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What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy

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What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy
Lun 9 Nov - 21:32
Bri d’vrait pas m’provoquer d’la sorte. Elle ignore tout d’mon côté démoniaque. Si pour l’instant, j’fais ma timorée, elle risque d’tomber de haut à la fin d’son périple à Vegas. J’suis encore sage, perdue dans cet élément luxueux si inhabituel d’mon quotidien. Par contre, quand on s‘ra au festival, ce s’ra plus la même. Tel un poisson dans son aquarium, elle va m’voir sous toute ma splendeur. Et c’moi qui rira d’son comport’ment. Elle f’ra moins la maligne en plein milieu d’une foule déchaînée. Oh bien sûr, j’doute pas qu’elle a d’jà assisté à un concert. Mais l’ambiance d’c’t’évèn’ment est tout autre. Elle va m’voir transcendée, sous l’emprise des notes métalliques, des riffs  & co. Son numéro au Planet pass’ra pour un truc d’pacotille par rapport au mien. Rien n’peut égaler la vue d’ma crinière d’flammes s’balancer au rythme d’un solo endiablé d’guitare ou celle d’mon corps transporté tel un trophée par les bras des spectateur.rice.s. Qu’elle s’pavane tant qu’elle le peut. J’rétorque rien au sobriquet hormis un rictus malicieux. Mon silence est pas un signe d’faiblesse. Au contraire, elle d’vrait s’en inquiéter. C’rar’ment bon quand une femme s’tait. C’d’autant plus vrai m’concernant. Mon mutisme signifie souvent l’coup fourré. On verra qui s’ra la baby. La princesse a trop la confiance. Il me tarde d’la faire r’descendre d’son piédestal. En toute amitié évid’mment. Hors d’question d’faire ça violement et d’abîmer sa gueule d’ange.

Buvant ma coupe d’champagne, j’l’observe mater ses seins. Dans sa manœuvre, j’aperçois la couleur d’son soutien-gorge. « Pas mal ton soutif. T’l’as ach’tée où ? » J’apprécie la belle ling’rie. Même si j’avoue qu’elle est destinée à rester longtemps sur mes conquêtes. Disons qu’ça aide à attiser l’désir. J’possède moi-même quelques ensembles sexy. On dirait pas comme ça avec mon look d’bad girl. Comme quoi, faut jamais s’fier aux apparences. « Faudrait s’faire une aprem shopping un d’ces quatre. » J’m’attends à une pique d’sa part. Moi faire les boutiques ? Elle va pas s’y attendre. D’temps en temps ça m’arrive. Bon, j’suis pas en mode balade qu’essaye cinquante fringues et qu’en achète deux voire aucune. En mode course, j’sais c’que j’veux. J’mets pas deux heures à faire mes emplettes. C’sans doute pas l’cas d’la princesse. J’suis prête à faire un effort. Elle y semble pas prête à en voir sa tête. Ok, vrai qu’Alyssa à une voix d’chant qu’à d’quoi faire flipper à tirer dans les graves. Mais si elle l’écoutait au naturel et la verrait, j’pense qu’elle affich’rait une toute autre moue. C’qu’elle est super bonne la miss avec ses tatouages et ses ch’veux bleus. Du moins à mes yeux. Si j’aime c’groupe c’pas uniqu’ment pour leur musique.

J’me fous d’Bri mais dans l’absolu j’suis pas mieux qu’elle. D’bout sur mon siège à mater les passants par l’toit ouvrant, j’agis comme une princesse. Pas d’tapis rouge à notre arrivée. J’me plaindrai plus tard. A peine descendue d’la voiture qu’j’me fais embarquer par une tornade humaine. Elle est si pressée qu’j’ai pas l’temps d’reluquer la déco des lieux. Bon d’accord, j’m’en fous mais quand même. On prend l’ascenseur. J’reprends mon souffle en douceur. C’qu’elle m’a fatiguée à courire d’la sorte. J’suis pas sportive moi. « Mais pas la meilleure… » J’lui lance un clin d’œil et affiche un sourire mutin. Avec tout l’respect qu’j’dois aux attractions et aux sensations procurées, rien n’vaut la compagnie d’une charmante donzelle pour s’envoyer en l’air. Et j’l’affirme avant d’avoir fait l’saut. J’suis certaine d’mes propos. Les portes s’ouvrent. Bri a pas perdu d’sin dynamisme. J’crois qu’j’ai trouvé un truc plus dur à gérer qu’son démon : son côté gosse. Ça m’rappelle qu’elle est jeune. Elle pourrait être ma sœur. D’ailleurs, j’ai l’impression que l’mec qui nous équipe pense pareil. Ou il nous croit en couple. « Attends d’être attachée avant d’sauter. J’tiens pas à t’ramasser à la p’tite cuillère. J'te rappelle qu't'as pas d'parachute.  » Sans compter qu’on fait ça en duo. Si y a un souci, j’trinque aussi. Et non, j’fais pas ma chochotte.

J’suis pas non plus méga rassurée. J’fais pas la fière d’là-haut. Au point d’mander au gars s’il est sûr d’avoir tout bien serré deux fois. Élastique noué aux ch’villes, on s’avance vers la plateforme. J’ai les g’noux qui claquent. Mon cœur tambourine dans ma poitrine. Mélange d’peur et d’excitation. Mon visage sourit plus. En l’instant, j’suis clair’ment en flippe. J’s’rai seule, j’me s’rai p’t-être bien débinée. C’pas dans mes habitudes d’le faire. J’suis d’ces personnes qui tiennent leurs enga’ments. Y a pas d’place pour l’mensonge et l’hypocrisie dans ma vie. J’peux pas faire faire c’oup-là à Bri. D’jà car c’mon idée et qu’j’aurai l’air conne. En plus, et surtout, elle m’a pas abandonnée pendant ma mauvaise passe et la perte d’Hazel. Au contraire, elle a été là pour m’sout’nir. Et ça a pas été simple. Sans elle, j’l’aurai probabl’ment déjà effectué c’saut dans l’vide. Et sans élastique. J’prends sur moi. J’veux r’ssentir l’adrénaline envahir mes veines. Au bord du précipice, j’mate la bouille d’la rousse. « A trois. Un… Deux… Trois ! » Et c’parti ! Nous voilà en chute libre. J’hurle la mort en plein vol. J’expulse toute ma rage et ma joie. Putain qu’ça fait du bien d’se sentir vivante. Davantage aux côtés d’une amie.
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Brianna Norris
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• âge : 25
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• côté ♥ : Bats pour elle et c'est terrifiant
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• occupation : Joueuse pro de soccer
• quartier : Westwood pour l’instant, en recherche de mon chez moi
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Brianna Norris
What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy
Mer 11 Nov - 12:01
Je l'avais acheté où? bonne question. "Alors je sais que c'est du Victoria's Secret et ils me l'ont donné." Ca faisait partie des petits avantages à être connue, j'avais des cadeaux assez sympas parfois. En fait j'étais en négo avec eux pour une campagne de pub. Je trouvais ça cool sur le papier mais l'idée de m'exposer en sous vêtements me gênait un peu. Peut être qu'Amy pourrait m'aider à décider. A la limite poser pour tout ce qui n'était pas que lingerie ça me dérangeait pas mais qu'en sous vêtements là j'étais pas à l'aise.  Et là...la phrase qui tue, Amy venait de me couper le souffle dans le genre, je ne savais pas quoi dire à un telle proposition. Non mais vraiment hein fallait qu'elle parte vite de Vegas. "Tu devrais faire attention tu te transformes en princesse..." Dire que j'étais choquée était encore loin de la réalité. Heureusement que j'étais assise car sinon je crois que je tombais. Bon je doute franchement que c'était pour faire les magasins de lingerie mais même ..à quel moment j'avais atterris dans un monde parallèle avec une Amy qui devenait une fille de base, comme moi.

Autre surprise, la musique? non mais euh..quoi que c'était ce truc? Ca me faisais vraiment mal aux oreilles quand ça criait et je n'appréciais pas du tout. Mince si ce festival de zik c'était que ça j'allais morfler. Fallait que je me dise que je le faisais pour Amy parce que sinon je suis sûre que j'aurais trouvé un truc plus fun à faire que perdre mes tympans. Mais ça j'y penserais plus tard pour le moment je kiffais de me la péter grave dans la limo avec mon verre à la main mais surtout je voulais faire ce saut et une fois arrivées là bas je me transformais en tornade. J'étais assez accro  à l'adrénaline, c'était un problème que peut être que j'allais un jour me calmer mais c'était mal barré. C'était peut être dû à mon âge. En tout cas alors même pendant qu'un mec nous équipait je ne restais pas en place et il dû me dire de me calmer pour finir de m'équiper. Je ne le calculais même pas. Moi tout ce que je voyais c'était la hauteur à laquelle on se trouvait et le saut de dingue qu'on allait faire. "ah ah...tu as mangé un clown Amy?"

Bon j'avais quand même une fois pris une monoplace en oubliant de mettre mon harnais de sécurité tellement je voulais rouler. Donc oui peut être qu'elle avait raison de me rappeler à l'ordre. Je rigole en entendant Amy demander deux fois si tout est bien attacher. Je vois son visage qui perd peu à peu de son assurance. J'hésite à lui dire qu'elle peut renoncer si elle veut, je n'irais pas la juger mais après tout elle était plus âgée que moi donc techniquement elle savait quoi faire pour être bien. Je m'avançais vers le bord, mon cœur battait comme un fou et j'adorais cette sensation. Sauf que je décidais de me tourner dos au vide pour sauter. Je voulais vraiment ressentir cette sensation d'abandon au danger, aux sensations qui font que la vie devient en une fraction de seconde la chose la plus importante. Je fermais les yeux, j'entendis le décompte et je sautais à mon tour me laissant totalement envahir par cette sensation de voler. J'entendais Amy crier et ça me fis sourire. Je savais qu'elle avait besoin d'extérioriser pleins de choses. Moi je voulais juste ressentir la perte de contrôle. Ne plus penser à rien, ne plus rien respecter, juste la perte totale de contrôle. J'ouvris les yeux pour voir le Statosphère s'éloigner à grande vitesse.

L'élastique arriva à son maximum et d'un coup on remonta à grande vitesse et puis on redescendis. "WOOOOHOUUUUU c'est trop bon." J'arrivais à me tourner pour voir le sol s'approcher, s'éloigner. Dire que là j'étais dans mon élément était un doux euphémisme. Je sentis qu'on nous remontait petit à petit et une fois à nouveau sur la plateforme je regardais Amy avec des étoiles dans les yeux. Et un sourire qui ne voulait pas quitter mon visage. "On le refait ? allezzzzz s'il te plaissss..." C'est bon j'étais au taquet. Ce saut m'avait mis dans l'ambiance.  Je voulais aller boire, manger aussi, faire d'autres trucs, je sautillais presque sur place.
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What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy
Sam 14 Nov - 10:59
Ah les cadeaux ! Sûr que son statut est pratique à ce niveau. Moi, on m’offre du nouveau matos à tester d’temps en temps. C’moins sexy qu’de la ling’rie. Après, j’attends pas après les autres pour m’faire plaisir. Si j’veux un truc, j’l’achète. Si mon budget m’le permet. Et vu qu’il vole pas haut, ça s’limite souvent à un p’tit achat du style une glace. M’en faut peu pour être heureuse. Une gourmandise sucrée et j’suis aux anges. En cas d’absence, vous pouvez la remplacer par une jolie blonde.

M’transformer en princesse ? Ça m’arriv’ra jamais. C’comport’ment est trop à l’opposé d’éducation qu’j’ai r’çue et d’ma vision du monde. Les chichis et les apparences, c’pas mon truc. J’suis plus adepte du naturel. Ça attire moins d’gens mais ça aimante les bonnes personnes. J’ai pas une foule d’gens qui gravitent dans mon existence. Mais j’peux compter sur chacun si j’suis dans la merde. J’doute qu’ça s’soit l’cas d’Bri. J’espère quand même qu’elle est pas entourée qu’d’hypocrites. En fait, j’en suis certaine vue qu’j’suis là. Par contre j’admets qu’j’suis en train d’changer. La perte d’mon amour m’a fait prendre conscience qu’la vie peut vous prendre c’qu’il vous est d’plus cher sans préavis. J’profite encore plus d’chaque instant comme si c’était l’dernier. Rien m’dit d’main j’vais m’réveiller. Si ça trouve, l’élastique va péter et j’vais m’fraccaser l’crâne sur l’bitume. Oh non, j’suis pas d’venue pessimiste. Disons qu’ça reste une éventualité. Bien sûr, j’l’envisage pas. J’ai pas prévu d’crever c’soir. Même si on choisit pas en soi. J’ai encore d’belles années d’vant moi. J’ai pas encore d’rides sur l’visage. Et des projets plein la tête. Et c’t’en partie grâce à Bri. Au moment où j’ai touché l’fond, elle m’a aidé à m’remonter la pente. J’crains rien d’ce saut. Si l’élastique lâche, j’en ai un d’secours à mes côtés avec elle. « Tous les matins au p’tit déj. » J’lui tire la langue avant d’lui sourire. Un sourire franc pour la r’mercier pour tout. A défaut d’mots, trop durs à prononcer.

Nous v’là lancées dans l’vide. J’hurle si fort qu’j’fais aisément passer la voix d’Allyssa pour une douceur. J’détruis les tympans d’Bri. J’ai jamais été aussi bruyante. Même pendant l’orgasme, j’suis pas aussi expressive. Y d’tout dans mes cris. Une pensée pour Hazel forcément. Une façon d’expulser ma rage contre cette chienne d’vie. Une manière d’lui dire qu’elle est toujours présente dans mon cœur aussi. D’là-haut ou peu importe où elle est, j’espère qu’elle m’entend. Une autre pour la décharge d’adrénaline. J’sais pas à quelle vitesse on tombe mais ça va vite. Les hormones prennent place dans mon sang rapid’ment. L’sol s’rapproche et j’ferme les yeux par réflexe, craignant l’toucher. Sauf qu’le truc est bien réglé et on r’monte. La sensation est étrange. J’suis pas fan d’l’effet yoyo. Clair’ment pas même. Dans l’idée, plus on s’balance et plus j’sens les p’tits four engloutis pendant l’match vouloir s’faire la malle. J’suis plus qu’ravie quand ça s’arrête et qu’on nous r’monte. Bri est toute radieuse. J’fais pâle figure à côté, au sens propre. A mon avis, j’affiche un teint cadavérique. « J’passe mon tour… » J’fais plus la maligne. J’ai la tête qui tourne. Une fois déséquipée, j’pose mes fesses par terre. J’suis pas loin d’vomir. Pourtant j’ai aimé l’expérience. J’note d’le faire sans avoir mangé avant la prochaine fois. Instant d’faiblesse assumé. J’m’en fous. Bri m’a d’jà vu en sale état. Elle est l’une des rares à avoir vu mes larmes. « M’faudrait boire un coup… On r’descend ? J’ai vu un bar dans le hall d’entrée. J’peux attendre l’temps d’ton s’cond saut si t’y tiens tant. J’suis pas une poivraute comme toi, j’peux t’nir dix minutes. » J’lui offre un rictus. Même pas fraîche, j’oublie pas d’la provoquer.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy
Mar 17 Nov - 19:50
Ce saut était vraiment une super idée de la part d'Amy, j'avais adoré, de toute façon moi dès que j'avais de l'adrénaline dans le sang j'étais heureuse. Et là pour le coup c'était une haute dose, vraiment tout ce que j'aimais, je ne me lassais jamais de cette sensation.  Quand on nous remonta ma première réaction fut de faire la gueule car c'était déjà terminé et ma deuxième fut de vouloir recommencer de suite. Je vous laisse imaginer mon état de pile électrique quand j'étais sur circuit, Lyan l'avait découvert et y avait laissé sa voiture en remorquage.  Ce jour là j'avais mis beaucoup de temps à redescendre et là je savais que ça allait être la même chose car en plus je savais que le lendemain j'allais réaliser un de mes rêves et là pfiouuu il allait me falloir des jours pour redevenir calme. Je suis sûre que si je disais ça à Amy elle me répondrait que le sexe était encore meilleur mais elle n'avait jamais piloté à 300 km/h avec le mur qui défilait, le bruit du vent sur le casque et le vrombissement du moteur.  Moi j'étais au taquet pour re sauter mais quand je voyais le teint blanchâtre d'Amy je me dis que c'était peut être pas une si bonne idée. "Petite joueuse t'es malade." Oui je savais très bien réconforter les gens héhé. Alors ça elle allait en entendre parler loooooongtemps. Je n'allais pas louper une occasion pour lui mettre dans les dents qu'elle se retenait de vomir après le saut.

Sauter seule c'était pas marrant. Mais y'avait un point positif je risquais pas de perdre mes oreilles une deuxième fois. Sérieux elle avait du coffre l'ancienne. Là elle venait de casser un peu mon délire. "Si tu vomis sur mes chaussures, je te jette sans élastique..." Petite précision que je préférais faire avant que ça arrive. Le mec qui nous avait équipé et tout expliqué était mort de rire à nous voir agir. Miss alcool proposa ENFIN de boire un verre, ah ben il lui avait fallu sauter dans le vide pour retrouver ses esprits? "Dis celle qui supporte pas un petit saut dans le vide..." J'allais pas me laisser taquiner sans répondre. Par contre je n'avais pas du tout envie de boire un verre dans le bar de cet hôtel, moi je voulais aller à celui de glace. Et quand je voulais quelque chose, il était très dur de me faire changer d'avis. "Naaaan je veux aller au bar de glace" C'est limite si je tapais pas du pied par terre en bon enfant Roi que j'étais. Le mec s'approcha de nous. "Je vous conseille le bar de glace c'est une des attractions de la ville et avec ces bons vous avez même un verre offert." Je le regardais avec les yeux qui pétillent et je me tournais vers Amy "Tu vois il FAUT qu'on y aille , même le monsieur le dit." Est ce que j'avais déjà dis que je pouvais être très difficilement supportable quand j'étais comme ça? il me semble que oui. Je récupérais les bons et claquait une bise sur la joue du gars puis je filais.  

Une fois en bas je me souvins que j'avais demandé au chauffeur de nous attendre, heureusement que je n'avais pas fais un deuxième saut. Retour donc dans la limo et je me servis un nouveau verre de champagne cette fois. Je n'en proposais pas à Amy car bon elle était encore un peu blanche et ça aurait été dommage de gâcher du champagne et tacher la limo. J'avais dis au chauffeur où on voulait aller mais en plein milieu du strip je décidais qu'on pourrait y aller à pied. Après tout Vegas devait aussi s'apprécier en marchant sur un des boulevards les plus connus de la planète. Il s'arrêta et je sortis de la limo. Je pense vraiment qu'Amy allait me défoncer avant la fin du séjour.  Il y avait beaucoup de monde qui se baladait et là où j'étais assez étonnée c'est qu'il y avait des familles avec des enfants...à Vegas...lieu de toutes les débauches. Si j'avais un gosse c'est pas là que je penserais l'emmener mais bon.. après tout pourquoi pas. Alors qu'on marchait une femme s'approcha de nous, elle tenait comme des flyers dans sa main. Elle était assez peu vêtue , on va dire qu'on forçait pas beaucoup pour deviner ses formes. "Bonsoir les filles, ça vous dirait de venir vous amusez dans un club pour filles? Un si jolie couple comme vous, deux rousses, vous allez faire un malheur.." Je restais con face à cette femme. D'où elle croyait qu'on était en couple celle là?
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What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy
Mer 18 Nov - 16:28
J’suis pas bien là. L’après coup est méchant. C’t’un peu comme l’effet d’une cuite. L’soir, on kiffe et on pavane et l’lend’main on s’maudit d’avoir picolée. A la différence notable qu’j’ai pas mal au crâne. Enfin la danse d’mon estomac est pas plus agréable. P’t-être que tout ça vient d’la bouffe du stade. J’suis pas habituée à engloutir des trucs si raffinés. A tous les coups, c’pour ça qu’j’suis barbouillée. J’vois pas en quoi l’saut en s’rait responsable. J’aime la sensation du vent fouettant mon visage ; la vitesse ; l’sentiment d’liberté. Ou j’me fais vieille et m’remets plus difficil’ment d’mes émotions qu’à mes vingt ans. Tout l’inverse d’Bri qui pète la forme et m’charrie. J’suis d’avis qu’elle va m’ressortir régulièr’ment mon état actuel. Tout comme j’m’amuse à la faire chier avec l’histoire du ballon qu’elle m’a envoyé sur l’front. Quoi que j’ai une chance qu’non. « J’te rappelle que c’qui s’passe à Vegas, reste à Vegas. » J’lui envoie un clin d’œil. C’dicton est bien connu. Une incitation à profiter des vices d’la ville sans scrupule. « C’pas avec tes muscles qu’t’y arriv’ras. Tu risques plutôt d’te casser un ongle, princesse. » Malade veut pas dire qu’j’suis moins piquante. Au contraire, j’suis encore plus chiante. Hazel pourrait en témoigner si elle était encore des nôtres…

J’me r’lève. L’gars nous déséquipe. Et moi j’soupire face à son comport’ent enfantin. Y a des claques qui s’perdent j’vous jure. Elle en démord pas d’son bar d’glace. C’quoi c’t’obsession ? Elle a été un congélateur dans une autre vie ou quoi ?! Quoi qu’elle m’parait être bouillante. Une vraie pile électrique. Elle va m’épuiser avant la fin d’la soirée à c’rythme. Pas physiqu’ment, j’tiens la route. Mental’ment c’moins sûr. J’me résous à céder à son caprice histoire d’avoir la paix. Attention, prenez pas ça pour un instant d’faiblesse. J’ai juste pas envie d’me prendre la tête pour l’lieu ou boire. Tant qu’j’peux avoir ma bière, j’m’en fous. « Il t’dirait d’dormir à poil dans l’désert tu l’f’rais ? » Une façon d’lui signifier qu’il est pas parole d’évangile. Même avec l’cadeau des deux bons. J’parie qu’il est en partenariat avec l’établiss’ment. J’suis quasi certaine qu’on va trouver des pubs pour l’saut à l’élastique sur place. Enfin, j’vais pas faire ma difficile. Un verre gratuit ça s’refuse pas. Puis si ça fait plaisir à la footeuse, ça m’fait plaisir aussi. J’aime bien la voir sourire. Sa bonne humeur est agréable. Ça m’rappelle qu’la vie est belle malgré ses crasses.

On rembarque en limo. Jusqu’à c’qu’elle décide d’marcher. J’arque un sourcil. Bri marcher ? On parle d’la même meuf qui m’a presque fait un scandale pour s’rendre d’mon appart au Planet à pieds ? Faut qu’elle arrête le champagne. Bref, j’la suis. J’ai pas l’choix d’toute, c’t’elle qui paye la location. « J’te préviens d’avance que si t’as mal aux pieds, j’te port’rai pas. » Au cas où. Elle est maligne la miss. Elle est capable d’faire l’coup d’la marcheuse pour m’voir la porte dans mon dos. Ou c’moi qui est vicieuse. C’tout à fait l’truc qu’j’pourrai faire par pur malice. En vrai j’l’ai déjà fait. L’but était vicieux. J’avais une excuse, la donzelle avait une sacrée paire d’seins. J’ai profité d’ma demande et d’son acceptation pour enrouler mes bras autours d’sa poitrine. J’admets les avoir touchés un peu. Pas à la sauvage non plus. N’empêche qu’elle en a ri. Et j’ai pu les empoigner total’ment une fois chez moi. Hasard ou coïncidence, la blonde qui nous aborde est égal’ment bien fournie. Son offre m’amuse autant qu’sa confusion. J’mate l’enseigne deux s’condes. On dirait un club échangistes. Rien d’très étonnant dans c’te ville. « Désolée, j’la partage pas. » J’suis pas possessive. J’la protège c’tout. C’mon rôle d’amie et d’grande sœur. Et sans doute aussi par attach’ment. J'ai pas envie d'partage sa présence c'soir.

J’l’attrape par la main par réflexe et j’l’éloigne d’la blondasse. Après quelques mètres, j’prends conscience d’la t’nir par la main et j’la lâche. « Encore une pouffe que nous a pris pour un couple ! T’parles d’un truc à la con, hein ? Toi et moi, ensemble ! » J’éclate d’rire. Avec tout l’amour qu’j’ai pour elle, j’l’aime qu’d’amitié. Sa présence fait pas s’emballer mon cœur comme a pu l’faire ma tatouée aux ch’veux dorés. D’notre position, j’aperçois notre hôtel. C’t’à mon tour d’être excitée comme une puce. C’que j’ai soif. « La dernière arrivée paye sa tournée ! » J’ai à peine prononcé mes mots qu’je mets à courir. Ok, si j’avais réfléchi, j’aurai pas lancé c’défi à une sportive. On a pas vraiment les mêmes conditions physiques. J’ai pas d’entrain’ments réguliers moi. Sauf si on compte mes séances d’sport en chambre. Mine d’rien, ça fait bosser l’cardio. C’bon pour la santé. C’pas pour rien qu’j’suis énergique. Avec du bol, elle est crevée. En tous cas, elle est deux d’tension. J’ai pris trois mètres d’avance. Pas sûr qu’ça suffise à m’faire gagner.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy
Sam 21 Nov - 18:06
Quoi?????? Elle ose utiliser cette phrase pour une raison si pourave? ah non là je ne suis pas d'accord. Cette phrase doit être utilisée lorsque qu'on a fait une méga connerie...du genre rentrer à quatre pattes à sa chambre d'hotel car on a plus d'alcool que de sang dans le corps. Ou qu'on se réveille dans une chambre avec que des inconnu(e)s nu(e)s, mais pas quand on est malade pour un pauvre saut à l'élastique. Je préfère ne rien répondre. Hum mettre en doute ma force physique n'est peut être pas une si bonne idée que ça. Je pouvais facilement la soulever si j'en avais envie. Elle ne le savait peut être pas mais notre entrainement ne consistait pas seulement à courir le plus vite possible. On devait aussi avoir de la force physique pour encaisser l'endurance, la longueur des saisons et les chocs. Donc je pouvais sans soucis la soulever et la porter comme un sac à patates. "Tu serais surprise de ce que la princesse est capable de faire...." Peut être que ça arriverait un jour allez savoir.

Non mais elle allait arrêter de jouer la voix de la raison? j'étais pas bête, je savais très bien que s'il nous proposait ça, c'est qu'il y avait son intérêt. C'était ma première fois à Vegas mais pas ma première fois dans un parc d'attractions. Ils avaient tous tout intérêt à bosser ensembles. "Vu comment il est, je serais pas la seule à poil..." Elle allait finir par casser mon entrain là la vieille. Pfff je le savais qu'à partir d'un certain âge ça devenait grognon. Bref je réussis à entrainer mamie hors de l'hôtel pour aller boire un verre dans le truc de glace. J'ai envie de faire tellement de choses mais si peu de temps. Et puis surtout y'a tellement de choix, par où commencer? ah oui la bière pour l'ancêtre, ensuite on verra. Et puis marre dans la voiture voilà, les pieds c'était mieux. Et là miss rabas joie se rappela à mon bon souvenir. " Oui maman...." Je lui tirais la langue histoire de bien accentuer le truc. Oui j'étais pénible mais bon j'assumais totalement ici je pouvais me lâcher, pas de journalistes ou fans ou je sais pas quoi d'autre pour venir me gaver. J'aurais surement mal aux pieds, j'avais fait un match un peu plus tôt donc la fatigue allait tomber à un moment ou un autre c'était certain. Mais tant pis je trouverais un uber pour rentrer.

Si y'avait bien un truc que j'avais pas anticipé vraiment à Vegas c'était de me faire démarcher sur un trottoir bondé pour aller dans un club X. Je restais très con car moi là mentalement j'étais très loin de penser à ça. Je voulais boire, danser, m'éclater avant demain d'aller me défouler comme jamais. Je n'eus même pas le temps de répondre qu'Amy le fit pour nous, je ne tiltais pas à ce qu'elle répondit. J'avais toujours le regard braqué sur cette femme, en mode : "mais wtf tu me veux quoi toi?". Par contre j'entendis bien ce que me dis Amy et là je sais pas c'est comme si elle m'envoyait un coup en pleine face. J'avoue que j'avais jamais pensé à nous sur ce plan là, car déjà je pense rarement à ça en fait mais là je me prenais ça dans les dents. " Ouais c'est débile." Et ça c'était la version gentille de ce que j'avais pensé lui répondre de suite. "C'est vrai la honte pour toi d'être avec une simple sportive..." Là elle venait de faire changer mon humeur. Déjà qu'elle l'avait un peu entamé, elle venait de finir de l'achever. Et vraiment quand j'étais comme ça valait mieux me foutre la paix et très rapidement. J'écoute à peine ce qu'elle me dit et je la laisse partir devant en courant. Encore une fois je me suis tapée un match intense j'ai pris des coups, j'en porte encore les marques donc là courir non merci. Faudrait peut être des fois qu'elle fasse attention aux autres. Je la laisse courir mais bon elle va courir jusqu'ou ? y'a que moi qui sait où est le bar. Je laisse donc courir un peu bêtement et je me presse pas pour la rejoindre. Déjà je peux pas trop et puis surtout pas envie. J'en profite pour prendre des photos du strip, faire des stories insta etc. Oui je deviens peste et je m'en foutais complètement. D'ailleurs je remarquais la pub pour une chaine de bars assez apprécié aux US pour les gens aiment les filles avec des formes.

Une fois que je l'avais rejointe je lui soumis mon idée. " Vu que tu veux pas trop aller dans le bar à glace tu devrais peut être aller chez Hooters y'en a un pas loin. E tu te seras plus dans ton univers..." En gros si tu comptes me souler parce que je veux aller là ben va dans un truc ou tu pourras mater et fous moi la paix. On était devant le bar de glace à elle de décider. Je voyais les clients à l'intérieur avec les gros manteaux qu'on devait porter pour ne pas geler. C'est à dire que passer de 40 dehors à 0 dedans ça faisait un choc.
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What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy
Sam 21 Nov - 21:59
J’sens qu’j’commence à l’agacer. Elle est plus la même dans les provocations. Les piques sont plus affutés, plus méchantes. C’possible qu’elle apprécie pas mon attitude protectrice. Vrai que j’suis un peu trop maternelle envers elle. C’sans doute dû à notre différence d’âge et à mon attach’ment. J’ai pas l’intention d’lui dicter sa vie. J’veux juste lui éviter d’faire trop d’conn’ries. Moi aussi j’ai eu vingt-et-un ans. Et sans ma mère, j’en aurai fait des conn’ries. Moi aussi j’ai été insolente. J’ai crié qu’elle m’faisait chier la vieille. Mais avec l’recul, j’la r’mercie. Bien sûr, ma r’lation avec Bri est pas la même. J’suis pas sa daronne. J’suis juste son amie. Manque d’pot pour elle, j’tiens à mes ami.e.s. Sont trop rares pour qu’j’les laisse faire l’con. Alors oui, ça va pas lui plaire. Elle va même sans doute m’détester par moment. C’la vie. Dans l’fond, j’sais qu’elle m’apprécie. Sinon, elle m’aurait pas invitée. Et moi, j’s’rai pas v’nue. On va d’voir s’supporter mutell’ment pendant trois jours. Et vue la toujours qu’prend la soirée, ça risque d’être long. Elle m’fait quoi là ? Attendez, envisage-t-elle qu’on soit ensemble ?! Dans ma tête, c’pas possible mais dans la sienne, c’pas impossible qu’elle y pense. J’me r’trouve bien bête. Si ça s’trouve, j’viens casser son délire et briser son cœur. « Clair’ment ! M’faut au moins une championne du monde pour mon standing ! » Et j’en r’mets une couche. Alors qu’j’me fous royal’ment du statut d’mes conquêtes. Hazel aurait pu être derrière du championnat motocyclistes qu’ça aurait rien changé à notre amour. Disons qu’la voir gagné était un bonus. On avait des excuses pour s’envoyer en l’air comme ça. Fallait bien arroser ses victoires.

Là, j’vais pas fêter ma victoire d’la même façon. J’ai remporté mon défi. J’saute pas d’joie non plus une fois arrivée à l’hôtel. Bri a pas joué l’jeu et a préféré faire sa starlette avec son téléphone. J’ai bien envie d’la r‘joindre et d’lui confisquer son portable. J’me r’tiens pour pas activer son mode démon. J’attends d’vant l’bar d’glace. Elle arrive enfin, plusieurs minutes après moi. « Oh t’voilà, princesse ! » J’pouffe. Sauf qu’elle a plus envie d’rire. Elle m’attaque. Et mon visage s’ferme dans la s’conde. J’veux bien être gentille mais j’ai mes limites. Et j’apprécie pas du tout sa r’marque. Sans doute qu’la fatigue du trajet amplifie mon impatience. En tous cas, il est temps d’la faire r’descendre sur Terre. « Mon univers ?! Car tu crois qu’mon univers est rempli d’meuf à moitié à poil ?! C’t’à ça qu’tu m’réduis ? Si j’voulais pécho d’la meuf dans un bar, j’s’rai restée à LA. L’Planet est très bien pour ça. J’suis v’nue ici pour toi, Bri ! Uniqu’ment pour toi ! Pour une gosse capricieuse qu’a pas r’çu assez d’claques dans sa jeunesse ! » J’lâche tout. J’vide mon cœur sans réfléchir aux conséquences. La colère est mauvaise conseillère. Tant pis. Sur l’coup, ça m’fait du bien. Moi aussi j’ai une face démoniaque. J’lai prév’nu en plus. A hausser l’ton, j’ai attiré les r’gards sur nous. Les gens aiment l’animation. C’marrant d’voir un couple s’engueuler en public. A la différence près qu’on est pas en couple. J’tends ma main vers elle. « Envoie les clés d’la chambre, j’me casse. » Où j’en sais rien. Pour sûr, j’ai b’soin d’aller rouler en bécane là. « Et magne-toi sinon j’défonce la porte. » A mon faciès, elle peut d’viner j’plaisante pas. Même si mon coup de pied f’ra pas vaciller l’battant sécurisé.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy
Dim 22 Nov - 17:17
Franchement avant que l'autre connasse de rabatteuse nous prenne pour un couple j'y avais jamais pensé. Déjà je n'avais pas de temps pour penser à ça. Foot , foot et foot voilà toute ce qui tournait dans ma tête et en boucle. Donc sur le papier je m'en foutais un peu qu'elle pense pas à moi comme mais c'était la violence de sa réaction qui m'avait fait démarrer. J'étais si repoussante ou quoi? Et perso c'était elle qui s'était donné ce rôle de grand sœur, moi j'en avais jamais eu et je m'en étais très bien sortie sans ça. Honnêtement c'était la première fois de ma vie que je voyais inspirer le dégout à quelqu'un et il en fallait pas plus pour me faire vriller. Surtout qu'au lieu de calmer le jeu elle mettait encore de l'huile sur le feu. "J'espère bien qu'une championne du monde a des gouts plus sélectifs..." J'avais aussi répliqué méchamment mais le sujet du palmarès était un sujet sensible. Amy le savait et donc son attaque était volontaire, la mienne l'était tout autant.

Cours Forrest cours, voilà ce que j'avais envie de lui envoyer dans la tronche. Mon gros problème était que j'avais beaucoup de mal à me canaliser quand j'étais trop énervée. C'était ce qui m'avait provoqué des problèmes sur le terrain, en dehors du terrain aussi. Je la rejoins enfin et bim encore un tacle. Si Amy jouait au foot elle enchainerait les cartons, elle n'a pas l'air de vraiment comprendre quand elle commence à souler les gens en fait. Se taquiner ok j'ai jamais dis non mais là va vraiment falloir qu'elle lève le pied car je suis pas non plus une gamine de 15 ans à qui on s'amuse à faire la morale toutes les deux secondes. Et là cette fois c'est moi qui attaque et je reconnais que je n'y vais pas de main morte. Quand on casse les pieds je ne prends pas de gants pour exprimer que j'en ai ras le bol. Le Planet? pfff j'en garde pas un bon souvenir, bar naze si vous voulez mon avis, je préférais aller dans d'autres endroits, peut être plus selects mais au moins les gens savaient se tenir. "Tu es venue pour qu'on aille à ce festival de musique ne me prend pas pour excuse...." Mon ton était devenu froid, détaché. J'éclate de rire à sa remarque qu'est ce qu'elle sait de ma vie ? en fait rien car je n'ai dis que ce que je voulais. "C'est vrai j'avais oublié qu'il n'y a que toi qui a eu une enfance ou adolescence pas facile...que je suis bête d'avoir oublié ça....Tu ne sais rien de moi, de ma vie avant L.A alors tes remarques tu te les gardes" Mes yeux n'exprimaient plus rien. Contrairement à Amy mon ton était calme, je savais me tenir MOI.

Je lui donne les clés sans même la regarder, presque je les lui jette. "Tu as une heure pour dégager Amy..." Je sais que j'exagère, que je suis une connasse pour rien. Même Lyan me ferait bouffer ma fierté si elle avait été là c'est pour dire... mais c'était plus fort que moi. Si Amy pensait de moi que je n'étais qu'une princesse, enfant pourrie gâtée qui était née avec une cuillère d'argent dans la bouche et qui n'avait aucunes valeurs, alors oui il valait mieux qu'elle parte. Je ne ferais surement que confirmer ce qu'elle pensait de moi mais j'en avais rien à foutre.
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Dim 22 Nov - 18:20
Comment on en est arrivées là ? J’l’ai pas vu v’nir c’oup-là. Y a encore vingt minutes, on s’faisait un saut à l’élastique en duo entre potes et on s’marrait. Là, y a plus d’rires qui résonnent dans l’air. Ça envoie des piques sévères, faites pour blesser. Et si j’admets pas être exempte de tout r’proche, j’suis pas v’nue ici pour souffrir. Si Bri a été habituée à traiter sa mère d’la sorte sans qu’elle réagisse, c’pas mon cas. J’suis gentille mais j’ai mes limites. Et elle pousse l’bouchon trop loin. Au point d’me dire qu’si on était encore sur l’toit du Stratosphère, j’aurai testé sa propre technique menaçante en la balançant dans l’vide sans élastique. « Ça commence que d’main ! Pourtant j’suis v’nue c’soir. J’suis v’nue pour assister à ton match ! Pour voir vingt-deux pouffes courir après un ballon comme des connes tout ça car t’étais dans l’lot ! » Clair’ment, sans sa présence, jamais j’aurai foutu les pieds dans un stade d’foot. On dirait pas mais j’lui fait un compliment. Drôle d’façon d’le faire surtout qu’j’hausse l’ton mais c’belle et bien l’cas. Un jour, faudrait qu’j’bosse mes r’lations humaines. Pas c’soir. Pas après la suite. Elle confond tout c’pas possible. Elle a trop mis d’coup d’tête dans un ballon et son cerveau s’est fissuré. J’vois qu’ça. Ou elle est stupide. Ça, j’sais qu’non. « Qu’est-ce tu m’sors là ? T’sais quoi d’ma vie ? Tu m’a déjà entendu m’plaindre ? J’ai pas baigné dans l’luxe. J’ai pas eu d’fringues qui coûtaient des centaines d’dollars. Mes vieux avaient pas trois caisses à trente mille balles pièces. Mais j’ai jamais manqué d’rien. Ils m’ont donné l’plus important : leur amour ! » S’ils m’entendaient, ils s’raient sur l’cul. Chez les Rise, dévoiler ses sentiments est tabou. Par exemple, j’ai jamais dit à mes parents que j’les aimais.

Rouge pivoine, j’attrape les clés au vol. « Dix minutes m’suffiront. J’suis pas une princesse, moi. » Sur c’te dernière réplique, j’tourne les talons. J’fonce vers l’ascenseur. J’matraque l’bouton pour l’app’ler. Une boule d’nerfs sur pattes, une femme ose pas monter avec moi quand les portes s’ouvrent. Et tant mieux pour elle. Dans la chambre, j’ramasse mes affaires. J’balance tout dans mon sac. J’me change pas. J’conduirai dans ma t’nue légère. J’m’en fous qu’ça soit dangereux. Et j’me moque d’me faire arrêter. J’bouillonne dans la pièce. J’ressasse des moments avec Bri. J’nous r’vois chez elle à bouffer du brownie , la gueule d’sa voisine mécontente, au bar d’la plage à dévorer nos glaces. Et ça arriv’rai plus. Fini. Terminé. Sur l’point d’quitter la pièce, j’me r’garde dans un miroir accroché au mur. J’me déteste. J’ai tout gâché. J’envoie mon poing rageur dans mon reflet. L’miroir s’brise net autant qu’mes phalanges. J’ai les doigts ensanglantés. Ça pisse bien et crade mon t-shirt. La douleur est forte. J’crois bien qu’j’me suis pétée la main. Ça va être emmerdant pour conduire. Dans l’immédiat, j’y pense pas. J'ai même pas la force d'crier. J’recule contre un mur jusqu’à c’que mon dos l’épouse. Mes muscles m’lâchent et j’m’écroule. L’cul par terre, les jambes r’pliés, j’encercle mes g’noux d’mes bras. Ma tête est calée d’dans. Et c’t’une fontaine d’larmes qu’exprime sa souffrance. J’parle pas d’ma blessure à la main. Elle, elle guérira avec des soins et un probable passage à l’hosto. C’mon cœur qui saigne. Malheureux d’avoir perdu une amie. Sa seule amie. Mes sanglots rompent l’silence. La porte ouverte, j’peux m’faire entendre des gens dans l’couloir d’l’étage. Mais vaut pas qu’quelqu’un entre. J’s’rai capable d’le déf'nestrer. J's'rai par partie dans une heure dans mon état. Même ma sortie, j'la rate. T'es une loseuse Amy, la pire de toutes.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy
Jeu 26 Nov - 18:57
22 pouffes qui courent après des connes après un ballon? Elle était sérieuse là? Si elle voulait arranger les choses c'était clairement pas comme ça que j'allais baisser la tension. C'est comme ça qu'elle voyait le foot? au final elle ne valait pas mieux que les autres, sur ces airs de personne différente elle était la même que tous ces moutons. Je préférais ne pas répondre mais au final elle se dévoilait. Et tant que j'allais dans son sens tout allait bien mais dés que je montrais que j'étais pas vraiment d'accord pour suivre le mouvement ça montait sur ses grands chevaux. Je serrais les poings pour me calmer car sinon je serais capable de frapper dans un mur et je détestais me donner en spectacle. Je fracassais toujours les gens calmement, froidement, je détestais crier. Je trouvais ça vulgaire de crier, c'était un manque d'éducation et pourtant en Ecosse en famille ça gueulait dans tous les coins mais j'avais toujours du mal. Je me sentais agressée et ça ne faisait qu'augmenter ma colère.

L'engueulade continuait et ça commençait assez vite à me lasser. A Vegas y'avait surement mieux à faire je pense et si Amy était un boulet à mon pied j'allais vite m'en débarrasser. Je l'écoutais contre attaquer mais j'en croyais pas ce que j'entendais, c'était elle qui disait que j'aurais du prendre des baffes et là elle s'offusquait que je la critique? Ah ouais d'accord....fais ce que je dis, pas ce que je fais...c'est bon j'avais pas envie de jouer à ça. Si elle pensait que j'avais grandis dans ce monde là c'était comme elle voulait, je n'allais pas perdre mon temps à tenter de prouver que ce n'était pas le cas. Et son allusion comme quoi ELLE avait reçu de l'amour et pas moi était tellement mesquine que je ne relevais pas non plus. Amy avait tort sur ce point, j'avais peut être pas reçu un amour conventionnel mais pour mes parents c'était quand même de l'amour. En fait je m'étais murée dans le silence car je savais que tout ce qui tournait dans ma tête n'était que de la violence verbale. Et je pense que je pouvais passer mon énergie ailleurs que dans mettre plus bas que terre un autre être humain. On aurait été sur un terrain on en serait surement venues aux mains.

Amy s'éloigne enfin de mon champ de vision et je peux souffler pour relâcher la pression. Là j'ai fais preuve d'un self contrôle à toute épreuves pour ne pas répondre. On aurait été dans la chambre ça aurait surement été différent mais en public c'était niet. Je vais donc ENFIN me geler pour boire un verre. Punaise il se serait appelé Désiré...je commande un cocktail et prend mon temps pour le boire. Finalement être seule me fait du bien, après mon verre je décide d'aller me défouler à un stand de tir. On me conseille un lieu à l'extérieur de la ville ou je pourrais tirer avec des armes plus lourdes. J'étais une texane, j'étais quasi née avec une arme dans les mains, ok factice enfant puis réelle quand j'avais eu l'âge de comprendre que ça pouvait faire mal. J'avais pu tirer à l'arme de précision. Etre allongée sur le ventre, l'arme contre moi, sentir son recul, sa puissance à chaque tir, ça m'avait fait un bien fou. Le point négatif j'avais cradé mes fringues donc je décidais de retourner à la chambre pour me changer avant de sortir.

En arrivant dans le couloir je vis la porte de ma chambre entre ouverte...putain si Amy était partie sans la fermer et qu'on m'avait volé des trucs à mon avis j'allais vraiment me montrer violente. Je m'approchais prudemment, mince là j'avais pas d'arme sur moi, j'étais pas chez moi. Je vis des morceaux de verre par terre et des bruits de sanglots. Je poussais la porte sans faire un bruit et j'entrais. Je trouvais Amy assise par terre et la main en sang. Mon premier reflexe fut la panique...et merde et si elle avait finalement décidé de se faire du mal. Je ne réfléchissais plus et je m'approchais d'elle très rapidement et je me mis à genoux face à elle, prenant doucement son bras histoire de voir l'étendue des dégâts. Je savais qu'elle avait faillit mettre fin à sa vie à la mort d'Hazel. J'avais pu intervenir mais là j'espérais ne pas avoir été la goutte d'eau qui l'ai convaincu de passer à l'acte. Je sais que je le supporterais pas mais là moi on s'en foutait , son bras entre mes mains j'examinais et c'était sa main qui avait morflé. J'en déduisis que le miroir avait été son défouloir. Toujours sans un mot, je me relevais pour aller chercher une serviette dans la salle de bain, que je mouillais et je revins le plus vite possible pour nettoyer ce que je pouvais mais elle allait avoir besoin de soin. "Amy il faut aller à l'hôpital, faire soigner ta main...perso je suis nulle en couture..." Je tentais un petit trait d'humour, je remarquais qu'elle avait pleuré et mon cœur-enfin le truc qui était censé en être un chez moi- se fissura. J'avais rarement eu mal à cet endroit. Mon caractère de merde avait encore failli causer un drame et en plus sur Amy. Je ne l'aurais pas supporté. Mais là il fallait vraiment qu'elle aille se faire soigner.

Je passais en pilote automatique, j'éteignis tous sentiments. J'appelais la réception pour demander une voiture, qu'on envoie aussi quelqu'un pour nettoyer les dégâts et je relevais doucement Amy en la prenant dans mes bras. Les soins d'abord, l'explication après. "Suis mois on va aller à l'hôpital pour des soins, une voiture attend en bas, tu peux y aller seule si tu veux, c'est comme tu préfères." Je serais assez mal placée pour m'imposer et puis ce n'était pas si grave, enfin j'espérais juste qu'elle ne s'était pas abimée la main qui dessinait.. Je passais doucement mon pouce sur son visage pour effacer ses larmes.
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What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy
Sam 28 Nov - 15:41
Si la colère est mauvaise conseillère, la fatigue est pas meilleure. Par sa faute et à cause d’mon sale caractère, c’parti en vrille. Et pire qu’des coups d’poings, c’sont des mots qui ont été prononcés. J’lui ai balancée mes armes les plus aiguisées à la gueule. J’ai cherché à lui faire mal. J’l’ai poignardée violement via mes paroles acérées. Et j’me rends compte qu’c’moi qu’j’ai fait souffrir. C’moi qu’j’ai assassiné dans c’te dispute. Car même si j’suis encore vivante, j’suis qu’une foutue coquille vide en l’instant. Elle est belle la moralisatrice. La grande gueule qui l’ouvre pour un oui pour un non. J’aurai dû apprendre à la fermer. C’moi qui mérite une fichue claque là. Parfois faut savoir encaisser et s'taire. Mon égo en est incapable. J’peux pas rester sans répliquer. Et avec Bri qu’a pas sa langue dans sa poche non plus, l’escalade était inévitable. Putain c’que j’me déteste. Jamais j’arriv’rai à m’faire comprendre. Jamais on verra qu’moi aussi j’ai mes faiblesses. Derrière mes apparences d’femme sûre d’elle, moi aussi j’ai des doutes, des angoisses, des peurs. Hazel les connaissait. Elle savait tout d’moi. Elle avait pas fait qu’capturer mon cœur, elle l’avait ouvert.

Elle a emporté la clé à son départ pour l’au-d’là. J’doute que quelqu’un la r’trouve un jour. J’crois pas en avoir envie non plus. Cad’nassé, mon palpitant est à l’abri du monde. Il peut pleurer ses peines sans craindre d’se faire r’marquer. Sauf là où il chiale via mes larmes. J’m’en fous complét’ment. Tant pis si j’passe pour une fragile. J’ai l’droit d’exprimer mes sentiments. D’toute, tout l’monde s’en fout. J’entends bien les bruits d’passage dans l’couloir. Personne entre dans la chambre ouverte. Les gens font leur vie et basta. Et j’les comprends. Qui s’soucierait qu’une pleurnicharde ? D’un pitoyable déchet ? Quel intérêt j’ai ? Aucun. Ma place est pas ici. J’ai rien a apporté dans c’monde. Hormis des piques et des blagues pourries qui font rire qu’moi. J’s’rai mieux ailleurs, aux côtés d’mon enragée. J’d’vrai la r’joindre. Un saut du haut d’la falaise en bécane. Une chute libre jusqu’à m’fracasser au sol. En plus, j’suis certaine qu’ça m’pend au nez. A force d’jouer avec la vitesse, j’vais finir dans l’décor. Autant anticiper et débarrasser c’monde d’ma présence. J’manqu’rai à personne. A mes parents ? Oui probabl’ment qu’la perte d’leur fille unique les marqu’ra. Sinon, j’vois pas. Bri ? Laissez-moi rire une dernière fois.

Quand on parle du loup, on en voit la queue. La r’voilà la princesse. J’suis prête à subir une attaque, l’coup d’grâce. Rien. Elle s’mue en infirmière d’fortune. Technique d’fourbe pour mieux m’ach’ver par derrière. J’me f’rai pas avoir. J’suis pas née d’la dernière pluie. J’la laisse faire par dépit. Surtout car j’ai pas la force d’la r’pousser. En ai-je vraiment envie ? J’en suis pas sûre. Elle m’soigne délicat’ment ma blessure. J’grimace malgré tout. J’me suis pas ratée. J’aperçois même des bris d’verre plantés entre mes phalanges. Pourtant j’me plains pas. Aucun son sort d’ma bouche. J’suis muette comme une carpe. Y a juste un léger sourire qui r’joint mes lèvres à son annonce. Elle arrive à déconner dans c’te situation. C’te meuf est incroyable. C’t’une chance d’l’avoir à mes côtés. P’t-être qu’faut j’r’vois à la baisse mes désirs d’mourir. Y a p’t-être bien un être humain hormis mes parents qui tient à moi sur c’te planète. Y a fallu qu’me pète la main pour en prendre conscience. Ou juste qu’j’range ma fierté l’espace d’un instant. Il est clair qu’c’te rousse compte dans mon existence. Si j’étais pas aussi fermée, j’lui dirai. J’la prendrai dans mes bras. J’lui présent'rai mes excuses.

J’sais pas faire. J’ai pas appris à m’livrer. Alors j’reste silencieuse. J’la laisse m’rel’ver et l’écoute. Elle est bienveillante. Bien plus qu’une mère avec son enfant. Toujours empêtrée dans mon tombeau mutique, j’saisis sa main sur ma joue d’ma main valide. J’l’enlève et glisse mes doigts dans les siens. Et j’les sers. C’ma manière d’l’ui répondre. J’veux pas qu’elle parte. Pour l’illustrer, j’l’entraîne en dehors d’la pièce en la tirant. Elle suit l’mouv’ment sans résister. Les gens croisés nous r’gardent étrang’ment en ch’min. Faut dire qu’y d’quoi être étonné. Deux filles main dans la main avec une qu’a une paluche env’loppée dans une serviette d’bain tâchée d’sang, c’pas commun, même à Vegas. On arrive dans le hall. J’ai toujours pas lâché la moindre syllabe. Pourtant ça m’lance sévère. Mais en compagnie d’ce pans’ment sur pattes, j’me sens apaisée. On arrive à l’extérieur. Une voiture déboule une dizaine d’secondes après. Elle est bien banale. C’pas à l’image d’la sportive. Et ça m’fait sortir d’mon mutisme. « Elle est où la limo ? » J’tente d’rire. Mes muscles l’refusent. Vrai qu'c’pas vraiment l’moment d’faire c’genre d’r’marque. Tout comme c’pas l’moment d’se montrer affective. Mais voilà, y a des fois où faut arrêter d’se planquer derrière des barrières. J’l’attire à moi. J’lâche ma prise et j’l’enlace. J’crade ses fringues hors d’prix avec ma manœuvre. J’lui en rachét’rai. Quitte à d’voir faire un crédit. Poitrine contre poitrine, mon cœur tambourine en cadence. « Pardon. », qu’souffle à son oreille d’une voix chevrotante dans un murmure.
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Brianna Norris
What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy
Mar 1 Déc - 18:55
En revenant dans ma chambre je pensais la trouver vide. Peut être même retournée si Amy avait pété un câble et avait tout défoncé, je m'étais préparée à tout les scénarios. Finalement j'étais allée faire la seule chose que je ne voulais pas faire à Vegas à savoir aller tirer à l'arme à feu mais c'était la seule chose qui arrivait à me calmer et qui me permettait de réfléchir. Et en voyant Amy au sol avec la main en sang j'étais contente d'être allée me calmer car je pouvais réagir en un quart de seconde.  Pas besoin de paroles à ce moment juste des actes. Je n'étais plus en colère contre elle et pendant une fraction de seconde elle venait même de me filer la frousse de ma vie. Voir même de me détruire intérieurement mais heureusement tout cela ne dura quand je me rendis compte que sa blessure n'était pas grave. Par contre ouais bon je savais pas si je devais enlever les morceaux de verre et si jamais ça avait coupé des veines je ne ferais qu'empirer la situation. Là à cet instant j'aimais ma mère de tout mon cœur de m'avoir appris comment réagir lors des premières secondes.

Amy ne disait rien et c'était très bien comme ça car je pouvais me concentrer sur ce que j'avais à faire. J'avais tenté de l'humour car en fait je tentais de me détendre aussi. L'humour était mon moyen de défense quand vraiment j'avais eu peur ou que j'avais peur. Ma mère m'avait aussi appris à montrer une visage rassurant dans un tel moment pour ne par encore plus aggraver l'état mental de la personne aidée. Putain je rêvais déjà du méga cocktail que j'allais m'envoyer cul sec pour faire retomber tout ça. Mais après , d'abord ma seule préoccupation c'était qu'Amy soit soignée et j'espérais qu'elle ne se soit pas trop fait mal à la main. Je la regardais enlacer nos mains sans paroles et je la laissais faire. J'accepterais de faire tout ce qui pouvait l'aider. Je la suivis dans le couloir et entendis la remarque d'un couple et je me retournais pour leur faire un doigt. Là fallait clairement pas me faire chier, je pouvais sauter à la gorge de la moindre personne qui allait me taper sur le système.  Une fois hors de l'hôtel j'entendis la remarque d'Amy, ça me fit sourire. Au moins elle avait encore son humour. "Baahhh je t'ai pas tout dis...après minuit je ne suis plus une princesse , mais quelqu'un de normal mais t'as du bol j'ai négocié jusqu'à 2 heures du mat avant qu'elle se transforme en citrouille." Je suis super étonnée de sa réaction et je me laisse faire mais plus par surprise, Amy affective? mince...faudra que je demande en douce qu'on lui fasse passer un scanner à la tête. Mais ce qui m'étonne aussi c'est ma réaction presque instinctive, je referme mes bras autour d'elle. La sentir vivante contre moi, sentir son cœur battre contre le mien car en fait c'était ma peur depuis le décès de sa petite amie d'un jour soit la retrouver morte soit qu'on m'appelle pour me le dire parce qu'elle aurait fait une connerie débile. Des mois à vivre avec cette peur, j'avais appris à gérer comme j'avais pu. Encore une fois ne jamais rien montrer, encaisser et être là pour elle voilà ce que j'avais fais.

Je sentis des larmes couler sur mon visage et je les séchais rapidement, hors de question qu'elle me voit comme ça. "Tu es pardonné...pour tout et je m'excuse aussi, j'ai été une connasse." C'était le moins qu'on puisse dire, même moi je me serais baffée. Gérer mon mental toute seule pouvait devenir très compliqué et ce soir je n'y étais pas arrivée. Je ressentais le poids de ces derniers mois d'un coup alors je repris mon masque impassible mais mes yeux rougis me trahissaient peut être et je m'écartais doucement d'Amy et j'allais ouvrir la portière de la voiture et je l'aidais à monter. Le trajet jusqu'à l'hôpital n'étais pas très long et l'hôtel avait appelé alors on passa en priorité aux urgences. Je restais avec Amy tout le temps. Mais être dans un tel environnement me stressait car ça me rappelait mon accident. Cette fois c'est moi qui venait chercher du contact physique en lui prenant sa main valide dans la mienne, enlaçant une nouvelle fois nos doigts. Ce geste était en fait pour moi car j'étais vraiment pas tranquille, je détournais la tête quand ils faisaient les soins car tous mes souvenirs remontaient. Je ne tentais même pas de faire de l'humour. Jamais je me serais cru capable de faire tout ça pour quelqu'un et je préférais ne pas y réfléchir, réfléchir serait prendre conscience de certaines choses et je préférais faire l'autruche.
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What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy
Sam 5 Déc - 11:35
D’tout c’qui s’pass’ra à Vegas, c’simple mot est d’loin l’évèn’ment du séjour. Bri va pouvoir faire une croix sur l’calendrier. Elle pourra m’ressortir ça pendant longtemps. C’pas sûr qu’elle aura droit un autre jour a c’privilège. J’vais pas lui ouvrir mon cœur tous les jours. Qu’elle s’estime d’jà heureuse d’me découvrir à nue. Bri s’rend pas compte combien ces deux syllabes m’coûtent. Les personnes qui m’ont entendue m’excuser sont rares. Preuve en est qu’elle est vraiment spéciale. J’ai pas envie d’être fâchée avec elle. Encore moins quand on connait la vie. Elle est capable d’crasses. Et si elle m’en fait une au point d’plus croiser la rousse, j’veux pas garder en dernier souv’nir une dispute. J’tiens pas à m’endormir en la sachant énervée. J’peux pas dormir l’esprit troublé. Bien sûr, j’lui d’mande pas d’tout effacer. J’sais qu’j’ai été blessante. Au moins j’le r’connais. Et j’me fous d’passer pour une faible. En vérité, j’estime qu’faut être forte pour l’faire. C’facile d’s’enfermer dans sa bulle et d’tout garder pour soi. J’l’ai trop fait dans ma vie. On dit jamais assez aux personnes qu’on aime qu’on les aime. J’ai été trop introvertie avec Hazel. Oui y a eu des actes, des sourires, des moments tendres mais pas suffisamment. Et aujourd’hui, j’peux plus lui exprimer mon amour. J’f’rai pas la même erreur avec Bri même si c’pas l’même amour. L’amitié est tout aussi importante. J’rappelle qu’sans elle, j’s’rai plus là. Elle m’a donnée les forces d’me battre quand j’étais proche d’abandonner.

L’étreinte s’prolonge. J’suis étonnée qu’elle m’la rende. Mais j’m’en plains pas. C’cool d’savoir qu’on compte pour quelqu’un. Ça motive à avancer dans la vie en dehors d’la routine métro, boulot, dodo. « Pourquoi tu parles au passé ? » Là, vous aller vous dire qu’j’suis la pire. J’ter d’l’huile sur l’feu alors qu’on vient d’se réconcilier. En fait, non, j’la complimente. Mon large sourire est franc. C’belle et bien une connasse. Mais uniqu’ment pour moi, hein. Quiconque la traite comme ça ou d’tout autre insulte subira mon courroux. Main blessée ou pas, elle finira dans votre gueule si vous osez vous en prendre à elle. Et attention, j’évoque pas une simple gifle. J’pense davantage à bon gros coup d’poing dans l’pif. J’mate son visage. J’ai l’impression qu’elle a pleurée. J’suis tentée d’lui faire une r’marque. J’me ravise. C’t’humain d’montrer ses émotions même si toutes les deux, on est des nazes pour ça. J’monte dans la voiture en silence. Une fois assise, la douleur m’lance sévère. La r’descente d’la tension l’a réveillée. J’grimace. J’r’tiens des cris mais putain qu’j’ai mal. Moi qui pensais avoir connu la pire douleur du monde l’jour où j’me suis fait tatouer l’cou, j’admets m’être trompée. Et si vous doutiez sur qui gagne entre un miroir et des phalanges, vous avez plus b’soin d’vous tracasser. J’viens d’vous donner la réponse.

J’suis ravie d’arriver à l’hôpital. J’ai jamais été aussi contente d’foutre les pieds dans un hosto. On grille la politesse aux autres. Prête à laisse mon amie l’temps d’faire soigner, j’suis surprise d’son emprise sur mes doigts. L’toubib, qui nous prend sans doute pour un couple, dit qu’elle peut v’nir. On rentre dans une pièce en duo, main dans la main. Il enlève la serviette et mate ma blessure. C’pas joli à voir. Il m’d’mande d’bouger les doigts. C’pas glorieux mais j’y arrive. Bon, ça semble moins grave qu’c’t’impressionnant. Muni d’une pince, il vire un à un les bouts d’verre. Paradoxal’ment, Bri est plus stressée qu’moi. S’inquiète-t-elle ? Au bout d’un quart d’heure, il a fini. Il enroule ma paluche dans un énorme bandage et m’file du paracétamol. J’signe un papier et on peut sortir. D’nouveau dehors, j’affiche fièrement mon pans’ment en l’vant mon bras. « Bon ben tu vas d’voir couper ma viande pendant les prochains jours. » J’pouffe. J’suis r’dev’nue la Amy pétillante. J’ai jamais été rancunière. L’épisode du bar d’glace est d’jà du passé. Enfin pas tout à fait. « Par contre, j’suis apte à boire d’la main gauche. Il s’rait temps d’aller la boire c’te bière, non ? » Dans tout ça, j’y ai toujours pas eu droit. C’plus soif qu’j’ai, j’ai méga super soif. Et pleurer m’a déshydratée. « Après, on fait c’que tu veux ! » J’ai envie d’passer du temps en sa compagnie. C’soir, elle est la princesse, la reine même. J’me plie à toutes ses exigences. J’lui dois bien ça. Car elle va en baver jusqu’à c’que guérisse. J’ai l’intention d’la pourrir en adorable peste qu’j’suis. J’espère quand même qu’elle va pas m’emmener au bowling. Pas douée d’base, ce s’rait une cata d’la main gauche.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy
Sam 12 Déc - 18:21
Je souris à sa remarque, elle a du cran de me provoquer si tôt après une prise de bec car dans un autre contexte et surtout une autre personne j'aurais redémarré au quart de tour pour lui en mettre plein la gueule. Mais Amy avait certains passe droit en comportement avec moi. Et puis surtout elle avait raison, j'étais une connasse et je ne comptais pas vraiment changer. J'évoluais dans un milieu où si je devenais gentille, je me ferais manger toute crue. Et je n'en avais pas l'intention. Je comptais bien régner sur le foot américain. Comme quoi là aussi Amy avait raison sur moi en m'appelant mais j'espérais bien que dans quelques mois voir années, elle se foutrait de moi en m'appelant Reine. Ouh là quelques années? moi pensait à toujours l'avoir dans ma vie dans des années? mouais là par contre c'était pas trop normal et surtout me connaissant j'aurais bien dit ou fait une vraie grosse connerie pour qu'elle ne me parle plus du tout. C'était un de mes super pouvoirs. Je vais juste simplement garder mon sourire sur mon visage, sourire sincère et peut être que mon regard impacté par les larmes laisse apparaitre une petit étincelle de malice.

Le trajet en voiture me permet à nouveau de réfléchir. C'est d'ailleurs mon endroit préféré pour penser, je laisse mon regard se perdre sur le paysage, en général j'ai aussi de la musique dans les oreilles et mon esprit s'évade. Pendant quelques minutes mon attention n'est plus sur Amy, mais elle est dans mes pensées. La dispute je peux la supporter ce n'est pas un soucis pour moi et je sais aussi que parfois il faut se dire les choses. Je ne prétend pas être l'ange dans cette situation. Par contre il y a une émotion que je refuse de revivre à nouveau, c'est catégorique et il faut que je trouve le moment pour lui en parler. Le trajet est rapide et là commence ma vraie torture. Le lieu, les bruits, la lumière, les odeurs, tout et je dis bien TOUT me met en panique. Je reste avec Amy pas pour la soutenir mais pour éviter de prendre mes jambes à mon cou. Je peux encaisse pas mal de trucs mais surement pas un hôpital. J'en fais encore des cauchemars des années après. Bien sur je détourne la tête pendant les soins. Je ne sais pas comment je fais pour ne pas hurler, ou fondre en larmes ou juste partir, mais j'arrive à rester. Amy s'en sort mieux que moi quand j'étais sortie d'un de ces établissement, je suis contente pour elle. "Prochains jours? carrément? euh....tu veux pas le costume de soubrette pour aller avec?" Je reprends de manière totalement automatique mes contres attaques. Bien sur que je l'aiderais, le doc lui a fait un pansement de compétition. "Quoi que tu pourrais trouver une pigeonne à séduire en jouant la blessée qui a besoin d'aide et elle s'occuperait de toi." C'était pas bien comme attitude mais du moment qu'on avait toutes les deux ce qu'on voulait, je voyais pas où était le problème.

La voiture qui nous avait amené était encore là. Punaise cet hôtel avait vraiment un service génial. Faudrait que je les remercie. Ok je payais pour tout ça mais quand même, j'avais été bien éduqué un merci faisait toujours plaisir. On remonta dans la voiture et je l'écoutais parler mais j'étais un peu distraite. "J'ai besoin de quelques moments au calme je crois, je sais c'est pas glam mais on peut boire dans la chambre , suffit de faire monter." Je sais que je devais être blanche comme un linge, déjà que j'étais pas super bien bronzée de base... mais je sentais ma tête me tourner. La voiture nous ramena à l'hôtel. J'allais une nouvelle fois à la conciergerie...ils m'avaient souvent vus depuis que j'étais là. Je demandais de faire monter à boire, des bières et à manger, des wings, des mozzas sticks, bref des trucs à grignoter car j'étais pas sûre que mon estomac encaisse tout. Arrivées à la chambre, le miroir avait déjà été remplacé. Et je balançais mes talons dans la pièce, j'étais épuisée moralement. Je savais que je devais en parler car sinon je n'allais pas être bien. J'avais encore les effets de la crise de panique à l'hôpital et je m'appuyais contre un mur car la pièce tanguait. Vite de l'alcool pour aller mieux. J'allais dans la salle de bain me passer de l'eau sur le visage. Je décidais de me jeter à l'eau.

"Avant qu'on passe à faire ce que je veux, il faut que je te parle de quelque chose. Ca ne va peut être pas te plaire. Je n'ai jamais été amoureuse de quelqu'un comme tu l'as été d'Hazel, donc je ne peux pas comprendre ta peine." Je marquais une pause. "Mais je tiens à toi et je veux pas réfléchir sur le de quelle façon, mais je sais que je ne veux plus vivre avec la peur que tu fasses une connerie avec ta vie et qu'on m'appelle pour m'annoncer une mauvaise nouvelle. Je vis avec ça depuis ce jour là, je tente de te garder ici, de te donner un peu gout à la vie mais là quand je suis revenue ce soir que j'ai vu ce sang, ce verre brisé, j'ai cru au pire une seconde ou deux et ....je ne peux plus vivre avec cette peur. Je refuse même de vivre avec ça" Je m'asseyais sur le lit et je regardais les lumières de la ville , j'évitais de regarder Amy. "Je ne supporte pas d'aller dans un hôpital, plus depuis ma blessure. La lumière, les odeurs, le bruit, le sang, je ne peux plus, je ne veux plus revivre ces souvenirs." Mes mains se mirent à trembler je serrais les poings. "J'ai atteins mes limites à t'aider.". Si là elle partait je ne lui en voudrais pas car je sais qu'Amy n'aimait pas qu'on montre ses faiblesses et pourtant c'est ce que je faisais mais c'était de la protection pour moi.
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What happens in Vegas, stays in Vegas - Amy
Ven 18 Déc - 18:08
D’tout c’que j’avais envisagé d'faire à Vegas, visiter son hôpital était pas au programme. Mais j’avais pas prévu d’m’engueuler avec Bri non plus. En fait, j’avais rien prévu d’spécial hormis d’vivre l’instant présent comme j’le fais d’habitude. Spontanée, j’suis pas du genre à planifier. J’improvise énormément. D’ailleurs ma v’nue au match en est une nouvelle preuve. Et là j’improvise une blague. Pour changer, c’pas la plus drôle. Comme si Bri allait vivre avec moi l’temps d’ma guérison. Si on supporte quelques heures pour des sorties, j’doute fort’ment d’notre entente si on s’côtoyait H24. Si on s’apprécie, on a chacune nos modes d’vie. Et ils sont différents. On arrive à les rendre compatibles pour un instant. L’histoire en s’rait tout autre au quotidien. J’me connais, j’sais qu’elle m’gav’rait. Ça finirait par exploser. Et j’ai clair’ment pas envie d’ça. J’ai eu ma dose c’soir pour l’année. Bien sûr, j’ai conscience qu’ça r’pét’ra un jour. La vie est pas un long fleuve tranquille. On aura d’autres moments d’disputes. C’bon signe. Ça montre qu’on est entières l’une envers l’autre. Y a pas d’hypocrisie faite pour cacher les malaises. En cas d’souci, on l’dit. Quitte à faire des étincelles. « Si tu l’proposes, j’dis pas non… » J’affiche un rictus malicieux. J’imagine aisément la rousse en t’nue d’soubrette. Ça m’permettrait d’avoir un dossier à lui r’ssortir quand elle s’ra chiante. En mode sois gentille où j’balance les photos à ton équipe. Même si j’le f’rai jamais. J’suis une peste mais pas au point d’prendre l’risque d’salir son image. « Bonne idée ! Va falloir qu’j’rencontre ta capitaine rapid’ment. » J’lui envoie un clin d’œil. C’te blonde est notre sujet commun favori. N’empêche que si j’déconne, j’dirai pas non à l’avoir comme infirmière. Elle est bien gaulée la Miss. J’revois encore son mignon p’tit cul s’éloigner dans l’couloir.

J’tique un peu à son annonce. Bri et calme ensemble ? C’très étrange tout ça. C’plutôt une pile électrique à canaliser. Bon, j’admets qu’elle a pas une super tête. Elle est si blanche qu’c’à s’d’mande qui d’nous deux a été aux urgences. Elle m’inquiét’rai presque là. J’espère qu’elle va pas m’faire un malaise. J’ai pas envie d’r’venir à l’hosto. A tous les coups, c’le contrecoup du saut à l’élastique. En tant qu’sportive, ça prend du temps à c’que ça monte au cerveau. C’pas gentil d’dire ça. J’l’admets. C’pour ça qu’la garde dans mon esprit. J’tiens pas à réactiver son mode démon. J’me contente d’un hoch’ment d’tête pour valider ses propos. L’trajet du r’tour s’passe vite. Arrivées à l’hôtel, Bri passe commande. Elle oublie pas la bouffe. J’rajoute deux-trois trucs à la liste. J’ai la dalle. J’ai toujours faim quand j’suis heureuse. Et là, j’suis super joyeuse. J’peux pas en dire autant d’la rousse. Plus ça va et moins elle va bien. J’commence un peu à flipper. On r’joint la chambre et elle s’sauve dans la salle d’bain. Un instant, j’pense qu’elle va vomir. J’entends pas d’tels bruits, j’entends juste d’l’eau qui coule. Y a un truc. Elle m’cache quelque chose. J’suis tiraillée en lui d’mander quoi et attendre qu’elle s’livre. J’lui laisse deux minutes pour vider son sac. Après, si elle a rien fait, j’lui tire les vers du nez. Dans tous cas, j’me r’fuse d’rien faire. Elle r’fait son apparition. Elle a pas r’pris d’couleurs. Par contre, elle semble avoir son courage à deux mains. La voilà qui m’envoie sa tirade.

J’prends peur à ses premiers mots. Pour pas m’plaire, faut y aller. J’l’écoute attentiv’ment. J’bois chacune d’ses syllabes. Et ça m’fait mal. J’me rends compte qu’j’lui fais du mal avec mon attitude. Y a bien au moins une personne qui tient à moi dans c’monde. Et conne qu’j’suis, j’lai blessée. J’m’approche d’elle. J’m’accroupis à ses pieds. J’relève sa tête d’ma main bandée et pose la valide sur sa joue. J’lui offre un tendre sourire. C’lui d’une mère à son enfant. « Moi aussi j’tiens à toi. Si j’ai pas faite d’conn’rie c’parce que justement t’as été là. T’es une raison d’vivre. Et j’compte pas quitter c’monde d’sitôt. Pas avant que tu sois championne olympique, qu’tu m’aies invitée à ton mariage et d’j’t’aie vu avec un marmot dans les bras en tous cas. » J’pouffe. Un brin d’humour pour essayer d’la détendre. Après, c’te vision est loin d’être complét’ment stupide. « Personne aime les hôpitaux. T’as vécu un moment douloureux. Et c’moi qui peux pas comprendre ta souffrance. Mais sache une chose. Jamais on t’app’llera pour t’annoncer qu’j’ai mis fin à mes jours. J’te l’promets. » La mort est assez fourbe comme ça. Elle a pas b’soin qu’j’l’aide et qu’j’avance mon heure. Elle ira s’faire foutre l’plus longtemps possible. Hazel m’attendra. On a l’temps d’s’éclater. L’éternité, c’long. Alors qu’mes moments en compagnie d’Bri sont limités. On va continuer d’vivre des aventures. Ça f’ra des anecdotes à raconter à mon enragée. Et aussi des merveilleux souv’nirs.

On toque à la porte. C’sans doute notre commande. J’la quitte un instant. L’temps d’aller ouvrir. J’remercie l’employée et lui file un billet histoire qu’elle s’sauve vite. J’attrape deux bières. J’en apporte une à la footeuse et trinque dans sa bouteille. « A nous ! » Et à tout c’que ça implique. L’passé, l’présent et l’avenir. Les hauts et les bas. Les joies et les peines. A notre amitié en résumé. J’enfile la moitié d’ma boisson cul sec. J’avais soif. J’essuie ma bouche du r’vers d’ma main. Bri est pas encore au top s’sa forme. Y a un truc qui lui pèse, j’le sens. « Pourquoi t’as si peur des hôpitaux ? » J’cherche à crever l’abcès. J’veux pas la mettre mal à l’aise. J’veux simpl’ment qu’elle sente mieux. Et j’sais qu’vider son cœur est un bon moyen. C’comme ça qu’j’ai réussi à encaisser la mort d’mon amour. J’ai tout extériorisé. D’ailleurs, surtout avec elle qu’j’l’ai fait. Elle doit la seule à connaître tout d’ma vie. Surtout mes faiblesses. J’m’en moque. J’lui fais confiance.
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