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nom • Uccello le nom que tu as choisi et que tu portes fièrement t'étant détaché du nom de ton paternel. Trop lourd à porter alors que tu rêvais de faire comme l'oiseau : t'envoler. Et puis cela sonne mieux Zéphyr Ucello que Zéphyr Rhee.
prénom(s) • Zéphyr c'est le prénom choisi par tes parents et il te colle à la peau car tu es comme le vent insaisissable, plein de fougue. Tu passes, tu laisses un froid ou le bordel, c'est au choix, et puis tu pars. Ils ne se sont certainement pas doutés en te baptisant ainsi que tu jouerais les garçons de l'air, suivant ta propre voie.
surnom(s) • Courant d'air. Iago l'appelle :
Mio Passerotto.
âge • 30 ans. A vrai dire tu as 10 ans, ou bien 15, éternel enfant dans ta tête. Épris de liberté tu te moques du nombre des années qui s'inscrivent sur le fil de ta vie. Parfois tu peux avoir 50 piges quand les coups durs te tombent sur le crâne et que tu as du mal à te relever. Et puis l'instant d'après tu redeviens l'ado insouciant qui cherche à se faire remarquer. Avec ta bouille tu peux sans problème, jeter le doute sur le vrai chiffre de ta carcasse. Et puis l'âge c'est comme le sable, il file entre les doigts et si on s'y arrête et bien on loupe sa vie.
date et lieu de naissance • Tu es né le
15 décembre 1990 dans le Michigan à Détroit..
origine(s) familiale(s) • Coréennes. Un peu une évidence quand on voit tes yeux. Bon certains hésitent et parient sur asiatique pour ne pas paraitre idiots. Facile. Tu te demandes encore comment ta famille a eu l'idée de débarquer en Italie. D'après ce que tu as compris ton grand-père paternel risquait de perdre ses doigts. Voir sa tête.
nationalité • Américaine c'est la nationalité qui a de noté sur des papiers, et c'est logique vu que tu es né comme tes parents dans ce pays. Tu te demandes souvent ce que serais ta vie si tu étais né et si tu avais vécu en Corée. Une chose est sûre tu n'aurais pas croisé Iago.
orientation sexuelle • Bi sexuel. Tu as d'abord découvert le plaisir dans les bras d'un mec, pas que tu n'étais pas attiré par les filles mais c'est qu'avec Iago c'est venu comme ça. A force de vous chahuter et de vous chercher sur les dessins de votre musculature en enlevant vos hauts, puis vos bas. Et bien vous avez fini par toucher et par oser. Les filles sont venues après. Et depuis tu savoures les deux avec modération et gourmandise.
statut civil • Célibataire. Pas d'attache parce que comme pour tout le reste tu es trop épris de liberté. Oiseau sauvage que l'on ne met pas en cage, la personne qui te voudra pour lui ou pour elle, va avoir un sacré boulot pour t'apprivoiser. Un je t'aime pourrait te faire fuir à l'autre bout du pays. Ou de la terre. Pourtant un cœur pourrait bien faire succomber le tien. Mais tout reste à écrire encore.
métier/études • Street artist Plus un rêve qu'une véritable façon de gagner ta vie. Tu mélanges adroitement les couleurs et les formes, donnant vie à des créatures fantasmagoriques et à des paysages irréels. Tu pares les murs délaissés de la ville de ta signature, des ailes dans un souffle de vent. Mais faut bien manger alors tu touches un peu à tout et à n'importe quoi, parce qu'il n'est pas question pour toi de te fixer chez un patron. Tu peux être plongeur dans des restaurants, promeneur de chiens, jardinier amateur faut pas voir trop haut, petit voyou qui joue les caïd, distributeur de publicité et oui envahir les boites à lettre tu adores. Balayer les rues, ramasser les papiers, voir vider les poubelles. Tu t'en moques du moment que l'on te file ta paye. Tu t'es même improviser plombier et poseur de tapisserie. Tu as dix doigts ils sont faits pour s'en servir.
quartier • Pas de quartier précis, vivre enfermé ce n'est pas fait pour toi. Tu es aussi bien à dormir sur la plage, que dans ton repère secret. Tu es partout chez toi, parfois tu squattes quand on t'offre le gite et le couvert en échange tu fais quelques bricoles. Mais jamais une nuit entière enferme ton être entre des murs.
à los angeles depuis • 2005. Après quelques mois de galère à éviter les pervers qui te prenaient en stop et les contrôleurs quand tu montais dans un train ou un transport en commun. Tu n'as pas encore 15 ans quand tu débarques dans les rues de la ville, un sac à dos avec quelques affaires que tu as pris à la va vite en partant de chez toi. Quelques pièces, maigre reste des billets que tu avais au départ. Les yeux cernés, le ventre affamé, tu ressemblais plus à un pauvre chien errant qu'à un ado épris de liberté. Mais tu étais prêt à tout pour avoir ta vie à toi.
groupe • love is love.
CARACTÈRE Tu as cette capacité à être déconcertant, tu aimes brouillé les pistes et tu ne te donnes pas facilement. Tu virevoltes passant du chaud au froid. Tu peux être comme une brise doux et affectueux en te laissant approcher. Comme tu peux délivrer la tempête et devenir colère et fuir sans raison. Tu es débrouillard parce que quand on passe son temps dans la rue c'est une question de survie. Tu as du mal à faire confiance, il te faut du temps. Mais les rares à qui tu la donnes savent qu'ils peuvent compter sur toi. Tu as une capacité de mémoire assez impressionnante, surtout au niveau des images, les visages, les lieux. Une fois et tu n'oublies pas. Tu peux sembler cruel, la vie ne fait pas de cadeau alors pourquoi tu en ferais. Mais tu es un grand sensible qui laisse parler son cœur dans ses dessins. Peu enclin à t'attacher, certaines personnes te touchent et s'accrochent malgré toi à ton âme. Tu es quelqu'un de simple, le peu te contente facilement. Tu es intelligent, mais tu le montre rarement. Comme si tu voulais protéger certaines de tes qualités. La peur qu'on en abuse. Tu es jaloux, ce qui est à toi est à toi. Et tu as beaucoup de mal avec ce fait, toi l'épris de liberté qui ne veut pas être en cage, tu voudrais pouvoir garder certains juste pour toi. Contradictoire n'est ce pas. Tu restes un garçon solitaire, qui goûte chaque jour aux petits plaisirs de la vie sans se prendre la tête. Tu te balades entre le monde des adultes et celui des enfants, sans avoir réellement trouvé ta place. Perdu tu cherches la bonne étoile, celle qui guidera ta vie au delà des limites que tu t'es mise.
UN Tu manges peu. Peut être parce que ton estomac a pris l'habitude de juste se nourrir de petites quantités. Tu as souvent du mal à finir ton assiette quand on te propose un repas digne de ce nom. Tu demandes donc des petites portions, voulant éviter le gaspillages. Une patate bouillie ou des pâtes et une tranche de jambon blanc pour toi c'est un repas royal.
DEUX Tu as le même sac à dos depuis le jour ou tu as débarqué à Los Angeles, avec à l'intérieur ton pull fétiche que tu colles sous ta tête quand tu dors dehors. Se sont les seules choses qui te restent de ta vie passée, de celle que tu as effacé jour après jour et nuit après nuit. Tu pourrais les jeter parce qu'ils font vraiment pouilleux mais tu ne peux pas. Idiot vu que tu ne veux plus penser à tes 15 premières années.
TROIS Tu as du mal à vivre à l'intérieur d'une baraque. Tu ne sais pas pourquoi, mais avoir des murs autour de toi et un toit sur la tête cela t'angoissent. Tu as la sensation que tu ne pourrais plus voir le ciel. Et c'était déjà comme ça quand tu étais à Détroit. Tu attendais le plus tard possible pour rentrer chez tes parents, même quand il pleuvait. Ton comportement les rendait fous. Les moments ou tu restes le plus à l'intérieur c'est parce que Iago est à tes côtés. Une présence rassurante qui te permet même de passer des nuits dans un lit.
QUATRE Tu as commencé à fuguer très jeune. D'abord quelques heures, puis des jours, puis des semaines. Mais toujours on te retrouvait et on te ramenait. Tes parents ne comprenaient pas ce que tu avais. Toi même tu n'as jamais compris, tu étais juste mal dans la chambre qu'il avait prévu pour toi depuis ta naissance. Mal assis à table avec eux. Mal devant la télé que tu faisais semblant de regarder. Tu étais juste mal entouré des tiens. Juste mal dans cet univers, comme si tu n'étais pas à ta place. Et puis un jour tu as réussi à fuir et à disparaitre. Ou alors ils ont fini par comprendre que te ramener ne servait à rien.
CINQ Tu as tes quartiers favoris à Los Angeles, tu te sens chez toi. Pas de contrat signé avec un proprio. Pas de loyer à payer. Tu t'appropries les murs des maisons abandonnées, délabrées et tu y laisses ton empreinte. Certaines fresques tu les as commencé il y a plus de 10 ans et tu y ajoutes des scènes, une histoire sans fin qui évolue au fil de tes émotions, de ton ressenti. Des fresques ou ton trait s'affiche et se fait plus appliqué. Ce sont un peu des endroits secrets, des lieux où tu amènes Iago. Là plus rien ne peut vous attendre. C'est votre monde à vous. Durant ses absences c'est dans ces endroits là que tu te sentais le plus entier.
SIX Tu n'es pas trop fan de tout ce qui touche à la technologie. Tu as un téléphone plus pour garder le contact avec Iago qu'autre chose. Et pour écouter de la musique. Sinon internet pour toi c'est comme une prison, tout le monde s'expose et tout peut se retourner contre soi. Du coup tu évites. Tu n'as pas besoin de ce genre de contact pour être heureux, avant cela n'existait pas et les gens vivaient bien. Tu as bien compris que c'était pratique et qu'à notre époque et bien on en avait besoin. Mais malgré les louanges que certains en font, toi tu restes dans cet optique de ne pas devenir connecté.
SEPT Tu es du genre caméléon tu t'adaptes facilement à toutes les situations. C'est pratique quand on a pas de boulot fixe et qu'on passe de plongeur en restauration à distributeur de pub. Ou de laveur de carreaux à ramasseur de feuilles. Tu n'as pas de diplôme, tu as appris sur le tas. Mais tu es loin d'être bête. D'ailleurs tu vas souvent à la bibliothèque pour chercher un livre, pas pour t'y enfermer. Lire c'est une autre forme d'évasion. Et c'est aussi une façon d'enrichir ton vocabulaire. Cela t'a permis de faire de belles lettres à Iago quand il était en mission.
HUIT Quand on traine dans la rue il faut s'attendre à avoir des ennuis. Tu n'es pas du genre à chercher les emmerdes, tu les évites plutôt. Parce que tu ne veux pas prendre le risque de te retrouver au poste de police. Il te reste quand même la peur qu'en te faisant pincer, tes parents pourraient te remettre le grappin dessus. Alors tu fais profil bas, quand tu vois de la baston tu l'évites. Tu frôles les murs. La seule chose qui te fait bouger, réagir voir vriller, c'est si Iago est emmerdé. Là tu deviens sauvage, un vrai tornade. On ne touche pas à ton pote. Et puis il y a des mains tendues comme ce mec Alessandro qui t'a aidé alors que tu étais bien dans la merde. Mais tu es un courant d'air alors tu ne t'es pas attardé. Même s'il semblait cool. Même si sans le savoir tu venais de rencontrer celui donc t'a parlé Iago à plusieurs reprises. Cet autre qui semble le troubler.
NEUF Tu as peu de choses sur toi, des papiers d'identité qui sont faux, tu as jeté tous ceux qui portaient le nom de ton père. Et un papier plier en quatre au cas où il t'arrive un truc. La personne à prévenir : Iago. Mais surtout le fait que tu veux donner tes organes. On peut tout te prélever, si ta mort peut sauver des vies, faut pas s'en priver. Une façon aussi de ne pas tout à fait disparaitre. Des morceaux de toi chez des inconnus cela t'évite d'avoir peur de la mort. De disparaitre totalement.
DIX Tu adores jouer avec la couleur sur tes cheveux. C'est une manière de montrer ta différence, pas d'appartenance. Tu les colores selon ton humeur. Jouant avec les nuances, comme tu le fais dans tes œuvres qui s'exposent sur les murs. Tes cheveux c'est une autre façon de montrer ton besoin de liberté. Une façon aussi t'embêter Iago, surtout quand tu penches pour du rose ou un rouge vif. Mais comme tu lui dis une couleur c'est éphémère, l’essentiel c'est que toi tu restes le même. Par contre te tondre la tête jamais. Tu ne veux pas ressembler à un militaire. Tu avais horreur quand Iago avait les cheveux tondu, mais chut tu ne lui as jamais dis.
Sans crier gare, tu passes.
Tu laisses ta trace,
Vorace.
Puis tu t'effaces.
Souffle éternel,
Tombé du ciel.
Tu câlines les nuques,
Tu survoles les dunes.
Tu files, tu glisses.
Sous les ailes de l'oiseau,
Il n'y a rien de plus beau.
Tu joues habile,
Te pensant invisible.
Caressé par la douceur de l'enfance,
Enveloppé par la lourdeur de l'adulte.
Tu chavires parfois,
Pour échapper à leurs doigts.
Tu ne t'attaches pas,
Tu ne t'attardes pas.
Épris de ta liberté,
Tu ne penses qu'à t'en aller.
Et pourtant tu pourrais bien finir,
Un jour par te poser.
Devenir calme et ne plus t'enfuir,
Lui fait naître cette idée.
Lui rend tout plus compliqué.
Lui qui mélange amour et amitié.
IAGO.