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Trouble. (Iago & Alessandro // tw : polyamoureux

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Zéphyr Ucello
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• âge : 33
• pronom : Il
• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
• occupation : Strett artist mais pour vivre obligé de faire plein de petits boulots
• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
• avatar : Ho-seok Lee (Wonho)
• crédits : thepsthings (avatar) vmicorum. (sign)
• messages : 329
• date de naissance : 15/12/1990
Zéphyr Ucello
Trouble. (Iago & Alessandro // tw : polyamoureux
Dim 24 Juil - 10:56
ft Iago & Alessandro
l'évidence se dessine.
Et les semaines se sont écoulées.
Bercées par les mots échangés.
Tu as senti durant ce temps.
La solitude te broyer.
Le manque te ravager.
Cet éloignement t'a pesé.
Est ce le fait de savoir Alessandro prés de ton Iago ?

Tu l'ignores. Tu penses sans en être sûr. Tu n'es plus sûr de rien. De vouloir cette liberté qui pour la première fois t'a fait éprouver des sensations désagréables. Tu n'étais pas mal entouré de cette nature, le corps allongé parfois sur l'herbe fraîche, les yeux perdus dans le ciel d'un bleu intense. Tu n'étais pas mal à t'occuper des diverses tâches. Tu as même pu laisser parler ton talent d'artiste. Mais tu te sentais incomplet. Un vide vorace s'est creusé te laissant démuni quand le silence s'imposait. Tu ne sais pas comment analyser tous tes ressentis. Ils te bouleversent autant qu'ils t'effraient. Tu ne sais pas comment agir. Et tu ne trouves pas de bonnes réponses. Mais te poses tu la bonne question ? Ou bien l'évites tu pour ne pas voir ce que tu refuses de voir depuis bien trop longtemps. Faut dire que la donne a changé, même si Aless ne t'a pas rejeté. Iago est à présent un homme à partager. Parce que tu as bien compris que pour son équilibre vous deviez rester tous les deux à ses côtés. En perdre un c'est perdre la moitié de lui. C'est encore compliqué pour toi, même si tu savais, mais doucement la route se trace. Ces semaines seul et loin t'ont fait réfléchir. Même sii tout n'est pas encore bien clair et que l'approche du retour te fait peur.
Tu as la trouille.
La trouille de les voir ensemble.
La trouille de les voir s'aimer.
Comme toi, tu sembles incapable d'aimer.
Ou du moins de réellement l'exprimer.


Et les semaines se sont écoulées.
Et l'heure du retour a sonné.
Tu angoisses un peu.
Mais tu es impatient aussi.
De le serrer dans tes bras.

Tu n'as pas donné de jour ou d'heure fixe pour ton retour. Te disant que l'effet de surprise serait mieux. Et tu accélères le pas une fois arriver à L.A, parcourant la distance qui te reste à un rythme soutenu, ton sac de vêtements sur l'épaule. Tu aurais pu aller le poser dans ton endroit secret, ton repère. Mais tu verras ça plus tard. Là tu veux voir Iago. Est ce que Aless sera là ? Ou bien tu auras ton amant juste pour toi. Une drôle de sensation, à cette pensée, t'étreint le palpitant. Parce que tu as eu du mal à les dissocier l'un de l'autre durant ton absence. Tu pensais à Iago et Aless venait automatique s'inviter aussi. Sans que tu ne saisisses le sens profond de cette vision. Et tu arrives devant l'immeuble, tu montes les marches quatre à quatre. Et puis tu te trouves devant la porte. Là tu t'arrêtes. Hésitant. Tu as les clés. Dois tu frapper comme un simple invité ? Vu que tu ne les as pas prévenu. Ou bien entré ? C'est aussi un peu chez toi comme souvent le mentionne ton Iago.
Ta main se pose sur la poignée.
Et tu l'actionnes.
Pas de résistance.
Iago est présent.
Silencieux tu entres.
Sourire aux lèvres.


Et tu entends des soupirs.
Tu te stoppes direct.

Tu tournes malgré toi ta tête vers la pièce d'où vienne les bruits. La chambre. Au départ mal à l'aise avec les gémissements qui se joignent aux soupirs de plaisir. Tu te dis que tu ferais mieux de ressortir et de t'annoncer en sonnant, ou en parlant. Mais tu ne le fais pas. Tu gardes le silence et tu poses ton sac au sol. Tu te doutes de ce qui se passe dans la chambre. Et si dans un premier temps tu te dis que c'est mal, que c'est joué les voyeurs, tu chasses vite ses idées t'approchant de la porte entre ouverte. Mentalement tu te dis non, tu n'as pas le droit de regarder ce qui se passe dans cette pièce. C'est intime. C'est entre eux. Mais en même temps, un des deux hommes présents tu le fais également gémir et soupirer sous tes caresses. D'abord hésitant, puis intrigué, tu oses. Tu les vois enlacés, emmêlés. Tu les vois s'aimer. Leurs mains qui s'égarent sur leurs peaux moites. Leurs lèvres qui cherchent leurs comparses. Un drôle de mélange de sensations te prend aux tripes. Tu as d'un coup plus chaud.
La vision de leurs corps nus.
Est sensuelle, érotique.
Terriblement déroutante.
Mais aussi tentante.

Tu ne peux ignorer l'amour qui s'en dégage, comme le désir qui s'inscrit dans chaque caresse. Et tu les envies de cette osmose parfaite, sans fausses notes. Harmonie de l'acte qui te coupe le souffle alors que leurs bassins se percutent avec audace et fièvre. Ta main vient malgré toi se poser sur ton entre jambe affamé par le feu qui te consume depuis ton départ. Surtout que durant ton absence tu n'as posé tes mains sur personne. Ton corps n'a pas été frôlé pourtant tu as eu des occasions, mais pas l'esprit à te donner. Et tes doigts effleurent le tissu, tu es gonflé par le désir. Tu t'appuies contre le mur, perturbé par l'idée qui s'impose à ton esprit : les rejoindre. Aller mêler ton corps aux leurs. Trouverais tu ta place dans ce duo si parfait ou l'aveu des sentiments n'effraie ni l'un ni l'autre ? Tu soupires alors que ta peau rêve de baisers et de caresses.
De mains, de lèvres.
Tu frissonnes.
Tu pousses un peu plus la porte.

Voulant en découvrir d'avantage. Voulant saisir l'essence même de cette scène qui te brûle les reins, qui enivre tes sens. Même si tu es un esprit libre, l'acte charnel n'a toujours été partagé qu'avec un autre partenaire. Alors pourquoi ces envies de te laisser toucher par les deux ? Iago tu comprends. Mais Alessandro. Est ce le fait de le voir aimer ton amant qui fait naître ce désir ? Il pourrait aussi l'aimer à travers toi. En tout cas tu es réceptif à ce que tu vois. Même si tu te sens rougir à tes pensées. Bouleversé car tu sais que c'est mal placé. Même si peut être Iago les a déjà eu. Sûrement même. Et d'un coup ta présence est capté. Et tu en rougis d'avantage quand les regards fébriles et enflammés se posent sur ta silhouette dépravée par la brûlure de leurs désirs. Tu te sens coupable. Comme un gamin pris en train de faire une bêtise.
« Désolé je ne voulais pas vous déranger. »
Tu te rends compte de l'image que tu renvoies, ta main sur ta virilité tendue sous cette vision délicieuse. Tes pensées torrides. Ton envie brûlante. Tu te retournes pour cacher ton trouble.
« Je voulais faire une surprise. »
C'est sur que pour surprendre là tu as du surprendre. Tu ne sais pas ce que tu dois faire. Fuir loin serait peut être la bonne solution. A part que leurs dire ce que réellement tu as ressenti en les voyant soit la plus logique. De toute façon, ton corps parle pour toi.

vmicorum.
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Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
Alessandro Silveira
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• âge : 33
• pronom : il
• côté ♥ : En cours de divorce avec sa femme Naomi. Il est également dans une relation amoureuse avec Iago, l'homme de sa vie.
• orientation : bisexuel
• occupation : Ancien infirmier dans l'armée de terre, il est devenu ambulancier après avoir quitter l'armée brisé psychologiquement. Les premiers secours se sont imposer comme une vocation, un besoin intriséque et ravageur.
• quartier : Silverlake, avec Iago.
• avatar : Marlon Teixeira
• crédits : prettygirl
• messages : 73
• date de naissance : 24/12/1990
Alessandro Silveira
Trouble. (Iago & Alessandro // tw : polyamoureux
Mer 27 Juil - 22:54
ft Iago & Zéphyr
l'évidence se dessine.
Après plusieurs semaines, l'appartement semblait étrangement vide en l'absence de Zephyr. Il n'était pas resté longtemps et sa présence lui avait paru difficile. Cohabiter avec l'amant de son homme était bien incongru, mais Sandro avait fait des efforts pour s'en accommoder. Il avait été soulagé quand le travail avait appelé le jeune asiatique ailleurs, heureux de retrouver son espace et son intimité chambardés avec Iago. Il avait accueilli son départ avec sérénité, effaçant l'angoisse de les retrouver collé l'un à l'autre quand il rentrait du travail, le pincement au coeur quand il pouvait observer leur complicité. Ne plus le croiser aurait dû être une délivrance. Ce le fut au premier abord, mais parfois le souvenir d'un rire s'invitait à ses pensées. Parfois, il avait la sensation qu'il n'était pas vraiment parti, qu'il se tournerait et que Zephyr se tiendrait là ou pousserait la porte d'entrée. Il savait que c'était possible, quand il aurait fini son travail, il pourrait revenir, Iago l'attendait. Cette impression le troublait, car elle ne semblait plus si dérangeante. Il se surprenait à se demander comment il allait ou quand est ce qu'il rentrerait. Il avait parfois envoyé un petit SMS à Zephyr pour avoir de ses nouvelles, mais n'avait jamais formulé cette seconde question. Pouvait-il lui manquer ? Quelle drole d'idée !

En cet instant, Zéphyr était complètement absent de son esprit. Il était entièrement concentré sur Iago, son corps et ses pensées lui appartenaient. Suavement enlacé, le brésilien honorait le corps de son amant ans une danse torride et sensuelle. Peau contre peau, lèvre contre lèvre, il berçait son âme soeur de caresses et de baiser. Le désir l'habitait, leur danse l'irradiait. Il prenait le chemin du paradis, mais se plaisait à le parcourir, il prenait son temps. Ils avaient le temps. L'ambulancier en profitait. Il savourait le plaisir que les gémissements de Iago communiquaient, appréciant chaque signe de sa satisfaction. Il s'amusait dans de complice et délicieux jeux qui ne faisait qu'accroître son envie de le posséder. Iago était et serait à lui ce soir, quelle ivresse.

Soudain, quelque chose fit trembler son échine, quelque chose qui n'avait rien à voir avec les caresses et les baisers de Iago, rien à voir avec la chaleur que l'Italien répandait dans son âme aux moindres regard ou soupirs. C'était comme un souffle, comme un fantôme glacé qui aurait frôlé sa peau brûlante. Étrange ! Et il aurait continué, la sensation s'effaçant comme elle était venue pour se consacrer à Iago, s'il n'avait pas perçu un léger soupir. Un soupir que ne venait pas de lui, ni de Iago qu'il ne quittait pas des yeux. Le brésilien se redressa sur ses bras avant et tourna le visage vers la porte. Là, dans l'encadrement se tenait une silhouette frêle, la main lascivement positionnée sur son pantalon, un visage d'ange avec l'expression d'avoir été pris sur le fait. Alessandro le dévisagea un instant bouche bée, sans bouger, sans s'éloigner davantage du corps de Iago. Puis un sourire amusé s'affiche sur ses lèvres quand son regard retrouve la main coquine du revenant.  

« Ça pour une surprise... c'est réussi ! On ne t'a jamais appris à frapper avant d'entrer. J'ai cru que c'était un pervers. » Parvint-il finalement à répliquer lentement. Il se rendit compte qu'il n'y a pas de colère dans sa voix, ni moins d'embarras à voir été surpris dans leur intimité. La situation l'amusait. Peut-être était-ce le fait que le jeune intrus semblait tout aussi gêné ou bien était-ce la satisfaction de pouvoir le provoquer et torturer un peu. Mais comme l'Asiatique s'était retourné, il ne pouvait plus le voir rougir.
« En tout cas, rit-il, j'ai l'impression que toi, tu as particulièrement apprécié ta surprise. »  Alessandro se mordit la lèvre, le regard encore assoiffé sur Zephyr. Son désir pour Iago embrumait son esprit sans doute, mais il s'était toujours demandé... il l'avait parfois fantasmé et il était venu là sans qu'on lui demande. Alessandro n'avait pas envie de s'arrêter, il sentait encore l'érection de son amant pressée contre lui, comment aurait il pu s'en détourner pour les frustrer tous deux.
« Ne te barre pas au milieu du spectacle ! Ce serait dommage de rater ça. » Il soupire avec un sourire narquois à l'adresse du saisonnier. Il était conscient de la nature fuyante de celui-ci ou bien était ce juste le moyen d'assouvir un fantasme ?

vmicorum.
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Iago Romano
Iago Romano
Iago Romano
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• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
• avatar : Andre Hamann
• crédits : @Eilyam
• messages : 233
• date de naissance : 25/11/1988
Iago Romano
Trouble. (Iago & Alessandro // tw : polyamoureux
Ven 12 Aoû - 13:56
ft Iago & Alessandro
l'évidence se dessine.

Trouble. (Iago & Alessandro // tw : polyamoureux 111402504
tw : polyamoureux
Le départ de Zephyr n’avait pas été sans incidence pour le tatoueur. A chacun des départs de sa colombe, il devait se rhabituer à son absence. C’était toujours aussi difficile même s’il avait appris à l’accepter à le taire. Il n’avait jamais restreint le besoin d’évasion de son amant, car il avait pris conscience qu’il n’aurait fait que l’abimer et prendre le risque de le perdre. Ce qu’il n’aurait jamais pu supporter. Il ne l’avait pas supporté à ses dix-huit ans et été partie pour éviter de commettre l’irréparable. Aujourd’hui, c’était encore plus impossible, désormais qu’il était plus mature. La présence d’Alessandro amoindrissait le poids de cette absence, mais il devait bien admettre qu’il avait pris l’habitude d’avoir les deux hommes de sa vie dans son quotidien. La convalescence forcée de la colombe avait permis une situation qu’il n’avait pas cru possible. Il sait qu’elle a été compliquée pour Alessandro. Il pouvait apercevoir dans son regard cette tension qu’il portait en lui à chacun de ses départs pour le travail ou à ses retours. Une tension qui s’était amoindri le jour où Zephyr avait quitté l’appartement sans les avoir prévenus. Lui aussi avait eu besoin de prendre du recul. Iago n’avait rien eu à leur envier. C’était difficile de pouvoir concilier les besoins de ses deux partenaires. Il avait fait au mieux, mais il s’était senti légèrement démuni face à cette situation. Il l’avait masqué avec expertise, préférant laisser ses pensées s’égarer lorsqu’il était au studio, plongé dans les œuvres qu’il devait produire. Les échanges de SMS avec sa colombe avait allégé un peu le poids qu’il n’avait pas conscience de porter jusqu’alors. Il avait retrouvé rapidement ses marques avec Alessandro, bien qu’ils aient des emplois du temps chargés. A croire qu’ils avaient tous besoin de digérer tout ce qu’il s’était produit au cours des dernières semaines. La tension s’était peu à peu dissipée. Il avait retrouvé en Alessandro l’homme qu’il avait toujours connu. Le roc sur lequel il pouvait s’appuyer, celui sur lequel il venait poser sa tête sur son épaule lorsque le manque de la colombe se faisait trop pesant. Parfois, il avait la sensation que la colombe qu’Alessandro le ressentait également. Peut-être pas de la même manière, mais c’était perceptible. Il ne l’avait pas abordé avec lui, craignant de fragiliser une situation déjà sensible. Ils avaient retrouvé leur intimité et complicité. La tension s’était effritée et ils avaient fini par échanger des baisers et caresses aussi naturellement que par le passé. Cela lui avait manqué. Il lui avait manqué alors qu’ils vivaient ensemble. Quelle curieuse réalité ! Ce soir, ils avaient retrouvé leur chambre après une journée bien chargé. Leurs baisers s’étaient faits naturellement paresseux. Une manière de se ressourcer et de se retrouver après des étreintes parfois bâclées par une vie chargée. Le désir s’était naturellement invité dans le ballet de leurs lèvres.

Leurs chairs se réclament tandis que leurs mains baladeuses glissent sur les formes de l’autre. Le désir d’arracher des frisons et gémissements de plaisir est profond. Il se transluit dans la lueur brumeuse de leur regard, dans le son guttural de leurs grognements, dans la poigne de leurs doigts. La danse se fait lascive, les abrutissant d’une ambition qu’ils ont tant besoin d’accomplir, jouant subtilement avec les sens de l’autre. Alessandro prend naturellement le contrôle de l’étreinte et Iago lui offre ce pouvoir sans s’en plaindre. Il se sent totalement prompt à devenir sa victime, le désirant même ardemment. L’envie de le sentir de nouveau au creux de ses reins lui prend les tripes. Il veut s’abrutir de ses coups de reins, de la beauté sauvage de son amant durant l’amour. Son attention est focalisée sur son amant avant qu’un soupir qu’il connait bien trop s’invite à leur danse. Un soupir d’aise qui lui arrache un grognement, comme s’il ne pouvait s’en empêcher et en réclamait plus. Il le reconnait. C’est une mélodie qui lui parle autant que celles des gémissements d’Alessandro. Il n’a pas besoin de tourner la tête pour prendre conscience que sa colombe est avec eux. Ses sens le savent. L’expression d’Alessandro lui confirme. Son cœur rate un battement alors qu’il laisse son corps se choir sur les draps froissés de leur lit. Son regard brumeux vient retrouver la silhouette de sa colombe. Il s’orne d’une nouvelle étincelle, celle du bonheur de le revoir après de longues semaines. Il n'ignore pas la vision décadente qu’il l’offre. Son excitation est flagrante. Sa virilité demeure tendue. Une excitation renforcée par la présence de Zéphyr, par la vision de son regard troublé et de son désir évident. Il se pince la lèvre. Son attention visuelle focalisée sur sa colombe dont il s’abreuve de sa beauté. Il est attentif aux propos d’Alessandro, reste en retrait de cet échange. Il a conscience que quelque chose est en train de se jouer à cet instant. Il sourit malgré lui aux paroles d’Alessandro. Il se rappelle du fantasme dont ils avaient parlé à son arrivé à Los Angeles. « Tu peux rester mio passerotto. » Il murmure dans une voix rauque alors qu’il lui offre un doux sourire. Il tend naturellement la main pour l’inviter à s’approcher d’eux. Il ressent le besoin de le frôler, de l’embrasser également. « Tu n’as pas à avoir honte. Tu nous trouves beaux ? » Il le questionne alors le voit se tourner vers lui. « Approche-toi, mio passerotto. » Il lui indique pour le convaincre de s’approcher. Ses doigts viennent naturellement ses doigts, les effleurent avec cette douceur qu’il a toujours eu pour sa colombe. Il les saisit doucement pour venir les porter à ses lèvres, les embrassant avec cette dévotion qu’il a autant pour sa colombe que pour son roc. « Bienvenue à la maison, mio passerotto. » Il lui indique avant de redresser son buste pour rejoindre la hauteur d’Alessandro. Il vient naturellement l’embrasser, amenant la main de Zephyr avec la sienne contre le visage de son amant. Le baiser est lent. Il est empreint d’une douceur et d’un désir qui est encore promptement présent. Une manière de lui faire comprendre qu’il l’aime autant qu’il aime cet homme présent avec eux. D’ailleurs, il abandonne la main de Zephyr contre la mâchoire d’Alessandro pour remonter son bras et rejoindre sa nuque dont il se saisit tendrement pour attirer son visage près du sien. « Tu m’as manqué. » Il lui indique à l’orée de ses lèvres avant de l’embrasser. Le baiser se fait tout aussi doux que celui qu’il vient d’offrir à Alessandro même s’il est possible de percevoir une passion plus nette, due au manque de n’avoir pu profiter de ce contact depuis des semaines. Pourtant, il relâche finalement son emprise afin de permettre à ses deux hommes de décider de la suite. Quoi qu’il se passe, il les suivra dans leur volonté.

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Zéphyr Ucello
Zéphyr Ucello
Zéphyr Ucello
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• âge : 33
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• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
• occupation : Strett artist mais pour vivre obligé de faire plein de petits boulots
• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
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• date de naissance : 15/12/1990
Zéphyr Ucello
Trouble. (Iago & Alessandro // tw : polyamoureux
Mar 6 Sep - 12:24
ft Iago & Alessandro
l'évidence se dessine.

Trouble. (Iago & Alessandro // tw : polyamoureux 111402504

Vide.
C'est ainsi que tu t'es senti.
Durant cette séparation.
Elle était volontaire.
Un besoin de souffler.
D'analyser tes émotions.
Ce drôle de sentiment quand tu les regardais.
S'aimer.

Et la nuit souvent, sans même que tu t'y attendes alors que des kilomètres te séparaient de ton Iago et de Alessandro, tu te surprenais à te voir entrer dans leur danse que tu imaginais sensuelle et torride. Chaque pensée te laissant démuni, excité et perdu. Tu t'es souvent dis que c'était n'importe quoi. Pas irréalisable en soit, car tu sais que cette alchimie rendrait ton Iago heureux. Mais tes idées éveillaient aussi de la jalousie, de la colère. Mais de la colère contre qui ? Contre toi qui sentais ton désir grandir pour Alessandro ? Ou contre celui ci qui profitait pleinement avec ton absence de l'homme que tu aimes plus que tout ? Même si comme le con que tu es jamais tu ne prononces ces mots.
Dans ta tête et dans ton cœur.
A force de trop penser.
Cela a été le chaos.
Chaos qui mélangeait.
Désir et frustration.
Chaos qui faisait de tes nuits.
Des enfers et des paradis.

Parce que tu as fini par te dire que oui, tu te laisserais bien tenter par cette expérience, celle de te blottir contre ton Iago tout en laissant Alessandro frôler ton corps de façon intime et indécente.
Et le vide c'est creusé.
Accentué par le manque.

Faisant de l'éloignement une sorte de supplice, ou tes pensées se faisaient ravageuses. Alors que tu flippais à l'idée de voir cette situation se mettre en place. Parce qu'elle ouvrait un autre horizon et aussi éveillait beaucoup de questions, beaucoup d'incertitudes. Te foutant d'avantage la trouille. Augmentant ton désir de fuir, de rentrer et de le retrouver.
Non de les retrouver.

C'est peut être pour ces raisons, inconsciemment, que tu as tu la date de ton retour. C'est peut être pour ces raisons que tu n'as pas sonné à la porte. C'est peut être pour ces raisons que tu n'as pas fais part de ton arrivé dans l'appartement.
L'espoir de les surprendre enlacés.
L'envie de les voir s'aimer.
Le désir de t'imaginer les retrouver.
Le besoin de faire taire cette jalousie vorace.

Que tu avais peur de ne pas contrôler si tes rêves érotiques devenaient un jour réalité. Et tu es là à les regarder, à les trouver magnifiques, magnétiques. A les envier. A t'exciter face à cette vision sensuelle et érotique. Tu ne peux nier l'effet qu'ils te font, tous les deux enlacés, leurs corps nus, leurs courbes attirantes dévoilées sans complexe. Le rêve était bien pâle face à cette réalité exquise.
Pourtant quand tu es découvert.
Tu te sens comme un enfant.
Pris en train de faire une bêtise.

Dans un premier temps face aux mots de Alessandro, même si au fond il ne semble pas en colère, s'il n'y a pas de reproche, tu te sens coupable et gêné d'avoir brisé leur bulle. Tu en rougis et tu te caches, mais tu es sûr qu'il a vu ton désir. Difficile d'y passer à côté vu ta tenue et là où se trouvait ta main.
« J'avais les clés et en effet j'aurais du frapper. »
Mais tu n'aurais pas eu la chance d'assister à cet échange intime. De saisir un peu plus le désir de partager cet acte charnel avec ton amant et Alessandro. Parce que l'évidence s'écrit sur chaque trait de ton visage, dans chaque souffle poussé, dans chaque battement de ton cœur, dans les frissons de ta peau. Évidence qui d'un coup rempli le vide. Tu ne réponds pas à la suite. Il y a t-il besoin de réponse de toute façon, mentir ne servirait à rien, ton être tout entier parle pour toi.
« Je peux attendre dans le salon. »
Tu écouteras leurs soupirs, leurs gémissements, imaginant la scène. Les bruits la rendant plus véridique que lorsque tu ne pouvais que l'imaginer.
L'envie de fuir se fait plus grande.
Iago est resté silencieux.
Comme s'il attendait un pas de votre part.
Comme s'il espérait vous voir vous apprivoiser.

Et puis ton regard croise enfin le sien, alors qu'il relève son corps, dévoilant un peu plus les courbes que tu aimes arpenter de tes doigts. Montrant à quel point il est excité de ce contact encore brûlant. Le feu n'attendant qu'une nouvelle étincelle pour s'incendier d'avantage. Tes yeux se posent sur sa virilité impatiente de l'extase que Alessandro allait lui offrir. Et tu en rougis d'avantage, mais tu ne te retournes pas cette fois. Tu laisses ton amant voir tes joues s'empourprer face à cette délicieuse vision. Et sa voix vient caresser tout ton être chamboulé. Tu souris quand il te dit que tu peux rester.
« Je n'ai pas honte je suis juste … troublé … »
Aveu dit dans un soupir.
« Et oui je vous trouve beau, terriblement beau .. »
Et tu te mords les lèvres. Laissant à nouveau traîner tes yeux sur leurs courbes, même si tu n'oses pas encore regarder vraiment Alessandro. De peur qu'il se rende compte de toutes tes pensées. A t-il les mêmes ? A t-il ce désir de vous voir tous les trois enlacés ? Ou bien espère t-il que tu garderas tes distances ? Que tu les laisseras finir cette danse qu'entre eux ?

Et tu es là hésitant sur le pas de la porte, le désir encore ardant au niveau de ton entre jambe. Fermer ton pantalon est impossible. Tu continues dont à offrir une vision dépravée de ta personne. Et Iago t'invite à t'avancer.
« Tu es sûr ? »
Voix qui tremble avant que tu arrives à mettre un pied devant l'autre, tes doigts venant retrouver ceux de ton amant. Contact électrisant qui t'avait manqué et qui fait naître des frissons foudroyants. Tu laisses vos doigts se lier.
Envoûté.
Affamé.

Et tu te poses sur le bord du lit, alors que les lèvres de ton amant frôlent tes doigts. Nouveaux frissons, tes yeux s'embrument, le désir pressant chaque parcelle de ton être tout entier.
« Merci ... mais j'aurais du prévenir. »
Tu te sens quand même coupable de cette situation qui s'écrit dans l'incertitude. Tu ignores ce qui va suivre, parce que tu es pour le moment le facteur dérangeant, même si tu ne sens pas de malaise. Iago se redresse et retrouve un instant Alessandro qu'il embrasse. Tu ne peux t'empêcher de les regarder, voir leurs lèvres s'unir, te donne chaud et ta virilité se dresse d'avantage. Le baiser est doux et il se teinte d'une ivresse que tu ne contrôles pas. Ivresse renforcée quand tes doigts effleurent la peau de Alessandro. Ton cœur s'emballe alors que la main de ton amant remonte le long de ton bras abandonnant la chaleur de tes doigts laissés contre la mâchoire de cet homme que tu as si souvent jalousé, envié.
Et aimé dans tes rêves.
En même temps que ton Iago.
Que votre Iago.

En une seconde ton visage s'approche de celui de ton amant, doucement tiré par sa main qui est venue se placer contre ta nuque. Tes doigts sur la mâchoire de Alessandro glissent machinalement dans son cou, et tu caresses sa peau lentement, laissant vos épidermes se rencontrer de façon plus intime. Ton autre main vient se poser sur le torse de ton Iago et avec tendresse tu en dessines les traits.
« Toi aussi tu m'as manqué. »
Fait rare pour toi d'exprimer le manque. Mais là tu veux qu'il sache que c'était réciproque. C'était même violent, même si c'était volontaire. Et vos lèvres se retrouvent, les tiennes se font voraces, l'envie d'un plus te tiraille les tripes avec force. Iago te connaît il doit juste sentir dans ta manière de lui rendre son baiser que le courant d'air n'a pas joué la fille de l'air cette fois. Toi qui cours toujours après d'autres corps ne voulait que le sien durant cette absence.
Le sien et si tu es honnête avec toi même.
Celui de l'homme qui est à vos côtés.
Ta main explore d'ailleurs un peu plus sa peau.
Sans se montrer trop curieuse.
Attendant un accord.
Son accord.

Par contre celle posée sur le corps de ton Iago est arrivé au niveau de son épée, et tes doigts viennent l'entourer de leur étau pour la caresser avec dévotion. Caresse qui rend ton envie plus explicite, tu gémis sous ce contact sensuel. Et le baiser prend fin, tes yeux se réouvrent et retrouvent ceux de ton amant avant de se tourner vers Alessandro.
« Vous m'avez manqué tous les deux. Je ne saurais l'expliqué mais … »
Tu baisses les yeux.
« Vous avez occupé mes pensées et vous trouver ainsi … enlacés .. m'a bouleversé .. »
Tu relèves les yeux.
« Excité .. »
Tes yeux alternent entre Iago et Alessandro. Tu as juste envie de virer tes fringues et de sentir leurs peaux enivrer la tienne.
« Embrassez vous encore. »
Et tu fais rapprocher leurs visages, tes lèvres se posent dans le cou de Iago avant de venir trouver le cou de Alessandro. Avant de venir effleurer les lippes de l'un puis de l'autre. Ta main se faisant moins sage sur le corps de l'amant de ton amant. Sensations étranges de découvrir le corps de l'autre homme qui fait autant vibrer Iago que toi. Corps qui éveille chez toi de nouvelles émotions, et appellent de nouvelles sensations.

vmicorum.
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Trouble. (Iago & Alessandro // tw : polyamoureux
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