How do you say ramen in Chinese ? ((Liung))

Beauté des regards, confort des eaux, et ô elle n'en craignait aucunement les présences, la belle ; presque bien trop confiante sans doute. Car elle se faisait là charmante, pour n'en faire que captiver les attentions : sans pour autant y mettre sous-entendus ou nuances abusives. Simple envie de profiter du temps et des nocturnes si délicates pour en apprécier toutes leurs saveurs, toutes leurs dimensions ; sans pour autant y dévoiler là tous ses secrets. Baignades nocturnes synonymes de douceur entre ses lippes, simples délicatesses et embrassades, sans pour autant en vouloir les chairs. Loin de là. Simple chaleur qui s'en répandait sur les épidermes malgré les fraîcheurs perçues, et peut-être était-ce simplement car il se plaisait à venir la suivre dans les univers complexes qui en composaient son esprit, pour en déchiffrer un peu plus les moindres significations si fines et dissimulées. Car elle ne jouait plus, Myunghee, car elle se laissait porter par les émotions de l'instant sans ne jamais les contredire : pour dire du bout des lèvres ce qu'elle ressentait tout bas. "U-Un peu perverse ? Mais à quoi tu penses !" qu'elle rigola finement avant de pencher la tête. "Est-ce que j'aurais vraiment eu besoin de tout cela pour te faire tomber dans un piège ?", et elle en laissait les vocales s'exprimer, celle qui n'en avait que pureté entre les doigts.

Humour aux pointes des divagations, facile à faire rire, facile à vivre, et les joies ne pouvaient que rayonner sous les quelques jeux qui l'amusaient sans doute bien trop. Alors elle y prenait goût, à ce sentiment de liberté qu'elle concevait si bien à ses côtés, chaleur et fraîcheur pour en combler là les quelques sensations étranges et naissantes dans les myocardes. "Pas du coin ? Pourtant vous semblez bien connaître les lieux pour être arrivé jusqu'ici. Et cela explique tout alors..." Et tout n'était que douceur, entre les paroles et les gestes, car elle s'en sentait à l'aise, de l'avoir juste là, comme une première fois ; à le redécouvrir toujours plus et sous différents angles. Car sans doute était-elle bien trop heureuse, pour la première fois qu'elle en rencontrait une personne ; barrières abattues si vites, et pourtant le palpitant ne faisait que valser en ses compagnies, comme pour ne faire qu'en confirmer un peu plus les faits. Sourire aux lèvres sous les confirmations, idylle innocente qui en prenait place comme si de rien était, ô ce n'était sans doute pas commun d'en finir dans ces situations pour les premiers rendez-vous, mais étrangement elle y voyait là un certain charme, loin des désirs charnels et des idées que pouvaient bien se faire tous les autres.

Bras venant en rassurer les étreintes, frissons au corps qui ne la lâchaient plus, elle en appréciait les quelques instants, de ses doigts qui s'en étaient faufilés sur ses épaules comme pour ne faire qu'en garder les épidermes un peu plus en contact sans se préoccuper de ce que cela pouvait en signifier. Elle s'en moquait bien, au final : il n'y avait qu'à voir les valeurs mises à ces peaux pour les faire devenir significatives. Mais ô tout n'était pas si anodin, tout n'était pas réglé au millimètre près, et jamais n'avait-elle eu envie de se blottir autant contre quelqu'un pour en sentir les senteurs. "Je m'en doute...Et bien j'en suis honorée ? Je ne suis pas du genre à lâcher prise, alors j'espère que tu sauras me supporter et que je ne t'agacerais pas trop.", qu'elle s'amusait de ses propres caractères, celle qui n'en cachait aucunement ses quelques petits défauts. Avantage de n'en être que des plus honnêtes, elle ne voulait pas en marcher non plus sur les autres.

Rafraîchir les esprits d'un simple léger mouvement, mains venant en protéger les prunelles pour finir par les replonger dans celles de celui qui lui faisait face, elle en laissa les bras entourer son cou ; rapprochant les corps et se laissant bercer par ses bras. Car ô douceur des touchers qui venaient l'envoûter, mélodies délicates du bout de ses lippes qu'elle tentait de comprendre alors, de ses yeux pétillants sans n'en quitter les siens. Gouttes ruisselant sur son cou, de ses mèches à ses clavicules, pour en épouser les épidermes rayonnant, elle pencha légèrement la tête, sous les poèmes prononcés. "Hmm ?", surprise entre les voix, de le voir tout doucement se pencher pour en effleurer les peaux : rougeurs aux joues, qui la faisaient pourtant sourire si élégamment. Bras se resserrant autour de lui, prunelles se fermant légèrement pour en profiter des touchers, et elle soupirait tout doucement d'aise, la belle, lippes étirées comme comblée de ces simples contacts. Ô il ne lui en fallait pas beaucoup, à celle qui ne faisait qu'apprécier les chaleurs des épidermes sur les peaux si fébriles et froides. Et sans doute était-ce car il ne s'agissait que de lui, lui qui la charmait si facilement de ses quelques attentions.

Doigts venant en effleurer les nuques, sous les délicats baisers offerts, elle laissa tout doucement ses paumes venir tout doucement en ramener les mâchoires face à elle, sans s'éloigner de lui. "C'est pas aller trop loin...ça...", qu'elle murmura un instant, venant tout doucement en effleurer son nez du sien : pour en laisser les lippes tout doucement se poser sur les siennes. Simplicité, et pourtant tout se voulait si doux, sans extravagance, juste pour en tester les limites si fébriles que tout pouvait afficher sous les nocturnes marines. Doigts fragiles, se resserrant tout doucement sur les ossatures, palpitant s'agitant sous les courages pris, et elle profitait des légères occasions, pour en délivrer les quelques sentiments si sensibles. "Ca non plus...d'ailleurs...enfin je pense...", qu'elle murmura tout doucement, enfant solaire qui en offrait de nouveau les sourires pour en effleurer les commissures. "A moins que ça...ça soit déjà trop..." Pourtant elle n'avait fait qu'y penser, à l'embrasser. Simples impulsivités auxquelles elle n'avait pas encore osé se pencher, mais le tour était fait ; sort lancé, et elle s'en sentait si faible d'un coup.

Délicatesse des gestes qui s'en voulait léger, comme pour simplement en jauger ce qui en était possible ou non, elle se mit à doucement rire, joue se posant contre son épaule tout en dessinant du bout de ses doigts la courbe de son épaule. "On ferait peut-être mieux...de sortir de là non ?", qu'elle se mit tout doucement à sourire avant d'en relever le visage. "Ca serait idiot que tu tombes malade par ma faute.", alors qu'elle en était sans doute encore plus susceptible d'en attraper froid, celle qui s'adonnait aux jeux si sensibles des myocardes. Pourtant elle n'avait aucune envie de le laisser ; envie de rester contre lui, de simplement profiter des quelques solitudes qu'ils pouvaient avoir entre hors du monde, hors des responsabilités. Et pourtant toutes bonnes choses avaient une fin : et elle espérait que celle-ci n'en aie aucune. Continuer à simplement pouvoir le voir, savourer sa présence qui lui en apportait tellement de réconfort, et qui elle le souhaitait en face de même pour lui. Car tout était si beau, et elle n'en voulait pas voir l'instant se détruire sous ses yeux. Le protéger, en le gardant entre ses bras.

Est-ce que le mot la choquait ? Liang sourit, alors qu’elle bégayait dans sa phrase. Lui aussi connaissait la pudeur, évidemment, il avait été élevé dans une famille de tradition chinoise, avec un père militaire. Mais, ce soir, c’était un peu trop décalé de parler d’intimité. Ils étaient à moitié nu, tous les deux, dans l’océan, lors de leur premier rendez-vous. Alors, il n’y croyait pas trop, à cette étrange timidité dont elle faisait preuve soudainement. Surtout qu’elle s’envola aussi rapidement qu’elle était arrivée. Il ria, car elle était tout de même amusante avec ces questions rhétoriques. Myung en connaissait évidemment la réponse. Mais elle jouait sur cela, alors il s’en amusait. Plus la soirée avancée, plus il comprenait sa première pensée. Celle qu’il avait eu lorsque leurs yeux s’étaient rencontrés sur le pas de la porte de la maison de la jeune fille. Elle détonnait, comme un éclair, électrisante et fascinante.

« Tu le sais, alors pourquoi poser la question ? Evidemment qu’il ne m’aurait fallu de rien. »

Dans son sourire, il découvrit ses canines. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas agi de la sorte, à montrer ses émotions, comme un jeu de cartes qu’il déployait devant lui. Elle avait les yeux sur tout son jeu, et lui, la laissait complètement faire. Ces réactions étaient faciles à expliquer, avec un mot. Mais peut-être était-il trop tôt pour parler de cela. Ou non ? Après tout, il était bien trop engagé, maintenant, pour reculer et se dire que ce n’était qu’un crush, qu’une relation de passage qui ne lui demandait rien en retour. Après seulement deux rencontres, loufoques et désordonnées, il se rendait bien compte qu’une vie sans Myung Hee, n’était pas celle qu’il aimerait vivre. Le ciel n’affichait pas d’étoiles, trop étouffé par la lumière de la ville. Alors, ils se contenteront de la lune et des lampadaires, éclats se reflétant sur l’eau qui les entouraient. Ils nageaient, se tournaient autour, respiraient comme s’il n’y avait qu’eux et qu’ils étaient les seuls à avoir eu cette idée. La première de l’histoire. La première de leur histoire.

Lorsqu’elle lui dit qu’elle pouvait se montrer insupportable, sa seule réaction fut de lever les yeux au ciel. Il avait un petit frère ; il pouvait tout supporter à ce stade. Liang en profita pour se rapprocher d’elle, glissant ses bras autour de son corps. Il n’y croyait pas réellement, à vrai dire, qu’elle soit aussi irrécupérable qu’elle soulignait. Et puis, même si elle s’avérait l’être, il avait assez de réflexes et de ressources pour lui venir en aide. Néanmoins, il n’irait pas jusqu’à l’empêcher de faire ses bêtises. Si elle voulait absolument sortir le soir pour s’amuser. Son but n’était pas de lui interdire. Mais plutôt d’essuyer les dégâts. Il était plutôt doué pour ça. En étant tout aussi capable de les faire, d'ailleurs.

« On verra, concéda-t-il. Mais je ne pense pas me lasser de toi un jour. Ce sera toujours un plaisir de venir t’aider. »

Un sourire en coin s’amorça sur son visage, alors qu’il laissait ses yeux flotter sur elle. Le temps se ralentit. Oh… Cette envie. Ce désir qui perçait dans son ventre, grandissant dans ses muscles, remontant piquer son cœur tel la pointe d’une flèche dorée. Il ne put se retenir, se laissant pousser par la fougue de son âme mordue d’amour. Alors, sa joue, il la toucha, goûtant de ses lèvres la douceur de son nacre. Si son visage était aussi lisse, comment devait être le reste de son corps ? De nouveau, une pulsion, qui le fit descendre sur son cou, s’amourachant de son odeur. Que de plaisir d’enfin découvrir la luxure qu’elle renfermait. Il était pourtant étrangement calme, acceptant ses émotions comme autant de libellules venant déposer leur velours sur ses mains. Lorsqu’il se sépara d’elle, ses paroles furent empreintes de toute sa vérité.

« Le consentement, répondit-il. C’est plus sexy de demander. »

Seulement, son beau discours mourut lorsqu’elle déposa ses lèvres sur les siennes. Oh merde… Le dernier trait d’esprit qui le retenait encore à sa conscience. Ce n’était pas un baiser fiévreux, brûlant de sentiments. Mais il ressentit bien plus dans ce millième de secondes d’échange qu’en toutes ses années de drague. Qui était-elle pour le retourner de cette manière ? Son souffle fut emporté par le sien alors qu’elle s’écartait. Il serait resté des heures contre elle, à comprendre d’où pouvait bien venir cette nouvelle sensation qui s’installait en lui, prenant ses aises comme un chat sur son carré de coussin. C’était trop Myung. Bien trop pour lui. Si cela n’était que le premier soir… Que pouvait-il espérer de leur prochaine rencontre ? Elle allait le tuer. Et l’enterrer. Et il ne dira rien, parce qu’il serait d’accord avec le concept même de finir son existence entre ses mains. Bon dieu, il était atteint. Complètement fou, ça y est.

« Pas maintenant, non, la détrompa-t-il, glissant l’une de ses mains humides sur sa joue. Je peux ? »

Dans le même élan de bravoure qui avait amorcé leur premier baiser, il se pencha vers elle, cueillant ses lips des siennes. Sauf qu’il se permit de les faire bouger, profitant encore de leur saveur. Si une chose était sûre, il allait y retourner. Ce n’était qu’un réconfort de plus dans son affection grandissante pour elle. Enfin, effleurant une dernière fois sa lèvre inférieure, il se détacha. Son pouce caressa avec amour la pommette de son aimée.

« On fait la course ? »

Et soudainement, il la relâcha, se mettant à nager vers la côte. Une enfant avait-elle dit ? Il n’était pas mieux, il fallait le dire. Evidemment, il arriva sur la plage en premier, se retournant vers elle pour écarter les bras, pas du tout dérangé par sa nudité presque exhibée. Il attrapa la tenue de Myung, la secouant un instant pour la débarrasser du sable, avant de lui tendre. Le sel collait à sa peau, ses vêtements, dans un esprit de coordination, décidant d’en faire de même. Mais il l’ignora, sortant ses clés de voiture dans un dernier mouvement. Les yeux brillant de malice, il proposa à la jeune fille sa main, l’invitant à le suivre dans leur retour à la civilisation. Le souvenir du goût de son amour encore sur les lèvres.

Timidité factice, à laisser les rires tenter d'en dissimuler les mots, à s'amuser des moindres significations qui traversaient les lippes du jeune homme ; ô Myung en était pourtant des plus perverse sans ne jamais le dire, à pourtant n'y voir là que simples innocences si joueuses, à vouloir ne faire que profiter de l'instant en souriant encore plus. Car il le savait très bien, la réponse, à venir lui renvoyer la réalité en face, à faire s'envoler de nouveau les vocales comme pureté mélancolique. Et elle ne savait faire que cela, elle, se réjouir de tout, s'amuser des moindres mots : à n'être qu'elle-même en permanence sans en cacher les moindres défauts. "Je fais comme toi. Je pose des questions à la réponse bien trop évidente.", qu'elle ne faisait que confirmer les mots, pourtant heureuse : d'en avoir réponse si franche. Certains auraient sans doute délier les langues bien plus rapidement, essayer d'en polir les apparences sans pourtant vouloir aller directement au but. Mais elle ne cherchait plus, les corps en effusion, préférant les étreintes chaleureuses qui se dégageaient de ses bras à lui.

Sourire dévoilé, à le faire rire un peu plus de ses excitations permanentes, elle l'observa pourtant, rouler des yeux, comme si elle n'avait fait qu'en dire ineptie permanentent. Et pourtant elle n'était que franchise, à le mettre en garde, qu'elle pouvait s'en montrer particulièrement agaçante au quotidien, ou peut-être juste un peut trop enjouée. Risque à prendre, à presque s'étonner de sa réponse si posée, à pouffer tout doucement en penchant la tête, à en effleurer ses épaules comme enfant si choyée : car elle en était déjà combler, la belle, à ses simples paroles qui semblaient vouloir se frayer un chemin dans sa raison. "Adorable. Je vois que Monsieur est joueur.", à presque parier sur les futurs, à pourtant en faire briller ses yeux comme si tout n'était que parfait rêve. Car elle se sentait si bien, à en dévoiler les idées et mondes si restreints : à partager avec celui qui voulait en découvrir bien plus encore. Temps absorbant les idées, à ne plus réfléchir à rien, et sans doute se laisserait-elle porter, par les vagues identiques aux berceuses.

Poison contre les chairs, à se laisser entièrement faire de ces attentions à ses lippes contre sa peau, à en laisser les soupirs éparses s'envoler pour simplement profiter du moment. Ô elle ne savait pas réellement, la douce, ce qu'elle attendait d'une relation : peut-être simplement pouvoir se reposer sur l'autre comme confort complet. Mais elle fondait, encore et encore, d'un pulsant si fragile, de son visage contre son cou qui ne faisait que descendre sur les épidermes délicat : à brûler sans doute bien plus contre lui, à vibrer, pour la faire s'agripper un peu plus à lui de ses doigts si fins. Ô songes dans lesquels elle plongeait, à se demander si elle avait déjà vécu cela, alors qu'il en était sans doute le seul à en faire faiblir les corps si facilement. "C'est vrai...que l'ensemble rend effectivement bien...", consentement et gestes, pour la faire chavirer un peu plus : à ne plus hésiter à venir se fondre contre lui, à laisser ses lippes se poser fébrilement sur les siennes pour en délivrer les envies si certaines. Ô elle n'était pourtant pas allée très loin, à en sentir frissons et frémissements, à s'éloigner rapidement de ses sourires magnifiques. A presque rire de timidité : et cela ne lui était jamais arrivé. Car d'ordinaire elle s'en montrait si confiante, si aisée en ces simples gestes, à savoir ce qu'elle faisait, sauf là. Marcher en permanence à l'aveugle, par peur de se tromper, d'aller trop vite, alors que tout n'était que d'une douceur certaine avec lui.

Joue brûlant à un simple contact de sa peau, finissant par hocher la tête comme évidence absolue, elle laissa ses prunelles se fermer un instant, pour en savourer toutes les délicatesses d'un baiser qui s'en voulait plus ferme : plus réel encore. Bras se resserrant contre lui, à simplement ne plus vouloir lâcher ses lippes se mouvant contre les siennes, elle ne put qu'en plonger une nouvelle fois son regard dans le sien, avant de cligner des yeux sans réellement en comprendre ses quelques mots. "Hein ?" Tendresse offerte du bout des doigts, pour se retrouver seule au milieu de l'eau avant d'en comprendre qu'il était bien sérieux. "Hé c'est pas du jeu !", qu'elle tenter de l'éclabousser, sachant pertinemment qu'elle perdrait à se jeu avec prévision de se venger l'un de ces jours, à pourtant essayer de regagner les berges de sa moue au visage. Finissant par sortir des eaux, sans aucune honte, à passer ses doigts entre ses mèches noires pour les rabattre sur son épaule, elle récupéra ses vêtements entre les mains du plus grand avant de soupirer un coup. "Je me vengerais, alors tiens toi sur tes gardes.", menace enfantine, à froncer du nez, tandis que les vêtements en collaient à sa peau.

Main attrapée, à venir pourtant en embrasser sa joue, contact toujours demandé même pendant de courts instants, ô elle le suivrait partout, même s'il ne s'agissait que de l'aller vers leur véhicule, à tenter de ne pas trop tremper les sièges de ses peaux dégoulinantes. Regard offert au jeune homme, à presque ne pas vouloir que l'instant ne s'arrête, elle se faisait presque trop calme, la belle, à simplement observer les paysages en silence : à ne pas savoir quoi dire, car elle savait que les instants en viendraient bientôt à leur fin. Tristesse entre les doigts, à savoir pourtant, que rien ne serait réellement fini. Rue reconnue, à ne faire pourtant que sourire, elle attendit que Liang n'arrête le véhicule pour se détacher et se pencher vers lui : à l'embrasser comme pour éviter d'en dire la moindre parole. Simple au revoir, pour pourtant des jours qui en viendraient plus joyeux encore. "Merci pour ce soir.", à murmurer vaguement, étoiles entre les yeux alors qu'elle en ouvrit tout doucement la porte. "Préviens moi, quand t'es rentré.", qu'elle laissait s'échapper les mots, à disparaître dans les nuits : à ne penser qu'à lui. Obsession faisant vaciller les myocardes, dans l'attente de retrouvailles bien plus intenses encore.