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Second time ~ Wilfried & Roman ~

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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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Second time  ~ Wilfried & Roman ~ Giphy

• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
• crédits : invité
• messages : 330
• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
Second time ~ Wilfried & Roman ~
Jeu 23 Juil - 10:24

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Second time
Wilfried & Roman



Assis au bar, au Bungalow, il est encore étonné de se retrouver dans cet endroit qu'il a quitté un peu plus tôt dans la soirée. Il lui semble qu'une éternité s'est écoulée depuis. Il se dit qu’il a dû rechercher l’ambiance chaleureuse et un brin familiale ou alors la perspective de ne pas se retrouver seul chez lui. Il ne veut plus errer entre ces murs. Dans ces pièces vides. Son regard clair plonge dans le verre d’alcool ambré et d’une main distraite, le fait tourner, créant un tourbillon dans lequel il aimerait bien disparaître ce soir. Le souvenir de ce qu’il vient de se passer agite soudain ses mains d’un léger tremblement et il doit reposer le verre avant que celui-ci ne lui échappe et aille se fracasser au sol. Ses mains rejoignent pour un moment le dessus de ses cuisses, le temps qu’il se calme. Que les battements de son cœur reprennent un rythme normal. Que les paroles échangées avec Ruben s’estompent de sa mémoire même s’il est persuadé qu’elles resteront à jamais gravées en lui, tout comme ce qu’il a fait. Ce qu’il lui a fait. Ses épaules s’affaissent et il a l’impression que tout le poids de ses actes pèse sur lui. Il est anéanti et pourtant, il sait au fond de lui que c’était la seule solution pour eux. Pour Ruben. L’amour ne suffisait plus. Jamais il n’aurait cru qu’ils finiraient ainsi. Il avait tant de projets. Tant de rêves. Il ne sait pas s’il aura encore la force de recommencer. Comme parfois, le doute aussi s’immisce, et il en vient soudain à regretter ses paroles. Il aurait peut-être pu essayer de continuer, la situation se serait peut-être arrangée… agacé par ses spéculations stériles, il avale cul sec son whisky. L’alcool laisse une traînée brûlante dans sa gorge tout en lui arrachant une petite grimace. Cela ne l’empêche pas d’en recommander un autre en hélant poliment l’un des barmen.
Devant son second verre, il regarde la réalité en face, aussi difficile que cela puisse être. Rien ne se serait arrangé entre eux. Il a tout gâché. Il en paie le prix.
Autour de lui, les conversations joyeuses font un contraste avec sa morosité. En bruit de fond, la musique. Les doigts agiles tirent des sons de l’instrument. Il pivote sur son tabouret afin de tourner le dos aux rangées de bouteilles qui lui tendent les bras et se plonge dans l’observation rapide des différents endroits. Une partie de billard dans un salon, des petits groupes lovés dans les canapés profonds discutent, simplement éclairés par les multiples photophores qui parsèment les tables. Finalement, son regard se fixe sur le pianiste. Toujours à sa place. Comme en début de soirée des personnes l’entourent, un grand nombre de femmes, un regard empli de dévotion posé sur lui et pour la première fois de la soirée, il sourit. Il sourit en imaginant les désirs à peine voilés de ces groupies. Wil se demande si Roman les assouvis parfois…
Une main lasse se perd dans sa chevelure tandis qu’un soupir à peine dissimulé s’échappe de ses lèvres. À quoi bon avoir de telles pensées. Il vide son second verre sans même apprécier le goût de l’alcool. Cette fois, il a l’impression que son cerveau va exploser sous l’effet de la boisson avalée d’un trait. Il va devoir se calmer s’il veut pouvoir rentrer chez lui. Il laisse l’effet de l’alcool se dissiper quelque peu et d’un mouvement souple, il quitte son perchoir pour se diriger vers le grand jardin où la même ambiance cocooning règne. Il a l’impression que sa tête est dans du coton mais il ne doute pas que ce sentiment va vite se dissiper. Il en profite pour rejoindre le coin des fumeurs. Sa main joue quelques instants avec le briquet qui pèse encore plus que d’habitude au fond de sa poche, hésitant à le sortir. Il s’empare de son paquet de cigarettes mais laisse le cadeau de Ruben là où il se trouve et préfère demander du feu à un inconnu. Il le rangera au fond d’un tiroir. Il ne peut plus se balader avec cet objet sur lui. Trop de souvenirs sont liés et pour le moment, il a besoin d’une véritable coupure. Une fois sa clope allumée, il déambule un moment  avant de s’arrêter. Dans son champ de vision, Roman, souriant à son public.  Tout à sa musique. Il se fait bêtement l’effet d’un voyeur alors que beaucoup d’autres regards convergent aussi sur le brun. Il se sent peut-être coupable d’être là plutôt que chez lui, à pleurer sur son sort. À se lamenter. À regretter ce qu’il a fait. Mais c’est justement parce que sa vie part en morceaux, que ses sentiments sont mis à mal, qu’il ne sait plus ce qu’il doit faire qu’il est venu ici, en se disant qu’il tomberait sur le chanteur, avec un peu de chance. Qu'il oublierait pour un temps sa situation. Ses iris clairs accrochent le regard sombre de Roman et il sourit tout en lui faisant un petit signe de tête pour le saluer. Il serait inconvenant qu’il vienne se joindre au cercle des admirateurs. Il préfère rester un peu à l’écart. Pour le moment. Le temps que celui-ci termine sa prestation. Une fois les admirateurs repartis pour la plupart, il s'avance et murmure un simple "C'est encore moi. Je suis déjà de retour" avant de rajouter " je t'offre un verre ? ".
Boire pour oublier n'est pas la meilleure solution mais elle est momentanément la plus efficace. Un sourire désabusé étire ses lèvres.

FRIMELDA

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Roman Rosario
Roman Rosario
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• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
• avatar : pablo alboran
• crédits : @mary.
• messages : 680
• date de naissance : 01/04/1990
Roman Rosario
Second time ~ Wilfried & Roman ~
Jeu 23 Juil - 22:44

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second time.
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Ses phalanges glissent avec élégance et dextérité sur les notes laquées du piano qu’il monopolise à chacune de ses prestations. Le piano est son instrument fétiche même s’il ne se considère pas comme un grand pianiste. Il s’efforce de s’en montrer digne, de révéler les sonorités si singulières de son instrument. Il communie avec son instrument pour retranscrire de manière parfaite les différentes émotions que veulent dévoiler ses compositions. Il laisse sa voix sublimer l’acoustique de ses morceaux qu’il apprécie parfois révéler à la lumière de la sonorité particulière de son piano. Sa voix tremblote pour exprimer les émotions tourmenteuses qui habitent son morceau. Cela fait bien une heure qu’il aurait du rentrer chez lui, mais il n’en avait pas forcément l’envie. Il s’est laissé tenté par la demande de certains des clients de reprendre place au piano pour égayer leur soirée. En conséquence, il alterne entre balade et morceau énergique, s’efforçant d’être l’artiste qu’ils désirent sans s’en formaliser. Le plus important est qu’ils apprécient la musique, qu’importe si c’est lui qui en est l’investigateur ou quelqu’un d’autre. Il profite juste du plaisir de faire chanter cet instrument de qualité qui l’amène loin de la réalité. Il vit pleinement ses morceaux, autant les siennes que celles des autres. Il fait de son mieux et les applaudissements sont au rendez-vous. Une douce sonorité qui donne du sens à toutes ses journées passées derrière sa guitare ou sur le banc de son propre piano à annoter sur du papier diverses mélodies. La musique a toujours été son échappatoire et il ne peut pas vivre sans elle. Seulement toutes les bonnes choses ont une fin et après une dernière chanson, il s’apprête à quitter la scène sous les regards appréciateurs de certaines personnes qui le félicitent pour sa prestation. Les compliments lui font toujours droit au cœur, car il possède cette humilité appréciée par son entourage. Roman est un homme simple, du moins en apparence, qui a décidé de mordre la vie à pleines dents après des années compliquées. Il échange tout naturellement avec les quelques personnes qui l’abordent avant de retrouver le regard océan de Wilfried. Sa présence le surprend, mais un sourire chaleureux vient naturellement ourler ses lippes à sa vision alors qu’il se déconcentre de sa conversation. Que fait-il ici de nouveau ? Il ne peut s’empêcher de songer alors qu’une inquiétude naturellement pour le musicien vient s’immiscer dans ses tripes. Il perçoit pleinement que les pensées du galeriste sont chaotiques, elles assombrissent son regard et lui confrère un air morose encore plus profond que quelques heures auparavant. Le sourire du galeriste est engageant alors Roman décide de le rejoindre. Il s’excuse auprès de la demoiselle avec qui il échangeait quelques banalités pour se rapprocher de cet homme au regard si tourmenté. Il s’approche au même rythme que l’Allemand qui vient le rejoindre à quelques mètres. Son sourire est désabusé et révèle que son départ précipité quelques heures plus tôt n’a nullement atténué la morosité de son âme. Il ignore résolument ce qui tracasse cet homme, mais il est assez clairvoyant sur le fait qu’il s’agit d’une douleur liée à un sentiment amoureux. « Finalement le carrosse ne s’est pas transformé en citrouille ? » Il s’efforce de lancer dans un sourire qu’il rend complice. « Ce n’est pas moi qui me plains. Il manquait une paire de yeux bleus à mon oratoire. A croire que je t’attendais. » Il indique en haussant un sourcil dans une expression amicale. « Je me suis laissé avoir par un second tour. » Il indique en montrant le piano qu’il a laissé derrière lui. Il laisse son rire cristallin habiter la pièce. « Avec plaisir pour le verre. » Il indique en venant glisser sa main sur son bras en l’invitant à rejoindre le bar auquel ils viennent prendre place. « Je te manquais ? » Il décide de le taquiner en venant plonger ses iris noisette dans les siennes, juste dans l’espoir de lui arracher quelques sourires qui l’arracheront de sa morosité. Il ne sait pas si Wilfried désire parler de ses peines de cœur ou s’il désire au contraire les oublier. Il est prêt à lui laisser le choix, à faire des pieds et des mains pour le divertir et le ramener chez lui. Il sent au fond de ses tripes qu’il y a des chances que la soirée se termine de cette manière parce que le regard du galeriste ne ment pas. Il est similaire à celui qu’il avait lorsqu’Alexander a décidé de quitter Los Angeles. « Quel honneur. » Il termine dans un sourire en coin alors qu’ils commandent leurs boissons. Toujours une bière pour lui.  
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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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Wilfried Hoffman
Second time ~ Wilfried & Roman ~
Lun 27 Juil - 20:00

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Second time
Wilfried & Roman



Son troisième verre de whisky l’attend sur le comptoir et il se dit que ce n‘est pas raisonnable mais, ce soir, il n’a rien fait qui le soit. Si, rendre sa liberté à Ruben était la meilleure chose qu’il pouvait faire pour le jeune homme. Pour eux.  Après avoir réglé les consommations, il propose à Roman d’aller s’installer dehors. Il n’a pas envie de rester enfermé à l’intérieur, même si l’endroit est très ouvert et offre une circulation aisée. Il veut respirer. Sentir l’air sur son visage. Ne pas avoir ce sentiment d’enfermement, qui est faux dans sa situation actuelle, mais dont il n’arrive pas à se dépêtrer. Il a souri aux boutades de Roman tout en appréciant les efforts du jeune homme face à sa mine qui doit être désespérée. Ou si elle ne l’est pas, elle ne doit pas en être bien loin.
« Le carrosse a tenu bon mais j’ai perdu le prince charmant en route... »
Un rire aux accents amers ponctue sa phrase et il s’en veut.
« C’est sûrement mieux comme ça. Je crois que je ne suis pas fait pour la vie de couple »
Wil essaie de garder un ton désinvolte.  De paraître à peine impacté par le drame qu’il vient de vivre et qui n’est que les prémices de moments qui vont être difficiles à vivre.
Une fois installé à l’extérieur, Wilfried ne peut s’empêcher de regarder autour de lui. Toujours la même ambiance cosy et décontractée qui lui plaît tant. Les lampions qui se balancent entre les branches des arbres. Les photophores qui éclairent de leurs éclats colorés les tables et les occupants. Les fauteuils disparates qui semblent venir de maisons de famille. Tout un bric-à-brac qui fait qu’il se sent bien ici. Mieux que chez lui.
Il a posé son verre sur la table basse devant eux et tente de sourire. Puisque ses pas l’ont guidé jusqu’ici, autant être d’agréable compagnie.
Il a envie de lui dire que ce n’est pas son carrosse qui s’est transformé en citrouille mais sa vie qu’il a foutu en l’air. Avec une certaine application. Une obstination malsaine. Mais, il ne dira pas ça. Il préfère rester sur le ton de la plaisanterie.
« Je ne peux rien te cacher. Tes mélodies m’ont envoûtée comme le chant des sirènes, jadis, envoûtaient les marins » Wil ne peut s’empêcher de rire malgré la douleur qu’il ressent. Sous ses dehors affables, il souffre. Sous son vernis d’homme du monde, il est brisé. Malheureux. Mais, il sourit toujours. Essaye de sauver les apparences. « D’ailleurs, je ne suis pas le seul que ton chant attire. Il y avait foule autour de toi encore alors que la soirée est bien avancée »
Le galeriste ne doute pas que Roman génère des attroupements, sous divers prétextes. Les regards qu'il intercepte prouve bien que le musicien ne laisse pas son public indifférent. Il préfère ne pas s’attarder sur le piano qui lui rappelle forcément l’homme qu’il vient encore une fois d’abandonner. Sauf que cette fois-ci était la dernière. L'ultime.
Il tend la main vers son verre, s’en empare et se retient de le vider encore une fois en le buvant cul-sec. Il trempe les lèvres. Sent l’alcool dont le parfum légèrement fumé vient lui chatouiller les narines. Il regrette de ne pas être en état de l’apprécier plus que ça. Ce soir, il recherche juste à s’anesthésier l’esprit mais lorsqu’il croise les prunelles noisette de Roman, ses mauvaises idées prennent le large et il repose son verre. Il le pousse du bout des doigts pour que celui-ci reste loin de sa portée. Ainsi, il sera moins tenté de l’avaler d’un trait. Il n’a pas envie de mal se comporter juste parce qu’il a agi comme un pauvre nul. Il trouve que cela ne serait pas fair-play pour le musicien.
Un sourire rivé sur les lèvres, il se dit que parler pour dédramatiser sa situation serait une bonne initiative. Il n’a personne  à qui se confier et il doit bien avouer que dans cette histoire, il endosse le rôle du connard. Pas vraiment glorieux. Wil se redresse, croise ses doigts, s’avance un peu pour être plus près de Roman. Il préfère ne pas avoir à parler trop fort pour dire ce qui va suivre.
«  Je viens de rendre sa liberté à mon prince charmant. C’est mieux pour lui. Je ne suis pas forcément un type bien. Je suis même tout ce qu’il y a de plus humain dans ce qu’il peut y avoir d’abject dans le comportement »
Wil n’a pas bougé pendant sa confession. Certes, il sait qu’il y a pire que lui, malgré tout, il a envie d’être honnête. Il ne veut pas passer pour le mec irréprochable. Il a surtout besoin de se fustiger. De s’abaisser.  Il se demande même s’il n’espère pas que Roman lui crache tout ce que Ruben n’a pas osé lui dire.
Il continue sa confession mais sur un ton encore plus bas comme si cela pouvait effacer le poids de ses actes.
« Je l’ai trompé. Cassé. Brisé et ce soir, j’ai mis un terme à nos années de vies communes.  Enfin, qui n’étaient plus qu’un simulacre mais cela ne m’empêche pas d’avoir une grande majorité de torts »
Soudain, il tend sa main, s’empare de son verre, le brandit vers Roman avant de lâcher un « à nos retrouvailles ».
Il ne ressent plus que la traînée dévorante qui semble lui brûler le palais mais aussi l’œsophage. Se détruire ne sert à rien et il le sait, mais il en a besoin.
Il regarde Roman en se demandant s’il va se lever et le planter là.  Le trouver minable et pas vraiment fréquentable.


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Roman Rosario
Roman Rosario
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• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
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Roman Rosario
Second time ~ Wilfried & Roman ~
Ven 31 Juil - 12:05

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Le sourire qu’il lui rend est plus sombre que les précédents qu’il lui a offerts. Roman ne s’en formalise pas. Ils ne font que confirmer ses doutes malheureusement. Il y a de grandes chances que la fin de soirée du galeriste ne s’est pas déroulée comme il l’avait envisagé à son départ. A moins que ce soit justement le contraire ? Roman sait simplement que la morosité du galeriste est plus forte que précédemment et l’aveu implicite de ce dernier valide ses craintes. Il ne dit mot, lui offre un sourire compatissant en écho à ses propos ironiques. Il s’efforce de prendre le ton de l’humour, mais son rire est factuel, dénué d’humour, mais bien gorgé de douleur. Roman n’est pas dupe, mais il est sincère dans le soutien muet qu’il lui apporte. Il espère pouvoir l’aider à amoindrir cette douleur qui l’enserre de ses griffes acérées. Un peu c’est mieux que rien et Roman a cette bonté de cœur qui permet parfois d’atténuer des émotions furibondes. Une fois leurs verres en main, pour lui une bière, ils retrouvent l’extérieur de l’établissement pour s’installer à une table laissée vacante. Il demeure attentif à son compagnon de beuverie, s’attardant sur chaque détail fourni par cet homme. Il était en couple avec un homme. Une relation qui vient de se terminer ce soir. Les raisons lui échappent, mais il suppose qu’elles sont en lien avec les miettes de pain qu’il a parsemé au cours de leur premier échange. Même en couple, Wilfried est seul. C’est ce qu’il avait retenu. Une solitude qui était en train de le tuer à petit feu. Il a préféré mettre un terme à tout cela. Qui aurait le droit de l’en blâmer ? Lui seul sait ce qu’il y a de mieux à faire. C’est un choix qui ce soir l’ébranle, mais peut-être que c’était la plus sage décision à prendre. Si ce n’est pas le cas, il devra apprendre à vivre avec cette mauvaise décision, apprendre de ses erreurs. La vie est un enchevêtrement de choix et chaque décision nous permet d’avancer, prendre de bonnes voies ou des mauvaises, mais qui finalement nous définissent, nous font grandir. « Je suis sûr du contraire. Tu le seras pour la bonne personne. » Il indique dans un ton bienveillant avec un petit sourire en coin. Roman fait partie de ces personnes qui pensent qu’on peut trouver une personne qui nous corresponde totalement. Les relations sont remplies de choix et de concessions, basées sur une affection qu’on se porte. Leur destinée ne se fait qu’en accord avec la volonté des personnes engagées. Parfois l’orgueil vient entacher une relation, effriter ses fondements et parfois il vaut mieux aller de l’avant pour permettre à chacun d’avancer vers son propre bonheur. La vie est ainsi faite. C’est triste, parfois déchirant, parfois frustrant, mais il faut l’accepter, car l’Amour se fait à deux et quand les volontés divergent, il n’y a pas d’autres solutions. Wilfried décide de revenir sur sa plaisanterie, alors il se montre bon public et sourit chaleureusement à ses propos. Les compliments le gênent toujours autant, mais il apprécie résolument l’attention qu’on lui apporte. « Oui, il est vrai. Cela fait vraiment plaisir de toucher les gens de quelques manières que ce soit. » Il affirme dans un sourire simple, mais vrai. Il vient mimer le geste du galeriste et vient boire une gorgée de sa bière. Sa saveur légèrement ambrée est appréciable et il la laisse envahir son palais. Il perçoit du coin de l’œil la lutte que mène le galeriste contre son envie d’enivrement. Parfois, l’Homme ne voit que cette solution pour fuir sa douleur et ses problèmes. Il ne juge pas ce comportement, même s’il est loin d’être sain pour la personne. Parfois parler à une oreille attentive peut faire plus de bien, mais il ne veut pas brusquer des confidences. Après tout, l’oreille attentive est plutôt des amis et ils viennent juste de se rencontrer. Cependant s’il désire s’enivrer, il peut s’assurer de veiller sur sa sécurité et lui permettre de rentrer chez lui en un seul morceau. Le rapprochement de Wilfried le surprend, mais il n’en montre rien. Il se contente de reposer son verre pour lui donner toute son attention comme semble le désirer sa posture. Ses confidences le troublent, car il y a tant de ressentiment envers lui que cela n’est pas sain. Il semble ravagé par une rancœur envers lui-même qui prend son essence dans la tromperie dont il est l’investigateur. Il s’efforce de lire entre les lignes de ces aveux. Sans doute qu’il s’attend à ce que son comportement change, mais il n’en fait rien. Il reste silencieux, conscient que le moindre de ses propos peuvent être lourds de sens. Il le laisse se refugier dans l’alcool. Roman s’efforce de mettre les éléments à sa disposition bout à bout pour avoir une vision claire de l’ensemble. « Je vois. » Que peut-il dire de plus. « Cela n’a pas dû être simple à prendre comme décision. Tu as l’air d’être profondément attaché à ton ex-compagnon. » Il déclare dans une voix faible, résolument troublé par l’homosexualité clairement affichée par le galeriste. Elle est en totale inéquation avec sa propre manière d’être, lui qui a tendance à cacher ses relations masculines comme si elles étaient inavouables. Il faut dire que sa bisexualité s’est révélée à lui que tardivement. Il se doit encore de l’apprivoiser même s’il s’efforce de ne pas se braquer lorsque l’alchimie l’entraine vers un homme. Prendre la vie comme elle vient. Il s’efforce de suivre ce credo. Sa menotte vient doucement presser son avant-bras dans une action de soutien. « C’était peut-être la meilleure chose à faire, pour vous, pour lui, pour toi. » Il ajoute en s’efforçant de maîtriser un ton égal dans sa voix. « Tu vas devoir apprendre à te pardonner, te redécouvrir pour pouvoir avancer. Cela ne va pas être simple, mais tu y parviendras, comme lui y parviendra. » Il ajoute dans un petit sourire. « En tout cas, ce soir tu n’es pas seul. Je suis là, alors sens-toi libre d’être qui tu désires. » Il lui offre une petite bulle où il pourra étancher sa douleur comme il le désire sans jugement. Il peut lui parler de leur histoire, drainer toute sa douleur hors de lui par des mots ou par l’alcool. Il lui promet tacitement de veiller sur lui ce soir, sans utiliser son comportement contre lui par la suite. Il a besoin de quelqu’un et Roman ne voit aucun inconvénient à être une présence bienveillante. Pour conclure cet accord, il vient à son tour attraper son verre pour le faire tinter contre le sien. « A cette soirée. » Il conclut dans un sourire simple, avant de porter son verre au coin de ses lèvres.


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Wilfried Hoffman
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Second time ~ Wilfried & Roman ~
Mar 11 Aoû - 19:43

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Second time
Wilfried & Roman



Il y a l’alcool qui floute les repères. Les limites. Les gens et les sentiments. Qui enveloppe le corps d’une ouate bienfaitrice. Puis il y a aussi les émotions. Toutes celles qu’il a ravalé pendant des mois. Qu’il a patiemment muselé. Tenté d’ignorer pour continuer à avancer. Se leurrer. Faire croire aux autres que tout allait bien. Qu’il allait bien. Qu’ils allaient bien avec Ruben alors que c’était faux. Il a l’impression que soudain, son monde s’écroule. Que tout s’effrite doucement. La vie autour d’eux bruisse et s’agite. Ça résonne dans sa tête. Les conversations. Les rires. Son cœur qui cogne. Qui lui indique qu’il est toujours vivant malgré cette impression d’être mort. De l’intérieur. Tout paraît inutile. Futile. Son regard erre. Se pose sur les individus. Sur Roman qu’il détaille.  Scrute. Ses iris clairs plongent dans ceux beaucoup plus sombres du chanteur. Descendent et se posent sur les lèvres pulpeuses. Attirantes. Le sourire charmeur qui les étire et éclaire ses yeux d’une lueur engageante. Un peu plus tôt dans la soirée, il l’avait certes remarqué, mais pas comme maintenant qu’il le regarde avec attention. Un peu trop même.
« Désolé. Je ne me rends pas toujours compte que je dévisage les gens »  tout en souriant, il hèle un serveur qui passe à proximité pour recommander une bière pour Roman et une double ration de whisky pour lui. Il a cette manie de scruter les choses. Déformation professionnelle. Il le fait pour tout ce qui passe entre ses mains. Les œuvres. Les gens. Il lui arrive de rester des heures devant un tableau à étudier les traits, la matière. Tout ce que l’artiste a voulu donner. Montrer. Pendant qu’il se plonge dans ces études, il oublie le reste. Mais ce soir, rien ne veut s’oublier. Tout veut rester en surface. Dans sa tête. Sa culpabilité en premier. L’alcool a pourtant apaisé son humeur. La double ration que le serveur lui amène arrivera à endormir ses griefs pour la nuit. Une musique d’ambiance emplit l’atmosphère. Des gens souriants vont et viennent. Il adresse un sourire à Roman tout en passant une main fébrile dans sa chevelure avant que celle-ci ne parte à la recherche de ses cigarettes. Ses doigts effleurent le briquet qui gît au fond de sa poche mais il ne le sort toujours pas. Sa gorge se serre. Il se sent incapable de tirer un trait comme cela. En un claquement de doigt. Quasiment sur demande. Il a bêtement envie de se lever et de retourner vers Ruben. De lui demander pardon, encore une fois. Autant qu’il le faudra. Mais il ne bouge pas. Seules les pensées dans sa tête s’agitent dans tous les sens et lui donnent le tournis. Il s’agrippe aux accoudoirs du fauteuil, comme s’il était pris dans des turbulences. Demander pardon est tellement vain car jamais il n’oubliera. Certes, il n’était pas au volant mais c’est tout comme s’il avait précipité Ruben contre cet arbre. Ses épaules se voûtent soudainement. Le poids de la responsabilité. De ses actes insouciants qui ont conduits au drame. Wilfried se redresse. Se lève et sort son paquet de cigarettes de sa poche d’une main tremblante. Il se fait l’effet d’un camé en manque alors qu’il n’est qu’un coupable qui n’arrive pas à assumer ses agissements. Il demande du feu à un fumeur non loin de lui avant de revenir s’asseoir. Il inspire et expire lentement, espérant que le fait de fumer va arrêter l’agitation qui le gagne puis s’excuse auprès de Roman.
« Besoin de feu » et il lui adresse un sourire « je n’arrive pas à arrêter » dans sa voix filtre un soupçon d’auto-accusation mais, il tend malgré tout le paquet vers le chanteur « tu en veux une peut-être ? ... » Wilfried dépose le paquet  au centre de la table afin de permettre à Roman de se servir. Alors qu’il va se reculer dans son siège, ses yeux accrochent le verre d’alcool qui brille sous les lampions. Invitation muette à continuer son orgie. Il s’en empare et le porte immédiatement à ses lèvres, avalant une longue gorgée. N’appréciant que l’oubli que la boisson lui apportera lorsque enfin elle agira.  Il se cale au fond du fauteuil, dans les coussins et ferme une fraction de seconde les paupières, comme s’il voulait immortaliser cet instant.
Il prend soin de recracher la fumée loin d’eux. Les fragiles volutes montent vers le ciel avant de se désagréger et de disparaître. Comme si elles n’avaient jamais existé. Comme Ruben et lui. 
« Je pensais que cela serait plus facile. Moins douloureux » Wilfried ne sait pas s’il se parle à lui-même ou s’il a besoin de mettre des mots sur sa douleur. S’il a besoin de compassion ou de compréhension. Besoin de ravaler cette honte qui le tenaille.
« Je me trompais » ses doigts encerclent un peu plus fermement le verre d’alcool qu’il n’a pas reposé. Trop pressé d’oublier pour relâcher le remède qui est loin d’être miraculeux. « J’ai l’impression de me tromper souvent. Trop souvent » et accompagnant son geste d’un sourire amer, il vide son verre avant de le reposer sur la table. À cette allure, il sera incapable de se lever et de rentrer chez lui. Il ne boit que rarement. Il donne juste le change lors des réceptions et des vernissages, trimballant le même verre durant toute la soirée, y trempant à peine les lèvres, faisant mine de boire mais privilégiant toujours l’eau ou les boissons sans alcool. Il s’étonne de ne pas être encore saoul avec la dose qu’il a avalé en un temps record. Il l’est peut-être mais ne s’en rend pas compte. Il regarde le mégot de sa cigarette et s’étonne là aussi de l’avoir déjà fumée. Il se penche et écrase ce qu’il reste dans le cendrier. Il trouve que son point de gravité est loin d’être stable et que l’alcool a dû agir à son insu. Un rire lui échappe et toute amertume l’a momentanément quitté pour laisser la place à une joie assassine.
« Je crois que j’ai trop bu ou trop vite ou les deux » un autre rire ponctue ses paroles avant qu’il ne conclut « ça suffira pour ce soir avant que je devienne pathétique ou pénible ou les deux » et son rire s’élève dans la nuit, rejoignant les volutes de fumée qui se dispersent dans l’obscurité.


FRIMELDA

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Roman Rosario
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• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
• avatar : pablo alboran
• crédits : @mary.
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Roman Rosario
Second time ~ Wilfried & Roman ~
Jeu 13 Aoû - 23:39

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second time.
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Roman demeure silencieux aux côtés du galeriste qui est plongé dans ses pensées. Il respecte ce besoin d’introversion, d’ivresse qu’il doit à une rupture qui lui est difficile. C’est un choix complexe qu’il a du prendre et même s’il semble convaincu que c’était la meilleure chose à faire, il souffre tout de même dans son mutisme. L’empathie naturellement de l’hispanique lui permet de compatir à sa douleur et l’incite à vouloir veiller sur lui en gage de cette amitié qu’ils ont commencé à bâtir en début de soirée. C’est curieux comme le destin les a fait se rencontrer à une étape compliquée pour le galeriste, lui qui semble si seul, malgré son entourage. Il sent son âme solitaire à cause d’une erreur commise par le passé. Il trouve malheureux que ses proches aient choisi un camp et l’est amené à se sentir encore plus fautif et solitaire dans sa propre douleur. Ce n’est pas le genre du musicien, qui s’efforce toujours d’entrevoir les choses sous différents angles, conscients que les âmes ne sont pas toutes blanches ou noires, que chaque âme commet des erreurs et que ce sont elles qui leur permettent d’avancer vers un meilleur avenir. C’est en tout cas son paradigme, le credo auquel il croit profondément. Il sirote sa bière doucement, savourant la saveur alcoolisée de celle-ci alors qu’il observe ses groupes évoluer autour d’eux. Un sourire ourle ses lippes, se sentant résolument à sa place dans cette ambiance chaleureuse qui semble les entourer. Peut-être qu’ils apportent un peu de baume de cœur à son compagnon de soirée. C’est d’ailleurs l’intensité de son regard qui le pousse à retrouver ses iris claires et magnétiques. Wilfried est un bel homme, séduisant et intriguant par ces mystères qu’il camoufle. Roman y est sensible même s’il met cela sur le compte de la curiosité et de la complicité qui s’est tissée naturellement lors de leur premier échange. La manière qu’il le scrute est troublante, mais il ne lui donne pas plus de raisons qu’un moment d’égarement dans ses pensées ou de manière désintéressée. Sa remarque lui arrache un sourire amusé et avenant. « Sans doute une déformation professionnelle. » Il lui indique dans une voix chaleureuse alors qu’il ponctue ses propos par un clin d’œil complice pour lui faire comprendre qu’il n’y a aucun mal à ce sujet. En tout cas, qu’il ne s’en formalise pas. Wilfried commande un autre verre et par un regard il décline la commande qu’il a fait pour lui. Il compte arrêter pour la soirée, d’autant plus qu’il sera amené résolument à prendre la voiture pour rentrer chez lui. Le nouveau verre leur est amené et Wilfried vient y tremper ses lèvres. Ses pensées sont tortueuses. Il le perçoit dans la manière que son corps s’agite, cherchant dans n’importe quel geste le moyen de s’éloigner de ces images qui l’assaillent. Roman demeure silencieux, mais attentif à ses besoins, souhaitant lui apporter un cadre où il pourra digérer cette soirée qui risque d’être la plus compliquée. Peut-être que je devrais l’inviter à venir à mon concert de demain ? Cela l’évitera d’être seul. Comme ça, il pourra rencontrer les gars et se changer les idées. Cette idée lui semble être bonne. Il la garde en tête alors que Wilfried se redresse pour demander du feu, comme s’il n’en possédait. La clairvoyance naturelle de l’hispanique semble l’inviter à croire que le briquet qu’il utilise a un lien direct avec cet homme dont il vient de se séparer. « Non, merci, je ne fume pas. » Il lui indique dans un sourire nullement désobligeant. « Peut-être que tu arrêteras un jour, mais ce soir, tu as le droit de fumer autant que tu veux. Promis je fermerai les yeux. Ce sera notre petit secret. » Il indique dans ce ton qu’il rend complice alors qu’il le laisse de nouveau se perdre dans ses pensées. De son côté, il s’applique à boire une gorgée de sa bière alors qu’il écoute les quelques confessions que le galeriste énonce à haute voix. Il ne sait pas s’il le fait en espérant une réponse de son côté ou plus pour lui-même. De sa main droite, il vient doucement serrer son bras dans un geste amical, de soutien alors que le galeriste consume sa cigarette d’un air absent. Son rire n’a rien de jovial et il transpire cet alcoolisme qui endorme ses pensées furibondes et torturées. « Je pense que c’est une sage décision. » Il lui indique dans un sourire bienveillant. « Même si tu peux baisser les armes si tu en as le besoin. Je t’ai promis de ne pas te laisser seul ce soir. » Il lui indique en venant lui donner un petit coup contre son biceps dans un geste amical. « D’ailleurs, je te raccompagne et si ça ne te gêne pas, je préfèrerai te ramener chez moi. J’ai une chambre d’ami. Comme cela, je pourrais te reconduire à ta voiture demain matin. » Il lui indique de ce ton égal alors qu’il lui laisse assimiler le poids de ses paroles. Il lui est bien entendu possible de refuser, mais il se connait assez pour être certain qu’il sera inquiet pour cette nouvelle connaissance. Cette empathie qui est autant une force qu’une faiblesse. A Wilfried de lui indiquer s’il est d’accord ou non avec cette idée.


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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
• crédits : invité
• messages : 330
• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
Second time ~ Wilfried & Roman ~
Sam 15 Aoû - 17:23

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Second time
Wilfried & Roman


Il se sent minable. Affreusement minable. Et cette sensation lui colle à la peau tandis qu’il écrase avec un geste rapide son mégot dans le cendrier. Il s’en prend à cette pauvre chose en le tordant, le compressant, essayant de le réduire à l’état de confetti. Mais la chose est coriace, résistante et tente de se déplier malgré la pression que le galeriste exerce pour la plier à sa volonté. Il se dit qu’au moins avec le mégot, il devrait arriver à en faire ce qu’il veut. Au moins une chose qui ne part pas de travers. Une chose qu’il maîtrise. Il a l’impression d’avoir épuisé toute sa volonté. De ne plus avoir de forces pour résister. Se lever. Parler. Comme si le néant avait réussi à l’absorber.
Toujours ce sentiment d’avoir échoué. Tout raté. C’est étouffant cette sensation et même les paroles bienveillantes de Roman n’arrivent pas à chasser le malaise qui l’habite. L’étreint.  Soudain, les gens autour de lui ne sont plus que brouhaha et brouillard indistinct. Il se sent exclu. Rejeté. Paria de la société à cause de ce qu’il a fait. La culpabilité, toujours présente est en train de le rendre dingue. Il passe une main fébrile dans le col de sa chemise. La chaleur l’étouffe tout autant que les remords et la valse des regrets.
« Je veux partir » C’est soudain et brutal. Incontrôlé mais urgent. Sa voix est beaucoup moins assurée qu’elle ne l’est d’habitude. Le monde tourne autour de lui. La nausée au bord des lèvres reflue dans une contraction de son estomac. Une main sur son front. Il est pathétique. Malade d’alcool. Malade d’amour. Brisé. Seul. Il a envie de hurler mais ce n’est ni le lieu, ni le moment. Il attendra d’être seul chez lui, dans sa vaste maison où personne ne l’entendra expulser sa douleur. Ne le verra s’écrouler. Il aimerait se reprendre mais il n’en a plus la force. Cela fait trop longtemps qu’il donne le change. Qu’il fait semblant. Tout lui semble inutile sans Ruben. Mais tout lui semblait futile avec lui les derniers temps. Compliqué. Il se redresse et fait face à Roman. Il veut chasser ce sentiment de défaite qui loge au fond de lui. Il aimerait être quelqu’un d’autre. Il aimerait revenir en arrière. Il aimerait tant de choses qui sont impossibles. Un soupir qui sonne comme un déchirement. « Je veux bien que tu me raccompagnes ...»  puis, faisant un vaste geste de la main, il se reprend « je veux bien aller chez toi » Les mots sortent hachés de sa bouche. Il n’est pas ivre mais, il n’est plus sobre. Il navigue entre les deux. L’oubli qui s’annonce et la réalité qui est encore présente. Il doit se reprendre immédiatement. Éviter de se donner en spectacle. Il ne peut pas. N’en a pas le droit. Il a une image à préserver. Un petit rire s’échappe de sa gorge à cette idée. « Désolé, je suis en train de dérailler. Faut vraiment qu’on parte d’ici avant que la situation ne dégénère » puis dans un moment de lucidité « Tu es certain de vouloir ma présence chez toi ? » il passe une main sur son front, comme si cela pouvait chasser loin de sa boite crânienne les idées à la con qui fleurissent  dedans. « Tu devrais me mettre dans un taxi » et il hoche la tête de haut en bas afin d’être sûr que Roman comprenne bien ses propos et surtout, se rende compte de la galère dans laquelle il se met en voulant lui venir en aide. Soudain, il murmure « tu es le seul qui m’ait proposé de l’aide, tu sais... un presque inconnu... » Il se met à rire. À rire pour ne pas pleurer. Pour ne pas craquer. Il se lève. S’aide des accoudoirs. Pense qu’il n’est pas prêt de recommencer à picoler de sitôt. Regrette déjà d’avoir cédé à l’appel de la boisson. Con jusqu’au bout. Pendant qu’il s’invective mentalement, il s’est redressé et tient fièrement debout. Un sourire conquérant aux lèvres. Au-dessus de sa tête les lampions semblent s’agiter ou bien, ce sont ses jambes qui flageolent et flanchent sous l’emprise de l’alcool. Il fait quelques pas qui lui semblent assurés mais rien n’est moins sûr. Autour de lui, les tables, les rires, les verres qui se vident. La vie continue. Son cœur qui se brise, encore et encore. Il se rapproche de Roman et passe un bras autour de ses épaules. Pour l’empêcher de s’enfuir. Pour s’empêcher de tomber. Il ne sait plus trop ce qui dicte ses gestes. Il essaye juste de rester droit et d’avancer. De garder un minimum de dignité dans toute cette débâcle. Ils traversent le jardin et Wilfried jette un dernier regard sur le lieu, comme si la prochaine fois qu’il remettra les pieds ici, tout aura changé. Plus rien ne sera comme avant, c’est exactement ça. Sa vie ne sera plus jamais la même. Dehors, le bruit de la circulation remplace celui de la musique et des conversations. C’est plus agressif. Moins plaisant. La nausée le reprend. L’empoigne. Pire que dans les montagnes russes. La sueur perle sur son front tandis qu’une autre, glacée, s’échappe de tous les pores de sa peau. Un haut le cœur. Puis, un autre. Le trop plein d’alcool veut s’échapper. S’échappe. Wil a tout juste le temps de trouver un endroit en retrait pour y déverser le surplus qui le rend malade. Il vomit. Se vomit de n’être qu’un être abject. Des larmes ruissellent. De la peine ou d’avoir été, elles aussi, trop longtemps contenues. Les spasmes s’enchaînent. La bile se répand sur le bitume. Il se sent soulagé. Honteux vis-à-vis de Roman. Il se vide enfin de tout ce qui l’encombre.

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Roman Rosario
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• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
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Second time ~ Wilfried & Roman ~
Mar 18 Aoû - 21:02

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Il évoque sa proposition sans aucune arrière-pensée. Il n’y a qu’une bienveillance naturelle qui l’intime à proposer à cet homme de dormir chez lui. Pour avoir vécu une peine amoureuse une année auparavant, il sait pertinemment que sans ses amis, il ne se serait pas relevé. Du moins, plus difficilement. Il sent bien que Wilfried est isolé, solitaire face à sa douleur. Sinon il se serait dirigé vers la bonne personne qui aurait pu l’entendre en sachant tout de son histoire. Sa trahison semble l’avoir isolé de ceux qu’il considère comme ses amis. Il trouve cela malheureux, mais il ne peut pas avoir d’avis tranché sur la question. Il peut juste s’assurer de ne pas laisser cet homme seul et lui offrir un environnement serein où il n’aura pas l’impression d’être jugé, plus qu’il ne se juge lui-même. Il n’est pas dupe. Il perçoit bien que Wilfried vit avec un fardeau sur ses épaules, celui de la culpabilité qui l’enlise dans ses sombres pensées. Cette blessure latente qui ne semble pas lui assurer le moindre répit qu’il soit en couple ou non. Il a pris une décision en se disant qu’il a prise la bonne, mais il est tout de fait légitime que cette perte l’ébranle au point de l’inciter à boire plus que de raison et de se sentir acculé par ses émotions. Simplement parce que l’amour est également un combat qu’on mène, qui peut nous permettre de nous envoler comme de nous plonger dans les ténèbres, parce que quand on aime, la raison s’effrite et que nos propres émotions sont exacerbées. Il n’y a jamais de juste milieu. On ne peut pas être totalement sensé quand son cœur s’entiche d’une autre personne et il faut du temps. Du temps pour se remettre d’une perte, quelle qu’elle soit. D’autant plus lorsqu’il s’agit de l’être aimé qui nous a fait souffrir comme on l’a fait souffrir. Wilfried semble avoir cet instant où sa raison s’effrite, où son cœur prend les commandes. Le besoin de fuir est exprimé. Il y a une fêlure dans le ton de sa voix qui ne le laisse absolument pas insensible. Une fragilité qu’il découvre chez cet homme si naturellement sûr de lui. Le combat intérieur qu’il mène est rude, il le voit dans l’éclat de ses rétines hagardes qui ne savent pas où se poser. Elles qui étaient si franches quelques heures auparavant, bien qu’ombragées par un tiraillement imperceptible, mais bien présent. Il accepte qu’il le raccompagne, chez lui. L’esprit du galeriste est embrumé et il n’y a rien de mal à cela. Il ne s’en formalise pas. Il lui laisse la possibilité d’affronter sa douleur comme il le désire. Son rire déchirant qui n’a plus le ton de tout à l’heure lui tiraille la poitrine face à cette empathie naturelle qui l’étreigne. « Oui. Je n’ai qu’une parole et tu as besoin d’un ami, ce soir, qui veille sur toi. » Il lui indique en venant se redresser pour répondre à son besoin présent de partir. Il n’a aucun doute sur la décision qu’il vient de prendre. Il n’est pas du genre à revenir sur sa parole, encore moins lorsqu’il sent une personne en difficulté. Il ne s’agit pas de pitié, juste d’une bienveillance naturelle envers autrui. Son acte est désintéressé, car il voudrait rencontrer une âme comme la sienne si jamais il en venait à vivre ce genre de situation. Il ignore les propos du galeriste et se contente de glisser une main apaisante dans le creux de son dos. « C’est peut-être ce dont tu as besoin à cet instant. Un presque inconnu qui t’accepte tel que tu es à cet instant, sans jugement. » Il lui murmure pour qu’il soit le seul à l’entendre alors qu’il vient doucement caresser cette partie de son corps avec douceur et respect. Un geste amical, si ce n’est compatissant. Un contact de quelques secondes pour donner la force nécessaire à Wilfried d’avancer, de garder contenance jusqu’à leur départ. Finalement, Wilfried vient demander son soutien et il lui octroie naturellement, glisse son bras autour de sa taille légèrement plus fine que la sienne, comme deux amis et non deux connaissances du jour. Cela ne le dérange absolument pas. Roman est naturellement tactile et il considère que les gestes parlent plus que des mots. Il l’aide alors à avancer, s’adaptant à sa marche qui est difficile à cause de l’ivresse qui embrouille les pensées du galeriste. Une fois arrivé à l’extérieur, le masque tombe, le corps ébranlé de l’Allemand flanche et il le voit rejeter le surplus qui l’assaillait. Le surplus d’alcool, de peine, de larmes contenues. Il le laisse faire en silence, dans un premier temps sans rien faire avant de venir s’agenouiller à ses côtés pour glisser sa main dans sa nuque pour la cajoler avec douceur, compassion. Il ne dit mot, mais continue de frôler simplement la base de sa nuque, son omoplate. Les gestes sont là, mais se font moins légers que les précédents échangés au cours de la soirée. Il veut s’assurer que malgré le silence, Wilfried sait qu’il est là et qu’il ne bougera pas. Il finit par sortir un mouchoir de sa poche, un en papier qu’il utilise pour essuyer ses perles d’eau qui parsèment son épiderme perturbé par ce malaise. Il prend soin de lui comme il a l’habitude de veiller sur les siens. Il attendra le temps qu’il faut pour qu’il reprenne un peu ses esprits avant de le conduire jusqu’à sa voiture pour lui permettre peut-être de s’endormir dans des draps propres, autres que les siens qui lui permettront de trouver peut-être la paix durant quelques heures. Même si ce n’est qu’un répit de quelques heures, ce sera mieux que rien. Du moins, c’est ce qu’il s’efforce de croire.


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Wilfried Hoffman
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Jeu 20 Aoû - 14:05

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Wilfried & Roman




Au contact de la main, il ferme les yeux et malgré la nausée qui est toujours là, il se sent un peu mieux. Sa tête plie. Ploie doucement. Et un murmure s’élève « Mein Leibe... » Il se prend à rêver que Ruben est à ses côtés. Que tout ce qu’ils ont vécu ces derniers mois n’est qu’un horrible cauchemar dont ils vont se réveiller. Une prière adressée à un dieu qui aurait pitié de sa misérable carcasse. Qui absoudrait tous ses pêchés. Il est tellement las… « Ruben... » le prénom de son homme résonne à ses oreilles et il sourit. Heureux soudain de sentir son contact contre sa peau. « Tut mir Leid » un rire franchit ses lèvres « on dirait que je ne tiens plus l’alcool » mais la réalité revient, comme le goût aigre qu’il a dans la bouche. Son regard clair se pose sur ce qu’il a expulsé quelques minutes auparavant et un juron claque dans la nuit tandis qu’il se redresse, vacillant. Il ressemble à une tour ébranlée par les coups de la vie. C’est un bien piètre spectacle qu’il doit offrir à son sauveur d’un soir. « Désolé Roman » il prend une grande inspiration et finit de se redresser, prenant appui sur le jeune homme. «  Je me suis égaré dans mes pensées, on dirait » et un petit sourire d’excuse étire les coins supérieurs de sa bouche. À peine une esquisse car même cela lui demande un effort. Il a honte de l’avoir appelé Ruben et s’en vouloir ne sert à rien. Il faut juste qu’il reprenne ses esprits et qu’il évite ce genre de maladresse. Dans la rue, l’agitation des soirées dans la cité des anges ne s’arrête jamais. À croire que tous les insomniaques du pays se sont données rendez-vous ici. Plus logiquement, le bar ferme ses portes et les clients regagnent leurs véhicules ou leurs domiciles dans une joyeuse cohue. Le brouhaha des rires et des dernières conversations empli la rue et Wilfried se sent étrangement vide soudain. Le fantôme de son amour a complètement disparu maintenant, seule l’ivresse demeure encore dans son esprit. Il a envie d’être au calme. Toute cette gaieté le rend malade, lui qui est malheureux. Il se trouve injuste et aigri. Il secoue la tête pour chasser tout ça, mais il a la sensation qu’à chaque mouvement son cerveau frappe contre son crâne et que ses yeux vont sortir des orbites. Il s’immobilise immédiatement pour que cesse le malaise. Le galeriste aimerait éviter d’offrir encore une fois à Roman le tableau de sa déchéance.
D’un pas hésitant, il suit le musicien. Soulagé d’avoir vomi avant de monter dans son véhicule. Il ne se serait jamais pardonné de commettre une telle chose. Une fois installé dans l’habitacle, il hésite entre fermer les yeux – de peur de s’endormir – ou regarder défiler les lumières de la ville. Au bout de quelques minutes, il sent le malaise le gagner à nouveau et décide de fermer les paupières. Il s’accroche à ce qui lui reste de conscience pour dire « je crois que je vais emprunter ta salle de bain aussi, je pue, c’est dégoûtant » et malgré la situation, un petit rire emplit l’espace « pour une première rencontre, elle restera gravée dans ma mémoire » il tourne lentement la tête vers le chauffeur et murmure « malgré mon état, je n’oublierai pas ce que tu as fait... » Wilfried sait qu’il n’oubliera pas ce que Roman fait ce soir, il aura sûrement quelques trous de mémoire mais l’essentiel restera gravé en lui. Il associera toujours cette rencontre au jour ou il a quitté Ruben. Il est trop fataliste ce soir. Le chagrin en est la cause. Demain il a des rendez-vous et cette pensée le fait se redresser subitement mais son geste est arrêté par la ceinture de sécurité qui le harnache et lui arrache un souffle agacé. Il ne peut pas se laisser aller de la sorte. Il tripote fébrilement ses poches, en sort son portable, maladroitement, tente de le faire fonctionner, sans résultat. Il a l’impression qu’il y a un décalage entre ses doigts et son cerveau. Dépité, il le glisse dans sa poche et murmure « faut prévenir Kate que demain, je ne serai pas là ...» forcément, elle va gueuler mais ce soir, il s’en fout. Ses paupières se sont refermées sur son monde intérieur. Le laissant dans l’obscurité de ses pensées. Malgré tout, les flashes de lumières qui éclairent la ville percent à travers les fines membranes de ses yeux et l’éblouissent, générant des souvenirs qu’il préfère oublier mais le sourire de Ruben s’accroche à lui. Son rire. Sa voix. Sa  virtuosité lorsqu’il jouait du piano. Il met ses mains sur ses oreilles pour que s’arrête le bruit mais, il est remplacé par celui de sa canne qui cliquette au rythme de sa démarche brisée. Un haut le cœur le submerge et il n’a que le temps d’articuler un « Arrêtes-toi vite, s’il te plaît » avant de se retrouver sur le bas côté à vomir de la bile. Exit le gentleman au sourire ravageur. D’un geste rapide, il s’essuie le bas du visage d’un revers de manche. Il se dégoûte mais il est trop tard pour revêtir son vernis civilisé. Lorsqu’il retourne s’avachir sur le siège du véhicule, il sait qu’il n’a plus rien au fond de lui. Définitivement. Un soupir s’échappe de ses lèvres. Il aurait encore des excuses à prononcer pour ce qu’il est mais, la fatigue le terrasse soudain. La lutte qu’il mène contre lui-même l’a épuisé. Avant de sombrer, il ne peut s’empêcher de murmurer « Désolé pour la soirée ».
Il ne sait pas si les paroles sont pour lui, Roman ou Ruben et ses interrogations resteront sans réponse. Pris dans un étau de fatigue, son esprit erre dans le néant. Son corps se détend. De l’extérieur, on pourrait croire qu’il a enfin trouvé paix.
C ’est un changement de rythme qui lui fait ouvrir les paupières et il met quelques secondes avant de se souvenir ce qu’il fait là. Un regard à Roman et tous les événements de la nuit lui reviennent. Une main poisseuse tente de se faufiler dans sa chevelure avant qu’il n’abandonne cette idée. Il doit avoir une tête de déterré. S’il arrive à s’extraire de cette voiture, il foncera sous la première douche qu’il trouve avant d’aller s’effondrer dans un lit. Ou à même le sol. Dans son état, plus rien ne le dérange sauf son odeur.

FRIMELDA

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Roman Rosario
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• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
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Roman Rosario
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Lun 24 Aoû - 0:08

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Il s’efforce de lui apporter son soutien en lui délivrant un peu de tendresse. Il s’agit d’une main tendue, que tout être devrait avoir à portée de main et qui lui vient si naturellement. Wilfried a l’âme qui va à vague à l’eau. Il est profondément ébranlé par la décision qu’il vient de prendre et qui lui a semblé la meilleure à prendre. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il y est insensible et son état le prouve. Cet homme souffre de tout son être et forcément que sa déchirure touche l’empathie de l’Hispanique. Il imagine sa déchirure même s’il ne pourra jamais avoir réellement conscience de l’étendue de l’amour que cet homme a donné à son bien-aimé. La seule chose qu’il peut faire à cet instant et de veiller sur lui, s’assurer qu’il rentre en un seul morceau et qu’il pourra se reposer un tant soit peu. C’est en tout cas la ligne de conduite que le chanteur s’est donnée. L’intonation allemande de la voix du galeriste lui laisse comprendre qu’il s’agit d’un mot doux, délivré à un autre. Dans cet état de faiblesse, il songe à cet homme, Ruben, dont la perte le met dans un état de désolation profonde. Il sent son émoi, sa fatigue et même s’il ne comprend pas ses propos, il imagine que c’est un cri du cœur. Roman ne s’en formalise pas. Il continue de lui procurer ces légères attentions pour tenter d’apaiser son être ébranlé. Finalement la réalité semble s’inviter de nouveau, lui arrachant un juron alors qu’il s’efforce de se relever. « Doucement. Je te tiens. » Il lui indique d’une voix douce alors qu’il accompagne son geste en glissant sa seconde menotte sous son coude pour l’aider à se redresser. Il se contente de sourire à ses excuses. Un moyen de lui faire comprendre qu’il ne lui tient pas rigueur et qu’il en a que cure. Les passants passent à côté d’eux, enfermés dans leurs bulles tout comme eux. Sa main vient naturellement se glisser dans son dos. Le tissu humide lui fait entrevoir l’état de déroute dans lequel se trouve le corps de son compagnon de soirée. D’un pas léger et lent, il finit par le conduire jusqu’à sa voiture lorsqu’il le sent en capacité de tenir sur ses jambes. Il lui apporte son soutien sans se poser de questions, vient naturellement lui attacher sa ceinture comme il l’aurait fait avec Iselda. Il monte rapidement dans l’habitacle pour ouvrir ses fenêtres, donner un peu d’air à cet homme qui est vraiment dans un mauvais état. Il est plongé dans une lutte où son corps malmené se rappelle à son bon vouloir. La gueule de bois sera résolument de mise à son réveil le lendemain, mais qui pourrait lui en vouloir de cette soirée de faiblesse ? Ce n’est assurément pas lui qu’il lui jetterait la première pierre. « Cela pourrait te faire du bien effectivement. » Il lui indique en venant doucement lui donner une petite pression sur son genou. Un geste d’intimité qu’il n’analyse pas sur l’instant alors qu’il redonne son attention sur la route pour les conduire chez lui. Un sourire ourle ses lippes à ses propos alors qu’il sent une légère rougeur colorer ses traits. La gratitude de Wilfried le touche et il n’est pas forcément à l’aise avec les marques de reconnaissance. Sans doute parce qu’il voit ses agissements comme une évidence et que c’est avant tout un humaniste dans l’âme. Fort heureusement l’agitation de Wilfried lui évite de devoir répondre quoi que ce soit. Il note dans son esprit qu’il devra contacter une certaine Kate. Il s’en chargera à son arrivée chez lui. Dans un premier temps, le plus important est d’arriver à bon port. Il s’installe immédiatement sur le bas-côté lorsque la voix du galeriste le somme d’agir. Il ne réfléchit pas, freine suffisamment à temps pour le voir ouvrir la portière et rejeter les derniers relents dus à l’alcool qui s’est distillé dans son organisme. Roman demeure vigilant, prêt à réagir au quart de tour si nécessaire, mais il n’y a plus rien d’alarmant. Lorsqu’il finit par fermer la porte, Roman se contente de s’insérer de nouveau dans la circulation. « Ne t’inquiète pas. » Il se contente de répliquer dans un sourire compatissant alors qu’ils atteignent le début de son quartier. Plus que quelques minutes et ils arriveront chez lui. Ils finissent par atteindre son allée où il vient naturellement se garer. « Nous sommes arrivés. » Il lui indique alors qu’il éteint le moteur avant de s’extraire de son véhicule. Il fait le tour, lui offre la portière et reste en soutien si jamais il venait à basculer. « Je vais te conduire jusqu’à la chambre d’ami. » Il précise alors qu’il vient glisser de nouveau sa main dans son dos pour l’inviter à le suivre. Les gestes sont lents, encore incertains parfois, mais ils finissent par atteindre l’entrée qui mène au salon/cuisine, puis vers le couloir où il lui explique : « Cette porte mène à ma chambre. Si jamais dans la nuit, tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas à me réveiller, d’accord ? » Sa voix est sérieuse alors qu’il vient ouvrir la porte de la pièce qui sera celle du galeriste pour la nuit. Il l’amène jusqu’à son lit où il l’invite à s’asseoir pour reprendre un peu ses esprits. « Ce sera ta chambre pour la nuit. Il y a une salle de bain sur ta gauche. Est-ce que ça va aller ou tu veux un coup de main ? » Il lui demande avec sincérité. Il l’aidera dans chacun de ses gestes s’il le désire. Il a besoin que quelqu’un veille sur lui et il compte réaliser cette tâche. « Si j’ai bien tout saisi, tu dois contacter Kate, c’est bien ça ? Je peux m’en occuper pendant que tu prends ta touche si tu le désires. J’ai juste besoin de ton téléphone. » Il conclut alors qu’il vient prendre place à ses côtés pour lui apporter son soutien sans s’imposer. S’il désire prendre son temps et tout faire seul, il l’acceptera, mais veillera juste sur lui. Une bienveillance qui puisse sa force dans son empathie et au curieux lien qui s’est lié entre eux au cours de cette soirée. Il ne se pose pas de questions. Il aura tout le loisir de le faire plus tard, après une bonne nuit de sommeil. À cet instant, le bien-être du galeriste est sa priorité.

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Wilfried Hoffman
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• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
• crédits : invité
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• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
Second time ~ Wilfried & Roman ~
Mer 26 Aoû - 17:08

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Second time
Wilfried & Roman





Assis sur le lit, il regarde devant lui tandis que son cerveau tente d’enregistrer les paroles de Roman. C’est toujours flou dans son esprit. Il sait qu’ils sont chez le chanteur. Il revoit des portes, à droite. À gauche. Mais est incapable de dire ce qui se trouve derrière. Il a dû hocher la tête et dire « oui » alors qu’il n’est pas en état de réagir. Son estomac a eu beau se vider du trop plein d’alcool, ce qui est passé dans son sang y est encore et les effets, quoiqu’en pense le galeriste, sont toujours bien présents. Dans un essai peu fructueux, il rassemble des images et voit un grand hall d’entrée, des escaliers, une grille gigantesque, des chambres à l’infini. Un haussement de sourcils avant de comprendre qu’il est e train de faire l’inventaire de sa propre demeure. Il cligne des yeux, dépité et lorsqu’il les rouvre, Wilfried se retrouve dans une autre chambre. La blancheur des murs lui fait mal aux yeux et sous ses doigts, il sent la douceur des matières. Le couvre-lit en coton et le plaid en laine duveteux. « C’est joli ici » Malgré son état d’ébriété avancé, il arrive par le plus grand des hasards à admirer le décor et arrive même à se sent bien dans cette ambiance. C’est petit et mignon. Rien à voir avec sa demeure. Il en a presque honte lorsqu’il y songe. Vivre seul dans plus de 1000 m2 d’habitation. Il devrait peut-être envisager de revenir à des proportions moins ostentatoires. Il tourne lentement la tête afin de voir ce qu’il y a de l’autre côté et un sourire arrive sur ses lèvres en voyant les plantes vertes. « C’est toi qui fais pousser ça ? » Il lève maladroitement le bras afin de pointer la suspension et les plantes qui cascadent, ainsi que l’autre, simplement posée sur un trépied en fer forgé mais son équilibre reste précaire et avant qu’il n’est eu le temps de se reprendre, il s’avachit en arrière, réceptionné par le moelleux du lit. Il se redresse un peu trop rapidement, s’agrippant à Roman, afin de retrouver un semblant de dignité. Il a perdu le fil de ses pensées. Fronce les sourcils ce qui ne l’aide pas vraiment à reprendre pied dans la réalité. « Kate, c’est mon associée. » il ne sait pas pourquoi il lance ça mais, il le dit, tout comme il enchaîne « mon téléphone est dans ma poche… il me semble ». Il n’a plus trop de certitude à ce niveau. Il tâtonne son pantalon et l’idée de la douche revient le hanter « Je dois me laver. Me changer. Tu peux jeter mes affaires, elles puent bordel demande à Kate de m’en amener des propres aussi ou qu’elle envoie quelqu’un. Pas question que je remette ça »
Une main incertaine passe sur son front tandis que ses doigts viennent se positionner sur ses tempes pour les masser et les soulager. L’effet est loin de ses attentes et encore moins immédiat. Avec une lenteur calculée, il se redresse et décide de virer sa chemise. Lorsque son regard tombe sur la rangée de boutons, il est certain qu’ils se sont multipliés tout en rétrécissant. Il essaie de les compter, sans y arriver et marmonne « il y en a plus que ce matin… c’est pas normal ça... sont plus petits aussi… c’est pas normal non plus... » après de longues minutes à batailler, il se retrouve chemise ouverte sur le torse mais prisonnier des manches. Épuisé, il tend simplement les bras à Roman, le suppliant d’un regard de lui venir en aide. Courir le marathon doit être moins éreintant. Heureusement, le bouton du pantalon est beaucoup plus gros et la braguette moins récalcitrante que cette horde de minuscules saletés qui fermaient sa chemise. Le pantalon ratatiné au niveau des chevilles, debout dans un équilibre incertain, il triomphe quand même et arrive à se tenir relativement droit. Ce n’est que lorsqu’il descend le regard sur son corps, qu’il se rend compte que le boxer à malencontreusement filé avec le pantalon. D'un geste vif et mal maîtrisé, il se baisse, perd son précieux équilibre et finit avachit entre les jambes de Roman. Le rire cède à la gêne et il demande « J’ai besoin de ton aide pour m’éviter d’être encore plus ridicule » Toujours agenouillé devant le brun, il lève son visage où un regard amusé apparait derrière les vapeurs d’alcool. Il espère que demain, il aura tout oublié. Lorsqu’il échoue sur les fesses, il sent sa colonne vertébrale vibrée de tous ses os et se dit qu’il évitera de boire à l’avenir. Et de tromper son homme aussi. Et cette pensée obscurcit son regard. Lui broie le cœur. Il profite de cette position assise pour virer chaussures et pantalon et une fois sa tâche terminée, il tend la main à Roman pour se redresser. Il aurait pu se tenir au lit, mais, pas certain qu’en une seule fois, il ait réussi l’exploit de se redresser. Nu comme un ver, pudeur oubliée sur le bas côté de la route avec sa gerbe, il fait signe à son hôte que tout va bien. Ou presque. Il hésite devant la porte puis l’ouvre. Derrière, une salle de bain et la cabine de douche tant attendue. Avant de s’engager dans la pièce, il lance un « merci » puis disparaît à l’intérieur.
Sous le jet, il s’oublie puis, lorsqu’il en ressort, il sent bon le savon et le propre. Sa chevelure dégouline encore d’eau. Il est surpris d'avoir réussi à s’être lavé sans s’effondrer. Un séchage énergique et il se retrouve sur le lit, terrassé de fatigue et de chagrin. Seul dans une maison inconnue avec un presque inconnu qui la recueillit. Un petit rire s’échappe avant que la fatigue et le sommeil ne l’entraînent.

Une migraine lui vrille le crâne tandis que l’odeur du café lui chatouille les narines. Entre ses cils, il distingue une chambre qu’il ne connaît pas. En voulant se redresser trop rapidement, il a l’impression que son cerveau est venu s’écraser contre son front, générant un râle de douleur. « Bordel, où je suis... » Dans sa tête, un énorme trou noir. Il s’extrait du lit et constate qu’il est nu. Autour de lui, ses affaires ont disparues. Il ne peut pas sortir ainsi, ne sachant pas qui se trouve derrière la porte. Une serviette de toilette en guise de pagne, il s’aventure à l’extérieur, guidé par les bruits et les odeurs. D'un pas hésitant, il suit le couloir et débouche sur une grande pièce à vivre qu’il ne connaît pas non plus. À sa gauche un salon charmant et à sa droite, Roman dans sa cuisine. Il s’arrête et tente de rassembler ses souvenirs. Rien. Il continue sa progression et afin de prévenir de son arrivée il lance un faible « Bonjour » tout en levant difficilement une main. Le moindre mouvement lui coûte énormément. Même penser lui donne mal au crâne. Il espère que Roman l’éclairera sur sa présence ici.

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Roman Rosario
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• âge : 34
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• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
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Roman Rosario
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Mer 26 Aoû - 22:56

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Wilfried semble s’être égaré de nouveau et il peut le comprendre. Malgré ses vomissements, les effluves de l’alcool continuent de paralyser son esprit et ses membres. Il respecte les silences qui enveloppent ses propos. Il le laisse les emmagasiner à son rythme et y répondre s’il le désire ou s’il y parvient. En attendant, il s’efforce de veiller sur lui, de lui apporter une main tendue s’il en ressent le besoin. Ses propos lui arrachent un petit sourire en coin. Il prend cela comme un compliment, une manière de lui faire comprendre qu’il se sent bien en cette chambre, assez pour pouvoir dormir et se tenir éloigné de ses sombres pensées. Peut-être qu’il y accorde trop de sens, mais il aimerait s’en convaincre, car ça lui permettrait de s’apaiser. Sa question lui arrache un sourire plus franc tandis qu’il glisse son bras derrière son dos pour lui épargner de trop se ramasser alors que son invité s’accroche à lui pour se redresser. Il lui apporte son soutien naturellement, sans réfléchir, n’y voyant absolument aucun inconvénient. « J’aime mettre des plantes vertes un peu partout, ça égaye les pièces et les rendent plus accueillantes. Ma mère m’a transmis son goût pour les plantes. » Il lui indique de sa voix douce. Il parle lentement pour lui permettre de saisir un tant soit peu le sens de ses propos. Sans doute que ses paroles n’ont pas de réels sens pour son invité alcoolisé, mais cela ne l’empêche pas de prendre ses questions très au sérieux. Les bouts de ses derniers propos semblent prendre écho dans l’esprit du galeriste qui lui parle de son associée, de la localisation de son téléphone. Ses pensées sont décousues et le musicien s’efforce de les suivre, d’anticiper ses actions qui sont toutes aussi désorganisées que ses paroles. Des ordres fussent, révélant l’habitude du galeriste à gérer des personnes autour de lui d’une main de maître, aux avis arrêtés. Il s’efforce de noter ses désirs, se promettant de contacter son associée pour lui expliquer la situation. Du moins, ce qu’il lui semble possible de lui en dire sans outrepasser les confidences du galeriste et la confiance qu’il a placée en lui. Il y a une ambiguïté surprenante dans le comportement de l’Allemand : cette détermination d’un homme qui se retrouve basculé par une fragilité qui lui donne un air presque enfantin. Il l’attendrit dans sa manière de lutter contre les boutons de sa chemise et de râler contre elle, comme l’aurait sans doute fait Isabel lorsque la fatigue la guette. Il s’efforce de masquer un sourire qui prend naissance aux coins de ses lippes. Il se pince la lèvre lorsqu’il le voit tendre les bras vers lui pour qu’il déboutonne ses manchettes. Il se plie humblement à son bon vouloir et vient défaire ces boutons alors qu’il frôle la chair de ses poignets. Il y a une forme d’intimité qui se crée à cet instant de faiblesse du galeriste qui vient troubler le musicien sans crier garde. Ses prunelles détaillent cet homme qu’il vient tout juste de rencontrer et qu’il a appris à apprécier en quelques heures. Un homme solitaire, bousculé dans ses émotions, par sa culpabilité dans laquelle il se perd, car il ne se pardonne pas. Un homme qui lui donne l’impression de porter le poids du monde sur ses épaules comme le titan Atlas dans la mythologie grecque. Ses pensées s’égarent et c’est la vision de ses formes dénudées de tout vêtement qui l’extirpe de ses pensées. À moins que ce soit le mouvement de chute qu’il n’avait pas anticipé qui le fait réagir avec retardement. D’autant plus lorsqu’il sent cette silhouette longiligne, destituée de toute sa dignité entre ses cuisses. Une légère rougeur vient colorer subtilement ses joues rosées face à l’incongruité de la scène, mais il s’en dédouane en laissant un rire s’échapper hors de ses lippes, en réponse à celui de son invité. S’extirpant de sa légère gêne, il ne peut s’empêcher de détailler le corps désirable de cet homme qui lui demande son aide pour se relever. Un sourire orne ses lèvres alors qu’il vient lui tendre ses mains, paumes vers le haut pour qu’il puisse s’en saisir pour l’aider à se redresser. « Ce sera notre petit secret. » Il lui murmure, complice, renforçant cette notion d’intimité qui s’est créée entre eux. Il l’aide à se redresser en lui apportant son soutien une dernière fois avant de le voir disparaitre à l’intérieur de la salle de bain. Il se contente de lui sourire aimablement alors qu’il vient récupérer l’ensemble de ses affaires pour les mettre à la machine à laver. Il ne compte pas les jeter, mais laissera au galeriste le choix de les récupérer ou non à son départ. Il y trouve naturellement son portable, au milieu de cet amas et le déverrouille assez facilement pour chercher le prénom de Kate. Il quitte la chambre avec l’ensemble des vêtements et retrouve la buanderie où il dépose le linge de son invité alors qu’il compose le numéro de téléphone de son assistante. L’heure est tardive et il hésite. S’il ne s’agissait que de vêtements, il aurait sans doute remis l’action à plus tard, mais sans doute est-il mieux qu’il la mette au courant de la situation de son associé vu les circonstances. Il finit par se décider par appeler le numéro et c’est une voix endormie qui lui répond. « J’espère que c’est important, Wil, sinon je mets du cyanure dans ton café demain matin. » Une remarque qui lui arrache un sourire amusé. Si les propos se veulent tranchants, il identifie clairement une affection dans le timbre de sa voix. « Je suis désolé de vous déranger, Kate. Je me présente, Roman, je suis un… ami de Wilfried. Il va bien, ne vous inquiétez pas. Juste très alcoolisé et je crains qu’il ne soit pas en mesure d’assurer les rendez-vous de demain matin. Il m’a demandé de vous contacter pour que vous puissiez faire ce qui vous semble le mieux à faire. » Il lance d’une voix calme alors qu’il vient lancer la machine. Un soupir las vient répondre à ses propos. « OK. Je m’en occupe. Qu’il cuve son vin loin de la galerie tant qu’il y est sinon je le tue. Il a besoin de quelque chose ? » Elle ajoute dans une voix détachée, ce qui lui laisse comprendre que Wilfried a souvent des demandes. « Il aurait besoin de vêtements de rechange. Je suis en train de laver son change, mais je ne suis pas certain qu’il voudra reporter cette tenue. La soirée a été plutôt compliquée pour lui. » Il ne développe pas et une sensation lui fait comprendre qu’il n’a pas besoin de préciser. « Vous pouvez me rappeler votre prénom ? » Elle lui demande d’un seul coup comme une amie pourrait être curieuse. « Roman. Roman Rosario. Je peux vous donner mon adresse par SMS pour son change éventuellement, mais ça peut attendre demain matin. » Il lui indique pour qu’elle ne se presse pas. Sans doute que Wilfried va tomber comme une masse après toutes les émotions qu’il a vécues au cours de cette soirée. De son côté, il échange quelques banalités avant de raccrocher et rejoindre son jardin pour rejoindre Pago et Yago afin de s’occuper d’eux et de leur souhaiter une bonne nuit. Lorsqu’il retourne au sein de la maisonnée, la chambre d’invité est silencieuse et il peut entendre une respiration lourde traverser la porte. « Il s’est endormi. » Cette pensée le rassure alors qu’il vient retrouver sa chambre et se déshabille. Il se sent éreinté, sans doute à cause de cette empathie qui lui fait prendre les choses très à cœur. Cette soirée a été très surprenante, mais il ne regrette rien. Il est ravi d’avoir pu être là pour cet homme qu’il ne connaissait pas en début de journée et avec qui un lien singulier s’est créé en quelques heures. Il branche le téléphone de Wilfried pour recharger la batterie et tronque ses vêtements pour un bas de pyjama qui pend sur ses hanches. Une fois bien installé dans ses draps, le sommeil l’emporte facilement vers un sommeil profond.

À son réveil, le soleil est à peine levé. Son horloge biologique lui permet de se passer des réveils et c’est tout naturellement qu’il vient se relever pour attaquer sa journée. Il lui faut quelques secondes pour comprendre la présence d’un téléphone qui n’est pas le sien. Wilfried. Il se redresse naturellement en venant glisser ses phalanges dans ses cheveux légèrement bouclés au réveil. Il s’empare de son téléphone pour entrevoir s’il a reçu un SMS de la part de Kate. C’est ainsi qu’il tombe sur le fond d’écran sur lequel il entrevoit furtivement la silhouette d’un jeune homme : sans doute Ruben. Il ouvre rapidement le SMS pour ne pas s’immiscer dans la vie personnelle de son invité. Elle lui indique qu’elle s’occupe des rendez-vous de la matinée et qu’elle passe vers 8h déposer des affaires pour Wilfried. Il lui indique qu’il a bien pris en note ces informations et qu’il se tient disponible. D’un pas lent, il reprend ses petites habitudes. Il aère les pièces de la maison, ouvre la porte à ces deux animaux pour leur donner leur ration de croquettes. Il fait un détour par la buanderie pour sécher le linge qu’il a fait tourner dans la machine avant de s’atteler au petit déjeuner. Il fouille dans sa mémoire pour trouver le meilleur petit déjeuner. Il opte pour un bon verre d’eau, un bon verre de jus de pomme et des œufs Bénédicte qu’il est en train de préparer lorsqu’il entend une voix derrière lui. Il se retourne légèrement surpris alors qu’il agit de manière instinctive face à l’engouement de sa meute composée de deux labradors très enthousiastes. « On se calme les petits. Notre invité n’est pas du matin. » Il plaisante dans un petit sourire en coin alors qu’il les entraine vers l’extérieur avant de fermer la porte derrière lui. « Désolé, ils allaient te sauter dessus si je ne les retenais pas. Ils adorent les surprises, surtout s’ils peuvent les léchouiller. » Il lance dans un petit rire alors qu’il revient vers la cuisinière pour terminer la cuisson de son plat qu’ils disposent dans une assiette. « Comment te sens-tu ce matin ? » Il finit par le questionner en venant plonger ses iris dans les siennes tout en découvrant sa tenue plus habillée que la veille. « Kate va t’apporter un nouveau change. Tes affaires sont lavées. Je pense qu’elles seront bien sèches. Je peux te prêter un pantalon de jogging en attendant si tu veux ? » Il lui indique tout en rendant ses phrases plus lentes pour qu’il puisse les assimiler. Il ne hausse pas la voix pour cela, gardant un rythme lent et chaleureux. « Je vais te chercher ça. Installe-toi. C’est pour toi. Cela devrait t’aider à aller mieux. » Il lui indique en venant faire le tour de la table pour lui presser gentiment l’épaule pour l’inciter à prendre place sur la table et reprendre des forces. « Je peux te faire du thé vert également. La caféine n’est pas recommandée après une cuite. » Il lui indique alors qu’il l’observe prendre place. Il s’éclipsera pour lui chercher un vêtement lorsqu’il aura commencé à se sustenter. C’est important s’il désire récupérer rapidement de cette gueule de bois qui le laisse dans un état nauséeux.

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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
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• avatar : Michael Fassbender
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Wilfried Hoffman
Second time ~ Wilfried & Roman ~
Ven 28 Aoû - 18:04

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Second time
Wilfried & Roman




Quelques pas hésitants le rapprochent du coin cuisine où Roman s’active. Les deux fauves ont rejoints l’extérieur. Wilfried aime les animaux, mais ce matin, il n’est pas sûr d’apprécier les léchouilles et sa tenue n’est pas des plus adaptée pour s’amuser avec deux chiens facétieux. Son attention revient se porter sur ce qui l’entoure.  L’endroit est petit mais bien rangé. Wil apprécie les meubles blancs et le parquet blond qui donnent une  ambiance chaleureuse. Tout est impeccable sans qu’il ait cette sensation d’évoluer dans un show-room comme chez lui. Ses yeux se collent, malgré lui, au dos musclé de Roman et il se surprend à apprécier ce qu’il voit avant de froncer les sourcils et de chasser de son esprit ses idées farfelues dès le matin. Malgré tout, il ne peut s’empêcher de le trouver très musclé. Il n’aurait jamais cru que sous les vêtements se cachait un tel corps. Il s’inspecte discrètement et ne voit que des muscles plus fins. Moins imposants. Peut-être qu’avec un peu plus de sport… Il baisse les yeux sur sa serviette et relève la tête. Aucun signe de son trouble. Ce n’est pas ce bout de tissu qui va le  protéger ... quant au sport, c’est dans une salle qu’il faudrait en faire… pour l’instant, il estime avoir déjà fait pas mal de boulettes, sans rajouter ce genre de chose à son palmarès. Une moue apparaît sur ses lèvres tandis qu’il hausse un sourcil interrogateur. Avant toute chose, il a besoin d’être rassuré car, il se demande où sont passés ses vêtements mais l’explication sur la disparition de ceux-ci arrive et il souffle de soulagement.  Il n’est pas vraiment du genre exhibitionniste mais avec plus d’alcool que de sang dans les veines, un retournement de situation est toujours possible. Il adresse un sourire à Roman et lance un petit « Merci beaucoup ».  Wil n’ose imaginer dans quel état il était et enchaîne par un « Désolé pour le dérangement. J’espère ne pas avoir été désagréable ou … pire » Il espère surtout ne pas avoir fait d’avances à Roman. Ni avoir vomi partout. Le galeriste écoute la voix chaude du jeune homme et son esprit s’égare sur son corps. Il tente de rester de marbre à son contact. « Je veux bien un pantalon de jogging en attendant Kate. Je crains que mon pagne improvisé ne tienne pas longtemps » et un petit rire s’échappe de ses lèvres. L’évocation du prénom de son associée lui donne la migraine. Il entend déjà son sermon. Un de plus dans la longue liste qu’il a dû supporter depuis qu’ils se connaissent. Elle a sûrement raison mais ce n’est rien ne sert de le claironner. Il prend place sur le tabouret tout en essayant de garder un minimum de dignité, rabattant comme il peut les pans de la serviette qui semblent s’ingénier à vouloir s’ouvrir. Il soulève un peu les fesses pour ramener le tissu sur ses cuisses mais la bataille est loin d’être gagnée. À force de gesticuler, il sent soudain son point de gravité tanguer dangereusement. Il décide alors de rester immobile le temps que la pièce arrête de tanguer autour de lui. Il rêve d’un café et d’une clope. Rien de plus. Il n’ose pas dire qu’il déteste le thé, quelle que soit sa couleur. « C’est gentil de faire tout ça, mais le matin je ne déjeune pas vraiment... » devant lui, l’assiette préparée par Roman. Un délicat fumet se dégage de la préparation et cela commence à le mettre en appétit. Son regard revient sur les épaules musclées, les pectoraux bien dessinés et le ventre finement ciselé « néanmoins, je vais faire un effort ». Wil accompagne ses mots d’un grand sourire tout en plantant ses couverts dans les œufs Bénédicte. Il en coupe un morceau et le porte à sa bouche en prenant garde de ne pas se barbouiller de jaune d’œuf dégoulinant. Le galeriste se rend compte que c’est délicieux, qu’il apprécie et qu’il a faim. Encore un regard sur le corps de Roman avant de murmurer « C’est excellent. Tu es un vrai chef » et il lève un pouce afin de bien montrer qu’il aime. Tandis que Roman le laisse à son repas pour aller lui chercher une tenue plus adéquat, Wil se demande s’il a d’autres qualités, mis à part une plastique de rêve et des talents incontestables de cuisinier. Il est perdu dans ses pensées lorsqu’il entend la sonnette retentir. Il met immédiatement les mains sur ses oreilles afin de se protéger du bruit. Il a l’impression que l’on fait carillonner une centaine de cloches dans sa boite crânienne. Il ne peut retenir un gémissement tandis qu’il se lève comme il peut du tabouret, la serviette se carapatant lentement. Tandis qu’il se bat pour rester un minimum couvert, il rejoint la porte qui se trouve à quelques pas et l’ouvre comme s’il était chez lui. C’est une Kate surprise qui lui fait face avant que son expression ne change et que la colère arrive. Il n’a pas le temps d’ouvrir la bouche pour lui donner des explications. Elle lui balance le sac sur le torse, ce qui le fait reculer sous l’impact et les restes d’ivresse de la veille, elle lâche une bordée d’injures en allemand avant de faire demi-tour, de se diriger vers sa voiture et de démarrer. La dernière chose qu’il aperçoit derrière la vitre du véhicule, c’est le doigt d’honneur qu’elle lui adresse. Wil se tient sur le pas de la porte, la serviette maintenue d’une main sur son entrejambe, les fesses à l’air, le sac maintenu par l'autre bras et la bouche entrouverte. Il n’a pas eu le temps de parler. Les explications seront pour plus tard. Forcément. Des pas derrière lui. Il ferme les yeux en pensant qu’il est cul nu mais décide de fermer la porte avant de se retourner. Les voisins n’ont nul besoin de voir son postérieur. Il pivote lentement et tout en regardant Roman, lance, comme si de rien n’était « Kate est passée amener mes affaires. C’est un ange cette femme... » Il se demande si son hôte a eu le temps de voir le langage des signes dont elle abuse parfois. « Je vais peut-être aller m’habiller. La serviette se rebelle » et c’est avec toute la dignité dont il est capable qu’il passe devant Roman, s’arrête, s’empare du pantalon et file dans la chambre qu’il a occupé cette nuit. Une fois à l’intérieur, il lance le sac et la serviette sur le lit avant d’aller extirper les vêtements. Il sort un pantalon et se demande où elle a bien pu dénicher ça. Le polo qui suit est du même acabit. Sa façon à elle de le punir. Il tient un pantalon mauve pâle dans une main et un polo rose bonbon dans l’autre. Il hésite entre l’insulter et rire avant d’enfiler les vêtements qu’elle a si gentiment sélectionnés. Il serre les dents en voyant son reflet dans le miroir et son regard accroche le pantalon noir de Roman avec la folle envie de se déshabiller pour le passer. Il a assez causé de dérangement comme ça. Il gardera ses fringues sur le dos. Retour dans la cuisine, où Roman torse nu et bas de pyjama est diablement sexy. Il préfère ne pas penser à l’image qu’il renvoie dans ses horribles couleurs, surtout lorsqu’elles sont associées. Sa vengeance sera terrible. « Je prendrais bien un thé » Il s'étonne de demander ça et là, il sait qu’il a touché le fond.

FRIMELDA

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Roman Rosario
Roman Rosario
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• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
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Roman Rosario
Second time ~ Wilfried & Roman ~
Sam 29 Aoû - 14:15

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Roman observe avec attention son invité encore résolument perdu. Ses pensées doivent résolument être encore perturbées par l’alcool ingurgité et qui a ankylosé son système. Une lueur dans son regard lui laisse entrevoir qu’il se pose beaucoup de questions, auxquelles il serait tout disposé à répondre, lorsqu’il aura avalé quelque chose et récupérer un peu le fil de ses pensées. Ce qui va lui demander un peu de temps avant d’être capable de rassembler des images floues avec la réalité. « Pas de soucis. Tu n’as été rien de ce genre. » Il le rassure dans un ton doux et chaleureux en conservant ce rythme de paroles lent pour lui permettre de tout saisir. « Je vais te chercher ça. » Il lui indique simplement en réponse à sa proposition alors qu’il s’assure que son invité prend bien place à la table où trône non loin sur le plan de travail un petit déjeuner qu’il a concocté pour le galeriste dans l’idée de s’assurer de son bien-être et lui faciliter le retour à la réalité. Ce sont des attentions qui lui viennent naturellement. Son empathie naturelle avec autrui, son côté paternaliste font partie de son identité. Il ne sait pas faire autrement. Il prend soin des autres au détriment souvent de sa personne même s’il n’en prend pas conscience. Il l’invite à profiter de ce petit déjeuner improvisé pour lui. « Je pense qu’il serait bien pour ton organisme que tu avales quelque chose. » Il lui indique en venant doucement presser son épaule pour essayer de le convaincre. Son corps a besoin de nourriture pour brûler l’alcool encore présent dans son organisme et il a surtout besoin de s’hydrater. Il retourne vers la gazinière pour apprêter l’assiette du galeriste avant de la lui soumettre. Il se contente de lui offrir un sourire engageant alors qu’il dispose son assiette devant lui, appréciant le fait qu’il fasse un effort. Concentré sur l’état précaire du galeriste, il ne perçoit pas les petits regards qu’il est amené à poser sur lui. Il ne fait pas partie de ces hommes se pensant irrésistibles. D’autant plus qu’à cet instant, toute son attention est concentrée sur les signes de faiblesse qu’il pourrait indiquer chez Wilfried. « Merci. Être père ça aide même si j’ai toujours aimé cuisiner pour mes proches et amis. » Il lui indique comme une donnée sans importance. « Je vais te chercher le jogging. Je reviens. » Il ajoute simplement en le voyant savourer ce plat préparé avec bienveillance. Très rapidement, il retrouve sa chambre pour y récupérer le vêtement promis. Il en retire un de son armoire et s’empare du téléphone portable de son invité pour lui remettre par la même occasion, complètement chargé. La sonnette de l’entrée lui fait comprendre que l’associée du galeriste est arrivée. Il s’extirpe donc hors de sa chambre tout naturellement, prêt à aller ouvrir pour permettre au galeriste de petit-déjeuner en paix, mais celui-ci semble avoir pris l’initiative d’ouvrir la porte. Il entrevoit une silhouette féminine dans le cadre de la porte, masquée par celle du galeriste qui lui offre une vision appréciable sur son dos. Fin, mais musclé. Son regard s’égare alors qu’il se rend compte une nouvelle fois qu’il apprécie ce qu’il voit, d’autant plus lorsque la naissance de ses fesses se dévoile à son regard. Il ne contrôle pas cet instant, mais sa prise de conscience vient rougir ses joues alors qu’une scène emplie de quiproquo se joue sous son regard. Il pensait avoir évité cette situation lorsqu’il l’avait eu au téléphone, mais il faut croire que cela n’a pas été suffisamment. Pour la première fois, il perçoit une gêne s’établir entre eux subtilement détournée par de l’humour. « Je pense que c’est une bonne idée. Tu seras plus à l’aise comme cela. » Il lance dans une voix légèrement absente alors qu’il lui tend son pantalon et son téléphone. « Je te l’ai chargé. Tu ne devrais pas avoir de soucis pour ta journée. » Il précise concernant le téléphone alors qu’il le voit filer dans la chambre. Il ne peut s’empêcher de suivre du regard sa silhouette longiligne, par inquiétude et peut-être aussi par désir. Cela le trouble alors qu’il glisse sa main dans sa chevelure. Il n’y a rien de mal à trouver un homme beau, Roman. Il s’efforce de s’en convaincre alors qu’il vient rejoindre de nouveau le coin cuisine pour se préparer un smoothie avec des fruits frais qu’il mixe, profitant de l’absence du galeriste, ainsi que des œufs pour lui qu’il glisse dans une assiette avant de prendre place à la table à son tour, devant l’assiette bien entamée de son invité. Il se demande si le malaise sera de nouveau présent à son retour où s’ils pourront retrouver cette sérénité qui était plaisante dans leur échange. Au retour de son invité, il ne peut masquer un rire nerveux face à la vision de l’accoutrement du galeriste. Il se pince la lèvre en tentant de se reprendre. « Désolé. » Il pouffe dans un sourire amusé alors qu’il vient ajouter. « Je te prépare ça. » Il indique en venant se redresser avec aisance pour lancer la bouillotte après l’avoir remplie. Il attrape la boite de thé, en retire un sachet qu’il vient placer dans un mug récupéré dans un de ces placards. Ses gestes sont mécaniques, prouvant le temps que l’Hispanique passe dans sa cuisine tous les jours. « C’est sa petite vengeance pour l’avoir réveillée à 1h du matin ? » Il le questionne dans un petit sourire qu’il veut rendre complice en venant regarder au-dessus de son épaule pour retrouver ses iris bleus. Même habillé dans une tenue complètement dépareillée, il dégage un charisme qui ne lui déplait pas. « Vous avez l’air proche. Cela fait longtemps que vous vous connaissez ? » Il ajoute, ne pouvant s’empêcher d’être curieux à ce sujet alors qu’il vient rejoindre la table pour s’asseoir. Il dépose le mug sur le côté occupé initialement par l’allemand alors qu’il reprend sa dégustation. « J’espère qu’il n’y aura pas de malaise entre vous. » Il ajoute avec sincérité alors qu’il vient boire une gorgée de son smoothie. Il se pince la lèvre pour savourer le gout sucré de sa boisson dans une action coutumière. « Comment te sens-tu aujourd’hui ? » Il finit par le questionner de nouveau alors qu’il entend la bouilloire sonner derrière lui. Sa voix demeure calme et bienveillante alors qu’il vient se redresser pour attraper la bouilloire pour verser de l’eau dans le mug de l’allemand. « Tu étais dans un mauvais état hier… » Il lui indique sans jugement dans sa voix. Il lui demande indirectement s’il se souvient de cette soirée où il a pu enfin tomber le masque. « Tu as repris un peu de couleurs ce matin. » Il ajoute dans une petite touche d’humour en faisant référence à sa tenue alors qu’il s ‘efforce de rendre l’échange léger. Il soupçonne que Wilfried a besoin de sourire un peu.
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Wilfried Hoffman
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Second time ~ Wilfried & Roman ~
Mar 1 Sep - 16:52

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Wilfried & Roman



Wil se retient de réagir lorsque Roman évoque sa paternité. Il imagine immédiatement une furie du genre de Kate. Une folle qui virevolte en agitant les mains dans tous les sens. Ponctuant sa danse de cris furieux. Soit l’alcool a complètement anesthésié ses conduits auditifs, ce qui est rarement le cas, soit, la femme de Roman est un ange de compréhension. Certainement la seule sur cette terre à tolérer que son cher et tendre ramène des inconnus imbibés à la maison. « J’espère que je n’ai pas dérangé ta famille... » finalement, il opte pour une appellation globale afin de ne pas mettre les pieds dans le plat. Son regard revient se poser sur le corps musclé, et il trouve que la personne qui partage sa vie a beaucoup de chance. Soudain, le corps mutilé de Ruben vient se superposer à celui, magnifique du chanteur, et la culpabilité refait surface. Elle sera toujours présente quand il pensera à Ruben. Le quitter était la meilleure solution, pour que Ruben puisse avancer et lui aussi. Tourner la page, il n’en est pas encore question. C’est même inenvisageable. Il plonge le regard dans sa tasse où le thé se diffuse lentement en spirales colorées avant de teinter délicatement l’eau tout en dégageant une odeur de… thé. Une pichenette sur le mug et il voit les longues stries brunes se diluer. Tout comme lui. Lorsqu’il relève le regard, un sourire a pris place sur ses lèvres mais ses iris clairs sont perdus quelque part dans le passé avec l’homme qu’il aime. Il n’ose pas dire qu’il associe le thé à du pisse-mémère et qu’il range cette eau chaude infâme dans la même catégorie que les tisanes et autres infusions. Pour se donner du courage, il se dit que cela va lui faire du bien et l’aider à évacuer l’alcool qui est encore dans son organisme. Il est malgré tout certain que le café aurait agi de la même façon. Il sursaute aussi lorsqu’il voit apparaître son téléphone. Il n’ose pas le toucher de peur qu'apparaissent des messages de Ruben. Si celui-ci lui demandait de revenir, il le ferait. Serait-ce une bonne idée, sûrement pas. Du bout des doigts, il repousse le téléphone afin de ne plus l’avoir dans son champ de vision tout en murmurant un « merci, c’est très gentil » Le galeriste se rend compte que Roman est un homme gentil et prévenant et il n’est pas habitué à cela. Encore une fois, il se surprend à penser que sa famille a beaucoup de chance de l’avoir et cette fois, un vrai sourire apparaît enfin sur ses lèvres. Il sent aussi ses muscles se détendre un peu et il finit même par porter la tasse à ses lèvres pour avaler une gorgée d’eau infusée. La, pas de miracle, il déteste toujours autant. Il espère ne pas avoir fait de grimace involontaire en avalant la mixture. Si la boisson avait été un peu moins chaude, il l’aurait descendu d’un trait afin de faire sa B.A.  de la journée. Il repose la tasse et hoche la tête vers Roman, histoire de le rassurer. Dire que c’est très bon est au-dessus de ses forces, surtout lorsqu’il lorgne sur le smoothie de son hôte. Le contenu de son assiette lui fait, heureusement oublié sa mésaventure avec la boisson. « J’ai ouvert à Kate sous l’impulsion. Je n’aurai peut-être pas dû faire comme si j’étais à la maison, excuses-moi. Je suis confus » même si chez lui, c’est un majordome en journée qui gère les visiteurs. « On se connaît depuis toujours avec Kate. On est allés à l’école ensemble, à Hambourg, d’où le petit aparté en allemand tout à l’heure... » Wil suppose qu’il n’a pas besoin de préciser qu’il ne s’agissait que d’injures, le ton et le visage de Kate en disaient long, pas besoin de traduction. «  Puis, à la fac. J’ai l’impression qu’on a toujours tout fait ensemble. Je la considère comme ma sœur. Elle m’a suivi ici lorsque j’ai eu l’opportunité d’ouvrir une galerie. Elle n’était pas obligée. On avait déjà une réputation en Allemagne mais aussi ailleurs dans certaines grandes villes. On voyageait beaucoup » Wil marque une pause, avale une gorgée de thé avant de continuer « Je pense qu’elle ne peut s’empêcher de me surveiller » et il se met à rire. « D’ailleurs, je suis désolé mais, la connaissant, elle doit imaginer que tu es ma dernière conquête » il hausse les épaules. Depuis qu'il a trompé Ruben, elle ne lui fait plus entièrement confiance et met en doute son jugement face à ses choix dans sa vie privée. Il trouve qu'elle se mêle de ce qui ne la regarde pas mais si elle ne le faisait pas, il lui en voudrait de son indifférence.  « C'est une vraie tête de mule » et d’un geste de la main, il désigne son accoutrement. « Tu as une idée de son sale caractère mais je vais lui expliquer que tu n’es qu’un ami qui a eu pitié de moi hier soir. J’avoue que je n’aurai pas dû aller ouvrir à moitié à poil … » Une moue songeuse se pose sur ses lèvres. Il se demande où elle a bien pu dénicher les horreurs qu’il a sur le dos. Dans son dressing, c’est peu probable… Il tirera tout cela au clair lorsqu’ils se croiseront sans témoin et que le galeriste aura les idées plus claires et un peu moins mal au crâne. Il n’ose pas imaginer une confrontation dans son état. Devenant plus sérieux, il avoue « Je l’aime énormément et même si je ne tiens pas souvent compte de son avis, je l’écoute toujours ».  Il sait que cette attitude a le don de l’irriter et cela le fait toujours marrer. Une fois son assiette vide ainsi que son mug, il se sent repu et rêve de fumer et de boire un café. Indécrottablement accro à la nicotine et à la caféine. « C’est très gentil de m’avoir accueilli. Tu n’étais pas obligé mais je dois avouer que je me sens un peu mieux ce matin. C’est sûrement les effets bénéfiques du thé » et il se met à rire. Il est aussi accro aux sarcasmes parfois. Un peu trop aux goûts de Kate. Redevenant plus sérieux, il confesse « En fait, je ne sais pas comment je vais. Je dirai, bien en surface mais étrangement mal à l’intérieur. J'ai l’impression que je ne peux pas aller bien tant que Ruben n’ira pas mieux. Je me sens responsable de ce qu’il vit et je le suis. Sans mes conneries, rien de tout cela ne serait arrivé... » entre ses mains, la tasse vide qu’il tourne et retourne avec ses doigts. « Je me sens vraiment minable. Je l’ai fait souffrir du début, à la fin. Je ne suis pas un mec bien. Tu aurais dû me laisser cuver au bord du trottoir. Je ne mérite pas mieux, crois-moi » Au fur et à mesure que les mots sortent, son ton devient plus amer. Finalement, il chasse tout cela d’un geste de la main. « Il ne me reste plus qu’à vivre avec ma conscience. Si j’y arrive » Un soupir clôture sa confession avant qu’un sourire ne revienne sur ses lèvres. Un peu contrit. Comme son regard, un peu absent. Ses pensées sont retournées auprès de Ruben, engluant ses souvenirs d’une couche de culpabilité.

FRIMELDA

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