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I swear to god I never fall in love-Amy

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I swear to god I never fall in love-Amy
Sam 8 Mai - 18:04
Bri qui rougit. V’là un truc qu’j’découvre. Vu d’l’extérieur, on doit avoir l’air si connes. On r’ssemble à deux ados pendant leurs premiers émois. Y a qu’nous pour pas voir c’qui s’passe. Enfin, si j’crois qu’on s’rend compte qu’s’passe un truc mais on veut pas mettre d’mot d’ssus. J’appréhende d’causer avec elle. J’ai à la fois peur et hâte qu’on s’explique. J’suis pas à l’aise avec mes sentiments. C’de famille ça. Chez les Rise, on dit rien. J’ai pas l’souv’nir d’avoir dit j’t’aime à mes parents un jour. Pourtant, j’les aime d’tout mon cœur. J’suis trop nul pour leur dire ou pour leur montrer. J’ai jamais été douée pour ça. Même avec Hazel ça a pris du temps pour lui souffler ces trois mots. Il a fallu un d’ses cauch’mars en pleine nuit pour lui sortir en plein réconfort d’sa personne. J’en suis pas là avec la footeuse. J’peux pas lui annoncer quelque chose qu’j’ignore. Ou qu’j’veux pas admettre. Par contre, j’me trahis avec mon baiser. J’lui roule pas une pelle vulgaire qu’j’peux offrir à un coup d’un soir. J’y mets beaucoup plus d’mon âme. Y a qu’mon amour d’enragée qu’j’embrassais aussi lagoureus’ment tendr’ement affectueus’ment. Tout comme y a qu’elle qu’j’ai emm’né dans mon coin d’paradis. Enfin, y avait qu’elle.

On part ensuite. Ma main décroche pas d’la sienne l’temps du trajet. J’me rends compte du bordel niveau circulation en bagnole. A bécane, j’s’rai d’jà sortie d’la ville. J’m’en plains pas. Ça m’permet d’passer plus d’temps avec ma voisine. « Ouais j’sais. J’vais postuler pour la remplacer. » J’rigole d’ma conn’rie. J’ai r’trouvé du peps. J’en profite avant qu’les choses sérieuses commencent. J’f’rai plus la maligne au moment d’nos échanges. On finit par quitter LA. Sur l’bitume, Bri joue d’l’accélérateur. J’entends l’moteur d’son bolide ronronner. La vitesse, un point commun. Sauf qu’en voiture, j’suis pas fan. J’me sens pas en confiance. J’serre les dents. J’préfère d’loin la sensation sur mon bébé. Penchée dans les virages, l’vent qui fouette, j’ai l’adrénaline à fond. Là, j’ai bien l’cœur qui bat en rythme mais c’pas la raison. La raison s’trouve sur ma gauche. Son anecdote m’fait bizarre. Elle m’renvoie dans mon rôle d’grande sœur protectrice. « Promets-moi d’plus jamais d’faire la cinglée en voiture. » Mon ton s’veut autoritaire. J’ai pas envie d’vivre avec la crainte qu’elle s’foute en l’air. J’veux pas la perdre. J’ai b’soin d’elle. Sans c’pilier, j’m’effondr’rai. D’ailleurs, ça a failli être l’cas à la mort d’Hazel. Sans elle, j’s’rai plus d’ce monde non plus.

On arrive progressiv’ment à destination. L’goudron a laissé sa place à un ch’min d’terre. Notre passage soulève masse poussière. Son engin va être dégueulasse. « J’te nettoy’rai ta belle italienne si t’es sage. » J’lui balance un clin d’œil. Elle peut s’brosser en vrai. Hors d’question qu’j’lave sa caisse d’luxe. Quoi qu’ça pourrait être fun en version car wash. J’aurai un moyen d’lui montrer à quel point j’peux être sensuelle derrière mes airs d’sauvageonne. J’y r’pens’rai plus tard, elle vient d’stopper la Ferrari. J’la laisse sortir en silence, apprécier la vue. J’sors à mon tour. Mes mains dans mes poches, j’approche d’la falaise. Quelques rafales d’vent font vir’volter ma crinière. J’ferme les yeux et savoure. J’adore c’t’endroit. Si calme et empli d’plénitude. J’reviens vers Bri. J’pose mes fesses sur l’capot. Elle l’fait, j’estime en avoir égal’ment l’droit. J’m’attends quand même à une r’marque d’sa part. L’contraire m’étonn’rait fort’ment. « T’as tout résumé. J’viens souvent ici après l’taf pour m’aérer l’esprit. J’y trouve régulièr’ment l’inspiration pour dessiner. Parfois, j’m’assois par terre et griffonne. » J’lui confie des bouts d’moi. Rien d’fou en soi mais personne est au courant. J’garde pour moi l’fait qu’c’t’aussi ici qu’j’ai envisagé d’faire l’saut d’l’ange. J’tiens pas à casser l’ambiance.  

Ma mini confidence faite, j’me tais. J’pose délicat’ment mes doigts sur l’dessus d’son g’nou. J’essaye d’la chatouiller un peu. J’remonte douc’ment mes doigts sur sa cuisse. J’quitte sa peau pour l’tissu d’sa robe. C’moins agréable. J’continue jusqu’à arriver à sa main. J’attrape son poignet. J’tourne ma tête à la quête d’ses yeux. « Bri… J’suis pas douée pour parler… Mais j’crois qu’ça peut suffire à t’faire comprendre des choses… » J’amène sa paume sur ma poitrine, au niveau d’mon cœur. Mon palpitant pulse en cadence. Il tambourine dans ma cage thoracique comme s’il voulait en sortir et r’joindre l’sien. Après une dizaine d’s’condes. P’t-être vingt ou trente, j’ai plus la notion du temps, j’lâche ma prise. J’ajoute rien d’plus. Juste un sourire. Un large sourire que j’dégaine jamais même pour draguer. J’tente pas d’la draguer. Elle est pas une cible. Et d’toute façon, vu comment elle m’r’garde, j’ai l’impression qu’elle est d’jà tombée dans mes filets. Et j’ai pas envie qu’elle en sorte. J’ai plus envie d’la kidnapper un peu plus, d’la serrer dans mes bras, d’sentir sa pompe battre contre mon corps. Et sans doute carrément d’sentir son corps tout entier battre contre l’mien. Sacré bordel.
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Brianna Norris
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• âge : 25
• pronom : /
• côté ♥ : Bats pour elle et c'est terrifiant
• orientation : Vais là où mon cœur me pousse
• occupation : Joueuse pro de soccer
• quartier : Westwood pour l’instant, en recherche de mon chez moi
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Brianna Norris
I swear to god I never fall in love-Amy
Mar 11 Mai - 20:49
J'imagine mon GPS en permanence avec la voix d'Amy, ça serait marrant je trouve. Je suis même sûre que le truc arriverait à m'engueuler si je ne suivais pas le trajet qui était indiqué. Comme le faire sûrement Amy. Là pas besoin car je suivais ses instructions. Je connaissais le coin oui mais je n'étais pas sûre de là direction qu'on allait prendre. J'avais découvert que les hauteurs de la ville regorgeaient de routes toutes plus sympas les unes que les autres, et de super chemins de randonnée aussi. On passa devant LE rocher, celui contre qui j'avais perdu une voiture que j'adorais. Je m'en étais sortie sans bobos car j'avais tapé côté passage, si ça avait été côté conducteur, je ne suis pas sûre que je serais là avec Amy. J'avais donc dû faire mes adieux à une super caisse, que j'avais bichonné.  J'entendis sa remarque et mon sourire disparu aussi vite qu'il était arrivé.  Mes parents m'avaient demandé, mes grands parents, mes amis. Je ralentis un peu. "C'est la seule promesse que je ne ferais jamais." Je marquais une pause "Même à toi." Je savais que je ne pourrais jamais la tenir, c'était comme me demander d'arrêter le foot. Ces deux éléments faisaient partis de ma vie, ils me définissaient en partie. Si j'étais née garçon, je serais sûrement devenu un pilote pro.  Je savais que là je venais surement de tout gâcher, après le décès d'Hazel, je doutais qu'Amy accepte de revivre avec ça, mais je ne pouvais pas lui mentir.  

Ma voiture allait être dégueu mais ce n'était pas grave car la vue était à couper le souffle. J'entendais la proposition d'Amy et une lueur très intéressée passa dans mon regard. Je l'imaginais déjà laver la voiture et dans ma tête ça se partageait entre le spectacle sexy pour lequel je sens que mes idées allaient vite dériver et le fou rire de voir Amy faire ça. Je lui fis mon air le plus angélique possible et je mimais une auréole au dessus de ma tête. "Je suis toujours sage." Je savais que ça n'allait pas fonctionner mais je tentais quand même le coup. Le lieu a quelque chose d'apaisant et ça me fait beaucoup de bien, j'écoute Amy m'expliquer ce que représente cet endroit. Je ne peux que la comprendre. Je devrais peut être répondre quelque chose mais je ne trouve rien. Je reste là à regarder cette vue , à apprécier d'être là avec Amy, qu'elle m'ai montré son coin de paradis.  C'est une marque de confiance. Finalement je trouvais quelques mots à dire. "A San Antonio, il y des lacs dans les alentours et y'en a un qui est reculé de tout, il faut marcher un moment pour y aller mais une fois là bas on est seuls avec la nature. J'y allais souvent quand j'étais là bas, ici je n'ai pas d'endroits comme ça." Bien sur je ne dessinais pas car j'étais nulle mais je restais là bas des heures les pieds dans l'eau, me fondant dans la nature et j'écoutais les bruits.

J'apprécie ce moment avec Amy, ça nous rapproche sans trop parler. On partage nos univers et nous connaissant c'est un grand pas. Faire entrer quelqu'un dans notre tête, dans nos endroits à nous bah c'est pas naturel pour nous. Et puis bah comme dit, on ne parlait pas. Je sais que c'est moi qui ai dit qu'on devait parler mais là je faisais moins la fière. Je posais mon regard sur la main d'Amy sur mon genou, main qui remontait sur ma peau. Ouais alors là c'était le truc  à faire si elle ne voulait pas parler. Je la laisse faire car là de suite je suis incapable d'agir ou parler. Je ressens les battements de son cœur contre ma main, c'est une sensation à la fois étrange et géniale. J'ai la confirmation qu'il me manquait pour être sûre de moi. Je sais maintenant que si on va plus loin , notre amitié ne sera pas mise en jeu car on ressent plus que ça l'une pour l'autre. J'arrive pas à dire le mot car je l'ai jamais dis. Je lève mes yeux vers son visage en souriant, même si la main d'Amy n'est plus sur la mienne, je la garde sur son cœur.

Je n'ai pas envie de parler, je n'ai rien de plus à dire et jamais je trouverais les bons mots pour exprimer ce que je ressens. Je ne suis pas douée pour tout ça, j'ai jamais ressentis autant de sensations et de sentiments envers quelqu'un. De ma main libre je prends la sienne, enlaçant nos doigts. Rien que ce simple geste pour moi est important, mais pour qu'Amy comprenne bien ce qu'elle est devenue pour moi, je pose mes lèvres sur les siennes. Le baiser est doux, c'est volontaire. Je lui souris une nouvelle fois. "On est dans la merde Amy." Je lâchais sa main et son cœur et je la pris dans mes bras pour une nouveau baiser, cette fois moins chaste que le premier, collant mon corps au sien. Mon côté joueuse est revenu et je découvre tout pleins de petites choses comme le fait d'adorer l'embrasser, d'adorer l'avoir dans mes bras, de sentir son parfum. "Maintenant tu es foutue....tu ne pourras vraiment pas échapper au marathon Disney."
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I swear to god I never fall in love-Amy
Jeu 13 Mai - 12:20
J’ai touché un sujet sensible. Elle réfute mon ordre. D’un côté, j’m’en étais doutée. J’suis pas sa mère et elle a son caractère. En plus, j’comprends son b’soin d’vitesse. Si elle m’demandait la même chose à bécane, elle aurait r’çu une réponse tout aussi catégorique. Va falloir qu’j’fasse avec. J’ai pas l’choix. C’soit ça, soit j’la r’jette. Et ça, c’t’impossible. J’préfère vivre dans l’angoisse qu’elle s’soit éclatée quelque part à chacun d’ses r’tards qu’sans elle à mes côtés. « Promets-moi au moins d’le faire sur circuit alors. » J’tente un compromis. Au moins, si elle a un accident, y a des barrières d’sécurité. Et elle risque pas d’foutre quelqu’un en l’air. Forcément, l’mieux s’rait qu’elle arrête. J’peux pas la priver d’son adrénaline. J’s’rai un monstre d’le faire. J’l’ai pas fait avec Hazel avec les conséquences qu’vous connaissez. Pourtant j’regrette rien. Sans ses courses, on aurait pas fêté ses victoires. J’aurai pas tous ces souv’nirs en tête. C’pas sa passion qui l’a tuée. C’la pute d’vie. J’espère qu’elle s’ra pas assez cruelle pour m’voler mon nouveau pilier. Sinon j’la bute. Et j’espère aussi qu’elle viendra pas m’chercher trop tôt. J’sais pas comment vivrait Bri sans moi. J’ai pas envie d’la faire souffrir. J’suis égal’ment incapable d’me passer d’mes virées à deux roues. Mais j’promets d’lever l’pied. Pour elle.

Ma proposition la fait réagir. Bri sage ? Mouais, autant qu’moi. Elle me la f’ra pas à l’envers l’démon. La sagesse est pas une d’ses qualités premières. C’pas grave. C’pas c’que r’cherche chez les gens. J’aime les délires. Et avec la rousse, ils sont légions. Preuve en est d’notre escapade à Vegas. « Seul’ment quand tu dors ! Et encore, tu ronfles ! » J’éclate d’rire. C’faux. Elle peut pas l’savoir. On s’entend pas dans notre sommeil. Après, p’t-être qu’un.e part’naire lui a dit un jour au réveil. C’pas très flatteur et plaisant mais bon. En vrai, elle ronronne la nuit. Enfin, j’ai vécu qu’une expérience nocturne avec elle. A l’hôtel, elle a dormi profondément. Perso, j’ai quasi pas dormi. J’l’ai écoutée et matée pendant des heures. D’temps en temps, j’passais ma main dans ses ch’veux. J’y allais en douceur pour pas la réveiller. Morphée m’a capturée à une heure d’se l’ver. Voilà pourquoi j’avais la tête dans l’cul. D’ailleurs, Bri m’a vannée à c’sujet. J’ai rien répliqué. Sans doute trop dans l’coltard. Ou car j’sentais d’jà qu’elle changeait d’statut la miss et j’ai pas osé. Tout comme j’ose pas parlé d’vant l’spectacle offert. Qu’on soit bien clair, j’ai jamais été une amoureuse d’la nature. J’apprécie l’endroit pour sa tranquillité et l’sentiment d’liberté qu’il m’procure.

J’écoute la confidence d’Bri. Elle aussi a son coin d’paradis visibl’ment. J’avais oublié qu’elle était pas d’la région. Ça doit pas être facile d’être loin d’ses racines. Perso, j’m’imagine pas ailleurs qu’à LA. C’te ville est toute ma vie. Born and raised comme on dit. Par contre, j’suis pas opposée aux voyages. En c’sens, j’aim’rai bien découvrir son fameux lac un jour en vrai. Voire même carrément San Antonio, la baraque où elle a grandi, son ancienne école, l’premier terrain d’foot qu’elle a foulé. Bref, découvrir qui elle est en profondeur. Et sans jeu d’mot. Ma façon d’la toucher est pas une invitation. J’suis juste mon instinct. Libre à elle d’repousser ma main baladeuse. J’m’impose en rien. J’tiens simpl’ment à lui montrer c’que j’ressens sans avoir à parler. J’finis par prendre sa main et la poser sur mon cœur. A mon sens, y a pas plus clair comme message. Sa réponse l’est tout autant. J’évoque pas l’fait qu’elle enlace ses doigts avec les miens. C’le baiser qui m’intéresse. Délicat. Doux. Une caresse qui m’file la chair d’poule. J’souris à sa r’marque. Sans m’laisser l’temps d’répondre elle r’capture mes lèvres. C’te fois, c’plus passionnel. Nos bouches scellées, nos corps collés, j’m’envole. J’m’envole vers un autre coin d’paradis. L’nôtre.

Mon cœur pulse comme un fou. Ça fait longtemps qu’j’me suis pas sentie aussi bien. Elle ranime une flamme quasiment éteinte. « Euh, on vit pas encore ensemble, hein ! » J’ris et lui souris. On a chacune notre toit. On en est pas à d’voir s’supporter au quotidien dans l’même domicile. C’t’une étape qu’j’ai jamais franchi avec quelqu’un. Même avec Hazel même si mon enragée passait d’nombreuses nuits à mon appart. « Et j’suis pas plus foutue qu’toi. Tu vas t’coltiner du métal H24. Ça va t’changer d’ta musique d’merde ! » C’facile d’la taquiner sur ses goûts musicaux. J’ai bien r’marqué au festival qu’c’était pas sa came. Pourtant, elle est restée les trois jours. Quand j’pense à c’qui s’passe en c’moment, j’comprends pourquoi. Elle est restée pour moi. Elle a commencé les compromis. A moi d’refaire son éducation musicale et à elle d’s’occuper d’mon éducation cinématographique. Dans les deux cas, y a du boulot. On va morfler. Mais bon, ça en vaut l’coup. « J’te préviens à l’avance qu’t’es d’corvée d’vaisselle. J’déteste ça. Sinon, faudra s’commander à bouffer. D’ailleurs, t’veux manger quoi c’soir ? » Une façon d’lui dire sans lui dire qu’j’ai envie d’passer la soirée en sa compagnie. L’activité est sans importance. J’suis même prête à m’poser d’vant un dessin animé si ça m’permet d’l’avoir à mes côtés. C’pour vous dire. « Oh j’sais ! T’aimes le saumon ? » J’ai une idée soudaine. Un truc d’fou. J’suis prête à m’lancer dans une opération cuisine.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
I swear to god I never fall in love-Amy
Dim 16 Mai - 17:11
"Ca je peux te le promettre" De toute façon je n'avais plus trop le choix. Le club m'avait bien signifiait ce que je risquais si je continuais à m'amuser de la sorte. Je n'avais pas du tout envie de perdre mon contrat et puis après ce crash j'avais réalisé à quel point ce que je faisais était bête. Les vrais pilotes ne faisaient pas les cons sur routes ouvertes, ils prenaient juste la moindre occasion pour piloter sur circuit ou dans des conditions encadrées. Là aussi je devais grandir un peu.

Tiens donc comme ça je ronflais? "Alors on m'a dit que je bougeais beaucoup, parfois il parait que je parle mais jamais on m'a dit que je ronflais, c'est une première." Je n'ai pas souvent passé une nuit avec quelqu'un pour qui j'avais des sentiments. Par contre avec le foot j'avais souvent partagé une chambre d'hôtel voir un lit selon les cas. Et là ben parait que mon côté hyperactive ne se calmait pas trop. "Et selon ma mère il m'arrive de sourire dans mon sommeil." Et selon une ex aussi mais je n'avais pas spécialement envie de me souvenir d'elle. Je me demandais bien ce que j'avais pu faire à Vegas. Je m'étais endormie comme une souche après cette journée agitée et bon l'alcool m'avait bien assommé. "Si j'avais vraiment ronflé à Vegas, tu me l'aurais dis direct au matin, genre petit clash du matin en guise de bonjour." Comme je l'avais fais moi sur sa tête au réveil, on aurait qu'elle n'avait pas dormi de la nuit, un vrai épouvantail roux.

Je ne prétend pas être une rêveuse du grand amour ou des grandes relations, mais à force de regarder des films et des séries je m'étais fais une fausse idée du moment précis ou deux personnes s'avouent ce qu'elles ressentent. Souvent dans une série ou un film, c'est un grand discours sur ce que l'autre représente pour soi mais en cet instant ce n'était pas nécessaire. Sentir son cœur qui bat, notre baiser, on avait pas besoin de plus pour faire comprendre les choses. Et j'en étais contente car je ne suis pas sûre du tout que j'aurais pu exprimer avec des mots ce qu'Amy était devenue pour moi. J'étais nulle en littéraire, moi mon truc c'était les chiffres ou le sport. Le tactile était notre moyen de communication , là on se comprenait.

Sur le coup je ne voyais pas trop le rapport entre un marathon Disney et le fait de vivre ensemble. Je savais que j'avais des sentiments pour Amy mais euh là ce genre de grand pas d'adulte mature, non, pas pour moi. "Heyyyy je t'interdis que dire que Machine Gun Kelly c'est nul, tu t'es vue toi avec tes groupes de vieux? Mes parents les connaissent c'est un signe." Ah non mais là ça m'avait fait un choc quand j'avais questionné mes parents sur des groupes dont m'avait parlé Amy et ils connaissaient, ils les avaient même vus en concert quand ils étaient jeunes. Amy avait 30 ans pas 50 ans quoi... "Tu sais que les lave vaisselle ont été inventé ou je te l'apprends? Tu sais y'a pleinnnsss de trucs de technologie qui peuvent aider." Et là pas la peine qu'elle me balance l'excuse de l'argent car un petit lave vaisselle ça coutait que dalle. Je lui fis un grand sourire un brin provocateur, je sais que là avec les deux tacles coups sur coups, j'allais prendre une vengeance terrible dont j'avais peu de chances d'arriver à contrer. Qu'est ce que je veux manger? là de suite j'y ai pas du tout réfléchit, surtout en l'ayant dans mes bras, mon premier réflexe aurait été de lui répondre que je l'aurais bien mangé elle. Mais là de un c'était nul et de deux ...bah c'était vraiment nul.

"Oui j'adore ça. Je suis moitié irlandaise moitié écossaise alors le saumon c'est un des poissons de base de mon alimentation" Maintenant il y avait tellement de façon de le manger, fumé, en sushsi, coupés en dés avec des pâtes ou simplement un pavé de saumon avec des légumes. Enfin pour moi peu importe je le mangeais sous toute ses formes. Ce qui était sûr c'est qu'on allait pas avoir du saumon ici, donc j'allais m'installer à nouveau dans la voiture pour bouger de là. Je laissais Amy s'installer et j'allumais le moteur comme à chaque fois je fermais les yeux quand le moteur faisait entendre ses vocalises. Je savais où aller acheter du bon saumon, une boutique qui à première vue faisait attrape américain en mal d'europe mais quand on connaissait y'avait de supers produits. "Je sais où on peut acheter du super saumon qui vient en plus d'un village irlandais à côté de la où je suis en partie originaire"

Le trajet ne fut pas très très long car le hasard faisait bien les choses, la boutique n'était pas dans un quartier branché à la Californienne, mais un endroit où on sentait l'ambiance européenne. Je me garais devant la boutique et allais payer la place, saleté de parcmètre dans cette ville. Je pris la main d'Amy pour entrer dans la boutique. La devanture rivalisait de clichés sur la culture britannique, gaélique et celte. La patronne était une femme vers la cinquantaine, cheveux roux aussi qui sourit en me voyant . "Tiens la petite Norris ici, ça faisait longtemps, comment tu vas?" Je lui souris. "Bonjour Kiara, je vais bien, maman te passe le bonjour et papa doit vous appeler pour un truc sur l'Ecosse, tu le connais il aime vous provoquer. J'aurais besoin de saumon frais et fumé pour deux, de l'irlandais. Je veux faire gouter à cette Yankee les produits du pays"

Je me tournais vers Amy pour lui expliquer. "Les proprios sont des anciens amis de fac de mes parents, c'est marrant. Ils se sont revus à leur arrivée aux Etats Unis, Kiara et son mari étaient déjà installé donc ils ont un peu expliqué le pays à mes parents et sont venus à San Antonio pour les présenter aux gaéliques de la ville. Ils m'ont connu bébé, je devais avoir quelques mois. Ils sont irlandais tous les deux, et donc avec mon père écossais ca vanne sévère. Tu vas gouter un des meilleurs saumon artisanal que je connaisse." La femme revint avec ce que j'avais commandé. Là y'avait rien qui n'était pas bio, ce n'était pas celui qu'on achetait partout. "Au fait Brianna, un ami à nous vend sa maison pour rentrer en Europe, on a pensé qu'elle pouvait t'intéresser, je te file son numéro. Tu te rapprocheras du quartier, on pourra mieux veiller sur toi, tes parents ont insisté et tu les connais..." Je fis la moue et mais je pris quand même le numéro. Je réglais le saumon, je pris aussi du chocolat anglais, des biscuits. J'étais pas très à l'aise que tout ça se passe devant Amy. On sortit de la boutique.

"Notre communauté est assez soudée et bah quand je suis venue ici mes parents les ont contacté pour "veiller" de loin sur moi. Ca m'a rassuré de savoir que si un jour j'avais un grave problème je n'étais pas totalement seule." En peu de temps je venais de dire à Amy plusieurs détails de ma vie, de mon histoire, de qui j'étais en fait. Personne ne savait ça, elle était la seule et ça me semblait naturel de lui dire, comme si les dernières barrières entres nous étaient tombées et pour peut être la première fois de ma vie, je voulais inclure quelqu'un dans ma vie, dans ma culture.

"Tu as une autre idée d'un truc à manger? sinon tu veux aller cuisiner le poisson où?" Si elle choisissait chez moi, j'allais être un peu embêtée car j'étais pro pour le manger le saumon, mais surement pas pour le cuisiner, ça risquait de finir en massacre piscicole et cette pauvre bête était déjà morte pas besoin de l'achever une deuxième fois.


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I swear to god I never fall in love-Amy
Sam 22 Mai - 18:24
Sa mère a raison. Elle sourit dans son sommeil. J’ai pu m’en aperc’voir. Elle croit pas à mon histoire d’ronflement. C’trop gros. Et c’pas crédible d’toute. En plus d’lui balancer une pique à son réveil comme évoqué, j’l’aurai réveillée ou du moins bousculée pour qu’elle arrête. J’me fous du fait qu’on réveille pas quelqu’un qui ronfle. Mes heures d’sommeil, c’précieux. D’mandez donc à certains jeunes qu’ont fait l’bordel sous ma f’nêtre en pleine nuit. J’les ai engueulés comme pas possible. Et vu mon énerv’ment, ils ont pas d’mandé leurs restes et s’sont barrés en courant. J’suis gentille mais faut pas m’faire chier quand j’dors. En fait, faut pas m’faire chier tout court. J’suis pas une caractérielle à plein temps pour rien. Évidemment, j’sais faire la distinction entre les r’marques blessantes et les provocations gentillettes. Avec Bri, j’ai aucun doute. Nos attaques sont régl’mentaires, là pour s’titiller. C’notre façon d’nous dire qu’on s’aime. Ça peut paraître étrange. C’comme ça. L’jour où on arrêt’ra d’se lancer des vannes, c’qu’un truc s’ra cassé entre nous. J’espère jamais vivre c’jour. Si j’ai rien répliqué sur Vegas, j’compte en faire d’même concernant la musique. « C’signe qu’ils ont bon goûts, eux. » J’lui tire la langue. Aucune chance qu’on tombe d’accord à c’sujet. J’entends d’ici nos sons préférés s’mélanger dans un d’nos apparts pour déterminer l’quel est l’meilleur. Nos voisins ont pas fini d’avoir mal aux oreilles. « J’ai pas la place chez moi.  Et m’prends pas pour une cruche préhistorique ! J’ai un portable et un ordi ! » Tout ça est vrai. Ma cuisine est minuscule, un lave-vaisselle rentre pas. Puis en étant seule, j’en vois pas l’utilité. Si j’déteste c’te corvée, j’suis apte à nettoyer une assiette, des couverts et un verre. Bon, j’admets attendre qu’ça déborde d’l’évier pour m’y mettre. C’p’t-être pour ça qu’j’trouve ça relou. Si elle est équipée, l’plus simple s’rait d’habiter chez elle si ça doit s’faire un jour. Sauf qu’j’ai pas envie d’quitter mon domicile. C’super pratique d’être au-d’ssus d’mon salon. J’peux gratter des minutes dans mon pieu l’matin. Et j’ai pas à m’taper les bouchons l’soir. On en r’parl’ra l’moment v’nu. S’il arrive un jour.

En attendant, j’cause d’bouffe. Sur c’domaine, logiqu’ment, on est sur la même longueur d’onde. J’ai vu juste. En plus d’notre amour du sucre, on a c’lui du saumon. J’vais pouvoir lui préparer un bon p’tit plat. L’seul qu’suis capable d’faire en dehors des pâtes et du riz et des trucs à réchauffer. Elle va avoir l’honneur d’goûter à mes lasagnes au saumon. J’ai appris à les faire lors d’un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (si t’es curieuse). J’m’y étais inscrite pour les cinquante piges d’ma mère. L’expérience était cool. J’me suis bien éclatée, bien aidée par ma binôme Charlotte. On s’est jamais r’vue malgré un courant qu’est bien passé. C’dommage, elle était mignonne la brune. Habituée à m’fournir dans l’épic’rie d’ma rue, Bri m’propose une alternative. J’négocie rien et m’magne d’monter dans sa caisse, trop heureuse d’découvrir davantage son monde. Bri est calme sur la route, à croire qu’elle a r’tenue mes paroles. J’pose ma main sur sa cuisse en toute affection l’temps du trajet. Et sinon, l’silence règne dans l’habitacle. Mon geste dit d’jà tout qu’y rien à ajouter. Rapid’ment, nous r’voilà à LA, dans la circulation, les odeurs d’échapp’ments et toute la joyeus’té. Deux minutes plus tard, Bri s’gare. J’descends et mate la vitrine d’la boutique qui m’fait face. Ça sent pas l’luxe auquel elle m’a accoutumé. J’tais tout commentaire et la suis dans l’magasin. Une rousse nous accueille, taillée comme ma daronne, assez pour qu’j’puisse limite la prendre pour sa jumelle. « D’où tu m’traites d’Yankee, merdeuse ?! » J’lui balance un coup d’coude dans les côtes. Pas fort, juste pour la titiller. La proprio rigole et disparaît dans sa réserve. Bri en profite pour m’raconter un épisode d’sa vie. J’comprends mieux la familiarité entre eux. La rouquine a sans doute été un d’ses repères dans c’te ville. C’pas simple d’pas s’y perdre quand on connait pas. J’m’en rends pas vraiment compte étant née dans la cité dans anges. J’ai tout d’même conscience qu’la cité est une véritable fourmilière pour qui y est jamais v’nu. Y a qu’à voir les touristes, l’nez en l’air, à mater les buildings comme des nigauds. La fameuse Kiara r’vient avec l’poisson. « J’peux goûter au fumé ? » J’dégaine l’regard d’biche pour ponctuer ma d’mande. J’le fais en rien pour emmerder Bri et la rendre jalouse. J’fais pas dans la cougar. Elle craint rien. La gérante m’en file un bout. C’t’un véritable délice. J’en pousse un gémiss’men tell’ment c’bon. Et j’le fais pas exagérément.

Elle emballe nos provisions. Bri en a bien sûr rajouter. L’appel du sucre était trop fort. Sur l’point d’régler, la donzelle fait une proposition étrange. J’tique un instant. Bri est majeure et est libre d’vivre sa vie comme elle l’entend. « Elle a d’jà quelqu’un pour veiller sur elle. » Sous-entendu : moi. Mon ton est sec. Bri a b’soin d’personne d’autre. J’f’rai tout pour elle. J’me sacrifierai au cas où pour elle. Si j’suis dévolue en amitié, j’suis pire en amour. J’attrape nos provisions et on s’casse, offrant un r’gard noir à la quinquagénaire. Une fois dehors, Bri m’donne des explications. Souriante, j’pose ma main sur la joue. D’mon pouce, j’la masse tendr’ment. « Tu s’ras plus jamais seule. » C’t’une promesse qu’j’lui fais. J’l’abandonn’rai jamais. Même si on s’dispute, même si elle m’agace, même si j’ai envie d’l’étrangler avec ses chansons d’merde, en cas d’besoin, j’répondrai à son appel. J’mettrai d’côtés nos différents éventuels pour l’aider. J’retire ma main avant d’poser un baiser furtif sur ses lèvres. « J’ai tout l’reste chez moi, on peut y aller. » On r’grimpe dans son bolide. En dix minutes on est d’vant mon salon. Par chance, y a une place juste au niveau d’ma vitrine. Stationnée, on sort. J’déverrouille la porte et entraine Bri à l’intérieur en la t’nant par la main. Grimpant l’escalier, j’souris en r’pensant à la première fois où elle est v’nue. Dans mon appart, j’plaque Bri dos contre un mur. J’me colle à elle. J’replace une mèche d’ses ch’vux derrière son oreille avant d’l’embrasser langoureus’ment. « J’gère l’diner, toi l’son. Mets un truc bien. T’as interdiction d’foutre un pied en cuisine. » J’pointe du menton mon pc portable sur la table basse. J’tiens à garder la surprise. Elle connaît d’jà l’élément principal du plat. Puis j’ai pas envie qu’elle m’voit à l’œuvre. Glissant mes doigts sur ses hanches, j’m’éclipse en cuisine. J’récupère la r’cette des lasagnes dans un tiroir et un grand couteau. J’attrape ma poêle. J’la passe sous l’eau pour la nettoyer. Propre, j’la pose sur ma plaque d’cuisson qu’j’lance. J’extrais l’saumon du sac et commence à l’découper en dés. J’m’applique comme jamais. Plus que lorsque j’tatoue. C’pour vous dire mon degré d’concentration. J’ai vraiment pas envie d’me foirer.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
I swear to god I never fall in love-Amy
Mar 25 Mai - 19:32
Mes vieux avaient des gouts de leur âge donc pas les miens, même si je pouvais leur accorder à eux et à Amy que certains vieux groupes de rock étaient pas si mal. Exemple j'adorais Queen, mais je crois que c'était les seuls. "Wooow un pc et un téléphone, t'es une geek y'a pas à dire." Je répondis à sa langue tirée par un clin d'œil. Pour moi c'était normal d'avoir ça surtout comme elle avec un commerce à gérer. Bref si elle faisait la cuisine, je pouvais faire l'effort de faire la vaisselle. Je le faisais chez moi ...de temps en temps car la club en plus de nous trouver un toit, nous mettait aussi à disposition des personnes pour faire le ménage.

Pour manger du bon saumon il n'y avait qu'une seule adresse qui valait le coup dans cette ville, mais pour ça fallait la connaitre. Le mot merdeuse fit rire la patronne. "Vous l'avez bien cerné, merdeuse lui va très bien, je retiens." J'aurais pû contrer mais je sais pas pourquoi quelque chose me disait que contre ces deux là j'avais perdu d'avance, donc comme mon courage avait des limites, je préférais battre en retraite. Pour moi grandir avec autant de cultures n'avait pas été quelque chose de compliqué mais bon par contre le raconter et l'expliquer ça pouvait faire bizarre, surtout que j'étais pas sûre qu'Amy comprenne bien les différences entres écossais, irlandais et anglais et la haine que les deux premiers vouaient au troisième. Amy demande à gouter le saumon fumé que je sais être une tuerie et j'éclate de rire à l'entendre exprimer son plaisir. "Ben dis donc je savais pas que le saumon pouvait faire tant d'effet, c'est pas aphrodisiaque pourtant." Même si clairement je la comprenais ce truc c'était la rolls royce du saumon fumé.

Ce qui se passe au moment de payer j'avoue que je comprends pas trop. Kiara me donne une numéro de téléphone pour une maison, la remarque sur le clan bon moi j'ai l'habitude mais c'est la réaction d'Amy qui me fait bizarre. Une nouvelle fois je ne dis rien car je vois bien le regard de la patronne et je connais ce ton chez Amy. "Amy je cherche une maison, ils le savent, me font passer l'info, que ce soit dans ce quartier est un plus, faut pas mal le prendre." Ils veillaient à distance, jamais ils ne s'étaient invités chez moi. Et en fait pour être honnête je n'avais apprécié aucunes des deux réactions. Ni celle de Kiara car elle n'était pas ma mère ni celle d'Amy car je ne lui appartenais pas. J'avais toujours été seule, comme elle fille unique, dans un domaine hyper concurrentiel, seule cousine dans la famille. Quand j'allais perdre oui j'allais être seule, idem quand je me blesserais, et même quand je gagnerais. Je ne savais pas quoi répondre car je ne voulais pas être cassante. Je fermais les yeux en sentant son pouce sur ma joue, puis je montais dans la voiture. Je réalisais que j'allais devoir changer, ne plus agir et penser comme si j'étais seule et là c'était la merde, je ne savais pas du tout comment on faisait. Pfff y'avait pas de mode d'emploi pour ça non?

Je me garais devant la boutique et je laissais Amy passer devant. "Y'avait pas une histoire comme quoi un jour tu me porterais dans ces escaliers?" Je lui souris et la suivit dans l'appart. L'endroit n'a pas changé mais j'ai pas forcément trop le temps de le voir car je me retrouver plaquée contre le mur et un grand sourire apparait sur mes lèvres, je profite du baiser, de sentir les mains d'Amy sur moi et j'en oublierais presque pourquoi on est là. Enfin disons qu'une autre envie prend le pas sur la faim, mais Amy n'a pas oublié et s'éloigner, je râle un peu tout bas. "C'pas du juste de faire ça et de se barrer, sadique." Je ne sais pas si elle a entendu mais je dirais non vu qu'elle annonce le programme. Je me mets au garde à vous avec un salut militaire "Madam yes Madam."

Bon mettre du son...ok...pas la pression duuuu tout... car devant moi j'ai plusieurs choix. Une musique qu'aime Amy, choix safe donc pas amusant. Une musique que j'aime moi, choix mesquin, donc elle va s'y attendre. Ou alors un truc qui n'a rien à voir et là dessus j'ai ma petite idée. Je vais chercher sur son pc et bien sûr je ne trouve pas mon bonheur. Hop direction internet, deezer, je me co avec mon compte et je cherche la musique. Après un peu de recherche je trouve mon bonheur, façon de parler. Je monte le son avant que la musique commence. Les notes de Let it go de Frozen raisonne dans l'appart, de quoi lui casser sa réputation et moi je suis fière de ma bêtise. Le pire? je la connais par coeur....Bah ouais hein, deux semaines à Dublin avec la gamine d'un de mes vieux cousins, suffit à vous la faire connaitre par coeur puis comme je suis rousse, bah elle m'a associé à Anna. Ô joie.

Donc je suis là à chanter la Reine de Neiges à tue tête pendant qu'Amy cuisine. Possible que je regrette ce coup tordu musical, mais de toute façon après j'ai encore du lourd. La chanson se termine et enchaine sur un énergique Hakuna Matata. Et ouiii j'ai mis une playlist Disney. Seule je m'ennuie assez vite et comme je respecte rarement ce qu'on me dit de faire, j'entre quand même dans la cuisine sans faire de bruit. Elle est en train de surveiller le saumon qui mijote, j'arrive dans son dos la prenant dans mes bras. Je dégage ses cheveux de son cou pour y poser mes lèvres. Je ne fais que murmurer les paroles de l'amour brille sous les étoiles. Je reste un peu sur mes gardes car je m'attends à me faire engueuler avec la musique de merde et ne pas avoir respectée les consignes.
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I swear to god I never fall in love-Amy
Dim 30 Mai - 22:24
Moi sadique ? J’suis plutôt lucide. J’sais très bien c’qui va s’passer si j’reste trop proche d’elle trop longtemps. C’t’elle qu’j’vais manger. J’ai pas envie d’faire ça comme ça. Bri mérite mieux qu’mes conquêtes éphémères. Elle est plus qu’ça. J’veux pas bâcler notre première fois. J’compte pas non plus lui sortir la panoplie d’la romantique. J’suis pas comme ça et elle non plus. Disons qu’ça m’semble être un merveilleux dessert pour conclure notre r’pas. Et j’souhaite pas la forcer. Il est clair qu’on r’ssent des trucs l’une envers l’autre. Au point d’coucher ensemble dès c’soir ? J’en sais rien. Bri est pas aussi libérée qu’moi à c’sujet. J’s’rai contente si ça s’fait. Et pas déçue sinon. J’saurai être patiente et attendre l’moment où elle s’sentira prête. L’acte en s'ra qu’meilleur. Est-ce qu’j’tente d’la séduire avec mon futur plat ? J’admets qu’y a un peu d’ça aussi dans ma proposition. Si j’force pas, j’suis suggestive. Elle aura p’t-être envie d’me remercier pour ma cuisine si j’me foire pas. En tous cas, j’m’applique. J’tiens à lui en mettre plein la vue à la footeuse. Habituée à s’foutre d’ma gueule qui vit à l’ancienne, j’compte lui clouer l’bec avec mes lasagnes. Elle va m’en r’demander tous les jours ! J’suis concentrée. Du moins j’l’étais jusqu’à entendre l’son quelle a choisi. La Reine des neiges quoi ! Elle abuse. D’toutes les musiques du monde, elle a sélectionné la pire. J’suis certaine qu’elle l’a fait exprès. En temps normal, j’aurai débarqué en mode furie dans mon salon pour changer en vitesse c’te merde. Là, non. Pour la simple raison qu’Bri chante. Et elle chante bien la démone. J’avais d’jà pu m’en rendre compte à Vegas. J’me focalise sur sa douce voix mélodieuse. Sa symphonie berce mes gestes. Jamais j’aurai cuisiné en prenant un tel plaisir.

Les musiques défilent. A cause d’mon inculture dans l’domaine, j’reconnais pas les références. Vue les rythmes et sa passion des dessins animés, j’pense pas m’tromper en affirmant qu’ils sont extraits d’là. J’cuis l’saumon tranquill’ment. J’sors un grand plat à lasagne d’un placard. Dans c’lui d’à côté, j’attrape les lasagnes toutes faites. Ouais, j’les fais pas maison, la honte. J’ai pas d’laminoir pour ça. Mais bon, j’fais tout l’reste moi-même, c’déjà pas mal pour une cuisinière du dimanche comme moi. J’débute à tapisser l’fond mon plat quand j’me fais kidnapper par des bras. J’sursaute d’surprise. J’l’ai pas entendu arrivée la fourbe. Après l’angoisse, la joie. Un large sourire étire mes lèvres à au souffle qu’elle projette dans mon oreille. Et que dire d’son baiser dans mon cou. J’en ai des frissons. J’tente d’faire comme si elle était pas là. J’continue ma préparation sans lui prêter la moindre attention. J’lutte tellement fort avec moi-même pour t’nir. Mon cerveau, mon corps, mes désirs, m’ordonnent d’la soul’ver, d’poser son cul sur l’plan d’travail et d’lancer un ébat sulfureux. C’p’t-être c’qu’elle veut. J’ai encore du mal à cerner ses signaux. J’les connais pas. On s’connait pas d’un point d’vue sexuel. On a encore tout ou presque à découvre sur l’autre. Un contact sur mon ventre m’fait bouger. On dirait une chatouille. Ok, là, j’peux plus rester d’marbre. J’me r’tiens d’rire malgré tout. Puis j’finis par exploser, remuant et arrêtant mon activité. J’saisis ses poignets et m’dégage d’sa prise. J’me r’tourne dans ses bras. J’agrippe son fessier d’mes deux mains, l’obligeant à coller son bassin au mien. « T'sais pas t’nir en place cinq minutes, toi… » J’la fixe dans les yeux. Mon ton est pas vraiment un reproche. « J’vais t’occuper alors. Tu vas m’aider et préparer la béchamel. » Ça lui apprendre à vouloir s’glisser dans mes pattes.

J’la libère. Non sans claquer son cul au passage. En douceur, hein. En toute affection. J’lui indique où trouver une cass’role et les ingrédients nécessaires pour la sauce. Pas vache, j’lui file aussi la r’cette même si j’ai été tenté d’la laisser s’démerder sans l’espace d’un instant. La meuf connectée qu’elle est aurait eu tout l’loisir d’surfer sur son portable pour la trouver. Elle en aurait même sûr’ment profiter pour dénicher une r'cette d’lasagnes au saumon et d’critiquer la mienne. Là, elle est bloquée avec moi. Ma cuisine est p’tite. J’suis forcée d’la frôler quand j’vais chercher l’sel. J’admets en rajouter. J’aurai pu tout prendre d’un coup. J’préfère multiplier mes allées et v’nues histoire d’l’effleurer à chaque fois. Un coin d’l’œil sur mon poisson, l’autre sur les courbes d’ma sexy voisine, j’avance. Lorsqu’j’estime qu’c’cuit, j’sors et fourchette et j’en goûte un morceau. Sans vouloir m’j’ter des fleurs, c’t’un délice ! C’de loin la meilleure cuisson qu’j’ai réalisé. Même pour Hazel, j’ai jamais réussi à faire aussi bien. Après, avec elle, c’était compliqué. Comme Bri, elle avait tendance à v’nir m’troubler en cuisine. Sauf qu’à la différence d’avec Bri, ça partit en sucette. Et sans jeu d’mots. Mon amour d’enragée avait aucun scrupule à s’servir d’son dessert favori avant d’avoir englouti l’plat principal. J’en pique un autre morceau. J’approche d’Bri, couvert en main. « Goûte-moi ça. » J’souffle sur la bouffe en même temps qu’sur ses lèvres histoire d’le r’froidir. Lent’ment, j’apporte la bouchée à sa bouche. J’attends qu’elle l’ouvre pour y glisser l’aliment sur ses papilles.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
I swear to god I never fall in love-Amy
Mer 2 Juin - 18:16
Amy reste stoïque à mon attaque câlin, ça me rassure, je ne prends pas de réflexion pour la musique. Ou alors je la distraie trop pour qu'elle y fasse attention, en tout cas moi je reste là avec elle dans mes bras. Je ne cherche rien de spécial, juste à l'avoir contre moi. Le poisson est mort il peut bien patienter quelques secondes sans avoir l'attention d'Amy. C'était assez nouveau pour moi de me comporter comme ça, il me semble pas l'avoir déjà fait bon pour ma défense j'en avais un peu rien à faire des filles que j'avais eu dans ma vie, c'était différent avec Amy et ma manière d'agir me venait naturellement, je forçais rien. Par contre ma main sur son ventre c'était vraiment pas fait exprès, j'avais glissé. Quoi c'est pas une excuse recevable? pourtant c'était la vérité. Et c'est ce geste qui la fit réagir. Elle se tourne pour être face à moi et je suis surprise de son geste mais pas gênée du tout, j'apprécie même beaucoup d'être si proche d'elle. Je lui souris "Si quand je dors mais ça tu le sais déjà." Quoi que j'en étais même pas sûre car je me réveillais souvent pas à l'endroit du lit où je m'étais endormie.

Mon sourire s'évanouit quand elle m'embauche pour l'aider. Aie, voilà j'aurais dû rester bien sagement ailleurs que dans la cuisine. Béchamel? quésako ce truc? Ignare moi? tout à fait. J'avais loupé les cours de cuisine en classe, ouais on en avait au Texas. Le foot m'avait donné tellement de dispenses géniales de ce style. J'avais aussi échappé au cours de cuisine de mes grands mères. Le concept de me préparer à être une bonne maitresse de maison me faisait pas rêver. Je tire la langue à Amy après qu'elle m'ai claqué les fesses et part en quête des ustensiles de cuisine, des ingrédients et je découvre donc la recette. "Tu es sûre de vouloir mon aide? y'a de fortes chances que ça foire ton plat et je m'en voudrais réellement." Je tentais comme je pouvais de négocier de m'échapper mais allez savoir pourquoi j'aurais parié ma Ferrari que c'était foutu d'avance. "Moi je voulais juste un câlin et je me retrouve à bosser, je vais me plaindre au syndicat des ...euh en fait je sais pas." J'avais pensé au mot copine mais déjà ça faisait peut être un peu gamin et puis on en était pas là. Bref je m'étais faite avoir.

Je me retrouvais assez conne devant la casserole et la recette. Fallait un certain grammage de beurre, ok je devinais ça comment moi? à l'instinct? Il fonctionnait pour marquer des buts de fous pas pour ça. Je coupais donc ce que je pensais être la bonne dose. Et je suivis la recette. Sur la papier ça ne semblait pas si difficile que ça mais c'était sans compter Amy et sa capacité à me déconcentrer. A chaque fois c'est comme un léger courant électrique dans mon corps et j'ai pas pour habitude d'y résister longtemps. "Si tu continues ton jeu, je te garantis que c'est toi que je vais manger et pas tes lasagnes." Je ne la regarde même pas quand je dis ça, je suis concentrée sur la farine mais ma menace est très sérieuse. D'ailleurs je ne le regarde pas exprès pour rester focus sur ma mission.

Pour le moment je gère sauf que je n'avais pas prévu que la farine allait avoir de l'humour. J'avais enlevé le bouchon avant d'attraper le paquet posé à côté de moi et ce qui devait arriver arriva, je me pris un volcan de farine sur la visage et le visage. Certaines mèches n'étaient plus rousses mais blanches et j'en avais sur le visage, on aurait pu croire que je venais de me faire un rail. Donc je ressemblais à Malicia des Xmen qui avait pris de la coke...sexy non? Je n'abandonne pas et je continue à suivre la recette. La bonne odeur du saumon a envahit la pièce et ça me donne une faim de loup, je me tourne vers Amy pour gouter le morceau qu'elle me tend. Je ne gémis pas comme elle au magasin mais c'est bien parce que je me retiens, je mange assez vite. "C'est une tuerie, il est parfaitement cuit."

En bonne gourmande que je suis, je m'approche de la poêle ou se trouve le saumon histoire d'en piquer un autre morceau. En général je sais que je risque un coup de cuillère de la personne qui cuisine mais comme j'aime vivre dangereusement je le fais quand même. Je vois une cuillère me barrer l'accès à la poêle, je tente donc une autre approche en faisant un regard de chien battu. On sait jamais, je sais pas si Amy est sensible à ça mais je tente quand même, faut bien que je teste les réactions pour mieux la connaitre et puis mince son saumon est super bon...Sauf que je suis distraite par le bruit de la casserole. "Oh shit la béchamel."

Je repars à la vitesse lumière à mon poste de combat, euh de cuisine pour tenter d'éviter la catastrophe. Ce que j'arrive à faire par miracle, mais je sais pas ce qu'il passe par ma tête mais pour gouter je mets directement mon doigt dans la casserole brulante. La réaction ne se fait pas attendre et je serre les dents de douleur allant de suite le mettre sous l'eau. "C'est chaud mais c'est bon, mais c'est très chaud." Je coupe l'eau et mon doigt est tout rouge, je suis vraiment une plaie dans une cuisine, mais là j'ai fais carton plein. Je reste donc un peu penaude dans mon coin, soufflant sur mon doigt de temps en temps.
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I swear to god I never fall in love-Amy
Dim 6 Juin - 18:40
Elle fait moins la maligne d’un coup ! Pour chanter, m’vanner, m’emmerder y a du monde mais pour cuisiner, y a plus personne. Elle a l’air paumée d’vant la cass’role et la feuille. A tous les coups, c’la première fois qu’elle entend l’mot béchamel. Bon j’admets qu’avant l’cours passé, j’en m’nais pas plus large. J’connaissais pas l’nom d’la sauce. Et j’m’en foutais. J’r’tenais juste qu’le plat était bon pour en rach’ter au moment d’faire mes courses. D’puis, j’avoue plus autant apprécier c’truc tout fait. C’vach’ment meilleur maison. « Certaine ! J’pourrai t’surveiller comme ça aussi. Puis j’te fais confiance. » Et ça, c’bien vrai. Même pas familière, j’suis certaine qu’elle va y arriver. Si j’représente vraiment quelque chose à ses yeux, elle s’en sortira. Et au pire, j’me fiche qu’elle foire. L’plus important est qu’elle soit près d’moi et qu’on partage un moment ensemble. Faire la bouffe est juste une excuse pour l’avoir à mes côtés. Elle va pas m’empoisonner si elle rate. J’pourrai même m’amuser à jouer à la malade imaginaire si elle s’loupe histoire d’la voir en infirmière. J’ai la malice dans l’sang après tout, pas juste la rage. « L’bureau des plaintes s’trouve chez ma voisine. » J’lui souris. Mon entente avec ma voisine est pas top. L’mur d’ma chambre est mitoyen avec la sienne. Alors forcément, j’ai tendance à lui pourrir ses nuits lors d’mes ébats. J’y suis pour rien si j’suis expressive dans l’sexe. J’vais pas r’tenir mon plaisir pour ses beaux yeux. Yeux qui sont réell’ment beaux. Elle est mignonne la blondinette trent’naire. J’en f’rai volontiers mon quatre heures. Elle aime pas les meufs, c’dommage pour elle. Elle aime pas les mecs non plus. Enfin si. Disons qu’j’l’entends jamais s’envoyer en l’air. Soit elle est silencieuse comme une tombe pendant l’acte, soit elle prend jamais son pied, soit elle couche jamais. J’espère pour elle qu’ma première option est la bonne. Sinon, c’triste pour elle.

Là, y a rien d’triste. J’suis même morte d’rire en découvrant Bri couverte d’farine. J’attrape un torchon et vient essuyer son visage. J’ai été tentée d’déposer un baiser sur ses lèvres. J’l’ai pas fait par crainte d’qu’ça parte en vrille. J’ai encore sa promesse en tête. Oui j’dis promesse et pas menace. Il est pas l’heure d’se faire manger. On a b’soin d’forces avant. Si on tient l’coup. Va bien falloir occuper l’attente pendant l’temps d’cuisson. Quarante minutes c’long. Mais faut d’jà finir la préparation. J’lui fais valider l’saumon. C’t’ok pour elle. J’joue d’mes mains pour l’empêcher d’aller m’en voler un autre morceau. « Pas touche ou j’mords ! » C’du sens figuré mais j’suis capable d’le faire au sens propre. J’peux être parfois un peu sauvage. Jamais non plus une bête incontrôlable. Une p’tit morsure, un p’tit suçon dans l’cou, ça m’excite. Elle a beau m’sortir son r’gard mutin, j’tiens bon. J’me suis pas faite chier à cuire l’saumon pour qu’elle bouffe tout et qu’on est plus plat c’soir. C’mort. Elle aura les restes au cas où. Elle lâche l’affaire et r’tourne à son poste. On est pas loin du ratage. Elle gère avant. Non sans s’brûler. Quelle idée d’goûter direct’ment avec son doigt aussi ? J’ai trouvé pire qu’moi en cuisine. J’ai pas fini d’la taquiner à c’sujet. J’approche d’sa gamelle. Contrair’ment à elle, moi, j’utilise une cuillère pour goûter. « C’pas mal en effet. J’vais pouvoir t’embaucher en tant qu’commis. » J’en fais pas des caisses. C’vraiment bon. R’posant mon couvert, j’agrippe son poignet. J’apporte son index à ma bouche. J’le suçote tendr’ment pour apaiser sa douleur. Du moins en théorie. En vrai, c’trop sensuel pour être total’ment innocent. J’fixe ses prunelles pendant ma manœuvre. C’dang’reux tout ça. J’connais pas les limites d’sa patience. J’arrête avant d’les découvrir. J’reprendrai plus tard.

J’récupère sa sauce et file à ma place. J’en pose une couche au fond d‘mon plat. Puis j’recouvre d’plaques d’lasagnes. Puis d’saumon. J’continue ainsi jusqu’à tout mettre. J’oublie pas l’gruyère râpé à la fin. J’enfourne dans mon four préchauffé à 180°C. « Y a plus qu’à attendre quarante minutes. » J’l’attrape par l’bras. J’l’entraine dans l’salon. J’m’assois sur mon canapé. J’fous une alarme sur mon téléphone et l’repose sur la table basse. J’coupe sa musique. J’ai eu ma dose d’Disney pour l’mois à v’nir. J’balance des sons plus rock. Pas d’metal où ça beugle. Des mélodies rythmées mais sympas pour préserver ses oreilles. J’me r’dresse pour fouiller l’sac. J’en sors l’saumon fumé. « Apéro en attendant qu’ça cuise ? » Ma question est rhétorique comme j’suis en train d’m’enfiler un bout d’poisson. « Tu vas chercher des bières au frigo s’te plait ? » J’ai pas envie d’me l’ver. Tant pis elle voit son état. D'toute, ça va arriver à un moment alors autant qu'ça soit fait l'plus tôt possible. A mon tour d’dégainer l’r’gard qui tue et la moue malicieuse. J’en ai choppé d’la donzelle avec ces armes. J’penche même ma tête et passe une main dans mes ch’veux. « Si t’y vas, on s’mate un Disney c’soir… » J’aurai pas dû dire ça. Pour sûr, ça va pas tomber dans l’oreille d’une sourde. Si elle hésitait, j’viens d’lui donner la parfaite occasion d’remplir ma r’quête. Pourquoi j’ai dit ça ? J’ai vraiment envie d’pas bouger mon cul ? Ouais. Puis c’t’aussi une façon d’lui annoncer vouloir passer la soirée ensemble. Voire la nuit. J’me sens si bien quand elle est dans mes parages. C’mon soleil personnel. Elle m’file la pêche juste à la voir. Et j’dis pas ça car elle a un fessier d’enfer. Elle a égal’ment une bouille magnifique. Et surtout une personnalité. Elle est pas qu’un physique.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
I swear to god I never fall in love-Amy
Mer 9 Juin - 18:28
Mouais, j'ai pas vraiment envie d'aller voir sa voisine moi. Déjà parce que je me plaignais pour la forme et deuxièmement car sa voisine est une connasse. Faut pas mettre la musique trop fort, faut pas parler trop fort etc etc, la meuf a pas l'air si vieille que ça mais même mes grands mères sont plus cools... Bref je l'ai dans le pif car elle a osé venir me dire que je faisais trop de bruit avec ma voiture quand je venais. Ce qui bien sûr est faux, mais il est vrai que je ne passe pas inaperçue. Du coup comme je suis quelqu'un qui est pas pour le respect d'autrui, j'avais foutu un bordel monstre avec mon moteur la dernière fois que j'étais venue et quand j'étais repartie un peu tard. Si je devais venir ici plus souvent, ce qui allait arriver, j'allais la mettre en PLS. Faudrait que je pense à prévenir Amy qu'elle risquait de voir débarquer la police. J'allais vraiment faire de sa vie un enfer, j'étais pas une peste seulement sur les terrains de foot. Bref du coup c'était sûr que j'irais pas me plaindre. Puis bon valait mieux que je me concentre sur le fait de pas foirer ce truc culinaire.

Franchement mon bilan n'est pas glorieux, j'ai été sauvagement et de manière fourbe attaquée par de la farine, j'ai faillis faire cramer la sauce, et je me suis cramée le doigt, qui dit mieux comme bilan? Là je suis dépitée de moi même. Mais ouf Amy valide ma sauce, je suis beaucoup plus soulagée que je l'aurais pensé et j'étais fière de moi aussi. "Je te le conseille pas ou alors que si tu es bien assurée car bon j'ai tendance à provoquer des catastrophes." Mon ton léger disparait bien vite avec la manière très personnelle qu'à Amy pour me soigner. Mon neurone buggue, je fonds mes yeux dans les siens, ma respiration s'accélère et oufff pour moi, Amy arrête ça avant que je craque. Normalement je résiste beaucoup mieux à tous ces gestes, mais pas face à Amy, ce qui clairement risque d'être un peu mon point faible et si elle le remarque je suis foutue.

Quoi ????? Quarante minutes???? Ma tête doit afficher un air horrifié par cette nouvelle. Non mais sérieusement à quel moment Amy avait pu penser que j'avais autant de patience? Pourtant je lui avais montré en avoir aucunes et à plusieurs reprises. "Y'a pas moyen que ça soit moins long?" Au Texas je cuisinais jamais, je débarquais quand ça criait " à table" et à Los Angeles, je vivais de livraisons ou de plats fait maison à juste faire dégeler et réchauffer. Oui j'avoue j'étais une vraie assistée mais pour ma défense, ça faisait pas si longtemps que ça que je vivais seule. Et pour moi j'avais rarement envie de cuisiner. Je fais même pas trop gaffe à la musique qui passe, je capte juste le mot apéro. "Ah ben voilà, là tu sais me faire patienter" En plus avec le saumon fumé quel régal. Je filais chercher deux bières dans son frigo, les décapsulaient en mode "ouais j'ai trop l'habitude, même pas besoin de décapsuleur". Je tendis la sienne à Amy et je piquais un peu de saumon.

J'explosais de rire à ses yeux de chat poté, et au fait qu'elle joue avec ses cheveux. Si mon air de chien battu n'avait pas fonctionné sur elle, il en était de même à l'inverse. "Le Disney on le regardera quand tu t'y attendras le moins, sinon c'est pas drôle." Mais j'avais bien capté le message de passer la soirée toutes les deux. Je m'installais sur le canapé, la poussant sans me gêner avec un grand sourire pour me caler contre elle. Je ne m'expliquais pas pourquoi j'avais besoin d'avoir du contact physique avec Amy. J'aimais juste être proche d'elle et je découvrais vite que si je pouvais être dans ses bras ou l'avoir dans les miens, c'était encore mieux. Je piquais un nouveau morceau de saumon. "On peut sortir si tu veux ce soir." Perso j'aurais plutôt opté pour qu'on reste toutes les deux mais si elle voulait sortir ça m'irait aussi.

Quarante minutes ça allait être long et je ne sais pas si j'allais rester sans bouger pendant tout ce temps. Et puis j'avais envie de l'embêter, moi aussi je voulais jouer, Alors je lui piquais sa bière, me levais et la regardait avec un sourire de défi. "Je te la rend que si tu m'embrasses." Je savais qu'elle allait le faire. "Mais attention, un vrai baiser et peut être que je te rendrais ta bière." S'interposer entre Amy et sa bière pouvait être dangereux. C'était plus amusant de vivre en prenant des risques non? J'approchais sa bière de mes lèvres pour la boire. Oui là c'était de la pure provoc et j'adorais ça. J'avais dit que quarante minutes ça allait être très long non?
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Dim 13 Juin - 16:47
J’ai pas pensé être en compagnie d’l’Impatience en personne avec Bri. Forcément, quarante minutes à attendre avant d’bouffer, ça lui plait pas. Enfin, ça m’plait pas non plus. Surtout en ayant préparé l’plat et après l’avoir goûté. Mon estomac est aux anges et crie famine. Glouton, il est capable d’bouffer les lasagnes crues. Sans Bri, j’aurai sûrement dégommé l’saumon avec la béchamel sans les pâtes. Bref, va falloir qu’j’la gère. C’pas gagné. C’possible qu’ça soit plus compliqué qu’avec un verre dans l’nez et en mode démon. C’t’un sacré fléau l’impatience. Et j’sais d’quoi j’parle. J’suis pas beaucoup mieux qu’mon acolyte à c’niveau. Sauf dans mon taf. J’peux dessiner, tatouer, des heures sans m’lasser. C’le seul truc capable d’me canaliser. Plutôt était. La rousse est d’venu l’second. J’lui propose d’quoi t’nir le temps d’cuisson. Elle accepte sans broncher mon idée. J’trouve ça suspect. Pas d’pique, pas d’négociation, ça pue l’traqu’nard. Pourtant, elle r’vient bien avec deux bières et elle m’en file une. C’t’bizarre. C’pas normal. Ou alors, ma moue l’a charmée. Faut dire qu’j’suis vach’ment sexy quand j’la dégaine. Hazel y cédait dans la s’conde. Alors c’pas si illogique qu’Bri aussi. Bon ou pas à entendre sa r’marque. La v’là la fourb’rie. J’lui tire la langue. J’suis contente en vrai. J’ai échappé au Disney pour c’soir. J’passe mon bras autour d’ses épaules pour la rapprocher d’moi. On est toutes deux en r’cherche d’contacts. J’caresse ses ch’veux. Ils sont doux. A tous les coups, elle en prend soin. Elle est pas comme moi qui laisse ma crinière faire sa vie. « J’préfère rester ici. » Entre amoureuses. Putain non, j’ai pas l’droit d’penser ça. J’peux pas d’venir si niaise. C’déjà l’cas à ma façon d’sourire quand j’croise son visage. J’suis foutue. Autant qu’ça reste dans mon appart. J’tiens à mon image. En vrai, j’m’en fous. J’aurai pas honte d’montrer c’que ressens envers en public. J’s’rai même super fière d’m’afficher à ses côtés. J’suis pas sûre qu’elle assume autant notre r’lation. Elle est plus réservée. Elle va d’voir changer. J’compte pas m’priver d’l’embrasser d’vant du monde. Même si c’du monde qu’elle connait. Par exemple, la prochaine fois qu’viens la voir à un match, elle aura l’droit à un baiser à sa rentrée aux vestiaires. Tant pis si ces coéquipières nous voient. Tant mieux même. Si ça peut faire chier sa capitaine, ce s’rait un bonus appréciable.

Rêvassante, j’ai la garde baissé. Si baissé qu’j’ai pas l’temps réagir au vol d’ma bière. Bri s’pavane au milieu d’mon salon, ma boisson en main. D’habitude, j’aurai gueulé. Ma bière, c’sacré. Là, elle m’amuse. Surtout avec sa proposition. C’pas méchant comme larcin. C’plutôt coquin. J’aime ça. J’me lève à mon tour. Rictus aux lèvres, j’approche lent’ment d’elle. A sa hauteur, j’pose mes mains sur sa taille. J’en laisse une en place tandis que l’autre remonte douc’ment jusqu’à s’caler dans sa nuque. J’penche ma tête, rompant la distance d’nos lèvres. Et une fois à quelques millimètres d’les faire s’toucher, j’me recule net. « En fait, j’en ai d’autres au frais. T’peux la garder. » Et j’m’éloigne d’elle, direction ma cuisine. L’coup bas est pervers à souhait. C’pas cool d’la frustrer d’la sorte. Ça risque d’pas lui plaire. Son égo va râler. Et moi jubiler. J’ouvre mon frigo et récupère une bouteille pleine. J’retourne à ma place, prenant soin d’l’effleurer au passage histoire d’en rajouter une couche. J’teste ses limites. J’essaye gentiment d’la faire craquer. J’pose lourd’ment mes fesses sur l’divan. J’rabats mes jambes en tailleur. J’m’enfile une gorgée d’ma nouvelle binouze bien fraîche en observant la Miss. En la déposant sur ma table basse, j’aperçois son portable. Une idée vicieuse née dans mon esprit. J’la sais très connectée. Son portable, c’sacré.  Mais moins qu’moi ? J’l’espère, sinon j’suis une femme morte et j’vais r’joindre Hazel plus vie qu’prévu. « Par contre, j’ai pas l’souv’nir qu’t’aies plusieurs téléphones… » Et dans la s’conde, j’attrape l’sien. J’le glisse dans la poche droite d’mon jean. J’range l’mien dans la gauche avant qu’elle l’choppe et m’propose un troc évident. « J’te l’rends s’tu m’embrasses. » Contrair’ment à elle, j’précise pas comment. J’m’enfonce contre l’dossier d’mon meuble. Un air d’peste illumine mon visage. Elle a voulu jouer, jouons. J’suis la maîtresse du jeu. J’vais pas m’laisser faire par une gamine d’vingt-deux piges. Encore moins chez moi. Elle est sur mon territoire. J’mène la danse. En vrai, c’t’une illusion. C’juste un jeu d’provocations classique entre nous. Notre amitié est basée sur ça. Il est normal qu’notre amour l’soi aussi. Merde, j’viens dire l’mot tabou. Plutôt pensé l’mot tabou. Heureus’ment qu’elle est pas télépathe. Elle m’aurait pourrie sinon. Quoi que. Elle n’peut pas vraiment. Elle aussi a des sentiments. Sur c’domaine, on est sur un pied d’égalité.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
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Mar 15 Juin - 19:19
Je suis soulagée qu'Amy veuille rester chez elle. Bien sûr je serais sortie si elle avait préféré faire ça mais j'étais bien là et puis quand on sortait il y avait des risques qu'on vienne nous parler, à elle ou moi peu importe, et je voulais pas être distraite. Puis j'avais battu mon record pour être sociable après ce stage et mon séjour mouvementé au Texas, j'avais atteins mes limites. Je sais que dès le surlendemain on avait une préparation pour un match donc au moins que j'ai cette soirée et demain de calme. Amy avait un caractère fort mais de mon côté je me montrais assez sauvage, ce qui ne cadrait pas du tout avec une vie de sportive sous les projecteurs. Ca promettait quelques moments amusants je pense, mais bon j'allais pas penser à ça maintenant.

Je préférais penser à comment jouer avec Amy et l'énerver un peu. Ouais bon ok c'était pas très intelligent comme jeu car en fait je ne connaissais pas vraiment ses limites. Peut être que le jeu allait rapidement se retourner contre moi. Quoi que si elle pétait une pile pour une bière ça serait quand même un peu abusé. Je la vois se lever et s'approcher. Je ne montre rien mais je trouve que c'est presque trop facile, donc c'est louche. Pas de négociation? pas de protestation? Mon regard se fixe sur ses lèvres sans même que je m'en rende réellement compte. Et puis non..elle se recule et sur l'instant mon regard pourrait réellement lancer des éclairs. C'est un coup très bas et je me suis faite avoir. Je ne réagis pas du tout. Elle a osé me faire ça? Je ne sais pas trop si je suis en colère ou plutôt blasée de m'être faite avoir comme une bleue. J'allais devoir élever mon niveau encore pire que lorsque que nous étions simplement amies.

Pour m'occuper, je bois la bière qui aurait dû être la sienne et la suis des yeux alors qu'elle s'installe à nouveau sur le canapé. Encore une fois je me fais avoir quand je vois mon portable disparaitre dans la poche de son jean. Ah ah erreur, je peux assez facilement me passer de mon téléphone quand je ne m'ennuie pas. "Il peut rester là où il est, j'attend pas d'appel important." En foot on appellerait ça une égalisation à la dernière minute. Par contre je vais pas restée plantée là dans le salon comme un piquet. Le canapé est trop tentant alors je reviens, je pose les bières sur la table basse et je m'allonge sur le dos posant ma tête sur les genoux d'Amy, la regardant.

L'odeur des lasagnes arrivait de la cuisine et mon ventre se mit à gargouiller. Oops pas super sexy. "Je crois que j'ai faim, en tout cas ça sent bon...on peut pas raccourcir les quarante minutes?" Je disais ça comme ça car j'étais bien installée. Il s'était passé beaucoup de choses en seulement une journée et je profitais de ce petit moment de répits pour y penser. En fait il s'était passé beaucoup de choses depuis Vegas et là bas je n'avais pas voulu voir certains signes ou encore écouter mon cœur. Là c'était différent, je savais ce que je voulais et c'était assez grisant car ce ne m'était pas arrivée depuis mon départ de San Antonio vers Los Angeles. J'étais sûre de moi, je devais foncer, je voulais nous donner une chance.

"Dis ça fait tout le temps ça l'amo? euh les sentiments..genre vouloir être avec l'autre, le toucher, partager des moments?" J'avais faillis déraper du coup j'avais parlé super vite pour tenter de faire oublier mon erreur, mais je rougissais ce qui me trahissait plus que les mots en eux même. Je ne connaissais pas ce sentiment, dans ma vie, je n'y avais jamais laissé la place. Ma carrière était la priorité mais peut être que maintenant je pouvais le faire, laisser Amy entrer dans ma vie, plus qu'en temps qu'amie. Je sentais que j'avais besoin d'un nouvel équilibre qu'elle m'avait déjà donné en étant dans ma vie et maintenant c'était encore mieux. Seule elle savait que j'étais pas spécialement sûre de moi, que je doutais beaucoup, que je voulais tout gagner et avec elle j'avais une motivation supplémentaire. Si j'avais pensé avoir déjà aimé avant je me rendais compte que je me trompais, ces filles n'avaient rien été pour moi par rapport à ce qu'était Amy. Etre avec peut être sa meilleure amie changeait tout.

Je ne voulais pas lui faire remonter de mauvais souvenirs avec Hazel, mais je savais qu'elle l'avait aimé, donc elle pourrait me dire si ce que je ressentais était ça ou pas. Enfin je doutais quand même qu'elle soit cash mais me le dirait de façon détournée. Hazel aurait toujours une place à part dans le cœur d'Amy, je le savais et ça ne me dérangeait pas du tout. On avait toute les deux nos passés, ils faisaient qui on était maintenant. Je levais le regard vers elle en souriant "Ca veut dire que tu vas venir à tous les matchs que je ferais à L.A? Faudra qu'ils augmentent le stock de petits fours." Et hop petit tacle sans raisons mais fallait pas non plus qu'elle s'habitue à ce que je sois sérieuse. Peut être qu'on aurait peut être des conversations sérieuses mais je ne pense pas que ça serait ce soir. Je me tenais le ventre, en mode grand cinéma de plainte "J'ai faim, j'ai faim, j'ai faim"

Puis je réalisais qu'il devait encore rester du saumon fumé, mais il était de l'autre côté par rapport à moi. Pas grave, je me retournais sur le ventre et passais sur Amy, je lui volais un baiser au passage et allais piquer du saumon. Là vu ma position, je devais peut être jouer avec le jeu, mais pour cette fois ce n'était pas fait exprès.
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Sam 26 Juin - 18:44
Notre r’lation avec Bri est pas uniqu’ment basée sur la provocation. Y a surtout l’jeu qui entre en compte, les défis mignons. Et maint’nant qu’on est passé au-d’ssus du stade amical, ça va être la folie. J’ai pas fini d’la taquiner. J’crois même, na j’en suis certaine, qu’ça va d’venir mon truc favori. Qui aime bien châtie bien comme on dit. Et j’l’adore c’te fille. J’ai conscience qu’c’t’une drôle façon d’lui montrer. J’suis comme ça. J’suis nulle pour déballer mes sentiments. Hazel a attendu trois ans avant d’entendre un J't’aime sortir d’ma bouche à son encontre. J’pensais l’avoir mise KO avec l’coup du téléphone. Geek qu’elle est, elle peut qu’céder à ma d’mande. C’mal la connaître. J’lui souris en mode bien jouée gamine. Mais j’m’avoue pas vaincue pour autant. A un moment, elle va forcément vouloir récupérer son portable. Et il est hors d’question qu’j’lui rende facil’ment. Elle peut rêver. Et si elle compte m’bourrer la gueule pour fouiller dans mes poches, j’lui souhaite bonne chance. Elle s’ra bourrée avant moi. J’encaisse bien la bière. J’tiens ça d’mon daron qui kiffe le houblon. Un peu moins son bide qui prend d’l’ampleur mais chut. Malgré son r’fus, Bri m’r’joint dans l’canapé. J’écarte un bras, l’invitant à m’blottir contre moi. Elle choisit carrément d’s’allonger sur mes g’noux. J’passe une main dans ses ch’veux et pose l’autre sur son ventre, sans la bouger. J’ressens une chaleur envahir mes doigts à travers son haut. Une chaleur qu’j’qualifierai d’désir. Bri les éveille d’plus en plus. Plus l’temps passe, plus elle m’ouvre un autre appétit.

Sa question calme mes ardeurs. J’l’ai pas vu v’nir celle-là. Qu‘est-ce qu’j’peux lui répondre ? La vérité. Ma vérité plutôt. « J’en sais rien. J’ai aimé qu’une fois avant toi dans ma vie : Hazel. » C’t’histoire, elle la connait par cœur. A sa mort, j’me suis livrée comme jamais. J’ai tout vidé afin d’pouvoir m’reconstruire. Indirect’ment, j’lui avoue l’aimer. C’pas fait exprès. J’en suis pas mécontente non plus. J’ai pas honte d’mes émotions sincères. « J’étais contente d’être avec elle, d’la toucher, d’partager des moments avec elle. Mais j’avais aussi b’soin d’instants seule. Les sentiments, c’t’un truc fragile. Si t’étouffes l’autre, tu les détruits. Faut un juste milieu. » Faut clair’ment pas s’montrer envahissant. Faut pas vouloir tout faire à deux. Faut des activités solos. Voilà pourquoi j’irai pas la voir à tous ses matchs. L’foot, c’son truc, pas l’mien. Tout comme elle f’ra pas toutes mes virées à bécane dans mon dos. Y a aussi uns histoire d’confiance là-d’dans. « J’te l’ai déjà promis à Vegas ça. » J’tapote l’bout d’son nez en lui souriant. J’lui ai dit v’nir la voir à LA afin d’notre l’nom des joueuses trop virulentes à son égard pour aller leur dire deux mots à la sortie du stade. « Faudrait surtout qu’ils ramènent des bières ouais ! Leur champagne c’pourri ! » j’éclate d’rire. C’vrai n’empêche. Pas une seule binouze présente dans la tribune VIP. On a dû s’rendre dans un bar à la fin d’son match pour qu’j’puisse enfin m’régaler d’une bonne mousse. Enfin, ça a pas été aussi simple. J’vais pas reraconter tout l’séjour là-bas.

Bri gigote d’sa position. Une vraie pile électrique c’te meuf. Et elle est même pas en mode démon. Quoi que. Sa façon d’aller piocher du saumon est vach’ment érotique. Ou c’moi qui commence à bouillir. Mes envies d’elle sont d’plus en plus là. Délicat’ment, j’pose ma main sur ses fesses. lent’ment, j’remonte l’long d’sa colonne vertébrale, mon index la longeant. Arrivée à sa nuque, j’chatouille ses cervicales. Puis j’l’attrape en douceur par ses épaules. J’la fais s’redresser et la fais s’asseoir à califourchon sur mes genoux. J’replace une mèche d’ses ch’veux derrière son oreille. La fixant dans les yeux, mes prunelles pétillantes, j’saisis son poignet. J’apporte à ma bouche, l’bout saumon qu’elle tient. J’le capture entre mes dents, mordillant son doigt au passage. « Moi aussi j’ai faim… », souffle-je sensuellement, un rictus accroché à mes lèvres, une fois ma bouchée avalée. J’fonds sur son cou. J’le mitraille d’baisers tout doux d’sa base jusqu’à l’lobe d’son oreille. J’me permets d’le coincer entre mes canines. J’mords légèrement d’dans, juste pour mimer un grignotage avant d’la r’lacher. Mes mains coulissent sur ses flancs. J’la caresse tendr’ment. J’survole à peine son haut. Au et à m’sure, elles glissent vers sa taille. Ici, sa peau est exposée. Mes doigts la parcourent, savourent l’lissage d’son épiderme. Puis ils s’faufilent sous l’tissu. C’maudit tissu qui m’cache la vue sur sa poitrine même si doit y avoir une autre couche en d’ssous formée d’un soutif. J’ai envie d’lui virer. Et d’lui virer la moindre d’ses fringues. J’ai envie d’elle. J’veux pas la brusquer non plus. P’t-être qu’j’vais trop vite. A elle d’me l’dire. Si elle m’arrête pas, j’continue.
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I swear to god I never fall in love-Amy
Mer 30 Juin - 14:05
Je sais que ma question est peut être un peu mal venue ou posée trop tôt. J'en sais rien parce qu'on peut pas dire que j'ai lu le manuel de "comment bien se comporter en relation". J'aurais peut être du le faire d'ailleurs vu les carnages que j'ai fais dans des précédentes relations. Mais je suis comme ça, j'agis le plus souvent qu'à l'instinct, je calcule très peu et surtout je n'aime pas faire comme les autres. Je fais comme je pense que c'est bien pour moi. Je suis consciente que maintenant je vais devoir aussi inclure Amy dans ces actions et bizarrement ça ne me dérange pas. Je ne relève pas ce qu'elle vient de dire sur le fait de m'aimer aussi, parce qu'en fait je suis pas sûre d'avoir bien compris ou bien entendu, mais j'écoute calmement le reste de son explication.

Je suis soulagée de l'entendre dire qu'on a besoin de moments à soi. Ca ne m'étonne pas d'Amy mais l'entendre dire confirme tout. "Je pense pareil que toi, chacun doit avoir ses moments à soi ou son monde à lui mais c'est dur de trouver un équilibre...en tout cas moi j'ai tout le temps échoué lamentablement." Peut être aussi que ça venait du fait que j'en avais pas réellement envie, franchement j'en sais rien. Le foot prend tellement de place dans ma vie que parfois je n'ai pas de place pour autre chose que ça. Mais je sais qu'Amy me comprendra car elle vit un peu la même chose avec son salon. Je rigole quand je lui demande si elle va venir à tous les matchs. En fait je n'ai pas envie de ça, certains matchs je préfère avoir personne que je connais dans les tribunes ou alors ne pas savoir qu'ils sont là. C'est souvent lors des matchs très importants comme les finales, je ne veux personne qui pourrait me distraire de mon objectif. Certaines personnes trouvent de la force quand leurs proches sont là, moi ils sont une distraction. Si j'ai besoin de force, de soutien, je le trouve en moi. Mes parents ont souvent fait les frais de ce trait de caractère pour eux c'était difficile de pas être là pour voir leur fille réussir mais ils ont toujours respecté ça. Je ne sais pas si Amy le ferait. Enfin on en est pas là. J'éclate de rire à sa remarque. "Je leur demanderais de faire mettre de la bière." J'hésitais à lui balancer une autre vanne mais mon ventre se manifesta avant et je ne le fais jamais attendre quand j'ai faim.

Seulement ce ne fut pas si simple que ça, moi je pensais juste à prendre du saumon, je n'avais vraiment aucunes arrières pensées. Mais je sentis la main d'Amy sur mes fesses et remonter le long de mon dos. Rester calme me demandait un effort très important. Plus je passais du temps avec elle, plus on jouait toutes les deux, plus je bénissais d'avoir beaucoup de contrôle sur mes réactions et sur mon corps. Sans ça elle ferait de moi ce qu'elle voudrait. Mais du coup peut être que j'allais réduire mes séances de coaching mental, bah ouais si j'arrivais à résister à Amy, je pouvais résister à tout et tout le monde. J'arrive quand même à attraper du saumon que je n'ai pas le temps de manger. Je me retrouve à califourchon sur elle.

Je peux résister mais pas si le jeu devient trop direct. Je pourrais râler qu'elle vient de manger mon saumon et j'en ai engueulé sévère pour moins que ça. Mais j'en suis incapable, mon regard se fond dans le sien, je suis du regard sa bouche qui s'approche de mon poignet, la légère morsure me procure un frisson très agréable. Je ne lui réponds rien car moi aussi j'ai faim, mais de désir. Je suis en pleine bataille interne, quelque chose me retient de me lâcher pour aller plus loin mais d'un autre côté j'en meurs d'envie. J'ai bien conscience que si j'arrête pas Amy, y'aura pas de point de retour mais pourquoi l'arrêter? Les baisers, les caresses tout reste très soft mais déjà je sens avoir plus chaud, que mes vêtements sont de trop et moi aussi je veux découvrir son corps, ses réactions, tout.

Je m'écarte un peu d'elle et plonge mon regard dans le sien, j'enlève mon haut et le balance dans un coin du canapé. J'ai franchis la limite, j'ai décidé pour nous. Elle a tout le loisir d'admirer le tatouage qu'elle m'a fait si elle le souhaite, et pour le coup il prend toute sa signification. Je me penche vers Amy et l'embrasse, glissant mes mains sous son haut , pouvant à mon tour toucher sa peau lisse. Mes gestes sont moins assurés qu'elle, je garde encore un peu de contrôle. Je sais ce que je ressens pour elle, je sais que j'ai envie d'elle mais même dans ce domaine certains démons ne partent pas si facilement. La peur de foirer encore, l'appréhension de pas être à la hauteur, toute une partie de moi qu'Amy ne connait pas.

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I swear to god I never fall in love-Amy
Sam 3 Juil - 11:09
I swear to god I never fall in love-Amy - Page 2 111402504

L’équilibre est la clé. Ce s’ra pas simple à trouver. Va falloir qu’on s’apprivoise, qu’on s’découvre en tant qu’couple. Et ça va nous changer. Après, j’compte pas m’prendre la tête. J’ai toujours agi suivant mon feeling. Prévoir ça sert à rien. Hormis amm’ner des déceptions. Y a rien d’prémédité dans c’qui nous arrive. Et dire qu’si j’avais été mal vissée l’jour d’notre rencontre, j’lui aurai sans doute envoyé une tarte pour m’venger d’son coup d’ballon dans ma tête. Et on en est là aujourd’hui. On en a parcouru du ch’min. Et l’plus beau reste à v’nir. L’plus dur aussi. Va falloir garder l’attrait, attiser la flamme. J’sais même pas comment elle est née. J’l’ai pas vu arriver c’oup-là. D’un côté, j’avais pas vu arriver non plus l’coup d’Hazel. La vie est pleine d’surprises. Si elle m’a faite la mauvaise surprise d’me voler mon amour d’enragée, j’la r’mercie d’avoir mis la footeuse sur ma route. « T’y arriv’ras, j’te fais confiance. » J’l’aid’rai dans sa quête d’stabilité. J’suis plus vielle. J’ai plus d’expérience. C’rôle m’revient d’droit. J’vais pas m’montrer envahissante non plus. Hors d’question d’l’enfermer dans une cage. D’toute, j’connais suffisamment l’animal pour savoir qu’c’peine perdue. J’la guid’rai d’mon mieux. J’s’rai là au b’soin. L’reste du temps, j’la laiss’rai faire sa vie. Elle doit s’forger. Elle est encore jeune. C’t’un diamant brut à tailler. J’f’rai tout pour la faire briller. J’s’rai son soutien numéro un. Surtout qu’sa réussite est dans mon intérêt. Si elle échoue, ça signifie qu’on s’sépar’ra. J’en ai clair’ment pas envie. Même si j’aime pas l’avouer, j’suis attachée à elle. J’tiens à elle. J’s’rai capable d’tout pour elle.

D’ailleurs, j’suis en train d’lui prouver. Loin d’être en mode prédatrice assoiffée d’sexe, j’suis sensuelle. J’ai envie d’elle. Mais j’ai pas envie d’la baiser. Elle mérite mieux qu’ça. Elle est pas un coup d’un soir. D’main matin, j’vais pas lui d’mander d’se barrer pendant l’p’tit déj. Elle est ma meuf. C’pas rien. C’pas non plus l’Graal. J’suis pas possessive. J’lui réclam’rai pas l’exclusivité. J’sais pas c’qu’il en est pour elle. On abord’ra l’sujet en temps et en heure. Là, j’ai plus urgent à faire. Son haut m’gène. Tout c’tissu m’dérange. J’veux r’voir ses courbes dénudées comme à Vegas. Plus qu’les r’voir, j’veux les toucher, les caresser, les embrasser. J’veux tout simpl’ment lui faire l’amour. C’moment, j’l’ai rêvé souvent d’puis notre escapade. A d’nombreuses reprises j’me suis réveillée trempée d’excitation à cause d’songes érotiques en sa compagnie. La réalité s’ra pas différente. Ma culotte est d’jà humide dans mon jean. Pourtant j’prends mon temps. J’la laisse décider. Lorsqu’elle vire son haut, j’comprends qu’elle est d’accord. Son r’gard l’confirme. J’lis tout son désir dans ses yeux. J’lui souris. J’admire ses seins planqués sous son soutif. Décidemment, elle aime m’compliquer la vie. J’savoure sa tendresse. Bri commence à voir les mains baladeuses. C’pas une passive. J’apprécie. Y a rien d’pire qu’une étoile d’mer dans l’sexe. J’caresse son dos avec insistance. J’remonte mes paumes au niveau d’sa ling’rie. Son attache fait pas long feu face à mon expertise. Mes doigts passent d’vant. J’place mon index sur l’interstice d’sa poitrine. J’tire douc’ment. L’tissu coulisse et m’dévoile ses dômes d’chair. Ils sont magnifiques. Bien ronds et gonflés. J’vais m’régaler à les manger. Ils s’ront meilleurs qu’les lasagnes sans aucune doute possible.

Fixant ses yeux, j’redessine les contours d’sa louve avec mon index. J’me souviens d’ce moment. D’jà là, un semblant d’désir était né. A l’époque, j’aurai bien aimé qu’mon doigt soit un dermographe. J’me suis pas inquiétée plus qu’ça. C’était pas la première cliente à m’faire d’l’effet. J’avais pas un feu ardent dans l’creux d’mes reins. Aujourd’hui, c’différent. Rar’ment j’ai eu aussi chaud. J’cherche à la chatouiller. C’vicieux mais gentil. J’fais trainer l’instant crucial. Il en s’ra plus délicieux. L’tatouage parcouru, j’la bascule sur mon canapé. J’la fais s’allonger sur l’dos. J’ôte mon t-shirt. J’la lance par terre sans ménag’ment. A mon tour, j’retire la derrière barrière qui r’couvre mes globes. Torse nu, j’viens m’écraser délicat’ment sur elle. Nos corps brûlants s’frottent. Nos seins s’saluent via nos tétons érigés. J’reprends mes baisers. D’ses lèvres, j’me faufile dans son cou. J‘entame ma descente. J’arrive vers ses monts. J’l’embrasse au-d’ssus d’son mam’lon. J’capture son sein dans ma main. J’le malaxe avec passion. Mes iris sont rivés sur c’te bille rosée dressée et durcie. D’la pointe d’la langue, j’viens la lécher en surface. Ma patience cède par la suite. Ma bouche prend la r’lève. J’la capture entre mes lèvres. La v’là au chaud et à l’humidité. Mes papilles glissent d’ssus, l’enduisant de salive. Son goût est exquis. Un plat d’chef étoilé. J’vais pas en perdre une miette. J’vais la dévorer jusqu’à être rassasiée. Voire jusqu’à m’en rendre malade. J’ai pas peur d’être malade. Elle s’muera en infirmière si b’soin. En attendant, j’la grignote. J’me régale d’mon r’pas et d’ses sons. Car j’crois bien entendre ses complaintes d’plaisir.
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