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• âge : 31
• pronom : he/him
• côté ♥ : Epris etrangement pour cette tête apparaissant sous des lampadaires défaillants
• orientation : Pansexuel, se fichant des corps pour en trouver les myocardes plus sensibles : pour le retrouver lui et ses prunelles.
• occupation : Policier à la LAPD, passion emportant les romances comme pour en effacer les solitudes.
• quartier : Silverlake, havre de paix et de calme
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Ueda Alan
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Dim 10 Mai - 20:11

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Au volant de sa voiture personnelle, le travail de la soirée derrière lui, il avait pour intention de rentrer chez lui. Enfin, c'était ce qui lui était passé par la tête, parce que pour le moment, il avait bien d'autres préoccupations en tête. C'était assez étrange au final comme une personne pouvait rester marquée dans la tête d'une autre sans pour autant paraître lointaine ou comme un simple souvenir. Il passait rarement par les quartiers du sud pour rentrer chez lui, c'était même complètement à l'inverse de par chez lui, mais personne ne le savait à part lui, non ? Et puis pour une fois qu'il ne faisait pas d'heure supplémentaire. Nuit tombée sur les rues de la ville des anges, seulement éclairées par les lumières les plus artificielles possibles, il naviguait au pas entre les rues, pouvant passer pour un client de travailleurs nocturnes. Il savait que si cela avait été sa voiture de fonction, tout le monde aurait détalé comme pas possible. Pourtant il n'était pas là pour ça, loin de là. Sa journée avait été éreintante, et pourtant, il se souvenait encore de comme s'était fini la dernière fois qu'il l'avait vu.

Affaire classée, meurtre résolu sur les papiers, il en avait bavé, à devoir supporter son collègue. Le plus chiant de tous d'ailleurs. Mais ce n'était pas vraiment cela qui l'avait marqué au final. Entrecoupé de petites pensées pour celui qu'il avait déposé chez lui il y a de cela déjà bien quelques jours. D'habitude, il aurait sans doute vite oublié ce léger événement, mais avec un baiser - qui avait été pour le saluer sûrement - il n'y parvenait absolument pas. C'était pour cela qu'il essayait de le chercher des yeux, tandis qu'il s'arrêta doucement devant une frimousse qui lui sembla être la bonne. Un flic étrange qui s'arrêtait dans des rues qui ne devaient pas être connues de ce dernier. Assez ironique quand on y pensait. Cela ne le gênait même pas de s'afficher ici, alors que certains visages devaient sans doute le connaître pour sa plaque accrochée à la ceinture. Pourtant, il n'était pas ici pour les arrêter, ni même les intercepter, car il ne pouvait même pas imaginer à quel point ce métier était dur et douloureux. C'est bien pour cela qu'il devait être l'un des rares à respecter ceux qui vendaient leurs corps contre de quoi vivre un minimum.

Arrêtant alors le contact, il réfléchit légèrement, repensant plusieurs fois à son choix et sa méthode d'approche pour ne pas le brusquer. A quoi bon, de toute manière, s'il devait passer pour un idiot, il ne pourrait pas l'en empêcher. Un peu trop joyeux par moment, c'était ce qu'on lui disait quand on le larguait. Ou alors beaucoup trop collant. Le britannique ne voyait pas les choses comme cela lui. Il se trouvait même plutôt attentionné et attentif, un bon duo de qualités qui ne faisait apparemment pas envie. Mais passons les succès amoureux du jeune homme. Venant alors doucement ouvrir la portière, il remonta un peu ses manches de chemise jusqu'au coude et passa un coup de main dans ses cheveux pour les décoiffer un peu. Il n'avait pas une tête d'habitué. Qu'importe. Il savait très bien pourquoi il avançait les pieds et se fichait pas mal des regards qu'on lui donnait. Sûrement perturbant de le voir ici après tout. Approchant alors doucement, un léger courant d'air lui chatouillant la peau, il observa les alentours, sûr de l'avoir aperçu. Et quand il le revit au loin, il cligna un peu des yeux avant de légèrement sentir ses joues s'empourprer. Il ne fallait pas qu'il y pense. C'est qu'il était faible, le flic. Recevoir ne serait-ce qu'un peu d’intérêt sans arrière pensée, il n'y avait pas l'habitude. Peut-être était-il un peu naïf sur les bords à pouvoir croire qu'il pouvait faire ami-ami avec tout le monde. Mais il ne pouvait pas le nier, le plus jeune l'intriguait. C'était bien pour cela qu'il était en train de trottiner vers lui en faisant attention à la route.

S'approchant alors tout doucement, un léger sourire aux lèvres, il lui fit un léger salut de la main, les yeux pétillants. Personne aux alentours, à part quelques regards en biais auxquels il ne faisait pas attention. Nuit noire qui se reflétait sur les cheveux du plus jeune, il se crispa légèrement avant d'inspirer. "Salut ! Comment allez-vous ? Hmm...J-Je sais pas si vous vous souvenez de moi...Je suis le flic de la dernière fois, Alan, et je passais dans le coin..." qu'il dit alors comme pour s'en convaincre, "Je m'étais dit qu'on pourrait aller manger un bout ensemble. Enfin, si vous êtes disponible. Je voudrais pas vous embêter...C'était juste une idée qui m'était passée par la tête." qu'il lui dit en baissant un peu la voix, venant se frotter la nuque, en souriant un peu. Passée par la tête, pas vraiment. C'est qu'il y avait réfléchi lui, à où il pourrait l'emmener dîner pour que ce soit plutôt confortable en cas de réponse positive. Sans doute qu'Eddy préférait au final ne pas traîner avec lui. Parce que déjà, il était flic, et puis un peu étrange après tout. Il devait être l'un des rares à lui avoir fait le coup. Il ne demandait strictement rien en échange. Il l'invitait sans doute pour passer du temps avec lui, même indirectement, pour lui offrir un repas plutôt convenable. Il s'était attaché au final à penser aux événements passés. Erreur de débutant qui savait pourtant qu'il n'aurait pas dû. Trop tard. Cœur pétillant sous sa voix, il ne pouvait plus faire marche arrière. Un sourire en plus, et tout était oublié.

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Eddy Snow
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• âge : 26
• pronom : He/Him
• côté ♥ : Une attirance. Entre lui et cet individu qui le traite comme son égal. Pourtant, il en a peur. Son cœur se décongèle doucement, à petit feu d'allumettes qui lui brûlent les doigts. Son corps ne lui appartient même pas. Alors comment pourrait-il offrir quoi que soit en retour ?
• orientation : L'amour n'a pas de visage, mais le plaisir oui. Il ne regarde pas les genres lorsqu'il ressent. Panromantique donc. Mais lorsqu'il cherche à tenter les cieux, il ne peut se résoudre à ne choisir qu'un seul type de corps. Celui des hommes. Alors homosexuel aussi. Un double titre qu'il défend bec et ongles.
• occupation : Abandonné à lui-même, n'ayant pas la même chance que les autres, il doit bien subvenir à ses besoins comme il le peut. Il vend son corps, pour pouvoir se payer les études qu'il veut. Il ne mange pas toujours à sa faim mais c'est déjà mieux que rien. Après tout, il n'a jamais eu de chance. Et ce n'est pas maintenant que cela va commencer.
• quartier : Un studio miteux, un matelas qui fait canapé, lit et salle à manger, une cuisine à peine équipé et une grande pièce principale plus salle d'eau. On peut dire que ce n'est pas le grand luxe, mais c'est chez lui. Avec son gros chien, il se tient chaud les nuits où lui, a froid. Willowbrook, ce n'est pas le pire. Mais ce n'est pas le meilleur non plus.
• avatar : Lee Taeyong
• crédits : chaoticrow (ava), hanatsuki (crackship), solosands (signa), doom days (icons)
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• date de naissance : 25/12/1997
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Mer 27 Mai - 13:24

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Jouant avec ses ongles tranquillement, adossé à un réverbère tandis que deux de ses camarades de boulot lui parlaient, Eddy songeait à ce qu’il fera une fois rentré. En réalité, il avait beaucoup de choses à préparer. S’entraîner, toujours et encore, pour pouvoir boucler le plus rapidement possible le concerto avec Shinji par exemple. En pensant au pianiste, un sourire s’étira sur ses lèvres. Le japonais était gentil. Oui, cela pouvait sembler un peu enfantin de le décrire ainsi, mais aucun autre mot ne lui venait à l’esprit. Un sourire d’ange, un travail minutieux et appliqué, une discussion plaisante et amusante. Oui, Shinji était – enfin, Eddy l’espérait – devenu son ami. Même si cela ne durait que le temps de deux morceaux. Ensuite, qu’avait-il à faire ? S’occuper de Rain. Son chien, quoi que parfait dans son genre, ne se plaignant jamais plus qu’il ne le faut et le défendant corps et âme, alors qu’Eddy se sent comme un maître incapable. Mais Rain est sa seule famille, son seul coin de chaleur la nuit. Dans un mouvement calme, il porta ses ongles à sa bouche, commençant à les mordiller. Même s’ils étaient courts, Eddy trouvait toujours un moyen de se les manger. Une mauvaise habitude qu’il aurait aimé perdre. Comme beaucoup d’autres d’ailleurs.

Son attention fut attirée par un homme qui s’approcha du petit trio. Il l’observa passer un bras autour de la taille de l’un de ses camarades, lui chuchoter quelque chose à l’oreille avant de lui voir s’éloigner. Un froncement de nez plus tard et l’autre jeune homme lâcha un « j’espère que c’est un type réglo cette fois ». Ce à quoi Eddy répondit par un haussement d’épaule. Comme s’il pouvait le savoir. Comme s’il y pouvait quelque chose. Après tout, c’était la dure loi du métier. Quelques minutes passèrent encore, les deux jeunes hommes continuant de parler avant qu’une dame ne s’approche d’eux, demandant poliment si elle pouvait acheter de leur service. Avec un sourire, Eddy laissa l’autre s’en charger, entraînant avec humour sa nouvelle cliente avec lui. Les femmes étaient toujours plus galantes que les hommes. Et même, elles étaient toujours plus agréables, plus calme, plus condescendantes. Si elles avaient besoin d’eux, c’était pour oublier ou pour retrouver du plaisir. Que les hommes le faisaient uniquement pour leur propre désir, sans jamais vraiment se soucier de l’autre. Enfin, pas tous. Mais pour la plupart. Dans le cas d’Eddy, c’était plutôt comme ça. Seul sous la lune invisible, adossé à son réverbère, les ongles déchiquetés, il ressemblait plus que jamais à un fantôme. Sa double face. Son allure du jour totalement effacée pour celle de la nuit.

Encore à attendre, il put voir plusieurs voitures passer devant lui, sans qu’aucune ne s’arrête pour lui. Peut-être que ce n’était pas son jour de chance. Il aurait bien aimé que ce soit le contraire à vrai dire. Avoir de quoi se remplir l’estomac, pour profiter d’un repas chaud, il aurait tout donné – avec quelques restrictions quand même – pour pouvoir avoir cette opportunité. Il avait faim, et son esprit embrouillé par cette pensée qui écrasait tout le reste était fébrile. On lui aurait proposé n’importe quoi, là maintenant tout de suite, il aurait accepté, pour pouvoir gagner un peu de sous et filer s’acheter un sandwich triangle. Ou plus s’il avait plus. Ou moins s’il avait moins. Dans tous les cas, il aurait accepté pour la petite perceptive de ne pas s’évanouir. Un mouvement un peu plus loin lui fit relever les yeux. La silhouette qui s’approchait de lui, en plus de ne pas sembler très habituée à l’endroit, lui était quelque peu familière. Mais ce ne fut que lorsque le visage de l’individu fut dans son champ de vision, que le mouvement de main lui était directement adressé, qu’Eddy le reconnu. Aussitôt, il se redressa, prit au dépourvu et surpris de voir le lieutenant Ueda dans le coin. Le souvenir du baiser échangé à la dernière seconde lui revint en mémoire, apportant un petit sourire sur ses lèvres fines. Il se présenta à lui, comme si Eddy l’avait oublié. Ce qui le fit légèrement rire.

« Je me souviens de vous, lieutenant, sourit-il. L’idée c’est plutôt, est-ce que vous vous souvenez de mon nom ? »

Il le taquinait là. C’était bien l’une des seules personnes au monde qui le vouvoyait et qui semblait si adorablement mal à l’aise en sa présence. Peut-être parce qu’il l’avait embrassé, sans prévenir, pour lui dire bonne nuit, pour le remercier aussi, et pour lui laisser une trace indélébile dans l’esprit. Apparemment, cela avait marché. Maintenant, il fallait seulement voir à quel point. Mais rapidement, le plus jeune eut sa réponse. « aller manger un bout » et le prostitué était conquis. Un nouveau sourire s’étira sur ses lèvres, alors qu’il se retenait de sautiller et de remercier sa bonne étoile. L’image de Myung lui trotta dans la tête. Il allait prendre son habitude s’il continuait. Même si ce n’était sans doute pas plus mal. Peut-être qu’il sera plus heureux comme ça. Avant même de pouvoir faire douter Alan de sa question, Eddy hocha la tête, se sentant comblé pour un rien.

« Bien sûr ! Allons manger ! (Mais son sourire s’estompa aussitôt.) Par contre, je… Je ne pourrais pas… Payer… »

Ce soir, il n’avait eu personne. Ou, en tout cas, pas encore. Il pourra toujours revenir après ce petit rendez-vous improvisé. Il savait que certains de ses camarades dans les alentours se demandaient bien pourquoi il semblait aussi heureux de suivre quelqu’un dans ce genre de condition. D’un côté, il se sentait mal de profiter ainsi de ce petit évènement. Mais de l’autre, il mourait de faim. Alors, peut-être qu’Alan refusera en comprenant qu’il ne pourra pas assurer sa part des choses, que ses dernières économies étaient parties dans l’achat d’une partition importante que, bien sûr, le conservatoire ne fournissait pas. Même si Eddy avait des professeurs cléments, certains se montraient scandaleusement inflexibles. Il devait se débrouiller seul et s’en sortir indépendamment du reste. Ce qu’il tentait de faire depuis le début de sa misérable vie. Mais, ses professeurs n’avaient pas besoin de savoir sa condition. Personne ne devait le savoir. Ses camarades de classes, jusqu’à son partenaire de travail. Myung Hae, seule, pouvait se douter. Et Alan lui, l’avait saisie sur le fait après tout. Mais Eddy ne voulait pas attirer la pitié. Il voulait être vu comme un battant. Comme quelqu’un qui voulait s’en sortir. Car, s’il ne le voulait pas, après tout, il ne serait pas là, à se vendre lui-même pour de la poussière d’espoir.
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Ueda Alan
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Jeu 4 Juin - 18:13

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Sourire un peu plus éclairci au visage en voyant le plus jeune se redresser en le voyant, il ne put que l'inviter à dîner avec lui. Tout était sorti si facilement, beaucoup plus aisément qu'il ne l'avait imaginé. Pas que le baiser de la dernier fois l'avait déstabilisé - enfin si mais il ne préférait pas revenir à ce sujet - mais il avait eu comme cette anxiété de venir lui parler, par peur sans doute qu'il ne l'envoie balader. Son petit rire le fit légèrement rougir, tout en restant discret. C'est qu'il était vraiment mignon Eddy. Alors évidemment qu'il se souvenait de son prénom. "Evidemment que je me souviens de votre nom. Eddy." qu'il dit alors en un sourire qui se voulait plus doux. Amusé par sa réaction, il mit doucement ses mains dans ses poches, penchant légèrement la tête pour l'observer. Il avait l'air ravi de venir manger. Bon, peut-être pas parce qu'il était avec lui mais plus parce qu'il allait pouvoir se remplir le ventre. Puis au final, ça devrait lui faire plaisir de manger avec quelqu'un. Ou alors c'était juste lui. Aucune idée.

Content de voir qu'il accepta directement sa proposition, il le vit doucement se décomposer sans vraiment comprendre, avant qu'il ne lui explique. Mais le britannique n'était pas venu ici pour parler argent. Il était juste venu pour lui offrir un moment de répit en quelque sorte, pour pouvoir passer un léger moment avec lui. Rien de plus ni moins. Doux sourire aux lèvres, il secoua doucement la tête. "Ne t'en fais pas pour ça...Je t'invite et ça me fait plaisir. Vraiment." dit-il alors en venant doucement l'inviter à le suivre d'un léger signe de tête. Le plus vieux n'avait pas pitié de lui, loin de là. Il voulait juste passer un repas avec celui qu'il avait déjà pu rencontrer. C'était aussi en quelque sorte pour prendre des nouvelles de lui et veiller un peu sur sa personne. Lui, qui lui semblait si courageux en essayant de continuer ses études. Il le respectait énormément, et le voyait comme une personne au contraire d'autres qui n'y comprendrait sûrement rien. Venant alors se diriger vers sa voiture, il lui ouvrit doucement la porte, amusé. "Aller venez, j'imagine que vous devez avoir faim non ?" devina-t-il au vu de la réaction que lui avait offert le plus jeune à sa proposition.

Le laissant alors embarquer avec lui, il vint doucement s'installer à son volant, commençant déjà à l'emmener à l'endroit qu'il avait en tête. "Un restaurant familial vous convient ? Vous pourrez choisir ce qui vous fait plaisir sans retenue." qu'il lui demanda alors doucement, faisant attention à la route. Il ne voulait pas non plus l'emmener dans un endroit qui ne lui plaisait pas. Après tout, il pouvait tout aussi bien changer d'endroit. C'était plus pour lui que pour soi-même. S'il pouvait faire plaisir à quelqu'un, qui plus est le plus jeune, il en serait heureux. Alors il laissa doucement la musique s'installer, ne voulant pas trop lui poser de questions personnelles. Il savait qu'il ne voudrait peut-être pas en parler, alors il préférait s'abstenir, lui qui avait déjà du mal à se débarrasser de ses mauvais habitudes. En plus d'être maladroit, il avait pour principe d'être poli avec tout le monde. Peut-être un peu trop. Et même s'ils allaient dîner ensemble, lui provoquant inévitablement une joie immense, il ne pouvait pas s'empêcher de le vouvoyer. C'était sûrement étrange maintenant qu'il y pensait, mais bon. Dans tous les cas il attendrait de voir si cela le gênait. Et puis peut-être que par maladresse il finirait par lâcher un peu prise pour en profiter un peu plus lui aussi.

Conduite normale, prudente, même si les rues à cette heure-ci étaient particulièrement vides, il savait très bien où il l'emmenait. Un établissement familial, typique américain, pratiquement un cliché que l'on pouvait voir dans les séries. Et pourtant, c'était bien dans ce genre de trucs que l'on pouvait manger à sa faim. Les doses étaient abondantes, et pour assez peu cher. Ce n'était certes pas de la bonne cuisine mais au moins elle avait le don de faire sourire n'importe qui. Il y était souvent allé pendant les pauses avec ses collègues, pour boire un coup ou juste manger un bout. Lui jetant par moment de légers regards, comme pour s'assurer que tout allait bien. "Votre journée s'est bien passée ? Vous avez eu cours ?" qu'il demanda alors pour faire la discussion. C'est qu'il s'intéressait aux autres, à ce qu'ils pouvaient bien faire. Enfin, surtout parce qu'il était intrigué par Eddy depuis la dernière fois. Lui ? Sensible ? Non. Pas du tout. Bon peut-être un peu. Mais passons.

Éclairages de la nuits se reflétant sur leurs visages, son des pneus glissant sur le sol, il n'était pas difficile de se perdre dans le calme des rues qui pouvaient parfois être oppressant. Mais pour une fois, soirée où il n'était pas de service, il les trouvait légèrement relaxantes. Sans doute parce qu'il n'était pas seul, ou alors qu'il appréciait juste pouvoir parler de tout et de rien en dehors de son boulot. Pourtant, il n'avait encore rien fait. Tout venait à peine de commencer. Et tandis qu'il essayait de ne pas réfléchir à ses dossiers en cours ou bien à ce qu'il devrait faire demain, il continuait de se concentrer, tout heureux. Un peu idiot sur les bord, mais gentil comme pas possible qui aimait juste faire son boulot malgré tous les inconvénients. Et alors qu'il ralentit en tournant doucement le volant, venant s’engouffrer dans un parking, il se gara, et s'arrêta alors, avant de tourner la tête vers le plus jeune. "Et nous sommes arrivés !" qu'il dit alors tout fier de l'emmener ici.

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• occupation : Abandonné à lui-même, n'ayant pas la même chance que les autres, il doit bien subvenir à ses besoins comme il le peut. Il vend son corps, pour pouvoir se payer les études qu'il veut. Il ne mange pas toujours à sa faim mais c'est déjà mieux que rien. Après tout, il n'a jamais eu de chance. Et ce n'est pas maintenant que cela va commencer.
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Ven 17 Juil - 23:50

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Cette voiture était exactement la même que la première fois. Peut-être même un peu plus propre, comme s’il l’avait lavé avant de venir. Eddy sourit discrètement, s’enfonçant dans son siège en observant la rue. Ses camarades travaillaient et lui ? Il ressemblait à un escort boy, accompagnant un flic pour aller manger quelque part. Etait-il devenu ainsi ? En réalité, cela ne le dérangerait pas tellement. Escort, c’est la même chose. Sauf qu’il y a un peu plus de classe. Plus de paillettes, plus de glamour. Qu’un trottoir ne pourra jamais égaler. Il sentit le véhicule démarrer, clignant un peu des yeux en se retenant de revenir manger ses ongles. Il était sur les nerfs, mais il devait se calmer. Ce n’était pas à cause d’Alan. Loin de là. Mais tout allait de travers. Son propriétaire lui avait dit qu’il n’avait pas payé ses deux derniers loyers, le menaçant de le jeter dehors s’il ne lui donnait pas l’argent d’ici la fin du mois. Alors Eddy économisait le plus qu’il pouvait. Même s’il était sûr qu’il n’était pas en retard dans ses payements. Sans doute que l’homme était pris dans d’autres affaires et qu’il rackettait ses résidents pour les régler. Sauf qu’ici, tout le monde est pauvre. Willowbrook, c’est moins pire que Crenshaw. Mais ce n’est pas le paradis non plus. De toute façon, Eddy le sait, il ne pourra jamais écouter la voix des anges.

Son attention fut rapidement détournée par Alan. Et à sa question il secoua la tête, avant de se rendre compte qu’il ne pouvait pas réellement le voir. Alors, il souffla un « non, c’est bon » lointain. En réalité, il n’avait jamais été mangé dans un restaurant familial. Il avait bien la cantine de l’orphelinat, celle de l’école, du collège et du lycée. Puis, il achetait de quoi survivre. Mais manger à l’extérieur, jamais. Boire des verres, oui. Etrange, lorsqu’on sait que l’alcool est plus cher qu’un sandwich. Mais la logique, il n’en avait pas besoin en ce moment. Alors, le bitume défilait sous les roues, et Eddy se perdit dans la vue nocturne de la ville des anges. De nouveau, une musique classique démarra en lui. Un nocturne d’un célèbre compositeur, qui lui tourna en tête alors que les fenêtres éclairées défilaient comme des étoiles filantes. Mais la musique de la radio couvrit ses pensées, le faisant tourner la tête vers l’appareil. Parfois, Eddy agissait comme un homme venant d’une autre dimension. Les écrans de téléviseur plats, les téléphones tactiles aussi grands que la main, les radios connectées, il y était autant étranger qu’un extraterrestre pourrait l’être. (Même s’il était sûr que les aliens étaient bien plus avancés qu’eux en matière de technologie. Ce n’est pas le sujet, mais il fallait tout de même le souligner.) Puis la question d’Alan, sortie un peu de nulle part, le fit relever la tête vers lui. Et il sourit doucement, avant de détourner ses yeux vers la route.

« Oh oui, tout c’est bien passé, dit-il vaguement, avant de secouer la tête de droite à gauche. Pas de cours aujourd’hui, mais une journée de répétition. J’ai ce qu’on appelle une audition dans un mois, pour passer dans une classe. »

S’il arrivait à l’obtenir, il aurait droit à une bourse. Celle-là même qu’il recherchait depuis tellement de temps. Mais pour ça, il fallait qu’il travaille d’autant plus. C’était d’ailleurs pour ça qu’il se rongeait les ongles en plus. Il était pétrifier de rater son examen et de finir à la rue en même temps. Où pourrait-il aller si jamais il finissait réellement dehors, sans un sous, avec un chien et un violon. Il ne voulait pas embêter son seul ami, Shinji, qui, il en était tout de même sûr, serait prêt à l’accueillir. Puis, il y avait Myung, mais il ne la connaissait pas vraiment et s’incrustait comme ça, il ne voulait pas. Ou alors, il jouait les mendiants et allait vivre sur la fortune de l’un de ses clients les plus friqués. Un certain Landon, un idiot en manque d’attention, mais qui payait bien et qu’Eddy avait appris à apprécier avec le temps. On s’habituait à tout après tout.

Quelques minutes plus tard, alors qu’Eddy avait songé à lui retourner la question, par politesse mais aussi parce qu’il voulait réellement savoir, ils débouchèrent sur un parking. Clignant des yeux en observant le restaurant rétro qui s’offrait à eux, Eddy ne put retenir un sourire. L’exclamation d’Alan le fit le regarder et son sourire se dirigea alors vers lui. Puis il se détacha, sortant de la voiture en s’étirant un peu. Ses vêtements étaient peut-être un peu trop flamboyants pour un restaurant familial. Mais il n’avait pas vraiment de quoi se changer. Décidément, à chaque fois qu’Alan le voyait, il était toujours dans une tenue des plus déplaisantes. Il aurait aimé porter un simple pull ou un sweat-shirt, un jean ou un jogging. Peut-être qu’il aurait mis une chemise, une jolie, pour ce rendez-vous. Mais là, il faisait tâche. Et en même temps, il y avait tellement de choses à Los Angeles, que cela ne se remarquera peut-être pas. Avec candeur, il suivit Alan à l’intérieur du restaurant, remarquant et notant immédiatement le jukebox dans un coin, la tourelle à tartes façon grillage ainsi que des banquettes et des tables. Tout était si rétro. Si agréable. Et Eddy sourit de nouveau. Il décida de s’asseoir à une banquette prêt de la fenêtre et, fasciné par la tourelle de tarte, il la pointa du bout du doigt en regardant Alan.

« Je peux… en goûter une ? S’il-vous-plait ? »

Demander ce genre de chose était nouveau pour lui. Tout comme ce repas en lui-même. Ou juste se tenir ici, tout simplement, dans la chaleur et d’un lieu convivial. Il y avait une première fois à tout.
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Ueda Alan
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Sam 25 Juil - 20:56


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Hochant la tête, ravi d'entendre que le jeune homme réussissait à suivre ses cours malgré tout, il était en quelque sorte assez fier sans le dire. Il fallait bien que quelqu'un ne le félicite pour tout le travail qu'il accomplissait. Il ne savait pas vraiment si avec si peu de connaissance sur lui il pouvait l'encourager ou faire quoi que ce soit d'autre sans être vraiment déplacé. Politesse à toute épreuve, il avait eu l'impression de le sortir de ses pensées, ce qui le fit discrètement sourire. "Oh ? Mais c'est super ça ! J'espère que ça ira." qu'il lui dit sincèrement. Il fallait dire qu'il avait l'air si passionné, alors il ne pouvait que penser que tout irait bien. Sans doute n'aurait-il jamais le fin mot de cette histoire, mais il essayait de se renseigner un minimum, car il s'y intéressait réellement pour le coup. Et sans doute que le lui montrer l'encourageait à se détendre à ses côtés malgré ses positions de flic.

Voiture arrêtée, enfin garée devant un diner aux allures anciennes, qui pourtant servait selon lui la meilleure nourriture du coin, il sortit doucement du véhicule en observant les réactions du jeune homme qui l'accompagnait. Sourire qui le fit doucement rougir alors qu'il se mit doucement à l’imiter, avant de se diriger vers l'intérieur du restaurant. Il était content de voir que cela semblait rendre heureux le plus petit, à croire qu'il avait bien choisi son jour. Chaleur du lieux les enveloppant, il n'attendit pas très longtemps avant de s'installer là où Eddy le guida, se calant alors près de la fenêtre. Plat déjà en tête, il ne prit même pas la peine de regarder le menu. Il le connaissait sur le bout des doigts, mais il pouvait mourir pour leur croque monsieur double cheese. Ils étaient énormes, et après un service, rien de mieux. Associé à des frites, parce que c'était plus simple. Et alors qu'il s'apprêtait à interpeller une serveuse, il sourit d'un coup sous la question d'Eddy, hochant la tête. "Pas besoin de me demander ! Choisissez ce que vous voulez, je vous invite. Et ne vous retenez pas. C'est celle là que vous voulez ?" qu'il lui demanda alors même si son doigt pointé ne semblait pas mentir à ses envies. Alors, sans hésiter, il commanda une de ces tourelles en plus de son plat à lui, l'observant tout doucement. "Vous voulez autres chose ? Une boisson ? Un accompagnement ? N'hésitez pas hmm ?" qu'il lui dit sérieusement. Acte de gentillesse qu'il ne faisait pas de manière intéressée, juste pour le voir sourire et aussi adorable qu'il ne l'était à l'instant. C'était sans doute l'ambiance du lieu, ou alors le fait que la soirée avait plutôt été tranquille de son côté, mais il était toujours optimiste sur les heures qui passait en général.

Attendant alors doucement les plats, il se tenait droit, tête un peu relevée comme à ses habitudes prise à son internat beaucoup trop stricte. Détaillant un peu le jeune homme en face de lui, il sourit légèrement se détendant un peu quant au stress qu'il avait accumulé à venir lui parler. "Et donc...Vous venez rarement dans ce genre d'endroit ? C'est dommage...Ici tout est abordable, et je suis sûr que vous allez tomber complètement amoureux de leurs tartes !" qu'il avoua alors, les yeux brillants avant de rire un peu. Ambiance détendue, il releva doucement ses manches de chemise, détachant quelques boutons pour pouvoir respirer un peu mieux. La journée avait été dure, entre dossiers perdus par son collègues et patron qui lui tapait sur les nerfs, il avait toujours l'impression d'être mené à bout. Déjà qu'il avait du mal à supporter de devoir par moment finir aussi tard. Alors il était bien content de pouvoir se retrouver avec une personne qui lui semblait aussi sympathique, au lieu de finir à regarder des pauvres séries Netflix avachi sur son canapé avec du poulet commandé, tout seul. Bon c'était bien pratique par moment, mais il fallait avouer que pour les croques monsieur d'ici étaient juste les meilleurs. Il n'y avait pas à discuter sur ça. Et il avait été troublé, celui qui s'était posé tant de questions suite à sa dernière rencontre avec le musicien. Sans même qu'il ne s'en rendre compte, les plat arrivèrent devant leurs visages, sourire qui rayonna alors encore plus. Et, attendant qu'il ne prenne la première bouchée pour avoir sa réaction, il se pencha tout doucement en souriant. "Alors ? Comment vous trouvez cela ?" qu'il lui demanda alors, venant mettre sa panière de frittes au milieu de la table pour partager.

Et il hésitait à faire baisser les politesses, celui qui restait toujours formel qu'importe la situation. Mais finalement, il se lança, préférant faire baisser doucement les barrière en lui proposant le tutoiement. Etape passée plus qu'importante selon lui, même si cela était sans doute d'une banalité sans peine. Et il aurait bien aimé lui poser la question qui lui trottait dans la tête. Pourquoi la dernière fois l'avait-il embrassé comme si de rien était ? Sans doute aurait-il aimé savoir, mais au final, il s'abstint, préférant ne pas tout gâcher pour le moment même si les bourdes se comptaient en grand nombre chez lui, ça ne serait sans doute pas la première fois. Passant doucement ses doigts dans ses cheveux, il commença doucement à déguster son plat avant d'en couper un petit morceau pour lui faire goûter. "Alors ? Comment tu trouves ça ? Je prends toujours ce truc là quand je viens là. Ça nourrit pas mal..." qu'il hocha la tête tout en déposant le morceau dans son plat, ni vu ni connu. Regard pétillant qu'il ne cachait, vraiment content de pouvoir passer un peu de temps avec lui, il laissait les codes derrière lui pour se détendre un peu, juste en partageant quelques bouchées avec lui. Comme un rendez-vous improvisé sans l'admettre.



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Eddy Snow
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• âge : 26
• pronom : He/Him
• côté ♥ : Une attirance. Entre lui et cet individu qui le traite comme son égal. Pourtant, il en a peur. Son cœur se décongèle doucement, à petit feu d'allumettes qui lui brûlent les doigts. Son corps ne lui appartient même pas. Alors comment pourrait-il offrir quoi que soit en retour ?
• orientation : L'amour n'a pas de visage, mais le plaisir oui. Il ne regarde pas les genres lorsqu'il ressent. Panromantique donc. Mais lorsqu'il cherche à tenter les cieux, il ne peut se résoudre à ne choisir qu'un seul type de corps. Celui des hommes. Alors homosexuel aussi. Un double titre qu'il défend bec et ongles.
• occupation : Abandonné à lui-même, n'ayant pas la même chance que les autres, il doit bien subvenir à ses besoins comme il le peut. Il vend son corps, pour pouvoir se payer les études qu'il veut. Il ne mange pas toujours à sa faim mais c'est déjà mieux que rien. Après tout, il n'a jamais eu de chance. Et ce n'est pas maintenant que cela va commencer.
• quartier : Un studio miteux, un matelas qui fait canapé, lit et salle à manger, une cuisine à peine équipé et une grande pièce principale plus salle d'eau. On peut dire que ce n'est pas le grand luxe, mais c'est chez lui. Avec son gros chien, il se tient chaud les nuits où lui, a froid. Willowbrook, ce n'est pas le pire. Mais ce n'est pas le meilleur non plus.
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Mer 2 Sep - 21:47

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Jamais il ne s’y habituera, à se faire vouvoyer de la sorte, comme si c’était la chose la plus simple du monde. Cette politesse dont il n’a plus l’habitude, elle lui faisait quand même quelque chose. On n’avait que très peu de fois était gentil avec lui. Réellement gentil. Sans le prendre en pitié, ou sans être clément lorsqu’il ne pouvait plus tenir la rampe. Etre gentil, parce qu’on a envie de l’être et pas parce que l’on attend quelque chose derrière. Se sentir mieux d’avoir fait une bonne action, ou une récompense de sa part. Alan devait l’avoir prit en pitié, la première option et la seule qui s’offrait à l’esprit d’Eddy. Il ne pouvait pas être tout simplement gentil pour l’être. Il devait attendre d’avoir la conscience plus légère, pour après, se laisser vivre et oublier le jeune homme désœuvré qu’il avait aidé pour la bonne cause. Tous les flics ne sont pas des connards, mais la plupart agisse comme tel. Jusqu’à en faire des généralités que les exceptions n’arrivent pas à défendre. Et même si le lieutenant devant lui ressemble à une exception, l’humain et sa nature terrible, font de lui un homme qui ne peut pas, aux yeux du prostitué, être quelqu’un de foncièrement gentil avec lui. Il lui paye à manger, soit. Mais Eddy imagine bien qu’il va devoir rendre à son tour service. Par ouvrir ses cuisses. Ou  par d’autres frasques encore. Pourtant, pour le moment, il ne veut pas y penser. Et profiter simplement de cette tarte qui lui faisait de l’œil, de l’ambiance sereine et de l’odeur de propre dans le diner. Il demanda un thé glacé avec cela. Si profiter il pouvait, alors il le fera. Surtout qu’il ne reviendrait sans doute jamais ici. Il faisait tâche, avec sa dite tenue de travail. Mais au moins, il n’était pas à moitié dénudé comme à leur première rencontre. Et d’ailleurs, Eddy avait gardé les vêtements que lui avait donnés Alan pour le protéger. Ils n’avaient plus son odeur mais, au moins, ils lui tenaient chaud.

« Je… Je n’ai pas vraiment le temps de venir dans ce genre d’endroit. (Ni l’argent, songea-t-il pour lui-même.) Mais si vous le dites, alors je vous crois ! Même si, goûter est toujours mieux. »

Il lui fit un clin d’œil, souriant discrètement. Ce côté charmeur, que sa confiance avait poussé à l’embrasser la fois où il l’avait déposé devant chez lui, était un résultat d’un travail sur lui immense. Si on apprenait à le connaitre, il aimait beaucoup plus passé son temps à câliner son chien qu’à réellement jouer de ses charmes sur les gens. Pourtant, il se devait d’être confiant. Lorsqu’il recevait un client, c’est un rôle qu’il jouait. Une comédie. Et ici aussi il en jouait une. Beaucoup moins violente, tellement douce qu’elle en deviendrait irréelle. Mais il ne peut se permettre de montrer qui il est vraiment. Un jeune homme qui ne connait que très peu de chose à la technologie, qui aime écouter en boucle de la musique classique et qui pourrait passer des heures à simplement profiter du confort de son chien. Eddy n’avait rien d’un homme de son âge. Il aimait recevoir les goûtes de pluie sur son visage, il jouait avec les rayons sur soleil qui passaient au travers de sa fenêtre sale. Il mangeait à des heures irrégulières. Alors que les musiciens qu’ils côtoyaient à l’université se payer le luxe de sauter le petit-déjeuner. Les seuls messages outre ses deux amis étaient des inconnus pour des rendez-vous nocturnes ou des clients réguliers. Eddy avait joué les amants d’hommes mariés, les courtisans de pdg d’il ne sait quoi, ou encore de simple échappatoire pour ceux qui désirent relâcher le stress. Les putes de luxes sont chères. Et il ne vaut rien après tout.

Lorsque la tarte arriva, ses yeux s’allumèrent, brillant de ses papilles excitées et de son estomac demandeur. Il se retint néanmoins de tout dévorer comme un mal propre, gardant un savoir-vivre pour ne pas faire en plus tache dans ce décor familial. S’il regardait un peu autour de lui, il pourrait voir des familles. Peut-être que le père trompe sa femme. Ou alors inversement. Peut-être que l’un de ses enfants cachent des cigarettes sous son matelas. Ou passe leur nuit à lire des choses bien au-dessus de leur âge. Tous les vices, réunis dans une famille si belle, si aimante, qui prouve aux autres que tout va bien, alors qu’ils ne communiquent que par onomatopées le reste du temps. Eddy ne connait pas cela. Lui, il sait que sa mère l’a abandonné pour être l’œuvre du diable. Ensuite, plus aucun signe de vie. Etait-elle morte ? vivante ? malade ? mourante ? remariée ? célibataire ? heureuse ? triste ? dans une autre pays ? ou dans la ville d’à côté ? pourrait-elle le reconnaître s’il se montrait à elle ? ou lui pourrait-il le faire ? Tellement de questions. A laquelle s’ajoute, d’où je viens et pourquoi je suis là ? Une erreur dans le tableau. Une tâche d’huile sur la nappe. Inspirant doucement, il se saisit de sa fourchette, la plantant dans son plat pour goûter du bout des lèvres. La sensation fondante sur sa langue lui donna presque envie de pleurer alors qu’il se remettait à manger, contenant ses larmes comme il le pouvait. Une odeur de famille, de quelque chose qui se partage. Et lui venait tout juste de le découvrir. Le petit bout rajouter sur son assiette le fit encore plus fondre, alors qu’il le prit doucement sur la pointe de son couvert, l’amenant à sa bouche en laissant une larme silencieuse couler le long de sa joue. Aussitôt il l’essuya, se mettant à sourire en s’excusant.

« C’est vraiment super bon, je… pardon… Désolé de pleurer mais ça fait tellement longtemps que je n’ai pas mangé quelque chose comme ça. »

Ses mains furent recouvert du maquillage qui coula sur ses pommettes alors qu’il tentait vainement de retenir ses pleures salés. Plus il mangeait, plus il avait l’impression que tout allait mal dans sa vie. Pourquoi ne pouvait-il pas profiter de ça lui aussi ? Pourquoi ne pouvait-il pas avoir ça, comme tout le monde ? Il était désolé. Désolé de gâcher un moment pareil, alors qu’il ne devrait être que joie et relax. Mais c’était un peu trop pour lui. Il s’excusa encore, camouflant ses yeux avec sa paume, le temps de se reprendre un peu. Cela faisait longtemps. Réellement très longtemps, qu’il n’avait pas pleuré comme ça. Il craquait pour une tarte dans un diner par forcément le plus merveilleux de la ville. Il pleurait devant un flic. Qu’est-ce qui n’allait pas avec lui ? Cela faisait des années qu’il retenait ses larmes et il fallait qu’il succombe maintenant. Pour ce vide qu’il ressentait à lui, alors que son estomac se remplissait enfin. Moi aussi, je veux vivre comme ça, pleurait-il doucement. Je veux un quotidien simple, une vie tranquille, un amoureux, une maison. Je veux être comme tout le monde. Je veux savoir ce que ça fait de vivre bien, dans de bonne condition. Je veux être libre et réaliser mon rêve. Pourquoi moi, je ne peux pas avoir ça, alors que les autres oui ? Pourquoi moi ?
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• côté ♥ : Epris etrangement pour cette tête apparaissant sous des lampadaires défaillants
• orientation : Pansexuel, se fichant des corps pour en trouver les myocardes plus sensibles : pour le retrouver lui et ses prunelles.
• occupation : Policier à la LAPD, passion emportant les romances comme pour en effacer les solitudes.
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Mar 8 Sep - 15:52

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Chaleur enivrante de la grande pièce dans laquelle ils se trouvaient, regard bienveillant qui s'était posé sur celui qui semblait découvrir l'endroit. Et il ne lui en tenait pas rigueur. Après tout, toute chose avait une fois et il était assez content de se dire qu'il pouvait au moins lui faire connaître ce petit coin de repos. A voir s'il comptait y retourner par la suite ou non, mais dans ce cas il risquait fortement de rencontrer le plus vieux et quelques uns de ses collègues, ou alors lui tout seul quand il venait tout simplement acheter de quoi se nourrir. Car il était nul, en cuisine, malgré le fait qu'il sache faire tant d'autres chose. La cuisine restait l'un de ces domaines qu'il ne comprenait pas, qu'il ne cherchait pas à comprendre. Alors se nourrir de tout et n'importe quoi trouvé au quatre coin des rues lui suffisait amplement. Tellement que ça en était devenu en quelque sorte sa cantine, ici. Faut dire qu'on le reconnaissait de loin, avec sa grande taille et ses envies de croque monsieur qui parfois se composait en composition double bacon et œuf, style croque madame revisité. Tout un art qu'on lui accordait pourtant. "Temps ou pas temps. Vous pouvez essayer, après votre travail ou vos cours. Vous serez toujours bien accueilli de toute manière. Puis c'est si votre ventre crie famine...Bref" qu'il lui sourit alors, tout de même heureux de lui avoir fait comprendre qu'il n'avait pas besoin d'occasion spéciale pour venir ici. Puis au pire des cas il le réinviterait, jusqu'à ce qu'il puisse venir de lui même.

Clin d’œil qui le déconcerta suffisamment pour le faire légèrement détourner le regard, sourire idiot qu'il n'arrivait à virer de sa tête suffisamment imbécile comme cela. Déjà parce qu'il mangeait rarement avec une autre personne. Il ne les comptait plus, lui, les soirées où il avait ramené ces doggy bag entre ses doigts, commande passée, et où il s'était tout simplement avachi sur le canapé après de longues journées passées à devoir arrêter les méchants et régler les affaires. Il n'avait pas vu cela comme ça, lui, quand il n'était qu'un gamin avec de petits yeux encore tout rêveurs. Non, loin de là. Il avait voulu sauver le monde, comme ces super-héros de bandes dessinées qui rentraient illégalement dans son internat en Angleterre. Ça l'avait fait rêvé, lui, alors que finalement il avait atteint ce rêve, policier qui faisait un peu moins, mais en même temps un peu plus que cela. En tout cas, parfois il lui arrivait de se demander s'il était vraiment utile, alors qu'au moindre moment il pouvait y passer. Mais seul devant cette télévision, lui rappelait bien des choses à lui. Nostalgie, qui pourtant le faisait sourire, en pensant à son parcours bien étrange marqué d’embûches. Et quand la tarte finit par arrivée, accompagnée de son propre plat, il regarda le plus jeune s'illuminer comme l'un de ces enfants, constellations perchées dans les yeux.

Alors il le regarda, paillettes dans les yeux, lui souriant comme en étant un peu en admiration. A vrai, il n'avait jamais vu quelqu'un s'extasier autant devant une tarte, alors il s'en amusait un peu, sans pour autant se moquer. Car il trouvait ça tout simplement adorable, lui. Venant pourtant porter quelques bouchées à sa bouche, sans le quitter des yeux et en se tenant par habitude bien droit, il pencha la tête, sous son air heureux au point d'en pleurer. Il ne s'y était pas attendu, absolument pas. Larme solitaire qui coula, qui le fit un peu plus sourire, il secoua la tête, venant même doucement lui sortir son mouchoir en tissu. Vieille génération qui se trimbalait toujours avec, il fallait bien qu'il serve un jour ou l'autre. Et lui tendant alors, il se laissa un peu absorber pour lui répondre. "Ne t'excuse pas...Pleure si t'en as envie. Je ne regarde pas si tu veux." qu'il lui dit alors détournant même la tête avec un plus léger sourire, tandis qu'il continuait de planter ses couverts dans sa nourriture pour en manger quelques bouts. Et cela ne le dérangeait pas, de le voir craquer devant lui. C'est vrai qu'il s'était retrouvé en compagnie d'un flic, cela avait de quoi donner des migraines.

Lui jetant pourtant un coup d’œil, ignorant ses excuses, il plissa un peu des yeux sous son visage caché d'une main. "Et bien si j'avais su que manger avec moi te ferait un tel effet~" Tentative de le faire un peu sourire, alors qu'il n'était aucunement doué en humour, il finit par doucement se pencher vers lui pour tapoter sa tête d'un geste amical et doux. "Je te remmènerais ici alors...Une prochaine fois...Enfin bien sûr si ça te dit...Je t'oblige à rien..." qu'il rigola tout doucement, se rasseyant alors en ayant peur d'avoir plombé un peu plus l'ambiance. Joues légèrement rouges et honteuse, il se contenta de manger son plat avec envie, veillant tout de même sur la tête plus jeune en face de lui. Et il reprit rapidement son sourire, même si les larmes du musicien le rendait tout de même un peu content de voir qu'il appréciait ce moment de tranquillité. Car lui ne demandait rien en retour. Rien du tout. Ce petit moment était déjà assez agréable ainsi, il ne fonctionnait pas comme tout le monde sans doute. Il passait outre les informations qu'il pouvait avoir sur le jeune homme, pour le traiter juste comme une personne, un humain, avec des sentiments et un cœur. Car c'était tout ce qu'il était en réalité, et il n'avait pas à le voir autrement. Sans doute était-ce son boulot qui l'avait rendu ainsi, ou alors peut-être juste avait-il toujours été ainsi, mis-à-part ce gamin qui avait la tête remplie pleins d'étoiles, pleins d'envies et de rêves un peu enfantin. Peut-être était-il toujours ainsi en réalité, derrière son espèce de carapace qui l'empêchait de se montrer trop sensibles avec les civils et les victimes. Mais c'était tout lui, lui, qui avait voulu frôler de trop près le soleil, lui qui, se ses mains, s'en était brûlé les doigts, à vouloir aider tous les vices présents sur terre. A vouloir être celui, qui réglait tous les problèmes sur cette terre en les mettant sur ses épaules. Car il n'était après tout que celui qui voulait sauver de ses dix doigts tout le monde, dont celui qu'il avait en face de lui. Imbécile heureux qu'il était, sous les ombres des gens qu'il voyait rayonner.

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Sam 10 Oct - 15:53

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Comme le soleil lors de légère pluie, le sourire d’Eddy illumina son visage humide de ses larmes de bonheur. Le mouchoir d’Alan dans les mains, il essuya maladroitement ses yeux, laissant un peu de maquillage sur le tissu. Les émotions, un peu trop grandes et puissantes pour  lui qui n’avait pas l’habitude, l’avaient totalement renversé. Un petit rire lui échappa même en entendant la blague du policier, amusante en réalité. Jamais il n’aurait pensé finir dans cette situation, à pleurer, rire et discuter avec un individu aussi propre sur lui. Alan semblait immaculé, presque trop. Etait-il même réel finalement ? Après tout, qui serait venu libérer Eddy des griffes sinistres d’une garde à vue sans rien demander en retour ? Qui l’aurait invité à manger avec lui, même s’il savait pertinemment où il travaillait ? Personne d’autre qu’un personnage sortie tout droit de l’imagination fertile d’un adolescent en quête d’attention. Ses yeux suivirent les contours du visage de son partenaire de soirée, s’arrêtant sur les fleurs rouges sur ses joues, se ravissant de savoir qu’il avait réussi à lui arracher une réaction flatteuse sans arrières pensées. Déposant le mouchoir sur la table à côté de lui, il se permit de ricaner légèrement.

« Ne vous méprenez pas… Votre visage est beaucoup trop beau pour me faire pleure, indiqua-t-il sans pudeur. En plus, vous vous êtes fait tout beau. »

Ses pupilles descendirent sur le corps svelte et bien construit de son vis-à-vis, s’arrêtant un instant sur son torse avant de finalement remonter sur son faciès. Il était beau, déroutant, dans tous les sens du terme. Alan Ueda, lieutenant de police, qui n’avait même pas réfléchi avant de l’accueillir dans son bureau pour l’habiller, couvrant un corps marqué par le passage  de mains un peu trop violente. Le sourire d’Eddy s’étira un peu plus, avant qu’il ne se remette à manger. Ses yeux étaient encore rougis de ses larmes, mais ils scintillaient aussi alors que le morceau de tarte fondait sur sa langue. Il y avait quelque chose de féérique à manger ainsi comme si de rien n’était, comme s’ils étaient des gens normaux vivant une vie normale. Ses jambes se croisèrent sous la table, se mettant un peu plus à l’aide encore. Alors que l’homme se tenait droit comme un « i » résultant sans doute d’une éducation franche. Eddy avait été laissé livrer à lui-même depuis enfant. Il y avait bien eu quelques familles d’accueil qui avait essayé de le sortir de là, de lui donner une éducation favorable. Mais rapidement, elles avaient abandonné, le retournant à l’orphelinat, soulignant qu’il ne respectait rien. Sa pire expérience fut dans une famille très religieuse, alors qu’il devait avoir huit petites années. Aussitôt, la grand-mère l’avait insulté d’enfant du diable, pour ensuite l’obliger à faire toutes les tâches ménagères, expiant ses péchés tous les dimanches à la messe. Les parents lui répétaient sans cesse qu’il pouvait être sauvé s’il acceptait de devenir enfant de cœur. Résultat : il avait fugué pour retourner à l’orphelinat. A l’époque, en plus, il avait rencontré un gamin, Heejun, avec qui il s’entendait plutôt bien. Cas rare dans cet enfer sur terre.

Le petit geste réconfortant sur sa tête le fit frémir. Ses orbes brunes ne quittèrent pas un seul instant les traits détendus d’Alan, alors que ce dernier lui tapotait doucement les cheveux. C’était… réconfortant. Un sentiment qu’il n’avait jamais vraiment connu. Comment se sentir aussi bien avec une seule attention idiote. Elle était simple, pouvant même être déplacée tellement elle lui semblait étrange et dépourvue de sens. Mais avec lui, elle pouvait signifier l’infini de l’affection que le plus vieux portait sur lui. Et cela lui fit du bien. Un bien fou, un bien qu’il voulait encore connaître. Alan n’était pas là pour son corps, ni même pour un service quelconque en retour. Et cela le frustrait autant que le rendait heureux. Il n’avait pas besoin de consoler un esprit en perdition ou de satisfaire un besoin violent. Tentant à son tour de cacher les rougeurs qui grimpèrent sur ses pommettes, il sentit penaud face à lui. Il n’avait pas vraiment de choses à lui offrir en retour, même pas une caresse simple et dépourvue de sous-entendu. Mais était-ce son rôle ? Pour une fois, on faisait attention à lui, on le chérissait. Pas au lit non, mais dans la vie de tous les jours. Des clients compréhensifs, il en avait eu. Mais des caresses tendres sur le sommet du crâne, tellement peu. Il hocha alors vigoureusement de la tête à sa proposition.

« Donnez-moi n’importe quel rendez-vous, je viendrais ! » s’exclama-t-il, avec peut-être un peu trop d’excitation.

Se faisait-il mener à la baguette à cause de cette expression si douce sur son visage ? Sans doute. Il se demanda soudainement ce que cela faisait de faire prendre dans un câlin par lui. Une étreinte simple, dépourvue de songes impurs. Il avait forcément déjà dû en offrir, déjà dû en recevoir aussi. Alan devait avoir connu la simplicité d’une vraie relation. Qu’est-ce que cela faisait donc de se réveiller avec son visage proche du sien ? Ressentait-on un frisson sur l’épiderme ou une brûlure tendre dans le cœur ? Qu’est-ce que cela faisait de faire partie de sa vie ? Eddy rêva brièvement de la possibilité, si attirante, de s’accrocher à son bras, tout sourire, pour ne pas le perdre dans la foule. De le chercher des yeux, pour finalement découvrir qu’il le regardait déjà. Mais un bruit de clochette le réveilla. « Ne rêve pas. Les enfants de Satan n’ont pas de fin heureuse. » Son sourire, perdant légèrement en consistance, ne s’évapora pas totalement pour autant.

« Vous devriez arrêter de faire autant attention à moi, prévint-il en reprenant une bouché de sa tarte. Je pourrais commencer à me faire des idées. »

Quel mensonge. Il en avait déjà, des idées. Beaucoup même. Mais il les enferma toutes dans un bocal qu’il abandonna sur une étagère de son esprit, ne voulant pas les faire sortir. Pas pour le moment en tout cas. Continuant de grignoter son repas de la soirée, se sentant repus alors qu’il n’avait même pas fini les trois-quarts de son assiette, il se força tout de même à terminer, ne voulant pas laisser de reste. Ce serait contraire à ses principes. Lorsque ses couverts percutèrent doucement l’assiette vide, il soupira, se laissant aller en arrière. Machinalement, il tapota son ventre, se disant qu’il allait avoir dû mal à évacuer tout cela. « You did great, buddy » félicita-t-il son estomac. Puis il lorgna encore l’individu en face de lui, penchant la tête sur le côté en l’observant. Pris d’une idée, il se redressa, attrapant l’une des serviettes en papier mises à disposition pour aller écrire dessus. Quelques chiffres, judicieusement rédigés, avant de lui donner avec un sourire.

« Pour le prochaine rendez-vous. »

Son numéro de téléphone, écrit sur une serviette de table. Pas le plus classe du monde. Mais c’était toujours mieux que simplement se pointer en espérant le voir, non ? Et il n’avait pas vraiment besoin de se justifier non plus. C’était de bon cœur. Et peu de gens avait le droit d’accéder si facilement à son numéro.
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• âge : 31
• pronom : he/him
• côté ♥ : Epris etrangement pour cette tête apparaissant sous des lampadaires défaillants
• orientation : Pansexuel, se fichant des corps pour en trouver les myocardes plus sensibles : pour le retrouver lui et ses prunelles.
• occupation : Policier à la LAPD, passion emportant les romances comme pour en effacer les solitudes.
• quartier : Silverlake, havre de paix et de calme
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Jeu 24 Déc - 16:17

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Emotions qui se lisaient de plus en plus, sur ce visage doux et délicat. Peut-être ne s'était-il pas rendu compte à quel point cette invitation avait pu rendre heureux son vis-à-vis, mais pour lui, cela lui réchauffait étrangement le cœur, de sensations qu'il n'avait jamais pu constater chez lui. Sourire doux qui avait pris place sur son visage, il ne pouvait que s'en réjouir en un sens, d'avoir eu la chance de pouvoir observer ses prunelles s'illuminer, d'avoir eu l'occasion, de pouvoir admirer tant d'émotivité chez celui qu'il avait invité, la tête vide d'intention. Car il était sincère, dans tout ce qu'il avait pu lui dire. Lui offrir un repas, pour tout simplement réchauffer son cœur, à celui qui travaillait sans doute dans le risque permanent. Bonnes intentions qui un jour le perdraient sûrement, de cette âme beaucoup trop bienveillante. Et pourtant il se mit calmement à rire, sous la voix délicate d'Eddy. Peut-être que son visage n'en était pas la cause, mais que pouvait-il bien s'imaginer alors qu'il venait de toute simplement déverser de ses cristaux en face de son minois. "Alors tu me trouves beau hmm ? Puis ma tenue...c'est juste ce que je mets pour aller au travail... Mais si ça te convient !" qu'il lui sourit alors d'un coup, opales pétillantes, alors qu'il tirait de nouveau un peu sur son haut comme pour tout bien réajuster. Les chemises, il était du genre à en mettre quotidiennement sous son uniforme, même si souvent il ne s'agissait que d'un simple t-shirt lambda. Peut-être était-ce quelque chose qui ne tenait que de lui, mais quant bien même, il s'amusait de savoir que cela plaisait aux yeux du plus jeune.

Envie de l'observer qu'il retint pour tout simplement finir son plat, s'essuyant par moment le coin des lèvres par habitude, il profitait du moment de calme, repos bien mérité qui pour lui, en une compagnie telle que celui qu'il avait sous les yeux, ne pouvait que le faire se réjouir. Car il était une personne qui méritait son attention, plus que ce que de simples gens ne pourraient y voir, bien plus que ce qu'eux pourraient penser. Il était Eddy, violoniste au travail beaucoup trop sévère. Il avait toutes les raisons du monde, de refuser un dîner en sa présence, car un policier, qui, d'une éducation bien sévère, aux pensées différentes des autres, cela pouvait en un sens déstabiliser, et provoquer bien des choses dont la haine. Pourtant Alan se montrait doux, comme s'il voulait simplement lui offrir un peu de répit, rien d'autre, ni plus ni moins. Alors les pléiades au bout des lèvres qu'il pouvait lui prononcer, les mots doux et tendres qu'il lui offrait, lui ne demandait rien en retour. Juste peut-être de le voir heureux, en vie, ou alors en bonne santé. Ironique pour celui qui pourtant était censé veiller à la vie des rues nocturnes. Peut-être était-il juste humain après tout, peut-être pouvait-il simplement voir en ces travailleurs nocturnes bien plus qu'une activité. Comme Eddy : bien plus que cela.

Alors il n'avait pas réellement réfléchit, quand il lui proposa de l'inviter de nouveau, car tout était comme une évidence à ses yeux, que lui ne faisait pas attention. Il était déjà comblé de le voir hocher la tête comme s'il venait de lui proposer l'un de ces astres dans le ciel, l'un de ceux qui illuminait de par ses rayons. Et il ne pouvait que sourire sous l'enthousiasme que lui offrait le plus jeune, yeux pétillants en hochant alors la tête. "A ce point là ? Et bien je ne me gênerais pas alors. Surtout si c'est pour te voir sourire comme ça." Il était mignon, à se réjouir ainsi selon lui, car il préférait largement le voir sourire que de revoir ces larmes qui pouvaient teinter ses joues si douces. Et il continuerait encore et encore, si cela pouvait lui alléger un peu ses jours si complexes. "Hmmm...Je vois pas pourquoi j'arrêterais. A moins que ça ne te gêne et dans ce cas je pourrais arrêter. Mais personnellement je ne fais que faire ce que je fais avec tout le monde. Enfin...On va dire ça comme ça." qu'il sourit alors tendrement avant de rire tout doucement? A vrai dire, peut-être ressentait-il cette envie de protection à son égard, mais pouvait-il même le lui dire ? Il le trouvait charmant, et beaucoup trop gentil. Mais lui avait une vision biaisée du monde, chaotique, et pourtant si belle. "Te faire des idées ? Je pourrais en dire de même. Dois-je te rappeler ta manière de dire au revoir ?" qu'il préféra s'en amuser avant de se pencher un peu vers lui. "Puis dis toi que je veux juste...te permettre de te reposer un peu. Je sais pas si ça peut aider ou quoi, mais je préfère te voir manger que finir au commissariat..." qu'il hocha la tête en se réinstallant correctement sur sa chaise.

Il ne savait pas comment le dire en réalité, car les mots n'exprimaient jamais à la perfection ce qu'il ressentait. Beaucoup trop complexe pour lui, et même si dans tous les cas il n'avait voulu que le soulager un peu lui et ses épaules, tout était beaucoup trop complexe. Après tout rien ne l'obligeait à faire quoi que ce soit, il en avait juste envie sans rien demander en retour. Heureux de voir qu'il semblait s'être régalé, il l'observa alors plus doucement, d'un sourire bien doux avant de le regarder se redresser avec curiosité. Papier où les doigts y rédigèrent des poèmes pour le lui tendre par la suite, il observa les numéros, joues un peu rosées, sans ne s'être vraiment rendu compte qu'il tenait entre les mains un numéros de téléphone, le sien. Il ne savait pas s'il devait se sentir soulagé, ou alors légèrement perdu, face à ce geste qui lui semblait pourtant si symbolique. "Tu n'as pas peur de donner ton numéro à quelqu'un comme moi ?" qu'il rigola avant de reprendre rapidement, "Je le garderais précieusement. On sait jamais, ça pourrait s'avérer utile si jamais effectivement. Puis si t'as un problème n'hésite pas." qu'il commenta alors qu'il lui enverrait un message de confirmation un peu plus tard. Donnant-donnant, et il savait que son numéro personnel à lui n'était que très peu utilisé de toute manière.

Se relevant alors, déposant quelques billets dans la coupole destinée à cet effet, il cligna un peu en le regardant doucement. "Hmmm...Tu veux un dessert ? Ou alors on peut y aller ?" Question des plus banales alors qu'il enchaîna par une autre proposition. "Je te raccompagne... Après tout je t'ai traîné jusqu'ici, autant continuer jusqu'au bout." qu'il murmura. De naissance bien élevé, mais il avait gardé en lui ce petit côté gentleman, qui lui collait à la peau. Pour lui cela lui semblait normal, mais il avait vu au nombre de ses râteaux que parfois cela pouvait ne pas l'être. Ironie du sort qui se déchaînait sur lui alors qu'il ne voulait que se montrer sympathique. Et peut-être en un sens, ne voulait-il que le voir en sécurité, celui qui méritait selon lui bien plus que de faux espoirs. En faire trop, ou pas assez, dans tous les cas, il ne le brusquerait pas, dans sa tête, lui, ne voulait qu'égayer un peu ses journées, et si lui offrir un repas le permettait, alors il ne pouvait que s'en réjouir. Car les nuits étaient dangereuses, il ne le savait que trop bien. Car les démons se baladaient en liberté, sans que personne ne puisse les en empêcher.




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• âge : 26
• pronom : He/Him
• côté ♥ : Une attirance. Entre lui et cet individu qui le traite comme son égal. Pourtant, il en a peur. Son cœur se décongèle doucement, à petit feu d'allumettes qui lui brûlent les doigts. Son corps ne lui appartient même pas. Alors comment pourrait-il offrir quoi que soit en retour ?
• orientation : L'amour n'a pas de visage, mais le plaisir oui. Il ne regarde pas les genres lorsqu'il ressent. Panromantique donc. Mais lorsqu'il cherche à tenter les cieux, il ne peut se résoudre à ne choisir qu'un seul type de corps. Celui des hommes. Alors homosexuel aussi. Un double titre qu'il défend bec et ongles.
• occupation : Abandonné à lui-même, n'ayant pas la même chance que les autres, il doit bien subvenir à ses besoins comme il le peut. Il vend son corps, pour pouvoir se payer les études qu'il veut. Il ne mange pas toujours à sa faim mais c'est déjà mieux que rien. Après tout, il n'a jamais eu de chance. Et ce n'est pas maintenant que cela va commencer.
• quartier : Un studio miteux, un matelas qui fait canapé, lit et salle à manger, une cuisine à peine équipé et une grande pièce principale plus salle d'eau. On peut dire que ce n'est pas le grand luxe, mais c'est chez lui. Avec son gros chien, il se tient chaud les nuits où lui, a froid. Willowbrook, ce n'est pas le pire. Mais ce n'est pas le meilleur non plus.
• avatar : Lee Taeyong
• crédits : chaoticrow (ava), hanatsuki (crackship), solosands (signa), doom days (icons)
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Lun 8 Mar - 19:18

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« Vous savez, j’ai vu beaucoup de gens dans ma vie, qu’’il dit en baissant doucement les yeux. Je suis sans doute mal placé pour juger la beauté, mais je vous trouve beau. Vos habits et votre manière d’être. Vous êtes quelqu’un de beau. »

Parce que lui ne l’était pas. Il avait sans doute un joli visage, des yeux de biches qui semblaient séduire ceux qui s’y perdaient et une voix qui attirait l’attention. Mais il n’en était rien. A l’intérieur, il avait le feu des enfers qui consumait toute sa joie jour après jour, voulant le faire brûler par petites coupures. Un des élèves de l’orphelinat l’avait représenté avec des cornes de démons une fois, pendant une activité où on devait représenter ses camarades. Eddy ne l’avait pas mal pris. Parce que ce sont les paroles qu’il entendait chuchoter depuis toujours. Un spectre, un fantôme, un démon. Autant d’appellation qui ne le dérangeait plus maintenant. Mais en face de lui, il y avait un membre de la brigade des anges de Los Angeles. Un de ceux qui combattent des forces du mal comme on dit. Un de ceux qui emprisonnent les gens comme lui. Alan resplendissait. Et Eddy était éteint. Mais cela n’empêchait pas d’espérer un peu. Comme ses futurs possibles rendez-vous. Ses quelques moments où il pourra effleurer une présence réconfortante. Une de celles où il n’a pas besoin de rendre des comptes. Eddy ne voulait pas de frasques matérielles. Il ne désirait que briller un peu. Pouvoir être aussi lumineux qu’on puisse l’être. Mais les étoiles dans ses yeux sont mortes le jour de sa naissance.

Tout ce qu’il lui disait lui faisait mal. « Te voir sourire ». Pourquoi ? Son sourire n’est pas si beau. « Dans ce cas j’arrêterais ». Agis comme tout le monde et traite-le mal. « Te permettre de te reposer ».  Qu’est-ce qu’il voulait ? « Je préfère te voir manger que finir au commissariat ». Si seulement il l’avait rencontré plutôt. Si seulement il l’avait connu avant. Peut-être n’aurait-il pas été dans cet état de décomposition et qu’il aurait pu réellement apprécier ce qu’il lui disait. Mais de tout ce que lui dit Alan, Eddy ne put que sourire, camouflant la vague douloureuse qui se répandait en lui. Il le réconfortait trop. Il le faisait croire à un monde où tout irait bien tant qu’il était là. Et Eddy voulait y croire. Le sauver, le sortir de là, lui promettre un nouvel avenir. Mais c’était impossible. Parce que les contes de fée ne sont que des histoires pour enfant, que la réalité est la plus dure des vérités et qu’Eddy n’avait jamais eu de chances. Alors, il hocha la tête, sans réellement savoir pourquoi il le faisait. Mécanisme sans doute. Venait-il de nouveau de se couper de son propre corps ? Non, il était bien lui-même. Alors pourquoi se sourire en coin ? Et pourquoi donc se penchait-il un peu plus vers Alan ?

« Si vous voulez, je peux vous dire au revoir de la même façon, tout à l’heure. »

Pourquoi était-il aussi confiant d’un coup ? Lui qui rougissait sous une caresse sur la tête, ne pouvait-il pas rester dans un même sentiment plus de quelques minutes ? Il souffrait à l’intérieur. Il ressentait tout ce que lui avait dit Alan, pire que des morceaux de verres qui s’incrustaient lentement dans ses organes. Imagine, quelqu’un qui tient réellement à toi. Imagine, quelqu’un qui ne te lâchera pas. Imagine, quelqu’un qui ne te juge pas. Imagine… Imagine… Et tu tomberas dans des désillusions qui font mal et qui tuent. Tu veux mourir Eddy ? Non. Alors ne t’accroche pas à tes promesses en l’air que tu es le seul à percevoir. Ce numéro, ce n’est que pour te donner du répit. Tu pourras l’ignorer. Ou te faire encore plus de mal. Qu’est-ce que tu choisis ?

« Pourquoi j’aurais peur de vous le donner ? Après tout, je vous apprécie. »

Il avait choisi de souffrir. Parce que cela lui donnait l’impression qu’il n’était pas totalement consumer par les flammes de son propre enfer. Peut-être y avait encore un peu de vie dans son être. Ce serait rassurant. Eddy n’était pas complètement mort. Il devait rester une part de son lui enfant qui subsistait quelque part. Et peut-être un peu d’adolescent. Et un peu d’adulte. Cela lui allait. Il allait faire avec. Et s’il souffrait trop, il partirait. Mais cela lui briser déjà le cœur, rien que d’y penser. Quelque chose dans le regard mélancolique d’Alan le rendait empathique. Il voulait presque savoir pourquoi est-ce qu’il agissait ainsi avec lui. Pas parce qu’il était encore bouleversé par le baiser. Pas parce qu’il était un gentleman né. Non… Eddy voulait savoir pourquoi Alan lui parlait de cette manière, le regardait de cette manière, agissait de cette manière. Une énigme qui s’attachait à une autre énigme. Deux étoiles dans deux mondes opposés. Alan brûlait comme un soleil chaud, alors qu’Eddy arrivait déjà à la fin de sa course. L’un vivait dans les uniformes bleus et les insignes argent. L’autre survivait entre les néons rouges et les collants en résilles. Presque comme une collision d’univers.

« Non, ça ira. J’ai beaucoup mangé, sourit Eddy, juste avant de brusquement le perdre. Vous me raccompagnez ? Mais je retourne travailler… »

L’instant avait été plus qu’agréable. Mais il ne pouvait pas retourner chez lui comme ça. Même s’il aurait adoré pour retrouver Rain après avoir échapper à son voisin un peu trop collant. Avec un sourire un peu contrit, il finit par se relever, ayant l’impression d’avoir gâché toute la bonne entente de la soirée. Peut-être qu’Alan allait refuser et aller tout de même le déposer chez lui. Pour le protéger. Ou alors, il allait respecter son choix, mais le mettre face à des situations mal-convenues. C’était son choix, sa décision. Eddy pouvait tout aussi bien repartir à pieds. Mais peut-être n’en aurait-il pas eu la force une fois arrivé chez lui. Il allait s’en doute aller s’effondrer et ne plus bouger jusqu’à demain. Son ventre était plein, il était heureux. Mais une cloche d’église résonna en lui. Les pécheurs n’auront jamais de repos. Et surement pas ceux qui possèdent la marque de saton sur leur cœur depuis le premier jour. Le repos, il ne le trouvera qu’à sa mort.
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Mar 23 Mar - 9:54

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Mots qui le surprenaient, lui, celui que l'on avait seulement programmé à se conduire ainsi de part les éducations bien trop rude, sans doute que le plus jeune ne le voyait que comme quelque chose qu'il n'était pas. Quelle impression pouvait-il donner aux autres, alors qu'il ne se rendait même plus compte de ses gestes automatisés, et pourtant bienveillants ? Compliment qui le touchait pourtant, il se demandait bien comment en si peu de rencontre il pouvait être si sûr de ce qu'il était : car même lui se méfierait de toute imposture. "Méfie toi. Même les plus gentilles des créatures pourrait se montrer hostile. Alors ne me fait pas confiance si vite. Je ne suis peut-être pas aussi parfait que tu ne l'imagines." qu'il lui sourit pourtant, car en réalité il n'avait pas non plus besoin de se méfier de lui. Alan était des plus transparents : facile à lire, facile à cerner, et beaucoup trop gentil. Ô la moindre chose pouvait le faire flancher, même les sourires des plus doux que certains n'hésitaient pas à réduire en miettes. Mais lui n'avait jamais été ainsi, et peut-être n'était-ce là encore que l'une de ses qualités bien trop nombreuses. L'une de celle qu'il ne remarquait pas, car personne ne ne lui avait fait remarqué à part lui.

Car bien sûr les traits de son visage attiraient les yeux même des plus doux : et lui s'efforçait de ne pas l'observer. Il n'était juste pas ainsi, privilégiant les étoiles qu'il avait pu voir briller entre ses opales à la vue d'une simple tarte par dessus tout le reste. Sourcil qui ne put que se hausser vaguement, léger sourire sous le visage qui se rapprocha du sien comme pour en défier les raisons, ô lui étrangement n'aurait pas dit non, si cela revenait à se produire, mais le grand romantique qu'il était n'appréciait sans doute pas réellement les efforts : car un baiser, c'était précieux. "Restons-en aux banalités. Je ne suis pas du genre à embrasser sans raison derrière. Même si je ne dis pas là que je n'ai pas apprécié." qu'il esquissa doucement sur ses lèvres un sourire, avant de rire tout doucement. Comment le nier ? Lui ne voulait que le préserver lui sans pour autant se donner de faux espoirs. "Garde ça pour une personne importante jeune homme.", car malgré tout, lui y croyait sincèrement, aux amours possibles, et un jour peut-être Eddy comprendrait ce que tout cela signifiait, même si sans doute le savait-il déjà. Alors numéro gardé précieusement entre les porte-feuille : pour ne jamais le perdre, il ne put que se réjouir d'avance, car les palpitants battaient bien trop fort, car les idées n'étaient plus très claires sous toute cette douceur partagée.

Regard qui se faisait doux, toujours plus délicat, lorsqu'il osait venir en effleurer le visage du plus jeune. Alors peut-être était-il beaucoup trop sensible à ceux qui l'entouraient : ou était-ce simplement avec lui, celui qui capturait ses prunelles si rapidement ? Lui-même n'en savait rien, et au final, cela lui importait peu. Car les faits étaient là. "Tu m'apprécies hmm ? Et si tu commençais par me tutoyer alors ?", pour n'en faire que rapprocher les doux myocardes. "Puis ne sait-on jamais. Ne fais pas trop ami-ami avec les flics, certains ne sont pas aussi 'appréciables'.", sourire discret, alors qu'il s'amusait de le lui dire ; comme une ironie vis à vis de lui-même. Ô mais lui était sans doute beaucoup trop respectable, tout comme l'était le jeune homme devant lui. Chacun avait ses parts d'ombres et de lumières, et lui ne voulait que faire le bien devant tous ceux qui l'entouraient : dont lui. Et il n'avait fait que choisir de passer plus de temps avec lui, intrigué par les allures de celui qui ne semblait pourtant pas si différent des autres personnes qu'il connaissait. Plus qu'une envie de devenir un protecteur, car Alan connaissait ses limites : pas de pitié, pas de charité, juste quelque chose que tout le monde devrait faire, mais peut-être était-il le seul à le penser.

Alors quand les mots résonnèrent de nouveau, il ne put que s'en mordre la lèvres, mécontent. Car lui ne voulait tout simplement pas le rendre à la rue. Contrat qu'il n'avait pas signé pour cela, mais que pouvait-il y faire ? Après tout il n'avait aucun ordre à lui donner. "Tu retournes travailler...Hmmm." qu'il prononça un peu contraint, avant de se redresser et de se rhabiller, regard se faisant plus agacé qu'auparavant. "Sûr que tu veux pas que je te ramène chez toi ? Ca serait pourtant mieux.", mais il comprenait, au fond, lui qui n'avait rien à lui dire. L'invitant alors à le suivre, tandis qu'il paya la table, il retourna rapidement à sa voiture, siège atteint pour venir en souffler contre les volants. "Je suis contre l'idée. Mais j'imagine que je ne peux pas te forcer à ne pas y aller. De toute manière si tu n'y vas pas aujourd'hui, tu iras demain. Et qui me dit que si je te raccompagne tu y retourneras pas derrière hein ?", et la voix essayait de rester calme et posée, pour ne rien laisser transparaître : pour ne pas s'énerver en haussant la voix. Mais l'inquiétude ne pouvait que transparaître, en sachant parfaitement où il allait devoir le déposer.

Regard en biais pour observer discrètement le visage du jeune homme, alors que les rues presque vides n'en faisaient qu'accélérer les transports, il inspira tout doucement pour au final ne faire que prononcer les plus douces douceurs. "Envoie moi un message quand tu seras rentré.", comme pour être certain que tout irait bien, comme pour s'assurer qu'il serait en sécurité. Mais une autre idée préféra lui traverser l'esprit : veiller sur les rues en attendant les heures les plus tardives, ne plus le quitter des yeux, simplement pour s'assurer que rien ne lui arriverait. Car lui n'était pas convaincu, et sans doute n'arriverait-il pas à dormir en sachant qu'il n'avait pu que participer à ce qui arriverait par la suite. Voiture qu'il gara pourtant dans la fameuse rue, regard un peu vide sur les environs aux éclairages nuisibles, il laissa pourtant ses lippes lui sourire, façade pour ne pas en inquiéter le plus doux, délicatesse qu'il ne voulait que pouvoir lui offrir un peu plus. Détendant sa ceinture en tirant dessus, il déposa un simple bisou sur sa joue, comme souvenir de marque et politesse offerte. "Juste pour te rendre ce que tu m'as volé la dernière fois.", en plus discret, en plus léger, mais l'intention était là, et lui ne finirait pas sa journée de si tôt. Cauchemar qui ne faisait que commencer.


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• orientation : L'amour n'a pas de visage, mais le plaisir oui. Il ne regarde pas les genres lorsqu'il ressent. Panromantique donc. Mais lorsqu'il cherche à tenter les cieux, il ne peut se résoudre à ne choisir qu'un seul type de corps. Celui des hommes. Alors homosexuel aussi. Un double titre qu'il défend bec et ongles.
• occupation : Abandonné à lui-même, n'ayant pas la même chance que les autres, il doit bien subvenir à ses besoins comme il le peut. Il vend son corps, pour pouvoir se payer les études qu'il veut. Il ne mange pas toujours à sa faim mais c'est déjà mieux que rien. Après tout, il n'a jamais eu de chance. Et ce n'est pas maintenant que cela va commencer.
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Dim 11 Avr - 15:00

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Parlait-il pour lui ? « Même les plus gentilles des créatures pourrait se montrer hostile. » Qui décrivait-il ainsi ? Eddy ou lui-même ? C’était un peu naïf de se dire que le plus jeune ne voyait pas les contours embrumés des gens. Il avait un travail on ne peut plus sociale, où côtoyer des gens était son revenu principal. Alan aussi devait avoir cette proximité, mais beaucoup plus lointaine et détaché. Même si, actuellement la barrière professionnelle était tombée entre eux, effritée par la manière dont ils se regardaient et dont les mots glissaient hors de leur bouche au fur et à mesure de la conversation. L’imperfection que décrivait Alan ne pourra jamais égaler celle des nombreux hommes passés sur le corps du violoniste. Là où le policier s’amusait à le mettre en garde, Eddy avait déjà vu pire que ce qu’il lui montrait du doigt. Pourtant, il ne fit rien pour le souligner, se contentant de sourire discrètement en haussant les épaules, laissant la conversation dérivée autre part. Il n’avait rien à gagner en se braquant et en accusant. Il n’avait jamais été ainsi de toute manière. Même lorsqu’on lui avait tout retiré des mains, il n’avait fait que regarder les débris de bois sur le sol, comprenant qu’il ne reverrait peut-être jamais totalement la lumière. On ne surmonte jamais réellement son passé. Il ne s’en remettra sans doute jamais.

Il ne savait pas trop comment leur conversation avait dérivé sur le baiser échangé à leur première rencontre. Eddy n’avait pas honte – même s’il avait vécu une courte crise un soir un peu alcoolisé en se disant qu’il avait dépassé les bornes – de l’avoir embrassé avant de disparaître. Peut-être même qu’il en était plutôt fier. Sans ce geste, ils ne seraient peut-être plus revus. Alan était tout ce qu’il ne pourrait jamais espérer. Il était doux, charmant, souriant, respectueux, là où on ne faisait souvent que le tordre dans tous les sens pour se perdre entre ses cuisses l’espace de quelques minutes. Il n’était pas non plus un ami de classe, pas un inconnu rencontré dans la rue. L’entendre dire qu’il n’embrasserait pas sans raison ne le surprenait pas tant que cela. Ce n’était pas un idiot, il avait des principes. Ceux que l’on n’a jamais pris le temps d’apprendre à Eddy. Un baiser, pour lui, ce n’était que le contact entre deux paires de lèvres. Les sentiments, ils viennent si on souhaite en rajouter. Rien que leur vision divergente sur ce sujet montrait l’incompatibilité de leur monde. Alan voulait quelque chose de réel et Eddy vendait du rêve. Se mordillant la lèvre inférieure, il ne répondit rien de nouveau. Et si c’était lui, sa personne importante ? Alan devait l’avoir compris pourtant, que ses lips n’étaient plus vierges depuis une éternité, qu’elles avaient prononcé insultes et luxures, traînant là où elles ne devraient pas. Ses mots ne résonnaient pas en Eddy, car ils n’avaient aucun sens.

« Vous… Je peux te tutoyer ? demanda-t-il, presque incertain, avant de lâcher un rire légèrement amer. Ça, je le sais que les flics ne sont pas appréciables... »

Ce dernier mot avait arraché une pointe d’acidité dans son être. Encore une chose qu’Alan ne devait pas savoir : ses collègues avaient sans doute plus souvent louché sur lui qu’apporter leur aide lorsqu’il en demandait. Derrière ses rétines, il se retenait de soupirer en songeant à tous ses moments où leurs regards l’avaient mis mal à l’aise. Lui qui devait avoir l’habitude de ce faire observer comme un morceau de viande, avait reçu comme un coup dans le ventre lorsqu’il avait découvert que les hommes de lois n’étaient pas mieux que les pires crapules. C’était aussi pour cela que le lieutenant lui paraissait différent. Au lieu de le regarder éperdue dans le peu de surface couverte, il lui avait proposé des vêtements pour se protéger. Là on l’aurait abandonné dans cette cellule et même moqué pour avoir essayé d’en sortir, lui n’avait pas hésité une seule seconde à lui porter secours, comme un bon flic. Comme quelqu’un de respectable qui méritait son travail. Quelqu’un qu’Eddy ne méritait pas de côtoyer.

Il l’avait contrarié, il le sentait. Sa manière d’agir avait changé après qu’Eddy est souligné qu’il devait retourner travailler. Le chemin jusqu’à la voiture et la remarque faussement calme qu’il lui dit en était la preuve. Le Snow aurait voulu disparaître de son champ de vision pour ne pas avoir à affronter cela. Les bras serrés contre son ventre, il fuyait son regard en regardant par la fenêtre. Il n’avait pas à se dire qu’il était dans l’erreur. Il n’y avait rien entre eux, il n’existait pas de monde où Alan serait en droit de lui dire quoi faire. Il se sentait fébrile, presque comme s’il faisait réellement quelque chose de mal. Mais ce n’était qu’un travail. Oui, un travail. Quelque chose dont il avait besoin, qu’il ne pouvait pas se permettre d’oublier ou d’abandonner. Pas pour le moment en tout cas. Est-ce qu’Alan ressentirait la même culpabilité si Eddy l’accusait d’être irresponsable à se jeter dans l’inconnu et le danger de son métier ? Non, parce que ce n’était pas un métier sale, mais un métier honnête. Là était toute la différence entre eux.

« C’est mon travail. » répondit-il simplement, ne laissant pas les injonctions d’Alan le toucher.

Néanmoins, il hocha la tête à sa demande. Il le préviendra une fois rentré, oui. Une tendre chaleur ronfla dans son abdomen alors qu’il se rendait compte que quelqu’un était réellement en train de s’inquiéter pour lui. Lorsque l’on demandait ce genre de faveur à une personne, c’est qu’on avait réellement envie d’avoir de ses nouvelles. Ce n’était pas juste une forme de politesse, pas vrai ? Sans même qu’il ne s’en rende compte, ils étaient arrivés. L’arrêt du véhicule remua l’estomac d’Eddy qui comprit que la soirée était finie pour eux. Alors qu’il allait décrocher sa ceinture, il sentit un tendre bisou sur sa joue, rapide et timide. Surpris, il regarda Alan dans les yeux, essayant de comprendre le but de ce cadeau soudain. Lui qui semblait si pure pour les baisers, n’avait pas hésité pour un bisou. Où était donc la limite, la différence entre un baiser et un bisou ? Eddy plongea un cours instant dans son regard, juste pour tenter de comprendre cette pulsion nouvelle. Il aurait adoré que le temps s’arrête et qu’il puisse déceler la moindre émotion dans les pupilles du lieutenant. Mais il dût se détacher, chuchotant un « bonne nuit » avant de sortir de la voiture, clôturant la soirée.

Traversant rapidement la route pour rejoindre son trottoir, il glissa le dos de ses doigts sur sa joue, souriant bêtement en ressentant cette chaleur inhabituelle sur sa peau. Son esprit était un peu embrumé. Etait-ce comme ça qu’Alan avait fini après qu’Eddy soit parti la dernière fois ? Si c’était le cas, alors il n’avait pas à s’en vouloir de l’avoir embrassé. Cette sensation était agréable, presque pure. Soudainement, il sentit son poigné se faire attraper, tirer d’un coup sur le côté alors qu’on lui attrapait le visage brutalement. Ses oreilles enregistrèrent des paroles qu’il n’arriva pas à totalement comprendre. « Où t’étais sale pute ? » « Tu sais combien de temps j’ai attendu ? » « J’vais t’défoncer. » Une odeur douçâtre d’alcool se répandit sur le visage d’Eddy alors qu’il essayait d’échapper à sa prise. Brusquement, il venait de retomber dans la réalité. Son nuage s’effondra sous ses pieds, heurtant ses genoux contre le bitume de la vraie vie. S’agrippant à l’avant-bras de l’homme, Eddy tenta de lui faire lâcher ses joues. Il sentit des doigts se refermer sur son bras, le tirant brusquement en avant, l’obligeant à avancer vers un endroit qu’il ne voulait pas rejoindre. Son pied trébucha et il se glissa, seulement retenu par la pression sur son bras. Envolé les douces paroles du lieutenant, disparu les caresses tendres. Peut-être que finalement, c’était l’inverse. Eddy vivait dans la réalité et Alan lui vendait du rêve.
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• pronom : he/him
• côté ♥ : Epris etrangement pour cette tête apparaissant sous des lampadaires défaillants
• orientation : Pansexuel, se fichant des corps pour en trouver les myocardes plus sensibles : pour le retrouver lui et ses prunelles.
• occupation : Policier à la LAPD, passion emportant les romances comme pour en effacer les solitudes.
• quartier : Silverlake, havre de paix et de calme
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Ven 30 Avr - 22:18

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Mots qu'il faisait sans doute sortir bien trop rapidement par moment, réflexion dont il ne faisait aucune retenue : ô Alan, honnêteté parmi les réalités. Car il n'était pas idiot, de ses quelques mots toujours beaucoup trop préoccupés, et il ne voulait pas le prendre pour un ignorant, tandis que le jeune connaissait sans doute encore mieux les désagréments des vies. Pourtant il était là, à simplement vouloir en accompagner un instant les minutes en sa compagnie, sans ne pouvoir rien dire, sans ne vouloir faire de dérapage. Peut-être en appréciait-il finalement beaucoup trop les dérivations plus amicales ; manches relevées pour en dévoiler les quelques avant-bras, regards rivés sur les routes pour en effleurer les quelques ruelles illuminées. Pensées confiées comme simples évidences pour lui, Alan était beaucoup trop naïf, beaucoup trop romantique, pour n'en dévaluer les quelques significations que pouvaient regorger les gestes les plus banaux. Voir trop loin faisait-il, surinterpréter : et ô il aimerait pourtant que tout cela ne soit pas que simple jeu d'innocences.

Question faisant sourire les commissures, hochement de tête de rigueur alors que les évidences s'en imposaient, il lui offrit un léger regard amusé, comme pour en confirmer la chose. "Hmm évidemment. Ca va être gênant si je suis le seul à te tutoyer, non ? Tu peux aussi...c'est qu'une formalité après tout...", car lui n'en avait pas réellement l'utilité, après tout n'étaient-ils pas déjà en quelque sorte ami ? Car le britannique s'extasiait sans beaucoup trop rapidement, mais qu'importe, maintenant qu'ils en étaient là, lui ne ferait que porter les inquiétudes au creux de ventre. "C'est une généralité...mais c'est pourtant la vérité. Même s'il y en a des très sympathiques. ", car il ne fallait pas non y voir là que les critiques dans cet univers où il exerçait par passion. Et sans doute était-il l'un des rares à être ainsi, mais il s'en moquait, lui qui ne comptait pas mettre de côté ses élégances et manières de penser parce qu'il en travaillait dans les domaines les plus rudes. Loin de là. Simples remarques qui en un sens lui donnait envie de redorer un peu plus les visions des gens sur ce qu'il était, un policier exemplaire pour certains, une ordure pour d'autres.

Mais le cœur s'en serrait, mais les envies dérivaient : car il n'en dégradait pas pour autant le travail qu'exerçait le jeune homme. Myocarde douloureux de juste devoir le déposer là, entre les ombres, car Alan n'en était que des plus inquiets en réalité, sans pour autant en nier le fait qu'il ne s'agissait là que de son travail. "Je sais bien, et je n'ai pas dit le contraire." Pourtant il en avait ces impressions, celles qui n'en rassuraient en rien les esprits et qui faisaient tourmenter toujours plus les nocturnes. Et au final, qu'y avait-il de différence entre les simples au revoir qu'il avait pourtant essayé d'empêcher ? Voiture qui arrêtée en laissa sous les murmures disparaître la silhouette derrière la porte, et lui ne voulait tout simplement pas s'en aller, quitte à en veiller sur les corps entre les quelques rues où il déambulerait. Prunelles épuisées fixant alors tout doucement celui aux allures si fines, avant que d'une main les mèches ne s'en retrouvent ébouriffée, front se heurtant au volant comme pour essayer de se reprendre un minimum. Ongles se resserrant entre les paumes, sous les exaspérations : car il ne savait plus comment réagir, car il ne savait pas pourquoi cela le tracassait autant.

Tête se tournant finalement vers les alentours, comme pour en chercher tout doucement la figure du plus jeune, il tressauta sous les voix s'élevant : sous le corps s'effondrant face aux violences amères. Tête ne faisant plus que se bloquer sur les colères, veste qu'il finit par délaisser dans son véhicule, il ne mit pas longtemps à sortir de là, pas assurés jusqu'aux deux corps ; pour en affirmer les présences. Car les regards en tueraient, de leurs iris ébènes, car les poings en restait incontrôlables : face aux actes irrationnels. "Hé je te dérange pas ?", plaque montrée à la ceinture, alors que les doigts en vinrent à agripper les poignets pour en dégager les prises sur Eddy violemment. Retenue pourtant présente, de ne pas en outrepasser ses droits, alors que les doigts en étaient à venir brûler les peaux d'un poignet qu'il aurait aimé briser. "Je sais pas à quoi tu joues. Violence sur autrui en public tu connais ?" ; et la voix se haussait, comme pour s'imposer, lui qui n'en montrait que trop souvent les douceurs face aux autres. Bras qu'il retourna pour en plaquer le corps contre le mur, irritation des plus palpables : alors qu'il ne se retenait simplement plus. Sans doute "Je veux ton nom. La prochaine fois que je te revoies ici à déambuler ivre sur la voie publique je te coffre et c'est direct en taule, tu captes ?" , et les doux murmures ; poisons aux oreilles pour en effrayer l'individu : pour ne plus le revoir ici.

Envie d'en venir aux mains si forte, alors que d'un simple geste il en laissa s'échapper les peaux, il préféra reposer son attention sur le plus jeune, l'analysant d'un simple regard, pour au final s'accroupir en face de lui. "T'es blessé ?", prunelles essayant de s'en faire rassurantes, pour en balayer les quelques lueurs plus sombres. "Il vient souvent celui là ? Histoire de savoir si je peux lui en foutre une.", simples paroles, alors que les doigts délicats venaient s'en échouer sur les joues abîmées, pour au final remonter entre ses délicates mèches. Et il en veillait sur les arrières, comme pour en garder un œil sur l'inconnu : mais ce soir, rien ne serait plus pareil. "Ce soir tu peux bien faire une pause non ? Je te ramène. S'il te plait.", car il se voyait mal le laisser ici, après ça, car il se retenait déjà sans doute beaucoup trop d'en abandonner la plaque pour sortir de son rôle de policier : pour ne plus avoir à en rester aussi droit. "N'importe où mais pas ici. Juste pour ce soir.a" Et ô il détestait cela, lui, que les présentiments ne fassent que se valider, et peut-être qu'Eddy n'en faisait que le canaliser pour ne pas qu'il cède. Car sans doute ne devait-il ressembler à rien, celui qui essayait dans garder les nerfs au repos sous les inquiétudes face au jeune homme, pour garder le contrôle de ce qu'il se passait sous ses yeux. Mais le myocarde n'en gardait qu'une seule chose en mémoire : lui.

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Eddy Snow
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• côté ♥ : Une attirance. Entre lui et cet individu qui le traite comme son égal. Pourtant, il en a peur. Son cœur se décongèle doucement, à petit feu d'allumettes qui lui brûlent les doigts. Son corps ne lui appartient même pas. Alors comment pourrait-il offrir quoi que soit en retour ?
• orientation : L'amour n'a pas de visage, mais le plaisir oui. Il ne regarde pas les genres lorsqu'il ressent. Panromantique donc. Mais lorsqu'il cherche à tenter les cieux, il ne peut se résoudre à ne choisir qu'un seul type de corps. Celui des hommes. Alors homosexuel aussi. Un double titre qu'il défend bec et ongles.
• occupation : Abandonné à lui-même, n'ayant pas la même chance que les autres, il doit bien subvenir à ses besoins comme il le peut. Il vend son corps, pour pouvoir se payer les études qu'il veut. Il ne mange pas toujours à sa faim mais c'est déjà mieux que rien. Après tout, il n'a jamais eu de chance. Et ce n'est pas maintenant que cela va commencer.
• quartier : Un studio miteux, un matelas qui fait canapé, lit et salle à manger, une cuisine à peine équipé et une grande pièce principale plus salle d'eau. On peut dire que ce n'est pas le grand luxe, mais c'est chez lui. Avec son gros chien, il se tient chaud les nuits où lui, a froid. Willowbrook, ce n'est pas le pire. Mais ce n'est pas le meilleur non plus.
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Lun 17 Mai - 22:27

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On lui avait toujours dit qu’il ne fallait pas tutoyer les gens qui se trouvaient hiérarchiquement au-dessus de soi. Il s’était pris des claques pour ça, comme si l’éducation par les poings apportait plus de résultats que par la confiance. Eddy avait toujours été bizarre aux yeux de ses éducateurs. Il était comme transparent lorsqu’on tentait de l’approcher, ne facilitant pas les relations sociales. En grandissant, il avait découvert qu’il dégageait une aura dont il n’avait aucune idée jusqu’à lors. Quelques personnes avaient réussi à passer par-dessus, supprimant comme si elle n’existait pas, la froideur de ses mains et la dureté de son visage. A l’image de sa première professeure de musique, qui lui avait mis le violon entre les mains. Mais il l’avait toujours vouvoyé, et n’avait jamais lâché le morceau, créant un mur entre eux. Même lorsqu’elle l’avait prit dans ses bras pour la dernière fois. Pour Alan, il allait faire un effort. Il hocha la tête, tentant de se répéter plusieurs fois qu’il devait l’appeler à la deuxième personne du singulier. C’était comme réapprendre une musique par-dessus une ancienne alors que les deux se ressemblent énormément. Les doigts sont habitués à celle du passé et doivent changer leur technique pour la nouvelle. Un sourire étira ses lèvres en l’entendant, secouant la tête avant de le regarder.

« Comme toi ? Tu es le bon flic dans les histoires ? » demanda-t-il, amusé.

Il le savait, à vrai dire, que le lieutenant devait bien faire son travail. Mais il ne pouvait pas l’imaginer s’en prendre à quelqu’un pour l’arrêter. Le plaquer contre le pare choque d’une voiture, les mains dans les dos, ou encore viser avec son arme dans les jambes d’un voleur pour l’arrêter. C’était étrange. Dans son esprit, l’homme qui l’avait libéré de prison ne pouvait pas en mettre d’autres dedans. Il n’avait pas envie de se dire ça. Car il savait que le monde était gris, et non noir et blanc. Les policiers, comme les malfrats, ont des plaisirs qui passent par lui. Seulement, c’était un secret. Des confessions sur un oreiller qui ne doivent jamais sortir des chambres. Eddy se mordit la lèvre, refoulant tous ses passages où ils le menaçaient de l’arrêter s’il vendait la mèche. Comment se sentir en sécurité si même les forces de l’ordre vivent dans le chaos ? La seule personne qui n’est jamais réellement défendu Eddy était son chien, Rain. Il l’attendait, tous les soirs, de le voir rentrer et de profiter de ses câlins, d’être appeler le meilleur chien du monde et d’être fièrement son unique spectateur lorsqu’il lui fait des récitals. Un être pur, qui ne feintait pas l’innocence. Le seul en qui il avait confiance.

Gardant le silence, le Snow ne dit plus rien, ignorant la remarque d’Alan. « Menteur. » songea-t-il en regardant par la fenêtre. Il lui mentait. Evidemment qu’il avait des préjugés sur lui, qu’il ne voulait pas qu’il y retourne parce qu’il devait se sentir gêné de retourner dans son appartement hors de prix. « Menteur. » Il ne le voyait pas comme un travail. Eddy les entendait, les remarques et les blagues. Comme si c’était un jeu. Lui s’était prostitué de son plein grès, pour pouvoir subvenir à ses études difficilement. Il gagnait beaucoup, certes, mais tout passait dans la musique, ne lui laissant que quelques miettes pour qu’il puisse survivre. Si on comptabilisait les choses, il se faisait avoir. Il était rentré dans la boucle et les places sur le trottoir sont cher à payer par moment. Nerveusement, il porta son pouce à sa bouche, mordillant l’ongle déjà court. « Tu es un menteur. Tu penses le contraire de ce que tu dis. Je le sais. » Ils vivaient sur deux planètes qui tournaient dans le même univers. Ils se croisaient, s’apercevaient, mais jamais ils ne pourront se retrouver à la place l’un de l’autre. Encore moins se comprendre.

Finalement, il sortit de la voiture, quittant cet endroit, qui, même au vu de l’humeur, était la plus accueillante qu’il est connu jusqu’ici. Ses pieds le menèrent sur le trottoir d’en face, le souvenir de l’embrassade au creux du cœur. Juste avant qu’il ne redevienne de glace. Les doigts sur son visage le dégoûte, il sent la douleur dans son bras se diffuser jusqu’à son épaule. Ancré sur son pied, il résiste autant qu’il peut à la force qui le tire. Ses oreilles bourdonnent. Mais ses genoux flanchent et il gémit en sentant la pression sur sa peau se resserrer encore plus, pour le retenir de se laisser tomber. Il tente de lui dire d’arrêter. Soudainement son souffle se coupe. Il ne ressent plus rien qui le retient. Dans l’élan, il tombe, se retenant avec ses paumes de mains. Etourdi, il regarda en l’air. Ses yeux s’ajustèrent à l’ombre alors qu’il regardait un dos se dresser entre lui et l’homme, le maîtrisant sans aucune difficulté. Hypnotisé, il l’observe faire, ne réalisant même pas qu’il s’est coupé avec un morceau de verre qui traînait là, vestige d’une bouteille cassée. Son cœur tambourine. Il reconnait ce sentiment ; il le pétrifie. Eddy ne peut le regarder. Pourtant, il finit par croiser ses iris alors qu’il s’accroupit près de lui, l’observant inquiet. La peur encore au coin de la psyché, il tente de lui répondre.

« Non, je… Ça va, articula-t-il, la voix tremblante. Et oui… C’est un habitué, comme on dit. » ajouta-t-il avec un petit sourire.

Cette fois, c’est lui qui mentait. Des traces commençaient à apparaitre sur ses joues, symbolisant la prise forte de l’homme sur ses joues. Il sentait encore la pince de fer autour de son bras, sâchant pertinemment qu’un bleu qui prendra place dans peu de temps. Sa main saigne, mais il ferme le poing, cachant les effluves pourpres de sa vue. Il est tombé sur les genoux, il en ressent encore les pulsations. Mais il ne veut pas qu’il le sache. Il venait de lui dire que ce n’était qu’un travail comme les autres, qu’il devait le faire, qu’il ne pouvait pas se permettre d’y échapper. Déjà qu’il avait abusé de son temps en mangeant avec lui. Ce serait indécent d’en profiter un peu plus. Pourtant, il succombait. Il avait envie de se rapprocher de lui, qu’il le prenne dans ses bras et l’entraîne loin. Qu’il le porte pour quitter ce monde et se réfugier dans un repère où personne ne le retrouvera. Cette main chaude qui lui touchait le visage, ignorant la laideur de ses nouvelles blessures. Sans répondre, il étendit ses bras, se rapprochant de lui jusqu’à le prendre dans une étreinte où il se cachait des yeux des dieux. Il tremblait.

« S’il te plait… Je veux rentrer chez moi… » demanda-t-il faiblement, laissant enfin la vérité remonter.

Il n’avait jamais voulu y retourner. Ce n’était pas plaisir qu’il était ici. Ce n’était pas par envie. Eddy voulait rentrer chez lui. Il voulait serrer son chien dans ses bras, se réconforter en observant les lumières se reflétaient dans le ciel sans étoiles. Contrairement à d’autres, il ne voulait pas de cette vie. Ce qu’il voulait, s’était jouer de la musique et profiter du soleil. Il en avait marre. Si Alan n’avait pas eu cette touche de tendresse, il n’aurait pas craqué. Il aurait tenu un peu plus longtemps. Mais cet effleurement, comme une délicate attention, avait brisé le peu de tenu qu’il avait en lui. Il voulait être heureux. Pour une fois dans sa vie.
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Sam 12 Juin - 8:18

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Et tout était étrange, et tout était si doux, à ses yeux si délicats. Car il l'avait en face de lui, celui qui semblait y voir là figure pourtant bien trop fière. Il se demandait, à quoi il devait ressembler à ses yeux. Simple policier ? Dangereux phénomène ? Il n'en savait trop rien, vision divergeant à chaque personne, chaque expérience, même s'il essayait d'être le plus droit possible, le plus doux possible : et ce avec tout le monde. Alan, étrange figure qui pourtant s'en attachait beaucoup à ceux qui l'entouraient, à lui. Myocarde fébrile qu'il tentait pourtant de montrer plus fort qu'il ne l'était, pour ne pas l'en briser un peu plus. Harmonies permanentes dans les milieux, qui de leurs éclats venaient en faire s'illuminer ses yeux sous les simples politesses délaissées, sous les simples humours qui commençaient à naître. "A toi de voir, si tu me considère comme l'un de ces flics." qu'il lui répondit alors de ses airs amusés : car il ne savait pas en réalité, comme se qualifier lui-même, alors qu'à ses yeux il n'en faisait que son travail.

Mais les yeux brillant de ces éclats, ne faisaient en réalité que mourir peu à peu d'inquiétudes. Car il les connaissait, les dangers des rues, car il savait pertinemment que ces métiers nocturnes n'en étaient que des plus complexes et  imprévisibles. Egoïste était-il sans doute de vouloir l'empêcher d'y retourner, peureux était-il sans doute de penser que des malheurs pouvaient lui arriver si facilement. Combien de fois avait-il dû intervenir, lui, dans ce genre d'affaires ? Combien de fois allait-il en constater les corps livides sans ne jamais pouvoir remonter le temps. Alors inconsciemment, il avait peur pour lui, peur de le voir blessé, même s'il n'en était pas à la place pour pouvoir lui dire quoi que ce soit. Car cela en restait son boulot, voulu ou non : mais nécessaire pour survivre. Yeux qui ne l'en quittèrent plus, alors que le corps s'était extirpé de sa voiture pour en rejoindre les trottoirs, il ne comptait pas partir, pas maintenant. Jusqu'à ce que les éclairages ne viennent à s'éteindre et transformer en ombre les corps innocents.

Et tout était allé si vite sans même ne le réaliser. Pieds qui s'étaient déplacés par instincts sous les visions redoutées et face auxquelles il n'avait pas hésite une seconde. Car il n'était pas là en tant que flic, mais bien en tant que lui-même. Corps bloqué, retenu : pour en obtenir les identités et ainsi en bloquer les faits. Car tout était illégal, ici, car violence sur voie publique en était encore plus condamnable. Regard retombant sur le seul méritant son attention, qu'importe, à présent qu'il en possédait les syllabes il n'avait plus besoin de s'en occuper. Iris redécouvrant tout doucement le visage cramoisi du plus jeune, sourcils se fronçant sans réellement en espérer y voir solutions, il tenta de s'adoucir un minimum, pour pouvoir l'affronter lui. "Sûr de sûr ?" qu'il redemanda tout doucement avant de se mordre la lèvre. "Et bah désolé mais il reviendra pas celui là. Enfin non. Je suis pas vraiment désolé.", honnêteté frappante qui ne pouvait qu'en sortir d'entre ses lippes, alors qu'il comptait bien le ficher dans sa base de données pour en suivre mieux les actions.

Mains sur le visage alors qu'il le laissa tout doucement faire, bras finissant par s'enrouler autour de lui sans plus le lâcher. Et ô il avait l'impression que s'il le faisait tout disparaîtrait, sous s'évaporerait, pour n'en laisser que des bribes de souvenirs. Tremblements perçus, doigts naviguant entre son dos et sa chevelure pour en caresser tout doucement les douceurs qu'il voulait lui offrir. Le rassurer tout doucement sans l'effrayer, faire en sorte que tout se passe bien. Alors étreinte qui ne pouvait faire que se resserrer tout doucement, car il n'était pas le policier sur le moment, juste lui. Juste Alan. "Ne t'en fais pas. Je te ramène, d'accord ?", ton des plus sérieux, alors qu'il essayait de se montrer délicat. Yeux finissant par parcourir légèrement son corps, points d'ancrages visibles alors qu'il essaya de le relever tout doucement, il le redressa timidement, s'accroupissant pour en frotter légèrement ses genoux et finalement se redresser et plisser des yeux. "Je vais te porter. Je préfère pas te laisser marcher...Même si c'est juste pour quelques mètres..." qu'il lui sourit légèrement, venant presque lui tendre la main pour l'inviter sans pour autant en provoquer un refus. Bras passant finalement sous ses genoux pour le soulever un instant, il n'attendit pas réellement avant de l'emmener à sa voiture, prenant soin de l'installer correctement sans le lâcher des yeux. Même si la légèreté du jeune homme venait l'en rendre fébrile de ce qu'il avait pu observer : car les regards ne faisaient plus que se croiser, et il n'arrivait jamais à en dériver ailleurs que dans ses iris.

Regard rapide sur ses bras, pour en vérifier l'état de ses coudes : et des mains dissimulées. "Tu t'es coupé en tombant ?", moue accentuée au visage, alors que d'une main il se permit de venir enrouler l'un de ses mouchoirs en tissus pour en faire un bandage. Léger mais discret, pour simplement en protéger les peaux. "On désinfectera chez toi...Pour l'instant repose toi. C'est la même adresse que la dernière fois hmm ?", ne savait-on jamais, après tout, tout pouvait être différent. S'installant au volant, pour finalement en démarrer le moteur et venir lui lancer un coup d'œil, il laissa l'une de ses mains s'envoler pour de nouveau en caresser la tête. Juste rassurer les esprits du plus jeune, essayer de le mettre à l'aise sans pour autant en forcer quoi que ce soit. Car il avait eu cette impression, que tout pouvait mal tourner, que tout était beaucoup trop rapide pour en laisser passer les occasions. "Ca arrive souvent ?" qu'il finit par tout doucement lui demander avant de secouer la tête. "Ne...répond pas si tu ne veux pas en parler. Essaie juste de...te reposer. J'essaie de faire vite promis.", pour te ramener dans les endroits les plus agréables, sécurité des lieux que lui aurait sans doute du mal à quitter pour ne pas le laisser seul : du moins juste ce soir. Car il ne savait pas réellement, pourquoi tout le corps en restait à l'affut. Juste pour lui.

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