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Imprudence. (Alessandro & Iago

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Iago Romano
Iago Romano
Iago Romano
Imprudence. (Alessandro & Iago - Page 2 Tumblr_o48huhYmMQ1uu8iaio5_250

• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
• avatar : Andre Hamann
• crédits : @Eilyam
• messages : 233
• date de naissance : 25/11/1988
Iago Romano
Imprudence. (Alessandro & Iago
Dim 19 Sep - 17:21
D’accord, je reste le temps de reprendre des forces. Une petite capitulation qui allège son cœur. Il avait craint que sa colombe ne demeure bornée dans sa volonté d’aborder sa guérison seule. Il ne peut la laisser s’envoler sans s’assurer qu’elle aille mieux. Comment le pourrait-il alors qu’il ne demande qu’à prendre soin d’elle ? C’est impossible. Il n’aurait pas pu le lui concéder. Cependant, il le laissera s’en aller une fois qu’il aura repris de nouveau quelques forces, si ce qu’il désire même s’il aimerait que cela ne soit pas le cas. L’avenir semble à ce jour incertain. Les deux composantes essentielles de son existence se sont désormais rencontrées et ce qui faisait partie de leur vie se retrouve désormais remis en question. Ils ne sont plus un fantôme l’un pour l’autre. Aujourd’hui, elles vont devoir apprendre à cohabiter ensemble. L’équilibre est fragile. Toute leur existence peut basculer à tout instant, par un choix qui pourrait mettre fin à tout. Une décision pourrait remettre tout en question. A cet instant, Iago ne songe pas à tout cela. Son attention est concentrée sur la colombe qui prend appuie sur lui pour rester debout, digne comme toujours. Il prend rapidement conscience que Zephyr ne pourra pas être en sécurité sur sa moto alors il n’hésite pas à donner les clés de son bolide à Alessandro. Lui donner les clés de sa moto n’est pas anodin pour un biker. Il lui fait aveuglement confiance pour en prendre soin et la ramener en un seul morceau. Il sait que les émotions d’Alessandro sont mises à mal. Le contraire serait surprenant. Lorsque leurs phalanges se frôlent, il cherche à lui dire ce qu’il ne peut faire à cet instant où les deux hémisphères de son monde se percutent et se mélangent. Alessandro agit de manière détachée, mais ce n’est qu’une façade. Il sent la noirceur dans son regard, cette détresse qui vrille sa poitrine alors qu’il s’éloigne sans demander son reste. Un besoin de s’éloigner pour se changer les idées, accepter cette vérité dérangeante et qui n’est plus une chimère. Merci et sois prudent. Des paroles douces qui révèle une reconnaissance de la part de la colombe envers l’autre homme de sa vie. Un aperçu d’une accalmie dans l’ouragan dans lequel se trouve balloté sa colombe. Il observe la silhouette d’Alessandro s’éloigner, quelque peu inquiet. Rentrera-t-il ce soir ? Il l’espère, car il a conscience que la fatigue menace de le terrasser à la moindre minute. Il entend le son de sa bécane gronder lorsqu’ils prennent la direction de la sortie. Zephyr est mal au point alors il prend son temps, le laisse aller à son rythme. Il parvient à le mener jusqu’à un banc situé non loin pour lui permettre de se poser en attendant que le taxi arrive. L’état de Zephyr lui crève le cœur. Il ne l’a jamais vu aussi affaibli tant physiquement que psychologiquement. Cela l’ébranle. Il s’efforce de le rassurer, de lui faire comprendre que la présence d’Alessandro ne change rien pour eux ou si peu. Il a et aura toujours sa place à ses côtés. Les larmes de la colombe le désarment. Elles ne le laissent absolument pas indifférent et ne font que renforcer sa culpabilité. Il n’aurait pas dû se montrer lâche. Il aurait dû le maitre au courant, prendre le risque de le perdre que de le voir aussi anéanti. Mais au fond, il préfère qu’il souffre sous son regard, là où il peut le rassurer, être là pour lui que de le voir s’éloigner sans pouvoir rien y faire. Il est là et il le sera toujours tant qu’il voudra de lui à ses côtés. Zephyr ne doit jamais en douter. Ses paroles semblent atteindre sa colombe qui finit par plonger ses prunelles dans les siennes. Sa main se retrouve prisonnière consentie de sa poigne délicate tandis qu’il vient déposer un baiser en son creux. Un geste tendre. Une accalmie dans cet ouragan qui a pris possession de sa colombe. Il retrouve sa colombe, sa douceur, mais également sa fragilité qu’il chérit plus que tout. Il l’écoute silencieusement, attentif à chacun de ses propos. Il s’excuse, mais Iago ne lui en tient pas rigueur. Il est le premier fautif. Il lui fait passer le message par la caresse de son pouce contre sa mâchoire, par la douceur de son sourire quand bien même son regard luit d’une émotion profonde. Il est sensible à sa douleur, aux tourments qui habite l’échine de sa colombe. en plus je ne voulais pas que tu me vois comme ça... je ne veux pas que tu vois ces côtés de ma vie de liberté. Cette vérité qui lui fait mal, mais qu’il a finit par accepter pour ne pas mourir d’inquiétude à chacun de ses silences. « Je ne suis pas idiot au point d’ignorer que ces côtés font partie de ta vie, mio passerotto. Je le sais, mais ça ne m’empêche pas de vouloir être là pour toi, pouvoir prendre soin de toi, même dans les périodes les plus sombres de ton existence, car je t’aime. » Il lui indique avec fermeté. Ses sentiments se dévoilent sans tabous. Il n’en a pas honte. Il ne fait que lui transmettre ses désirs, mais ne les lui imposent pas. « Tu pourras toujours te reposer sur moi, mio passerotto. Toujours. » Il lui indique en venant glisser sa main dans sa nuque pour la frôler du bout de ses doigts. Il la caresse tendrement alors qu’il écoute sa colombe. Il va fournir des efforts, car il a conscience de certaines choses et vérités. Il vient réclamer son épaule et Iago le laisse faire sans sourciller, se redresse même sur ses cuisses même s’il sent une douleur au niveau de son moignon, mais ne dit mot. Il vient embrasser la tempe de sa colombe. « Tu n’as rien à te faire pardonner. Je comprends. » Il lui murmure avec douceur en renforçant l’emprise de ses doigts autour de sa nuque. « Si je le pouvais, je vous épargnerais cette douleur à tous les deux. » Il lui indique tout en sachant qu’il ne peut rien faire contre cela, car il n’est pas magicien et qu’aujourd’hui les deux hommes de sa vie se sont enfin rencontrés et que désormais, une nouvelle page blanche se tourne qu’il leur faudra écrire. Aujourd’hui tout devient nébuleux pour eux trois. Seuls les sentiments qu’il porte envers ces deux hommes sont identiques. Lorsque l’Uber arrive, il vient naturellement se redresser et soutenir sa colombe pour la mener au véhicule dans lequel ils viennent prendre place. Il le laisse établir le contact, se loger contre sa poitrine durant ce trajet où il pourra se reposer de toutes ses émotions qui l’ont bousculé au cours de la soirée. Il lui apporte son soutien comme il a toujours voulu le faire. Il vient doucement glisser ses doigts sur sa mâchoire et ses cheveux cajolant sa colombe pour lui permettre de se détendre. Le trajet se passe dans le silence. Il ne dit mot et ignore le regard parfois curieux du chauffeur à leur sujet. Lorsqu’ils arrivent à destination, il aide Zephyr à s’extirper de son véhicule avant de l’aider à monter chez lui. Il est rassuré de voir sa moto à son emplacement habituel, preuve qu’Alessandro est rentré à la maison. Il le retrouve dans le salon, simplement habillé d’un pantalon de jogging et tout juste sorti de sa douche. Ses traits sont tirés, mais il est rassuré de le voir en un seul morceau. Le lit du canapé est déplié, des draps attendent d’être déplié et Iago comprend que c’est là où il compte aller dormir pour cette nuit. « Je vais t’installer dans la chambre. Le matelas est moins dur que celui du canapé. » Il indique à sa colombe alors qu’il l’invite à le suivre dans la pièce à côté où il vient le déposer. « Tu veux boire quelque chose, prendre une douche peut-être ? » Il le questionne naturellement alors qu’il vient lancer un regard vers la porte de la chambre où il peut voir Alessandro les observer. Il échange naturellement un sourire avec son amant, reconnaissant de sa sollicitude vis-à-vis de la situation. Il a conscience qu’ils ont tous besoin de se reposer après ce qu’il vient de se passer. Une bonne nuit leur permettra peut-être d’y voir plus clair et amoindrir l’émoi dans lequel ils sont tous engloutis.
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Zéphyr Ucello
Zéphyr Ucello
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• âge : 33
• pronom : Il
• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
• occupation : Strett artist mais pour vivre obligé de faire plein de petits boulots
• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
• avatar : Ho-seok Lee (Wonho)
• crédits : thepsthings (avatar) vmicorum. (sign)
• messages : 329
• date de naissance : 15/12/1990
Zéphyr Ucello
Imprudence. (Alessandro & Iago
Dim 3 Oct - 10:51
ft Alessandro & Iago
dans une rue sombre
Le vide. Le froid. La solitude.
Ils viennent caresser ton cœur.
Tu es aux côtés de ton Iago.

Il est attention, mais tu sais que lorsque Alessandro monte sur la moto, il emporte avec lui une part de son palpitant. L'autre est à toi, mais cette évidence criante vient meurtri ton cœur avec rage et force. Tu savais pour eux, tu étais conscient des sentiments puissants. Mais face à la réalité de la situation, tout est beaucoup plus dur à encaisser. Parce que là sur l'instant tu peux toucher du bout de tes doigts leurs sentiments réciproques. L'équation se fait réellement à trois à cette seconde. Tu ne partageais Iago avec Alessandro que dans des pensées fugaces depuis son retour, tu vas devoir y faire face. Encore plus avec le fait qu'il vit chez ton homme.
Votre homme.
Et tu te sens vaciller mais la sensation est intérieure. C'est douloureux, une brûlure incessante qui te ravage et te consume. Tu te dois de la maîtriser pour ton Iago. Lui qui doit aussi être déchiré de cette situation. Si la rencontre avait été différente est ce que tes réactions auraient été moins violentes ? Tu l'ignores. Mais les faits sont là il ne te laissera pas partir tant que tu n'iras pas mieux. Et tu vas devoir durant ce temps de mise en repos accepter de les voir tous les deux. De les voir heureux l'un avec l'autre. Accepter de partager l'homme que tu aimes plus que tout. Même plus que ta liberté que tu n'es pourtant pas prêt à perdre. Certains te trouveraient sûrement fou mais c'est ainsi.

Et vous vous posez sur un banc le temps que le taxi demandé arrive. Au fond tu te sens lamentable. Déjà parce que tu n'as pas pu museler cette jalousie qui vient te frapper comme un coup de massue. Et parce que tu ne supportes pas que ton Iago te voit ainsi. Visage marqué par la douleur des coups que tu as encaissé. Ce n'est pas la première fois, certainement pas la dernière mais ce visage là tu lui as que très peu de fois montrer. Préférant rester loin que de lui imposer ta propre souffrance. Celle de la vie de la rue. Celle qui parfois te fait frôler les rivages de la faucheyse. Ce soir encore elle se tenait à tes côtés, tu as senti sa froideur et sans l'intervention d'Alessandro elle t'aurait caressé avec plus d'audace.
Tu en es conscient.
Tu lui dois la vie.
A lui.
A ton rival. Ton ennemi.

Même si tu n'as pas le droit d'utiliser ces termes par respect pour ton homme. Douce ironie que d'être aimé à parts égales. Tu t'excuses, tu t'en veux. Comment réparer cette souffrance que tu as planté dans le cœur de ton Iago ? Mais tout ce qu'il veut c'est prendre soin de toi et encore plus quand tu es dans cet état. Même si tu le préserves au maximum. Ce soir tu n'y as pas réussi. Ce soir tout c'est retourné contre toi.
« Je sais c'est juste moi qui me voile la face en me disant que tu ne penses pas à ce côté de ma vie de courant d'air. Je ne suis qu'un sombre idiot égoïste. Je pense te préserver et au final je te fais faire plus de soucis en restant silencieux quand ce genre d'emmerde m'arrive. »
Tu comprends sur le coup que lorsque tu mets de la distance, lorsque tes messages se font plus rares que ton Iago est encore plus torturé et inquiet, que si tu lui disais que tu t'es fais tabasser et que tu veux juste éviter qu'il te voit ainsi. Et son amour se pose dans chaque mot prononcé, comme dans son regard qui te trouble. Si tu pouvais tout effacer de cette nuit, tu le ferais. Pour ne pas le voir souffrir. Tu garderais juste l'amour qui se dégage à cet instant alors que vous êtes seul sous le ciel sombre.
« Je ne te le cacherais plus quand ça arrivera. »
Aveux sincère dit dans un souffle d'épuisement. Tu te sens si vide. Si mal.
« Si je pouvais je t'épargnerais la souffrance de la jalousie que je ressens à cet instant. Elle s'apaisera avec le temps .. enfin je l'espère .. mais là elle est si violente que je pourrais en mourir. »
Elle se combine aux tensions que les coups ont mis en marche. Elle s'ajoute à la douleur, aux ressentis, à l'acceptation qui va prendre du temps.
Le livre de vos vies va s'écrire à trois à présent.
L'ombre n'est plus une ombre.
Et tu ne peux plus ignorer cet autre.
Ni le cœur de ton Iago coupé en deux parts égales.


Et le taxi arrive enfin, tu vas pouvoir te poser le temps du trajet. En essayant de ne pas faire trop marcher ton cerveau sachant que lorsque tu arriveras chez Iago, Alessandro sera là. Et c'est avec son soutien que tu entres dans la voiture. Avant de trouver refuge contre son torse. A cet instant il n'est qu'à toi et qu'importe si le chauffeur te juge. Tu n'as rien à foutre d'afficher ton attirance. Ton besoin d'attention. D'amour. Tu n'es qu'une âme en peine qui vient chercher du réconfort sur la branche sur laquelle tu aimes te poser, te reposer. Et la chaleur de ses caresses apaisent un peu ta souffrance. Elles font battre ton cœur abîmé. Vous formez votre bulle et elle éclate juste quand le taxi s'arrête.
Retour à la réalité.
Retour sur le fait que Iago ne sera plus ton Iago.

Tu vois la moto et tes poings se serrent machinalement. C'est idiot comme réaction, mais tu aurais aimé arriver en premier. Avoir encore un peu de temps à vous. Tu marques un temps de pause, pour reprendre ton souffle. Pour prendre les forces nécessaires à ce nouvel affrontement. Et vous rejoignez l'appartement de ton Iago. Tu jettes un regard discret sur les marques de la vie qu'ils mènent et dans laquelle tu as été exclus durant un temps. Et ton cœur se serre. Le canapé est ouvert prés à être utilisé. Vont-ils le partager ? Vas tu te retrouver seul ? Tu vois la silhouette et tu évites de t'attarder sur ses formes. Déjà il s'impose en étant torse nu. Cherche t-il par cette tenue à éveiller les sens de ton homme. De son homme. De votre homme. Tout cela t'ébranle. Tu as envie de hurler et de pleurer.
Enfant paumé.
Homme dévasté.
Tu ne sais plus.

« Je dors sur des cartons à même le sol parfois. Alors le canapé aurait pu faire l'affaire tu sais. »
Tu te redresses pour te montrer fort, pour montrer que tu peux encaisser tout à cet instant. Même si sur ton visage le mouvement fait dessiner une grimace de douleur. Mais tu ne luttes pas longtemps et tu suis ton Iago dans sa chambre. Tu ne lui réponds pas de suite posant tes yeux sur le lit. Lit que vous avez partagé. Lit qu'ils ont partagé aussi. Et encore une fois tu as du mal à contrôler ce qui se passe au fond de tes entrailles. La douleur est vive en les imaginant tous les deux enlacés. La réalité est trop dure à accepter. C'était-il posé les mêmes questions à son arrivé ? Avait-il pensé au fait que tu avais laissé ta trace sur ce matelas ? Ou l'avait-il effacé ne pensant qu'à conquérir l'espace de la sienne  ?
« Euh non rien. Merci. J'ai de la pommade partout sur le torse la douche enlèverait tout. Et puis pas sûr de supporter la force de l'eau, sur les coups. »
Tu soupires. Ne sachant pas quelle attitude adopter.
« Juste me laver les mains et le visage. Si tu as un tee-shirt propre à me prêter. »
Tes mots semblent hésitant tout comme des gestes.
« Tu es sur que je ne vais pas vous déranger ? »
Et puis si tu dors dans le canapé, quand ils se seront endormis, tu pourras toujours filer en douce. Car même si tu as dis à ton Iago que tu resterais le temps de reprendre des forces. Là tu as juste envie de fuir. Tu souffres trop et tu as juste besoin de vider ton esprit de toutes les images qui s'y inscrivent. Puis tu oses regarder ton amant, le regard inquiet, plein de doutes, ravagé de douleur.
« Tu vas dormir avec lui ? »
Ton regard part vers Alessandro que tu as peine observer depuis que vous êtes arrivés. Contrairement à ton Iago parce que tu les as vu ses regards et ses sourires. Tu tiens encore debout mais tu es à deux doigts de t'effondrer. Tout semble basculer.
Tu te veux fort.
Mais tu n'es que faiblesse.
Parce que tu as peur de le perdre.
Et cette idée te tue.
Mais avec Alessandro là.
Cette évidence se tatoue dans ton cœur malmené.
De toute sa puissance.


Dormir pour oublier.
Dormir pour fermer ton cœur.
Au cris de ton âme.
A cette jalousie dévastatrice.
Dormir pour ne plus penser.
Pour ne plus penser à eux deux enlacés.
Aux baisers passionnés.
Aux caresses indécentes.
Dormir et t'évader.
Ailleurs.
Dans un ailleurs où tu seras juste avec ton Iago.
Le temps d'un rêve avant que le cauchemar de la réalité.
Ne revienne.



vmicorum.
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Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
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• âge : 33
• pronom : il
• côté ♥ : En cours de divorce avec sa femme Naomi. Il est également dans une relation amoureuse avec Iago, l'homme de sa vie.
• orientation : bisexuel
• occupation : Ancien infirmier dans l'armée de terre, il est devenu ambulancier après avoir quitter l'armée brisé psychologiquement. Les premiers secours se sont imposer comme une vocation, un besoin intriséque et ravageur.
• quartier : Silverlake, avec Iago.
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• date de naissance : 24/12/1990
Alessandro Silveira
Imprudence. (Alessandro & Iago
Sam 30 Oct - 10:08
Il part sans se retourner, ravi de la première occasion qu'il a de fuir, de se soustraire à cette étrange et dérangeante situation. Voir Iago si tendre et si inquiet pour cet autre était douloureux, ravageur. L'ambulancier avait été surpris, renversé. Il voulait oublier et la moto qui offrait une véritable échappatoire. C'était ce dont il avait besoin à cet instant, comme Zephyr avait besoin du calme et du confort d'un taxi. Même Iago semblait l'avoir compris, ce besoin de fuite, de se retrouver seul, à l'écart de cette image d'eux deux qui le déchirait et pourtant leur offrir de l'intimité le brûlait autant. Sur la moto, il ne pensait à rien. Sandro voulait ne penser à rien. Il allait vite, trop vite, abusant de son pouvoir anesthésiant. L'adrénaline de la vitesse, la concentration et l'adresse des virages serrés nimbait son esprit de toute pensée parasite. Seuls la route et le bruit du moteur comptaient, l'odeur du bitume et le vent qui claquait contre son blouson détruisaient toute autre préoccupation. Jouant au fil de sa vie tout au long du chemin, conduisant juste à la frontière de sa maîtrise, sans la dépasser, il rejoint bien vite leur quartier.

(Trop) Rapidement, il se gara devant chez Iago, chez eux. Aussitôt, les pensées l'avalent à nouveau. Cet appartement, bien qu'il eu toujours été celui de Iago et donc celui de Zephyr également, était devenu pour l'ambulancier un lieu intime, plus que sa propre maison, le nid qu'il partageait avec l'homme qu'il aimait. S'il n'avait accepté qu'il n'aille dormir nulle part ailleurs, l'idée de partager leur appartement avec l'Asiatique lui apparut soudain comme une énorme erreur. La main sur la clé du moteur, pris d'horreur, il hésita un instant à ne pas repartir. La peur et le doute le paralysent. Serait-il capable de partager Iago de manière si évidente, de supporter leur proximité, leurs regards passionnés ? Il ne doutait pas de l'amour de Iago pour lui, encore moins du sien... seulement cette rencontre fracassait leur monde et leur bulle s'éclatait. Il pourrait s'offrir une pause, il pensa, comme pour digérer ces nouvelles informations. Il pourrait aller voir son fils à l'autre bout du pays quelques jours. Histoire de tasser la tension. Ce serait plus simple pour tout le monde, lui et Zephyr en tout cas. L'idée lui traversa la tête avant qu'il n'éteigne le moteur et descende de la moto pour rentrer chez eux. Iago serait bien trop inquiet de ne pas le trouver chez eux. Il ne pouvait s'y résoudre, sa place était d'une manière ou d'une autre ici, au milieu de Iago et le garçon blessé.

Il rentre chez eux, pose les clefs de la moto de son amant sur la porte-clef et s'enferme dans la salle de bain pour faire une douche rapide et chaude. S'il devait être exténué, les surprises et les émotions de cette fin de journée le maintiennent parfaitement éveillé. Il tente de se relaxer sous l'eau chaude, mais il ne fit que ruminer les images de Iago et Zephyr. Difficile de ne pas sentir une pointe de jalousie quand l'attention de son amant est entièrement portée à un autre homme aussi intimement, aussi profondément. Leur amour éclatant, leur passion aveuglante sont un film angoissant qui se joue dans son cerveau. Rester avec ses pensées était encore pire que de les avoir sous les yeux parce qu'il ignorait s'il tombait encore un peu plus l'un pour l'autre jusqu'à l'effacer. Putain ne pense pas à ça, Iago est fou de toi. Je le sais ça.

Il tente de rester actif jusque'à leur retour pour ne pas trop penser, il récupère son bas de pyjama (un simple jogging) dans la chambre. Il s'en habille et défait le lit, emportant avec les draps les souvenirs de leur précédente nuit. Il met des draps propres, des qui ne portent pas son odeur, ni celle de Iago. Il sélectionne des draps pour le canapé bien conscient que c'est là-bas qu'il dormirait. C’est pendant qu'il préparait le canapé qu'il entendit enfin la porte s'ouvrir. Il lève le visage vers le couple, Zephyr paraît encore plus pâle que vingt minutes plus tôt, il semble toutefois tenir un peu mieux debout même s'il s'appuie fort à Iago. Alessandro rebaisse le regard en prétextant être très occupé par la mise en place de son canapé. Il est pourtant rassuré de les voir ici. Mais ça ne le ravit pas.

« Je vous ai préparé le lit. » Souffle t'il simplement. « Si tu as besoin de quelque chose pour dormir, n'hésite pas à demander. » Adresse t'il à Zephyr sans vraiment le regarder. Il entendait par là somnifère et cachet qui permettait de se relaxer, déformation professionnelle et aussi parce qu'il avait longtemps souffert de cauchemar et d'insomnie, sa trousse à pharmacie était toujours particulièrement complète. « Pff » souffle t'il nonchalamment quand Zephyr explique qu'il aurait pu prendre le canapé, particulièrement agacé par cette attitude qui le faisait rire une heure auparavant. Son regard sur lui avait changé pourtant il en prenait soin. Les deux hommes se dirigèrent vers la chambre lentement pour installer le blesser sur le lit. Son regard de perdait involontairement vers les deux hommes, comme attirés par la lumière d'une lampe de chevet. Il croise les yeux d'un bleu éclatant de Iago, il lâche un sourire naturel malgré cette ombre sur leur lit. Il les entendait parlait u travers de la porte ouverte, mais tentait de ne pas écouter jusqu'à ce qu'une question éveille sa curiosité.

« Tu vas dormir avec lui? » demandait la voix persifleuse de Zephyr. Alessandro l'espérait même s'il s'attendait tout autant à ce qu'il reste auprès du blessé parce qu'il avait sans doute plus besoin de lui, parce que sa douleur était évidente et que de toute façon, Sandro tomberait bien vite dans les bras de Morphée, mais il ne dirait pas non à ce que ce soit dans les siens. C'est naturellement qu'il leva la tête vers eu en tentant de percevoir la réponse de son homme comme si elle avait de l'importance.

Il finit de préparer le canapé et se glissa dans les draps froids. Son esprit était trop chaotique pour qu'il y parvienne à s'endormir. De sa place dans son lit, il ne voyait rien de l'autre pièce pour leur laisser l'intimité, derrière ce mur en face, il les savait lové l'un contre l'autre, s'échangeant douceur et tendresse, s'apaisant l'un et l'autre dans une bulle ou il pourrait bien disparaître. Il ferma les yeux avec l'espoir de se réveiller et réaliser que tout cela n'avait été qu'un rêve.
Plus tard, un mouvement à ses côtés le fit ouvrir les yeux, il se tourna pour voir Iago se glisser auprès de lui. Sandro sourit doucement. « Tu es sur que tu ne veux pas rester avec lui? » souffle t'il doucement. Il veut lui faire comprendre qu'il n'est pas obligé même si ça lui fait plaisir de l'avoir auprès de lui. Il se rend compte que l'état de Zephyr est inquiétant et que ca compte plus que ses propres états d'âme « Comment va-t'il ? Il a pu s'endormir ? » il demande cela avec implication car il l'a sauvé et soigné. "Ce serait bien qu'il fasse une radio, pour ses côtes."
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Iago Romano
Iago Romano
Iago Romano
Imprudence. (Alessandro & Iago - Page 2 Tumblr_o48huhYmMQ1uu8iaio5_250

• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
• avatar : Andre Hamann
• crédits : @Eilyam
• messages : 233
• date de naissance : 25/11/1988
Iago Romano
Imprudence. (Alessandro & Iago
Lun 1 Nov - 18:29
Je dors sur des cartons à même le sol parfois, alors le canapé aurait pu faire l’affaire tu sais. Iago le sait. Il a conscience du quotidien bohême de son amant, mais il ne compte pas lui céder du terrain ce soir. « Le lit sera quand même plus confortable pour tes coups. » Il lui indique avec douceur alors qu’il l’invite à rejoindre la chambre tout en remerciant Alessandro d’un sourire et d’un signe de tête. Il ne doute pas du trouble qui habite son meilleur ami et son frère d’arme. Cette vérité dont ils avaient tous les deux consciences sans faire face aux conséquences vient de s’ancrer à leur réalité. Ils sont bouleversés et il l’est tout autant. C’est difficile de les voir dans cet état sans pouvoir les soulager du poids qui pèse sur leur poitrine. Il lui est pénible de privilégier l’un plutôt que l’autre. De devoir faire un choix sur celui qui a le plus besoin de lui à cet instant précis. Cela le met à genoux, mais il n’a pas d’autres choix que de le faire en espérant que l’autre comprenne qu’il le fait parce qu’il n’a pas la capacité de se dédoubler, mais qui ça n’amoindrit en rien l’affection qu’il lui porte. A cet instant, Zephyr a besoin de lui. Il a retrouvé une certaine sérénité malgré l’ouragan passé, mais il sait qu’il ne s’agit que d’une accalmie. Il est épuisé tant psychiquement que physiquement. Il perçoit le tourment qui l’habite alors que ses yeux s’attardent sur les meubles de la chambre. Il n’ose imaginer à quoi il pense. Il se doute que ce sont des images de lui et d’Alessandro dans cet appartement. Des images de leur quotidien où ils évoluent sans lui, alors qu’auparavant il y avait des images où c’était lui à ses côtés. Des images où il n’a plus sa place alors que dans l’esprit du tatoueur, il l’aura toujours, mais aujourd’hui, il prend conscience que tout va se complexifier. Il ignore ce que l’avenir leur réserve. Il est terrassé à l’idée de perdre l’un des deux. Peut-on survivre à la perte d’une partie de soi ? Il l’ignore et ne désire y faire face quand bien même cette épée de Damoclès pourrait le frapper à tout instant. Cependant, il prend conscience qu’il se trouve dans une impasse avec ces deux hommes qui font partie de lui. L’issue semble camouflée par un épais brouillard au travers duquel il est impossible de voir ce qu’il y a. C’est une sensation désagréable qui vient alourdir sa poitrine, mais qu’il ne laisse pas gouverner ses émotions. Ce soir, il doit veiller à ce que Zephyr reprenne des forces et trouve le sommeil ainsi qu’Alessandro après une telle soirée riche en émotion. « Je vais te chercher ça. » Il lui murmure alors qu’il se redresse après avoir caresser tendrement sa joue. Il se dirige naturellement vers sa penderie pour retirer un T-shirt lui appartenant et un boxer qu’il avait laissé chez lui lors d’une précédente visite et qu’il avait pris soin de laver. Sa question le prend de court alors qu’il revient vers lui et qu’il s’installe à ses côtés. « Non, tu es ici chez toi. Ma maison sera toujours la tienne, Passeroto. » Il lui murmure en venant doucement caresser sa nuque. « Je me doute que c’est difficile pour toi. Je le vois dans l’éclat de tes yeux, mais tu ne me perdras pas tant que tu voudras de moi. » Il lui indique faiblement au creux de l’oreille alors qu’il dépose un baiser sur son épaule. Lorsqu’il pose sa dernière question, il sent le regard de ses deux hommes se poser sur lui. Il ne dit mot, mais il sent que sa réponse est essentielle pour eux. Il craint de les décevoir, mais il ne peut qu’évoquer sa réalité. « J’irai le rejoindre une fois que je saurai sûr que tu es bien installé et profondément endormi. Tout comme toi, il a besoin de moi. » Il lui indique avec douceur sans interrompre le contact de ses caresses contre sa nuque qu’il sent tendue. Il veut que Zephyr prenne conscience qu’Alessandro est tout aussi malmené qu’il ne l’est à cet instant et qu’il a besoin de lui, à ses côtés quand bien même ce dernier garde le silence par compréhension. Il lui tend les vêtements naturellement en l’invitant à rejoindre la salle de bain. Ils ont tous besoin de dormir, de laisser Morphée amoindrir l’intensité de leurs émotions qui est à fleur de peau. « Si tu as besoin de moi, n’hésite pas. » Il lui indique alors qu’il le laisse aller dans la salle de bain. Il lui apporte son soutien jusqu’à la porte et la laisse tranquille alors qu’il retrouve la chambre. Il s’attarde sur la silhouette d’Alessandro qui leur tourne le dos. Il sent dans la tension de ses muscles qu’il n’est pas encore endormi, mais qu’il s’est barricadé dans ce sommeil feint pour se protéger de leur scène. Un soupir épuisé s’échappe hors de ses lèvres alors qu’il regagne sa chambre pour tronquer ses vêtements pour un bas de jogging qu’il glisse sur ses hanches avant de retrouver le lit dont il défait les draps lorsque Zephyr réapparait dans le cadre de la porte. Il l’invite par un sourire à le rejoindre alors qu’il l’aide à prendre place. Ce soir, il n’y a rien d’érotique dans leur geste ou même dans leur regard. Il vient naturellement s’installer à ses côtés, dos à lui, alors qu’il vient glisser l’une de ses mains dans ses cheveux pour caresser son cuir chevelu. Il dépose des baisers tendres tout contre sa nuque et son omoplate avec dévotion. Les gestes sont doux. Ils se veulent apaisants et désirent lui apporter une forme de sérénité pour qu’il puisse s’endormir simplement, loin de ses tourments. « Buona notte, mio passerotto. Ti amo. » Il murmure contre son oreille sans espérer de réponse de son côté, mais simplement pour qu’il le sache en dépit des doutes et de la douleur qui l’assaille. Il l’aime. Tout comme il aime Alessandro et c’est sa réalité. Il sent peu à peu Zephy lâcher prise, se détendre sous la douceur de ses gestes qui évitent son épiderme meurtri. Il reste un temps conséquent à l’observer dormir, voulant s’assurer qu’il pourra retrouver de l’énergie par un bon sommeil. Cependant, il finit par l’abandonner pour retrouver le salon dans une démarche silencieuse. Il retrouve le matelas du canapé et la silhouette d’Alessandro contre laquelle il vient naturellement se caler après avoir enlevé sa prothèse. Le soulagement est conséquent, mais il prodiguera les soins à son moignon lorsqu’il sera certain qu’Alessandro va bien. Alessandro se tourne vers lui. « Tu as besoin de moi. » Il lui indique tendrement en venant déposer un baiser sur son front alors qu’il caresse doucement son épaule du bout de ses doigts. « Oui, il est épuisé et malade d’inquiétude. » Il murmure dans une voix légèrement rauque tant cette réalité l’ébranle. « J’espère qu’il ne fuira pas. » Il murmure faiblement, car cette éventualité l’ébranle. Il ne peut concevoir que la colombe s’éloigne de lui. Cette idée l’angoisse quand bien même il ne pourra l’éviter si c’est ce que désire Zephyr. « J’essaierai de le convaincre demain. Quitte à payer la radio. » Il ajoute doucement alors qu’il vient déposer un baiser contre sa joue. « Merci pour tout, mio bello. » Il murmure contre sa peau alors que ses phalanges remontent vers sa nuque pour la caresser. Son front vient se poser sur le sien. « Merci de l’avoir sauvé, putain… » Il lâche dans une voix cassée alors qu’il sent des sanglots obstrués sa voix. Ce soir aurait pu être la nuit de trop pour Zephyr et cette vérité lui éclate en plein visage alors qu’il s’accroche à son roc de toujours. « Vous êtes toujours là, Dieu merci… » Il lâche alors qu’il vient le serrer fort contre lui, légèrement tremblant alors qu’il s’efforce de reprendre le contrôle de ses émotions. « Ti amo tanto. » Il lui murmure au creux de l’oreille pour qu’il le sache, qu’il en ait la certitude quand bien même aujourd’hui signe une nouvelle page où l’issue est incertaine.
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Zéphyr Ucello
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• âge : 33
• pronom : Il
• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
• occupation : Strett artist mais pour vivre obligé de faire plein de petits boulots
• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
• avatar : Ho-seok Lee (Wonho)
• crédits : thepsthings (avatar) vmicorum. (sign)
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• date de naissance : 15/12/1990
Zéphyr Ucello
Imprudence. (Alessandro & Iago
Mar 2 Nov - 12:47
ft Alessandro & Iago
dans une rue sombre
Le trajet en taxi est trop court. Bien trop court.
Tu aurais voulu qu'il s'étire dans le temps, qu'il s'éternise. Faire toutes les routes, toutes les rues. Juste pour suspendre ce moment. Juste pour garder un peu plus ton Iago contre toi. Juste pour ne pas le voir LUI. La réalité avec cette nouvelle équation est trop difficile à accepter, à supporter. A présent tout va s'écrire à trois et tu n'es pas prêt. Même si tu savais. Même si la relations Alessandro Iago existait dans ton esprit. Là la voir se dessiner devant toi te fait mal. Parce que tu l'as vu leur amour.
Il a explosé ta gueule de sa puissance.
Il a explosé tes tripes de son insolence.
Il a explosé ton être de son existence.

Toi qui ne pouvais que l'imaginer, sans jamais en voir réellement les contours. Voilà qu'il s'ancre comme un poison mortel dans ta réalité, dans votre réalité. Et cette vérité rend cette nuit plus effrayante.

Le trajet en taxe est trop court. Bien trop court.
Et vous voilà devant chez Iago. Et vous voilà à sa porte. Et puis dans son appartement. Et il est là et tu te sens encore plus perdu. Plus à ta place malgré les mots rassurants de ton amant. Et te retrouver dans cette chambre qui a accueilli vos soupirs mais aussi les leurs. Tu as juste envie de hurler, de hurler toute la souffrance que tu ressens. Car ça fait mal.
Mal au point que tu voudrais disparaître.
Mal au point que tu voudrais mourir.

Tu savais, mais tu pensais jamais y être confronter. Fuir tu aurais du fuir. Il aurait du les laisser te tuer. Pour ne jamais être confronter à cette réalité. Putain comme tu voudrais être loin. Et pourtant tu as un besoin désespéré de Iago. De cette homme qui pare ta peau de frissons incontrôlés, de cet homme qui donne à ton cœur toute sa valeur. De cet homme qui donne à ton âme toute sa liberté. Cette souffrance tu ne la connaissais pas, tu ne la savais pas si virulente. Elle se glisse en toi, broyant tout. Même l'envie de respirer.
Et les lames amères coulent.
Comme des lames tranchantes.
Sur ton être ébranlé.


Et tu aurais pu dormir sur le canapé, tu es habitué à pire.
« Ok c'est comme vous voulez. »
Tu n'as ni l'envie, ni la force de te battre. Déjà les coups reçus te foutent ko et puis la situation te dévaste. Alors lutter contre ton Iago pour ce genre de détail, ne ferait que t'épuiser un peu plus. Tu as juste envie de t'isoler. De fermer ton esprit et ton cœur à tout ce que tu vois. Parce que même si tu ignores Alessandro il t'écrase de sa présence. Toute la chambre semble le respirer. Et ça t’étouffe et toute la tendresse de ton Iago n'apaise pas tes craintes et ce nouveau sentiment qui s'infiltre au plus profond de ton être : la jalousie. L'idée de la douche pourrait te faire du bien, mais tu sais que l'eau aurait ce soir un pouvoir plus destructeur vu les douleurs de ton corps. Tu en as pris des coups, mais là ils ont un impact mille fois plus puissants. La présence de cette tierce personne accentue tous tes ressentis.
Tout aurait été plus facile si tu avais juste été avec ton amant.
Même si au  final tu aurais caché cette nouvelle épreuve.
Parce que tu es comme ça.

Iago va chercher ce qu'il te faut pour être plus à ton aise pour dormir. Et ton regard se pose ailleurs évitant le salon où Alessandro se trouve, évitant ce lit où ils vont s'endormir. S'aimer. Cette pensée te donne la nausée et tu te sens vaciller. Et les gestes de ton homme n'apaisent rien de cette douleur sournoise. Putain que ça fait mal.
« Merci. »
Mot plus soufflé que vraiment prononcé.
« Je suis perdu Iago .. tellement perdu .. savoir est une chose .. le voir en est une autre .. »
Tu retiens tes larmes parce que tu ne veux pas te montrer faible. Parce que tu ne veux pas montrer combien cela t'affecte. Toi qui ne veut soit disant pas t'attacher mais qui a déjà le cœur accroché à celui de Iago et ce n'est pas d'aujourd'hui.
Vérité que tu refuses de regarder en face.
Vérité que tu refuses d'avouer.
Par peur de te perdre. Par peur de le perdre.

Et ces baisers sont des brûlures qui enflamment ton être. Même si ce soir ce n'est pas de désirs, mais plus d'un ressenti de sécurité. Car tu es en sécurité, rien ne pourra t'arriver. Et une nouvelle fois face à ses aveux, son honnêteté ton cœur est ravagé. Mais tu te doutes que Alessandro est autant paumé que toi dans ce tourbillon déroutant qui vous malmène sans ménagement.
« Je comprends. »
Mais cela n'empêche pas cette idée de te rend fou et la force d'y aller contre te fait cruellement défaut.
« C'est juste douloureux atrocement douloureux de le réaliser. »
Et tu attrapes sa main pour la porter à ses lèvres et l'embrasser avec tendresse, même si ce geste te fait grimacer. Tu enrages contre ceux qui ont osé parer ton corps tout entier de ces galaxies bleutées.

Ton Iago t'accompagne dans la salle de bain. Il te laisse un instant seul et face au miroir tu soupires. Tu constantes en te déshabillant les détails plus atroces des marques qui colorent ton corps. Et tes poings se serrent de rancœur et de haine. Si tu les retrouves tu les éclates. Pas que tu sois porter sur la vengeance et la violence, mais par leur faute tu en es là. Tu es face à cette vérité dont tu te serais bien passé. Alors oui si tu les retrouves tu ne les épargneras pas. Et c'est avec un regard plus féroce que tu retrouves la chambre. Un regard habité de colère sauvage. Avant qu'il ne retrouve sa douceur face à Iago qui t'attend. Un sourire se dessine sur tes lèvres et ton regard glisse sur ce corps que tu n'auras pas la force d'aimer ce soir.
Et tu préfères ne pas penser à l'autre qui aura sa part de nuit.
Tu t'allonges, grimaçant et rouspétant face aux douleurs qui se font maîtresses de tous tes mouvements. Ce qui fait de nouveau virer tes yeux à cette colère sauvage avant que les gestes et les mots de ton amant transforme le reflet de tes yeux en tendresse.
« Merci d'être là ce soir. »
Parce qu'il y en a eu des soirs de souffrances affronté seul, par pure volonté ou parce que l'absence du militaire était un facteur contre lequel tu ne pouvais lutter.
Et de nouvelles larmes s'écoulent.
De celles qui brisent les cœurs et les rêves.

Tes yeux te brûlent. Tu finis par lâcher prise, épuisé de lutter contre les douleurs qui t'assaillent et t'enlacent. Tu les laisses te faire prisonnier, tu ne résistes pas à leur appel. Iago te protège des mauvais rêves. Ta main serre doucement la sienne. Et tu tombes dans une nuit noire sans rêves.
Le noir est profond.
Il t'enveloppe. Il t'avale.
Tout entier. Et il ne reste rien de toi.
Sauf cette souffrance profonde.
Pas celle que les coups ont sournoisement mise en place.
Celle que le vide dans le lit. Le froid contre ta peau.
Éveille peu à peu.

Tu reviens des profondeurs, prenant conscience que ton Iago n'est plus avec toi. Qu'il n'est plus contre toi. Mains qui cherchent alors que tu bouges en silence ton corps. Mais il n'y a juste que toi dans ce lit si souvent partagé. Et tu arrêtes de respirer car tu sais où il est. Et cette idée renverse ton âme, fracasse ton cœur. Tu as envie de hurler. Retour à la réalité et tu en mords ton oreiller. Voulant garder silencieuse ta souffrance. Doucement tu te relèves serrant les poings car chaque mouvement est un vrai tourment. Et tu les vois tous les deux lovés l'un contre l'autre.
Image percutante de leur amour.
De cette relation ou tu n'entres plus en ligne de compte.
Ils se retrouvent eux.
Et toi tu es juste une brise qui vient les frôler.
Sans pouvoir atteindre celui pour qui tu vis.
Et tu trouves la force de sortir du lit, avec une seule idée en tête :
disparaître.
Et tu tombes. Tu tombes.
Colombe qui a perdu sa branche pour se poser.
Tu finis au sol le corps fracassé.
Toi qui voulais être discret c'est râpé.


vmicorum.
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Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
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• âge : 33
• pronom : il
• côté ♥ : En cours de divorce avec sa femme Naomi. Il est également dans une relation amoureuse avec Iago, l'homme de sa vie.
• orientation : bisexuel
• occupation : Ancien infirmier dans l'armée de terre, il est devenu ambulancier après avoir quitter l'armée brisé psychologiquement. Les premiers secours se sont imposer comme une vocation, un besoin intriséque et ravageur.
• quartier : Silverlake, avec Iago.
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• date de naissance : 24/12/1990
Alessandro Silveira
Imprudence. (Alessandro & Iago
Mar 2 Nov - 18:43
Une nouvelle fois, le chaos s'effondrait sur la vie d'Alessandro. Ce n'était pas la première fois qu'il l'embrassait. Le feu et la destruction, il connaissait, ses yeux avaient vu l'enfer, il se peignait en rouge sous une brume sépia ou de bulles transparentes sur les joues d'Octavio. Aujourd'hui, rien de tout ça. Il avait portant pu s'y préparer un peu, mais il avait aussi été entraîné à la guerre par le passé. Sandro pensait qu'il le rencontrerait un jour bien qu'il n'en eut nul désir, savoir semblait suffisant. Il ne s'était pas attendu à ce qu'il débarque ainsi dans sa vie, comme un oiseau de malheur qu'il laissait entre dans son foyer pour Iago. Si les choses étaient différentes, Alessandro aurait pu apprécier son tempérament de feu, ce drôle d'oiseau libre qui se dégageait de sa coquille. Ils auraient sans doute pu devenir ami avec le temps, si l'autre l'avait voulu, qu'importe au final, il n'avait rien cherché en allant l'aider. Il ne regrettait pas son geste, il ne voulait pas sa mort, mais qu'il reste un inconnu. Son entrée fracassante dans leur vie déstabilisait l'équilibre nouveau que Iago et lui avaient créé. Mais il avait été fou. Bien sûr Zéphyr avait toujours été dans la balance, il était juste facile de l'oublier quand il n'avait pas de visage. Alessndro ne pouvait pas l'ignorer quand il était dans la même pièce, quand il les savait ensemble, s'échangeant mot doux et soutien.

Iago avait besoin d'être auprès de Zephyr, il le savait. Son autre avait été blessé physiquement et mentalement, il ne tenait pas debout. Sa douleur avait explosé. Sandro l'avait ressenti aussi, cette rage, cette jalousie, mais il l'avait contrôlé, car il n'avait pas voulu lire plus de tristesse sur le visage de Iago. Il ne voulait pas que leur douleur ne l'atteigne plus. Lui, il pouvait se taire et l'attendre dans des draps frais. Avec un peu de chance, l'épuisement l'empêcherait d'avoir à ruminer trop longtemps son angoisse et ses questions sans réponse.
Que va t'il se passer pour nous maintenant ? Est-ce que je pourrais vivre ainsi ?

Alea jacta es ! Il ne pouvait plus revenir en arrière, effacer ni l'image de Zephyr de sa mémoire ni son corps de sa chambre. Depuis longtemps, les liens qui attachaient Alessandro et Zephyr rester trop longtemps invisible se matérialisaient soudain, il avait été aveugle de l'ignorer juste par facilité. Il craignait la suite, mais il était si tôt et si tard en même temps. Ce soir rien ne comptait plus que d'essayer de sombrer dans le sommeil qui manquait tant. Les yeux fermer, son esprit atteint une zone entre l'éveil et le sommeil, une zone où le monde autour de lui semble évaporé et où ses pensées tournent dans sa tête en perdant toute notion d'espace et de temps, ou des films qu'il imagine se forment sous ses paupières. Peut-être qu'il finit par s'endormir réellement, mais pas profondément, car le premier mouvement à ses côtes le fait se retourner.

Il accueille son amant d'un sourire, mais c'est sincèrement qu'il lui propose de rester auprès de Zephyr. Alessandro aime dormir avec lui, sa présence est réconfortante comme une douce flamme d'une cheminée. Il passe une main sur son visage et fais un léger signe de tête entendu. Bien sûr. « Oui! Et toi de moi. » Souffle t'il comme une évidence, il ne serait pas venu la sinon, il voulait qu'il pense à lui un peu, car rien ne marcherait jamais si Iago souffrait, si Iago s'écartelait entre eux. Il ne voulait pas le voir tomber aussi bas que lui avait pu le faire. L'expérience lui avait appris une chose. Iago devait penser à lui, à ses besoins et ses désirs avant tout.

Lui il se met à penser à Zephyr, il s'assure que son rival va bien, qu'il dort surtout. Il glissa une main dans les cheveux de son amant avec douceur alors qu'il expose ses craintes. « On devrait l'entendre. » Il le rassura, car il ne pourrait pas partir sans passer devant le canapé ouvert. Sandro explique à Iago pour la radio, il passe dans le dos de Zephyr, il en a conscience, pourtant il semble plus se soucier de sa santé que le propre intéressé. Il savait qu'il écouterait plus leur amant respectif et il y avait pensé aussi à utiliser leur assurance. Mais fier comme un pigeon, il ne pourrait lui faire accepter cette aide lui même. Il sent la reconnaissance de son amant avant qu'elle n'explose sur ses lèvres. Sa gorge se serre, parce qu'il entend la voix enrouée de son chéri, il sent ses émotions briser le bel italien. Le brésilien vient déposer un doux baiser sur ses lèvres. « Tout ira bien, meu amor. »  Espoir un peu fou et prématuré sans doute pour eux trois, mais il pouvait au moins assuré que Zephyr se remettrait sur pieds s'il ne jouait pas l'idiot. «  Enfin, pour lui je veux dire. Ne t'inquiète pas trop. » Souffle t'il. Il se plonge dans le regard océan de son amant, tourmenté. « Je ne vais nulle part, même si c'est douloureux de vous voir ensemble. Je serais toujours là si tu le veux. » Lui assure t'il. Une autre évidence. Il le serre contre lui, ça lui fait du bien. Il ne voudrait plus le lâcher. S'il pouvait rester ainsi agripper à son corps pour toujours il le ferait. Pourtant, il sait cette pensée plus impossible que jamais, égoïste. Il caresse son partenaire avec tendresse, y trouvant une forme d'apaisement. « Je t'aime aussi, meu amor. »Au milieu du chaos, il pouvait s'accrocher à cette certitude. Face au destin incertain et c'est sur cette pensée douce qu'il repose son visage contre son oreiller pour s'endormir presque instantanément comme s'il n'avait attendu que sa présence.

BAM!

Sandro se réveilla en sursaut et bondit hors du lit. Ses pas le précipitèrent vers la chambre où il alluma pour trouver un corps étendu au sol. Il s'accroupit à ses côtés automatiquement, oubliant qui ils étaient, Zephyr et Alessandro, les deux amants de Iago, ses deux moitiés. Il ne pensa pas que l'autre le haïssait. Il était un homme à terre et c'est tout ce qu'Alessandro voyait.  « Tu t'es fait mal ? » s'inquieta-t'il avec sincérité. Il tendit les mains vers lui, prêt à l'aider à retourner se coucher.
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Iago Romano
Iago Romano
Iago Romano
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• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
• avatar : Andre Hamann
• crédits : @Eilyam
• messages : 233
• date de naissance : 25/11/1988
Iago Romano
Imprudence. (Alessandro & Iago
Jeu 30 Déc - 13:26
C’est juste douloureux, atrocement douloureux de le réaliser. Iago en a conscience et il est navré qu’ils doivent faire face à cette réalité quand bien même il ne leur a jamais menti. Chacun savait l’existence de l’autre, les raisons pour lesquelles il était amoureux de l’autre et à quel point ils sont importants à son équilibre. Cela ne l’empêche pas pour autant de se sentir écartelé. Il aurait voulu les épargner cette douleur, ce tiraillement de faire face à cette réalité dont ils avaient connaissance sans avoir eu à l’affronter. Il s’efforce juste de l’amoindrir du mieux qu’il le peut, sans être certain d’y arriver. Après un passage dans la salle de bain, il s’applique à décontracter la tension qui réside dans l’échine de sa colombe. Son merci lui retourne les tripes et ses larmes lui écartèle le cœur. Il ne dit mot, contient son émotion sans cesser de le frôler, de lui offrir sa tendresse et tout l’amour qu’il lui porte. Ces caresses finissent par payer et une fois certain que le sommeil a gagné sa colombe, il vient retrouver Alessandro, sagement endormi sur le canapé du salon après avoir enlevé sa prothèse, qui commence à l’endolorir. Il retrouve sa silhouette endormie, l’extirpe d’un sommeil enfin trouvé sans l’avoir réellement cherché. Les gestes de tendresse s’invitent dans leur échange. Ils viennent atténuer des douleurs avivées par cette soirée. Alessandro s’efforce de le rassurer, d’administrer autant de réconfort qu’il ne lui en donne. Alessandro est son roc, celui devant lequel il baisse la garde, car il l’a vu plus bas que terre, à l’article de la mort et qu’il s’est battu corps et âme pour le sauver, pour le maintenir à la vie. Je ne vais nulle part, même si c’est douloureux de vous voir ensemble. Je serais toujours si tu le veux. Des paroles qui font écho à celle qu’il a prononcé à sa colombe. Cette certitude qui lui permet de lâcher prise, d’accepter ce sommeil nécessaire à son organisme éreinté par cette nuit mouvementée. Il s’endort naturellement dans la chaleur de ses draps, près de ce corps contre lequel il s’abandonne pour une nuit réparatrice. Il ignore combien de temps dure cette léthargie, mais un bruit sourd vient l’en extirper avec violence, comme le bruit d’une bombe, cette bombe qui lui arrache des frisons et sueurs froides. Son souffle se fait plus rare alors qu’il sent une douleur comprimer sa poitrine. Ses sens en alerte, il sent Alessandro se relever, allumer une lumière et se rendre dans leur chambre alors que lui est encore prisonnier de ses images du passé. Il s’intime à inspirer profondément, à chasser ses images néfastes de son esprit alors qu’il sait qu’il s’est produit quelque chose. Zephyr s’est-il fait mal ? Est-ce qu’il va si mal qu’ils doivent l’amener d’urgence à l’hôpital ? Tant de questions et d’inquiétude qui vient renforcer le sentiment d’oppression qui comprime sa poitrine. Il sait qu’il est sujet à des crises de panique, résidu de son stress post-traumatique qu’il a soigné au cours de sa convalescence. Seulement, il suffit d’un bruit, d’un déclic et son esprit le replonge dans ces brides d’enfer dans lequel il était. Il lui devient difficile de dissocier réalité et fiction, d’autant plus après une nuit mouvementée telle qu’il vient d’en vivre. Ses émotions sont à fleur de peau. Pourtant, il finit par s’en arracher, contraint son corps à se relever quand bien même, il tangue et s’accroche à tout ce qu’il peut pour ne pas tomber. Zephyr a besoin de lui. Pourtant, il ne doute pas qu’Alessandro prend soin de sa colombe, qu’il lui offre sa branche pour l’aider à atterrir en urgences. Il finit par retrouver le chambranle de la porte sur lequel il s’appuie, la respiration encore vive et difficile. Ses prunelles sont encore empreintes de ce brouillard dans lequel il s’est enlisé à son réveil. « Est-ce que tout va bien ? » Il murmure hagard, alors que ses prunelles identifient les deux silhouettes. Il a entendu des mots, un échange sans intercepter un mot tant il est ballotté entre deux rives. Pourtant son regard vient chercher celui de son bello. Il s’ancre à lui, s’accroche à la profondeur de ses prunelles qui l’ont arraché à cet enfer et à toutes ses crises lorsqu’il était trop faible pour s’en dégager seul. Il oublie tout le reste alors que sa peau perle de sueurs froides. Il se remet à lui, à son roc, car à cet instant, il est complètement désorienté et que lui seul peut prendre soin de sa colombe. Du moins, jusqu’à qu’il reprenne pied totalement et que cette petite crise passe comme les précédentes.
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Zéphyr Ucello
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• âge : 33
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• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
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• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
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Zéphyr Ucello
Imprudence. (Alessandro & Iago
Ven 31 Déc - 9:59
ft Alessandro & Iago
dans une rue sombre
La douleur est violente et vorace.
Mais contre le corps de ton Iago.
Tu l'oublies ou du moins tu essaies.

Elle prend différents aspects cette douleur qui te terrasse. D'abord il y a celle donnée par les coups reçus, tout ton corps semble meurtri, comme passé à la moulinette. Et puis il y a celle qui s'est logé dans ton cœur depuis que tu les as vu tous les deux. Depuis que leur amour est venu éclabousser le tien. Tu te sens fragile et démuni face à cette évidence, même si tu sais que ton Iago ne te laissera pas. Tu savais pour Alessandro. Iago c'est toujours montré honnête sur cette part de sa vie, sur son autre moitié de cœur qui appartient à celui qui dort dans le salon.
Mais les voir. Ensemble.
Voir dans leurs yeux cette flamme.
Voir te brise le cœur.

Alors la douleur de ton palpitant dépasse celle de ton corps. Et tu as du mal à gérer ce ressenti, qui te donne envie de fuir. Mais tu n'en as pas la force. Tu es épuisé, tellement épuisé. Comme si toutes tes forces vitales s'étaient évaporées. Tu voudrais lutter contre l'appel du sommeil. Profiter du corps chaud de ton amant contre le tien. Sentir encore ses caresses apaisantes. Le frisson de son souffle sur ta peau. La douceur de ses doigts sur ta chair. Mais tes paupières sont lourdes, si lourdes qu'elles se ferment alors que tu leurs ordonnes de rester ouvertes. Encore. Juste quelques secondes. Le temps d'emporter les traits de son visage dans tes songes pour qu'ils soient moins sombres.
La douleur est violente et vorace.
Mais contre le corps de ton Iago.
Tu t'endors oubliant un instant.
Cette putain de soirée.
Cette vérité dévoilé à tes yeux abîmés par les larmes.


Et tu t'endors.
Lourdement.

La respiration baignée par un rythme tracassé. Tu sombres profondément. Te laissant couler comme si c'était la seule solution, la seule réponse à ta souffrance. Autant celle de ton corps que celle de ton cœur. Tu pars dans un ailleurs ou si rien n'est plus doux, tout semble plus simple. Mais le froid et le vide, l'absence te fait revenir. C'est dur et ça fait mal. Mais tu remontes à la surface. Et même si ton souffle est ballotté par la tempête, même si les battements de ton cœur sont prisonnier de la situation. Tu ouvres les yeux.
Pour voir.
Voir le vide à tes côtés.
Et les deux silhouettes dans le salon.
Enlacés.

Tu ressens la rage t'envahir. Tu ne sais plus. Tu es perdu. Ton esprit est embrouillé. Et sur le coup c'est la peur de l'avoir perdu définitivement qui te fait réagir. Sursauter presque. Est ce que de vouloir être une âme libre va t'éloigner de celui que tu aimes plus que ta vie ? Tu ne lui avoues jamais à Iago ce que te dicte ton cœur. Trop fier. Trop pudique. Dire ses mots seraient t'attacher plus. Mais tu l'es déjà attaché. La preuve la douleur vive que tu reçois en plein cœur. La preuve cette jalousie malsaine de les voir ensemble.
Alors tu te dis que partir.
Loin.
Les laisser seuls.
Serait la solution.

Idiot que tu es. Enfant qui veut tout et sur l'instant, ne supportant pas de partager ce qu'il a de plus cher. Mais ton corps est toujours épuisé par la lutte que tu as mené, par celle que tu mènes et qui te ronge de l'intérieur. Tes jambes ne te tiennent pas et c'est au sol que ta course finit alors qu'elle n'a pas encore commencée. Le bruit est celui d'un objet lourd qui s'effondre. Bonjour la discrétion. Si tu voulais fuir sans te faire remarquer, tu n'as pas usé de la bonne technique. Tu entends du mouvement dans le salon, mais tu ne bouges pas. Tes dernières forces tu les as mises dans le fait d'essayer de te lever. Et là tu es juste un pantin désarticulé qui vient de couper ses fils.

Et celui qui se lève en premier.
Celui qui te tend la main.
N'est pas Iago.
Mais Alessandro.
Et tu te sens encore plus minable.

Tu le regardes, les yeux vides, avant que les larmes ne reviennent. Tu frisonnes en voyant ses mains se tendre pour t'apporter son aide.
« Je ne pense pas. J'ai juste augmenté la douleur déjà présente. »
Tu soupires blasé de l'avoir réveillé lui.
« Désolé de t'avoir réveillé, je voulais juste aller boire de l'eau, je ne pensais pas tomber. Mais mes jambes m'ont joué un sale tour. »
Tes yeux partent vers le salon à la recherche d'un signe de vie de ton Iago. Est-il si profondément endormi qu'il n'a rien entendu ? Pourtant dans la pénombre il te semble voir les draps bouger. Veut-il vous laisser tous les deux pour vous apprivoiser ? Nouveau soupir avant de poser tes mains dans celles de Alessandro, t'appuyant même sur lui pour arriver à te soulever. Tu te retiens de crier face à la douleur que le mouvement éveille. Et tu manques de glisser quand tu entends la voix de ton Iago. Tes iris viennent se perdre dans les siens mais il t'est difficile d'attirer son attention.
Il semble ailleurs.
Comme si un mauvais rêve le retenait entre ses griffes.
Et le voir ainsi te serre le cœur.

Tu sais qu'il se bat contre ses démons, ses nuits agitées te l'ont montré. Mais là il te fait presque peur. Tu as la sensation de ne pouvoir l'atteindre. Ta main se pose sur l'épaule d'Alessandro comme pour puiser la force d'aller vers ton amant.
« Iago. Est ce que toi tu vas bien ? »
On peut sentir toute l'angoisse que tu éprouves à cet instant. Puis tu regardes Alessandro. Tu prends appuie sur le lit incapable de faire plus, libérant ainsi ton rival.
« Je vais tenir. Vas l'aider. Il a besoin de toi. »
Prononcer ces mots te tuent intérieurement, tu es même surpris de les dire. Mais tu n'es pas aveugle et tu as bien vu le regard de ton Iago chercher celui de Alessandro. Pas le tien. Tu vois bien son mal être, son visage blême, la sueur perler sur son front. Tu vois ses démons comme tu ne les as jamais vu. Et l'impuissance se fait plus forte. Parce que cet enfer là tu ne l'as pas partagé et que pour qu'il en sorte tu dois rester en retrait. Et donner à Iago le meilleur.
Et l'évidence éclate.
Plus vive que jamais.
Iago a besoin de vous deux pour survivre.
Pour être entier.
Mais toi un jour auras tu besoin de Alessandro ?
Pour arriver à vivre pleinement ton amour pour Iago.

Et tu le regardes s'éloigner. Quelques pas te sépare de leurs deux silhouettes. Tu restes appuyer contre le lit, accusant le coup d'une nouvelle vérité.
Il y a un enfer duquel seul Alessandro peut sortir Iago.
« Il va bien ? »
Parce qu'à cet instant il passe avant toi. Et tu n'en peux plus de la distance alors tu uses du peu de force qui te reste pour avancer vers eux. Juste pour t'assurer que ton Iago va bien. Et tu te blottis entre eux, oubliant tout le reste.
Iago a besoin de Alessandro.
Alessandro a besoin de Iago.
Et toi ... TOI tu as juste besoin d'eux.


Aussi fou que cela puisse paraitre cette vérité va s'imposer à toi avec plus de force à chaque seconde. Tu dois juste te laisser le temps de l'accepter. Tu dois juste laisser le temps à ton cœur d'être apprivoiser.

vmicorum.
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Alessandro Silveira
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• pronom : il
• côté ♥ : En cours de divorce avec sa femme Naomi. Il est également dans une relation amoureuse avec Iago, l'homme de sa vie.
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• occupation : Ancien infirmier dans l'armée de terre, il est devenu ambulancier après avoir quitter l'armée brisé psychologiquement. Les premiers secours se sont imposer comme une vocation, un besoin intriséque et ravageur.
• quartier : Silverlake, avec Iago.
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Alessandro Silveira
Imprudence. (Alessandro & Iago
Jeu 27 Jan - 22:28
Le réveil se fit brutal, un bruit sourd dans la chambre et le voilà sur le qui-vive. Alerte, il s'était précipité vers la chambre, ses pas l'avaient porté comme par réflexe dans une allure d'ambulancier auprès du jeune homme tombé par terre. L'urgence effaçait tout. Question, sentiment, incertitude, douleur, tout se mettait de côté quand la nécessité prenait le dessus. Porter secourt, c'était un fil sur lequel Sandro se maintenait, un instinct qui l'avait mené deux fois ce soir auprès de Zephyr. Il lui offre son aie, un appui en s'assurant qu'il ne s'est pas fait mal. La voix froide et le soupir du jeune asiatique lui rappelèrent leur rivalité. Pourtant, il ne put empêcher un sourire de s'afficher sur ses lèvres, pas vraiment moqueuses, mais sans tendresse.

« Je crains que tu ais réveillé tout l'immeuble, mais je veux bien croire que tu ne sois pas tombé exprès. » Estime t'il sans se dérober. Il lui offrit ses mains et le soutint pour le relever. Il l'observait avec attention, à l'affût du moindre signe de mal-être. Il le voyait serrer les dents sans se plaindre.
« Tu ne pourras pas t'échapper cette nuit. Il vaut mieux te recoucher pour dormir. Je vais t'apporter de l'eau... » Il était concentré sur Zephyr, il maintenait une partie de son poids de ses bras. Il faisait de l'humour pour se protéger de cette étrange situation et de la douleur qu'elle lui infligeait. La voix de son amant lui glace le sang. Elle surprit Zephyr également, tant que le brésilien du retenir une nouvelle chute du jeune homme en le maintenant avec force.

Il ne détourna le regard vers Iago que lorsqu'il est sûr que l'autre est en sécurité sur ses pieds. D'un regard sur lui, son coeur coule au fond de ses abysses. D'un regard, il sait ou il se trouve et cette idée le fait frissonner. Il y avait l'éclat des bombes, l'odeur du sang et le goût du sable dans ses yeux voilés. Il y avait l'horreur qu'ils avaient partagé qui couvrait ses traits, le chaos qui ne les quittait jamais vraiment. Son expression se figea. C'était une torture à chaque fois de le voir ainsi, mais il lui avait également infligé. Il rassembla toutes ses forces pour se retenir de lâcher le jeune blessé. Sandro le fixe derrière des perles qui se forment au coin de ses paupières parce qu'il ne connaît que trop bien ces cauchemars éveillés, ses terreurs. Quand ce n'était pas les siennes, faire face à celle de Iago lui crevait le coeur. Rien ne semblait vraiment les effacer. Il voulait se précipiter vers lui, le protéger de ses démons qui les hantaient. La seule chose qui le retenait était ce petit corps qui tenait à peine debout sans la béquille qu'il lui offrait. Mais il ne quittait plus Iago du regard, parce qu'il partageait ce terrible fardeau.

« Je vais tenir. Va l'aider. Il a besoin de toi. » Alessandro ne se fit pas prier, il n'argumenta pas un instant avec Zephyr, ne pris pas même le temps de l'asseoir en sécurité. Iago avait besoin de lui, c'était une évidence et il ne le ferait pas attendre une seconde de plus. Il avança vers lui ses mains tremblantes, mais quand il les referma sur celle de son amant, ce fut avec fermeté. Alessandro se positionna juste devant lui e façon à ce qu'il ne puisse plus rien voir d'autre que lui. Il glissa une main sur sa nuque, sous son menton pour maintenir leur visage face à face.

« Tout va bien, meu amor ! Tu es en sécurité, tu es avec moi ! Tu es chez toi, à Los Angeles.L'enfer est fini. Tout est ans ta tête. Regarde-moi... reste avec moi. Tout va bien ! » il chuchotait ses mots continuellement jusqu'à ce qu'ils atteignent la barrière qui séparait Iago de la réalité. Il répétait ses mots avec assurance, essuyant la sueur de son front du bout de ses doigts.  Il voulait le sortir de ce cauchemar éveillé, le ramener à lui et à un présent plus doux. « Iago, meu amor, reviens avec moi. Accroche-toi à moi. » Le supplia t' il doucement en se serrant contre lui, il voulait le protéger, le garder dans ses bras. Même si la guerre les liait d'une inextricable manière, Sandro aurait donné son âme pour effacer ses souvenirs de sa mémoire. Impuissant et incapable de le lâcher, il le soutenait jusqu'à ce que ça passe.

Un corps se serra contre eux surprenant le brésilien. Alessandro en avait presque oublié sa présence, tellement concentré sur l'homme de sa vie. C'est pour Iago qu'il ne recula pas, pour Iago qu'il resta scotché à son regard même s'il serai bien rester que dans leur bulle à tous deux. Il prit une grande inspiration et offrit une les mains de Iago à l'asiatique.
« Te amou. Lui et moi, Iago...nous t'aimons tant. »
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Iago Romano
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• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
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Iago Romano
Imprudence. (Alessandro & Iago
Ven 28 Jan - 18:30
Sa confusion est totale. Son esprit est assailli d’images du passé, de mirages qui s’entremêlent avec le présent. Il s’efforce de faire le tri, de ne pas perdre le fil de la réalité, mais c’est loin d’être facile. Ces crises, il les connait par cœur. Il parvient majoritairement à les maitriser et à les surmonter, mais à cet instant, ses émotions sont à fleur de peau pour y parvenir. La réalité devient aussi complexe que le passé et son esprit a du mal à suivre. Il cherche à s’ancrer au regard d’Alessandro pour retrouver ce lien, cet équilibre dont il est dépossédé à cet instant. Tout s’embrouille et il sent la seconde où tout se mélange et qu’il perd pied. Sa respiration se fait plus vive, saccadée et difficile. Il semble quitter la réalité pour retourner à ce jour où tout a basculé, où les tirs de kalachnikov ont soufflé autour de son unité et a mis plusieurs de ses hommes à terre. Il revoit ce bain de sang, retrouve la chaleur d’une explosion qui lui arraché sa jambe, a manqué de lui arracher la vie. Et cette crainte que tout soit terminée vient s’inviter dans sa poitrine, se juxtapose à celle qui s’est tapie au fil de la soirée. Le cocktail est explosif, aliénant, dévastateur, il manque de le faire couler, mais une nouvelle fois, Alessandro l’en extirpe à la dernière seconde. Le contact de sa main contre sa nuque, la chaleur de son souffle et sur son visage lui apportent la sensation d’être en sécurité. Sa voix s’immisce dans les réminiscences de ce passé qu’il s’efforce d’oublier, mais dont il est toujours prisonnier. Son bello cherche à le rassurer. Il use de la chaleur de son corps pour l’ancrer à la réalité et faire barrage aux mirages sombres de son esprit. Il chasse le froid pour l’emplir de sa chaleur et il parvient à l’atteindre. Il retrouve légèrement son esprit et sent alors qu’ils ne sont plus seuls. Une troisième âme est venue à sa rescousse, le recouvrant de sa tiédeur et de son odeur. Ses paupières se ferment pour laisser cette vague de chaleur le réchauffer alors que son crane vient se poser sur leurs deux épaules qui se frôlent. Il s’appuie sur les deux hommes de sa vie, serrant leurs paumes contre les siennes pour leur signifier qu’il reprend pied avec la réalité. Sa respiration s’atténue malgré les sueurs froides qui continuent de perler contre ses temps. Il s’enivre dans leurs parfums qui lui apporte une sérénité dont il a besoin. Il demeure silencieux, incapable à cet instant de prononcer quoi que ce soit. Il ignore le temps qui s’écoule avant qu’il se sente plus serein. « Désolé... » Il murmure avec douceur. Il a conscience que son absence a été source d’inquiétude pour lui. « Je suis de retour grâce à vous. » Il ajoute en venant doucement glisser ses mains dans la nuque de l’un et de l’autre. Il caresse tendrement cette peau accessible pour leur transmettre sa reconnaissance et l’affection qu’ils lui portent. La fraicheur du sol contre son moignon est désagréable, mais il la tolère, car à cet instant, il a la possibilité de serrer tout contre lui les deux hommes de son existence. « Je vous aime tellement... » Un aveu qu’il ne peut taire alors qu’il a encore son visage niché au creux de leurs deux épaules en contacts. Il dépose un baiser empli de douceur contre cette peau accessible comme s’il était incapable de choisir entre eux deux et voulait qu’ils fusionnent. Il pourrait mourir à cet instant que cela ne l’inquiéterait pas. Il n’y aurait pas plus belle mort que celle-ci dans les bras de ces deux hommes de sa vie. Puis peu à peu la réalité s’invite à son esprit. Les images de la soirée lui reviennent et il souvient des coups reçus par Zéphyr, les marques qu’ils ont laissées et cet état d’épuisement. « Mio passerotto… tout va bien ? » Il le questionne de nouveau plus inquiet par sa colombe que par son inconfort et sa crise. Il se redresse, sa main quitte la nuque d’Alessandro pour rejoindre sa comparse autour du visage de la colombe qu’il examine avec attention et dévotion pour s’assurer de son état. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » Il questionne, dirigeant sa question à ces deux hommes à la quête d’explications sur ce qui vient de ses passer et qui lui a échappé, car il est désormais désireux de prendre soin de sa colombe même s’il n’est pas au meilleur de sa forme. Sa peau transluit encore de ces sueurs froides qui ne le quittent pas et il se sent gelé désormais, presque désossés sans leur chaleur bienfaitrice. D'ailleurs, un frison vient traverser son échine, faisant légèrement trembler ses mains contre sa peau chaude, qui semble brûlante comparée à la sienne.
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Zéphyr Ucello
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Zéphyr Ucello
Imprudence. (Alessandro & Iago
Dim 30 Jan - 10:33
ft Alessandro & Iago
dans une rue sombre
Tu maudis ton corps trop faible.
Tu maudis cet instant de fragilité.
Tu te maudis de te retrouver au sol.
Dans un fracas qui réveille l'immeuble.

Comme le dit si gentiment Alessandro qui vient t'apporter son aide. Qui croit ton mensonge tout en faisant comprendre que tu ne pourras pas t'enfuir ce soir. Que tu dois accepter de rester là entre ces murs ou ton cœur se déchire un peu plus face à la vision que tu as eu. Face à l'évidence qui s'est mise à nue depuis que ton Iago a franchi la porte de cette pièce ou Alessandro te soigner.
Tu voudrais que ce soit un rêve.
Tu voudrais avoir tout imaginer.
Mais le contact de ses mains.
Qui ne sont pas les siennes.
Te ramène à la réalité.

« Merci. »
C'est tout ce que tu arrives à dire. Tu te sens si perdu, mais tu sais aussi que se serait jouer l'imprudent que de t'aventurer dehors. Même si c'est bien l'idée qui trottait dans ta tête quand tu t'es levé. Mais tout est vite balayé par l'entré de Iago dans ton champ de vision.
Et c'est un autre enfer qui se dessine.
Celui que cette situation te fait vivre éclate en morceau face à celui auquel fait face ton amant. Parce que de cet enfer là tu es exclu, même s'il en a un peu dévoilé les lignes lors de vos nuits partagés, lors de vos instants confidence.
Là il a une autre puissance.
Une puissance qui te fait peur, te fait trembler et met à mal ta vulnérabilité.  Tu te sens impuissant face à cette noyade qui s'écrit avec violence dans les yeux de ton amant. De votre amant. Tu voudrais lui porter secours, mais tu sais que le seul en être capable c'est Alessandro. Parce que lui il a vu, il a partagé ce que vit à cet instant Iago.
C'est ensemble qu'ils ont affronté cette épreuve.
C'est ensemble qu'ils l'ont gagné.
Cette blessure leurs est commune.
Elle les lie profondément.
Toi tu deviens un étranger dans cet instant.

Et même si ce fait te donne envie de hurler, si cette vérité est fracassante et qu'elle te jette dans l'abîme. Tu laisses Alessandro aller retrouver ton Iago. Son Iago. Votre Iago. Parce que tu ne supportes pas de le voir couler de cette manière. Parce que tu ne peux pas rester sans rien faire. Même si tu ne peux rien y faire. Le seul à pouvoir le sauver ce n'est pas toi.
Et cette idée te tue.

Et tu les regardes, tu les écoutes. Tu vois leur amour, cet amour qu'ils partagent. Tu vois se dessiner avec plus de force l'alchimie, l'équation dans laquelle tu n'es pas.
C'est douloureux.
Terriblement. Horriblement.
Douloureux.

Et la douleur s'étouffe dans ta gorge, elle t'empêche de respirer. Ton souffle se coupe quelques secondes. Tu perds pieds, mais tu ne les lâches pas. Ils semblent t'oublier. Tu vois Alessandro tout faire pour que Iago revienne à la surface. Tu vois ses gestes. Tu entends ses mots. Cela te foudroie en plein cœur. Cela t'étrangle. Tu te sens inutile, impuissant.
Et ces mots doux qu'il prononce et dont tu es incapable de te servir alors que tes sentiments sont là voraces.
Et cet étreinte qu'ils partagent et qu'ils prolongent, que tu jalouses car tu te sens exclus.
C'est douloureux.
Terriblement. Horriblement.
Douloureux.

Et tu enrages, fou de ne pouvoir rien faire. Puis tu avances vers eux, tu ne peux plus rester en retrait. Tu ne peux plus rester éloigner. Tu as besoin toi aussi de crier cet amour que tu gardes au fond de toi. Toi le vent épris de liberté, toi la colombe qui aime s'envoler.
Tu veux t'ancrer dans cet instant.
Et tu viens te coller à eux, coupant cette unité qu'ils avaient créé. Et tu trembles de cette vérité qui t'assaille. Tu as besoin d'eux. Parce que ton Iago sans son Alessandro est une âme en peine. Parce que Alessandro sans Iago n'est qu'une partie de lui même. Comme toi au fond. Parce que même si tu ne le sais pas encore, le chemin va s'écrire à trois.

Et tu prends cette main que Alessandro te donne, tu la serres avec toute la force qui te reste, tout en cherchant le regard de l'homme que tu aimes. Même si tu es incapable de prononcer ces mots.
« On est là Iago on ne te lâchera pas. Jamais. »
C'est plus qu'une promesse, c'est un serment sincère que tu fais à cet instant. Rien ne sera facile, tu le sais, la jalousie face à cette relation va souvent te caresser. Mais tu ne peux la refuser car tu sais que sans elle ton Iago ne sera pas entier. Et il revient vers vous, doucement. Dans une lenteur angoissante et déchirante. Toute sa souffrance passe dans ses yeux, glisse sur sa peau moite. Un instant tu as même oublié la tienne, parce qu'il est devenu ta priorité. Et tu le serres un peu plus parce que toi aussi tu l'aimes. Alors que Iago vous serre tous les deux
« Je vais bien. Ne t'en fais pas pour moi. Et toi ça va ? »
L'inquiétude teinte ta voix, elle est conséquente. Parce que même si tu avais vu des crises, celle là reste la plus marquante. Peut être parce qu'elle a été suscité par toutes les émotions de cette soirée. Et tu te sens un peu coupable. Et son attention se porte sur toi. Tu redeviens son centre.
« J'ai voulu me lever pour aller me chercher un verre d'eau et je suis tombé. »
Tu ne lui dis pas que l'envie de te sauver t'a caressé, ce n'est pas le moment. Pas la peine de le bousculer d'avantage. Tu tournes ton visage vers Alessandro tout en prenant une des mains de Iago vu qu'elles entourent toutes les deux ton visage. Tu la poses sur la joue de son compagnon d'arme car il a autant besoin que toi de ce contact.
« Alessandro est venu m'aider à me relever avant de venir te sauver. Et c'est moi qui suis désolé. Tout est de ma faute, je t'ai bousculé avec cette histoire et tu as été mis à mal. »
Tu poses un baiser sur sa joue avec tendresse.
« Tu devrais te poser sur le lit, tu es tout pâle. »
Et tu le sens trembler contre toi.
Contre vous.
Et doucement avec Alessandro vous le guidez vers le lit plus prés que le canapé. Tu ne le lâches pas des yeux, cherchant à être rassuré sur son état. Car voir ton Iago mal te met mal. Comme cela met mal Alessandro, son inquiétude ne t'a pas échappé.
Tout comme son amour.

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Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
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Alessandro Silveira
Imprudence. (Alessandro & Iago
Sam 19 Fév - 19:53
Le voir ainsi était insupportable. Il le voyait coincé dans ce cauchemar terrible, englouti dans cet enfer assourdissant. Si loin, emporté par ces souvenirs de terreur, de douleur. Le traumatisme frappait aléatoirement leurs esprits, dévorant leurs pensées, leur présent. Se tenir loin de lui était insoutenable, comme s'il le perdait à nouveau, comme s'il le laissait entre la vie et la mort, entre le présent et le passé. Celui qu'il supportait semblait bien insignifiant en cet instant, sa chute balayée par le voile d'épouvante dans le regard de Iago. Une phrase comme un ordre le libère de sa mission, il se détourne sans hésitation de Zephyr qui n'est rien en cet instant. Il ne peut perdre un instant de plus auprès de lui. Sa place est au côté de son amant, ses bras, ses mains sont pour le protéger et le soutenir. Angoissé et fébrile, il devient solide et immuable comme il approche Iago. Il se fait pilier, s'ancre dans la réalité pour tirer son amant du chaos. Chaque parole, chaque caresse est douce, tendre, mais enracinée dans l'appartement, dans le monde réel pour ne pas perdre pied. Il efface ses propres souvenirs, l'image de Iago mutilé, gisant, criblé sous les bombes, rien n'est bon sur ce chemin.

Il oublie Zephyr, il se concentre sur son homme pour qu'il revienne à lui, tout simplement. Quand il se joint à eux, il n'est qu'une présence chaleureuse. Un aimant supplémentaire auquel il ajoute sa force. En cet instant, Iago  besoin de lui, il a besoin d'eux. L'aide ne se refuse pas si elle peut ramener l'italien auprès de lui, calmer cette crise. Le brésilien le rappelait inlassablement à lui, tirait cette corde vers eux sans fléchir. Tout cela était simplement dans sa tête, mais le cerveau créé la réalité de tout instant. Pour en souffrir aussi, il savait que tout était parfaitement réel de l'autre côté. Inaccessible et terrifiant. Il ne pouvait le laisser la tête sous l'eau, il lui lançait la corde en espérant qu'il l'attrape rapidement, le sortir vite de cette dimension alternative.

Le soulagement est grand quand il refait surface, quand il se réveille de son inconscient. Alessandro souffle rassuré, les crises finissent toujours par passé bien sûr, mais chaque fois c'est une épreuve. Ce n'est pas seulement de le voir souffrir qui lui est terrible. Chaque fois il craint irrationnellement que ce soit la fois de trop, que son esprit reste prisonnier dans ces horribles souvenirs sans pouvoir en sortir, sans pouvoir l'atteindre. Il hoche la tête, lui assurant silencieusement qu'il n'y avait rien à excuser. Sandro ne le quittait pas du regard, sa main caressa avec émotion sa joue. « Oui... rebienvenue chez toi ! » souffle t'il avec une pointe d'humour dans sa voix serrée. "Tu as fait peur à Zephyr." Il se blottit contre lui un instant, pour le réchauffer comme pour se tranquilliser. Tous trois on besoin de cette petite étreinte, cette pause pour reprendre leurs esprits, profiter de Iago qui se tenait entre eux. Un homme qu'il partageait, un homme dont il ne pouvait se séparer. Accepter Zephyr auprès d'eux était un défi, l'ajouter à leur bulle semblait une aberration, pourtant à cet instant ils se tiennent tous les deux côtes à côtes, unis par leur inquiétude et l'amour qu'ils ont pour Iago.

L'instant passe et le temps semble reprendre son cours. L'italien se tourne vers Zephyr, lâchant Alessandro qui sent comme un courant d'air le faire frissonner. Bien sûr que son amant s'inquiète pour Zephyr qui est tombé, mais le contact rompu laisse un grand vide. Il garde sa main sur son épaule, incapable de le lâcher encore vraiment. Alessandro reprend la main que Zephyr lui tend, reconnaissant, comme s'il se comprenait silencieusement. Il l porte contre ses lèvres pour l'embrasser, encore troublé, encore secoué.

« Non, ce n'est pas ta faute ! Beaucoup de choses peuvent provoquer ces crises. Les bruits forts peuvent être un facteur, mais tu n'as pas fait exprès de tomber. » Il lui assure, il ne sait pas vraiment pourquoi ça lui paraît nécessaire de clarifier ceci, de le rassurer. Ca aurait pu être un prétexte de reproche, d'accentuer un sentiment d'animosité à son égard. Mais Iago voulait qu'ils s'accepte, se tolère. Et puis il connaissait bien ces crises. Après tout , ce n'est ni la première, ni la dernière, pour aucun d'eux deux. C'était juste le fruit de leurs esprits dérangés, l'expression de leurs traumatismes. Culpabiliser était inutile. Le reprocher à Zephyr était stupide. Ils vivaient avec cette déchirure.

« Ça va aller ?» t'il Zéphyr comme ils accompagnent Iago vers le lit, conscient que les deux hommes étaient fragiles en cet instant ? Il le soutient jusqu'à l'asseoir au bord du lit, peut être à cause du stress, Zephyr semble tenir debout sur cette courte distance. Il s'assoit auprès de son en lui massant l'épaule pour le détendre. Il ne le quittait pas du regard, inquiet. Il posa délicatement une main contre son front comme pour prendre sa température. "Tu as l'air congelé, installe-toi sous la couverture. » Dit-il en glissant sa min sur sa joue et sa nuque. « Tu veux quelque chose ? Un café pour te réchauffer ? et toi Zephyr? »
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Iago Romano
Iago Romano
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• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
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• crédits : @Eilyam
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• date de naissance : 25/11/1988
Iago Romano
Imprudence. (Alessandro & Iago
Sam 26 Fév - 9:20
Tu as fait peur à Zéphyr. L’idée lui est déplaisante, mais il a conscience que se sentir coupable n’arrangera pas la chose. C’est arrivé une nouvelle fois et il va devoir s’en remettre comme à chaque fois. C’est un véritable défi. Alessandro le sait tout autant que lui. Les crises se rarifient, mais elles sont parfois plus violentes. Il s’efforce de s’en extirper. Il se nourrit de la chaleur et le sentiment de protection procuré par l’échine de ses deux hommes. Unis comme un seul homme autour de lui, un véritable bloc pour le protéger des attaques extérieures. Une vision qui lui plait atrocement, mais il sait qu’elle n’est que factice. Les deux parties de son cœur doivent apprendre à se découvrir, s’apprivoiser et se supporter. Il n’ose pas espérer plus. Il ne le doit pas. Je vais bien. Ne t’en fais pas pour moi. Et toi ça va ? Ces quelques mots apaisent son angoisse. Il n’a pas la capacité de lire au travers des lignes et d’envisager que la colombe lui cache certains éléments. Il se sait hagard. Il l’est toujours après une crise de panique. Il ne l’a pas sentie arriver. Il aurait voulu tout en sachant que ce n’est pas toujours possible. Il a appris à vivre avec. Alessandro aussi. Ce mal, ils en souffrent tous les deux. Cet accident sur le terrain a tant malmené leurs âmes qu’ils vivent encore avec les séquelles. Il hoche la tête pour répondre aux paroles de la colombe. Il n’a pas encore retrouvé toutes ses facultés. Ses instincts sont toujours à fleur de peau. Il met ses émotions de côté pour se concentrer sur ce qui est le plus important pour lui : sa colombe. Il sait que sa colombe a été malmenée, que quelque chose s’est produit. Ce qu’il lui confirme et il se rend compte qu’il est soulagé qu’Alessandro ait eu la possibilité de lui porter secours. Il prend conscience que son attention s’est focalisé que sur sa colombe lorsqu’il sent celle-ci déposer une de ses menottes sur le visage de son rocher. Ce geste est loin d’être anodin. Il dévoile une bienveillance de la part de Zephyr envers son rival. Il ne fait pas perfide et destructeur. La colombe ne se montre pas égoïste et cela l’émeut. Une émotion que ses prunelles expriment par un éclat plus intense et fébrile. Alessandro est également ébranlé par ce qu’il vient de se produire. Il le perçoit dans la lueur de son regard, dans la manière révérencieuse avec laquelle il embrasse la paume de sa main. Iago se sent de nouveau écartelé par ces deux âmes qu’il chérit tant. « Je vais bien, mio bello. » Il lui murmure avec une infinie douceur. Il laisse pleinement exprimer ses émotions sans les museler, cet amour qu’il a pour cet homme, ce frère d’armes qui est devenu une part de lui-même au fil des années. Alessandro reste égal à lui-même. Il prend les rennes de l’échange, car il sait qu’il n’en a pas l’énergie. Il prend le parti de rassurer la colombe, de lui dévoiler ce qui provoque les crises. Une crise dont il se remet encore. Ils l’aident à se relever. Alessandro dévoile pleinement son naturel protecteur et prévenant. Il est plus alerte qu’il peut l’être à cet instant. Il s’en rend compte alors qu’il adapte ses appuis pour ne pas rendre Zephyr plus mal qu’il ne l’est. Il prend place sur le lit. Il se sent congelé et la pression de leurs mains sur son corps lui font un bien fou. Il n’y a rien qui soit lié à une sensation érotique. Il se sent juste en sécurité à leur contact. Alessandro l’invite à prendre place sous la couverture. « Juste de l’eau, s’il te plait. » Il lui répond dans un ton légèrement lointain alors qu’il vient glisser ses mains autour de son cou pour tenter de reprendre pleinement possession de son corps. Boire lui fera du bien. Il sait à quel point l’organisme peut être malmené. Il a juste qu’une envie : plonger dans un sommeil profond et sans rêve. Il se sent épuisé. Il sent le poids inquiet du regard de Zephyr posé sur lui. Il vient naturellement glisser sa main dans sa nuque pour déposer un baiser sur son front. Une des rares zones où il ne voit pas apparaitre un hématome sur sa peau halée. « C’est juste une crise. Cela va passer, mio passerotto. » Il lui indique avec douceur en venant doucement caresser sa nuque. « Allonges-toi également. Tu as besoin de reprendre des forces. » Il lui murmure en l’observant avec douleur. Cela le bouleverse de le voir si mal en point. Il tente de se relever, mais il se sent pris de vertige. Il en oublie qu’il n’a plus qu’une jambe dans ces moments d’égarement alors il se relaisse tomber sur le lit dans un essai raté. Son regard vient se perdre sur sa jambe. Celle qui a disparu et qu’il semble redécouvrir de nouveau. Alessandro apparait de nouveau dans le cadre de la porte. Il lui tend naturellement une bouteille d’eau dont il se saisit pour boire une longue gorgée. La sensation de l’eau qui circule dans son œsophage lui permet de sortir de sa légère léthargie. Il est une nouvelle fois soumis à un choix : finir dans son lit avec Zephyr ou sur le canapé avec Alessandro. Dans l’état, aucune de ses possibilités ne le satisfait pleinement. Il n’a pas envie de laisser l’un des deux seuls. Un soupir s’échappe de ses lèvres. Il est tremblant et dévoile l’émotion qui l’étreigne. « Est-ce qu’on peut dormir tous ensemble ? Je n’ai pas envie de laisser l’un de vous seul. J’ai besoin de vous savoir à côté, en sécurité. » Sa voix n’est que murmure. Sa demande se rapproche d’une supplique. A cet instant, il n’a pas la capacité de masquer ses émotions. Il se sent juste épuisé, physiquement et psychologiquement et a besoin de les sentir aussi proche que possible, sans devoir choisir, sans se sentir coupable de ne pas le faire.  
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Zéphyr Ucello
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• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
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• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
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Zéphyr Ucello
Imprudence. (Alessandro & Iago
Dim 27 Fév - 17:57
ft Alessandro & Iago
dans une rue sombre
Et tu les regarde de loin.
Pourtant se ne sont que quelques pas qui vous séparent.
Tu as la sensation de voir un film.
Et pourtant c'est une horrible vérité qui se dessine.

Acteur laissé de côté quand les rôles principaux sont tenus par Iago et Alessandro. Tous deux partis dans l'enfer de leur passé. Dans cet enfer que tu n'as pas partagé et dont tu imagines les effets. Effets qui se dessinent et s'infiltrent dans ces secondes qui deviennent éternité.
Et tu les regardes de loin.
Glacé par cette peur que tu ne connais pas.
Tu la sentis vibrer en ton Iago dans ses nuits de détresse.

Mais là elle est féroce comme un lion enragé qui ne se calme pas et qui bouffe sa proie. Lui arrachant le cœur et l'âme. Et toi tu restes là, planté sur place, perdu, bousculé, souffrant de ce fait que tu ne connais pas et qui explose quand tu les vois tous les deux. Quand les mots se font murmures et les gestes tendresse, amour même.
Et tu les regardes de loin.
Ne sachant plus si tu as ta place.
Ne sachant plus où est ta place.
Avec cette envie de fuir vissée aux tripes.
Avec cette envie de les rejoindre, de les serrer.
Juste pour partager ce qu'ils vivent.
Ce qui semblent les unir comme les détruire.

Si seulement ils voyaient ce qui à cet instant active ta détresse et te fait couler. Ce qui te donne la nausée. Pourtant tu restes là à les regarder, attiré comme un papillon par la lumière qu'ils dégagent de cette sombre situation. Attiré par cet amour vrai qu'ils osent s'avouer. Sans pudeur, sans gêne, alors que tu gardes le tien secret. Enfermé à double tour comme si l'avouer pouvait te faire tout perdre.
La colombe en mourrait sûrement.
Le vent ne soufflerait plus.


Et tu rassembles tes forces, parce que tu ne peux pas les laisser. Parce que tu ne peux pas t'échapper. Tu es déjà pris au piège de ce sentiment fort qui les anime. Même si encore tu rejettes toutes émotions qui pourraient te guider vers les battements de ton cœur. La peur plus forte que tout le reste. La peur de le perdre à jamais. Mais tu sais qu'il serait en sécurité. Alessandro prendrait soin de lui, comme il l'a fait durant ces mois de silence et d'absence. Comme il le fait à cet instant alors que tu en es incapable.
Parce que tu ne sais pas.
Parce que tu ne connais pas ce qu'ils ont vraiment vécu.

Et ça te ronge de l'intérieur, mais tu oublies cette acide vorace et destructeur pour venir chercher le contact. La chaleur. Pour te tranquilliser et insuffler aussi ton maigre courage. Et tu vois ton Iago si faible alors tu le rassures. Tu vas bien même si comme le précise Alessandro tu as flippé. Et tu le vois blêmir alors que tu serres les dents voulant enfouir tes douleurs. Iago devient plus important. Toi ce ne sont que quelques coups qui marqueront ton corps encore quelques jours. Lui c'est son âme qu'on a broyé des horreurs de la guerre. Son corps qu'on a déchiqueté à coup de bombe.
Et ça te tue.
Et tu trouves ta place, même si elle est minime. A cet instant tu es avec eux, qu'importe demain. C'est cette seconde qui compte. Et tu t'en veux, tu es certainement la cause de cette crise intense. Toi et ta folie de vivre dehors, de rester un enfant quand tu ferais mieux de devenir un adulte. Toi qui ne voit pas le mal alors qu'il plane et rôde dans tous les coins de la ville. Affamé des innocents comme toi.
« Alors si tu vas bien j'irais bien. »
Évidence flagrante que tu dis dans un sourire. Sourire que tu fais aussi à Alessandro, remerciement muet de l'avoir à tes côtés. Qu'aurais-tu fais seul face à cette noyade ? Tu aurais paniqué. Mais Iago est fatigué, laminé, il a besoin de repos, et sans te poser de question tu aides ton rival à le mener sur le lit que quelques secondes plus tôt tu occupais. Il sera bien mieux que sur le canapé. Et tu sais de contenter de pas grand chose. Et vous l'aidez à s'allonger, tous vos gestes sont doux. Ton regard alterne entre les deux hommes et tu retiens tes larmes.
La fatigue. Les émotions.
Te prennent en traite.

« Un verre d'eau aussi. Merci. »
Voix qui se fait murmure. Et un instant tu baisses les yeux pour cacher ta détresse. Pas la peine que l'on voit que tu vas mal. Que cette histoire t'a bousculé bien plus que tu n'oses l'avouer. Mais ton Iago lit en toi comme dans un livre ouvert.
« Je sais mais je n'en ai jamais vu d'aussi forte. »
Tu frissonnes à sa main dans ta nuque, à ses lèvres sur ton front. Tu arranges la couverture. Malgré sa crise ton amant reste prévenant envers toi.
« Installe toi confortablement. Ne t'en fais pas pour moi. »
Toi qui connais la morsure de l'hiver.
La dureté du sol.
La brûlure du soleil.


Tu vois le mal être de ton Iago comme sa détresse, il ne dit mot mais tu saisis combien l'instant est difficile pour lui. Tu saisis combien cette guerre l'a meurtri, les a meurtri. Tu sais que les galaxies bleues dessinées sur ta peau disparaîtront dans quelques jours. Mais leurs blessures à eux, celles faites à leurs âmes, à leurs cœurs, jamais elles ne partiront. Elles s'atténueront peut être à force de tendresse et d'attention.
D'amour aussi.
Mais il restera toujours une trace indélébile et contre laquelle il n'y aura pas de remède. Pas de miracle. Et cette idée te rend fou.
« Ne bouge pas. Tiens bois un peu d'eau. »
Tu récupères la bouteille, tes doigts frôlent légèrement les doigts d'Alessandro. Ressenti électrique.
« Merci. »
Tu bois quelques gorgées sans les quitter des yeux. Tu n'as jamais imaginé les voir tous les deux se regarder. Tu n'as jamais imaginé voir cet amour dont ton Iago t'a parlé. Et même si ça pique ton cœur comme un dard violent, tu ne peux t'empêcher de trouver cet instant beau.
De les trouver beaux.
Tu manques t'étouffer en entendant les paroles de ton amant. La surprise est immense. Même si elle n'est pas surprenante. Tu as bien senti au travers de cette épreuve le besoin qu'il a de vous avoir tous les deux.
Un besoin viscéral.
Un équilibre vital.

Tu essuies ta bouche d'un revers de main, comme le ferait un gamin. Tu grimace car tu as oublié que tes lèvres avaient été martyrisées par des coups. Et l'émotion que sa voix dégage transperce ton être tout entier. Si l'envie de dire non en premier en trouvant un tas d'excuses : tu vas mal dormir , ce n'est pas prudent, on va être serré, tu as besoin  d'espace, je peux dormir par terre si besoin, te sont venues à l'esprit. Aucune ne sort de ta bouche. De plus tu n'as pas envie de le laisser seul non plus.
« Si c'est ce que tu veux. Et si ça ne dérange pas Alessandro .. »
Et tu regardes l'infirmier. Alors que tes yeux luttent pour rester éveillés. Le contre coup de toute cette agitation te frappe de plein fouet.
« De toute façon je n'ai pas la force de lutter .. ni l'envie .. »
Et tu t'allonges, essayant de trouver une position qui n'éveille pas à nouveau des douleurs. Compliqué quand tout ton corps te fait mal. Mais tu veux te montrer fort, alors tu serres les dents. Parce qu'à cet instant il a besoin que les deux hommes de sa vie le soutiennent. Ce qui ne t'empêche pas de venir chercher à appuyer ta tête au creux de son épaule.
« Je peux ? »
Permission que tu demandes aussi à Alessandro. Parce que tu ne veux pas te montrer à cet instant égoïste. Même si ton cœur éprouve de la jalousie en les voyant si proche. Collé l'un à l'autre. Mais toi aussi tu es collé à ton Iago. Il se partage pour vous offrir l'écrin de ses bras. Ta main se pose sur son torse, caressant doucement le côté où tu te trouves. Et tu fermes les yeux en sentant sa chaleur envahir ton être malmené.
« Bonne nuit. »
Parce que tu es épuisé, laminé, abîmé. Mais ceux qui s'endorment à tes côtés le sont autant que toi. Peut être même plus.
Trouverez vous un réel repos dans cette étreinte à trois ?
Peut être.
Est ce la solution à tous vos maux ?
La seule lumière dans tout le noir ?
Peut être.


vmicorum.
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Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
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• âge : 33
• pronom : il
• côté ♥ : En cours de divorce avec sa femme Naomi. Il est également dans une relation amoureuse avec Iago, l'homme de sa vie.
• orientation : bisexuel
• occupation : Ancien infirmier dans l'armée de terre, il est devenu ambulancier après avoir quitter l'armée brisé psychologiquement. Les premiers secours se sont imposer comme une vocation, un besoin intriséque et ravageur.
• quartier : Silverlake, avec Iago.
• avatar : Marlon Teixeira
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Alessandro Silveira
Imprudence. (Alessandro & Iago
Ven 20 Mai - 17:15
La présence de Zephyr à leur côté était presque insignifiante en cet instant pour Alessandro. Ils se souciaient simplement de Iago.le monde pourrait s'effondrer autour d'eux que seule la sécurité de Iago compterait. Alors cet autre amant, la jalousie qu'il pourrait ressentir ou une quelconque once de compétition, qu'est ce qu'il pourrait bien en avoir à faire ? L'ambulancier ne désirait que rassurer son homme, solide, immuable comme une falaise face à un tsunami. Il se pare de ce masque que Iago a vu tomber bien trop souvent, qui brille encore dans ses yeux opalins. Tenir sa main est une nécessité, aveugle à la bienveillance de Zephyr en cet instant, il l'embrasse avec révérence. « Je vais bien, Mio bello. » lui assure son amant. Des mots doux à entendre, mais qui ne retirent pas le trouble ressenti par cette vive attaque de son traumatisme. Il acquiesce d'un léger signe de tête, mais ne peut lâcher cette main fraîche comme s'il voulait la réchauffer. L'âme encore fébrile, il prend la parole pour Iago comme s'il n'était qu'un. Il le rassure avec franchise comme l'aurait fait son frère d'armes. Il réfute la faute de Zephyr, lui explique ce qui peut déclencher ces crises avec plus ou moins de certitude. La tranquillité d'esprit du petit asiatique n'est pas vraiment sa principale priorité, c'est surtout une manière d'ôter un poids sur les épaules de Iago, de le soulager de ces explications.
Ils se dirigèrent doucement vers le lit pour qu'ils s'étendent tous deux pour retrouver un peu de confort d'autant plus qu'Alessandro est le seul à tenir vraiment sur ses jambes. S'il pouvait éviter tout autre incident ce soir, il n'en demandait pas plus. Juste de garder Iago en sécurité et Zéphyr par la même occasion. Comme la pression retombe, la fatigue les rattrape et semble détendre les muscles raides de son amant, à moins que ça ne vienne des caresses tendres de cet intrus.


Alessandro rejoignit la cuisine et s'y passa de l'eau sur le visage, comme pour effacer le trouble qui habitait son coeur. Il semblait que celui-ci était encore douloureux des émotions de cette soirée. Quelle étrange soirée, ne se réveillerait-il pas demain en réalisant qu'il avait rêvé tout ceci ? Il sortit un plateau et sortit 3 verres et une grande bouteille d'eau ainsi qu'un tranquillisant pour les ramener auprès du lit, espérant éviter toute autre catastrophe. Lorsqu'il retourna dans la chambre, il les trouva allongés l'un auprès de l'autre, se touchant à peine, mais si naturels, si confortable. Leur lien intime sautait aux yeux malgré l'innocence de la scène. Il tend la bouteille à Zéphyr, leur doigt se touche, surpris, il retira rapidement sa main. Son regard se posa un instant sur l'Asiatique avant de reprendre possession de son partenaire. Il n'arrivait pas à se détourner pour retourner vers le canapé, pour aller se coucher si bien qu'il accueille les paroles de Iago avec une pointe de soulagement.

Dormir ensemble. Bien sûr l'idée est troublante, un peu tarée comme ils venaient juste de se rencontrer. Pourtant, Alessandro n'a pas envie de dormir seul, et surtout loin de Iago. Il reporte son attention sur le jeune itinérant, interrogateur, comme si la décision lui appartenait. Quand celui-ci accepte, Alessandro contourna le lit dans un sourire malicieux. Il se pencha au-dessus de lui pour lui donne un chaste baiser sur les lèvres.
« Comme si j'aurais pu dormir ailleurs qu'à tes côtés ce soir ! » soupire t'-il contre celle-ci en le regardant amusé. C'était invraisemblable, même s'il était exténué. Il n'aurait pu dormir sereinement sur le canapé après cette crise. Il se glissa auprès de son amant. Il se coucha sur le flanc, pour prendre le moins de place possible dans le lit double. Sa main trouve sa place autour de la taille de Iago, frôlant le flanc de Zephyr au passage.
« Pardon » Chuchote t'il, mais il ne retire pas son bras, car l'inconnu envahit le torse de son amant. Ils sont si proches, tous trois si proches, collés de part et d'autre de Iago. Il l'entoure de sa tendresse, le contact le rassure également. Il leur souhaite doucement une bonne nuit! avant de fermer les yeux, le nez fourré contre le t-shirt de Iago. S'apaisant de son contact, il se laisse happé par le sommeil, heureusement il est est assez exténué pour taire les questions, pour s'empêcher d'analyser le virage que leur relation vient de prendre.
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Imprudence. (Alessandro & Iago
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