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Imprudence. (Alessandro & Iago

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Zéphyr Ucello
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• âge : 33
• pronom : Il
• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
• occupation : Strett artist mais pour vivre obligé de faire plein de petits boulots
• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
• avatar : Ho-seok Lee (Wonho)
• crédits : thepsthings (avatar) vmicorum. (sign)
• messages : 329
• date de naissance : 15/12/1990
Zéphyr Ucello
Imprudence. (Alessandro & Iago
Ven 16 Juil - 9:00
ft Alessandro
dans une rue sombre
Fierté au bout des doigts.
Tu caresses les quelques billets que tu viens de gagner. Rien de bien glorieux, mais tu vas pouvoir, vu ton appétit de moineau, te remplir l'estomac durant quelques jours. En plus l'homme t'a dit qu'il ferait de nouveau appel à toi, pour un futur chantier. Rien n'est sûr mais tu y crois, et puis c'est pour bosser à l'extérieur alors c'est parfait. Parce que la cuisine du restaurant où tu fais la plonge lors des grosses journées, c'est cool mais les murs autour de toi, c'est comme si tu était en prison. Tu sais que tu ne tiendras pas longtemps. L'envie de t'en échapper te titille à chaque fois que tu y es. Mais tu résistes à l'appel de la liberté, faut bien que tu assumes un peu.

Sourire aux lèvres.
Tu te dis que peut être tu pourras aussi acheter un petit quelque chose à Iago et à Tao. Après tout si tu ne manges que du pain de mie tu ne vas pas en mourir. Et puis quand tu bosses au restaurant, le patron te file un peu de quoi te caler l'estomac. Tes pensées te font avoir la tête ailleurs et tu ne fais pas gaffe qu'on te suit. Un bande de mec a repéré les billets entre tes doigts et tu deviens leur proie sans même t'en rendre compte. Trop occupé à réfléchir à ce que tu pourrais prendre pour ton Iago. Tu pourrais même lui envoyer un message pour faire un truc avec lui. Le retrouver dans votre endroit secret. Mais avant que tu ne fasses quoi que se soit, tu te retrouves entouré. En plus tu es passé dans une rue à l'écart et rare sont les personnes qui y circulent. Quand tu réalises ta bêtises, deux mecs te font face et deux te sont collés aux fesses.

« Salut alors on se promène tout seul. »
Tu regardes celui qui t'adresse la parole.
« Je n'ai pas besoin d'être accompagné pour me balader. »
Arrogance et provocation dans ta voix, tu as bien saisi la situation. La rue tu connais tout comme les pièges qu'elle renferme. Même si là tu n'as pas été attentif, tu cernes vite le problème. Tu as tenté le diable avec tes billets dans la main. Tu regardes autour de toi, cherchant déjà une issue pour te faire la malle. S'il croit qu'ils vont coincé le courant d'air que tu es, ils se trompent.
« Tu cherches quoi ? Un moyen de fuir ? On te fait peur ? »
« Non pas du tout. Je me repère, j'ai loupé ma rue. Et des amis m'attendent à deux pas. »
Mensonge pour ne pas que ta solitude leur explose au visage. Tu pourrais envoyer un SMS à Iago tu tiens ton portable dans ton autre main. Mais la manipulation s'avère difficile. Et puis tant bien selon où il est ou ce qu'il fait il n'arrivera pas à temps. Parce que tu sens l'embrouille venir.
« Écoute on ne t'embêtera pas si tu es sage et que tu donnes sans discuter ton fric et ton portable. »
« Et tu crois que je vais te filer mes affaires comme ça. Non mais tu rêves là. Cet argent je l'ai gagné et mon portable j'en ai besoin. Alors si tu les veux faudra venir les prendre. »
Et tu te prépares à l'assaut. Tu te fais tacler par derrière, parce que tu n'as pas des yeux dans le dos et même si tu étais sur tes gardes, quatre mecs contre toi, le calcul est vite fait. Mais tu ne comptes pas te rendre sans te battre. La rage ourle alors tes lèvres et la colère brûle tes yeux.
« Facile de s'attaquer à un mec seul quand on est quatre. Tu n'as pas de couille pour t'occuper de moi sans tes potes. »
Tu prends un coup dans le dos, ta mains glissent dans ta poche pour ranger billets et téléphone et tu ripostes en te retournant. Mais en retour les deux qui te faisaient face s'en prennent à toi aussi. Bien sur que tu te défends. Les coups pleuvent. Mais même si tu es leste et agile, ils mènent la danse. Et si tu donnes un coup bien placé, tu en prends trois en retour dans le bide ou la mâchoire. Le goût du sang emplit ta bouche. Tu craches même.
« Bande de trouillards .. lâches. »
« Tu l'as cherché mec, si tu nous avons donné les choses gentiment on ne t'aurait pas tapé. »

Tu ignores combien de temps cela dure, tu fais tout pour qu'ils ne chopent ce que tu as mis à l'abri dans ta poche. Mais ils sont assez violents. Et les coups finissent par faire vraiment mal. Tu te retrouves à genoux quand un réussi à mettre sa main dans ta poche.
« Putain connard laisse ça. »
Tu retiens sa main. Tu entends un mec gueuler. Il attire leurs attention.
« T'en mêle pas ok, sinon tu morfleras aussi. »
La voix de celui qui t'a parlé s'élève. Et tu vois une ombre s'avancer. Tu serres entre tes doigts les billets et ton téléphone, mais on te les arrache avec violence. Et les quatre agresseurs se tirent avec ton fric et ton portable. Il ne te reste qu'un misérable bout de billet entre tes doigts.
« Merde fait chier. »
Tu es en rage, tu vas pour te lever pour les poursuivre, ce qui ne servira pas à grand chose tu le sais. Mais tu chutes sous les douleurs qui te vrillent le ventre. Mais avant que tu ne tombes au sol une main te soutient. Et tes yeux tombent sur un regard sombre.
« Merci ça va aller. Faut que je les rattrape. »
Tu veux surtout récupérer ton portable, Iago va encore s’inquiéter si tu ne lui donnes pas de nouvelles. Tu peux toujours débarquer à l'improviste chez lui, genre surprise, pour passer un petit moment ou la nuit. Mais là avec la tronche que tu dois avoir pas question d'aller le voir. La rue c'est dur et tu le sais et parfois il y a des risques. Tu essaies de te relever de nouveau, mais il semble que les coups portés t'aient mis mal. Le mec te tient toujours. Et tu enrages un peu plus de ne pas pouvoir leurs courir après mais leurs visages sont marqués dans ton esprit et si tu les revois tu leurs feras leur fête.
En attendant faut que tu te soupires blasé par ta propre bêtise.
Et ton visage se crispe sous la douleur et la colère éprouvées.


vmicorum.
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Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t9389-alessandro-uma-arvore-florida
• âge : 33
• pronom : il
• côté ♥ : En cours de divorce avec sa femme Naomi. Il est également dans une relation amoureuse avec Iago, l'homme de sa vie.
• orientation : bisexuel
• occupation : Ancien infirmier dans l'armée de terre, il est devenu ambulancier après avoir quitter l'armée brisé psychologiquement. Les premiers secours se sont imposer comme une vocation, un besoin intriséque et ravageur.
• quartier : Silverlake, avec Iago.
• avatar : Marlon Teixeira
• crédits : prettygirl
• messages : 73
• date de naissance : 24/12/1990
Alessandro Silveira
Imprudence. (Alessandro & Iago
Mar 20 Juil - 20:47

Imprudence
@Zéphyr Ucello


Alessandro finit par quitter le bar et ses collègues qui s'éparpillent petit à petit. Bien qu'ils sortent de 24 h de garde, ils se sont tous réunis pour boire un verre,comme incapable de se séparer après un service particulièrement difficile. L'adrénaline et l'émotion, la complicité qui se créait de leurs expériences communes, même de leurs échecs. Ils ne s'étaient pas encore trop vus, riaient encore ensemble pour décompresser de l'intense garde chassant encore un peu la fatigue qui s'accumulait. Il avait encore de l'énergie, adrénaline résiduelle de la frénésie de leur service. Ils bavardaient encore un peu ensemble, l'équipe qu'il avait trouvée à Los Angeles était rapidement devenue comme un cocon, une famille que les longues gardes et la dure réalité de leur travail rapprochaient inexorablement, comme à l'armée. Ils avaient accepté ses blagues, son optimisme, son impulsivité et son entêtement, son incapacité à accepter l'échec et ce qu'il signifiait dans leur métier. Ça les dévorait tous, chacun avait ses raisons d'être là et de ne pas vouloir encore rentrer. Pour Sandro, c'était juste un moyen de se déconnecter, de ne pas ramener chez Iago, chez lui la sueur et le halètement, même s'il pouvait se doucher au service.

Il prit congé plus d'une heure après la fin du service, il avait bu deux bières, mais la fatigue qui tombait sur son cerveau lui donnait la sensation d'en avoir pris davantage. Il ne titubait pas, mais marchait comme à l'aveugle, machinalement, l'esprit embrumé, ailleurs. Il pensait à cette journée interminable, à aux sensations de picotement dans ses yeux qui le tirait, à une douce et un lit qui l'attendit sur lequel s'effondrer, dormir il en était impatient. Il pensait à Iago, à son corps chaud contre lequel se blottir, Iago qui serait sans doute déjà couché ou l'aurait il attendu ? Il pourrait lui embrasser ses douces lèvres, coller leur corps l'un contre l'autre et se perdre dans ses formes. Il s'imaginait déposer des baisers sur le cou de son homme, peut être lui ferait il l'amour, peut être se laisserait il simplement plonger dans ses bras comme dans ceux de Morphée. L'idée de le rejoindre affichait un sourire sur ses lèvres, il se déplaçait comme un automate sur le chemin qu’il commençait à bien connaître, indifférent.

Une voix le sort de son monde intérieur. Une voix assurée, insultante, forte, une voix qui résonne comme un appel à l'aide. Alerté, Sandro s'arrête en chemin pour regarder la rue d'où s'élèvent d'autres voix, plus basse, presque imperceptible. La rue était sombre, il ne voyait pas plus loin que le bout de son nez comme la lumière du lampadaire de la route principale se perdait contre un mur d'immeuble en pierre. Il jeta un coup d'oeil autour de lui et se faufila dans la ruelle, avançant dans la pénombre à pas précipité pour rejoindre ce qui semblait être des coups portés. Agression ou règlement de compte ? Des silhouettes se profilèrent comme il avançait et que ses yeux s'habituaient à la pénombre. Quatre types et une personne plus petite.

« HEY ! Laissez-le ! » Il se précipita vers le bout de la rue, vers ses types, malgré les menaces qu'on lui proférait. Ce qu'il avait d'abord pris pour un enfant se révéla être un jeune homme à genoux, déséquilibré par l'attaque. Il ne se faisait pas d'illusion, ils étaient quatre, il le massacrerait sans doute, Sandro avait juste espoir de sa présence les pousserait à se barrer.
« Putain ! Barrez-vous ou j'appelle la police ! Laissez la bande de lâches ! » menace t'il. Bizarrement la bande semble lui obéir tandis qu'il se rapproche un peu plus, sans doute parce qu'ils ont obtenu ce qu'il souhaite ou pour ne pas s'éterniser sur ce lieu. Le jeune homme tente de se relever, mais la douleur le ramène au sol. Il court sur les derniers mètres qui les séparent pour le retenir.

« Ca va ? » questionne t'il comme un réflexe, la ruelle sombre ne permet pas de voir les blessures du jeune homme, mais il se prend sa rage et sa détresse en pleine face, il les partage à l'égard de ses types qui se mettre à quatre contre un. Pourtant, ils n'ont d'autre choix que de les laisser filer, il ignore dans quel état ils auraient laissé l'asiatique d'il n'était pas passé par la. Se serait il arrêter ou aurait il prit le temps de finir le garçon aux yeux bridés. Quel âge pouvait il avoir, 20-25 ans peut-être bien qu'il avait toujours du mal a évalué l'âge des Asiatiques. Sandro n'aurait pas aime le voir finir sur un de ses brancards pour l'amener à l'hôpital.
« Vous ne les rattraperez pas ! Vous tenez à peine debout, » dit-il sans détour. « Mais ce n'est pas le plus important pour l'instant. Restez tranquille.» Peut-être l'était-ce pour cet homme, ce qu'il lui avait pris avait sans doute beaucoup de valeur pour qu'il risque sa vie pour ça. Pour l'urgentiste, l'état du jeune homme le préoccupait davantage. Évidemment, il avait laissé sa trousse d'urgence aux centres, l'autre était chez lui, mais c'était bien plus loin. Il le soutenait et regarda autour de lui à la recherche d'un perron ou le faire s'asseoir.

« Je travaille aux SAMU, si vous voulez bien, je peux regarder ça. » Il propose cela avec douceur, mais ce n'est pas vraiment un choix qu'il lui donne. Il n'était pas même sur qu'il était capable de le laisser partir sauf à le confier à un collègue. Déformation professionnel. « Et je vous appelle une ambulance ! »

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Zéphyr Ucello
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Zéphyr Ucello
Imprudence. (Alessandro & Iago
Ven 23 Juil - 17:01
ft Alessandro
dans une rue sombre
Tu essaies de garder les idées claires.
Alors que les coups pleuvent. Tu n'as pas l'intention de leurs filer le fric que tu as gagné quelques minutes plus tôt. Tu n'as pas l'intention de leurs filer ton portable, même s'il n'est pas le dernier modèle à la mode. Il en est même très loin. Mais il te permet de donner des nouvelles à Iago. Il te permet de pouvoir bosser. Alors tu ripostes aux coups donnés, ils sont quatre et tu sais que tu as peu de chance de leurs échapper. Mais pas question de baisser les bras, pas question de jouer au lâche. De fuir. Tu en as vu d'autres en vivant dans la rue. Et chaque coup pris renforce ta rage de leurs mettre une raclée, de leurs faire payer.
Tu penses à Iago.
Et tes pensées renforcent ta force. Même si tu as conscience que ce n'est pas suffisant, que ce fait ne pèsera pas bien lourd dans la balance. Qu'à un moment tu vas te retrouver à terre et que te relever sera compliqué. Mais tu résistes, tu provoques même ces petits cons qui s'amusent de ta solitude. Qui rendent l'instant plus douloureux. Il suffirait juste que tu leurs files tes billets, et ton portable. Mais s'ils les veulent il faudra qu'ils viennent les chercher. Le temps t'est compté. Et tu le sais.

Une seule pensée envahit ton esprit : Iago.
Ton homme.

Son visage, son sourire, son regard. Tu ne vois que lui quand tes dernières forces t'abandonnent. Quand ton corps douloureux touche le sol. Quand tu sens les doigts de tes agresseurs dans tes poches à fouiller pour récupérer ce que tu as chèrement défendu. Biens précieux qui t'est durement arrachés. A cet instant tu te voudrais être ailleurs. Être dans les bras de ton amant, de ton Iago. Ta tête posée contre son torse rassurant.
Écoutant sous cœur, respirant son souffle.
Et te voilà la gueule en sang et les côtes en souffrance. Tu entends bien la voix d'un mec, mais tu as bien compris que sa présence ne changerait rien au résultat. Tu as perdu et malgré ton envie de leurs courir après, ton être tout entier le refuse. Ce qui te rend le plus fou c'est que tu ne pourras pas donner de nouvelles au tatoueur et tu n'iras pas le voir tant que ton visage sera marqué par les coups. Tu imagines très bien ce qu'il te dirait. Il chercherait à te protéger, même s'il ne t'a jamais enfermé pour éviter que ce genre de sale coup t'arrive.

Et le mec s'approche de toi, alors que les autres détalent. Ils le peuvent maintenant qu'ils ont eu ce qu'ils sont venus chercher. Tu étais au mauvais endroit au mauvais moment. Et en plus tu les as incité en jouant sous leurs yeux avec tes billets. Et au fond la rage te brûle, vorace et déroutante. Tu leurs en veux autant que tu t'en veux d'avoir été si con, si naïf. Et le mec qui vient t'aider s'en prend plein la gueule, mais tu ne lui as rien demandé après tout. Tu t'es toujours relevé tout seul. Même ton Iago ne sait pas tout sur ce que tu as enduré, tu as toujours cherché à le préserver des duretés que tu encaisses en vivant dehors. Même si tu te doutes qu'il doit en quelque sorte savoir. Et que ces idées doivent le rendre fou. Et ce que tu apprécies chez lui, c'est que même en se faisant du souci pour toi, il ne t'a jamais mis de chaînes. Et là tu as juste envie d'aller choper ces connards. Mais si ton cœur et ton esprit y sont prêts, ton corps ne l'est pas. Il t'abandonne totalement. Tu regroupes tes genoux contre ton torse, les serrant entre tes bras, pour te retenir de pleurer. Pour contenir la douleur.
« Je peux au moins essayer. »
Même si tu sais que c'est impossible. Les coups que tu leurs as donné ne les ont pas aussi mis ko que ceux qu'ils t'ont donné.
« Si c'est important. J'ai plus de fric .. et ils ont pris mon téléphone comment je vais avertir m .. »
Tu vas pour dire mon copain, mais tu te retiens, il ne faudrait pas que tu sois tomber sur un homophobe. Tu n'as jamais été très prudent, mais là d'un coup vu ce que tu as reçu tu le deviens.
« Mon ami. »
Mot qui peut passer au masculin comme au féminin. Ton regard est fuyant tu ne veux pas qu'il saisisse que tu es dérouté, perdu. Tu as juste envie qu'on te foute la paix. De retrouver ton coin secret et de te laisser aller. En pensant à Iago. Au bien être que ses bras, ses caresses, ses baisers pourraient te faire.
« C'est gentil mais j'ai vu pire. »
Et tu n'as pas envie qu'un mec touche ton corps, qu'il bosse au SAMU ou pas. En ce moment il n'y a que ton Iago qui le frôle, l'effleure. Tu ne veux personne d'autres, même pas pour te soigner. Toi qui as toujours eu tendance à courir les autres peaux. Tu ne veux que la sienne ces derniers temps.
Tu trouves cela étrange parfois.
Mais tu te refuses à vraiment voir ce que cache ce besoin
.

« Je veux juste rentrer chez moi. »
Dans cet endroit ou toute ta vie s'écrit sur les murs. Dans cet endroit où ses yeux veillent sur toi. Tu attrapes ses mains quand il te parlent d'ambulance, tu as peur qu'il prenne son portable et qu'il fasse le numéro.
« Non pas d'ambulance. »
Tu lèves tes yeux suppliants vers lui, des yeux un peu rougis par les larmes que tu retiens.
« S'il vous plaît. »
Voix tremblante et mal assurés. Tu sais que tu aurais des problèmes, on te demanderait tes papiers et tu n'as rien d'officiel. Vu que les vrais tu les as jeté après avoir fuit de chez toi. Tu as réussi en à avoir des faux. Alors aller aux urgences c'est impossible. Tu ne veux pas prendre de risque, même si tu es parti de chez toi depuis quinze ans.
« Est ce que vous pouvez juste m'aider à me relever ? Et je vais rentrer doucement. »
C'est tout ce donc tu as besoin, un coup de main pour te remettre sur pied. Rien de plus. Même si avec son aide te soulever te fait serrer les dents. Te fait tenir ton ventre. Tu craches le sang qui vient se mélanger à ta salive. Tu te sens bancal. Comme si tu marchais sur un fil. Rentrer va être compliqué, tu le sens. Alors tu es appuyé contre le mec, tu soulèves ton tee-shirt et tu vois les marques bleutés, violacés, tisser des étoiles sur ta peau blanche.
« Vous avez un truc pour ça ? »
Après tout vu ce qu'il t'a dit il devrait bien connaître un remède. Ou en avoir un. Parce que mettre de la glace ne sera pas suffisant. Et puis ce n'est pas le genre de chose que tu as sous la main là où tu vis.
« Je voudrais être sur pieds rapidement. »
Pour retourner bosser. Pour gagner de nouveau de l'argent et te racheter un téléphone pour dire à Iago que tu vas bien. Lui envoyer un SMS qui ne lui fera pas voir ta tronche défoncée. Et quand tu iras mieux, quand les marques se seront effacés tu iras le retrouver et tu le serreras dans tes bras Tu resteras contre lui. Tu l'embrasseras quand tes lèvres ne seront plus meurtries par les coups. Tu l'aimeras quand ton corps ne sera plus rempli de galaxies aux couleurs explosées.
Mais en attendant il va y avoir l'absence et le manque.
Et ça risque de te tuer.

En attendant c'est contre cet inconnu que ton corps est posé, même si tu essaies de garder la distance. De ne pas le toucher comme si tu avais peur de t'y brûler. Une peur que tu n'arrives pas à contrôler.

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Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
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Alessandro Silveira
Imprudence. (Alessandro & Iago
Ven 23 Juil - 19:53
« Si c'est important. J'ai plus de fric. Et ils ont pris mon téléphone comme je vais avertir m... » Un sourire apparu sur les lèvres d'Alessandro. Il aurait pu finir cette phrase pour lui, mais ne broncha pas quand il hésita et finit sa phrase d'un ton beaucoup plus posé que le reste de la phrase. Il comprit immédiatement quelle était la nature de sa relation avec cet ami parce qu'il lui était arrivé tant de fois de trébucher sur ces mots en parlant de Iago. Il ne cherche pourtant pas à le rassurer. C'est une perte matérielle et il est davantage concerné par son état physique que par sa vie privée. Il était secouriste, il sauvait des vies : de la pire des ordures aux meilleurs d'entre nous, pères, mères, enfants, militaires, civils, amis, des ennemis aussi, ceux qu'on l'avait envoyé tuer, mais qui n'étaient souvent que des gamins dans la même galère. Le sang avait toujours le même rouge.

« Oh !Moi aussi j'ai vu pire ! Mais pas dans cette ruelle, donc désolé jeune homme, mais vous n'y échapperez pas. » Il assure en fixant le jeune asiatique, à la fois légèrement amusé, mais avec une fermeté médicale qui ne laissait pas de place au caprice des patients. Non il n'avait pas le choix que de le laisser regarder ses blessures, s'assurer qu'il allait bien, l'allonger et lui assurer soin et un peu de repos.
L'homme prit sa main quand il parla d'appeler une ambulance, le suppliant de ne pas le faire. Ce n'était pas la première fois que ça lui arrivait, des gens qui refusaient qu'on les soigne, qu'on l’amène à l'hôpital tandis qu'il était dans des situations clairement critiques, ceux qui étaient les plus misérables, ceux qui n'avaient pas d'assurance pour payer les frais, ceux qui étaient déjà les plus vulnérables. Il se mordit la lèvre en plongeant dans ses petits yeux bridé, aussi noir que brillant. Il acquiesce d'un signe de tête « D'accord, d'accord, pas d'ambulance.» Il se rend à cette demande sans insister. Ça semble si important pour l'Asiatique. Il lui demande de l'aide pour se relever avec le fol espoir de pouvoir rentrer chez lui doucement. Il le connaissait depuis deux secondes et Sandro levait déjà les yeux au ciel face à tant d'entêtement.

« Vous ne ferez pas deux pas tout seul sans tomber, donc j'espère que vous habitez la porte à côté ! » Pourtant, il l'aide à se relever, le laisse prendre appuie sur lui, l'ambulancier vient entourer sa taille fine en le maintenant fermement contre son corps. L'Asiatique révèle son tee-shirt pour laisser apparaitre ses hématomes. Ils étaient nombreux, mais aucun ne semblait saigné. Pourtant tout ces coups qui parsemait cette peau blanche lui arracha une grimace. C'était étonnant qu'il tienne encore debout, même conscient.
« Je dois avoir de la glace et de l'Arnica au centre. Vous avez des allergies? On a sans doute des antidouleurs. Et de quoi nettoyer votre visage car vous n’êtes vraiment pas beau à voir comme ça. » Il passa le bras du jeune homme autour de son cou pour qu'il l'accompagne vers le centre.
« Vous le serez si vous écoutez ce qu'on vous dit. Mais les bleus risquent de mettre un peu de temps à partir. » Dit-il doucement avant de se mettre en route ? Il le maintenait à doux bras, le sentait se contracter de douleur à chaque nouveau pas et se maudissait de ne pas avoir sa trousse avec lui. Il avançait doucement en silence, car parler aurait accentué la douleur du jeune homme. Il le menait et l'encourageait, tout en le retenant avec force chaque fois qu'il trébuchait, qu'il se crispait. Ce n'est plus très loin, l'encourageait il, on y est presque. Sandro faisait de petits pas à ses côtés, mais ils avançaient, lentement mais sûrement, en prenant soin de chaque mouvement.
« Vous voulez que j'avertisse quelqu'un pour vous ? Votre copain peut être ? »
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Zéphyr Ucello
Imprudence. (Alessandro & Iago
Sam 24 Juil - 11:39
ft Alessandro
dans une rue sombre
Tu as lutté.
Mais tu n'as pas réussi à sauver le peu que tu avais. Pas que tu t'accroches aux biens matériels car tu as toujours vécu avec peu. Tu t'es toujours contenté de peu de ce côté là. Préférant te concentrer sur les émotions et tes ressentis. Mais avec cet argent tu te voyais avec quelques projets. Rien de bien exceptionnel, de quoi t'alimenter un peu plus correctement durant quelques jours. Et puis, surtout, offrir un présent à ton Iago. Et là tout s'est envolé, tout est parti en fumée.
La rage marque avec plus de gravité ton visage, tes yeux sombres.
Et puis il y a ton téléphone, bien sur rien de mortel là aussi. Et tu as ta liste de contact, liste bien maigre, de notée dans un carnet. C'est juste que c'est le lien entre Iago et toi quand tu oublies le temps en devenant une brise plus sauvage. Que tu te perds dans tes dessins et que dans ce cas les heures ne s'écoulent plus comme celles du reste de la ville. Alors oui cela t'emmerde. Et ce fait s'entend dans ta voix, même si tu évites de trop en dire. Retenu par les peurs, les relations entre hommes ne sont pas toujours bien vues. Et tu restes méfiant, il ne faudrait pas qu'après que tu te sois fais dépouiller, tu te fasses un peu plus frapper à cause de tes attirances. Même si tu aimes aussi les filles. Là c'est surtout ton homme qui te viens en tête. Même si jamais face à lui tu ne lui as donné ce titre.

Mais ton sauveur, enfin façon de parler, ne relève pas.
Dois-tu te méfier un peu plus ?
Ou alors voir dans son silence une sorte de compréhension ?

Tu n'as pas trop la force de réfléchir. Car les douleurs sont quand même bien présente, même si tu balances que tu as vu pire. Ce qui n'est pas faux. Tu t'es déjà fais tabasser. Dans la rue personne ne fait de cadeau. C'est la loi du plus fort, du plus futé, du plus débrouillard. Parfois faut faire preuve de vice pour s'en sortir, de malice aussi. Parfois il vaut mieux courber l'échine que de montrer les dents. Se mettre à genoux que de vouloir rester debout. Tu es passé par pas mal d'épreuve et de situation. Ces quelques coups te rendront plus forts, même si pour le moment tu ressembles plus à un gamin détruit qu'à un homme prêt à mener un combat. Le moment venu tu les retrouveras et tu leurs montreras qui tu es. Là de toute façon tu es coincé par la détermination de celui qui a fait déguerpir les connards qui t'ont volé.
« Vous êtes un tyran aussi ? »
Mélange entre un ton sérieux et désabusé. Tu as juste envie de tranquillité à présent. De te retrouver dans ton chez toi. Un endroit fait avec les moyens du bord mais dans lequel tu te sens bien. Libre de toutes chaînes. Mais tu sembles être tombé sur un entêté, vu qu'il veut appeler une ambulance. Comme si en plus tu avais besoin de ça. Il ne voit pas à ton allure que tu n'as rien du gars qui peut payer ses soins. Bon tes fringues ne sont pas aussi trouées que d'habitude, elles sont justes un peu grandes. Peut être qu'avec la pénombre de la rue, ce genre de détail passe inaperçu. Peut être qu'avec la situation aussi. Tu ne peux lui en vouloir de réagir de cette façon. De vouloir t'aider un peu plus que de raison. Mais si lui est entêté, toi tu es un buté alors pas question d'aller à l'hôpital. Et tant pis s'il faut que tu uses ou abuses d'un regard suppliant.
« Merci. »

Au moins une chose d'acquise. Reste à avoir la suite à présent. Comme le fait de rentrer chez toi. Mais tu saisis vite en te relevant et en faisant quelques pas soutenu par l'ambulancier que marcher seul serait difficile. Tu vas ressembler à une proie qu'on agite devant le nez des fauves assoiffés. Et même si tu connais bien la ville, si tu vas éviter les quartiers un peu chaud, tu pourrais quand même faire de mauvaises rencontres. Et ton état donnerait bien des raisons de profiter de la situation pour certains. Même si tu n'as plus grand chose sur toi.
« Je ne vis pas loin. »

Mensonge dit avec aplomb et sûreté. Tu n'as pas besoin de baby-sitter. Mais la découverte des marques qui colore ta peau d'une palette de bleus et de violets, te fait prendre conscience que tu es vraiment mal en point. Pourtant tu tiens debout, mais tu as appris au cours des diverses altercations, qu'un roseau plis mais jamais ne casse.
« Au centre ? »
Questionnement teinté de peur et d'interrogation.
« Non je n'ai pas d'allergie. »
Pas que tu saches en tout cas, des médecins tu n'en as pas vu des tonnes. Depuis que tu as quitté ton foyer, tu te soignes avec les moyens du bord. Parfois se sont les gens chez qui tu bosses, ou chez qui tu dors qui te filent le nécessaire. Ton corps s'est forgé avec le temps et a compris que le meilleur des remèdes c'est la résistance dont il fait preuve. Tu souris à sa remarque sur ta beauté, avant de faire une grimace, le geste ayant déclenché une douleur, tout comme son bras qui vient enlacer ta taille. Ou le tien qu'il relève pour mettre autour de son cou. Tu te crispes à ces contacts ce qui n'arrange rien dans ton ressenti.
« Désolé d'avoir une sale gueule. La prochaine fois j'essaierais d'être plus présentable. »
De toute façon il n'y aura certaines pas de prochaine fois. Pourquoi il y en aurait-il une de toute façon ? Tu fais un peu d'humour, histoire d'oublier ta mésaventure.

L'essentiel pour toi à présent c'est de te rétablir vite.
« Vous écoutez ? »
Ses mots te font sourire. Il doit te prendre pour un gosse qui ne sait pas prendre soin de lui. Tu n'écoutais pas tes parents tu ne vas pas l'écouter lui. Le seul que tu écoutes c'est ton Iago et cela ne t'empêche pas d'en faire qu'à ta tête à certains moments. Tu te doutes qu'il ne doit même pas voir derrière ton visage abîmé un homme de trente ans.
«Et pour les bleus je sais .. j'ai l'habitude .. ce n'est pas la première fois que je me bats. »
Et se ne sera pas la dernière. Tu serres les dents à chaque pas, tout comme le poing de ton bras qui se balance contre ton corps. Tu maudis ces quatre connards. Tu les maudis si fort que tu es certain qu'ils t'entendent les traiter mentalement de tous les noms. En tout cas le chemin est pour toi un vrai parcours du combattant, pourtant tu n'es pas quelqu'un de douillet. Mais là tu as bien morflé. Et ton corps te le rappelle à chaque mouvement.
« C'est encore loin ? »
Concentré sur tes douleurs, tu n'as pas trop fait attention au chemin emprunté. Tu tournes ton visage vers lui quand il te propose d'avertir quelqu'un. Tu pourrais lui demander son portable et téléphoner ou envoyer un SMS à Iago. Mais tu vas le rendre soucieux et s'il te voit ainsi il va vouloir que tu ailles chez lui le temps de te soigner. Et tu ne veux pas dépendre de lui. Tu ne veux pas être un poids pour ton Iago. Même si jamais il ne te fera ce genre de remarque. Tu veux lui montrer que tu es fort et que tu peux t'en sortir tout seul. Comme tu le faisais durant son absence.
« Non personne. »
Tu marques un temps de silence suite à la dernière partie de sa demande. Tu avais dis ami pour qu'il ne puisse deviner qui réellement se cache derrière le mot sur lequel tu as hésité. Mais il semble qu'il est vu au delà.
« Non pas même mon ami, je ne veuc pas qu'il s'inquiète. Et puis se ne sont que quelques bleus. »
Rien de grave ou de mortel. C'est juste douloureux, mais cela passera.
« Vous portez souvent secours aux gens dans la rue ?»
Histoire de passer à autre chose et de ne pas se concentrer sur toi. Même si c'est son métier, et que cela doit faire parti des codes, tu es sûr que certains doivent passer leur chemin dans ce genre de situation. Et puis s'opposer à quatre mecs qui en frappent un au sol cela demande du courage.
« Vous savez qu'ils auraient pu vous agressez et vous dépouillez en retour ? Fallait avoir du cran. Ou être un peu fou. »
Et vous arrivez enfin.

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Alessandro Silveira
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• âge : 33
• pronom : il
• côté ♥ : En cours de divorce avec sa femme Naomi. Il est également dans une relation amoureuse avec Iago, l'homme de sa vie.
• orientation : bisexuel
• occupation : Ancien infirmier dans l'armée de terre, il est devenu ambulancier après avoir quitter l'armée brisé psychologiquement. Les premiers secours se sont imposer comme une vocation, un besoin intriséque et ravageur.
• quartier : Silverlake, avec Iago.
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Alessandro Silveira
Imprudence. (Alessandro & Iago
Jeu 29 Juil - 11:29
Ayant céder à son caprice (depuis quand laissait il le choix aux gens d'être secouru et comment ?) il décida de le mener au centre, il pourrait l'installer dans une salle de repos et passer de la pommade sur ses blessures. C'était à moins de deux cents mètres de là et le jeune homme grimaçait rien que de se tenir debout.
« Au centre ambulancier, c'est à quelques blocs seulement » il lui précise comme une évidence. « Je n'ai pas de pharmacie sur moi donc va falloir marcher désolé. » Dit il, une fois assuré que le jeune homme n'avait pas d'allergies, ce qui lui permit mentalement d'établir un petit plan d'action pour apaiser les blessures et vérifier qu'il n'avait rien de casser. Le jeune homme s'offusque de sa remarque sur sa tronche ensanglantée et tuméfiée par les coups. Alessandro pensait qu'il ne manquerait pas de charme sans ses coups qui déformaient son visage.

« J'espère bien ! » S'il devait y avoir une prochaine fois, Alessandro préférait que ce ne soit pas parce que le jeune homme s’est fait éclater la gueule, quoique c'était sans doute le plus probable. D'ailleurs est ce qu'Alessandro serait capable de le reconnaître, peut-être oui, à ces petits yeux noirs et brillants et à cette voix claire et défiante. Avait-il déjà écouté quelqu'un dans sa vie ? Le brésilien avait la sensation que ce garçon n'en faisait qu'à sa tête, par nécessité plus que par caprice ou enfantillage.
« J'ai vu ça, à 4 contre un. Il n’y' en a pas beaucoup qui n'aurait pas déjà été à terre. » Vu le nombre de coups reçus, il se doutait que ça avait été plus long que ce qu'il avait pu voir ou entendre. Il estimait que seulement se retrouver genoux à terre tenait forcément d'un peu d'expérience.

Il l'emmène doucement vers le centre sans le précipiter, ils avancent à petits pas et mettre sans doute bien plus de temps à remonter cette rue que jamais. Alessandro soutient fermement le garçon, il a conscience de sa douleur, car il grimace à chaque pas même s'il s'efforce encore à parler. Tomber lui ferait bien plus de mal et l'ambulancier le retient à chaque pas pour l'en empêcher.
« Non, ce n'est plus très loin. » Mais à leur allure, ça pouvait encore prendre quelques minutes.
Il lui propose d'avertir quelqu'un, mais le jeune homme refuse, pas même son copain.
« Et il ne s'inquiétera pas s'il n'a pas de nouvelle de vous ? » questionne t' il parce qu'il serait malade de ne pas avoir de nouvelle de Iago s'il ne rentrait pas après plusieurs heures sans parler d'un jour ou deux. Mais bien sur il vivait ensemble alors il le remarquerait. Tiens, il devrait lui envoyer un SMS d'ailleurs, se dit-il en réalisant qu'il devait l'attendre après sa garde et que lui avait encore de longues heures de veille devant lui avec ce jeune homme. Il ne rentrerait pas de si tôt.

« Vous portez souvent secours aux gens dans la rue ? » Sandro fronça les sourcils et un sourire un peu perplexe s'afficha sur son visage. « C'est littéralement mon métier. » Dit il simplement aux jeunes hommes, il faisait ça très régulièrement, pas toujours dans la rue c'est vrai, mais basse en ville, c'était monnaie courante. Les bagarres, les règlements de compte, les passages à tabac, dès qu'il y avait des témoins extérieurs ou la police il pouvait se retrouver sur place. Mais en dehors de ses heures de travail, heureusement c'était plutôt rare. Sa remarque le fit rire, sans doute était-ce un peu des deux, il était parfois trop téméraire, souvent inconscient, même si l'armée lui avait appris à être un peu plus réfléchi. Encore souvent il fonçait tête baissée.
« C'est vrai, vous pouvez me dire merci ! » dit-il parce que le seul qu'il a reçu était pour ne pas appeler d'ambulance. Ils arrivaient enfin, et il se rendait compte que ça avait été un long et éprouvant effort. Il le fit entrer par une petite porte réservée au personnel, celle qui donnait directement vers les vestiaires et les salles de repos ainsi qu'une petite infirmerie.

« Voilà, vous pourrez vous reposer ici. » Dit-il en aidant l'Asiatique à s'installer sur l'unique lit qui trônait au centre de la pièce.
« Ne bougez pas, je reviens tout de suite. »  Dit il avant de sortir de la pièce pour aller voir le chef de garde et l'informer de sa présence avec un jeune homme blessé et profita du chemin pour envoyer un petit SMS à Iago. Il retourna à l'infirmerie moins e trois minutes plus tard. Il sourit, soulagé de le voir encore allongé comme s'il aurait pu partir loin alors qu'il venait de mettre dix minutes à faire un chemin qui n'en prenait pas deux. Il s'approcha du jeune homme après s'être lavé les mains. Il prit une lingette pour l'appliquer doucement sur le visage du jeune homme.

« Vous me dites si je vous fais mal, pas besoin de jouer le gros dur ! C'est important.» dit il en nettoyant le front, les pommettes du jeune homme. Les saignements de nez semblaient s'être arrêter et il nettoya le sang séché qui avait coulé vers ses lèvres et son menton. Déjà il était plus agréable à voir. Il fut satisfait de constater que ni son nez, ni sa mâchoire ne semblaient pas cassés ou déboîtés.
« Bien...Vous voilà déjà un peu plus séduisant." sourit'il. Ouvrez la bouche! » Dit-il doucement pour s'assurer que tout allait bien. Évidemment, le sang se mêlait à la salive. Il lui offrit un verre d'eau et une coupelle pour qu'il puisse se rincer.
« Ils ne vous ont vraiment pas loupé. » Il jura avec colère contre les lâches qui s'étaient mis à quatre contre ce gamin. « Vous avez de la chance de vous en tirer si bien. » Peut-être que ça n'était pas évident au premier regard, car il semblait mal en point et souffrir, mais pour l'instant il semblait que ce ne soit bien que quelques (de nombreux) bleus.
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Zéphyr Ucello
Zéphyr Ucello
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• âge : 33
• pronom : Il
• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
• occupation : Strett artist mais pour vivre obligé de faire plein de petits boulots
• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
• avatar : Ho-seok Lee (Wonho)
• crédits : thepsthings (avatar) vmicorum. (sign)
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• date de naissance : 15/12/1990
Zéphyr Ucello
Imprudence. (Alessandro & Iago
Mer 4 Aoû - 11:57
ft Alessandro
dans une rue sombre
Inquiétude dans la voix.
Parce que même s'il a accepté de ne pas appeler d'ambulance il a l'intention de t'amener te soigner ailleurs. Et cet ailleurs reste vague. Alors tu cherches à en savoir plus, histoire d'être rassurer sur le sujet. Tu sais qu'il y a des endroits qu'il faut que tu évites, pour ne pas te voir poser des questions aux quelles te ne voudraient pas répondre. Même si tu te doutes que vu ton âge, personne ne te ramènera de force chez tes parents. Personne ne les fera rappliquer pour te récupérer. Mais tu restes prudent pas la peine de prendre de risques inutiles. Tu n'as pas envie de te brûler les ailes que tu as chèrement payé.
Et il te rassure cet inconnu sorti de nulle part, et qui t'a évité le pire, tu en es conscient. Sans lui tu aurais morflé un peu plus. Ton corps aurait plus de marque et ta tête aurait certainement fini comme ballon de foot.
« Ok, mais juste toi et moi. Personne d'autre. »
Pas la peine d'ameuter toute la clique de médecin spécialisé. Vu ce qu'il fait il doit être capable de soigner quelques petits bleus qui a présent marque ta peau d'étoiles bleutées.

Douceur dans le regard.
Quand tu plaisantes sur votre prochaine rencontre, tu feras un effort et tu seras plus présentable. Si prochaine rencontre il y a ? Parce que tu n'es pas du genre à revoir les gens que tu croises. Ils sont des nuages qui passent dans le ciel de ta vie et qui s'éloignent pousser par le vent des soupirs. Il y a peu de gens qui prennent une place dans ton existence et qui la parent de couleurs intenses.
Il y a Iago, et lui c'est unique en plus, un mélange de passion, de respect, lui il a tous les droits, sauf celui de te faire souffrir. Lui  il peut partir, même si cela t'a tué quand il l'a fait, mais quand il revient c'est comme si la séparation n'avait pas existé.
Et puis il y a Tao, les avantages d'une amitié belle et sans accro. Oui peut de monde marque ton être et trouve une place dans ton cœur. Tu as du mal à aimer et à te donner, mais quand tu le fais c'est unique et précieux. Même si tu n'es pas exclusif comme avec Iago, mais après tout il a son Alessandro, cet homme qui dans tes pensées reste logé, mais qui est loin de L.A.
Alors il n'active pas ta jalousie.
Ici Iago est juste à toi
.

« Oui vivre dans la rue cela force le corps et l'esprit. »

Même si parfois c'est plus douloureux que d'autre. Même si parfois tu as envie de baisser les bras, te disant qu'un foyer t'offrirait une vie plus douce. Mais les murs autour de toi tu ne peux pas. Tu as ce besoin constant de sentir l'air frapper ta peau.
Et vous avancez, même si chaque pas semble pour toi une réelle difficulté. Tu serres les dents, tu serres les points. Espérant enfin que ce supplice prenne fin. Tu as juste envie de te poser et de dormir. Penser à Iago, qui revient dans la discussion, pour apaiser les douleurs de ta carcasse.
« Ne vous en faites pas il a l'habitude. C'est si je lui envoie un message pour lui dire que je suis blessé qu'il va s'inquiéter. Mon silence sera juste un silence de plus. »
Tu ne veux pas que ton amant rapplique aux urgences en panique. Tu ne veux pas qu'il se fasse du souci pour toi, il serait encore moins tranquille s'il savait combien la rue te malmène parfois. Même si tu te dis qu'il doit le savoir au fond de lui. La rue c'est un peu comme une guerre permanente, il y en a toujours un qui veut le pouvoir et la place de chef. Pour ne pas être emmerder faut faire profil bas et ne pas se faire remarquer. Pas toujours évident. Mais tu t'en sors pas trop mal, ce soir tu sais que tu as, sans le vouloir, provoquer le problème.
Imprudence du à cet argent gagné.
« Oui merci du coup de main. Et puis pour le temps que vous prenez pour moi. J'ai vraiment eu de la chance ce soir. »
Même si c'est son métier, il n'était pas obligé. Il aurait pu rester dans l'ombre et faire du bruit pour que tes attaquants partent. Ou faire le choix d'appeler les flics. Ce qui t'aurait compliqué la vie. Tu les évites comme la peste. Tu en connais certains, parce que pas évident de les avoir dans les pattes en vivant dehors. Mais eux sont sympas et ne t'ont jamais cherché d'emmerdes. Tu sais qu'ils ne sont pas tous comme ça. Alors tu restes loin.

Et vous arrivez enfin. Tu soupires de soulagement, tu ne sais pas combien de temps tu aurais encore tenu. Même si tu joues les durs, la douleur est bien présente et elle se fait violente. Ton sauveur t'aide à t'installer sur lit. Tes yeux naviguent pour vérifier qu'aucune menace ne peut faire surface. Intérieurement tu n'es pas rassuré. Et tu trembles un peu. Les nerfs qui lâchent. La vérité aussi qui t’apparaît, ce que tu aurais pu endurer réellement s'il n'était pas intervenu. Et au moment ou il va partir par reflex tu le chopes par le bras et tu plantes ton regard noir dans ses yeux.
« Je te fais confiance, pas de sales coups. Ok. »
Ta voix est ferme. Pas de menace, mais tu préfères l'avertir, s'il joue au con, tu lui en voudras.
« Et je n'ai pas la force de bouger de toute façon. Même si je préférerais être chez moi. »
Et tu le regardes partir, tu t'installes un peu plus confortablement, crispant le visage à chaque mouvement.
« Putain quel merdier. »
Tu pestes contre toi même, contre ta bêtise qui te vaut d'être ici. Quel naïf tu as été. Mais ce qui est fait est fait. Tu dois l'accepter. Tu fermes les yeux en attendant. Rêvant de retrouver ta liberté. Rêvant d'espace car les murs autour de toi te font déjà suffoquer. Et l'odeur étrangle ta gorge. Et il revient et commence à prendre soin de toi. Et tu essaies de maîtriser ton malaise. Alors que tes yeux cherchent à s'accrocher sur une image qui te fasse penser que tu n'es pas enfermé.
« Moi jouer les gros durs. »
Et tu te mets à rire ce qui te fait grimacer. Avant de tenir tes côtes.
« Putain ça fait mal. »
Rage présente, peur aussi. Tout se mélange alors qu'il te nettoie le visage avec une lingette désinfectante.
« Un peu plus séduisant. On ajoute la drague au sauvetage c'est ça. »
Et tu lui souris ouvrant ta bouche rempli de sang. Tu récupérer le verre et la coupelle et tu te rinces puis tu craches.
« On va dire que cela fait parti du jeu de la vie. Et j'aurais plus de blessures de guerre. Les filles craquent quand elles en voient. »
Par contre tu vas les cacher à ton Iago, l'éviter quelques temps, histoire de cicatriser. Cette pensée te fait froncer les sourcils. Parce que lorsque vous êtes ensemble il finit toujours par arriver le moment ou vos fringues finissent au sol. Mais le fait de ne pas le voir, te serre le palpitant. Ou alors faut que tu peignes et tu fasses tout pour ne pas succomber à son corps.
Chose extrêmement compliqué.
Enfin tu verras le moment venu.

« Ils avaient une bonne raison de s'acharner et j'avais une bonne raison de résister. Mon fric je sortais d'un petit boulot et j'avais été payé en liquide. »
Et tu soupires une nouvelle fois, blasé de ne plus avoir les billets dans tes poches. Tu avais tellement de projet avec ce petit trésor durement gagné.
« Je suis né sous une bonne étoile. Je vis dans la rue depuis pas mal d'année et j'ai toujours eu de la chance. Peut être qu'un jour elle tournera, mais pour le moment elle est de mon côté. »
Faudrait que peut être tu arrêtes d'en abuser. Et il continue de prendre soin de toi, s'attaquant aux bleus de ton torse, les désinfectant et les drapant de pommade. Tu frissonnes alors que ses doigts gantés passent sur ta peau fragilisée. Est ce la douleur ? Ou bien est sa douceur ? Tu le regardes un peu plus et tu finis par le trouver plutôt pas mal. Avec un certain charme. Même s'il n'est pas spécialement ton type.
Serait-il le type de ton Iago ?
Réflexion débile.

Iago il a que deux types dans la peau. Alessandro et toi. Alors arrête de penser.

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Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
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Alessandro Silveira
Imprudence. (Alessandro & Iago
Dim 8 Aoû - 15:12
Par ses mots et son attitude, la victime commençait à le touché. Il percevait les obstacles et les difficultés qui parsemaient la vie du jeune homme. Il savait que la rue était terrible et malgré son apparence frêle, le blessé transpirait la méfiance et la force, le secret également. Il semblait digne, pas d'apitoiement dans sa voix quand il laissait échapper des allusions à cette réalité. Alessandro travaillait souvent auprès de cette population si fragile, si défavorisée quand un passant se décidait finalement à appeler les urgences quand un SDF s'évanouissait sous leurs yeux ou qu'une âme lucide arrivait à réagir à l'overdose de son voisin. Il aurait du y penser avant de le questionner si son silence n'inquiétait pas son petit ami, car sans doute n'avait il pas le loisir de se retrouver tous les soirs comme lui et Iago. Sa réponse aurait pu paraître cynique, Sandro y sourit doucement.
« Je dirais que le fait qu'il en a l'habitude ne me rassure pas vraiment. Mais comme vous voulez. » Il concède en le menant vers la caserne. Il était particulièrement généreux avec ce jeune blessé, voici le deuxième caprice qu'il lui passait. Sandro avait appris à maintenir une posture comme personnel médical, sécurisant, plein de compassion, mais avec une certaine autorité pour que les patients suivent les consignes toujours données dans leur intérêt. Pourtant, peut être parce qu'il n'était pas en service, pas en blouse blanche, peut être parce qu'il avait fait fuir ses agresseurs, il ne voyait pas l'homme comme un patient et y laissait quelque principe. Mais sans doute les reprendrait-il une fois qu'il serait installé dans l'infirmerie.

Après un long effort du blessé, ils atteignirent le centre ou il put l'installer sur le lit ou ils pourraient l'examiner et le soigner. Il n'était pas docteur, mais avait suffisamment d'expérience et de connaissance pour faire un petit bilan. Tandis qu'il se dirigeait vers la porte, il sentit la poigne de l'Asiatique sur son bras.
« Je te fais confiance, pas de sales coups. OK. »Alessandro sourit et le regarda en lui lançant un clin d'oeil.
« Promis ! Ce sera juste toi et moi ! Mais je dois signaler notre présence à mon supérieur, et je vais prévenir mon compagnon, car je devrais déjà être rentrée. Puis je reviens vous soigner. Ça vous va ? » il lui demanda avant d'exécuter le plan qu'il lui avait annoncé à la lettre. Sandro fut revenu pas plus de cinq minutes plus tard avec le soulagement que son blessé n'est pas disparu. Bon il ne serait sans doute pas parti bien loin.

Il commença à prendre soin de lui rinçant le visage, il se joint à son hilarité surtout à cause de cette réflexion lorsqu'il se rend compte que rire lui fait mal, pas étonnant vu les coups qu'il avait pris au ventre et aux côtes, les brusques mouvements du diaphragme ne devaient pas être agréable.
« Eh oui, obligé d'être calme et sérieux aussi. » Il lui conseilla avec un sourire légèrement moqueur, légèrement attendri. Il remarqua avec satisfaction que ses blessures au visage étaient seulement superficielles. C’était surtout le sang de son nez et de ses lèvres qui avait coulé. Il avait quelques hématomes sur les joues, mais rien qui ne serait permanent, ni même inquiétant.
« Je ne vous drague pas, j'essaie d'être agréable. » Dit il en haussant les épaules avant le lui demander de se rincer la bouche. Son regard trembla quand il parla de blessure de guerre, son esprit sautant inévitablement vers la jambe de Iago, vers ses camarades et ses cicatrices invisibles qui saignaient encore. Il se ressaisit en saisissant un bâtonnet à usage unique sur le plan.

« Vraiment ? Le coté Bad Boy ou écorché de la vie sans nul doute, mais bon vous avez besoin de ça pour les séduire ? » Il le questionna sans y croire vraiment. « Ouvrez la bouche ! » il prit son menton en examina ses dents avec attention. « Je suis sûr que vous avez d'autres atouts pour les faire craquer parce que d'après mon expérience les cicatrices sont difficiles à supporter à la longue. » Les siennes avaient détruit son couple, avaient failli détruire son histoire avec Iago. Peut être parce qu'il ne les portait pas sur son visage, mais sur son esprit et son âme. « Bon, ils ne vous ont pas cassé de dents, vous allez garder un joli sourire. Les gencives sont traumatisées, vous allez sans doute saigner en vous brossant les dents les jours prochains. »

Sandro était exaspéré par ce qui avait pu pousser quatre types à s'en prendre à un mec seul, une histoire de fric, un peu de liquide que le mec eût gagné dépouillé en quelque minute. Sandro comprenait mieux pourquoi il s'y était tant attaché, avait risqué sa vie face à ces idiots pour un peu de blé comme il le découvrait. Bien sûr, cet argent devait lui assurer un peu de confort dont il semblait avoir plus besoin que quiconque.
« Une bonne étoile ? » répéta Sandro incrédule, un peu étonné. Cet optimisme, cette félicité malgré la misère dans laquelle il se trouvait semblait si extraordinaire. Extérieurement ce garçon ne semblait pas être chanceux, il était à la rue, venait d'être roué de coup et volé de son argent, pourtant il arrivait encore à trouver cette étincelle. Alessandro le fixa et un sourire s'afficha sur ses lèvres.
« Je suis navré qu'il y ait eu une éclipse sur votre étoile ce soir. » Il suppose avec un sourire. Il se déconcentre le temps de répondre à un message de Iago qui lui propose de venir le chercher quand il a fini. OK, dans vingt minutes.

Il aide Zephyr à ôter son t-shirt avant de s'attaquer à son torse. Il vient traiter les bleus un par un de désinfectant et de pommades. Il en profita pour vérifier qu'il n'a pas de côtes cassées. Ses doigts viennent doucement tâter sa peau et ses os un à un avec douceur. Il observe les réactions de son visage comme ses mains agissent avec maîtrise sur chaque hématome et chaque centimètre carré de peau. Il surveille la moindre grimace, la moindre crispation. Il sent une fine musculature, mais ses côtes sont facilement accessibles sous ses doigts. Il semblait avoir la peau blanche et cristalline sous les dizaines de bleus bien visibles. Ses mains se faisaient délicates, ses gestes gentils pour épargner au plus la douleur au jeune homme. Après plusieurs minutes de silence, occupé à le soigner, quand chaque bleu était couvert d'un onguent parfumé et apaisant, il ôta ses gants qu'il jeta dans une poubelle. Il fronça les sourcils.
« Rien ne semble cassé, mais ce serait mieux que vous fassiez un scanner quand même, histoire d'être sur."
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Zéphyr Ucello
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dans une rue sombre
Toi le courant d'air.
Tu vas te laisser enfermer. Quelques minutes pour que ton sauveur puisse te soigner. Tu délivres quelques informations sur la vie que tu mènes. Sur cette liberté que tu paies parfois de ton sang. Il n'en coule que des gouttes, mais elles sont amères et douloureuses. Mais c'est l'existence que tu as choisi, celle que tu pratiques depuis pas mal d'années. Et tu ne changerais la donne pour rien au monde et puis tu as ton ange gardien même si par moment vous avez du être séparé. Il est toujours là, tu es toujours dans son cœur et dans ses pensées. Et qu'importe qu'un autre y habite aussi.
Ici il est ton Iago.
Et rien ni personne ne fera se modifier cette évidence. Qui se troublait quand il partait. Quand il allait rejoindre l'autre. Te laissant avec des pensées qui te serraient le cœur. Et qui éveillaient bien des souffrances. Mais tu lui dois cette liberté car il t'octroie la tienne. Toi qui t'égares sur d'autres peaux juste par désir de frôler d'autres horizons. Car tu sais que le courant d'air que tu es n'a qu'un port d'attache.
Et c'est ton Iago.
Mais lui dire est compliqué car tu ne sais pas comment tu le vivrais.

Toi le courant d'air.
Tu effleures ce pan de ta vie. Ce fait que tes silences font partis de Iago. Même si ce soir tu trouves ce fait injuste. Garder ton amant loin de cette bagarre, des coups portés à ton corps pour quelques billets que tu as fièrement défendu, écorche ton cœur. Car tu le voudrais là, à te rassurer, à te gorger de sa force.
Oisillon perdu et tombé de sa branche.
Tu as besoin de lui.

Oui tu aurais besoin de sa force, de sa tendresse, de ses mots que tu entends même quand il n'est pas à tes côtés. Mais tu choisis de le tenir loin, de le préserver de ce mal qui te disloque et qui apparaît sur ton corps frêle. Faiblesse que tu ne peux laisser se mettre en place. Qu'importe les mots de ton sauveur.
« Ne vous en faites pas tout va bien. »
Même si ta voix tremble un peu, ton regard ne vacille pas. Tu sais ce que tu fais et ce que tu as faire. Personne ne te dicte tes actes. Personne ne percute les lois que tu t'imposes. Il n'y a que Iago qui a ses droits. Lui pourrait devenir le maître de ton corps, de ton existence, de ton avenir. Mais il n'abuse jamais de ce droit, ta liberté et ton bien être étant plus important à ses yeux.

Et enfin vous arrivez sur place. Derniers efforts pour t'installer sur la table de soin. Regard qui se fait plus inquiet quand il annonce qu'il doit s'absenter. La peur d'être pris au piège. Reflex de survie. Tu sais que tu ne peux te permettre de te faire attraper. Tu tiltes au fait qu'il te parle de son compagnon. Toi qui as eu peur de dévoiler tes penchants. Tu lui souris et le laisser filer.
« Je te fais confiance. »
Mais l'attente est de courte durée et dés qu'il revient il se met à te soigner. Il prend soin de toi, cet inconnu qui t'a permis de sortir d'un mauvais pas. Car tu sais que sans lui les autres se serraient acharnés. Il est doux et attentionné. Et cela t'ébranle un peu. Ce n'est pas profond, c'est juste troublant. Même si c'est son métier. Il y a autre chose que tu ne décèles pas. Il vérifie d'abord ton visage, prenant son temps. Et toi tu joues avec ton humour. Pas question de te faire bouffer par le sombre que dégage la situation. Toujours puiser le positif dans ce qui apparaît négatif. Toujours garder cette légèreté qui donne à ta vie une note plus joyeuse . Mais rire quand on a pris des coups dans les côtes n'est pas la meilleure des solutions. Tu t'en rends vite compte, même si tu avais déjà été victime de cette situation.
« Il est difficile pour le vent de rester sérieux, il aime bien taquiner. »
Tu te retiens de rire une nouvelle fois. Le provocant même un peu. Après tout il est charmant quand on le voit à la lumière.
« Ok être agréable c'est chouette aussi. »
Tu te détends la crainte qui avait envahi tes entrailles à votre arrivé s'évapore un peu. Il semble de parole. Personne ne vient vous perturber. Et tu continues à jouer, chassant les faiblesses qui pourraient se glisser dans ton regard, dans tes gestes même dans tes mots. Voilà que tu te vantes alors que ton corps n'a pas encore montré tout l'étendu des dégâts. Tes mots bouleversent ton cœur en pensant à ton Iago.

Tu vas pour répondre quand il te demande si tu as besoin de blessures de guerre pour séduire mais vu qu'il te demande d'ouvrir la bouche tu gardes le silence. Et une fois l'examen fini tu reprends.
« En effet j'ai d'autres atouts, des bottes secrètes. »
Sourire qui se fait charmeur, et regard qui s'adoucit, une façon de lui donner des indices sur des autres atouts.
« Quand on tient à quelqu'un on accepte toutes ses cicatrices. »
Émotion dans le ton de ta voix car à cet instant tu penses à ton Iago, à sa jambe qui n'est pas faite de chair et de sang,  que tu as appris à aimer. Parce qu'il n'est pas qu'un corps, il est aussi une âme et un cœur. Même si certaines blessures endommagent le palpitant et l'esprit.
« Parfait alors. Et j'utilise souvent mon doigt en brosse à dent. Mes gencives ne devraient pas trop souffrir du brossage. »
Tu en as une chez Iago, elle y est en permanence, mais ce n'est pas un ustensile que tu traînes dans ton sac. Et tant pis s'il voit en toi un marginal, de toute façon c'est ce que tu es. Et tu finis par expliquer ce qui avait suscité cette bagarre, on peut sentir la rage passer dans ta voix. Même les traits de ton visage se ferment. Mais tu restes positif dans l'ensemble. Parce que tu te dois de garder en toi cette force. De toute façon tout le monde passe par des moments difficiles dans la vie. Si on ne s'accroche qu'à eux on coule direct.
Et tu appuies d'un oui ferme de la tête quand ton sauveur reprend tes mots même s'il semble s'interroger sur ce fait. Tu lui souris.
« Ce n'est pas grave, on a tous notre lot d'éclipses dans la vie. Certaines sont plus rudes que d'autres. Mais si on les laisse mener la danse on finit noyer. Vous ne croyez pas ? »
Si tu n'avais pas cette philosophie tu ne serais pas assis sur cette table à te faire soigner. Le courant d'air que tu es, aurait rejoint les nuages. Tu n'aurais pas survécu au silence de ton Iago. Cette éclipse là c'est certainement la pire de toutes celles que tu as connu et enduré. Mais tu ne veux plus y penser, vu qu'à présent il est à tes côtés.
Il est rentré pour ne plus s'en aller.

Et tu ôtes ton haut avec l'aide de ton sauveteur. A la lumière tes galaxies bleutées apparaissent. Et là encore il applique avec de la douceur et de l'attention les produits de soin. Tu te crispes parfois car la douleur est présente. Tu serres tes poings car la rage l'est encore plus. Tu as chèrement défendu tes maigres biens. Et tu retiens tes larmes, parce qu'ils se sont envolés si vite. C'est plus cette réalité qui te donne mal au cœur que les bleus qui parsèment ton torse et qui vont te gêner durant quelques temps. Tu espères que tu seras rapidement en forme, parce que tu dois aller filer un coup de main dans un domaine à l'extérieur de la vie. Du travail de force en plein air, de la nourriture tous les jours et de la paille pour dormir, car pas sur que tu acceptes de te mêler aux autres dans le dortoir. Tu as besoin de ton espace. Et vu que tu as perdu le peu que tu as gagné, faut pas que tu traînes pour bosser. Qu'importe que ton corps porte des stigmates. Certains touchés sont plus douloureux que d'autres et tu as des mouvements de recul. Mais dans l'ensemble tu supportes.
« Un scanner ? »
Tu plantes ton regard dans le sien.
« Vous croyez que je peux m'offrir ce luxe ? »
Tu soupires. Baissant les yeux pour constater les dégâts.
Tu devrais survivre.

Et puis la poignet de la porte bouche. Sursaut et mouvement de recul plus important qui te fait quitter la table.
« Vous avez prévenu qui ? »
Ton regard se fait menaçant. Tu sautes de la table. Un tas de question passe dans ta tête. Est ce que son chef a appeler les flics ? Est ce qu'on vient te chercher pour te mettre ailleurs le temps que tes blessures guérissent correctement ? Il a parlé de scanner a t-il pris les devants ? Après la menace la peur se glisse dans tes yeux, ta voix tremble. Et ce que tu as eu tort d'y faire confiance ? Tu te sens mal, tes jambes ont de la difficulté à te garder debout. Tes yeux sont rivés sur la porte qui s'ouvre. Tu es prêt à pousser la personne qui va entrer et à fuir. Tant pis pour la souffrance que tu devras endurer. Pas question qu'on piège le vent.
Et tu vois la silhouette.
Une silhouette masculine.
Une silhouette que tu connais par cœur.

Ton palpitant marque un arrêt qui te coupe le souffle.
« Iago.. »
Dans un murmure étouffé. Tes yeux se posent sur l'ambulancier. Comment il a su ? Surprise et interrogation se succèdent.  
« Pourquoi tu  .. es là .. ? »
Tu te sens paumé, tes mains se posent sur ton torse machinalement pour cacher l'évidence.
« Qui .. t'as averti .. ? »
Tu ne veux pas voir la détresse dans son regard. Et quand tes iris se plongent dans les siens tu sembles y trouver autant de surprise que dans tes pupilles. Et puis tu regardes l'ambulancier qui semble aussi perdu. Mais pas totalement. Enfin tu ne saisis pas le sens de ce que tu décèle dans ses yeux.
« Je ne comprends pas .. il se passe quoi là .. ? »
Tu n'as jamais été aussi paumé. Ton cœur s'agite voyant doucement le cheminement se dessiner. Pourtant ta tête refuse la vérité. Mais quand tu les regardes tous les deux, tu vois bien des choses. Trop de chose. Et la douleur dans ton palpitant se fait venimeuse, rageuse, tranchante.
« Alessandro. »  
Souffrance qui sort dans le son de ta voix alors que tu t'écroules au sol secoué par cette réalité qui t'explose en pleine figure. Tu as saisi l'éclat dans leur regard. Cet éclat que tu ne pensais pas un jour voir. Et cela te déchire littéralement en deux.
Non ce n'est qu'un cauchemar je vais me réveiller.
« Je te faisais confiance .... »  
Mots qui s'adressent à Iago comme à Alessandro. Et pourtant ils sont bien là tous les deux face à face aussi interloqué que toi par cette situation qui sur le coup vous dépasse. Le fameux compagnon a qui il a envoyé un message pour dire qu'il arriverait en retard.
Non je divague.
Ils vivent tous les deux et ton Iago ne t'a rien dit. Il a gardé ce fait secret.
POURQUOI ?
Le mot hurle dans ta tête. Et tu voudrais disparaitre.
« Pourquoi ? »
Supplique dans la voix alors que tes yeux se lèvent vers Iago. Tu trembles, tu as envie de fuir, mais tu es cloué au sol par cette évidence trop lourde à accepter.
Alessandro est à L.A.

vmicorum.
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Iago Romano
Iago Romano
Iago Romano
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• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
• avatar : Andre Hamann
• crédits : @Eilyam
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• date de naissance : 25/11/1988
Iago Romano
Imprudence. (Alessandro & Iago
Lun 9 Aoû - 14:43
La soirée est calme à l’appartement alors qu’il s’applique à retravailler l’esquisse de ce tatouage qui finira par orner sa peau. Il peaufine avec attention chaque trait, chaque courbe de cet ensemble qu’il finit parfois par mettre de côté pour ancrer une nouvelle page de son calepin d’une autre ébauche. C’est sans doute la pièce la plus difficile qu’il ait eu à travailler, celle qui aura la signification la plus particulière. Il n’est pas pressé pour la finaliser. Il désire seulement qu’elle soit parfaite et pour l’instant tous ces essais le laissent insatisfait, mais cela ne l’empêche pas de s’y plonger de nouveau dès que l’occasion se présente. Ce soir n’en fait pas exception. La nuit est bien avancée, mais si en accoutumée, le tatoueur n’a nulle difficulté à s’endormir, ce soir le sommeil lui manque. Sans doute parce que le silence de Zephyr se fait plus mordant et que sa colombe lui manque. Il n’ose pas lui envoyer de SMS, peu accoutumé à faire le premier pas. Il craint que son approche puisse déplaire à cette colombe qui aime être libre de ses agissements. Il se rend compte que le temps à défiler depuis leur dernière rencontre sur la plage. L’arrivée d’Alessandro n’a fait que qu’accentuer cette sensation de temps qui lui échappe. Ils ont dû reprendre des marques et Alessandro est devenue sa priorité sur l’instant, quand bien même la colombe était toujours dans un coin de sa tête, virevoltant au loin, mais bel et bien présente. Il s’apprête à embraser un bâtonnet de nicotine lorsqu’une notification de son téléphone l’informe d’un message de son compagnon. Il rentrera plus tard. Une bagarre dans laquelle il a intervenue pour porter assistance à un homme auquel il prodigue des soins à son travail. L’information le fait froncer des yeux. Il reconnait bien le côté fonceur de son compagnon qui a fait ce qu’il jugeait être fait. Un sourire confit ourle ses lippes alors qu’il vient se relever pour attraper les clés de sa moto et son casque. Il est bien trop tard pour qu’il rentre. S’il a rencontré une bagarre sur le chemin du retour, il est fort possible que les malfrats l’attendent à son retour. Poussé par le désir de protéger son compagnon, il prend place sur sa moto pour rejoindre le QG de son amant aussi naturellement qu’il a pu le faire à de nombreuses reprises au cours de ces dernières semaines. Lorsqu’il arrive devant la devanture de l’immeuble, il pose pied à terre après avoir stationné sa moto, un casque en sus pour son compagnon. Il se fait connaitre à l’accueil de garde. Elle lui indique qu’Alessandro est toujours présent et se trouve dans la salle du personnel. Il suit naturellement le chemin indiqué, totalement serein, mais également pressé de s’assurer qu’Alessandro n’a pas subi de dommages en cours de route. Lorsqu’il vient taper à la porte avant de pénétrer dans la pièce, il est loin d’imaginer ce qui l’attend. Une voix grondante, que ses sens mettent en alerte tonne dans la pièce alors que son échine passe le pas de porte. Son regard se porte naturellement sur cette silhouette longiligne qui l’interpelle. La réalité le frappe si violemment qu’elle le met en branle, totalement démuni comme s’il faisait face à un cataclysme. « Passerotto ? » Un murmure qui montre sa stupeur alors que son esprit analyse la situation et notamment la présence de ces hématomes qui parsèment son épiderme. Cette réalité lui arrache un frison d’effroi et il sent son émoi et son inquiétude naturelle imploser en lui comme une vague scélérate. Est-ce lui qu’Alessandro vient de tirer des griffes d’agresseurs. La situation lui laisse entrevoir pleinement la réponse. Oui. Oui, il est celui qui a été blessé. Bon sang ! Il sent l’inquiétude faire face au désarroi de sa colombe. Il le sent décontenancé et terrassé par une vérité qui s’impose à lui. Alessandro est là. Alessandro, cette ombre a désormais un visage. A cet instant, Zephyr a également un visage. Focalisé sur la colombe, Iago suppose que la torpeur est commune à la sienne et à celle d’Alessandro. Pourquoi ? Une supplique qui lui retourne les tripes et fait éclater sa fébrilité. Il amorce un mouvement pour le retrouver, ballotté par un besoin incontrôlable de le soutenir. Il vient s’agenouiller devant lui après avoir abandonné ses effets à même le sol. « Passerotto… » Il ne peut s’empêcher de murmurer alors que ses phalanges viennent se poser sur les poignets de son amant pour attirer son attention. « Je… Je suis désolé. Je sais que tu te sens perdu, mais je comptais te le dire… Je voulais juste te le dire en face, mio passerotto. » Te laisser le temps de te faire à cette pensée. Sa voix tremble légèrement sous le poids de la détresse qui se diffuse de sa silhouette malmenée tant physiquement que psychologiquement. « J’attendais juste que tu veuilles me voir. » Un murmure comme un aveu d’un désir trop longtemps tu, mais qui se révèle à eux trois. Alessandro sait à quel point, il a attendu cet instant. Il ne pourrait lui reprocher de se concentrer sur lui alors qu’il est celui qui a eu le moins de possibilité de s’acclimater à cette possibilité. Ses doigts viennent frôler délicatement ses hématomes. « Mon dieu, qu’est-ce qu’ils t’ont fait ? Qu’est-ce qu’il s’est passé, mio bello ? » Il questionne son compagnon simplement, juste pour obtenir la vérité, car il a conscience que la colombe taira la vérité et à cet instant, il a besoin de la connaitre. « Je te ramène à la maison. » Il lâche sans réfléchir, parce que personne ne pourrait le détourner de cette idée. Il ne peut pas rester seul. Il ne pourrait le supporter et il préfère mourir que de le laisser affaibli et à la proie des dangers de la rue. Il ne questionne même pas Alessandro sur ce fait alors qu’il partage désormais sa demeure avec son compagnon. Il en aurait fait de même si la situation avait été inversée. Alessandro le sait. Il l’espère en tout cas. « S’il te plait, rentre avec nous. Laisse-moi prendre soin de toi, t’aider à reprendre des forces avant de t’envoler. » Il murmure contre son oreille en déposant un baiser sur sa tempe. Sa voix tremble, tout comme ses bras, résolument inquiet que sa colombe ne disparaisse alors qu’il ne pourrait pas le supporter.
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Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
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• âge : 33
• pronom : il
• côté ♥ : En cours de divorce avec sa femme Naomi. Il est également dans une relation amoureuse avec Iago, l'homme de sa vie.
• orientation : bisexuel
• occupation : Ancien infirmier dans l'armée de terre, il est devenu ambulancier après avoir quitter l'armée brisé psychologiquement. Les premiers secours se sont imposer comme une vocation, un besoin intriséque et ravageur.
• quartier : Silverlake, avec Iago.
• avatar : Marlon Teixeira
• crédits : prettygirl
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• date de naissance : 24/12/1990
Alessandro Silveira
Imprudence. (Alessandro & Iago
Mar 10 Aoû - 22:41
Revenu dans l'infirmerie, il l'inspecte avec soin, son visage, sa bouche, son corps, il le détaille d'un regard médical, mais il suppose qu'il doit être plutôt beau gosse. Pas comme Iago bien sur, sa beauté était incomparable aux yeux de l'ambulancier, mais suffisait pour ne pas avoir besoin de subterfuges pour séduire. Ce que le jeune blessé confirma, il avait d'autres atouts. Il rit en imaginant ses bottes secrètes.

« Quand on tient à quelqu'un, on accepte toutes ses cicatrices. » Cette voix résonna dans sa tête parce que ça semblait si simple et si beau dans la bouche de son patient, si évident. Manquait-il de force comme il évitait encore de regarder cette fausse jambe sur le corps de son compagnon, souvenir permanent de son propre traumatisme, de ses propres démons ? Il avait du mal à accepter la brisure de ce corps. C'était de la culpabilité, de la tristesse, et l'angoisse paralysante. Il aimait pourtant Iago inconditionnellement, il était fou de lui malgré ça. Et puis Naomi, elle avait tenté aussi de comprendre, d'accepter ses cicatrices, ses blessures, ses mensonges, elle avait été si misérable, mais prête à le garder dans sa vie.

« Mais à quel prix ? » murmura t' il plus pour lui même que pour son interlocuteur. Parce que Naomi avait tenu à lui. Il tenait à Iago plus que tout au monde. Il aurait aimé que ce soit si simple.
Il se concentra sur sa tâche pour renflouer ses sombres pensées, il lui donna le constat sur ses dents et la réponse du SDF le fit hocher la tête avec exaspération. Il se leva vers un tiroir et en sortit un petit kit de brossage.

« Tenez! Les doigts ce n’est pas efficace contre la plaque dentaire ! Quand vous aurez les dents pourries, vous aurez un atout en moins. Ce serait dommage. »
Il admire l'optimisme de cet homme, Sandro n'est pas pessimiste pour un sou, mais cette philosophie touche une corde sensible parce qu'il s'était battu pour ne pas se noyer. Il avait échoué, mais il avait réussi à remonter à la surface au bord de la suffocation. Il se battait encore dans les flots pour garder la tête hors de l'eau et ne pas replonger. Mais il avait des bouées de sauvetage à présent, Iago et son travail. Il lui sourit. Pouvait-il être si fort pour ne jamais se laisser submerger ? Ou cachait-il simplement ses faiblesses parce qu'il n'était que des inconnus après tout ?

« Sans doute, mais parfois on ne se rend pas compte qu'elle nous mène et on plonge avec elle. Alors, on se bat pour remonter à la surface, on essaye de retrouver la lumière. »
Il soigna son torse avec attention, pris le temps de nettoyer et apaiser chaque hématome avec une pommade. Il le voit se crisper par endroits, grimacer de douleur parfois, mais dans l'ensemble c'est plutôt bon, la crème devait apaiser la douleur des coups. Ce qui inquiète davantage Sandro, c'est qu'il puisse avoir une cote cassée. L'infirmier lui propose donc un scanner, ne serait-ce que pour se rassurer. Le jeune homme le reprend interloque assurant ne pas pouvoir se l'offrir.

« Il y a des solutions. »Il commence à lui répondre, mais la poignée de la porte bouge à ce moment-là et le sursaut du jeune homme coupe sa phrase. Il le voit paniquer comme il se relève précipitamment. La panique le fait gronder. Tandis que Iago rentre dans la pièce, Alessandro prend une voix rassurante pour lui répondre. Il n'y avait aucun danger.

« Je vous l'ai dit ! Tout vas bien, ce n'est que... », mais il ne finit pas sa phrase parce que les deux hommes se regardent avec des yeux grands comme des soucoupes. Alessandro sent bien qu'il se passe quelque chose, est-ce qu'il se connaisse ? Presque en même temps les deux hommes finnissent sa phrase. Une bombe ! Son regard passe de l'un à l'autre, son esprit tournait si fort qu'on aurait pu le voir. Iago n'avait d'yeux que pour le blessé et rien ne pourrait lui en dire plus que cela.
Zéphyr ! Cet homme qu'il avait ramassé dans la rue, de tous les habitants de Los Angeles c'était lui, Zephyr, ce fantôme ! Il se recule en hochant un peu la tête décontenancée, car c'était un hasard impossible. Son coeur se serra en palpitant. Dire qu'il commençait à l'apprécier ! Il se tut face à ses questions, le laissant trouver les réponses seules, réponses qu'il avait déjà et qui faisaient mal. Il prit plusieurs inspirations pour chasser la torpeur. Mais la douleur s'immisce dans la brèche, parce que le regard de Iago, ce regard qu'il porte à Zephyr c'est celui qu'il lui réserve d'ordinaire. Ça lui crève le coeur de la voir pour un autre, cette tendresse.

Zéphyr saisit enfin et prononce son nom avant de tomber. Par réflexe, Alessandro s'avance pour le rattraper, mais il se ravise aussitôt. Il se recule à nouveau tandis que la détresse de l'Asiatique s'affiche sous ses yeux, mais le laisse sans voix et perdu, étrangers. Il ne souhaitait pas le rencontrer, cet homme qui partageait la vie, l'esprit et le lit de Iago, il était là devant ses yeux. Il aurait dû le détester, mais il n'y arrivait pas à cet instant. Il voyait la rage de Zephyr, l'inquiétude de Iago. Lui : c'était juste un grand vide. Comme aspirer par un trou noir. Une implosion !

L'ambulancier resta muet devant les retrouvailles, s'effaçant de leur bulle quand Iago se précipitait pour s'occuper de Zephyr, pour répondre à sa détresse et le soutenir. Alessandro ne pense même pas à s'interposer, à laisser monter sa jalousie. Iago ne lui permettrait pas. Il a besoin de lui, il a besoin de lui, plus que toi. Un refrain en boucle dans sa tête pour ne pas se laisser submerger par une jalousie mal placée. Il savait, bien sûr qu'il savait, mais le voir là, devant ces yeux, cet amour. C'était une torture pour son coeur mis il les laisse. Il détourne le regard et s'efface. Il fait abstraction de leur mots, jusquà ce qu'il sente le regard de son compagnon sur lui et entendent son surnom.

« Ils se sont mit à quatre pour le tabasser ! Ils lui ont prit son fric et son portable ! Il aurait fini inconscient s'ils navait pas filer en courant quand je les ai interpellé. Des vrais connards ! » La colère jaillit de sa voix, poing serré, sincère. Son regard lance des flammes en y repensant. Il ne pense pas à mentir à Iago ou à couvrir Zephyr. Son homme a besoin de savoir, il le sait, il le voit. De toute façon, les preuves étaient déjà sous ses yeux. Et puis c'est quelque chose qu'ils peuvent partager tous les trois, qui le lie à ce Zephyr.

Iago proposa de le ramener chez eux, sans lui demander son avis, mais Alessandro ne pensa pas à s'opposer à cette décision unilatérale. Il savait qu'il lui était essentiel, ça lui ferait mal, ça lui nouait la gorge et le coeur, mais en même temps laisser ce type à la rue avec ses blessures ne lui paraissait pas plus une bonne idée à lui non plus. Son âme de secouriste arrivait approuvait la décision. Il serait bien chez Iago, il pourrait se reposer et se brosser les dents. Il pourrait même suivre sa récupération. En un sens ça le rassurait.

« Vous seriez bien chez nous, vous pourriez vous y reposer, juste le temps de guérir un peu ! » approuve' il, les mots s'arrachent à sa bouche, crève son coeur d'homme amoureux. Mais il tient à Iago plus que tout au monde (hormis son fils) et Iago n'aurait pas de repos s'il laissait partir l'Asiatique. Il acceptait pour lui, il lui devait. L'ambulancier ouvrit un placard et y trouva des antidouleurs, il versa un verre d'eau et s'agenouilla auprès de Iago pour tendre le tout à Zephyr.

« Je sais que vous devez me détester maintenant. Mais Iago tient à vous et il sera beaucoup plus serein si vous acceptez son offre. Alors, prenez ça et on vous ramène. C'est juste un Doliprane pour pas que vous douilliez sur la moto. » Il restait froid et distant envers Zephyr, la chaleur et la sympathie naturelle du brésilien, offerte à l'inconnu, s'étaient évaporées quand il avait mis un nom sur ce visage. Mais Iago ne pourrait pas louper les efforts qu'il faisait. Pour Iago.
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Zéphyr Ucello
Zéphyr Ucello
Zéphyr Ucello
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Imprudence. (Alessandro & Iago Ac18afa5d1f59e5b9418f6bead8d960068759935

• âge : 33
• pronom : Il
• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
• occupation : Strett artist mais pour vivre obligé de faire plein de petits boulots
• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
• avatar : Ho-seok Lee (Wonho)
• crédits : thepsthings (avatar) vmicorum. (sign)
• messages : 329
• date de naissance : 15/12/1990
Zéphyr Ucello
Imprudence. (Alessandro & Iago
Mer 11 Aoû - 10:53
ft Alessandro & Iago
dans une rue sombre
Les cicatrices.
Il y a les physiques. Elles font que les gens détournent le regard ou bien vous fixent comme une bête curieuse. Elles vous ont arraché une part de votre être ou l'ont rendu inutile. Elles font souffrir et on voudrait les  cacher parce qu'on se sent diminué ou bien plus laid. Elles marquent le corps de leur présence, vous rendant différent aux yeux des gens.
Il y a les morales. Elles on ne les voit pas mais elles déchirent l'âme la faisant hurler de mille maux. Elles sont souvent secrètes, et bien plus dures à supporter. Elles se tapissent dans l'ombre et viennent vous caressez distillant leur venin avec habileté.
Dans un cas comme dans l'autre, les cicatrices font des dégâts, elles changent la vie, elles obligent la lutte à chaque seconde. Tu l'as bien vu et bien compris lorsque ton regard c'est posé sur la jambe de ton Iago. Cette jambe que tu apprends à aimer car à présent elle fait parti de lui. Cette jambe artificielle sur laquelle il ne passe aucune émotion. Ton amant aussi a du apprendre à l'aimer, et tu te doutes que pour lui le chemin vers cette acceptation est bien plus complexe que pour toi. Mais il est toujours le même, un peu abîmé, mais son essence vitale reste celle qui a croisé ton chemin il y a quinze ans. De toute façon toi aussi tu as changé, l'éternel enfant a pris du plomb dans la tête. Enfin pas sur tout.
Mais Iago garde la même force.
Force dans laquelle tu te nourris.


Et tu regardes celui qui te soignes.
« Ce n'est pas une question de prix. On ne peut pas mettre de prix sur cette acceptation. C'est juste une question de cœur. D'amour. »
Tu prononces si rarement ce mot. Tu prends d'avantage l'ampleur de ce que tu ressens pour celui que tu as cru avoir perdu. Bien sur à lui tu ne lui diras rien, mais face à cet inconnu tu risques quoi. Comment il pourrait faire la relation ?
« La personne blessée que se soit physiquement ou moralement reste la même au fond. »
Ta voix se fait plus tendre, plus émotive. Parce que cette conversation te touche trop. Les coups sur la tête t'ont rendu fragile, mais tu reviens vite dans ton côté joueur pour ne pas te perdre sur un sentier que tu sais dangereux. Le coup de l'idée de te brosser les dents avec tes doigts n'a pas l'air d'enchanter ton sauveur. Et tu souris de toutes tes dents.
« Vous marquez un point. Mais je n'abuse pas de sucreries cela aide aussi. »
Tu aurais pu te rebeller un peu plus, alors qu'il sort une trousse avec tout le nécessaire, parce que la morale, personne à part ton Iago ne te l'a fait. Et même lui quand il essaie il lâche vite l'affaire. Parce que tu es plus du genre à en faire qu'à ta tête. Qui peut gouverner le vent ? Si dans l'ensemble la situation pourrait sembler noire et sombre, tu gardes cette lueur dans ton regard.
Espoir toujours en place.
Il se ternit parfois quand tu crois que tout va basculer, comme ce soir, mais ce n'est qu'un passage douloureux. Tu en as traversé plusieurs dans ta vie, mais tu as toujours essayé de ne pas te laisser emporter. Même si parfois il a été difficile de résister à l'attrait du vide.
« Oui en effet et se laisser couler nous semble par moment la meilleure chose à faire. Mais quand on a quelque chose à se raccrocher et bien comme vous dites on lutte et on remonte à la surface. Faut juste trouver sa lumière dans ce gouffre noir. »
Et toi ta lumière tu l'as trouvé à ton arrivée à L.A. Ton Iago. Et tu ne l'as jamais lâché. Même quand il n'était pas là physiquement il était là au fond de ton cœur, réchauffant ton âme égarée. Te donnant envie de vivre un autre jour. Malgré la peur, de te retrouver seul, ressentie.

Et tu te laisses soigner, serrant les dents et les poings quand la douleur caresse ton épiderme mal mené. Tu sais que ces bleus vont t'éloigner un temps de ton amant, et cette idée fait vriller ton âme. Il va te manquer, surtout que vous ne vous êtes pas vu depuis quelque temps. Toujours à courir partout après une liberté souvent cher payée.
Tu en oublies l'essentiel.
Tu en oublies les étoiles que vous vous êtes promis de faire naître ensemble.
Tu souris comme un idiot en y pensant.

Et tu te retiens de rire quand il te parle de scanner. Toi qui as du mal à te nourrir correctement. Il va pour te donner des solutions, mais la porte qui s'ouvre te met aux aguets. Faisant d'un coup taper ton cœur dans ta poitrine, éclairant ton regard de peur avant de se teinter de trouble.  
Il essaie de te rassurer mais c'est trop tard.
Tout bascule. Tout s'effrite.
Tu perds le fil de tes pensées quand tu vois Iago entrer.
Tu ne comprends pas.
Pourquoi il est là.


Et d'un coup un trou noir t'avale. Tu te sens défaillir alors que ton sursaut t'a fait descendre de la table. Tu te rends compte de ta véritable faiblesse. Tes jambes qui se dérobent. Et les regards qui s'échangent. Ce visage resté flou toutes ces années prend peu à peu des traits. Et il se dessine sous l'aspect de ton sauveur. Non tu rêves, tu vas te réveiller. Pourtant la présence de ton Iago à tes côtés est loin d'être un rêve. Sa voix résonne à tes oreilles alors que tu trembles.
N'osant le regarder.
N'osant les regarder.

Pourtant le mal est fait et il se déverse dans tes veines aiguisant ce sentiment éprouvé mais toujours resté en arrière. Parce qu'Alessandro était loin et sans visage. Et là c'est lui qui t'a sauvé la vie. Lui qui t'a soigné. Il a effleuré ta peau avec ses doigts. Ces mêmes doigts qui effleurent la peau de TON IAGO.
A cet instant tu le détestes. Tu le hais.
Et tu enrages contre ton amant, d'avoir tenu secrète son arrivée.

Iago qui est là à tes côtés, pendant que l'autre reste en retrait.
Iago qui se fait tendre et essaie de te rassurer, pendant que l'autre disparaît.

Tu as un mouvement de recul quand tu sens sa peau contre la tienne. Tu fermes les yeux pour chasser tes larmes. Ne sachant pas si se sont des larmes de colère ou de tristesse. Tu es un mélange de sentiments opposés. Une bombe à retardement. Tu te sens mal.
Depuis quand n'avais pas tu eu mal avec cette force ?
« Il est là depuis quand ? »
Ta voix est sèche aussi tranchante qu'une lame de couteau aiguisé.
« Tu aurais pu venir me trouver. Tu sais où je traîne. »
Pour toi ce n'est pas une excuse de te dire qu'il voulait attendre que tu le contactes. Il pouvait aller à la plage, dans votre endroit secret.
Il aurait pu. Il aurait du.
Et tu en trembles d'avantagé désorienté, mal mené, la tempête au fond de toi gronde et l'envie de t'enfuir te caresse l'esprit. Tu sais que tu n'en auras pas la force. Mais elle est là puissante comme une vague prête à tout ravager sur son passage.
Et ton regard se glace d'avantage quand il essaie de savoir ce qui t'es arrivé. Tu ne lui diras rien. Il n'a pas besoin de savoir. Tu n'as pas besoin de sa pitié même si tu sais au fond de toi que ce n'est pas ce qu'il cherche en demandant des explications. Mais là tu es juste un ouragan irraisonnable qui ne voit que le mensonge. Et ça te fait un mal de chien. Et pour savoir Iago trouve une solution il demande à l'autre.
Ton regard devient noir et menaçant quand tu réalises qu'il commence à débiter l'histoire.
« Tais toi. »
Murmure que tu aurais voulu plus fort, mais les émotions te terrassent et tu ne peux qu'écouter le récit de cette triste nuit qui te conduit dans la plus déchirante des souffrances. Tu serres les poings réalisant qu'il a raison, sans lui tu aurais fini inconscient.
« TAIS TOI. »
Cette fois tu hurles blessé, brisé, alors que tu essaies de te relever. Criant en même temps de douleur, mais cette douleur n'est pas que physique, elle vient du cœur, de l'âme. Et tu te mets à pleurer comme un enfant. Tu crèves d'envie de te blottir contre ton Iago, mais tu gardes les distances. Lui faisant comprendre à quel point cette vérité tut te tue.

« Non je peux me débrouiller seul. »
C'est presque violent quand les mots sortent de ta bouche.
« Avec vous ? Quelle place je vais avoir ? »
Le vent est en colère. Le vent est en rage.
La colombe vient de se tâcher d'une couleur amère. Tu as du mal avec cette idée qu'entre eux il est un nous. Pourtant tu savais. Mais Alessandro était loin et rien ne paraissait vraiment réel. Et là tout prend vie sous tes yeux rougis, fatigués, teintés de cette jalousie que tu ne peux pas contrôler. Et dire que tu appréciais la gentillesse de ton sauveur, son attention. Là tout part en ruine, tu le maudits.
« J'ai mon chez moi et je pense que j'y serais mieux. Je dérangerais chez vous. »
Là encore tes mots veulent faire mal, veulent faire l'effet de cette trahison que tu ressens. Tu ne comprends pas. Tes idées sont brouillées, bloquées sur cette vision qui te fait horreur. Tu as souvent pensé à l'idée de mettre un visage sur celui qui faisait battre le cœur de ton Iago. Tu as toujours refusé de voir des photos par peur de mal réagir et surtout d'y donner une existence. Sans connaître ses traits il en était moins dangereux. Et là tout prend un sens. Un sens douloureux. Et tu ne le supportes pas. Et même si ton Iago fait preuve de tendresse, de douceur, tu restes froid et tu t'enfermes dans ta souffrance.
« Pendant ton absence je m'envolais même sans force. Je sais me débrouiller seul Iago. »
Douloureuse vérité, qui est énoncée montrant à quel point l'absence a été compliqué à accepter et à gérer.
L'oiseau vient de tomber de sa branche pour la première fois.

Alessandro appuie les dire de ton amant, de son amant, avant de venir vers vous. Il entre dans votre bulle, même si elle n'a rien à voir avec celle que vous créez d'habitude, là elle est bouleversée. Remplie d'émotions que tu as du mal à contrôler.
« Se ne sont que quelques bleus, on ne va pas en faire toute une histoire. »
Il pose un verre d'eau et tend un comprimé anti douleur, tu fronces les yeux face à sa bienveillance.
« Te détester. Pourquoi je te détesterais voyons. »
C'est acide tout comme le regard que tu poses sur lui. Tu veux jouer les forts, tu veux jouer celui qui n'a pas besoin d'aide. Parce que tu sais que ce que tu désires à cet instant jamais plus tu ne l'auras. Il était là entre vous à présent. Aimé comme toi par Iago.
« Il sait où me trouver s'il veut prendre de mes nouvelles. »
Même s'il est prévu que tu t'éloignes de L,A quelques temps pour aller bosser dans un domaine. Et tu sais que rester chez Iago te permettrait de reprendre des forces plus vite. Mais il serait là à vous observer. Cette idée te ravage. Son regard sur vous aussi jaloux que le tien sur eux.
Pourquoi ?
Tu prends quand même le cachet car tu es loin d'être un surhomme. Et là tu es vraiment ébranlé.
« Aide moi à me lever. »
Demande que tu veux froide mais qui montre que tu as besoin de lui. Parce que même si tu ne veux pas lui montrer tu le veux à tes côtés. Puis tu regardes ton Iago, les yeux emplis de larmes. Tremblant comme une feuille. Tu attrapes ton haut pour le remettre, tes mouvements sont lents, la douleur intense, elle te ravage l'être tout entier. Se glissant dans chaque parcelle du vent que tu es. Abîmé dans le corps, l'esprit et le cœur.
« Tu peux me ramener à notre endroit secret. Ce serait mieux pour tout le monde. »
Sale gosse têtu et entêté que tu es. Sale gosse qui ne veut pas plier alors que tu tiens à peine debout. Mais après tout c'est eux qui avait un nous, pas toi, même si tu sais que le toit de Iago aurait pu devenir le tien aussi. Mais ton amour de la liberté t'a toujours fait refuser cette idée.
Et là la voir acquis par un autre, te chamboule.
Devras tu sacrifier ta liberté pour ne pas perdre Iago ?
Tout semble d'un coup devenir sombre pour toi.


vmicorum.
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Iago Romano
Iago Romano
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• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
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• crédits : @Eilyam
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Iago Romano
Imprudence. (Alessandro & Iago
Mer 11 Aoû - 14:49
Ce besoin inextricable de le toucher et de lui apporter son soutien le rend hermétique aux sentiments d’Alessandro. Pourtant, il a parfaitement conscience que cette rencontre doit désarmer son compagnon, comme de le voir agir de la sorte en montrant une affection profonde et inconditionnelle à un autre, comme il aurait pu le faire pour lui. Cette réalité est logée dans son esprit, mais elle ne l’empêche pas d’agir. Tout simplement parce qu’à cet instant, c’est Zephyr qui a le plus besoin de lui, lui qui a eu moins de temps à s’acclimater à cette idée et qui met en branle tous ses repères. Alessandro doit comprendre, mais cela ne l’empêche pas de ressentir cette jalousie, cette douleur de le voir agir de la sorte. L’émoi de Zephyr lui éclate si violemment au visage. Son mouvement de recul est dévastateur, car c’est la première fois Il est là depuis quand ? Une voix cinglante qui dévoile une colère qui implose au creux de ses tripes. La sensation d’avoir été trahie alors qu’il s’agit d’un mauvais concours de circonstances. Tu aurais pu venir me trouver. Tu sais où je traine. La rancœur est brûlante et acide. Elle l’atteint en pleine poitrine. Que peut-il répondre à cela ? Que les journées ont défilés et qu’il s’est octroyé le plaisir de le retrouver après des mois de séparation ? Qu’aider Alessandro à découvrir la ville et à prendre ses marques ont rendu l’action plus difficile à réaliser ? Qu’au fond, il avait peur de lui annoncer simplement cette vérité ? Qu’il craignait qu’elle l’ébranle et qu’il prenne le risque de le perdre ? Pourrait-il seulement l’entendre alors que la colombe est entrainée dans un tourbillon d’émotion qu’elle ne parvient pas à maitriser ? Cette froideur qui rend rigide son corps sous sa poigne, qui rend son regard assassin alors qu’il n’a plus rien de l’âme qu’il a toujours connue, mais qui démontre l’étendue des dégâts. « J’aurai pu… J’aurai dû. » Il admet dans une voix tiraillée par ses propres émotions. « Mais j’avais peur. » Un aveu de sa propre faiblesse. Il s’en veut. Il se rend compte qu’il aurait dû mettre de côté ces inquiétudes pour agir, mais il ne l’a pas fait. Rien ne peut changer cela, mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il est prêt à déposer les armes face à cet ouragan qui se réveille. Il lui en veut, mais il a besoin de lui. Il a besoin d’une âme qui veille sur ses blessures et lui permettent de se relever, aussi butée soit cette colombe. Son désir d’indépendance l’a toujours ébranlée. Il a conscience que ce qu’il s’est produit ce soir n’est qu’une miette de toutes ces nuits où il erre, lui l’épris de liberté. Que les séquelles de cette bagarre ne sont pas les seules qui ont ornés sa chair de leur couleur violacée. Cette réalité qu’il lui tait toujours, mais qu’il veut connaître. Alors il l’arrache à son Bello, celui qui ne lui taira pas cette vérité qui l’ébranle. Une mise à tabac en bonne et due forme. Un combat inégal qui aurait laissé peu de chance à sa colombe. Une colombe qui aurait essayé de s’en sortir sans le mettre au courant, qui aurait mis un temps considérable à se soigner avant de revenir le voir. C’est douloureux à entendre et à en prendre conscience. Zephyr ne s’est jamais appuyé sur lui. Non je peux me débrouiller seul. Aujourd’hui, il en a la preuve également. Cette vérité qui rend son regard tremblant tant la violence des mots le frappe. Avec vous ? Quelle place je vais avoir ? Celle qui a toujours été la tienne. Il a envie de lui dire, mais il n’en a pas la force. Ses propres émotions sont mises à fleur de peau. J’ai mon chez moi et je pense que j’y serais mieux. Je dérangeais chez vous. Ce chez eux qui est également le sien. C’est en tout cas comme cela qu’il le voit. Jamais il ne laisserait le droit à Alessandro de refuser l’accès à sa colombe. Pendant ton absence je m'envolais même sans force. Je sais me débrouiller seul Iago. Il le sait très bien même si c’est compliqué à entendre. Sa respiration se fait difficile alors que ses prunelles se gorgent de cette vive émotion qui remonte le long de ses tripes et l’aveugle. Une fois de plus, Alessandro lui prouve qu’il est le roc sur lequel il peut s’appuyer. Il appuie son égoïsme et le cri de son cœur, brimant le sien pour lui apporter son soutien. Ce que tout être est capable de faire lorsqu’il tient à une autre personne. Qu’importe si la colombe est effrayée et l’assassine de paroles violentes, Alessandro demeure calme. Cette violence verbale le trouble, mais il sait à quel point elle est indue à une jalousie et une douleur qui l’aveugle. Alors lorsqu’il lui demande de l’aider à se relever, il s’applique à agir, veillant à ce corps qu’il sait violacé par des hématomes, lui offrant son corps pour soutien. Son regard vient naturellement retrouver celui d’Alessandro auquel il offre un sourire profondément reconnaissant et navré. Tu peux me ramener à notre endroit secret. Ce serait mieux pour tout le monde. Cette voix qui tonne, mais qui a cette fragilité qui l’interpelle. « Cela ne serait pas mieux pour tout le monde, passerotto… » Il lui indique dans une voix faible en glissant sa main sur sa hanche pour lui assurer un meilleur soutien. « Je te ramène à la maison. Tu partiras quand tu voudras, je ne te retiendrai pas quand tu auras repris des forces, mais il faut que tu saches que c’est chez toi. Ma maison sera toujours la tienne, passerotto… » Il lui rappelle alors qu’il l’aide à avancer. Il n’est pas en état pour tenir sur sa moto. Il en prend conscience alors que son corps s’appuie sur le sien. En conséquence, de sa main libre, il extirpe ses clés de sa veste pour les tendre à Alessandro. « Prends ma moto, Bello. Je ne veux pas prendre le risque qu’il ait plus mal. Je vais contacter un taxi. » Il lui indique alors que les phalanges d’Alessandro vient récupérer ses clés et effleure sa main. Il la retient quelques secondes dans la sienne pour la serrer avant de la relâcher. « On va attendre devant le temps qu’il vient nous récupérer. On se rejoint à la maison ? » Il le questionne alors qu’il entraine Zephyr à sa suite, veillant à marcher lentement pour rejoindre l’extérieur de l’agence en passant par dernière. Il vient naturellement identifier un banc à l’entrée d’un parc non loin. Il considère qu’il sera un endroit plus sécurisant pour Zephyr pour attendre l’Uber qu’il a demandé en un clic sur l’application de son téléphone. Il l’aide à s’installer, veillant à ne pas appuyer sur des hématomes qu’il a identifiés. Sa main vient naturellement s’appuyer sur sa nuque alors qu’il vient s’immiscer entre ses cuisses dans une posture accroupie. Il caresse sa peau froide, tentant d’atteindre sa colombe derrière cet épais nuage noir. « Désolé, mio passeotto, mais ça ne change rien. Tu as toujours ma place à mes côtés, avec ou sans Alessandro. Et il le sait. » Il lui indique avec douceur avant de poursuivre très tendrement. « Laisse-moi être là pour toi, pour une fois. Tu n’es plus seul. Je suis là, mio passerotto. » Un murmure pour être certain qu’il soit le seul à l’entendre, pour l’atteindre de nouveau.
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Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
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• âge : 33
• pronom : il
• côté ♥ : En cours de divorce avec sa femme Naomi. Il est également dans une relation amoureuse avec Iago, l'homme de sa vie.
• orientation : bisexuel
• occupation : Ancien infirmier dans l'armée de terre, il est devenu ambulancier après avoir quitter l'armée brisé psychologiquement. Les premiers secours se sont imposer comme une vocation, un besoin intriséque et ravageur.
• quartier : Silverlake, avec Iago.
• avatar : Marlon Teixeira
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• date de naissance : 24/12/1990
Alessandro Silveira
Imprudence. (Alessandro & Iago
Jeu 9 Sep - 3:29



C'était douloureux bien sûr, un poignarde sur le coeur quand la tendresse de Iago s'étalait devant ces yeux pour cet autre homme. Plus que tout c'était la détresse et l'inquiétude de Iago qui le frappait, empoignait son coeur et serrait. Son regard étreignait Iago, insensible aux cris et à la rage du blessé qui perçait pourtant ses oreilles. Il l'entendait, mais n'écoutait que la voix tendue de Iago, son Iago. Son partenaire s'était précipité auprès de Zephyr, quasiment sans un regard pour lui parce que cet autre homme qu'il aimait était sacrément amoché, torturé. Il aurait réagi de la même façon si les rôles avaient été inversés, il ne doutait pas parce qu'il avait connu cette terreur qui s'installe quand un être essentiel est blessé. Ce n'était pas que les bleus, c'était aussi l'écroulement de ce monde merveilleux qu'il formait avec Iago. Un cataclysme auquel Alessandro s'était préparé. C'était une tornade, mais il avait construit un refuge souterrain pour mieux vivre celle-ci, pour atténuer les dégâts sur son âme. Il avait confiance au bel italien, à la puissance de leur lien, il avait appris à comprendre que le lien qui l'unissait à cette ombre était aussi puissant, il le voyait de ses propres yeux, mais restait stoïque. Qu'était le plus douloureux, l'amour de Iago pour cet autre homme ou simplement la panique de celui-ci ?
Aussi il répond à ses questions comme pour le soulager d'un poids, dune épée qui devait le traverser face à Zephyr qui hurlait de rage. Alessandro n'appliqua nullement son ordre.

« Caralho*! Tu ne comptes rien lui dire ! Le laisser pourrir d'inquiétude de tes silences. » Il lui répliqua froidement en reniflant d'un air dédaigneux. Parce que c'est ce qu'il avait voulu faire, se taire. C'était son Iago, ce petit ami qu'il n'avait pas voulu prévenir. Ça foutait le brésilien en rogne parce qu'il s'en était fallu de si peu pour que son amant ne soit jamais au courant que l'autre était blessé, qu'il avait besoin de lui. Sans doute qu'il ne l'aurait pas suivi s'il avait vu le nom de Iago s'afficher sur son téléphone en tapant le numéro de celui-ci, mais bon il n'avait pas couru bien vite.

Iago n'a pas besoin de son accord pour le ramener chez lui, parce que c'est avant tout son appartement même si Alessandro y partage sa vie. Il l'appuie naturellement même si sa voix ne doit pas beaucoup porter auprès du jeune asiatique. Quelle place aurait il chez eux, Alessandro en était incertain lui aussi, il ne craignait pas de perdre sa place auprès de Iago, mais Zephyr était une nouvelle pièce étrangère à leur puzzle. Alessandro redoutait de le voir au milieu, une troisième figure dans leur duo qui marchait si parfaitement. Que pourrait-il s'offrir l'un à l'autre ? Concurrence ? Jalousie ? Aigreur ? Ou bien arriverait-il à cohabiter sereinement, pour Iago ou pour cette première impression positive ? À cet instant, Alessandro se sentait surtout peiné et énervé par les cris et la sauvagerie de l'artiste. Ces mots qui troublaient tant son amant. Si vulnérable.
« Ce n'est pas une question de dépendance. Si vous n'acceptez jamais que ceux qui vous aiment prennent soin de vous, vous finirez par n'avoir plus personne. »

Il choisit de s'approcher de lui, d'eux, d'entrer dans leur bulle qui était brisée de toute façon. C'était autant une manière de marquer sa place que de venir en aide à Iago. Il savait qu'il l'avait toujours auprès de Iago et il n'en doutait pas même si à présent il était concentré sur le jeune homme blessé. De plus, l'infirmier ne perdait jamais de vue les soins de ses patients et qu’il l'avait pris sous son aile un peu put tôt. Il lui avait offert un doliprane, restant impassible à ses remarques acerbes.

« Pas toujours. » Il défend naturellement son petit ami. Il voit comme ils ont besoin l'un de l'autre, c'est difficile pour lui, mais ça s'affiche sur leur visage, dans leurs yeux, dans cette manière de demander de l'aide. Le garçon tient à peine debout, si faible. Il doute qu'il ne tienne assis sur la moto. Iago s'en rend compte également, car il lui tend ses clés de motos pour qu'il parte devant.

Allessandro les attrape et comme leur doigt se frôle, Iago les retient un instant prisonniers. Le brésilien se mord la lèvre en plongeant son regard sur son homme avec complicité. Comme s'il pouvait lire ses pensées, il le questionne s'ils se retrouvent à la maison. Comme s'il savait qu'Alessandro ne désirait rien d'autre que de s'échapper de cette situation terriblement troublante, qu'il irait gratter le bitume avec la moto en ne respectant sans doute pas les limites de vitesse pour se vider l'esprit. Il lui sourit doucement et fait un léger signe de tête.
« Promis, je te ramène ta bécane en un morceau ! » la taquine t'il en faisant tourner les clés sur un doigt. Il ne se fait pas prier pour partir, il les devance et sors en premier. Laisser Iago à Zephyr lui serre le coeur, les voir ensemble est un déchirement, mais il doit accepter cette image. Fuir ne lui déplaît pas en vérité. S'il pouvait juste oublier. Il a besoin de sortir, de s'échapper de cette situation cataclysmique. Il prend la première porte qu'on lui offre. Il ne prend même pas la peine de les raccompagner comme il l'aurait fait pour n'importe qui d'autre. C'est sans doute lui-même qui soutiendrait l'homme s'il ne s'agissait pas de Zephyr. Mais la il sentait le besoin de s'aérer, de reprendre ses esprits et une virée en moto lui offrait la parfaite échappatoire. Il retrouva l'engin et fit gronder le moteur. Il accéléra et fuya dans la nuit, laissant le vent fouetter son corps et l'adrénaline de la vitesse chasser toute sa jalousie.


*putain


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Zéphyr Ucello
Zéphyr Ucello
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Zéphyr Ucello
Imprudence. (Alessandro & Iago
Jeu 9 Sep - 10:38
ft Alessandro & Iago
dans une rue sombre
Ton monde s'effondre.
C'est violent.
Pire qu'un tremblement de terre.
Qu'un ouragan, qu'un tsunami.

Le sol se dérobe sous tes jambes. Tu trembles. Tu as froid. Tu savais, mais les voir arrache ton cœur et le lacère avec rage. Comment ton Iago a pu te cacher le fait qu'Alessandro soit à L.A ? Comment une information si importante n'a pas été mentionné ?
Il aurait du, il aurait pu mais … Il avait peur.  
Peur que sa colombe s'envole, disparaisse.

Mais est ce que tu l'aurais fais si la vérité avait été décliné au lieu de t'y retrouver face à cet instant ? Tu es déjà mal avec ce qui t'est arrivé et là cette souffrance se renforce. Tu y vois comme une sorte de trahison, même si tu comprends le ressenti de ton Iago. Après tout tu es le vent et s'il te l'avait dit tu te serais laissé pousser le temps de digérer. Alors que là tu te retrouves devant le fait accompli. Tu ne peux même pas fuir, tu manques de force pour prendre ton envol. Les ailes de la colombe sont brisées. Et tu as la sensation qu'il n'y a pas que tes ailes, ton cœur tombe en miette au sol. Pas que tu doutes des sentiments de ton Iago, tu sais qu'il t'aime. Et à cet instant ou il est là prés de toi, te parlant avec douceur, te frôlant avec tendresse. Tu ne peux douter de cet amour qu'il te porte. Mais le coup est rude à encaisser. La douleur vorace. Elle te ravage pire qu'une tempête, te laissant démuni. Et c'est aussi Alessandro qui est éclaboussé, sans ménagement, par ton ressenti. Comme tu le détestes autant que ton Iago l'aime.
Et cette sensation te tue.

Comment vas tu vivre à présent ?
Te tenir loin de ton homme te semble insurmontable comme idée. Même si tu restes un homme libre, tu as besoin de lui. Besoin de savoir qu'il tient à toi et qu'il est là. Toujours là pour toi. Pourtant à cet instant tout s'embrouille dans ta tête. Il n'y a que la rage et surtout cette envie de fuir. De les fuir. De ne plus voir leur bonheur étrangler le tien. L'anéantir d'un regard, même si les yeux de ton Iago sont plus posés sur toi que sur cet autre qui vient de mettre un coup de poignard dans votre équilibre fragile. Tu as du mal à te raisonner. Tu deviens ce gamin ...
Qui refuse de voir les choses en face.
Qui refuse d'affronter la réalité.
Elle fait trop mal.
Mal en à crever.
Et pourtant tu vas devoir l'accepter.

Parce que Iago ne t'a jamais rien cacher de cette histoire. Et que tu vois la détresse dans leurs yeux quand ils s'accrochent. Que tu vois le mal que tu y infiltres par ton comportement. Par tes réactions incontrôlées et incontrôlables. Tu maudis ceux qui t'ont frappé. Tu maudis le fait qu'Alessandro soit passé par là. Et tu te maudis encore plus d'avoir accepté de le suivre. Si tu avais refusé, tu ne saurais pas. En tout cas tu n'aurais pas su aujourd'hui. Et Iago ne t'aurait pas vu si démuni, abattu par tes blessures et par cette nouvelle.
Et tu ne réponds même pas aux mots d'Alessandro, tu acceptes son cachet parce que tu sais que sinon tu ne pourras pas tenir. La douleur étant renforcée par les battements de ton cœur. Par ce ressenti que tu essaies de cacher en jouant ce courant d'air qui veut reprendre sa liberté. Mais tu en es incapable et tu le sais. Tes jambes ne te tiennent pas. Et même si tu fais l'entêté ta voix et tes yeux montrent que c'est juste une façade.
Et Iago est loin d'être idiot.
Il se fait rassurant. Et ça te touche. Tu te montres fort, mais au fond de toi tout s'écroule. Tu as juste envie d'être dans ses bras, de sentir son souffle sur toi. Sa peau contre la tienne. Tu as juste envie d'être à lui et qu'il soit à toi. Même si à présent il y a cette tierce personne. Elle n'était là que dans ses pensées, et elle ne dominait pas les tiennes. Mais là elle s'impose de sa stature, elle n'est plus une ombre, elle est bien réelle. Et tu vas devoir faire avec.
« D'accord je reste le temps de reprendre des forces. »
Tu capitules, mais rentrer au repère n'est pas une bonne idée et tu le sais. De toute façon Iago se ferait beaucoup de souci et ce n'est pas ce que tu veux. Tu te serais débrouillé s'il ne l'avait pas su. Mais là qu'il sait, tu ne veux pas lui infliger de la souffrance en plus. Ton comportement fait assez de dégâts dans son cœur. Pas que tu en sois fier. Mais tu n'as pu maîtriser toutes les émotions qui t'ont assailli quand tu as compris.

Tu regardes l'échange entre ton Iago et son Alessandro. Tu as la sensation de devenir une ombre fantomatique, alors qu'ils décident qu'au final vous rentrerez en taxi pendant que la moto sera ramené par lui.
« Merci et sois prudent. »
Quelques mots dits à celui qui t'a quand même sauvé la vie. Il n'a fait que son devoir, mais sans lui tu serais dans un pire état. Et tu en es conscient. Et puis tu te doutes que ses pensées sont autant paumées que les tiennes. Qu'il a mal lui aussi. Et que la moto, la vitesse pourraient faire mauvais ménage avec. Ton regard se fait moins sombre, moins orageux, tu ne souris pas car étirer tes lèvres est une torture. Mais tu fais un effort car tu as bien saisi son attachement.
Il n'est plus une illusion.
Et même s'il fait mal tu te dois de le respecter, au moins pour ton Iago. Tu détournes les yeux quand tu vois leurs doigts se frôler. Tu te dis que cet amour est bien plus douloureux que les coups reçus. Et Alessandro part de son côté et toi tu avances soutenu par ton Iago, vous finissez par sortir.
Retrouver l'air frais te fait du bien. Tu t'accroches à ton amant, comme un homme s'accroche à une bouée de sauvetage, tu n'en prends même pas conscience. Ton corps n'est que souffrance et ton cœur semble s'être cassé sous le coup de la nouvelle. Tu es encore sous le choc et tu trembles alors que chaque pas ressemble à une torture. Même respirer te demande des efforts surhumain. Il t'installe sur un banc, tous ses gestes sont doux et attentionnés. Et tes yeux se remplissent de larmes. Tu le regardes et la détresse se fait plus forte. Difficile de lutter contre. Tu t'en veux de lui donner autant de tracas. Tu t'en veux à cet instant d'être autant dépendant de lui. D'avoir autant besoin de sa présence, de son amour. Et tu te mets à pleurer,
Comme un enfant qui aurait perdu son chemin.
Comme un homme qui aurait perdu ses repères.
Alors que jamais tu ne perdras ton Iago.
Et ses mots, ses gestes renforcent cette réalité.


Tes yeux plongent dans les siens. Tu prends sa main et tu la portes à tes lèvres pour y poser en son creux un baiser. Et tant pis si tu grimaces, tu y mets tout ton cœur. Même si se sont ses lèvres que tu voudrais embrasser à cet instant.
« C'est moi qui suis désolé. J'ai réagi comme un gamin mal aimé. J'ai eu si mal sur le coup … c'était incontrôlé Iago. Tu ne méritais pas ma rage. Je savais pour Alessandro .. je savais .. »
Tu renifles. Tu soupires.
« Je savais mais … y faire face c'est dur .. il n'était qu'une ombre entre nous .. maintenant il est là  ..  et même si j'ai toujours ma place à tes côtés ..  tout devient plus compliqué pour moi .. »
Tu te sens idiot. Mais tu ne peux lutter contre ce sentiment de jalousie qui t'envahit, il était là mais il ne s'était pas vraiment montré. Là il coule dans tes veines comme un poison. Accablant ton être de douleur tout en faisant souffrir la personne la plus importante de ton existence.
« J'ai perdu pied .. en plus je ne voulais pas que tu me vois comme ça .. je ne veux pas que tu vois ces côtés de ma vie de liberté. »
Car tu te doutes que ton Iago doit se demander combien de fois tu t'es retrouvé dans cet état, autant quand il était là que lorsqu'il était absent. Tu n'aurais pas assez des doigts de tes mains pour les compter. Et tu veux le préserver. Et sur ce coup là tu en as été incapable. Et cette idée te ravage.
« Je vais faire de mon mieux pour ne pas vous compliquer la vie pendant ces quelques jours .. et je vais faire des efforts .. parce que je me doute que j'ai blessé Alessandro .. et en le blessant je t'ai également blessé.»
Et cette idée t'est insupportable. Tu te penches un peu pour poser ta tête sur son épaule et entourer son cou de tes bras.
« Pardon .. pardon Iago. »
Tu es épuisé, vidé, blessé, abîmé, tu souffres dans ton corps, dans ton cœur et dans ton âme, mais ce qui te fait encore plus mal c'est d'avoir fait souffrir ton Iago. Il ne le mérite pas. Même en t'ayant caché cette arrivée. Et le Uber arrive. Et tu te lèves doucement, avec cette sensation que tu pourrais t'écrouler à tout moment. Les nerfs qui lâchent, la tension qui s'écroulent. La lutte acharnée de ton être tout entier qui se termine. Vous montez à l'arrière. Tu viens te blottir contre Iago, te moquant éperdument de ce que pensera le chauffeur. Tu attrapes son bras pour le passer autour de ta taille et tu te poses contre son torse. Fermant les yeux fatigué de cette soirée.
Tu as juste envie de profiter de ce moment ou ton Iago n'est qu'à toi.
De cette parenthèse offerte ou ton corps frôle le sien.
Un instant volé à Alessandro.
Une manière de récupérer ceux que tu n'as pas eu ces temps derniers.
Même si jamais tu ne rattraperas les moments envolés.
Mais là il est tout à toi le temps du trajet.
Juste à toi. Et c'est le plus important.
Après tu verras. Après tu ne sais pas.


vmicorum.
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Imprudence. (Alessandro & Iago
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