu et endurait encore. Te raclant un bref instant la gorge, comme pour revenir à l'instant présent, à cette salle bondée, ton attention demeurait sur lui. Et toi, que fais tu là ? Il faut dire que tu ne t'attendais pas à tomber sur quelqu'un de ta connaissance, encore moins Ruben.

CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Mer 14 Oct - 11:59

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- Une soirée mouvementée -



Stefan sourit à la question de Roman. Au moins, il ne manque pas d’humour. Tout en souriant, il décide de narrer leur rencontre « C’était une collaboration artistique. On devait jouer ensemble. Suite à une série de concerts en Asie, je n’avais reçu que des partitions arrangées pour le violon. Je dois avouer que j’ai tout de suite adoré la musique de Seamus. Sensible et magnifique. On s’est rencontré à peine 48 h plus tôt pour répéter ensemble. La collaboration fut assez fructueuse. Puis, nous sommes repartis chacun de notre côté, retrouvant nos vies et nos obligations. » Le violoniste adresse un petit sourire à son compagnon avant de reporter son attention sur Roman. « Très banale, somme toute, cette rencontre mais, je fredonne parfois le morceau que nous avons joué en clôture » Apercevant des journalistes et des photographes, il leur fait un petit signe de la tête afin qu’ils les rejoignent. Il tient absolument à présenter Seamus, et à ce qu’ils fassent un papier sur lui et sa musique. Tout sourire, il passe un bras autour des épaules de son amant et lance « Messieurs, je tenais à vous présenter un autre artiste talentueux. Seamus Dean. N'hésitez pas à parler de ce génial musicien car une grande carrière s’ouvre à lui. Pour avoir déjà collaboré avec lui, je sais de quoi je parle. Et comme vous pouvez le constater, cet homme est aussi préoccupé par l'avenir de la planète » et il montre du bout du doigt, la ribambelle de bouchons qui ornent son torse avant de pousser légèrement Seamus en avant afin qu’il puisse sourire aux photographes et répondre aux questions. Il se trouve pas mal en tant qu’attaché de presse et son sourire s’agrandit tandis que son regard scrute maintenant la salle à la recherche de Ruben. Il espère que son ami n’est pas en train de se morfondre dans un coin sombre. Il l’aperçoit, la mine souriante. Finalement, la discussion avec le galeriste n’a pas due être aussi terrible que ce qu’il imaginait. Cela le rassure. Il ne peut s’empêcher de détailler l’homme avec qui Ruben semble proche. Encore un vieux.  Décidément, cette peste de Leeroy ne changera jamais, même s’il doit avouer qu’il a du goût. L’homme est très élégant avec un petit air ‘so british’ assez  classe et sexy. Il s’approche un peu de Wilfried et, sur un ton anodin, « Ruben est de retour. Je l’ai vu parler avec un homme dont il semble proche. » Ses iris sombres fixent le galeriste avant qu’il ne rajoute, « Là-bas » tout en faisant un geste nonchalant de la main. Satisfait, il laisse l’allemand à la contemplation de ce couple tandis qu’il revient vers son homme. Il se retient de lui prendre la main, ou de l’embrasser. Là, aussi, il va falloir qu’ils revoient quelques règles parce que Stefan se rend compte qu’il n’a plus très envie de se cacher, sans pour autant s’exposer. Il y a sûrement une solution. Reste qu’à la trouver. Seamus a toujours le collier autour du cou. Il hésite à l’enlever puis, décide de ne rien faire. Il aime cette petite touche de folie qui le caractérise. Là aussi, il faut qu’il lui dise qu’il adore ses horribles chemises. Revenant à Roman « Il faudra que vous veniez faire une prestation lors d’un de mes galas. Tous les talents sont les bienvenus » Satisfait de lui, il se penche vers Seamus et murmure « tu as été parfait. Les journalistes ont été conquis. Les photographes aussi et je crois que ce collier va faire ta renommée » Stefan se met à rire, content malgré tout que la presse parle du talent de son homme. Quant à Leeroy, il a l’air bien occupé avec son ami. Le violoniste se dit qu’il n’aura sûrement pas besoin de le raccompagner et qu’ils pourront rentrer tranquillement chez eux avec Seamus.

code by EXORDIUM.


Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Mer 14 Oct - 15:27
Mes « premiers pas vers la gloire ». Si seulement Roman disait vrai ! Pas que mon but fut la richesse ou quoique ce soit, mais cela signifiait une plus large diffusion de mes titres. Plus d’individus qui pourraient se retrouver dans les paroles, y trouver de la force – du moins l’espérais-je – et même créer une communauté. J’avais d’ores et déjà des followers malgré la première dissolution du groupe mais plus on est de fous, plus on rit ! Malgré tout, j’avais encore du mal à me projeter loin de Simon Says. Là-bas, je n’étais que la pièce ajoutée à la dernière minute. Le poids sur mes épaules n’était pas le même puisque je n’avais qu’à suivre le mouvement et donner mon opinion de temps en temps. Mais si ce n’était pas maintenant… quand ? J’avais 24 ans, la pseudo-maturité qui va avec et une expérience enrichie du monde de la scène. Sans compter que mon binôme était juste phénoménal. Reculer maintenant serait céder à mes peurs une fois de plus et je ne pouvais pas m’y résoudre. Tout du moins je mettrais toute mon énergie dans cette lutte incessante.

- Tu as intérêt à acheter l’album en triple minimum ! l’avertis-je en prenant une fausse mine menaçante qui n’avait rien de crédible, l’index levé pour donner plus de force à mon avertissement.

Bah ouais, si je voulais être disque d’or ou allez savoir quoi, j’aurais besoin que mes dix fans au total vident leurs comptes en banque pour ma trogne ! Reprenant une attitude normale, je l’écoutais ensuite justifier sa présence en ces lieux. Avait-il compris que je n’étais plus un cœur à prendre rien qu’en m’observant ? Après tout, j’avais toujours été épaté par sa jugeote. Cet homme réussissait si bien à me cerner que je me sentais souvent comme mis à nu au cours de nos conversations. Pas littéralement. Heureusement car avec Stefan qui soufflait sur mon épaule se serait très mal venu. D’ailleurs, quand je lui avais résumé ma relation avec le bel hispanique, j’avais omis que nous avions dansé un slow qui, bien qu’innocent, lui aurait mis le feu aux joues. De colère. J’en étais à peu près certain.

J’ignorais qui était ce Wilfried Hoffman mais ce devait être un type bien pour lui donner un tel coup de pouce. Comme toujours, j’étais admiratif face à la détermination dont mon interlocuteur faisait preuve dès qu’il était question de son refuge. Il y mettait toute son âme, peut-être même encore plus que dans sa musique. Incroyable. Guère surprenant qu’il parvienne si facilement à s’attirer la sympathie dès qu’il ouvrait la bouche. À défaut de pouvoir lui verser un million de dollars ou d’adopter un animal à quatre pattes, je lançais avec une excitation non-dissimulée :

- Eh mais si tu as besoin tu peux compter sur moi ! Mon pote aussi sera ravi de vous aider. Vous avez déjà une date de posée, même approximativement ? On pourrait faire une double programmation. Il te suffit de demander.

Je haussais les épaules à la manière de « C’est comme si c’était fait ! », mon imagination débordante déjà occupée à visualiser cette soirée où nos groupes se succéderaient pour le bonheur des petites bêtes. Les prochains mois risquaient d’être très denses, néanmoins je pourrais caser ça dans mon agenda sans souci. Aucun risque que je lui fasse faux bond maintenant que je m’étais engagé à être à sa disposition. Les amis c’est fait pour ça non ?

Mon investissement devait être outrancier au goût de mon petit-ami qui s’empressa alors de nous demander des comptes. Il était franchement adorable quand il faisait son possessif (tant que ce n’était pas abusif). Si nous n’étions pas grillés auparavant, maintenant c’était chose faite. Sa voix vibrait de jalousie. Même moi je le remarquais c’est pour dire ! Quand Roman reprit la parole, je lui donnai un petit coup de coude embarrassé.

- Ne dis pas ça, tu vas me porter la poisse !

Moi. Une superstar ! En avais-je franchement l’étoffe ? Je n’étais même pas charismatique. Tout de même, je lui adressais un large sourire ému car, s’il ne se moquait pas de moi en jouant la carte de l’ironie, qu’il pense que cela puisse se produire me touchait plus que je ne fusse en mesure de le formuler. Ce mec était un ange. Comment pouvait-il encore être célibataire ? Il avait tout pour incarner la Perfection sur Terre. Je laissais à Stefan le soin de lui répondre concernant notre rencontre, accomplissant un aller-retour précipité vers le buffet le plus proche où je me fis une petite réserve de nourriture que je conservais dans mes mains. Ne tâchons pas la veste ! C’était succulent. Mon ventre grognait en plus de ça ! J’aurais dû manger avant de quitter précipitamment l’appartement. Je revins pile pour accueillir un petit sourire de la part du brun.

- Il a succombé à Fall Away. Il ne s’en est jamais remis depuis ! ajoutai-je avec ma touche humoristique habituelle tandis que j’engouffrai un second amuse-bouche. On s’est enfin revu cet été après plusieurs années via Skype et cie. On n’a jamais totalement perdu contact en fait.

J’achevai ma phrase lorsqu’un étranger – qui parut très amusé par mon splendide collier – s’invita parmi notre trio. Bel homme, du genre extrêmement viril assumé, d’une quarantaine d’années sûrement. Pourquoi n’y avaient-ils que des beaux garçons ici ? Je devais sacrément faire tâche… Comment se faisait-il que je n’étais pas pointé du doigt par les moins discrets ? Bref, je suivis le mouvement en me présentant à mon tour puis ris nerveusement à la mention du bijou autour de mon cou.

- C’est mon côté fantaisiste. Vous devriez voir mes fringues. De quoi en faire une expo aussi.

La conversation aurait probablement continué si le violoniste n’avait pas attiré l’attention des journalistes sur nous. Cherchait-il à m’éloigner de tous ces mâles qui, selon lui, devaient représenter des menaces se multipliant bien trop rapidement ? Sa tactique de diversion fut fructueuse puisque, sans même m’y être préparé, je me trouvais sous le feu des projecteurs à devoir régurgiter des informations sur mes origines, l’historique de mon groupe, Simon Says, et teasais même l’album à paraître. Puis bordel… Je devais prendre la pose pour des photos ! À deux c’était toujours plus simple… Ainsi, je regrettais l’absence de mon binôme qui aurait été d’un sacré soutien à cet instant. Intérieurement, je maudissais tout autant que je remerciais Stefan. Ma panique, couplée à mes angoisses, s’envolèrent petit à petit alors que je prenais mes marques et me détendais. J’avais pleinement conscience que certains de ces professionnels devaient être décontenancés par mes réponses sarcastiques, parfois volontairement à côté de la plaque. Que voulez-vous. À chacun sa personnalité. Quand ce fut terminé, ce fut avec le sourire. Un bon point.  

Très vite, le Berlinois m’accompagna parmi la troupe précédente, lançant invitations et compliments. J’étais encore un peu décontenancé par ce qui venait de se dérouler, toujours éblouis par le flash des appareils pourtant éteints désormais. Je dévoilais mes dents malgré tout suite à la taquinerie de Stefan et réalisa alors que j’avais écrasé mon repas dans les poches de ma veste sans m’en rendre compte. Sûrement les avais-je planqués machinalement en arrivant face aux journalistes pour ne pas passer pour le goinfre de service. Par chance, les dégâts ne devraient pas être critiques puisqu’il n’en restait que deux ou trois. Je soupirai tout de même en retirant les morceaux que je jetais dans une poubelle à quelques mètres de là.

Ces quelques secondes en ma seule compagnie me firent un bien fou. Ainsi, quand je les retrouvais tous, j’étais de retour à la normale, reprenant la discussion comme si l’entracte n’avait pas existé.

- Je doute le reporter de sitôt je t’avoue… On pourrait l'offrir à Oma !

Je ris puis lui murmurais :

- Merci en tous les cas. Ce n’était pas prévu que je fasse déjà un peu de pub mais j’imagine que ça ne fera pas de mal. Je n’ai pas raconté grand-chose dessus de toute manière, avouai-je, soucieux de garder le mystère. Enfin, tu as gagné le droit à une récompense spéciale avant d’aller nous coucher.

Un clin d’œil aguicheur puis je dévisageai Roman et Wilfried.

- Qu’est-ce que j’ai manqué ? Dommage qu’on n’ait pas d’instruments, on aurait pu improviser une petite chanson avec Roman… Vous chantez ? demandai-je au quadragénaire.
Revenir en haut Aller en bas
Roman Rosario
Roman Rosario
Roman Rosario
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7851-roman-de-que-esta-hecho-tu-corazon?https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7865-roman-mes-amis-mes-amours-mes-emmerdes
04 - une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)  - Page 2 Tumblr_oy1pf9Xbr91tqjsoao1_250

• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
• avatar : pablo alboran
• crédits : @mary.
• messages : 680
• date de naissance : 01/04/1990
Roman Rosario
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Mer 14 Oct - 20:15

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
une soirée mouvementée.
☾☾ -- (stefen [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], rubried [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], wilman [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])



L’échange est agréable. Roman s’efforce de se concentrer sur la légèreté de leur entrevue, mais il se montre plus distrait que d’habitude. Il ne peut s’empêcher de songer au couple brisé qui se sont retrouvé dans le secret. Le chanteur n’est pas dupe. Il sait pertinemment que son hôte est allé retrouver cet homme qu’il a quitté plus parce qu’il le devait qu’il ne le voulait. Il ne peut s’empêcher de se demander dans quel état il va le retrouver. Cela ne devrait pas le travailler et pourtant ses prunelles cherchent la silhouette du galeriste tout en octroyant son attention à Stefan qui lui narre les circonstances de sa rencontre avec leur ami commun : Seamus. Il sourit aimablement à ses confidences, conscient que leur relation n’est pas qu’amicale. Il connait suffisamment Seamus pour entrevoir qu’il y a une forme d’intimité qui s’est tissée entre eux. Sans doute qu’ils sont même en couple à en juger la manière dont leurs prunelles a le mérite de s’accrocher les une aux autres. « C’est vraiment chouette. On ne peut pas se vanter d’avoir une si belle anecdote à mettre en avant. » Il déclare dans un rire léger en venant doucement presser l’épaule de son ami musicien avec amitié. La pression d’une menotte contre son bras l’arrache à la conversation et ses prunelles plongent naturellement dans celles de son hôte et ami. La voix de l’Allemand lui assure que tout va bien et en apparence il sait prétendre que tout va bien. Il lui offre un sourire chaleureux même s’il doute de sa remarque et vient lui donner une tape amicale sur l’épaule du plat de sa paume pour lui apporter silencieusement son soutien. En l’absence du pianiste, il laisse son naturel reprendre le dessus. Il rit chaleureusement à la remarque de Seamus qui ne se prend jamais au sérieux et c’est résolument cette fraicheur qui lui plait chez le jeune homme. Un échange de quelques secondes rapidement perturbé par l’arrivée de photographes et de journalistes que Stefan s’empresse de concentrer sur lui et Seamus, laissant au deux amis un moment d’intimité. « C’est une belle soirée. Vous avez réussi votre pari malgré toutes ses péripéties. » Il lance simplement en venant lui donner un coup de coude dans le bras. Il lui offre un sourire doux alors qu’il ajouter simplement rien que pour lui. « Je suis prêt à être de nouveau ton ange gardien si besoin. » Sa voix n’est que murmure soufflée près de son oreille pour qu’il saisisse le message. Il a très vite compris que Wilfried aime se cacher des apparences alors que son âme est à la dérive. Il ne veut pas qu’il souffre en silence et veut être une présence qui lui permettra de se délier de cette lourdeur qui alourdit son corps, son corps et son esprit. Un intermède de complicité mis à rude épreuve par une nouvelle provocation du violoniste. Il entend légèrement ses propos, mais suit naturellement la direction indiquée par la menotte du jeune homme. Son regard se retrouve posé sur un duo formé par Ruben et un homme qui lui est totalement étranger. L’affection qu’ils se portent est assez flagrante notamment dans l’éclat de leur sourire et du rire qui s’épanche hors des lippes du pianiste. Il imagine que c’est un de ses proches. Ruben semble avoir beaucoup de succès avec la gent masculine, ce qui rend compréhensible le fait que le galeriste se soit retrouvé en insécurité dans leur relation. Suffisamment assez pour fauter alors que ça n’a pas l’air d’être dans sa nature. S’il ne le regrette pas, il est tiraillé par la culpabilité des conséquences de cet acte. Il se contente de passer une main légère contre ses omoplates dans un geste qui se veut amical, mais qui révèle une envie profonde de venir en soutien au tiraillement qu’il perçoit dans la lueur de son regard océan. Une nouvelle fois la voix du violoniste l’arrache de ses réflexions. Il est résolument mis à mal dans ses émotions à cet instant sans en comprendre la cause. « Je serai toujours ravi de pouvoir participer à une bonne cause. Ce sera avec plaisir, surtout si je peux avoir un duo avec Seamus. » Il déclare dans un sourire doux en venant ponctuer ses propos par un clin d’œil. Un moyen de participer à l’échange même si son regard ne peut s’empêcher de détailler le visage du galeriste, attendant le moindre signe de faiblesse qui le ferait agir pour son bien.
Revenir en haut Aller en bas
Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7554-wilfried-hoffmanhttps://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7560-wilfried-hoffman
04 - une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)  - Page 2 Giphy

• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
• crédits : invité
• messages : 330
• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Jeu 15 Oct - 8:52

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
- Une soirée mouvementée -



Jamais il n’aurait cru que cette soirée tournerait ainsi. Que son passé le rattraperait. Que Ruben prendrait forme sous ses yeux. Que la tentation de recommencer serait aussi grande. L’amour toujours aussi présent. De retour au milieu de la foule, il se sent en sécurité. Loin de toute envie de replonger dans cette relation qui ne leur apportera rien de bien, ni de bon. Il regrette tellement de ne pas avoir réussi à tout mener de front. À gérer les absences. Le contact de Roman lui apporte le soutien dont il a besoin pour ne pas retourner vers Ruben. Se convaincre qu’il a pris, encore une fois, la bonne décision. Qu’il ne reviendra plus sur celle-ci, aussi dure que cela soit à vivre. La sollicitude de l’hispanique lui ôte un poids de la conscience mais, Wolkoff le ramène durement à la réalité. Son regard azur ne cherche pas longtemps le couple. Sous ses yeux, Ruben discute avec un homme. Ruben, métamorphosé. Heureux. Comme s’ils n’avaient jamais échangé des paroles d’amour dans la réserve. Comme si ce moment n’avait jamais existé. Wilfried a l’impression de se briser encore une fois. De s’éparpiller en mille éclats. De ne plus être. De disparaître complètement. La jalousie s’insinue dans chacune de ses cellules. Ses mâchoires se contractent involontairement. Il tente de sourire mais se doute qu’il doit plus afficher un rictus qu’une mine réjouie. Même le collier de bouchons ne l’amuse plus mais il s’oblige à répondre à ce drôle de bonhomme qui a l’air d’être en compagnie de Wolkoff, cette vipère. Il se demande comment Ruben a bien pu être e couple avec un tel mec. Cela le dépasse. Un léger mouvement de tête pour chasser le violoniste de ses pensées tandis que dans un éclat de rire, il répond « Non, Je ne suis pas chanteur, ni musicien. Heureusement pour vos oreilles. La galerie est à moi. Je suis l’organisateur de tout ça » puis, il rajoute, avec un grand sourire « C’est un peu grâce à mon associée ainsi qu’à moi,  que vous pouvez arborer ce magnifique objet » Autant Wolkoff est une vraie tête de con, autant, ce gars  a une bouille sympa. Wil se détend malgré tout, même s’il ne peut s’empêcher de garder un œil sur Ruben et son ami. La tête de l’homme ne lui est pas inconnue, mais il n’arrive pas à mettre un nom dessus. Trop d’agitation règne dans son esprit. Au milieu de tous ces musiciens, Wil se sent encore plus différent. Plus à part. Il devrait se réjouir pour Ruben, n’est-ce pas ce qu’il lui a souhaité tout à l’heure, du bonheur, d’être heureux. Tous ses vœux, il a un peu de mal à les voir s’exaucer sous son nez. Aussi rapidement. Égoïstement, il a envie de lui manquer, tout comme Ruben lui manque. Une saleté de cercle vicieux. L’arrivée des serveurs et de leurs plateaux chargés de boissons et de mignardises interrompt le cours de ses pensées. Il regarde les petits gâteaux multicolores sans en toucher un, tandis qu’il s’empare d’une boisson sans alcool. Dans son état émotionnel, il n’ose pas songer à ce que l’alcool pourrait donner. La jalousie au creux de sa poitrine le ronge. Il se demande si cet inconnu aura le privilège de se montrer en public avec Ruben ou si comme lui, il devra faire semblant. Las, il passe une main dans sa chevelure avant de retrouver un visage souriant et avenant. Il s’éloigne quelques minutes du groupe afin de saluer de nouveaux arrivants. Il échange quelques mots avant de les laisser découvrir les œuvres. Lorsqu'il se rapproche de Roman, il passe négligemment une main sur ses épaules, comme le fait souvent l’hispanique et demande « Tout se passe bien ? Ça va ? » avant de rajouter plus bas « Je ne pensais pas que cela se déroulerait ainsi, désolé... » un petit haussement d’épaules accompagne cette déclaration. Il aperçoit Kate qui parle avec un collectionneur. L’homme a acheté l’une des silhouettes que Wil a ajoutées au dernier moment. Les deux ont été immédiatement acheté par des clients réguliers. Il doit avouer que s’il n’apprécie pas les fleurs et autres  œuvres, les silhouettes l’ont immédiatement fasciné. Soudain, un sourire aux lèvres, il se tourne vers Roman et demande « Si tu veux un collier en bouchons, je pense que je pourrais t’en obtenir un. Je suis sûr que tes fans adoreraient » Un petit rire s’échappe soudain de ses lèvres. Son attitude détachée en surface cache le malaise qui règne au fond de lui, chaque fois que son regard se pose sur Ruben et l’homme avec qui il semble en grande conversation. Il aimerait savoir lire sur les lèvres même s'il se doute que cela ne fasse qu'accroitre sa douleur.

code by EXORDIUM.


Revenir en haut Aller en bas
Ruben Leeroy
Ruben Leeroy
Ruben Leeroy
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7481-ruben-music-is-a-world-within-itself-it-s-a-language-we-all-understand
04 - une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)  - Page 2 Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Ven 16 Oct - 19:45

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
une soirée mouvementée.
☾☾ -- (stefen [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], rubried [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], wilman [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])



L'entrée impromptue du norvégien dans son champs de vision a le mérite de l'extraire de toute l'agitation émotionnelle dans laquelle il se trouve. Son myocarde s'agite sous l'impulsion d'émotions totalement dissociables de celles éprouvées jusqu'alors. Il est résolument satisfait de le trouver la, se sentant toujours plus à l'aise aux côté de cet homme. Il dégage une sérénité qui s'immisce naturellement dans ses veines. Il en oublie son environnement sans perdre conscience du lieu où ils se trouvent. Il laisse son amitié s'exprimer, mais contient autant que possible l'affection qu'il porte à cet homme.  « Bienvenue dans le monde de la jungle !  » Il lance en écho aux paroles du Norvégien en haussant un sourcil d'un air amusé. La manière dont il l'observe le trouble et vient titiler des envies contenues durant ces derniers mois. Est-ce possible d'aimer deux âmes à la fois ? Il commence à le croîre alors qu'il est si bousculé par ses sentiments. « Cette galerie propose toujours des œuvres atypiques et très intéressante. Il réalise même des évènements pour des œuvres caritatives tout en mettant les artistes en avant. » Il commente dans un sourire chaleureux, résolument animé par le respect qu'il a toujours eu pour le travail de Kate et de Wilfried. Valoriser leur travail lui vient naturellement. Il finit par prendre des nouvelles de son ami, usant de ce surnom qui a été source de taquinerie intime quelques mois auparavant. Sa remarque fait mouche et incite le plus vieux à se rapprocher pour le provoquer à son tour. Ce qui vient lui arracher un rire franc. « Rassure moi, le surnom norvégien que tu me donne ne veut pas dire "bébé", hein ?  » Il questionne en haussant un sourcil, un sourire amusé sur les lèvres. « Mais effectivement, tu es réellement à ton avantage. Un véritable dandy. » Il ajoute rien que pour lui en venant se pincer la lèvre avec malice. Comme je les aime. Il se garde bien de l'ajouter mais le laisse planer dans le silence qui suit ses propos. Il lui narre naturellement son avancée professionnelle pour le mettre au courant. « Je ne bois toujours pas d'alcool à cause de mon traitement, mais ça sera avec plaisir pour dîner avec toi quand on sera tous les deux disponibles.» Ruben a repoussé l'échéance de cette rencontre, car la sagesse ne fait pas trop partie de lui et qu'il aurait résolu jouer avec le feu. C'est toujours le cas malheureusement comme le prouve son entrevue secrète avec Wilfried. Il conserve encore la chaleur de ses lippes contre les siennes. Son corps est encore conscient du sien même s'il n'est absolument pas insensible à celui du norvégien qui l'attire comme un aimant. C'est plus gérable parce qu'il a passé des années à le désirer en secret sans que personne en ait conscience. La leur de fierté qui brille dans le regard du norvégien est plaisante. Elle lui donne du baume au cœur et rend son sourire plus éclatant encore. « Je suis venu avec un ami. Stefan m'a incité à l'accompagner afin de remettre le pied à l'étrier. » Il lui indique en cherchant la figure du métis qu'il retrouve en compagnie d'un jeune homme qui se révèle être son protégé.  « Mais je crois qu'il m'a remplacé par un plus jeune.  » Il indique dans un sourire malicieux en lui indiquant du bout de son visage l'homme en question. Seulement son regard ne peut pas s'empêcher de retrouver la silhouette de Wilfried proche de Roman avec qui il rit. Cette vision lui lascere les trippes et son humeur joviale s'effriter brutalement sous le joug de la jalousie. Ses prunelles se font plus luisantes, mais il s'extirpe de cette vision pour sourire au Norvégien.  « Tu es venu seul ?  » il questionne de manière détachée mais nullement désintéressée. Il veut savoir si le Norvégien fréquente quelqu'un. Serait il jaloux ? Assurément, mais il sait qu'il n'est pas encore prêt à se lancer dans une nouvelle relation. La preuve. Il est encore amoureux de son ex et prêt à retomber dans ses bras s'il écoutait son cœur et non sa tête.
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Dim 18 Oct - 0:44
Une soirée mouvementée.

Stefan/Ruben/Wilfried/Roman/Seamus

Tu hoches en douceur lorsque l'artiste vient à te faire un topo concernant la galerie, le gala ; sa petite plaisanterie ayant suffit à t'arracher un sourire. “La jungle” ne t'était pas étrangère, bien que les prédateurs y rôdaient de trop à ton goût, dixit les photographes et autres vautours présent ce soir. Néanmoins, le fait d'être ainsi tombé sur Ruben te suffisait à les mettre en arrière plan. La soirée te semblait alors moins morose, moins “vide”. Le rire qui parvient à tes oreilles te réchauffa le cœur bien que la question qui suivit fut plus délicate à traiter, notamment en cet instant T. Laissant celle-ci passer, tu inclinas légèrement le menton suite à son compliment. Merci, mais tu n'es pas mal non plus. Le costume te va bien, Ruben. Conservant le sourire, tu hoches à nouveau. À croire que tu avais la mémoire courte Björn, il est vrai que le musicien t'avait parlé de son traitement la dernière fois ; les choses n'avaient donc pas bougé de ce côté-ci. Oui, il nous faudrait voir en ce qui concerne nos plannings. Bien que cela serai pour plus tard, celui-ci embrayant sur autre chose, notamment la question que tu lui avais posé. Auprès de lui, tu laisses tes iris havanes scruter la salle à la recherche de son fameux ami Stefan ; l'ayant remarqué, un petit rire passe tes lèvres, tu secoues doucement la tête. Prêt à émettre un commentaire pour continuer sur cette note légère, rien ne vient et pour cause, le faciès du musicien venait de prendre une toute autre expression. Haussant brièvement un sourcil, il ne te fallut qu'une poignée de seconde pour comprendre et repérer la source de ce changement. L'ex-petit ami. L'observant un instant et ce dans la neutralité la plus totale, tu finis par reporter ton attention sur Ruben dont le sourire se faisait forcé. Tu n'aimais guère cela et le voir ainsi t’apporta un poids à l'estomac. Conservant un faciès en proie à la neutralité, tu finis tout de même par retrouver un semblant de sourire. Secouant négativement la tête, tu répondis simplement. Je suis seul ce soir, personne ne m'accompagne. Comme pour beaucoup de galas à vrai dire. Avais tu ajoutés dans un léger rire. Brivaël était beaucoup trop occupé pour venir avec toi, quant à inviter Riley, ce n'était tout simplement pas possible. Les médias seraient capables d'inventés n'importe quoi. Lâchant un bref soupire, tu finis par passer une main sur ta nuque, puis, te rappelant la question de Ruben ; tu observas celui-ci un instant de manière pensive. Ce n'était peut-être pas le lieux approprié mais puisque vous aviez passés le stade des non-dits, tu te devais d'être franc avec lui. Concernant le surnom que je te donne, “Min kjaere“. Non ce n'est pas ça, mais plutôt... Marquant une pause, tu te penchas vers lui et ce afin de venir murmurer à son oreille d'une voix douce, limite tendre. Mon tendre. Te redressant dans une posture de nouveau altière, tu observes ton interlocuteur en silence à présent, quelque peut curieux et à la fois espérant ne pas trop le mettre dans l'embarras. Je peux en changer si il ne te plaît pas. Avais tu ajouté doucement, bassement. Tes prunelles havanes demeurant ancrés sur lui.


CODAGE PAR AMATIS
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Revenir en haut Aller en bas
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

glitter in the air :: A little break :: archives :: rps terminés+