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freedom (miverly #2)

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freedom (miverly #2)
Lun 28 Jan - 20:11
Ça y est. Le grand jour est arrivé. Je travaille sans relâche depuis une semaine pour arriver à faire en sorte que Miles puisse avoir rapidement quelques entretiens, et un appartement en suivant. Je me dis que plus vite j’arriverai à lui trouver une vie stable, moins j’aurai à le voir souvent. Même si le suivi est obligatoire pendant au minimum six mois. Je suis la seule à pouvoir juger de sa réinsertion dans le monde social, et c’est une tâche que je me suis infligée, et que je compte faire bien. C’est de ma faute s’il est là, en grande partie. Je l’ai abandonné alors que j’aurai simplement pu assumer mes torts, prendre sa place et remettre les choses à l’endroit. Mais j’ai été lâche et aujourd’hui, j’ai besoin de faire ça pour lui, quoi qu’il m’en coûte. « Tu peux me parler autrement ? » Je m’arrête et relève les yeux vers Cailin, à qui je viens visiblement de parler comme à un chien. Fait chier. Je soupire un peu et m’approche d’elle doucement, la moue qui demande pardon. « Excuse-moi mon amour, je suis juste stressée par ce dossier. Ça ira mieux quand j’aurai un peu essuyé les pots cassés. » Ma femme ne sait pas qui est Miles pour moi. Elle sait que j’ai eu un passé un peu difficile, que j’ai fait des conneries et que je m’en suis pas si mal tiré. Mais il n’y a que ma soeur qui sait ce qui nous a liés lui et moi, au niveau des sentiments mais aussi et surtout pour la faute grave que j’ai commise, et pour laquelle je ne me pardonnerai sans doute jamais. J’embrasse mon épouse et quitte la maison pour être sûre de ne pas être en retard. J’ai trois bonne heures de route pour rejoindre la prison où Miles va être relâché d’ici peu. Je ne veux pas traîner et lui rajouter des heures à tenir. Il ne peut pas sortir sans que je sois là. La route est longue mais je me repasse en boucle tout ce que j’ai à lui dire, je repense à ces conneries qu’on a faites mais surtout aux bons moments passés ensemble. Les nuits à faire le mur pour se retrouver. Je ne me rends pas compte du mince sourire qui a pris sa place au coin de mes lèvres, et l’évince finalement au profit d’un masque de circonstance, quand je commence à voir les panneaux qui me guideront à nouveau jusqu’à la prison. Une fois garée, j’entre, m’entretiens avec le personnel pénitentiaire, et les laisse aller chercher Miles qui doit trépigner à l’idée de sortir. Je l’attends à l’extérieur, profitant pour fumer une cigarette, puisque je n’ai pas le droit de fumer dans la voiture, ni même à la maison d’ailleurs puisque Cailin déteste l’odeur. Mile fait son apparition et je pose mon regard sur lui, derrière mes verres solaires. J’ai du mal à imaginer ce qu’il peut ressentir là, d’être enfin libre. « Alors ? Comment tu t’sens ? »  Je le laisse me répondre et une fois fait, je jette un oeil à ma montre. « Faut pas qu’on tarde, j’ai réussi à t’avoir un entretien dans une boîte de menuiserie. Je t’ai ramené des fringues aussi. » Mon regard glisse sur le jeune homme et ses fringues qui datent de je ne sais quelle époque. « Tu veux conduire ? » Je ne devrais pas faire ça je le sais, j’en ai bien conscience. Mais après tout, il est libre, et si ça peut lui faire plaisir…
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freedom (miverly #2)
Mer 30 Jan - 10:32
J’ai compté les jours, j’ai compté les heures avant d’enfin en arriver là, le moment de ma sortie. Les dernières vingt quatre heures ont été difficiles, ça l’est toujours au moment de la sortie. Il y a toujours des mecs envieux qui essayent de foutre la merde, il faut savoir garder la tête froide pour ne pas répondre aux provocations. Mais ce matin c’est enfin le moment des au revoir. Des liens se tissent en prison, je me suis fait de vrais amis et les quitter est difficile malgré l’appel de la liberté. C’est en fin de matinée qu’un gardien vient me chercher, ça y est, je vais enfin quitter ces murs. Un peu de paperasse, on me file des vêtements, ils semblent d’un autre âge et je ne peux m’empêcher de penser qu’avec ça c’est comme me balader avec un néon “je sors de taule“. Je récupère les quelques affaires que j’avais en arrivant, ma montre qui ne fonctionne plus, une ceinture et les quelques dollars qu’il me restait pour cantiner. Ça y est, je fais ce pas, celui témoignant de ma liberté retrouvée. Je un mètre après la porte, c’est un sentiment inédit qui m’envahi, celui que tout redeviens possible, s’associant à une sorte d’ivresse de pouvoir à nouveau aller où bon me semble et faire ce que je veux. Waverly m’attends près de sa voiture, je suis reconnaissant qu’elle n’ai pas attendu la fin de la journée pour se pointer ici, me contraignant à tenir encore d’avantage entre ces murs. Elle me demande comment je me sens, il n’y a pas de place à la rancœur à cet instant et je lui offre un franc sourire « Libre ! ». Je m’avance, tandis qu’elle m’indique sur un ton plus professionnel que cette journée n’est pas placée sous le signe du farniente. J’ai déjà un entretien de prévu… et bien il semblerait finalement que même hors de prison mon emploi du temps soit tout tracé. Malgré ses lunettes de soleil je sais que Wave est en train de détailler mon allure vestimentaire « Ça va je sais, ils ont fait les fond de tiroir et n’ont dû trouver que ça à ma taille… » je soupire « J’imagine que c’était l’ultime humiliation. » heureusement qu’elle m’a apporté des fringues. Contre toute attente elle me propose de conduire, je la regarde avec perplexité cherchant le piège, ça ne doit pas être très pro et elle le fait sans doute parce qu’elle me connaît « T’es sûre ? Ça fait 16 ans que j’ai pas touché un volant… » je me dirige côté conducteur « On va bien voir si je sais encore comment on fait. ». Je m’installe à bord, démarre le moteur et c’est encore plus jubilatoire que ce que j’imaginais. Je mets le levier sur drive et nous voilà partis en direction de Los Angeles. « Je m’arrêterais dans une station service pour me changer… » je glisse un regard en coin dans la direction de Waverly « A moins que tu espérais me voir faire un strip-tease ? » je souris et ajoute « Ce serait mal… t’es une femme mariée. ». Pas que je veuille rendre le trajet désagréable pour elle mais je compte bien profiter de ce huis clos « D’ailleurs ça fait combien de temps ? », je suis curieux, on a du temps à rattraper… toutes ces années où elle n’a pas daigné venir me voir.
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freedom (miverly #2)
Jeu 14 Fév - 9:38
Libre. J’aurai imaginé la réponse sans nul doute. Le sourire sur son visage en témoigne. La liberté après tant d’années de réclusion peut faire peur aussi, j’ai eu beaucoup de cas difficiles de gens qui se pensaient invincibles et qui ont sombré dans la dépression, de trouver un monde qu’ils ne connaissent pas ou plus. Mais Miles a une vraie force de caractère et je doute qu’il en vienne là. « Ça va je sais, ils ont fait les fond de tiroir et n’ont dû trouver que ça à ma taille… J’imagine que c’était l’ultime humiliation. » Je ris, je ne peux pas me retenir, je me fous ouvertement de sa gueule et je dois dire que c’est plutôt plaisant. Je lui tends finalement les clés de ma voiture, il faut que je lui fasse confiance si je veux que les choses se passent bien, si je veux qu’il me fasse confiance au retour. « T’es sûre ? Ça fait 16 ans que j’ai pas touché un volant… On va bien voir si je sais encore comment on fait. » « Ça reste une boîte automatique, c’est pas bien compliqué… » Je le laisse s’installer, régler son siège parce qu’on ne fait clairement pas le même gabarit, et m’installe côté passager, le regardant faire. J’ai la sensation qu’il y prend plaisir et de ce fait, j’en prends moi aussi. « Je m’arrêterais dans une station service pour me changer… A moins que tu espérais me voir faire un strip-tease ? Ce serait mal… t’es une femme mariée. » Je le regarde avant de lever les yeux au ciel en souriant un peu. Etrangement, j’ai l’impression à cet instant que notre complicité d’autrefois semble refaire surface, qu’il n’y a - pour le moment - pas d’animosité. Je crois que je ferai bien de prendre ce que j’ai à prendre avant que la situation ne se renverse. « C’est pas parce que la cantine est bonne qu’on peut pas regarder le menu du restaurant.. » Je lui adresse un petit sourire mutin avant de reposer mon regard sur la route. « Va pour une station service. » Je sors mon téléphone pour envoyer un sms à Cailin, justement au moment où Mile me pose la question. « D’ailleurs ça fait combien de temps ? » Je repose les yeux sur lui une seconde, le temps de croiser son regard, et je dévie le mien pour regarder mon téléphone, en même temps que je lui réponds. « Sept ans. Mariées depuis cinq ans. On devrait bientôt avoir un bébé, si tout va bien. » Ça fait beaucoup d’un coup, mais au moins, il est au courant. Je ne compte pas lui cacher ce genre de chose. Il n’y a qu’une seule chose dont je ne peux lui parler pour le moment, et j’ignore si je serai prête à le faire un jour. « Et toi alors ? T’as pas viré de bord en prison ? Ça arrive à tellement… » Je le taquine, j’ai l’impression que c’est pas son genre mais après tout pourquoi pas, je ne suis pas là pour le juger, on se contente de discuter…
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freedom (miverly #2)
Sam 16 Fév - 11:39
Son rire. Je ne l’ai jamais oublié et peu importe que cette fois Waverly rit à mes dépends, ce son ravi mes oreilles. A cet instant j’ai la sensation que rien ne pourra gâcher ma journée. Je suis libre et déterminé à me nourrir de tous les plaisirs simples qui me seront offerts aujourd’hui. Conduire en est un et je ne mets pas longtemps à accepter de prendre le volant. La prochaine étape sera de me changer, je taquine un peu la brune sur son statut de femme mariée, ce qui lui interdit de profiter d’un striptease de ma part. On dirait presque que l’on ne s’est jamais quitté, un regain de complicité s’invitant dans l’habitacle. Ça ne durera pas, la réalité fini toujours par nous rattraper et surtout je n’ai rien oublié. Je souris à sa remarque, toucher avec les yeux n’a rien de répréhensible c’est vrai, mais elle opte pour la station service malgré tout. A t’elle peur des souvenirs ou est-elle simplement devenue raisonnable ? Je suis curieux de savoir quel genre de femme elle est désormais… je l’interroge sur son mariage, c’est une première étape pour me familiariser avec cette nouvelle Wave. Sans pour autant plomber l’ambiance, je sens qu’elle n’est plus si légère qu’il y a quelques minutes. Sept ans qu’elle est en couple, cinq que cette alliance orne son annulaire gauche et prochainement un enfant entrera dans leur vie. Voilà. La réalité nous rattrape, me rattrape. Parce que la sienne est plutôt belle. Un couple, une future vie de famille… et moi que dire de ces seize ans ? Wave me retourne la question, en quelque sorte. Est-ce que j’ai viré de bord ? Je ris, un peu jaune face à cette taquinerie. « A ton avis ? » elle me connaît après tout, je ne lui laisse pas le temps de répondre « Il y a eu Rodrigo, un bel hispanique. Une âme de tueur mais des doigts de fée.Sans parler du reste. » je laisse planer le doute, mais vu le ton employé il n’y en a pas vraiment, puis lève les yeux en riant « Tu poses sérieusement la question ? ». Elle va sûrement me parler de besoin, de solitude, mais pour moi c’est des conneries tout ça. « Je suis pas passé de l’autre côté de la barrière, mais j’ai pas eu une vie d’abstinence non plus. Y’a des programmes de correspondance pour les détenus. Pendant plusieurs mois j’ai écrit à une femme, un lien s’est créé et elle est venue me rendre visite. Je m’attendais pas à ce qu’elle soit attirante, mais elle l’était… » je hausse les épaules « J’étais un des détenus les plus sages, j’ai pu avoir un petit passe droit et obtenir des visites conjugales qui n’en étaient pas vraiment. Mais ça n’a pas duré, elle était mariée et son mari a été muté ailleurs. ». J’éprouvais de l’affection pour cette femme, mais rien qui ne soit de vrais sentiments. Je fixe la route silencieusement pendant quelques minutes puis fini par lâcher « Ça aurait pu être toi. » cependant il aurait fallu pour cela qu’elle continue à venir me voir en prison et ses visites se sont arrêtées rapidement… trop rapidement.
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freedom (miverly #2)
Mar 19 Fév - 10:02
Il me pose la question quant à ma vie amoureuse, il sait que je suis mariée, j’ai la bague au doigt après tout. Il sait aussi que c’est une femme, je lui ai dit la dernière fois. Je lui réponds en essayant d’être naturelle mais le sujet semble plomber l’ambiance. Je ne semble pas très enthousiaste et pour cause, je culpabilise vis à vis de lui, de nous, de ce qu’aurait pu être notre histoire si je n’avais pas fait les mauvais choix. Je choisis rapidement de changer de sujet et lui demande de son côté, avec une pointe d’amusement, s’il n’a pas changé de bord. J’ai du mal à l’imaginer en train de faire des trucs avec un mec. Eark. J’adore les gays, mais parler de Miles en train de s’amuser avec un autre homme, ça me donne des frissons, mais pas agréables. Il me demande mon avis, je me contente d’un haussement d’épaules. « Il y a eu Rodrigo, un bel hispanique. Une âme de tueur mais des doigts de fée.Sans parler du reste. » J’ouvre grand les yeux, choquée de ce que j’entends, et le regarde alors que lui a les yeux rivés sur la route. Mais son esquisse de sourire le trahit et je lui donne une claque sur le biceps pour le réprimander. « Putain j’ai failli y croire ! » Saloperie. Il m’explique finalement qu’il n’est pas passé de l’autre côté non, et me parle du programme de correspondance des détenus. J’ai entendu de belles histoires d’amour avec ce programme, et des trucs assez sordides aussi d’ailleurs. J’ignore pourquoi je ressens un petit pic au coeur lorsqu’il me parle de cette femme qu’il a trouvée attirance, avec qui il a eu une histoire. D’un côté je suis heureuse de l’entendre, parce qu’au moins il n’a pas eu 16 ans d’abstinence, mon dieu le pauvre. « Mais ça n’a pas duré, elle était mariée et son mari a été muté ailleurs. » Je grimace un peu et lâche un simple « Oh… » déçue d’entendre la chute de l’histoire. « Ça aurait pu être toi. » Surprise par cet aveu, je tourne la tête vers lui, cherchant à décrypter quelque chose, mais rien. Il a juste lâché ça comme ça. « Tu m’aurais laissée t’attendre pendant tout ce temps ? » C’est une question que je me suis toujours posée. J’aurai pu c’est vrai, j’étais vraiment amoureuse de lui et j’aurai pu l’attendre aussi longtemps. Mais la culpabilité était trop forte et j’ai préféré fuir, comme une lâche. « Je sais pas si j’aurai pu… Je t’aimais Miles, vraiment. Mais c’était trop dur pour moi de te voir enfermé là alors qu’on avait tous fait la même connerie et que c’est toi qui a pris… » Tous sauf une. Moi. Puisque c’est moi qui ai fait la vraie connerie. Mais ça, il ne le saura jamais. Parce que je n’en parlerai jamais.
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freedom (miverly #2)
Mer 20 Fév - 18:46
Wave mord presque à l’hameçon de ma connerie, preuve de plus que le temps est passé par là. Elle s’indigne, me frappe gentiment et moi je ris un peu avant de lui expliquer comment j’ai trompé la solitude durant ces seize ans. L’histoire avec cette femme a duré deux ans, par intermittence au rythme de ses visites et de notre correspondance. C’est peu finalement, mais ça m’a aidé à tenir. Et puis avec le temps on finit par ne plus vraiment ressentir de manque, il suffit de s’occuper l’esprit. L’issue de mon histoire semble décevoir Waverly et je finis par lui dire qu’elle aurait pu être cette femme, venant me rendre visite, continuer à vivre ce que nous avions sans que ça ne soit jamais plus pareil. Je reste impassible, je ne lance pas de débat je fais juste un constat ce qu’aurait pu être les choses à ce moment là. L’aurais-je laissé m’attendre ? Je secoue légèrement la tête « On ne le saura jamais. Tu as fait ton choix. » dis-je plus bas. Elle l’a fait pour deux et pourquoi ? Elle m’en donne la raison, avoue s’être sentie coupable, ne pas pouvoir endurer de me voir enfermé. Se rend-elle compte à quel point c’était égoïste ? « Alors vous avez tous pensé que c’était plus facile de me laisser pourrir en prison sans venir me voir ou presque. » j’échappe un rire sarcastique « Vous êtes des lâches. Toi et les deux autres. » je soupire «Vous aviez fait la même connerie, j’ai pris pour tous… mais c’était trop dur de venir me voir ? Est-ce que tu t’entends parler Wave ? ». Cette discussion est inévitable, autant crever l’abcès pour espérer partir sur une base pas trop bancale. « T’avais peur de quoi ? Que je te demande de m’attendre justement ? » je secoue la tête, toujours aussi déçu face à son comportement et ça malgré le temps. Je mets mon clignotant et bifurque vers une station service « J’espère au moins que parfois en te regardant dans le miroir tu y penses. » je lui souhaite de vivre avec cette culpabilité, j’ai payé le prix fort pour la mienne.
Je m’arrête sur le parking, défais la ceinture « Fais pas cette tête. Maintenant je suis libre. Mais fallait bien qu’on en parle, non ? » je quitte la voiture, récupère les affaires qu’elle a prit pour moi et part me changer. Passant par la boutique sur le chemin du retour j’achète un paquet de bonbons que j’adorais et qu’ils ont toujours refuser de vendre à la prison. Sûrement juste pour nous faire chier, nous faire garder à l’esprit qu’on est enfermé, comme si c’était pas assez clair au quotidien. Je retourne à la voiture me réinstallant derrière le volant « Je suis presque étonné que tu ne sois pas repartie sans moi. » j’arque un sourcil et la regarde, provocateur « C’est un peu ton truc, non ? » petit sourire en coin, je remets le contact et démarre « Merci pour les fringues. J’ai moins l’air d’un plouc. » j’ignore si elle les a choisit mais si c’est le cas, elle a fait ça bien.
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freedom (miverly #2)
Jeu 21 Fév - 18:00
« On ne le saura jamais. Tu as fait ton choix. » répond-t-il à ma question pour savoir s’il m’aurait laissé l’attendre. J’aurai préféré une réponse. Mais je ne l’aurai sans doute jamais. Ou du moins pas maintenant. Je ne sais ps ce qui me prend de dire un truc pareil, lui avouer que je me sentais coupable, et que c’est pour ça que je suis partie. « Alors vous avez tous pensé que c’était plus facile de me laisser pourrir en prison sans venir me voir ou presque. Vous êtes des lâches. Toi et les deux autres. Vous aviez fait la même connerie, j’ai pris pour tous… mais c’était trop dur de venir me voir ? Est-ce que tu t’entends parler Wave ? » Je le regarde, ça me fait mal de l’entendre me dire tout ça mais je sais qu’il a raison et c’est ce qui me tue le plus. « T’avais peur de quoi ? Que je te demande de m’attendre justement ? » « On était des gosses Miles ! J’avais pas les épaules assez solides pour vivre un truc pareil ! » Je soupire et passe ma main nerveusement dans mes cheveux. Je savais qu’on finirait par avoir cette discussion, je la maudissais déjà avant de la vivre, mais c’est pire que ce que je pensais. « J’espère au moins que parfois en te regardant dans le miroir tu y penses. » Je tourne le regard vers la fenêtre lorsqu’il immobilise ma voiture à une station service. Je soupire un peu, croise mes bras, silencieuse, le regard rivé quelque part sur un point indéfini. « Fais pas cette tête. Maintenant je suis libre. Mais fallait bien qu’on en parle, non ? » Je me contente d’un hochement de tête mais fuis son regard, le laissant quitter la voiture. Une fois disparu de mon champs de vision, je m’énerve, donne un coup sur le tableau de bord. Fait chier putain !!! Pourquoi fallait que ça m’arrive ? C’est le karma c’est ça ? Qu’il aille se faire voir celui-là.

Je vois la silhouette de Miles revenir avec un paquet entre les mains. J’ignore ce qu’il a acheté ni même avec quel argent. Il entre dans la voiture et me lance une nouvelle pique. « Je suis presque étonné que tu ne sois pas repartie sans moi. C’est un peu ton truc, non ? » Je serre les mâchoires. « Tu as braqué ce pauvre épicier pour un paquet de bonbons ? » Les mots sont volontairement choisis. Je ne réponds à sa provocation que par une autre provocation. « Merci pour les fringues. J’ai moins l’air d’un plouc. » « Ça reste à confirmer. » Je le laisse redémarrer et jette parfois quelques coups d’oeil dans sa direction. Il est toujours aussi beau, c’en est déstabilisant. « Ils sont pas venus te voir non plus alors ? » que je demande, histoire qu’on en finisse une fois cette discussion totalement terminé. J’ai espoir, même si au fond je me dis qu’il y aura toujours cette rancoeur en lui et cette culpabilité en moi…
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freedom (miverly #2)
Sam 23 Fév - 16:33
Je laisse ma rancœur s’exprimer, Waverly a malgré elle tendue le bâton pour se faire battre en avouant n’avoir pu endurer de me voir derrière les barreaux. Mais au final pour qui c’était le plus dur ? Qui a été privé de liberté ? La réponse nous la connaissons tous deux. Je la pique, cherche à savoir ce qui était si difficile, de quoi pouvait-elle avoir peur ? Que je lui demande d’attendre justement ? Elle se défend, pointe du doigt que nous étions jeunes, que ses épaules n’étaient pas assez solides. « Parce que les miennes l’étaient peut-être ? Pour… vivre ça seul ou presque ! J’étais un gamin aussi. » répliqué-je avant de conclure en souhaitant qu’elle se sente coupable parfois. Un silence s’installe, mon regard bifurque dans sa direction, quittant brièvement la route et je conclue plus posément. Cette discussion était inévitable et le sujet n’est pas clos… j’ignore s’il le sera un jour, il y a trop de rancœur en moi. Nous sommes arrivés à la première station service et comme convenu je pars me changer, m’achetant un paquet de bonbon au passage. Si j’ai laissé la rancœur franche de côté je n’en demeure pas moins ironique, provoquant Wave en faisant semblant d’être surpris qu’elle n’ai pas tracé la route sans moi. Elle riposte immédiatement, jouant sur mon statut d’ex-taulard fraîchement libéré. « Ouais ça me gonfle déjà la liberté. On fait demi-tour ? On gagnera du temps si je me rends moi-même. » dis-je tout en sortant le peu de monnaie qu’il me reste de ma poche pour la poser dans le vide poche central. Je la remercie pour les fringues, je sens bien que la pilule a du mal à passer, mon attaque frontale a fait son effet. Je redémarre, reprenant la route vers Los Angeles, dans le silence. Il est de courte durée, Waverly le rompant en m’interrogeant sur les visites du reste de la bande. « Si, ils sont venus plus que toi. Mais pas beaucoup et pas depuis les trois dernières années. » le temps passe sans doute plus vite à l’extérieur. Le boulot, la vie de famille… ça occupe. Tandis que moi je comptais les mois, les semaines, les jours puis les heures me séparant de ma sortie. « T’es toujours en contact avec eux ? » je n’ai jamais demandé de ses nouvelles aux deux autres, trop blessé qu’elle ai décidé de ne plus venir me voir. Ils ne m’en ont jamais parlé non plus, j’ignore si c’est parce qu’ils ne se parlaient plus ou pour me ménager. « Peut-être que t’es la marraine de leurs gosses. Ils sont venus à ton mariage ? » dis-je plein d’ironie avant qu’elle ne me réponde. « Parlant de gamin. Tu prévois une vie de famille pour bientôt… c’est quoi le plan ? Une adoption ? » je la regarde en coin « T’as besoin d’un donneur ? ».
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freedom (miverly #2)
Lun 4 Mar - 18:22
Miles touche le point fort. Lui aussi était un gamin. On a joué, et on a perdu. Lui a perdu plus que nous tous réunis, et c’est sûr que c’est pas juste, surtout quand on sait qu’il n’est pas coupable, et que c’est moi qui aurai dû prendre à sa place. Je sens mon estomac me remonter jusqu’à la gorge en pensant à ça. C’est pas le moment. C’est trop tôt. De toute manière ce sera jamais le moment, je me suis promis de ne jamais parler de ça à personne, surtout pas à lui. Une fois Miles de retour, je joue au tour de passe-passe pour ne pas répondre à sa provocation, et en lance une à mon tour, qu’il prend avec beaucoup plus d’humour. « Ouais ça me gonfle déjà la liberté. On fait demi-tour ? On gagnera du temps si je me rends moi-même. » Il a l’air si à l’aise avec sa situation, faut croire que la liberté lui fait du bien. Comment ne pas le comprendre en même temps. Je me risque finalement à poser une question. J’ai besoin de savoir si nos acolytes sont venus le voir. « Si, ils sont venus plus que toi. Mais pas beaucoup et pas depuis les trois dernières années. » Je serre les mâchoires, encaissant chaque nouveau coup de bâton qu’il me donne, sans broncher. « T’es toujours en contact avec eux ? Peut-être que t’es la marraine de leurs gosses. Ils sont venus à ton mariage ? » Je secoue la tête. « J’ai coupé les ponts avec tout le monde quand je suis partie de L.A. Pas de nouvelles d’eux. » Mon ton est plus amer, plus froid. Je n’aime pas cette conversation, mais je ne vois pas comment l’évincer de toute manière. « Parlant de gamin. Tu prévois une vie de famille pour bientôt… c’est quoi le plan ? Une adoption ? T’as besoin d’un donneur ? » demande-t-il visiblement très sérieux. Quoi ??? Je reste bouche bée face à sa question qui semble cacher une fausse proposition, sous couvert surtout d’une belle provocation. Je lâche un rire idiot. « Un donneur… » Je secoue la tête et laisse mon regard traîner sur la route. « N’importe quoi. » Si la vie avait suivi son cours comme elle était partie, si on avait pas fait cette connerie, si il avait pas été en prison, peut-être qu’aujourd’hui c’est avec lui que j’aurai une maison, une famille, un chien même tiens pourquoi pas. Non. Ne pas penser à ça. J’aime ma femme et je ne voudrais changer ça pour rien au monde. « On va adopter oui. Ça devrait plus trop tarder maintenant, ça fait longtemps qu’on attend, qu’on est suivies par des psy pour être sûres qu’on sera de bonnes mères… » Ça aurait été plus facile de mettre au monde un enfant, c’est certain. Mais Cailin et moi étions d’accord sur le sujet. Il y a tellement d’enfants qui méritent une deuxième chance…
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freedom (miverly #2)
Ven 8 Mar - 22:39
Je jongle entre humour et piques soigneusement envoyées. J’ai trop de choses sur le cœur, trop besoin de m’exprimer pour me contenter d’une discussion lisse. Je dois au moins reconnaître que Wave a eu le courage de ne pas refiler mon dossier pour un prétexte quelconque, s’exposant ainsi à ma rancœur. Elle est fière et elle a des couilles, ça a toujours été le cas… ça me plaisait à l’époque. Maintenant le temps a passé, elle n’est plus tout à fait la même, pourtant je suis sûr qu’en grattant un peu sous ce vernis de surface je retrouverai la Waverly d’il y a seize ans en arrière. Plus mûre, forgée par les expériences de la vie, tout comme elles m’ont endurcies, mais dans le fond il reste cette base inchangée qui fait de nous ce que nous sommes et ce qui nous lies. Elle m’interroge sur les visites du reste de la bande, mon résumé est bref, ils sont assez peu venus même si ça sera toujours plus qu’elle. Je cherche moi aussi à savoir s’ils ont gardé le contact, ce n’est pas le cas. « Quand tu es partie ? Pour aller où ? » demandé-je, toujours aussi curieux de savoir ce qu’a été sa vie durant ces années passées. Je passe outre le ton peu engageant de Wave qui souhaite sans doute changer de sujet, dommage que je n’en ai pas encore fini avec elle. Je ne perds pas une miette de chaque info qu’elle me donne, surtout pas son projet de fondée une famille. Elle et sa femme l’ont décidé, mais comment vont-elles s’y prendre ? La question se pose, même si je ne suis peut-être pas légitime pour la poser. Cette fois j’opte pour la provocation, proposant implicitement d’offrir mes services en tant que donneur, si besoin. Rire un peu gêné, je crois que Waverly ne s’attendait pas à cela. « N’importe quoi ? C’est un truc qui se fait pourtant. Ça pourrait me faire un boulot… » dis-je tout à fait neutre, presque innocent avant de lui infliger le coup de grâce « Mais je fonctionne au naturel. Pas de petit pot, de porno et compagnie. ». Elle enchaine, je la sens ébranlée par mon attitude et je m’en réjouis. Est-ce que ça fait de moi un salaud ? Quand bien même, je m’en fous totalement. Je l’écoute me répondre, m’expliquer qu’elles veulent adopter et que ça ressemble à un parcours du combattant. Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres « Et alors ? Tu te sens l’étoffe d’une bonne mère ? T’as sans doute pas parlé au psy de ton passé. » je glisse un regard dans sa direction puis ajoute, regardant à nouveau la route « Waw. Y’a vraiment beaucoup d’eau qui a coulé sous ces foutus ponts, hein ? ». Pour le bien ou le mal, là n’est pas la question. Le temps passe c’est tout. « Vaut mieux pas se demander comment auraient été les choses si ça avait pas mal tourné ce soir là. » bien sûr j’y ai pensé, j’ai eu sacrément le temps de ruminer ça… jusqu’à ce que je comprenne que c’était inutile et douloureux.
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freedom (miverly #2)
Mer 13 Mar - 9:07
« Quand tu es partie ? Pour aller où ? » J’ignore s’il s’agit de simple curiosité ou si ça l’intéresse par amitié. Ou amitié passée, disons. Amitié ou autre chose d’ailleurs, je m’y perds moi-même, je crois qu’il bouleverse bien plus mes pensées que je n’aurai pu l’imaginer. « En Floride. J’ai tout plaqué, j’arrivais pas à me regarder dans une glace, chaque fois que je venais te voir, après je passais des jours à pleurer sans m’arrêter. » Loin de moi l’idée de le faire culpabiliser, c’est pas de sa faute tout ça, c’est juste de la mienne. « J’avais de la famille là bas, j’y suis allée pour me changer les idées, et c’est là que j’ai rencontré Cailin. » Vas-y, remets ton couple sur le tapis, abrutie ! Je sais plus comment me comporter, je me sens complètement hors de contrôle. Et c’est pire encore lorsqu’il vient à me poser des questions sur mon hypothétique future vie familiale, et la manière de concevoir l’enfant que l’ont attend. « N’importe quoi ? C’est un truc qui se fait pourtant. Ça pourrait me faire un boulot… Mais je fonctionne au naturel. Pas de petit pot, de porno et compagnie. » Je lève les yeux au ciel. Je déteste sentir mon corps qui répond à sa provocation, mon souffle qui s’accélère légèrement au même titre que mon coeur, et mon corps qui se contracte sans que je ne maîtrise rien. Je garde le cap, répond avec mon aplomb légendaire. Mais j’ai l’impression que chacun de mes mots est analysé et gardé en mémoire pour pouvoir venir me triturer plus tard. « Et alors ? Tu te sens l’étoffe d’une bonne mère ? T’as sans doute pas parlé au psy de ton passé. » Cette fois je lui adresse un regard assassin. Ça veut dire quoi ça ? Qu’il compte utiliser ça contre moi ? Briser ma vie et ma famille ? Je me raidis davantage et tourne finalement la tête et le regard en direction de la route. « Waw. Y’a vraiment beaucoup d’eau qui a coulé sous ces foutus ponts, hein ? Vaut mieux pas se demander comment auraient été les choses si ça avait pas mal tourné ce soir là. » Evidemment que j’y ai souvent pensé, à chaque dispute avec Cailin j’avais une pensée pour Miles et je me demandais ce qu’aurait été notre vie si cette soirée n’avait pas tourné au cauchemar. « Tu aurais fini donneur universel, avec des gamins partout dans le monde, et moi poule pondeuse. » Je lâche un rire con. « Tu es vraiment allergique au latex ou tu voulais juste pas mettre de capote avec moi ? » Je tourne la tête pour le regarder, ma question est très sérieuse. « Heureusement que je prenais la pilule. On aurait vraiment fini par être à la tête d’une équipe de foot mixte. » Je sais pas si c’est une bonne idée d’imaginer ou de plaisanter sur ce qu’aurait pu être notre avenir ensemble. C’est ridicule. Je soupire finalement en secouant la tête. « Enfin bref. C’est comme ça. La vie est ce qu’elle est, je mens à ma psy pour avoir un gosse, et toi tu comptes engrosser toutes les nanas qui trouveront ton chemin. On a la vie qu’on mérite. »
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freedom (miverly #2)
Jeu 14 Mar - 18:15
La Floride, c’est donc ça la terre d’exil qu’elle s’était choisie. Il y a pire… comme une prison par exemple. Incapable de porter le lourd fardeau de me voir derrière les barreaux, Waverly a préféré fuir pour recommencer une vie ailleurs. Je ne réponds même pas et garde mes piques acerbes pour moi, pour cette fois. Apparemment son choix lui a réussi, tant mieux pour elle… autant avancer quand on en a la possibilité. Et c’est ce que Wave a fait, bien aidé par celle qui est devenue sa femme. Une part de moi ne souhaite que son bonheur, mais elle est étouffée par ma rancœur et je m’efforce de passer outre non sans faire preuve de curiosité. C’est peut-être un peu masochiste de ma part, mais c’est aussi une bonne occasion de taquiner mon interlocutrice, m’immiscent dans un aspect de sa vie qui m’est interdit. Je me propose comme donneur, en rajoute face à sa réaction et ressent une pointe de satisfaction en la sentant un peu excédée. Tant qu’elle me donne matière à trouver les bons mots pour l’atteindre je ne m’en prive pas… j’ai du temps a rattraper et surtout j’ai eu tout le loisir de penser à ce que pourrait être de potentielles retrouvailles. Autant être franc, dans chaque version je ne l’épargnais pas vraiment. J’ose même m’engager sur un terrain sensible, leur volonté d’adopter un enfant, une épreuve qu’elles traversent sûrement en se serrant les coudes comme le couple soudé que me peint Waverly depuis l’instant où le sujet a été abordé. Mais il y a toujours un part d’ombre à côté de la lumière, même infime, et celle de la brune je la connais. Ce psy, elle n’a sûrement pas dû lui parler de son passé de délinquante, de notre bande et de l’issue de notre histoire. Pourtant ça a dû laisser des traces… ça a donc de l’importance. J’ai visé dans le mile et cette fois si elle avait pu me tuer d’un simple regard, elle l’aurait fait.
Je créé l’incertitude, alternant entre paroles banales et coups de pute assumés, ça fait partie de ma vengeance. J’ai perdu seize ans de ma vie, elle peut bien encaisser quelques heures de route. Finalement je pose une sorte de point final à cette conversation houleuse, mais c’est sans compter sur Wave qui d’elle même en rajoute une couche… elle aussi doit être un peu maso. Le portrait qu’elle fait de nous n’a rien de glorieux, ça me fait rire. Une fois encore ce vestige de complicité se manifeste dans l’évocation de souvenirs communs. « C’était tellement mieux sans… » dis-je avec un sourire en coin « Mais oui, je suis vraiment allergique au latex. » ajouté-je dans un soucis de vérité. « C’est vrai qu’on était plutôt très actifs sur ce plan là… » je ris à nouveau, c’est aussi plaisant que douloureux d’évoquer cela. C’est donc Waverly qui conclue, je la reconnais bien, à vouloir avoir le dernier mot. Cependant sa version de cette conclusion me fait tiquer « Toutes les nanas ? Non. La proposition t’était uniquement destinée Wave. » je maitrise le ton avec je dis cela, posé laissant le doute entre mon sérieux ou ma volonté de la taquiner pour une énième fois depuis le début de notre voyage. « A toi ou ta femme… elle est comment ? » un nouveau rictus amusé prend place sur mes lèvres « Pas que je sois difficile après seize ans de taule mais bon. » je me mets à rire, cette discussion a pris une direction que je n’avais pas anticipé, mais ce n’est pas plus mal. « Tu l’as déjà trompé ? » lâché-je l’air de rien, comme toute remarque visant à lui faire perdre pied.
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freedom (miverly #2)
Lun 18 Mar - 19:46
Je me dois de demander à Miles s’il se foutait de moi quand il disait qu’il ne supportait pas les préservatifs. Je l’ai cru bêtement à l’époque, je lui faisais une confiance aveugle, j’aurai pu lui demander qu’il fasse des tests pour voir s’il n’était pas séropositif mais non. Pour moi il était juste le mec parfait qui va pas coucher à droite à gauche. L’innocence des jeunes années j’imagine. Alors j’ai juste pris la pilule pour éviter quand même de tomber enceinte, parce que c’est vrai qu’on avait une vie sexuelle plutôt active à cette période là. La jeunesse encore, j’imagine. « C’était tellement mieux sans… » lâche-t-il en souriant, et je lève les yeux au ciel, pensant finalement qu’il se foutait bien de ma gueule. Mais non, il avoue pour finir que c’était une vraie allergie. « C’est vrai qu’on était plutôt très actifs sur ce plan là… » Un léger rire se mêle au sien, même si repenser à tout ça commence à raviver une douleur difficile à supporter. Je décide de mettre un terme à cette discussion, c’est déjà assez compliqué comme ça pour qu’on reparte sur les traces de notre passé. « Toutes les nanas ? Non. La proposition t’était uniquement destinée Wave. » Je tourne la tête vers lui, surprise de sa réponse. Il se fout de la gueule ou il était sincère là ? Je ne sais jamais sur quel pied danser avec lui, et ça, ça a toujours été. « A toi ou ta femme… elle est comment ? Pas que je sois difficile après seize ans de taule mais bon. » « Je t’interdis ! » que je finis par rétorquer du tac au tac en lui donnant une claque sur son épaule bien musclée. « Elle est magnifique, mais personne ne la touche à part moi. Et puis elle aime pas les mecs. » Elle. Le pire, c’est que si on avait choisi cette solution, que je tombe enceinte pour avoir un enfant, faire la chose naturellement aurait peut-être été une alternative que Cailin m’aurait laissé faire. Mais pas avec un ex. Surtout pas. Elle a beau être douce et gentille, il ne faut pas exagérer non plus. « Tu l’as déjà trompé ? » Je le regarde, surprise de sa question qui me déstabilise totalement. « Que… quoi ? » Mais il me prend pour qui. « Non ! » Mon coeur s’emballe et je ne sais plus quoi penser. Est-ce que c’était une question anodine ou est-ce qu’il s’imagine qu’on… non. Certainement pas. N’importe quoi de penser ça moi, qu’est-ce qui me prend. « Non j’ai jamais été voir ailleurs, elle me satisfait très bien, aucune raison d’aller voir si l’herbe est plus verte de l’autre côté de la clôture. » Je laisse passer un léger temps avant de reprendre. « Et puis c’est pas mon genre en plus. Regarde. On était même pas officiellement ensemble toi et moi, et j’ai pourtant jamais été voir ailleurs. Parce que toi si ? » Attention, c’est le moment où je vais peut-être tomber de haut. Mais je n’espère pas. Je l’ai toujours pensé loyal, amoureux même, tout comme je l’étais. Mais peut-être que je me trompais…
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freedom (miverly #2)
Mar 19 Mar - 19:53
Evoquer notre passé commun cette jeunesse à laquelle j’ai dû renoncer trop tôt, trop soudainement, me rend un peu nostalgique. Je repense à notre complicité, les moments passés ensemble… Waverly clôt le sujet nous ramenant dans le présent, pensant que c’est sans doute mieux comme ça. Mais la rancœur est là, je ne vais pas m’en débarrasser d’un claquement de doigt. Peut-être même que je m’y suis attaché à force, car d’une certaine manière elle m’a permis de tenir, m’accrocher à quelque chose. Ce n’est pas ce qu’il y a de plus positif mais j’ai pris ce que j’ai pu et maintenant que la jolie brune est juste à côté de moi je ne peux pas m’empêcher de la tacler. Je joue avec elle comme un chat s’amuse à faire croire à une souris qu’elle peut s’échapper avant de la ramener entre ses pattes. Une manière comme une autre de m’inviter dans sa réalité, non ? Si le destin à fait se recroiser nos chemins ce n’est sans doute pas pour rien. Pas que je sois devenu croyant, mais seize ans en prison m’ont changé et peut-être que je me suis mis à croire en certaines choses. Il fallait bien m’occuper l’esprit. Je laisse planer le doute quant à ma proposition un peu douteuse de jouer les donneurs de sperme pour permettre à Wave et sa femme d’être mère. Je m’engage sur un terrain glissant, c’est tellement facile de la provoquer elle a toujours démarré au quart de tour. Un coup dans l’épaule, une mise en garde et ma seule réponse c’est un rire franc. Elle pense impressionner qui avec ses petits poings ? Malgré tout elle réplique, défend celle qui partage sa vie et s’en est presque excitant. « Magnifique, hein ? » je hoche la tête « J’espère la rencontrer. En tout bien tout honneur. Elle n’aime pas les mecs tant pis pour elle. » j’ajoute à demi-mot « Ça en fera plus pour toi. ».
Quitte à y être autant poursuivre dans ce même sujet visiblement un peu embarrassant pour ma passagère. Je ne m’emmerde pas à mettre les formes et lui demande directement si elle a déjà trompé sa femme. Pas pour la juger, par curiosité, pour continuer à peindre le portrait de la nouvelle Waverly. Trouble, semblant d’hésitation, je souris un peu plus face à sa déroute et elle s’empresse de démentir « T’es pas sereine pour quelqu’un qui l’a jamais trompé. » dis-je pour en rajouter une couche. C’est trop bon de la voir patauger et semer le doute dans son esprit. Elle se justifie et plus encore argumente sa fidélité en nous ramenant à nouveau dans ce passé fuit un instant plus tôt. Elle ne choisit pas son exemple au hasard, elle parle de nous et forcément ça me touche. Je la savais fidèle en dépit de notre relation sans étiquette, nous avions décider de ne rien officialiser de cacher ça aux autres de la bande pour ne pas risquer de tout gâcher. Cependant de son côté des doutes ont subsistés à l’épreuve du temps, je ne peux pas la blâmer d’un manque de confiance, je sais d’où ils viennent. « J’ai... j’ai toujours fait genre devant les autres. On draguait des filles, on flirtait et je pouvais pas me défiler ils auraient posé des questions. » on était trois mecs, elle était la seule nana et n’avait de compte à rendre à personne… mais nous c’était un peu le concours de qui pisse le plus loin et j’avais mon rôle à jouer « Je couchais avec personne d’autre. » je hausse les épaules « J’en ai embrassé certaines parce que voilà… mais pour le reste, non y’avait que toi. ». Cette fois je ne laisse pas d’ambiguïté dans le ton employé, je suis sincère nous n’avions jamais eu l’occasion d’avoir cette conversation et pourtant à l’époqu j’ai voulu plusieurs fois lui dire qu’elle était la seule qui comptait vraiment, mais j’avais trop de fierté, j’étais jeune et con puis après je me suis fait coffré. Un silence s’installe, je la regarde de temps à autre du coin de l’œil « Tu verses pas ta petite larme, hein ? C’est pas comme ça qu’on fête la liberté ! » je jette un œil au tableau de bord, j’ignore comment marche ce truc et au risque de lui offrir l’opportunité de se foutre de ma gueule « En parlant de fête tu pourrais nous mettre un peu de musique ? Je sais pas faire fonctionner ton vaisseau spatial. ».
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freedom (miverly #2)
Ven 22 Mar - 9:31
Je suis sur la défensive lorsqu’il me demande comme est ma femme. Personne ne touche à ma femme sauf moi, que les choses soient bien claires, sinon je jure devant tous les Dieux qui peuvent exister ou non, que je déclenche une 3ème guerre mondiale. Le mot ‘jalousie’ est un euphémisme effectivement, et non je ne suis pas excessive. « Magnifique, hein ? J’espère la rencontrer. En tout bien tout honneur. Elle n’aime pas les mecs tant pis pour elle. Ça en fera plus pour toi. » Il ajoute la dernière partie sur un ton plus secret, comme une confidence, et je me contente d’un soupir exaspéré. Evidemment je ne vais pas lui dire que cette simple phrase a fait remonter en moi des souvenirs et des sensations que j’aurai préféré enfouies à tout jamais. C’est alors qu’il me demande si je l’ai déjà trompée. La réponse est non, mais elle n’a pas l’air de lui convenir. Il fait tout pour me mettre en déséquilibre mais je ne le laisserai pas faire. « Et toi t’as pas fait de cours de psycho que je sache. Je suis très sereine, et je suis très fidèle. » C’est un moyen pour moi de clore le débat du mieux que je peux. Je me risque quand même à lui demander si lui était fidèle quand on était ensemble. Parce qu’il n’était pas rare qu’ils sortent entre mecs, j’avais pas toujours envie de les suivre dans leurs délires de soirée à se bourrer la gueule et niquer tout ce qui bouge. J’ai toujours eu quelques doutes quant à la fidélité de Miles mais je n’ai jamais pu lui en parler ni même lui en vouloir. On était pas vraiment un couple, malgré les sentiments, malgré les atomes fortement crochus. « Je couchais avec personne d’autre. J’en ai embrassé certaines parce que voilà… mais pour le reste, non y’avait que toi. » J’ai du mal à retenir ce sourire un peu idiot, mais je fais en sorte qu’il ne le voit pas. Oui je suis rassurée, même si c’est con et que ça sert de toute manière à rien maintenant, vu les années qui ont passé. Mais c’est quand même plaisant de le savoir. Même s’il y a prescription. « Tu verses pas ta petite larme, hein ? C’est pas comme ça qu’on fête la liberté ! » Je me mets à rire un peu. « Pleurer pour ça, bah voyons ! » Moi aussi, la fierté ça me connaît, et pleurer devant quelqu’un c’est déjà très rare, alors devant lui, clairement pas. Y’a que ma femme qui a le droit à ce traitement de faveur, et ma soeur. C’est tout. « En parlant de fête tu pourrais nous mettre un peu de musique ? Je sais pas faire fonctionner ton vaisseau spatial. » Il m’amuse. Je devrais rester à ma place, être professionnelle, mais c’est impossible avec lui à côté. Je le vois commencer à appuyer partout et je pousse sa main comme à un gamin qui n’aurait pas le droit de toucher à quelque chose de fragile. « Concentre-toi sur ta route toi. » Je branche le bluetooth et sur mon téléphone, lance une playlist au hasard, créée par l’application en elle-même. « Alors, qu’est-ce que t’as le plus envie de faire maintenant que t’es sorti ? » Je dis pas que je m’arrangerai pour l’aider à le faire, mais disons que si c’est faisable, pourquoi pas. Quelle conne, je suis littéralement en train de flancher, et ce n’est pas l’idée du siècle.
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