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Inception ☆ Hararn

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Charn Darawan
Charn Darawan
destroy from within
Charn Darawan
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7756-fake-protagonist-charn-darawan
• âge : 26
• pronom : He/Him
• côté ♥ : Ne cherchez pas, il n'y en a pas. Il est mort, un organe desséché, détruit par tant d'années de mauvais amour. En fait, il n'en a jamais eu. Il est en mal d'amour, en mal de sentiments, en mal de tout. Et personne ne peut le faire rougeoyer. Malgré toutes les tentatives.
• orientation : Pour lui, les gays sont tous les mêmes. Des joueurs, des connards, des profiteurs. Ils ne respectent rien, s'assument trop et toujours. On a comprit, vous êtes fiers ! Mais il faut arrêter au bout d'un moment. Non lui, il est hétérosexuel qui essaye de se convaincre qu'il l'est. Les hommes, il n'y touchera jamais. Enfin... C'est ce qu'il se dit.
• occupation : Les dettes de son père, c'est à lui de les payer. Alors, pas d'études, et des petits boulots minables pour pouvoir donner la somme d'argent qu'il faut en fin de mois. Lundi, mercredi, jeudi, samedi, c'est serveur de huit à dix-sept heure. Mardi, vendredi et dimanche, c'est cassier de neuf heure à vingt heure. Et deux soirs par semaine, il chante dans un bar.
• quartier : Il squatte chez un ami de son père. Il veut qu'on l'appelle tonton, mais il a dû mal à s'y plier. Il est sdf, et sait très bien que, dès que son honneur ne lui dira, le tonton le foutra à la porte. Alors, pour le moment, c'est à Little Tokyo qu'il a ses marques. Mais qui sait de quoi sera fait demain ?
• avatar : Bright Vachirawit Chiva-Aree
• crédits : Hanastuki <3 (ava), solosands (signa), StrangeHell (icons)
• messages : 141
• date de naissance : 12/11/1997
Charn Darawan
Inception ☆ Hararn
Mar 13 Juil - 1:13


inception

for the first time i am shallowed by the feeling that i become who i am

☆ ☆ ☆

Ses phalanges, rouges sangs, goutaient légèrement sur le dos de sa main, alors qu’il marchait tranquillement sur le trottoir. Sa guitare sur le dos, une cigarette pas allumée entre les lèvres. Il sentait le goût métallique de liquide carmin sur ses lèvres, qui tâchait le bâtonnet de nicotine blanc et orange. Heureusement, il avait sécher et son nez avait arrêté de couler. Personne ne le regardait. Il était tard, tout le monde s’en foutait à cette heure-là. Un groupe de jeunes filles passa à côté de lui, gloussant comme des poules en discutant fort. La nuit avait été bousculée pour lui. Peut-être que cela se voyait à l’allure de son visage qui, en plus de ses blessures, arborait des cernes grises sous ses yeux sombres. Il était épuisé. Tout le fatiguait. Il aurait voulu s’asseoir à côté du mendiant qui faisait la manche et attendre que le froid de la nuit l’emporte. Cela aurait été tellement plus facile. S’il n’avait pas à assumer des erreurs qui n’étaient pas les siennes. Ses pieds s’arrêtèrent au bord de l’allée, devant un passage piéton. Le bonhomme était rouge. Il était seul. Fouillant dans ses poches, il en sortit son briquet, enflammant l’emboue de sa dose infime au bout des lèvres.

Quelques heures plutôt, il s’était présenté à un bar qui l’avait engagé pour faire la musique. Après sa performance, il était allé réclamer son dû, ne pouvant pas attendre car il avait un rendez-vous. Le patron ne lui avait payé que la moitié de la somme annoncée, lui disant qu’il avait été médiocre. A l’écouter, sa technique était bien rodée. Charn n’avait rien dit. Mais il n’en était pas resté là. En sortant du bar, il avait pu entendre les exclamations à l’intérieur. Quelqu’un avait dû découvrir la salle des employés saccagés. Il avait même mis le feu à toutes les affiches présentes dans la pièce. Les laissant brûler sans aucun remord. Alors qu’il s’éloignait, l’alarme à incendie se déclenchait dans l’établissement. Mais ce n’était pas la fin de la nuit. Avec plusieurs minutes de retard, il arriva prêt de l’immeuble qui abritait son créancier. Descendant des escaliers vers une sorte de cave aménagé sous un des bâtiments, il se retrouva coincé entre deux hommes armoires à glace qui le traînèrent presque jusqu’au bureau de leur boss. Là, malgré son sourire, il n’avait pas pu y réchapper. Car il manquait de l’argent. Celui que ne lui avait pas payé son précédent employeur. Comme avertissement, on lui avait donné une correction. Car pourquoi pas après tout ? Il avait beau avoir répondu, se battre était inutile face à eux. Heureusement, en sortant, il avait pu récupérer son instrument dans un état convenable. Et depuis, il airait, attendant que le sang sur sa peau ne sèche avant de rentrer. Oh, ce ne serait pas la première fois que l’oncle le verrait rentrer dans un état aussi lamentable. Mais ce soir, il avait besoin de se vider un peu l’esprit.

Le feu des piétions passa au vert. Il ne bougea pas. Ses yeux vides fixaient devant lui, le trottoir d’en face. Le panneau publicitaire à côté de lui changea de fond, attirant son attention. En tournant la tête, il se retrouva nez à nez avec le visage sérieux d’Haru qui le regardait avec désir. La pub était convaincante. Charn le jaugea un instant. L’image du sourire de l’homme passa sur celle en face de lui. Il ne lui ressemblait pas. Clignant des yeux doucement, il leva sa main écarlate, ses doigts en arc de cercle alors qu’il faisait semblant d’étrangler le mannequin sur l’affiche. Puis le spot changea de nouveau, présentant une pub contre l’addiction. Abaissant la main, Charn rejeta de la fumée de sa bouche. Puis il se concentra sur la route. Le bonhomme était de nouveau rouge et un couple s’était arrêté à côté de lui. Il les entendit chuchoter, l’homme bloquant sa chérie avec son corps. Comme s’il allait l’attaquer. A peine le signe passa au vert, qu’il était déjà en train de changer de côté. Il ne ressemblait pas à quelqu’un du quartier. C’était sûr, il n’avait pas la gueule des gens qui traînaient dans les rues tranquilles de Los Angeles. Il aurait peut-être était normal à Crenshaw ou Willowbrook. Mais ici, il était un paria. Quand n’en était-il pas un ?

« Bah t'as qu'à pas la regarder, ma gueule sur les panneaux d'affichage tu sais ? » Ses sourcils se froncèrent alors qu’il fermait les yeux. La voix lui résonna aux oreilles, accentuant son mal de tête. Malgré tous ses efforts, c’était impossible de ne pas le regarder. Il était partout. A chaque fois qu’il sortait, il pouvait le voir. Lorsqu’il travaillait, il pouvait voir la publicité pour son parfum passait à la télévision. Lorsqu’il marchait dans la rue, son regard était attiré par lui. Il lui rentrait dans le crâne. Et ses remarques. Elles agissaient comme une crème et une brûlure sur lui. « Rien à foutre de ce que tu peux penser de ma tête. Elle te plaît pas ? Tant pis pour toi. Mais la tienne moi je l'aime plutôt bien. Dommage pour toi. » Rageusement, il tira sur sa cigarette, inspirant sa dernière grande bouffée, avant de la jeter sur le bas-côté, sans prendre la peine de l’éteindre. Relevant la tête, il cracha la toxine dans l’air brûlant de la ville californienne. C’est pour cela qu’il voulait se libérer la tête. Il avait l’impression que plus il marchait, moins il avait d’emprise sur lui. Plus il se fatiguait, moins il pouvait se fondre en lui. « Me dit pas que tu veux déjà partir. Je t'ai même pas filé de pourboire. » Il le laissa s’envoler un peu plus vers le ciel. Normalement, il aurait déjà tout oublié de lui. Mais il n’était pas dans son état normal. Ses chaussures usées continuèrent leur chemin. Un bruit de moteur s’annonça devant lui, bien plus fort que tout le reste de la circulation. Il tourna ses pupilles vers la route. Et son regard rencontra une moto qui roulait dans le sens opposé au sien. La nuit était encore longue. Il restait quelques heures avant le lever du soleil. « Quoi que je pourrais si tu veux. Au moins ça te ferait te débarrasser de moi plus rapidement. T'sais, en moto. »

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@satou haru

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Satou Haru
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Satou Haru
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Inception ☆ Hararn 16695fb0729ab3f871b75674f9d881ab78fe3381

• âge : 25
• pronom : he/his
• côté ♥ : Aucune pensée pour ça, le jeu, la séduction, c'est tout ce qui l'intéresse, alors il va de personne en personne, ne voulant pas s'attacher aux gens.
• orientation : Bisexuel, car ça l'amuse de pouvoir découvrir de tout, de jouer avec les plus naïf à la découverte de plaisirs inattendus.
• occupation : Égérie d'une parfumerie, serveur dans un bar le reste du temps, il alterne entre les deux pour son plus grand plaisir.
• quartier : Silverlake, avec son père, sa belle mère (( et sa sœur )) qu'il déteste autant l'un que l'autre, ses nuits souvent dans des hôtels à fuir cette maison dont il a horreur.
• avatar : Kim Seok Woo (Rowoon)
• crédits : ASAMOUUUUR (vava)
• messages : 926
• date de naissance : 18/09/1998
Satou Haru
Inception ☆ Hararn
Mer 4 Aoû - 17:47


inception

for the first time i am shallowed by the feeling that i become who i am

☆ ☆ ☆

Colères, aux infimes prunelles déjà baignées dans les abîmes ; sentiment de liberté, accordé aux simples heures qui venaient en resplendir les nocturnes rues des vibrations irrégulières d'un moteur en faisant crisser les roues. Car les visières rabattues ; il fuyait les ombres pour en rejoindre les quelques lumières aveuglantes. Ô Haru préférait errer entre les rues, plutôt que de retourner travailler. Rare fois où il ne voulait que pouvoir rester quelques instants en solitaire, sans n'avoir à se préoccuper du reste. Responsabilités à prendre qu'il voulait pouvoir jeter par la fenêtre, de cette journée si fatigante qui n'avait fait que l'irriter un peu plus. Se tenir droit, ne jamais l'ouvrir, se contenter de ce qu'on lui proposait : et lui avait soif de bien plus, face à ceux qui en passaient en ridicules les envies du plus grand. Contrat à suivre, estomac affamé, et peut-être devrait-il s'arrêter en chemin pour en remplir ce qu'il ne devrait pas : briser les régimes et se détruire un peu plus lui-même pour montrer qu'il en était plus que ce ces visages qu'il montrait là sur ces panneaux qu'il n'observait même plus. Ignorés, étaient-ils ceux qui en affichaient là sans honte les figures si sveltes et masculines. Et s'il pouvait, secrètement, il viendrait en arracher les moindres de leurs papiers pour les jeter en pluies de poisons.

Alors il roulait, vitesse toujours plus excitante ; accident pourtant probable sans qu'il n'arrive jamais. Et heureusement sans doute, car personne ne viendrait le ramasser, sur les bords de la route, alors il en profitait, il se détendait, de ces routes et vitesses qui s'en montraient parfois dangereuses. Hostile aux gens, caractère exécrable en dehors du travail, et peut-être méritait-il au final de simplement de devoir en supporter les mondes bien trop ridicules. Culte des apparences auquel il participait, et qu'il venait démonter une fois le travail accompli. Ironie d'un monde que lui ne supportait pas : et c'était sans doute pour cela qu'il en fuyait les visages jugeurs et interrogateurs, qui ne savaient rien, et qui pourtant osaient prononcer tellement de choses souvent si fausses. Visage qui lui venait en tête, rictus invisible ; car lui aussi, se trompait sur tout. Car si ce n'était que lui, il en balancerait les billets pour les offrir, si cela n'en vexait pas les estimes des autres. Ô alors il jouait à ces jeux malsains, avec celui qu'il s'amusait à voir s'énerver. Si facile, et étrangement satisfaisant d'un autre côté ; car tout ne faisait que le faire sourire un peu plus, jusqu'à en démanger les poings et ironies.

Rues traversées : silhouette repérée, et il ne savait pas réellement comment il avait fait pour l'apercevoir, car après tout, sans doute en avait-il tourner le regard pile au bon moment. Charn, animation du jour ; et pourtant seule joie possible dans cette journée qu'il avait voulu stopper le plus rapidement possible. Simple demi tour à faire, pour en stopper brusquement le véhicule devant les passages piétons ; pour en stopper les corps déjà avancés tout en prenant son temps. Car il était étrangement fier d'avoir pu le repérer de si loin, celui qui de ces nuit presque soleil, n'avait plus rien à perdre. Regards vides, sourire à peine visibles, quand d'un instant il en retira les casques et secoua la tête pour remettre en place ses cheveux. Dos redressé, iris posés sur les figures de nouveau défigurées, et il avait l'impression d'en voir là un quotidien bien ancré. Soupir lâché alors qu'il se releva de sa moto sans pour autant en déranger le trafic, il s'avança vers le guitariste, mains dans les poches. "Et bah. T'as vu ta tête ? T'es encore allé t'amuser sans m'inviter à la fête ?", qu'il en préférait l'humour plutôt que les fatalités, celui qui pourtant n'en exprimait aucune joie. Presque amertumes, alors qu'il ne devait sûrement que le déranger un peu plus, là, de ses simples présences.

Articuler les paroles comme pour en dissimuler que les vérités en étaient bien trop évidentes, il lui fit un simple geste de la tête en direction de son deux roues sans pour autant en rajouter. "Tu grimpes ?", casque même tendu, même s'il savait pertinemment qu'il en refuserait les aides proposées. Fierté à conserver, qu'il lui dirait en l'envoyant voir ailleurs. Pratique bien aisée quand on y pensait, et lui n'avait rien à perdre à le prendre derrière lui pour à peine quelques minutes. Sans doute parce que la nuit s'annonçait déjà finie, que les yeux ne s'en étaient pas reposés une seule seconde, et qu'il n'avait plus toutes les idées claires. Drôle de coïncidence, d'en rencontrer alors de nouveau les visages si familiers ; et presque rassurants. "A moins que tu préfères errer dans cet état, mais ça ira plus vite pour rejoindre ton lit si je te raccompagne. Enfin, si je fais pas de détour avant.", et lui continuerait sa route vers les hauteurs, sans doute pour en apprécier les levers de soleil, jusqu'à en recevoir messages factices se demandant bien où il pouvait être. Disparaître pendant presque une journée ne devait inquiéter que trop peu de monde, au final. Sa sœur, au minimum. Qu'importe, ce n'était pas comme s'il était réellement loin de quoi que ce soit. Puis, il se retrouvait en bonne compagnie, alors qui sait, peut-être que ce début de journée en serait des plus intéressant encore que ce qu'il ne pouvait imaginer. Alors autant profiter, des quelques instants si charmants.

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@Charn Darawan


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• côté ♥ : Ne cherchez pas, il n'y en a pas. Il est mort, un organe desséché, détruit par tant d'années de mauvais amour. En fait, il n'en a jamais eu. Il est en mal d'amour, en mal de sentiments, en mal de tout. Et personne ne peut le faire rougeoyer. Malgré toutes les tentatives.
• orientation : Pour lui, les gays sont tous les mêmes. Des joueurs, des connards, des profiteurs. Ils ne respectent rien, s'assument trop et toujours. On a comprit, vous êtes fiers ! Mais il faut arrêter au bout d'un moment. Non lui, il est hétérosexuel qui essaye de se convaincre qu'il l'est. Les hommes, il n'y touchera jamais. Enfin... C'est ce qu'il se dit.
• occupation : Les dettes de son père, c'est à lui de les payer. Alors, pas d'études, et des petits boulots minables pour pouvoir donner la somme d'argent qu'il faut en fin de mois. Lundi, mercredi, jeudi, samedi, c'est serveur de huit à dix-sept heure. Mardi, vendredi et dimanche, c'est cassier de neuf heure à vingt heure. Et deux soirs par semaine, il chante dans un bar.
• quartier : Il squatte chez un ami de son père. Il veut qu'on l'appelle tonton, mais il a dû mal à s'y plier. Il est sdf, et sait très bien que, dès que son honneur ne lui dira, le tonton le foutra à la porte. Alors, pour le moment, c'est à Little Tokyo qu'il a ses marques. Mais qui sait de quoi sera fait demain ?
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Charn Darawan
Inception ☆ Hararn
Sam 4 Sep - 16:22


inception

for the first time i am shallowed by the feeling that i become who i am

☆ ☆ ☆

Sans même voir son visage, son premier réflexe fut de lever le majeur en direction du motard. Sa voix lui indiquait déjà à qui il avait à faire. Vraiment, ce n’était pas le moment. Marcher lui avait permis de s’extirper du flot vaseux de son esprit, ses pensées se déliant alors que ses pieds tapaient contre le trottoir. Seulement, tout ça ne valait plus rien, alors qu’il voyait le visage d’Haru se profiler devant lui. S’il avait été observateur - ou s’il en avait eu quelque chose à foutre - il aurait peut-être perçu l’exaspération dans ses yeux. Il ne vit rien, trop obnubilé par la rage qui lui faisait serrer les dents. Elle était dirigée vers lui, évidemment. On ne lui avait jamais appris à la calmer ou à la comprendre. Alors elle était comme un fleuve de feu, qui s’écoulait dans toutes les directions, voulant toucher le plus d'individus possible. Le monde n’était qu’un nouvel endroit à brûler pour elle. Les flammes couraient autour de ses pupilles, alimentant son regard comme une allumette sur du gazole.

« Va te faire foutre, Haru. C’est vraiment pas le moment. »

Il savait que ses mots ne lui feraient rien. Au contraire, ils le pousseraient à rester, à le suivre, à savoir. Deux rencontres et son caractère était déjà ciblé. Un chieur, dans toute sa splendeur. Pourtant, il ne marchait plus, et s’était arrêté, pour le regarder. La nuit avait été dure, il avait dû prendre des coups sur la tête. Car l’idée de monter en moto lui était plus tentante que celle d'errer comme un corps sans âme jusqu’au lever du jour. Mais son égo, oh… son égo. Il ne lui laissera pas faire ce choix aussi rapidement. Ce que le corps désirait n’était pas ce que son esprit souhaitait. Confronter son regard, c’était comme une partie de poker. Tu bluffes, et si tu détournes les yeux, la chance tourne. L'envoyer balader ne ferait rien avancer. Haru possède plus d’un mètre quatre-vingt de ténacité. Impossible de s’en débarrasser, sauf lorsqu’il l’a décidé. Lorsqu’il va se lasser. Ne plus voir en Charn un objet de distraction suffisant.

Stabilisé sur ses pieds, il se contenta d’attendre. Haru avait la fâcheuse habitude de parler comme si tout le monde l’écoutait. Ce qui devait être le cas d’une certaine façon. Il aurait pu avoir le monde à ses pieds en un claquement de doigts, Charn était sûr. C’était tellement commun. Tellement frustrant. Pas que le jeune homme ne veuille sa vie. Bien sûr que non. Il songeait simplement, que s’il avait eu la même chance que lui, de bien naître, d’être au bon endroit au bon moment, il ne l’aurait pas gaspillée. Ou alors, peut-être que si ? Qui sait ? Il aurait pu être aussi agaçant qu’Haru. La vie n’était faite que de chance. Et lui n’en avait visiblement pas eu.

« Tu ne me lâcheras pas de toute façon. » finit-il par dire, dans un soupir.

Résiliant, il s’approcha de lui, s’autorisant à lui percuter l’épaule avec la sienne avant d’atteindre la moto. Il passa la deuxième lanière de sa guitare sur son épaule libre, observant le rutilant véhicule. Ce n’était certainement pas les salaires que recevaient Charn qui pouvaient payer ce genre de chose. Il savait conduire, mais n’avait ni le véhicule ni les capacités d’en avoir un pour le faire. Ainsi, c’était vite décidé. Ce n’était pas une nuit où il voulait se battre. Il en avait trop encaissé pour en subir un peu plus encore. Surtout venant de lui. Il n’avait plus rien en stock, si ce n’est les larmes séchées d’un enfant qui aurait aimé revoir les étoiles encore une fois. Avec habilité, il grimpa sur la moto, prenant place sur celle située à l’arrière du conducteur. Il s’accrocha aux rebords de part et d’autre de lui. Sa guitare posée derrière lui n’avait plus autant de poids que tout à l’heure.

« Si tu pouvais avoir un accident sur le chemin, ça m’aiderait beaucoup. » ajouta-t-il avec une pointe d’humour morbide.

Comme tous, cette idée lui était venue. D’arrêter de respirer, pour ne plus avoir de problèmes. Les dettes s’envoleraient avec son dernier souffle et grâce de libération, il ne serait plus. C’était si simple sur le papier. Mais là encore, il n’était pas assez fort pour le faire. Tout comme il ne l’était pas de tenir tête. Il faisait des coups bas, s'attaquant à plus faible que lui. Que c’était bien, de se sentir comme si on contrôlait sa vie un minimum, l’espace de quelques instants. Une illusion, qu’Haru lui offrait par intermittence. Mais hors de question de le remercier. Il mourra avec ce mot entre les lèvres, ne le laissant pas s’échapper. Et d’ailleurs, pourquoi devrait-il même le faire ? Il lui avait cassé la gueule à leur première rencontre, puis s’était cru amusant de le payer pour jouer, avant de désormais faire l’enfant gâté à vouloir le balader dans la ville. Charn ne lui devait rien. Et pourtant, la bouteille d’échantillon dans sa chambre lui disait bien le contraire, se moquant de lui, avec son sourire à en damner les dieux.

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• orientation : Bisexuel, car ça l'amuse de pouvoir découvrir de tout, de jouer avec les plus naïf à la découverte de plaisirs inattendus.
• occupation : Égérie d'une parfumerie, serveur dans un bar le reste du temps, il alterne entre les deux pour son plus grand plaisir.
• quartier : Silverlake, avec son père, sa belle mère (( et sa sœur )) qu'il déteste autant l'un que l'autre, ses nuits souvent dans des hôtels à fuir cette maison dont il a horreur.
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Satou Haru
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Dim 10 Oct - 17:39


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☆ ☆ ☆


Mots comme couteaux, a en abîmer les apparences si fortes qu'il voulait se donner, et Charn : savais-tu que tu en étais transparent ? Quand des violences il tentait d'en cacher les démons, quand de simples paroles tout en semblait si sensible. Et peut être était-ce simplement parce qu'il n'en appréciait pas les présences. Mais ô lui ne ferait que le chercher toujours plus denses humours particuliers, à juste en aimer aiguiser un peu plus ces lames si fragiles. Lacérer les peaux quand les rires en prenaient place, fait comme si les aurores pouvaient en colorer de nouveau les regards si noirs. Et Charn : il ne fallait pas résister autant à ces quelques pléiades. "T'es vraiment pas drôle.", que les suppliantes se faisaient entendre. Car la violence des mots ne faisait que le faire sourire, celui si peu habitué aux résistances. A ce dire qu'il y avait bien plus à découvrir si le jeune effronté en voulait bien laisser les portes légèrement entrouvertes. Plus qu'un simple visage : car Haru regardait bien plus que cela. De ses traits si taillés à ses vocales aux poisons immortels, peut être que tout n'était que mascarade pour en jour jeux bien plus attrayants.

Morbides ,

Aux hécatombes

Si veines.

Silence alors d'or, quand sur les selles de ces motos, il laissa les yeux vagabonder dans les rétroviseurs pour en capter les visages si énervés. Mais y avait-il même une seule journée où le jeune homme n'en semblait pas vouloir faire exploser les visages et monde ? À croire qu'en sa présence, il n'en verrait jamais rien d'autre, lui. Cadeau oublié, qu'il ne voudrait jamais lui offrir sans doute. Rouler sans but : sans destination, qu'importe ou pourront aller les corps, tant que le monde s'éloignait d'eux. Alors de ces vents venant en décoiffer les cheveux, casque pourtant sur les oreilles, il pouvait en voir les sourires, a en cacher les complaisances quand il ne faisait qu'accélérer : car la peur des rues disparaissaient malgré les attentions mises à l'égard des sécurités. Peut être n'avait-il jamais pris autant de plaisir que sur l'instant même. Savoir que les conduites pouvaient en rassurer les esprits, redessiner les visages sans ne jamais en hausser les voix. Car il ne l'entendrai pas de toute manière. Car il en resterait des plus têtus a simplement ne pas vouloir l'entendre. Japonais qui finissait par en percer les comportements quand tout restait de complexités absolues.

C'est que les joies en semblant presque factices , quand les oreilles sifflaient de ces paysages nocturnes, à plaire aux regards, quand les véhicules arrêtés fac aux lueurs rougeâtres, il en écouta tout doucement les requêtes comme envi soudaine. Regard offert sans ne réellement en comprendre les envies. Voler. Ô Haru n'aurait sans doute aucun problème à faire cela. Répercussions si minimes quand on en voulait camoufler les crimes des familles. Alors tête se suffisant de réponses simples, a hocher les visages pour en remettre les lunettes sur les yeux : il s'interrogeait. De ces envies si urgentes de venir en brûler les villes, quand les destinations prises il ne pouvait que s'amuser à en suivre les doléances. Juste pour ce soir, rébellion silencieuse quand Haru tu n'étais plus que marionnette de toi même. À jouer sous les projecteurs, a s'appesantir une fois les bars rejoins. Et pourtant, jeu d'enfant si malsain qui l'avait désigné la comme exécuteur  maudit. À ne plus en tenir les chandelles, mais à en faire cramer les rideaux en velours. Et un jour peut-être que les cages se feront déchiqueter pour s'émanciper toujours plus de ces gardiens impossibles.

Roues soudainement arrêtées ! Quand les allées traversées il s'en retrouvait dans les quartiers si peu fréquentés, a presque se demander si laisser son véhicule en solitaire contre les bitumes en était une bonne idée. Casque retiré, cheveux ébouriffés pour les remettre en place, il se retourna légèrement vers le plus petit pour le jauger d'un regard. "Et tu veux voler quoi au juste ? J'espère que tu vas pas faire ça avec tes pieds, vu comment tu te bats. ", qu'il le cherchait toujours autant, à tenter d'en irriter les nerfs : pour lui en faire lâcher la les informations précieuses. "Je suis censé t'accompagner où je fais que t'accompagner petit monstre ?", sourcil haussé, a lui aussi vouloir en connaître les plans. "A moins que tu m'aies amené ici pour que je décore la rue. Tu risques de vachement passer inaperçu au vu de comment les gens regarde ma moto." C'est que les sourires venaient en charmer les visages, a s'appuyer sur son guidon quand tout en semblait si facile, de ses airs si dédaigneux. Curiosités magnifiques, à faire taire les moteurs de ces vibrations si peu discrètes. Expédition que trop peur pratiquée : dans les lieux inconnus.



Regard qui ne le lâchait presque plus, à juste en pencher ses mèches noiraudes au devant de ses yeux, il attendait patiemment, avant d'en prendre un air faussement vexé. "Si tu me dis rien je repars et je te laisse en plan ici." , a presque se dire que cela pouvait en avoir une quelconque influence sur les mécanismes détraqués, alors qu'il savait pertinemment que Charn y verrait la une même opportunité de ne plus voir sa tête. "C'est que je dois bien être pratique, pour filer d'ici en vitesse. Alors fait ce que t'as en tête et en vitesse." , qu'il ne ferait qu'attendre là sans même bouger. Car après tout, Haru n'avait pas à prendre part à des affaires qui ne le regardaient pas. A juste en suivre les présences comme passeur en proie aux inepties. Mensonges ou vérités : il ne saurait sans doute jamais. Alors sans se prononcer face aux tempêtes qui en avaient l'air motivées, il se repositionna : a presque l'ignorer à présent pour toujours s'en amuser plus.

de ces ironies si étranges

a b s u r d e s

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• côté ♥ : Ne cherchez pas, il n'y en a pas. Il est mort, un organe desséché, détruit par tant d'années de mauvais amour. En fait, il n'en a jamais eu. Il est en mal d'amour, en mal de sentiments, en mal de tout. Et personne ne peut le faire rougeoyer. Malgré toutes les tentatives.
• orientation : Pour lui, les gays sont tous les mêmes. Des joueurs, des connards, des profiteurs. Ils ne respectent rien, s'assument trop et toujours. On a comprit, vous êtes fiers ! Mais il faut arrêter au bout d'un moment. Non lui, il est hétérosexuel qui essaye de se convaincre qu'il l'est. Les hommes, il n'y touchera jamais. Enfin... C'est ce qu'il se dit.
• occupation : Les dettes de son père, c'est à lui de les payer. Alors, pas d'études, et des petits boulots minables pour pouvoir donner la somme d'argent qu'il faut en fin de mois. Lundi, mercredi, jeudi, samedi, c'est serveur de huit à dix-sept heure. Mardi, vendredi et dimanche, c'est cassier de neuf heure à vingt heure. Et deux soirs par semaine, il chante dans un bar.
• quartier : Il squatte chez un ami de son père. Il veut qu'on l'appelle tonton, mais il a dû mal à s'y plier. Il est sdf, et sait très bien que, dès que son honneur ne lui dira, le tonton le foutra à la porte. Alors, pour le moment, c'est à Little Tokyo qu'il a ses marques. Mais qui sait de quoi sera fait demain ?
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Charn Darawan
Inception ☆ Hararn
Sam 23 Oct - 14:47


inception

for the first time i am shallowed by the feeling that i become who i am

☆ ☆ ☆

« T’es dégueulasse. M’implique pas dans tes fantasmes de pervers s’te plait. » qu’il répondit sans le lâcher des yeux.

Son nez lui faisait mal. A chaque fois qu’il parlait, c’était comme une vibration dedans qui menaçait de libérer plus de sang. Peut-être qu’il était cassé. Cela ne lui faisait plus rien. Son visage n’avait plus aucune valeur pour personne. Il sentit la nécrose sèche sur ses lèvres, qui avait embrouillé ses dents l’espace de quelques instants. Et plus Haru parlait, plus il avait envie de lui faire subir le même sort. C’était un peu comme à leur première rencontre, où Charn avait juste eu besoin d’un punching-ball jusqu’à l’évanouissement. L’oncle lui disait qu’il était taré, qu’il ne comprenait pas la valeur de sa vie. Seulement, c’était bien facile de le dire pour lui, qui passait ses journées à boire des bières en attendant que le plus jeune ne rentre pour faire le reste des tâches de la maison. Quand Charn se cassera, il ne viendra même pas prendre de ses nouvelles, le laissant volontiers crevé dans sa propre crasse. Il fera comme son père ; il partira sans rien dire.

« Ferme ta gueule. » grogna-t-il en passant à côté de lui.

La moto d’Haru était de marque. Quelque chose que Charn n’aura jamais. Une fois installé dessus, il essaya ses lèvres de son revers de main, voyant bien dans le petit rétroviseur de la bécane qu’il avait une tête à faire fuir. Ce n’est pas comme s’il en était réellement préoccupé. Mais ça commençait à lui gratter. Lorsque l’autre prit sa place à son tour, il garda le silence. Il ne savait pas où il voulait aller. Pas chez son oncle. Alors nul part. Il n’avait personne qui l’attendait, personne qui voulait particulièrement le voir. Sa bouche resta fermée, même lorsqu’il répondit à sa blague par une autre. Ses doigts se refermèrent sur les rebords de métal, ses jambes encadrant la moto juste derrière celles d’Haru. Le vent s’infiltra dans ses cheveux à la seconde où il démarra. Charn sentit la secousse dans son corps, mais rapidement, la vitesse l’exalta. Les contours autour d’eux étaient devenu flou par la vitesse, alors que Charn se laissait entraîner dans la nuit. Son esprit oublia qu’il devait lui donner une réponse. A la place, il laissa sa tête partir en arrière, cognant contre le manche de son étui, un sourire étirant presque ses joues, les yeux fermés. C’était étrange, perturbant. Alors que le fruit de ses nuits de martyr se trouvait à quelques centimètres de lui, il n’y pensait même pas. Tout ce qu’il ressentait, c’était le froid sur sa peau, la vitesse qui se répercutait dans son estomac, ses phalanges blessées qui suintaient doucement par la fermeté avec laquelle il se retenait. Ce n’était qu’éphémère.

De quoi avait-il honte ? Il pouvait très bien dire à Haru de s’arrêter chez lui, de voir à quel point sa vie était minable. Mais une idée germa doucement dans son esprit. Il savait que l’ancien appartement de son père avait été récupéré par son ex-petite-copine, celle qu’il traînait partout pour se donner des airs de macho. Charn ne l’avait jamais porté dans son cœur et elle non plus. Et elle avait quelque chose qui lui appartenait. Ce soir, dans cette euphorie. C’était peut-être le bon moment pour aller la récupérer. Haru lui avait dit qu’il m'emmènerait partout, non ? Seulement, devait-il lui mentir sur ce qu’il allait faire ? Après tout, c’était du vol. Ou plutôt, de la récupération de données personnelles. Il avait quitté l’appartement avec un simple sac et son étui de guitare. Peut-être avait-elle tout jeter de sa chambre de lycéen. Mais il était sûr qu’elle avait encore ce qu’il voulait, sans même savoir que cela existait. Arrêtés à un feu rouge, il se pencha par-dessus l’épaule du japonais, souriant comme s’il venait de trouver sa seule source de bonheur depuis des lustres.

« Ça te dit, on va voler un truc ? demanda-t-il, levant le doigt devant lui pour lui montrer la direction. Crenshaw, tu connais ? J’ai quelque chose à récupérer là-bas. »

Sa voix avait sonné comme une simple requête auprès d’un guichet. Comme lorsque l’on souhaite retirer de l’argent ou envoyer une lettre. Ses yeux enflammés regardaient le profil d’Haru, dans l’attente qu’il lui dise oui ou non. Si ce n’était pas ce soir, il ira le faire plus tard. Il avait tout le temps du monde, et toute la folie de l’injustice, pour tout simplement se présenter à son ancien domicile et faire réclamation. En soit, cela pourra donner des problèmes à Haru s’ils se font attraper. Mais qui viendrait crier au voleur lorsque l’argent est sale ?

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• âge : 25
• pronom : he/his
• côté ♥ : Aucune pensée pour ça, le jeu, la séduction, c'est tout ce qui l'intéresse, alors il va de personne en personne, ne voulant pas s'attacher aux gens.
• orientation : Bisexuel, car ça l'amuse de pouvoir découvrir de tout, de jouer avec les plus naïf à la découverte de plaisirs inattendus.
• occupation : Égérie d'une parfumerie, serveur dans un bar le reste du temps, il alterne entre les deux pour son plus grand plaisir.
• quartier : Silverlake, avec son père, sa belle mère (( et sa sœur )) qu'il déteste autant l'un que l'autre, ses nuits souvent dans des hôtels à fuir cette maison dont il a horreur.
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Satou Haru
Inception ☆ Hararn
Lun 29 Nov - 18:39


inception

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☆ ☆ ☆


Mots comme couteaux, a en abîmer les apparences si fortes qu'il voulait se donner, et Charn : savais-tu que tu en étais transparent ? Quand des violences il tentait d'en cacher les démons, quand de simples paroles tout en semblait si sensible. Et peut être était-ce simplement parce qu'il n'en appréciait pas les présences. Mais ô lui ne ferait que le chercher toujours plus denses humours particuliers, à juste en aimer aiguiser un peu plus ces lames si fragiles. Lacérer les peaux quand les rires en prenaient place, fait comme si les aurores pouvaient en colorer de nouveau les regards si noirs. Et Charn : il ne fallait pas résister autant à ces quelques pléiades. "T'es vraiment pas drôle.", que les suppliantes se faisaient entendre. Car la violence des mots ne faisait que le faire sourire, celui si peu habitué aux résistances. A ce dire qu'il y avait bien plus à découvrir si le jeune effronté en voulait bien laisser les portes légèrement entrouvertes. Plus qu'un simple visage : car Haru regardait bien plus que cela. De ses traits si taillés à ses vocales aux poisons immortels, peut être que tout n'était que mascarade pour en jour jeux bien plus attrayants.

Morbides ,

Aux hécatombes

Si veines.

Silence alors d'or, quand sur les selles de ces motos, il laissa les yeux vagabonder dans les rétroviseurs pour en capter les visages si énervés. Mais y avait-il même une seule journée où le jeune homme n'en semblait pas vouloir faire exploser les visages et monde ? À croire qu'en sa présence, il n'en verrait jamais rien d'autre, lui. Cadeau oublié, qu'il ne voudrait jamais lui offrir sans doute. Rouler sans but : sans destination, qu'importe ou pourront aller les corps, tant que le monde s'éloignait d'eux. Alors de ces vents venant en décoiffer les cheveux, casque pourtant sur les oreilles, il pouvait en voir les sourires, a en cacher les complaisances quand il ne faisait qu'accélérer : car la peur des rues disparaissaient malgré les attentions mises à l'égard des sécurités. Peut être n'avait-il jamais pris autant de plaisir que sur l'instant même. Savoir que les conduites pouvaient en rassurer les esprits, redessiner les visages sans ne jamais en hausser les voix. Car il ne l'entendrai pas de toute manière. Car il en resterait des plus têtus a simplement ne pas vouloir l'entendre. Japonais qui finissait par en percer les comportements quand tout restait de complexités absolues.

C'est que les joies en semblant presque factices , quand les oreilles sifflaient de ces paysages nocturnes, à plaire aux regards, quand les véhicules arrêtés fac aux lueurs rougeâtres, il en écouta tout doucement les requêtes comme envi soudaine. Regard offert sans ne réellement en comprendre les envies. Voler. Ô Haru n'aurait sans doute aucun problème à faire cela. Répercussions si minimes quand on en voulait camoufler les crimes des familles. Alors tête se suffisant de réponses simples, a hocher les visages pour en remettre les lunettes sur les yeux : il s'interrogeait. De ces envies si urgentes de venir en brûler les villes, quand les destinations prises il ne pouvait que s'amuser à en suivre les doléances. Juste pour ce soir, rébellion silencieuse quand Haru tu n'étais plus que marionnette de toi même. À jouer sous les projecteurs, a s'appesantir une fois les bars rejoins. Et pourtant, jeu d'enfant si malsain qui l'avait désigné la comme exécuteur  maudit. À ne plus en tenir les chandelles, mais à en faire cramer les rideaux en velours. Et un jour peut-être que les cages se feront déchiqueter pour s'émanciper toujours plus de ces gardiens impossibles.

Roues soudainement arrêtées ! Quand les allées traversées il s'en retrouvait dans les quartiers si peu fréquentés, a presque se demander si laisser son véhicule en solitaire contre les bitumes en était une bonne idée. Casque retiré, cheveux ébouriffés pour les remettre en place, il se retourna légèrement vers le plus petit pour le jauger d'un regard. "Et tu veux voler quoi au juste ? J'espère que tu vas pas faire ça avec tes pieds, vu comment tu te bats. ", qu'il le cherchait toujours autant, à tenter d'en irriter les nerfs : pour lui en faire lâcher la les informations précieuses. "Je suis censé t'accompagner où je fais que t'accompagner petit monstre ?", sourcil haussé, a lui aussi vouloir en connaître les plans. "A moins que tu m'aies amené ici pour que je décore la rue. Tu risques de vachement passer inaperçu au vu de comment les gens regarde ma moto." C'est que les sourires venaient en charmer les visages, a s'appuyer sur son guidon quand tout en semblait si facile, de ses airs si dédaigneux. Curiosités magnifiques, à faire taire les moteurs de ces vibrations si peu discrètes. Expédition que trop peur pratiquée : dans les lieux inconnus.



Regard qui ne le lâchait presque plus, à juste en pencher ses mèches noiraudes au devant de ses yeux, il attendait patiemment, avant d'en prendre un air faussement vexé. "Si tu me dis rien je repars et je te laisse en plan ici." , a presque se dire que cela pouvait en avoir une quelconque influence sur les mécanismes détraqués, alors qu'il savait pertinemment que Charn y verrait la une même opportunité de ne plus voir sa tête. "C'est que je dois bien être pratique, pour filer d'ici en vitesse. Alors fait ce que t'as en tête et en vitesse." , qu'il ne ferait qu'attendre là sans même bouger. Car après tout, Haru n'avait pas à prendre part à des affaires qui ne le regardaient pas. A juste en suivre les présences comme passeur en proie aux inepties. Mensonges ou vérités : il ne saurait sans doute jamais. Alors sans se prononcer face aux tempêtes qui en avaient l'air motivées, il se repositionna : a presque l'ignorer à présent pour toujours s'en amuser plus.

de ces ironies si étranges

a b s u r d e s

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• occupation : Les dettes de son père, c'est à lui de les payer. Alors, pas d'études, et des petits boulots minables pour pouvoir donner la somme d'argent qu'il faut en fin de mois. Lundi, mercredi, jeudi, samedi, c'est serveur de huit à dix-sept heure. Mardi, vendredi et dimanche, c'est cassier de neuf heure à vingt heure. Et deux soirs par semaine, il chante dans un bar.
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Charn Darawan
Inception ☆ Hararn
Jeu 13 Jan - 17:23


inception

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☆ ☆ ☆

Sur sa langue, le goût du sang, de la cigarette et du vent se mélangeaient pour lui offrir un instant de liberté. Il aurait fallu le torturer pour qu’il le dise à voix haute, mais Charn se sentait léger à cet instant. Malgré le froid perçant son jean usagé, sa tête lourde de douleur et de fatigue, la pression gênante entre son corps et celui d’Haru, il ne pouvait mentir. Son étui dépassait de son dos, reposant sur l’arrière de la moto, comme on lui aurait retiré, l’espace de cette minute, le poids de sa vie. Il n’y avait nulle part sur Terre où il se sentait à l'abri. Alors, peut-être que ce n’était pas là qu’il devait chercher. Pourtant, il était toujours prêt à ruiner un peu plus les choses. Le chaos, après tout, n’était jamais très loin de lui, l’appelant toujours un peu plus chaque jour, pour l’enterrer avant l’heure. A chaque remboursement, dans le mois, il est incapable de se tenir droit. Comme beaucoup, la vie l’a ballotté entre ses doigts ; il n’a jamais pu choisir son chemin. Alors, l’illusion d’avoir de l’emprise lui fait frapper l’inconnu dans les dents. Cela lui plaisait. Il en redemandait. Les contusions lui prouvaient qu’il était libre. Charn n’appartenait à personne, même si sa vie ne tenait qu’à un fil.

Le véhicule arrêté à destination, il descendit sans délicatesse, redressant avec habitude les lanières sur ses épaules. Ses yeux remontèrent de quelques fenêtres sur l’étage du bâtiment. Ce n’était pas la première fois qu’il se tenait ici, à ne pas savoir s’il serait le bienvenu à l’intérieur ou non. De la lumière transperçait deux vitres du troisièmes étages, miroitant une foule de corps d’ombres. Si l’on tendait l’oreille, on pouvait presque entendre la musique tonitruante qui devait rendre sourd le voisinage. N’était-il pas parti, Monsieur Pérãno, après son deuxième divorce ? Si c’était bien le cas, personne ne viendra se plaindre. Il n’y avait que lui, ce vieil espagnol à la voix de ténor, qui avait osé défier les Darawan. Charn perdit le train de ses pensées, oubliant le pseudo-ennemi de son père, pour regarder Haru qui semblait s’impatienter. Pourquoi parlait-il toujours autant ? Ne pouvait-il pas résumer ses pensées au maximum et tout simplement se taire le reste du temps ? Charn se demandait parfois si un jour, quelqu’un lui avait dit qu’une belle gueule, ça se la ferme pour rester jolie. Cette pensée le fit sourire en coin, alors qu’il pointait du menton l’étage où la fête battait son plein.

« Au lieu de rester ici, tu ne veux pas plutôt monter t'amuser ? demanda-t-il en sortant son paquet de cigarette. J’ai besoin de récupérer de la tune chez l’ex de mon père. Si elle l’a pas déjà canné en vodka… »

Il coinça le bâtonnet blanc contre son oreille, ne prenant même pas la peine de sortir son briquet. En relevant le bord de son t-shirt, il essuya sa bouche de son sang, ignorant bien de montrer son ventre à Haru. Évidemment, des traces rouges apparurent sur le tissu, mais il n’en eut que faire. Ce n’était que pour avoir l’air un minimum inviter à l’évènement. Il avait un délai de quarante-huit heures pour récupérer l’argent manquant à son dernier versement. Et vu qu’il ne pouvait pas encore entrer dans le bar de l’arnaqueur, il s’était tourné vers la facilité. L’ex-copine de son père avait été assez intelligente pour savoir comment enfoncer le père Darawan, mais Charn ne l’avait jamais porté dans son cœur. Enfin… Encore moins que d’habitude. Enfin, il lança un regard désintéressé à Haru, comprenant bien qu’il n’allait sans doute pas le suivre.

« Si t’as trop peur de monter, reste ici tafiolle. Mais si tu retrouves tes couilles, tu peux mettre ta moto là-bas. »

Dans un élan de bonté, il désigna une zone de parking, avant de se détourner. Sans même avoir besoin d’utiliser le code, il ouvrit la porte de l’immeuble. Ce vieux truc ne marchait plus depuis que des gosses avaient forcé la serrure. Et comme tout le monde s’en foutait, rien n’avait été réparé. Il s’en foutait bien qu’Haru le suive ou non, voire même qu’il reparte. Le bruit de ses pas dans l’escalier était éclipsé par la musique qui pulsait au-dessus de lui. L’odeur était tout aussi insupportable et, comme toujours, traîner au premier étage, la porte entrouverte de la famille Koya, d’où on entendait les chiens aboyer. Charn avait vécu ici, il y avait vu ses années lycée défiler, jusqu’à se péter la gueule en se faisant expulser suite au départ de son daron. Pas un centime en poche, juste une guitare. Et il y retournait. Devant cette porte où l’on pouvait aisément deviner ce qu’il s’y traînait à l’intérieur. Sans prendre la peine de frapper, il entra, bousculant une jeune fille qui se retenait contre le portant. Comme aspirer par la fête, il ne sut comment il se retrouva coincé entre deux corps. Trois. Quatre. Et bientôt, il était noyé. Cela le dégoûtait, mais il devait traverser cet espace pour arriver jusqu’à la porte de la chambre de son père. On tenta de l’embrasser, mais il écarta le visage aussitôt. Il le savait, que si Haru avait été à sa place, il aurait répondu à l’appel. Et cela ne le dégoûta qu’un peu plus.

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Mar 1 Fév - 21:18


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☆ ☆ ☆

Quand de ces vents, ils en seraient si libres. De leurs destinations, à leurs horizons, à chercher un peu plus : ce qu'ils pouvaient bien leur rester entre leurs doigts si fébriles. Mais ô tout cognait, sonnait comme les lieux maudits, à venir faire basculer les regards, sur ces ruelles ; quand il n'en connaissait que trop peu les lieux. Car Haru ne se perdait que trop rarement, à ne pas réellement se promener ici et là, patienter simplement, quand il en aimait l'odeur de l'herbe humide et de la pluie. Peut-être aurait-il fini par comprendre qu'il n'en était pas si seul, à mieux regarder ce qui l'entourait autour de lui. Mais qu'importe, à présent : tout serait balancé dans les airs, à le suivre là où il le souhaiterait, à ne faire que vouloir adrénaline quand tout finirait par en salir les visages. Et pourtant il le savait, à le guider où il se le devait, à bien se moquer, de ces réputations qui ne feront qu'ombre à ses amusements.

Et sans doute finirait-il par se demander, pourquoi l'avait-il réellement laissé faire. A le mener dans ces rues parasites, à n'y accorder aucun regard, aucune pitié. Car tout le monde avait ses propres problèmes, chacun plus que d'autres. C'est qu'il en avait compris que la pitié ne servait à rien, quand en échange n'en obtenait-on que des regards noirs. Grandir avec ces doubles facettes ! à être tout ce qu'il détestait, quand il en assumait pourtant les moindres traits. Alors les paroles sortaient, sans s'arrêter. Flux ininterrompu, à venir combler les silences de ces nuits fragiles, qui pouvait en arracher les oreilles de ses voisins sans ne même s'en déplaire. Et ô ; voulait-il réponse à ses questions, à chercher les moindres erreurs, quand de simples mots il en tirerait là tout ce qu'il désirait. "Monter m'amuser ? Mais y'a que toi que ça amuse gamin.", qu'il en stoppa les moteurs, à descendre tout doucement de son deux roux avec prudence. "Et j'y gagne quoi ? je pourrais faire distraction si tu veux. Je suis plutôt doué.", lui, de ses visages : capable d'en charmer n'importe quelle présence. Sauf une. A croire que de tous les maux, il en finissait par poser les yeux sur les silhouettes les plus réticentes.
qui s'en affichaient pourtant,
devant lui,
de ses hauts relevés vaguement.
C'est qu'il n'en décrocha pas les yeux, sans s'en cacher. A venir sourire, hausser les épaules tout doucement, pour finir par en soupirer légèrement. "T'as pas fini d'aboyer ? Surtout pour rien dire.", qu'il en suivit pourtant l'indication, à garer son véhicule pour lui courir après. Encore et encore. C'est qu'il s'en montrait bien trop docile, étrangement. A suivre les bruits, de ces murs vibrants : de ces silhouettes dansant. Et sans ne poser de questions, à tenter de s'en frayer un chemin parmi tout ce monde, il en laissait les bras vagabonder, sans ne jamais s'attarder sur les figures de ces tailles effleurées, suivant sa proie avec bien trop d'attention. Car même si Haru en était roi des jeux et des chairs, ô il savait en garder ses pulsions pour lui, pour presque en prouver là : qu'il savait ce qu'il faisait. Epaule attrapée ! pour en retenir celui aux ardeurs si fougueuses. "Et donc tu vas pas me dire que tu voulais monter ici avec moi juste pour te faufiler dans une fête ?", à soupirer contre son oreille, quand il en guettait les portes aux loin ! à se dire qu'aucune difficulté, ne pourrait en barrer les passages.

Mais ô sans doute voulait-il se rendre ne serait-ce qu'un peu utile, à rire tout doucement, de ces ambiances désinvoltes. "Dit moi qui est la femme qui habite ici, si tu veux passer inaperçu et pas faire trop de bruit.", qu'il chuchotait, dans tout ce vacarme. De ces sueurs qui finiraient pas en donner nausées à même ceux qui en étaient les plus fêtards, de ces liqueurs qui n'en ressemblaient aucunement : à celles aux goûts délicats qu'il préparait. "Quitte à m'avoir fait monter ici, autant que je sois utile. C'est elle ?", présence qu'il montra du menton, à laisser son bras venir se poser sur le flanc du plus petit pour passer inaperçu à sa façon. "Evitons les flics tu veux ?" Et tout doucement, à lui ébouriffer les cheveux comme un enfant malpoli, à se jouer de lui pour en agacer toujours plus les colères, il se faufila jusqu'à cette présence devinée, pour en accaparer les attentions ! faire en sorte que celui qui voulait y récupérer là son argent y parvienne sans faute.

Mais en réalité, Haru aurait bien pu faire preuve de charité, quand de ses doigts si propres, en venaient à tenter de charmer les inconnues : jusqu'à ce que le temps ne défile, pour le laisser s'organiser comme il le voulait. A ne vouloir aucun problème, quand les oreilles s'en assourdiraient de ces bruits insupportables, à en garder sourire, malgré tout. Car de quelques billets, il aurait pu en réduire à néant tous les malheurs. A se demander ce que ferait le jeune homme, de ces trouvailles si récupérées. Car combien de temps, allait-il devoir jouer la comédie au sein de ces lieux inconnus ?

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• occupation : Les dettes de son père, c'est à lui de les payer. Alors, pas d'études, et des petits boulots minables pour pouvoir donner la somme d'argent qu'il faut en fin de mois. Lundi, mercredi, jeudi, samedi, c'est serveur de huit à dix-sept heure. Mardi, vendredi et dimanche, c'est cassier de neuf heure à vingt heure. Et deux soirs par semaine, il chante dans un bar.
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Mer 23 Fév - 18:40


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☆ ☆ ☆

Faire distraction n’était peut-être pas si mal que ça. Charn était connu de l’ex-petite-copine de son père, redouté comme la peste. Elle était celle qui l’avait foutu dehors quand son daron s’était cassé avec son foutu plan-cul pour recommencer sa vie. Elle avait peur de le voir revenir, de le voir se venger pour n’avoir eu aucune pitié. Seulement, il avait eu bien autre chose à faire que de s’occuper de son égo. Elle se croyait tellement importante, Dovina White, qu’elle en oubliait qu’elle n’était pas la seule femme sur Terre, et encore moins le sujet principal de la vie du jeune homme. Haru pourrait sans doute être utile. S’il était aussi charmeur qu’il le prétendait par son attitude et si l’on prenait en compte l’attirance étrange de cette femme pour ceux qui ont un visage dit “riche”, cela pouvait complètement marcher. Charn le regarda, essayant de retenir son poing, alors que ses yeux lançaient des éclairs. Qu’est-ce qu’il avait à se tenir aussi proche de lui ? A lui chuchoter à l’oreille comme s’ils n’étaient pas toujours à deux doigts de se battre ? Pourtant, il ne bougea pas, ne pouvant pas se libérer sans provoquer une escalade en chaîne vu le peu d’espace personnel qu’ils avaient.

« Ouais, c’est elle, dit-il enfin. Fait comme si tu connaissais un certain Mark, elle va croire que tu as été invité par lui. »

Mark Clifford était un petit con de première qui était souvent venu au soirée poker de son père. C’était le type de mec qui n’avait vu en Charn qu’un bon moyen de distraction en lui jetant des capsules de bières dès qu’il sortait de sa chambre pour prendre à manger ou quoi que ce soit d’autre. Il était aussi, accessoirement, le cousin de Dovina. C’était par lui que son père et elle avaient pu faire connaissance. Charn le détestait. Mais comme il détestait tout le monde. Ses poils se hérissèrent en sentant le bras d’Haru autour de lui. Il eut une réaction rapide de lui agripper, cherchant à ce qu’il lâche prise. Les dents serrées, pourtant, il ne dit rien, le laissant même lui ébouriffer les cheveux, même si un étrange goût métallique lui remonta dans la bouche.

En le voyant partir à la rencontre de la femme, hôtesse de la soirée, Charn bifurqua à l’opposée, se dirigeant vers l’ancienne chambre de son parternel. Arrivé devant cette dernière, il crut partir en vrille en entendant les bruits, très clairs et très précis, détaillant presque parfaitement l’activité qui se passait à l’intérieur. Il évita de songer au fait que d’autres couples avaient dû le faire sur son ancien lit à lui ; les images le rendaient dingues, il détestait cette idée. Tentant de retenir la rage qui le rongea, il força la porte, entrant dans l’intimité de deux inconnus qui n’en avaient clairement rien à foutre de lui. Se débarrassant de son étui qu’il posa dans un coin, il bloqua tous les bruits qui lui arrivaient, s’obligeant à agir rapidement. C’était tellement cliché qu’il ne lui avait pas fallu longtemps pour savoir où était la cachette, même au lycée. Avec habilité, il déplaça l’un des carreaux du sol, ouvrant sur un trou de quelques centimètres dans le sol. “Le beau salaud” pensa-t-il, alors qu’il en sortit une enveloppe marron, épaisse de tous les billets qu’elle renfermait. Tout ce qu’il avait accumulé au cours de ses parties de poker, qu’il “mettait à l'abri pour ses vieux jours”. Quelle sera sa surprise lorsqu’il reviendra de son idylle romantique pour découvrir que son propre fils l’a volé. “ตาต่อตา.”

Alors qu’il allait se contenter de ça, se redressant pour ranger le pactole, un reflet attira son attention. Se penchant de nouveau, il aperçut la pointe d’un objet. Curieux, il glissa sa main à l’intérieur, effleurant du bout des doigts une surface froide et dure. Puis il s’en saisit, libérant une arme à feu d’un calibre moyen, qui laissa le jeune homme dans un silence stupéfait. La loi thaïlandaise pour le port d'armes était facilement détournable, mais impossible de faire entrer pareil objet sur le sol américain, pas de la manière dont eux étaient arrivés. Il ne pouvait y avoir qu’une seule explication et cela remplit Charn d’un liquide froid, jusqu’alors inconnu. Un bruit provenant du couple le surprit, le sortant de sa transe. Il ne réfléchit pas et plaça toutes ses trouvailles dans son étui, avant de remettre en place le carreaux. Son sang reprit une température moyenne en sortant de la chambre. Son regard se perdit dans la foule. Il ne savait pas où était Haru ; il ne voulait pas le laisser ici. Son étui pesait lourd dans son dos. Pas à cause de la nouvelle charge. Mais plutôt car il savait désormais ce qu’il transportait. D’un autre côté, il n’était pas si surpris. Pour une raclure des bas-fonds, son père avait le don de toujours lui faire comprendre qu’il était un danger pour lui.

Sa cigarette non allumée coincée entre les dents, il repartit dans la foule, à la recherche de son partenaire de crime. Ce ne fut pas si difficile de le repérer. Mais quelque chose le retint de l’interrompre dans son petit jeu. A la place, Charn l’observa un sourire en coin sur les lèvres, alors qu’il pouvait voir les efforts du mannequin dans son spectacle de charme. Et elle avait l’air complètement subjuguée. Ce serait presque injuste d’arrêter cette mascarade. Alors Charn en profita encore quelques minutes. Quoi ? On ne pouvait pas dire que ce n’était pas quelque chose de voir Satou Haru perdre toute crédibilité en draguant une femme dans la quarantaine. A moins que cela soit dans ses délires de mecs chelous. Réprimant un frisson, Charn décida de finalement bouger, se rapprochant d’eux, dans le dos de Dovina, l’idée étant que seul le plus grand puisse le voir et comprendre que c’était bon. Puis il se rappela quelque chose : pourquoi aurait-il à se cacher d’elle ? Elle l’avait foutu dehors, elle devrait être celle qui se terre dans un trou en le voyant. Alors, il la contourna, retirant sa cigarette éteinte de ses lèvres pour la glisser sur son oreille avant de sourire à Haru.

« Je savais pas que ton délire s’était les femmes de deux fois ton âge… » plaisanta-t-il avant de jeter un regard sans émotion à la principale concernée.

Bouche bée de le voir, elle ne sut que répondre, bégayant son prénom. C’était jouissif de la mettre dans un état pareil. Presque comme une revanche. Seulement, il pouvait faire bien pire. Il n’avait juste pas le temps pour ça. Alors, il se détourna, rejoignant la sortie. Il avait eu ce qu’il voulait, aucun besoin de rester dans ce trou à rats, et d’entendre encore un seul instant cette horrible musique sans savoir, où il fallait plus bouger que danser dessus. La nuit était encore longue, il avait un joli pactole dans son sac, et une arme. Ce n’était sans doute pas la bonne combinaison, mais hé… on vit dans une sacrée société après tout.

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Inception ☆ Hararn 16695fb0729ab3f871b75674f9d881ab78fe3381

• âge : 25
• pronom : he/his
• côté ♥ : Aucune pensée pour ça, le jeu, la séduction, c'est tout ce qui l'intéresse, alors il va de personne en personne, ne voulant pas s'attacher aux gens.
• orientation : Bisexuel, car ça l'amuse de pouvoir découvrir de tout, de jouer avec les plus naïf à la découverte de plaisirs inattendus.
• occupation : Égérie d'une parfumerie, serveur dans un bar le reste du temps, il alterne entre les deux pour son plus grand plaisir.
• quartier : Silverlake, avec son père, sa belle mère (( et sa sœur )) qu'il déteste autant l'un que l'autre, ses nuits souvent dans des hôtels à fuir cette maison dont il a horreur.
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Inception ☆ Hararn
Mar 15 Mar - 18:51


inception

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☆ ☆ ☆

Peut-être arriverait-il à se prendre au jeu, Haru : celui qu'il savait si bien tenir ,, à manipuler , briller dans les ombres quand tout ne faisait qu'en attirer les regards. Et Haru savait un peu trop bien comme il pouvait se rendre utile. A préférer ne pas attendre dans un coin. Car après tout s'il l'avait accompagner ce n'en était sûrement pas jouer à celui qui ferait que passer inaperçu. Objectif inconnu, à vouloir pourtant en connaître les secrets que semblaient dissimuler les lieux ,, miracle à accomplir, de nerfs si aiguisés que sans doute jamais le calme ne pourrait atteindre, il en serait frein, Haru : à ce colères brûlant sans retenues. S'approcher un peu trop du feu, manquer de s'en brûler les doigts ,, quand pourtant il n'était qu'enfant un peu trop téméraire : à ne pas écouter ce qu'on lui disait. "Bien reçu ~" , à être étrangement docile, de quelques murmures dans les oreilles pour ne pas en faire de scènes, à jouer ce qu'il savait le mieux faire, Haru. Acteur des temps modernes, à savoir si bien mentir, dissimuler ce que les précieux désiraient au fond. C'est que d'aucune réaction, il pourrait presque s'en sentir comblé. De ces quelques gestes qu'il venait esquisser comme pour en agacer toujours plus celui qu'il accompagnait, à ne pourtant n'en avoir presque que dépit : de ne pas pouvoir le voir réagir.
fuir alors dans les salles ,,
se laisser happer par les ambiances ;
pourtant si détestables.
Car Haru pouvait être voir comme celui à charmer les muses , celui qui en laissait mains bien trop baladeuses se promener de partout ((sans savoir qu'il n'était que manigances)). A savoir rompre les histoires, mélodies qui n'en avaient plus aucun rythme ,, car ici rien n'en attirait les regards plus que lui. Tout était si faux, à se faufiler, ignorer le monde pour se concentrer sur celle qu'il ne connaissait pas : celle qui en serait comme toutes les autres. Car il en connaissait les schémas, de celles qui en avait avarices pour cœur ; à souhaiter maudire le monde, quand il n'en était visage que l'on pouvait convoiter. A gagner le plus de temps possible, glisser les bras autour des sorcières pour en murmurer dulcinées mensongères : à espérer que le thaïlandais ne fasse bien plus rapidement qu'il l'aurait imaginé. Car même s'il en était doué pour cela, Haru, jamais ne viendrait-il à dire que c'était plaisant d'en recevoir charme du personne non désirée : inconnue. A être simple proie déjà prise au piège, à n'être qu'idiotie de ces quelques tours de manèges. A presque le faire vomir ,, s'il n'avait pas l'habitude de devoir en gérer adultes en tout genre.

C'est que la musique venait à lui en exploser les oreilles ,, à pourtant connaître les rythmes des soirées, à ne pas le cacher , quand pourtant ce soir : il n'y trouvait aucun amusement. Simple mission, à venir accomplir ,, attente si longue à devoir se trouver trop près des visages. A en détester les moindres mots prononcés. Et il réfléchissait bien trop, le coréen, à se demander ce qu'il pouvait bien se passer ici pour que Charn en ait fuit les lieux. A se demander même : s'il ne l'avait pas semer en chemin. Car il en aurait été capable ! Juste pour ne plus en voir son visage, à le vexer bien plus à la simple pensée : d'en avoir été abandonné en arrière. A pourtant en voir vision qui en rassura les épaules, cligner des yeux jusqu'à se redresser, quand il regarda Charn venir les contourner sans gêne. "Tss...Parle pas trop vite veux-tu ? Tu serais bien surpris de savoir ce qui entre dans mes délires.", quand il devait pourtant le connaître à présent, à saluer la plus âgée comme si son travail en était terminé : lui montrer que tout n'était qu'arnaque quand d'un geste de la main, il finit par se détourner à son tour.

Suivre les pas du plus petit,
pour rejoindre :
le calme des nuits.

Doigts qu'il glissa contre l'oreille de celui qu'il rattrapa rapidement, frôler les cartilages, à venir en attraper sa cigarette pour simplement jouer avec du bout des doigts : à presque en transformer cela comme jeu quotidien. "T'as récupérer ce que tu voulais gamin ?", qu'il marchait à reculons pour lui faire face, tête à se pencher quand les yeux s'en faisaient si précis à fixer son visage. "Je te préviens je draguerais pas des vieilles tous les jours.", à se faire ridicule quand il en laissa les rires s'afficher sous les réussites. "Et bien si tout est bon, si je t'emmenais quelque part de plus sympa ?" idée derrière la tête qu'il voulait combler, à se dire : qu'il n'y aurait que ce soir que tout serait possible. "Tu me dois bien une sortie, non ? Après m'avoir traîné là dedans.", quand il l'avait suivi de plein gré, à juste s'amuser légèrement de la situation. Halte de la main ! à observer les environs, il lui tendit son casque, avant de sourire d'un coup. "Attend moi là. Et te barre pas avec les clefs."
à lui en lancer le trousseau ;
lui faire confiance :
pour courir de nouveau.
C'est qu'il en avait repéré superette qui en ferait son plaisir, à rapidement revenir d'un sac à la main : rempli de bières et de poulet. Banalité sans gêne qu'il lui tendit sans se plaindre. Car il n'avait même pas attendu d'en avoir ses réponses, à se croire tout permis, à en penser les soirées dues après ses maigres aides. Car en réalité Haru n'avait strictement rien fait. Beau parleur qui savait en utiliser les mots à ses fins sans ne jamais regarder en arrière. Et peut-être était-il doué pour cela. A pourtant le repayer de ces cannettes autrefois balancées et explosées à la figure sans ne même le lui faire remarquer. "Dommage pour toi j'accepte pas les objections." ,, épaules secouées : à espérer pourtant ne pas en recevoir refus sanglant ; quand rien ne l'arrêterait.

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@Charn Darawan

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• côté ♥ : Ne cherchez pas, il n'y en a pas. Il est mort, un organe desséché, détruit par tant d'années de mauvais amour. En fait, il n'en a jamais eu. Il est en mal d'amour, en mal de sentiments, en mal de tout. Et personne ne peut le faire rougeoyer. Malgré toutes les tentatives.
• orientation : Pour lui, les gays sont tous les mêmes. Des joueurs, des connards, des profiteurs. Ils ne respectent rien, s'assument trop et toujours. On a comprit, vous êtes fiers ! Mais il faut arrêter au bout d'un moment. Non lui, il est hétérosexuel qui essaye de se convaincre qu'il l'est. Les hommes, il n'y touchera jamais. Enfin... C'est ce qu'il se dit.
• occupation : Les dettes de son père, c'est à lui de les payer. Alors, pas d'études, et des petits boulots minables pour pouvoir donner la somme d'argent qu'il faut en fin de mois. Lundi, mercredi, jeudi, samedi, c'est serveur de huit à dix-sept heure. Mardi, vendredi et dimanche, c'est cassier de neuf heure à vingt heure. Et deux soirs par semaine, il chante dans un bar.
• quartier : Il squatte chez un ami de son père. Il veut qu'on l'appelle tonton, mais il a dû mal à s'y plier. Il est sdf, et sait très bien que, dès que son honneur ne lui dira, le tonton le foutra à la porte. Alors, pour le moment, c'est à Little Tokyo qu'il a ses marques. Mais qui sait de quoi sera fait demain ?
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Charn Darawan
Inception ☆ Hararn
Ven 8 Avr - 10:53


inception

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☆ ☆ ☆

Il avait du temps à perdre. Les billets dans son étui lui rappelaient en permanence qu’il devait les délivrer au plus vite mais… il s’était déjà fait péter la gueule ce soir. Alors il avait tout son temps. Son nez lui fourmillait un peu, et ses phalanges au sang séché lui tiraient un peu. Sûr que quelques invités de la soirée avaient vu son état. Mais c’était comme entrer un peu plus dans le décor. Un mec avec la tête cassée, ça ne faisait pas tâche dans le coin. Il n’avait envoyé qu’un regard noir à Haru, avant de partir, décidant qu’il était bien mieux pour lui et pour ce qui se trouvait sur lui, qu’il ne fasse pas de scène au motard. Parce qu’il savait, ô que oui il savait, ce qu’il insinuait. Et un frisson de dégoût lui remonta tout le long de la colonne vertébrale. Pourtant, il ne grogna pas plus, quittant la scène tout comme il était arrivé. La musique était assommante, mais le silence qui le suivit lorsqu’il passa le pas de la porte ne fit qu’aiguiser ses nerfs. Bordel, il détestait tellement les fêtes. Tout l’agaçait dedans, absolument tout. La sueur, les bruits, l’odeur, les discussions, les couples, les chieur.euse.s, les ringard.e.s, les dévergondé.e.s. Il était fatigué de tout. Il n’avait jamais la tête à la fête.

Ses yeux suivirent la silhouette d’Haru, ses pieds s’arrêtant lorsqu’il lui piqua sa cigarette. Les mains dans les poches, il n’esquissa aucun mouvement, ne faisant que le fixer dans l’obscurité. Il ne l’avait pas allumé ; l’autre n’avait aucune raison de la détruire avant utilisation. Il lui en voulait encore pour celle qu’il lui avait retirée du bec, le soir du bar. Il n’arrivait pas à croire qu’il avait joué pour lui. Juste pour de l’argent. S’il n’était pas tellement désespéré, Charn se serait penché sur l’idée qu’il avait produit un service contre de l’argent. Heureusement, cela n’avait été que de la musique. Il roula des yeux en l’entendant parler. Sa voix était agaçante. Plus il l’écoutait, plus il avait envie de lui en foutre une. Et comme Haru avait cette manie étrange de ne jamais se taire, c’était un exploit qu’il ne l’ait pas déjà bousculé ou encore interrompu. Sa voix trahissant un certain agacement, il prit enfin la parole.

« Arrête de m’appeler “gamin”, fdp ! (Il lui arracha sa cigarette des mains, sortant son briquet en même temps.) T’as quel âge même ? On dirait un daron chiant. »

Avec les mouvements de l’habitude, il porta le bâtonnet de nicotine à ses lèvres, le protégeant de son possible voleur avec sa main, alors qu’il faisait crépiter la flamme pour l’allumer. Une inspiration, la fumée glissant dans sa gorge pour emplir ses poumons, avant qu’il n’expulse tout, regardant Haru dans les yeux en même temps. Il lui devait quoi ? Une sortie ? Son sourcil se haussa, se demandant s’il se foutait de lui. Ce mec ne pouvait pas être réel. Il venait clairement de lui faire comprendre que, en plus de lui devoir quelque chose, ils allaient passer plus de temps ensemble cette nuit. L’idée le fait grimacer. Mais trop tard, il avait déjà le casque dans les mains, l’observant partir vers la supérette, comme s’il était fou. Ses réflexes le trahirent, alors qu’il récupéra les clefs au vol. C’était un vrai coup de poker que venait de faire Haru. Parce que Charn pouvait totalement partir, lui laissant voiture, clefs et casque, sans aucun remord. Mais… Mais il se retrouva adossé à l’engin, son étui à côté de lui, fumant la fin de sa cigarette, lorsque l’autre jeune ressortie de ses courses. Qui pouvait bien travailler à cette heure ? C’est quoi cette supérette qui accepte les clébards sans laisse ? Haru le fixa avec morosité.

« Wouaw… T’es un rigolo toi hein… » dit-il en pointant les cannettes de bières qu’il transportait.

Bien sûr qu’il se rappelait de leur première rencontre et de ses, ô si précieuses, cannettes qui avait fini explosée contre le plus grand. Charn avait été tellement énervé. A vrai dire, même s’il se souvenait de s’être battu, et de certains passages, tout le reste était flou. La fureur l’avait aveuglé. Et c’était ainsi à chaque fois. Il se mettait en colère, se battait, laissait sa rage prendre le dessus, pour finalement ne plus se rendre compte de ce qu’il faisait. Il ne regrettait jamais après coup. Mais il savait que quelque chose n'allait pas. Même s’il ne fera jamais rien pour l’arrêter. Cela faisait tellement de bien de se libérer. Pourquoi devrait-il retenir cette émotion si forte, cette vague de libération et de folie qui le traverse à chaque fois ? C’était le seul instant où il pouvait s’amuser. Alors autant en profiter. Entrouvrant les lèvres, il laissa la fumée s’échapper de sa bouche avec volupté, avant de souffler avec plus de conviction. Cela lui arracherait sans doute la bouche de dire merci. Et il ne lui dira pas. A la place, il jeta sa cigarette sur le trottoir, récupérant son étui sur une épaule en se relevant. Ce n’était pas explicite, mais il acceptait de venir avec lui. Il récupéra le casque qu’il avait posé sur le siège, avant de s’écarter.

« Je dois m'inquiéter ou pas ? demanda-t-il avec un sourire en coin. Pas que je te fasse pas confiance, mais je te fais pas confiance. »

Il faisait chaud, même dans la nuit. Il y avait encore de la lumière et des gens. Ils venaient de sortir d’une fête dans l’ancien appartement du père de Charn. L’un d’eux avait un flingue et de l’argent dans son étui de guitare, l’autre du poulet et des bières dans des sacs. Une moto qui les avait transportés et qui les conduira encore à la destination de son conducteur. L’un d’eux avait le visage encore tuméfié de sa soirée, tandis que l’autre rayonnait presque. Charn avait du sang sur son t-shirt. Haru avait des vêtements dont le prix équivalait à un salaire. Une odeur de cigarette flottait dans l’air de Los Angeles. Ils n’avaient rien à faire ensemble. C’était presque une mauvaise blague. Et pourtant… Lorsque le vent fouetta de nouveau son visage, qu’il sentait le bitume sous les roux, qu’il voyait le paysage défiler, Charn pensa que, peut-être, c’était une bonne blague finalement. Un peu noir, un peu cinglante, mais qui ferait une bonne chute. En espérant que ce ne soit pas la sienne, de chute.

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• âge : 25
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• côté ♥ : Aucune pensée pour ça, le jeu, la séduction, c'est tout ce qui l'intéresse, alors il va de personne en personne, ne voulant pas s'attacher aux gens.
• orientation : Bisexuel, car ça l'amuse de pouvoir découvrir de tout, de jouer avec les plus naïf à la découverte de plaisirs inattendus.
• occupation : Égérie d'une parfumerie, serveur dans un bar le reste du temps, il alterne entre les deux pour son plus grand plaisir.
• quartier : Silverlake, avec son père, sa belle mère (( et sa sœur )) qu'il déteste autant l'un que l'autre, ses nuits souvent dans des hôtels à fuir cette maison dont il a horreur.
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Inception ☆ Hararn
Mer 27 Avr - 19:47


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☆ ☆ ☆

Parler encore et encore, faire comme si les instants n'en avaient pas été assez bruyants quand les rues retrouvées tout en paraissait si calme. c'est qu'il essayait de combler l'absence de son autour d'eux ,, venir épuiser les esprits, quand il ne savait jamais réellement se taire. enfant presque impatient dont les missions en avaient dessiné monde nouveau. il s'était amusé ((avec dégoût)). à n'en avoir pensé que fuir les lieux, quand celui qui ne faisait que s'énerver n'en avait donné aucun réel argument pour le convaincre complètement, à n'avoir fait que le suivre comme si les curiosités ne faisaient que le dévorer. rejoindre les véhicules,  faire comme s'il n'en entendait rien quand pour les rires s'élevèrent de nouveau. et à ne faire que parler, sans doute en avait-il agacé un peu plus les nerfs de celui qui s'agita dans son dos ,, à venir arracher de ses doigts bâton de nicotine comme si tout n'était que jeu. et pour lui : cela l'était. Haru, délicatesse inconnue quand les sourires s'en traçaient pourtant sur les visages sous les questions. "Un daron chiant ? c'est quelle genre de répartie... j'ai une tête à être ton daron ? j'ai 23 ans, et je t'appelle gamin si je veux.", qu'il se moquait de l'âge.
de tout
en réalité,
ironie.
car si Charn en était dans ces jeux là, il pouvait s'amuser à se comporter comme une figure plus autoritaire, mais malheureusement, lui n'y trouverait sans doute pas son goût là dedans. à se douter, qu'ils n'en étaient pas réellement loin dans les chiffres et années. et puis, qui s'en préoccupaient encore ? démodé, sans doute, d'en demander les âges, quand les similitudes en étaient si évidentes. mais rien n'arrêterai Haru ,, dans ces jeux si insipides. à hausser les épaules,  le regarder allumer sa cigarette comme si la peur que des mains en viennent voler son trésor le fit rire un instant. simplicité des gestes, qui en semblait presque naturel pour lui. venir alors en imposer ses envies en grand air sans ne réellement lui laisser le choix de refuser, il le laissa garder sa moto, confiance étrange à se dire qu'il ne pourrait pas s'enfuir avec, à trottiner là où les odeurs l'attirait ,, à en chercher mystère pour finalement revenir rapidement.

sourire aux lèvres ,,
à se jouer de lui :
pour animer les nuits.

"un problème ? si t'en veux pas je peux toujours garder.", à essayer de bien faire, amuser le monde quand tout semblait fonctionner. rire léger , encore et encore, quand les têtes s'en secouèrent violemment, à être bien trop sérieux pour en cacher quelconque blague derrière tous ces stratagèmes qui en semblaient si étranges. "t'inquiéter ? tu penses que je vais te faire un truc ? décidemment, t'as une drôle de vision de moi.", qu'il le laissa s'installer, venant lui ranger les sacs dans sa selle pour finir par s'installer à son tour. "aller, promis je te ferai rien. j'ai juste la dalle." car Haru ne ferait jamais rien à celui qui lui suivait sans aucune participation de sa part. il n'était pas si horrible, en réalité, à juste s'amuser un peu de ce que Charn détestait le plus. partir loin ,, sous les roues effleurant les bitumes. s'amuser à prendre virages et montées quand au loin la ville en hauteur en semblait si petite ((si ridicule)). et peut-être qu'eux en étaient bien trop grands pour ce qui les entouraient.
arrogance
adressée :
au monde.
moteur enfin arrêté, à poser pied à terre, béquille sortie : à presque le pousser du siège pour en récupérer leurs délices du soir, avant d'en poser une main sur son épaule. "alors, elle est bien mon idée non ?", qu'il lui sourit un peu trop sans doute, enfant insolent à venir contempler les collines, s'asseoir tout doucement dans l'herbe pour observer les paysage. "tu te ramènes ? sinon je mange tout sans toi. promis j'ai rien foutu sur le poulet.", à se servir dans le sac sans hésiter une seconde, à ne faire que tenter de l'attirer un peu plus quand Haru en était empli d'arrogances joyeux. il en était un peu étrange, en réalité. si grand, si élégant, à n'être là qu'à son naturel. à aimer en agacer le plus vieux, quand il en était si doué de ses mots.  "et tu fais ça souvent ? récupérer des trucs.", qu'il venait essayer d'en savoir plus, tête penchée quand les yeux ne le quittaient plus. attraction certaine à ces caractères assez étranges, c'est qu'on pourrait en trouver ses goûts assez étranges à Haru, quand pourtant il en était très sérieux.

alors il en tendait les jambes, à presque s'allonger pour regarder le ciel. c'était si calme, si léger, étrange atmosphère qui en dénotait tellement de celle qu'ils avaient dû affronter juste avant. et peut-être que ses allures bien trop enjouées et sociales venaient en tromper ceux qui l'entouraient, mais lui en préférait bien plus les calmes aux soirées qui ne faisaient qu'en éclater les tympans. "je pari que ça t'arrives pas si souvent de te poser comme ça je me trompe ? tu me trouves toujours aussi dangereux ?", qu'il laissa en suspend, repiochant dans le sac comme s'il en serait toujours affamé. "tu devrais peut-être." mise en garde passive : quand il n'en était aucunement violent sauf de ses poings. à n'en tenter rien du tout au risque de se faire happer par les colères de celui qui voulait en paraître plus grand que lui. et tout cela l'amusait en réalité d'en repousser les limites, de voir ce qu'il pouvait tenter et ce qu'il ne pouvait pas. découverte permanente comme simple esquisse d'un puzzle à compléter petit à petit ,, comme jeu permanent. à lui être simple pion aux poings liés, quand il en balançait les obligations pour n'en faire que ce qu'il souhaitait.

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