Everyone needs a little sister ((Satou siblings))

Regard s'élevant, vers les frêles figures, à se dire que les idylles en deviendraient réalités à un instant ou un autre. Car si elle-même en appréciait les idées, alors il n'avait pas réellement à attendre : pour en provoquer les procédures. Séparer les vies à construire, de celles qui en gâchaient les leurs, à juste vouloir fuir loin de tout, et de ces cauchemars ambiants. "Un appart' à deux hein ? Tout de suite les grandes idées. Mais ouais. Ca peut se faire si tu le souhaites.", qu'il souriait tout doucement, le plus grand, à lui aussi s'imaginer là les nouvelles vies qui pouvaient en découler, de ces décisions bien trop précieuses. A tout changer à leur quotidien, à ne jamais s'inquiéter pour elle. Car il la savait brillante, l'enfant, à ne pas avoir à douter d'elle. Mais sans doute que les conforts en seraient plus importants, réunis dans ces cocons fabriqués par leurs soins. A juste y trouver là amusement et indépendance, facilité de vivre loin dz ceux qui voulaient tout contrôler sans ne jamais parvenir à leur faire changer d'avis. Deux gamins caractériels, à s'opposer sur tant de points, et à pourtant se rapprocher sur tant d'autres.

C'est qu'il en laisserait paraître les phalanges souvent abîmées, de ces nuits mouvementées qui en amusaient les esprits. A pourtant en grimacer, quand la plus jeune n'y voyait sans doute là aucune intérêt, face à ses descriptions si nuancées qui n'amusaient que lui. Rire, de ces candeurs, à secouer la tête quand les mots étaient prononcés. Et en un sens elle n'avait pas tort, que ce lanceur de canettes n'en faisait que gaspiller là les boissons, au lieu de les laisser assoupir les corps. "Pff. Trop compliqué pour ta petite tête ça. Cherche pas trop hmm ?", qu'il l'embêtait, à finir par garder ses pensées pour lui-même, et ses histoires semi-romantiques. A en croire là que tout était bien trop niais : alors que tout n'était que violence, dans chacun de leurs gestes. Alors concentrations de mises ! Pour s'affairer à illuminer les prunelles de sa demi-soeur, à pourtant froncer du nez, en l'entendant, riant légèrement, quand il n'en avait pourtant pas attendu mieux de sa part. Car après tout, elle en possédait ces épaules si solides, malgré leur petite taille. "C'est qu'elle est pénible en plus la petite ?", à rire : et pourtant admiratif, de ces tempérament adorables.

A faire fleurir les sports, de vouloir gagner, à pourtant devoir y garder les amusements, et c'était avec à peine quelques échanges, qu'il pouvait y voir là failles et désagréments, le plus vieux. A se dire que tout devait être bien trop anxiogène, quand les regards rivés sur les corps , tout devait s'en montrer parfait. Alors sans doute n'avait-il aucun commentaire à y faire, Haru. Lui qui ne savait que soulever poids et altères, pour en sculpter les corps. Ô sans jamais sans stratégie collective, à le faire pour lui-même sans doute : pour ces caméras si curieuses. Mais la plus jeune pouvait y arriver, il ne le savait que trop bien, à vouloir alors l'aider comme il pouvait, dans ces domaines qu'il ne connaissait que trop peu. A lui offrir regard extérieur, quand de ses yeux il n'y voyait que facilité ((factice)). "Surtout que c'est pas le cas. Tu peux rater, t'en as le droit, ça fera pas balancer si vous rattrapez après tu sais ? Puis...C'est justement en te mettant toute cette pression que tes coups marchent pas. Sûr que si tu penses à autre chose en visant t'y arrivera." Nul, en conseil : à pourtant l'ouvrir, pour la rassurer comme il pouvait.

Mais tout alla si vite ! A voir la balle de nouveau rebondir sur le sol, à la voir s'énerver tandis que la petite figure s'énerva sur les terrains pour atterrir sur les sols. Moue au visage : non pas de déception, mais de frustration pour elle, à ramasser tout doucement la balle pour au final la rejoindre. Comme si lui, n'y voyait aucunement un échec. "C'est parce que tu réfléchis trop, Tsuyu.", qu'il murmura, à s'accroupir tout doucement en face d'elle de sa main tendue : de cette balle offerte. "La voit pas comme ton ennemi, la balle. T'en es capable, c'est ça le pire." Et il lui souriait, à venir lui ébouriffer la tête, sans la quitter des yeux. "Je pense que c'est parce que t'es trop habituée à réussir. Certes, tu travailles beaucoup. Mais ça, tes tirs, t'es frustrée. Alors faut travailler un peu plus. Pas forcément avec des gens. Puis...essayer de voir ça comme un plaisir de la lancer cette balle, et pas comme un boulet à tirer. Tu vois ?" Lui faire changer de vision, sur cette sphère qui lui en tenait entre la paume, à venir la lui offrir : pour qu'elle en saisisse les chances de recommencer.

Finissant par se lever, à lui offrir sa main si elle le désirait, il remonta un peu ses manches pour regarder autour de lui. "Hmm...Ca te dit d'essayer de viser quelque chose autre que moi ? Un point fixe, plus ou moins loin. C'est peut-être bête, et tu dois sans doute déjà le faire en entraînement mais...C'est pour voir si débloquer tes épaules ça pourrait aider." Il ne savait pas trop ce qu'il avançait, Haru, à se dire que s'il venait en masser les omoplates, tout en semblerait plus facile. Faire devenir un inquiétude en passion, lui donner envie de tirer, plus que de n'en redouter de le faire. "Puis si t'arrives à toucher 5 fois la cible, pendant tout le temps qu'on est là, je t'offre ce que tu veux. N'importe quoi.", épaules haussées, tenter de lui en faire voir là un défi : de lui montrer, qu'elle n'avait rien à perdre, à essayer de nouveau. Encore et encore, à répéter les mêmes gestes, pour finir par en détendre les mouvements. "Je pensais que tu jouais pour gagner, et pas perdre hmm ? Tu vas me laisser avec cette image de petite sœur qui boude par dépit ?" A juste l'embêter, comme pour lui dire qu'il croyait en elle, et tout ce qu'elle faisait.

car après tout,
lui était capable de moins de choses qu'elle.
à juste la voir s'illuminer :
en p e r m a n e n c e.

« Pourquoi les grands mots ? demanda-t-elle, avec son plus innocent sourire. Je trouve ça tout à fait normal, moi… Voir même… Logique. »

Car elle se devait de quitter son atmosphère familiale pénible, pour ne plus avoir à subir ce quotidien qui la restreignait toujours plus. Chaque jour était un peu de plus vers un possible mariage arrangé avec un homme qu’elle n’aime pas. En partant, en devenant indépendante, elle se libérait de cette promesse qu’elle n’avait jamais faite de prime abord. S’il y avait bien une chose qu’elle avait appris en grandissant à Los Angeles, c’était que son corps lui appartenait, qu’il était hors de question que sa famille donne sa main contre son gré à un inconnu, et qu’elle était totalement responsable de ses choix. Ainsi, qu’Haru accepte sa proposition de vivre ensemble, c’était une bénédiction pour elle. Plus besoin de subir ses repas du soir aux tenues strictes, plus besoin de discuter chaussures ou bijoux avec sa mère, plus besoin de fermer les yeux sur les activités de son père à l’extérieur de la maison. Elle pourra sortir autant qu’elle le veut, manger autant qu’elle le veut, travailler à pas d’heure, ne pas rentrer si elle ne le voulait pas. En tant que femme libre, tout de même, devoir reposer sur son grand frère la dérangeait un peu. Autant dire que dans ses plans, il y avait écrit qu’elle allait se trouver un travail pour ne pas être totalement dépendante de l’argent d’un autre homme de sa famille. Comme beaucoup de jeunes filles le diront : abat le patriarcat.

A toutes ses autres petites réflexions, elle ne fit que les ignorer, lui tirant juste la langue lorsqu’il la traita de “pénible”. Elle n’était pas si pénible que ça, d’abord ! Certes, il lui arrivait de trop parler, de trop discuter, de trop vouloir partager ses émotions et sa vie, sans aucune retenue, car l’excitation la poussait à toujours en dire plus. Mais elle n’était pas si ennuyeuse que cela, dans le sens où, au contraire, autant que ses paroles portaient, elle aimait aussi écouter les autres et avoir de vraies conversations. Ce n’était pas tous les jours qu’elle pouvait le faire, car souvent, tout dérivait et il n’y avait plus d’arguments construits et simplement des exemples sans saveur. Peut-être qu'elle aurait dû rejoindre le club de débat quand elle le pouvait… Cela lui aurait empêcher de faire partie du conseil des élèves pour une place qu’elle n'aimait même pas, en plus de faire une de ses passions qui était de parler. La première de ces dernières étant justement le baseball, c’est ce qu’ils étaient en train de faire, tous les deux. Tsuyu lui avait expliqué son problème de tir et de visé, qu’elle ratait toujours sa cible, ce qui pénalisait beaucoup l’équipe à la longue. Heureusement, ses autres camarades rattrapaient souvent ses bavures. Même en étant “la princesse” du groupe, elle savait que cela embêtait tout le monde. Du reste, elle était très forte, ainsi, le coach ne pouvait pas la retirer de l’équipe principale. Mais il se mordait toujours le poing lorsqu’elle n’arrivait pas à faire cette banalité.

Des larmes brûlantes de frustration remplissaient ses yeux, sans pour autant tomber, ne restant qu’à la limite de la paupière inférieure, comme une menace. Les paroles de son frère résonnaient autour d’elle, alors qu’elle regardait la balle qu’il lui offrait, comme un signe de paix. Elle savait que ce n’était pas la forme forte qu’elle prenait au quotidien qu’elle lui montrait actuellement. Elle était la petite sœur, après tout, et si elle ne pouvait pas se permettre de pleurer devant lui, essayant d’y trouver du réconfort, cela ne servait à rien. Avec lenteur, elle desserra l’une de ses mains pour aller prendre la balle. Après avoir rouler dans la poussière depuis autant de temps, elle ne brillait plus de son blanc éclatant. Tsuyu pinça des lèvres, avant de le regarder dans les yeux, lui. Ce n’était pas dans leur nature d’abandonner et de se laisser faire par leurs propres démons. Ses doigts se refermèrent plus fermement sur le tissu. Elle n’était pas de celles qui boudaient après une défaite. Il était hors de question qu’Haru possède cette image d’elle. Alors, elle se redressa, reniflant en ravalant ses larmes, alors qu’elle détendait ses épaules.

« C’est vrai, approuva-t-elle, soudainement déterminée, je fais tout ça pour gagner. Sinon, ça n’aurait aucun sens. Merci. »

Même s’il n’en avait sans doute pas besoin, elle lui offrit sa main pour l’aider à se relever. Suivant ses instructions, elle décida de choisir une cible facile sur le terrain. Il y avait un panneau publicitaire d’une mascotte sans doute disparue à l’heure actuelle, accroché à l’une des barrières autour d’eux. Alors, elle le prit pour cible, se disant que le bec de l’oiseau du dessin fera un bon point de visée. De nouveau, elle secoua les épaules pour les détendre. Ses pieds dans la terre, elle inspira doucement, fermant les yeux en tentant de ne pas voir la balle comme le point finale de la partie, mais plutôt comme une simple boule que l’on balance en l’air. Elle était batteuse dans l’équipe, faisant partie des renvoies de balle recensées des joueuses junior de Los Angeles. Alors, ce n’était pas ce petit truc qui allait la stopper. Enfin, elle ouvrit les yeux et tira. Elle ne fit pas que cinq tirs, il faut l’avouer. Haru devait sans doute s’en mordre les doigts, car elle n’abandonnait pas, voulant en même temps que se prouver à elle-même qu’elle pouvait le faire obtenir la récompense que son frère lui avait promis. Il y eu donc encore plusieurs minutes de courses et de jetés. Elle avait perdu le compte de ses essais, mais pas de ceux qu’elle avait touchés. Il ne lui en restait qu’un seul à marquer pour réussir.

Elle était en nage, à courir pour faire les aller-retours, afin de récupérer la balle perdue. Pourtant, ce n’était pas ça qui allait la stopper. Être en sueur était une habitude qui ne la dérangeait pas particulièrement. Lorsqu’elle s'entraînait sous le soleil de Californie, il n’y avait pas de place pour la délicatesse, celle qui l'habitait d’ordinaire. Ce n’était pas un exercice très dûr qu’il lui avait demandé, mais elle s’y appliquait tellement, que tout devenait un peu trop intense. Enfin, pourtant, alors qu’elle avait effectué un énième lancé, elle put s’effondrer par terre, un immense sourire aux lèvres, lorsque la boule blanche rebondit sur le sol, sous la cible, après l’avoir percuté. Ses yeux allèrent immédiatement chercher le visage de son frère, fière comme une enfant d’avoir accompli cela. Elle lui fit un sourire emplie de la plus grande des joies, alors qu’elle rayonnait littéralement. Pour beaucoup, ce qu’elle avait pour le baseball n’était qu’une passion. Pour sa mère, cela allait vite lui passer. Pourtant, elle ne voyait pas sa vie sans cela. Ainsi, même si le monde du sport n’était pas encore prêt à avoir de nouveaux records battues par une femme, Tsuyu, de son côté, était prête à tout affronter.  

« Alors ? Je peux te demander ce que je veux pas vrai ? qu’elle dit en se relevant, époussetant sa robe avec attention, ainsi que ses genoux. Très bien, je voudrais qu’on aille à Disney un jour, tous les deux ! Juste pour une journée ! »

Ce n’était pas cher demander tout de même. Un sourire malicieux apparut alors sur son visage, alors qu’elle se rapprochait de lui. Dans ses yeux brillait un air de petite vengeance et de remerciement en même temps. (Comment arrivait-elle à faire cela ? Bonne question.)

« Et aussi, je veux un câlin ! » s’exclama-t-elle en courant alors dans les bras de son formidable grand-frère.

C'est qu'il en ferait là promesses : à celle aux regards d'argent. A lui dire qu'ils pourraient un jour habiter ensemble ! à y croire fermement. car il n'avait que l'envie de la sortir de ces pièges de cristal, là où on y enfermait les colombes pour les empêcher de respirer. et Haru, en avait fui les cages depuis déjà trop longtemps sans doute. à alors se demander combien de temps ils auraient à en subir encore tout cela. "Hmm c'est vrai c'est logique.", qu'il ne pouvait que sourire : quand il savait que tout ne serait que trop facile à réaliser ! alors il pouvait lui promettre, qu'il viendrait en réaliser là ces simples souhaits que lui aussi ne pouvait que vouloir. et ce n'était qu'une question de temps sans doute jusqu'à ce que tout ne vienne à leur convenir. car il en avait presque hâte, en réalité Haru : de pouvoir couper les ponts et offrir à la plus petite endroit bien plus chaleureux à portée de doigts. à devoir y croire du moins, que bientôt tout s'arrangerait ,, qu'ils pourront enfin y voir le bout de ces histoires chaotiques ! content qu'il était, lui, d'en partager simplement ces quelques instants, quitte à en paraître bien nul à ces pratiques sportives qu'il observait souvent.
à s'amuser là,
sans se plaindre :
à juste l'écouter elle.
quand elle ne faisait que s'agacer, râler, penser que tout en était impossible. c'est qu'il n'y connaissait rien Haru en réalité, à ce sport qu'il fréquentait pourtant si fréquemment grâce à sa petite sœur. à la regarder quand il le pouvait, le plus souvent possible, pour en soutenir ses passions. il en était heureux, lui, de la voir avoir trouvé voie ! quand tout en était si dur à présent. de ces balles à lancer, rattraper, à y voir avenir si certain quand elle en était si douée malgré les petits caractères. enfin, sans doute n'était-il pas le mieux placé pour en catégoriser sa personnalité. à être un peu biaisé, la trouver parfois agaçante, à trop parler et lui hurler dans les oreilles. petite princesse infatigable quand il s'agissait de ce sport qu'elle aimait tant...tout comme en général, à juste essayer de la supporter.

mais ô peut-être que le poids sur ses épaules en était bien trop grand, quand il l'observait s'énerver pour encore moins y parvenir. un peu triste sans doute était-il de la voir ainsi ! mais pas assez pour s'empêcher de tenter de lui en remonter le moral. après tout il en avait là ce rôle si protecteur, qu'il maîtrisait bien trop à la perfection sans ne même s'en rendre contre. car il savait qu'elle y parviendrait un jour ou l'autre, quand il ne pouvait que sourire à la voir se remotiver si rapidement. en y mettant les conditions, peut-être que cela donnait une nouvelle donne à ce qu'elle espérait atteindre comme objectifs. "tu vois ? je préfère largement ça. aller montre moi ce que tu sais faire.", qu'il ne pourrait que l'encourager encore et encore. car même si elle n'y parvenait pas, elle n'aurait qu'à recommencer encore et encore. à croire en elle, bien plus qu'elle ne le ferait elle sans doute. et Haru la laisserait faire, à rester là pour juste l'encourager encore et encore, jusqu'à ce qu'elle parvienne enfin à en toucher ses cibles désignées.

et il avait cessé de compter. à faire quelques pas derrière elle, en saluer détermination, quand il finissait par venir en arracher les quelques mauvaises herbes du bout de ses longs doigts. que le temps était long ! il s'ennuyait, le plus grand, pourtant fier de la voir aussi obstinée sans ne renoncer à rien. gamine endurante, à en faire rêver ses iris à lui, quand il n'en aurait jamais mis autant d'effort. il aurait sans doute abandonné bien plus tôt, celui qui n'avait pas besoin de donner autant de lui dans ce qu'il faisait au quotidien. ô en réalité, sa vie à lui en était des plus décevante. à ne servir que de ce visage sans émotion, pour en raviver celles d'inconnus. c'est qu'il n'en était pas si fier. ô peut-être le reconnaissait-on souvent dans les ruelles de la ville, quand il n'errait pas comme idiot dans les nuits sans étoiles, mais qu'importe, à présent il pouvait tout aussi bien veiller sur la plus jeune et ce qu'elle faisait de ses dix doigts sans ne rien redire.

tressautant soudainement ! il en avait pourtant vu toutes les balles s'envoler, le plus grand, à les avoir aussi toutes vues toucher leurs cibles : il ne pu que lui sourire également sous ses lumières dans les yeux, bien trop heureux sans doute quand il en voyait là les quelques émotions soudaines. "tu vois ?", presque murmuré du bout des lèvres. à finir par tout doucement se relever, à applaudit de ses deux mains quand il ne put que rire tout doucement sous son vœux offert là comme demande si précieuse. "c'est tout ce que tu veux ? on peut même y rester plus qu'une journée si tu veux mais okay.", qu'il tentait de se retenir de rire, à étirer son cou. "on fera ça alors. quand tu veux.", à lui offrir le monde entier s'il le fallait. "faisons cela alors." et pourtant, à la voir s'approcher, il en sentait les rictus sur les visages comme enfant venant en faire les pires bêtises ! à y sentir de là ce qu'elle laisserait sur ses habits. "quoi tu veux me faire puer ?", qu'il en venait presque à reculer tout doucement.

à juste la laisser faire, quand il pouvait la serrer tout doucement dans ses bras sans ne rien redire. "tss. on va passer par chez moi hein. si je te rends comme ça ils vont croire que je t'ai traîné à l'autre bout de la ville.", et de ses mains, il en ébouriffa affectueusement ses cheveux. presque trop précieuse pour elle, quand il n'en perdrait pas ses sourires. "puis comme ça...ça te donnera une idée de là où je veux te séquestrer chez moi." d'un bras passé par dessus son épaule, à bien se moquer finalement d'en sentir là les efforts de plus plus jeune, ô il se mit tout doucement en marche, récupérant leurs affaires quand à son goût, les entraînements en étaient déjà bien terminés. épuisé ? sans doute un peu moins que Tsuyu, mais après tout à l'avoir vu courir dans tous les sens, cela pouvait sans doute en être qualifié ainsi. car il en était presque content de ne pas avoir à jouer avec elle au quotidien. et il viendrait la mener, là où les pièces étaient sûrement bien trop grandes pour lui seul.

Peut-être que si elle avait eu plus de temps, elle aurait trouvé autre chose qu’un voyage dans le parc d’attraction le plus rentable du monde, mais ce n’était pas le plus important. Malgré le fait qu’elle dégoulinait et qu’elle était désormais encore plus fatiguée de sa journée, son sourire en valait bien l'effort. Après tout, elle avait réussi à bien viser et ce n’était pas une mince affaire vu le niveau presque désastreux qu’elle avait. (Attention, en réalité, il n’était pas si terrible que cela, c’est seulement qu’à son niveau et avec son côté perfectionniste, c’était une catastrophe. Donc, à prendre avec des pincettes, les mots sont forts.) C’était pourtant bien agréable d’avoir un frère prêt à tout lui offrir. Pas qu’elle en demande beaucoup en vérité. Seulement, elle avait toujours été habituée à tout avoir, et maintenant que sa mère voulait la forcer à faire des choses qu’elle ne voulait pas, elle comprenait que ses caprices de petite fille n’avaient plus beaucoup de sens. Son sourire s’élargit alors qu’elle relevait le visage vers lui, bloquée dans son étreinte qu’elle affectionnait tant. Il sentait bon, contrairement à elle. Après tout, c’était son métier aussi. C’est qu’il était toujours très classe, son demi-frère. Alors elle voulait toujours être au même niveau, toujours plus apprêtée pour ne pas faire tâche. Malgré son attirance particulière pour la sueur et la poussière.

« C’était peut-être une raison pour te faire un câlin oui… » avoua-t-elle avec un sourire en coin.

Elle finit tout de même par se détacher, ignorant totalement à quoi elle ressemblait, mais cela n’avait pas la moindre importance. Elle ne se souciait de ses habits que lorsqu’elle était devant des inconnus. Devant Haru, ce n’était pas pareil. Ainsi, elle rangea tranquillement le matériel, commençant par le récupérer, avant de le replacer comme elle l’avait trouvé. Cela ferait tâche, tout de même, de laisser traîner ce genre de choses, malgré l’état pitoyable dans lequel ils étaient. Se retournant vers Haru, elle explosa de rire en l’entendant. Il est vrai que sa mère lui piquerait une crise, pouvant même jusqu’à appeler la police pour ce genre d’histoire. Après tout, il se faisait tard, et même si la jeune fille était déjà indépendante, la femme avait pris la mauvaise habitude de la traiter comme si elle avait encore dix ans. Alors oui, Tsuyu rentrait plus tard. Mais elle était responsable. Elle ne se perdrait pas. Hochant alors la tête, acceptant sa proposition avec plaisir, elle revint vers lui.

« Tu pourras me prêter des vêtements ? demanda-t-elle. Je sais que maman va criser si elle voit ma tenue, mais elle me fera tout un cinéma en me disant d’à quel point c’est impardonnable qu’une demoiselle se balade couverte de poussière et de sueur… Je te les rendrais, promis ! Lavés et repassés, évidemment. »

Haru était plus grand qu’elle - no shit - mais si elle roulait bien le jogging et le t-shirt, elle pouvait totalement faire illusion. Ce n’était pas si difficile de styliser des vêtements pas à sa taille. Bon, le résultat ne sera pas digne des défilés de mode, mais il pourra au moins lui tenir jusqu’à ce qu’elle retrouve son lit et profite d’une bonne nuit de sommeil. Heureusement, il ne faisait pas trop chaud la nuit, pas à cette période de l’année, ce qui facilitait clairement la tâche à son corps pour ne pas la rendre encore plus repoussante. Elle n’aurait pas à inventer des histoires à sa mère ; elle lui dira la vérité, que cela lui plaise ou non. Tsuyu avait passé l’après-midi après ses cours avec son grand frère, elle avait même passé une très bonne journée, et c’est pour cela qu’elle rentrait à cette heure-là. Il n’était pas difficile de voir à quel point son éducation l’avait poussée à être sûre d’elle, car elle savait qu’elle était protégé d’une manière ou d’une autre. Elle avait beaucoup de cartes en mains, sans savoir que sa mère pouvait encore faire tourner le jeu à son désavantage.

Sur le chemin, elle lui parla encore de tout et de rien. Du fait qu’elle avait hâte d’aller à la fac, qu’elle ne pouvait pas attendre la rentrée, qu’elle allait sans doute se trouver un petit boulot aussi, pour le coup. Parce qu’elle savait qu’elle vivra sans doute toujours avec la fortune de son père, elle voulait aussi pouvoir gagner de l’argent par elle-même. Et sans doute que découvrir le monde du travail lui fera du bien. Elle allait sans doute devoir s’occuper de la société de son paternel un jour, si ce n’était pas pour l’homme que sa mère essayait de lui faire aimer afin d’avoir un lien solide avec un futur héritier. Parce que pour lui, très old school, sa fille ne serait pas en mesure de gérer son affaire. Et c’était peut-être vrai, parce que ce n’était pas ce qu’elle voulait. Mais ce n’était pas pour cela qu’une autre femme ne pouvait pas le faire par exemple. Enfin bref… Elle déblatérait sans s’arrêter, comme d’habitude. Peut-être qu’il en avait marre, le plus âgé, mais ce n’était pas son avis qu’elle allait écouter. Elle pouvait parfois dire le contraire, elle suivait très peu ce qu’il lui disait, préférant n’en faire qu’à sa tête, même si elle lui avait demandé conseil. C’était toujours plus amusant lorsqu’elle utilisait ses techniques à elle plutôt que les siennes.

Au moins, on ne pouvait pas dire qu’elle n’avait pas divertis son audience jusqu’à l’appartement. Une fois dans l’appartement, les chaussures à talons abandonnées à l’entrée, elle visita l’endroit, s’aventurant un peu partout pour voir l’état. C’était plutôt bien organisé, vu que son frère ne devait pas souvent être là, mais elle ne souligna pas ce détail. Ainsi, elle demanda un serviette et des vêtements, avant de s’échapper en filant vers la douche. Elle se devait d’être présentable à son retour, sinon, c'était le sermon. Mais bon, elle s’en moquait aussi un peu au fond. Elle s’était baignée en sous-vêtements devant des inconnus, accompagnée d’une autre inconnue ; ce n’était pas un peu de poussière et de saletés qui allaient l’arrêter. Tiens, elle devrait peut-être parler de Seyeon un jour, à Haru. Mais pas pour le moment. Parce qu’elle était son secret.

et il aimerait lui en offrir tout, Haru. après tout elle en était sa petite soeur ,, autant insupportable qu'adorable sur plusieurs sens, il ne pouvait pas dire qu'il ne voulait pas en voir les sourires en permanence sur son visage. était-ce si compliqué ? quand les familles en seraient presque oubliées, en réalité, pour pouvoir faire ce qu'ils voulaient en permanence. c'était aussi simple que cela, quand lui-même en défiait toutes les règles déjà apposées. rire là ! quand les étreintes en étaient offertes sans ne même les refuser, à bien se moquer de si ses parfums venaient à s'en dissipaient pour les efforts de la plus jeune. après tout personne ne viendrait tenter d'en renifler sa nuque pour aujourd'hui. non, il n'y aurait sans doute que lui pour en sentir ces nouvelles fragrances quand les nez en étaient bien trop fragiles à chaque odeur. en un sens il trouvait cela adorable, lui, de voir ce contraste avec Tsuyu. car si lui n'en aimait que trop peu courir dans tous les sens, il fallait avouer qu'elle en était particulièrement douée pour cela. "je me doute bien. " , et il en rirait encore et encore ,, à chaque occasion.

enfant bien trop active, à la regarder prendre toutes ses affaires quand lui vint finalement lui en prendre son sac pour en apaiser son dos, il se moquait en réalité de comment ils allaient apparaître en public. c'est qu'il n'était pas très regardant, Haru, à se moquer de ce que les gens pourraient bien penser quand tout ce qu'il voulait faire était de passer un instant avec sa sœur. alors qu'importe, s'il était tard, si leurs allures n'en semblaient aucunement élégantes et si derrière : les reproches de celle qui s'occupait de la plus jeune venaient à pleuvoir. il s'en moquait, tout simplement car pour lui personne ne comptait réellement sauf elle. à croire qu'il en avait barré là toute une décennie d'ancêtres qu'il voulait simplement renier. car il n'en avait jamais été mieux que par lui-même, à vouloir en tirer la gamine avec lui pour pouvoir la laisser respirer. mais les rires étaient bien de retour ! quand les scénarios imaginés en semblaient bien trop probables. et peut-être que ce soir en serait l'une de ces soirées contre toutes les contraintes imposées.

"Si je peux ? Hmm...Laisse moi réfléchir...", qu'il fit mine de faussement réfléchir, quand les réponses en étaient pourtant si évidentes. "évidemment que tu pourras me piquer mes fringues. même pas besoin de me les rendre si jamais.", qu'il haussa les épaules, sourire aux lèvres. c'est qu'il en avait sans doute bien trop, des vêtements, Haru. placards débordant de tissus parfois jamais réellement utilisés, tous rangés à la perfection comme si le désordre ne ferait que le tuer. mais peut-être voulait-il lui simplement en passer une soirée nouvelle : à imaginer ce que tout pourrait être, quand un jour ils pourraient faire ce qu'ils voulaient finalement. alors de pas bien sûrs d'eux, il laissa la plus jeune en faire discours et monologues. à tout écouter, pourtant, se douter de ce qu'il se tramait dans son dos. à ne faire que râler à son tour, à chaque histoires racontées, comme si tout n'était qu'absurdités sur absurdités. ne pouvaient-ils simplement pas la laisser profiter de sa jeunesse ? après tout qui aimerait devoir faire ami-ami avec un type qu'on connaissait à peine, ou encore s'imaginer à déjà devoir prendre la tête d'une entreprise bien trop vieille.
idioties ,,
pour lui :
qui avait
tout fuit.
mais sans doute qu'un jour tout viendrait à s'effondrer, quand ces plans bien trop vieux en viendraient à ne plus pouvoir tenir debout ,, quand la plus jeune viendrait en avoir marre pour juste en pratiquer ses passions. appartement atteint, à venir l'accueillir comme chez elle, il s'étira un instant, la laissant se balader avant de lui préparer la salle de bain comme il se le devait. et peut-être viendrait-il lui en faire proposition des plus simples pour ce soir, quand lui en avait assez vu de ces catastrophes. à s'adosser contre la porte, venir porter la voix assez haute : pour qu'elle puisse l'entendre convenablement. "que dis-tu de rester ici pour ce soir ?" proposition si simple ,, quand l'idée même en était des plus simples en réalité. qu'avaient-ils à perdre ? il en prendrait responsabilité entière des retombées qui pourraient s'adresser à eux. car au final, qu'elle différence cela faisait de l'amener ce soir si tard, ou demain ? ils n'étaient sans doute pas à quelques heures près, et sans doute en dormirait-elle bien mieux ici ,non ? "je laisse ça là, tu me répondras après." sourire aux lèvres ,, quand il se redirigea vers la cuisine pour s'en sortir de l'eau et s'appuyer contre l'un de ses meubles.

à attendre :
que l'eau ,,
ne s'arrête.

ici, cage de cristal : où les libertés en étaient tout autres. c'est qu'il pouvait l'accueillir, si elle le voulait, à presque se dire qu'il en ferait obligation demain ,, comme pour en mettre fin à tous ces plans ridicules. car si lui avait réussi à s'échapper, ce n'était pas pour en laisser derrière lui la plus petite. alors que tout en semblait si dur, lui n'en ferait que claquement de doigts. car peut-être n'était-il pas le plus présent, ici, entre ces murs, mais il était sûr d'une chose : que cela ne saurait duré s'il n'en était plus seul. toute une psychologie ,, quand il en détestait se retrouver seul. bien trop grand, ici, bien trop parfait. à ne l'avoir jamais été en réalité, lui. et qui viendrait se rendre compte ,, qu'il y en avait bien trop de pièces, dans cet appartement ?