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Tragédies sanglantes ((ft. Liang))

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Hennington Myung Hae
Hennington Myung Hae
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Hennington Myung Hae
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• âge : 27
• pronom : she/her
• côté ♥ : Le cœur en en effervescence dans ses bras, la peau frémissante en le voyant.
• orientation : Hétérosexuelle, même si cela ne la dérangerait absolument pas de passer la nuit avec une demoiselle.
• occupation : Etude de langues, pierceuse en recherche de boulot, et surtout d'un salon où se poser, se demandant si en ouvrir un ne serait pas la meilleure solution finalement.
• quartier : Silverlake | Maison N°53
• avatar : Kim Chung-ha
• crédits : ralhiel (vava)
• messages : 171
• date de naissance : 09/04/1997
Hennington Myung Hae
Tragédies sanglantes ((ft. Liang))
Sam 25 Sep - 21:06


|
Tragédies sanglantes ;
@He Liang


((tw. violence))

— Voix brisée, souffle coupé ; hachurées, s'élevaient les poitrines en état de choc, à sentir sa peau si froide contre les bitumes, à ne faire que voir flou : sous les douleurs prenant les corps de ces impulsions permanentes. Jambe transpercée, à venir laisser sur le sol trace immondice de ces vermeilles si rougeâtres. Et ô l'avant bras, tailladé dans ces formes qu'elle ne parvenait même pas à voir, ne faisait que la rendre encore plus folle. A quoi pouvait-elle ressembler, dans ces rues, à ne pas pouvoir bouger de contre son muret ? Alors qu'elle n'osait pas bouger, et encore moins rentrer. Car les gardes finiraient par la trouver, car tout ne serait qu'agitation, sous les bruits qui lui transperçaient d'ores et déjà la tête. Mirages, sous les folies sanglantes, à ne même pas avoir compris ce qu'il s'était passé : à s'être retrouvée sur les chaises, prisonnière d'une terreur inconnue. Paralysée, effrayée, à avoir si froid, à se sentir partir à la moindre seconde. Car les yeux voulaient se fermer si rapidement, de ses joues humides à ses prunelles vides.

à ne savoir quoi faire :
de ces instants perdus.


Pourtant les doigts s'étaient faufilé, jusqu'à ses poches, à tenter d'en composer les seuls numéros qu'elle voulait faire : le seul visage qu'elle voulait croiser. Peut-être que lui saurait, ce qu'elle devait faire, peut-être que lui finirait par la sortir de ces cauchemars qui en semblaient si réels. Numéros flous ! Sur les écrans aveuglant les regards dans les pénombres interdites, à tenter d'en taper les prénoms qui n'avaient dieu que sur ses lippes. Liang, ô oasis primaire, à peut-être vouloir la refouler, à peut-être ne pas vouloir la voir : alors qu'elle n'avait que lui en tête pour venir la sortir de là. Sanglot retenu, à mettre les hauts parleurs, pour en laisser les doigts retomber sur les asphaltes, corps si douloureux, face aux fatigues gagnant les articulations. Et ô tout n'était que trop compliqué, et ô elle voulait simplement faire partir : cette boule qu'elle avait au creux de la poitrine, de son myocarde pulsant bien trop rapidement.

Attente, que le téléphone ne décroche, regard fixant les horizons si passivement, à ne pas savoir dessiner les alentours, car quand les voix résonnèrent dans les microphones, les lippes s'étirèrent tout doucement. Rassurée, éprise, à en fermer les yeux, à laisser les minutes s'écouler sans ne même s'en rendre compte. "L-Liang...", soupir léger, gémissement déguisé, à laisser la respiration s'alourdir, alors que les mots ne sortaient pas. "Je te...dérange...pas j'espère...?" Politesse avant tout, alors qu'elle tentait d'en redresser les dos sans grand succès : contre les briques alignées. Peur des réponses, à se dire qu'elle n'aurait peut-être pas dû appeler. Car elle aurait pu simplement en rester là, à observer les lueurs au dessus des têtes, à se laisser sombrer peu à peu, alors que les esprits en venaient à perdre toute cohérence logique.

alors dit moi ;
à qui je dois faire confiance.

Soupir léger, à en sentir engourdissement dans sa jambe, elle reprit pourtant la parole, à tenter de ne laisser paraître que le plus important. "Dis...Tu...pourrais venir....me chercher ?", car en prononcer les mots en étaient devenu si compliqué, que les voix en tremblaient de douleur. "Je suis....presque devant chez moi mais...Je...Je pense pas pouvoir rentrer...J'ai eu quelques problèmes en chemin...Si on peut dire ça...comme ça...", qu'elle rigola tout doucement, par pure ironie, sans ne trop savoir si les blessures en étaient pourtant si moches que cela. Et elle voulait partir : loin, loin de toutes ces agitations, à croire que le monde était bien trop compliqué pour elle. "H-Haha...Je...tiens plus..." Alors elle voulait dormir. A presque s'assoupir, à presque en frissonner à chaque minute, des quelques brises se déposant sur les visage glacé. Si lourdes, étaient les épaules, si immobiles en devenaient le bout de ses doigts. A laisser les regards s'éteindre dans les nocturnes. A venir laisser les silences, s'emparer des téléphones allumés. Sans raccrocher, sans ne plus rien dire. Catastrophes irisées qui en avaient coloré les épidermes.

et en viendrait un moment ;
où la tête flancherait,
où les tympans se fermeraient :
jusqu'à laisser les nuits l'emporter.


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He Liang
He Liang
theory of chaos
He Liang
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t6621-i-promise-baby-it-could-be-worse-liang-he
• âge : 28
• pronom : He/Him
• côté ♥ : Il balance pour une jeune fille, qu'il sait pourtant impossible d'accès. Mais elle est tout pour lui. En si peu de temps déjà, tout est devenu étincelle avec un simple regard. Et il succombe complètement pour ses beaux yeux.
• orientation : Il a testé un peu partout, se demandant pourquoi se limiter, alors que tous les plaisirs existent. Pourtant, c'est évident, il n'aime que les femmes et uniquement elles. Elles l'empoisonnent autant qu'il les respecte. C'est un délice de leurs courbes et lui, il ne peut résister.
• occupation : C'est compliqué. Pas franchement légal. Mais il faut bien survivre non ? Après tout, on fait ce qu'on peut lorsque l'on doit subvenir aux besoins de sa famille. Livreur, autant une couverture qu'une réalité, alors qu'il joue aussi les gardes du corps pour ceux qui dirigent les ombres des quartiers de la ville. Il se laisse diriger. Même s'il sent que, bientôt, le vent va tourner.
• quartier : Récemment, il a déménagé, quittant le foyer familiale pour créer le sien. Un petit appartement, dans les hauteurs de Little Tokyo. C'est aussi devenu une planque pour certains membres de la mafia. Mais ça, personne ne le sait.
• avatar : Hyuk Kwon
• crédits : HANABI (ava), solosands (signa), StrangeHell (icons), Hanatsuki (crackship)
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• date de naissance : 28/01/1996
He Liang
Tragédies sanglantes ((ft. Liang))
Dim 26 Sep - 0:08


|
Tragédies sanglantes ;
@Hennington Myung Hae

((tw. violence, sang, meutre))

— Son poing s’écrasa sur le visage tuméfié du pauvre homme. Le corps toucha le sol avec fracas, rejoignant ceux de ses deux comparses, presque dans le même état. Seul l’un d’eux était encore conscient, coincé sous la quille de pistolet de son meilleur ami. Liang avait les phalanges tachées de sang. Peut-être du sien, sans aucun doute de ses victimes. Ils avaient reçu des ordres. Ils les exécutaient. Les supplications du seul rescapé résonnaient dans la pièce. Des enfants. Une femme. L’arme ne broncha pas. Il jeta un coup d'œil à celui qui gémissait à ses pieds. D’un coup de talon, il le renvoya en enfer. Il releva les yeux vers Haoyu, redevenant aussi immobile que silencieux. Ce ne fut pas long. Ils n’eurent même pas à lui poser de questions. Les réponses tombèrent comme de la neige sur un pavé rouge. Liang ne détourna pas les yeux quand les coups de feu partirent, aspergeant tout autour d’eux. Dont les chaussures du chinois. Cela ne le remarqua même pas, aspirer par le noir de sa tenue. Il savait que l’autre connaissait les raisons de ses meurtres. Après tout, il était le soldat le mieux placé. Une fatigue s'abattait pourtant sur lui. Peut-être devenait-il faible. Les sentiments l’avaient émoussé. Lorsqu’il avait été recruté, il était rempli de rancœur. Plus maintenant. Il sortit son téléphone, appelant le patron. « C’est fait, monsieur. »

Un numéro s’afficha alors qu’il venait de raccrocher. Son apathie en prit un coup. Myung-Hae. La seule. Son unique. Il venait d’avoir son père, sur ce même appareil, à peine quelques secondes plus tôt. Il décrocha. La première chose qu’il perçu fut la fatigue. Ses yeux étaient plantés sur les hommes qui fouillaient les corps. Non, tu ne me déranges pas. Quelque chose n’allait pas. Elle n’avait pas ce timbre. Elle ne l’aurait jamais appelé avec ce genre de voix. Elle semblait souffrir. Et le sang de Liang ne fit qu’un tour. Ses trois derniers petits mots le percutèrent. Sans un mot, il fit demi-tour, quittant la salle de réunion saccagée pour rejoindre sa voiture. Il put entendre la voix de son meilleur ami. Mais cela n’avait pas d’importance. Plus rien n’avait d’importance maintenant. Sauf elle. En sortant de l’immeuble, il sortit ses clés, l’appelant comme un dingue pour qu’elle lui réponde à l’appareil. Son nom, en boucle. Réponds-moi. Réponds-moi ! Sur le siège conducteur, il ne prit même pas la peine de faire chauffer l’engin, démarrant comme un fou dans les rues de Los Angeles. Il a grillé beaucoup de feu rouge dans sa vie, fait des excès de vitesse innombrables. Mais ce n’était rien comparé à aujourd’hui. Le chemin pour aller jusqu’à chez elle, il le connaissait par cœur. Non, non, non.

Est-ce qu’un cauchemar peut devenir réalité ? Il n’y avait jamais cru. Pour lui, il s’agissait de deux mondes différents qui ne se rencontreraient jamais. Il devenait fou. En arrivant sur les lieux, il ralentit, scrutant les alentours pour trouver la jeune fille. Jusqu’à ce que cette vision d’horreur soit éclairée par ses phares. Son cœur s’arrêta. Non, non, non ! Il s’éjecta de la voiture, courant pour la rejoindre. A son niveau, il la crut morte l’espace d’un instant. Tout était parti. Son monde, écroulé. Son bon sens, disparu. Jusqu’à ce qu’il ne touche sa joue, froide, et ne sente son pouls, faible, sur son cou. Vivante. Agonisante. Mourante. Ses yeux naviguèrent sur son corps.

« Putain de merde ! »

Sans réfléchir, il arracha l’un des pans de sa chemise de garde du corps, s’appliquant à faire un garrot. Elle avait perdu trop de sang. De ses mains tremblantes, il composa un numéro, alors qu’il inspectait son corps pour voir si elle avait des hémorragies. Non. Bien. On décrocha au moment où il la soulevait, recouverte de son manteau, pour l’emmener dans sa voiture. « J’ai une urgence, préparer la salle. Blessure par balle et arme blanche. » Il la déposa sur le siège passager, la calant comme il faut pour qu’elle ne bascule pas. Avant de reprendre la route. La mafia possédait de nombreuses cliniques privées, ne pouvant pas toujours se montrer à l’hôpital public de la ville. Cela aurait fait trop de remue-ménage. Même s’ils possédaient une section vip, pour les cas impériaux. De son point de vue, Myung en était un. Mais l’hôpital était trop loin. Ainsi, il se gara enfin, sa voiture bloquant une petite ruelle déserte. Avec délicatesse, il sortit Myung du véhicule, la portant toujours, serrée contre lui. En entrant, il fut accueilli par un infirmier qui ne savait pas quoi faire. Un petit nouveau.

« C’est une urgence bordel ! » hurla-t-il en mandarin.

La médecin se montra enfin. D’un calme olympien, elle les guida jusqu’à la salle d’opération aménagée au frais de la famille mafieuse. Liang déposa Myung sur le lit, ses yeux ne quittant pas son visage. Ils avaient du sang partout. Ils n’avaient rien de beau. Tout de tragique. « Ne meurs pas… S’il te plait... » demanda-t-il, presque en suppliant. Il savait qu’une blessure par balle à la jambe ne tuait pas. Mais elle était tellement précieuse. Elle avait dû attendre tellement longtemps. Myung… Liang lui serra la main, l’amenant à son propre front alors que la docteur inspectait la situation. Elle avait été médecin militaire. Elle avait vu pire. Pourtant, elle se sentait fébrile. Il s’agissait d’une jeune fille. Tout le monde la connaissait ici. Evidemment. Elle jeta un regard à Liang. Il y aura des questions. Mais pas pour le moment. Personne n’osa le faire bouger. Il lui tenait la main, priant un dieu qui n’existait pas qu’elle soit assez forte pour tenir le coup. Elle l’était, il le savait. Il devait y croire. Le goût de la vengeance ne sera pas le même.

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Hennington Myung Hae
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Hennington Myung Hae
Tragédies sanglantes ((ft. Liang))
Dim 26 Sep - 16:52


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Tragédies sanglantes ;
@He Liang


((tw. violence))

— Immobile, à joncher les rues, à ne plus rien voir passer. Et le temps défilait, et tout s'agitait, sous ses paupières closes comme fragile créature. Si froid, si mal, sans doute aurai-t-elle aimé pouvoir se réveiller de là, à ne pas rester sur les sols. Et même si le courage avait été là, elle n'en aurait pas eu la force de se soulever de là. Simple évidence. Et peut-être allait-elle finir par sombrer ici, sans ne plus bouger, à juste en écouter les quelques voitures passer. Car plus rien ne comptait. Car même aveuglée par les blessures, elle ne voulait que pouvoir en sentir les bras autour d'elle. Juste un instant. Juste un peu. Joue fébrile : contact léger. Chaleur qui s'en répandait vaguement sans ne réellement comprendre. Gestes calmes et panique dans l'air, à la faire tenter d'entrouvrir les yeux alors qu'elle ne faisait qu'en écouter les voix. Mais ô douleur à la jambe ! A la faire gémir et sortir de ses stupeurs, avant de ne retomber dans les sombres endroits. Là où seul les cauchemars, hanteraient les horreurs mélodieuses.

comme les lumières des rues :
à feindre contre les peaux.

Et si on lui demandait ce qu'il s'était passé, comment elle en était arrivée là, ô sans doute ne saurait-elle répondre qu'inepties. Personne n'irait même la croire, alors qu'elle savait parfaitement que sa famille n'était en rien normale. Elle s'en doutait, elle le savait. On ne lui avait jamais réellement dit, mais une famille ne ressemblait pas à ça. Ô un peu étrange, sans doute, qu'on lui disait, à toujours sourire comme si de rien était, comme si tout n'était que réalité. Mais elle s'en fichait bien. Tout ce qu'elle voulait était de ne pas finir oubliée : ignorante de tout, à n'être qu'idiote se souciant simplement de ses petits intérêts. Et pourtant, à vouloir se montrer si grande, à vouloir tout gérer d'elle-même, elle s'en retrouvait dans des situations bien étranges. Si seulement tout n'était pas que factice, entre ces mondes.

Déplacée sans ne même s'en rendre compte, à pourtant en sentir chaleur au creux des paumes, à sembler si paisible, alors que la tête en reposa simplement sur le rebord de la voiture. Doigts qu'elle tenta de venir faire s'accrocher au plus vieux, à ne pourtant qu'être entre deux mondes : fatigue et illusions aux prunelles, à la faire diverger si rapidement. Trop rapide, alors que valsait les paysages, à la faire sortir de nouveau des véhicules, à tenter de rester consciente juste un peu. Juste pour pouvoir le voir lui. Mais les mots ne sortaient pas, ils ne sortaient plus, car tout ce qu'elle parvenait à faire était de s'agripper timidement, à ne pas savoir où ils allaient, ni même ce qu'il faisait. Chinois aux oreilles, sonnant comme réconfort certain, monde qu'elle ne connaissait que trop bien sans ne même s'en rendre compte, il était comme seul repère. De ces visages inconnus aux voix mélodieuses, jusqu'à faire flétrir les quelques sourires qu'elle parvenait à esquisser de peu.

déchanter si vite ;
ne plus réfléchir à rien.


Alors quand les yeux se rouvrir réellement, à papillonner de ces paupières si lourdes, à en voir lumières aveuglantes, elle resserra tout doucement ses doigts épuisés contre les paumes du plus vieux, souffle coupé : à pourtant venir sourire tout doucement sous les murmures incertains. "L-Liang...T'es...venu alors ?", à presque rire, à avoir bien trop mal. "Aaah...Je t'ai même pas vu...arriver. Je suis trop nulle.", alors qu'elle l'avait appelé lui. Bras qu'elle n'osait regarder, à simplement tenter de se rapprocher de lui, elle colla son visage contre son torse, sans ne même en bouger son corps. Car les jambes immobiles en étaient bien trop impossibles à bouger, de toute manière. Délicatesse amère, à en faire frémir le monde de ces caractère si doux : et peut-être finirait-elle par comprendre un jour. Juste un peu. Que le sort ne faisait pas que s'acharner sur eux.

demander aux archanges :
où viendraient s'en terminer les limbes,
aux intrépides aventuriers.

Doigts qui ne le lâchaient plus, à simplement fermer de nouveau les yeux, elle se laissa légèrement bercer par son odeur, à ne plus vouloir bouger de là : à simplement avoir peur que tout ne disparaisse. "C'est pas...trop moche...? A voir...ta tête...on dirait que t'as vu...un fantôme.", à avoir peur, qu'il n'en pose plus les yeux sur elle, de ces immondices pourtant immortelles. "On...est où d'ailleurs...? Tu...sais si...ça va...durer longtemps ? Pars pas...", réponses recherchées, à ne pourtant pas pouvoir vraiment réfléchir, à frissonner de nouveau alors que les jambes en étaient inspectées. Sans doute que tout irait bien trop vite pour qu'elle ne réalise même qu'on en avait soigné les plaies, ou encore que les sédatifs en avaient calmé les douleurs. Car tout ce qu'elle voulait était de rester contre lui, myocarde affolé. "Liang...", à souffler tout doucement, à se demander ce qui était réel ou non. "Je suis...tellement fatiguée...C'est pas un peu...ironique ? Haha...", elle qui en était toujours bien trop active. A sauter partout, à vouloir toujours s'amuser. Et là voilà qu'elle n'avait qu'en tête, les froideurs paralysant les corps si fragile. Instant étrange, à supporter la douleur, à se demander, quand est-ce que tout se terminerait.

et peut-être viendrait-il en reconnaitre ;
les symboles gravés sur les peaux.

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He Liang
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• côté ♥ : Il balance pour une jeune fille, qu'il sait pourtant impossible d'accès. Mais elle est tout pour lui. En si peu de temps déjà, tout est devenu étincelle avec un simple regard. Et il succombe complètement pour ses beaux yeux.
• orientation : Il a testé un peu partout, se demandant pourquoi se limiter, alors que tous les plaisirs existent. Pourtant, c'est évident, il n'aime que les femmes et uniquement elles. Elles l'empoisonnent autant qu'il les respecte. C'est un délice de leurs courbes et lui, il ne peut résister.
• occupation : C'est compliqué. Pas franchement légal. Mais il faut bien survivre non ? Après tout, on fait ce qu'on peut lorsque l'on doit subvenir aux besoins de sa famille. Livreur, autant une couverture qu'une réalité, alors qu'il joue aussi les gardes du corps pour ceux qui dirigent les ombres des quartiers de la ville. Il se laisse diriger. Même s'il sent que, bientôt, le vent va tourner.
• quartier : Récemment, il a déménagé, quittant le foyer familiale pour créer le sien. Un petit appartement, dans les hauteurs de Little Tokyo. C'est aussi devenu une planque pour certains membres de la mafia. Mais ça, personne ne le sait.
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He Liang
Tragédies sanglantes ((ft. Liang))
Dim 26 Sep - 20:19


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@Hennington Myung Hae

((tw. violence, sang))

— Il avait vu, à peine une heure plus tôt, trois hommes se faire tuer de sang froid. Il n’avait même pas bougé, observant les dernières expressions d’horreur avant la mort. Il baignait dedans depuis plusieurs années maintenant. Pourtant, il ne put soutenir la vision de la jambe de Myung alors qu’on découpait ses vêtements pour avoir accès à la blessure. Son bras également, où on lui appliquait des compresses afin de stopper l’afflux de sang. Liang était agenouillé à côté du lit, tenant de ses deux mains celle de la jeune fille, pressées contre son front, dans une prière silencieuse. Il y avait du bruit autour d’eux. Pourtant, il pu percevoir sa voix, aussi clair qu’un diamant, malgré sa faiblesse. Aussitôt, il se rapprocha de son visage, l’écoutant comme une parole sainte. Si elle pouvait le faire, c’est qu’elle était encore vivante. Oui, vivante. Il n’arriva pas à sourire, même lorsqu’elle tenta d’en faire un. Ses lèvres, d’ordinaire si rouges et pulpeuses, étaient blanches et craquelées. A celui ou celle qui lui avait fait ça, Liang ne pardonnera jamais.

« Je viendrais toujours te trouver. » chuchota-t-il en réponse.

Délicatement, à contrario de tout le reste, il décala une mèche noire de son visage, la déposant calmement derrière son oreille. Elle devait tellement souffrir. Et lui, ne pouvait rien faire. Son impuissance le clouait au sol, alors qu’il ne pouvait même pas regarder la vérité de la scène. Il préférait se plonger dans l’admiration de son visage, oublié tout le reste. My girl… Il la câlina tendrement, lui répétant qu’elle n’était pas nulle, qu’elle était formidable, qu’il la protégerait toujours. Aujourd’hui, il avait failli à sa mission. Et la culpabilité l’envahissait comme une mer montante. Pour rien au monde il ne l’aurait lâché à cet instant. Même en sentant le regard de l’infirmier sur eux, même en entendant les ustensiles de médecine cliquetaient. Il n’y aurait jamais cru, si on lui avait dit que son monde s’effondrerait pour une fille. Oh, les femmes, il les aimait. Mais jamais jusqu’à la folie. Avec elle, si. Était-ce la tentation de la Pomme ? Ou alors l’électricité dans l’air ? Dans tous les cas, elle était tout ce qui importait maintenant. Il pouvait être tué dans quelques heures pour désertion, il n’en avait que faire. Tant qu’elle vivait.

Ce n’est pas par dégoût qu’il n’arriva pas à la regarder. Il ne supportait tout simplement pas de voir son être ainsi sacrifié, brutalisé. Et pour quoi ? Cela le tuait un peu plus d’en connaître les raisons. Il se doutait bien qu’il s’agissait d’un règlement de compte. Mais elle était innocente. Seulement, cela ne marchait pas ainsi. Combien de personnes telles que Myung avait-il dû écorcher de la même manière ? Combien de fois avait-il été maudit pour ses actes ? Il était aussi monstrueux que l’individu qui lui avait infligé ça. Mais il ne pouvait pas réfléchir rationnellement. Il devait se venger. Et continuer la boucle infernale que cette manie entraînait. Un poison, qui s’insinue entre les familles, détruisant l’équilibre déjà fin d’une paix qui n’existe jamais réellement. Liang allait découvrir qui lui avait fait cela. Et pour preuve, il allait lui arrache un œil, lui laissant le deuxième pour constater de l’horreur qu’il avait créé. Les cauchemars ne grandissent jamais très loin les un des autres.

« Tu es magnifique, la rassura-t-il avec sincérité. C’est bientôt fini, ne t’inquiète pas. »

Il allait devoir lui mentir. Encore une fois. Seulement, maintenant, était-ce bien utile ? Elle venait de se faire agresser et laisser pour morte à quelques pas de sa maison. C’était une déclaration de guerre dans le milieu. Touché à la fille d’un homme aussi haut placé dans la hiérarchie mafieuse n’était pas qu’un coup de pression. Quelque chose de grave allait se produire dans peu de temps. Et Liang allait sans aucun doute en faire partie. Il était trop atteint, touché au cœur par la même balle qui avait traversé la peau de Myung. Avec tendresse, il lui caressa la joue, le sang séché craquant sous ses doigts. Pouvait-on tomber un peu plus amoureux encore ? Ils n’étaient pas ensemble. Pas vraiment. Mais ils s’aimaient. Et c’était déjà trop. La médecin attira son attention en se raclant la gorge. « Accrochez-vous, jeune fille, je vais retirer la balle. » Liang glissa alors un bras autour de Myung, la calant contre lui. Elle ne pouvait pas bouger, dû aux tranquillisants. Mais elle ressentait tout de même la douleur. Cela sera bref, mais peut-être insupportable. Il la maintint contre lui tout le long de la manœuvre. Jusqu'à entendre la balle tomber sur le réceptacle de métal. Lui-même tremblait. Ses yeux descendirent sur Myung.

« Tout va bien, c’est fini, lui dit-il en lui caressant le visage, embrassant ses joues et son front. C’est fini, il n’y a plus rien. Tu es si forte… »

Que l’amour rend aveugle, il s’en foutait que les deux autres les voient. Liang leur fera garder le secret. De toute façon, ils n’étaient pas très connus, seulement appelés pour les urgences, comme aujourd’hui. Le reste du temps, ce n’était que des pions. Comme Liang. Mais pas Myung. Elle n’était pas une simple pièce de l'échiquier. Et lui, pauvre fou, l’aimait. Il lui sécha les yeux, déposant ses lèvres sur sa peau comme une plume. Doucement, pourtant, il lui fit comprendre qu’il allait devoir s’écarter. Avec réticence, il se sépara, gardant pourtant sa main dans la sienne, jusqu’à être obligé de la lâcher. On le fit sortir de la salle. Le sang séché sur ses mains le grattait. De dépit, il alla les laver. Il ne pouvait rien faire. L’infirmier vint pour lui dire qu’il ne fallait plus qu’attendre. Liang savait qu’il allait devoir s’expliquer. Tout ce qu’il voulait, c’était de la garder en vie.

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((tw. violence))

— Le voir là, visage teinté, à pourtant n’être qu’à ses côtés. Et ô se sentait-elle sans doute bien trop chanceuse et heureuse pour ne même en penser à la situation : car plus rien n’avait de but à présent, car tout n’était qu’illogique dans ces océans imparfaits. A venir alors lâcher les paroles teintées d’humour, à tenter d’en calmer les auras si attristées. Car elle était là, au final, à réussir à en deviner les traits, à en entendre sa voix, à parvenir même à en serrer ses fins doigts contre les siens comme pur instinct. Seule chose qu’elle ne voulait faire, seule logique qu’elle voulait comprendre, et Myunghae n’avait plus peur d’en affronter les mondes à présent. Paroles qui la faisaient sourire, à pourtant vouloir grimacer, des quelques douleurs assénant aux têtes les intenables maux. A se laisser bercer par ses doucereuses paroles pour ne plus y penser. "J’espère bien…" Illusions dans les timbres, à tenter de la faire penser que tout irait bien, et peut-être était-ce le cas ? Peut-être que le cauchemar viendrait à se terminer, d’ici peu, alors que les mains ne faisaient qu’en chercher là contacts permanents, tandis que les peaux en voulaient de ces chaleurs si diffuses. Gamine qui ne faisait qu’en apprécier là les simples présences : sans ne rien demander de plus, sans ne rien vouloir de plus.

Et elle se sentait si inutile, à n'être que faiblesse permanente, à ne pas savoir se défendre seule face aux dangers des rues. Ô elle savait hurler sur tout le monde, taper, griffer, courir vite : mais elle n'avait jamais été préparé à ce qui l'avait attendu aujourd'hui. Peut-être en viendrait-elle à vouloir apprendre, alors que tout n'était que brume dans sa tête, à ne pas comprendre (à ne pas le vouloir). Car tout faisait si mal, et elle savait que les vérités n'en plairaient aucunement à ses goûts. Déguiser quotidien en horreur, camoufler les blessures qui à présent viendraient en décorer ces corps qu'elle avait toujours aimé exposer. Coup du sort, à venir balafrer les puretés, à n'être que retournement de situations en permanence, comme pour ne faire que les guider vers les épopées si infructueuses : alors qu'elle en aurait préféré là les tranquillités permanentes. Car elle n'était que poupée entre les siens, à rester à l'écart, à ne jamais être mise au courant de rien.

à pourtant en payer les prix ;
de ces mensonges passés.


Clef d'un futur entre les doigts, à venir laisser porter sa main à son visage, à venir soupirer de ses gestes si doux. A simplement vouloir en sentir sa peau contre la sienne, contre son visage si froid, à ne plus bouger comme elle le faisait si souvent. Porcelaine était-elle, à pouvoir se briser au moindre mouvement brusque : à se sentir ridicule, juste ici. Regards qui ne l'intimidaient point, à bien se moquer des inconnus qui venaient là les observer sans discrétion. Et elle se demandait ce qu'il y avait de si spécial, pour en mériter autant d'attention, à ne rien comprendre de la situation : intelligente, mais bien trop naïve. Fin sourire aux lèvres qu'elle laissa s'esquisser, alors que la voix n'était faite que de tendresse et de vérité. Sans doute était-il fou au final, sans doute tout autant qu'elle ; à y voir là quelconque beauté imaginée.   "T'es bien...trop adorable.", mais elle n'en était pas dupe, la douce : à bien comprendre la situation, à savoir que les douleurs n'étaient pas prêtes d'en finir.

Alors doigts qui en étaient prêts à venir érafler un peu plus ses peaux, à hocher de la tête vaguement alors qu'elle finir par se caler contre le plus grand, ô elle finit par enfoncer ses doigts dans son bras, sous les douleurs insupportables, à en sentir spasmes et tressautements, à se retenir de hurler dans toute la pièce, quitte à s'étouffer. C'est qu'elle avait mal, si mal, à devoir toujours se retenir, à en avoir les yeux remplis de ces larmes de douleurs. Et peut-être avait-elle finit par s'évanouir sous les douleurs venimeuses, à ne pas en remarquer la fin, à simplement vouloir se blottir un peu plus contre ces réconforts si fragiles. Car le visage en était choyé de délicatesse, à en sentir ses propres doigts trembler de faiblesses, à sangloter dans les bras de celui qu'elle ne voulait pas voir s'éloigner. Mais qu'importe, car la main se retenant à lui en finit par être lâchée, à la faire s'allonger de nouveau sur les tables sans force.

soigner les plaies ;
de ses yeux clos,
dans les inconsciences soudaines.

Combien de temps avait passé ? Elle n'en savait pas grand chose. Car au final, quand elle se réveilla de ces lueurs blanches venant pratiquement l'aveugler, elle en remarqua bandages propres sur la cuisse, bras dissimulé derrière les tissus éthérés. A ne pas vouloir chercher, à simplement se redresse d'un gémissement. Ô à en voir les aiguilles, sans doute n'avait-elle à peine dormi que quelques heures. Le temps que les calmants ne fassent effets, le temps que les jambes ne tremblent plus sous le choc. Et pourtant, profitant de l'absence de présence dans les salles, à venir tenter de se lever de ses pauvres muscles endoloris, elle se maintint au mur, naviguant à l'aveugle jusqu'à en sortir dans les couloirs, souffle coupé, à se demander combien de temps ses jambes continueraient de la maintenir debout.

jusqu'à en trouver :
les dos souhaités.

"Liang !", voix s'élevant, sourire gracieux aux lippes mais si fatigué, à n'en sentir que trop peu la douleur sous les excitations, à ne pas faire attention aux représailles possibles, à tenter de trottiner sans réel succès, pour s'en jeter contre lui : seul repère parmi les couloirs effrayants. A le serrer comme elle le pouvait, encore et encore, toujours plus, sans ne jamais plus vouloir le lâcher. Qu'importe si elle se faisait hurler dessus, à ne pas devoir se lever, à ne pas devoir bouger. Elle s'en fichait bien, tant qu'il était avec elle. Le seul à la faire sourire, à lui donner la force de se lever de là pour en sentir les jambes pourtant valser sous son propre poids. "N-Ne dis rien ! Je veux juste...rester comme ça...contre toi...", à venir faire croire que quelques heures avaient suffit à la remettre sur pieds : alors que tout n'était que les effets de médicaments bien trop forts pour qu'elle ne se rende compte des dommages qu'elle s'infligeait elle-même.

à le serrer contre elle,
à en enfouir son visage :
pour en sentir son odeur.

Cacher son visage contre lui, à ne plus vouloir réfléchir une seconde, à juste fermer les yeux pour ne pas avoir à observer ce qui l'entourait. Car secrètement, sans ne même jamais ne le dire : elle avait peur. A pourtant essayer de se montrer forte de ses caractères survoltés, à n'être là qu'adrénaline pour surmonter le choc. "Je...suis désolée...de t'avoir obligé...à t'occuper de moi.", qu'elle murmurait tout doucement, à manquer de force pour parler bien plus fort. "Je...Je sais pas...ce qu'il s'est passé...Je...", souffle coupé, à ne faire que se repasser les images en boucle. "J-Je veux pas y penser. T-Tout devient noir quand j'y pense.", à presque paniquer, doigts se resserrant contre son haut. "J-Je veux pas savoir non plus...si tu sais ce qu'il se passe. J-Je veux pas.", pas aujourd'hui. Car ce n'était pas un hôpital lambda, car ici tout le monde parlait mandarin. Et un peu plus, aurai-t-elle sans doute finit par se demander si elle n'était pas dans l'un de ces films pour adolescents. Mais les yeux ne trompaient pas, et les réactions en étaient bien trop conscientes encore. "Enfin...Tu sais pas, hein ?", et le visage en venait à se relever, de ses iris larmoyant, à n'avoir sans doute jamais autant pleuré en si peu d'heures. Car les nerfs lâchaient, car le corps l'abandonnait.

Et il n'en restait que le myocarde impuissant,
face à ses sentiments si prenant.
à l'aimer lui, à n'importe quel prix.


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He Liang
He Liang
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He Liang
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• pronom : He/Him
• côté ♥ : Il balance pour une jeune fille, qu'il sait pourtant impossible d'accès. Mais elle est tout pour lui. En si peu de temps déjà, tout est devenu étincelle avec un simple regard. Et il succombe complètement pour ses beaux yeux.
• orientation : Il a testé un peu partout, se demandant pourquoi se limiter, alors que tous les plaisirs existent. Pourtant, c'est évident, il n'aime que les femmes et uniquement elles. Elles l'empoisonnent autant qu'il les respecte. C'est un délice de leurs courbes et lui, il ne peut résister.
• occupation : C'est compliqué. Pas franchement légal. Mais il faut bien survivre non ? Après tout, on fait ce qu'on peut lorsque l'on doit subvenir aux besoins de sa famille. Livreur, autant une couverture qu'une réalité, alors qu'il joue aussi les gardes du corps pour ceux qui dirigent les ombres des quartiers de la ville. Il se laisse diriger. Même s'il sent que, bientôt, le vent va tourner.
• quartier : Récemment, il a déménagé, quittant le foyer familiale pour créer le sien. Un petit appartement, dans les hauteurs de Little Tokyo. C'est aussi devenu une planque pour certains membres de la mafia. Mais ça, personne ne le sait.
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• crédits : HANABI (ava), solosands (signa), StrangeHell (icons), Hanatsuki (crackship)
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He Liang
Tragédies sanglantes ((ft. Liang))
Ven 22 Oct - 9:36


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Tragédies sanglantes ;
@Hennington Myung Hae



— Un chien en cage, c’est ce qu’il est devenu. Ses doigts tiraient sur ses cheveux courts et noirs, les rendant affolés alors qu’il faisait des allers-retours dans la salle d’attente. L’infirmier lui avait demandé de se calmer, mais le regard noir de Liang lui avait fait ravaler ses mots. Les scènes rejouaient en boucle dans son esprit, presque jusqu’ à les déformer. Où est-ce qu’il avait faibli ? Quand avait-il négligé son rôle envers elle ? Pourquoi maintenant ? Il était dévasté de savoir qu’elle avait été attaquée. Il n’y avait donc plus aucune limite. Entre tous, Myung Hae était celle qui en savait le moins, la plus innocente d’une famille de malfrats qui voulait protéger la princesse. Elle se retrouvait maintenant blessée, à l’agonie dans une clinique privatisée par sa propre famille sans qu’elle n’en ait conscience. Liang brûlait de l’intérieur. Il allait retrouver la personne qui lui avait fait ça, et la détruire à feu doux, la regardant s’enflammer sous la douleur. Lorsque cela se saura, tout le monde sera sur le pied de guerre. Quelqu’un avait touché à la fille d’un important représentant. Liang ne devrait pas s’imposer dans la chasse à l’homme qui allait très probablement se tenir. Mais il était soldat, il avait fait son service militaire, ses preuves au sein de la mafia. Et c’était sa femme qui se trouvait mutilée. Rien ne pourra l’empêcher de massacrer lentement l’infamie qui avait osé. Il allait lui faire vivre un cauchemar.

Éventuellement, la médecin le rejoint, les bras croisés, dans l'expectative d’une réponse à la question muette. Le chinois mâcha ses mots, sa langue pointant contre sa joue alors que sa jambe tressautait. Il ne pouvait pas lui mentir, c’était assez évident. Ils avaient fait une scène dans la salle d’opération. Et il n’y avait rien de plus suspect qu’un garde du corps qui revient avec la fille d’un administrateur sans en prévenir les autres. Leur relation n’était pas officielle, ils n’avaient même pas encore de label dessus, et pourtant, ce fut tellement facile quand les mots lui vinrent à l’esprit, sortant finalement de sa bouche. La femme d’âge mure en face de lui ne sembla pas surprise, hochant simplement la tête avant de réfléchir de la même façon. Elle avait devant elle un couple qui semblait tellement attaché l’un à l’autre, que la douleur se diffusait autant dans les yeux de la blessée que de Liang. Elle avait pour ordre de ne pas laisser les secrets ainsi cachés. Toutes révélations devaient être remontées à l’instance. Ce n’est pas ainsi que l’on garde une organisation fiable et sûre, durable sur le long terme. Les secrets détruisaient les liaisons, pourrissant de l’intérieur les faibles confiances. Alors, elle dit à Liang qu'elle allait devoir faire un rapport. Le jeune homme sentit son estomac se retourner. Jusqu’à ce qu’elle ajoute : « je ne citerais pas ton nom ; tu es un inconnu pour moi ». Un instant, ils échangèrent des regards entendus, jaugeant si l’autre disait la vérité, avant d’hocher la tête, consentant au silence.

On lui interdit de voir Myung, de peur de la réveiller alors que le traumatisme des opérations n'était pas encore passé. Il se dit qu’il n’y avait pas que cela qui devra être surmonté une fois qu’elle aura repris connaissance. Pour lui, elle restera la plus belle, d’une insurmontable beauté. Mais il ne savait pas comment elle allait réagir à ses mutilations, qui resteront gravées dans l’ivoire pour toujours. Son corps réagit en entendant son prénom, se retournant vers Myung, celle qui hantait ses pensées depuis qu’il l’avait rencontrée. Aussitôt, il ouvrit les bras, l'accueillant en la rejoignant à mi-chemin. L’un de ses mains glissa sur son dos, ne la serrant pas trop fort pour ne pas la blesser, tandis que l’autre montait dans ses cheveux, lui prenant délicatement la base de la tête, pour la protéger. De quoi ? Du monde. A son ordre, il se tut, ne prononçant absolument rien, la gardant tout simplement dans sa chaleur, l’englobant complètement. La peur s’envolait à chaque respiration. Elle était debout, vivante, elle lui parlait, et même si son teint était pâle de ses émotions, il percevait encore en elle la flamme qu’il avait toujours vu en elle. Ce n’était peut-être plus aussi intense, dû à la fatigue de l'événement et au choc, mais elle était là. Il l’écouta, comme un bon petit homme amoureux. Son inquiétude revint en se disant qu’il devrait peut-être l’asseoir quelque part et ne pas la faire tenir debout. Cette position verticale était éprouvante pour quelqu’un qui venait de subir ce qu’elle avait subi. Mais Liang savait aussi que s’il se détachait d’elle, cela lui fera encore plus mal. Un soupir tremblant failli franchir ses lèvres, mais il se retint. Il ne devait pas être faible. Devait-il lui mentir pour son bien ? Ou lui dire la vérité pour son malheur ? Elle devait toujours le voir comme un livreur de colis. Était-ce la bonne décision ? Malheureusement, les voix de ses supérieurs résonnèrent sous son crâne, lui rappelant qu’il n’avait pas à prendre de décision. Son rôle était d’être de la poudre à canon, une arme de choix dans la bataille.

« Je ne sais pas, mentit-il à moitié. Mais ne pense pas à ça… Tu ne devrais pas être debout, tu m’inquiètes. Viens... »

Avec le plus de délicatesse possible, il la prit dans ses bras, la surélevant sur sol pour l’emmener dans une salle de repos avec un lit. L’infirmier y rangeait les derniers documents de l’opération. En lui voyant rentrer, en plus du regard de Liang, il s’évacua tout seul, décidant que sa nuit était prématurément terminée. Le chinois déposa Myung sur le lit, avant d’attirer une chaise pour se retrouver le plus possible proche d’elle. Même si elle ne voulait pas le lâcher, il était trop lourd pour rester sur elle, et le lit était définitivement trop petit pour eux deux, même en se serrant. Du bout des doigts, il alla écarter des mèches noires de devant le visage de la plus belle femme du monde à ses yeux, lui souriant doucement. Elle devait souffrir du contre-coup et de ses cicatrices qui commençaient à se refermer. Bientôt, elles lui donneront une armure, lui créant dix milles raisons de continuer de lutter. Mais pour le moment, pour Liang, elle n’en avait pas besoin. Tout ce qu’il voulait, c’était qu’elle soit en sécurité. Son regard se voulait doux, et non alerté, calme, loin du tumulte de la colère qui brillait sous sa chair. L’amour allait lui faire faire des folies. Seulement personne ne pourra l’en empêcher. Même pas elle.  

« Comment tu te sens ? demanda-t-il, voulant réellement le savoir. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je serais ravi d’être ton serviteur. »

Un sourire fleurit sur ses lèvres, à l’opposé du sentiment de honte qui le tirailla. Il n’avait pas été à la hauteur, et n’avait pas pu la protéger avec la ferveur qu’il lui avait promis. Sa parole n’avait donc plus de sens pour lui ; elle était comme supprimée, par cette simple erreur. Mais en était-ce vraiment une ? L’avait-il négligée ? Il ne voulait pas y penser, ce ne serait que lui rajouter de la honte sur les épaules. Pour garder le contact, il passa les doigts sur son visage, effleurant sa pommette, sa joue, ses sourcils, et même ses lèvres. Depuis qu’ils s’étaient embrassés, il s’était demandé ce que cela ferait de le faire dans une autre circonstance. Il voulait la connaître en entier, découvrir chaque particule de sa peau, pour l’imprégner dans la sienne. Elle avait infiltré la zone la plus protégée de son être, sans même s’en rendre compte. Le coup de foudre avait annulé toute logique. Il était si malléable avec elle. Une nouvelle bouffée lui monta alors jusqu’au visage. Il lui prit la main des siennes, l’entourant de ses deux paumes, avant de poser son front contre leur connexion, dans une position d’excuse profonde.

« Je suis désolée… murmura-t-il. Je n’ai pas réussi à te protéger… Je n’ai pas été à la hauteur... »

Ce n’était pas par principe pour la mafia. Parce qu’il était un garde du corps ou un soldat. Mais bien par amour pour elle. Il n’était même pas capable de la protéger, de lui offrir le répit qu’elle méritait dans sa famille si sombre et secrète. Elle était forte, courageuse, éprise de sa liberté et de sa joie. Et lui n’avait pas réussi à conserver cela. Il se sentait inutile, voir incapable. Méritait-il encore sa confiance ? Liang était un homme fier. Mais il savait aussi quand remettre cette dernière en cause. Et à ce moment précis, il n’était plus que remords face à elle, lui demandant pardon, front baissé, montrant la fissure qu’il est devenu. La voir ainsi l’avait changé. Mais il ne savait pas encore dans quel sens.  

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Hennington Myung Hae
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Hennington Myung Hae
Tragédies sanglantes ((ft. Liang))
Sam 6 Nov - 9:48


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Tragédies sanglantes ;
@He Liang


((tw. violence))

— Et tout était si long, sans même qu'elle ne s'en aperçoive. A courir comme enfant accablée, à juste s'agripper à lui comme si tout avait été bien trop infernal. Mais elle n'en comprenait rien, Myung, à juste se cacher des vérités, à fuir tout ce qui l'entourait, alors que tout était à bout de bras. A juste devoir en déduire par elle-même les solutions sans en comprendre un mot. Car tout était mystère et étrangeté, dans ces lieux qui s'en confondaient aux hôpitaux, dans ces bras qui en étaient là seul repère des lieux. Cacher son visage contre lui, à frémir tout doucement de ces mains entre ses mèches, de son odeur retrouvée, alors que tout semblait si étrange. Corps presque trop insensible, à se demander ce qu'elle avait pu prendre pour ne plus en sentir les douleurs, quand n'en restaient là que les douceurs. Cacophonie des mondes, pour n'en ressortir que les beautés, à se contrefaire de ce qui pouvait bien les entourer, car tout lui en semblait si inconnu de toute manière.  

A ne jamais se décoller de lui, à juste le vouloir contre elle, elle en releva pourtant le visage sans le lâcher des yeux, sourire qui s'en voulait rassurant quand elle n'en avait pas encore regardé les carnages du temps sur les peaux. A savoir, que rien ne serait beau, à préférer tout ignorer encore et encore jusqu'à ne plus rien ressentir. Qu'elle se retrouvait à se questionner, à finir par laisser les vocales s'interrompre pour être coupée par les rationalités qui lui plaisaient tant. "T'inquiète pas autant ! Je ressens rien à cause des anti-douleurs pour l'instant je crois...Alors j'en profite !", avec répercussions ou non, à bien se moquer de ce qu'il pourrait lui arriver si les corps en venaient à céder. Mais légèreté offerte, à la faire s'accrocher à son cou d'un léger rire pourtant fatigué, tête finissant par disparaître contre lui sans même ne s'en soucier. A juste apprécier ces escapades entre les lieux, à faire fuir les infirmiers, à n'être que tous les deux en permanence. "Tout le monde a peur de toi ou bien ?", légèreté des mots, à simplement sourire de ses propres idioties, quand se retrouvant de nouveau sur le lit, elle en gardait le dos bien droit.

à juste observer,
découvrir :
ces pièces si froides.

Doigts qui en effleuraient les fronts, à venir tenter de la garder saine d'esprit, quand les désillusions allaient apparaître, de ces douleurs qui en lançaient les jambes de par ses amusements enfantins. A ne pourtant rien dire, quand les yeux devaient en prouver le contraire. Alors les doigts en finirent par s'agripper aux siens, à ne pas vouloir le lâcher une seule seconde. "P-Pour l'instant ça va...Mais j'imagine que je vais devoir attendre que ça guérisse.", pour en accepter les réalités qui lui en paraissaient si évidentes. "Pff mon serviteur ? Qui a besoin d'un serviteur quand on a déjà un Liang...voyons.", qu'elle le charriait, à pourtant réellement ne vouloir que lui à ses côtés. Sans arabesques et enluminures, juste lui au naturel. Car elle n'en demandait pas beaucoup, au final, si ce n'était les douceurs des contacts. De son visage, de ses doigts, à en fermer les yeux pour le laisser faire, quand tout était bien trop agréable. C'est qu'elle était en réalité perdue, la plus petite, à s'être demandé ce qui avait réellement pu se passer, ce qu'il s'était passé. De ces rapidités, aux cauchemars, à finir par se retrouvée bercée de ces paumes autour des siennes, à cligner des yeux et frémir légèrement.

ô voix détruite ;
à ne pas avoir à pardonner.

Car elle ne comprenait pas, ces excuses si douces, à la faire tout doucement pencher la tête quand les moues s'en formèrent, à venir en dégager ses doigts tout doucement des siennes pour entourer sa mâchoire de ses paumes et lui relever le visage d'un air faussement moralisateur. "Liang...Pourquoi tu t'excuses hein ?", qu'elle en murmurait tout doucement jusqu'à en rapprocher son visage du sien. Car tout n'était que douceur, dans les moindres de ses paroles, à le regarder de ces iris emplis d'amour : juste pour en rassurer là ces épaules qui voulaient toujours en paraître si fortes. "Qu'est-ce que tu aurais voulu y faire hmm ? Ca aurait pu être n'importe qui ! Enfin j'ai juste vraiment pas de chance vu le détraqué que c'était mais...", qu'elle grimaçait légèrement : à se souvenir des détails qui la faisait palir encore plus. Comme si tout en semblait si réel, à présent.

Moue au visage, à venir embrasser son front d'une candeur qui lui en était presque inconnue, à lui sourire alors de ses lippes bien trop décolorées à son goût, elle le trouvait si beau, à juste se tenir là sans même ne le lui demander. A juste avoir besoin dans sentir les présences, pour aller mieux. "Alors arrête de t'excuser ou de te mettre autant de pression sur les épaules. Tu pouvais pas savoir, Liang. Puis ça m'apprendra à traîner un peu trop tard la nuit...", qu'elle haussa les épaules, à en baisser les yeux de ces simples frayeurs, à ne pas en voir l'état des cuisses, à juste percevoir les rougeurs sur son bras, sans réellement y comprendre quelque chose. "Puis de toute manière...ça avait l'air de viser mon père plus qu'autre chose tu sais...? E-Enfin c'était assez étrange...M-Mais maintenant t'es là alors tout va mieux !" Et les sourires en étaient presque douloureux, alors que tout était bien trop sincère. A tout doucement venir l'embrasser du bout des lèvres, avant d'en laisser tomber le corps sur les oreillers sans pour autant ne le lâcher des yeux.

à juste ne plus bouger,
sans savoir ce qu'elle devait faire.
comme ironies et sortilèges.

"Mais du coup...tu crois que je vais pouvoir sortir ?", bien trop innocente, à se dire que ce n'était pas en réalité si grave à part les quelques douleurs ressenties qui s'en ferait bien pire d'ici quelques heures. "Après tout je vais pas pouvoir te garder éternellement avec moi non...Tu...dois aller travailler ?" Et les voix se faisaient plus timides, loin des excitations qui la prenaient si souvent, à juste vouloir disparaître pendant quelques jours sans que personne ne la remarque. A en chercher du bout des doigts ses phalanges pour les tenir entre les siennes sans ne plus bouger. Car c'était sans doute là le dernier caprice qu'elle lui ferait : de ne pas en lâcher sa main. A juste bien trop réfléchir, quand entre les têtes résonnaient les maux, quand d'un léger soupir, elle ne voulait pourtant rien laisser paraître. Alors elle le laisserait partir, s'il le fallait, elle finirait bien pas sortir d'ici tôt ou tard. Que ça ne lui plaise ou non. A alors profiter de l'instant, quand tout en semblait si calme, dans ces lieux inconnus. Et elle ne lui en poserait pas de question. Pas pour l'instant. Laisser le temps faire, pour en remettre les idées en place. Pour juste en avoir, ses doigts entre les siens un peu plus longtemps.


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• côté ♥ : Il balance pour une jeune fille, qu'il sait pourtant impossible d'accès. Mais elle est tout pour lui. En si peu de temps déjà, tout est devenu étincelle avec un simple regard. Et il succombe complètement pour ses beaux yeux.
• orientation : Il a testé un peu partout, se demandant pourquoi se limiter, alors que tous les plaisirs existent. Pourtant, c'est évident, il n'aime que les femmes et uniquement elles. Elles l'empoisonnent autant qu'il les respecte. C'est un délice de leurs courbes et lui, il ne peut résister.
• occupation : C'est compliqué. Pas franchement légal. Mais il faut bien survivre non ? Après tout, on fait ce qu'on peut lorsque l'on doit subvenir aux besoins de sa famille. Livreur, autant une couverture qu'une réalité, alors qu'il joue aussi les gardes du corps pour ceux qui dirigent les ombres des quartiers de la ville. Il se laisse diriger. Même s'il sent que, bientôt, le vent va tourner.
• quartier : Récemment, il a déménagé, quittant le foyer familiale pour créer le sien. Un petit appartement, dans les hauteurs de Little Tokyo. C'est aussi devenu une planque pour certains membres de la mafia. Mais ça, personne ne le sait.
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Sam 4 Déc - 11:19


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@Hennington Myung Hae



— Rien de ce qu’elle disait ne le rassurait. Même si elle n’avait pas mal, cela ne voulait pas dire que son corps n’était pas en mauvais état. Myung devait aussi se sentir au-dessus des nuages, ayant subi une anesthésie. Alors Liang fit attention, malgré son étreinte forte, contre son cœur. De ses bras, il la protégeait du reste du monde, empêchant tous démons de venir reposer ses mains sur elle. Sans le savoir pour le moment, cette nuit allait laisser des traces dans son inconscient. Il s’était senti invulnérable tout à l’heure, les mâchoires de ses victimes explosées sous l’ordre d’Haoyu. A cet instant, il se briserait lui-même si cela permettait à Myung Hae de ne pas avoir à souffrir davantage. Pour elle, il mettrait le monde en feu. Seulement, elle ne lui demanderait jamais cela, car c’était pour ce regard illuminé de vie qu’il était tombé amoureux. Sous ses muscles, elle était tellement légère qu'il ne s'accommoda même pas de la redresser pour l’emmener dans une pièce écartée. Un petit sourire lui étira les lèvres lorsqu’elle fit cette remarque. Il est vrai qu’il était effrayant dans son style. Mais ce n'étaient pas ses phalanges abîmées qui les faisaient déguerpir. Si Myung savait qu’il faisait partie d’un des groupes les plus violents de la mafia chinoise, il n’était pas sûr qu’elle le prenne autant à la rigolade.

« Quoi ? Je ne suis pas assez effrayant pour toi, c’est ça ? » rigola-t-il en retour.

Tenter de faire de l’humour, pour balayer la peur, l’angoisse, la douleur, tout ce qui les avait réunis aujourd’hui. Il voulait encore voir ce sourire, en ignorant le couteau qui traçait toujours et encore les marques de son incapacité dans sa chair. Il lui effleura le visage, touchant pour savoir si elle était toujours aussi chaude, toujours aussi vivante. C’était comme un besoin, de ne pas perdre la seule réalité qu’il possédait encore. Parce qu’il s’était bercé d’illusion, de se dire que tout irait bien pour elle, tant que le secret était dans la tombe et que personne ne la connaissait. Seulement, tout le monde savait, remontant de bouches en oreilles jusqu’à arriver à ce moment. Des choix avaient été pris, des décisions, des ordres. Il n’arrivait pas à ne pas voir l’inévitable : courant dans les rues, un tueur à gage qui n’avait pas peur d’effrayer une organisation mafieuse entière, s’en prenant à la branche la plus élevée pour se faire entendre. Mais comment… Comment avait-il pu y arriver ? Alors qu’elle était tout le temps surveillée ? Que même lorsqu’elle pensait être débarrassée des ombres de son père, c’était avec lui, Liang, qu’elle était ? Comment était la question. Plus que le pourquoi. Car il n’était pas si difficile de trouver des alibis à des voyous.

Ainsi, de ses mains croisées entourant l’une des siennes, visage face à la terre, il s’excusa. A l’armée, on lui avait appris comment saluer un officier, un supérieur, à demander le pardon et à le recevoir. Il avait eu tellement de mal à se soumettre à la hiérarchie, tandis qu’on le comparait toujours à son incroyable père qui l’avait abandonné. Dans tous les uniformes, dans toutes les médailles sur le torse, il voyait le reflet de son paternel qui n’avait vu en lui qu’un successeur prometteur. Cet homme, contre lequel il s’était mis en guerre, à l’instant même où ses lèvres avaient touché pour la première fois une cigarette. La poignée de mains avec Haoyu n’avait été que la signature de son sang sur le contrat de séparation. S’ils se voyaient maintenant, ce ne serait plus la fierté de la famille. S’il n’était pas « mort », bien sûr. Pour Tian, il ne pouvait pas l’être. Seulement, la vérité n’était pas aussi simple qu’un corps dans un cercueil. Des secrets, toujours et encore, qui le dépassaient et le surpassaient, le rendant toujours plus noir. Seulement les mains de Myung sur ses joues balayèrent bien des sombres songes. Ses yeux dans les siens, il se rendit compte que sans elle, il deviendrait fou. Ce sentiment que l’on a lorsqu’une personne arrive dans votre vie et la change à jamais. Cette personne que l’on attendait pas, mais qu’une fois qu’elle est présente, elle ne pourra plus jamais vous quitter sans vous faire du mal. Ses mains touchèrent les siennes, l’odeur de parfum de ses poignets contre sa peau.

« Comment je ne pourrais pas m’en vouloir ? Tu… Tu m’es tellement précieuse, confessa-t-il. Même si je ne pouvais pas savoir, tu n’aurais pas dû subir cela au premier abord. Ce n’est pas parce que tu te baladais tard que tu devais être victime de cette… agression. (Son souffle s’éparpilla, mais il le reprit rapidement.) S’il n’avait pas le courage de s’attaquer à ton père lui-même, il n’en est que plus minable. Tu es innocente… Tellement innocente… »

Comparée à eux. Comparée à lui. Même si elle en venait à découvrir ce qu’ils étaient, ce qu’ils faisaient, elle n’en était qu’une civile, victime de sa naissance. Son père avait tout fait pour qu’elle soit protégée de son monde. Et Liang, lui, il osait la rencontrer, la contacter, la toucher, l’embrasser. Ce n’était pas lui qui l’avait poussé dans les bras de ce diable. Pourtant, c’était tout comme. Il était plus impliqué dans les affaires du père Hennington que sa propre fille. Normalement, dans la mafia, la famille passe avant tout, marque d’honneur et de territoire. Mettre ainsi une membre si proche de lui hors du secret, ce n’était pas compréhensible dans le code. Presque un règlement. Mais ils respectaient tous. Enfin… Sauf Liang qui, désormais, avait franchis cette ligne, pour se rapprocher de Myung. Il voulait encore une fois la tenir dans ses bras, et lui dire, lui chuchoter, qu’il l’aimait, que c’était plus qu’un crush, plus qu’une amourette de passage, qu’il était amoureux, qu’un coup de foudre l’avait pris au moment où ses yeux étaient tombés sur son visage. Son cœur sur la langue, il sourit doucement en secouant la tête.

« La médecin viendra nous voir quand tu pourras sortir, la rassura-t-il. Et non… Je reste avec toi. Il est hors de question que je parte. De toute façon, j’ai terminé. »

Non, il mentait. Il était parti en courant, abandonnant la fin de l’interrogatoire, ainsi que le ménage qui suivait. Clairement, Liang aurait des problèmes lorsqu’il reviendra devant l’assise du groupe, mais il savait qu’Haoyu, malgré son caractère de glace, l’écoutera et lui infligera la punition qu’il mérite. Les yeux perdus dans son regard toujours aussi envoûtant, même sans maquillage, même fatigué, il restait le plus beau. Il était fou d’elle. A tel point que l’idée de tout lui révélait n’était que la seule bonne réponse à ce qu’il avait fait pour elle aujourd’hui. Aucun livreur de colis ne savait où se trouvait la clinique privée la plus proche du domicile qu’il livrait. Il ne ferait pas aussi peur et n’aurait pas autant d’autorité. Avec un soupire, il décala ses mains de son visage, les gardant tout de même dans les siennes, alors qu’il se redressa, revenant sur ses deux pieds. Devait-il le faire ? Elle était sans doute bourrée de questions qu’une seule réponse pouvait combler. Ses doigts touchèrent doucement l’intérieur de ses poignets, alors qu’il se bataillait intérieurement pour savoir s’il devait lui révéler ou non. Ils étaient à deux doigts de tout pouvoir se dire, que tout tombe sur la table. Il n’y avait qu’un pas, qu’un seul, et ils seront ensembles, sans tabou, sans secret. Libre oui et…

La porte s’ouvrit alors sur cette fameuse médecin qui tenait entre les mains une ramette de feuille. Aussitôt, en remarquant les deux adultes se faisant face, elle s’avança. S’excusant à peine de décaler Liang, elle inspecta les blessures de la jeune fille, avant de commencer à la réprimander en chinois : « on ne court pas dans les couloirs avec ce genre de blessure, mademoiselle - surtout, faites attention chez vous, changer souvent les pendages pour éviter qu’ils s'imprègnent trop - lorsque vos cicatrices seront bien soignées, vous aurez encore des traces, malheureusement ». Liang resta silencieux, n’ayant, étrangement, pas beaucoup d’emprise sur la femme qui oscultait une dernière fois la brune. Seulement, il aurait aimé qu’elle ne prononce pas sa dernière phrase. « Je ne peux pas vous garder en observation ici, votre père me collerait ses sbires au cul. Vous pouvez rentrer. » Liang ne pouvait pas tout prévoir.

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Hennington Myung Hae
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• côté ♥ : Le cœur en en effervescence dans ses bras, la peau frémissante en le voyant.
• orientation : Hétérosexuelle, même si cela ne la dérangerait absolument pas de passer la nuit avec une demoiselle.
• occupation : Etude de langues, pierceuse en recherche de boulot, et surtout d'un salon où se poser, se demandant si en ouvrir un ne serait pas la meilleure solution finalement.
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Hennington Myung Hae
Tragédies sanglantes ((ft. Liang))
Lun 17 Jan - 21:12


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Tragédies sanglantes ;
@He Liang


((tw. violence))

— Que les sourires en viendraient orner de nouveau les visages ! enfant si légère, à rire de tout : même des douleurs, quand rien ne pouvait en outrepasser là les envies de faire vibrer les étincelles. A vouloir tout oublier, quand elle en avait sans doute vu le pire jusqu'à maintenant. A lui sauter au cou, venir laisser les bras l'enlacer pour finir par se faire transporter sans réellement comprendre, Myunghae s'en fichait bien en réalité, du moment qu'elle pouvait rester à ses côtés. Sans ne plus se poser de question, sans ne plus à en sentir les froids autour des corps. Et au final, elle ne voulait pas savoir, pourquoi le regard de tous ces gens qui les entouraient en semblait si sombres.
"Pas avec moi en tout cas ! Et je vais pas m'en plaindre !", qu'elle ne pouvait rire qu'avec lui, à pourtant se demander : ce qui pouvait autant l'énerver à l'intérieur, quand avec tout en était que douceur permanente.

Et peut-être y avait-il une autre version d'eux-mêmes ! Endroit inaccessible pour ceux aux envies de voyager ailleurs. Envies de changer de réalité, quand de ce côté tout en semblait de plus étrange. Car elle n'en comprenait plus réellement ce qui entourait les visions ici, ce qui venait capturer les cauchemars, quand les rues en étaient remplies. Et Liang, savais-tu ce qu'il se passait, toi, quand le soleil disparaissait des rues ? Elle ignorait le monde qui l'entourait, en le voyant pourtant se dessiner ! car elle n'était pas idiote, la jeune femme, à en comprendre bien plus qu'elle ne voulait le laisser paraître, quand pourtant elle en craindrait sûrement les réponses. A parfois ne as vouloir ouvrir les yeux ! de ces mondes si chaotiques. Pourtant le cœur s'en serrait bien trop sans doute, à le voir s'excuser devant elle : quand elle n'en ressentait aucunement le besoin. A vouloir le prendre dans ses bras ,, quand les corps en étaient pourtant immobiles, à caresser les mains, sans vouloir le voir tant en peine. Car elle en détestant en avoir bousculé les journées, quand sans doute tout était en réalité de sa faute ! à celle qui n'y comprenait rien.

Ressentir les chaleurs contre ses mains, à juste sourire tout doucement, de le voir tourmenté autant par une simple attaque à ses yeux. "Vraiment...Ne t'en fais pas ! en plus regarde, je suis plutôt en forme. A croire que j'ai eu de la chance ! ", qu'elle en tentait de rire, elle, quand tout en semblait si désespéré. "De toute manière...je suis même pas sûre que ça l'inquiète réellement, mon père...Y'a que toi que je pouvais appeler !", à sourire de nouveau, quand elle lui en offrait ses mains si délicates, à ne pas vouloir lâcher les siennes comme si son calme en dépendait. A se glisser plus proche de lui encore, essayer de ne pas tomber du lit, quand elle voulait juste se reposer contre lui. A presque en coller son front à son genoux, d'une douceur inoubliable. Car il en était seul réconfort, dans ces lieux méconnus. Elle l'écoutait sans doute bien trop sagement, après tout, à en faire moue ! quand les attentes en semblaient déjà si interminables à son goût. "Hmm...je vois...", murmuré légèrement alors que tout doucement les sourires en reprenaient place sur ses visages épuisés. "Oh vraiment ? Tu peux rester ?" C'est qu'elle n'en cacherait pas là le cœur rassuré, effrayé sans doute d'en rester seul dans les lieux si étranges. Et que dirait-elle, en rentrant chez elle ? A avoir si peu de courage, quand il s'agissait d'en défier les plus âgés.
à pourtant tout faire :
sauf obéir au règles imposées.
incapable de rester calme.
Alors quand les portes traversées, elle se redressa tout doucement, elle cligna un instant des yeux, à se retenir de ne dire quoi que ce soit sous les quelques réprimandes dans ces langues qu'elle ne connaissait que trop bien. Tête se hochant fébrilement, à se demander à quoi ressembleraient ses peaux quand le temps aurait passé, elle plissa un instant le nez avant d'en jeter un coup d'œil au plus grand, comme en recherche d'un peu de chaleur. "M-Merci...!", de ses grands sourires : quand elle en trouvait là certaine douceur à celle qui en soignait les moindres plaies. Et pourtant les sourires en perdirent bien vite de leurs ampleurs, quand de ses derniers mots prononcés, elle reposa de nouveau son regard sur Lian, à rire tout doucement de ces incompréhensions si fugaces. "Ses sbires ? Il fait ça lui ? Je lui dirait rien...A-Alors ne vous en faites pas." , à se dire qu'elle pourrait y faire quelque chose : quand elle n'avait que doutes et idées imprévues en tête.

Corps relevé précipitamment, à en passer les doigts fragilement dans ses cheveux, ne plus attendre pour en saluer les présences, la plus petite n'attendit pas que Liang ne la suive pour sortir des lieux. Essuyer les larmes contre ses joues, quand elle avait l'impression que le cauchemar ne faisait que commencer. Ô la douleur ne ferait sans doute son apparition que dans quelques heures encore, alors qu'elle pourrait se perdre de nouveau dans les rues sans en comprendre les moindres significations. Souffle repris, à en attendre les visages derrière elle pour se retourner, elle fronça tout doucement ses sourcils : à presque imploser, quand elle ne voulait pas en voir les vérités. "C'est quoi tout ça hein ?", voix bien trop emprise aux émotions ! et elle l'aimait : bien trop encore pour en contredire ce qu'elle ne voulait entendre. A se demander, s'il y avait encore une seule chose de réelle dans ce que les scénarii faits lui en avait offert là aux devants des yeux. "Une clinique mystère, une attaque et des menaces, des sbires, toi. Vous me prenez tous idiote ou bien ?", et peut-être l'était-elle un peu : d'avoir attendu tout ce temps, pour en demander enfin des réponses.

Soupir las, quand les épaules se soulevant de nouveau elle en sentit les doigts trembler. "Tu comptais me mentir encore longtemps comme ça ?" Et toi, étais-tu réellement ce que tu prétendais être ? "La mafia hein. Tu t'appelles bien Liang au moins ? Ou alors même sur ça tu m'as menti.", sauf peut-être d'informations quelconques, et au final, elle ne voulait plus en savoir plus. Quand les pas reculaient d'eux mêmes, quand tout en semblait flou à présent. De ces têtes tournant trop violemment, de son corps encore trop fragile, pour se mettre dans tous ses états. A jurer en mandarin ! Pour en calomnier toutes les personnes qui l'avaient entourées. "Faut vraiment être débile pour avoir rien capté depuis le début. Je suis trop conne.", quand le corps ne faisait que rester fixe ! sous les vertiges miraculés. "T'approches pas de moi...!", lui qui en était pourtant seul sauveur. Et le myocarde s'en était sans doute déjà brisé ! à se demander, s'il avait été ne serait-ce qu'une seule fois sincère, parmi toutes ces histoires déjà fabriquées. Quand il ne lui en avait pas fallu longtemps, pour en valider ses doutes enfantins. Et pourtant, à le repousser, à venir frapper son torse de ses quelques forces risibles : à vouloir comprendre, qu'il était. Savoir, si les larmes ne couleraient pas pour rien.

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He Liang
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• côté ♥ : Il balance pour une jeune fille, qu'il sait pourtant impossible d'accès. Mais elle est tout pour lui. En si peu de temps déjà, tout est devenu étincelle avec un simple regard. Et il succombe complètement pour ses beaux yeux.
• orientation : Il a testé un peu partout, se demandant pourquoi se limiter, alors que tous les plaisirs existent. Pourtant, c'est évident, il n'aime que les femmes et uniquement elles. Elles l'empoisonnent autant qu'il les respecte. C'est un délice de leurs courbes et lui, il ne peut résister.
• occupation : C'est compliqué. Pas franchement légal. Mais il faut bien survivre non ? Après tout, on fait ce qu'on peut lorsque l'on doit subvenir aux besoins de sa famille. Livreur, autant une couverture qu'une réalité, alors qu'il joue aussi les gardes du corps pour ceux qui dirigent les ombres des quartiers de la ville. Il se laisse diriger. Même s'il sent que, bientôt, le vent va tourner.
• quartier : Récemment, il a déménagé, quittant le foyer familiale pour créer le sien. Un petit appartement, dans les hauteurs de Little Tokyo. C'est aussi devenu une planque pour certains membres de la mafia. Mais ça, personne ne le sait.
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He Liang
Tragédies sanglantes ((ft. Liang))
Mer 9 Mar - 0:23


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Tragédies sanglantes ;
@Hennington Myung Hae



— D’un cliquetis, il aurait voulu remonter le temps. Pour qu’elle n'ait pas à tout découvrir et surtout pas de cette manière. Mais quand ? Il n’y avait jamais de bon moment pour révéler la vérité. Liang avait passé sa soirée avec le sang de gens sur ses mains, sous les ordres d’un homme lui-même suivant des ordres. Le père de Myung était si haut dans la famille qu’elle était la miraculée, celle qu’il ne fallait absolument pas toucher. Mais comme Eve avait subi l’attraction du serpent, Liang avait cueilli la pomme, goûtant de ses lèvres celles de Myung Hae, sombrant pour elle plus rapidement encore, du premier regard posé sur elle. Son monde avait basculé, chuté dans une spirale sans fin, de mensonges, de cachoteries. Et elle en était blessée, alors qu’il s’était juré. Promis qu’elle ne subirait pas les affres de son univers, qu’elle n’aurait jamais d’impact dans le business de la mafia. Seulement, maintenant, elle était la lettre ouverte d’une menace lancée directement aux plus hautes sphères, au groupe le plus influent. Si leur amour était contre le règlement, Liang savait comment il allait devoir en payer le prix : offrir sa vie pour régler cette histoire. Et il était prêt à le faire.

Émergeant dans la nuit, il entendait encore les paroles de la médecin, tranchant toute son histoire avec une telle facilité que Liang songea à quel point il avait été bête. Pourquoi ne pas tout lui avoir dit depuis le début ? Pourquoi l’avoir laissée dans le flou alors qu’elle savait déjà, d’une certaine manière ? Ces gens qui la suivent du jour au matin, tous ses échanges de son père avec l’extérieur, cet argent qui rentre sans qu’il n’est à lever le petit doigt. Liang savait ce qu’il se passait dans les entrepôts perquisitionnés, ce que trimballaient les voitures, les bagages, les blindés. Il avait tout vu, tout appris, tout fait aussi. Il aurait pu avoir n’importe qui d’autres, il aurait pu sombrer pour une histoire terrible avec une autre femme, mais non. C’était elle, et seulement elle, qui le regardait actuellement, les larmes aux yeux, le corps tremblant de fatigue et d’émotion. Elle, Myung Hae, et ses cheveux noirs qui lui tombaient des épaules, et ses yeux si bien maquillés qui le fixaient en attentes de réponses qu’elle connaissait déjà. Il ouvrit la bouche, la referma. Ils avaient été si bien, agissant comme deux personnes totalement normales, dans un monde normal, vivant normalement. Mais la réalité rattrapait beaucoup plus rapidement qu’on ne le pensait. Maintenant, il n’y avait qu’eux, la nuit et les réverbères de la ruelle sur leur querelle.

« Je vais tout te dire, lâcha-t-il enfin en se rapprochant. Je sais que tout s’embrouille mais laisse-moi t’expliquer ! »

Il le voyait que son corps tenait à peine debout. Elle ne souffrait pas, mais ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne lâche. Ainsi, il se rapprocha, tentant de la retenir pour qu’elle ne s’effondre pas. Elle reculait et lui, idiot, se rapprocher toujours jusqu’à la maintenant fermement pour qu’elle ne tangue plus. Malgré les coups, malgré les pleurs, il tient bon. Même ainsi, il ne pouvait pas se retenir de vouloir la cajoler, sachant pourtant pertinemment qu’elle n’en avait nullement besoin. Elle voulait faire exploser sa colère, jurant contre les non-dits, les demi-mots. Tout ce qu’il lui avait raconté venait d’être remis en cause. Pourtant, depuis le début, c’était le vrai Liang qu’elle avait appris à connaître. Celui qui tente de faire le fort alors que la nourriture qu’il a commandée est trop épicée, celui qui lui demande la permission avant de l’embrasser, celui qui tente vainement de ne pas loucher sur sa poitrine ou sa culotte. Si elle était tombée amoureuse, c’était du vrai lui qu’il s’agissait et non d’une identité. Il ne se cachait pas. Il était réel. Et il l’aimait.

« Nous avions un règlement, avoua-t-il en tentant de la calmer. Personne ne devait t’approcher pour te protéger, t’éloigner le plus possible de la scène. Mais je… (Sa voix s’éteignit un court instant.) …je suis tombé amoureux de toi. Lorsque je t’ai vu pour la première fois, je savais que je t’aimais. Prend-moi pour un idiot mais, je ne savais pas quoi faire. Alors oui, je t’ai menti. Je ne suis pas vraiment un livreur. »

Avec tendresse, il lui engloba le visage des mains, cherchant à essuyer ses joues. C’était impossible pour lui de la perdre pour ça. Seulement, maintenant qu’il y était, il lui était tout bonnement impossible de partir. Il ne pouvait plus fuir, il ne pouvait pas tout simplement déposer une lettre de démission et s’enfuir avec elle. Il en savait trop, et sa seule rédemption était la mort. Il n’y avait pas de solution. Il était coincé. Mais elle, elle n’avait pas à le rejoindre. Elle pouvait continuer son magasin, vivre en parlant toutes les langues du monde, profiter de sa jeunesse et devenir la plus belle femme du monde. Lui, il allait mourir jeune, inconnu du grand public, dans le silence des bombardements de la vie qu’il avait choisi. Il avait été inconscient, ne voulant qu’envoyer son père se faire voir. Et maintenant, il regrettait. Ses pouces effleurèrent ses pommettes. Elle avait encore de la joie dans le fond du regard. Comment ne pas tomber amoureux d’elle ?

« J’ai fait beaucoup de mauvaises choses dans ma vie, beaucoup d’erreurs que je regrette. Mais toi… Tu es la plus belle personne que j’ai rencontré. Tu as tous les droits de me détester, de ne plus jamais vouloir me voir, de me maudire. Seulement, laisse-moi t’expliquer avant… S’il te plait. »

Il voulait lui dire “je t’aime”, mais il n’en avait aucun droit. Car il sentait que le débat ne serait plus équitable s’il le tenait ainsi par les sentiments. Son seul souhait était de lui expliquer, avant qu’elle ne choisisse. Même si elle décidait de le laisser, de l’abandonner dans la noirceur qu’il avait lui-même construite, il n’était personne pour la retenir. Myung était libre. Toute sa vie, Liang avait cru que lui aussi. Après tout, il s’agissait de ses choix. Seulement, maintenant, c’était lui l’oiseau en cage, le corbeau noir que l’on avait enfin attrapé pour qu’il réponde de ses actes. Il allait devoir se faire pardonner de son sang. Mais ce n’était pas grave. Car il n’y avait qu’elle.

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• âge : 27
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• orientation : Hétérosexuelle, même si cela ne la dérangerait absolument pas de passer la nuit avec une demoiselle.
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Dim 3 Avr - 15:12


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@He Liang


((tw. violence))

— et elle avait fuit ! marche rapide, enfant brisée, à rêver de ces vies normales quand pourtant dès le départ elle en avait su les différences. jamais trop parfaite, de ses paillettes sur les yeux qui s'en étaient dissipées sur ses joues sous les larmes. et peut-être que le plus douloureux n'en étaient aucunement les plaies encore si fraîches. car tout faisait mal, là au creux des poitrines, à enfler comme si tout un monde venait de s'écrouler. c'est qu'elle n'avait jamais voulu y croire, sauf peut-être à lui, celui qui en était devenu rapidement réalité pour celle s'attachant un peu trop vite. à avoir cru pouvoir échapper au monde, quand pourtant tout la rattrapait bien trop vite. de ces nuits affreuses, à ces mensonges prononcés : pour en découvrir là vérités bien trop déplaisantes sans doute.
bien plus qu'elle ne l'aurait voulu,,
à avoir réduit les soleils :
en cristaux transparents.
à pleurer encore et encore, quand pourtant les colères la rongeaient. sans doute aurait-elle aimé ne jamais rien découvrir de tout cela pour simplement profiter un peu plus de ces tranquillités fragiles. quand pourtant face à lui ne faisait que se tenir sentiments contradictoires. et elle voulait lui haïr de tout lui avoir caché, à pourtant l'aimer bien trop sans doute, pour en laisser les langages s'épanouir. mandarin à l'appui, quand à reculer il se rapprochait, à finir par laisser tomber, s'agripper à lui quand les visages ne le regardaient plus. et d'un corps trop fragile, que pouvait-elle faire contre lui ? quand elle voulait tellement en entendre ce qu'il avait à dire. "Dépêche toi alors.", à se sentir faiblir, quand les fronts s'en cachait contre son torse, à tenter de rester debout sans flancher plus. et il faudrait qu'il en soit convaincant : pour rassurer les esprits de celle en perdition. bien trop enfantine, dans son esprit, à rêver de toujours pouvoir rire, toujours pouvoir s'amuser, oublier les réalités pour en fuir ce qu'elle n'avait jamais. et pourtant elle l'avait trouvé lui, de toutes ces coïncidences si étranges, elle se s'était jamais rien dit. aucune question ,, à ces histoires incohérentes.

à écouter tout ,,
de ces récits :
insoutenables.

de ses joues entre ses mains, à ne pas réussir à rouvrir les yeux tant les colères en étaient si grandes ,, tant les peines en avaient ouvert plaies infernales. et Myunghae n'était plus rien, sans ces conforts et touchers ,, sans celui qui en était déjà bien trop important pour elle. "alors pourquoi...t'as pas suivi les règles, hein ? on en serait pas là...", à pourtant ne rien lui reprocher, quand sans doute en avait-elle été captivée dès les premiers regards. "pourquoi dès le début, tu m'as rien dit ?", de ses doigts à s'accrocher à son haut quand les sanglots finirent par tout doucement en revenir sur ses yeux bien trop éreintés. à se fondre entre ses mains à lui, bien plus grandes, bien plus chaleureuses, à ne plus savoir quoi dire, quand tout ce qu'elle voulait était de rester immobile contre lui.
de sa tête à se secouer !
vivacité à se perdre,
quand elle en refermerait les yeux,
sur toutes ces histories.
"je m'en fiche...de ce que t'as bien pu faire...", que les bras en venaient à tout doucement se glisser autour de lui. à ne plus le frapper ! plus résister. de ces cauchemars bien trop insupportables. "comment je pourrais plus vouloir te voir...quand je t'aime déjà bien trop...?", à presque en mourir, de se sentir aussi idiote. de n'avoir rien compris jusque là ,, à ne pourtant pas vouloir l'abandonner derrière elle comme si elle n'en ressentait rien. "je déteste juste les mensonges ! je te déteste pour ça ! je vous déteste tous !", quand pour elle tout aurait été bien plus simple de tout lui avouer dès le départ, à en cacher son visage dans son cou pour se calmer légèrement. se laisser tomber contre lui, en essayant de refreiner les ardeurs bien trop irrationnelles. "je sais pas...ce que vous trafiquer. je veux pas savoir. pas ce soir. je veux pas. je veux juste...rester avec toi et...et je sais plus ce qui est vrai, ce qui l'est pas...je suis censée faire comment ?", à ne plus réussir à s'arrêter, quand tous les mots sortaient sans s'arrêter. "je te déteste, et je t'aime à la fois. qu'est-ce que tu m'as fait hein ?"

car elle parvenait
à le pardonner :
bien trop vite.

"je veux...rien entendre. pas ce soir.", qu'elle renifla avant de reprendre, de le regarder un instant, d'une moue boudeuse : sur un visage bien trop tiraillé. "j'ai pleins de questions. ce que tu fais exactement, pourquoi t'étais chez moi ce soir là, pourquoi t'aurais pas le droit de m'approcher. pleins.", à articuler là bien trop faiblement, bien trop fatiguée de tout ce qui lui tombait dessus. "ou encore si vous connaissez celui qui m'a fait ça, ou...enfin qu'importe.", murmuré, à ne pourtant pas le lâcher, se cacher de nouveau ! quand les jambes en tremblaient bien trop faibles. "je suis...trop épuisée. pour tenter de comprendre. tout ce que je sais c'est que je veux rester avec toi. c'est trop demandé Liang ? je m'en fiche de savoir si t'as le droit ou non. de toute manière c'est pas ça qui t'en a empêché avant on dirait.", qu'elle ne faisait que se resserrer contre lui, à ne plus le lâcher, quand les peurs en avaient été apaisées, que lui en était réel, bien plus que tout ce qui l'entourait. et Liang, tu étais différent de tous ceux qu'elle avait croisé. à la regarder différemment ,, l'aimer : sans en apercevoir les limites.
à en avoir dévoilé ,,
sentiments :
bien trop vite.
de ses doigts, à les laisser s'agripper à son dos. peut-être ne ressemblait-elle plus à rien, à elle même jouer des règles comme pour les détourner. et si ce n'était que cela, alors elle n'en ferait qu'à sa tête. à se laisser aller sous les émotions, ne plus se détacher de lui : qu'importe s'il voulait la repousser, elle ne bougerait pas.

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He Liang
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• pronom : He/Him
• côté ♥ : Il balance pour une jeune fille, qu'il sait pourtant impossible d'accès. Mais elle est tout pour lui. En si peu de temps déjà, tout est devenu étincelle avec un simple regard. Et il succombe complètement pour ses beaux yeux.
• orientation : Il a testé un peu partout, se demandant pourquoi se limiter, alors que tous les plaisirs existent. Pourtant, c'est évident, il n'aime que les femmes et uniquement elles. Elles l'empoisonnent autant qu'il les respecte. C'est un délice de leurs courbes et lui, il ne peut résister.
• occupation : C'est compliqué. Pas franchement légal. Mais il faut bien survivre non ? Après tout, on fait ce qu'on peut lorsque l'on doit subvenir aux besoins de sa famille. Livreur, autant une couverture qu'une réalité, alors qu'il joue aussi les gardes du corps pour ceux qui dirigent les ombres des quartiers de la ville. Il se laisse diriger. Même s'il sent que, bientôt, le vent va tourner.
• quartier : Récemment, il a déménagé, quittant le foyer familiale pour créer le sien. Un petit appartement, dans les hauteurs de Little Tokyo. C'est aussi devenu une planque pour certains membres de la mafia. Mais ça, personne ne le sait.
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• crédits : HANABI (ava), solosands (signa), StrangeHell (icons), Hanatsuki (crackship)
• messages : 111
• date de naissance : 28/01/1996
He Liang
Tragédies sanglantes ((ft. Liang))
Sam 30 Avr - 16:49


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Tragédies sanglantes ;
@Hennington Myung Hae


((tw. mention de cigarettes, pensées de meurtre))

“Alors pourquoi… T'as pas suivi les règles, hein ?” Personne ne pouvait connaître la réponse à part son cœur. Liang avait été complètement subjugué, incontrôlable battement du palpitant qui l’avait survolté pour cette femme. Il était tombé amoureux. Et il n’avait pas lutté, il n’avait même pas tenté de s’éloigner d’elle. Pourquoi ? Si seulement il avait la réponse à cette question. Si seulement il pouvait lui dire qu’il savait. Tout aurait été plus simple. Elle n’aurait pas eu à subir cette révélation, à vivre dans le mensonge, à pleurer ainsi, dans son étreinte. Et lui, il aurait échappé à la future punition qui l’attendait, pour ne pas subir la douleur qui allait avec. Car, même s’il mettait toute sa vérité dans l’explication, seul le sang était un prix assez fort à payer pour se faire pardonner de son affront. Il avait dépassé les limites, pour elle. Était-il prêt à en subir les répercussions ? Dès l’instant où leurs yeux s’étaient rencontrés, il n’avait pas hésité. Oui, il était prêt. Il était assez fort pour supporter n’importe quelle entaille. Car, pour elle, aucune blessure n’était assez profonde, aucune mission n’était assez dangereuse. C’était fou de penser ainsi, pour une personne en plus. La loi humaine ne semblait pas s’appliquer pour lui, pourtant. Il n’avait pas hésité un seul instant lorsqu’elle l’avait appelé. Et il le referait. Même si elle ne voulait plus le voir, même si elle refusait d’être proche de lui comme il l’aurait espéré, il assura ses arrières. Elle était assez grande pour se défendre. Mais il y avait trop de requins dans ce monde dont elle venait d’ouvrir la porte pour qu’il se permette de la laisser.

« Je ne voulais pas te perdre, justifia-t-il avec un étrange calme. On venait se rencontrer… »

Et je ne voulais pas te perdre. Plus que l’ordre qu'il lui avait été donné, il aurait été détruit de la voir soudainement s’effacer de sa vie, alors qu’elle venait à peine de faire son entrée. Leur première rencontre avait éveillé énormément de choses en lui, dont il ne connaissait même pas l’existence. Ses manières maladroites, son rire alors qu’il n’était pas si drôle, son regard sur son tatouage. Tout. Jusqu’à s’embrasser, à moitié nu, dans la mer, résistant à l’urgence de toucher un fruit défendu. Elle dansait dans sa tête, dans ses pensées, dans ses rêves. Comment ne pas se languir ? Son visage entre ses mains, il avait l’impression de la retenir, alors qu’elle ne voulait pas partir. Ce soir, elle avait trop souffert. Que Myung découvre ainsi la supercherie le rendait dingue ; il se détestait. Il s’en voulait, autant qu’il en voulait au système qui les avait menés dans cette impasse. Il la serra en retour dans ses bras, faisant néanmoins attention à ne pas brusquer son corps déjà abîmé, qui ne méritait pas plus de maltraitance. Ses mots résonnaient en lui. Elle s’en moquait. Et même si elle le détestait, elle voulait tout de même rester à ses côtés. Il aurait voulu lui dire qu’elle lui avait fait la même chose, que même s’il essayait de l’oublier, son image n’était qu’un tatouage gravé derrière ses paupières. C’était ça, l’amour ? Qu’on le veuille ou non, on ne peut pas résister à cette envie, presque primaire, de savoir que l’autre va bien, de ressentir sa présence, de se tenir à ses côtés.

Gardant un silence respectueux, Liang hocha la tête. Si Myung ne voulait pas en parler ce soir, alors ce ne sera pas ce soir. Même si leur temps était désormais compté, la petite aiguille de l’horloge trottinant vers la fin du plus âgé, il attendra qu’elle soit prête à recevoir ses explications. Ce serait lâche de lui en parler maintenant, alors qu’elle n’était clairement pas en état de suivre. Il sentit ses bras le resserrer, comme s’il allait s’enfuir. Jamais il ne l’abandonnerait. Il l’écouta, comprenant bien ces désirs. Il pouvait la ramener chez elle et attendre avec elle le retour de son père. Ou il pouvait l’emmener chez lui, dans son appartement d’homme solitaire, où ils auront toute la place pour discuter ou non d’eux et du reste. L’idée était tentante, c’est sûr. Et ce serait de la folie douce de ne pas y céder. Il ne faisait que se condamner un peu plus en la gardant avec lui. Mais au point où il en était, il ne pouvait pas subir plus que ce qu’ils lui réservaient déjà. C’était presque sûr que demain il se retrouvera devant les têtes pensantes, les mercenaires cruels de leur empire. Et Haoyu ne pourra rien faire pour lui. Même s’il essayait. Car Liang connaissait les risques et les dangers, ce qui ne l’avait pas arrêté.

« Ce soir, c’est toi et moi, okay ? Je ne le lâche pas. (Il leva un main pour lui caresser les cheveux, prenant le temps de savourer l’étreinte.) Je t’emmène chez moi. Tu y seras en sécurité. »

Le soleil pouvait pointer à l’est à tout moment. Et s’ils voulaient une nuit de sommeil convenable, ils ne devaient pas tarder. Avec douceur, il l’entraîna vers sa voiture, l’aidant à s’installer pour qu’elle ne souffre pas trop. Un court instant, son visage se retrouva proche du sien. Toute la force du monde dû lui arriver des dieux, car il ne l’embrassa pas sur la bouche, dérivant vers sa joue, avant de s’écarter pour se redresser. La route n’était pas longue, les voitures ayant déserté les rues par cette heure tardive. La ville ne dormait pourtant pas, car dès qu’ils sortirent des zones pavillonnaires, les gens se pressaient sur les trottoirs, alimentant l’atmosphère déjà chaude de la Californie. Liang la laissa prendre du temps pour elle, dans le silence réconfortant de ce véhicule qu’il connaissait si bien. Little Tokyo était loin d’être calme également, alors que les gens s’agitaient derrière les fenêtres. Arrivé devant chez lui, il fit rentrer la voiture dans le parking intérieur du petit complexe d’appartements. De nouveau, il alla aider Myung, surtout pour l’aider avec sa jambe blessée. Les éclairages rouges si connus de ce coin là de la ville la rendait sublime, même après toutes les péripéties. Il devait être complètement drogué pour penser cela. Pourtant, il n’avait pas fumé plus que des cigarettes aujourd’hui. Dans son appartement, il alluma toutes les lumières, dévoilant un séjour relativement rangé, si on oubliait le cendrier sur la table basse qui débordait, et les trois paquets empilés juste à côté. Tout le monde aurait pu y voir un appartement banal, sans ces accessoires. Il l’aida à s’asseoir sur le canapé. Un silence de nouveau. Il avait envie de fumer. Mais pas qu’une simple cigarette.

« Tu dois avoir faim, dit-il enfin. Je vais te faire quelque chose… »

Était-ce le fait qu’il était grand frère et qu’il avait dû s’occuper de son petit frère ainsi que de la maison depuis le départ de son père qui le rendait si rapide à la cuisine ? Il ne prit pas beaucoup de temps, se disant qu’elle ne devait pas avoir un si grand appétit, et que même si elle voulait, peut-être qu’elle ne pourrait pas. Par la fatigue, la peur. Il avait été terrifié à sa première mission. Elle venait de se faire agresser. En lui donnant l’assiette, il se sentit comme un monstre poli. Il avait tellement de mal autour de lui. Comment pouvait-il se permettre de croire qu’il n’était pas en partie responsable de tout ceci ? Il alla ouvrir une fenêtre, laissant l’air tempéré de la nuit dans la pièce, avant de revenir vers elle. Il avait récupéré deux ou trois objets, et commençait déjà à rouler une feuille en s’essayant à ses côtés. Liang n’allait pas fumer alors qu’elle mangeait. C’était pour s’occuper les mains.

« Désolé, je sais que tu veux pas en parler mais… La personne qui t’a fait ça, elle sera punie. Et de mes propres mains. »

Maintenant, il pouvait se permettre d’exprimer les menaces à voix haute, de lui dire qu’il était prêt à retrouver celui ou celle qui l’avait ainsi traumatisé, pour lui faire vivre les pires heures de sa vie. Si ce n’est, ses dernières heures. Liang tourna la tête vers elle, la regardant avec attention. Il exagérait à peine : il allait le tuer.

(c) SIAL ; icon pinterest

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Tragédies sanglantes ((ft. Liang))
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