I swear to god I never fall in love-Amy
Mer 10 Nov - 18:21
J’éclate d’ire à sa r’marque. D’puis quand elle est sage c’te meuf ? Quand elle dort ? Bof, j’me souviens d’Vegas. Elle bouge dans son sommeil. Elle m’a mis quelques coups d’pieds dans les tibias. J’lui ai rien dit au réveil. J’lui ai pas dit non plus comment j’ai réussi à l’apaiser. Il m’a suffi d’poser ma main sur sa hanche. C’contact a eu l’don d’la rendre sage comme image pour l’restant d’la nuit. J’ai bien sûr viré ma main avant qu’elle ouvre les yeux. J’tenais pas à m’la faire broyer par un démon en rogne. «
Oh ben on porte l’même ! Drôle d’coïncidence ! » J’lui envoie un clin d’œil. J’précise qu’j’déconne ou pas b’soin ? J’suis clair’ment pas une fille sage. J’ai même pas d’deuxième prénom. Mes parents ont été au plus simple et au plus rapide. Ils voulaient pas s’prendre la tête à remplir tous les papiers administratifs. J’les en r’mercie. En plus, mon prénom est si court qu’il empêche tous les surnoms à la con bien qu’m’me doute qu’Bri m’en trouv’ra un. Ce s’ra pas cordon bleu pour sûr. J’ai foiré mon plat. C’sa faute aussi. Elle aurait pas joué dans la douche, on en s’rait pas là. Ouais, c’facile d’l’accuser. J’étais pas obligée d’répliquer non plus. Tord partagé. Mais ça règle pas l’souci. J’lui propose une alternative. Bri en sous-entend une autre. Elle semble pas rassasiée la miss. Ça promet pour la fin d’soirée. On risque d’pas dormir beaucoup. Ma foi, c’pas grave. Il parait qu’moins tu dors, plus t’es fort. En vrai, c’faux. Moins tu dors, plus t’es crevée et plus t’es chiante. En tous cas, ça marche ainsi avec moi. «
Ok, j’te lâche, j’tiens pas à m’faire dévorer vivante. » J’lui souris en desserrant mon étreinte. J’le fais dans l’espoir qu’elle r’vienne m’enlacer. J’en avais oublié qu’elle avait faim. Elle préfère les lasagnes à mon corps. Mon égo en prend un coup. Rassurée par ses paroles, j’la r’garde en pleine opération récupération. Elle est minutieuse. Bien vite, mes yeux abandonnent ses doigts pour ses fesses. J’sais pas si c’t’une bonne idée. C’te vision pourrait réveiller mes désirs. D’mon côté, son corps est clair’ment plus appétissant qu’des pâtes. J’pourrai la bouffer à m’en rendre malade. Ça la forc’rait à endosser son rôle d’infirmière pour m’soigner. C’tentant d’v’nir poser mes mains sur son postérieur et embrasser son cou.
Mes pensées salaces ont pas l’temps d’polluer mon esprit qu’elle a fini. J’suis pas convaincue en matant l’gratin. J’le suis davantage en matant son sublime p’tit cul filer dans mon salon. Elle récupère mon t-shirt et l’enfile. J’ai perdu la vue sur sa poitrine. Dommage. J’ris face à son comport’ment. Bri est pire qu’moi en fait. C’pas un démon pour rien. «
Si j’me fais virer, j’emménagerai chez toi. » J’pouffe d’rire. Ça arriv’ra pas. Mon proprio est sympa. Et il m’aime bien. J’fais partie des locataires qui payent en temps et heure leur loyer. J’suis dans ses p’tits papiers. La greluche peut s’plaindre autant qu’elle veut, elle a aucune chance qu’il m’foute dehors. d’toute façon, un doigt d’honneur est pas une excuse valable. J’sors deux assiettes du placard au-dessus d’mon évier. Munie d’un couteau, j’découpe des parts d’lasagnes. Du moins, j’essaye. La footeuse a décidé d’m’me mettre des bâtons dans les roues. Elle s’montre très tactile. Ses paumes partent à l’assaut d’ma poitrine et ses lèvres d’mon cou. J’fais mine d’être indifférente et j’continue d’nous servir. Ça m’d’mande un self-contrôle d’fou ! J’veux pas craquer. J’veux pas qu’elle croie pouvoir m’amadouer si facil’ment. En réalité, c’déjà fait. Elle m’rend docile, douce, aimante. J’résiste d’mon mieux. Ses mots finissent d’abaisser mes barrières. Elle a gagné. J’pose mon couvert. J’attrape ses poignets et m’dégage d’son emprise pour m’retourner. Un rictus vicieux étire mes commissures. «
J’ai un micro-ondes… » En gros, on pourra les réchauffer même si ça s’ra moins bon qu’sorties du four. J’viens placer mes mains sur son postérieur. Plaquant son bassin contre l’mien, j’capture sa bouche dans un baiser fougueux langoureux. Tout en l’embrassant, j’avance et la force à r’culer. J’me stoppe quand elle heurte un meuble. J’la soulève et l’assois sur mon plan d’travail. J’attrape l’bas d’son haut et l’vire en vitesse. J’agrippe un d’ses dômes. Ma poigne est ferme. C’terminé la tendresse. J’ai envie d’être sauvage. Sans être une brute non plus. J’lui veux aucun mal. Disons qu’elle a pas l’monopole d’la face démoniaque. J’fonds sur sa pointe érigée. J’emprisonne dans ma bouche avant d’la mordiller avec mes dents. Elle est délicieuse. Y a pas à dire, manger la femme qu’on aime est l’meilleur r’pas du monde. J’compte la manger jusqu’à la fin. J’veux la faire crier. J’veux qu’elle pourrisse les oreilles d’ma voisine. J’veux qu’elle s’fasse entendre dans tous l’quartier. J’veux qu’elle hurle à quel point elle m’aime.