informations
nom • Hewitt, le nom de son père, qu’elle porte fièrement et ce malgré les conflits qui les ont séparés au file des années. Et Langa, celui de sa femme, celle qu’elle a choisi et avec laquelle elle compte passer ses vieux jours.
prénom(s) • June, ça sent bon l’été, même si la rousse est née au printemps.
surnom(s) • Avec un prénom aussi court ce n’est pas toujours évident de trouver un bon surnom, pourtant certain s’y sont essayé avec des 'Ju' et des 'Juny', sans que ça ne prenne vraiment.
âge • Elle a eu 44 ans il y a quelques mois. Les années passent sans qu’elle ne s’en rende compte.
date et lieu de naissance • Elle est née sous le signe du poisson, un 14 mars durant l’année 1977 à Sacramento. (CA)
origine(s) familiale(s) • Vu sa blancheur on comprend bien vite que ses origines sont plus du côté nord de l’hémisphère, et d’après sa mère, elle aurait bel et bien des racines Polonaises ainsi que de lointains ancêtres irlandais.
nationalité • Américaine, purement et simplement, même si June en est certaine, dans une autre vie, elle venait du sud de l’Italie.
orientation sexuelle • Pansexuelle, mais elle n’aime pas trop le concept d’étiquette et voit sa sexualité comme totalement fluide. Elle aime les être humains, dans toutes leur complexité et leur beauté.
statut civil • Déjà quinze ans qu’elle est mariée a Wilma et ce même si elle n’avait jamais pensé se marier un jour, trouvant cette tradition de plus en plus dénuée de sincérité.
métier/études • Thérapeute certifiée après de longues études à Stanford, elle s’est ensuite formée elle même en lithothérapie en se penchant longuement sur les pierres, les cristaux et leur énergie. Rapidement, elle a quitté le cabinet dans lequel elle travaillait à Sacramento pour rejoindre une amie de fac et ouvrir avec elle un cabinet à Los Angeles spécialisé dans les thérapies classique mais aussi les thérapies alternatives, par les pierres, les plantes, etc. June est également médium, bien qu’elle n’en fasse pas son activité principale. Elle a découvert ce don très tôt mais ce n’est que l’année de ses quinze ans qu’elle s’est décidée à tout faire pour entretenir cette connexion à l’haut-de-là et ses énergies cosmiques.
quartier • Elle ne pensait pas aménager ici un jour, sachant ce quartier hors de prix, pourtant c’est bien à Beverly Hills qu’elle réside avec sa femme et leur deux enfants.
à los angeles depuis • Si elle a grandit à Sacramento, elle a déménagé à Los Angeles peut après la fin de ses études universitaire pour lancer son business avec une amie de fac, elle est donc à LA depuis de longues années.
groupe • Love is Love.
La pierre de lune • nostalgie, insouciance de l’enfance, spontanéité, fraîcheur, sincérité.
Elle l’avait toujours vu et lui avait toujours parlé. Cette enfant, au début un peu plus grande qu’elle, puis qu’elle avait rattrapé avec les années, était devenue sa meilleure amie, et ce même si personne d’autre ne semblait la voir. Au début ses parents avaient naïvement appelé ça un « ami imaginaire », et ce même si June insistait quand à la véritable existence de son amie. Puis plus les années étaient passées et plus son père s’était agacé.
« Tu n’as plus l’âge pour ce genre de chose! » râlait-il, et il n’avait pas tort. A quinze ans, s’il s’agissait vraiment d’un ami imaginaire, alors cette enfant, aux cheveux blond et portant une robe bleu fleurie, aurait du disparaitre. Seulement elle était toujours là, tout simplement parce qu’elle vivait ici. Ou plus exactement, elle avait vécu ici, il y avait de ça de nombreuses années. June était resté de longues heures à la bibliothèque municipale, fouillant dans les archives des journaux locaux avant d’enfin la trouver. Elle avait ramené la preuve chez elle. Un simple fait divers qui glaçait le sang de sa mère. La photo en noir et blanc était bel et bien celle de leur rue. La maison avait un peu changé mais on la reconnaissait encore.
"Double homicide sur Folsom boulevard, un père tue sa femme et sa fille de six ans.", la photo de famille qui figurait dans un coin de l’article enragea aussitôt son père, face au visage poupon, aux boucles blonde et à la robe sombre décorée de fleur blanche. La suite, June n’aimait pas en parler, les conflits entre elle et son père, la venu d’un prêtre pour tenter de l’exorciser…. bref, son père avait tout essayé. Depuis ce jour, elle l’avait un peu perdu, son père, celui ci ayant à présent peur de sa fille, persuadé qu’elle était comme en connexion avec le diable.
L’apatite • inspiration, motivation, l’extraversion.
Drapeau arc-en-ciel peint sur les joues, pancarte à la main, elle et le groupe étudiant dont elle faisait partie avait organisé cette manifestation en quelques jours. Ils avaient marché à travers le campus, zigzagant entre les bâtiments, haut-parleur à la main, avant de se réunir sur la place devant Memorial Church pour une conférence. Une scène avait été installée là et certain membre de l’association de défense de la communauté LGBT de Stanford se relayaient pour faire entendre leur voix, partager leurs histoires. Pas question pour June de rester silencieuse, elle voulait elle aussi prendre la parole. Elle était donc bien vite montée sur scène pour, à son tour, s’exprimer, mais elle fut rapidement interrompu par un groupe d’étudiant, clairement homophobe, qui n’hésitaient pas à cracher sur cette manifestation d’amour et de tolérance. Très vite le ton montait, des coups de poing partaient, des pancartes se brisaient et la sécurité du campus débarquait pour évacuer tout ce petit monde. La soirée c’était terminée à trente minutes de Stanford, au bord de l’océan, en charmante compagnie. De quoi lui faire oublier sa contrariété.
L’améthyste • paix intérieure, la méditation, nettoie l’Aura, transforme le négatif en positif.
Elle avait eu besoin de beaucoup de patiente, car les premières années après l’obtention de son diplôme furent longues et difficiles. Embauchée dans un cabinet médicale comme psychologue, chaperonnée par un patron sexiste et totalement septique… Elle c’était surprise à rêver de fuir tout ça, rêver d’une vie au fin fond de l’Oklahoma, à s’occuper de chevaux. Puis une ancienne camarade de classe avait refait surface dans sa vie et ensemble elles avaient tout plaqué pour partir pour Los Angeles et ouvrir leur propre cabinet. Leur dette respective se comptait en million de dollars, mais elles le savaient: leur idée valait de l’or. Et bien vite leur petit cabinet s’agrandissait, accueillant des cours de yoga, de méditation, de l’aromathérapie, de la lithothérapie en passant par la chromathérapie… bref toute sortes de médecine non-conventionnelle, de soins alternatifs, qui renflouait les caisses lentement, il était vrai, mais qui permettait à June d’enfin s’épanouir.
La nacre • maternelle, protectrice, calme, sérénité.
C’était un accident. Elle avait fait un teste en voyant que ses règles prenaient du retard et une fois celui-ci positif sous ses yeux elle avait été surprise de ne pas ressentir de panique ou de tristesse. Au contraire. Un profond sentiment de sérénité l’avait envahi. Alors elle lui en avait parlé. Oui ils étaient en couple mais ce n’était rien d’aussi sérieux, il n’avait pas imaginé fonder une famille avec elle, pas maintenant en tout cas et elle, elle n’y avait pas songé avant cet instant. Alors s’est d’un commun accord qu’il lui laissait la garde totale de l’enfant, s’éclipsant de sa vie, sans rancoeur, aucune. Elle allait avoir un bébé toute seule et ne pouvait être plus heureuse d’accueillir cet enfant dans sa vie.
La citrine • succès, prospérité, abondance.
Elle ne pensait pas la retrouver un jour, mais le destin avait encore quelques choses en stock pour elles. Leur idylle avait été de courte durée, l’océan avait balayé leurs espoirs de relation naissante et voilà que Los Angeles les réunissait et leur donnait une nouvelle chance. Les années étaient passées, June avait un enfant, Wilma avait une brillante carrière et ensemble elles avaient un amour solide et complexe. Bien vite la rousse abandonnait son appartement miteux de la banlieue de Los Angeles pour rejoindre les beau quartiers. Beverly Hills, une bague au doigt, un lit queen size, une piscine, mais toujours la même routine. Des cristaux dans les poches de sa compagne pour lui donner l’énergie nécéssaire pour affronter la journée, de l’encens et des bougies dans le salon, un petit cocon. Plus qu’une maison, un foyer.
La tourmaline verte • sérénité, quiétude, sagesse, utile pour tous les types d’empoisonnement du sang.
Un bonheur entaché, une nouvelle naissance, des années de bonheur, puis cette ombre au tableau. La maladie qui vient troubler la sérénité ambiante de leur foyer. De longue séances de chimiothérapie, des journées passées entre les murs glaçant de l’hôpital et June avait beau sortir tout les cristaux qu’elle avait en stock, bruler tout l’encens du monde, rien ne semblait arranger la situation. Seul le temps pourrait guérir les douleurs.