tu soupires un peu, glisses tes doigts contre ton visage en laissant sawyer se redresser et laver ses mains écorchées. tu te mords l'intérieur de la joue et glisses tes doigts dans tes cheveux. tu retiens un léger soupir et te pinces les lèvres. tu sais pas trop comment réagir face à tout ça. tu te mords l'intérieur de la joue. mais je vais très bien, tu sais. tu te pinces les lèvres et un rictus se dessine au coin de tes lèvres. t'es même pas obligé de répondre, il sait très bien qu'il marche toujours pas droit, qu'il arrive pas à faire deux pas dans la rue. tu sais même pas s'il arrive à se diriger seul ou pas. tu retiens un long soupir. si, c'est grave. tu te mords l'intérieur de la joue. tu glisses tes doigts retiens un soupir et secoues un peu la tête, tandis que tu laisses ta main - précédemment posée sur l'épaule de l'adolescent - tomber le long de ton corps. t'as une copine, t'aimes les filles et maintenant, de ma faute, ça va être super bizarre entre nous. t'as envie de lui dire que c'est déjà bizarre entre vous depuis que t'as remarqué qu'il te matte dans les vestiaires. tu te mords l'intérieur de la joue et tu te pinces les lèvres en l'observant se mordre la lèvre inférieure. ok, ça, ça te donne vraiment des idées pas catholiques. tu prends une légère inspiration et tu t'approches un peu du plus jeune pour venir délivrer sa lèvre. fait pas ça. tu souffles en te pinçant brièvement les lèvres.
tu ne relèves même pas la remarque sur le fait que tu sois en couple. t'as pas envie d'y penser, putain. sawyer fuit ton regard et tu te mords l'intérieur de la joue, observant son visage quelques secondes. je toucherai plus jamais à une seule goutte d'alcool. un rire t'échappe et tu secoues la tête de gauche à droite. je dirais pas ça à ta place. tu souffles avec un sourire taquin. je suis vraiment désolé. tu te mords l'intérieur de la joue et tu l'observes en retenant un petit soupir, croisant finalement son regard. c'est pas la mort, je te l'ai déjà dit. tu souffles simplement en venant éloigner ses bouclettes de son front. tu te pinces les lèvres un instant. tu sais même pas ce qu'il se passe dans ton esprit. surement pas les bonnes choses. tu m'as embrassé, tu m'as pas agressé non plus, tu comprends ? c'est pas la fin du monde. tu viens hausser les épaules. tu secoues un peu la tête. tu sais quoi ? tu demandes finalement. et tu contrôles plus rien quand tu viens simplement presser tes lèvres aux siennes, à la manière dont il l'a fait il y a peu de temps. tu te redresses et te mords l'intérieur de la joue. on est quittes maintenant, ok ? tu souffles. il t'a embrassé, tu l'as embrassé. on peut passer à autre chose. tu ajoutes en esquissant un petit sourire, tes doigts glissant dans tes mèches folles pour les remettre en places.
C'est vraiment le bordel dans sa tête. Ses sentiments, ses émotions s'amusent dans les montagnes russes de son corps. Il a le cœur au bord des lèvres et certainement pas à cause de l'alcool cette fois-ci. De temps en temps il jette des regards rapides vers son coéquipiers, quelques secondes à peine. Par plaisir d'observer son délicat visage ou pour essayer de voir ce qu'il pense. Mais Sawyer n'est pas doué pour comprendre les émotions, les sentiments des gens. Il l'a subit tellement de fois dans sa famille, il a mit longtemps à comprendre la jalousie des gens de sa famille. Pendant des années il a gratté leur amour sans y parvenir parce qu'il ne comprenait pas. Et aujourd'hui, devant Todd, il est incapable de savoir ce qu'il pense de tout ça. Sans doute qu'il le voit tel qu'il est, un gamin. Un gamin alcoolisé qui est complètement paumé et qui cherche de nouvelles expériences. Ou un petit con qui a le feu dans son pantalon. Sauf que Sawyer n'est pas un don juan, loin de là puisqu'il est encore puceau. Il ne cherche pas la compagnie des filles de son âge pour se mettre en couple ou pour baiser. Il s'en fout. Il n'a même jamais ressenti l'envie d'embrasser qui que ce soit avant Todd. La plupart de ses baisers ont été donné sur des paris, des trucs du genre. Il se mord la lèvre inférieure, lève les yeux vers Todd quand ce dernier l'empêche de le faire. Il comprend rien.
Les tumultes de son cœur ne se calment pas. C'est presque douloureux, il l'entend battre, ça résonne jusque dans ses oreilles dans le silence de la nuit. Les mots de son coéquipiers semblent lointains alors que pourtant il l'écoute. Mais Sawyer cherche juste à s'échapper, à être dans un autre monde, à ne plus penser. Il est complètement paumé. C'est peut-être pas la mort pour Todd mais ça l'est pour Sawyer. Parce que c'est Sawyer qui l'a embrassé sans savoir pourquoi, c'est lui qui doit endosser la responsabilité de cet acte. Lui qui va se faire rejeter. Et de toute manière pourquoi il espère ne pas l'être, rejeté ? Il n'est pas gay, ne ressent rien pour Todd. Puis la sensation se fait sentir à nouveau, celle de la pression de ses lèvres contre les siennes. Mais cette fois ce n'est pas de lui. Un frisson remonte le long de son dos, caresse sa nuque, son souffle meurt contre les lèvres de son coéquipier. Lorsqu'il met fin au baiser Sawyer pose le bout de ses doigts contre ses lèvres engourdies par la délicieuse sensation. T'étais pas obligé de faire ça si t'en avais pas envie. il marque un petit temps, baisse la tête pour regarder ses pieds, à nouveau il est gêné je veux dire, fallait pas te forcer juste pour me rassurer quoi ou pour qu'on soit quittes.
tu ne sais pas quoi faire, ouai, c'est étrange entre vous. ouai, ça va l'être encore plus parce qu'il t'a embrassé, juste, comme ça. tu retiens un soupir, tu sais pas trop quoi penser de tout ça, comme tu dois réagir exactement. tu manques un léger soupir, tu ne sais pas quoi dire pour essayer de rassurer le plus jeune, lu dire que ce n'est pas grave, parce que ça ne l'est pas. c'est juste un baiser alcoolisé. tu retiens un léger soupir et te mords l'intérieur de la joue en l'observant, te rapprochant un peu. le voir se mordre la lèvre inférieure de cette manière, t'as l'impression que ça provoque trop de choses en toi. tu viens simplement la déloger de son emprise, lui soufflant de ne pas faire ça. tes pensées ne sont pas ... pas correctes. c'est tout. tu glisses tes doigts dans tes mèches. tu le comprends, en un sens, et en même temps t'as envie d'essayer de le rassurer comme tu peux, même si t'es franchement pas doué pour ça. tu soupires un peu, termines finalement par t'approcher un peu plus de l'adolescent. tu te mords l'intérieur de la joue, venant l'embrasser à ton tour, te penchant doucement sur lui pour déposer tes lèvres sur les siennes. tu ne devrais pas. tu es en couple. il l'a soufflé, pourtant, que tu avais une petite copine. tu te redresses rapidement. ce n'est qu'une pression contre ses lèvres, pas comme si tu l'avais plaqué sauvagement contre un mur. tu as l'impression que ce n'est pas l'envie qui te manque. tu ne sais pas quoi penser.
t'étais pas obligé de faire ça si t'en avais pas envie. tu observes le jeune un instant, retenant un petit soupir, te mordant l'intérieur de la joue. tu te mords l'intérieur de la joue et tes doigts glissent dans tes cheveux. je veux dire, fallait pas te forcer juste pour me rassurer quoi ou pour qu'on soit quittes. tu prends une légère inspiration, ton regard glissant sur le regard du plus jeune. tu ne devrais pas. parce qu'il est mineur. ça change tout, qu'il le soit. vraiment tout. tu te pinces les lèvres. tu m'as déjà vu me forcer à faire quelque chose que j'ai pas envie de faire ? tu demandes simplement. parce que tu ne te forces pas à quelque chose si tu n'as pas envie. jamais. t'es comme ça, tu peux envoyer chier quelqu'un juste parce que t'as pas envie de voir sa gueule tel ou tel jour. tu retiens un léger soupir. on en reparlera sawyer, mais pour l'instant, j'pense qu'on a tout les deux besoin de quelques heures de sommeil. tu souffles. tu t'approches un peu pour glisser ta main dans son dos. aller, je te ramène, je veux pas te laisser rentrer seul. tu ajoutes en te pinçant les lèvres, retenant un léger soupir. t'es paumé, ce soir.
Il veut inscrire ce goût, cette sensation à jamais dans son esprit. Se rappeler de toutes les sensations qui se sont emparées de son corps à l'instant même où les lèvres de son coéquipier se sont posées sur les siennes. Il a l'impression que son corps entier est fébrile, maintenant. Il a envie d'y revenir, de l'embrasser à nouveau, de passer ses fins doigts derrière sa nuque pour accentuer la danse de leurs lèvres mais il réfrène son envie. Parce que ça ne serait pas correct. Et puis il veut pas le mettre plus mal à l'aise, la situation est déjà assez bizarre comme ça. Il se mord la lèvre, passe sa main dans ses cheveux et sourit, contre son gré. Il peut pas s'en empêcher, il penche un peu la tête en avant pour pas montrer qu'il sourit. Mais les propos de Todd lui font plaisir, quand même. Il s'est pas forcé. C'est plutôt une bonne chose. Alors il n'a toujours aucune idée de pourquoi il est content de savoir ça, ni ce qu'il ressent et encore moins pourquoi un baiser - un bisou - lui fait autant d'effet. Il voudrait plus mais c'est compliqué. Parce que Todd est majeur. Et parce qu'il est bourré, Sawyer. Il veut pas regretter. Enfin, il sait qu'il regrettera pas mais il veut pas un truc dont il risque de pas se souvenir. Puis c'est trop compliqué dans sa tête. Il n'a aucune idée de ce qu'il doit faire. Ses bras se balancent autour de son corps, il sait même pas quoi en faire. Il se sent idiot comme ça, dans cette posture alors qu'il est juste immobile. Que c'est normal d'être immobile mais là il se sent juste con.
Puis il se ressaisit peut-être un peu. Il plante son regard dans celui de son interlocuteur, lâche un petit rire. Ouais, ses propos le rendent heureux. Il est heureux de savoir que Todd ne s'est pas forcé à l'embrasser, peut-être qu'il avait même envie de le faire. Mais il veut pas non plus se faire de faux espoirs. Puis pourquoi il espère ça de toute manière ? Il va pas commencer à rêver d'une relation avec Todd, quand même. C'est n'importe quoi. Il lâche donc un petit rire. Tu vas pas me faire croire que t'avais vraiment envie de m'embrasser, Todd Zane. c'est tellement plus simple d'en rire, de plaisanter sur le sujet. Il est pas sûr de vouloir une conversation sérieuse de toute manière parce que ... hé bien, il a pas envie d'admettre certaines choses, ni à Todd ni à lui-même. Puis Todd il a raison de toute manière ; ils ont tous les deux besoin de sommeil. Sawyer a envie de plonger dans son lit, de rejoindre les bras de morphée. Quelques secondes à peine il se surprend à penser qu'une nuit avec Todd serait alléchante. Quelques secondes seulement, il secoue la tête. Pourquoi il a ce genre de pensées idiotes, lui ? Il pousse un soupir, cligne plusieurs fois les yeux. Au moins, avec tout ça, il ne pense plus à sa tête qui tourne ni à la route qui tangue devant lui.
J'habite plus très loin. il lui sourit, il veut plus penser à ce qu'il s'est passé. C'est compliqué, c'est un peu bizarre aussi. Ils en reparleront plus tard, Todd a raison là-dessus. Il se mord la lèvre inférieure à nouveau, au diable si Todd désapprouve ce geste et lui a demandé d'arrêter de faire ça. C'est juste un vilain tic, une mauvaise habitude. Quand il est gêné, il se mord la lèvre inférieure. Comme il a l'habitude de passer sa main dans ses cheveux, de tirer sur une bouclette noire. Il humidifie beaucoup ses lèvres, également. Mais là il a encore le goût de celles de Todd sur les siennes. Tu me feras visiter, un jour ? ses baskets frottent le bitume, il plonge ses mains dans les poches de son pantalon sans se préoccuper du petit air kéké que ça lui donne. Il tourne son visage vers Todd pour expliquer ses propos un peu vagues je veux dire, ton futur appart, tu me le feras visiter ? Et tu me présenteras tes colocs ? il hausse les épaules, passe sa main dans ses cheveux et lâche un petit rire. Un an et demi qu'il vit à los angeles mais son argentine natale lui manque, il a l'impression que les américains sont froids, sont moins aimables. Il a encore un peu de mal avec sa nouvelle vie. C'est que j'ai pas beaucoup d'amis ici, avec le foot j'ai à peine eu le temps d'aller au lycée donc je connais surtout des ... vieux.
tu aurais très bien pu, te forcer à l'embrasser, juste pour qu'il soit moins gêné, pour lui montrer que ce n'était rien. et pourtant, tu ne t'es forcé à rien du tout, pire, même, tu en avais envie. tu manques un soupir. envie d'un baiser bien plus prononcé que lui-là. tu te mords l'intérieur de la joue et te pinces les lèvres face au plus jeune qui, dans tous les cas, semble un peu moins perdu qu'avant. tu manques un léger soupir et te mords l'intérieur de la joue, tes doigts glissant dans ta nuque que tu frottes doucement. pour le moment, t'as juste envie de dormir. une bonne nuit de sommeil bien méritée. quelques heures qui seront sans doute insuffisantes. mais c'est déjà ça. tu observes sawyer un instant. tu ne sais pas comment va se passer le reste de sa nuit. tu vas pas me faire croire que t'avais vraiment envie de m'embrasser, todd zane. tu te pinces les lèvres, et tu te contentes de hausser vaguement les épaules, un air mystérieux sur les lèvres. ouais, au fond, t'en avais envie, mais c'est pas forcément le truc que t'as envie de confier. pas dans l'instant, pas maintenant. tu viens glisser tes doigts dans tes cheveux.
j'habite plus très loin. tu hoches la tête. oui je sais, c'est pour ça, je suis plus à quelques minutes pour t'accompagner. tu souris tendrement au plus jeune, passant une main autour de son épaule pour le serrer contre toi avec affection. tu te pinces les lèvres et souris tendrement. vous vous remettez en route, en direction de la maison ou habite sawyer. tu te pinces les lèvres, marche tranquillement à ses côtés. ça va un peu mieux, t'as l'impression. tu observes la route un peu plus loin, et te pinces les lèvres. tu me feras visiter, un jour ? tu tournes la tête vers le bouclé, l'observant traîner un peu des pieds, plongeant ses mains dans ses poches. tu te pinces les lèvres en savourant cette vision du jeune. tu souris tendrement. je veux dire, ton futur appart, tu me le feras visiter ? et tu me présenteras tes colocs ? tu hoches la tête à ses mots. bien sûr. tu souffles en souriant, venant ébouriffer ses cheveux bouclés. tu esquisses un nouveau sourire. t'as envie de tout lui montrer, tout lui faire visiter. tu te mords l'intérieur de la joue. c'est que j'ai pas beaucoup d'amis ici, avec le foot j'ai à peine eu le temps d'aller au lycée donc je connais des ... vieux. tu fronces un peu les sourcils face au plus jeune. dit tout de suite que je suis vieux. tu souffles en levant les yeux au ciel, riant un peu en le serrant contre toi, affectif. mais oui, je te ferais visiter si tu veux. et on ira manger un bout ensemble si ça te dit. tu ajoutes en haussant un peu les épaules, te mordant l'intérieur de la joue.
Il est moins gêné, il ne sait pas si c'est le baiser de Todd qui fait cet effet, sûrement. En tout cas la situation est plus plaisante à vivre, il n'a plus envie de se terrer dans un terrier de lapin pour disparaître. Il continue parfois de croquer dans sa lippe. Parce que ça contribue aussi à le détendre. Ils ont reprit la route, Sawyer a l'impression que ça tangue moins. Que les arbres se dédoublent moins, peut-être que l'eau sur son visage a eu quand même un peu d'effet. Il soupire, passe sa main dans ses cheveux. Il aimerait tant savoir pourquoi. Pourquoi il ressent toutes ces choses là quand il regard Todd, pourquoi ça s'est agité dans son pantalon lorsque ses lèvres se sont collées aux siennes. Il aimerait comprendre mais il ne trouve aucune réponse. Et peut-être qu'il en veut pas forcément, peut-être qu'il veut juste se laisser aller sur le courant de la vie. Sa maison n'est plus très loin, il le signifie à son interlocuteur. Parce que si j'habitais en campagne tu m'aurais laissé rentrer tout seul ? il relève la tête vers Todd, un air suspicieux sur le visage en connaissant à peu près la réponse.
Et puis Sawyer se lance. Il lui demande à visiter son futur appartement et à rencontrer les colocataires. Il s'attend pas à ce que Todd accepte mais c'est pourtant ce qui arrive. Le sourire radieux déchire ses lèvres. Il est vraiment heureux que son coéquipier accepte. Parce que dans le coin Sawyer n'a pas beaucoup d'amis. Pas qu'il compte devenir amis avec les colocataires de Sawyer mais au moins il aura des gens de la vingtaine dans son entourage. En plus de l'équipe. De toute manière des gens de son âge, à Sawyer, il en connaît deux ou trois. Les quelques personnes qui se sont intéressées à lui et non pas à sa carrière lorsqu'il avait cours en classe. Ce qui était rare, la plupart étaient par correspondance. Il lâche un petit rire. Ouais, t'es vieux. Tu commences même à avoir des cheveux blancs. il rigole, un peu trop bruyamment dans le silence de la nuit merci. pour à peu près tout, la colocation et sa visite, pour aller manger un bout, pour l'avoir raccompagné, pour ne pas le détester à cause du baiser. Ils sont arrivés à destination. On va manger où tu veux, quand tu veux. Bon, je te proposerai bien de rentrer boire quelque chose mais tu veux peut-être aller te coucher ?
tu ne sais pas ce qu'il va se passer demain. comme tu vas réagir, comment vous allez réagir. tu manques un léger soupir, la nuit est fraîche, c'est agréable, bien plus que la chaleur accablante de l'été. tu fermes les yeux un instant, essayant vraiment de réfléchir à tout ça, mais t'es pas en état pour le faire réellement. parce que si j'habitais en campagne tu m'aurais laissé rentrer tout seul ? tu tournes la tête vers le plus jeune et tu hausses un peu les épaules, te mordant l'intérieur de la joue. t'as envie de le protéger, de prendre soin de lui parce qu'après tout, c'est encore un gamin et qu'il y a sans doute des gens mal intentionné, que ce soit ici ou autre part. tu te pinces brièvement les lèvres. y'a pas moins de gens bizarres à la campagne qu'en ville. donc ouai, sans doute. tu souffles en haussant un peu les épaules, d'un air détendu. enfin, le plus détendu possible dans la situation, que tu as vraiment du mal à gérer, intérieurement. tu restes silencieux quelques instants, retenant un petit soupir, le silence reprenant place. tout est calme, la nuit. los angeles n'est pas la même, c'est certain.
tu sors de tes pensées quand la voix de sawyer résonne une nouvelle fois, te demandant de lui faire visiter ton futur appartement, quand tu auras emménagé. tu hoches la tête. tu ne vois pas pourquoi tu refuserais, au fond. tu l'aimes bien l'gamin, même s'il est un peu jeune. tu retiens un soupir, tes doigts glissent dans tes mèches. ouais, t'es vieux. tu commences même à avoir des cheveux blancs. tu lèves les yeux au ciel en riant un peu, te pinçant les lèvres. vieux à vingt-deux ans, si c'est pas triste. une moue vient se dessiner sur ton visage et tu te pinces les lèvres de longues secondes. merci. tu hoches doucement la tête et vous arrivez finalement devant la maison habitée par le plus jeune, en compagnie de ses parents. tu te mords l'intérieur de la joue et retiens un petit soupir. on va manger où tu veux, quand tu veux. bon, je te proposerai bien de rentrer boire quelque chose, mais tu veux peut-être aller te coucher ? tu ris un peu à ses mots et tu secoues la tête de gauche à droite, tandis que tes doigts glissent dans ta nuque. tu te pinces les lèvres. il est tard, je vais rentrer. et tu devrais aller dormir, t'as beaucoup bu ce soir, t'as besoin de te reposer. tu souffles avec un sourire tendre sur les lèvres, tandis que tu l'observes encore quelques instants, avant de te détourner pour te diriger vers ton propre appartement, un peu trop petit maintenant, mais ça te convient bien. tu souffles un peu, ne tardant pas à t'endormir pour, tu l'espères, une longue et calme nuit.
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