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I swear to god I never fall in love-Amy

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Brianna Norris
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I swear to god I never fall in love-Amy 50a7eb0a5e5866c6fdfc22a19592d95fc3eb936a

• âge : 25
• pronom : /
• côté ♥ : Bats pour elle et c'est terrifiant
• orientation : Vais là où mon cœur me pousse
• occupation : Joueuse pro de soccer
• quartier : Westwood pour l’instant, en recherche de mon chez moi
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• date de naissance : 07/12/1998
Brianna Norris
I swear to god I never fall in love-Amy
Ven 12 Mar - 20:02
4 heures à tuer c'est long. J'avais rien à faire dans mon appart, bizarrement il était rangé. Ouais bon c'est juste parce que j'étais rentrée y'a à peine un jour donc je n'avais pas encore eu le temps de le mettre en bordel. Dehors il faisait une de ces belles journées californienne et après une semaine à la neige et quelques jours au Texas où je m'étais gelée aussi, j'étais contente d'avoir chaud. Non mais franchement mon coach avait eu une idée de merde de nous faire faire un stage de physique dans les rocheuses...courir dans la neige ...à quel moment il avait vu que c'était fun ça? Et puis comme c'était pas ma période j'étais allée chez mes parents pile au moment ou le Texas faisait concurrence au Canada.

Donc pour résumer je m'étais gelée pendant deux semaines alors là voir le soleil m'avait donné une subite envie de glace. Et bien sur une glace sans Amy était une glace beaucoup moins bonne à manger. Finalement 4 heures c'était pas mal je pourrais aller à la plage et ensuite faire quelques magasins. Je pris mes clés et j'allais chercher ma voiture. J'avais décidé de me la péter donc je sortis ma Ferrari. Le trajet de chez moi à Santa Monica était long mais du coup ça allait me laisser du temps pour réfléchir.

Je m'étais peut être précipité à demander à Amy de venir avec moi. On avait pas parlé depuis Vegas. Le festival s'était super bien passé, j'avais vu son monde et ça avait été un choc de culture pour moi mais franchement je m'étais éclatée. Mais on avait jamais reparlé de ce qui s'était passé dans la chambre et surtout de ce qui avait faillit se passer. Quand on était rentré sur L.A j'avais fais un bon silence radio, puis j'étais partie. C'était pas super courageux mais j'assumais, j'avais besoin de réfléchir.

Mon attention se porta sur la route, le trafic comme d'hab à L.A était lent, je montais le son de la musique, écoutant du Green Day. Est ce que j'avais réfléchis? non pas du tout. Je m'étais concentrée sur ce stage en équipe. J'avais besoin d'évacuer, de forcer sur le physique, de me faire mal, d'arriver à mes limites. Est ce que j'étais énervée? non pas du tout, déçue? oui peut être un peu. J'avais bloqué ma tête et mon coeur pour tout ce qui concernait ce séjour à Vegas et je me disais qu'une fois revenue à L.A tout redeviendrait comme avant. Par contre là plus je m'approchais de Santa Monica et plus j'étais mal à l'aise. Raaahhhh merde, c'était vraiment pas une bonne idée cette glace.

Je prenais la direction du centre commercial où j'allais me garer. Je ne sais pas encore ce que j'allais acheter mais il fallait que je me change les idées. J'avais des flashs de cette nuit alors que je n'en avais pas eu pendant ce temps loin de L.A. Les boutiques défilaient devant mes yeux mais je n'arrivais pas à me décider dans laquelle entrer. Je n'avais vraiment besoin de rien, mais je sais pas là il fallait que je dépense. Idéalement j'aurais bien aimé m'acheter une voiture mais c'était pas le lieu.

Je vis une boutique G-Star et je décidais d'aller y faire un tour. J'avais jamais assez de jeans, de shorts, de chemises etc Ca me fait penser qu'il me semble qu'ils m'avaient approchés pour une opération de com, fallait que j'en parle avec Lyan. Je regardais donc les pantalons mais en fait j'en avais rien à faire des fringues. J'allais dire quoi à Amy? est ce qu'en fait on était toujours amies, je veux dire simplement amies? Pff j'en savais foutrement rien moi.

Je n'avais jamais été dans cette situation. Je ne savais pas comment la gérer. En fait je me posais beaucoup de questions, surement très débiles mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Au milieu de toutes ces interrogations, je tombais sur un jean magnifique, je décidais de l'essayer. Il était moulant et ma première pensée fut de savoir si Amy l'aimerait. "Oh putain de merde....je suis mal là..." Voila que je me parlais seule mais surtout que je ne pensais pas qu'à moi pour un choix de vêtement. Sérieux même quand j'avais été en couple j'avais jamais pensé à ce que ma compagne pouvait penser de mes vêtements même quand j'achetais de la lingerie.

Ce n'était définitivement PAS une bonne idée cette glace. Je regardais ma montre et le temps avait filé à une vitesse assez hallucinante. J'avais été tellement dans mes pensées que je n'avais pas remarqué que mon temps de trajet avait été très long. Je marchais en direction du café , en bord d'océan pour manger cette glace. Est ce que j'avais hâte de la voir? oui mais c'était normal car c'était une amie très proche. Bon dans ma tête c'était définitivement le désastre...Je décidais donc de la jouer en mode impro. Je ne devais pas réfléchir.

J'arrivais la première et je m'installais à une table. Je regardais mon téléphone pour passer le temps. Je n'étais pas super fan d'insta mais de temps en temps je postais une photo et là le paysage était tellement beau que je pris une photo pour la poster. Il faisait bon au soleil et je mis mes lunettes de soleil, j'avais hâte que les températures montent pour aller me baigner.
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I swear to god I never fall in love-Amy
Sam 20 Mar - 18:54
J’adore mon taf. C’t’un fait indéniable. Pour rien au monde j’voudrai en faire un autre. J’mets toujours du cœur à l’ouvrage d’dans. Plus qu’un métier, c’t’une passion avant tout. Pourtant là, j’ai qu’une envie : expédier c’te cliente vite fait bien fait. Elle a rien désagréable du tout, pourtant. Elle est même charmante la blondinette et elle a la peau douce. C’t’un plaisir d’la tatouer. D’habitude, j’aurai tout fait pour prolonger l’instant et la garder au max dans mon salon. Sauf qu’j’ai à faire après, là. C’pas une escapade à bécane. Ça, j’aurai pu la r’porter d’quelques minutes. C’plus important. J’vois r’voir Bri après deux s’maines sans l’avoir vue. J’suis à la fois contente et stressée. Ça s’r’marque dans mon attitude. J’déconne pas en bossant. J’ai l’air concentrée mais en vrai, j’suis pensive. En soi, j’ai pas à l’être. J’vais juste manger une glace avec ma bff. Du moins, c’la version officielle. L’officieuse est plus vicieuse. J’ai pas oublié Vegas et surtout la fin d’soirée. C’baiser volé tourne en boucle dans ma tête d’puis notre r’tour du festival. J’avoue même avoir fait des rêves peu catholiques en sa compagnie d’puis ma rentrée à LA. C’flippant. Grav’ment flippant. Heureus’ment qu’elle est partie en stage après notre séjour dans la ville d’tous les péchés. Ça m’a évité trop m’torturer. J’l’ai pas contactée pendant c’temps. C’pas l’envie qui m’a manquée. J’ai t’nue quatre jours pépère avant d’ressentir l’b’soin d’avoir d’ses nouvelles. Plusieurs fois j’ai tapé un sms et, au moment d’l’envoyer, ma fierté m’l’a fait effacer. Ma fierté ou mes doutes. D’puis quand j’prends des nouvelles des gens ? J’en prends pas d’mes parents. J’en prenais pas davantage avec d’Hazel. Si j’en veux, j’débarque à leur domicile. Et tant pis si j’dérange ou m’déplace pour rien car y a personne.

Bref, mon corps est là mais mon esprit est ailleurs. Il est d’jà à Santa Monica, d’vant ma pote, à admirer son visage d’ange, ses jolies lèvres, ses délicieuses lèvres. Ça m’fait sourire nais’ment. J’me verrai, j’me fout’rai sûrement des baffes. J’suis tout c’que j’déteste chez les autres. Et dire qu’c’que l’fruit d’mon imagination. Ça promet en live. C’pas un date notre rendez-vous. Y a pas d’ça entre nous. Y a jamais eu et y aura jamais d’sentiments. Tout ça reste amical. A Vegas, on était crevées. Ça explique notre attitude. Tout ça est fini. On va r’prendre l’courant normal d’nos vies. Enfin j’crois. J’en suis pas certaine. J’sais pas vraiment c’qui va s’passer. J’compliqué d’laisser à Vegas c’baiser. En vrai, c’même carrément impossible. Après, ça nous engage à rien. On en a pas r’causé. Ni au festival ni à la fin. A peine rentrées qu’elle partait. Va falloir l’faire. J’peux pas rester comme ça. J’suppose qu’elle non plus. Ou j’suis la seule à être tiraillée. Tant pis si j’ai l’air conne. J’veux savoir c’qu’elle en pense. Surtout qu’si j’avais pas écouté ma raison, y aurait eu plus qu’un baiser dans c’te chambre d’hôtel. Tout comme y a quelque fois plus avec d’te cliente. Elle vient pas en fin d’aprem par hasard. Plus d’une fois, elle est montée à mon appart à la fin d’mon œuvre. J’vois dans ses yeux qu’elle en a envie aujourd’hui. En soi, j’pourrai céder. Vue l’heure j’ai l’temps d’la baiser. En vingt minutes c’plié et j’s’rai même pas en r’tard à mon rendez-vous avec Bri. Mon cœur y est pas. Ses yeux doux m’font pas changer d’avis. Ses caresses sur mes flancs non plus. J’repousse sa main baladeuse assez violement. Elle hausse l’ton et s’casse énervée. J’ai p’t-être perdue une cliente. J’m’en fous, Bri est plus importante.

J’ferme l’salon. J’file prendre une douche. Encore un truc qu’j’aurai pas fait si ça avait pas été Bri. J’sens pas l’phoque là. J’pouvais attendre l’soir et la prendre avant d’me coucher comme d’hab. J’me change aussi. L’espace d’un instant, d’vant ma garde-robe, j’hésite à mettre ma robe. Oui, j’ai une robe. J’la porte en d’rares occasions. J’imagine la tête d’Bri en m’découvrant en robe. C’t’un coup à c’qu’elle fasse un arrêt cardiaque. Surtout qu’c’pas une robe banale. Elle est classe et fait habillée. J’me ravise et enfile un jean, moulant quand même, et un débardeur ach’té au festival au décoll’té prononcé, exposant l’cad’nas encré imprimé sur ma poitrine. J’brosse mes ch’veux, c’que j’fais jamais. J’saute dans ma paire d’basket et j’me sauve. J’décide d’y aller en bus. C’plus sécuritaire qu’la bécane dans ma t’nue. Plus j’approche d’l’arrêt et plus j’angoisse. J’ai l’palpitant qui tambourine fort’ment. Proche d’ma destination, j’me pose deux minutes. J’tente d’me calmer. J’inspire, j’expire. J’marche vers l’bar. J’l’aperçois à une table. J’regarde l’heure sur mon smartphone. Ça va j’suis pas en r’tard. C’t’elle qu’est en avance. J’souffle un bon coup et j’approche d’sa position, un large sourire accroché à mon visage. « Excusez mad’moiselle, c’te place est-elle libre ? », qu’lui d’mande une fois à sa hauteur en désignant la chaise qui lui fait face. Une p’tit déconnade réglementaire pour nos r’trouvailles. J’tiens deux s’condes avant d’éclater d’rire. Après dix s’condes à m’marrer toute seule, j’lui claque une bise sur chacune d’ses joues. J’pose mes fesses sur l’siège d’libre. J’la r’luque un peu. J’ai l’impression qu’son stage l’a embellie. Ou j’me fais des idées. « Salut sinon. Ça m’faisait un moment. La forme ? » Deux s’maines. Rien d’fou en soi. Une éternité pour moi. J’ai toujours pas appris à faire la conversation pendant c’te période. J’sais pas quoi dire. J’suis trop occupée à la r’garder. J’attends qu’elle vire ses lunettes d’soleil pour observer ses prunelles. C’qu’elle a d’beaux yeux la Miss. Et elle pas qu’les yeux d’beaux. J’parl’rai pas d’ses seins. Pas avant qu’j’les r’luque un coup aussi en tous cas. Mais elle porte des fringues. C’moins sympa qu’à Vegas.
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Brianna Norris
I swear to god I never fall in love-Amy
Mer 24 Mar - 19:11
Alors que j'attend Amy, j'envoie quelques sms à mon amie d'enfance pour prendre des nouvelles. La situation s'est améliorée au Texas mais je sais qu'ils galèrent encore. Je regarde les photos qu'elle m'envoie, ouais ça va à peine mieux. Sérieux jamais j'aurais pu penser vivre ça dans mon état natal. Je suis en train de lui répondre quand j'entends une voix que je reconnaitrais partout me parler. "Oui j'attends une jolie rousse mais comme d'hab elle est retard alors vous pouvez vous installer en attendant." Hop au passage petit tacle sur le fait d'être en retard, ce qui n'était pas le cas en plus mais bon c'était plus fort que moi, j'adorais provoquer Amy.

Ca me fait un peu bizarre d'être là avec elle, je sais que ce n'est pas un rendez vous mais je ne peux pas nier que quelque chose a changé entre nous. Au festival je n'y avais pas trop fait attention car la musique m'avait distraite et puis après j'étais partie mais là, l'avoir en face de moi ce n'était pas la même chose. C'était...perturbant, oui voila c'était le bon mot je crois. Et le plus bizarre c'est que c'est perturbant mais dans le bon sens du terme, je ne me sens pas mal à l'aise, juste normale. "Ben écoute vu tout ce qui s'est passé en deux semaines, je dirais que oui la forme après 48h à dormir non stop." J'étais rentrée y'a deux jours, j'étais tellement HS que mon lit avait été beaucoup plus intéressant qu'appeler Amy.

Le soleil s'était caché derrière un palmier alors je pouvais enlever mes lunettes de marque. Un gros Dior était inscrit sur les branches alors je m'attendais à prendre une réflexion d'Amy. Je pense même que je serais un peu déçue si elle disait rien. "Alors qu'est ce que tu racontes depuis Vegas?" Plusieurs fois j'avais eu envie de l'appeler ou de lui envoyer un sms mais à chaque fois j'avais fais autre chose. Pendant le stage on avait pas trop notre tel avec nous, le but étant de souder l'équipe. Et puis de retour dans le cocon familial, j'avais vécu un mini remake du Jour d'Après. Un serveur arriva et bien sur la commande fut tellement évidente pour moi. Une banana split avec extra chocolat chaud et sans chantilly. Je laissais Amy commander ce qu'elle voulait bien que je me doutais de ce qu'elle allait prendre, je n'avais pas commandé pour elle parce que je n'étais pas à 100% sûre.

Avec les kilos que j'avais perdu depuis ces deux semaines, je pense que je pouvais me permettre quelques extras. En fait j'avais trop perdu et je m'étais faite tuer par ma mère. Forcément avoir une maman chirurgien ça veut dire être regardée par une experte du corps humain à chaque fois. C'était assez pénible mais bon voilà je ne pouvais pas y échapper. "Je pense que si je te raconte ce qui m'est arrivée depuis Vegas, tu ne vas pas me croire. J'enchaine les galères." C'est vrai...tempête de neige dans les rocheuses et rebelotte au Texas....AU TEXAS!!!! Genre beaucoup n'avaient jamais vu la neige.

En fait je pense que je tentais de repousser le moment de lui parler de ce qui s'était passé à Vegas. Mais en fait il s'était rien passé de si grave, juste un baiser et voila, on avait rien fait de plus. Le soucis c'était que moi j'avais voulu plus et je pense que c'était encore le cas et c'était ça le problème. Je baissais les yeux un instant et je remarquais qu'elle portait un truc qu'elle avait acheté au festival, ce vêtement mettait bien en valeur son tatouage mais moi il ne m'aidait pas franchement à garder des idées claires. Ce tatouage je l'avais déjà vu et j'aurais aimé le voir de plus près, il m'intriguait autant par son dessin que par le lieu choisit sur son corps. Ah non hein interdiction que ça reparte comme à Vegas parce que là en plus j'étais pas fatiguée du tout et pas alcoolisée. La réalité me frappa fort presque comme un ballon dans la tête. Putain de bordel de merde....rien n'avait changé depuis Vegas.

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I swear to god I never fall in love-Amy
Dim 28 Mar - 16:02
Dans sa réplique, j’retiens pas la critique sur ma ponctualité. J’suis à l’heure. J’le suis toujours. D’tous les défauts qu’j’ai, et y en a un paquet, j’ai pas c’lui d’être abonné aux r’tards. J’devrai rétorquer un truc. La Amy habituelle l’aurait d’jà fait. Sauf qu’j’suis plus tout à fait la même. Et elle a parlé d’une jolie rousse. C’pas rien ! Elle m’complimente sans l’faire officiell’ment. C’la première fois qu’elle m’dit un truc aussi gentil. Y a pas d’quoi en faire un fromage en soi. Y a pas d’mal à complimenter ses amies. Mais v’nant d’sa part, ça m’fait bizarre. Ça m’touche plus qu’ça d’vrait. Mais j’lui dirai pas. Et j’lui montr’rai encore moins. Quoi qu’mon silence trahit mon trouble. J’espère qu’elle y f’ra pas gaffe. J’ai pas envie qu’elle arrête d’me complimenter même si c’fait d’façon déguisée. J’prends quand même. C’bon pour mon égo. Surtout sortant d’sa bouche. Ses paroles valent énormément à mes yeux. C’pas dur, c’la seule personne qu’j’suis capable d’écouter. C’ma voix d’la raison démoniaque. Pour faire court, ma bff. Installée en face d’elle, j’la mate. C’fou comment son visage est doux. J’y avais fait gaffe auparavant. Elle est plus belle que c’que j’croyais.

Mon r’gard est avide. J’affiche c’lui qu’j’sors en soirée face à une cible. Pourtant, j’cherche pas à draguer Bri. Du moins, pas consciemment. J’passe une main dans ma crinière cuivrée. C’t’un signe qu’elle m’plait. Heureus’ment qu’elle connait pas mes tiques d’ce genre. « J’savais pas qu’t’étais princesse ascendant marmotte. » J’me marre. J’allais pas rester sans lui balancer une pique indéfiniment. J’peux pas r’nier ma personnalité pour ses beaux yeux. Après, p’t-être. Quand elle vire ses lunettes, c’le choc. D’puis quand elle à des prunelles aussi belles ? C’son stage qui les a embellies. J’vois qu’ça comme explication. Ou ma vision d’sa personne a changé. Y a du vrai mais j’veux pas l’admettre. En tous cas, j’suis en train d’me noyer dans ses iris. La tête légèr’ment penchée sur l’côté, j’la fixe et souris niais’ment. J’me verrai j’me baff’rai. Elle va avoir d’quoi s’foutre d’ma gueule avec c’comport’ment. Par chance, un serveur vient m’extraire d’mes songes. On passe commande. Banana split pour chacune évidemment. L’sien sans chantilly mais avec la tonne d’chocolat chaud et l’mien sans chocolat avec une montagne d’chantilly. A l’identique qu’à notre première rencontre. Ça m’fait sourire. D’l’eau a coulé sous les ponts d’puis. « J’ai rouvert l’salon trois jours après mon r’tour. Avec ma main en vrac, j’pouvais pas bosser. Là, c’fini. J’ai r’trouvé total’ment son usage. » J’me suis pas raté contre l’miroir. J’en garde une p’tite cicatrice entre mon index et mon majeur. Une marque pour m’app’ler qu’faut réfléchir avant d’agir. Et qu’la colère est mauvaise conseillère. J’aurai pu m’péter un tendon et perdre un doigt.

J’lui raconte pas qu’elle m’a manquée. Hors d’question d’paraître faible et dépendante d’sa personne. J’peux pas l’avouer. Ma fierté m’l’interdit. La vérité est bel et bien là. J’m’en rends compte en étant là, en face d’elle. J’sais pas l’expliquer. Elle a un magnétisme qui m’apaise. Enfin, apaiser est pas l’bon verbe. J’vais pas dire qui m’excite mais franch’ment c’pas loin. Jamais j’l’ai autant désirée. Pas comme une proie éphémère. C’plus profond qu’ça. Et ça m’fait chier. J’voulais plus m’attacher. J’me suis promis d’plus l’faire à la mort d’Hazel. La vie en décide autr’ment. « Ah c’point ? » Si c’était autant la merde, j’pense qu’elle m’aurait prév’nue. J’l’aurai réconforté d’mon mieux. Si j’suis pas douée pour causer, j’sais écouter. Parfois, ça suffit pour réconforter. Bri en est la preuve vivante. Elle m’a prêtée son oreille après la perte d’mon amour. Ni plus ni moins. J’ai pu décharger ma haine d’la vie. J’me suis mise à nue. A l’époque, c’était pour m’défouler. Aujourd’hui, ce s’rait pour lui donner une partie d’moi. Un morceau d’mon âme. V’là qu’j’pense comme une meuf amoureuse. J’suis vraiment pas nette. Vite passer à autre chose. Et arrêter d’r’luquer ses yeux, ses lèvres et sa poitrine avant qu’j’devienne dingue. Nos glaces arrivent. J’gagne un temps d’répit. J’saisis ma cuillère et enfourne une énorme bouchée d’crème. « Une tuerie ! », qu’j’prononce la bouche pleine en toute impolitesse. J’vide ma bouche et r’prends. « Vas-y raconte ! T’fais pas prier. » J’lui fais les yeux doux pour ponctuer ma d’mande. Mon dieu qu’j’me fais flipper. A quoi j’joue, là ? L’pire, c’que j’joue pas.
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Mer 31 Mar - 19:03
"Oh tu sais je suis princesse ascendant beaucoup de choses." Ascendant marmotte oui, peste mais ça elle le savait déjà, casse couille ça aussi elle savait. En fait Amy me connaissait déjà plus que je ne l'aurais cru, c'était tellement facile d'être moi même avec elle que je n'avais pas tenté de cacher mes défauts. C'était ça l'amitié non? être totalement soi même avec une autre personne. Ou alors c'était les sentiments ça? pfff qu'est ce que j'en savais moi? Mon amie la plus ancienne je la connaissais depuis ma première année d'école donc je ne me posais plus ces questions.

Quand j'entendis la commande d'Amy je me dis qu'en effet j'aurais pu commander pour elle. On avait les mêmes gouts pour les glaces sauf pour une chose, l'extra a rajouter. Je n'aimais pas du tout la chantilly et il me semble qu'elle n'aimait pas autant le chocolat que moi. Bon en même temps faire pire que moi dans ce domaine me ferait flipper. Je pouvais faire un régime alimentaire très strict par contre jamais je ne supprimerais le chocolat. Le diet de l'équipe était prévenu, il avait interdiction de me supprimer ça ou je lui montrerais toute l'étendue de mes capacités de démon. J'avais du mal à imaginer Amy à L.A sans aller dans son salon, finalement c'était peut être une bonne chose d'être partie à ce stage car elle m'en aurait fait baver. "Tu n'as plus de douleurs ni de gènes?" Je pris sa main dans la mienne pour regarder comment ça avait cicatrisé, si le doc à Vegas avait fait du bon boulot. Il y avait juste une légère marque entre deux doigts. "Le doc avait du bon boulot, dommage tu ne pourras pas t'en servir de blessure de guerre pour draguer." Je lui fis un clin d'œil et je lâchais sa main.

J'avais remarqué qu'elle jouait avec ses cheveux et je connaissais ce que ça signifiait. On était sorties quelques fois toutes les deux et je l'avais vu à l'œuvre mais je préférais ne pas relever car y'avait aucuns moyens qu'elle me veuille moi non? Nos glaces arrivèrent et la gourmande qu'elle était commença avant moi mais de toute façon on savait toutes les deux qui allait terminer en premier...MOI. La personne qui avait préparé les glaces avait été réglo car la mienne tout était noyé dans le chocolat et mes yeux pétillaient de gourmandise. Je pris ma cuillère et je m'attaquais au monstre glacé que j'allais battre rapidement. Je ne sais pas pourquoi je relevais les yeux vers Amy à ce moment là et mon regard croisa le sien, et réaction totalement imprévu je rigolais. "Je sais pas si tu me reluques moi ou ma glace, en tout cas la glace c'est sûr tu l'auras pas.". Je réalisais qu'il y avait peut être un sous entendu dans ma phrase mais je ne la corrigeais pas. A la place je pris une bonne cuillère de chocolat avec de la banane que je mangeais. "Ohhh le pied, j'en ai rêvé de cette glace." Ouais après une semaine à manger des trucs sains, puis l'autre semaine à manger des trucs chelous fais par ma mère, là mes papilles étaient en plein orgasme gustatif.

Bon par où commencer? par le début ça me semble bien. "Le stage était dans une station de ski des Rocheuses, c'était sublime mais courir dans la neige, faire du cardio etc j'ai cru mourir. C'était sensé nous souder en tant qu'équipe, tu parles, le soir c'était chacune dans sa chambre à dormir tellement on était K.O." En fait ça j'aurais dû savoir que c'était l'échauffement pour ce qui a suivit. Je pris une autre cuillère cette fois glace et nappage en même temps. "Arrivée à San Antonio, le lendemain on a eu la tempête polaire, je sais pas si tu as entendu...Des températures négatives, l'eau qui gelait dans les maisons, coupure électricité etc. Première fois que je voyais de la neige à la maison, bref mes parents sont passés en mode européens du nord avec la cheminée etc. Ma mère est chirurgienne donc elle a géré les bobos du quartier et je l'emmenais à l'hosto et j'allais la chercher quelque que soit l'heure." Je mangeais un peu. "J'avais acheté un gros pickup à mon père pour aller à la chasse etc ben il nous a sauvé la mise ce gros blindé, il passait dans la neige et sur la glace. Enfin là c'est la première fois depuis deux semaines que je vois du soleil qui réchauffe. En tout cas ben je serais pas la princesse des glaces, je hais le froid maintenant."

Ca m'avait vacciné de vouloir être transférée dans une équipe du nord du pays. Si je partais ça serait direction la Floride et c'est tout. A mon avis Amy allait trouver un truc pour rigoler et elle pourrait mais moi j'avais pas trop ris pendant ce temps là. Et punaise mais jamais je serais chirurgienne, aller la chercher à deux heures du mat pour la ramener à 6heures, fallait être maso pour faire ce taf.
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I swear to god I never fall in love-Amy
Sam 3 Avr - 23:37
En moins d’cinq minutes, nous r’voilà à discuter comme on sait l’faire. On parle d’tout et rien, saupoudrant nos phrases d’piques réglementaires d’temps en temps entre nous. C’t’à croire qu’y a jamais eu d’séparation pendant les deux dernières s’maines. On est d’jà r’venu comme avant, complices, comme deux meilleures amies. Quoi qu’pas tout à fait. Bri qui choppe ma main, c’nouveau. Ça m’fait sourire alors qu’elle l’fait juste pour mater ma cicatrice. C’geste anodin r’lance l’énorme combat interne qui s’déroule dans mon cerveau. Et l’tactile envoie un uppercut à mon ange. Mon démon jubile. Par chance, ou malchance s’lon l’point d’vue, elle m’lâche. J’aurai pu m’faire des idées si elle l’avait gardé entre ses doigts. Et j’ai pas b’soin d’ça. C’déjà assez l’bordel dans ma tête. « Nope plus d’douleurs ! Tu rigoles ?! J’vais pas l’dire à mes proies ! J’leur dirai même souffrir l’martyr et avoir b’soin d’me faire masser. » J’me marre dans la foulée. J’suis maligne. J’sais m’servir d’c’te blessure à mon avantage. Après, j’suis pas sûre qu’ça arriv’ra souvent. C’pas l’truc qui r’ssort l’plus d’chez moi. J’suis davantage r’pérée par mes tatouages ou ma rousseur. Et tant mieux. Car à bien y réfléchir, si j’tombe un jour sur une fille qui m’reluque la main d’façon attirante, j’pense qu’j’fuirai en courant.

C’d’ailleurs c’que j’d’vrai sans doute faire là. Non pas qu’ma pote inspecte ma main d’manière suspecte mais moi, j’suis pas dans mon état normal. J’ai rar’ment été aussi troublée. Ça m’fait flipper. J’commence à avoir chaud. Pourtant, c’pas la folie niveau température extérieure. Ma glace m’refroidit pas plus. Faudrait qu’j’arrête d’poser mes yeux sur elle pour avoir un espoir. J’y arrive pas. Mes billes sont comme aimantées par son aura. J’suis capturée dans son magnétisme. J’fixe sa p’tite cuillère qui file dans sa bouche. J’la jalouse, désirant remplacer l’métal par mes lèvres. P’tain Amy, t’es en plein délire ! J’passe pour une affamée. J’suis pourtant pas en manque. J’ai couché y a deux jours avec une charmante donzelle rencontrée au Planet. « C’t’un défi ?! » J’penche ma tête et affiche un rictus. Dans la s’conde, j’tends ma main et attrape sa coupe. J’l’amène vers moi. Ça va pas lui plaire. J’m’attends à l’entendre brailler. C’t’un coup à réveiller son démon. J’ai pas envie d’le gérer dans l’immédiat. J’me contente d’lui voler une bouchée puis j’lui rends sa glace avant qu’elle m’saute à la gorge. Après, j’s’rai pas contre non plus… Faut qu’j’me calme et vite.

J’écoute son récit. Enfin j’écoute, j’observe son visage plutôt. Les infos entrent dans une oreille et sortent par l’autre. J’retiens des trucs quand même. Des trucs pour l’emmerder. « T’couch’rais plus souvent, t’aurais un bon cardio. » J’lui envoie un clin d’œil. C’facile d’l’attaquer sur c’sujet sensible. C’t’une différence notable entre nous. La sportive pratique moins d’sport en chambre qu’moi. C’pas un r’proche. Elle a une sexualité moins débridé. Enfin, j’dis ça mais j’en sais rien. On parle pas d’ça entre nous. C’t’un peu tabou. Pas pour moi mais j’tiens pas à la mettre mal à l’aise. Sauf lorsque j’veux la taquiner. Blague à part, son cardio est meilleur qu’le mien. En même temps, c’son boulot. L’inverse s’rait inquiétant. J’poursuis la descente d’mon banana. J’hoche la tête à son annonce. Impossible d’être passée à côté d’c’t’info. Bien qu’peu connectée, j’ai su pour la tempête polaire via mes clients et les conversations entendues d’ci d’là. « Ouais, ça a dû être un sacré truc ! J’ai d’jà vu d’la neige à LA y a quelques années mais rien d’comparable. » La surprise du chef au matin. J’ai cru qu’j’rêvais. Faut dire qu’la Californie est pas plus réputée pour son soleil que pour sa neige.

Elle termine en m’causant d’ses parents. J’me rends compte qu’elle m’avait dit la profession d’sa mère. On a encore pas mal d’secrets l’une pour l’autre. J’ai pourtant l’impression qu’elle sait tout d’moi. Du moins, l’plus important. « T’as vécu d’drôles d’aventures ! T’mérites bien c’soleil ! Et s’il suffit pas, j’peux t’réchauffer. » J’pouffe. J’déconne bien sûr. L’sous-entendu est même pas volontaire. C’pas conscient en tous cas. J’finis ma glace en premier. J’suis toujours la plus gourmande d’notre duo. J’me recule dans l’fond d’ma chaise. J’suis repue. J’allonge mes jambes et effleure celles d’la footeuse. Oops ! J’les r’tire illico en lui souriant pour m’excuser. « T’as vu l’océan en deux s’maines ? Ça tente d’aller t’baigner à la plage ? » J’sais pas pourquoi j’lui d’mande ça. J’ai pas mon maillot sur moi. J’suis pas non plus une super nageuse. J’ai juste envie d’passer du temps avec elle. Et j’admets qu’la voir en bikini m’tente grand’ment même si c’pas raisonnable vu l’combat qui a lieu dans ma caboche. J’joue avec l’feu. J’risque d’me brûler.
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Brianna Norris
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I swear to god I never fall in love-Amy 50a7eb0a5e5866c6fdfc22a19592d95fc3eb936a

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Brianna Norris
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Mer 7 Avr - 19:19
Se faire masser les mains? elle était sérieuse? ça se faisait ça? enfin je veux dire ça pouvait compter pour un massage pour des préliminaires? Je restais très con sur cette phrase parce que mon esprit tentait d'imaginer le truc et ça faisait bizarre.  L'important c'est qu'elle n'avait plus mal et qu'elle avait pu reprendre son taf sans séquelles.   C'était parfois sur les accidents cons comme ça qu'on pouvait avoir les problèmes les plus chiants, j'ose même pas imaginer si jamais elle avait perdu la capacité de tatouer et tout ça par ma faute..je pense que j'aurais assez mal gérer le sentiment de culpabilité, mais heureusement tout se finissait bien.

Je sais bien que quelque chose a changé entre Amy et moi depuis Vegas. Je ne suis pas une pro pour arriver à comprendre les gens mais là je le remarquais. Même moi j'avais changeais, c'était assez subtil. J'ai toujours été bien en sa compagnie car j'aime son côté intense et d'avoir enfin trouver quelqu'un qui me tient tête et me renvoie mes vannes. Mes vannes ont souvent eu des sous entendus mais c'était vraiment pour rire, maintenant ce n'était plus tout à fait le cas. Mais par contre ça ne concernait pas ma glace, là c'était danger de mort de toucher à ma coupe et Amy le savait parfaitement. Et comme elle le savait, elle réagit rapidement pour s'approprier ma glace. Mon regard changea aussitôt. J'étais incapable de réagir gentiment à une telle attaque de fourbe, me faire les yeux doux pour ensuite me voler ma sucrerie. J'ai pas le temps de vraiment râler qu'Amy me rend ma coupe, que je m'empresse de prendre vers moi en position défensive pour rire. Le pire? Je ne pouvais pas lui faire le même coup car je n'aimais vraiment pas la chantilly et elle en avait mit partout.  Non mais là je venais de me faire avoir comme une bleu...pfff ça m'apprendra à la regarder au lieu de surveiller ma gamelle.

Alors que je lui racontais mes deux semaines en mode Reine des neiges, je restais con sur sa remarque. Mais genre vraiment con avec la bouche ouverte et la cuillère à mi chemin de la manger. What the fuck le rapport entre coucher et le cardio? "Je remets pas en cause la condition physique qu'il faut avoir mais je doute que ça ressemble à faire un match de foot avec 15 centimètres de neige fraiche... Ou alors franchement tu fais dans l'intense, même trèèèès intense" Le sujet de la sexualité n'était pas un sujet avec lequel j'étais à l'aise car en fait ça n'avait pas trop d'importance pour moi et puis face à Amy qui avait plus d'expérience que moi, je ne pourrais jamais rivaliser. J'en avais pas envie non plus. Là dessus on était très différentes, je n'appréciais le sexe que si c'était avec une personne que je connaissais et que j'appréciais aussi. Les coups d'un soir avec une inconnue ne m'avait jamais amusé, je prenais plus de plaisir seule qu'avec une inconnue. Mais jamais j'avais eu l'impression que mon cœur allait exploser avec une femme dans mon lit comme j'avais eu cette impression sur ce terrain. Et à mon avis ça n'allait pas arriver de si tôt que j'arrive à me laisser complètement aller avec quelqu'un. "Tu connais le film le jour d'après? ben je l'ai véçu et ça fait flipper, par contre c'est fun pour conduire, tout en glisse."

Je pense que je me rappellerais encore longtemps de la tête de ma mère quand on était en voiture. Moi en travers sur la route tout en glisse et ma mère en panique se disant qu'elle qu'on allait terminer enroulées autour d'un poteau. Mais elle avait bien dû avouer que j'étais douée un volant dans les mains et qu'elle avait eu le meilleur taxi de San Antonio. Je termine ma glace après Amy, il est impossible de rivaliser avec elle à ce jeu là. "Me réchauffer?" Je lui souris amusée me rendant compte qu'elle n'a pas exprès de dire ça.  Oh j'aurais pu laisser passer mais non en fait, j'avais envie de la provoquer. Je pose ma tête sur mes mains, plongeant mon regard dans le sien."Selon ta méthode je dirais peut être pas non car le soleil chauffe pas beaucoup." J'ai comme l'impression qu'elle a plus de mal à savoir ce qu'il se passe et comme je suis amie qui est toujours partante pour aider, je prends un malin plaisir à la provoquer. Je sais très bien que si elle se met elle aussi à jouer, je ne pourrais pas lutter, et j'en aurais même pas envie. J'ai envie de rire à la voir s'excuser de m'avoir touché la jambe, pour moi c'est rien ça mais ça me confirme qu'elle est plus en conflit que moi.

"Se baigner? J'aurais pas dis non mais je n'ai pas pris de maillot, mais on peut aller marcher sur la plage si tu veux." J'étais pas partie de chez moi en pensant que j'allais me baigner, j'aurais eu mon SUV je pense que j'aurais pu en trouver un dans le bordel que j'avais dans le coffre, mais j'avais rien dans la Ferrari.  Je me levais pour entrer dans le bar régler les deux glaces, j'étais sûre qu'Amy allait me faire une scène mais c'était moi qui avait proposé donc à moi de régler. Quand je revins sur la terrasse, je remis mes lunettes et je ne sais pas trop pourquoi mais je lui tendis la main. Je sais pas, ce geste m'était venu naturellement, comme si c'était normal. Seulement là j'étais prise à mon propre jeu car si elle ne prenait pas ma main je passerais pour une conne mais je ne pouvais pas non plus la retirer. Par contre il me prenait quoi d'être aussi tactile avec elle, ce n'était pas moi ça, je ne l'avais jamais été avec personne.
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I swear to god I never fall in love-Amy
Ven 9 Avr - 17:19
C’te tête qu’elle fait ! Rien qu’pour ça, j’continuerai d’la vanner sur sa sexualité. Elle fait moins la maligne d’un coup. Son assurance a filé dans ses talons. Ça m’amuse. Et ça lui donne un air sexy. Encore plus qu’en temps normal j’veux dire. J’la trouve mignonne avec c’t’air ahuri. En vrai, j’la trouve mignonne tout court. Et c’t’un problème. Ça fout l’bordel dans mon cerveau. J’avais pas b’soin d’ça pour ça l’soit. Disons qu’ça l’est plus qu’d’habitude. Et là où Bri pouvait m’aider à y mettre d’l’ordre, ben ça marche plus. Comment elle peut solutionner l’souci en l’étant elle-même ? Enfin, pas qu’elle soit un souci en  soi. Des soucis comme elle, j’en prends volontiers tous les jours. La surprise d’ma r’marque passée, sa répartie r’prend l’dessus. J’ai cru un instant qu’elle allait rester bouche bée pendant plusieurs minutes. « J’ai jamais joué au foot dans la neige mais à mon avis, ça doit faire pareil. T’as des courbatures, t’es en sueur, t’as l’cœur qui bat à fond après et t'as qu'une envie : dormir. » J’fais un bref résumé d’mon état après un ébat. J’suis plutôt intense en effet. Sans doute à cause d’mon caractère. J’suis pas branchée tendresse. J’préfère quand c’plus bestial sans être violent non plus. Après ça dépend d’mes part’naires aussi. J’m’adapte tel un caméléon. J’suis capable d’être sensuelle malgré mes allures d’brute. J’l’ai beaucoup été avec Hazel. Pas à nos débuts. Plus sur l’tard, quand j’ai mis mes sentiments sur la table. En fait, quand j’y r’garde d’plus près, j’baise plus qu’j’fais l’amour faut app’ler un chat un chat. C’souvent mon instinct primaire qui m’pousse. Pourtant, lorsqu’j’mate Bri, c’différent. J’suis pas l’animal sauvage qu’a juste envie d’sexe. J’ai du respect pour elle. J’m’imagine douce et délicate. Et à ce rythme, j’vais mal finir. Faut qu’j’arrête d’penser à ça, merde. Facile à dire alors qu’elle m’fait face et qu’sa gueule d’ange envahit mes yeux. « T’sais, moi et l’cinéma... Fun ? Perso, j’ai pas aimé la neige. C’t’un vrai bordel à bécane. » Pour glisser, ça glisse. C’pas pratique pour rouler et t’nir sur l’engin est d’jà un miracle. Na clair’ment la neige, c’cool à la télé, dans les films d’Noël et c’tout. D’mon point d’vue en tous cas. J’ai pas signé pour ça en vivant à LA. L’soleil est mieux. Ça permet aux d’moiselles d’dévoiler leurs courbes à l’air libre au lieu d’les planquer sous des pantalons et des pulls. Ça doit être un sacré merdier pour draguer au Canada. Faut probabl’ment s’baser sur la conversation des gens. L’horreur ! Enfin, c’bien mais naze pour des coups éphémères. J’me fous qu’mes amantes sachent citer Shakespeare.

J’sais Bri intelligente. Elle est très loin du cliché d’la sportive écerv’lée. La miss en a dans la caboche. Il lui faut au moins ça pour t’nir tête à mes piques. D’ailleurs, elle rate pas l’occasion d’me chercher avec ma réplique. J’avoue qu’j’le mérite. Une perche pareille, elle pouvait pas la laisser passer sans réagir. Mais moi non plus. Quitte à jouer, j’vais y aller à fond. « Un bon chocolat chaud c’t’idéal pour s’réchauffer ! » J’la prends d’court avec ça. Et non, pas d’truc sexuel dans ma réponse. Avec ça, j’suis certaine d’la surprendre. J’ai pas osé lui dire qu’j’pouvais lui prêter ma couette ou mes bras. J’ai pas osé car y du vrai là-d’dans et j’me sentais pas à l’aise. J’ai préféré fuir l’sujet. Preuve en est qu’j’suis dans l’mal. Qu’est-ce qu’elle m’a fait ? C’fous comme elle m’perturbe. Ça m’fait chier. J’déteste être comme ça. On dirait une ado qui fait face à son premier crush. J’ai passé l’âge. J’ai du vécu, d’l’expérience. Puis, j’peux plus aimer. J’ai donné c’que j’avais à Hazel. Et j’ai j’té la clé d’mon cœur dans l’Pacifique à sa mort. Bri a quand même pas été la récupérer en douce ? J’en sais rien. J’sais plus rien. Et v’là qu’lui propose d’l’emm’ner là où j’ai planqué la clé d’mon cad’nas. J’suis pas nette. Elle réfute la baignade et propose une balade à la place. J’accepte. Elle file payer. J’dis rien et profite pour mater ses fesses qui s’faufilent dans l’bar. A son r’tour, j’suis tout sourire. J’tique un peu en voyant sa main tendue. J’réfléchis pas plus qu’ça et la saisis. On s’retrouve main dans la main comme un couple. Arrivées sur la plage, un gosse nous traite d’amoureuses. Mes joues rougissent. J’lâche pas pour autant les doigts d’la rousse. J’lui lance même un r’gard amusé. J’nous dirige vers l’océan. On marche proche des vagues au point qu’elles viennent caresser nos pieds par instants. J’marque une pause. J’m'ag’nouille et j’retire mes chaussures. Ce s’ra plus agréable pour marcher dans l’sable. Accroupie au bord d’la flotte, mon esprit farceur m’souffle une idée. Une idée à la con, évidemment. Rictus en coin, j’plonge mes mains dans l’eau et en jette sur Bri en direction d’son visage. Et pas qu’un peu. J’essaye d’la tremper. « C’l’heure d’la douche ! » Ouais, j’viens d’lancer une bataille d’eau. J’suis morte d’rire. Nul doute qu’elle va répliquer. La connaissant, elle va pas s’laisser faire si facil’ment. J’s’rai déçue sinon. Et tant pis pour c’qu’on dit sur les jeux d’mains. J’m’estime pas être vilaine avec elle. J’veux même qu’son bien.
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Brianna Norris
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Dim 11 Avr - 17:28
Hum là Amy me décrivait après un match normal, mais ça n'avait rien à voir avec un match dans la neige comme notre tortionnaire de coach nous avait fait jouer. J'avais cru mourir d'un crise cardiaque à plusieurs reprises et bon jusque là aucunes partenaires ne m'avait fait cette effet. Et encore moins le fait de ne littéralement plus pouvoir marcher après. Pour atteindre ma chambre qui était au deuxième étage j'avais monté les escaliers à quatre pattes. J'avais déjà fait ça mais c'était à cause de l'alcool pour m'étaler par terre à côté de mon lit, cette fois là j'avais même pas eu le courage de me coucher dans le lit. Je lui souris malicieuse "Là tu décris mon état après n'importe quel match, donc bon t'as pas l'air si intense que ça au final" Je jouais avec le feu mais franchement quel autre jeu valait le coup d'être joué? aucuns. Je savais que c'était faux car je commençais à la connaitre et surtout je l'avais vu draguer c'était un spectacle. Heureusement pour moi je n'avais jamais débarqué chez elle dans un moment où je n'aurais pas dû.

Ah c'est vrai j'oubliais souvent qu'Amy n'avait pas une grande culture cinématographique. C'était un comble pour quelqu'un vivant à Los Angeles. J'en avais regardé beaucoup pendant les déplacements pour les matchs, avions, bus, hotels, souvent fallait bien s'occuper et comme j'étais d'une nature un peu sauvage, les films c'était parfait. Je respectais la vie de groupe, d'équipe mais j'avais besoin de mes moments à moi. "Un jour je te jure que je vais te kidnapper pour regarder des films." La menace était réellement et il me semble que je lui avais déjà dis à Vegas, mais là vu mon degré d'alcool je ne savais plus trop si j'avais réellement dis les choses ou si je les avais pensé très fort. Ouais bon ok elle marquait un point, à deux roues la neige c'était pas l'éclate mais sur quatre roues c'est fun...pour moi. Car clairement ça ne l'avait pas été pour ma mère qui si je crois avait prié à un moment donné pour qu'on arrive saines et sauves. Comme si j'allais avoir un accident pfff.

Les piques qu'on s'envoient étaient les mêmes qu'avant mais je pense qu'on savait toutes les deux que leur signification n'étaient plus les mêmes. Sauf que là me prendre par les sentiments avec du chocolat chaud. Mes yeux se mirent à briller. Je venais de manger une glace au chocolat mais je ne dirais pas non à un chocolat chaud "J'aime ton idée pour se réchauffer." Façon moi c'était simple je ne disais jamais non à du chocolat et si jamais je le faisais fallait s'inquiéter. Enfin le chocolat pourrait attendre, pour le moment on allait se balader. Et d'ailleurs pourquoi je lui avais tendu la main? en fait je savais pourquoi, je cherchais son contact et ça c'était pas normal. Je n'étais pas quelqu'un de tactile, j'étais quelqu'un de distant on me l'avait assez répété. Mais avec Amy je ne voulais pas être comme ça, j'en étais venue à avoir besoin de la voir mais aussi de contact. Ca me donnait une certaine stabilité. Je ne pouvais pas nier que depuis qu'elle était dans ma vie j'étais plus calme et posée, mes performances sur le terrain s'étaient grandement améliorées. Sa fureur me calmait et je ne savais même pas comment s'était possible.

Hop maintenant direction la plage, j'entend ce que dis ce gamin mais ça ne me fait ni chaud ni froid. Par contre ça semble avoir fait mouche chez Amy que je vois rougir et je ricane amusée. Marcher sur le sable est très agréable, plus que marcher dans la neige. J'apprécie de voir l'océan, d'entendre le bruit des vagues. Je réalise trop tard qu'Amy s'est arrêtée pour enlever ses chaussures et une vague m'arrive dessus sans que j'ai eu le temps de l'esquiver. Je suis trempée, mon haut me colle à la peau. "Décidément c'est ta passion de me mouiller? si tu veux que je te fasse un concours de tshirt mouillé faut demander." Le seul hic c'est que je suis en jean et un jean mouillé met du temps à sécher et lui aussi me colle aux jambes, si à la base il était pas super moulant, il l'est devenu.
Cette fois je ne vais pas me déshabiller mais je n'ai pas trop envie de jouer car je suis encore un peu fatiguée. Je continue à marcher alors qu'un petit vent frais se lève, je me mets à éternuer assez vite.

Je crois que la ballade en bord de mer va tourner court car il faut que j'aille mettre des vêtements secs, pas envie d'attraper la crève ou quoi que...Amy serait peut être mon infirmière...ahhh l'idée était à tenter. "Ca te dérange pas qu'on aille chez moi?" j'éternuais une nouvelle fois et je frissonnais. "Je dois mettre des fringues sèches, car si je tombe malade ça sera toi de corvée d'infirmière." Et dans ce cas là j'étais infernale, la dernière fois j'avais réussis à faire sortir ma mère de ses gonds, chose impossible pour une chirurgienne comme elle. Je fis un sourire tout mignon à Amy avant d'éternuer une nouvelle fois.
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Sam 17 Avr - 15:57
L’cinéma est pas mon truc. Ça fait pas partie d’ma culture. Mes parents m’foutaient pas d’vant la télé pour avoir la paix quand j’étais gosse. En plus d’pas être branchés télé, j’avais b’soin d’action. J’avais d’jà d’l’énergie à r’vendre. Moi, j’passais mon temps libre à l’extérieur, à courir dans l’jardin, et, dès qu’j’ai eu l’âge, à trainer dans l’garage d’mon daron. C’était l’seul moyen d’passer du temps avec lui. Bourreau d’travail pour faire vivre sa famille, il comptait pas ses heures. On a vécu des trucs trop cools. Sans ça, on s’rait pas autant complices. Les écrans, ça tuent les r’lations. Les gens sont derrières leur téléphone ou ordi pour causer. Y a plus des masses d’rencontres réelles. J’assume mon côté viellot d’pas être connectée. J’ai l’minimum pour l’salon. Ça m’empêche pas d’bien vivre et d’avoir des ami.e.s. Puis, même avec les progrès, c’pas encore possible d’manger une glace à distance. J’tiens pas à lécher un écran. C’pas dans mes délires. Bri est plus jeune. A c’niveau, ça s’voit. On a pas r’çu la même éducation non plus. C’t’à s’d’mander comment on s’est rencontrées. Le hasard. Ou l’destin plutôt. On est si différentes et à la fois si semblables. Elle m’fait sourire avec sa m’nace. J’me doute qu’elle l’f’ra. J’suis parée pour un marathon Disney. « Tu m’kidnappes pour c’que tu veux… » Un sourire un coin orne mes lèvres. Merde, j’crois qu’viens trahir un désir. C’compliqué en même temps d’lutter avec mes sentiments. J’suis quelqu’un d’spontanée. J’suis incapable d’tout garder pour ma pomme. Là, j’me fais terribl’ment souffrir à m’taire. Faudra crever l’abcès. Va falloir mettre des mots sur mes pensées et faire l’point sur notre r’lation. J’vais pas pouvoir rester comme ça à l’infini. J’fais durer car ça m’fait peur.

Preuve en est d’ma proposition pour la réchauffer. La moi normale aurait balancé une conn’rie connotée sexuell’ment. J’change. En bien ou mal j’en sais rien mais j’change. Et c’de sa faute. Elle m’influence la footeuse. Elle a pris une importance vitale dans mon existence. J’me d’mande presque comment j’ai pu vivre sans la connaître. Bien sûr qu’j’ai des potes. C’pas pareil. Elle ajoute une plue-valus. Les moments avec Bri sont plus savoureux. J’les garde plus facil’ment en mémoire. Son visage s’est gravé dans mon esprit. Tout comme son rire, ses formes, son corps dénudé. J’ajoute la douceur d’ses mains dans sa case. Case qui grossit et prend d’l’ampleur. C’te fille occupe d’plus en plus d’place dans mon esprit. J’dirai pas qu’elle me hante mais pas loin. J’deviens gaga. Heureus’ment qu’une part d’lucidité m’réveille et m’pousse sur une bataille d’eau. Ça permettra d’moins penser. Enfin, si Bri réplique et joue. Elle semble pas décidée. Oki, c’raté. Enfin, c’pas si raté qu’ça quand même. Elle est trempée la miss. Et pas qu’un peu. Ses fringues cintrent ses courbes avec la flotte. C’pas avec c’te vision qu’j’vais m’calmer. Mon rictus en coin annonce ma satisfaction. « Maint’nant qu’tu l’dis. J’suis sûre qu’tu gagn’rais en plus ! » J’ris mais j’le pense réell’ment. Avec c’que j’mate, aucun doute possible sur sa victoire. En tous cas pour moi-même si j’admets qu’elle a pas la plus grosse poitrine du monde. J’m’en fous. C’pas un critère qui m’intéresse. J’veux pas non plus d’une femme plate. J’souhaite juste avoir d’quoi saisir dans mes paumes. Et à c’niveau, Bri a assez d’seins.

Mon sourire disparait à l’entendre éternuer. Ma blague était nulle. J’ai encore agi sans réfléchir. J’fais un peu la moue, déçu d’moi-même et craignant d’l’avoir agacée. Elle veut rentrer, logique. J’baisse ma tête pour la rel’ver à ses paroles. Mes lèvres s’écartent à l’idée d’être son infirmière. « On va rester dehors alors. » J’lui envoie un clin d’œil. Une façon d’lui annonce qu’j’suis pas contre prendre soin d’elle. Mes doigts parcourent sa peau quand elle le veut. Et pas uniqu’ement pour la tatouer. Tout sourire, j’attrape sa main tendr’ment. Je l’attire à moi et frictionne son buste pour la réchauffer. J’fixe ses yeux pendant ma manœuvre. Mes mains restent sages et rien d’suspect c’passe. « Ça va mieux ? » C’pas la joie non plus à en voir son jean. J’glisse mes doigts dans sa main. Entrelacées, on marche vers l’parking. En ch’min, on long une rue commerçant, remplies d’boutiques en tout genre. D’vant une vitrine, j’repère une robe similaire à celle qu’elle portait à Vegas. J’nous arrête net. « Et si on f’sait du shopping au lieu d’aller chez toi ? » Vous rêvez pas. C’bien Amy Rise qui vient d’formuler cette phrase. J’suis pas vraiment magasins mais Bri adore ça. On dira c’t’une concession qu’j’lui fais en avance. Histoire d’la convaincre définitiv’ment, j’ouvre la porte et lui tiens. Exact’ement d’la même manière que j’l’ai fait avec la porte d’la limousine. Sauf qu’là, j’le fait pas pour m’moquer d’elle et d’son côté princesse. C’t’affectueux. Et aussi pour r’luquer ses fesses au moment d’son entrée, j’l’admets.
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I swear to god I never fall in love-Amy
Mar 20 Avr - 20:09
L'idée était tentante de la kidnapper pour un marathon film mais encore fallait il trouver le moment et surtout que j'ai envie. Donc peut être qu'elle échapperait à ça pendant un moment, sauf si on se trouvait ensemble un dimanche pluvieux, lendemain de match où mon seul exploit physique était de me trainer de mon lit à mon canapé. Par contre détail qui avait son importance pourquoi dans ma tête Amy était là? Je chassais bien vite cette idée car on en était pas là, en fait on en était nulle part, c'était le flou artistique et je ne savais pas si on devait parler ou pas. J'étais vraiment pas très douée pour ce genre de choses, en général quand j'avais envie de quelqu'un je le montrais clairement. Je prenais ce que j'avais à prendre et tchao, comme Amy d'ailleurs sauf que moi c'était moins souvent. Donc autant dire que j'avais jamais été avec quelqu'un lors d'un de ces fameux dimanche.

Puis je n'y pensais pas plus que ça vu que je me retrouvais à grelotter en étant trempée comme un rat. Ah la rousse avait pas loupé son coup, je m'en voulais de pas l'avoir vu venir. Je ne lui en voulais pas mais putain je me gelais, ou c'était que j'étais hs, je sais pas trop mais en tout cas mon corps manifesta de suite que lui il n'avait pas aimé. Moi gagner un concours de tshirt mouillé? "Pas sûre que tu sois très objective" Je lui souris amusée. Je n'étais pas dans la catégorie planche à pain mais pas non plus ballons de basket. Même si je prenais le compliment ça changeait rien que je me gelais, ça ne gâchait pas ma bonne humeur mais ça n'allait pas tarder. Amy savait que j'étais une peste, elle avait aux premières loges mais ce qu'elle avait vu c'était rien comparé à quand j'étais malade. "Rester dehors? tu joues avec le feu , jamais tu serais capable de me gérer malade et te connaissant tu m'achèverais." J'avais pris un ton provocateur pour m'amuser mais ça avait capoté avec un éternuement. Par contre j'appréciais son idée pour me réchauffer, c'était très efficace et puis j'en profitais pour être dans ses bras. Je posais ma tête sur son épaule et parlais à voix basse dans son oreille. "Hum finalement oui on va peut être rester dehors..." Y'avait pas de raisons qu'il n'y ai que moi qui ai des frissons.

"La dernière fois que quelqu'un m'a frictionné comme ça, j'avais 6 ans et j'étais tombée dans un loch pas loin de chez mes grands parents en hiver. Je peux te dire que je préfère quand c'est toi." Pas les mêmes circonstances ok mais au moins dans les deux cas après j'avais eu chaud. Je gardais sa main dans la mienne, c'était vraiment quelque chose de nouveau pour moi tout en étant tout à fait naturel. Pfff mais y'avait un de ces bordels dans ma tête...bon encore là c'était assez habituel mais là où ça l'était moins c'était que c'était aussi le bordel dans mon cœur. Déjà première découverte j'en avais un et deuxième il se réveillait quand Amy était à mes côtés. Je pensais qu'on allait vers ma voiture, pis j'avais raison de penser ça vu que je voyais le panneau du parking se rapprocher au fur et à mesure qu'on marchait. Et là panique mince le ticket, il était pas mouillé au moins, pas envie de raquer 50$ pour sortir. Alors que je réfléchissais où j'avais bien pu mettre ce fichu ticket, mon rythme de marche se fit stopper net. Qu'est ce que? il se passait un truc?

En entendant la question d'Amy ouais un peu mon n'veu qu'il se passait quelque chose de louche. Amy? La Amy que je connaissais, avec qui je passais beaucoup de temps et qui me chambrait souvent sur mon amour du shopping alors qu'elle n'aimait pas, me proposait de faire du shopping? C'était une caméra cachée? où était l'arnaque? Je regardais Amy très sérieusement, me plantant devant elle. "Qui êtes vous? qu'avez vous fait de mon..." Je marquais une pause car le mot que j'allais dire était pas le bon "amie?" Voilà celui là était safe même si peut être pas assez fort pour dire ce qu'elle représentait pour moi. Enfin là pile à l'instant elle me faisait un peu peur quand même, surtout à m'ouvrir la porte et qu'en plus je ne reçus pas une pique.

Une fois dans le magasin et la porte fermée je me tournais vers elle avec un sourire sur les lèvres. "Je sais que tu me tiens la porte pour voir mes fesses...je te rappelle que je connais certaines de tes techniques Rise." Je lui fis un clin d'œil et j'allais direct vers un rayon de robe d'été. Je n'étais pas vraiment dans le mood d'être super féminine mais je devais porter des vêtements secs. J'en choisis une pas trop courte mais d'un tissu léger, elle serait parfaite pour la chaleur, mon regard fit le tour de la boutique. Je vis au loin un rayon denim, parfait, je pourrais y trouver un jean ou à défaut un short. Je passais de rayons en rayons, choisissant divers articles. Amy allait peut être regretter son choix d'activité. Une vendeuse était venue proposer son aide mais j'avais poliment refusé.

Une fois que j'avais assez d'articles dans les mains, je pris la main d'Amy direction les cabines d'essayage. "Il me faudra ton avis, tenues par tenues." Oui j'étais un peu sadique mais qu'importe, après tout elle m'avait fait peut être prendre froid. Je rentrais dans une cabine pour me changer et comme j'étais doublement sadique, je décidais de jouer avec le démon d'Amy en laissant le rideau un peu ouvert. J'enlevais le tshirt trempé et le jean, en sous vêtements dans la cabine, je cherchais quoi choisir un premier...la robe ou le short avec une jolie chemise? Comme j'étais une peste sans limites quand je m'y mettais, j'ouvris le rideau en totalité. "Je commence par quoi? robe ou pas?" Heureusement que les cabines étaient cachées aux yeux des autres clients de la boutique. Pour l'instant il n'y avait que nous, je me tapais donc pas l'affiche devant tout le monde, le spectacle était juste pour le plaisir des yeux d'Amy.
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I swear to god I never fall in love-Amy
Sam 24 Avr - 16:34
J’manque clair’ment d’objectivité la concernant. Encore plus d’puis notre r’tour d’Vegas. Bri prend d’plus en plus d’place dans ma vie. Et dans ma tête. Et sans doute aussi dans mon cœur. J’en d’viens niaise, à la complimenter sans lui balancer une pique. La véritable Amy se s’rait foutue d’la gueule d’sa poitrine. Même si elle est belle et bien formée. C’par principe. C’comme ça entre nous. Faut s’provoquer et s’enquiquiner. C’la règle d’base d’notre r’lation amicale. Quand nos échanges sont trop sérieux, c’pas bon signe. Ça cache une tornade en approche. Vous avez vu c’que ça a donné à l’hôtel. Une montée d’ton, un miroir brisé, un séjour à l’hosto. Là, l’contexte est différent. Y a pas d’tension entre nous. Enfin si mais pas celle qui laisse d’viner une engueulade imminente. Quelle idée à la con d’la prendre dans mes bras pour la réchauffer. Autant carrément lui proposer d’la mettre sous mes draps pendant qu’j’y suis. « J’t’ai géré bourrée, j’ai fait l’plus dur. » J’lui balance un sourire malicieux. A mes yeux, y a pas pire qu’une personne éméchée à gérer. Malade, ça peut être chiant. Mais général’ment, la maladie vide l’énergie et rapid’ment ça passe pour laisser place au sommeil. Bri complimente mes gestes. C’pas habituel non plus ça. C’pas désagréable pour autant à en entendre les batt’ment d’mon cœur. Il apprécie. Et moi aussi. « T’es la deuxième personne qu’frictionne d’c’te façon. La première était Hazel. » J’dis pas ça en mode nostalgique. Bien sûr qu’mon amour d’enragée m’manque. J’s’rai capable d’tout pour la ram’ner à la vie. C’juste pour lui signifier à quel point elle est spéciale. J’suis pas du genre câline, affectueuse. J’aurai pas agi ainsi avec n’importe qui. C’le privilège d’être ma bff. Et sans doute davantage bien qu’j’refuse d’mettre des mots sur mes r’ssentis.

Les mots, ça gâchent tout. Autant rien dire et marcher. Sans oublier d’la t’nir par la main évidemment. Un geste pas vraiment innocent qui m’trahit un peu. Elle réplique rien et s’dégage pas. J’suis pas forcément la seule à réclamer du tactile visbl’ment. Est-ce un signe ? J’pos’rai pas la question pour prendre l’risque d’briser l’moment magique. L’moment est si magique qu’lui propose une virée shopping improvisée. Elle fait l’étonnée. Y a d’quoi. Y a pourtant pas d’piège. J’lui ouvre même la porte. Elle finit par entrer. Mes yeux s’posent sur ses fesses. C’qu’elles sont mignonnes moulées dans son froc. Un régal visuel. Et probal’ment un délice à palper et à croquer. J’suis tout sourire d’vant c’te vision. Bri m’envoie une r’marque. J’suis grillée. J’me contente d’lui tirer la langue. Vrai qu’elle connait certaines d’mes technique d’drague. Elle a pu m’voir à l’œuvre en soirée. On en a causé aussi. Enfin, on a causé d’nos goûts. J’lui ai avoué aimer les fessiers musclés. C’que j’cherche en prio chez une cible. C’lui d’la footeuse est parfait. J’continue d’le mater pendant qu’elle fouille les rayons. Mon r’gard quitte pas la silhouette d’la rouquine. J’sers l’poing et grogne dans ma barbe quand une vendeuse s’en approche. Bri s’en débarrasse et r’prend ses r’cherches. Elle accumule les trouvailles. A c’rythme elle va dévaliser l’magasin. Sauf si elle fait partie des meufs qu’essayent des fringues pendant des heures pour r’sortir avec un article voire zéro. J’conçois pas c’concept. C’t’une perte d’temps. J’préfère utiliser l’mien à arpenter les routes en bécane. C’qu’on peut égal’ment juger comme une perte d’temps. Chacun son truc comme on dit. « Ok, cheffe ! » J’suis pas sortie d’l’auberge. J’commence d’jà à r’gretter mon initiative. Surtout Bri tient une sacrée pile dans ses bras. La connaissant, j’parie qu’elle l’a fait exprès. La peste.

Je la suis jusqu’aux cabines, r’luquant toujours son cul. Elle disparait dans l’une d’elle. Volontair’ement ou pas, elle a pas fermé entièrement l’rideau. Ça veut dire qu’y a un espace pour qu’j’puisse l’observer s’changer. J’me prive pas l’moins du monde pour l’faire. J’la découvre en sous-vêtements. Elle s’est affinée d’puis notre virée à Vegas. Dans mes souv’nirs, elle était pas aussi bien gaulée. A moins qu’mes impressions soient faussées par mes sentiments. J’le pense pas. Elle m’rappelle Hazel. Elle aussi m’provoquait avec son corps d’déesse lors d’séance shopping. Une fois, on a fini à deux dans la cabine à s’envoyer en l’air tell’ment elle m’avait excitée. J’en suis pas là avec Bri. J’compte pas lui sauter d’ssus. Elle r’ssort, produits en mains. A sa bouille, j’lis sa satisfaction. Elle s’amuse avec mes nerfs la vicieuse. Mes billes plantées sur sa poitrine, un sourire carnassier s’dessine sur mes lèvres. J’ai perdu. Elle a gagné. Elle a vaincu mes derrières résistances. J’approche d’elle d’une démarche féline. Sans la forcer, juste par mon aura, j’la repousse vers l’arrière jusqu’à caler son dos contre un mur. J’lui r’tire les fringues d’ses mains. J’jette l’pantalon et garde la robe entre mes doigts. « T’es plus sexy en robe alors j’dirai la robe. » C’pas objectif non plus. En vrai, elle est plus sexy à poil. Mais ça l’fait moyen pour trainer dans les rues. J’comble davantage la distance qui nous sépare. J’me r’trouve presque collée à elle. Mon souffle caresse sa bouche. J’dégage une méche d’sa crinière rousse. J’la r’place derrière son oreille. « Mais avant, tu d’vrais commencer par m’embrasser. » J’me fous d’être dans un lieu public. J’me fous d’tout en fait. Seule elle compte. J’veux r’goûter à ses doux baisers.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
I swear to god I never fall in love-Amy
Mar 27 Avr - 19:39
Hein? quoi? J'avais été un ange à Vegas même avec quelques grammes d'alcool dans le sang. Si Amy pensait m'avoir géré elle n'avait rien vu. Notre prise de tête m'avait fait redescendre. Non vraiment j'étais infernale quand j'étais malade parce que je détestais être mal. C'était totalement débile de ma part car je savais très bien que ça durerait pas, mais bon je vous laisse imaginer quand je me suis retrouvée à l'hosto avec un genou hors service. Je leur avais mis une vraie révolution, même à tenter de me lever du lit malgré les broches et tout. Quand j'y repensais j'en étais pas fière mais bon j'étais une gosse à cette époque et j'avais peur. Comme dirait un grand maitre Jedi, la peur mène à la colère, la colère mène à la haine et la haine au côté obscur. Ce n'était pas une époque très agréable de ma vie.

Entendre qu'Amy me parle d'Hazel me fige un instant. Je me rappelais ce qu'elle avait été pour elle, l'Amour de sa vie, la seule et unique. C'était à la fois beau et triste. Beau parce que tout le monde aimerait vivre ça, triste parce que le destin s'en était mêlé. Je réalisais soudainement que quelque chose ne collait pas. Amy n'était pas tendre, et je n'étais pas Hazel, je ne le serais d'ailleurs jamais. Heureusement on reprit notre chemin et je décidais de la provoquer un peu en parlant de ses techniques de drague. C'est un spectacle de voir la prédatrice que pouvait être Amy repérer une proie, l'approcher pour finalement la faire céder. Je pense que rien que de voir ça faisait ma soirée parfois, c'était très distrayant. Mais j'étais un peu déçue de n'avoir droit qu'à un tirage de langue comme répartie...je m'étais attendue à un truc plus piquant genre " te fais pas des idées m'en fou de tes fesses, c'est pour impressionner la vendeuse" ou un truc du genre.

Je percute de plus en plus qu'Amy n'agit comme j'en ai l'habitude et c'est perturbant. La preuve je l'embarque vers les cabines d'essayage et elle ne dit rien. Pourtant j'ai pas mal d'articles dans les mains, mais rien, elle me suit. Non mais vraiment qui a cassé ma meilleure amie? rendez la moi de suite. Ca m'oblige à la provoquer de manière plus directe. Je sais que je joue surement avec le feu mais c'est plus fort que moi. J'adore voir son regard sur mon corps et ça même sous la torture je ne le dirais pas, se serait avouer qu'elle était bien plus qu'une amie. Alors oui ma provocation est de plus évidente, sortir devant elle en sous vêtements pour lui demander son avis sur des vêtements. Oui je sais que ça peut mal tourner mais innocemment je me dis qu'étant dans un lieu public elle ne fera rien. Je n'ai pas son expérience, je ne sais pas quand je dois m'arrêter de jouer, mais je le comprends très vite quand je me retrouve dos contre le mur avec le miroir de la cabine et Amy proche de moi.

Trop proche de moi d'ailleurs, j'ai l'impression que ma provocation vient de se retourner contre moi. Mes yeux sont fixés sur ces lèvres que je veux gouter à nouveau. C'est comme si mon corps avait envie du sien, non c'est pas juste comme, c'est la réalité. "Ok alors va pour la robe." Là de suite j'en ai rien à foutre de la robe. Tout ce que je veux c'est Amy, je la laisse jouer avec mes cheveux, geste qu'elle fait souvent je trouve et je ne dis jamais rien. Sa remarque me surprend une fraction de seconde, puis un sourire fait son apparition sur mes lèvres. Je comble les cinq centimètre qui nous sépare pour l'embrasser doucement. Je pose mes mains sur ses hanches en accentuant le baiser.

Mon cerveau ne fonctionne pas et je laisse juste mon cœur s'exprimer. Quand je le réalise je coupe le baiser d'un coup. Ici ce n'est pas Vegas, on est pas alcoolisées et je ne veux pas tout foutre en l'air. "Je ..euh..oui la robe..." J'attrape la robe et la passe. Ca veut dire quoi si on s'embrasse en étant nous mêmes? Mais aussi c'était pas le lieu, c'était pas moi de faire ça dans une cabine d'essayage, j'étais pas Hazel, je n'étais pas libérée comme elle. Mais en même temps je désirais Amy , je voulais découvrir son corps, découvrir ce qu'elle aimait etc mais ce qui me faisait le plus paniquer c'était que je ne voulais pas que ça. Je voulais être avec elle, vraiment avec elle. Je m'approchais à nouveau posant mon front contre le sien, jouant avec une de ses mèches rousse. "Je pense qu'il faut qu'on parle et une cabine d'essayage n'est pas le bon endroit". Je l'embrassais à nouveau tendrement, je me trahissais toute seule dans mes gestes.

Je finis de m'habiller, puis je lui pris la main pour sortie de la cabine. J'allais payer la robe que je portais et aussi le pantalon. Ca faisait du bien de porter des vêtements secs. J'étais fébrile parce que je ne savais pas ce qu'allait donner cette conversation mais elle était obligatoire. Je ne mettrais jamais notre amitié en jeu pour juste du sexe, même avec Amy. Je croyais moyen aux sex friends et je savais qu'Amy et les sentiments ça faisait deux surtout depuis Hazel. Et moi alors là ça faisait plus que deux, c'était vraiment la merde et je ne savais pas quoi faire, je savais juste qu'on devait parler mais où? Chez moi? risqué, chez elle aussi mais j'aimais être dans un terrain connu.

Je lui pris la main direction le parking qui n'était vraiment pas loin. On se retrouva devant une belle italienne à quatre roues. "Vas y Amy fais toi plaisir, vanne moi autant que tu veux mais ma belle italienne aux courbes généreuses et moi on te kidnappe. Si t'es sage, je te ferais peut être un brownie" Je lui ouvris la portière et je ne sais pas trop pourquoi mais je l'embrassais à nouveau rapidement et j'allais m'installer au volant. J'avais décidé et je jouais encore avec le feu mais direction mon appart sauf si elle me disait non.
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I swear to god I never fall in love-Amy
Sam 1 Mai - 15:49
C’toi Hazel ? Tu t’es réincarnée dans la rousse ? Non ? Alors pourquoi mon cœur bat si fort ? Il a battu si fort qu’pour toi. Il battait qu’pour toi tout court. Tu l’sais bien. Les autres étaient rien comparées à toi. Des distractions éphémères pour mon corps. Rien d’plus. J’te vois en Bri. Vous avez l’même r’gard. Vous avez pas mal d’points communs. Elle attise mes désirs autant qu’tu savais l’faire. Son déhanché r’ssemble au tien quand tu t’prom’nais en sous-vêt’ment dans mon appart. J’avoue qu’elle a moins d’cul qu’toi. Mais elle a plus d’seins. Ça compense. Ses ch’veux sont doux. On dirait d’la soie. J’aime jouer avec. Comme j’aimais l’faire avec ta toison dorée. J’suis paumée. J’deviens complét’ment tarée. J’en arrive à prendre la rouquine pour mon enragée. J’ai conscience d’leurs différences. Tout comme j’ai conscience d’ma conn’rie en formulant ma d’mande. C’pas raisonnable. Faut pas qu’elle l’accepte. C’t’un coup à mettre l’feu à mes pulsions et partir en vrille. J’ai pas vraiment d’pudeur. J’me fous d’être dans un lieu public. J’dirai même qu’ça m’excite. L’risque d’faire surprendre en pleine action m’envoie d’l’adrénaline. On l’a déjà fait avec Hazel. On s’est envoyée en l’air dans une cabine d’essayage. J’en suis pas là avec Bri. Elle est bien moins libérée. Puis on est pas ensemble. On est juste amies. Du moins, c’qu’on s’répète. Y a autre chose dans notre r’lation. Y a un putain d’merdier qu’va falloir nettoyer ensemble. Mais pas maint’nant. Là, j’savoure son baiser. Un baiser chaste tout doux. C’pas Hazel pour sûr. La blonde aurait été plus fougueuse, plus langoureuse. C’trop sensuel ici. C’pas désagréable pour autant. Au contraire. Ça a un goût d’reviens-y. Prête à l’prolonger, Bri l’rompt net. La pauvre doit être en plein doute. J’peux la comprendre. J’vis la même chose. J’plonge dans ses yeux, l’sourire aux lèvres. C’qu’elle est belle. C’qu’elle est désirable. Elle m’embrase. J’ai envie d’elle. Et c’pas d’sentir son front contre l’mien qui va m’refroidir. J’ai si chaud. Si chaud qu’mes mains s’posent sur son postérieur. J’la bouffe du r’gard. Elle connait c’r’gard. C’celui d’la prédatrice face à une proie. J’vais la dévorer jusqu’à la dernière miette. Ou jusqu’à c’qu’elle m’arrête. Tant pis si c’t’une conn’rie. J’suis plus à une près. J’peux plus m’torturer d’la sorte. Et à la voir, elle aussi souffre. Elle souffre mais veut d’abord mettre des mots sur nos r’ssentis. C’la plus censée d’nous deux. C’la jeune qui donne exemple à l’ainée. Qu’il en soit ainsi. J’valide son idée d’un hoch’ment d’tête. Et j’la libère pour qu’elle s’change.

Il s’en passe des trucs dans ma tête. Ça a jamais été autant l’bordel. Pendant qu’elle enfile sa robe, j’la mate pas. J’préfère pas tenter mes démons. J’essaye d’mettre un semblant d’ordre dans mon esprit. Bri est ma bff. C’clair. Y a pas d’ambiguïté. Du moins y en avait pas jusqu’à Vegas. Et encore, à Vegas on était crevées et elle éméchée. Là, elle était lucide quand elle a répondu positiv’ment à ma d’mande. J’l’ai pas forcé. Certes, elle était plaquée contre un mur mais elle pouvait s’dégager. Elle l’a pas fait. Où est passée mon assurance ? Moi, la femme forte, indépendante, qu’a toujours réponse à tout, surtout une vanne. J’ai tout perdu. Plutôt Bri m’l’a volée. Oui, c’facile d’l’accuser. J’vois pas d’autres explications. Et j’crois qu’elle m’a volée un autre truc. Habillée, elle paye et on s’casse. J’fais pas attention qu’elle m’tient par la main. C’t’encré dans mon cerveau. J’me laisse guider jusqu’à sa caisse. Elle s’refuse rien la miss. Elle roule pas dans une merde. « C’toi qu’as des courbes généreuses… » Mon ton est suave. Des deux, les formes d’Bri sont clair’ment les plus belles. J’monte dans son bolide. J’prends pas l’temps d’admirer l’intérieur cuir et tout l’luxe qui s’y trouve. J’reluque la conductrice. Sa main sur l’vier d’vitesse, prête à partir, j’pose ma paume d’ssus. J’me rapproche d’sa position. Mon autre main glisse sur ses flancs et r’monte sur sa nuque. « T’sais qu’j’suis jamais sage… », qu’j’souffle sur ses lèvres, un rictus malicieux suspendu sur mes commissures. J’reviens sceller nos bouches. C’coup-ci, j’dirige l’baiser. Ma langue tapote l’entrée d’ses lèvres pour s’frayer un passage. La suite dépend d’elle. Elle la laisse entrer ou r’fuse sa d’mande. Dans tous les cas, mon baiser est plus passionnel. J’le stoppe quand l’besoin d’respirer s’fait sentir. « Maiten’ant on peut y aller. Suis mes indications, j’t’emmène dans mon coin d’paradis. » Non, pas au septième ciel. Pas encore du moins. J’compte lui montrer mon endroit favori. Un lieu pépère en dehors de LA. Un lieu où j’me rends souvent à moto. J’aime être d’vant la falaise à profiter du paysage et du bruit du vent dans mes oreilles. C’très calme. C’parfait pour causer. Et plus sécuritaire aussi. Là-bas, y a aucun risque qu’on finisse sur un canapé ou un lit. Et même si j’suis pour l’insolite, c’mort pour coucher sur un ch’min d’terre. Une fois démarré, j’débute mon rôle d’GPs humain. Sans oublier d’yieuter la conductrice. J’ai l’droit, c’pas moi qui tient l’volant. Elle, elle doit r’garder la route. C’dommage.
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Brianna Norris
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Mar 4 Mai - 19:48
Je ne suis pas ce qu'on peut appeler une pro des sentiments. Je dirais même que c'est complètement l'inverse. De loin que je me souvienne, je n'ai jamais été amoureuse de quelqu'un. Pas que je voulais pas, mais je n'en avais pas le temps, je passais ma vie à m'entrainer, à aller aux matchs ou à aller en cours. Ah aussi dans les fêtes. J'avais vu ce que l'amour pouvait faire sur quelqu'un en observant les histoires de mon amie d'enfance. J'avais décidé que ça n'en valait pas la peine et le coup de grâce avait été donné par Amy après la disparation d'Hazel. J'avais été là pour elle parce que je tenais à elle en tant qu'amie et qu'elle avait besoin qu'on soit là pour elle, mais intérieurement j'avais décidé de ne jamais tenir à quelqu'un comme elle avait tenu à Hazel pour éviter une telle souffrance. Pourtant c'était la même Amy qui me faisait tout remettre en question. Peut être que finalement ça valait le coup d'être vécu?

Mais pour ça on devait parler, mon corps prenait trop le pas sur ma tête et je ne pouvais pas me le permettre avec elle. Une simple connaissance, j'aurais joué beaucoup plus longtemps, peut être même qu'on l'aurait fait dans cette cabine d'essayage mais Amy était bien plus que ça. M'éloigner d'elle pour m'habiller me demanda un gros effort mais je tins bon et j'arrivais même à prendre le dessus sur mon bordel mental pour nous faire sortir et trouver un endroit pour parler. Je m'étais attendue à prendre un flot de pique quand elle aurait vu ma Ferrari. Mais non, encore une fois aucunes piques et même un compliment. Je commençais à sérieusement m'inquiéter pour elle car c'était impossible que je lui fasse autant d'effet qu'elle en perde son répondant. Le rouge me monta aux joues, je n'avais pas du tout l'habitude d'être complimentée sur mon physique, du coup pour tenter de noyer le poisson je monte dans la voiture. Le truc que je n'avais pas prévu c'est la robe courte et la voiture basse, je m'installais tout en tentant de garder ma robe à un niveau correct pour cacher mes cuisses. Je vais pour appuyer sur le bouton "engine start" quand la main d'Amy se pose sur la mienne, une décharge électrique me traverse...pitoyable d'en être là à chaque contact.

Je lui souris car oui je sais qu'elle n'est jamais sage et c'est quelque chose que j'aime chez elle. Je réponds à son baiser sans la moindre hésitation, ma langue venant chercher la sienne. Les barrières tombent une par une. Je suis déçue que le baiser s'arrête car j'en voulais plus mais finalement c'est la bonne décision, je démarre la voiture et je ferme les yeux un instant, serrant le volant en entendant le bruit du moteur qui m'apaise. Et là il en faut beaucoup, ma capacité de contrôle sur mes envies commence à tanguer. Son coin de paradis? ouais là c'est du sérieux mais je ne dis rien, je me concentre sur les indications d'Amy pour me diriger.

La circulation dans L.A est toujours autant un cauchemar et je vais finir par me mettre à la moto si ça continue. "Ta voix est carrément plus sexy que celle de la femme du gps de la voiture". J'ai pas tendance à vouloir lui dire de la fermer car elle me gave. On commence à s'éloigner de la ville et les routes deviennent plus sinueuses, je peux enfin lâcher les chevaux et pousser la voiture. J'adore rouler vite, Amy le sait, par contre je sais pas si elle sait que je pilote. Bah elle va s'en rendre compte, la voiture enroule tous les virages, je fais un avec ma voiture et je sens le regard d'Amy sur moi. "Je reconnais cette route, j'ai fais la con en voiture dessus avec des amis. Celui qui allait le plus vite dans la montée avait gagné, je l'ai gagné 3 fois, et depuis que j'ai pris ce rocher là" Je montrais le dit rocher qui lui semblait s'en être bien remis "J'ai arrêté." Amy n'en avait rien su parce que j'avais rien dis mais j'avais mis une voiture à la poubelle. Je m'étais faite défoncer par l'encadrement du club, du coup maintenant je restais dans la légalité pour rouler vite.

Je suivis toujours les instructions de ma copilote pour arriver dans un chemin. Hein ? un chemin en Ferrari? j'allais abimer mon précieux bébé. J'avais drastiquement tombé la vitesse roulant doucement mais finalement la route était là. J'arrêtais la voiture devant un spectacle à couper le souffle, on avait une vue imprenable sur la nature. Je coupais le moteur pour entendre...rien, juste le bruit des oiseaux. Comme je ne tenais jamais en place, je sortis de la voiture pour m'avancer voir cette nature, je m'asseyais sur le capot en silence. Je pouvais facilement comprendre pourquoi c'était son coin de paradis, finalement parler ne serait peut être pas une bonne idée, qui sait ce qu'il pourrait en sortir et je m'en voudrais de peut être lui gâcher ce coin avec un mauvais souvenir. J'entendis la portière s'ouvrir et j'attendis qu'Amy soit proche de moi. "C'est sublime ici, L.A n'est pas loin et pourtant on a l'impression d'être seules au monde."
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