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une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)

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Ruben Leeroy
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04 - une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)  Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Sam 3 Oct - 9:45

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une soirée mouvementée.
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Il a hésité quelques heures avant à accepter la proposition de Stefan de l’accompagner à une soirée mondaine. Il est apparu rarement dans la haute société. Il considère que ce n’est plus une nécessité comme par le passé. Les envies du pianiste se sont assagies par défaut. Sa condition physique ne lui permet pas la même liberté que par le passé et il demeure particulièrement sensible au regard qu’on porte sur son handicap. Il parvient à le dépasser et considère qu’il s’en sort pas mal. Il n’a pas laissé son handicap le définir, avec l’aide de ces amis proches tels que Yaël et Stefan, ils l’ont poussé vers l’avant. Aujourd’hui, il peut être fier du chemin parcouru au cours de ces six derniers mois. Il a fait quelques changements dans son existence. Il a déménagé dans une nouvelle maison, s’est lancé dans un projet de lancement de label de musique où il a déjà ses premiers protégés qu’il garde jalousement sous le coude jusqu’à que tout soit prêt pour les lancer dignement même s’ils disposent d’une renommée suffisante pour assurer leur succès. Sur le plan professionnel, sa vie semble prendre une nouvelle voie, sur le plan personnel, ce n’est pas forcément la même chanson. Son partenariat avec Stefan s’est conclut sans accroches malgré son coeur demeure résolument habité par le galeriste et cette relation troublante avec Björn. Le violoniste a atteint son objectif de le remettre sur pied et même si le pianiste est trop fier pour lui reconnaitre ce mérite, il lui est reconnaissant. Ce qui explique résolument sa présence dans la limousine de son ami, habillé promptement pour l’occasion. Un smoking deux pièces. Son corps demeure encore amaigri, conséquence directe de son accident et du régime drastique qu’il suit actuellement en devenant un bourreau de travail, mais ses vêtements lui vont parfaitement. Il conserve son train de vie sans difficulté. Ses traits sont moins tirés, sont de nouveau expressifs et rieurs. Un sourire ourle naturellement ses lippes. Il est plutôt fier de l’homme qu’il devient. Résolument différent de celui qu’il a été, mais tout aussi respectueux. Peut-être même plus. Il détend ses manches alors que la voiture s’élance vers leur destination. Après une accolade amicale, les deux amis, anciens amants se sont engouffrés dans la voiture. « Alors comme ça tu n’avais personne pour jouer ta potiche alors tu as pensé à moi ? » Il le taquine avec un sourire en coin taquin. Ses prunelles brillent de malice alors qu’il vient se mettre à son aise contre le dossier. « J’étais la meilleure à ta disposition ? » Il connait son ami et sa manière d’user les personnes à sa guise la plupart du temps. Il s’agit d’une boutade de sa part, car il connait mieux Stefan que cela, mais c’est plaisant de le taquiner sur la question. Généralement son ami est un bon public à ce sujet. « D’ailleurs, où va-t-on si ce n’est pas trop demandé à Monsieur. » Il le taquine de nouveau en soulevant un sourcil. « Il s’est montré très mystérieux sur la question. » Plutôt trop occupé pour lui répondre, mais c’est plaisant de le taquiner en faisant comme si ce n’était pas le cas. Son regard pétille de malice, prêt à subir les attaques de son ami. Ruben est de bonne humeur, bien qu’un peu stressé. Ce qui ne passera pas résolument inaperçu au regard perçant de son ami. Après tout, ils se connaissent bien.
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une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Sam 3 Oct - 16:26

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- Une soirée mouvementée -



Il s’est laissé habillé. Du moins, il a toléré que l’on arrange sa tenue une fois celle-ci enfilée. Quelques semaines auparavant, la maison de haute couture l’avait contacté afin de le convier à un vernissage. Il y aurait la presse. Des photographes. Tout ce qui faisait le deal. Il n’a pas rechigné, pensant faire d’une pierre, deux coups. Cela sera aussi l’occasion de parler de ses fondations et qui sait, de trouver de nouveaux donateurs. Stefan  n’a fait aucun commentaire sur sa tenue. Certes, comme à chaque fois, les stylistes lui proposent trois tenues et il choisit. Souvent, le choix est difficile car il déteste ce qu’on lui propose. Tous ces imprimés lui donnent la migraine et les chemises bariolées feraient le bonheur de Seamus. Malgré tout, il s’est prêté de bonne grâce au jeu et ses yeux ont pétillé lorsqu’il a pu se parer de colliers, bagues et bracelets à l’excès avant qu’un individu décrète que cela faisait « trop » et qu’on le dépouille de ses babioles. Il est resté ahuri et n’a rien rétorqué. Il n’a même pas essayé d’en garder un. Personne n’a eu le droit de toucher sa chevelure. Il déteste ça. Il regarde son reflet se démultiplier dans les miroirs qui ornent l’immense dressing de sa suite d’hôtel. Il se trouve relativement sobre par rapport aux autres tenues dont la marque l’a parfois affublé. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] bleu trois-pièces. Chemise aux motifs psychédélique assortie. Derby noirs, tout simple. Absolument passe partout. Bien qu’il ait une maison maintenant, il garde la suite dans le palace pour ce genre d’occasion. Il ne tient pas à voir une armée d’inconnus débouler dans sa maison. Piétiner son intimité. Déambuler entre ses murs. Sa maison est son antre. Un endroit où il vit avec Seamus. L’évocation de son trublion lui arrache un sourire avant que celui-ci ne disparaisse aussi vite qu’il est apparu. Ce soir, Seamus ne sera pas à ses côtés. Il doit être dans sa coloc’. Un voile sombre ternit son regard. Stefan a beau connaître les contraintes de son compagnon, parfois, il a du mal à les accepter. Il aimerait garder Seamus pour lui. Rien que pour lui.
Dans la limousine qui le conduit chez Ruben, il envoie un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]à Seamus avant de ranger son portable dans sa poche. Une fois Ruben dans l’habitacle, Stefan ne songe plus à ses obligations. Comme à son habitude, Leeroy le taquine. Le violoniste est content de le voir dans d’aussi bonnes dispositions. Il sait que son ami n’est pas encore au bout de ses peines mais qu’il en prend bien le chemin. Le sourire qu’il arbore en est la preuve. « ‘Bonsoir, comment vas-tu’ des notions de bienséance que tu as oublié on dirait »  Stefan joue les outrés mais il n’en est rien. Il fait semblant d’inspecter Ruben et murmure « Tu es très beau ce soir » un sourire illumine son visage  « Tu fais une très belle potiche, je dois avouer » un éclat de rire emplit l’habitacle « Quant à notre destination, ce sera une surprise » en fait, il doit avouer qu’il n’y a pas prêté plus attention que ça étant donné que cette sortie fait partie de ses obligations. Peu importe le lieu puisqu’il doit s’y rendre. Il a rapidement lu le dossier de presse concernant l’artiste exposée  et la première pensée qui lui a traversé l’esprit c’est qu’elle aurait énormément de matières premières dans les bidonvilles en Inde. Pensée amère, à l’arrière-goût encore plus amer. « Seamus n’est pas disponible ce soir, sinon, je l’aurai traîné avec moi. Il aurait eu l’occasion de sortir une de ses infâmes chemises bariolées et de dévaliser le buffet » un autre rire assorti d’un sourire un brin nostalgique à l’évocation de son compagnon qui lui manque et qu'il aimerait avoir à ses côtés. « Tu restais le seconde meilleure option » un regard coulé sur Ruben et un autre sourire, moqueur cette fois-ci ourle ses lippes. Il a surtout songé que cela serait une bonne occasion pour Ruben de reprendre contact avec la société qu’il fréquentait naguère. Il ne doit pas avoir honte de ce qu’il est. Au contraire, il doit montrer aux autres sa force de caractère. Sa volonté. Stefan est fier de lui. De ses efforts. De ses progrès.
Lorsque la limousine s’arrête et que le chauffeur vient ouvrir les portières, Stefan murmure « Prêt à affronter la fosse aux lions, chéri ? » Le violoniste n’a pas cessé d’utiliser ce surnom envers Ruben et comme auparavant, cela n’a aucune connotation amoureuse. C’est juste … un surnom comme un autre. Par contre, il n’en doute pas, cette soirée risque d’être difficile pour son ami.


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Roman Rosario
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04 - une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)  Tumblr_oy1pf9Xbr91tqjsoao1_250

• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
• avatar : pablo alboran
• crédits : @mary.
• messages : 680
• date de naissance : 01/04/1990
Roman Rosario
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Dim 4 Oct - 15:38

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une soirée mouvementée.
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Roman a répondu présent à l’invitation de Wilfried. Cette exposition, ils en parlaient à chaque fois qu’ils étaient amenés à se rencontrer pour discuter de leur projet commun. Ce dernier se précise mais les lignes demeurent encore floues. Les deux derniers mois ont été agités de son côté. En tant que père, il a fait passer Isabel avant tout le reste et de son côté, Wilfried a été résolument plongé dans les préparations de ce vernissage. Le résultat de son implication est flagrant. La galerie met en avant l’ensemble des œuvres de cet artiste que le propriétaire des lieux agace. Il ne peut s’empêcher de sourire à cette pensée alors qu’il erre avec nonchalance et intérêt entre les allées de la galerie. Il répond aux sourires qui lui sont adressés, répond aux salutations qui lui sont faites par respect que réel intérêt. Le musicien ne s’en formalise pas. Simplement vêtue d’un costume noir qu’il a sorti de son placard, sa tenue est bien bon marché que ces tenues faites sur mesure. Il n’a pas le luxe de se permettre ce genre de folie, mais il ne se sent pas mal à l’aise malgré tout. Il admire le détail de chaque agencement opéré dans la galerie. Sans doute que Kate en est la maitresse d’œuvre. Il a l’occasion de la rencontrer lors de son premier passage à la galerie. Si elle s’est montrée froide à son égard, elle a vite compris que la relation qui le liait avec le propriétaire des lieux n’était qu’amicale. Est-ce vraiment le cas ? Il lui semble mais il ne peut pas nier que de son côté, l’attrait naturel qu’il a développé pour le magnétisme dégagé par Wilfried ne lui monte pas à la tête lorsqu’il le voit s’enflammer dans tout ce qui touche son univers. Cela lui confère une aura fascinante et il l’emporte dans son sillage à chaque fois. « Bonsoir Roman. Comment vas-tu ? » La voix de Kate l’arrache à ses réflexions alors qu’il lui offre son plus beau sourire et vient embrasser sa joue. « Bonsoir Kate. Je vais très bien merci. Je profite du magnifique travail que vous avez accompli, mais je suppose que tu es celle que je dois le plus féliciter. » Il lâche avec sa bonhommie naturelle en ponctuant ses propos par un clin d’œil. « Tu es magnifique. » Il la complimente sincèrement en voyant sa robe de cocktail qui lui met parfaitement son corps en valeur. « Tu n’es pas mal dans ton genre. Si je n’avais pas déjà un mari… »> Elle lui lance dans un petit sourire en coin avant qu’ils ne rient ensemble comme deux connaissances ayant un ami en commun. « Merci pour le compliment. Est-ce toi qui as habillé Wilfried pour ce soir ? » Il la taquine simplement pour entendre une nouvelle fois son rire qui ne manque pas de se faire connaitre. « Il m’a interdit de m’approcher de sa garde-robe. J’ignore pourquoi. » Elle lâche avec un sourire sarcastique sur les lèvres. C’est à son tour de rire à sa réplique. « D’ailleurs en parlant du loup, il montre le bout de sa queue. Je précise qu’il s’est habillé tout seul. J’ai bien plus de gout que cela. » Elle lâche en venant croiser les bras sous sa poitrine alors qu’il détourne son regard vers la direction qu’elle fixe. Il voit apparaitre Wilfried de la partie consacrée au staff, magnifique mis en valeur par son smoking qui moule ses formes longilignes, mais musclées. Son regard océan vient se plonger dans le sien et il s’y perd aisément comme depuis le jour de leur rencontre. Ses iris demeurent encore hantés, mais il a la sensation qu’elles s’éclaircissent au fil des mois. Roman lui adresse un sourire alors qu’il se dirige vers eux pour échanger quelques paroles avec son amie et assistante qui s’éclipse rapidement pour les laisser seuls. « Salut. Prêt pour le grand jour ? » Il le questionne dans un sourire amical en venant doucement presser son épaule dans ce geste tactile qui lui colle à la peau. « Je vois qu’aujourd’hui, tu as mis les couleurs fluo au placard. » Il le taquine de nouveau comme à chaque fois qu’ils se croisent. Il essaye de lui insuffler un peu de gaieté avant qu’il ne se lance dans la cage aux fauves.  
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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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04 - une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)  Giphy

• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
• crédits : invité
• messages : 330
• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Dim 4 Oct - 17:19

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- Une soirée mouvementée -



Avant que tout ne commence, il erre dans la galerie. Chaque œuvre est à sa place. Seul le bruit de ses semelles résonnent tandis qu’il effectue une dernière vérification. Dans quelques minutes, les premiers journalistes investiront le terrain ainsi que l’artiste, qui est dans son bureau. Besoin de concentration. Wilfried n’a rien dit et s’est éclipsé. Lui aussi a besoin de tranquillité avant d’affronter la foule. Les conversations incessantes. Il devra sourire et faire son taff pour gagner de l’argent mais aussi, présenter Roman à certains bienfaiteurs. Faire connaître son refuge. Annoncer son prochain concert. Il y a tellement de choses dans sa tête qu’il a l’impression que celle-ci va exploser. Il stoppe soudain, et vient masser ses tempes du bout des doigts. Vite avaler du paracétamol. En quelques enjambées, il se retrouve dans la pièce du personnel, farfouille et trouve ce qu’il est venu chercher. Il avale un comprimé avec de l’eau avant de rajuster sa tenue et de retourner dans la galerie. Il n’a pas fait attention aux employés du service traiteur qui s’activent eux aussi depuis un moment déjà. La soirée s’annonce sous les meilleurs auspices et si tout va bien, chacun y trouvera son compte. Un sourire rivé aux lèvres, il accueille les premières personnes tandis qu’il entend la jeune artiste arriver. Kate aussi est là, magnifique comme à l’accoutumée. Tout le monde a sorti le grand jeu. Demain, ils auront leurs visages dans certains journaux, autant faire bonne impression. Il y aura aussi des articles dans les magazines spécialisés. Il perd soudain la notion de temps lorsque tout s’enchaîne au point qu’il n’a plus une minute à lui. Il répond aux sollicitations multiples, n’oublie pas de guider les ‘gros’ clients vers l’artiste tout en faisant les présentations. Participe à une ébauche de conversation avant de partir vers d’autres personnes. Il est présent pour tous. Un sourire. Un signe de la main. Une parole. Même les personnes qu’il voit pour la première fois ont droit au même traitement. Les serveurs déambulent en offrant des boissons et toutes sortes de choses à grignoter. En fond, la voix de Roman égrène des chansons au rythme calme et approprié à la soirée. Wilfried sourit en attendant son invité. Chaque rencontre avec le musicien a été basé sur le travail et l’élaboration de leur futur projet. Projet qui lui tient vraiment à cœur. Son sourire s’agrandit lorsqu’il le voit apparaître. Magnifique dans son costume sombre. Le galeriste a du mal à détacher son regard de cette silhouette. C’est une question posée d’une voix mielleuse qui le ramène à la réalité. Il s’efforce de répondre au mieux mais son esprit vagabonde vers Roman, que Kate a repéré aussi. Il espère qu’elle saura se tenir car, il a eu le plus grand mal à lui faire admettre qu’ils n’étaient qu’amis. Que Roman  avait une fille et qu’il était hétéro. Divorcé. Elle avait fait une moue dubitative avant de finir par capituler. Soulagé, Wil avait senti un poids quitter ses épaules. Kate était pire qu’un pitbull lorsqu’elle s’y mettait. Toujours pris par sa conversation, c’est la voix de l’hispanique qui le fait se retourner après avoir pris congé de son interlocutrice. Il reste un moment sans voix, admirant l’homme qui est en face de lui. Oubliant à chaque fois que celui-ci préfère les femmes et que Kate l’aura sûrement beaucoup plus charmé que lui. Malgré tout, il sourit à sa boutade. C'est devenu un jeu entre eux depuis cette fameuse nuit et surtout, depuis que Kate lui avait concocté une tenue des plus colorée. Il pivote sur lui-même et lance « Je suis resté sobre pour ne pas éclipser les œuvres de l’artiste et Kate n’avait pas le temps de jouer au styliste... » Heureusement pour lui, même si cette fois, il ne se serait pas laissé faire. « Je vais te présenter à quelques personnes influentes. Il y a aussi des journalistes, autant en profiter » Wil lui adresse un clin d’œil avant de murmurer tout en s’approchant « Tu es superbe ce soir, tu vas faire un malheur auprès de ces dames » Tout en parlant, il a guidé son ami vers une œuvre d’art faite de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de plastiques. Les couleurs chatoyantes attirent immédiatement le regard même si ses préférées restent ces [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] faites à partir de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] blancs. Oeuvres qu'il a déniché in-extremis dans l'atelier de l'artiste et qu'elle ne voulait pas exposer. Il avait dû la menacer pour les avoir.  Accrochées dans la galerie, il les trouve sublimes de simplicité. Il sait aussi que les deux ombres blanches ont déjà trouvé preneur.


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Ruben Leeroy
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• âge : 30
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• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Ruben Leeroy
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Dim 4 Oct - 20:20

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Ruben se passe de la bienséance en compagne de Stefan et le violoniste le sait parfaitement. Ses propos lui arrachent naturellement un sourire qui vient ourler ses lippes. « Désolé ? » Il déclare avec nonchalance. Son regard brille de malice alors qu’il ajoute. « Je suis toujours canon. » Il lance avec vanité qu’il simule de moins en moins. Il reprend confiance en lui. Son corps est balafré, mais il a appris à admettre qu’il demeurait une âme désirable malgré toutes ces cicatrises. « Tu es plutôt pas mal dans ton genre. Ce costume est coloré. » Il lâche dans un rire qu’il camouffle à peine avant d’ajouter. « Mais tu restes canon. » Il ponctue ses propos par un clin d’œil avant de lui tendre son majeur dans un sourire. Une manière de lui dire d’aller se faire voir. Ce geste n’a rien d’insultant entre eux. Il s’agit d’une simple boutade qui fait rire l’autre. « En fait, tu n’en sais rien. » Il conclut pour le violoniste en roulant des yeux. Il en mettrait sa main à couper. Stefan se laisse porter par le courant, habitué à cette existence à courir après le temps pour répondre à des plannings prévus par d’autres. Ruben ne sait pas comment il fait. Il n’aurait pas le courage d’être dépossédé de cette liberté de choisir ce qu’il veut faire : où, quand et comment. Il reste le seul maître de son quotidien. Sans doute que cette manière de faire convient à son ex-amant qui s’en accommode car elle doit lui apporter plus de bienfaits que des inconvénients. Lorsqu’il évoque un certain Seamus, il ne peut s’empêcher de hausser un sourcil. Il a du mal à imaginer que ce soit celui qu’il connait alors il ne le mentionne nullement. Cet homme semble faire partie du quotidien actuel de Stefan. Sans doute qu’il s’agit de son amant actuel. Sa manière d’en parler lui arrache un sourire en coin. « Serais-tu amoureux, Wolkoff ? » Il le taquine en plongeant ses iris mutines dans les siennes. « Monsieur Grey semble avoir trouver son Anna. » Un rire s’épanche hors de ses lippes juste pour le plaisir d’enquiquiner son ami. « Et pourquoi ton beau Seamus ne peut pas faire ta potiche ? » Il le questionne simplement avant de poursuivre : « J’avoue que je me passerai d’être un second choix. Je me sens vexé, Wolkoff. Ce n’est même pas parce que je te manquais. » Il fait la moue, faisant express d’être vexé alors qu’il n’en ait rien. Ils se sont mis d’accord pour rester de simples amis et cela lui suffit amplement. Il a encore du mal à faire le tri dans ses émotions sans rendre son amitié avec Stefen plus complexe qu’elle ne l’est déjà. Son expression mutine se cristallise lorsqu’il prend conscience qu’ils approchent de la galerie de Wilfried et son teint devient plus blême lorsque la limousine s’arrête devant. Son cœur rate un battement et toute sa bonne humeur fond comme neige au soleil. C’est impossible. Il continue d’espérer, mais le chauffeur vient leur offrir la porte. Il n’a pas que d’autres choix que de s’en extirper. Sa cane foule le sol alors qu’il s’extrait de la limousine. Son appui est fébrile, tout comme la lueur dans son regard. Il prend conscience qu’il n’est peut-être pas prêt à affronter deux combats à la fois : le regard de leur société, mais surtout celui de Wilfried. Il entend son cœur battre promptement dans sa poitrine et son corps réagit à sa détresse interne en venant retenir Wolkoff dans sa démarche. Il s’agrippe à son bras comme pour retarder l’évidence. Il s’appuie sur lui, car son corps est légèrement tremblant. « Laisse-moi juste quelques minutes. » Il lui demande sous forme d’ordre. Il ne veut pas de questionnements alors qu’il s’intime à inspirer profondément. Il désire éviter une crise d’angoisse. Il pensait s’en être débarrasser, mais il faut croire qu’il y sera toujours sujet face à des situations qui l’impliquent trop intimement. Wilfried est là. A quelques pas de lui. Cet homme qui lui manque malgré ce qu’il s’efforce de croire. Il a peur de ce qu’il pourrait se produire à l’intérieur. Il ne veut pas faire machine arrière, faire un faux plan à son ami, mais le risque est qu’il soit incapable de contenir son émotion lorsqu’il se retrouvera face au galeriste. Sa pudeur lui interdit de se donner en spectacle. Il est tétanisé et ses membres deviennent instinctivement rigide autour de sa paume de cane. Prenant conscience de sa main invalide sur le bras de son ami, il le dégage, de nouveau honneur de sa main invalide et la laisse pendre le long de son tronc. Résolument perturbé, et ce bien plus profondément qu’il ne l’affiche pour des regards indiscrets.
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Lun 5 Oct - 13:15

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Stefan se laisse bercer par les palabres de Ruben tout en souriant puis rétorque « Si tu connaissais Seamus, tu ne dirais pas de lui que c’est une potiche. Il est plutôt du genre remuant et ... » il hésite une seconde, réfléchit puis lance « maladroit » avant d’éclater de rire. C’est le mot juste pour qualifier son homme mais le défaut ne le dérange pas. Il trouve même cela charmant et il doit bien l’avouer, sans ce trait de caractère, Seamus ne serait plus Seamus. Toujours ce sourire qui éclaire son visage lorsqu’il songe à son compagnon. « Il a des obligations ce soir. Je lui ai tout de même redemandé de venir. On ne sait jamais. Cela serait l’occasion de te le présenter » Stefan a omis de répondre à la question sur sa capacité à tomber amoureux. Vivre avec Seamus est assez révélateur pour lui. De plus, il déteste s’étaler sur ses sentiments. Parler d’amour est quasiment tabou. Debout devant la galerie, Stefan regarde à peine la façade et entraîne Ruben à l’intérieur. Ils sont rapidement pris d’assaut par les journalistes et une pluie de questions leur tombe dessus. Stefan y répond de bonne grâce sans oublier de systématiquement évoquer la nouvelle carrière de Ruben. Il élude les questions sur sa vie privée mais dément les rumeurs selon lesquelles, ils seraient en couple avec Ruben. En riant il répond « Ne dites pas cela, je ne veux pas être responsable d’une dispute d’amoureux » et il sourit aux journalistes « Nous sommes amis et je suis venu ce soir car la cause de la planète me tient à cœur. Comme vous le savez, j’œuvre en Inde pour tenter d’améliorer la vie de certains de ces malheureux. Mes associations ont besoin de généreux mécènes afin de continuer leur travail... » Satisfait, Stefan continue un moment avant de laisser les journalistes faire leur boulot. Ce n’est qu’à ce moment, qu’il se rend compte de la pâleur de Ruben et en suivant la direction de son regard, il tombe sur un homme élégant, la bonne trentaine, qui parle avec un autre homme. « Tout va bien ? » à peine formulée, il se demande bien pourquoi il demande ça alors que tout prouve le contraire. La raideur qui anime le corps de son ami. Le regard perdu. La douleur qui sourd de sa personne. Seuls, il l’aurait pris par les épaules. Ici, dans cette galerie bondée, il ne peut pas. Pas question que des photographes prennent et surtout publient ce genre de clichés d’eux. D’un geste délicat, il s’empare de son bras. Poupée molle sous ses doigts et cela lui fait mal au cœur mais il cache ses émotions sous un regard acéré et un sourire ravageur. Jamais il ne s’y fera, à tout ce gâchis. Jamais il ne l’avouera non plus. Tout à son show, il n’a plus prêté attention à son ami, pensant à tort, que tout allait bien. Le violoniste n’a même pas prêté attention aux œuvres qui ornent les lieux et même s’il doit le faire afin de déambuler au milieu des invités, pour le moment, Leeroy semble tétanisé et incapable de faire un pas de plus. Son regard revient sur l’homme qui n’a pas encore pris conscience du drame qui se joue dans la tête de Ruben. Une inspiration, suivie d’une expiration. Stefan fait le vide en lui comme lorsqu’il va entrer sur scène. « C’est lui... Ton ex…» Dans son esprit, le puzzle a pris forme et il est certain d’avoir devant lui le fameux Wilfried. Il se maudit de ne pas avoir fait le rapprochement entre le nom de la galerie et l’ex de Ruben. Quel con ! Il est trop tard pour faire machine arrière. L’aurait-il su, en aurait-il informé Ruben ? … Avant non mais depuis que Seamus est entré dans sa vie, il est devenu moins dur. Plus humain. Il fait plus attention aux sentiments des autres. Alors, oui, il l’en aurait informé afin de ne pas voir le spectacle de son ami dévasté sous son masque qu’il veut impassible. Stefan raffermit sa poigne sur le bras de Ruben et toujours le sourire aux lèvres, il se penche vers son ami et murmure « Allons le saluer. Je suis impatient de faire sa connaissance ». Il n’en est rien mais, à un moment ou un autre, ils le croiseront et Stefan déteste les surprises. Les mauvaises encore plus. Il préfère prendre les devants et aller affronter l’homme. Garder l’avantage que la foule leur offre. Le ballet incessant des allers et venues les noie dans la masse. Ils ont encore l’avantage d’être invisibles. Autant en profiter.  Un sourire félin étire ses lèvres. Il espère juste que le galeriste souffrira autant que Ruben souffre. La surprise devrait être à la hauteur, car l’homme a l’air complètement absorbé par son invité. Avant, Stefan aurait lâché qu’ils ont bien fait de baiser car l’ex a l’air d’avoir tourné la page et de s’envoyer un apollon. Aujourd’hui, il se tait, conscient de la douleur de son ami, il ne tient pas à l’enfoncer dans sa détresse. Pour  appuyer ses paroles, il finit par un « Je suis là ».

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Roman Rosario
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• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
• avatar : pablo alboran
• crédits : @mary.
• messages : 680
• date de naissance : 01/04/1990
Roman Rosario
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Lun 5 Oct - 19:08

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une soirée mouvementée.
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Son regard s’égare sur les formes magnifiquement mises en valeur de l’hôte de cette soirée. Il mentirait s’il prétendait le contraire. Roman sait reconnaitre la beauté lorsqu’il la rencontre et Wilfried est résolument un bel homme. Il est dans son univers à cet instant tel un poison dans l’eau, ce qui le rend encore plus magnétique qu’en accoutumé. À l’image du Wilfried qu’il découvre lorsqu’ils discutent de ce projet commun. Il plonge naturellement dans ce regard qu’il a appris à apprécier au fil des rencontres. L’alchimie naturelle entre leurs deux âmes se fait ressentir dans la manière qu’ils ont de s’observer et de se sourire. Roman évite de se poser de questions sur l’essence de ce lien qui les lie. Il considère qu’il s’agit d’une belle amitié qui est en train de se dévoiler sous son regard candide alors même qu’il n’est absolument pas insensible au charme du galeriste. Sa pudeur lui interdit de l’afficher et il ne se considère absolument pas comme un amant potentiel pour son nouvel ami. La simple pensée le laisse perplexe. Il ne se considère pas comme un être irrésistible ou même qu’on désire convoiter. Il a tellement de bagages qui doivent dissuader les potentiels intéressés. En tout cas, il les considère comme un frein à une possible idylle avec quiconque. Il se perd naturellement dans l’éclat de son sourire et répond à ce dernier sans rien ajouter. Il se laisse naturellement guider par l’hôte de cette soirée. Il se contente de lui sourire, résolument reconnaissant pour son attention, mais ne le formalise pas. Sans doute parce qu’il y a un aspect nouveau pour lui. Il n’a jamais spécialement participé à des évènements de ce genre. Il n’est pas du genre à provoquer les rencontres malgré sa curiosité naturelle. Résolument par pudeur, car elle fait partie de son ADN. Sous le compliment du galeriste, il ne peut s’empêcher de rougir sous l’effet de la surprise alors qu’un rire vient répondre à ses propos. « Je pourrais sans doute dire la même chose de toi à l’exception que tu cherches à faire tourner la tête des hommes. » Il le complimente à son tour subtilement en lui donnant un coup d’épaule. Il agit de manière spontanée, mais maitrisée alors qu’ils approchent d’une série d’œuvres intrigantes. Son regard est naturellement attiré par ces silhouettes troublantes sur lesquelles il s’attarde. « Elles sont fascinantes. Troublantes même. » Il indique en évoquant ces deux silhouettes. « Elles sont en totale contradiction avec tout ce que j’ai vu de son œuvre jusqu’à ce coin de la galerie. » Il ajoute dans un discours qui montre son réel intérêt pour ces deux œuvres. « Des silhouettes sans visages, s’évanouissant comme une âme à la dérive. » Il conclut avant de sourire face à ses propos. « En tout cas, la galerie est magnifiquement agencée. J’ai félicité Kate, mais je me dois également de t’honorer. C’est une belle exposition que vous avez réalisée. » Il indique sincèrement dans un sourire sincère, nullement conscient de la proximité rapprochée qu’il a avec son ami. Il n’est pas désagréable d’être proche de lui. Bien au contraire, il prend conscience qu’il en ressent le besoin à chaque fois qu’ils se rencontrent même s’il en ignore totalement la signification. « Bravo maestro ! » Il indique en pressant son bras avant de prendre conscience qu’un couple d’hommes vient à leur rencontre. Ses prunelles découvrent les traits d’un homme qui ne lui est pas inconnu. Très rapidement, il situe dans quel contexte il l’a aperçu et son esprit fait rapidement le lien. Ruben. L’ex de son ami, celui même que le galeriste a quitté quelques mois auparavant, résignés à ne jamais pouvoir le rendre heureux. D’ailleurs, il sent l’échine du galeriste frémir à ce constat sous la pression de sa main. Il retire sa main et s’éloigne légèrement pour permettre à Wilfried de se reprendre alors qu’il ne peut s’empêcher de l’observer, attentif à la moindre de ses réactions. Il sait à quel point cela a été difficile pour le galeriste d’avancer. Il a juste peur que cette rencontre avortée ne le fasse reculer et non avancer.
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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
• crédits : invité
• messages : 330
• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Mar 6 Oct - 11:24

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- Une soirée mouvementée -



Les sourires s’enchaînent ainsi que les présentations, car à chaque fois qu’il le peut, Wilfried présente le travail de Roman, en tant que musicien,  il précise à chaque fois que la bande son que l’on devine en fond sonore est l’œuvre du jeune homme et de son groupe, mais qu’il travaille aussi dans un refuge qui aurait bien besoin de subventions. Il n’omet pas non plus de commenter l’exposition, ni à donner des indications. Wil est sur tous les fronts et ne peut s’empêcher de rire à la remarque de Roman qu’il rectifie en murmurant « Ce soir, je dois plaire à tout le monde car hommes et femmes sont des acheteurs potentiels ou de futurs donateurs, ne l’oublie pas » Un sourire entendu étire ses lèvres « Merci, j’avoue que je suis assez content du travail que l’on a tous fourni. Kate mais aussi, l’artiste qui a toujours le dernier mot. Sauf pour ces magnifiques silhouettes » Un autre rire ponctue sa tirade « J’ai dû me battre pour les obtenir. Cacher de telles merveilles, c’est simplement impensable » La conversation se déroule tranquillement entre eux mais aussi, intégrant d’autres invités au gré des déambulations. Wil n’a pas repéré la silhouette de Kate qui semble soudain s’agiter. Il y a bien quelque chose qui le dérange, la sensation que l’atmosphère a changé mais son attention est portée sur Roman. Un peu trop pour remarquer le signe désespéré de son amie dans sa direction. Il la voit bien s’agiter à la périphérie de son champ de vision mais il a envie de prolonger ce moment harmonieux qu’il vit. Tout semble si parfait. Il lui semble que cela fait une éternité qu’il n’a pas eu l’esprit tranquille. Libre. Il pivote légèrement la tête car, il reste professionnel avant tout. La mine de Kate l’alarme immédiatement. Il la connaît depuis trop longtemps pour savoir que cette tête-là n’augure souvent que des problèmes. Il hausse les sourcils en signe d’interrogation et tourne lentement son buste vers la direction indiquée jusqu’à ce que son regard accroche un couple. Sur le moment, le soulagement l’envahit. Il ne s’agit d’aucun problème technique qu’il aurait eu besoin de régler. Puis, la silhouette s’imprime enfin dans sa rétine et tout bascule. Le fragile équilibre qu’il tente de construire depuis des mois, s’effondre comme un château de cartes. Son cœur s’emballe. Tout s’efface autour de lui. Ne subsiste que Ruben. L’amour qu’il croyait enfermer au fin fond de lui resurgit sans lui demander son avis. Le dévaste encore une fois. Le manque semble le tuer. L’anéantir. Il aimerait disparaître. Être englouti. Que le sol s’ouvre sous ses pieds. Immobile, les bras ballants, il fixe cet homme qu’il a détruit. Réduit à une souffrance physique. Des cicatrices indélébiles. « Meine Liebe » C’est sorti tout seul. Un murmure. Un souffle. Sans qu’il puisse contrôler ses paroles. Un vieux réflexe qui a refait surface, accompagné de ces sentiments de honte et de culpabilité qu’il croyait avoir dompté. Il n’arrive pas à sourire, trop figé par ses émotions. Il doit se reprendre. Ne pas se donner en spectacle. Il se redresse, plaque un sourire sur ses lèvres. Autour de lui, il n’entend plus rien, que les battements de son cœur qui résonnent dans ses oreilles. Il s’avance. Chaque pas est un défi. Une fois à portée, il s’entend dire « Bonsoir ». Ce n’est que maintenant qu’il reprend pied avec la réalité et se rend compte que Ruben est accompagné. Il connaît l’homme. Un musicien. Un ex de Ruben. Ses mâchoires se crispent involontairement et son regard toise le couple. Dans sa tête, la tempête se déchaîne. La jalousie l’étouffe. Ruben semble l’avoir vite oublié et remplacé et il trouve cela insupportable, malgré tout, en bon hôte qu’il se doit d’être, il décide de faire un brin de conversation « Je suis content de vous accueillir. » puis, ne s’adressant qu’à Ruben « Tu as l’air d’aller bien » Il a l’impression que sa voix déraille sous le coup de l’émotion. Wil a l’impression qu’il déraille sous le choc de ces retrouvailles inopinées.

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Ruben Leeroy
Ruben Leeroy
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04 - une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)  Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Mar 6 Oct - 12:49

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La proposition de Stefan l'effleure à peine. Son esprit s'est déconnecté de l'instant présent lorsqu'il a pris conscience de l'endroit où ils se trouvent. Quel mauvais tour du destin. Il a du mal à le croire et pourtant cet endroit lui est bien familier. Agencé autrement, mais il s'agit bien de la galerie de Wilfried. Son cœur bat promptement dans sa poitrine alors qu'il s'intime à prendre de grandes inspirations. Il suffoque loin du regard des curieux, car il prend sur lui, puise dans ses ressources pour ne pas dévoiler sa fébrilité. Les journalistes et photographes tournent autour d'eux tels des faucons prêts à se jeter sur leur proie. Ils représentent qu'un brouillard de sons et d'images qu'il ne prend même pas la peine d'analyser ou d'y répondre. Il laisse ce travail à son ami, résolument dans son élément. Ruben ne sait plus. Du moins, à cet instant, il n'en a plus la force. Son myocarde est une bombe prête à exploser. Il se laisse entraîner dans les allées, se mêlant à la foule, mais le cœur n'y ait pas. Il utilise toutes ses forces pour continuer à avancer, mais il ne peut plus feindre une légèreté qu'il n'a plus lorsque son regard se pose sur cette silhouette qu'il connaît par cœur. Son cœur rate un battement avant de s'emballer tel un fou dans sa poitrine. Le sentiment qui l'habite à cet instant est si complexe à analyser : joie, douleur, tristesse et colère. Il se sent à la fois triste et en colère de le voir auprès d'un autre. Cela ne le devrait pas, mais la proximité entre les deux hommes lui font entrevoir une intimité réelle et profonde qui le blesse au plus profond de ses tripes. Il ne peut tolérer cette vision tant elle lui proie les tripes et rend son regard terriblement fébrile. Ses prunelles s'embrument sous l'émotion qu'il maintient aussi fortement que possible. Ça lui fait mal. Il se reprend en plein visage la puissance de son amour pour cet homme qui se pavanne au côté de cet homme. Un homme que son esprit tiraillé envisage comme le potentiel homme avec qui il l'a trompé.  « C'est à toi que je pensais quand je le baisais.  » Ces mots tournent en boucle dans son esprit alors qu'il assimile bien cet homme à sa propre description : hispanique, bel homme, charmeur et au regard pénétrant. Tout pour plaire à son amant. Parfait pour le remplacer lui. Il hoche mécaniquement de sa tête à la remarque de son ami. Il prend conscience de son contact et de son soutien même s'il semble être apathique à tout ce qui l'entoure. Sa proposition le fait agir. Il hoche de nouveau la tête, intimant à son esprit de reprendre le contrôle. Sa menotte tremble contre le paumeau de sa cane et il s'intime à amorcer un mouvement en direction de ce "couple". Son myocarde bat dans ses trempes et ses prunelles finissent par retrouver celles de son homme. Cet homme qui n'est plus vraiment le sien. Lorsqu'il arrive à leur hauteur, il les salut simplement avant de se tourner vers lui, le provoquer par un regard, quelques mots qui lui font enserrer plus fermement sa cane. Il ne veut pas se donner en spectacle.  « Je vais mieux, je te remercie. Tout semble aller bien pour toi. » Sa voix s'enraille à son tour. Elle sonne plus rauque alors qu'il sent ses prunelles perdre le combat visuel. Elles s'échoue sur le torse de son homme. Sa chaleur l'appelle mais il ne fait rien. Il se rend compte que les sentiments persistent et qu'il lui manque terriblement.  « Très belle exposition. Félicitations aux maîtres de cérémonies. » Il indique dans une voix morne qu'il s'efforce de maîtriser.  « J'accompagne mon ami Stefan. Il est très sensible à la cause que défend ton artiste. » Il indique sans chaleur, simplement parce qu'il ne veut pas laisser exploser sa douleur. Pourtant nul personne ne peut passer à côté de celle-ci. Elle implose en lui et son regard parle pour lui a défaut de sa voix. Son regard devenu sombre se perd sur l'homme qui lui a pris le sien. Il me détaille sans aucune amitié, plutôt même avec hostilité s'il pouvait l'afficher. Il le sent en retrait mais pour mieux régner. Il déteste ses émotions à cet instant mais il n'en ait absolument plus maître. Il n'est pas prêt. Pas du tout prêt à le voir partir même s'il ne fait déjà plus partie de sa vie. Ça le déchire au plus profond de son âme. Comme la vie peut être cruelle.
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une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Mer 7 Oct - 9:05

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Stefan opine du chef et finit par dire « Enchanté de faire enfin votre connaissance Herr Hofmann » le violoniste sourit, impassible « Ruben vous a souvent évoqué... » il marque un léger temps de pause « En bien. Toujours » Il se retrouve enfin devant celui qui s’est immiscé entre eux il y a quelques années. Il a devant lui celui qui a brisé leur belle harmonie. Il est là, le coupable. Le destructeur. L’enfoiré. Ses prunelles sombres se sont ancrées à celles de son interlocuteur. Le monde autour d’eux à beau virevolter en tous sens, Stefan s’en fiche complètement. Idem pour les flashs des photographes. Il le déteste mais serait aussi capable de le remercier… mais ils ne font que parler et sourire comme des personnes civilisées. La preuve, Stefan enchaîne « Le recyclage des déchets est un véritable fléau en Inde et je m’évertue, à mon tout petit niveau d’aider. Une goutte d’eau dans cet océan de misère ... » son regard s’est détaché du galeriste pour aller se porter sur l’une des silhouettes faite de plastique et qui semble flotter au-dessus du sol, tel un spectre. « C’est fou comme un déchet aussi banal qu’un vulgaire sac en plastique, peut devenir tout autre chose, un objet onirique... une merveille... un personnage fabuleux... » Puis, sur un ton un brin plus sarcastique « votre artiste aurait énormément de matières premières dans les bidonvilles indiens… elle aurait pu créer toute une armée de silhouettes ... » D’êtres fantômes issus des poubelles vendus une fortune. Lui, avait côtoyé lors de ses nombreux voyages de vrais fantômes puisant leur subsistance dans les détritus et, il n'y avait rien de merveilleux à ça. Il ne peut s’empêcher de secouer la tête avant de sourire comme si de rien n’était. Comme s’il n’y avait aucun malaise. Le galeriste semble extrêmement tendu et Ruben n’est pas mieux. Lui, sous des dehors affables, cogite à mille à l’heure. Quant à l’ami mystérieux, il reste en retrait. Seul point positif que lui concède le violoniste, Hofmann a du goût concernant les mecs. Un serveur souriant vient alléger l’atmosphère en proposant des boissons et des amuses-bouches. Stefan s’empare de deux verres et en tend un à Ruben « Tiens chéri, ta boisson préférée » il trinque avec Ruben tout en lui faisant un clin d’œil avant de lever son verre vers Wilfried et son compagnon « à la réussite de cette exposition et à nos projets de faire de cette planète un monde meilleur » Le breuvage est rafraîchissant et Stefan met à profit ce laps de temps pour étudier son compatriote. Il comprend aisément que Ruben ait pu tomber amoureux d’un tel homme. Charismatique. Beau. Cultivé. Belle situation. Seul défaut, infidèle. Un sourire étire les lèvres du berlinois lorsqu’il passe délicatement sa main sur celle de Ruben. Qu’il l’effleure. Il sait à ce moment-là qu’il joue avec les nerfs de l’autre et cela le fait jubiler. Il penche légèrement la tête sur le côté et fixe l’homme. Il veut qu’il comprenne qu’il a possédé Ruben. Qu’il a été à lui et qu’il l’est peut-être encore. Il veut le faire souffrir tout comme Ruben a souffert. Pas question qu’il détruise encore une fois son ami. Il ne le laissera pas faire. Sa main est revenue se poser sur le bras en signe de soutien.  Prêt à emmener Ruben loin de cet endroit s’il le lui demande. La situation est compliquée et ils ne sont pas seuls, ce qui n’arrange rien. Le moindre faux pas et demain, ils auront leurs têtes dans tous les journaux.

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Roman Rosario
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• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
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Roman Rosario
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Mer 7 Oct - 18:48

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L’échange est léger est agréable. Les sourires ourlent naturellement leurs lippes alors qu’ils échangent des plaisanteries et taquineries qui ponctuent l’amitié qui a doucement commencer à naître entre les deux hommes. Ils ont ce pouvoir déridant sur l’autre quand bien même les deux âmes ne sont pas naturellement taciturnes. Ils sont attentifs aux propos des autres, profitant des instants de solitudes entre deux connaissances que l’Allemand salut et lui présente. Roman les accueille chaleureusement, tout disposé à rencontrer de nouvelles personnes. Il est toujours agréable d’échanger quelques mots, d’entrer en contact avec d’autres âmes. Le temps défile naturellement jusqu’à que son regard s’égare sur une silhouette en particulier. Il connait cette personne sans réellement avoir échanger des paroles avec elle. Il connait l’importance qu’elle a eu et qu’elle a encore dans l’existence de cet homme qu’il accompagne en tant qu’ami. Il a vu l’Allemand se perdre dans l’ivresse pour lutter contre sa douleur. Il a retenu ses larmes jusqu’à rejeter ses tripes face à un dégout qu’il a dirigé envers lui-même. Roman connait le poids que la décision prise par le galeriste a eu sur ses épaules et son cœur. Il l’a vu lutter contre sa douleur, contre ce dédain qu’il a développé à son égard pour son erreur commisse et qui conduit l’homme qu’il aimait à frôler la mort. Aujourd’hui, face à la figure tangible de Ruben, il prend conscience de son identité, de son rôle dans la société et du gâchis que toute cette situation a engendré. Roman le connait de figure et de nom. Ruben Leeroy, le prodige de la musique classique, celui qui a repris les plus grandes symphonies et a composées les siennes. Tout amateur de piano connait ce jeune homme au moins de nom. Cet artiste au destin funeste, qui par un accident de voiture à perdu l’usage de sa main gauche. A première vue, ce n’est pas la seule conséquence. Sa marche est raide, dévoilant un handicap plus conséquent qu’une main. Roman se concentre sur la réaction de son ami. Il perçoit son ébranlement face à la situation. Ces mots affectueux qu’il ne peut contenir, mais qu’il est seul à entendre en vue de leur proximité. Inconsciemment sa menotte vient se glisser dans son dos, espérant lui apporter un soutien chaleureux, mais discret. Un contact qui dure un simple instant avant que Wilfried se lance déjà à la rencontre de son ex-petit-ami, accompagné par une personne. Est-ce son nouvel petit-ami ? Qui pourrait lui en vouloir ? La rupture n’est jamais simple à vivre et certaines personnes ont besoin de s’engager dans une nouvelle histoire pour oublier la précédente. D’autres préfèrent rester seul pour continuer d’avancer. Une intimité est certaine entre les deux jeunes hommes, mais Roman se retrouve désemparé par la douleur affichée par le regard du pianiste. Son empathie lui comprime le cœur dans sa poitrine lorsqu’il le voit plonger son regard sur lui. Connaissant l’ensemble des éléments, il comprend aisément l’inimitié qui illumine son regard à son égard. Il ne s’en formalise pas. Il lui offre un sourire doux et compatissant, dénué de toute culpabilité pour lui faire comprendre qu’il se fourvoie sur leur relation. Il demeure maître de lui-même et est sensible aux propos que les protagonistes prononcent. Il sent de la part de Stefan, une volonté de blesser le galeriste, attiser une jalousie qui accentue la noirceur de son regard pourtant si clair. Il peut comprendre cette animosité même si elle n’a rien de constructive. Il est sans doute proche de son ami et partage au quotidien cette douleur qu’il s’efforce de contenir en public, mais qu’il sent profondément ancrée en lui. Sans doute qu’il pourrait éprouver la même chose si c’était un de ces amis qui souffraient de la sorte, mais Roman connait également celle qui dévore le galeriste et il considère qu’aucune douleur vaut mieux que l’autre. Il serait tellement mieux s’ils pouvaient s’en prémunir, faire le deuil et avancer, mais l’amour n’est pas une composante raisonnable. « Aussi petite soit-elle, toute initiative vaut la peine d’être accomplie. Il est malheureusement vrai que le plastique est un véritable fléau pour l’écologie. Je pense que ses silhouettes sont troublantes, car elles sont à l’image de ces âmes que notre mode de consommation dénué de valeurs écologiques créées. Il est important que les choses changent. L’art ne suffira pas à changer les mentalités. » Il indique pour faire diversion, inciter Stefan à changer de victime pour se concentrer sur une conversation où il ne jouera pas avec les émotions perturbées de Wilfried. Il ne peut pas s’empêcher d’essayer de le protéger. Il est son ami et il désire veiller sur ses intérêts en conséquence, comme lors de cette soirée où il s’est retourné les trippes jusqu’à l’épuisement. Tout comme Wilfried, il observe les gestes de Stefen, provoquant tout en cherchant à être présent pour son ami ou amant, sans prendre conscience qu’il touche profondément leur hôte. Il offre un sourire bienveillant à Stefan, mais son regard lui intime aimablement d’arrêter sa torture, car elle est vengeresse même s’il ne la juge pas. Il veut juste calmer le jeu, permettre aux anciens amants de reprendre contenance et peut-être jouer le rôle qui est le leur. « J’ai cru comprendre que vous êtes impliqué dans cette cause, Stefen. En Inde. Qu’est ce qui vous a donné la volonté de vous mobiliser ? » Il questionne, résolument intéressé par la réponse même s’il s’agit d’une tentative de détourner l’attention du jeune homme.
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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
• crédits : invité
• messages : 330
• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Ven 9 Oct - 16:17

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- Une soirée mouvementée -



Autour d’eux, l’agitation. Les rires et les murmures. Des signes de mains à l’attention de telles ou telles personnes. Des frôlements. Des déplacements. Les parfums qui se mélangent et qui parfois deviennent entêtants. Le ballet des serveurs au milieu des invités et eux, qui se font face. Qui sont chahutés par les sentiments qui les frappent de plein fouet. Leurs sourires tentent de cacher les tensions qui les animent. Sûrement en vain en ce qui concerne le galeriste. Si on demande à Wilfried ce qu’il vient de dire, il serait bien incapable de répéter le moindre mot. Il sait juste qu’il est resté poli et courtois malgré la folle envie qui le dévore de balancer une bonne droite à ce fanfaron qui est au côté de son homme. De son amour. Comme ose-t-il ce freluquet. Comment ose-t-il le narguer de la sorte ? Pour qui se prend-t-il ce Wolkoff ? Wilfried enrage mais tente de ne rien laisser paraître tout en se disant qu’il pourrait l’étouffer avec l’un de ces sacs en plastique. Il essaye aussi de chasser les images qui l’assaillent. Des corps emmêlés. Trop proches. Trop imbriqués. Indécents. Insoutenable. Il ne peut pas envisager Ruben avec un autre homme. C’est trop lui demander. La main de Roman dans son dos n’arrive pas vraiment à l’apaiser. Rien n’arrivera à l’apaiser tant qu’il sera englué dans une telle situation. Ses sentiments le submergent et il est plus spectateur qu’acteur de ce qui se déroule au sein du quatuor. Avec trois musiciens autour de lui, c’est certain, ils ne peuvent qu’exécuter une partition dont les notes folles s’imprimeraient au fur et à mesure que le temps passe. Le semblant de civilité cachant l’anarchie des ressentis. Il doit se reprendre. Comme si de rien n’était, il salue une connaissance qui passe à sa portée, échange quelques mots, une accolade avant de revenir vers les autres. Cette parenthèse a eut pour effet de le replonger dans la réalité et c’est à ce moment qu’il oublie les insinuations de Wolkoff pour se rendre compte de l’attitude de Ruben vis-à-vis de Roman. Il sait que Roman excusera la façon de faire de son ex mais, c’est lui qui se sent mal. Qui trouve cela injuste par rapport à son ami. Il ne veut pas qu’on lui fasse endosser un rôle qu’il n’a pas tenu et dont il est le seul responsable dans ce qui est arrivé. Il regarde Ruben et ne s’adresse qu’à lui « Roman est un ami que j’ai rencontré dernièrement. C’est sa musique que l’on entend en fond sonore. Il œuvre pour la cause animale » Le galeriste espère ainsi que Ruben comprendra que Roman n’est pas celui avec qui il l’a trompé. Il se sent désemparé et nul à vouloir se justifier alors que rien ne l’y oblige. Il a surtout l’impression que ses explications l’ensevelissent encore plus. Comme s’il mentait pour se dédouaner. Et toujours ce Wolkoff, mielleux et plus collant que de la glu. Accroché à Ruben comme une sangsue à sa proie. Il aimerait effacer de son visage cet air supérieur que le violoniste arbore et que Wilfried trouve insupportable. La gentillesse de Roman lui arrache un petit sourire. C’est bien dans le caractère de son ami de vouloir aplanir les écueils et rendre les situations plus supportables. Il se retient de poser la main sur le bras de Roman malgré son besoin de sentir un contact rassurant. De savoir qu’il y a au moins une personne qui ne le juge pas. Aussi, plutôt que d’aller chercher le contact de son ami, la main vient se perdre dans la chevelure du galeriste en un geste emplie de lassitude. Il a la conviction qu’il n’est pas encore prêt à oublier Ruben et leur passé commun. Que les remords sont loin d’être effacés, ni même atténués. Il a envie de lui demander pardon pour la énième fois. De se répandre en excuses et en mots d’amour. De lui jurer qu’il l’aime et n’aime que lui. Que sa vie est vide depuis qu’il n’en fait plus parti. Mais, il reste muet, le regard perdu sur un avenir qu’ils n’auront jamais, à cause de ce qu’il a fait. À cause de cette incapacité à le rendre heureux. À oublier sa trahison. « Kate a beaucoup œuvré pour que tout soit parfait, comme d’habitude, tu sais comme elle est... » Il adresse un sourire à ses interlocuteurs mais son regard revient inlassablement sur Ruben. Électrisé. Happé. Impossible à détacher de cette silhouette qu’il a tant aimé. Et qu’il aime encore. Il voudrait l’accaparer. Être seulement avec lui mais son cerbère ne le laissera sûrement pas approcher de trop près.

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Ruben Leeroy
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• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Ven 9 Oct - 18:41

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une soirée mouvementée.
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Les émotions à fleur de peau, Ruben s’efforce de contenir son émoi de tout son être. Sa jalousie implose dans le creux de son ventre à tel point qu’elle le rend hermétique au monde qui l’entoure. Son attention est fixée sur cet homme qui lui rend son regard avec une bienveillance qui le déroute. Elle le met à mal, parce qu’il se rend compte qu’il connait son histoire, peut-être la leur et qu’il ignore tout de la sienne, du lien qui le lie à celui qui le met dans un tel état de fébrilité. Il aimerait se montrer insensible, mais il n’y parvient pas. Ses sentiments endormis explosent de nouveau et lui font comprendre que malgré l’avancé prise, ses sentiments qui se développent pour Björn, Wilfried demeure le maître de son cœur. Sans doute que le temps allégera son emprise sur son âme, mais cette rencontre impromptue l’oblige à faire face à la douleur qu’engendre son absence dans son existence. Il est perturbé par cette proximité qu’il perçoit entre eux. Elle est flagrante dans la manière qu’à cet homme d’observer celui qui a été le sien. Son attention lui est totalement accordée alors que son cœur se serre dans sa poitrine, étouffé par ce flot d’émotion qui le prend aux tripes. Il en oublie la présence de Stefan, les propos ou la posture qu’il tient. La voix de Wilfried agit comme un phare dans ce brouillard épais. Ses prunelles plongent dans les siennes alors que le sens de ses paroles s’ancre à son esprit. Tu es pourtant bien proche de lui pour quelqu’un que tu as rencontré dernièrement. Lui répond en silence son regard en haussant un sourcil. C’est sa manière de lui faire comprendre qu’il doute absolument de l’innocence de leur relation. Il le connait suffisamment bien pour lire ses sentiments au travers de son regard. C’est vers lui que tu vas aller. Et cette pensée renfloue de nouveau sa jalousie qui implose au fond de ses tripes au point de lui retourner les tripes. Peut-il lui en vouloir ? Non. Il le sait tout au fond de lui. Sa venue n’était pas annoncée. Si ça avait été le cas, sans doute qu’il se serait efforcé de lui rendre l’expérience moins difficile. Wilfried peut être égoïste, mais il ne doute absolument pas de l’amour qu’il lui porte. Il n’avait jamais eu à le faire et c’est d’ailleurs cet amour qui l’a fait basculer. Il s’est perdu tout comme lui dans cet amour. La rupture était sans doute la meilleure des conclusions à prendre, mais cela n’atterre pas absolument la puissance de leur sentiment qui brûle dans leur regard. Roman s’efforce de détourner l’attention de Stefan. Le brouillard se dissipe légèrement au contact de la menotte du violoniste contre sa chair abimée. Son regard se perd sur le visage de son ami, cette arrogance qu’il affiche pour le plaisir de blesser Wilfried le touche comme elle l’agace. Il sait pertinemment que l’Allemand ne porte pas son ex dans son cœur. La naissance de leur relation a mis un terme à la leur. Un homme aussi directif que Stefan ne l’a jamais supporté. Il supporte la place qu’il lui donne à ses côtés, car le pianiste ne lui laisse pas le choix. Un soupir s’échappe de ses lèvres lorsqu’il prend conscience que son ami provoque son ex-amant. L’envie de lui donner un coup de coude dans les côtes ou de main derrière la tête se fait tentante, mais il n’en fait rien. Il se contente de lui offrir un regard sombre, dénué de toute chaleur pour lui faire comprendre qu’il doit arrêter d’agir de la sorte. Le simple fait d’utiliser sa main invalide pour la poser sur son bras lui diffuse cet ordre silencieux. Une menotte qui s’égare le long de son corps, inerte, car inutile et dénuée de toute mobilité. La voix rauque de Wilfried le détourne de son attention et il revient naturellement se perdre dans le sien. « Oui, elle est la petite main qui rend tangible toutes tes idées. Vous vous complétez totalement. Toi le cerveau, elle la main qui met tout en place pour que ce soit parfait. Tel un chef d’orchestre avec son prodige pour en tirer la meilleure mélodie. » Il lâche dans une voix légèrement tremblante dans un petit sourire. Son cœur bat la chamade dans sa poitrine. La clarté de ses prunelles bien qu’assombries par les émotions le happe avec le même magnétisme que par le passé. Il perçoit son chaos émotionnel et ça renforce le sien. La nostalgie de leur alchimie naturelle le prend en tripes et il craint de ne pas avoir la capacité de contenir son émoi alors il détourne son attention pour poser son regard au loin alors que sa main autour du pommeau tremble sous l’intensité de ses émotions. Il s’efforce de reprendre ses émotions, mais n’y parvient pas. « Désolé, je reviens. » Il lâche de manière abrupte, mais aussi légèrement que possible alors qu’il se concentre sur ses actions pour s’éloigner du trio. Il a besoin de s’isoler quelque part pour reprendre ses esprits alors il prend le chemin jusqu’aux toilettes pour pouvoir se retrouver seul, reprendre son souffle et le contrôle de ses émotions. Seulement la tension de son corps rend son corps douloureux, alors il manque de taguer sur le chemin. Il s’engage dans la réserve de la galerie pour venir s’appuyer sur une caisse en bois qui a sans doute acheminer les œuvres de ce soir. Plongé dans l’obscurité, seulement baignée par la lumière de la galerie, il s’intime à reprendre son souffle et a atténué ses tremblements. Finalement, il n’est pas aussi fort psychologiquement qu’il veut le croire. Il est encore amoureux de lui et c’est le manque qui est en train de lui éclater en plein visage.
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une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Sam 10 Oct - 13:57

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- Une soirée mouvementée -



Sous les dehors affables de chacun, la tension est palpable. Stefan est assez fier de lui lorsqu’il constate la rage contenue dans le regard de Wilfried et un sourire se dessine sur ses lèvres en constatant que le compagnon du galeriste tente d’aplanir les choses. De calmer le jeu. Son sourire s’étire mais son regard reste froid lorsqu’il fixe Roman et ses tentatives de paix. Seul, Ruben arrive à le calmer et à lui faire ravaler les attaques qui lui brûlent la langue. Par respect pour son ami, il décide de se taire et de redevenir un être courtois. Il ne tient pas à ce que Ruben souffre plus qu’il ne souffre déjà. Stefan hoche à peine la tête en signe de compréhension. Il a capté le message. Il imagine bien le calvaire du pianiste et, ses muscles tendus s’affaissent soudain comme une reddition à sa guerre stérile. Aussi, c’est avec un sourire charmeur qu’il répond à Roman « Ma mère est d’origine indienne et possède de la famille vivant toujours là-bas. J’ai eu envie et surtout besoin de connaître cette autre partie de moi. De découvrir ces autres racines… j’ai découvert beaucoup de misère mais une joie de vivre à toutes épreuves. J’ai décidé d’agir, à mon niveau et voilà comment je me retrouve ce soir, ici » D’un geste de la main, il montre l’assemblée tandis qu’un petit rire s’échappe de ses lèvres, redonnant plus d’humanité à sa personne. Rire vite arrêté par l’annonce de Ruben. Il a envie de le retenir tout en sachant que cela serait mal venu. Son ami ne lui pardonnerait pas. Il esquisse un pas pour le suivre mais, une voix le fige dans sa volonté. L’artiste qui expose se tient à ses côtés. Derrière elle, les journalistes et les photographes. Il sourit tout en voyant s’éloigner Leeroy. En ayant la furieuse envie de le rattraper. La voix de l’artiste semble lointaine et il doit faire un effort pour se concentrer sur le flot de paroles qui l’ensevelit. Les journalistes prennent le relais et Stefan sourit et répond aux questions. Parle de ses actions. De ses fondations. De l’argent dont ils ont besoin. Ruben s’éloigne en claudiquant tandis que les questions se rapprochent inéluctablement. Il n’a aucun moyen de leur échapper. Il est payé pour faire le show, alors, il s’applique à faire de son mieux. Les photographes ordonnent gentiment et il s’exécute avec le sourire. Lorsque son regard se pose sur Roman, il lui fait signe de le rejoindre « Par ici l’artiste » un grand sourire lui barre le visage et il est content de mettre en avant l’amant de son ex. L’énoncée lui fait penser à un vaudeville dont le titre pourrait être « Qui couche avec qui ? » Le violoniste n’hésite pas à parler de la musique qui passe en sourdine et s’arrête même de parler afin que les personnes autour écoutent la voix mélodieuse. « N’oubliez pas de faire des photos et un article sur cet homme » Il pourra toujours changer de métier et devenir attaché de presse si la musique classique et le violon viennent à l’ennuyer. Son show prend fin lorsque l’artiste l’entraîne de force vers une de ses œuvres qu’elle veut lui faire découvrir… ou acheter ... Il hausse les épaules tout en arborant une moue faussement désolée, puis, se retrouve devant une ribambelle de bouchons de bouteilles qui sont censées représenter des [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] de fleurs. Stefan reste sans voix devant cet amalgame qu’il trouve hideux. Sans aucune grâce. Sans aucune ressemblance avec quelque chose de naturel. Il penche la tête à droite, puis à gauche sans savoir quoi dire, alors, il laisse l’artiste parler de son œuvre. Elle est la mieux placée pour défendre son travail. Il pense à Seamus et se demande ce que son trublion dirait de cette horreur... pour le moment, il aimerait bien rejoindre Ruben. Savoir s’il veut partir. Quitter la soirée. Le chauffeur est toujours en attente, cela ne devrait pas poser de souci. Il fixe le collier en bouchons plastique qu’elle a autour du cou et prie pour qu’il ne vienne jamais à l’idée de son compagnon de lui en faire un. À bien y réfléchir, il préférerait un collier de coquillettes ...

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une soirée mouvementée (stefen 03, rubried 03, wilman 04)
Sam 10 Oct - 17:15
Appel à l’aide ou simple envie de passer la soirée à mes côtés ? Stefan m’avait à nouveau envoyé un SMS pour que je le rejoigne à une soirée mondaine. Un truc à voir avec une artiste ou je ne sais quoi. Je n’avais pas vraiment suivi et, pour cause : nous ne nous étions quasiment pas vus de la semaine. J’avais passé le plus clair de mon temps à alterner entre le studio – pour mon projet perso – et les répétitions avec Simon Says. Pour une fois, j’avais été le plus inaccessible de notre duo. Je me réjouissais tellement de voir l’album prendre forme, apportant des touches finales ici et là, que j’y avais consacré le plus gros de mon temps. Contrairement à mes précédents que j’avais réalisé en indépendant, là, j’étais signé. Les moyens financiers n’étaient plus exactement les mêmes et mon espoir de vivre de ma propre musique était ravivée. Le plus difficile dans l’histoire était de me lancer. Ressusciter mon groupe. Pas en compagnie des anciens membres, non, mais d’un nouveau batteur dont le talent me faisait tourner la tête à chaque enregistrement et live.

Exténué, l’idée de devoir me bouger du canapé dans lequel je m’étais vautré, vidé de mes forces, me révulsait. Mais c’était sans compter le bonheur que m’insufflait l’image des bras du violoniste autour de ma taille. Je soufflais un bon coup puis bondi sur mes pieds, paré à l’attaque. Non, pas exactement. Il me fallut vider une canette de Red Bull pour me donner le coup de fouet nécessaire à l’inspection de ma garde-robe. Y aller habillé d’un sweat et d’un jogging ne m’aurait pas dérangé mais je ne voulais pas l’embarrasser devant ses amis et les médias. Je n’étais pas égoïste au point de m’en fiche complètement. Ainsi, j’enfilais un accoutrement dans lequel il ne m’avait encore jamais vu et qui n’avait rien à voir avec mes chemises fleuries et colorées. Pourtant, je détestais ça viscéralement. Je m’y sentais toujours à l’étroit, emprisonné par des conventions auxquelles je n’adhérais pas spécialement. Malgré ça, pour lui, j’étais prêt à faire un effort.

Me regardant dans la glace, je souris en imaginant la tête que mon petit-ami ferait en me voyant habillé avec tant de « classe ». Tout de noir vêtu, si ce n’est pour [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] tirée à quatre épingles, je me glissais dans le taxi après réception de l’adresse. Stefan me l’avait partagé sans la moindre conviction, persuadé que je parlais dans le vent en laissant entendre que ma venue n’avait rien d’impossible. Comment avais-je pu refuser à sa première tentative ? Bonne question. Il faut dire qu’il avait mal choisi son moment en m’interrompant en plein mixage. J’avais parfois tendance à me montrer distant dans ce type de situation, me livrant corps et âme à la musique, mon premier amour.

En descendant du véhicule, je n’avais pas encore idée d’où je mettais les pieds. J’ignorais que j’y retrouverai un ami musicien, le manager de Simon Says et… son ex. Sans parler du fait que le Berlinois ne s’était jamais donné la peine de se confier concernant sa relation avec Ruben. Oui, j’étais en proie à de sacrés surprises si tout cela m’explosait à la figure dans les minutes à venir ! En attendant, j’entrais dans la galerie à la recherche de l’homme, n’attribuant aucun regard aux œuvres d’art. Pas par désintérêt, mais j’avais mes priorités ! Ok, celles-ci furent court-circuitées un court instant durant lequel je me saisis d’un canapé (ou deux) paraissant succulent, posé sur un plateau que l’ont me tendait gracieusement. C’est après avoir mordu dans l’un d’entre eux qu’enfin j’aperçus la tignasse noire de Stefan. Maintenant qu’il se trouvait dans mon champ de vision, j’avais comme l’impression de ne pas l’avoir vu depuis une éternité. Trop longtemps. Je rayonnais alors de joie, un sourire jusqu’aux oreilles tandis que je me précipitais vers lui.

- Bouh ! m’exclamais-je dans son dos.

Peu importe qu’il soit accompagné, l’occasion était trop bonne pour manquer ma chance de le surprendre. Quand il se tourna vers moi, mon instinct m’hurla de me saisir de ses lèvres mais je n’en fis rien. Nous étions entourés, non pas de nos amis, mais de journalistes qui se feraient un plaisir de nourrir les journaux à ragots. Non merci. Je tenais à ce que ma vie reste privée, en particulier maintenant que je m’apprêtais à faire un bond professionnellement parlant. À la place, je lui saisis brièvement la main, de sorte que cette étreinte ne soit qu’une poignée innocente aux yeux de tous.

- Qu’est-ce que vous racontez de beau ?

Qui était cette fille ? Et puis… qu’est-ce qui se dressait devant moi et qui ferait rougir mes chemises les plus folles ? J’inclinais légèrement la tête sur le côté puis compris ce que ça représentait. Des bouchons-fleurs. Des… boucheurs ? Hum. C’était très étrange mais, tout comme chaque forme d’art, cela se défendait à mes yeux. Puis ce n’était pas si mal que ça. Je terminais mon en-cas en soupirant de plaisir – et de déception car il ne me restait plus rien – puis me mis à rire en remarquant que nous étions assortis avec nos bleus. Décidément, nous étions vraiment faits l’un pour l’autre non ? Sentiment que je tentais de lui transmettre en posant mes prunelles dans les siennes.
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