He Tian ¦ Isn't it lovely ?

He Tian est né à Hangzhou, en Chine, le neuf janvier 2002. Il est le petit dernier, ayant déjà un frère âgé de six ans de plus que lui. Sa famille est plutôt pauvre, comparé aux autres de la ville. Ils ne rencontrent pas forcément de problème financier, mais certains mois sont plus dur que d'autres. Bien évidemment, cela n'a pas impacté l'enfance de ce cher He Tian qui a eu tout ce dont il a besoin. Le principal étant l'amour de sa famille, la nourriture, les vêtements et de quoi se soigner. Car en étant encore un jeune bébé, il a faillit mourir suite à une pneumonie qu'il a attrapé. C'est suite à cette maladie que les médecins a l'hôpital ont remarqué que son système immunitaire est bien plus faible que tous les autres patients ainsi que le reste de sa famille. C'est pour cela que cela arrive souvent qu'He Tian tombe malade. Il fait donc plusieurs examens réguliers à l'hôpital pour s'assurer que tout se passe bien, et sa mère s'occupe bien de lui pour éviter toutes maladies qui pourraient l'attaquer à nouveau. L'hiver étant la saison la plus rude pour lui, He Tian est obligé de rester le plus souvent à l'intérieur de sa maison ou bien à l'intérieur de son école, ne pouvant pas profiter de la neige avec ses petits camarades. Malgré tout, il s'est quand même fait pas mal d'amis durant sa jeunesse, dans sa ville natale.

Son père étant militaire, ce dernier partant parfois en mission, sa famille doit le suivre quand cela arrive. He Tian a donc dû se familiariser avec son mode de vie, ayant voyager dans plusieurs pays avant d'arriver à Los Angeles. A ses 5 ans, il a déménagé au Japon. Il n'a pas eu trop de mal à s'habituer à sa nouvelle vie, ayant une facilité à apprendre de nouvelles langues. Le seul bémol qui le chagrine toujours autant, c'est le fait de devoir se refaire de nouveaux amis. En sachant qu'il devra sûrement un jour où l'autre les quitter pour aller dans un autre pays. Il y reste donc quatre ans, quatre ans à s'épanouir toujours autant. Un enfant plein de joie de vivre, malgré le fait qu'il ne voit presque jamais son père qui est très occupé a son travail. La présence de sa mère et de son frère à la maison est donc très important pour lui. Surtout qu'il faut à nouveau qu'il déménage, son père étant appelé pour une autre mission. Cette fois-ci en France. A ses neuf ans, le voilà arrivé dans l'hexagone. L'un des pays où il rêvait de poser les pieds. Son rêve se réalise donc, même s'il aurait voulu que ça se passe autrement. Malheureusement comme dit sa mère, il faut qu'il s'y fasse même si c'est dur. Alors c'est durant ce séjour en France qu'il se découvre une passion. Le chant. Une passion qui occupe une partie de son temps. Qui l'aide à penser a autre chose et à se sentir bien dans sa peau. Le chant, il l'apprend la plupart du temps dans sa chambre. Autodidacte. Sa mère a été surprise la première fois qu'elle l'a entendu chanter. Sa voix est belle, douce, et malgré les petites fautes qu'il peut faire, He Tian arrive à faire ressentir ses émotions dans une simple chanson. C'est comme ça qu'il a eu une idée. Une idée qui pourrait paraître idiote aux yeux des autres, mais qui veut tout dire pour lui. Composer des chansons pour son père, et les chanter devant lui, pour lui a chaque fois qu'il rentre de son travail. Ce projet lui tient à cœur et il le met alors en œuvre, faisant pour la première fois pleurer son père. De joie évidemment. Mais de tristesse également, son père comprenant la souffrance de son fils. Un jour, son paternel l'a pris dans ses bras, et lui a fait la promesse qu'il reviendra toujours pour lui. Et que quoiqu'il arrive, il pensera toujours à lui malgré les kilomètres qui les sépare.

L'âge de ses douze ans : le voilà qu'il déménage à nouveau. En Amérique cette fois-ci. Plus précisément à Los Angeles. Étrangement, He Tian a bien plus de mal à apprendre l'anglais maintenant. Alors que le japonais et le français ne semblait pas être un souci pour lui. Son grand-frère l'aide comme il peut, ce dernier étant un monstre en langues vivantes. Son grand-frère sait parler parfaitement le chinois, le japonais, le coréen, le français et l'anglais. Et encore. Il essaie maintenant d'apprendre d'autres langues comme l'espagnol, l'allemand ou l'italien. He Tian ne peut qu'être admiratif devant son aîné. Et il aimerait lui ressembler quand il sera grand. Ressembler à lui et à son père. Mais son paternel étant toujours trop souvent absent, cela risque d'être difficile pour le jeune He Tian. Il souffre clairement de l'absence de son père mais essaie de ne rien faire paraître. Son grand-frère s'occupe donc énormément de lui. Mais alors qu'il atteint ses quatorze ans, s'attendant à voir son père arriver d'une mission en Afrique, pour le jour de son anniversaire, ce dernier ne se montre pas. Sa mère lui dit alors qu'il a eu un empêchement de dernière minute. Ce qui est totalement faux. Un pur mensonge. Le père de He Tian est porté disparu depuis ce jour. On ne sait pas s'il est vivant, s'il a été fait prendre en otage avec son équipe de soldats. He Tian vit donc avec le mensonge de sa mère durant plus d'une année, jusqu'à ce qu'elle craque, ne pouvant plus lui mentir en le voyant toujours aussi impatient de retrouver son père. Quand He Tian a su pour la disparition de son père, ça a été la douche froide. Il n'a pas pleurer sur le coup. Il a attendu d'être seul dans sa chambre pour se vider en pleurant toutes les larmes de son corps. Depuis, il a du mal à montrer sa tristesse devant les autres. Alors le seul moyen qu'il fait est d'afficher tout le temps le même sourire. Un sourire qui le sert de bouclier. Même s'il sait que toutes ces émotions retenues en lui font une bombe à retardement, qui risque bien d'exploser un jour où l'autre.

He Tian arrive donc au lycée, sa mère ayant réussi à obtenir une bourse pour la suite de ses études. Il tente tant bien que mal de faire face a sa douleur suite à la disparition de son père. Il travaille en tant que caissier dans une petite supérette de la ville, afin d'aider sa mère financièrement parlant. Et pour ses débuts au lycée, ils ne se font pas aussi facilement que ça. Le chinois a toujours des difficultés avec la langue anglaise. Il parle très peu anglais. He Tian a donc du mal à s'intégrer parmis les autres élèves. Si bien qu'il est souvent isolé, dans les derniers rangs de sa classe. De toute manière, maintenant, se faire des amis, ce n'est pas son but principal. Depuis tout petit il a dû changer plusieurs fois d'établissements. Et à chaque fois, la séparation de ses amis a été difficile pour lui. Voilà pourquoi il a peur de se lier d'amitié avec n'importe qui. Même s'il sait que maintenant, il ne risque de plus bouger, au vu de la situation dans laquelle il se trouve. Son père n'ayant toujours pas donné signe de vie, il est bloqué à Los Angeles encore pour un long, très long moment. Alors avec le temps qui passe, il se forge une carapace que presque personne ne peut fissurer. Personne à part sa mère et son grand-frère. Mais tout change dès le jour où il rencontre un garçon en particulier. Alors qu'il se trouve assis sur sa chaise, en cours de littérature, lassé d'entendre le prof déblatérer il ne sait quoi. Parce que sans mentir, la littérature et lui ça fait deux. He Tian préfère alors écrire des jolis poèmes. Mais ce jour-là, son regard a été attiré par un autre garçon qui lui aussi s'ennuyait dans ce cours. Phet McCoy. Ils ont commencé à discuter ensemble, et petit à petit, une amitié est née entre eux. Ils passent alors du temps ensemble au lycée, s'entendant bien. Et le chinois ne se sent pas isolé avec lui. Ses difficultés en anglais sont toujours un peu présente, mais Phet n'y prête pas attention. Ce dernier va même lui présenter sa meilleure amie. Zadig. Elle et He Tian arrive aussi à créer une sorte d'amitié. Un début d'amitié.

Mais cette amitié s'agrandit lorsque lui et Zadig se croise par hasard à l'hôpital. Ce jour-là, He Tian y est venu faire des examens réguliers comme à son habitude. Cependant, les médecins lui ont diagnostiqué un souffle au cœur. Ils ne savent pas qu'elle en est la gravité, mais cela ne gêne pas spécialement He Tian. Cela ne l'empêche pas de vivre, du moment qu'il prend son traitement. Cependant il ne peut pas faire beaucoup d'efforts physique, s'essoufflant rapidement. Sa mère et son grand-frère sont donc encore plus sur son dos, ce qui l'énerve considérablement. Le chinois se retrouve donc ce jour-là dans une chambre de l'hôpital, attendant que les médecins finissent leurs derniers examens de son cœur. Et dans ladite chambre se trouve aussi Zadig. Ce qui surprend He Tian qui n'a pas su avant pour son état de santé. Et quand il a apprit ce qu'il est arrivé à la jeune fille, il s'est sentit aussitôt concerné. Il s'est immédiatement dit qu'à partir de maintenant, il fera tout pour la rendre plus heureuse. La faire rire. Passer de bons moments ensemble. En tout cas, c'est ce qu'ils font souvent quand ils se revoient à l'hôpital. Les médecins ont décidés de les mettre toujours dans la même chambre, vu qu'ils sont amis. Cela les aide pour tenir durant leur guérison qui tarde. Cela leur fait du bien au moral.

C'est aussi durant cette époque du lycée qu'He Tian a fait une autre rencontre. Une rencontre qui l'a bouleversé. Ce jour-là, il s'en souviendra toujours. Le jeune chinois qui aime chanter, passe parfois du temps dans la salle de musique de l'établissement scolaire après la fin des cours. Seul. Il échauffe sa voix, s'entraîne en chantant. Sa voix résonne dans la salle, et cela attire parfois les curieux. C'est ce qui s'est passé ce jour précis. Alors qu'il chantait une chanson qu'il a lui même composé, un garçon s'est mis à l'observer sans qu'il s'en rende compte. Ce n'est qu'après avoir finit sa prestation qu'il s'est retourné, et qu'il a croisé le regard de cet homme. Shinji Ito. Ils ont échangés quelques paroles, et He Tian, sans savoir le pourquoi du comment a sentit son cœur s'affoler. Au départ, il a bien cru que c'était son cœur qui n'allait pas bien. Mais non. Ce mystérieux pianiste, Shinji, est resté dans son esprit durant longtemps. Depuis leur rencontre, ils passent du temps ensemble. Beaucoup de temps. He Tian se surprend même parfois à le chercher dans les couloirs du lycée. À chercher sa présence. Et plus ça va, plus le chinois se rend compte de ce qu'il lui arrive. Lui qui n'a jamais connu l'amour ressent quelque chose pour un homme. Un homme. Cette pensée l'effraie. C'est pour cela qu'il commence à mettre des barrières entre eux. Tout d'abord des barrières sociales. He Tian étant issu d'une famille se situant vers le bas de l'échelle, comparé à la famille de Shinji qui est assez aisée. Enfin. C'est aussi une sorte de prétexte. Il a peur de ses sentiments. Peur du regard des autres s'il se met à sortir avec un garçon. He Tian fait alors tout pour s'éloigner de lui, et finit même par sortir avec une fille, Jenny, qui lui tournait autour depuis un moment. Il ne ressent rien pour elle, si ce n'est qu'un petit attachement. Une simple amitié. Mais pas de l'amour. Pas comme ce qu'elle ressent envers lui. C'est la seule solution - bien qu'elle soit débile et complètement lâche - qu'He Tian a trouvé pour pouvoir ne plus penser à lui. A Shinji. En vain. Car même si ce dernier vient de quitter le lycée pour continuer dans ses études supérieures, He Tian ne fait que penser à lui. Le japonais hante ses pensées. Parfois mêmes ses rêves. Si bien qu'il lui arrive de mal dormir certaines nuits. Malgré tout il tente toujours de l'oublier. Alors il essaie de se concentrer sur ses études au lycée, même s'il n'apprécie pas spécialement travailler, préférant le chant. Il tente aussi de se changer les idées en bossant dans sa supérette, faisant parfois des heures supplémentaires quand son patron les lui accorde. He Tian n'a toujours pas conscience du fait que Shinji le hantera encore et toujours. Jusqu'à ce qu'il finisse par accepter ses sentiments qu'il ressent envers le japonais.

Ses dix-sept ans passés depuis plusieurs jours déjà, le quotidien de He Tian est toujours le même. Du moins, c'est ce qu'il pense. Jusqu'au jour où, pendant un de ses cours, il se met à faire une crise. Une crise plutôt violente. Le chinois est donc transporté d'urgence à l'hôpital afin que son médecin habituel l'examine une nouvelle fois. Médecin qui s'aperçoit que l'état de son patient s'est nettement dégradé. He Tian reste donc en observation durant plus de deux jours, le temps que son médecin fasse des examens complémentaires. Sa mère et son aîné attendent avec lui. Patiemment. Et le diagnostic tombe. Cette fois-ci, le médecin est sûr. He Tian a bien une maladie du cœur. Une maladie au nom imprononçable. Tout ce qu'He Tian a retenu, c'est qu'il faut qu'il soit opérer pour en guérir totalement. Opération risquée car seulement 50% de chance de réussite. Mais surtout, opération coûteuse. Et sa mère n'a pas l'argent nécessaire pour se permettre de payer cette somme. Même si elle souhaite soigner son fils par dessus tout. Son médecin arrête donc son traitement qu'il prenait avant sa crise, qui ne fonctionnera plus maintenant. Et il lui passe un autre médicament. Du nom d'acide nitrique Isosorbit - dit Nitro. Si He Tian refait une crise, ce qui risque d'arriver souvent à partir de là, il suffit de prendre ce médicament dans un délai de cinq minutes et il agira. Pour être bien sûr d'en avoir toujours à portée de mains, sa mère lui a confectionné un collier dans lequel He Tian peut mettre une pilule. Ce collier, il le garde toujours partout où il va. Il le garde précieusement autour de son cou. Tout ce qu'il espère maintenant, c'est qu'il puisse guérir rapidement. Car il sait que depuis la découverte de sa maladie, ses jours sont comptés.


Loyal - Protecteur - Curieux - Aventureux - Froid aux premiers abords, mais affectueux quand on le connaît bien - Réservé - Souriant - Empathique - Nerveux - Têtu - Râleur - Solitaire - Sensible - Naïf


- Depuis tout petit, il aime la présence des animaux autour de lui. Dans le jardin de sa maison à Los Angeles, ce ne sera pas étonnant d'y voir quelques animaux tel que des écureuils ou hérissons s'y aventurer. Ils s'occupent d'eux sans pour autant les domestiquer, leur laissant la liberté.
- Depuis que son père est porté disparu, He Tian s'est sentit désorienté. Déboussolé. L'une des solutions que sa mère a eu a été d'adopter un petit Shiba femelle. Depuis, Tian se confie souvent à son petit chiot. Et ça lui fait du bien.
- L'une de ses phobies : l'eau. La raison est simple. Il ne sait pas nager, et il a voulu apprendre quand il était encore en France. Resté au bord du grand bassin, Tian a hésité à entrer dans l'eau. Et le maître nageur a eu la brillante idée de le balancer à l'eau. He Tian a faillit se noyer, et depuis, il n'ose plus entrer dans l'eau. Que ce soit à la piscine ou à la mer.
- Deuxième phobie : les chevaux. Lors d'une colonie de vacances, l'une des rares qu'il a pu faire, il a pu s'initier à l'équitation. Cependant, He Tian a fait une chute. Il s'est bien rattrapé, mais il n'a plus voulu remonter sur un cheval. C'est depuis cette chute que sa rotule droite a été abîmée, alors cela lui arrive parfois de mettre une genouillère pour soulager la douleur quand il marche.
- Dernière phobie : tous les insectes du monde en plus des araignées. Ne jamais le laisser en leur compagnie, sinon vous pouvez être sûr d'entendre ses cris et ses pleurs même en étant sur la Lune.
- He Tian adore les sucreries, et tout particulièrement les sucettes. Il en mange surtout en cours, en sachant bien que les profs n'aiment pas ça. C'est son petit côté qui ressort un peu.
- He Tian est polyglotte : il parle chinois, japonais, français, anglais (même si c'est encore pas trop ça), et seulement les bases de l'espagnol et de l'italien grâce à l'aide de son grand-frère.
- Alors qu'il était petit, He Tian a fait la plus grosse connerie de sa vie. Curieux comme il est, surtout à ce bas âge, il a profité du fait que son père était occupé avec sa mère pour se faufiler dans la pièce interdite. Là où son père range toutes ses affaires de son boulot. D'habitude, cette salle est fermé à clé, mais He Tian a trouvé le moyen de l'ouvrir sans se faire repérer. Et c'est dans cette salle qu'il a découvert une arme à feu. Pour lui ce n'était qu'un jouet à ses yeux. Alors il a joué avec. Beaucoup. Jusqu'à ce qu'un coup part, la balle lui traversant son crâne. Heureusement et miraculeusement, sa blessure n'était pas aussi vilaine que ça et il s'en est tiré seulement avec une cicatrice qu'il gardera toute sa vie au niveau de son front.