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karma is a bitch (marloan #3)

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karma is a bitch (marloan #3)
Ven 22 Mar - 8:59
Manquait plus que ça. Franchement, je me demande si la vie se fout pas royalement de ma gueule en ce moment. C’est tout comme. Voilà que la mère d’une gosse vient porter plainte parce que sa fille s’est fait agresser juste devant mon bar, et que bien sûr elle était bourrée, et forcément c’est de ma faute. Apparemment une de mes barmaid auraient servi de l’alcool à la jeune femme, et il n’est pas question que je laisse la réputation de mon bar aux mains de la police de Los Angeles. En plus une bande de mecs machos qui se foutent de ma gueule. Ça va pas se passer comme ça. J’ai confiance en mes filles, je sais que personne n’aurait servi de l’alcool à cette gamine, d’autant que ça se voit sur sa tête qu’elle n’a pas 21 ans, et j’ai obligé mes barmaid à toujours demander la carte d’identité des jeunes femmes si elles avaient un doute. Moi je n’en ai pas, je ne suis pas en tort. Point. Mais il va quand même me falloir un bon avocat pour ce procès. On me donne le nom d’un cabinet qui gagne quasiment tous les leurs, peu importe les procès. Ça fait flipper d’ailleurs, est-ce qu’ils défendent aussi les méchants ? Je ne vais pas penser à ça maintenant. Ce n’est pas le moment. Je prends rendez-vous avec la secrétaire et me rends dans les grands bureaux dont j’ai presque eu du mal à avoir l’adresse. Ça va faire mal au porte monnaie ces conneries, mais c’est ça où ils ferment mon bar et il n’en est pas question. Qu’est-ce qu’ils ont tous à vouloir que je vende ou que je ferme ? Franchement ? J’attends qu’on vienne me chercher, et une fois mon tour, la secrétaire m’amène dans les immenses couloirs jusqu’à ce que je devine un immense bureau. La porte poussée, je pose mon regard sur celui ou celle qui sera mon représentant dans cette affaire. Une avocate. Bordel. Miss Collins. Manquait plus que ça. Karma de merde. J’ai dû en faire des tas de conneries. Je me racle un peu la gorge, remercie l’assistante ou secrétaire ou que sais-je et m’approche du bureau. « C’est marrant, on m’a dit que vous étiez les plus grands requins de L.A., les meilleurs. » Je laisse échapper un rire un peu bête, je me suis faite avoir comme une bleue. « Vous saviez que c’était mon dossier ? » J’espère pour elle qu’elle sait de quoi on parle ? On dirait même pas. Ils bossent comment sur leurs procès exactement ?
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karma is a bitch (marloan #3)
Ven 22 Mar - 12:17

Je dois remplacer un collègue, le dossier m’attend sur mon bureau. Un mail vient de m’avertir et je le lis dans la pénombre de ma chambre à coucher, il est 5 h 30 du matin et le rétroéclairage de l’écran est en train de me vriller la rétine. Je dors avec mon téléphone sur la poitrine, histoire de l’entendre sonner ou vibrer quoi qu’il arrive. Le mail est cordial mais sans formes, putain… comme si j’avais besoin d’un dossier de plus. Encore que j’ose espérer que l’affaire est complexe et qu’elle me permettra d’acérer mes dents encore un peu plus.
J’ai une tonne de rendez-vous dans la journée, je dois me lever maintenant. Une douche, un café, un brushing et une tenue soigneusement sélectionnée selon l’humeur et les attentes du jour et je suis prête à aller travailler.
Je ne suis pas la première, j’ai envoyé un message à mon assistante pour qu’elle soit présente au moins une demie heure avant moi. Elle veut gravir les échelons ? Ça demande des sacrifices et un choix crucial entre une vie de famille maintenant et une fois qu’elle aura fait carrière. Si elle est assez douée ça ne devrait pas prendre plus d’une quinzaine d’années.

Le temps passe et je prends un second café, puis un troisième et un quatrième, quand je prends la peine d’ouvrir le dossier sur mon bureau. Je lis brièvement ce que j’y trouve et mets mentalement en place une stratégie toute faite pour gagner ce procès, on va se battre mais c’est dans mes cordes. Il suffit de ne pas faire dans le sentiment. D’ailleurs, c’est mon premier rendez-vous. Je ne fais pas attention au nom, si je récupère le dossier d’un collègue, c’est que le nom a déjà été analysé et qu’il ne comporte aucun danger, sinon j’aurais eu une note à ce sujet.
Quand mon assistante fait monter mon premier rendez-vous, je prends à peine le temps de lever la tête vers elle. Ou lui. Merde. La proprio du Planet. Comme si j’avais besoin de ça… « C’est marrant, on m’a dit que vous étiez les plus grands requins de L.A., les meilleurs. » « On n’a pas pour habitude de voler ou d’acheter notre réputation. » Rétorquais-je en faisant signe à mon assistante de refermer la porte vitrée et de déguerpir. « Vous saviez que c’était mon dossier ? » « Non, je remplace un collègue et ce n’est pas fait pour m’arranger. » Je l’invite à s’asseoir en en faisant autant. « Donc pour résumer, une gamine mineure est venue passer la soirée dans votre bar, en est ressortie alcoolisée et s’est faite agresser. Quelque-chose prouve que son alcoolémie est liée à l’agression ? » J’entame dans le vif du sujet, j’ai des questions à poser pour éclaircir ma stratégie mais une chose est sure, je ne ferais pas dans la dentelle, gamine ou pas.
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karma is a bitch (marloan #3)
Lun 25 Mar - 15:26
« On n’a pas pour habitude de voler ou d’acheter notre réputation. » Elle parle pour un groupe de personne dont elle fait à moitié partie visiblement, il n’y a pas son nom sur l’enseigne que je sache. Alors qu’elle ne joue pas de ce jeu là avec moi. Je lui demande quand même si elle savait à qui elle aurait à faire. Je m’assieds en face d’elle et la laisse me répondre. « Non, je remplace un collègue et ce n’est pas fait pour m’arranger. » Arquant un sourcil, je ne peux m’empêcher de sourire. Est-ce qu’elle est toujours comme ça, aussi irascible, ou est-ce simplement un traitement de faveur qui m’est adressé, suite à notre échange pour le moins torride de la dernière fois ? « Donc pour résumer, une gamine mineure est venue passer la soirée dans votre bar, en est ressortie alcoolisée et s’est faite agresser. Quelque-chose prouve que son alcoolémie est liée à l’agression ? » J’arque à nouveau un sourcil. « Vous n’avez pas le rapport de police ? » Etrange. « Evidemment qu’il n’y a pas de rapport entre son taux d’alcoolémie et son agression, si elle avait été sobre ça aurait été la même histoire. Mais la mère de la gamine a décidé de porter plainte contre moi, et il n’est pas question que je lui donne un seul centime. » Et encore moins qu’elle réussisse à fermer mon bar.

La dernière fois que nous nous sommes vues Marlo et moi, Stella était encore dans le coma. Depuis, elle est partie, et ma dépression m’a foutu un sacré plomb dans l’aile. Il est évident qu’il ne faut en aucun cas que Marlo apprenne à quel point je peux finir moi aussi fortement alcoolisée quelques soirs. Mais lorsque c’est le cas, je reste dans mon bureau et n’en sors qu’au matin. Ma vie s’est fortement décousue depuis la perte de la femme que j’aimais, et je dois garder la tête haute, et froide surtout, pour le bien de mes filles, au moins. Mais bien sûr, comme si je n’en avais pas assez, il faut que ce genre de truc me tombe sur le coin de la gueule, et que je me retrouve face à la femme que j’ai réussi à faire plier juste en la séduisant - et en lui donnant sans doute le premier vrai orgasme de sa vie, soit dit en passant. Maintenant, il va falloir combiner avec ça. Elle est ce qui s’apparente à la meilleure avocate de la ville, je dois laisser mon ego de côté pour qu’elle m’aide, et qu’elle me sorte de la merde dans laquelle cette gosse m’a foutue. « Vous allez pouvoir faire quelque chose ? » J’ignore si j’ai suffisamment d’argent de côté pour payer ses honoraires, mais je suis sûre qu’on trouvera une façon de s’arranger…
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karma is a bitch (marloan #3)
Lun 25 Mar - 17:58

. « Vous n’avez pas le rapport de police ? » J’arques un sourcil. « C’est à vous que je pose la question. Vous étiez sur les lieux toute la soirée, eux sont arrivés après. » C’est clair et concis et je fonctionne en recoupant chaque information trois ou quatre fois histoire d’être certaine de ce que j’avance et de ne pas me retrouver à devoir défendre une faille devant le juge. Mes dossiers sont bétonnés, et rebétonnés avant toute avancée. Je n’ai pas pour habitude de poursuivre dans le noir, ou de laisser une quelconque zone d’ombre risquer de me causer du tords, à moi ou ma réputation. « Evidemment qu’il n’y a pas de rapport entre son taux d’alcoolémie et son agression, si elle avait été sobre ça aurait été la même histoire. Mais la mère de la gamine a décidé de porter plainte contre moi, et il n’est pas question que je lui donne un seul centime. » « C’est elle qui va finir par vous en devoir. » Sûre de moi. Il est très facile pour moi de retourner la situation, surtout sur des témoignages de gamins bourrés en fin de soirée. Rien ne tiendra pour la partie adverse.

Je prends quelques notes que je glisse dans le dossier, surligne quelques phrases en parcourant rapidement les témoignages et les rapports. Il ne m’est pas difficile de lui donner un premier diagnostic. Elle n’est sans doute pas là pour perdre son temps, et moi non plus. Mais son dossier me semble pour le moins gérable et encore plus, il y a moyen de se servir au passage, voyons simplement jusqu’où va sa moralité.
« Vous allez pouvoir faire quelque chose ? » « Oui, ça ne risque pas d’être compliqué. L’agression a eu lieu en dehors de votre établissement, et il est public, ce qui veut dire que vous n’avez pas le droit de refuser une entrée. Elle était mineure, mais vous l’avez contrôlée, avec une fausse carte d’identité sans doute. Vous n’en n’êtes pas responsable. » Je tapote le dossier contre le bureau pour le mettre en ordre. « En ce qui concerne la mère de la victime, on va essayer de lui faire retirer sa plainte et si elle le refuse, on l’attaquera nous même pour diffamations. Cette histoire n’a aucune chance d’aller jusqu’au procès, dormez tranquille. » Je crois qu’on peut dire que c’est une affaire engagée. Et entendue. Inutile de se préparer à aller trop loin, et d’en faire des nuits blanches. Quoi qu’il en soit, elle ne sera pas inquiétée.

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karma is a bitch (marloan #3)
Mar 2 Avr - 11:41
 « C’est à vous que je pose la question. Vous étiez sur les lieux toute la soirée, eux sont arrivés après. » Oui alors, non. J’étais pas là toute la soirée, mais j’ai pas super envie de lui déballer ma vie privée, ou de lui expliquer pourquoi j’étais déjà bien cuite à délirer dans mon bureau. Tout ça s’est fait sans que je sois là, et fort heureusement quand les flics sont arrivés, j’allais déjà un peu mieux. Je réponds donc à sa question, pour moi tout ça n’a rien à voir, d’autant que mes barmaid sont bien brieffées là dessus. Je sais qu’on est à l’abris de rien, quelqu’un qui commande un verre et qui le fait boire à la gamine… Surtout qu’elle est quasiment majeure, et que maintenant les gamines de 17 ans en font beaucoup plus, j’ai la preuve à la maison. L’avocate a l’air sûre d’elle, je suis là pour ça en même temps, je n’aurai pas choisi de venir la voir elle si je n’en avais pas entendu que du bien. « En ce qui concerne la mère de la victime, on va essayer de lui faire retirer sa plainte et si elle le refuse, on l’attaquera nous même pour diffamations. Cette histoire n’a aucune chance d’aller jusqu’au procès, dormez tranquille. » Je soupire un peu, rassurée d’entendre son discours, même si ce n’est pas terminé je le sais bien. J’espère seulement que cette conne ne va pas chercher à descendre la réputation de mon établissement. Je hoche la tête et glisse une main dans mes cheveux, avant de lâcher un léger rire. « Qui l’aurai cru. Il y a quelques mois vous vouliez me faire vendre, et aujourd’hui vous allez défendre ce même bar. » Je lui offre un sourire amusé. « D’ailleurs, vous avez obtenu gain de cause finalement avec ce client influent ? Même sans moi ? » Je penche la tête sur le côté, interrogative, un peu mutine aussi. Parce que la situation est risible, il faut bien l’admettre. Elle voulait jouer, nous avons joué, et j’ai gagné la première manche, c’est une certitude. Pourtant, je crois avoir cerné le personnage, et ce n’est pas le genre à laisse à quiconque l’avantage. J’attends de voir ce qu’elle me réserve, mais tant qu’elle me libère de cette mère poule, je peux accepter de continuer à jouer avec elle…
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karma is a bitch (marloan #3)
Mar 2 Avr - 20:34

Cette histoire n’ira pas bien loin parce que le dossier en face n’est pas solide et sans doute absolument pas préparé à ma défense. Mon avantage ? Le fait que mon nom reste tut sur le dossier. Et croyez-moi, ça change la donne. J’ai le pouvoir de faire trembler la partie adverse rien qu’avec quelques lettres formant mon nom sur une page blanche d’un dossier litigieux. Et ça, je n’en suis pas peu fière, d’autant que je ne le dois qu’à moi. Je n’ai eu besoin de personne pour en arriver-là, c’est déjà une belle preuve d’indépendance. C’est tout ce dont a besoin une femme, selon moi, l’indépendance.
« Qui l’aurai cru. Il y a quelques mois vous vouliez me faire vendre, et aujourd’hui vous allez défendre ce même bar. » « C’est vous que je défends, pas le bar. Ne confondez pas tout. » L’arrêtais-je en répondant du tac au tac. Je défends mon client, pas un établissement, une idéologie ou quoi que ce soit, je défends une personne, et j’y tiens. Mon impartialité me permet de toucher à tous types de procès sans différences, et c’est primordial si je ne veux pas être cataloguée avocate bonne qu’à faire ci ou ça.
« D’ailleurs, vous avez obtenu gain de cause finalement avec ce client influent ? Même sans moi ? » « Je ne parle jamais d’une autre affaire que celle en cours si la première n’aide pas la seconde. C’est une règle de base. » Et non, je n’ai pas obtenu gain de cause et c’est sans doute pour ça que je lui en veux autant. J’ai de la rancœur, ou du moins un goût d’inachevé dans ce dossier, parce que j’aurais pu obtenir une voix de plus dans la chambre et ça m’aurait beaucoup aidé à faire avancer ma cause.
« Je prépare mes conclusions, on se revoit ce soir ? » D’habitude il me faut plusieurs semaines pour préparer tout ça, mais là, c’est un dossier simple et je ne tiens pas à ce que ça s’éternise. Je lui tends une main assurée. Elle n’a pas besoin d’en savoir beaucoup plus. Elle le saura ce soir. Et tout rentrera dans l’ordre une fois que j’aurais plaidé ce dossier dans un foutu bureau, avec un juge et la partie adverse. Au pire, je ferais pleurer un peu la gamine pour la faire avouer et j’obtiendrais la clôture de ce dossier, rien de plus, rien de moins.

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karma is a bitch (marloan #3)
Mar 23 Avr - 21:41
« C’est vous que je défends, pas le bar. Ne confondez pas tout. » J’arque un sourcil face à sa réponse pour le moins du tac-o-tac. Ça signifie quoi exactement ? Qu’elle compte me défendre et ensuite recommencer son bordel avec mon établissement ? Je me demande pourquoi je n’ai pas fait demi-tour une fois découvert le visage qui se trouvait derrière le nom qu’on m’avait envoyé. Trop de complications, j’aime pas ça, j’ai toujours l’impression que ça va me retomber sur le coin de la gueule. Je tente tout de même de lui demander si elle a obtenu gain de cause, pour cette affaire qui nous a menées dans son appartement, ma main dans sa culotte. « Je ne parle jamais d’une autre affaire que celle en cours si la première n’aide pas la seconde. C’est une règle de base. » Je lâche un petit rire cynique. Pas parce que ce qu’elle dit est drôle, mais seulement pour tenter de la déstabiliser. J’ai bien compris qu’avec elle, tous les coups sont permis. Si elle croit être supérieure juste parce qu’elle porte des fringues de marques et qu’elle roule dans une caisse à un million de dollars, elle se fourre le doigt dans l’oeil, et jusqu’au coude. Ce n’est pas l’argent qui fait ce qu’on est, et elle a l’air de ne jamais avoir appris cette règle d’or. Mais je n’ajoute rien, la laisse croire qu’elle a le dessus, sous prétexte qu’elle est celle qui va me défendre. Je la laisse faire, compte bien faire profils bas jusqu’à ce que cette affaire soit terminée. Mais après ça, elle n’a pas intérêt de reprendre sa course au rachat de mon bar, sinon elle risque d’en voir de toutes les couleurs. Madame-je-suis-hetero-mais-je-prends-mon-pied-avec-une-femme. « Je prépare mes conclusions, on se revoit ce soir ? » Si rapide ? Hum. Je ne sais pas si je dois être rassurée ou avoir peur. « Très bien. Chez vous ? » J’arque un sourcil, accompagné d’un rictus au coin de mes lèvres et avant qu’elle ne prenne la mouche, je reprends la parole. « Je plaisante. Passez au bar si vous n’avez pas peur d’être entourée de femmes qui risqueraient de vous trouver très à leur goût… » Je lui adresse un clin d’oeil volontairement aguicheur et me lève de mon fauteuil, prête à quitter son bureau. « A ce soir, Miss Collins. » Je fais alors demi-tour et quitte le bureau puis le cabinet. Elle n’a pas répondu quant à mon invitation à me rejoindre au bar, j’ignore si elle le fera, ou si elle me donnera rendez-vous ailleurs. Seul l’avenir nous le dira.
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karma is a bitch (marloan #3)
Sam 27 Avr - 12:50

Elle a clairement besoin de moi et je me dois de garder cette attitude professionnelle qui me permet de rester loin de tout et de n’être atteinte par rien du tout. La faiblesse est la pire des failles, l’Homme est profondément mauvais, et cherche le moindre prétexte pour vous atteindre, c’est instinctif, c’est animal. Quoi qu’il en soit, nous sommes soit la proie, soit le chasseur et je me suis juré de n’être que le chasseur depuis des années. L’avoir compris me donne une petite longueur d’avance sur tout le reste. Mais je n’en dis mot. En tout cas pas si ce n’est pas nécessaire. Je suis très secrète, et c’est aussi ce qui me permet de me protéger. Bien qu’il ne reste plus grand-chose à atteindre au final.
L’affaire qu’elle me demande de régler me semblant bien engagée, je lui propose de se revoir dans la soirée une fois les choses mises à plat et noir et sur blanc, histoire de tourner la page au plus vite. Pas plus elle que moi n’avons envie de nous éterniser sur tout ça. Et encore moins ensemble. Pas que je craigne pour ma réputation, elle est solide mais je ne tiens pas à ce qu’elle croit que ma faiblesse d’un soir se reproduira.
« Très bien. Chez vous ? » Je la giflerais volontiers mais elle est plus rapide et enchaine. « Je plaisante. Passez au bar si vous n’avez pas peur d’être entourée de femmes qui risqueraient de vous trouver très à leur goût… » « Vous semblez penser que ça pourrait m’intimider. » Ce qui n’est pas le cas. Je ne me laisse pas intimider ni convaincre très facilement. J’ai eu un moment d’égarement, ça ne fait pas de moi une lesbienne convaincue. Je prends le plaisir où il est, et en général je le paye, ça m’évite d’avoir à faire un quelconque autre effort. C’est du pragmatisme. « A ce soir, Miss Collins. » « Maître Collins. » Corrigeais-je quand elle se lève, sans bouger moi-même de mon fauteuil. Je la regarde s’éloigner. Elle a un aplomb qui dépasse l’entendement. Même dans les emmerdes jusqu’au cou.

Je la rejoins comme convenu le soir au Planet. Des dossiers entre les mains, j’ai fais comprendre au videur que s’il ne voulait pas se retrouver au chômage technique, il ferait mieux de me laisser passer. Alors je traverse la piste de danse jusqu’au bar et lance un regard à Loan qui me fait comprendre de la suivre jusque dans son bureau, en arrière salle. Elle referme derrière elle et je dessers l’étreinte autour de mes dossiers en carton. « Tout est prêt. » Elle me fait signe de m’asseoir et me demande ce que je veux boire. « Un bourbon. Merci. » Je reçois le verre et fait tinter les glaçons. « Rien de nouveau de votre côté ? » A savoir si la mère a cherché à la contacter, quelque-chose dans ce goût-là. « Parce que moi j’en ai. »

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karma is a bitch (marloan #3)
Ven 3 Mai - 17:20
Je la bouscule par mes mots, la tacle en rappel de cette soirée passez chez elle, durant laquelle elle s’est abandonnée sous mes mains expertes. Mais avant qu’elle m’envoie chier je rectifie le tir, non sans une certaine fierté d’avoir quand même pu placer ma petite pique. « Vous semblez penser que ça pourrait m’intimider. » Evidemment que ça pourrait, même si elle veut faire croire le contraire. Une femme purement hétéro ne m’aurait jamais laissée la toucher, et n’aurait pas non plus pris son pied comme elle l’a pris ce soir là. Qu’on se le dise. Je lui dis à ce soir, elle rectifie rapidement mon appellation, voulant que je l’appelle Maître. Elle se le fout au cul. Je ne m’abaisserai pas à l’appeler maître, même si c’est comme ça qu’on appelle un avocat. Pour qui ils se prennent au juste ? Sous prétexte qu’ils ont fait des études et qu’ils sont du côté de la loi ils ont le droit qu’on les appelle maître ? C’est ridicule.

La journée se passe plutôt bien, malgré les circonstances de ma vie actuelle. Je ne pense pas à cette affaire, je crois que j’ai confiance en ce cabinet, et en l’avocate qui a dit pouvoir me défendre. Après avoir vu le phénomène, je me dis qu’elle est vraiment prête à tout pour sa réputation, et c’est un bon point pour moi. En milieu de soirée, je sens la présence de la jolie rouquine, et lui fais signe de me suivre en arrière salle jusqu’à mon bureau. On ne s’entendrait pas ici, et je n’ai pas envie de m’entretenir avec mon avocate devant toutes les clientes et mon personnel. Je la laisse m’emboîter le pas et referme la porte derrière nous. Elle dit que tout est prêt. Qu’est-ce que ça signifie au juste ? Je ne prends pas la peine de poser la question pour le moment, lui demande seulement ce qu’elle veut boire. Un bourbon. Bon choix. Je quitte le bureau une seconde pour aller nous chercher deux bourbon, avec glaçons. Je lui tends alors son verre et m’appuie sur le bureau, à moitié assise sur ce dernier. « Rien de nouveau de votre côté ? » demande-t-elle alors que je laisse une gorgée du liquide ambre réchauffer ma trachée. « Non, pas de nouvelles. ». « Parce que moi j’en ai. » J’arque un sourcil, attirée par la curiosité comme un papillon vers la lumière. « Oh ! Dites-moi tout. » Etrangement je n’ai pas vraiment peur de cette affaire, je crois que je lui fais réellement confiance, même si tout bien réfléchi, je ne suis pas vraiment sûrement ce soit une si bonne idée que ça…
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karma is a bitch (marloan #3)
Sam 4 Mai - 13:23

Je sais ce que je fais et je prends chaque affaire avec le même sérieux. Une petite affaire en apparence peut révéler bien plus que ce que l’on pourrait croire au premier abord, et c’est en ça que c’est intéressant au final. J’aime les surprises, même si j’aime être préparée à tout ça. Il me faut surtout être prête à rendre les coups ou à donner le premier. Faire preuve de tact et d’adaptation, de réactivité au moment opportun. Je vois ça comme un jeu. L’Homme ne vit que pour le plaisir. Le jeu en fait partie. Mon job est une passion, une raison d’être, et je dois avouer que je le lui rends plutôt bien. Acharnée, sans aucun doute, ce n’est pas pour rien que mon mariage n’a pas tenu. Sans doute aussi que le choix de mon mari aurait pu être un peu plus judicieux, comme celui que je fais dans les affaires. Mais ça arrive même aux meilleurs…

Je la suis dans l’arrière salle, dans son bureau. Serais-je privilégiée ce soir ? Je connais ce bar de réputation, en tout cas je le connaissais ainsi avant de le voir sous le spectre d’un objet de convoitise par mon client. Client qui ne lâche pas vraiment l’affaire mais qui pour l’instant est à l’étranger et a sans doute autre chose à penser que le rachat d’un bar lesbien. Grand bien lui fasse, je ne suis pas agent immobilier, je suis avocate. Je m’assieds sur une chaise face à son bureau, quand elle s’assied elle, à moitié, en hauteur.
« Non, pas de nouvelles. » Ça ne me surprend pas vraiment. A présent ça devient une bataille juridique, c’est surtout d’avocat à avocat, chaque partie s’en remet à son défenseur. « Oh ! Dites-moi tout. » « On va profiter de ce coup d’éclat pour faire briller un peu plus la réputation de cet établissement. » Après tout, quitte à subir une attaque, autant la sublimer, non ? Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, je m’efforce de rendre l’adage encore plus vrai, concrètement appliqué. « Après tout, la gamine, elle n’avait rien à faire ici en étant mineure, mais les vrais responsables, ce sont les parents, non ? » Elle lève un sourcil, je la sais mère, ça risque de lui écorcher un peu la bouche d’admettre certaines choses. « Les ados sont incontrôlables, c’est un fait, mais la faute à qui au fond ? Aux parents. Donc la présence de la gamine dans votre établissement, ne vous incombe pas. Pas plus que son agression. Si elle n’était pas sortie, elle ne se serait pas faite agressée, n’aurait pas bu d’alcool, et n’aurait pas pu entrer dans votre établissement. La faute est à la source. » Je croise les jambes en signe de fin. CQFD.
« Vos ados à vous trainaient n’importe où ? » Je ne crois pas. Elle a l’air de tenir ses troupes d’une main de fer dans un gant de velours. Je ne doute pas un seul instant que la discipline chez elle soit respectée. « Pour peu qu’on trouve un détail sur l’emploi du temps de la mère, capable de compromettre son efficacité en tant que parent… Un amant, une soirée un peu trop arrosée, ce genre de choses… » Non, je n’arrête jamais.

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karma is a bitch (marloan #3)
Jeu 16 Mai - 14:46
Elle m’intrigue. Si elle cherchait le moyen de me pendre à ses lèvres, le voilà tout trouvé. Je l’écoute avec grande attention, à la différence que cette fois, je suis la patronne des lieux, au contraire de plus tôt dans la journée lorsque je suis arrivée dans son bureau. « On va profiter de ce coup d’éclat pour faire briller un peu plus la réputation de cet établissement. » Je croise mes bras sur ma poitrine, plisse un peu les yeux et la regarde avec toujours la même attention, peut-être même encore accrue. « Après tout, la gamine, elle n’avait rien à faire ici en étant mineure, mais les vrais responsables, ce sont les parents, non ? » Je commence à être perplexe. Remettre la faute sur les parents. Bien sûr. On voit qu’elle n’a pas d’enfants. Elle poursuit, prenant les ados pour ce qu’ils peuvent être parfois, incontrôlables. Selon elle, ce n’est que la faute des parents. Je lève les yeux au ciel après son explication qui ne me plait qu’à moitié. Et elle a l’air fière en plus de ça. « Vos ados à vous trainaient n’importe où ? » « On voit que vous n’avez pas d’enfants. » Je me retourne pour tendre le bras et chercher mon verre pour en boire une gorgée. « Les parents ont beau avoir parfois une influence, parfois la vie se charge du reste. » Je parle pour mes filles en tout cas. Parce que la mort de leur mère ne va pas les aider dans la vie, c’est une certitude. Voilà que l’avocate est repartie dans ses explications, sa recherche pour inculper la mère à la place de la fille. Les avocats sont vraiment fourbes quand on y pense. Tout y passe pouvoir que leur client soit exempté d’une peine quelle qu’elle soit. « Je n’ai aucune envie de mettre la faute sur la mère de cette gamine perdue. Par contre j’aimerai bien que quelqu’un puisse s’entretenir avec elle pour être certaine que ce ne soit pas sa mère qui ait décidé pour elle de porter plainte. Qu’est-ce qu’on en sait, peut-être juste que sa mère n’aimait pas le gamin avec qui elle sortait… » J’essaie de trouver une autre piste, plus vraie, sans doute…
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karma is a bitch (marloan #3)
Ven 17 Mai - 17:13

« On voit que vous n’avez pas d’enfants. » « Vous croyez que j’ai le temps ? Ou pas assez à faire ? » Non, sérieusement. Un enfant ? Et je le mettrais où ? J’en fais quoi ? Je travaille… De toute façon, il est censé avoir un père cet enfant, et je ne m’encombre pas d’un homme à temps plein, ce n’est pas pour m’enchainer avec un couffin et une ribambelle de couches, sans oublier les conneries qui suivent une fois qu’ils grandissent. Non, ça va, merci. Vraiment. Je dirais même qu’un poisson rouge j’ai dû le rendre. « Les parents ont beau avoir parfois une influence, parfois la vie se charge du reste. » « Et à quel moment c’est votre problème ? Vous tenez un bar, vous n’élevez pas les gosses dont les parents sont dépassés. » Que ce soit clair. Sinon je vais devoir passer mon temps à défendre des dossiers sans intérêts. N’en faites pas si vous n’avez pas le temps de les cadrer, c’est aussi simple que ça !
« Je n’ai aucune envie de mettre la faute sur la mère de cette gamine perdue. Par contre j’aimerai bien que quelqu’un puisse s’entretenir avec elle pour être certaine que ce ne soit pas sa mère qui ait décidé pour elle de porter plainte. Qu’est-ce qu’on en sait, peut-être juste que sa mère n’aimait pas le gamin avec qui elle sortait… » « Evidemment que c’est la mère qui eut l’idée de la plainte. A 16 ans, vous auriez pensé à quoi vous ? A part aller rencontrer un garçon un peu baraqué et l’engager pour casser la gueule à ses agresseurs ? C’est une réaction procédurière, c’est la décision d’un adulte, ça tombe sous le sens. » Je croise les jambes et bois une gorgée de mon verre. « Et je serais même prête à parier que le baraqué en question est son petit ami du moment… Celui que sa mère tient pour responsable de ses mauvaises fréquentations. » C’est une ado qui a fait une connerie, comme j’en ai fais moi aussi à l’époque, et alors ? Il faut que jeunesse se passe, je le sais, pour autant je cherche un coupable là, pas une excuse. « Vous êtes joueuse ? » Levant légèrement mon verre pour la toiser du regard.
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karma is a bitch (marloan #3)
Mar 21 Mai - 8:55
Elle pense comme quelqu’un qui n’a pas d’enfants, qui n’a pas de coeur non plus d’ailleurs. Mais est-ce que son métier la pousse à penser avec un semblant d’humanité. Je ne crois pas. C’est pour ça d’ailleurs que j’ai toujours détesté les avocats, les juges, et la ‘justice’ de ce pays qui n’a pour moi absolument rien de juste. Alors forcément, je suis irritée, un peu sur la défensive. « Et à quel moment c’est votre problème ? Vous tenez un bar, vous n’élevez pas les gosses dont les parents sont dépassés. » Je serre les mâchoires. Au fond, elle a raison, je dois défendre mon morceau de pain, mais pas au péril de quelqu’un qui n’y est au final pour rien. Personne ne sait si la mère a mis son grain de sel ou non, au final. Mais j’essaie de lui faire comprendre mn point de vue, même si je doute qu’elle en ait quelque chose à foutre. Je ne compte pas rester assise là à la laisse possiblement détruire une famille. Je sais que je dois assurer mes arrières, mon bar, et ma propre famille, mais j’ai mes propres limites. « Et je serais même prête à parier que le baraqué en question est son petit ami du moment… Celui que sa mère tient pour responsable de ses mauvaises fréquentations. » C’est une théorie qui pourrais s’avérer vraie, mais nous n’avons la certitude de rien du tout, et je sais combien les avocats aiment les challenges, et pouvoir piquer là où ça fait mal sans avoir de réelle preuve, juste pour déstabiliser l’adversaire. Je soupire encore un peu, pensive, ne voulant faire de tort à personne. « Vous êtes joueuse ? » demande-t-elle en me sortant de mes pensées. Je la regarde, son sourire diabolique au coin des lèvres. Etrangement, la première fois, j’étais sûre de moi, je voulais obtenir gain de cause, et j’ai gagné. Cette fois, je vois qu’elle est en terrain connu et qu’elle sait où elle va, pourtant je ne suis pas certaine de vouloir lui laisser le plein pouvoir sur cette affaire. « Qu’est-ce que vous avez derrière la tête ? » Je croise mes bras pour l’écouter sagement, avant de lui dire si je la suis ou non. Après tout, une cliente qui ne va pas dans son sens, ça pourrait lui porter préjudice, et à moi aussi d’ailleurs. Je ne veux juste pas écraser mes principes et mes valeurs…
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karma is a bitch (marloan #3)
Mar 21 Mai - 20:48

Elle se pose bien trop de questions pour une cliente. C’est plutôt mon job à moi de m’en poser, de recouper, même si ça n’est pas pour divulguer la vérité, il me faut au moins la connaître pour la contourner, lui faire paraître autre chose. Comment je pourrais garder un secret et faire valoir un mensonge si je n’ai pas la vraie version ? Je ne suis pas faite pour être flic, je ne suis pas en quête de justice, seulement de gain de cause. Ça peut choquer, j’en conviens, mais il faut bien quelques requins dans le bassin pour réguler la chaîne alimentaire, non ? Je sais que je parais sans gêne, parfois même cruelle, mais ça n’est qu’une impression, le monde est cruel, quoi qu’il en soit. Alors que ce soit moi qui en récolte les fruits ou une autre… autant que ce soit moi, c’est comme ça que je vois les choses.
Je lui demande si elle est joueuse mais visiblement elle est plus sur la défensive que dans l’optique de s’amuser un peu… tant pis pour moi. Mais jouer seule n’est pas très drôle.
« Qu’est-ce que vous avez derrière la tête ? » Je plisse les yeux, la regarde et arque un sourire légèrement machiavélique.
Je commence à comprendre qu’elle se méfie de moi. Il ne faut pourtant pas, je suis là pour la défendre, par contre, j’aurais été pour la partie adverse, elle aurait eu tous les droits de me craindre et surtout toutes les raisons. Je suis redoutable, je le sais, au tribunal je n’ai aucune pitié. Pour autant j’ai certaines convictions, que je ne transgresse pas.
« Ça a l’air de vous inquiéter. » Je m’en amuse. Tout ça est un jeu pour moi, mon job. Il faut bien que je m’en amuse, si je ne fais que ça de ma vie. Un peu de sexe pour entretenir la machine mais le reste n’est que travail. Je gagne très bien ma vie, assez pour baisser un peu le rythme mais je n’en ressens pas le besoin, j’y suis droguée, complètement.
« On va gagner et redorer la réputation de cette boite. Qui pourtant m’a l’air de ne pas manquer de plaire. Pour autant, je suis sûre que vous n’avez rien contre un peu de bonne pub. » Elle a l’air d’y tenir à sa réputation et surtout à sa clientèle, qui sont pour pas mal ses amies. Elle est entourée, en même temps, elle est sociable, ça aide. C’est sûr que mes propres amis, si j’en avais, j’aurais eu moins de temps pour les voir.
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karma is a bitch (marloan #3)
Ven 24 Mai - 9:17
Je ne suis pas certaine d’avoir envie de la suivre dans ses délires. Même si je connais sa réputation, que je sais qu’elle va gagner le procès si procès il y a, ça ne m’empêche pas d’avoir peur des représailles. Faire de la pub pour mon bar c’est une chose, mais détruire une famille c’en est une autre. Je ne suis pas de ce genre, même si j’ai bien compris qu’elle, c’était sa came. « Ça a l’air de vous inquiéter. » Si peu. Je soupire un peu et lève les yeux au ciel. « C’est juste qu’il y a des méthodes que je n’aime pas particulièrement. » Ecraser les autres pour gagner, ce n’est pas dans mon tempérament. Je me bats oui, mais pour me dépasser, pas pour diminuer volontairement les autres. Nous n’avons pas la même manière d’agir, ni même de réfléchir, de toute évidence. « On va gagner et redorer la réputation de cette boite. Qui pourtant m’a l’air de ne pas manquer de plaire. Pour autant, je suis sûre que vous n’avez rien contre un peu de bonne pub. ». Je garde mon regard ancré dans le sien un instant. « A la seule condition de n’écraser personne en échange. Comme vous dites, ça marche déjà bien, je n’ai pas besoin de pub pour redorer l’imager de mon bar. Alors c’est à vous de voir. Si je dois avoir plus de mal à gagner, tout en étant intègre un minimum, c’est pas grave. Mais dans ce cas là dites moi de suite ce que vous avez dans la tête, pour voir si je vous laisse le dossier ou non. » Elle ne doit pas avoir l’habitude que ses clients la ‘menacent’ de lui retirer le dossier sur lequel elle travaille. Je me demande même si c’est déjà arrivé. Je me doute bien qu’elle arrive toujours à ses fins, c’est la réputation qu’elle a, mais je ne suis pas désespérée au point de vendre mon âme au diable. Alors désormais les cartes sont entre ses mains, à voir si elle compte rester dans le camps des ‘méchants’ ou faire un effort pour une fois, et ne pas réduire la partie adverse à néant. Je préfère de loin jouer la carte de la bienveillance, ce qui de toute évidence ne fait pas partie de ses principes.
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