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Fly away. ft Ruben

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Philippe Neville
Philippe Neville
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Fly away. ft Ruben  6afd003440ce7f1e6e938bb83a819cfa58a38cca

• âge : 47
• pronom : Il
• côté ♥ : Veuf depuis le 14/02/2020. Son coeur semble vouloir se reconstruire doucement au prés d'un musicien.
• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
• avatar : Alexander Skarsgård
• crédits : medusa (avatar) / vmicorum. (signature)
• messages : 565
• date de naissance : 15/11/1976
Philippe Neville
Fly away. ft Ruben
Mar 3 Aoû - 10:51


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ruben & Philippe. mai 2021

Il y a cet instant éphémère.
Ou il semble être seuls.  Alors que la tourmente gronde et ronge leur cœur et leur âme. Cet instant ou leur corps se frôle simplement. Ou le besoin du contact est plus fort que la raison. Sans que l'évidence les caresse.
Il y a cet instant douloureux.
Ou tout devient limpide. Ou l'envie de s'évader, s'envoler devient plus forte que tout le reste. Ils veulent disparaître. Ne plus être sous le feu des projecteurs. Ils veulent juste un moment de paix. Et Philippe trouve la solution, sollicitant Wilfried pour mettre en place cette évasion, sans préciser que Ruben fera parti des délivrés. Mais a t-il besoin de le dire ? Le galeriste ne se doute t-il pas de l'état de son ex ? Et aidé de Kate ils sortent discrètement. Un taxi les attend.
Il y a cet instant de silence.
Quand le français attend la réponse du pianiste. Une invitation toute simple, sans arrière pensée. Juste pour ne pas se retrouver face à la solitude dure et imposante que les émotions de cette soirée ne feraient que rendre plus tranchante. Il se dit que deux âmes en peine seraient mieux en se tenant compagnie. En partageant un verre, un repas, une discussion banale mais qui pourraient réchauffer leur cœur. Et ils prennent place dans le taxi, souffle enfin, épuisé de ce combat qu'ils ont du mener, chacun à sa manière, chacun avec ses armes. Mais les blessures restent présentes et profondes, un amour si puissant ne s'oublie pas. Qu'importe le temps qui passe il reste gravé dans le palpitant, éclaboussant parfois la vie de son éclat.

Philippe respire. Philippe soupire.
Il desserre sa cravate. Enfin libre. Et il sourit aux mots de Ruben qui accepte l'invitation proposée dans le bureau avant qu'ils ne jouent les filles de l'air face aux journalistes et aux gens qui se seraient régalés de les assaillir de questions. « En effet je t'ai promis un repas. Et en effet tu serais fou de refuser. Et tu as de la chance parce que le temps de péremption de l'invitation n'est pas encore écoulé. » Et il éclate de rire, c'est surtout nerveux. Il a tellement tout fait pour garder le contrôle durant cette soirée que là ses nerfs lâchent, libérés du poids que cet instant à mis sur ses entrailles. « La cuisine c'est comme tout cela s'apprend, je te donnerais des cours si tu veux. Après si ta mère est bonne cuisinière pourquoi pas. Sinon tu as la solution commande, maintenant on peut se faire livrer tellement de chose. » Il lui fait un clin d’œil avant de donner l'adresse au chauffeur du taxi. « Désolé on avait besoin de décompresser. Silverlake s'il vous plaît. » Il se cale au fond du siège, lui qui a tendance à fermer les yeux durant les trajets ne le fait pas cette fois, il réalise qu'il ne l'a pas fait non plus à aller. Son regard parfois glisse sur le profil que lui offre Ruben. Il remarque que ses traits sont moins tirés, même si la douleur muette que cette rencontre à engendrer, reste gravée. Son cœur se serre un peu plus. « Et je suis vraiment désolé de t'avoir imposé cette soirée. J'aurais du penser qu'elle serrait autant difficile pour toi que pour moi. J'espère que tu ne m'en voudras pas trop et que tu as quand même apprécier les œuvres de mon m... » Il hésite. « Défunt mari. » Le mot précédent mari est murmuré, mais il doit se faire à l'idée. Marius est mort, et jamais il ne reviendra. Même quand il a cru le voir sous les traits de Zacharia, même quand il a cru pouvoir le retrouver et l'aimer encore. Il doit prendre conscience qu'il est temps qu'il lui dise au revoir. Qu'il le laisse partir, même si le souvenir ne s'éloignera jamais. « Tu sais j'ai failli perdre pied le mois dernier. » Il soupire pensant à cette rencontre et à la soirée qui a suivi. « J'ai rencontré un homme le sosie de Marius. J'ai cru devenir fou. » Est ce que Ruben avait senti le trouble qui l'avait envahi après cette rencontre ? « Enfin j'ai fini par comprendre que ce n'était pas lui. Que personne ne serait lui. Mais j'ai aussi compris que l'espoir d'autre chose pouvait naître. »
L'espoir d'une nouvelle vie.
D'une nouvelle histoire.


Et ils arrivent devant chez Philippe, il règle le taxi et ils en sortent, ils avancent devant l'immeuble. Il fait le code et ils entrent direction l'ascenseur qui les mène jusqu'au dernier étage. Étage réservé au loft acheté par le français. Il ouvre la porte. « Voilà ma tanière. J'avais besoin d'espace et de calme. » Mais il ne voulait pas de jardin, un large balcon  permet de profiter de l'extérieur c'est largement suffisant. « Vas y entre. » Il se pousse pour que Ruben puisse passer et il referme la porte. « Tu es la première personne que j'invite. Je suis tellement devenu un ermite depuis mon arrivé à Los Angeles. » Il sourit tout en passant sa main dans sa nuque , conscient que d'avoir du monde chez lui, lui avait manqué. Même si les circonstances sont différentes. Sa maison était tellement pleine de rire avant.
Avant que tout s'arrête.
Ils sont directement dans la grande pièce à vivre qui contient la cuisine américaine et le salon. Les murs sont blancs et le mobilier passe du noir au gris dans un dégradé savamment maîtrisé. Un canapé, deux fauteuils, un meuble télé, et une table basse meublent l'espace salon. La cuisine entière équipée et moderne offre également un large îlot qui permet de cuisiner et de se poser pour prendre les repas. En face la porte d'entré sur le mur domine un tableau, le portrait de Philippe fait par Marius, coloré et plein de vie c'est ainsi que le peintre voyait son mari alors qu'il jouait du saxo. C'est un mélange de réalité et de fantasme, mais on reconnaît sans problème les traits du saxophoniste et on découvre ceux de sa silhouette vu qu'il est torse nu. A l'opposé la vue que le peintre avait sur leur jardin quand le printemps envahissait et faisait fleurir la nature. On pourrait même entendre les oiseaux et les cigales ou sentir la lavande tellement les traits sont réalistes. Une large baie vitrée baigne la pièce de lumière, là c'est celle d'un ciel étoilé qui se reflète. Sur la gauche derrière des murs faits de verres colorés, la pièce de musique où se trouve la collection de saxos et de vinyles de l'artiste ,et la chambre de Philippe ou un autre tableau de Marius décore un des murs. Peu d'objet personnel ou de photo du couple. Encore trop compliqué pour le saxophoniste de vraiment voir son ancienne vie ou de penser à une nouvelle. Même s'il avance doucement. « La vue qu'on a du balcon sur la ville est magnifique. Tu veux la voir ? » Il avancent, Philippe quitte sa veste et la pose sur un des tabourets. Il se débarrasse aussi de sa cravate. « Mets toi à ton aise. Tu veux boire quelque chose ? » Et il se dirige vers le frigo encore caressé par les émotions traversées mais beaucoup plus apaisé. Et puis il n'est pas seul et cette idée soulage son palpitant encore bousculé.

vmicorum.
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Ruben Leeroy
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https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7481-ruben-music-is-a-world-within-itself-it-s-a-language-we-all-understand
Fly away. ft Ruben  Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
Fly away. ft Ruben
Mar 3 Aoû - 23:19
« Il aurait été dommage que tu te prives de ma compagnie, Philippe. » Il lance dans une boutade plus taquine que sérieuse. Un sourire ourle ses lippes alors que leurs nerfs se détendent dans leurs épidermes tant malmenés par la soirée qu’ils viennent de quitter. Il apprécie sincèrement l’invitation et l’idée de ne pas être seul après tant d’émotions. Cela lui va de fuir encore quelques heures la douleur de sa solitude et sa peine d’amour qui ne s’est pas encore tarie. Il aura tout le luxe de se perdre dans sa musique, une fois qu’il aura retrouver l’intimité d’un de ses studios de musique pour y libérer dans la composition ces émotions trop brûlantes qui menacent toujours de le faire basculer s’il n’y prend pas garde. Ruben ne rebondit pas au sujet de la cuisine. Il n’a pas spécialement envie de lui indiquer qu’il se sent démuni dans sa cuisine depuis qu’il a eu son accident. Il a l’impression d’être incapable de faire quoi que ce soit pour pouvoir se sustenter. Il sait au fond que c’est plutôt une question d’acceptation de son handicap, car les aides techniques existent pour son cas. C’est juste qu’il ne veut pas prendre le temps de s’attarder à ce sujet. Ses moyens financiers lui permettent assurément de se nourrir de manière équilibrée et sa mère veille attentivement à ce que sa progéniture mange correctement, quitte à débarquer dans le studio pour lui apporter des plats qu’il finit toujours par déguster avec un bonheur non feint. Le chauffeur les questionne sur leur destination et les deux protagonistes semblent prendre conscience qu’ils s’étaient enfermés dans une bulle rien qu’à eux. La réalité le trouble et l’amuse à la fois. C’est une drôle de sensation qui vient envahir sa poitrine alors qu’il s’installe confortablement dans son siège. La rigidité habituelle de sa jambe en fin de journée commence à se faire connaitre. Il sent la perçoit la tension dans son muscle qu’il vient masser légèrement alors qu’il sent le regard de Philippe sur lui. Il manque d’arrêter son geste avant de décider de le poursuivre. C’est juste une réalité de sa vie de fracassé. Autant qu’il s’habitue à ne pas le voir comme le superhéros qu’il prétend être. Même s’ils ont quitté la galerie, il se rend compte qu’il est un peu amer ce soir. Cela l’agace, mais il s’intime à inspirer et expirer calmement. Le présent est le présent. Il sait qu’il a fait ce que sa conscience lui disait de faire. Lorsqu’il entend les paroles de Philippe, il ne peut s’empêcher de soupirer d’agacement envers lui-même. Ses prunelles noisette viennent se perdre dans celles plus claires de son protégé. « C’est une décision que j’ai prise moi-même de t’accompagner. Tu n’es pas responsable de mes sentiments et encore moins de mes faiblesses. » Il lui indique dans un ton ferme bien que bienveillant. « Je voulais t’aider, alors non je ne regretterai pas d’être venu ce soir pour t’accompagner. » Il lui indique sans que sa voix ne perde en intensité. « Marius était un artiste de talent. L’harmonie totale de vos deux arts est une merveille à découvrir. » Il précise dans un petit sourire. « Même si j’avoue que j’étais plus concentré sur toi. » Il lui avoue avant d’arrêter de se masser la cuisse et rompre le contact visuel. Philippe était sa priorité sur l’instant, c’est ce qui lui assurément permis de garder la tête sur les épaules autant que possible. La remarque de Ruben lui apporte un élément de réponse, qui donne enfin sens à un changement qu’il avait noté précédemment dans le comportement du saxophoniste. Il se concentre de nouveau sur son protégé. « J’avais remarqué qu’il s’était passé quelque chose. Ta musique était agitée, mais maintenant j’en comprends la cause. » Il lui indique en venant glisser sa menotte dans sa nuque. « J’imagine que cela n’a pas été simple à gérer. Je n’ose même pas imaginer ce que je ressentirais si je rencontrais un sosie de Wilfried. C’est facile de vouloir se bercer d’illusions. Malheureusement, ce sont bel et bien des illusions. » Il ajoute dans une voix légèrement absente avant de poursuivre. « C’est une bonne chose. Tu avances. Pas après pas. Jour après jour. Le plus important est que tu ailles à ton rythme. Un jour, tu finiras par te retrouver totalement. Tu fais des pas extraordinaires depuis notre rencontre. Tu peux être fier de toi. » Il lui indique alors qu’ils arrivent devant l’immeuble de Philippe. Il se rappelle la devanture. Il l’avait déposé au pied de l’immeuble après qu’il est décuvé un peu de son ivresse avec la promesse qu’il viendrait le rencontrer dans son studio. Philippe règle le taxi et l’invite à le suivre dans l’immeuble. La montée se fait silencieuse. Sans doute qu’ils ressentent le besoin de se recentrer sur leurs émotions. Le silence n’est pas désagréable. Il est même naturel à cet instant comme s’ils n’avaient pas besoin forcément de parler pour communiquer. Ils arrivent dans le loft du saxophoniste qui l’invite à entrer et à découvrir sa tanière. Il est la première personne qu’il invite et cette information lui arrache un sourire. « Je te comprends. Avant mon accident, j’organisais des soirées pratiquement tous les soirs lorsque j’étais de passage à Los Angeles. Aujourd’hui, personne n’est encore venu dans ma nouvelle demeure. C’est comme si j’étais devenu quelqu’un de différent. Parfois, j’ai la sensation de ne pas me reconnaître et en même temps, j’ai conscience d’être enfin moi, sans artifice. » Il lui indique dans le même ton de confidence que le saxophoniste. La lumière illumine l’endroit et le décor s’invite à son regard. Il découvre un intérieur soigné, qui correspond à l’image qu’il peut se faire de la demeure du saxophoniste. La vision du portrait de Philippe accapare son attention. Il est troublé par l’amour et l’explosion de couleur qui s’en dégage. Philippe lui propose de découvrir la vue du balcon, ce qui l’oblige à orienter son regard vers l’endroit indiqué. Il se contente de hocher la tête en le suivant, sa canne tapant la mesure sur le pavé du loft. Philippe prend ses aises et l’invite à faire de même avant de lui proposer à boire. « Je veux bien un soda ou un verre d’eau. » Il lui indique sans préciser que l’alcool est prohibé de son quotidien, lui qui en avait une consommation modérée par le passé, il s’est fait à ce régime. Il le laisse rejoindre le frigidaire alors qu’il vient prendre appui sur l’ilot central pour caler sa canne pendant qu’il défait les boutons de ses manchettes pour les retrousser sur ses avant-bras pour se sentir plus à son aise. « C’est un très beau loft. Il te correspond bien et ton portrait est magnifique. On sent tout l’amour et l’adoration que le peintre avait pour son modèle. Cela devait sans doute être son trésor. Le tien désormais. » Il murmure alors qu’il prend place sur un tabouret pour soulager la tension dans sa cuisse. On peut entendre l’émotion que cette œuvre provoque en lui. Une certaine douleur, écho singulier de la sienne. Un sourire contrit ourle ses lippes alors qu’il s’efforce de reprendre contenance en ajoutant. « Alors que comptes-tu me préparer pour me faire honneur ? » Il le taquine dans un ton d’un seul coup plus détaché et complice. « C’est que tu m’as mis en appétit avec ta proposition de repas fait maison. » Il ajoute comme l’aurait fait un enfant capricieux, ce qu’il prétend être en lui offrant un sourire charmeur et presque éhonté, juste pour le plaisir de lui arracher potentiellement un sourire à son tour.  
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• âge : 47
• pronom : Il
• côté ♥ : Veuf depuis le 14/02/2020. Son coeur semble vouloir se reconstruire doucement au prés d'un musicien.
• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
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Philippe Neville
Fly away. ft Ruben
Dim 8 Aoû - 16:26


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ruben & Philippe. mai 2021

Apaisement.
Après le trouble causé par ce moment.

Philippe comme Ruben ont été mis à rude épreuve. Bousculés l'un comme l'autre par un amour perdu. Un amour passionnel qui a laissé à tout jamais sa trace sur leurs cœur abîmé de ne plus pouvoir battre à deux. A présent ils font leur route seul, même si cette solitude n'a pas la même couleur, même si cette solitude n'est pas bercé par la même saveur. Et le calme du taxi leurs permet de reprendre de l'assurance. De faire le vide et d'éloigner de leurs esprits les brouhahas causés par ce qu'ils viennent d'endurer. Ils verront peut être plus tard cette soirée comme un pas dans leur nouvelle vie. Mais là ils ne voient que ce qu'elle leur a coûté. Et la force qu'ils ont du mettre dans leur regard pour ne pas vaciller, pour ne pas craquer. Maintenant ils peuvent baisser leur garde. Maintenant ils peuvent se dire que rien n'a été facile et que partir était pour eux la meilleure solution. Rester, même s'ils auraient faits preuve de courage, leur aurait assurer une noyade des plus douloureuse. Là ils respirent, déposant l'armure trop lourde à porter.
Mais partir donne naissance à la perspective de se retrouver seul.
Seul avec leurs démons et pour ce soir ils n'ont pas envie de livrer un autre combat, alors Ruben accepte l'invitation de Philippe. La solitude se sera plus tard. Là l'amitié va prendre le pas sur elle. Un soutient qui leur permettra d'affronter le reste de la soirée, quand viendra l'heure de se séparer. Mais avait de parler de ce moment ils doivent se concentrer sur l'instant présent et cet instant présent c'est donné l'adresse au taxi. C'est le regard de Philippe qui se pose sur la main de Ruben qui masse sa jambe. La tension dans ses muscles est palpable, durant la soirée le saxophoniste en a oublié les blessures du pianiste, il semblait si fort à ses cotés. Sa main calée dans son dos comme bouclier à toute perte de contrôle. Alors il s'excuse de lui avoir imposé cette souffrance. Autant physique que morale. Le combat a été inégal ce soir, parce que pour Philippe ce n'était que son cœur qui souffrait alors que pour Ruben le corps était autant en souffrance que le cœur. Et il le réalise un peu plus. Et il ne peut s'empêcher de frissonner quand les iris du pianiste vient se perdre dans les siens. Quand sa voix se tapisse d'intensité. Il en découvre même de nouvelle sonorité. Comme il pourrait découvrir de nouvelles couleurs sur une palette qu'il apprend à connaître. «  Et tu m'as aidé. Je ne te remercierais jamais assez pour ton geste, ton soutien. »
Ta main dans mon dos en ancre a été salvatrice.
Mots qu'il n'ose pas prononcer de peur qu'ils prennent un sens autres que celui qu'il cherche à donner. Nouveaux frissons quand Ruben avoue qu'il était plus concentré sur lui que sur les œuvres de Marius. Philippe ne relève pas plus la phrase. Les émotions sont encore trop fortes pour les analyser et les mettre dans une case. Tout se mélange, mais il y a un attrait qui se dessine. Et le français regrette presque quand leur regard se sépare.

Philippe passe à autre chose, il ne sait pas trop pourquoi il évoque Zacharia. Cette nuit l'a profondément marqué. Il a apprécié l'homme tout en gardant en tête cette ressemblance frappante. Ne sachant trop quoi faire du trouble éprouvé. Et du désir de vouloir à nouveau aimer. Caresser le corps d'un homme lui avait manqué. Mais il sait que ce désir ne pourra pas se retrouver avec n'importe quel homme. La machine a été réactivée, mais elle reste fragile et surtout elle a besoin d'aimer et d'être aimé pour vraiment se laisser aller. Mais il est vrai que cette rencontre a marqué son esprit avec force et puissance « Quand je l'ai vu sur la plage j'ai cru devenir fou. J'ai même douté de sa mort et pourtant .. » Silence et regard qui s'égare vers l'extérieur. « Pourtant c'est dans mes bras qu'il est mort. » Soupir pesant avant de se tourner vers Ruben. « J'ai imaginé des tas de scénario avant de comprendre qu'il n'était pas lui. Je suis tombé sur un mec bien qui n'a pas tenu compte de ma colère, de ma violence. Qui m'a compris. Et qui m'a fait avancer d'un pas de plus vers ce chemin sans Marius. » Les mots de Ruben le touche, il repense à cet instant aux mots rageurs qu'il avait dit. A la folie qui aurait pu suivre si Zacharia avait enfoncé le clou. Mais il a fait preuve de patience et de générosité. De tendresse aussi et d'attention. Ce soir là il a découvert qu'il pouvait faire l'amour à un autre corps, prendre du plaisir et en donner. « Merci je vais faire de mon mieux pour continuer à avancer. Pour ne pas te décevoir. »
Cela pourrait devenir son prochain combat.
Ruben méritait que l'on se batte pour lui.


Et les voilà au pied de l'immeuble, montée silencieuse avant que Philippe n'ouvre la porte de son loft. Faisant part que Ruben est le receveur de sa première invitation. Mais il n'est pas le seul à garder son univers secret, le pianiste en fait de même. Et il se dévoile un peu plus. Tissant d'avantage le fil entre eux. « Je comprends. On recevait aussi beaucoup à la villa. Les soirées à deux romantiques étaient rares. » Il sourit en ayant des images en tête de leurs soirées grillades ou fondues. Les amis autour de la table de la pièce à vivre ou dans le jardin posés à même l'herbe tendre. Ce temps ne reviendra pas. Le livre est fermé. « Je ne sais pas si je suis à nouveau moi, car Marius a écrit une grande page du livre de ma vie. Mais je sais une chose c'est que la solitude est une douce caresse perverse qui nous tue peu à peu. » Il l'a cherché des journées entières et des nuits, il l'a provoqué. Mais à présent il prend conscience que de continuer dans cette voix se serait comme se suicider.
Et Marius ne le voudrait pas.
Marius il respirait la vie.

« Les tableaux de Marius m'ont rappelé une chose. La vie est belle, elle est courte et on se doit de profiter des instants merveilleux qu'elle nous offre. Les gaspiller serait comme la déshonoré. » Il sourit alors qu'ils avancent, le français laisse le temps au pianiste de découvrir son antre. « Et si tu m'invites chez toi, je cuisinerais promis. » Une perche qu'il lui tend en lui faisant un clin d’œil. Avec dans l'idée que si Ruben le tirait vers le haut il se devait d'en faire de même. « Soda citron cela te convient ? » Il va au frigo sort la bouteille, puis deux verres dans lequel il met quelques glaçons et il sert la boisson.

Philippe ne peut s'empêcher d'observer Ruben alors qu'il se met à son aise et qu'il lui vante la beauté du son appartement. « Merci je l'ai choisi pour son emplacement. La hauteur du balcon. » Dans l'idée de passer par dessus et de sauter dans le vide. Est ce que cette pensée va passer dans son regard ? Il s'en veut d'avoir dit ça de cette façon. « L'idée que j'avais au départ n'est plus d'actualité à présent. » Il préfère rassurer le pianiste. Puis ses yeux se portent sur le tableau. « Oui les tableaux que j'ai ici je les chéris. Ils ont été faits en secret. Marius y travaillait souvent la nuit et je m'endormais sur le canapé dans son atelier. Les yeux plein des couleurs que je retrouvais encore plus belles à mon réveil alors qu'il était blotti dans mes bras. » L'émotion est là dans la voix, elle passe dans ses iris, mais pas de larmes, il y a même un sourire qui se dessine sur ses lèvres. « Il avait un talent fou. C'était un homme merveilleux, doux attentionné. J'ai eu beaucoup de chance d'être aimé par Marius. Il m'a rendu meilleur. » Et il boit quelques gorgées de son soda. « Tu aimes la cuisine française ? Je vais te faire une ratatouille avec des boulettes de viande. En attendant prend place sur le canapé tu as besoin de te reposer je m'occupe de tout. » Philippe prend le verre pour aller le poser sur la table basse. Et il laisse le pianiste s'installer de là où il le fait se positionner il peut l'observer en train de cuisiner. Il retourne en cuisine passe un tablier et sort les boulettes de viande préparées de la vielle pour les faire rissoler. Puis il attrape les légumes qu'il se met à trier, courgettes, tomates, aubergines, ail, oignon, pendant que la viande cuit doucement dans la casserole. Il coupe ensuite tous les légumes en petits morceaux et après avoir sortir les boulettes il les dépose dans la casserole. « Je fais une salade verte, et il y aura un plateau de fromage. En dessert je peux prévoir un crumble aux pommes. A part tu ne préfères un fondant au chocolat minute. Sinon tu aimes quoi comme plat ? » Et tout en parlant il remue pour que rien n'accroche. Il ajoute des herbes de Provence, du sel et du poivre et un soupçons d'huile d'olive qu'il fait venir de France. Les odeurs ensoleillées se distillent dans le loft.
A cet instant Philippe se sent heureux.
Et il y a longtemps que cette sensation ne l'avait pas caressé.


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Ruben Leeroy
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• âge : 30
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• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Ruben Leeroy
Fly away. ft Ruben
Lun 9 Aoû - 20:39
Et tu m’as aidé. Je ne te remercierais jamais assez pour ton geste, ton soutien. C’est tout ce qui importe ce soir. Ce qu’il doit retenir en chassant au loin cette mélancolie qui menace d’appesantir son cœur à chaque rencontre avec le galeriste. Un jour, Wilfried sera qu’un chapitre de son histoire, celui juste avant le plus grand chapitre de sa vie, mais pour l’instant la suite n’a pas encore été écrite. Il a la sensation d’être à ses points de suspension qui conclure une histoire en laissant entendre qu’une suite va venir, mais quand ? Il ne le sait pas. Il ne sait même pas s’il est encore prêt à se lancer dans une nouvelle aventure. Les cicatrises sont encore trop présentes et prêtes à se rouvrir de nouveau au moindre effleurement. Pourtant, il devra bien se résigner à se lancer de nouveau dans une nouvelle aventure, s’il ne souhaite pas que son histoire s’arrête sans réelle fin, qu’importe soit celle-ci. Il doit juste accepter d’aller de l’avant et le faire véritablement. Philippe semble être un exemple à suivre. Il a fait tant de progrès en si peu de temps. C’est incroyable et il semblerait que malgré la fébrilité que lui a apporté une rencontre avec un homme semblable à son ex-compagnon, il continue à avancer. Il ne se laisse pas duper par les illusions et semblent tracer sa propre voie dans une vie sans l’homme qu’il a aimé de toute son âme, acceptant d’écrire un nouveau chapitre. Il ne peut s’empêcher d’afficher un sourire désabusé lorsque Philippe lui indique qu’il va faire de son mieux pour continuer à avancer et ne pas le décevoir. L’ironie est qu’il est celui qui n’avance pas alors que son protégé fait des progrès spectaculaires. « Je vais devoir me mettre un bon coup de pied au cul pour ne pas être une déception alors. » Il lâche dans un sourire sarcastique, révélant le fond de sa pensée sur sa propre situation. « Car je crains que l’élève finisse par dépasser le maître. » Il ajoute avant de reporter son attention sur le paysage. Il ne se considère pas comme un bon exemple à suivre. Cela fait un an que son accident a eu lieu. Six mois que son histoire avec Wilfried s’est terminée. Il est jeune et pourtant, il n’a aucune perspective amoureuse à laquelle s’accrocher. C’est peu valorisant. A moins qu’il ne se dévalorise plus qu’il ne le pense. Ce qui est aussi une possibilité. L’arrogance du pianiste n’est plus qu’une façade. Une illusion derrière laquelle il se cache pour prétendre que tout va bien. Ces sourires sont sincères, mais beaucoup peuvent être de circonstances, parce que c’est ce qu’on attend de lui. La seule chose dont il est fier est de la création de son label, des débuts de certains de ses poulains, de cette place qu’il se fait dans le monde de la musique. Sa seule fierté. La seule à laquelle il s’accroche pour chasser le vide de sa vie personnelle. Il profite de la montée dans l’ascenseur pour chasser ces pensées qu’il juge bien trop maussade. Lorsqu’ils arrivent dans le loft du saxophoniste, il découvre une facette plus vivante de son protégé. Il peut discerner les traits d’un homme plein de vie, chaleureux et amoureux. Un homme qui aimait partager son bonheur avec ses proches, passer du temps avec eux. Ce qu’il était également avant que son accident ne le fauche à la fleur de son âge. La solitude est une douce caresse perverse qui nous tue peu à peu. Une remarque lourde de sens, mais si réelle. La solitude est devenue sa compagne, celle qui lui offre la possibilité d’expulser ses émois sans moqueries ou jugements, celles à laquelle il dévoile tout son art lorsque les ténèbres s’emparent du studio et qu’il est le dernier dans les lieux. La musique est sa muse, cette amante qui ne le quitte jamais et à laquelle il se donne sans restriction pour trouver la force de se relever plus fort lorsque le soleil se lève, avec cette envie féroce de montrer sa musique malgré le fait qu’il n’est plus qu’un corps atrophié. Les couleurs chatoyantes du portrait de Philippe est une distraction plus que bienvenue. La vie et l’amour qui se dégage de cette toile est envoutante. Une vie qu’il aimerait pouvoir effleurer de nouveau sans réellement le faire. Profiter des instants que la vie offre est une belle philosophie à suivre. Il ne peut que hocher de manière affirmative à défaut de pouvoir s’exprimer sans sentir sa voix déraillée. Il préfère se concentrer sur son hôte alors que sa proposition lui arrache un petit rire tremblant. « Ne me tends pas cette perche, sinon je vais en abuser. » Il lui indique dans un ton qu’il veut rendre badin alors que l’idée ne lui déplait pas. Cela mettrait un peu de vie dans cette demeure qui semble en être dépourvue depuis son aménagement. « Mais je te dois une invitation. » Il conclut simplement dans un petit sourire. « Ce sera parfait, je te remercie. » Il indique au saxophoniste alors que Ruben s’applique à se mettre à son aise en adoptant une tenue plus détendue. Il sent le regard de Philippe sur lui, mais ne s’en formalise pas même si cela le gêne, car il a la sensation d’afficher ses faiblesses. Bien sûr, Stefan s’est évertué à lui faire comprendre qu’il n’était pas amoindri et qu’il était toujours cette tête de mule qui pouvait l’envoyer balader, mais la vérité est qu’il lui est encore difficile d’accepter son handicap et ses difficultés au quotidien. La hauteur du balcon. La phrase est équivoque, criante d’une vérité qui lui arrache un frison. On peut sentir le trouble qui l’habite alors que son regard vient immédiatement chercher celui de son protégé. Il sent l’effroi prendre possession de son échine, toute son attention suspendue aux lèvres du français qui le délivre de cette tension extrême qui s’est emparée de lui sans crier garde. L’idée que j’avais au départ n’est plus d’actualité à présent. Un soupir s’échappe de ses lèvres malgré lui alors que ses muscles se détendent. Il ne dit mot, mais l’intensité perceptible dans ses prunelles doit faire passer le message. Il écoute Philippe s’exprimer sur ses souvenirs qui ont fait son bonheur, celui d’être auprès de l’homme qu’il aimait. Il ne peut pas prétendre aux mêmes confidences. La conclusion de son histoire avec Wilfried ne le met absolument pas en valeur. Il se contente donc de boire une gorgée de son soda. Il préfère changer de sujet, rendre l’échange plus léger. Son hôte lui donne le menu du repas qu’il compte leur préparer et il ne doute absolument pas qu’il sera à son goût. « Ce sera parfait. » Il lui indique dans un sourire qu’il rend détaché alors qu’il accepte la perche qui lui est tendue. Il a besoin de s’isoler un peu, se détendre pour tenter de faire le tri dans ses émotions à fleur de peau. Il note l’action pleine de sollicitude de son hôte lorsqu’il déplace son verre sur la table basse du salon. C’est un geste simple, mais il sent l’acceptation du saxophoniste sans jugement de son handicap. Il rejoint le canapé où il vient prendre place. Il détend au maximum les muscles de sa jambe pour lui permettre de profiter quelques minutes de pause. Il se laisse bercer par les sons et les odeurs qui emplissent la pièce. Des brides de vie qu’il ne retrouve pas chez lui. Ses yeux sont fermés pour savourer cet instant à sa juste valeur. Il s’autorise à l’apprécier, à se nourrir de cette sensation d’être accueillie avec amitié par un autre homme et de se sentir bien. La voix de Philippe chante à son oreille alors qu’il réfléchit sérieusement à sa question. « L’idée d’un fondant au chocolat est fort prometteuse. Tu fais également des pâtisseries. Monsieur serait donc un fin cuisinier ? » Il lui indique dans un ton à la fois admiratif et lointain. Un sourire paresseux ourle ses lippes alors qu’il vient rouvrir ses prunelles pour les diriger vers son hôte. « Sinon j’aime beaucoup la choucroute. » Il lâche dans un rire fin. Un subtil rappel de son attrait pour les pays germaniques et scandinaves et notamment les hommes, puisque tous ses coups de cœurs avaient les mêmes prédispositions. « En vrai, je suis une affection toute particulière pour les lasagnes. Les lasagnes bolognaises que j’ai pu goûter à Rome étaient un orgasme gustatif, mais ne le dit jamais à ma mère si tu la rencontres un jour. Elle se vengera en m’en privant et tu seras contraint de m’en faire pour me dédommager de cette perte. » Il lui indique dans un sourire sincère et détendu, presque paresseux. Il se sent bien et c’est presque étrange et enivrant à la fois.
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Philippe Neville
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• âge : 47
• pronom : Il
• côté ♥ : Veuf depuis le 14/02/2020. Son coeur semble vouloir se reconstruire doucement au prés d'un musicien.
• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
• avatar : Alexander Skarsgård
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Philippe Neville
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Jeu 12 Aoû - 11:04


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ruben & Philippe. mai 2021

Philippe s'est bien rendu compte que si cette soirée lui a demandé un effort surhumain pour ne pas couler. Il en a été de même pour Ruben, peut être même que pour le pianiste cette effort était double car il devait tenir compte de la présence de Wilfried. Et au fond il apprécie que pour lui il soit passer au dessus du trouble et de sa douleur pour l'accompagner. Après tout il n'était nullement obligé, mais son geste a profondément marqué le saxophoniste. Sans lui il n'aurait été qu'une ombre ballotté qui se serait effiloché de toute part pour finir au bord du gouffre. Alors que là il remonte doucement. Et Ruben est en grande partie responsable de cette sortie de l'enfer. Bien sur il est conscient que d'autres pièges viendront se refermer sur lui, conscient qu'un rien peu faire basculer cet équilibre encore bien fragile.
Mais il a vu. Il a vu qu'il pouvait avancer.
Et cet espoir là il ne compte pas le lâcher de si tôt. Peut être même qu'à un moment c'est lui qui tirera Ruben vers haut car Philippe sent bien aux paroles du musicien que pour lui rien n'est encore vraiment gagné. Mais là aussi il comprend, après tout ses blessures à lui ne sont que morales. Son cœur et son âme saignent de la perte de Marius, mais physiquement personne ne voit sa douleur. Il peut sourire même si son cœur pleure. Il dire que tout va bien alors qu'il vit un cauchemar. Son regard pourrait le trahir dans ce genre de situation, mais aux yeux d'inconnus, le voile passerait comme un simple nuage. Pour Ruben c'est plus délicat car lui en plus il y a la marque de la tristesse sur son corps et tous les jours quand il se regarde il la voit. Et cette vision ne cesse de lui envoyer l'image de son amour perdu.
La tâche est donc plus ardue.
Mais pas impossible, Philippe en est certain. Ruben a des capacités, faut juste qu'il s'accepte et surtout qu'un autre le voit réellement comme il est et accepte ses faiblesses. « Tu ne seras pas une déception. Tu es plus fort que moi, tu as juste besoin de t'en rendre compte. Pour ça faudra peut être que je te file aussi des coups de pied au cul. » Une boutade pour détendre l'ambiance qui le fait sourire. Pour lui faire comprendre que comme il a été là pour lui, il sera là pour lui en retour. « Arrête de te dévaloriser. Tu es jeune, beau garçon, tu as juste besoin de reprendre confiance en toi et dans ton pouvoir de séduction. Te dire que même un cœur blessé et meurtri peut encore battre et donner du bonheur. Il est vrai que venant de moi qui me morfondait il y a quelques semaines encore dans mon deuil cela peut sonner faux ou bizarre. » Lui même est surpris de tenir un tel discours, mais sa rencontre avec Zacharia, cette exposition ce soir et les œuvres magiques de son homme, lui ont ouvert les yeux. « Je sais parfaitement que je n'aimerais plus comme j'ai aimé Marius. Mais je pense qu'il y a des chances pour qu'un jour quelqu'un me donne envie de faire un bout de chemin à deux. Je pense que le cœur à la capacité de nous offrir l'amour de différente manière, il est comme une palette de peintre il offre une multitude de bleus, de rouges, de verts et d'autres couleurs. L'intensité d'une relation dépend aussi de la personne avec qui on la partage. On a vécu des histoires d'amour uniques et puissantes, mais ils restent d'autres émotions à découvrir. Faut juste trouver la bonne personne avec qui les partager. » Et il sourit, il ne sait pas où cette nouvelle route qu'il emprunte va le mener. Il a partagé tellement de moments avec Marius et là depuis plus d'un an c'est avec la solitude et la douleur qu'il vit. Mais il se dit qu'après tout la vie lui réserve peut être une autre belle rencontre.
Elle sera différente mais elle pourra donner un sens tout aussi beau à sa vie.

Et ils arrivent au loft. Pour Philippe là aussi c'est un pas de plus vers cette nouvelle vie qui s'est refusée depuis la mort de son mari. Ruben est le première à passer le pas de son appartement. Le premier à découvrir les trésors cachés du musicien. Les marques de la solitude qui éclatent dans le peu de souvenirs, pour ne pas flancher. Même si quelques uns ont pris place peu à peu sur les murs et les meubles. Le saxophoniste ne voulait pas de trace de son ancienne vie, c'était trop dur. Mais il sait qu'il ne peut l'effacer que même s'il avance, ces années partagées seront toujours là au creux de sa poitrine.
Alors il fait doucement un compromis entre son passé, son présent et son avenir qu'il reste à écrire.
Se rendant compte des dangers qu'une vie de solitude glissent sur le chemin quand on l'emprunte. Elle peut paraître agréable et salvatrice, mais elle devient vite le poison qui atténue les forces et donne des idées noires. Alors il faut savoir profiter des petites lumières qui s'invitent, aussi faibles et insignifiantes soient-elles. Elles sont les guides pour sortir du trou noir dans lequel on tombe. Comme ce moment avec Ruben qui fait que ce soir ils ne seront pas seuls à se morfondre après avoir endurés ces instants compliqués. Ils ont choisi de partager et d'échanger plutôt que s'abandonner au bras de la solitude.
Un progrès. Une avancée.
Pour l'un comme l'autre.

Et ce nouveau pas pourrait leur en faire faire d'autres. C'est pour ça que Philippe taquine un peu Ruben, qui rebondit directement sur sa phrase. « Je voudrais bien voir ça. » Un brin de provocation passe dans sa voix. Et son sourire se fait plus charmeur sans même qu'il n'en prenne conscience. « Je note et je te rappellerais à l'ordre si tu oublies. » Une façon de dire que si cette soirée est la première il pourrait y en avoir d'autres. Deux musiciens amoureux de leur art, deux amis en écriture d'une belle page.
Et qui sait ...

Philippe s'occupe de la boisson, tout en parlant du pourquoi de son choix de l'appartement. Il laisse son regard glisser sur Ruben, il le trouve beau avec cette fragilité qui transpire de son corps. Mais ne se penche nullement sur son handicap. Il ne voit que l'homme, le musicien, l'âme abîmée et qui est en attente de jours meilleurs , le cœur meurtri qui a peur de souffrir encore. Et toute cette vision le renvoie à lui. Quand il parle du balcon, il se fait rassurant tout de suite derrière parce qu'il a vu le désarroi passer dans les yeux du pianiste. Parce qu'il a vu cette peur que l'idée d'un balcon haut a fait naître. Et si cette idée a germé bien des fois dans son crâne, martelant cette solution à sa souffrance comme la seule et unique option, elle ne lui traverse plus l'esprit. Il est touché de le voir réagir de la sorte, ils se connaissent depuis peu mais il semble que l'attachement entre les deux hommes soient déjà bien présent.
Une sensation d'appartenance agréable.
Puis le saxophoniste parle de Marius, de leur bonheur, douceur dans sa voix troublée par l'évocation de leur passé. Mais pas de tristesse, un brin de mélancolie. Pas de regrets, juste de beaux souvenirs à chérir. Il se confie, parfaitement à l'aise de faire entrer Ruben dans cette partie de sa vie, qu'il maintenait enfermé à double tour depuis le décès du peintre. Il ouvre une porte et laisse le pianiste entrer, prêt à l'écouter en retour s'il le souhaite. Une façon aussi de faire part de la confiance qu'il lui accorde. Mais le plus jeune change de sujet, pour rendre la conversation plus légère. Et le français annonce le menu avant de proposer à son invité de se mettre à son aise pendant qu'il prépare leur repas. Il lui apporte son aide discrètement en posant le verre sur la table devant le canapé. Il a bien vu à la galerie combien ramener les verres et l'eau avait été compliqué. Il s'était abstenu d'aider Ruben à cet instant pour ne pas rendre son handicape plus puissant. Mais là il prend les devants. Avant de retourner à ses fourneaux.
Et son regard se pose avec bienveillance sur Ruben.

Philippe sourit le trouvant plus détendu, même s'il sait que cela peut être une façade. Et que ses paupières closes peuvent cacher une tempête prête à faire des ravages. Il a lui aussi parfois adopté un visage souriant et innocent alors que l'orage grondé dans son être tout entier. Mais il ne peut en vouloir à Ruben s'il est ainsi, il comprend. Il lui laissera le temps. Ils ont besoin de temps. « Alors nous aurons un fondant au dessert. Des basiques rien de bien exceptionnel. Nous sommes tous de grands gourmands dans la famille et j'adorerais aider ma mère en cuisine. Cela me manque parfois de ne pas l'avoir à mes côtés. Mais mes parents ne supporteraient pas de vivre ici. Et moi cela me permet de me dire que je peux rentrer en France quand je veux. On cuisinait aussi beaucoup avec Marius, une façon de décompresser après des journées intenses de boulot. » Il parle tranquille tout en s'occupant de la cuisson du plat, qui fait naître de délicieuses odeurs dans la pièce. « La choucroute !! Là se serait un défi pour moi. J'en ai jamais cuisiné, et très peu mangé. Mais cela peut se tenter avec une bonne recette. » Et il met  à rire à son tour. Avant que Ruben ne parle de lasagnes. « Un orgasme gustatif carrément. » Son regard se fait taquin. « Promis juré je ne dirais rien à ta mère. Je sais comment elles peuvent devenir quand on veut détrôner leur talent. » Et là il éclate de rire, pensant à la sienne et à ses réactions quand il disait qu'il avait goûté meilleur ailleurs. « Est ce que tu ne chercherais pas un chef cuisinier personnel et à disposition ? » Il prend une cuillère dans laquelle il met un peu de sauce de sa ratatouille. Le jus des légumes c'est mélangé au jus de viande qui a été rôti un peu avant. Il s'avance vers le canapé, il s'accroupit un fois à la hauteur de Ruben. Il souffle sur le liquide. « Tiens goûte. Pas sûr que tu es un orgasme gustatif parce que bon c'est juste une simple ratatouille. Mais tu me diras ce que tu en pense. » Ses yeux sont rieurs tout comme son sourire. Une ambiance de légèreté se dégage de cette scène.
Il y a longtemps que Philippe ne s'était pas senti aussi bien.
La tête pleine d'espoir ou lieu de broyer du noir.
« Alors monsieur le pianiste verdict ? » Il plonge ses yeux dans les siens. « Si cela te convient on pourra passer à table. Tu voudras que j'ouvre une bouteille de vin. J'en ai du très bon d'un vignoble pas loin dans la Napa Valley. » Il a gardé contact avec Zacharia parce qu'il ne comptait pas couper les ponts avec cette personne qui lui a également fait reprendre goût à la vie. Comme Ruben le fait avec sa musique et l'attention qu'il a pour lui.
Comme Ruben le fait ce soir en ayant accepter de lui tenir compagnie.
« On peut manger sur le balcon si tu veux. A part que tu sois plus à ton aise sur le canapé. » Il se doute que sa jambe est encore douloureuse, elle a été pas mal sollicitée. Et lui il se moque un peu de manger dedans ou dehors.
Là il veut juste que Ruben se sente bien.
Et savoure cette soirée en toute simplicité.
En toute amitié.


vmicorum.
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Ruben Leeroy
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• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
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Ven 13 Aoû - 20:38
Les paroles de Philippe sont pleines de sagesse. Il les écoute attentivement. Certaines lui parlent plus que d’autres. Il sait que son âme est encore bousculée par sa rencontre avec Wilfried. L’allemand possède ce pouvoir que personne d’autre n’a sur lui. Par un regard, un mot, toutes ses certitudes sont remises en question. Il se demande s’il peut vraiment soin de quelqu’un alors que la rancune de Wilfried à son égard et si présente. Il l’a senti, a entendu cette vérité se glisser hors des lippes du galeriste. C’est difficile à entendre et à dépasser. Cela lui demande inexorablement du temps. Il a la sensation que c’est une utopie à laquelle il s’accroche pour éviter de sombrer. Cela fait près d’un an qu’il essaie, en vain. Il se demande s’il n’est pas un cas désespéré, si son cœur n’est pas trop détruit pour pouvoir se reconstruire. Philippe a raison sur un point. Il n’aimera plus comme il a aimé Wilfried. C’est une certitude. Cet amour, il en portera toujours les séquelles dans sa chair et dans son âme. Un autre devra apprendre à composer avec lui, savoir qu’il ne se donnera plus comme il a pu le faire à la fleur de son âge. Wilfried lui a fait connaitre l’amour, la passion, mais également la trahison, l’abandon. Il n’y a rien de plus cruel que de se sentir abandonné, laissé sur le bas-côté comme un déchet, un objet brisé. Cela aussi, il ne veut plus jamais le ressentir. Pourtant, aimer, c’est accepter de lâcher prise. Il le sait, mais peut-on aimer lorsqu’on a été brisé par l’amour. Philippe guérira lui. Il n’a jamais eu à vivre ce qu’il a vécu. Il n’a jamais été trahi et abandonné par son homme. Son homme aurait tout fait pour être à ses côtés s’il avait pu. Sans doute qu’il a dû être malheureux de l’abandonner, est inconsolable où il est désormais. Wilfried a voulu revenir vers lui par culpabilité, pour tenter de réparer quelque chose qui était détruit et qu’il a préféré laisser de côté, car il n’y voyait plus d’intérêt. Ses émotions bouillonnent dans son esprit. Il tait ses sentiments pour ne pas paraître trop taciturne, mais ils fourmillent dans son cerveau et empoisonne son cœur. Fort heureusement l’arrivée au pied de l’immeuble du français lui offre une échappatoire. Il laisse ses pensées moroses derrière lui, mais elles continuent de gangrener son cœur. Finalement, le français parvient à le maintenir dans l’instant présent. Il finit par prendre le partie de profiter de l’instant présent, de laisser derrière Wilfried et ces sentiments qui menacent toujours de le submerger. Il est las de les éprouver. Il voudrait tellement pouvoir les extirper hors de sa poitrine pour ne plus qu’ils représentent une menace pour son équilibre psychologique. Il se rend compte qu’il est facile de baisser sa garde face à Philippe. Le naturel du Français a un côté rafraîchissant qui lui confère un charme conséquent. Cette complicité naturelle agit comme du baume qui se dépose sur ses cicatrices béantes. Il a la sensation d’être lui de nouveau dans une certaine mesure tout en sachant que ce n’est pas encore totalement le cas. Il descelle une nature taquine chez le saxophoniste qui attise naturellement la sienne. Un sourire vient naturellement ourler ses lippes même s’il ne renchérit pas, soucieux de ne pas rendre le jeu plus ambiguë et prendre des risques qu’il n’est pas prêt à prendre. Pourtant, son attention particulière au bien-être du saxophoniste devrait lui mettre la puce à l’oreille, mais il s’efforce d’y puiser qu’une amitié volée au temps. Le jeu du hasard d’une rencontre qui leur ouvre de nouvelles possibilités, de s’entraider pour aller mieux avant de reprendre leurs routes par la suite. C’est sans doute de cette manière que cette complicité prendra fin, quand bien même il ne l’envisage pas. Qu’est-ce qu’il se passera lorsque cette situation deviendra réalité ? Nul ne le sait. En tout cas, il prend conscience qu’une affection s’est tissée en lui à son égard. Sans cela, il ne se sentirait pas aussi tiraillé à l’idée qu’il ait pu souhaiter sauter du haut de son balcon. Il ne le dit pas, mais le message est clair. Cette pensée l’a effleurée plus d’une fois et ça ne le laisse absolument pas indifférent. Elle n’est plus d’actualité, mais le simple fait qu’elle ait existé est déroutant. Il est soulagé que les choses aient évolué dans le bon sens et qu’il semble reprendre ses marques dans une existence sans Marius. Il envisage même qu’un autre puisse faire partie de sa vie dans un avenir plus ou moins proche. C’est tout ce qu’il lui souhaite. Il le mérite. Il a toutes les qualités pour faire le bonheur d’un homme. Il se révèle même être un cuisinier, prêt à prendre soin de ses proches. Une vertu qui n’est pas donnée à tout le monde. Cette mise en retrait lui permet de détendre tous ses nerfs qui sont à fleur de peau. Il rend les armes, satisfait de cet instant de solitude offert par son hôte. Cela lui permet d’éclaircir ses idées, de s’extirper de ce nuage de morosité qui a manqué de l’engloutir, de s’ancrer à l’instant présent, à la sérénité qui se dégage de cette rencontre avec le français. C’est agréable. Cette césure dans sa solitude lui offre un réconfort non négligeable et cela se voit dans l’expression de ses traits, dans le timbre de sa voix. Philippe s’ouvre naturellement à lui. Il lui narre son histoire, ses anecdotes de famille ou avec son conjoint. Il lui fait confiance. C’est une évidence alors qu’il se livre sans tabou. Il trouve cela troublant et enivrant à la fois. Il ne fait qu’accroitre sa curiosité, l’intérêt qu’il lui porte sans même s’en rendre compte. C’est agréable de l’écouter. Cela ne le dérangerait pas de rester là et d’entendre sa voix le bercer par tout un tas d’anecdotes en lui donnant la sensation d’appartenir à un tout qu’ils forment ensemble. Qu’importe la nature de cette relation. L’échange se voile d’une chaleureuse complicité. Ils rient ensemble, se taquinent et c’est facile de se laisser tenter. « Tu n’es pas le seul gourmand ce soir ! » Il lui lance sans réfléchir, sa voix se voile d’une sonorité séductrice alors que son sourire charmeur ourle ses lippes. « Merci, je te le revaudrai, compte sur moi. » Il lâche sans perdre de son attitude décontractée. « Pourquoi le poste pourrait t’intéresser ? » Il le taquine sans aucune pudeur alors qu’il le voit venir à sa rencontre avec une cuillère en bois chargée de la ratatouille qu’il prépare. Il accepte naturellement la cuillère, glisse son contenu entre ses lèvres pour laisser les saveurs exploser sur ses papilles. La viande est tendre, les légumes fondent dans sa bouche. Philippe lui arrache un rire par sa provocation. Il vient naturellement glisser sa langue pour savourer les dernière goute de la sauce sur ses lèvres. « Tu es un bon cuisinier et le poste est pour toi. » Il lâche dans un sourire charmeur en venant ancrer ses prunelles dans les siens juste pour le plaisir de s’y perdre quelques instants. « C’est délicieux. Tu pourrais presque détrôner les fameuses lasagnes, mais presque ! » Il ajoute dans un sourire provocateur alors qu’il vient glisser ses prunelles sur le balcon. Peut-être est-il temps de lui conférer une autre image que celle de la mort possible et accessible ? « Le balcon me semble parfait. J’ai toujours voulu diner à la belle étoile avec un bel homme et un bon repas. » Il le taquine avec un sourire badin. « Il serait dommage de ne pas profiter d’une si belle soirée. Tu as de la chance, je suis la meilleure alors il ne faut pas rater cette chance. » Le ton se veut vaniteux, mais il n’en est rien. Il cherche juste à lui arracher un rire ou une nouvelle taquinerie. D’ailleurs son regard est rieur alors que son visage est légèrement surélevé pour le fixer avec cette effronterie qui lui colle à la peau depuis sa tendre enfance. Celle face à laquelle sa mère ne pouvait pas résister. « Je te proposerai bien mon aide, mais à part être le joyeux luron de la soirée, je crains de ne pouvoir être d’une autre utilité. » Il lâche simplement, dans une franchise désarmante, mais qui met en lumière la vérité. Par le passé, il aurait proposé de mettre la table. Il se serait même appliqué à vouloir l’aider dans sa tâche en cuisine. Aujourd’hui, ces simples gestes lui demandent une adaptation, des démarches différentes à entreprendre qui lui prennent plus de temps, lui donnant l’impression d’être impotent. A défaut d’avoir une plastique de rêve, il peut toujours compter sur son humour décapant et son autodérision pour amuser la galerie.  
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• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
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Lun 16 Aoû - 10:46


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Instant confidences.
Les mots de Philippe envers Ruben sont sincères, même si la teneur de son discours peut dérouter. Lui qui a eu tant de mal à faire son deuil et qui encore est bouleversé en pensant à son défunt mari. Lui qui a du mal à penser au temps ou le bonheur gorgeait son cœur d'une douce chaleur et ou la mélodie de sa vie s'écrivait à deux. Et il la voyait durer à l'infinie avant que chauffard ne lui arrache ses rêves.
Leurs rêves.
Mais il comprend peu à peu les choses et surtout le fait que Marius ne voudrait pas qu'il vive comme un fantôme dans l'ombre de leur amour passé. Ce qu'il y a eu entre eux été fort et passionné, mais la vie se doit de continuer pour Philippe. Qu'importe que le combat soit une vraie guerre. Et il en est de même pour Ruben, même si lui il peut encore croiser à tout moment l'amour de sa vie et se faire percuter sans ménagement par les souvenirs d'un passé qui semble bien présent. Wilfried a l'air d'avoir pris le chemin d'une autre vie à deux. Il est temps que le pianiste voit son potentiel car il en a et le français le lui rappelle avec douceur. Même avec ses blessures, surtout celles visibles il reste un homme attirant.
Philippe est conscient de cet atout physique.
Son sourire tout comme son regard, le désarment parfois sans crier gare
.
Le laissant un peu bousculé, perturbé. Avant de se dire que c'est juste sa fragilité encore bien présente qui le fait réagir de la sorte. Les séquelles de son cœur et son corps ne se soigneront pas de la même manière, parce que celles du cœur resteront invisible à l’œil, alors que celles du corps apparaissent à tout moment. Mais il ne faut pas s'arrêter sur ces blessures, Ruben reste un homme à découvrir et Philippe est certain qu'il cache des merveilles sous la distance qu'il met pour ne pas être à nouveau blessé. Faut juste qu'il trouve la bonne personne. Celle qui saurait faire tomber l'armure qui se battit depuis cet accident. Depuis ce jour tragique ou sa vie a basculé dans le tourment. Et le français l'aidera de son mieux. Ils peuvent s'entraider dans cette avancée vers une nouvelle vie.

En tout cas une chose est sûre Philippe apprécie Ruben
.  
C'est certainement pour cette raison qui lui ouvre les portes de son loft. Qui se confie sans détour parlant de son passé avec plaisir. Sans en éprouver de douleur, comme si lui faire partager ces moments l'aider à se soigner. A lui montrer aussi l'homme qu'il est vraiment. Bien loin de celui que Ruben a pu voir plusieurs fois quand tout allait mal pour Philippe. Il ne dit pas qu'il va mieux, mais il arrive à passer au dessus de ses douleurs. Comme l'idée de mettre fin à ses jours qui était si présente à un moment qu'il en serait devenu fou, mais qui maintenant n'est qu'un murmure qu'il n'entend même pas. Rejouer de la musique l'a sauvé et il ne peut que remercier Ruben pour ce cadeau là. Il lui a offert une porte de sortie auquel il ne croyait plus, tout comme Wilfried en lui dévoilant à nouveau le talent de Marius.
Et ce soir il se sent en paix.
Il y a bien longtemps qu'il n'avait pas éprouvé cette envie de rigoler, de taquiner, de cuisiner pour un autre, de parler de tout et de rien. De partager son temps avec une personne autre que le fantôme de son mari. Il retrouve le goût pour le monde des vivants, il a envie de voir de la couleur, et le sourire qu'affiche Ruben décuple cette envie. Il ne prend pas toute l'ampleur de ce qui se passe à cet instant, de ce qui se tisse. Mais il voit une belle amitié se profiler à l'horizon. Une belle confiance s'installer. Et cela suffit à le rendre heureux. Cela suffit à chasser les ombres noires de son esprit. Et il espère que pour le pianiste il en est de même. Et les choses se font naturellement. Philippe n'a pas peur d'avouer les craintes qu'il a eu, ses pensées destructrices, et puis ses souvenirs. Ruben devient le réceptacle de ces moments qui ont construit le saxophoniste et qui ont aussi failli le détruire complètement.  Et il le voit se détendre, alors que lui prend plaisir à leur préparer leur repas. Sa cuisine n'a pas été empli de si alléchantes odeurs depuis qu'il y a posé ses valises.
Elle prend vie pour la première fois.
Et cette idée le ravit, bien plus qu'il ne le laisse paraître.


Philippe reste troublé à la réponse de Ruben, et le son de sa voix comme son sourire renforcent ce trouble. Tu n'es pas le seul gourmand ce soir, raisonne d'une drôle de façon. Mais non il parle juste de cuisine tout comme lui.
De quoi pourrait-il parler d'autre ?
« On ne sait jamais si je fais un flop dans mon retour à la musique je pourrais avoir mes arrières assurés avec un poste de chez cuisinier chez toi. » Et pour lui prouver ses talents il le rejoint avec une cuillère prête à être dégustée. L'instant est presque sensuel, surtout quand le pianiste vient chercher avec langue les dernières gouttes de sauce sur ses lèvres. Le français frissonne à cette vision, il voudrait détourner le regard mais ses yeux restent bloqués sur la bouche de Ruben.
Il se dit même qu'elle doit être délicieuse à embrasser.
Avant de revenir à la réalité et à sourire face aux paroles de Ruben. « Bon cuisinier mais pas encore assez bon pour détrôner les fameux lasagnes de ta mère. Je dois donc m'améliorer. » Les regards qui s'attardent et les sourires qui s'échangent Philippe essaie de ne pas perdre pied. A cet instant Ruben est des plus séduisant. Il semble un autre, un homme posé et innocent de douleurs voraces. Et Philippe se sent déstabilisé par les idées qui lui passent par la tête.
C'est un peu comme une vague qui le renverse.
Un peu comme lors de cette soirée avec Zacharia. Mais il reste concentré et revient sur la conversation parlant du l'endroit où ils pourraient s'installer pour manger.
Et pour faire augmenter son trouble Ruben le taquine, ce qui le fait sourire.  Ont-ils conscience de ce qui se met en place ? Non, ils sont juste détendus et ne cherchent qu'à profiter de ces quelques heures à deux. La solitude a si souvent caressé leur carcasse ces derniers mois. Ils ont juste envie d'oublier leurs douleurs voraces. « Va pour le balcon. Il est vrai qu'il serait idiot de se priver d'une telle chance. Une soirée à la belle étoile en ta compagnie  … je serais fou de laisse passer cette occasion. » Ses mots sont dits sur un ton taquin et enjoué, mais au fond de lui ils sonnent avec plus d'impact.
Et puis comment résister à l'expression de Ruben ?

« Au fond tu es un vrai provocateur. » Philippe regarde en direction du balcon, ce soir il va le voir d'une nouvelle façon. Car jusqu'à présent il ne l'avait vu que comme une solution fatale. Là il va se parer d'une autre dimension, une dimension faite de vie. « C'est un rôle compliqué que celui de joyeux luron Ruben. » Il lui sourit, retrouvant son regard. «  Et tu es mon hôte alors profites en et puis il faut bien que je prenne soin de toi si je veux que tu continues à prendre soin de moi. . Juste retour des choses tu ne trouves pas. » Et il file ouvrir la baie vitrée pour arranger les coussins sur les chaises et les rendre plus confortables. Puis il revient dans la pièce à vivre et file vers ses placards. « Je vais sortir le grand jeu cela ne te dérange pas. A avoir une soirée à la belle étoile avec un beau gosse autant y aller à fond. » Il sort une nappe, des serviettes assorties, de la jolie vaisselle qui n'a pas encore servie. Il porte tout sur la table et commence à dresser. « Viens profiter de la vue. » La ville est à leurs pieds, on peut voir la plage au loin, les lumières scintillent.
Philippe a la sensation de la découvrir vraiment.
Il retourne pour prendre un dessous de plat, le sel et le poivre, de l'eau, la corbeille de pain. « Si je mets des bougies tu penses que cela fait trop. » Il rigole s'amusant de cette situation légère. « Tu voudras du vin ? » Une fois la table mise, il prépare la salade, puis il la porte sur la table avec le plat dans lequel il a mis la ratatouille. Ruben est accoudé au balcon il regarde la vue. Il s'avance vers lui, le frôlement en s'installant à ses côtés. « C'est beau. Je n'avais pas pris réellement conscience à quel point c'était magnifique. » Philippe se tourne vers Ruben. « C'est bizarre comme les choses semblent invisibles par moment et puis apparaissent plus belles qu'on le pensait, à d'autres. » Comme l'aura du pianiste qui est bien plus douce sous ce ciel étoilé. « On va pouvoir passer à table. » Ils s'avancent vers la table, le français devance un peu son invité. « Si monsieur veut se donner la peine. » Et il lui tire sa chaise pour qu'il puisse s'installer correctement. Puis il prend place en face de lui.

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Ruben Leeroy
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• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Ruben Leeroy
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Mar 17 Aoû - 22:44
On ne sait jamais si je fais un flop dans mon retour à la musique, je pourrais avoir mes arrières assurées avec un poste de cuisinier chez toi. La remarque lui arrache un sourire amusé. « Ce n’est pas près d’arriver alors, car je n’ai aucun doute que tu vas cartonner lorsque tu auras retrouvé le top de ta forme. » Il lui indique avec franchise, le timbre de sa voix est empli de conviction. Il le voit s’avancer vers lui, une cuillère à la main pour lui permettre de gouter à ce met qu’il leur prépare. La saveur de cette sauce est délicieuse. On sent une technicité de la part du français, qui met en évidence son habilité à cuisiner aisément. C’est un talent. Ruben se débrouillait bien avant son accident. Il avait tant passé de temps à aider sa mère lors des repas familiaux qu’il avait appris des choses sur le tas. Aujourd’hui, sa perte de motricité le handicape et il n’a pas encore dépassé le cap de refaire des choses autrement, car c’est encore trop douloureux à accepter. Il se délecte de ce gout sur sa langue, au point de baisser sa garde et de laisser son naturel charmeur prendre le dessus. Il le perçoit dans le trouble qui assaille Philippe, la sensation de son regard qui vient se perdre sur ses lèvres. Il n’est pas aveugle. Il sait reconnaitre le trouble et l’attrait qu’un homme peut ressentir pour un autre. Les codes, il les connait, mais il ne s’en formalise pas, ne s’immisce pas dans la brèche pour accentuer ce trouble et le séduire comme il aurait pu le faire avec d’autres. Comme il avait pu le faire à l’époque lorsque sa route avait croisé celle de Wilfried… Aujourd’hui, il n’est plus le même jeune homme qui obtenait ce qu’il voulait. Il avait cette détermination insolente qui pouvait lui attirer les foudres des gens ou leur admiration. Il avait cette aisance à s’adapter et à charmer tous ceux qui l’entourent. Peut-être a-t-il encore ce talent, mais il semble l’oublier. Il a conscience qu’il ne peut pas agir comme par le passé, car le mal inconsciemment porté obscurci son cœur. La remarque de Philippe lui arrache un rire alors que leurs regards s’accrochent. « Où serait le chalenge alors ? » Il le taquine de ce sourire charmeur et provocateur qu’il ne peut contenir. C’est le vrai Ruben qui se dévoile aux yeux du Français. La complicité est là, revêtant la cape d’un début d’amitié qui lui convient totalement. Du moins pour le moment ou pour toujours. Nul le sait. A cet instant, il prend plaisir à découvrir Philippe. Le vrai. Celui qui se trouvait masqué par toutes ses ténèbres qui occultait son âme. Il est beau. Il le sait. La même sensation qu’à leur rencontre. Celle qui l’a incité à lui tendre la main et à le sortir de l’obscurité. Au fond, il n’a juste fait que lui tenir la main. Philippe a fait tout le travail. Au fond de lui, il voulait revivre, redécouvrir les plaisirs de la vie même sans lui, son Marius. Cela demandera du temps, mais il est persuadé qu’il y parviendra. Il trouvera son bonheur de nouveau. Sans doute qu’il sera différent, mais il lui permettra d’apprécier la vie de nouveau. Ce qu’il espère pour lui-même, même si pour lui, son avenir lui semble plus nébuleux. Il sait juste qu’il ne baissera jamais les bras. Il ne pourrait le faire. Avancer, encore et toujours, quitte à s’écorcher et se détruire encore plus, sans ne jamais abandonner. C’est ce qui lui a toujours permis de sortir la tête hors de l’eau. Bien sûr, il a pu compter sur des amis pour le maintenir debout lorsque les coups étaient trop durs et ce soir, il peut compter sur Philippe pour chasser Wilfried loin de son esprit pour quelques heures. Même s’il est toujours là, tapi solidement dans son cœur malgré tout et même malgré lui. Le balcon pour savourer le repas semble être un lieu propice pour leur soirée. Cela leur permettra de lui apporter une note moins sordide que celle qu’il avait jusqu’alors. Il va s’efforcer de lui donner une ambiance plus chaleureuse et vivante pour signer le début d’une nouvelle ère. Je serai fou de laisser passer cette occasion. La remarque lui arrache un sourire plus franc alors qu’il hausse un sourcil. « Je ne te le fais pas dire. Je suis irrésistible. » Un sourire carnassier aux lèvres, il rit avec sincérité, car il joue de sa prétention avec dextérité. Au fond tu es un vrai provocateur. Cette idée ne lui a jamais déplu alors il ne la renie pas. Il se contente de hausser les sourcils d’un air mystérieux et taquin juste pour le plaisir de pousser la plaisanterie plus loin. Une légère ambiguïté vient envelopper leurs échanges. Il n’y a rien de mal dans ce petit jeu. Ils le prennent avec légèreté, même si les émotions qui les pourlèchent ne sont pas fausses. Le jeu pourrait être dangereux, mais ils sauront communiquer si la limite est dépassée. Il ne voudrait assurément pas se blesser. Il faut bien que je prenne soin de toi si je veux que tu continues à prendre soin de moi… juste retour des choses, tu ne trouves pas ? Cette phrase le prend de court. Elle ne le laisse pas indifférent alors qu’il sent une vive émotion remonter le long de sa poitrine. si je veux que tu prennes soin de moi. l’expression d’un désir qui se révèle contre toute attente. C’est troublant de cerner l’importance qu’il lui donne. A moins qu’il n’extrapole. Ce qui n’est pas impossible. « Fais attention, je vais finir par réclamer que tu édifies un temple à ma gloire. » Il lui indique pour plaisanter, le regard légèrement brillant, révélant l’émotion qui le prend malgré lui. L’humour vient camoufler une émotion qu’il n’identifie pas alors qu’il vient se relever pour retrouver le sol du balcon où il y a une vue incroyable sur la ville. Elle est à la hauteur des louanges du français qui lui propose de lui sortir le grand jeu. Son sourire se fait plus éclatant. « Ecoute, je ne vais pas me plaindre d’être traité comme un dieu. Je t’en prie, fais-toi plaisir. » Il lâche avec un ton éhonté en soulevant un sourcil alors qu’il l’observe se mouvoir dans son appartement pour sortir vaisselle et accessoires qui vont agrémenter la table. Il l’écoute sagement lorsqu’il l’invite à profiter de la vue. Il vient abandonner sa canne contre la rambarde alors qu’il prend appui sur elle. Si je mets des bougies, tu penses que cela fait trop ? Le rire est agréable à son oreille et lui arrache le sien. « Seulement si tu me veux dans ton lit, mais je te préviens que je suis un homme difficile. » Il lâche naturellement, dans le ton de l’humour sans aucune arrière-pensée si ce n’est de le troubler amicalement. Ce qui ne manque pas de se produire dans le changement de sujet. « Non, merci pour le vin. Mon traitement m’empêche de boire de l’alcool et j’en suis le premier navré. Cela va m’empêcher de profiter pleinement d’un diner aux chandelles avec un beau français, mais je t’en prie, prends-en pour toi. Il faut que tu profites pleinement de ce cadre. Que serait une bonne ratatouille sans un vin délicat pour accentuer son gout ? » Il lui indique en venant lui lancer un regard par-dessus son épaule, un sourire provocateur sur les lèvres. Il le laisse finaliser sa tablée tandis que son regard se perd dans le paysage. L’ambiance entre eux est chaleureuse. Elle allège le poids qu’il ressent dans sa poitrine et il se sent enfin détendu, plus à même de profiter pleinement d’une soirée en toute amitié. A cet instant, il n’envisage absolument pas être une option pour le français, ni pour personne. Il a encore trop de monstres dans son placard pour pouvoir se perdre dans une nouvelle relation. Pour s’ouvrir, il sait désormais qu’il devra avoir totalement confiance en l’autre et ça, il n’est pas certain de pouvoir le faire de nouveau. Du moins pas pour le moment. Le frôlement de l’épaule du français contre la sienne l’arrache à ses réflexions. Sa présence lui est agréable à ses côtés. « Parfois les plus belles choses de la vie se révèlent aux instants où on s’y attend le moins. » Sa réponse s’épanche hors de ses lippes sans même qu’il y réfléchisse. C’est ce qu’il pense depuis toujours. L’amour lui semblait inutile avant de croiser la route de Wilfried et qu’il lui inspire cette passion qu’il a vécu pleinement au travers de sa musique. Cet amour l’a détruit, mais il ne peut pas imaginer une vie privée de cette sensation qui l’a tant inspiré. C’est sans doute le plus beau cadeau qu’il a pu lui donner même s’il lui a repris et qu’il se sent perdu sans lui. « Ce soir, on est en mesure de profiter pleinement de cette vue et de se sentir chanceux d’être encore là pour le faire. » Il poursuit dans une voix plus douce alors que ses prunelles luisantes d’émotion viennent se perdre dans le paysage, se nourrissant de cette vision envoutante d’une ville qui ne tort pas dans un paysage paradisiaque. Philippe l’invite à passer à table et vient même lui tirer la chaise comme un véritable gentleman. « Quel honneur tu me fais ! Tu me sors véritablement le grand jeu ! » Il le taquine alors qu’il s’installe sur la chaise en abandonnant sa canne à ses côtés. « Tu me rends toute chose. » Il le provoque de son sourire taquin alors qu’un rire s’épanche hors de ses lèvres. Cela fait du bien de rire, de se sentir détendu. « Je ne sais pas si je vais pouvoir rester sage si tu continues dans cette lancée. » Il continue dans un sourire éhonté alors qu’il découvre les délicieux mets sur la table. « Ça a l’air délicieux tout ça. Tu cherches à négocier un cachet plus important ? » Il le taquine, rendant l’échange plus léger et moins ambiguë alors que le français lui sert son assiette. « Du coup, tu t’es pris quoi comme vin ? » Il le questionne alors qu’il le remercie pour l’assiette qui atterrit devant lui. « Bon appétit ! » Il indique dans un français teinté de son accent hispanique alors qu’il vient savourer la première bouchée. Comme ressentie plus tôt, les légumes fondent dans sa bouche. Il se délecte avec plaisir alors qu’il vient glisser un morceau de viande entre ses lèvres. « C’est vraiment parfait. Félicitation Monsieur Neville, votre plat est un délice. Il pourrait presque détrôner votre beauté. »  Il lui indique dans une boutade alors qu’un sourire fier de sa connerie vient ourler ses lippes en ingurgitant une nouvelle bouchée. La taquinerie se veut légère et innocente, pour renforcer cette complicité qui se tisse entre eux. « Merci pour ta proposition. Sans elle, je serai sans doute en train de broyer du noir et je ne me sentirais pas aussi léger. » Il lui indique dans un ton plus sérieux, pour lui dévoiler un pan de sa vérité, mais également sa reconnaissance de lui offrir un cadre où il peut de nouveau s’apprivoiser de nouveau, s’exonérant de son passé même si ce n’est pour quelques heures. Cela n’a pas de prix.    
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Philippe Neville
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• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
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Philippe Neville
Fly away. ft Ruben
Mar 24 Aoû - 12:30


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ruben & Philippe. mai 2021

Léger.
C'est ainsi que se sent Philippe. Le jeu de taquinerie mis en place naturellement, apaise toute la pression et le trouble de cette soirée. Il a la sensation que le carcan placé autour de sa poitrine se desserre doucement. Comme si Ruben en avait trouvé la ficelle, pourtant si bien rangé, et la tire tout en faisant attention de ne pas l'abîmer. Ce ressenti l'envahit comme une bouffée d'air frais qui fait trembler son être tout entier. Emportant parfois son cœur, selon les répliques de son invité, dans un drôle de rythme. Il y a aussi cette force qui émane du pianiste, cette croyance en lui et son talent qui ébranle le saxophoniste sans qu'il ne mesure toute l'ampleur de ce qui se met en place. Il voit juste se dessiner une belle amitié, qui lui apporte une sérénité perdue depuis un moment. Une sérénité effilochée par la vie durant ce difficile combat contre l'envie de tout arrêter. De stopper les mouvements de son cœur, le souffle de sa poitrine, la danse de son sang.
Ruben est comme un baume que l'on passe après une brûlure intense.
En tout cas il permet à Philippe de voir la vie de nouveau en couleur.
D'en voir sa beauté qu'il a trop ignoré depuis la mort de Marius.

Et ce lien qui se tisse, qui doucement s'inscrit sur la partition de cette nouvelle vie qu'il s'apprête à vivre sans celui qu'il voulait pour toujours à ses côtés, semble plus réel. Il s'était dit que jamais il n'y aurait cette possibilité. Que Philippe sans Marius ne pourrait exister. Et pourtant il semble que ce soir se soit réalisable. Qu'il arrive à percer de nouveau dans la musique ou qu'il finisse chef cuisinier chez le pianiste peut importe. Il prend conscience que la vie sans Marius à ses côtés n'est pas un leurre, une chose impossible.
Mais bien une réalité.

Et cette réalité frappe d'avantage Philippe quand face à Ruben qui déguste la cuillère présentée, il se surprend à sentir son être frémir avec insistance. Pour lui ces frissons ne sont que des échos des émotions éprouvées durant cette soirée complexe. Ce ne sont que des échos oui juste ça. Rien de nouveau qui s'écrit et l'enlise un peu plus dans un nouveau chapitre de sa vie. De toute façon brisés comme ils le sont tous les deux, ce genre de chose est normale après la secousse émotionnelle de ce soir.
Le français ne voit pas plus loin.
Oui il est prêt à avancer sans Marius. Prêt à voir un autre avenir que la tristesse. Prêt à se donner une autre chance. Mais là il n'y a rien de tout ça derrière cet instant. Et même s'il taquine à nouveau son invité, il ne voit dans ses phrases aucune ambiguïté. C'est juste un moment entre ami, un moment de partage, après une effervescence déstabilisante de sensations. « Va pour le challenge. » Et il ne voit pas de problème à répondre au sourire de Ruben, même si celui ci semble se colorer d'une nouvelle teinte. Comme si le pianiste dévoilait un peu plus la palette qu'il semble garder secrète pour ne plus être blessé. Une marque de confiance qu'apprécie le français.
C'est juste un pas de plus vers la confiance.
Elle ne s'impose pas de limite.

Et ce début de soirée le prouve. Les deux hommes sont à leur aise. La tension du aux douleurs éveillées durant les heures passées, s'estompe. Ne laissant place qu'à deux êtres humains qui ont besoin d'une parenthèse, d'un moment de liberté. De peintre le tableau noir de leur existence de couleurs plus chatoyantes.
Rien de plus qu'une belle amitié.
Et la taquinerie continue, légère et Philippe ne la trouve pas dérangeante. Au contraire, elle ajoute ce sel qui lui a manqué durant cette longue période de deuil. Et quand il voit Ruben détendu, il se dit qu'il a bien fait de lui proposer ce moment à deux. S'ils étaient restés seuls, il se morfondrait à cet instant. Alors que là c'est un sourire qui trône sur ses lèvres et même ses yeux se parent d'éclat encore fragile mais présent. « Irrésistible. Oui on peut dire ça. » Parce qu'il le trouve beau à cet instant. Beau et en effet irrésistible. Et cette pensée le trouble un peu plus. Mais où est le mal de voir les belles choses, de les accepter.
Les yeux ne sont-ils pas faits tout simplement pour les admirer ?
Les sublimer parfois.

Il ne fait qu'ouvrir les siens après une longue période de sommeil.

Et puis Philippe se sent parfaitement à son aise en compagnie de Ruben, il peut être lui. Un être abîmé, fragile, peiné, mais qui veut se reconstruire. Il peut se dévoiler sans risque d'être jugé. Et cette idée lui fait du bien, apaise les souffrances endurées et meurtrières. Il parle sans détour, provoque un peu aussi, même si Ruben à ce jeu semble encore plus à son aise que lui. Il le voit d'une autre manière. Et il est satisfait que le pianiste lui permette de voir au delà de cette barrière que souvent il dresse face aux autres.
Oui entre eux c'est vraiment une question de confiance.
Et ils continuent sur leur lancé, tout en restant sur une ligne de conduite, même si la ligne est fine et que le chemin emprunté pourrait dévier à tout moment. Philippe ne semble pas y penser. Il ne voit pas ce qui réellement se dessiner dans cet échange. Ce que ça éveille au fond de lui. Il a juste envie de chasser les idées noires, les siennes et celles du pianiste. De profiter d'une pause en sa compagnie.
Rien de plus.
Pourtant ce souhait de prendre soin de Ruben apparaît dans ses dires. Rien d'anormal pour Philippe, même si lui même est troublé par ses propres paroles. « Un temple va falloir trouver un grand terrain alors. » Et il éclate de rire pour chasser l'émoi qui se glisse sur sa peau, dans ses entrailles. Cette soirée l'a chamboulé et tout semble ressortir là dans cet échange, après qu'il y est un autre message dans ce frisson qui caresse son être tout entier. Et il s'occupe les mains et l'esprit en continuant de préparer leur dîner et la table sur le balcon. Ils seront baignés par la lumière du ciel étoilé. Et bien sur il compte prendre soin de Ruben, il est son invité et en tant qu'hôte il est de son devoir de tout faire pour qu'il se sente bien.
Se disant que si Ruben est bien, il le sera aussi.
S'il née des sourires sur ses lèvres il en naîtra aussi sur les siennes.
Si son regard se pare de lumière, elle passera dans le sien.
Il se dit que s'il est heureux, ce bonheur glissera en lui également.
Où est le mal à vouloir rendre un homme, un ami heureux ?
Le temps d'une soirée.


Philippe se prend au jeu, mais reste surpris par la répartie de Ruben suite à sa proposition de mettre des bougies pour décorer la table. Et même si la phrase est lâchée dans le ton de la plaisanterie, elle sonne d'une étrange façon dans l'esprit du français. Il essaie de garder contenance, et il ne met à rire pour cacher son ressenti. « Du coup je vais devoir mettre les bouchée double si je te veux dans mon lit c'est ça. » Lui aussi garde un ton léger. Espérant que le trouble éprouvé ne passera pas trop dans son comportement. « Je suis idiot j'aurais du y penser. » Les cachets et l'alcool ne font pas bon ménage, et il se doute que le traitement de Ruben reste encore conséquent. Mais il est vrai que ne voyant pas dans le pianiste un homme diminué par son handicap, il n'y pense pas. Il est conscient de ses blessures physiques, des la gênes qu'elles engendrent, du manque d'aisance qu'elles occasionnent. Mais pour lui ce n'est pas ce qui transparaît en premier quand il regarde le pianiste. Il ne voit nullement un homme diminué. Il évite de se concentrer sur la partie qui a un rapport avec le fait que Ruben le voit comme un français séduisant. Pour revenir sur la partie qui concerne le vin. « La ratatouille peut aussi se passer de vin. »
Sur le coup il ne sait pas trop si boire du vin serait même pour lui une bonne idée. Il ne prend pas de cachets, mais il est fatigué, fébrile et dans un état d'émotions profondes. Il se sent balayé par des vagues de forces différentes et surprenantes. Peut être qu'un peu d'alcool dans son sang pourrait faire chavirer tout cela et le mettre dans une position délicat. Surtout que bon Ruben en étant réaliste, le met dans un drôle d'état. Même la vue de son balcon le perturbe , il n'en avait pas observé la véritable beauté et là il la prend en compte alors que le pianiste est à ses côtés.
Il lui ouvre vraiment les yeux.
Il y serait certainement passé à côté même ce soir comme tous les autres soirs avant, sans cette présence réconfortante et apaisante. Cette présence qui le secoue quand certains messages semblent passer dans ses phrases. Il a beau se dire que c'est juste parce qu'ils ont tous les deux besoin de lâcher la charge qui a pesé sur leurs épaules durant la soirée. Il y a comme des messages subliminaux qui se glissent dans les mots du pianiste.
Idée qu'il trouve idiote.
Après tout Ruben ne fait que rebondir sur ses propres paroles. Du coup il met tout son ressenti sur le compte de la fatigue. Oui cette soirée à la galerie a été épuisante émotionnellement. Et ils passent à table Philippe reste naturel, pour lui tirer la chaise du plus jeune n'a rien de problématique, il aimait le faire à Marius, ils s'amusaient tous les deux de cette galanterie qu'ils appréciaient. Mais les mots de Ruben le secouent un peu. Rien de bien méchant, il sait qu'il plaisante. Mais le tout accumulé, le rend lui aussi tout chose comme s'amuse à le dire son invité. « Non je suis juste quelqu'un qui aime prendre soin de ses invités. » Un grand romantique aussi qui a cet instant apprécie de passer une soirée avec un homme séduisant et déroutant. Et encore une fois les mots le surprennent.
Quel sens leurs donner ?
Ruben a le don pour faire jouer les sensations sur sa peau. « Il vaut mieux que tu sois sage, car je sais sévir si besoin. » La phrase lancée dans un rire, une boutade qui se veut sans arrière pensée.
Mais n'y a t-il pas dans cet échange un message caché ?

« Je n'ai même pas pensé que ce repas pourrait me donner accès à un cachet plus important. » Philippe sourit et s'installe face à Ruben. « Te voir sourire est pas mal pour commencer. » Il est vraiment sincère, il n'a pas besoin de plus à cet instant, voir sourire l'homme qui lui a tendu la main qui le fait doucement sortir de sa tourmente suffit. « Un vin d'ici, il est fait dans la Napa Valley par l'homme dont je t'ai parlé. » Le sosie de Marius. Il ne veut pas s'étendre trop, par peur de penser à cette soirée érotique et torride. Il ne veut pas prendre le risque d'éveiller son désir endormi depuis des mois. Un désir muselé, qui a refait surface avec Zacharia et qui ce soir le titille par moment quand ses yeux s'attardent et quand le son de la voix de Ruben se pare de provocation. « Bon appétit. » Il répond en français, laissant un peu traîner son accent teinté de soleil. Les assiettes sont servies et le saxophoniste laisse son invité goûter en premier,, il le laisse se faire une impression plus grande qu'à la première cuillère donnée. « Merci content que ça te plaise. » Encore une fois il note le compliment mais évite de le relever. « Je crois que je serais dans le même état. » Il sert un verre d'eau à Ruben et lui se sert un fond de vin.
Pas d'abus pour éviter de trop lâcher prise.
De se faire surprendre par le déferlement de trouble qui s'additionne dans son être ébranlé. « Alors je peux te dire merci d'avoir accepter mon invitation. J'aurais peut être fini au fond d'une bouteille si tu n'avais pas été là. » Il est conscient que malgré ses avancées, une étincelle peut tout ébranler. Et ce soir la solitude aurait été d'une vilaine compagnie et elle lui aurait certainement fait faire des conneries. Notamment un abus inconsidéré d'alcool. « Je sais que tout reste fragile. Et j'apprécie vraiment ta présence et ce ton léger qui se glisse dans notre échange. Même si j'avoue que tu as su me troubler par certaines de tes répliques. »
Aveu simple et vrai.
Et il sourit avant de s'attaquer à son repas. « Il y a bien longtemps que je ne m'étais pas senti aussi vivant et je te le dois. Je ne sais pas si tu prends conscience à quel point j'apprécie ce moment simple. » Et il laisse ses yeux se perdre dans ceux de Ruben, le détaillant un peu plus. Le regardant différemment. Se dévoilant un peu plus. Offrant une faille sans qu'il ne s'en rende compte.
Mais une chose est sûre c'est qu'il n'y as pas de crainte dans son regard clair.

vmicorum.
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• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
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• date de naissance : 01/04/1994
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Lun 30 Aoû - 20:58
Irrésistible. Oui on peut dire ça. Il ne rebondit pas sur les propos, les prenant comme une réplique naturelle à ces taquineries qui se lancent avec bonhomie. Il n’y a rien de sérieux dans cet échange, même s’il sent le regard du français pesé sur lui d’une lueur légèrement différente. Sans doute parce que l’hispanique se dévoile sous un jour nouveau. Il a conscience qu’à cet instant, il n’agit pas professionnellement, qu’il a laissé son statut de producteur au studio et que sa véritable nature se dévoile peu à peu aux yeux de Philippe. Ils sont d’égal à égal et forcément cela créé une intimité sans même qu’ils en prennent conscience. Elle s’impose à eux au travers de leurs échanges, de leurs sourires, de leurs rires ou de leurs regards. Elle teinte cet instant d’une note chaleureuse. Ils se dévoilent et ce qu’ils construisent dans cet instant de repos après une soirée mouvementée prend une saveur apaisante. L’échange est agréable, empreint d’une complicité qui s’est tissée sans qu’ils le percutent réellement. C’est naturel et chaleureux. L’envie de détendre l’autre a un effet embaumeur sur leur propre échine malmenée. C’est donnant-donnant. Deux hommes qui s’apportent amitié et bienveillance dans une période trouble de leur existence. Ils s’acceptent, prennent en compte les faiblesses de l’autre sans les juger et qu’elles teintent leurs prunelles d’un éclat plus sombres lorsqu’elles les tourmentent. Ce soir, ils lâchent prise. Ils se révèlent sous un jour différent. La bonhommie du français provoque la sienne. Elle chasse les idées noires de l’hispanique qui semble se retrouver dans cet échange léger. Naturellement taquin et charmeur, les mots s’épanchent sans crier garde de ses lèvres. Il s’agit que d’un jeu pour lui, aussi dangereux qu’il puisse être, il ne s’abstient pas de jouer avec les lignes. Philippe est un bel homme et ce qu’il lui dévoile ce soir le rend encore plus intriguant et charmant. Philippe est un homme qui a su profiter pleinement de la vie et qu’il suffit d’épauler pour lui permettre d’aller de l’avant, pour le redevenir. Il y aura toujours cet homme dans sa poitrine, mais qui pourrait lui reprocher d’avoir aimer une âme de tout son cœur ? Ce serait injuste. D’autant plus que la vie le lui a arraché. Ruben se dit qu’il finira par redevenir cet homme. C’est tout ce qu’il lui souhaite. Du coup, je vais devoir mettre les bouchées doubles si je te veux dans mon lit, c’est ça ? La remarque lui arrache un sourire énigmatique. « Tu peux essayer. » Il le taquine simplement sans perdre de son attitude charmeuse et détaché qui a pour vocation de le troubler légèrement, sans arrières pensées particulières. Il lui offre un sourire amical. « Ne t’inquiète pas. Tu pourras me demander pardon avec un autre diner pour la peine. » Il lui indique dans un sourire éhonté alors qu’il se tourne pour profiter simplement de la vue offerte par le balcon. Il lui est aisé de se perdre dans la beauté de la ville animée qui poursuit son existence sous leurs yeux. Il y a quelque chose d’envoutant dans cet instant alors que leur échange se fait plus philosophique, pointe du doigt des vérités dont ils prennent véritablement conscience. Ce soir, ils ne sont plus seuls. La solitude ne menace pas de les engloutir dans ses sombres ténèbres. Ils sont en mesure de se rouvrir à la vie, à ses richesses et beautés. C’est un beau cadeau qu’ils s’offrent, mais que Ruben voit qu’un présent de la part du français à son égard. Il ne prend pas en compte que lui aussi à un impact sur cette vérité pour le français, car il souffre encore de n’avoir pas pu apporter ce qu’il aurait dû à Wilfried. Ce sera toujours une ombre qui appesantira sa poitrine et qui explique sa difficulté à se lancer dans une autre relation. La peur d’être de nouveau brisé est tenace. Il ne prend pas conscience que son avancée est une revanche sur la mort qui a manqué de l’arracher à la vie et qu’il continue à avancer d’une manière ou d’une autre. Philippe l’arrache de ses réflexions en l’invitant à passer à table. En véritable gentleman, il lui tire sa chaise et Ruben utilise l’humour pour masquer un trouble qu’il ne peut pas s’empêcher de ressentir. L’humour est un moyen pour le pianiste de masquer ses faiblesses. Il tourne tout à la dérision lorsqu’il se sent décontenancé et cela lui a toujours bien servi par le passé. Cela le détend également et lui permet de profiter de l’instant présent sans se retrouver oppressée par des émotions confuses, mais bien présentes. « Oh ? Et quelle punition comptes-tu me donner si je continue ? » Il le questionne avec un sourire en coin alors qu’un rire vient s’échappe d’entre ses lèvres. « Il va falloir que je te donne des cours sur la manière de négocier. Enfin, c’est ce que je te proposerais si je n’étais pas ton producteur. » Il ajoute dans un rire franc avant qu’il ne se sente fébrile par la phrase de son hôte. Te voir sourire est pas mal pour commencer. La phrase est sans doute anodine, mais elle le touche profondément. Elle le désarme plus qu’il ne souhaite l’admettre. Cela démontre le respect et la reconnaissance qu’à Philippe à son égard. Cela révèle une générosité d’âme qui ne le laisse absolument pas indifférent. Fort heureusement, le français rebondit sur sa dernière question. Il évoque de nouveau cet homme qui a les traits de son ex-époux sans approfondir et Ruben n’insiste pas. Cette rencontre fait partie de son intimité, mais il semble avoir un lien qui s’est créé avec cet homme puisqu’il savoure un de ses crus ce soir. La curiosité le pique naturellement, simplement parce qu’il sait que cette rencontre a eu un impact sur son protégé, mais il ne pose aucune question. Cela lui appartient et s’il ressent un jour l’envie de lui en parler, il le fera. C’est en tout cas, ce qu’il pense alors qu’il déguste ce repas préparé par le français. Il est excellent et il ne manque pas de lui spécifier. Il n’hésite pas à le taquiner pour éviter que l’ambiance se fasse plus lourde, quand bien même, il ne lui masque pas la reconnaissance qu’il éprouve à son égard. Il est satisfait d’avoir accepter cette invitation, d’avoir tronqué sa solitude par sa compagnie qu’il juge fort agréable. L’aveu du français lui arrache un sourire contrit. « Je ne t’en aurais pas voulu, si je le pouvais, je finirais souvent saoul au fond d’une bouteille. » Un aveu de sa part qui révèle une frustration de ne pas pouvoir le faire. « Mais je suis content d’avoir pu t’épargner cela. » Il lui indique simplement alors qu’il mange une seconde bouchée de son plat. Les propos de Philippe ont cette candeur qui le désarme. Ils lui arrachent un petit rire alors qu’il murmure. « Je te dirai bien que je suis désolé, mais ça fait partie de ce que je suis. Je crains d’être un charmeur et un provocateur. » Il lui indique en se pinçant la lèvre. « Mais je crains que tu le sois également. » Il lui indique en le désignant du bout de sa fourchette. « Et ça ne me déplait pas de te troubler un peu, mais si je te mets mal à l’aise, dis-le-moi. » Il lui ordonne gentiment alors qu’il vient gouter une autre bouchée. Son cœur prend une cadence différente aux propos du français. Il s’agite dans sa poitrine alors qu’il sent son regard ancré au sien. « Tu n’es pas le seul, je te l’assure. » Il lui indique avec douceur alors qu’un rire troublé vient s’échapper de sa gorge. « Mais tu ne me dois rien, Philippe. Je ne sais pas ce qui t’a poussé à accepter la main que je t’ai tendue, mais je te remercie de l’avoir fait. » Il lui indique simplement qu’il vient relâcher sa fourchette sur la table. « Je n’ai fais que t’ouvrir des voies possibles. C’est toi seul qui a décidé de les exploiter, de te laisser tenter par elle. Parce qu’au fond de toi, tu avais envie d’avancer. Tu le voulais, mais tu avais besoin qu’on croie en toi. Et je crois en toi. Et tu as le même effet pour moi. » Un aveu à son tour sur une vérité qui s’impose à lui.
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Philippe Neville
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• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
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Ven 3 Sep - 15:20


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ruben & Philippe. mai 2021

Le plaisir de se laisser aller.
Vraiment.

Relâcher le pression que la soirée a fait naître au sein de leurs entrailles. Juste vivre l'instant présent sans penser au passé, ni au futur. Juste à cet instant T ou tout semble si simple. Ou même si les blessures restent profondes, elles disparaissent un peu au profit des sourires et des regards brillants. Ne plus porter un masque pour faire genre que tout va bien alors que le bordel domine dans chaque pore. Laissant se mettre en place avec plus de vivacité la complicité qui doucement tapisse leurs êtres d'émotions.
Vivre ce moment
Ne pas se prendre la tête.

Qand les mots claquent entre les lèvres, mots dits sans arrières pensées. Juste parce qu'à cette seconde ils trouvent leur place. Sans réaliser qu'ils résonnent bien plus intensément que les visages ne le laissent paraître. Tout se fait avec simplicité. La vie les a malmené, ils sont brisés, ils ne savent pas s'ils pourront se reconstruire. Mais à cet instant ils sont bien. Pris dans une nouvelle vague, embarqués dans cet échange comme si toutes leurs douleurs avaient pour but de se soigner entre elles.
Comme s'ils étaient l'épaule secourable de l'autre.
Comme s'ils pouvaient se réparer pour vivre un avenir meilleur.

Mais là ils profitent juste du présent, de cette heure délicieuse ou ils se dévoilent tel qu'ils sont vraiment avec une facilité désarmante. Voient-il se dessiner un nouvel horizon ? Pas encore mais une ébauche semble prendre forme, à eux de voir vers où elle les mènera. En attendant ils se taquinent comme le ferait des amis de longues dates, des amis qui ont connu des chemins sinueux et qui retrouvent enfin une route plus calme.

Et cette route les pousse vers un sentier qui peut être à un moment les fera dévier. Mais ni Philippe, ni Ruben ne semblent en prendre conscience. Pourtant parfois à certaines répliques le trouble passe dans le regard océan de Philippe. Il sent même une chaleur caresser ses reins. Mais il ne voit pas de mal à éprouver ses sensations. Il a été si fermé ces derniers mois, là il lâche prise et accepte juste ce que la présence du pianiste lui apporte. Ce moment de bonheur sincère même s'il reste fragile. Alors il répond sans ombrage, sans crainte en titillant Ruben à son tour.
Mettre les bouchées doubles pour avoir Ruben dans son lit.
Est ce que c'est ce qu'il essaie de faire ? Est ce que cette idée sans réellement se formuler comme à cette seconde c'est déjà glissé dans son esprit ? Il ne sait pas trop. Est ce qu'il l'envisage ? Le pianiste a du charme, tout homme normalement constitué serait séduit. Il sait en user, Philippe peut clairement le constater à présent. Et il se sait troublé. Toutes ces évidences vont-elles le mener vers une logique qui encore a du mal à prendre forme ? Il ne sait que penser. Il sait juste qu'il apprécie cette complicité. Qu'il apprécie la compagnie de Ruben. Qu'il apprécie son sourire et quand ses yeux se posent sur lui. Qu'il apprécie l'homme et pas que physiquement. Émotionnellement aussi. « Je sens que tu vas aimer abuser de mes talents de cuisinier. » Mais il a toujours aimé cuisiner. Et cela lui avait manqué de préparer un repas pour un invité. Alors il ne dira pas non à d'autre soirée de ce genre. Il a été assez seul durant cette année et Ruben aussi. Il est temps qu'ils se remettent dans le bain d'une vie plus sociale. Pour éviter aussi que la solitude devienne leur compagne. Elle a déjà beaucoup pris de place ces derniers temps. Elle est devenu une part d'eux même et elle gagne du terrain, s'ils n'y font pas attention ils se feront dévorer. Ils ont eu besoin de cette coupure, chacun allant puiser dans des univers différents la force d'avancer. Mais ils ne suivent qu'une route ou ils sont seuls la plus part du temps. Les maigres contacts humains qu'ils ont eu n'avaient pas la saveur de ce moment qu'ils partagent. Et Philippe y prend beaucoup de plaisir.
Mais qui dirait non au goût de la vie ?
De la vraie vie.
Personne.
Même deux âmes brisées ont le droit de trouver le repos.


Et ils passent à table, gardant cette ligne de conduite, oscillant dans les échanges taquins, mais sans pousser trop loin. Tout reste en surface, même si parfois les mots emportent un peu sur d'autres rives. Philippe a toujours été un homme galant et intentionné, il retrouve naturellement les codes de ce trait de caractère que Marius aimait tant. Il ne se pose pas de question, il agit en toute innocence. Même si intérieurement des chose se mettent en place, chez lui comme chez Ruben. Les deux hommes ne s'en rendent pas compte. C'est comme des petits cailloux semés qui pourront les ramener l'un vers l'autre. Des indices distillés, qu'ils n'ont pas déchiffrés. « Parce que tu crois que je vais te le dire. Non je préfère garder le mystère. Sinon tu vas rester sage. » Et il rougit à ses mots se disant qu'ils sont peut être ambigus. Il passe sa main dans sa nuque. « Mais comme tu es mon producteur tu ne me donneras pas de cours, du coup je vais me faire avoir si je négocie avec toi. C'est ça ? Après je peux aussi te faire croire que … » Il le regarde avec plus d'intensité, lui même surpris par ses propres mots, mais il continue sur sa lancé. « Et puis te faire tomber dans un piège. » Avent d'éclater de rire  et de conclure sur le fait que son sourire est un bon début. Il réfléchit un instant à ce qu'il vient de dire.
Est ce qu'il pourrait y avoir un quiproquo ?
Des sous entendus ?

Non c'est juste bon enfant entre eux, une bonne dose de plaisanterie pour qu'ils se détendent rien de plus. Alors pourquoi au fond de lui cette discussion parfois le secoue plus que la normale ? Certainement le cumul d'émotion là toutes explosent et le rendent plus fébrile et plus réceptif aux réactions de Ruben. De toute façon cela pourrait être quoi d'autre ? Philippe évoque sans s'éteindre Zacharia vu qu'il va boire son vin. Il évite de s'attarder pour ne pas se perdre plus qu'il ne l'a été lors de cette rencontre. Et il ne veut pas blesser Ruben, même si sur le coup il ne comprend pas pourquoi il pense de cette manière. Peut être pour ne pas plomber l'ambiance chaleureuse de cette soirée. Vu qu'à la base cette invitation a été faite pour qu'ils ne finissent pas seul le cœur lourd et l'âme égaré après des instants compliqués. Le saxophoniste ne cache pas ce qu'il aurait fait si Ruben n'avait pas accepté. Il se serrait laissé gagner par l'attrait de l'alcool pour oublier ses souffrances. Et le pianiste en aurait été tenté d'en faire de même. « Je n'ai plus envie de finir dans cet état. Avec des idées noires plein la tête. Le palpitant chargé de douleur. J'ai juste envie de me sentir apaisé. » Il ne pensait pas qu'un jour il redirait ce genre de mot. « Et je suis content aussi de t'avoir épargné une soirée de solitude même si je me doute que tu l'aurais passé en compagnie de ton piano et de la musique. »
Pas tout à fait seul d'une certaine manière.
Mais pas entouré de chaleur humaine.


Philippe a toujours été un homme droit et honnête, dans le genre à dire ce qu'il pense. Il se dévoile un peu plus dans ces propos, sans chercher à mettre Ruben mal à l'aise ou en attendre quelque chose. Il se laisse juste porter par ce moment spécial et qui se teinte de diverses émotions troublantes.
Elles font battre son cœur plus fort.
Elles donnent à sa peau des frissons.
Elles alimentent son être d'une douche chaleur.

Il n'y voit aucun mal, juste une sensation d'envie de vivre plus intense que ces dernières semaines. Et quel homme ne serait pas heureux de se faire charmer et séduire par Ruben. « Au moins je découvre une autre facette de ta personnalité. » Et elle ne lui déplaît pas. « Moi provocateur et charmeur. Tu rigoles. » Bien sur qu'il le taquine. Même s'il a peu séduit dans sa vie. « Non tu ne me mets pas mal à l'aise. Cela me permet de voir que je ne suis pas mort à l'intérieur. Que je peux encore ressentir des choses plaisantes et déroutantes. C'est comme retrouver le goût après des mois sans. » Les deux savourent le plat préparé par Philippe. Qui prend de plus  en plus de plaisir à ce moment. D'ailleurs il ne se gêne pas pour le dire. Avec des propos simples et touchants tout en regardant Ruben.
Où serait-il si ce soir là il ne s'était pas arrêté sur lui ?
S'il ne lui avait pas accordé de l'attention ?
Certainement pas là.

Il ne mesure pas l'impact de ses mots sur le pianiste mais il sent l'impact des siens dans tout son être. Il le bouscule avec intensité. Donnant à son sourire et à son regard un éclat plus attachant. « Ce soir là j'ai vu chez toi quelque chose que je ne pensais plus jamais voir. L'espoir. » Il ne saurait l'expliquer mais c'était fort et profond. « Tu as su trouver les mots et surtout me donner de nouvelles armes pour avancer à nouveau. » Il sourit. « Je pensais juste être un homme fini, sans but. Mais tu m'as montré que j'avais encore à offrir. » Ses yeux brillent d'émotions parce qu'ils éprouvent au final le même trouble. « On devient sentimental je trouve. » Et il se met à rire, pas pour ce moquer car cet instant prend une place forte et précieuse dans son cœur mais juste pour chasser ses ressentis perturbants qui le ballottent et sont loin de le laisser indifférent.
Peu d'homme l'on touché aussi profondément.
Même s'il ne se doute pas une seule seconde à quel point ce qui s'écrit ce soir va s'intensifier au fil des moments de rencontre. « En tout cas j'apprécie de pouvoir parler aussi sincèrement avec toi. S'ouvrir sur ce qu'on éprouve fait du bien. Tu me permets de me délivrer doucement de ce carcan qui la mort de Marius avait mis autour de mon être. Rien n'est encore terminé. » Car il est conscient qu'il traversera encore des épreuves.« Mais cela fait un bien fou de revenir dans le monde des vivants. Et je te suis reconnaissant pour cela. » Et il sourit.

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• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Ruben Leeroy
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Dim 19 Sep - 12:26
Je n’ai plus envie de finir dans cet état. Avec des idées noires pleine la tête. Le palpitant chargé de douleur. J’ai juste envie de me sentir apaisé. Les paroles font échos à ses propres pensées. Il est las de sentir son cœur appesantir par ses sentiments pour le Galeriste. Ce soir, il a eu la preuve qu’aucun retour en arrière ne serait possible. Il le savait, mais il y avait eu ce faible espoir qu’il avait conservé malgré lui, malgré l’évidence que Wilfried avait tourné la page. Pas totalement, mais au contraire de lui, il avait perdu l’espoir et avait continué d’avancer. Il était désormais avec un autre homme. Un homme bon. Ruben se trompait rarement sur ces intuitions. Roman le portait sur lui et il apaisait son ex-petit-ami, était là pour lui alors que lui avait échoué dans cette mission. Il ne dit mot, mais son regard se fait plus sombre alors que son esprit s’accroche aux paroles du français. Oui, il aurait passé sa nuit à jouer. Il se serait plongé corps et âme dans des mélodies qui lui auraient disloqué le cœur de sa poitrine, le réduisant en miette. Ce soir, sa musique n’aurait eu aucune sonorité légère. Elle aurait été à l’image d’une marche funèbre. L’acceptation d’une fin. Un soupir vient s’extirper de ses lèvres. « Crois-moi, cette soirée de solitude m’aurait peut-être mise plus bas que terre. » Il lui indique dans un premier temps. « Ce soir, j’ai vraiment compris que c’était fini. » Il admet dans un sourire triste alors qu’il sent l’émotion lui monter à la gorge. Il la contient, inspire profondément pour la faire décroitre. Il ne veut pas laisser sa morosité pourrir l’ambiance qu’ils ont mis en place. Elle est fort appréciable et apaisante. L’échange s’empreigne d’une chaleur qui trouble ses sens, mais qui l’enchante. Cela fait longtemps qu’il ne s’est pas senti aussi bien pour laisser son naturel s’exprimer librement. Ces derniers mois, il s’est tellement concentré sur son travail, sur le fait de faire prospérer son label qu’il s’est presque oublié dans l’équation. Au fond de lui, il sait que c’était volontaire. Un moyen de fuir le vide de sa vie privée et cette solitude qui pourrait le faire tanguer à tout instant. Il a juste fait un choix qui l’a évité de sombrer de nouveau. Ce soir, il savoure de nouveau un instant de partage avec une âme aussi meurtrie que la sienne, à laquelle il s’habitue et a appris à apprécier. La complicité créée est un baume au cœur et laisse présumer une amitié qui s’éclot petit à petit. Leurs taquineries sont légères et dénuées de sens profonds. Ils prennent juste plaisir à dévoiler des vérités pour le plaisir de rendre l’instant plus légers et feutrés. Il n’y a rien de mal à se charmer pour se détendre. Le respect qu’ils ont l’un pour l’autre est sincère et est le terreau solide d’une complicité qui ne pourra que se renforcer tandis qu’ils se dévoileront l’un et l’autre. L’échange le détend et il est bon de se retrouver soi-même, d’agir sans se sentir en insécurité. Ils semblent être sur la même longueur d’ondes et cela renforce son idée que ce soir, il a pris la bonne décision en acceptant son invitation. « Oui, cela fait du bien. » Il admet à son tour alors qu’il vient reprendre la dégustation de son plat, résolument détendu et serein à cet instant. Son cœur bat plus vivement dans sa poitrine, mais aucune douleur ne l’étreint. Il semble juste reprendre une course plus vive, sensible à l’ambiance de cette soirée et à ce sentiment de nouveauté qui l’emballe. Cela s’accentue aux propos du français qui a la capacité de le troubler. Il ne peut qu’adhérer à ses propos. Lui aussi gagne énormément à être en sa compagnie ce soir. Ce qui n’est assurément pas anodin, même s’il ne se l’avouera pas ce soir. Sa reconnaissance le perturbe, car il considère qu’il ne lui doit rien. Il a fait un choix le jour où il est venu au studio, qu’il a pris cette nouvelle voie qu’il lui proposait. Il voulait avancer et il évolue bien plus vite qu’il ne l’aurait sans doute envisagé. Bien entendu, Ruben ne peut s’empêcher de se demander ce qui l’a poussé à le faire. Accepter sa main alors qu’il en a refusé tant d’autres. C’est une question naturelle à laquelle Philippe répond sans tabou. Ce soir-là, j’ai vu chez toi quelque chose que je ne pensais plus jamais voir. L’espoir. Une réponse si simple et complexe à la fois. Une réponse qui l’ébranle et qui lui fait prendre conscience en effet que ce soir-là, il avait eu le besoin impétueux qu’il s’accroche à cet espoir. Cet espoir auquel lui-même se raccrochait farouchement pour ne pas sombrer de nouveau. Cette révélation le met en branle alors qu’un rire étriqué par le trouble vient s’échapper de sa gorge, beaucoup plus rauque que celui de son ami. « Oui, je trouve aussi. » Il conclut dans un petit sourire alors que son émoi se fait plus grandissant. Il s’accentue sous le poids des mots du français qui met ses émotions à fleur de peau. Cela fait bien longtemps qu’il ne s’était pas senti si diminué face à des compliments qui l’ébranlent de la sorte. Sa pudeur menace de flancher alors que ses prunelles se font tremblante sous l’intensité de l’émotion qui le gagne et qui menace de le submergé sans crier garde. Tout simplement parce qu’il prend conscience que leur relation est une soupape de sécurité pour lui également. Il s’accroche à lui pour ne pas flancher aussi. Il a besoin de le voir avancer et arriver pour se dire que lui-même en est capable. Est-ce vraiment sain ? Il l’ignore et ça le rend légèrement minable. Sa respiration se fait plus difficile alors qu’il vient boire une gorgée de sa limonade. Il ressent le besoin de s’hydrater pour faire descendre son émotion sans qu’il y parvienne réellement. Doit-il se montrer sincère ? Surement. Le passé lui a prouvé que garder ses émotions muselées ne faisaient que l’éloigner de ceux qu’il appréciait. « Tu n’as pas besoin de m’être reconnaissant parce qu’alors, je dois aussi l’être. L’espoir. C’est une chose à laquelle je m’accroche si durement depuis mon accident. C’est le mot que je ne cesse pas d’avoir en bouche pour me forcer à avancer, jour après jour, aussi pénible que cela peut l’être. » Il lui indique dans une voix légèrement étriquée par l’émotion. « Ce soir-là, je crois que j’avais besoin que tu ais cet espoir, que tu me prouves que toi aussi tu avais cet espoir auquel je ne cesse de m’accrocher pour me donner une raison de vivre. C’était égoïste de ma part, mais je me rends compte que t’aider, m’aide également à avancer, à accepter que Wilfried et moi, c’est terminé et que malgré mes doutes, si toi, tu y parviens, alors peut-être que moi aussi, je peux espérer me sentir vivant de nouveau. » Il lui indique sans tabou, aussi humblement que possible alors qu’un rire tremblant s’échappe de ses lèvres. Il se sent pathétique et ça se voit dans l’expression de son visage alors qu’il glisse sa main dans sa nuque. « Je suis tellement pathétique… » Un aveu lâché comme une vérité à laquelle il fait face sans fuir alors que sa main vient retrouver le bois de la table. « Je suis heureux que tu ailles mieux et reprenne gout à la vie. » Une autre vérité pour alléger le poids de ses précédents aveux. Il n’ose pas le regarder, légèrement honteux de ses émotions qui ne lui donnent pas le meilleur rôle, mais au moins, il ne cache rien à cet instant. Il se dévoile dans son entièreté par respect pour son protégé qui lui ouvre son cœur ce soir.
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Philippe Neville
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• âge : 47
• pronom : Il
• côté ♥ : Veuf depuis le 14/02/2020. Son coeur semble vouloir se reconstruire doucement au prés d'un musicien.
• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
• avatar : Alexander Skarsgård
• crédits : medusa (avatar) / vmicorum. (signature)
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• date de naissance : 15/11/1976
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Sam 2 Oct - 10:36


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ruben & Philippe. mai 2021

Philippe sent au fond de lui cette envie d'avancer.
Elle revient peu à peu.

Il est conscient que rien n'est encore gagné, qu'il a une longue route à parcourir avant de vraiment trouver la paix. Mais ses nuits sont moins tourmentées, ses journées sont plus agréables. La musique qui est revenu dans son existence, grâce à Ruben, lui montre que rien n'est fini. Qu'il y a toujours cette lumière en lui. Il n'oublie pas Marius, il le portera éternellement dans son cœur. Mais la colère, la rage, la peine se font plus douces et ne l'agressent plus comme il y a quelques mois. Après il sait que si ce soir il était resté seul, il y aurait eu une descente en enfer. Les émotions étaient bien trop parsemées sur sa peau, dans ses entrailles qu'il lui aurait été difficile d'y faire face seul. La présence du pianiste est salvatrice et lui évite un abus d'alcool et un ouragan dans son âme. Et il n'aurait pas été le seul à subir les outrages de la souffrance. Ruben n'aurait pas été épargné vu l'épreuve qu'il a également traversé au cours de cette soirée. Au final les deux âmes perdues et égarées qu'ils sont, s'offrent un instant de clarté en passant ce moment ensemble. « Peut être que tu vas réellement pouvoir te reconstruire à présent. Cela va encore être douloureux, mais tu vas pouvoir tourner la page. » Commencer un nouveau livre, seul au départ mais qui sait ce que réserve l'avenir. Ils ne sont ni l'un ni l'autre à l'abri de voir à nouveau leurs cœurs battre pour un autre homme.
Pas tout de suite, faut laisser le temps au temps.
Mais un jour quand ils seront prêts.
Quand ils ne s'y attendront pas.


En tout cas l'ambiance qui se dégage de leur échange est plaisante. Philippe se sent bien et à son aise. Nullement gêné par les taquineries, même si elles le troublent profondément. Mais sur le coup il met ce trouble sur le compte de la fatigue et de toutes les émotions ressenties durant ces dernières heures. Que pourrait-il y avoir d'autres dans leurs sourires partagés? Dans leurs mots prononcés ? Dans leurs regards qui reprennent un éclat même s'il reste discret ? L'histoire recommence à s'écrire sans qu'ils ne s'en rendent compte. Ou n'en prennent réellement conscience. Parce qu'il reste encore des brides de cette douleur tenace qui les habituée trop de temps. Pour soigner une plaie ouverte depuis des mois il faut de la patience, de la confiance, de l'amour. Et chaque émotion se dessine peu à peu. Les guidant vers un nouvel horizon plus doux. Il faut juste qu'ils en voient les lignes, pour le moment tout est flou. Et ils ne sont juste que deux amis, brisés qui cherchent à se reconstruire en s'appuyant sur l'épaule de l'autre. Chacun met sa brique et rend les fondations plus solides. Et Philippe agit de façon naturelle, tout est fluide, logique. Cela leurs fait juste du bien. Et il n'y a aucune culpabilité dans ce fait. Après tout il faut savoir se relever quand on a chuté, même si on est tombé très bas. Et c'est ce qu'ils font autour de cette table, autour de ce repas simplement préparé. Et les mots se font plus sincères, le voile tombe doucement sur ce ressenti profond qui les bouleverse. Les émotions passent dans leurs yeux, dans leurs voix, bousculant le cœur du saxophoniste. C'est presque enivrant ce bien être qui l'étreint et lui montre que les étoiles scintillent toujours autant. Que la vie a du goût. Et que son sang ne s'est pas glacé dans ses veines. Une chaleur se répand en lui, et il sait que c'est Ruben qui la met en place.
Il éveille à nouveau l'homme.
Il soigne la souffrance.
Il apaise l'âme torturée.
Il refait sortir sa part d'humanité.
Il fait naître l'espoir.


Et la soirée se poursuit caresser d'une tendresse signe d'une belle amitié, si Philippe l'avait vu se dessiner au fil des ses journées au studio. Là elle prend une ampleur nouvelle. Chacun ouvre vraiment son cœur et montre l'homme fragile laissant tomber l'armure portée pour se protéger. Leurs yeux se parent d'émotions vives. Philippe a parfois la sensation d'être un gamin, puis un homme nouveau. Ruben ouvre les portes fermées depuis la mort de son mari. Il ne pensait pas ce fait un jour possible. Les mots de Ruben font briller ses prunelles de larmes d'émotion. Il voit une autre facette, celle de l'homme qui accepte de baisser sa garde. Celle de l'homme qui accepte de perdre une part de lui. Au final quand Ruben a tendu la main à Philippe c'était pour également se sauver lui. « Non tu n'es pas pathétique. C'est beau ce que tu dis .. On était tous les deux perdus .. Et notre rencontre nous a permis de retrouver le chemin .. Et si je t'ai permis d'avancer, j'en suis heureux. Tu mérites d'être heureux Ruben. Tu es un homme bien .. désirable .. » Ses yeux se posent avec plus d'intensité dans les siens.
Le genre d'homme qui pourrait me plaire.
Mais ces mots là restent juste une pensée, qu'il arrive à contrôler. Il est troublé même de l'entendre résonner dans son esprit. Il sent les yeux de Ruben se dérober et il vient poser sa main sur la sienne pour  attirer son attention. « Et je suis heureux aussi que tu ailles mieux et que tu te sentes à nouveau vivant. » Il lui sourit, sourire charmeur sans qu'il ne le réalise. Et son trouble se fait plus grand alors que leurs yeux se kidnappent. Et cette pensée qui revient avec force.
Le genre d'homme qui me plaît.
Il avale difficilement sa salive alors qu'il relâche sa main, en laissant glisser ses doigts de façon douce sur la peau. « Bon tu veux du fromage ou on passe au dessert directement. » Une manière de cacher toutes les émotions qui l'enlacent. Ruben le trouble, ce n'est pas du à l'intensité de ce qui s'est passé à la galerie. C'est juste du à Ruben et à ce qu'il dégage. Il se doit d'être honnête avec lui même à cet instant il a envie de le prendre dans ses bras, de le serrer contre lui. De sentir son parfum, l'odeur de sa peau. De l'embrasser même. Mais aller trop vite pourrait tout gâcher. Et il ne veut pas perdre, à cause d'un moment d'égarement, de faiblesse, tout ce qu'il vient de gagner ce soir. Même s'il y a cette envie intense qui irradie son être tout entier.
Cette envie de garder Ruben ce soir avec lui,
Contre lui.
Une présence rassurante qu'il presserait contre lui.
Juste pour ne pas être seul.
Juste pour ne plus être seul.
Ou il y a t-il plus derrière cette envie ?
Mais il n'ose encore se l'avouer.


vmicorum.
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Ruben Leeroy
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• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Dim 3 Oct - 18:41
Se reconstruire. Si simple pour certaines personnes mais qu'en savent ils en réalité ? Ont ils déjà dû faire face à une réalité qui allait en inéquation avec leurs aspirations ? Ont ils dû abandonner leurs rêves et devoir s'en construire de nouveau ? Est ce qu'ils ont déjà ressenti ce déchirement qui te prend les tripes face à cette réalité ? Ont ils déjà vu leur vie être basculée du jour au lendemain au point que rien ne soit plus pareil ? Seule une personne ayant vécu cette situation peut se permettre de donner son point de vue. Personne ne trouve cela facile. L'être humain s'adapte à toutes les situations mais il lui faut du temps. Cela ne se fait pas en un claquement de doigts. Tourner une page. Écrire une nouvelle histoire éloignée de celle précédemment écrite. Il faut du courage et de l'archarnement pour ne pas abandonner en cours de route. La route est parfois douloureuse, semée de périodes de doute, mais tant qu'il y a l'espoir qui fleurit leur poitrine, il leur est possible d'avance, pas après pas, ligne après ligne. Ce soir, il n'est pas seul. Il est avec un homme ayant eu ses rêves brisés. Un homme qu'il soutient dans sa reconstruction tout comme sans le savoir il l'aide à avancer. C'est ce soir qu'il en prend conscience. Il perçoit qu'en voulant le sauver, il cherchait également à se sauver lui même. Il avait besoin qu'il s'accroche à la vie, que lui qui avait perdu l'amour de sa vie pouvait retrouver de l'espoir alors que lui commençait à lâcher prise. Il s'est accroché à lui comme à une bouée de sauvetage. Il s'est concentré sur lui pour fuir sa propre existence. Un comportement purement égoïste de sa part et terriblement pathétique. C'est ce qu'il en pense sincèrement alors qu'il admet sa réalité au principal concerné. Il s'attend à une réaction surprise de la part du saxophoniste. Il reçoit une réaction qui va à l'encontre de ce qu'il envisageait. Il semble le comprendre, lui offre sa compréhension et sa reconnaissance. Philippe parvient une fois de plus à le déstabiliser. Il l'émeut de la même manière que Wilfried ou Bjorn ont pu le faire par le passé. L'intensité de ses prunelles le prenne en traître. Il sent son palpitant s'emballer dans sa poitrine, le trouble m'envahit alors qu'il ne sait pas comment interpréter ce sentiment qui s'impose à lui. Tu es un homme bien... Désirable... Désirable. Il a du mal à le penser depuis son accident mais Wilfried, Bjorn et Stefan lui ont prouvé de mainte fois qu'il demeurait beau à leurs yeux. Pourtant, Philippe semble également le penser. S'il ne le pensait pas, ces mots n'auraient pas traversés ses lèvres. S'il a apprit une chose sur cet homme, c'est que le français est un homme sincère dans ses émotions, il ne trompe personne. Il ne cherche pas à lui nuire. C'est une vérité qui l'ebranle, car elle renverse l'ordre des choses entre eux, révèle de l'ambiguïté dont ils prennent conscience à cet instant, car ce soir, Philippe s'est réellement dévoilé et l'homme découvert est un homme magnifique sous tous les rapports. Un homme auprès duquel on a envie d'évoluer et de chérir et Ruben est sensible à ce charme qu'il dégage, à la lueur de ces prunelles qui brillent avec tant d'intensité et de passion. Philippe est un passionné. Il vit ses émotions à mil pourcent. C'est trop intense pour lui a cet instant et il cherche à se dérober de l'emprise de son regard, mais Philippe ne lui en laisse pas l'opportunité. Il établit un contact qu'il avait par le passé lui établi. Il l'oblige à s'ancrer de nouveau à lui, à découvrir l'homme qu'il est. C'est subtil mais bel et bien présent dans le ton de sa voix, dans son regard et de ses mots. L'amitié est bel et bien là, mais pas que. Il y a ce lien qui s'est tissé et qui les entraîne dans une nouvelle voie, beaucoup plus intime et inquiétante. A moins que leurs émotions soient trop bousculées ce soir pour qu'ils aient les idées claires. Il ne sait pas quoi dire. Il est si déstabilisé que même son humour naturel ne s'exprime pas. Il serait malvenu dans cet instant où ils se devoilent. Un trouble qui semble également habité son hôte dont le regard se perd dans des pensées qui lui échappent, mais qui doivent être aussi brouillonnes que les siennes. Philippe finit par interrompre le contact. La caresse de ses doigts sur sa peau lui arrache des frisons, des désirs qu'il ne devrait pas avoir. Un besoin de contact, d'une présence apaisante qui lui assurera un bien être et une stabilité. Ne plus être seul. Ce besoin de compagnie que tout être recherche. Ce besoin qui peut devenir dangereux. Surtout pour deux âmes aussi perdues que les leurs. Est ce qu'il manquerait de sincérité l'un envers l'autre ? Il en doute. Leur amitié se base sur une franchise à toute épreuve. Ils ne prendraient que le risque de s'attacher plus intimement l'un à l'autre. De tenter peut être une nouvelle aventure à deux, différemment des anciennes, de celles qui ont marquées leurs vies. Philippe semble reprendre ses esprits, l'invitant à reprendre le fil de leurs échanges en mettant de côté toutes ces émotions qui les bousculent. C'est sans doute raisonnable. Peut être même qu'il est le seul à être désarmé par ce qu'il se passe à cet instant. Il ne pense pas. L'intensité du regard de Philippe est eloquant. Il y a la flamme d'un désir qu'il ne peut taire et qui s'impose à lui. Le même qui s'impose au sien. Cela ne veut pas dire que c'est une bonne idée pour autant d'y répondre favorablement. Il prend la perche qu'il lui tend dans un petit sourire en coin. « Ça dépend de quel dessert tu parles, mais je vais pencher pour le fondant au chocolat. Après tout tu te vantes d'être un bon cuisinier alors je veux en avoir la certitude.  »Une boutade de nouveau pour éviter que le malaise vient apesantir cette soirée qui lui permet de se retrouver un tant soit peu.  « Mais je dois avouer que le choix est cornélien et que tu es un dessert tout aussi appétissant.  » Une manière pour lui de lui indiquer que son compliment précédent n'est pas passé inaperçu et qu'il décide d'en jouer pour détendre l'atmosphère. Il se pince à lèvre dans un sourire qu'il rend complice et malicieux.  « Mais il faut être raisonnable, non ? Un seul dessert à la fois. Il ne faut pas abuser des bonnes choses pour pouvoir les savourer pleinement. » Le sous entendu est clair bien qu'il cherche surtout à lui faire comprendre qu'il le respecte suffisamment pour ne pas jouer négligemment avec lui, qu'il y a une sincérité derrière cette malice affichée. Les compliments sont sincères. Les boutades sont un moyen de les témoigner sans être trop sérieux et éviter des malaises. Une manière de renforcer le lien qui les unis depuis quelques mois désormais et qui se renforce encore plus ce soir.
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• côté ♥ : Veuf depuis le 14/02/2020. Son coeur semble vouloir se reconstruire doucement au prés d'un musicien.
• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
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Mar 5 Oct - 10:17


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ruben & Philippe. mai 2021

Les mots. Les sourires.
Les regards. Les gestes.

Tout semble si facile aux côtés de Ruben. Philippe ne sent aucune gêne, aucun mal à s'ouvrir. A dévoiler l'homme derrières les larmes amères et douloureuses qui ont jalonné sa vie depuis un peu plus d'un an à présent. La soirée a écartelé son cœur, le mettant à rude épreuve. Mais là tout s'apaise et la seule réponse possible à cet apaisement, à cette sérénité est Ruben. Bien sur il est conscient que les chamboulements ressentis dans la galerie.
Se distillent encore dans ses veines.
Frappent son palpitant.
Perturbent ses pensées.

Mais il sent se dessiner autre chose. Même si son esprit est confus et troublé, tout vient naturellement. Tout trouve sa place. Même si c'est un vrai bordel dans sa tête. S'il y a encore des ombres faites de souffrance et de manque. Il voit la lumière se posait sur cet instant qu'ils partagent comme le ferait de vieilles connaissance. Il voit l'espoir. Depuis que grâce à Ruben, il a retrouver ses notes de musique, il se sent mieux. Il dort mieux. Ses nuits sont moins faites de cauchemars. Il avance, doucement mais sûrement, rien n'est gagné, mais il y a des petites victoires et il les doit à celui qui lui fait face. Pas à pas tout s'éclaircit, s'adoucit. Et ils se tirent vers le haut, ils s'épaulent dans cette lutte pour leur survie. Chacun avec sa peine, différente mais tout autant puissante. Ils se libèrent du carcan que la perte de l'être aimé a engendré. Il ne veut pas aller trop vite Philippe, parce que vu leur état, il ne veut pas prendre le risque de brouiller les pistes. De mettre en avant des choses qui ne devraient pas l'être. De rêver trop vite et de finir par se perdre. Mais il n'est pas idiot, il voit le trouble de Ruben et le sien doit aussi être présent dans ses yeux. Il entend les sous entendus qui font du bien, parce qu'ils le rendent vivant. Chacun a marqué l'autre de son empreinte.  
Mais cette marque est-elle suffisamment profonde pour se jeter à l'eau ?
Pas encore.


Philippe se rend compte que Ruben ne le laisse pas indifférent. Qu'il l'attire. Il lui avoue même qu'il est désirable. Comment douter de cette réalité quand il le regarde ? Il cherche à garder son attention sur lui alors qu'il détourne ses yeux troublés de sa franchise. Peut être n'a t-il pas mesuré tout l'impact de ses paroles ? Même lui est troublé de cette vérité qui glisse aisément entre ses lèvres. Mais Ruben ne doit pas avoir honte de faire naître des images de désir dans l'esprit des hommes. Et à cet instant dans celui du saxophoniste. Les mots sont dits mais se ne sont pas des mots en l'air, et même si ce soir encore ils ont du mal à vraiment laisser transparaître ce que se tisse.
Ils font leur chemin.
Ils marquent de leur poids le cœur et l'âme.
Ils ne laissent pas indifférents.

Mais Philippe sait que le trouble ressenti peut les emporter sur une mauvaise voie s'il est distillé trop vite. Ils sont deux âmes blessées, deux cœurs brisés, précipiter leur avancé pourrait tout faire exploser. Alors même s'il prolongerait bien ce moment ou ses yeux s'accrochent au doux regard troublé du pianiste, il revient dans la réalité. Et Ruben en tant que partenaire de choix ne le laisse pas vraiment s'échapper puisqu'il rebondit avec élégance sur cette perche tendue. Ce qui fait sourire le français, heureux de cette facette de la personnalité de son invité. De se faire taquiner de la sorte l'enchante. « Tu penses qu'il peut y avoir plusieurs desserts ? » Son sourire se fait plus charmeur. « Et je ne me vante pas je suis un bon cuisinier je crois que je l'ai prouvé avec mon plat. » Les mots sont dits sur le ton de la plaisanterie. Et Philippe a sa réponse par rapport au fait qu'il pourrait y avoir plusieurs desserts à cette soirée. De quoi lui faire comprendre que si lui il trouve Ruben désirable, en retour le pianiste le trouve également à son goût. Il rougit aux mots et surtout aux pensées qui viennent le caresser.
Réveillant frissons et vague de chaleur dans tout son être.

Philippe ne répond pas tout de suite, il se lève et commence à ramasser la vaisselle. Puis il s'approche de Ruben se place juste derrière lui et se penche frôlant sa nuque de son souffle. Et tout contre son oreille il murmure alors que le parfum de son invité le titille. « Ce dessert là il faut être très sage pour y goûter. » Ses lèvres effleurent la peau du cou du pianiste. « Et je suis d'accord avec toi il faut savoir être raisonnable. Vouloir être trop gourmand pourrait nous perdre. Et je ne veux pas de cette éventualité. Mais j'en prends note. Et j'aime l'idée de finir un jour en dessert. Je suis certain que tu sauras me savourer. » Ses lèvres effleurent à nouveau la peau alors que son cœur s'emballe à ce contact enivrant. L'odeur du parfum de Ruben le pénétrant un peu plus. « Mais je peux te proposer un deal. Je n'ai pas envie de rester seul. Tu peux si tu le veux passer la nuit ici. On pourrait juste dormir ensemble. J'ai envie de sentir la chaleur de ton corps contre le mien. » Cette proposition peut sembler idiote surtout que l'envie de plus brûle Philippe comme un brasier.
Mais il veut prendre son temps.
Ils ne peuvent pas se permettre de nouvelles blessures.
Ils ne peuvent pas se permettre de fausser la donne.
Pas entre eux.

Ce soir beaucoup d'émotions s'entrecroisent les ballottant comme des grains de sable. La mer de leur cœur n'est pas encore assez calme pour plonger dans cette possibilité. Prendre leur temps montre aussi le respect qu'ils ont l'un pour l'autre. Mais il est vrai que d'avoir Ruben à ses côtés pour cette nuit serait un plus à cette délicieuse soirée. Il se relève, reprenant ce qu'il faisait. « Tu as le temps d'y réfléchir. Je vais nous préparer le dessert. » Son regard est pétillant de malice. Son sourire charmeur. Il récupère la vaisselle et rentre dans le loft. Une fois en cuisine il pose tout et prend une grande respiration. Son cœur est fou, il y a longtemps qu'il n'a pas battu de cette façon.
Ruben l'envoûte.
Ruben l'enivre.
Ruben le déstabilise.
Et il aime ça Philippe.

L'idée de l'avoir prés de lui, a rendu ses désirs plus conséquents. Et pour ne pas trop penser à la réponse du pianiste il se charge du dessert. Même si l'image de leurs deux corps couchés dans son lit, vient le perturber. « Tu aimes la glace vanille ? » Une fois qu'il a la réponse il finit le dessert. Et rapidement il est à nouveau aux côtés de Ruben avec deux assiettes en main ou sont posés un fondant encore chaud accompagné de glace. « Voilà j'espère que mon dessert te plaira. Bonne dégustation.»  Et Philippe repend place face à Ruben, son regard vient une nouvelle fois se perdre dans celui du pianiste. Avant de glisser sur ses lèvres qu'il dévorerait bien comme il mange son fondant au chocolat avec sensualité et douceur.

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