• soirée au château marmont (sujet commun)

Un sourire taquin, et il n’en fallait pas plus pour qu’anka cède une nouvelle fois, devant la beauté de sa partenaire, maquillée ou non. Elle était abominablement belle, et elle ne savait pas résister, tout en s’en voulant de se sentir aussi étrangement chaleureuse en sa présence. Et alors qu’elle la regardait, elle ne put que sentir le regard suspicieux sur ses formes pour avoir sa répartie. c’est vrai que je suis délicieuse ! elle gloussa doucement, tandis qu’elle entendait son date se plaindre de la rapidité avec laquelle elle l’avait trouvée. allons, tu me connais. Je trouve toujours ce que je cherche, j’obtiens toujours ce que je veux, et t’es les deux. elle éclata de rire, gardant son regard enjôleur, tandis qu’elle goûtait le doigt à son tour. Ce n’était pas délicieux, mais ce n’était pas mauvais. Et avec sa petite blague sur hannibal lecter, elle put recevoir un joli compliment, quoi de mieux ? mais dis moi, c’est que tu craques pour moi en fait… mais je suis sûre que je peux faire peur à n’importe qui ! suffit que je m’écroule d’un coup, et on me pensera morte. Ça ferait pas peur ? elle fit exprès des grands yeux, laissant son côté adorable prendre le dessus. Elle s’amusait bien, avec lenny. Vraiment. Sa présence n’était pas nécessaire qu’entre ses bras alors qu’elles se retrouvaient généralement nues, mais aussi à ses côtés. Elle l’aimait bien, l’aimait plus qu’elle ne le désirait, et la dévorait du regard. sauf que ce regard changea bien vite, avec cette drôle de moustache qui poussait sous le nez de son ami, et, hilare, elle vint toucher, sans réellement la sentir. Ou alors était-ce une ruse de son esprit, que de voir ces traits fins et noirs masculiniser son amie ? elle eut un doute, lorsque sa belle lui demanda de quoi elle parlait. je parle de cette délicieuse petite moustache. C’est amusant, j’ai du mal à la sentir, mais je la voix bouger quand je passe mes doigts dessus. elle était peut-être droguée, comme le suggérait lenny. Ou alors, c’était son date qui l’était ? après tout, les doigts, c’était elle qui les avait goûtés en premier… logique qu’elle soit la première affectée. Non ? mais noooon. J’suis sûre que j’suis pas droguée. Et puis tu sais, la drogue, ça me fait jamais rien. mensonge bien heureux, tandis qu’elle avait l’impression que lenny se payait sa tête. mais je te jure que tu as une moustache. Tu veux une preuve ? viens, on va la nettoyer, et tu verras que tu l’avais dessinée ! et sans attendre, elle entraina lenny à la recherche de la salle de bain…

Non, pas fameux en effet. Au moins ils étaient d'accord. Izia prit une nouvelle gorgée histoire de décider si finalement elle aimait le goût ou non. Ce n'était pas si mauvais en bouche, c'était surtout l'aspect qui lui donnait envie de vomir. Elle se concentra ensuite sur les gens qui arrivaient, ses potentielles victimes, prête à partir à la recherche de petits trésors. Mais l'homme en décida autrement, réduisant la distance entre eux deux et Izia se demandant ce qu'il lui voulait. Elle pensa à de la drague, en premier, parce que c'était sûrement assez courant dans ce genre de soirées, mais elle chassa cette idée de sa tête lorsqu'elle le regarda dans les yeux et vit son air suspicieux. Joli costume. Tu t'amuses bien ?... Elle fronça les sourcils, feignant de ne pas comprendre où il voulait en venir alors qu'elle avait très bien compris. Elle s'était encore fait prendre la main dans le sac. Elle n'avait pourtant rien changé à ses techniques, elle faisait tout pareil qu'avant, alors pourquoi tout le monde la grillait ? Elle fit mine de rien, jouant l'idiote en répondant à son interlocuteur. Le votre est pas mal non plus. répondit-elle sans lâcher son regard pour ne pas se trahir. Si je m'amuse ? Ça va, j'attends des amis qui ne vont pas tarder à arriver. C'est à ce moment que la soirée commencera vraiment, je suppose. Menteuse. Elle mentait comme elle respirait, mais elle voyait bien que l'homme ne croyait pas un mot de ce qu'elle racontait. Elle voyait bien qu'il savait qu'elle avait compris. Elle réfléchissait vite à une solution pour se sortir de là. Bon, qu'est-ce que vous voulez ? demanda-t-elle finalement à voix basse en s'approchant de lui.

allons, tu me connais. je trouve toujours ce que je cherche, j’obtiens toujours ce que je veux, et t’es les deux. Lenny éclata de rire à son tour. C'est vrai, alors on jouera à chache-cache plus tard. Je t'abandonnerai dans une pièce terrifiante et j'irai me cacher quelque part dans ce grand château. Elle fit les gros yeux, comme pour lui  faire peur mais l'image était probablement plus comique qu'autre chose. Elle avait gardé son âme d'enfant, refusait de grandir même si sa maturité démontrait le contraire. Son compliment fut bien réceptionné et semblait même plaire à Anka qui s'en amusait. mais dis moi, c’est que tu craques pour moi en fait… mais je suis sûre que je peux faire peur à n’importe qui ! suffit que je m’écroule d’un coup, et on me pensera morte. ça ferait pas peur ? Qui ne craque pas sur toi en même temps ? répondit-elle, amusée. Franchement si tu fais ça, t'auras tout mon respect ! C'était un très bon plan machiavélique pour se payer la tête des gens. Lenny y participerait avec amusement si jamais elle le faisait réellement. Mais pour l'heure, après avoir dégusté ces doigts sanglants, il y avait cette histoire de moustache qui faisait douter Lenny des composants alimentaires de ces amuses-bouche. je parle de cette délicieuse petite moustache. c’est amusant, j’ai du mal à la sentir, mais je la voix bouger quand je passe mes doigts dessus. La française secoua la tête en pensant qu'elle la faisait marcher mais elle avait vraiment l'air sérieuse. mais noooon. j’suis sûre que j’suis pas droguée. et puis tu sais, la drogue, ça me fait jamais rien. Un sourire malicieux vint s'installer sur les lèvres de Lenny. Ça c'est parce que tu prends pas la bonne, chérie. Elle se mit à rire. La drogue, elle connaissait bien ça Lenny. Sans que ça devienne une addiction, elle en consommait régulièrement lorsqu'elle fréquentait les rave. mais je te jure que tu as une moustache. tu veux une preuve ? viens, on va la nettoyer, et tu verras que tu l’avais dessinée ! Elle fronça les sourcils en passant une nouvelle fois ses doigts au-dessus de ses lèvres. Il n'y avait rien. Rien du tout. Pas de moustache. J'ai rien dessiné du tout ! Je ne suis pas folle quand même, je m'en souviendrais si j'avais dessiné une moust... Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase, son amie l'entraînait déjà vers la salle de bain...

halloween

 

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Not afraid at all

 ️ Candy Apple

Mon approche est maladroite et la jeune femme se méfie , je le vois derrière ses traits pourtant maquillés. Je ne recule pas cependant, ce serait bien facile pour elle d'afficher cet air contrarié pour se débarrasser de tous les témoins.

Plus près d'elle, j'estime son âge à la petite vingtaine - mais le déguisement peut fausser mon analyse. Admettons. Pourquoi et surtout comment une fille de moins de trente ans, mignonne, à l'air intelligente et dégourdie en est-elle arrivée à la roublardise ?

Dans un premier temps elle répond à mes interrogations, prétextant des amis qui doivent arriver. Je fais la moue. Elle s'agace et préfère jouer cartes sur table :

Bon, qu'est-ce que vous voulez ?

Je hausse lentement les épaules après m'être débarrassé du verre en le posant sur un plateau au hasard. Mes mains se logent dans mes poches et mon sourire s'étire davantage.

" Moi ? Mais rien. Contrairement à certains, je crois que j'ai encore toutes mes affaires. "

L'expression de son visage continue de m'amuser mais je n'ai pas l'intention de foutre cette soirée en l'air. Encore une fois, les volés n'ont pas été assez attentifs. J'espère simplement que mes remarques vont lui couper l'envie de se servir. Pour ce soir au moins.

" Fais pas cette tête, je ne dirai rien. Sauf si, bien sûr, je te vois recommencer. "

Même une voleuse a le droit de se divertir. L'animation au château Marmont doit permettre à chacun de se changer les idées. Les professionnels débordés, les parents épuisés, les amis excités, les célibataires en chasse, les couples perdus dans le quotidien et autres infidèles affamés. Les voleurs ne font pas exception - tant qu'ils ne sont pas toute une armée sur place.

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Entre la belle poison ivy et la douce marilyn zombie, noa avait trouvé des personnalités charmantes avec qui trainer. Une méchante de comics, et une morte venue pour lui dévorer le cerveau. Heureusement qu’en tant que dame blanche, elle n’était que fantôme, supposément. Et qu’aucun cerveau ne pouvait couler de ses oreilles si la blonde s’approchait pour le retirer façon sarcophage. D’ailleurs, ce joyeux duo la fit bien rire, alors que l’une était dans son rôle parfait de monstre morte vivante, tandis que l’autre se permettait de reprendre de ces doigts chahuteurs. Il n’en fallut pas plus à la lynch pour s’y mettre aussi, et le doigt était franchement pas mauvais. Un peu salé, sans doute le goût naturel de la chair humaine. pas la meilleure viande humaine ? parce que ce sont des doigts, et pas des cerveaux ? ou parce que vous avez déjà humé le parfum exquis d’une jeune vierge ? elle rit à sa blague idiote, tandis qu’elle faisait référence aux sacrifices d’antan, les vierges qui, sur le bûcher, ou par la gorge tranchée, les entrailles arrachées, se retrouvaient humées et dévorées de l’intérieur, selon la croyance, par les dieux. Seuls mets qui pouvaient les calmer, disait-on. Peut-être était-ce pour cette raison barbare que les nouvelles religions étaient apparues, et avec un père ignoble dans la maison de dieu, elle se demanda un instant si le sacrifice des vierges n’était pas, finalement, bien mieux pour la société. Avant de sourire bêtement, sachant pertinemment qu’elle se perdait dans un humour qui ne lui correspondait qu’à halloween. Mais alors qu’elle discutait avec les deux belles femmes qu’elle avait devant elle, elle sentit quelque chose lui caresser la jambe, et s’écria de stupeur, tandis que la marilyn parla d’un chien d’un dénommé rupert, probablement l’ancien propriétaire du château. Elle s’était documentée, c’était impressionnant. Pour noa. Et l’autre, la rousse qui semblait avoir un regard torride se laissait prendre au jeu, disant qu’elle avait botté le cul du fantôme responsable. merci… je… wow… elle avait la main sur le cœur, et le souffle qui revenait. Un sourire sacré sur ses lippes. j’étais venue en connaissance de cause… mais je ne pensais pas rencontrer un véritable fantôme ici… elle sourit, avant d’entendre la belle blonde s’excuser auprès du dénommé rupert. vous parlez fantôme ? rit-elle doucement, se prenant au jeu. Après tout, elle avait commencé tout cela en sentant cette chose ramper le long de sa jambe. Elle ne pouvait donc que continuer dans cette lancée, avant d’entendre un souffle près de son oreille, un murmure qui se glissait en elle, un frisson d’effroi s’emparant de son échine. o… oui ? un regard tourné pour trouver le vide, personne derrière elle, et l’impression qu’on lui avait pourtant frôlé l’oreille, en baragouinant quelque chose d’assez compliqué à déchiffrer. Sans doute son imagination. Sauf que cela recommença, et qu’elle sursauta encore, en se retournant vivement. wow… je… ok… j’ai pas comp… vous avez entend… ? elle mâchait ses mots, la peur retrouvant sa place dans son esprit, tandis qu’elle se rendait compte qu’elle agissait étrangement pour les deux paires d’yeux qui la dévisageaient. be… ben quoi ? je parle de la voix… enfin… le murmure… je… elle se rapprochait machinalement un peu des deux dames, comme pour avoir un semblant de protection. un peu plus, et je croirais que le fantôme de… euh… rupert, c’est ça ? s’en prend à nouveau à moi. elle était sur ses gardes. Noa aimait avoir peur, les belles frayeurs des filmes d’horreurs, tandis qu’elle sentait la main de richie et ses rires couvrir ses mirettes à chaque scène trop effrayante. Mais là, c’était un peu trop pour son petit cœur de pianiste, qui semblait prêt à effectuer sa propre mélodie, un requiem.

C’était inhabituel. Totalement. Elle ne savait pas ce qu’elle foutait dans cette soirée, elle ne savait pas si elle avait envie d’avoir peur, elle savait juste qu’elle en avait besoin. De se détendre, de se divertir, de ne plus laisser ses pensées l’opprimer, alors qu’elle se remémorait les paroles de sa sœur, de cette bombe qu’elle avait lâchée. Sa mère. Liam avait peut-être photographié la maman biologique de jihane, et c’était quelque chose qui la travaillait. Elle avait en elle le lieu, le visuel, la photographie. Elle savait où avait été prise la photo, elle savait où commencer les recherches, mais ne pouvait pas le faire sans jihane. Et son aînée ne savait pas. C’était normal, hésitation sommaire pour une telle découverte. Elle avait besoin de digérer ce qu’elle avait appris. Elles en avaient toutes les deux besoin, et c’était à ce moment précis que l’invitation était arrivée. Une soirée pour haloween, le château marmont, et l’impression que c’était la providence qui la mettait sur cette voie, alors qu’elle pouvait enfin se relâcher, arrêter de penser à toutes ces affaires pour se laisser divertir par les costumes, la frayeur…
Se souvenant de sa rencontre avec la voleuse qui lui avait porté un coup fatal, son cœur ayant manqué un battement en la voyant, elle avait eu la délicieuse idée d’arriver en hanibal lecter, le costume de prisonnier et le masque, ses cheveux néanmoins détachés. Parce qu’elle ne voulait pas être le masculin, mais bien une version féminine et fatale de ce tueur fou et cannibale.
Arrivant, elle ne savait pas trop comment aborder la soirée. Son masque sur le visage, elle se jouait à la hannibal en analysant ce qu’elle voyait, divers costumes, divers groupes. Mais ce qui retint principalement son attention fut le cocktail rougeâtre qui la fit doucement rire. Elle s’approcha alors du buffet, pour attraper une coupe, et son regard se porta sur la rousse chevelure factice d’une sally. Amusée, elle laissa son regard glisser le long de ce visage avant de voir la belle voleuse. Un choc. Surtout lorsque son regard alla dans son cou pour revoir la morsure qu’elle lui avait infligée. Et son cœur qui se remettait à battre à tout rompre. Elle glissa ses mains le long de son pantalon, vérifiant qu’elle n’avait rien perdu, que rien ne lui avait été volé, puis elle s’approcha, coupe secondaire à la main, assurée de ne pas être totalement reconnue avec son masque, près de l’homme qui tentait de draguer la voleuse. des amis ? comment ça, tu attends « des » amis ? je ne suis pas venue en double face, je suis hannibal ! elle avait écouté un bout de la conversation, et surtout, voulait piéger la belle dans ses filets. Elle lui tendit d’ailleurs une coupe, avant de se raviser, et de l’offrir à l’homme en costume noir. j’en ai que deux, et je ne pensais pas que tu serais déjà accompagnée… tu n’auras qu’à boire dans la mienne. elle ne savait pas que le fameux personnage en noir en avait déjà un verre, puisque ses mains étaient vides. Et, amusée par la situation, elle passa sa main désormais libre dans le dos de la jeune pickpocket, avant de lui faire un sourire, qui ne se voyait que par ses yeux, sa bouche encore couverte par le masque de cannibale. allons, « chérie »… tu ne me présentes pas ? elle savourait cette entrée, cette victoire. Elle tenait la belle, cette dernière ne pouvait pas s’échapper. C’était une douce vengeance, pour la dernière fois.

Quand le monde n’avait pas de lumière, était-il encore possible de fêter halloween ? elle n’avait jamais eu l’impression que cette fête était faite pour effrayer, puisque la plupart des cauchemars créés pour l’occasion n’étaient que visuels. Les enfants déguisés, elle ne pouvait pas le savoir. Les maisons décorées, elle n’en savait rien. jezabel était comme immunisée à l’horreur, tout du moins, celle qui se regardait. Et c’était donc assez cocasse, alors qu’elle n’avait pas la vue, de se retrouver à s’habiller, avec l’aide de gloria, se parant d’une tenue horrifiante, celle que sa belle avait trouvée. Elle ne savait pas trop à quoi elle ressemblait, mais elle faisait confiance à gloria, son amour était tel qu’elle la suivrait jusqu’au bout du monde, sans pour autant savoir si c’était possible. Et alors que la quadragénaire lui demandait de lever un bras, pour fixer les quelques fausses toiles d’araignées, elle en vint au clou du spectacle, le costume et ses fausses pattes dans le dos. Jezabel était une araignée. Une arachnée humanisée, mais tout aussi effrayante, entre maquillage et costume. Elle avait même un masque, que gloria avait trouvé, qui lui donnait des mandibules, de quoi bien faire peur. Et le tout, dans un noir de catacombes, l’aveugle avait presque de la chance de ne pas se voir, tant son merveilleux costume pouvait effectivement effrayer. Bongo lui-même gémissait, et jez laissa un ne t’en fais pas mon beau… elle retira son masque pour qu’il voit son visage ce n’est qu’un costume. puis le remit, tout en tendant la main dans le vide. L’animal comprit aussitôt, et vint se frotter contre les doigts de sa maitresse, appréciant les caresses, tandis qu’il était par la suite amené à la voisine, qui avait la gentillesse de le garder lorsque personne n’était dans l’appartement.
Et, accompagnée de la blonde de ses rêves qui lui donnait la main, elles se lancèrent à l’affut d’une soirée amusante.
Il ne fallut pas longtemps pour qu’elles arrivent, et la main de jez se resserra sur celle de gloria tu es prête à t’amuser ? elle eut un petit sourire qui ne se voyait pas avec le masque de mandibule, et après avoir entendu le oui de sa belle, et avoir retiré le masque un instant pour recevoir un baiser, elles sortirent. Sans son chien, sans sa canne, c’était à gloria de la guider, de l’aider. et si elle ne pouvait pas voir l’aspect effrayant du château, elle pouvait sentir le froid la gagner peu à peu, comme une mauvaise ambiance ambiante. Et, bien entendu, elle pouvait entendre tout ce qu’il y avait à écouter. Gloria la guida rapidement jusqu’au buffet, dans l’idée de chercher de quoi boire pour elles deux, mais alors qu’elle s’avançait, jezabel perdit le fil, et surtout, perdit sa belle. de vue. (mauvaise blague). Elle avança à tâtons, dans l’espoir de trouver la table, mais ce fut la main d’une autre convive – elle le sut en l’écoutant – qui se posa brutalement sur elle, déchirant un bout de tissu. Le sien ? elle n’en savait rien. mais alors qu’elle entendait la coupable s’excuser, et surtout, commenter son costume, jez rétorqua rapidement ce n’est rien… je… merci. J’imagine que vous l’êtes aussi… elle retira son masque, et sourit, avant de dire mais… je ne peux pas le voir… pourriez vous… me décrire votre costume ? si vous en portez un ? ce sera votre façon de vous excuser. Au fait, je m’appelle jezabel. Et vous ? elle sourit. Parler de sa cécité n’avait rien de gênant, elle était née sans la vue, cela ne lui manquait pas. Il ne fallait pas se sentir désolée pour elle, juste faire attention.
Et puis… au moins, cette inconnue pouvait veiller à ce qu’elle ne se fasse pas rentrer dedans, le temps que gloria revienne.

Très franchement, halloween, elle ne fêtait jamais. c’était une fête bien trop traditionnelle pour elle, elle n’en avait rien à faire. Se déguiser, cela ne lui importait que peu. S’amuser ? elle pouvait le faire tous les jours, toute l’année. Faire peur ? oh, elle s’en chargeait très bien sans cette fête. Mais l’invitation du château marmont l’avait intriguée, plus qu’elle ne l’aurait crue. Il fallait dire que ce n’était pas tous les ans qu’un édifice pareil organisait une soirée aussi spectaculaire, et elle voulait en être, savoir pour ne rien rater. Parce qu’elle s’en voudrait, cassiopeia, de rater un tel évènement, s’il était aussi bon que ce que le carton d’invitation semblait suggérer.
Habillée pour l’occasion, elle s’était laissée avoir par un classique, deux fausses ailes de diable dans son dos, des fausses cornes, une fausse queue, et une petite robe courte pour la rendre plus… aguicheuse. Elle était parfaite, petite démone au visage parsemé de sa constellation, le regard parcourant chaque mur de ce château décrépi, et elle sentait l’odeur des cocktails, elle voyait le rouge dans les verres, qui n’appelaient à rien d’autre qu’à e la démence. Son esprit de journaliste activé, elle était dans une pleine analyse, adorait remarquer ce qu’elle pourrait peut-être écrire sur son blog. Les toiles d’araignées qui étaient surement plus vraies que le reste des fanfaronnades exercées par les propriétaires pour faire peur, les faux doigts sur le buffet, l’impression que ce château était hanté, plus parce qu’il semblait vieux et sale, que parce que de véritable fantômes l’accompagnaient. Croire au surnaturel, ce n’était pas pour elle, et pourtant, c’était assez amusant. Des gens qui criaient, on devait leur faire peur. Des personnes qui se marraient, et devaient apprécier. Des couples qui s’enfuyaient, probablement pour s’abandonner à un plaisir certain dans les toilettes. Et parmi tout ce monde, elle. qui s’approcha des coupes pour en prendre une, la sentant sans réellement savoir si ça lui plaisait. Elle avait l’impression que tout était fait pour repousser, mais pourtant, elle aimait cette odeur. Et pour tester, elle glissa ses lèvres contre le verre, et s’apprêta à boire, avant d’être violemment bousculée, le liquide s’échappant, mais le pied du verre encore entre ses doigts. hey ! elle se retourna vivement, prête à exiger des excuses qu’elle n’avait toujours pas entendues, mais rien. personne. Personne d’assez proche pour l’avoir bousculée. Bon sang, mais elle rêvait, ou quoi.
Elle n’eut pas le temps de se demander, que déjà, elle voyait apparaître l’une de ses colocataires, godelieve. Un signe de main, et elle s’approchait. salut ! j’étais pas sûre que tu te pointes.
Et un sourire.
Démystifier ce château allait être une partie de plaisir.

Moi ? Mais rien. Contrairement à certains, je crois que j'ai encore toutes mes affaires. Elle venait littéralement de se faire griller. Entre la cannibale qui l'avait attrapée en train de lui dérober son appareil photo, Moiz qui avait découvert toutes ses affaires et maintenant cet inconnu, on pouvait dire que ce n'était pas vraiment sa période, à Izia. Elle le regardait avec des yeux noirs, ne sachant pas vraiment quoi répondre. Elle aurait pu nier, mais il n'avait pas l'air d'être bête celui-là. Fais pas cette tête, je ne dirai rien. Sauf si, bien sûr, je te vois recommencer. Elle eut un petit rire ironique. Dans ce cas, j'irai faire ça dans une autre pièce. Ce château est grand vous savez. répondit-elle en haussant les épaules. Elle ne se démontait jamais, pas même devant un homme qui avait l'air beaucoup plus âgé qu'elle. Elle provoquait, parce que c'était son truc. Promis, je vous laisserai vos affaires. ajouta-t-elle avec une pointe d'insolence. Ils furent interrompus par une demoiselle qui avait l'air d'écouter leur conversation depuis quelques minutes déjà. des amis ? comment ça, tu attends « des » amis ? je ne suis pas venue en double face, je suis hannibal ! Izia fronça les sourcils. Elle mit du temps à reconnaître Liam, mais cette voix qu'elle connaissait et la douce ironie de ce costume la mit sur la voie après ces quelques secondes de réflexion. Non mais je rêve, là. dit-elle à haute voix mais pour elle-même. Elle n'allait donc pas pouvoir « travailler » en paix ce soir. Elle se sentait prise de tous les côtés. Elle rit jaune lorsque Liam fit semblant de lui tendre la coupe et qu'elle la donna finalement à l'homme. Son visage se crispait, elle avait envie de fuir. Ce n'était définitivement pas une bonne idée de venir à cette soirée. allons, « chérie »… tu ne me présentes pas ? Elle voyait son sourire dans ses yeux, elle voyait son air victorieux. Et elle sentait sa main dans son dos, geste qui la fit frissonner malgré elle. Liam savourait sa petite vengeance et elle avait raison, même si ça ne plaisait pas du tout à la jamaïcaine. En parlant de ça, je ne me suis pas présentée. dit-elle en tendant une main à l'homme en noir. Izia. Et elle... lança-t-elle en se tournant vers la brune. A votre place je resterai loin d'elle. Elle aime bien mordre les gens, elle porte bien son costume. Et la cicatrice sur son cou pouvait en témoigner.

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halloween

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Not afraid at all

️ Candy Apple

Malgré mes - gentilles - menaces, la voleuse ne se démonte pas et prétend même envisager de se rendre dans les autres pièces du château pour continuer de voler les invités. Ça, pour du culot, c'est du culot. Un sourire barre mon visage.

Promis, je vous laisserai vos affaires.

Une bonne chose.
Je n'ai pas le temps de mettre fin à cette conversation - aux reproches du moins - qu'une demoiselle au costume impeccable s'incruste.

Je comprends vite que les deux miss se connaissent, un minimum.

L'heure de me retirer ne sonne finalement pas car la nouvelle arrivée me tend une coupe du breuvage douteux. Je la remercie avant de me débarrasser de cette nouvelle dose. Je n'ai pas l'intention d'en avaler davantage - bien que je félicite les organisateurs pour l'effet provoqué.

Izia. Et elle... [...] A votre place je resterai loin d'elle. Elle aime bien mordre les gens, elle porte bien son costume.

" Enchanté Izia et, madame hannibal, moi c'est Calum. "

Je les observe avec une lumière taquine dans le regard. Il y a de la tension entre ces deux jeunes femmes mais je suis quasiment certain qu'elles ne sont pas ennemis. La prénommée Izia n'a pas l'air tout à fait emballée par l'arrivée surprise de la seconde, mais quelque chose me dit que son scepticisme n'est que passager.

" Une voleuse et une cannibale, vous faites un sacré duo. Est-ce que je suis sensé vous fausser compagnie ? "

Je n'ai pas l'intention d'imposer ma présence. Si cette soirée est faite pour permettre aux gens de se retrouver/rencontrer, ne comptez pas sur moi pour déranger deux amies.

" Promettez simplement de n'pas vous crêper le chignon tout de suite. "

Replongeant mes mains dans les poches, je regarde avec curiosité les environs et l'ambiance qui se réchauffe en attendant une réaction des fausses rivales.

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