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Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 68gfSujet: Under my skin - slave - Lanister / Björn / Logan
Invité

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySujet: Under my skin - slave - Lanister / Björn / Logan    Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySam 12 Déc - 19:49

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Under my skin - slave
malasanta - (loganister {#}4{/#})


Le sentiment perfide de la jalousie vient empoisonner son échine tandis que ses muscles se bandent sous l’effet d’une tension implacable qui l’envahit férocement. Il s’efforce de garder le contrôle, car il n’aime pas l’idée de le perdre. Il n’a jamais eu la sensation d’être à la limite. Si en tant normal les provocations de son petit-ami l’amuse en grande partie, il ne prend aucun plaisir de voir dans son univers en compagnie d’un autre homme. Il y a des règles précisent dans son univers. Sa présence aux côtés d’un autre est d’un manque de respect vis-à-vis de son statut de dominant. Il sait pertinemment que Lanister ignore totalement les us et coutumes de son univers, mais le fait qu’il ait délibérément utilisé son titre pour s’immiscer dans son club sans le mettre au courant de son initiative pour qu’il puisse le guide comme il se le doit, est une erreur qui l’atteint en dehors de sa posture de dominant. Son manque de confiance en lui l’a incité à agir de manière dissimulée et il doit bien avouer que sa colère prend son essence de la douleur que cette réalité lui afflige. Il n’y a rien de pire à ses yeux que de savoir que son partenaire ne lui fait pas confiance. Il en vient à douter de la possibilité que ces ambitions se concrétisent. La confiance est l’élément fondamental de toute relation, encore plus dans cet univers. Il est déçu par ce comportement qu’il ne comprend pas dans l’immédiat. La seule possibilité lui semble invraisemblable, car contrairement à son partenaire, il lui fait pleinement confiance. Seulement, il ne peut pas masquer totalement son agacement et la vérité concernant l’insulte que représente sa présence en ses lieux aux côtés d’un autre, qui se révèle être un ami seulement. Ce que ne manque pas de lui indiquer le dénommé Björn. Sa posture permet d’atténuer son agacement, quand bien même cet homme ferait un parfait dominateur. Ce qui ne fait qu’accentuer la possibilité que les membres du club les prennent pour un couple s’essayant à leur univers. Cette pensée lui est insupportable, mais il s’efforce de la juguler pour ne pas laisser cette passion le contrôler. Il lui serre naturellement la main. « Ravi de faire ta connaissance, Björn. » Sa voix se veut cordiale quand bien même ces prunelles demeurent sombres. Un sourire amical ourle ses lippes légèrement avant de disparaitre sous l’attaque à peine dissimulée de son partenaire. Encore une nouvelle erreur aux yeux de tous ses collègues. Il retire sa menotte de la main chaude du Norvégien pour masquer la tension de ses muscles qui s’intensifie. Son regard azur, mais assombri par l’agacement vient se perdre dans les prunelles de son amant qui l’affronte du regard. La voix du Norvégien attire son attention, ce qui évite à Lanister de recevoir une réplique cinglante. Il n’aime vraiment pas ce que son amant sous-entend. Ses prunelles observent cet homme qui gagne son respect et semble avoir la posture nécessaire pour être un garde-fou pour son amant. Il hoche la tête en signe de reconnaissance pour la pudeur du Norvégien. « Effectivement une conversation s’impose. » Il déclare dans une voix froide à l’égard de son partenaire dans lequel il plante son regard glacial. « Si vous voulez bien me suivre. » Il lâche dans un ton ferme en venant s’éloigner de son partenaire sans lui donner la moindre réponse à sa question. Il rebrousse chemin lentement en les laissant le suivre dans le dédalle du club. Sa posture demeure distinguée, mais rigide, bien différente de ce qu’il adopte en habitude avec son amant. Il se montre sévère. Sans doute l’est-il trop, mais à cet instant, il n’est plus totalement Logan. Sa déception révèle le dominant qui sommeille en lui et qui est intransigeant. Il les invite à monter les escaliers. Le bureau de son ami sera parfait pour cette entrevue. Il ne rechignera pas à lui prêter son bureau s’il le demande. James semble l’avoir aperçu sur les caméras de surveillance puisqu’il l’attend à sa porte. « Tout va bien, mon ami ? » Il le questionne lorsqu’il arrive à sa hauteur. « Oui, ne t’inquiète pas. Me serait-il possible de t’emprunter ton bureau quelques minutes, s’il te plait, James ? » Il le questionne à son tour en venant face à lui, les traits fermés. James l’observe avec curiosité avant de poser son regard sur ses compagnons. « Lanister, je suppose ? » Il questionne le jeune homme en question dans un sourire narquois. Il l’observe avec une pointe d’amusement dans le regard alors que Logan lâche un grognement malgré lui. « Lanister, voici James, le propriétaire du club. La raison de ma présence. » Il lâche avec la même froideur que quelques minutes auparavant. « James, Björn, un ami de Lanister qui ferait un bon dominateur. » Il lâche dans une tentative d’humour alors qu’il vient pénétrer dans la pièce. « Ravi de vous rencontrer, Lanister, Björn. » James indique dans un sourire amusé. « Félicitations Lanister, je n’ai jamais vu Logan aussi en rogne. Je finissais par croire qu’il était inatteignable. » Il ajoute dans un rire naturel qui a pour vocation de détendre l’atmosphère. « James, ne l’encourage pas, veux-tu ! » La voix de Logan se fait exaspérée alors qu’il vient s’installer sur un fauteuil, légèrement tenté de se servir un verre, mais il sait que ça serait une mauvaise idée. Il invite Lanister et Björn par un mouvement de tête à prendre place. Il n’aime pas l’idée de s’expliquer en compagnie d’une personne extérieure à leur couple, mais il serait malavisé de mettre Björn à la porte. En conséquence, il prend sur lui. James lui offre un sourire de soutien en venant refermer derrière lui. La pièce plonge alors dans le silence alors qu’il observe avec intensité son petit-ami. Il vient croiser ses jambes en déposant ses avants bras sur les accoudoirs du canapé. « Tout d’abord, Lanister, ne t’avise plus à me parler comme tu l’as fait en bas devant eux. » Il le gronde de sa voix tranchante. « Je vais mettre ça sur le compte de ton inexpérience à mon univers, mais tu m’as manqué du respect à de nombreux égards. Tu te dois de le savoir. » Il ajoute en venant jouer de ses doigts contre le cuir du fauteuil. « Concernant ta question : il me semble avoir été clair hier soir au sujet de mes intentions. Ne me fais pas l’insulte de remettre en question ma parole. Je ne le tolèrerai pas. » Il poursuit sans le lâcher du regard. « Je suis venu ici pour régler mes affaires avec le club et récupérer un exemplaire du contrat pour qu’on puisse avoir la conversation qu’on a évoqué. » Il laisse sa voix mourir dans le bureau. « Et toi, pourrais-tu m’expliquer pourquoi tu m’as délibérément menti ? Pourquoi tu as cherché mon club sans m’en parler ? Pourquoi tu as immiscé un ami dans nos affaires en me laissant délibérément de côté ? As-tu si peu confiance en moi, Lanister ? » Sa voix est glaciale et se fait plus forte sur le terme confiance. C’est surement le point qui lui fait le plus du mal et qui fait que ses phalanges se crispent. Son regard se fait perçant alors qu’il attend une réponse de la part de son amant. Il lance un regard navré à Björn, mais il a besoin d’avoir des réponses immédiatement.
Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 68gfSujet: Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)
Ruben Leeroy

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySujet: Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)    Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySam 12 Déc - 14:40

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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester, compliqué de rire lorsqu'on veut pleurer, mais le plus terrible est de devoir oublier lorsqu'on veut aimer.
☾☾ -- (Rubried [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])



Cette sensation d’impuissance est si vivace qu’elle manque de faire tomber le voile sur cette douleur qu’il s’est efforcé de contenir. Il n’y a rien de plus horripilant que d’être privé de son libre arbitre et il a la sensation d’avoir avoir été dépossédé. Il ne peut pas contenir cette colère envahir sa poitrine. Il ne supporte pas qu’on décide pour lui. Pourtant, il l’a laissé faire comme il a accepté les décisions prises par Stefan ou Björn pour son bien. Ce sentiment d’injustice lui fait oublier que cette décision a été prise pour son bien. Il a du mal à comprendre comment ils pourraient ne pas avoir de seconde fois s’ils parvenaient vraiment à s’ouvrir comme ils l’ont fait ce soir. Est-ce utopique de croire qu’ils pourraient avoir ce qu’ils désiraient. Est-ce si difficile de coïncider leur vie amoureuse et vie professionnelle ? Bien sûr, il n’oublie pas Björn et les émotions troublantes que leurs précédentes rencontres ont créé. Ne tarde-t-il pas à revenir vers lui par crainte de l’embarquer dans son enfer ? Cela fait six mois qu’ils ont rompu et pourtant Ruben n’arrive pas réellement à tourner la page. Qu’est ce que cela révèle de lui ? Une incapacité à avancer ? Pourtant, sur le plan professionnel, il a trouvé une nouvelle voix. Il s’épanouit dans ce qu’il fait et il se sent plus serein dans son quotidien au sujet de son handicap. Il a de moins en moins de mal à en parler, à le subir au quotidien. Il s’est adapté. Pourquoi ne pourraient-ils pas faire de compromis ? La réponse de Wilfried à son cri du cœur se fait tranchante. Son étreinte est ferme, mais dénué de la chaleur à laquelle il était habitué. Ce contraste l’ébranle et le gèle au creux de son être. Il se retrouve face à un bloc de glace. Wilfried semble déterminé dans cette décision prise pour eux deux. Sa culpabilité explose de manière virulente, le laissant complètement estomaqué par la vérité. Il prend conscience qu’il le considère comme une âme brisée, irréparable, trop différente de celle qu’il a aimé et chérit si fort. Cette réalité est blessante. Elle lui donne l’effet d’un coup de poignard qu’on viendrait lui plonger dans le creux de sa poitrine. Il a une boule au ventre et il se sent bien incapable de s’exprimer vis-à-vis de ces affirmations qui lui sont faites. Ses prunelles luisent de cette douleur qui vient enserrer sa poitrine et rend sa respiration plus difficile. Il est fébrile sous le regard désarmant de son ex petit-ami. Il prend en pleine face l’absence de tout espoir de son ex-amant sur leur relation. Ils sont condamnés à être des débris d’une fondation qu’ils avaient construite ensemble. Leur relation est irrécupérable. Les vérités se dévoilent et le bouleversent si intensément qu’il ne se sent plus la force de rester debout. Comme lors de leur rupture, son cœur se disloque de sa poitrine. Des larmes s’échappent de ses prunelles qu’il s’efforce derrière les manches de son pull. Sa sensibilité est à fleur de peau. Il est difficile pour lui d’entrevoir clairement l’essence des émotions qui le terrasse. Ses pleurs sont muets. Sa respiration devient difficile face à l’intensité de son bouleversement. Le silence vient suivre la tirade du galeriste. Situés l’un et l’autre aux extrémités du salon, le fossé entre eux n’a jamais été aussi intense. « Tu te détestes. » Il finit par murmurer en venant plonger ses prunelles dans les siennes. « Tu te détestes, Wilfried. Tu as décidé de porter le fardeau, mais tu n’es pas le seul fautif. Je ne peux pas te laisser te blâmer de la sorte. Je ne suis pas brisé. Je ne suis pas une de tes peintures déchirées par un accident. » Il lui lance dans une voix ferme malgré les perles d’eau qui ruissèlent de ses yeux et qu’il estompe du mieux qu’il peut. « Il n’y a rien de mal à avoir eu ce genre de pensées. Je suis sûr que j’aurai sans doute eut les mêmes pensées, car l’amour aveugle et nous rend faible. Tu me voulais pour toi. Tout comme je te voulais pour moi. On s’est sans doute rencontré trop tôt ou pas au bon moment. » Il déclare dans un soupir las alors qu’il vient attraper sa canne pour se redresser. Une fois debout, ses pas le rapprochent de la silhouette de son ex-compagnon. « Je ne suis plus l’homme que tu as connu et je pense que toi aussi, tu as changé. » Il murmure en venant doucement frôler son visage de sa menotte atrophiée. Il ne peut pas ressentir le contact de sa peau contre la sienne, mais le geste se veut tendre. « On est différent et j’aurai aimé qu’on puisse dépasser tout cela, qu’on puisse avoir cet avenir auquel on aspirait tant. » Il avoue dans une voix empreinte d’un regard qui transparait dans la lueur de son regard. « Parce que c’était ce que je voulais également. » Il avoue avant d’ajouter en plongeant ses prunelles dans les siennes. « Et ce que je veux encore dans ma vie. Je veux trouver un équilibre entre ma passion et une famille. J’espère pouvoir y parvenir un jour. » Il murmure blottir sa tête contre le torse de Wilfried dans un soupir tremblant. « S’il te plait, arrête de te blâmer pour ce qui m’est arrivé. Ne me catalogue pas comme l’une de tes œuvres qui ont perdue toute valeur. Je n’ai fais qu’en gagner et je deviendrai bientôt un producteur mondialement reconnu. » Il lâche dans une voix ferme et emplie d’orgueil. « Cette épreuve m’aura rendu que plus fort et Wilfried… Tu ne seras jamais un regret pour moi. Tu seras l’homme que j’ai tellement aimé que j’ai accepté de le laisser partir pour son bien. Accepte-le, car c’est comme ça que je décide de le voir. Parce que malgré tout ce que tu as dis, je te veux toujours. » Il conclut en relevant son visage vers le sien. Son regard se fait plus franc que jamais alors qu’il vient l’embrasser avec fermeté et douceur. Un baiser d’adieu. Un moyen de prendre le contrôle sur une situation où il n’a pas réellement le contrôle. Il lâche sa canne qui vient s’échouer au sol alors qu’il vient glisser sa menotte dans le chevelure de son ex-compagnon pour profiter pleinement de ce baiser jusqu’à l’asphyxie.    
Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 68gfSujet: and what are you going to do now ? (loumi #4)
Invité

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySujet: and what are you going to do now ? (loumi #4)    Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySam 12 Déc - 12:34

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and what are you going to do now ?
crédit/ tumblr ✶ loumi {#}4{/#}

Je joue les filles distantes, comme si j'étais complètement détachée de la situation. Pour aller dans son sens surtout, et faire de ce baiser quelque chose d'anodin. C'est bien, mais c'est faux. La réalité est toute autre. Ce baiser ne m'a pas laissé indifférente... mais j'ai bien trop de fierté pour lui avouer. Et puis si c'est pour qu'elle me fuit encore plus après ça, c'est débile. C'est pas ce que je veux. Alors je fais comme si ce n'était rien, comme si tout ça n'avait aucune importance à mes yeux. Ce baiser n'avait rien d'exceptionnel, et c'est très bien comme ça. Yumi peut se détendre et arrêter de jouer les courants d'air plus longtemps. On est assez matures pour faire la part des choses n'est-ce-pas ? Enfin en théorie, parce qu'en pratique c'est peut-être plus compliqué que prévu mais ça, c'est un détail. « J’espère que tu ne dis pas cela à toutes les filles que tu embrasses. » Bah si en fait. Si je veux être totalement honnête avec elle, il n'y a pas une fille que j'ai embrassé avec qui ça signifiait réellement quelque chose. Les amourettes que j'ai eu par le passé ne compte pas. Je n'ai rien connu de sérieux, jamais, et ce que j'ai ressenti avec elle... c'est différent. Bizarre aussi dans un sens. Enfin bref, j'en sais rien. « Parce qu’on est d’accord, tu m’as embrassé ? » Je ne peux m'empêcher de rire à sa question. Est-ce qu'elle est vraiment sérieuse ? Si elle a un doute, je peux recommencer si elle veut. Ouais... non, pourquoi je pense à ça au juste ? « En fait, tu sais quoi, je m’en fiche. Je suis avec Sacha, ça m’importe peu. C’était rien d’exceptionnel après tout. » Je lève les yeux au ciel comme par réflexe. « Ah bah oui Sacha... évidemment. » Je n'ai pas besoin d'en dire plus pour qu'elle comprenne ce que j'en pense. Je lui ai déjà suffisamment dit mon avis sur son couple. « Si ça peut te rassurer, je ne lui dirais pas que TU m'as embrassé. » J'insiste volontairement sur le "TU". Qu'elle ne retourne pas la situation, c'est elle qui m'a embrassé la première. Alors oui, je l'ai embrassé aussi en retour, mais ce n'est pas moi la fautive. Enfin... pas entièrement. On se partage les tords sur ce coup-là. « Je ne lui dirais pas non plus que du coup j'ai eu envie de t'embrasser aussi et que je ne me suis pas gênée pour le faire. » Sous-entendu pour répondre à sa question de tout à l'heure. Et d'ailleurs j'en profite pour lui faire plus ou moins comprendre que j'en ai eu envie de ce baiser. Généralement quand on embrasse quelqu'un, c'est qu'on en a un minimum envie quand même. Même si elle de son côté, contrairement à moi, elle n'assume pas. « Bah quoi ? » Voilà qu'elle fuit à nouveau mon regard. Comme si j'avais dit quelque chose qu'il ne fallait pas. Mais j'ai simplement mis des mots sur la situation, c'est tout. Et ça rend peut-être les choses encore plus concrètes finalement. « Tu vas pouvoir arrêter de m'éviter maintenant, tout va bien. » Les choses ne sont sans doute pas aussi simples que je veux le faire croire, mais passons.
Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 68gfSujet: Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)
Ruben Leeroy

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySujet: Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)    Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptyMer 9 Déc - 21:59

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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester, compliqué de rire lorsqu'on veut pleurer, mais le plus terrible est de devoir oublier lorsqu'on veut aimer.
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« Il me permet de retrouver une part de celui que j’étais. » Il lui avoue dans une voix étriquée par l’émotion. Il répond au sourire de son ex-amant même si la mélancolie vient envahir le creux de sa poitrine. C’est à son tour de presser la menotte de l’Allemand dans la sienne. Il comprend que ses émotions soient partagées à sa révélation. Il ressentirait la même chose si les rôles étaient inversés. Il se souvient encore de la vive émotion qui l’a étreint lorsqu’il a vu la complicité de Roman et Wilfried si flagrante sous son regard. Le rire n’a pas la saveur de ceux qu’il lui arrachait au début de leur relation. Il est empli d’amertume et cela le touche plus qu’il le voudrait. Sa confidence l’ébranle. Elle fait écho aux siennes même s’il ne l’a pas dévoilé avec la même franchise. Sa poigne s’affermit sur ses phalanges dans lesquelles il a lié les siennes. Ce contact lui fait du bien comme elle le torture, car elle éveille en lui le besoin d’en prendre plus. Il perçoit la colère de Wilfried envers lui-même, cette culpabilité qui le ronge avec férocité comme une gangrène. « Je suis autant responsable que toi, mi amor… » Il murmure en enserrant fortement sa main à la sienne. Son cœur bat douloureusement dans sa poitrine. « Tu n’es pas le seul, mi amor, à craindre ce jour… » Il lui avoue dans un murmure en venant frôler la peau de sa paume du bout de ses doigts. « Il aurait été tellement plus simple pour nous si on n’était pas tombé si profondément amoureux. » Il lâche dans un ton absent alors qu’un soupir à fendre l’âme s’échappe de ses lippes. « Mais je ne regrette pas de t’aimer même si c’est douloureux. Douloureux de te laisser partir… pour ton bonheur. Pour le mien. » Il ajoute dans une voix brisée par l’émotion qui gagne sa cage thoracique et rend sa respiration difficile. Cette fébrilité qui s’accentue sous le frôlement de cette main contre son bras, son épaule et son cou. Cette sensation de trop peu qui lui retourne les trippes et réveille ce besoin qu’il s’est tant efforcé de contenir au fil des mois passés loin de lui. Ses paroles frappent son esprit et touchent cette corde sensible qui manque de lui faire perdre ses moyens. Ce sourire duquel il est tombé si aisément sous le charme ourle les lippes de son ex-petit-ami et ravive des souvenirs heureux. Des souvenirs qu’il aimerait figer à tout jamais en venant effacer les plus tristes. « Et ça me fait du mal de te l’entendre dire. » Il admet dans une voix tremblante sans prendre conscience de la portée de ses propos. Le rire de Wilfried sonne tellement faux à ses oreilles. Un éclat pour masquer la douleur que ces propos distillent dans sa poitrine. Ces paroles pleines de sagesse qui lui semblent presque illusoires. La vérité se cache pourtant sous leur portée, mais elle est trop brutale pour lui. Son regard se voile d’une profonde tristesse alors qu’il vient dégager brutalement sa menotte de la sienne pour masquer le tremblement de ses doigts. Il serre sa menotte contre sa main atrophiée pour contenir cette émotion qui le gagne. Il sent les mots brûler ses commissures mais il s’efforce de les contenir. Il y a une part de lui qui est révoltée contre ses propos. Le manque de ses derniers mois lui a rappelé à quel point, Wilfried avait su gagner sa place dans son existence. « Comment être sûr que c’est stérile et n’aboutira à rien alors qu’on n’a pas réellement essayé ? » Sa voix gronde dans l’intimité du salon. Un cri du cœur qui s’échappe hors de son contrôle et révèle une pensée qui le frappe avec violence à cet instant. Sa passion s’exprime malgré lui. « Quand m’as-tu seulement donné une chance Wilfried !? » Il lâche dans un ton plus accusateur alors qu’il s’efforce d’inspirer profondément pour contenir l’émoi qui le gagne avec virulence. « Oubli ce que je dis. Je ferai mieux de rentrer. » Il lâche en venant se redresser en vain, car sa précipitation le fait perdre l’équilibre. Il ne veut pas se montrer acerbe, mais il ne peut contenir cette vague de colère, de frustration et de profonde tristesse envahir sa poitrine. Elle rend son regard luisant de cette passion qui terrasse tout son être alors qu’il sent que la situation lui échappe et réveille des émotions qu’il avait cru enfermer dans une boite de Pandore.
Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 68gfSujet: and what are you going to do now ? (loumi #4)
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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySujet: and what are you going to do now ? (loumi #4)    Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySam 5 Déc - 18:11

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and what are you going to do now ?
crédit/ tumblr ✶ loumi {#}4{/#}

En me pointant dans sa chambre en plein milieu de la nuit, je ne lui laisse pas vraiment le choix. En même temps, elle ne pourra pas me fuir éternellement non plus. Et puis on vit sous le même toit quand même, ça allait être compliqué pour elle de jouer les fantômes encore longtemps. Quoi qu'il en soit, si ça n'avait pas été cette option là, ça aurait été autre chose. J'aurais forcément trouvé un moyen de réussir à la piéger. Mais c'est là, maintenant, tout de suite. C'est elle qui ne me laisse pas le choix finalement. J'en ai marre de la voir se trouver des excuses, s'inventer une vie pour tout faire pour ne pas rester cinq minutes dans la même pièce que moi. Je suis même sûre qu'elle a simulé un faux appel sur son téléphone la dernière fois dans les couloirs du lycée pour éviter que je l'aborde. Je suis peut-être chiante, mais je suis pas bête non plus. Je ne vais pas lui parler de ça au lycée alors qu'on peut se retrouver rien que toutes les deux ici, à la maison. Et à cette heure-là, on ne risque rien. Il y a très peu de chance que notre conversation puisse fuiter en sachant que ses parents dorment à poing fermé au rez-de-chaussée. Son frère ? C'est une marmotte, et il a le sommeil quasiment imperturbable. Elle n'a donc rien à craindre quand on y pense. Alors pourquoi continuer de m'esquiver ? « Va-t-en Lou. » Non, elle ne se débarrassera pas de moi comme ça. Elle se cache sous son oreiller pour se protéger de la lumière, mais je ne bouge pas pour autant. En réalité, elle commence à me connaitre, elle doit bien se douter que je ne bougerais pas d'un poil tant qu'on aura pas crever l'abcès toutes les deux. « Tu veux quoi ? » Je suis têtue dans mon genre. Et surtout déterminée. Quand je veux quelque chose, je fais tout pour obtenir. En l'occurrence là, je veux qu'elle me parle - ou du moins qu'elle arrête de me fuir comme la peste. « Tu sais, bien souvent, les gens dorment la nuit. Tu devrais essayer. On s’en porterait mieux toutes les deux. » Un léger rire moqueur s'échappe d'entre mes lèvres alors que je ne tarde pas à répliquer. « Tu sais, bien souvent, les gens assument leurs actes au lieu de fuir comme de vulgaires fantômes. » J'aurais pu même dire "lâches". Mais je la pique seulement pour lui renvoyer la balle, pas non plus pour être méchante. C'est direct, peut-être un peu trop, mais je suis comme ça. « C'était rien, ok ? Pas besoin d'en faire tout un drame. » Je parle évidemment du baiser, de son baiser. Du mien aussi. Si elle veut considérer que c'était une connerie, soit. Peu importe. Même si ce n'est pas ce que je pense au plus profond de moi-même. Mais sur ce coup-là, je tente de me mettre de son côté. De jouer la carte de l'insensible pour dédramatiser la situation. « Ça sert à quoi de me fuir comme ça ? » A rien, strictement à rien. A part à me donner encore plus envie de la confronter justement. « On peut juste oublier et passer à autre chose aussi tu sais ! Moi, j'men fous, j'y pense déjà même plus... c'est pas comme si c'était un truc exceptionnel en soit. » C'est absolument pas vrai, mais on s'en fout. Si c'est ce qu'elle veut entendre, voilà, c'est bon. Elle peut essayer de se détendre maintenant non ?
Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 68gfSujet: Under my skin - slave - Lanister / Björn / Logan
Invité

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySujet: Under my skin - slave - Lanister / Björn / Logan    Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySam 5 Déc - 1:11

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Under my skin - slave
malasanta - (loganister {#}4{/#})


Logan tronque sa combinaison pour un costume qu’il revêt comme une seconde peau. Il y a toujours un décalage profond qui s’opère à chaque fois que ses pieds quittent les couloirs des vestiaires, qui a toujours amusé son équipe technique. Il faut dire qu’aujourd’hui est une journée particulière pour lui, car il se doit d’amorcer certains changements dans son existence. La perspective que Lanister accepte son côté dominant a une saveur exquise qu’il ne veut pas rater. Pour cela, il doit mettre un terme aux différentes formations qu’il avait prise en charge, notamment Basilio qu’il a eut au téléphone plus tôt pour lui expliquer qu’il allait y avoir certaines modifications dans leur contrat. Si le jeune homme a été légèrement inquiet, Logan a su le rassurer en lui indiquant qu’il allait lui faire rencontrer un dominant aussi susceptible que lui de répondre à ses besoins. C’est ce qui l’amène si tôt dans les couloirs distingués de ce club très fermé où il a fait ses premiers pas en tant que dominant il y a quelques années. Il connait l’endroit sous le bout de ses doigts, y a passé tant de soirées et de nuits à épancher un besoin de contrôle qui lui était si naturel, mais rejeté par son épouse. Aujourd’hui, la perspective d’avoir un amant et soumis est un rêve atteignable. Rien n’est encore gagné. Il sait qu’une grande séance d’explications et de négociations l’attend avec Lanister. Pourtant, il se sent confiant, car Lanister n’a pas fui et lui fait confiance et c’est une caractéristique importante dans leur possible relation. La confiance est indispensable et Logan semble avoir trouvé en Lanister, un homme digne de l’amour qu’il est en mesure d’apporter et qui l’accepte sans le juger. Ses traits sont résolument plus détendus et le propriétaire de l’établissement ne manque pas de le réaliser lorsqu’il voit entrer dans son bureau et prendre place sur le fauteuil en cuir avec cette élégance qui lui colle à la peau. « Que me vaux ta visite Logan ? Dois-je m’en inquiéter ? » Il lui indique alors qu’il vient se relever de son bureau pour se rendre vers son minibar pour lui servir un verre de Whisky. « Quelle idée, James. Je ne vais pas quitter le club. En tout cas, pas dans l’immédiat, mais des ajustements vont être nécessaires. » Il lui indique en venant défaire les boutons de ses manchettes pour se sentir plus à l’aise. « Vraiment ? Tu me rends curieux, mon ami. » Lui indique cet ami de vielle date en remettant son verre entre ses phalanges pour venir prendre appui contre le bois de son bureau. « Je vais devoir arrêter de former les soumis que j’ai à ma charge actuellement, car je vais être très occupé par celle de mon amant et soumis. » Il lui indique en venant boire une gorgée de son alcool. La sensation de brûlure est agréable et il savoure le liquide ambré avec délectation. « Eh bien quelle surprise ! » Son ami déclare en haussant les sourcils d’un air interrogateur tout en sachant que Logan n’est pas le genre à dévoiler des choses à son sujet. « C’est une bonne nouvelle. Félicitations, mon ami. » Il lui indique en venant lui donner une tape contre son épaule. « Et comment s’appelle cet homme qui va me priver d’un de mes meilleurs maîtres ? » Il le questionne avec amusement, ce qui arrache un sourire à Logan qui vient doucement placer son bras contre le bras du fauteuil. « Lanister. Un ami d’enfance dont je me suis rapproché ces derniers mois et qui s’est naturellement plié à mes volontés durant nos jeux, sans qu’ils en soient réellement. » Il indique en venant tourner le liquide ambré dans son verre. « J’ai déjà réfléchi à quelques dominants pour former les jeunes soumis dont j’avais la charge. Tu as un peu de temps à me consacrer ? » Il questionne le propriétaire des lieux qui revient derrière son bureau en buvant une gorgée de son verre. « Pour toi, toujours Logan. Dis-moi tout. » Il comprend que Logan n’entrera pas plus dans les détails alors il n’insiste point et accepte la diversion de son ami. Ils discutent de longues heures pour entrevoir les différentes possibilités des changements qu’il veut opérer. Le temps défile sans qu’ils n’y prêtent pas attention. Logan n’a rien de prévu puisque Lanister semble occupé ce soir. Cela lui permettra de jeter un regard sur le contrat type et de préparer leur rencontre à son sujet. Un coup est tapé contre le bois de la porte du bureau qu’ils avaient fermés pour être en paix. Jane, l’hôtesse d’accueil glisse sa tête dans le battant de la porte avec cette attitude digne et professionnelle qui en fait la vitrine à l’extérieur, mais aussi le bijou de son ami qui la contemple avec la même fascination que quelques années auparavant. « Je me permets de vous déranger, maîtres, car nous avons la visite d’une personne qui vous a mentionné comme référence. Il a usé le terme de Maître. Je me suis dis que vous souhaiteriez avoir cette information. » Elle indique en venant baiser les yeux devant le froncement de sourcils de Logan qui est résolument surpris par cette nouvelle. « Ais-je commisse une erreur, maître ? » Elle le questionne légèrement gênée alors qu’elle tente d’avoir un appui de son véritable maître qui lui octroie sans difficulté. « Non, non. Je me demande juste qui cela peut-être. » Il lui indique en venant déposer le verre sur le bar. « Autant aller à la rencontre de mon invité puisque je suis là. » Il ajoute en venant glisser la main dans son pantalon, sa curiosité piquée à vif. Se pourrait-il que ce soit Lane ? « Votre invité est accompagné par un autre homme, plus âgé. » Lui précise la soumise de son ami avec une voix plus mortifiée encore. Cette pensée le perturbe. « Je te remercie pour toutes les informations, Jane. Je vais aller voir ça directement. » Il indique à la jeune femme en venant lui presser obligeamment l’épaule pour la rassurer malgré le trouble qui l’assaille. Il quitte l’étage pour rejoindre la salle principale, retrouvant le lieu de vie du bar qui relie les différentes parties du club. Son regard s’élance dans la foule alors que Jane l’accompagne. « C’est ce couple, Maître. » Elle lui précise en lui dévoilant deux silhouettes. Son regard se pose sur la silhouette reconnaissable de Lanister. Il est tendu et se tient aux côtés d’un parfait inconnu. Son sang ne fait qu’un tour alors qu’il prend conscience de nombreux éléments qui viennent titiller sa nature dominatrice. Premièrement, il lui a menti. Deuxièmement, il est dans son club sans lui, à la merci d’autres dominateurs. Troisièmement, avec un autre homme ce qui constitue une parfaite injure pour le maître qu’il est. Le sentiment qui l’habite est désagréable. La tension vient envahir ses muscles qui se bandent et il s’intime de respirer profondément pour contenir les émotions qui l’étreignent. Il se doit de garder le contrôle, coûte que coûte, mais c’est résolument difficile lorsqu’il voit un homme plus mature, au charme conséquent, dans son univers avec SON homme. « Tout va bien, Jane. » Il rassure la soumise par une pression qu’il s’efforce de conserver bienveillante malgré la tension qui le domine. D’un pas lent et maîtrisé, il se rapproche du duo et vient doucement se glisser dans le dos de son amant pour murmure dans une voix basse, mais ferme. « Tu oses utiliser mon titre en venant avec un autre dans mon club, Lanister ? » Il utilise son prénom en entier qu’à a de rares occasions, surtout lorsqu’il le gronde quand il le provoque. « Je ne te ferai pas l’affront de croire que c’est une vile vengeance de ta part, mais j’espère que tu as une bonne explication. » Sa voix est faible. Elle a pour vocation d’être entendue que par son amant avant de s’éloigner pour plonger ses iris claires comme du cristal, mais dénuée de toute chaleur dans les prunelles de l’invité de son amant. « Bonsoir. Logan, le petit ami de Lanister. » Il ne laisse pas l’occasion de Lanister de le présenter autrement qu’il ne l’est à cet homme qui est très élégant et s’imbrique bien dans leur univers. Sa voix demeure polie malgré l’agacement, car il ne veut pas manquer de respect à cet homme qui n’a peut-être rien demandé et s’est plié obligeamment aux volontés de son petit ami. « Et si tu me présentais ton ami ? » Il questionne son amant en plongeant ses iris dans les siennes. Elles sont dénuées de leur chaleur habituelle. Lanister a réussi à l’atteindre, le blesser et il n’est pas assez candide pour ne pas l’avoir envisagé mais il ne pensait pas que Lanister souffrirait d’un manque de confiance en lui et l’évinçant de cette manière dans ses tourments. Logan n’est pas dupe. Il sait à quoi est due cette venue, mais elle n’aurait pas dû se faire dans de telles circonstances et ça le blesse, car c’est comme s’il venait de se prendre une douche froide. Ce qui est particulièrement difficile à encaisser.
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Ruben Leeroy

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySujet: Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)    Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptyMar 1 Déc - 21:07

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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester, compliqué de rire lorsqu'on veut pleurer, mais le plus terrible est de devoir oublier lorsqu'on veut aimer.
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L’émotion est palpable entre eux. Elle menace de submerger leurs âmes malmenées par les affres d’un amour trop fort qui les a uni et qui ne semble pas vouloir s’effacer. Ils brisent des murs qu’ils avaient érigé par fierté ou par crainte de blesser l’autre dans l’optique de se repentir, de guérir d’une douleur qui ne s’emble pas s’atténuer malgré les mois qui s’écoutent. Ce gâchis qui les empêche de dormir sereinement la nuit, car ils ressentent le besoin de s’expier de paroles trop longtemps contenues. Ils doivent ouvrir leur cœur pour espérer aller de l’avant, faire le deuil de cet amour aliéné qui les a menés où ils en sont aujourd’hui. Ils s’aiment. Le doute n’est même pas envisageable. Leur affection s’exprime dans la lueur fébrile de leurs prunelles comme dans la manière dont il se frôlent l’un et l’autre. Aujourd’hui, dans le cocoon sécurisé de la demeure de son ex-petit-ami, ils acceptent d’embraser ce sentiment de manque qui les dévore et les malmène si durement. La voix de Wilfried évoque une vérité qui fait mal. On ne s’est pas rencontré au bon moment. N’est-ce pas l’une des pires peines qui puisent exister pour deux âmes éprises ? C’est douloureux à entendre, à accepter et pourtant, il sait bien au fond de lui qu’il s’agit d’une vérité inaliénable. Son cœur est secoué par cette vérité et son émotion manque de le clouer sur place lorsqu’il sent son homme agripper sa menotte pour la baiser avec la plus ardente des passions. Cet accident qui l’a privé de son identité, qui a manqué de le tuer n’a en rien atténuer l’affection qu’il porte à cet homme qui le bouleverse. L’immensité de la culpabilité qui habite son homme le bouleverse. Il a conscience qu’elle ne s’atténuera pas immédiatement et que seul le temps et sa reconstruction permettra au galériste d’alléger sa conscience. En signe de réponse, il se contente de serrer sa nuque dans un geste emplie de douceur. Son pouce vient doucement caresser sa chair accessible, incapable de vouloir totalement rompre ce contact qui lui fait du bien comme il le tiraille. A son tour, Wilfried lui offre des paroles rassurantes, salvatrices qui sauront l’aider à aller de l’avant. Cette déchirure de ne pas être la personne qui fera partie de sa vie est aussi lancinante que la sienne. Cette fatalité de savoir qu’il aura toujours une place bien à lui dans sa vie. « Moi aussi, mi amor. » Il murmure dans une voix éteinte par l’émotion. « Moi aussi. Tu seras toujours à part dans mon cœur. » Il admet avec simplicité comme un cri du cœur qui ne veut plus être brimé. Un aveu qu’aucun des deux ne peut remettre en doute. Il aura toujours sa place dans son cœur et aucun homme, pas même Björn ne pourra effacer l’affection qu’il porte à cet homme. C’est sans doute cette réalité qui rend la séparation si difficile. Pourtant, ils ne peuvent pas reconstruire quelque chose sur ses braises alors qu’ils se sont perdus en cours de route. Il aimerait tellement croire le contraire pour se donner une raison de s’accrocher à lui. Déjà cinq mois se sont écoulés et Ruben a essayé d’oublier cet homme dans les bras d’autres hommes, mais rien n’y fait. Une seule rencontre et cet amour ravage sa poitrine avec virulence. La remarque de Wilfried au sujet de Björn n’est pas anodine. Il le connait assez bien pour lire à travers lui et comprendre l’importance que le Norvégien a pris dans sa vie. Un homme au cœur bon qui lui donne la distance nécessaire pour lui permettre de faire le tri dans son cœur et dans son esprit. Un homme vers lequel il désire ardemment se tourner sans parvenir à le faire, car il a conscience des erreurs qu’il a commisses par le passé et qui l’empêchent d’aller vers lui. Son regard se trouble à ces paroles. Son cœur s’emballe dans sa poitrine comme il se serre. Il est continuellement tiraillé par des sensations contraires. « Oui. On se connait depuis que je suis gosse. » Il indique simplement en venant plonger ses iris dans les siens. « On a de nombreuses passions en commune dont la musique... » Il admet avec douceur dans un petit sourire. « On s’est rapproché depuis mon accident. Et je dois bien admettre qu’il me plait et que je l’apprécie énormément. » Il ajoute dans un soupire. L’amour s’éclot petit à petit au fil des mois même s’il semble plus perdu que jamais. « Et je lui plais également. » Il lui avoue simplement dans un petit sourire. « Il pourrait résolument m’aider à avancer. C’est un homme bon et captivant, mais je suis complètement terrifié à l’idée de tenter quoi que ce soit avec lui. J’ai peur de ne pas savoir aimer correctement, de l’entrainer malgré moi dans une chute sans fin, que je reproduise les erreurs que j’ai commisses avec toi. J’essaye de me reconstruire. Comment est-ce que je pourrais prendre soin de quelqu’un d’autre ? » Il avoue enfin dans une voix éteinte avant de venir glisser une menotte dans sa chevelure dans un état dé fébrilité. Il met des paroles sur des émotions qui l’étreignent et le tourmentent. Il n’est pas prêt à se lancer dans une nouvelle histoire d’amour alors qu’il ne s’est toujours pas défait de celle qui le lie à cet homme. « Comment me lancer alors que tu demeures celui auquel je pense ? » Il murmure en venant plonger ses iris dans les siens. Comment puis-je me guérir de notre amour ?

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Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 68gfSujet: and what are you going to do now ? (loumi #4)
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and what are you going to do now ?
crédit/ tumblr ✶ loumi {#}4{/#}

Les heures défilent, et je n'arrive toujours pas à fermer l'œil de la nuit. En réalité je ne sais même pas quelle heure il est, ni depuis combien de temps je garde les yeux fixés sur le plafond de ma chambre. C'est en train de me rendre dingue, et je n'arrête pas d'y penser. A elle, à ce baiser. Je n'ai pas besoin d'une grande concentration pour retrouver la sensation qui s'est invitée en moi lorsque Yumi s'est emparée de mes lèvres. Parce que oui, c'est elle qui m'a embrassée. Aussi surprenant que cela puisse être. Je n'aurais jamais cru ça possible. Et pourtant, c'est bel et bien elle qui a initié ce baiser. Mais voilà, depuis ce moment dans les vestiaires, elle me fuit comme la peste. Elle n'a même pas dormi à la maison ce soir là. Ok je comprends que ça ait pu la retourner. Parce que moi-même déjà je n'arrête pas d'y penser. Mais elle compte plus jamais m'adresser la parole ou comment ça se passe ? Je crois que j'aurais préféré qu'elle fasse comme si de rien n'était, comme si ce moment n'avait jamais existé. Enfin quoique... j'en sais rien en fait. Dans tous les cas, ça m'énerve, et j'arrête pas de cogiter. Elle est 'hétéro', en couple avec Sacha, et ça fait au moins deux bonnes raisons pour qu'elle regrette son geste. Ça, j'en suis consciente. Mais j'y suis pour rien moi dans l'histoire. Pour une fois. Ce n'est pas moi qui l'ai embrassé. Enfin pas la première fois. Alors ouais va falloir qu'elle m'explique. Ou en tout cas qu'elle arrête de me fuir pour un truc dont je ne suis même pas responsable. Comme si c'était de ma faute sérieusement. On peut aussi très bien en parler, comme deux filles matures et responsables, et passer à autre chose. En théorie. Dans la pratique, ça risque d'être un peu compliqué pour moi d'oublier ce moment. Parce que justement c'est cette scène qui ne cesse de repasser en boucle dans mon esprit. Comme impossible à effacer. Mais si c'est ce qu'elle souhaite elle de son côté, alors je peux essayer de respecter son choix. Avant ça, j'ai besoin de crever l'abcès. Oh et puis merde. Je me lève de mon lit, pour me diriger vers sa chambre. Elle doit sans doute être en train de dormir, comme tout le monde à cette heure-là, mais ça n'a pas d'importance. Au moins elle ne pourra pas me fuir. J'ai besoin de la confronter une bonne fois pour toute. J'allume la lumière sans aucune gêne, venant m'asseoir sur son lit près d'elle. « Faut qu'on parle Yumi. » Elle se réveille en sursaut, se demandant sans doute ce qui est en train de se passer. Ouais c'est maintenant que j'ai envie de parler, et alors ? Y'a pas d'heure pour avoir une conversation sérieuse. Elle peut encore chercher à quitter la chambre pour aller s'enfermer dans les toilettes ou dans la salle de bains, mais je ne la laisserais pas faire. Aucune issue possible. « Et ne te défile pas sinon je suis capable de me mettre à hurler. » Ça serait quand même con de réveiller son frère et ses parents en plein milieu de la nuit n'est-ce-pas ? Un petit sourire victorieux s'installe alors au coin de mes lèvres.
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Ruben Leeroy

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySujet: Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)    Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptyLun 16 Nov - 20:28

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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester, compliqué de rire lorsqu'on veut pleurer, mais le plus terrible est de devoir oublier lorsqu'on veut aimer.
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Il est désemparé sous le flux d’émotions qui le prend à la gorge. Sa fébrilité éclate comme une vague scélérate qui dévaste tout sur son passage. Face à Wilfried, l’amour encore bien présent s’enflamme avec violence. Il ne peut lutter contre ce besoin impressif de frôler de son épiderme. Ce besoin d’expier ce qu’il a sur son cœur pour essayer de se donner une véritable chance de faire son deuil de leur amour et d’aller de l’avant. Il doit lui confesser qu’il ne le tient plus responsable de ce qu’il lui est arrivé, qu’il doit se pardonner son adultère qui a brisé la dynamique de leur relation, atterré leur magnifique histoire, tout comme le galeriste doit lui pardonner d’avoir été trop obnubilé par le regard d’autrui, par sa jeunesse et son ambition au point de ne pas voir à quel point son partenaire était résolument seul. De l’avoir tenu éloigné de son existence, de son cercle d’amis et sans le vouloir de l’avoir isoler au sein de leur relation. Ruben en a pris cruellement conscience au fil de ces derniers mois lorsque Stefan s’est efforcé de lui imposer certaines choses. Ces mêmes règles qui ont brisé leur complicité et les a éloignés au fil du temps qui s’est égrené. Il sent que sa demande maladroite ébranle son amant. La lueur luisante de son regard dévoile l’émotion qui le gagne d’être sous son toucher, comme de l’avoir sous le sien. Un souvenir de cette tendresse qu’ils se communiquaient après la passion lorsque leurs corps semblaient s’être abreuvé du contact de l’autre. Le toucher de Wilfried est délicat et électrisant. Le temps a beau s’écouler, son épiderme reconnait son contact et vient propager des frisons le long de son échine. Wilfried semble prendre conscience de la portée de ses propos, du message sous-jacent qu’ils ont voulu porter. Un moyen de rédemption pour alléger la culpabilité et la tristesse qui les mettent à mal et qui sont dues à leurs fiertés. Dieu que ce trait de caractère leur a porté défaut. Si seulement, ils avaient parlé à cœur ouvert, comme deux âmes liées à l’autre sans craindre de paraitre faible. Il hoche la tête en signe d’assentiment aux paroles fébriles de son ex-compagnon. Le geste de Wilfried le bouleverse. Sa manière d’embrasser avec dévotion cette main dénuée de toute vie. Ce geste qui continue encore de le bouleverser comme au premier jour où il l’a réalisé. Il le sent hésitant face à son silence. Attend-t-il qu’il débute ? Pas vraiment. Il est chamboulé par ces sentiments. La fébrilité de l’Allemand qui provoque la sienne. Son cœur bat vigoureusement dans sa poitrine. Il lui semble douloureux de respirer alors qu’il poursuit ses cajoleries contre son cuir chevelu. Wilfried débute ses confidences. Ruben l’écoute avec attention et émotion. Pour la première fois, il s’efforce de comprendre sa vision des évènements, de leur histoire. Il encaisse silencieusement les conséquences d’un manque de communication. Il ne ressent plus l’agacement des premières fois. De ces moments où la vérité de Wilfried était totalement opposée à la sienne. Sa respiration est lourde. Il prend le longues inspirations et expirations pour atténuer l’émoi qui le gagne. Il est triste qu’ils en soient arrivés-là. La colère initiale s’est désintégrée face au mal être de son ex-compagnon.  Sa main vient se loger dans la nuque de son ex-compagnon pour l’enserrer. Ses phalanges caressent sa peau accessible alors qu’un soupir fend son âme et s’échappe de ses lèvres. « Je t’en ai voulu pendant un long moment, mais c’est parce que mon cœur saigné de ton silence et de ton absence. Lorsque tu es revenu, j’ai voulu te haïr, mais je n’ai jamais pu y parvenir, parce que ta culpabilité et ta solitude m’a éclaté en plein visage. Je t’aurais plus rapidement pardonné ton adultère si je n’avais pas merdé sur la route. Je t’ai tenu responsable de m’avoir mis dans un tel état. » Il souffle en venant poser son front contre le sien. « Mais la vérité est que je m’en voulais de t’aimer tellement que malgré toute cette merde, je te voulais. Je te veux encore. » Il murmure dans une voix éteinte avant de prendre inspiration en fermant ses paupières. « Je te pardonne Wilfried. Tout comme j’espère que tu me pardonneras de t’avoir blessé malgré moi. J’étais tellement dans mon petit nuage. Tout me souriait sur le plan professionnel que personnel que je voulais te garder jalousement, me préserver des mauvaises langues qui auraient pu nous faire du mal. Je voulais tout ça : une vie stable, de couple à tes côtés. Je voyais ma vie avec toi également, mi amor. » Sa voix est murmure alors qu’il sent sa voix se briser sous l’émotion qui le gagne. « Mais je n’ai pas su voir les signes avant-coureurs de ton mal-être, de ta solitude. Je suis sans doute le plus égoïste des deux, car malgré tout cela, je n’aurai sans doute rien changer à ma carrière. Encore aujourd’hui, la musique demeure l’essence même de mon existence. Elle me permet de me sentir vivant et je m’oublie en elle. » Il indique dans un murmure. « Même pour toi, je n’aurai pas été capable d’abandonner ma muse. » Il avoue dans une voix ébranlée par sa propre confession. « J’espère juste un jour être capable de pouvoir aimer un jour convenablement. Être à la hauteur de l’amour qu’un homme me portera. Tout comme j’espère que tu rencontreras un homme qui ne te laisseras jamais ressentir de nouveau cette solitude que tu portes encore sur tes épaules. » Il conclut, ses prunelles luisantes plongées dans les siennes.  

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Ruben Leeroy

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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester, compliqué de rire lorsqu'on veut pleurer, mais le plus terrible est de devoir oublier lorsqu'on veut aimer.
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Il est déroutant de se retrouver dans cette maison après tant de mois. Il a la sensation que cela fait une éternité qu’il n’a pas foulé le sol de l’antre de son ex-compagnon. Il y a une forme de mélancolie qui l’assaillit. La même qui l’a terrassé à chaque fois qu’il rentrait chez lui avant son déménagement. Wilfried n’impose pas de distance et prend la place qui a toujours été la sienne sur ce canapé. Des images se superposent dans son esprit : complicité, gêne ou passion. Ils ont tout expérimenté durant leur vie commune, car le destin ne les a épargnés. Par le passé, Ruben s’est laissé dévorer par la rancœur, car il a refusé de faire face à certaines réalités. La solitude de Wilfried, il a fini par la comprendre et entrevoir les raisons qui l’ont amené à fauter. Il ne l’a jamais cherché, c’est arrivé à une période où il était plus faible que jamais, avait besoin de son partenaire qui n’était pas là. Il est le premier à se punir de ce qu’il s’est passé, à culpabiliser pour l’accident qui a suivi son aveu. Finalement, ils sont deux âmes brisées, qui s’aiment en dépit de tout et qui doivent apprendre à accepter le passé pour aller de l’avant. Ils ne peuvent pas rester prisonnier. Ils méritent autant l’un que l’autre d’être heureux, même si c’est aux côtés d’un autre qui n’est pas eux. « Peut être que tu pourrais envisager d’acheter une maison à ton image et garder celle-ci pour les grandes occasions. » Il lui indique dans un petit sourire. « Mais je comprends ton désir. J’ai déménagé pour ma part. La maison ne me convenait plus. J’ai pris une maison plus petite, de plein pied, que j’ai pris le temps d’aménager. » Il lui indique sur le ton de la conversation. Cela lui a permis de passer le temps durant ces longues soirées de solitude et de pouvoir avancer d’une certaine façon. Du moins, il l’avait cru jusqu’à que sa route croise de nouveau celle de cet homme et que le manque de lui l’envahisse avec virulence. Ce qu’il admet avec humilité en venant plonger son regard dans le sien. Il sait pertinemment que ce trouble est commun. Il le perçoit dans la lueur luisante des prunelles claires de son ex-compagnon. Il l’ébranle comme lui-même se retrouve désarmé face à ce manque. Wilfried s’efforce de chasser son trouble, de porter le masque qu’il a l’habitude de montrer aux autres pour cacher ces tourments, mais Ruben le connait bien trop pour se laisser avoir par ce stratagème. A-t-il conscience de ce qu’il veut ? Pas vraiment. Il a conscience qu’il a besoin de quelque chose pour réellement être en mesure de lui dire aurevoir. Il a besoin d’être acteur de leur rupture et prononcer tout ce qu’il a sur le cœur pour guérir de cet amour qui le dévore pour cet homme. Les paroles de Wilfried le touchent en plein cœur et fait écho au même tourment qui l’assaille. Ce surnom lui arrache un frison. Il y a tant de déchirement dans sa prononciation qu’elle attise sa fébrilité. Sa menotte valide vient se perdre contre la mâchoire de son ex-compagnon pour la caresser avec douceur. « Il va pourtant falloir qu’on y parvienne, mi amor. » Il murmure avec douceur et tristesse. Ses phalanges frôlent cette chair ombragée par une fine barbe pour rejoindre sa nuque, la cajoler du bout de ses phalanges. Un geste d’affection nécessaire, qu’il désire ardemment lui apporter alors que sa respiration se fait plus lourde dans sa poitrine sous l’émotion qui le gagne. « Je ne sais pas ce que je veux, ni même ce que je suis venu chercher aujourd’hui. » Il admet avec fébrilité en continuant de le toucher comme son cœur le réclame. Par une pression maitrisée dans la nuque de son ex-compagnon, il l’amène à coller son front contre le sien. « J’ai l’impression que j’ai besoin de te dire convenablement adieu. » Il lui murmure avec douceur, sa menotte caresse ses fins cheveux alors que son souffle se mêle au sien. Son cœur bat si promptement dans sa poitrine, enivré par son contact si proche et si éloigné à la fois. Il ne fait qu’accentuer le manque qui le ravage pourtant il se doit de dire ce qu’il veut lui dire. « De te dire tout ce que j’ai sur le cœur. Tout ce que je te souhaite, mais surtout de m’autoriser de t’aimer une dernière fois pour avoir le cœur et la conscience légère. Qu’on se donne les armes pour avancer loin de l’autre. » Il conclut avec difficulté alors que sa voix se brise sous l’émotion vive qui le gagne. Cela devrait être interdit d’aimer de cette manière. Pourtant à cet instant, son amour pour le galeriste manque de le submerger. Entendra-t-il son appel désespéré ? Fait-il écho au sien ?

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Ruben Leeroy

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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester, compliqué de rire lorsqu'on veut pleurer, mais le plus terrible est de devoir oublier lorsqu'on veut aimer.
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Ruben observe son ex-compagnon avec émotion. C’est la première fois depuis bien des années qu’il est un invité dans cette demeure. Par le passé, il serait rentré sans invitation. Il n’aurait pas attendu que le galeriste apparaisse dans le chambranle de la porte pour s’autoriser à pénétrer dans cette demeure. Cette réalité est difficile à assimiler. Elle est même très cruelle. Elle disloque son myocarde de sa poitrine alors qu’une douleur latente vient s’emparer de ses tripes. Les premiers mots sont échangés. Ils lui semblent dénués de toute chaleur comme s’ils étaient plongés dans un état de léthargie. L’émotion est profonde. Elle est identique à la sienne et ils ont des difficultés à la gérer. La nonchalance semble être de rigueur, à moins que ce soit la tristesse qui leur impose cette ligne de conduite ? La protection de la demeure atténuera peut-être cet état de fait ? Il l’espère alors que les propos de Wilfried le soulagent. Il est seul. Roman n’est pas avec lui et aussi idiot que cela puisse l’être, cela atténue le tiraillement qu’il ressent dans sa poitrine. « S’il te plait. » Il murmure dans une voix éteinte lorsqu’il le questionne sur le carton. Il n’a pas le cœur à lui indiquer qu’il s’agit de ses affaires. Wilfried l’invite à entrer et il pénètre dans cette demeure qui a été jadis la leur, la gardienne de leur doux secret. Ses prunelles s’égarent sur cet environnement qu’il connaissait par cœur et qu’il redécouvre après tant d’années. Sa canne foule le pavé du hall alors que son amant l’invite à rejoindre le salon vers lequel il se dirige naturellement. Ce chemin qu’il a pris naturellement sans cela. « Je veux bien une limonade, s’il te plait ? » Il murmure d’une voix rauque, presque pâteuse, qui révèle son état second. Ce n’est pas facile d’être face à lui en adoptant une telle posture. Cela l’ébranle et rend son regard brillant. Ils s’éloignent l’un de l’autre, Wilfried en direction de la cuisine tandis que le jeune producteur vient retrouver le salon. Il pénètre dans la pièce, retrouve ce cadre chaleureux, sans doute un des seuls de la maison agencée comme une œuvre d’art. Son regard vient s’échouer sur ce canapé qui a accueilli tant de leurs soirées cocooning ou les prémices de leur joute luxuriante lorsque l’ivresse gagne l’échine sous la chaleur et la caresse de baisers. Son cœur s’emballe à cette pensée tandis qu’il vient retrouver une des baies vitrées qui donnent sur la terrasse et le jardin joliment éclairé. Les souvenirs l’assaillent et les émotions se ravivent en un instant. La présence de Wilfried le ramène à la réalité. Il n’a pas besoin de l’entendre ou de le voir pour le sentir. Il se retourne vers lui, glisse son regard sur sa silhouette longiligne et sur ces vêtements qu’il lui connait tellement. Il lui offre un petit sourire, mélancolique alors qu’il s’éloigne de la baie vitrée pour retrouver le canapé, sa place habituelle. Sa canne foule le sol de nouveau alors qu’il se rapproche du livre déposé sur la table basse. Sa menotte inerte frôle le papier alors qu’il prend place sur le canapé face à elle. « Tu songes à redécorer ? » Il le questionne simplement dans un petit sourire, car il connait les habitudes de son amant. Ses prunelles viennent retrouver la couleur azur de celles de son ex-amant. Il vient récupérer le verre qu’il lui tend et ses phalanges frôlent les siennes, éveillant ce désir de maintenir le contact. Le manque lui brûle le corps alors que son cœur s’emballe dans sa poitrine. « Merci. » Il murmure en venant boire une gorgée pour détendre cette tension qu’il sent dans son épiderme. Ses prunelles scrutent avec intérêt la silhouette de son amant. Il s’abreuve de sa vision alors que l’émotion renfloue dans sa poitrine. « J’avais besoin de te voir. » Il avoue pour justifier sa présence chez lui, l’excuse prise pour s’immiscer de nouveau dans son quotidien. « Apaiser ce manque qui me dévore. » Il murmure sans le lâcher du regard. Il lui avoue indirectement qu’il est prisonnier de cet interlude passé dans la réserve, qu’elle le dévore depuis lors et qu’il a besoin d’aller au bout de ce qu’ils ont commencé, mais pas totalement terminé. Ces adieux qu’ils se sont interdis, mais dont ils ont besoin pour avancer, pour se pardonner et apprendre à vivre l’un sans l’autre, mais sans devenir de parfaits étrangers. Parce qu’il n’envisage pas son existence en devant agir comme un étranger à chaque fois qu’ils se croisent. Il veut pouvoir embraser le fait qu’il a été "l’élu", le premier amour à l’avoir aveuglé et que rien ne pourra changer ce fait malgré que la vie les ait éloignés l’un de l’autre. Il veut trouver la voie du deuil et l’embrasser, leur permettre d’être heureux, autrement sans se cacher de l’autre. Est-ce seulement possible ?

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Ruben Leeroy

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Rechercher dans: rps terminés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySujet: Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester (Rubried 04)    Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySam 7 Nov - 19:34

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Il est difficile de dire adieu lorsqu'on veut rester, compliqué de rire lorsqu'on veut pleurer, mais le plus terrible est de devoir oublier lorsqu'on veut aimer.
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L’interlude passée en compagnie de Wilfried dans la galerie hante son esprit. Il a voulu croire qu’il avait tourné la page, mais il lui reste résolument énormément de chemins à parcourir. Le deuil de cet amour qui dévore encore sa poitrine n’est pas terminé. Il s’efforce de se perdre dans son travail pour ne pas songer à ce qu’il s’est passé, la tourmente qu’il a éprouvé de voir son ex-petit-ami écartelé dans ses émotions tout comme lui, le manque que leur rencontre a engendré. Son cœur bat douloureusement dans sa poitrine alors que ses prunelles se perdent sur ce carton qui erre dans sa nouvelle demeure et qui est composée des effets personnels de Wilfried. Il les mit de côté en déballant ses affaires à chaque fois que son emploi de ministre lui a permis pour pouvoir les lui ramener. Cela n’a pas été simple, car il a beau avoir conscience qu’aucun avenir n’est possible entre eux, son cœur a ses raisons que sa raison ignore. Il l’aime. Cette affection est encore profondément ancrée dans sa poitrine et le temps n’a pas l’air de l’amoindrir. La rupture a été trop brutale et une part de lui ne parvient pas à l’accepter comme une issue nécessaire pour permettre à leurs deux âmes brisées de se reconstruire. Pourtant, des perspectives s’ouvrent à lui, mais il ne parvient pas à se lancer, car s’il doit être honnête envers lui-même, Wilfried demeure le maître de son cœur. Il veut lui dire au revoir. Le faire réellement. Il ne sait pas si cela l’aidera vraiment à avancer, mais il en ressent le besoin. En conséquence, il finit par succomber à l’envie qui le taraude depuis la semaine écoutée et commande un taxi qu’il mandate pour le mener chez Wilfried. Il lui donne un supplément pour qu’il accepte de porter ce carton qui doit retourner chez son propriétaire. Lorsqu’il s’immisce dans l’habitacle du véhicule son myocarde s’emballe et une nervosité le gagne alors que ses phalanges glissent autour du pommeau de sa canne Il ne sait pas si Wilfried sera à son domicile et si c’est le cas s’il sera seul. C’est un pari qu’il prend en arrivant à l’improviste chez son ancien compagnon. Cette demeure qui a accueilli tant de fois leur couple dans leur intimité. Cette villa spacieuse et sans vie qu’ils parvenaient à en faire leur foyer à chaque fois que leurs emplois du temps leur permettaient de se retrouver. Vêtu d’un pull noir et d’un pantalon de costume de la même teinte portés au cours de la journée, il n’a pas pris le temps de prendre une douche et prendre le risque de revenir sur sa décision. Lorsque la silhouette de la demeure de son amant se dépeint dans le champ de vision du parebrise, sa respiration s’accélère. Il prie pour qu’il soit présent, seul. Il veut le voir, sans tabou, sans devoir porter un masque. Il a besoin d’épouser pleinement ses émotions face à lui, sans se cacher pour mettre un terme à ce manque qui lui taraude le cœur et le ventre depuis cette soirée. Lorsque le véhicule s’arrête devant l’entrée de cette maisonnée illuminée où il peut voir une silhouette se mouvoir, alertée par l’arrivée d’un véhicule, il lâche un soupir. Ils arrivent devant le pan de la porte où il vient s’extirper de l’habitacle. Sa canne foule le pavé du chemin qui conduit à l’entrée de la maisonnée. Autour de lui, il voit le chauffeur de taxi se mouvoir pour sortir le carton de son coffre pour le déposer devant la porte de son amant. Il remercie le chauffeur par un sourire alors que ce dernier s’éclipse faute d’avoir eu une commande contraire. Il n’a aucune idée de la durée que va avoir leur entrevue, mais il espère qu’il ne partira pas aussi rapidement. Il n’en a absolument pas envie, surtout lorsque la silhouette de Wilfried passe dans le halo de lumière offert par la porte d’entrée entrouverte de la demeure. « Bonsoir Wilfried. » Il murmure dans une voix douce alors que ses prunelles sombres viennent se perdre dans celles si limpides que du cristal de son ex-compagnon. Il se rapproche de lui, attiré par un aimant, par l’attraction qu’il y a toujours eu entre eux. « Tu es seul ? » Il questionne avec un léger voile de doute dans sa voix. Roman est-il là ? Demande inconsciemment son regard alors qu’il se retrouve face à lui, à quelques pas de lui, si accessible et inaccessible que jamais. L’envie de l’embrasser le taraude, mais il y résiste. « J’avais besoin de te voir. » Il indique dans une voix faible alors que ses prunelles viennent se perdre sur le carton qui git aux côtés de la porte. Une vague de tristesse vient s’emparer de sa poitrine alors que ses iris retrouvent le sien, en attente d’une réaction de sa part, un mouvement de sa part. Il meurt d’envie de retrouver la chaleur de son corps contre le sien, l’odeur de son corps envahissant ses narines et la saveur de ces baisers. Sans doute commet-il une folie en venant le voir, mais il n’en a cure. Il le désire ardemment. Pour le meilleur comme pour le pire.

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Rechercher dans: rps abandonnés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySujet: really, you ignore me ? (alaver #4)    Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptyMer 9 Sep - 16:26

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really, you ignore me ?
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Pourquoi faut-il qu'elle soit aussi belle franchement ? Et pourquoi faut-il qu'elle soit sous le même toit que moi à longueur de journée ? Finalement, c'est ça le plus gros problème. Et je pense qu'il vaut mieux que je parte quelques jours chez une copine. Pour calmer le jeu, essayer de résister à la tentation. C'est effectivement ce qu'il faudrait que je fasse... et pourtant, je suis là, avec elle, dans l'eau. Et plus rien d'autre n'a d'importance. Mon cerveau déconnecte complètement et je ne pense à rien d'autre qu'à elle. A nous. Mon père est en déplacement pour quelques jours, et de savoir que nous sommes rien que toutes les deux me donne déjà chaud... merde. Faut que j'arrête d'avoir des pensées de ce genre-là. Mais c'est plus fort que moi. Je suis attirée à elle comme un aimant. Elle a ce pouvoir d'attraction sur moi que je n'arrive définitivement pas à contrôler. Et je ne résiste pas plus longtemps à venir m'emparer de ses lèvres. Sous l'eau, à la dérobée, dans un premier temps. Et puis à la surface, dans un baiser plus passionné encore. Elle ne me repousse pas, et pour être tout à fait honnête je ne pense absolument pas à cette possibilité. Que ce soit elle ou moi, nous en sommes incapables. Parce qu'il y a ce lien qui nous unit. Cette connexion intense qui ne cesse de nous pousser l'une vers l'autre. Le baiser est brûlant, tout comme cette passion qui nous consume au fil des secondes. Si bien que mes mains deviennent baladeuses. Je laisse courir mes doigts sur sa peau, sous l'eau, venant flirter le long de ses côtes, alors que mon autre main s'est logée dans sa nuque. Ma langue vient se mêler à la danse, et je peux sentir le désir monter d'un cran. Est-ce que je serai capable de m'arrêter cette fois-ci ? Il y a peu de chance... Encore moins quand je sens Alaïs venir se défaire de mon haut de maillot de bain. Ses baisers descendent dans mon cou, et je me sens déjà perdre pied. Sentir ses mains sur ma poitrine est un délice auquel je me laisse complètement aller. « Tu me rends folle ! » Je ne peux plus réellement masquer mon envie, mon corps est en ébullition. « C'est toi qui est en train de me rendre dingue. » Que je souffle contre ses lèvres entre deux assauts. « J’ai très envie de toi River. » Ça me surprend que ce soit elle qui prenne les initiatives, mais ça ne me déplaît pas pour autant. Au contraire. Je crois que ça m'excite encore plus. Elle s'empare de ma main pour la guider par dessus le tissu de sa culotte de maillot de bain. Mon dieu... Je reprends le contrôle de la situation venant à mon tour retirer son haut pour nous mettre à égalité. « Je crois que tu avais un peu d'avance... » Je ne peux m'empêcher de sourire avant de sceller à nouveau mes lèvres aux siennes, laissant ma main perdre de l'altitude jusqu'à son intimité, franchissant la barrière de son dernier bout de tissu dont je me débarrasse rapidement. Je m'arrête quelques secondes pour admirer la vue qui s'offre désormais à moi. « Tu es magnifique. » Cette femme n'est pas humaine, c'est pas possible autrement. L'une de mes mains frôle à plusieurs reprises l'endroit tant convoité, la faisant languir un peu, sans pour autant lui donner ce qu'elle attend pour le moment. Je veux qu'elle me supplie, qu'elle n'en puisse plus... que son corps me réclame, encore. J'en profite pour me volatiliser et sortir de la piscine, l'invitant d'un signe de la tête à ce qu'elle me rejoigne. Bien que j'aime beaucoup l'idée de le faire dans la piscine, on aura tout de même plus de libertés à l'extérieur.
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Rechercher dans: rps abandonnés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySujet: really, you ignore me ? (alaver #4)    Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptyMar 1 Sep - 15:40
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REALLY, YOU IGNORE ME ?

ALAVER {#}4{/#}

Je tends le bâton pour me faire battre ; j’en suis bien consciente. Il ne faut pas provoquer River, surtout pas pour un défi ou une compétition. Elle est la personne la plus compétitrice que je connaisse. Et pourtant je joue avec elle, je la cherche. Je me souviens de notre après-midi de jeux il y a quelques temps ; elle m’avait prouvé ce jour-là que rien ne peut prévaloir sur la compétition à ses yeux. C’est d’ailleurs un trait que j’aime beaucoup chez elle, elle a une âme de guerrière et ne se laisse pas marcher sur les pieds. Je me retrouve donc en un éclair, sans avoir le temps de réagir, noyée dans la piscine par les mains de River. Je savais bien qu’elle n’en resterait pas là : un partout ce n’est pas vraiment son mode de fonctionnement. Elle maintient un peu ma tête sous l’eau et finit par me relever. Je reprends ma respiration ; prête à contre-attaquer. Mais je n’en ai pas le temps, déjà je me retrouve encore une fois sous l’eau. Cette fois-ci River m’a suivi. Je me sens si légère dans cette eau translucide, comme si elle avait noyé mes problèmes en même temps.  Je sens qu’elle se rapproche de moi. Et sans que je m’y attende le moins du monde, River vient déposer un baiser sur mes lèvres. Puis on retourne ensemble à la surface. Je me sens un peu troublée, et River continue de réduire la distance qui nous sépare. Mon cœur bat la chamade. Les secondes sont longues avant qu’enfin nos lèvres se touchent et se rejoignent enfin. Oui j’avais envie que nous nous embrassions mais je n’aurais jamais osé faire le pas. Alors je profite de ce baiser au maximum, je me laisse emporter. Ses lèvres m’avaient tant manqué. Nos corps presque nus se touchent dans l’eau. Des frissons parcourent mon corps tout entier. J’ai envie d’elle, envie d’aller plus loin, de profiter au maximum de ces instants. Mais est-ce bien raisonnable ? Mon esprit ne fait qu’un tour. Ethan est en déplacement à New York pour quelques jours, nous avons la maison pour nous toutes seules. Et maintenant que je sais que River va s’en aller vivre ailleurs pour un moment, je veux en profiter. Ma raison est si faible face à mes désirs et mon attirance pour elle. Après seulement quelques secondes de négociations avec mes convictions, je me laisse aller dans ce baiser à corps perdu. Plus rien ne pourra m’arrêter.  Mes mains se baladent le long du corps de River. D’un geste habile je défais le nœud de son haut de maillot de bain et le lui retire. J’embrasse son cou pendant que mes mains se baladent et caressent ses seins. La chaleur et le désir montent en moi. « Tu me rends folle ! » Je lui susurre quelques mots à l’oreille. Si seulement le temps pouvait s’arrêter, je voudrais profiter de cet instant de bonheur pour toujours. Je me sens si bien, si à l’aise avec elle. Tout est naturel et simple. « J’ai très envie de toi River.» Mon entre jambes est en feu. J’ai envie d’elle, besoin d’elle. Pour lui prouver à quel point j'ai envie d'elle, je guide sa main vers mon maillot de bain d'où s'échappe une chaleur que nul ne pourrait imaginer.

code by bat'phanie
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Rechercher dans: rps abandonnés   Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptySujet: really, you ignore me ? (alaver #4)    Tag 4 sur glitter in the air - Page 2 EmptyJeu 20 Aoû - 15:01

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really, you ignore me ?
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C'était moins une. On a joué avec le feu, flirtant dangereusement avec les limites que nous nous sommes pourtant tacitement imposées il y a de ça quelques minutes. Mais c'est plus fort que nous. Plus fort que la raison. Il y a comme une tension palpable, un lien sous-jacent qui semble nous pousser l'une vers l'autre. La force du destin, des attirances contraires. Mais je respire un grand coup, et retrouve un semblant de raison pour ne pas céder une nouvelle fois à la tentation. Le seul moyen que je trouve pour ça c'est de me venger sur elle en la poussant dans la piscine. Comme une enfant. Et ça me fait mourir de rire, tellement fière de ma connerie. Souffler le chaud et le froid. Ça aura au moins le mérite de lui rafraichir les idées. Parce qu'à me regarder aussi intensément elle prend des risques que je n'arrive plus à me contrôler. Si ça ne tenait qu'à moi, il y a bien longtemps que j'aurais comblé cette boule de désir qui gronde dans mon bas ventre à chacun de nos rapprochements. Je ne suis pas du genre à me faire prier d'habitude. Mais là, c'est différent. Je rigole encore quand ma belle-mère me tend sa main pour que je l'aide. « Allez, aide moi à sortir maintenant. » Elle me prend par les sentiments en me faisant son petit regard de chien battu. Je me saisis de sa main pour l'aider alors qu'elle en profite pour me faire tomber à mon tour. C'était prévisible, et pourtant je me suis fait berner comme une débutante. L'amour rend aveugle. Enfin l'amour c'est un grand mot. Mon dieu, non. Je n'ai jamais eu ce mot à la bouche, c'est pas maintenant que ça va commencer. « Tu voulais faire la maline hein !» Mon rire se mélange au sien dans un éclat qui ravit mes oreilles. « Un partout ! Balle au centre ! » Elle veut jouer ? On va jouer. D'un geste habile, je la surprends en lui mettant la tête sous l'eau pour la couler. J'ai le dessus sur elle, et je vais pas me gêner pour en profiter. Avoir le contrôle de la situation, c'est tout ce que j'aime. Je la fais remonter à la surface, ne pouvant pas m'empêcher de la bouffer du regard. Puis je recommence la manœuvre l'accompagnant cette fois-ci avec elle sous l'eau. J'ouvre les yeux, et je profite de ces infimes secondes sous l'eau pour me rapprocher d'elle et lui voler un baiser. Je sais que je ne devrais pas jouer avec le feu, mais je ne le contrôle pas. On remonte ensemble à la surface, et je plonge mon regard dans le sien. Sans dire un mot, je réduis la distance qui nous sépare et m'empare à nouveau de ses lèvres. Comme une délivrance. Ça ne compte pas n'est-ce-pas ? Comme si ce baiser était en quelques sortes un baiser d'adieu. Un dernier avant de s'éloigner définitivement l'une de l'autre. Goûter une dernière fois au goût sucré de ses lèvres, à la douceur de sa langue. M'imprégner à jamais de cette sensation. Ne jamais l'oublier.
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