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When dreams and reality become confused... Who are you? [Andrea]

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When dreams and reality become confused... Who are you? [Andrea]
Lun 19 Fév - 13:50
Andrea, Alicia
When dreams and reality become confused... Who are you?
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Le spectacle qui s'offrait à moi valait tout l'or du monde... Ce n'était pas la première fois que nous nous retrouvions en nage, nos cris et soupirs emplissant la pièce; mais cette fois, oui cette fois ci tout était différent... Notre osmose était t'elle que j'en venais à en être malade. J'avais chaud et froid, manquais d'air ou au contraire hyper-ventilais, je me sentais nauséeuse ou euphorique... En bref, mon cerveau recevait au mème instant  un flux dense d'informations, qu'il ne parvenait à traiter correctement. Mais je n'étais pas la seule! Tout comme moi andréa ne s'appartenait plus... Suffocante, son bassin s'arrachant aux draps du lit alors qu'avide d'un contact plus franc, ses doigts s'agrippèrent à mon cuire à mon cuir chevelu, exhortant ma bouche à s'unir plus étroitement à son intimité; Je pouvais sentir tout son corps se tendre avec une telle tension que je n'aspirais qu'à une chose: sa délivrance... « viens… jouis dans ma bouche! » Répondant à mon appel, la brune lâcha prise m'emportant avec elle dans sa chute... Nos corps s'échouèrent sur les draps, mais je n'étais déja plus dans le mien. En lévitation je m'observais, nous observais fondre nos regards l'un dans l'autre, un désir lattant nous étreignant et ce malgré notre fatigue évidente et compréhensible... C'est alors que la mexicaine attira mon corps au sien, ses lèvres venant quérir les miennes en un doux baiser qui me reconnecta de suite à mon corps.... "(tremblante) Tu m'appartiens... " Oui elle était mienne, et bien plus que cela, mais oserais je lui dire. Caressant de mes lèvres les siennes, hésitant à laisser parler mon coeur ou ma raison, je fus perturbée par un son au préalable sourd, qui peu à peu gagnait en ampleur... "(Bip bIp BiP) Je..." De nouveau ce bip strident qui me vrillait les tympans. Grimaçant légèrement, je tentais de me reconnecter à la brune en vain... "(sourcils froncés, tête implosant) Andy... (BIP BIP BIP) Je... Argrrr" Fermant les paupières sous la vive douleur ressentie, mes poumons se mirent à me bruler, un puissant vertige me saisissant sans que je ne parvienne à lutter. De l'air, il me fallait de l'air!! Paniquant, je portais mon regard sur andréa qui se mis également à présenter les meme symptômes... Tendant ma main vers elle, je fus violemment happée vers le plafond, positionnant instinctivement mes mains devant moi afin d'amortir le choc... 

"HEUPHHHHHHHH" Regard hagard, totalement en panique, je tentais de reprendre mon souffle sans y parvenir... Mon coeur était comme pris dans un étau, mon crane me faisant atrocement souffrir. En fait... Mon corps entier hurlait sa souffrance, alors que mon esprit tentait tant bien que mal de comprendre ce qui se passait... "Hey alicia! Alicia, regarde moi... (prenant mon visage entre ses mains) Alicia du calme! Du calme!"J'étais totalement perdu, je ne reconnaissais pas cet homme qui tentait de m'apaiser, pas plus que je ne reconnaissais le lieu ou je me trouvais... Andréa... Au souvenir de la brune, mon cœur s'emballa suivit de près par ce bip incessant qui gagna en rythme et sonorité..." Andréa... (tentant de me dégager de l'emprise de l'inconnu) Andréa... ou est andréa?!"Dépassé, le jeune homme appela à son secours un certain sergio ou roméo, qui ne tarda pas à nous rejoindre. Totalement déconnectée à la réalité, je me mis à me débattre, obligeant les deux à me maitriser et m'administrer un calmant qui ne tarda pas à agir au grand soulagement de mes "tortionnaires"... 

Quatre heures plus tard.... 

"Alicia? Alicia tu m'entends?" Immergeant doucement, je tentais d'ouvrir mes yeux, mes paupières étrangement lourdes... "(voix douce) Hey la belle au bois dormant, enfin réveillée!" Passant ma langue pâteuse sur mes lèvres gercées, je portais mon regard sur ce visage qui me disait quelque chose, mais que je ne parvenait à identifier... " (caressant mes cheveux, voix douce) Ça va aller, il te faudra quelques jours pour te remettre... (me faisant boire un peu d'eau, voix tressaillante) Tu as failli  y passer..." Assoiffée, je ne me fis pas prier et bu goulument manquant de m'étouffer... "Là! Reposes toi... Reposes toi..." 

Deux jours plus tard... 

Mes souvenirs étaient revenus petit à petit, et avec eux la certitude que tout ce que j'avais vécu ou cru vivre durant mes deux semaines de coma, n'avaient été que chimères! Leither Anne Brooke, étudiante en musicologie et art, louant un petit appartement obtenu par le biais de sa mère... Tout ça était fake! Père luthier et mère artiste de théâtre?! Ça en était presque risible... J'avais complètement mélangé le réel et l'imaginaire! Oui j'étais bien née en Angleterre, mais mon père était loin d’être luthier, peut être qu'inconsciemment aurais je aimé qu'il ait un travail normal afin que ma mère soit toujours parmi nous! Oui, peut être était ce là mon souhait profond... Contrairement à la réalité, nous vivions en famille à Manchester, mon père m'inculquant son amour de la musique, ma mère celle de l'art.  Quand on sait que mon père n'a jamais vécu avec nous, on peut aisément comprendre ce fantasme de la famille unie et parfaite ou presque; Rêve résultant surement de la petite fille au fond moi, qui depuis bien longtemps avait été muselée! Deux choses seulement concordaient... Je devenais sourde à la suite d'une forte fièvre à l'age de deux ans et légèrement autiste par la suite; Puis je retrouvais l’ouïe à la suite d'un accident de voiture. Sauf que je ne m'étais pas fait percuter par une voiture un jour d'hiver comme dans cette illusion, non... Ma mère et moi avions été délibérément pourchassées et sorties hors de la route, une seule de nous deux en ressortant en vie. Le parrain avait beau faire rêver tout Hollywood, naitre dans une famille mafieuse n'avait rien de glamour, les morts ne ressuscitant pas au prochain volet... Dana... Dana s'était muée en une petite brunette typée caucasienne, folle et ivre de la vie. En vérité, mise à part la couleur de peau et le coté un peu plus light, le caractère correspondait bien à celle qui était depuis mes 18 ans ma meilleure amie... Mikeal... Mikeal lui s'était mué en un blond, yeux bleus, grand et artiste photographe dont le meilleur ami n'était autre qu'armando supposé futur époux! Sans compter sur mes ex, et autres personnes gravitant ou ayant graviter autour de moi qui avaient tous trouvé une nouvelle vie dans ce songe. Efff, le cerveau... le cerveau est aussi extraordinaire que dangereux!! Seulement... Seulement, elle... Elle n'appartenait pas à cette réalité, elle n'était qu'un pur produit de mon imaginaire et pourtant, elle me paraissait etre la chose la plus vraie, la plus authentique de ces deux "mondes"... 

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"Andrea..." La seule prononciation de son prénom éveillait tout mon corps. J'avais beau savoir qu'elle n'était pas réelle, chaque soir je tentais en vain de trouver le chemin qui me ramènerait à elle... Ses baisers, son sourire, ses expressions, sa voix, son touché, tout absolument tout me manquait irraisonnablement. Tous ces souvenirs qui ne cessaient de m'envahir chaque fois que je me retrouvais seule, comment... comment pouvaient ils n’être qu'une simple création de mon esprit?! Si toutes les personnes importantes de ce songe trouvaient leur double en cette réalité, alors forcement l'avais je déjà rencontré, non? Une camarade de classe, une cliente, une artiste? Ou une sirène... une ombre... un mirage...

Lundi, mardi, mercredi... 

Je me remettais petit à petit de cette overdose qui avait faillie me couter la vie. Mikeal était en guerre avec un gang latin de south L.A, et nous cherchions un moyen de régler les choses à l'amiable. Seulement, ces crétins ne voyaient pas les choses de la même façon, et me prenant pour la petite amie de mikeal, ils me kidnappèrent et droguèrent menaçant mike de me renvoyer dans des petites boites... Les pauvres fous! Il ne savait pas que derrière nous se cachait la famille zorsini et ils l'apprirent à leur dépend... Dans un sale état, je fus transportée à Los Angeles chez mon grand père, ou on me mit sous surveillance médicale durant mon coma, l’hôpital n'étant pas envisageable. Tout me revenait, je reprenais possession de toutes mes facultés physique et psychique, et pourtant je ne quittais pas cet arbre ou j'avais pris l'habitude de m'exiler après la mort de ma mère... J'étais en deuil une nouvelle fois, en deuil d'une femme qui n'avait existé que dans ma tete, et qui pourtant me manquait terriblement. Comment cela était il possible de ressentir un tel vide, une telle souffrance pour une simple hallucination?! Assise sur mon banc, regard perdu dans ce ciel étoilé, je nous revoyais sur ce balcon, alcool et weed dans nos veines, le désir et les non dits au bord de nos lèvres... 

deux semaines plus tard... 

J'avais repris mon travail, repris les affaires familiale, repris le cours de ma vie... Mondanités, contrats, soirées, tout était revenu à la normal ayant pris soin d'enfouir le souvenir d'andréa et la douleur accompagnant celui ci, dans un coin de mon être. Il m'arrivait encore parfois de sentir son odeur, ou sa présence près de moi, surtout lorsque j'étais fatiguée ou entre le sommeil et l'éveil; Mais cela devenait moins fréquent....

"Tu es prête?" Passant sa tête dans le cadre de la porte de la chambre, Dana m'offrit un sourire victorieux... "(poussant un soupire) Tu pourrais quand mème avoir la victoire modeste !" Éclatant de rire, m'extirpant hors de ma chambre... "(taquine) Cela ne devrait pas t'étonner venant de moi, non? (clin d’œil) Et puis c'est un véritable exploit que de sortir mlle l'ours grincheuse hors de sa tanière!" Éclatant de rire, je secouais la tête suivant cette folle qui avait le don de me rendre le sourire... " Une ours qui risque de te botter le cul si tu continues..." Sourire vicieux en commissure de lèvres, voix plus grave... " Mais je t'en prie... Fais toi donc plaisir!"

Une heure plus tard, nous étions au sud de pasadena dans le quartier artistique. D'après dana, c'était la journée "partage ton art" ou tous types d'artistes avaient le droit d'exposer leurs arts dans la rue. Et il était hors de question pour elle, de manquer quelque chose comme ça... Bien évidemment, j'avais dans un premier décliné l'invitation, mais c'était sans compter l’entêtement de dana qui fini par m'avoir à l'usure... "Bon maintenant qu'on y est, autant joindre l'utile à l'agréable et dénicher le prochain artiste d'everlasting..." Tout sourire, me poussant légèrement de son épaule... "Haaa là, là je te reconnais!" La journée s’annonçait intéressante, je ne savais juste pas au combien j'avais raison...

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When dreams and reality become confused... Who are you? [Andrea]
Lun 19 Fév - 13:59
Mon pouls s’accélère considérablement, je ne sais plus qui je suis, où j’habite, ni même ce que je fais ici, dans la chambre de Leither. Les yeux clos, mes doigts s’agrippent à son cuir chevelu alors que la langue de la jeune femme est en train de me faire sombrer dans les abimes d’un plaisir inqualifiable. Je gémis, me contracte, me cambre, je suis sur le point de jouir comme jamais et la jeune femme m’incite à me lâcher, ce que je finis par faire, expulsant un dernier gémissement plus long et plus rauque que les précédents. J’ai comme une étrange sensation, un picotement dans mes doigts, ma tête qui tourne, l’impression de ne plus faire partie de ce monde. Juste le temps de reprendre un semblant de respiration, avant d’attirer ma colocataire jusqu’à moi, récupérant la douceur de ses lèvres, touchant sa peau tout aussi transpirante que la mienne. « Tu m’appartiens… » Je frissonne à ses mots, l’embrasse à nouveau. Je ne peux pas lui dire que c’est le cas, et je suis pourtant incapable de lui dire le contraire. Elle me transporte dans un autre monde, un endroit merveilleux où j’ai simplement envie de me blottir pour ne jamais plus en sortir. Mais la réalité n’a rien à voir avec ce cocon, celle bulle dans laquelle j’aurai rêvé rester encore un peu. Leither se lève, elle s’éloigne, mon coeur se serre et je la vois s’effacer peu à peu sans que je ne parvienne à comprendre ce qu’il se passe. « Lei… reste là… Lei… » Et la voilà disparue, ça cogne dans ma tête, j’ai envie de m’arracher les cheveux. Et enfin, le réveil. Brutal. 



J’ouvre les yeux avec difficulté, suffoque, panique. Je ne vois pas encore très nettement. « Lei… »[/color] Une femme s’approche de moi, je ne sais pas qui c’est. « Melle Flores, bienvenue à nouveau dans le monde réel ! » Le monde réel ? Quel monde réel ? J’en veux pas de ton monde ! Je regarde partout autour de moi alors que l’infirmière me dit aller chercher le médecin. Qu’est-ce que je fous là putain, et où est Leither ? C’est Jasper qui arrive dans ma chambre, visiblement paniqué. « Andy ! Putain te voilà ! » Il se penche sur moi, premier geste de tendresse venant de la part de mon coéquipier le plus proche. « Quoi ? J’ai failli y passer ? »« Plus le temps passait et moins on y croyait. Tu nous a fait peur putain ! » Je porte ma main à ma tête, j’ai un mal de crâne abominable. « Il s’est passé quoi ? » « On traquait un gang, tu t’es pris une balle dans le ventre, t’as pas voulu t’arrêter, tu voulais pas les lâcher, t’as pris la voiture et t’avais perdu trop de sang alors t’as perdu connaissance au volant et la voiture a fait quelques tonneaux… » Il grimace un peu et j’en fais de même. « Je dois avoir une sale gueule alors… » Il se met à rire un peu et hausse les épaules. « Tant qu’t’es là, belle ou pas on s’en fout ! » « Ouais je suis défigurée quoi ! ». Jasper me laisse me reposer, et je reste encore deux bons jours à l’hôpital, avant de demander à sortir parce que j’en peux plus. Je tourne en rond, je pète un plomb, je comprends pas comment j’ai pu faire des rêves aussi profonds, inventer tout ça. J’ai bien demandé à mon coéquipier, et j’ai visiblement tout mélangé. Il n’y a jamais eu de Leither, jamais eu de colocataire, finalement, à part mon métier et mon chien, il n’y a pas grand chose de réel dans ce putain de rêve. Je me sens mal, mal d’imaginer que cette fille n’existe pas, que je ne la reverrai jamais. J’essaie, chaque fois que je ferme les yeux, mais impossible. 



Me lever du lit n’a pas été facile, heureusement Sam est là, elle m’a aidée à rentrer à la maison. Ma demi-soeur n’a jamais été très euphorique à l’idée que je puisse risquer ma vie, alors forcément cet accident la conforte dans l’idée que ce n’est pas un métier très rassurant. Oui, mais c’est ma vie. « J’ai l’impression que ça a duré des années, j’te jure, c’est flippant. Et puis y’avait cette fille… » Je soupire tout en rangeant mes affaires dans mon placard. « Une fille ? »[/color] « C’est comme si j’avais vécu une vie parallèle, un truc complètement dingue, ça avait l’air tellement réel. Et cette fille, Leither, j’crois que j’ai jamais été aussi, je sais même pas comment expliquer. » Passant ma main dans mes cheveux, je secoue la tête et préfère choisir de ne pas en parler avec elle. Les jours passent, les semaines même. Je suis en congé maladie, je ne suis pas censée aller bosser, c’est plus fort que moi, mais j’y vais mollo. Ce soir, ma soeur m’a proposé de sortir un peu, voir autre chose que le commissariat et mon appartement dans lequel je m’enferme pour dormir la plupart de la journée, alors que je n’ai jamais aimé ça, pire même, j’étais quasiment insomniaque. Sauf que le sommeil est le seul lien que je peux avoir avec Leither, et pour le moment, impossible de la retrouver, ce qui me rend folle. J’écoute Sam me parler de son nouveau mec, elle a l’air enjouée, et moi, les mains dans mes poches je fais mine de l’écouter alors que j’ai les yeux partout. Et soudain, la voilà. Elle est là. Mon coeur s’emballe et je pose la main sur le bras de ma soeur. « Attends moi là. » Je cours vers la jeune femme, fends la foule, slalome, ne perds pas Leither des yeux. Mon coeur va lâcher, je le sens. C’est à bout de souffle que j’arrive près de la jeune femme, attrape son poignet pour la faire se retourner. « Lei ! » Je crois que j’aurai pu l’embrasser, là, immédiatement, sans réfléchir. Mais mon regard se fond dans le sien. Ce n’est pas le sien. Ce n’est pas elle. Je perds mon souffle. « Je… pardon… je vous ai prise pour quelqu’un d’autre… » Elle s’éloigne et je reste là, immobile, perdue. J’ai envie de hurler.
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When dreams and reality become confused... Who are you? [Andrea]
Lun 19 Fév - 14:21
Andrea, Alicia
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Le quartier était coloré et chaleureux, des gens de tous les quartiers de pasadena s'étaient donnés rendez vous pour cette journée "partage ton art"... D'ailleurs, celle ci avait plus de succès que je ne le pensais car nous croisâmes des new-yorkais et autres personnes en provenances des divers états. Dana sourire aux lèvres savourait sa petite victoire de me voir ainsi passer d'atelier en atelier, converser avec les uns et les autres, m'extasier devant les réalisations de certaines perles que je prendrais surement sous mon aile. La journée se passait à merveille, cornet de glace en main, je flanais l'esprit tranquille lorsque... "Alicia? Alicia tu m'écoutes?!" Lâchant sous la stupeur mon cornet, je fis un pas en avant coeur battant, tentant de me convaincre que ce que je voyais n'était que le fruit de mon imagination... Là, devant moi andrea faisait face à une blonde. J'avais beau savoir que cela n'était que le fruit de mon imagination, mais elle paraissait si réelle, si proche que je ne parvins à me raisonner... "Alicia? ALICIA, TU VAS OU?" Je n'écoutais déjà plus dana, mon corps fendant la foule comme attiré par cet aimant qu'était la brune, ou du moins son fantôme... "(accent français) Excusez moi, je me suis perdu et ..." Posant un bref regard sur l'inconnu, je répondis précipitamment... "No entiendo, soy espanol" Et reportait mon regard sur la brune qui était seule, debout telle une statut au milieu de la foule... Mon cœur rata plusieurs battements avant que mes pieds ne se décident à se remettre en action. Je n'étais plus qu'à quelques pas lorsque soudain, il y eu un fort mouvement de foule. Bousculée de droite à gauche, je tentais de résister à cette vague humaine avant de reporter mon regard sur... le vide... "ALICIA... alicia mais qu'est ce que... (ton inquiet) alicia, ca va?" Fronçant les sourcils, voix légèrement enraillée, je tournais les talons... "Oui, tout va bien..." 

La journée s'acheva par un magnifique feu d'artifice et des chants populaires. Si dana était totalement dans l'ambiance, il n'en était rien pour ma part. Je ne savais comment me débarrasser d'elle, comment l'effacer, ou au moins l'enfouir au plus profond de mon être... Incitant dana à suivre ce bellâtre latin sur la place, je me laissais choir contre le mur d'une bâtisse, regard doux amer posé sur ma meilleure amie qui était visiblement sensible aux charmes de son partenaire du soir... "Une bière?" bifurquant ma tête sur la gauche, je tombais nez à nez avec une brune aux regard étincelant... "Je... (sourire en coin) Je ne sais pas, ma mère m'a toujours dit de ne pas accepter des choses de la main d'inconnus... Souriant de plus belle, la brune coinça une des bouteilles entre ses cuisses, et me tendis sa main libre... "Ana, vingt six ans, barmaid en quête d'un emploi, et (pointant son index au dessus de ma tete) j'habite juste à l'étage... (regard ancré au mien) On peut dire que je ne suis plus une inconnue à présent!" 

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Deux semaines s'étaient écoulées, depuis ma dernière rechute lors de cette journée "partage ton art". J'avais fini la soirée dans le lit d'ana, qui depuis n'avait plus de secret pour moi... Elle était le genre de personne à vous faire oublier l'espace d'un instant vos problèmes. Pétillante, toujours de bonne humeur, aventureuse, elle rayonnait et chassait par la meme occasion mes ténèbres... Le seul problème était que je ne pouvais l'avoir tout le temps à mes cotés, tel un porte bonheur qu'on accrocherait à son porte clé; Aussi avais je décidé d'extirpé de mon esprit andréa une bonne fois pour toute, je ne savais juste pas encore de quelle manière je m'y prendrai... La solution vint à moi par le biais de Lyann une amie d'université qui contrairement à moi, avait poursuivi dans le milieu de la musique. Se produisant par ci par là, en plus d’être professeur à l'université de Los Angeles, elle m'avait contacter afin de m'inviter à un de ses live. De fil en aiguille, elle en était venue à me taquiner et me forcer la main pour que je lui joue un petit quelque chose au piano, comme durant nos années universitaire... C'est à se moment que j'ouvris les vannes vidant tout, accompagnant de ma voix, cette mélodie qui prenait vie sous mes doigts... La rousse fut si touchée qu'elle me supplia pour la chanter ce soir, me désirant à ses cotés au piano. Il lui fallu faire preuve de tout son talent de persuasion, de sa petite voix, ses "allé leiiii" - car oui j'avais opté pour mon deuxième prénom durant mes années universitaire-  mais au final elle eut gain de cause et c'est ainsi que je me retrouvais le soir venu dans ce bar lounge de south pasadena...

L'endroit était sympa et la décoration avait été repensée pour le show du soir. Bougies dans des boules de verres, ambiance feutrée, petite scène, quelques petites tables carrées de ci de là avec chaises sur les cotés, devant de scène libre pour les spectateurs debout, donnant en face du bar. Le tout rendait bien... Lyann avait réservé une table pour moi du coté droit, afin que je puisse assister au show confortablement installée. Balances et répétitions faites, vint l'heure des derniers préparatifs, mon amie répétant notre chanson, s'assurant de connaitre par coeur les paroles que je lui avais écrite. Quatre chansons plus tard, ce fut à mon tour de monté sur scène, introduite par mon amie... "(voix suave) Et maintenant, laissez moi vous présenter ma talentueuse amie qui a composé cette chanson aujourd'hui spécialement pour moi.... (clin d’œil) Ne sois pas timide!" Éclatant de rire, je montais sur scène légèrement aveuglée par le projecteur. Au moins, je n'aurai pas à voir les visages et juste à me concentrer sur ce morceau que je n'étais plus si sur de connaitre... "Prête?" Acquiesçant de la tète en direction de la rousse, j'inspirais profondément avant de poser mes doigts sur ce piano... 


La voix de lyann s'éleva dès les premières notes, faisant vibrer celles ci de sa voix suave et légèrement rauque. Contrairement aux répétitions, elle était totalement dans l'interprétation, prêtant sa voix à mes émotions, retranscrivant parfaitement l'état de désespoir dans lequel je me trouvais lorsque mes pensées allaient vers la brune... Et alors que la voix de lynn chargée d'émotions transportaient les spectateurs silencieux, je voyageais quand à moi dans mes souvenirs ou du moins ces chimères que je ne parvenais à considérer comme tels... L'université, son propriétaire, cobain et ma chute, l’hôpital, nos sms, nos prises de bec, sa première nuit en tant que colocataire, dana et son space cake, le bar, sa crise de jalousie et... Je ne pus m’empêcher de mordre mes lèvres sous le souvenir de nos premiers corps à corps... J'avais vécu ou cru vivre tant de chose qu'il était impossible de pouvoir résumer tout le temps d'une chanson. Les dernières notes s'élevant, lyann conclu merveilleusement, déclenchant une ovation du public... Tout sourire, elle me pris dans ses bras avant que je ne quitte la scène, non sans un geste de la main à l'intention du public.... Retournant à ma place, je commandais un verre de cognac et reportais mon attention sur mon amie qui avait entonnée une nouvelle chanson, quand soudain... Mon corps se para de frissons, une étrange sensation de picotement se faisant sentir à la base de ma nuque. Dans un premier temps, je n'y portais pas attention, tentant de me focaliser sur lyann; Mais la sensation se fit de plus en plus forte, et je profitais donc de l'arrivée du serveur pour regarder discretement derrière moi... choc... Là, à quelques tablées andréa avait son regard posé sur moi. Étais je bonne pour l'asile? Était ce encore un de ces mirages? Inspirant profondément, je bus une bonne gorgée de mon cognac avant de reporter de nouveau mon attention sur la scène... *Allé alicia!! Elle n'existe pas! Tu ne vas pas encore te ridiculiser!!!* Et pourtant, ces picotements que je ressentais sur ma nuque, ne cessaient de gagner en intensité! Son regard... son regard me brulait, m'échauffait, faisant naitre en moi un désir inextinguible... "Et merde!" Me levant discrètement, je me dirigeais vers la sortie. J'avais besoin d'air!!! D'air et de me remettre les idées en place... Humant l'air frais à plein poumons, je tentais de calmer cette colère grandissante en mon sein, colère diriger contre moi et mon incapacité à échapper à mes fantasmes éveillés. Faisant quelques pas, je finis par m'appuyer sur l'un des murs du bar, tete posée sur celui ci, regard en direction du ciel étoilé, avant de clore mes paupières sous la fatigue psychologique accumulée.... Soudain, j'eus la désagréable sensation de me sentir observée... Ré-ouvrant doucement les paupières, cherchant la personne responsable de mon déplaisir, je restais coi lorsque mes yeux tombèrent sur une andréa au faciès neutre et regard animal... 
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When dreams and reality become confused... Who are you? [Andrea]
Lun 19 Fév - 14:23
Je ne compte plus les fois où j’ai cru voir Leither au coin d’une rue, à la caisse d’un supermarché, même cette femme l’autre jour qui faisait la manche devant la boulangerie, ou celle ce matin qui a été arrêtée pour prostitution. Je commence à devenir folle, je n’arrive même plus à dormir la nuit, parce que même là je peine à la retrouver. Elle n’existe pas, je dois me le foutre dans la crâne, mais je n’y arrive pas. Je me plonge dans le travail pour éviter de trop penser, je rend la vie impossible à notre nouvelle hackeuse et refuse pour le moment de mettre le doigt sur l’attirance que je pourrai avoir pour elle. Impossible. Mon esprit est encore bien trop pollué par une femme qui visiblement n’existe pas. Je vous jure que le coma ça vous change un homme, je suis devenue complètement tarée, et je suis pas sûre d’assumer cette nouvelle part de ma personnalité. C’était déjà bien assez compliqué comme ça, mais non, fallait que je me rajoute un fantôme dans le crâne, bordel mais c’est quoi mon problème ? Jamais, jamais avec ce mirage je n’avais cru pouvoir trouver une fille qui me correspondrait comme elle semblait me correspondre. Et pour cause, ce n’était qu’un rêve, un doux rêve aux notes épicée qui donnaient ce petit goût de réalité. « Andrea ? » Je sursaute, relève la tête, j’étais encore partie dans mes recherche, au cas où. J’ai même filé le bébé à Skyler, espérant qu’avec ses dons de hackeuse elle puisse me trouver quelque chose. « T’as un truc ? » Elle secoue la tête et je rage contre moi-même. « Mais je finirai bien par trouver. » « Tu sers à rien. » Voilà. Mon souffre douleur, faut bien qu’elle serve à quelque chose. « Va me chercher un café, tu m’emmerdes ! » Je sais même pas pourquoi elle venait, mais j’ai pas envie de le savoir, j’ai besoin d’une clope. Je sors, Cobain me suit et je me grille tranquillement ma clope, laissant mon regard divaguer sur les passants, espérant toujours dans un coin de ma tête pouvoir la voir, pour de bon. Illusion. « Flores ! On sort ce soir ? T’as fini ton service depuis 3 heures déjà, t’as plus rien à faire là techniquement. » « Tes ‘techniquement ‘ tu te les fous au cul ! »Glamour toujours. « Allez viens, y’a un concert au Sunset, on avait dit qu’on irait voir… » C’est vrai, je me souviens vaguement d’un truc comme ça. Je finis par capituler, j’ai besoin d’air. Je boucle quelques papiers, et une heure plus tard, me voilà grimpant dans ma bagnole pour ramener Cob à la maison, et rejoindre Jim au Sunset. L’endroit est blindé, et sur scène se trouve une femme, sa voix est plutôt agréable. Je commande une bière et nous nous installons au bar. La chanteuse semble inviter une de ses amies, je laisse traîner l’oreille mais mes yeux restent concentrés sur Jim qui me parle, et la fille derrière lui qui me fait les yeux doux. Mais au moment où le piano démarre, je ressens comme un long frisson qui part de ma nuque pour descendre jusque dans le creux de mes reins. Bordel. Tournant la tête, je remarque alors la jeune femme installée derrière son piano, et mon sang ne fait qu’un tour. Putain, elle est vraiment partout. Je reste hypnotisée par les mots, les notes, mon regard perdu sur la silhouette lointaine de la blonde aux yeux clos, emportée visiblement par la musique. La chanson se termine et la chanteuse remercie son amie, elle se lève, on dirait vraiment elle, mon coeur s’emballe. « Andy ça va ? » Je reste là immobile et tente de suivre la jeune femme des yeux, je dois en avoir le coeur net, mais à travers la foule, je perds sa silhouette des yeux et me mets à pester. Jim ne comprend rien et je bois ma bière cul sec, posant sur le bar un billet de quoi payer ma conso.« J’y vais. » Je laisse alors mon collègue en plan pour quitter le bar, croyant encore reconnaître ce mirage, cette fois de dos. J’aimerai dire que je la reconnaîtrai entre mille, son corps, sa démarche, les boucles dans ses cheveux, sa manière de glisser ses doigts dans sa crinière blonde. Je frissonne à nouveau et la suit à l’extérieur, le coeur battant la chamade. La jeune femme s’éclipse, trouvant refuge contre un mur à l’abris des regards. De tous, sauf du mien. Je m’approche, doucement, jusqu’à ce qu’elle ressente ma présence. Et alors à quelques dizaines de centimètres d’elle, elle ouvre enfin les yeux. C’est elle. Elle est l’incarnation exacte de mes fantasmes les plus enfouis, les plus profonds, les plus intenses. « Leither… » que je lâche dans un souffle, ne cherchant pas plus longtemps avant de réduire la distance entre nos corps pour venir capturer ses lèvres dans un baiser passionné, traduisant toute l’attente inespérée, le manque, la folie qui s’était emparée de moi après cet accident. Elle est là. C’est elle.
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When dreams and reality become confused... Who are you? [Andrea]
Lun 19 Fév - 14:44
Andrea, Alicia
When dreams and reality become confused... Who are you?
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Figée, regard posé sur ce mirage au combien troublant par son réalisme, je me sentis peu à peu perdre toute notion de raison... Ces lèvres, ces traits, ce maintient de corps et ce regard... Ce regard que j'avais tant cherché, espéré et qui au moment ou je lâchais prise, se révélait à moi avec plus de force et profondeur que jamais. Corps tendu, la brune m'observait de son regard animal éveillant en mon cœur des sentiments bien trop violents. « Leither… » Lâché dans un souffle, mon prénom se mue entre ses lèvres en un appel des profondeurs... Entre ouvrant les lèvres aspirant une courte bouffée d'oxygène, je ferme les paupières tentant de résister, de m'encrer à la réalité, de ne pas chuter quand... Percutée, foudroyée, annihilée...Ses lèvres contre les miennes, son corps étreignant le mien, cette ardeur si caractéristique, cette odeur si familière; je ne suis qu'une humaine! Grognant sous les divers sensations ressenties, j'attrape violemment les pans du t shirt de la brune et dans un pivotement fluide la plaque contre ce mur qui était il y a un instant de cela derrière moi... "Hmm" Mordant sa lèvre inférieur que j'étire légèrement, je ne tarde pas à caresser de nouveau sa langue de la mienne chaude et alcoolisée. Je le sais pourtant, que je dois surement toujours etre sur ce mur, tête penchée en arrière, yeux clos; Que tout ceci ne se passe que dans mon imagination... Combien de fois ais je rêvé d'andréa? Combien de fois ais je cru la voir parmi une foule d'inconnus? Combien de fois me suis je faite mal en revivant ces "nuits passées ensemble"? Combien? Et pourtant comme toutes les autres fois, j'accepte, j’accueille cette douleur à venir bras ouverts... Mieux je la réclame tant que je peux gouter ne serait ce qu'un court instant à ces moments de béatitude. Desserrant mon emprise sur son t shirt, je laisse mes mains remonter vers son cou, glisser le long de celui pour venir encadrer son visage... Hors de contrôle, comme sous l'emprise de stupéfiants, je me sens hors du temps et de l'espace, mon univers se réduisant à ce corps, mon oxygène à cette haleine chaude aux embruns de bière, chaque battement de cœur répondant à ce tango que nos bouches et langues dansent avec passion et sensualité. Les mains de la brune glissent le long de mes hanches et déjà un feu ardent ronfle aux creux de mes reins. Traversée par un courant électrique, mes iris s’agrandissent, mon regard se faisant plus bestial, mes baisers plus vorace. Glissant ma jambe entre les siennes, ma main gauche glisse le long de sa joue, son cou, son sein, sa hanche, mon index et mon majeur s'insinuant au niveau de la ceinture de son pantalon, ma main droite glissant dans sa nuque. Faisant pression de mes deux doigts, j'invite la brune à se coller un peu plus à moi, alors que doucement mais surement, je deviens de plus en plus lascive et sexuelle... Glissant avec salacité ma langue sur la lèvre supérieur de la mexicaine, je plonge en même temps mon regard brulant de désir dans le sien envoutant. A cet instant, je sais que je suis capable de la prendre là, sur ce mur, dans cette ruelle, n'ayant cure de qui passerait ou ne passerait pas par là... Et de toute façon, ne suis je pas encore dans un de ces rêves éveillés? Tout ne m'était il pas alors permis? Mes doigts quittent la ceinture du pantalon de la brune, pour venir quérir cette boucle et la défaire d'un geste lent et précis... "Je te veux... (détachant son bouton, regard omniscient) rien qu'à moi..." Et de nouveau je bascule me faisant plus douce, plus sentimentale, moins vorace. Doigts s'insinuant avec une lenteur délibéré dans le pantalon de la brune, je n'entends pas la voiture freiner au bout de l'allée, pas plus que je n’aperçois le groupe de jeunes; Je ne suis que sur ma muse, me délectant de chaque souffle, chaque lueur éclairant ses iris bruns, chaque soubresaut de son corps à mesure que mes doigts plongent sous ce tissu en jean... Et alors qu'ils glisse sous un tissu plus fin, la voix d'un homme me parvient au loin... "LES FILLES... (rires graveleux) ON PEUT SE JOINDRE A VOUS?!" Regard noir, je m’apprête à leur répondre lorsqu'un coup de klaxon retentit forçant la bande à faire diligence. Replongeant sur les lèvres de la brune, je ne tarde pas à retrouver mon cocon et poursuivre ma descente lorsque... "Lei, je t'ai cherché partout, je.... (voix gênée) ah... heu... je tombe mal!" Posant mon regard sur une lyann mi choquée mi amusée, je pose de nouveau mon regard sur la brune, puis sur mon amie et de nouveau sur la brune... "(gênée) Je t'attends a l'entrée..."  

M'écartant brutalement de la brune, regard de défiance, mon corps se met à trembler violemment sous cette révélation qui s'offre à moi. Sourcils froncés, je m'avance d'un pas vif et du bout de mon index touche l'épaule de la brune afin de vérifier que tout ceci est bien ce qu'il parait etre... Reculant sous le choc, machoir serrée, je sens un vent de panique s'emparer de ma personne. Tout ceci est parfaitement impossible!!! J'avais mis tant de temps à me faire à l'idée que j'avais crée, inventé andréa de toute pièce, que de voir cette copie parfaite debout face à moi en chair et en os, était plus qu'effrayant... M'avancant de nouveau, je touche de nouveau l'épaule de la brune avec plus de force, reculant tout aussi rapidement et encore plus choquée que l'instant précédant... hagard et terrorisée, je tourne alors les talons et me mets à courir comme si ma vie en dépendait. Atteignant l'entrée du Sunset, je suis arrêtée dans ma course folle par une lyann inquiete... "Leither qu'est ce qui... Je te ramène!" Me prenant par les épaules m'aidant à monter dans sa voiture, lyann ne tarde pas à fermer la portière, s'engouffrant dans le véhicule et démarrant celui ci. Tête posée sur la vitre, j'apercois alors la brune dans le rétroviseur et instinctivement je me retourne l'observant au travers de la vitre arrière alors que la voiture s'éloigne lentement... "Lei..Qui était cette fille?" Dans un souffle, voix tremblante... "Je ne sais pas..." 

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De retour chez moi, je n'avais pas dormi de la nuit cherchant andréa sans jamais trouvé trace d'elle sur le net. J'avais passé la journée entière totalement décalée de tout et sans parvenir à me concentrer sur rien... Il fallait que je sache, que je découvre qui était cette fille de l'autre soir!! Je l'avais forcément rencontré, car elle m'avait appelé leither! Ca ne pouvait donc etre que de l'époque de l'université et si oui, alors peut etre avais je durant mon coma fabriqué toute une histoire autour de cette fameuse inconnue... Il n’empêche que je voulais en savoir un peu plus sur cette femme, sur le pourquoi en avais je fait un fantasme à m'en rendre malade... Aussi le soir meme, je me décidais à retourner au sunset. Qui sait peut etre était elle une habituée, ou peut etre reviendrait elle voir si "cendrillon" reviendrait récupérer sa chaussure de verre... 

Cela faisait deux heures que j'étais au bar, cherchant parmi les clients le visage de la brune sans grand succès. Pour une raison qui m'échappait encore, je m'étais apprêtée d'une robe moulante courte rouge, chaussures à talons argentés et rouges, petite pochette argenté, coiffure et maquillage travaillés... Avais je envie de plaire à cette inconnue? Ou était ce mon andréa à qui je cherchais à plaire au travers de ce sosie? Asse tordu me direz vous, mais je suis tordue et je ne m'en cache pas... De nouveaux visages mais toujours pas celui escompté... *Qu'est ce que tu fais là?!* Soupirant, je bois d'une traite mon verre avant de poser sur le bar un billet et me lever de cette chaise haute. M'arrangeant, je souris à la remarque du barman et m’apprête à partir lorsque mon regard tombe dans celui de la brune qui s'avance lentement vers moi... Inspirant un grand bol d'air, je cherche la force et le courage de ne pas m'enfuir comme la dernière fois. Et comme chaque fois que je suis nerveuse, je me mure derrière une fausse assurance et une répartie sans faille... Aussi lorsque la brune parvient à ma hauteur son regard éveillant moult désirs et sentiments confus, je souris et m’asseyant, lui lance sur un ton sur et posé... "J'ai failli attendre..."

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When dreams and reality become confused... Who are you? [Andrea]
Lun 19 Fév - 15:13
J’ai seulement le temps de venir l’embrasser, mon cerveau se déconnectant immédiatement. Plus rien n’existe, plus rien n’a d’importance, elle est là, contre moi, et rien ne pourrait me faire plus plaisir présentement. Si à premier abord elle semble perplexe, perdue, elle finit par prendre part au baiser et me retourne même contre le mur me faisant perde mon souffle un peu plus. Enfin, enfin je la retrouve, ma lionne. Nos corps s’embrasent à une vitesse folle, nos langues dansent l’une contre l’autre et mon coeur s’emballe davantage jusque dans ma lèvre qu’elle vient serrer entre ses dents. Je grogne, resserre mon étreinte par peur sûrement qu’elle ne m’échappe. Sa jambe entre les miennes fait cogner mon coeur jusque dans mon intimité, j’ai l’impression que je l’ai perdue depuis si longtemps, et que la retrouver me fait perdre tout sens de la réalité. Je me délecte de chacun de ses gestes pendant que mes mains, perdant patience, cherchent à toucher sa peau, sous ce t-shirt. Je remonte le long de son ventre pour caresser sa poitrine, par dessus son sous-vêtement, alors qu’elle glisse de son côté jusqu’à ma ceinture qui ne met pas longtemps à n’être qu’un vague souvenir. « Je te veux… rien qu’à moi… » C’est alors que ses doigts s’insinuent dans mon pantalon, me faisant me contracter sous le mélange de désir et de premier plaisir charnel. « Lei… » Je la supplie, j’en veux plus, je mords sa lèvre inférieure et l’embrasse avec plus de passion et de voracité. Elle me rend folle et je n’entends pas immédiatement les voix qui s’approchent. Je gémis en sentant la fraicheur de ses doigts entrer en contact avec mon intimité, putain. Tout ce qui peut se passer autour n’a plus aucune importance désormais, c’est seulement elle et moi. Le klaxon en fond de cour ne me coupe en rien dans mon ascension et j’ondule mon bassin pour accompagner ses mouvements, ma main descendant pour prendre à pleine poigne une de ses fesses. Mais une voix se rapproche. Ce n’est pas elle qui me coupe dans mon délire, mais plutôt les mouvements de la blonde qui s’atténuent pour finalement retirer sa main de mon pantalon. Je suis à bout de souffle, et je comprends qu’elle connaît la personne qui vient d’arriver et de repartir aussi vite.



J’ai seulement le temps de reposer mon regard sur la blonde que déjà elle s’écarte brusquement. Elle me regarde comme si je venais d’une autre planète, et moi je tiens là peine sur mes jambes, le souffle anarchique contre ce mur qui me supporte fort heureusement. Elle vient me toucher comme pour savoir si je suis réelle. Et finalement, elle s’échappe. Putain, pas encore une fois… « Merde… » Je souffle et rattache mon pantalon avant de partir à sa suite. Arrivée devant l’entrée du bar, je la vois grimper dans une voiture. « Leither ! » Je cours alors qu’elle démarre mais il est trop tard et ma course s’arrête là. « Bordel ! » Je crie au milieu de la rue, dégoûtée de l’issue de cette soirée. Je suis maudite. 



Impossible de dormir de la nuit, cherchant pourtant le sommeil pour essayer de comprendre, de la retrouver. Elle était là, bel et bien réelle, elle n’était pas seulement le fruit de mon imagination. Ou alors la vie me joue des tours, mais tout, tout était similaire, de l’odeur de la peau au goût de ses baisers en passant par le son de sa voix. C’était elle, il n’y avait aucun doute là dessus. Je dois absolument la revoir. La journée est longue, très longue, trop longue. Et une fois mon service achevé, je prends à peine le temps de troquer mon gilet par balle, enfilant ma légendaire veste en cuir, et je me rue directement au Sunset avec l’espoir de la revoir ce soir. Je sais que je suis folle, que je ne devrais pas, que cette histoire va finir par me coûter ma peau, mais je dois en avoir le coeur net. Je n’avais pas bu, je n’étais pas ivre, je ne dormais pas, et elle était là. Mon regard balaye la salle et mon regard se pose sur la jeune femme, prête à partir. Je m’avance, lentement, mon souffle s’accélérant peu à peu. Elle se rassieds une fois que je suis à son niveau, mon regard ancré au sien. « J'ai failli attendre… » Un sourire naît sur mes lèvres, avant que mon regard ne se glisse sur ses lèvres que j’embrassais hier encore. « Je travaillais… » Je passe ma langue sur mes lèvres avant de les mordre légèrement. « Tu t’en allais ? » Je retire ma veste en cuir que je pose sur le tabouret de bar près d’elle, et prends place dessus sans jamais la quitter des yeux, par peur sûrement qu’elle ne s’échappe une fois encore. « Pourquoi t’es partie aussi vite hier soir ? » Je sonde chacune de ses expressions pour essayer de comprendre. Je vois qu'on est toutes les deux complètement paumées sur la situation. Je n’ai rencontré cette femme que dans mes rêves jusqu’à hier. Pourquoi ? Comment ?
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Lun 19 Fév - 15:38
Andrea, Alicia
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"J'ai failli attendre..." Je me surprends moi même de ce ton pondéré et de cette insolente assurance que je dégage, alors qu'au plus profond de mon être je suis terrorisée de me retrouver ainsi face à mes chimères... Ses yeux s'encrent aux miens, et j'en perds un court instant mon souffle. Ce regard, son regard -hsss-... Je me consume pour son regard fauve et pétillant, alors qu'un sourire taquin se dessine sur ses lèvres. Mais lorsque ses yeux glissent sur ma bouche, je suis traversée par une courte décharge tandis qu’inconsciemment, je pose à mon tour un regard fiévreux sur ses lèvres tentatrices dont je me délecterai bien... « Je travaillais… (passant sa langue sur ses lèvres, mordant celles ci légèrement, éveillant un peu plus mon appétit) Tu t’en allais ? » Un large sourire étire mes lèvres tant le comportement de cette brune, fait écho à celui de mon andrea. J'avais cherché toute la nuit sans résultat l'identité de cette inconnue bien connue, et rien! Pourtant elle semblait me connaitre, ne m'avait elle pas appelé par mon prénom le mon usuel?! Fermant  un bref instant les paupières sous le souvenir de notre étreinte de la veille, je me focalise de nouveau sur la brune, qui veste en cuir posée sur un tabouret près d'elle, s'installe confortablement avant de reprendre... « Pourquoi t’es partie aussi vite hier soir ? » Son regard se fait plus omniscient, captivant toute mon attention, électrisant tout mon être. Que répondre à cela? Je ne peux décemment pas lui répondre que j'ai fui car elle était faite de chair et de sang. Pour sur elle me prendrait pour une folle et ça serait à mon tour de la poursuivre... Non! Il me fallait trouver une réponse satisfaisante, une réponse n'entrainant pas un interrogatoire plus en profondeur. Penchant légèrement ma tète sur la droite, toujours parée de cette factice assurance, je réponds voix caressante... "Disons que je n'étais pas moi même hier soir... et que telle cendrillon il me fallait fuir ce bal." Serais je toujours dans mes rêves que je me serai levée pour venir féline m'assoir à califourchon sur la brune, robe remontée à la lisière de mes fesses, lèvres posées sur les siennes, ma main invitant ses doigts en moi... Mais nous n'étions pas dans un de mes rêves, et je ne pouvais décemment pas répondre à mes pulsions, quoi que... "(Regard légèrement brumeux) Ca t'arrive souvent de te jeter sur les inconnues au détour d'une ruelle?" Le "piège" était tendu, il ne restait plus qu'a ce que la brune me délivre l'information essentielle dont j'avais besoin: Comment, ou d'ou me connaissait elle?! "Vous ne nous avez finalement pas quitté... (sourire charmeur commun à tous les barmans) Un cognac avec glace?" M'arrachant au regard de la jeune femme, je souris à mon interlocuteur... "Oui merci..." Souriant de plus belle... "Et pour votre amie?" Reportant mon regard sur la brune, je remerciais intérieurement ce barman de m'offrir une chance de voir les limites entre le rêve et la réalité... "(humectant mes lèvres) Hummm... Un whisky... (fronçant les sourcils) ou peut etre une vodka?" Mon regard se fait inquisiteur, j'attends, je guette, j'angoisse, j'espère...

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Lun 19 Fév - 18:09
Même si j’avais eu follement envie de la retrouver là ce soir, jamais je n’aurai pu être certaine qu’elle soit réellement présente. C’était seulement une supplication de mon esprit, un désir plus profond encore que tous ceux ressentis avant d’avoir posé pour la première fois mes yeux sur elle. Alors forcément, à l’instant où je la vois là, dans ce même endroit où je l’ai trouvée hier, mon coeur s’affole mais je ne laisse rien paraître. Mon regard s’ancre au sien, puissant, électrique, et je m’approche et lui demande pourquoi elle s’est échappée à toute allure la veille au soir. Plus encore que la frustration de rompre cet instant à deux, j’ai surtout ressenti une peur panique de ne plus jamais la revoir. Ne plus jamais avoir le plaisir de connecter mon âme à la sienne par le biais d’un simple regard comme celui que nous échangeons à l’instant. Jamais personne ne m’a fait ressentir une chose pareille. Jamais. « Disons que je n'étais pas moi même hier soir... et que telle cendrillon il me fallait fuir ce bal. » Je plisse à peine les yeux, cherchant à lire à travers elle pour comprendre la réelle raison de son départ, cachée derrière cette histoire sortie d’un conte de fées. « Ca t'arrive souvent de te jeter sur les inconnues au détour d'une ruelle? » Sa voix est plus étouffée, étouffée par un voile charmeur et sensuel qui fait s’accélérer mon palpitant. Je laisse échapper un très léger rire, mélange d’une pointe d’angoisse et d’un amusement certain. « Et toi, ça t’arrive souvent de te laisser faire et pire d’y prendre goût ? » Nouveau sourire, le jeu est lancé. Elle voulait une réponse ? Elle a une autre question à la place. Si elle croit que tout lui sera révélé en temps et en heure, elle se met le doigt dans l’oeil. Le serveur nous coupe dans notre jeu de regard et nous demande ce que nous voulons boire. Leither commande un cognac et elle semble chercher à lire en moi, deviner ce qui pourrait bien me faire envie. Je pose mon regard sur ses lèvres qu’elle prend soin d’humecter sans doute pour me faire perdre pieds. « Un whisky… ou peut-être une vodka ? » Nouveau sourire avant que je ne quitte son doux visage pour celui plus dur du serveur, attendant ma commande. « Une tequila ce sera parfait. » Je reporte alors mon attention sur la blonde, m’appuyant sur le sol pour venir chercher le tabouret entre mes jambes et le tirer pour l’approcher d’elle, avant de reposer mes fesses sur ce dernier. Nos genoux se rencontrent, je frôle volontairement sa peau et lui souris. « Alors, tu es revenue juste pour me demander si j’avais l’habitude de me jeter sur une inconnue au détour d’une ruelle ? » Ou tu attends autre chose de ces retrouvailles ? Je me garde bien de poser la suite de ma question, ce genre de latence nous est propre, le silence et les soupirs ont si souvent remplacé les mots, de ce que je me souviens. « Tu étais passée où hein ? » Tout ce temps où je te cherchais, Leither. Toutes ces nuits que j’ai passées à penser à toi, à rêver de toi. Qu’est-ce qui nous est arrivé ?
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Lun 19 Fév - 18:40
Andrea, Alicia
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« Ça t'arrive souvent de te jeter sur les inconnues au détour d'une ruelle? » Ma question la fait rire, de ces rires aériens presque inaudibles... « Et toi, ça t’arrive souvent de te laisser faire et pire d’y prendre goût ? » De suite mes lèvres s'étirent en un large sourire qui trouve écho au sein.. Ses réparties sont aussi fluides et percutantes que dans mes rêves. Si je n'avais pas ce besoin impérieux d'étancher ma curiosité, j'aurai déjà pris mes jambes à mon cou, tant la situation était proche du fantasmagorique... "(Lueur au fond des yeux, voix taquine) Touché, balle au centre..." S’arrêtant à notre niveau... "Vous ne nous avez finalement pas quitté..Un cognac avec glace?" M'arrachant au regard de la jeune femme, je souris à mon interlocuteur... "Oui merci..." S'adressant à moi, mais regard tourné en direction de la brune... "Et pour votre amie?" Reportant mon regard sur la jeune femme, je remerciais intérieurement ce barman de m'offrir une chance de voir les limites entre le rêve et la réalité... "(humectant mes lèvres) Hummm... Un whisky... (fronçant les sourcils) ou peut etre une vodka?" Mon regard se fait inquisiteur, j'attends, je guette, j'angoisse, j'espère... « Une tequila ce sera parfait. »Une sueur froide parcours mon échine... C'était tout simplement IMPOSSIBLE!! J'ai forcement rencontré cette femme en quelque part, peut etre une soirée mondaine, une soirée privée ou que sais je, pour qu'elle soit si semblable à mon andréa!! Et alors que confuse je cherche une explication rationnelle à la chose, la brune avance un peu plus son tabouret du mien, nos genoux se frôlant ou du moins son jean effleurant légèrement ma peau mise à nue par ma courte robe... « Alors, tu es revenue juste pour me demander si j’avais l’habitude de me jeter sur une inconnue au détour d’une ruelle ? » Son sourire taquin, sa posture dominante, cette lueur animal dans le regard, je connais tout cela; Je sais ou elle veut m'emmener, mais ais je envie d'entrer dans ce jeu sans règles et sans limites?! Je l'observe, la devine, perçois le danger, et pourtant je suis là au bord de ce gouffre qui m'attire, autant qu'il m’effraie. Et au moment ou mes lèvres semblent vouloir se déceler, au moment ou je me décide entre sauter et fuir, elle brise le silence et avec ma raison... « Tu étais passée où hein ? » Instinctivement je me recule, comme agressée par sa question. Je le sais, je le sens mon regard à l'instant trahi toute la méfiance, la colère et l'incompréhension que je ressens... Qu'entendait elle par "tu étais passée ou?"... Un vent de panique s'empare de moi, alors que mon coté "professionnel" me pousse au calme et à la réflexion...*Reprends toi! Tu es une Zorsini!* Comme un acteur enfilant son costume je me pare de mon masque, mon regard s'adoucissant, mon faciès retrouvant sa passivité. Elle ne pouvait que parler du temps s'étant écoulé entre ma disparition subite et nos retrouvailles; De quoi d'autres sinon??!! *Une parade... maintenant alicia* Regard accrochant celui de la brune, voix suave... "Je me suis tout d'abord réfugiée dans mon modeste grenier... (voix plus chaude) mortifiée de mon indécente lubricité. Puis j'ai passé la journée qui à suivi à chercher une explication rationnelle à mon comportement, sans résultat! D'ailleurs, je te soupçonne fortement de m'avoir droguée!! (Me penchant un peu plus en avant) Et alors que je m’apprêtais à passer une soirée de plus à me torturer l'esprit... (me levant avec une lenteur délibéré, ne quittant pas la brune des yeux)...ma marraine la bonne fée est apparue et m’a apporté cette robe avec l'ordre express de revenir en ces lieux." Tournant avec lenteur sur moi même... "A t'elle bien choisi? (léger sourire en coin) Ne serait ce pas un peu trop? Ou peut etre pas assez?!" Fausse modestie mais à ce petit jeu, un vrai plaisir pris! Me rasseyant au moment ou le barman nous apporte nos verres respectifs, je me saisi du mien et y porte mes lèvres afin de me donner du courage, car le pion que je m’apprête à avancer risque de tout bouleverser... "(mine faussement contrariée) Tu aurais tout de meme pu me souffler ton prénom, avant de me voler baisers et raison!! (sourcils légèrement froncé) D'ailleurs, tu m'as appelé par mon prénom, je présume donc que l'on se connait; Mais je ne parviens pas à savoir d’où! (lueur vive au fond des yeux)Il ne tient qu'a toi de lever le voile sur ces mystères..."

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When dreams and reality become confused... Who are you? [Andrea]
Lun 19 Fév - 18:44
Le sourire qu’elle m’offre me ravit le coeur mais je ne dois surtout pas le laisser transparaître, alors je me contente d’esquisser un sourire à mon tour. « Touché, balle au centre… » Un léger rire quitte les lèvres et je commande finalement une tequila après qu’elle eut fait ses propositions sans qu’elles ne soient les mêmes que mes goûts. Je ne remarque pas immédiatement que son regard a changé, et m’engouffre dans une discussion dangereuse. Je lui demande où elle était, parce que c’est ce que j’ai besoin de savoir. Elle se recule comme piquée au vif et je plisse un peu les yeux, attendant de voir la réponse qu’elle compte me servir. Il ne lui faut pas longtemps avant de se reprendre, reprendre contenance, et cette nouvelle lueur dans son regard. Son attitude devient plus charmeuse tout à coup. « Je me suis tout d'abord réfugiée dans mon modeste grenier… mortifiée de mon indécente lubricité. Puis j'ai passé la journée qui à suivi à chercher une explication rationnelle à mon comportement, sans résultat! D'ailleurs, je te soupçonne fortement de m'avoir droguée!! »J’arque un sourcil à sa dernière phrase et la laisse s’approcher de moi sans que je ne bouge d’un millimètre. « Et alors que je m’apprêtais à passer une soirée de plus à me torturer l’esprit… ma marraine la bonne fée est apparue et m’a apporté cette robe avec l'ordre express de revenir en ces lieux. » Un sourire naît sur mes lèvres alors que je la regarde se lever et tournoyer sur elle-même pour me montrer cette magnifique robe qui l’habille et lui va à ravir. « A t'elle bien choisi ? Ne serait ce pas un peu trop? Ou peut être pas assez?! » Elle sait pertinemment que c’est parfait, que ça me plait, elle peut le lire dans mon regard. Je laisse glisser sur elle un regard plus charmé que charmeur, c’est ce qu’elle cherche après tout, autant lui donner ce qu’elle veut. « Elle a plutôt bon goût, marraine la bonne fée.. » Nouveau sourire avant de capturer son regard. Nos consommations arrivent et je la laisse prendre la sienne, en en faisant de même. « Tu aurais tout de même pu me souffler ton prénom, avant de me voler baisers et raison !! » Je souris en la regardant froncer les sourcils. « D'ailleurs, tu m'as appelée par mon prénom, je présume donc que l'on se connait; Mais je ne parviens pas à savoir d’où ! Il ne tient qu'a toi de lever le voile sur ces mystères… » Je penche légèrement la tête sur le côté sans pour autant me séparer de cette lueur dans son regard Si seulement je savais... « Alors tu te souviens de rien...? » Son regard change et se pare de quelque chose de plus craintif. Je lâche un rire nerveux, tout ça est tellement bizarre... « Ok j'ai l'impression d'être folle...  » Je secoue la tête, perturbée moi-même par cette histoire sans vraiment parvenir à la comprendre. Je plisse les yeux et la sonde comme je peux. « Qui es tu ? » Je me sens complètement perdue dans la dérive de mes pensées et de mes sentiments. Impossible de comprendre ce qu’il se passe réellement. Je passe ma main dans ma crinière brune et finis d’une traite mon verre. « On se demande qui des deux a drogué l’autre... » Je lâche un rire qui se veut détendu mais qui ne l’est pas. Toute cette histoire est complètement folle. Je l’ai cherché pendant des mois, et je la retrouve là, sans savoir qui elle est et pourquoi j’ai rêvé d’elle tant de fois, et de manière aussi… profonde… Je secoue à nouveau la tête et prends une longue inspiration. « Leither Brooke, 29 ans, tu as étudié la musicologie, habité dans un appartement que tu as partagé en colocation avec une certaine Andrea, qui avait un chien, Cobain... tout ça, ça te dit rien ? Les soirées Whisky Tequila, les... nuits... » Bordel mais qu'est-ce qu'il se passe ?
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When dreams and reality become confused... Who are you? [Andrea]
Lun 19 Fév - 18:45
Andrea, Alicia
When dreams and reality become confused... Who are you?
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«... (lueur vive au fond des yeux)Il ne tient qu'a toi de lever le voile sur ces mystères..." Je l'observe, redessine les traits de son visage de mes yeux ou se bousculent les diverses émotions que suscitent sa présence. Tout est parfait, identique, jusqu'à l'intensité de ce regard qui s'est imprégné au plus profond de mon être, et ce dès le premier contact... Penchant légèrement sa tête sur le coté, cette lueur indéfinissable et envoutante au fond de ses iris, voix presque flottante, elle brise le silence... « Alors tu te souviens de rien...? »  De simples mots tout en sommes banals, mais qui en cet instant éveillent terreur et tremblements par cette frontière floue entre ce que j'image et ce qui se pourrait être; Peur se reflétant aussi bien dans les pupilles de la jeune femme que par le petit rire nerveux qui s'évade d'entre ses lèvres... « Ok j'ai l'impression d'être folle...  » Et moi donc! J'éprouve autant d'attirance que de répulsion pour cette inconnue que je crois connaitre, avec qui dans mon imaginaire j'ai vécu tant de choses et avec une telle force que je ne parviens jusqu'à maintenant à en reconnaitre l'utopisme... Son trouble accentue le mien, sa perte de raison ayant raison de la mienne. Secouant sa tête, yeux plissés sondant mon être, elle laisse échapper un... « Qui es tu ? » Qui suis je?  Oserais je le lui dire? Là, simplement, tout de go, sans filtre lui révéler le pire de moi; m'ouvrir toute entière, m'abandonner et fermer les yeux durant la chute pour ne pas en voir la finalité.... Qui suis je? Tout ce qu'elle voudra que je sois, je le serai ne serait ce que pour revivre un seul de ces moments de béatitude dont nous avions le secret, si tant est qu'elle soit bien celle que j'eus dans mes bras... Gardant le silence ne sachant quoi répondre, je la sens de plus en plus mal à l'aise, celui ci se manifestant physiquement en cette main passée dans ses cheveux couleur ébène... « On se demande qui des deux a drogué l’autre... » De nouveau ce rire tendu me donnant envie de m'emparer de ses lèvres, et dans un tendre baiser lui permettre de relâcher toute la tension accumulée. Les secondes s'égrainent et avec elle lentement mais surement mes barrières s'effondrent... De voir la brune dans cet état, me donne l'envie de la protéger, de lui dire que qui qu'elle soit je la désire, que je l'a.... « Leither Brooke, 29 ans, tu as étudié la musicologie, habité dans un appartement que tu as partagé en colocation avec une certaine Andrea, qui avait un chien, Cobain... tout ça, ça te dit rien ? Les soirées Whisky Tequila, les... nuits... » Mon sang se glace dans mes veines, alors qu'un léger vertige me submerge... C'était tout simplement... Comment?... Mon cerveau ne parviens à traiter toutes les informations, émotions contraires qui lui parviennent de manière anarchique ...Était ce... Non, c'était tout simplement IMPOSSIBLE! Et pourtant, je peux voir dans les yeux de la brune qu'elle même cherche un sens, une explication rationnelle, une bouée de sauvetage, une main tendue pour ne pas sombrer dans la folie. Les rêves partagés existaient ils réellement, ou cette femme avait elle un rapport de près ou de loin avec ce fameux gang mexicain qui m'avait kidnappé??? J'avais déjà entre aperçu une émission sur ce qu'on nommait le rêve lucide, durant laquelle j'avais pu voir qu'il y avait des thèses partout dans le monde dessus, mais rien de véritablement concret car tout reposait sur des témoignages, donc rien de concret! Et pourtant, elle était là devant moi!! C'était vraiment elle, ou du moins une version d'elle avec qui j'avais vécu tant de choses en si peu de temps, que celui ci soit d'ordre onirique ou réel... Tout ce bousculait dans ma tête, et pourtant il me fallait réagir! Avec tout le sang froid dont j'étais capable en l'instant, c'est voix posée mais légèrement trouble que je répondis d'un ton doucereux... "Je...(pincement de lèvres) Je me nomme bien leither brooke, et je suis effectivement des études de musicologie entre autre... (sourcils légèrement froncés) mais... je n'ai jamais été en colocation avec une andréa, et je ne connais pas de chien du nom de cobain..." Mensonges, mais que pouvais je répondre à cela?! Croire en ce rêve lucide reviendrait à croire aux petits bonhommes verts, et autres théories farfelues! Si je donnais foi à ses dires, alors la logique et mon pragmatisme me pousseraient à analyser les choses de cette manière: Elle travaille ou travaillait pour ce fameux gang mexicain responsable de mon enlèvement et overdose. De ce fait, toutes informations détenues sur ma personne n'étaient que le résultat d'un interrogatoire ou jeu pervers réalisés sous spleen. Ce qui expliquerait que j'ai pu inclure la brune dans cette réalité onirique que je m'étais construite pour échapper à une réalité bien plus brutale! D'ailleurs, la brune n'était elle pas d'origine mexicaine dans ce fameux reve?! 

Une certaine méfiance, colère et déception irisent mon regard, mais lorsque je plonge au plus profond des siens, son désarroi mêlé à ce qui semble etre de la honte et de la peine abattent de nouveau mes barrières... Instinctivement, je me penche légèrement vers elle et viens effleurer en de douces caresses sa joue droite... "(voix émue) Mais dans cette ruelle, lorsque... (posant un bref instant mes yeux sur ses lèvres) tu m'as embrassé... Lorsque tu m'as tenu dans tes bras... (regard plus profond) J'ai ressenti quelque chose de fort, comme... (sourcils froncés, émotions à nues) Comme si je te connaissais... Comme si mon corps te reconnaissait..." Lèvres entre ouvertes, j'expire et inspire profondément et silencieusement, tentant de réguler cette pression en moi; Mais rien n'y fait! Sa peau sous mes doigts, son regard habité, sa fragilité, tout m'incite à baisser les armes; Comment fait elle cela?! Mon corps pris comme dans un étau, je clos une dixième de secondes mes paupières dans une dernière tentative de bon sens. Et alors que je les ré-ouvre pour de suite être happée par ce regard criminel, je me lance dans le vide sachant d'avance que la chute risque de m'etre fatale! Dans un seul et meme geste, je glisse mes doigts sur la joue de la brune, me penchant dans un geste fluide pour venir quérir ses lèvres en un baiser chargé d'émotions... Sa bouche, notre échange, la douceur mise, les non dits présents... je me perds, j'implose, je respire... "(m'écartant légèrement, voix tremblante) Bonsoir andréa... (sourire en coin) J'adopte dores et déja cette manière de se dire bonsoir…." Cette phrase frapperait forcement la brune mais meme si j'avais décidé de sauter, ce qui incluait garder le silence sur ce rêve commun et donc par la meme ne pas enquêter sur cette histoire surréaliste, et croire en l'innoncence de la jeune femme; J'avais tout de meme droit de la titiller ne serait ce qu'un peu...

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When dreams and reality become confused... Who are you? [Andrea]
Lun 19 Fév - 18:46
Je perds pieds, je perds la tête, j’ai la sensation que quelque chose est en train de m’échapper et c’est un sentiment que je déteste par dessus tout. Avoir le contrôle de tout, voilà ce qui me plait, et cette fille est en tout point tout ce que je ne contrôle pas. Je ne sais pas qui elle est, ni même d’où elle vient. Je me souviens avoir partagé avec elle cet appartement, je me souviens du space cake de sa meilleure amie, de ce bad trip qui m’a conduite à prendre un bain dans sa baignoire et partager un nouveau moment charnel dans son lit. Tout est si limpide dans mon esprit, il est totalement impossible que tout ceci ne soit le fruit de mon imagination, ni même de quelque chose d’onirique. Impossible. Elle est là, et j’ai vécu avec elle tout ça. Pourquoi tout ça semble-t-il si étrange ? Pourquoi me reconnait-elle sans pour autant se comporter avec moi comme elle l’a toujours fait ? Je peine à remettre en ordre toutes ces questions qui voilent mon esprit et mon conscient. Tout se chamboule, tout perd de sa vivacité. Je suis nerveuse, je n’ai pas l’habitude de le montrer, mais elle est si… elle a eu tellement d’importance dans ma vie que je n’arrive même pas à mettre un mot dessus. J’essaie de comprendre, les mots s’extirpent d’entre mes lèvres sans que je n’arrive à les calculer, ni même les retenir. Je voudrais savoir. Mais le regard de Leither est à la fois similaire, et à la fois si différent que je m’y perds. Est-ce qu’elle sait, elle, pourquoi tout ça semble si étrange ? Pourquoi on se retrouve là comme deux inconnues alors que j’ai l’impression qu’on a vécu tout ça hier ? « Je… Je me nomme bien leither brooke, et je suis effectivement des études de musicologie entre autre... mais... je n'ai jamais été en colocation avec une andréa, et je ne connais pas de chien du nom de cobain… » Mes sourcils se froncent, je cherche une lueur connue au fond de son regard, cette lueur qui me dit qu’elle ment, quelque chose qui pourrait me raccrocher à la réalité, à notre réalité. Un souffle s’extirpe de ses lèvres, j’ai du mal à y croire. Elle est en train de me dire que je suis folle. Putain. J’ai pourtant pris aucune drogue. 

Je secoue très sensiblement la tête, presque imperceptiblement même. Je n’arrive pas à y croire. Comment je peux la connaître si elle ne me connaît pas ? Je souffle un peu, déglutis avec difficulté. Je suis à deux doigts de m’enfuir, pourtant merde, je suis pas du genre trouillarde, mais là c’est quand même super flippant. Je baisse les yeux, incapable de soutenir son regard plus longtemps, je suis à deux doigts de la crise de nerfs, mon genou se soulève et se rabaisse frénétiquement à l’aide de mon pied qui donne appui sur le repose-pied du tabouret. Sa main sur ma joue me fait fermer les yeux et serrer les mâchoires. « Mais dans cette ruelle, lorsque... tu m'as embrassé... Lorsque tu m'as tenu dans tes bras... J'ai ressenti quelque chose de fort, comme... Comme si je te connaissais... Comme si mon corps te reconnaissait… » Au son de sa voix, mon regard s’est instinctivement ancré à nouveau dans le sien, comme happé, hypnotisé. Pourquoi ? Pourquoi tout ça semble-t-il si flou. Je suis pas folle putain, j’ai bien vécu tout ça avec elle, c’est pas possible autrement. « Lei… » son surnom s’extirpe dans un souffle et enfin je sens à nouveau ses lèvres presser les miennes. Mes mains viennent chercher son corps que j’approche du mien, écartant mes jambes pour la garder au plus près de mon corps. Elle rompt le baiser, et je garde les yeux clos un instant avant de les réouvrir. « Bonsoir andréa… J'adopte dores et déja cette manière… » « … de se dire bonsoir…. » Mes mots sonnent à l’unisson des siens, je finis cette phrase en même temps qu’elle le fait , faisant s’accélérer mon coeur plus que de raison. Tout ça est tellement étrange, tellement fou, tellement puissant.« Je sais pas ce qu'il s’est passé, je sais pas comment on s’est rencontrées, mais une chose est sûre. On oublie pas quelqu’un comme toi… » Nos regards s’ancrent à nouveau et j’ai un éclair de lucidité. Cobain. Cobain est en une fraction de seconde devenu la clé à toutes mes interrogations. Un chien sait, reconnaît, surtout lui c’est mon chien de travail et mon compagnon de tous les jours. S’il la reconnaît, s’il lui fait la fête comme il le faisait dans mes souvenirs, alors ça voudra dire que tout est vrai, que tout a existé. « Est-ce que tu veux bien m’accorder une faveur ? » Je sens l’interrogation dans son regard et je poursuis sans trop tarder. « Tu voudrais bien venir avec moi, chez moi, maintenant ? C’est pas une invitation obscène ou un truc comme ça rien à voir c’est juste, je sais pas, j’ai besoin de vérifier quelque chose. S’il te plait… » Je sais qu’elle va se méfier, la Leither que je connais se méfie toujours, mais j’aimerai qu’elle me fasse confiance, qu’on essaie.
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When dreams and reality become confused... Who are you? [Andrea]
Lun 19 Fév - 18:48
Andrea, Alicia
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"(m'écartant légèrement, voix tremblante) Bonsoir andréa... (sourire en coin) J'adopte dores et déjà cette manière... de se dire bonssoir…." L'entendre ainsi conclure cette petite phrase qui n'était pas sans nous rappeler nos derniers instants ensemble, a quelque chose de profondément excitant. Je me fais violence pour ne pas me saisir de nouveau de sa bouche et m'en repaitre tel une louve affamée... Pupilles dilatées sous l'afflux de sang et de cette tension de plus en plus forte en mon corps, je tente de réguler les battements anarchiques de mon cœur sans grands succès... « Je sais pas ce qu'il s’est passé, je sais pas comment on s’est rencontrées, mais une chose est sûre. On oublie pas quelqu’un comme toi… » Nos regards s’ancrent de nouveau et comme à l'accoutumé je ne parviens à détacher mes yeux de siens, dont l'éclat vaut tous les ciels étoilés... *Touche la!* Je clos un bref instant mes paupières sous cette pensée qui résonne tel un ordre ne souffrant d'aucune contestation... Résister à ce désir impétueux, tel est le sage conseil que me souffle ma conscience, lorsque mon Ça égoïstement ne s’embarrasse pas des dites convenances, la prudence ne faisant guère partie de ses adages... « Est-ce que tu veux bien m’accorder une faveur ? » Léger mouvement de sourcils, regard interrogateur, je suis curieuse et méfiante à la fois de découvrir ce que la jeune femme attend de moi... « Tu voudrais bien venir avec moi, chez moi, maintenant ? C’est pas une invitation obscène ou un truc comme ça rien à voir c’est juste, je sais pas, j’ai besoin de vérifier quelque chose. S’il te plait… » De vérifier quelque chose? Quelle était cette chose, et avais je envie ou intérêt à ce qu'elle soit avérée ou réfutée?! J'en étais donc déjà là... A cette fameuse croisée des chemins sur laquelle nous débouchions tous, au moment de prendre des décisions qui influeraient considérablement nos vies présentes et futures... Que faire? Une part de moi, la plus audacieuse, désire la suivre et ce quelque soit l'endroit et les dangers auxquels je pourrai être exposée. Mais celle plus pondérée, la plus sombre, m'incite à refuser et m'éloigner au plus vite de cette sirène qui n'a rien d'une Ariel... Me redressant légèrement sur ma chaise, je me saisi de mon verre sans quitter le regard de la brune dans lequel je pèse le pour et le contre. Vidant d'une traite le contenu de mon verre, je me lève presque contre ma volonté et d'un regard incite la brune à faire de même; les dés sont jetés...

Andréa a pris naturellement les devants, et durant le chemin entre le bar lounge et son véhicule, je glisse discrètement mon rasoir de barbier entre mes seins au niveau du soutient... Prudente, je fais également tourner ma bague que je ne quitte jamais, celle ci contenant un micro traceur. Ainsi activé, si dana ne me voyait pas dans les prochaines 24 à 48h, elle pourrait via une application sur son portable retracer mon signal. Dans le milieu dans lequel nous évoluons, il valait mieux être prudent et anticiper, que insensé et en subir les conséquences. D'ailleurs c'est grâce à cette bague qu'ils avaient pu me retrouver la dernière fois et me sauver la vie; comme quoi prudence était mère de sureté! Les premières limites entre le reve et la réalité se matérialisèrent par le modèle de voiture de la brune. Si dans ce reve elle conduisait une Jeep Cherokee XJ, c'était une wrangler qui lui servait de véhicule présentement... Prenant place du coté passager, j'attache ma ceinture encore peu sure de mon choix et des raisons de ma présence dans ce cherokee... "Ça va, on peut y aller?" Répondant positivement par un hochement de tete à la brune, celle ci démarre direction l'inconnu.

Cela faisait maintenant cinq bonnes minutes que nous roulons et ce dans un silence électrique... Je suis prise entre lui demander de me déposer sur le bord de route, toucher cette main posée sur le levier de vitesse, ou encore m'en saisir, grimper sur ses jambes et lui faire passer les vitesses à un endroit plus chaud et humide. Erfff... Il faut absolument que je brise ce silence qui me rend folle! Me tournant légèrement vers la brune, je me décide à poser ces questions qui tournent en boucle dans mon esprit, me faisant imaginer les pires scénarios possibles... "(voix douce) andréa... Je ne sais pratiquement rien de toi.. (petit sourire taquin) mise à part que tu embrasses divinement bien... (yeux légèrement plissés) bien qu'il te manque visiblement un peu de pratique!" Sourire radieux, je poursuivis un peu plus détendue... "Parles moi un peu de toi... Que fais tu dans la vie? Quels sont tes hobbies? Quels sont tes origines? (joueuse) Aimes tu le chocolat?" Questions en vrac, dont la plus importante pour moi était celle de ses origines... Si elle répondait qu'elle était d'origine mexicaine, alors cela collerait avec l'andréa de mes reves, mais également avec ma théorie concernant sa plausible implication dans mon enlèvement. Si tel était le cas, si elle faisait bien partie de ce gang, aurais je alors la force de lui trancher la gorge? Rien n'était moins sure... Erf, la nuit s’annonçait longue et riche en émotion!


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When dreams and reality become confused... Who are you? [Andrea]
Mar 27 Fév - 9:57
Jamais je n’ai pu ressentir ce genre de trucs avant elle, cette sensation divine et à la fois perturbante à souhait. Je suis partagée entre l’envie de fuir cette situation étrange, ou faire en sorte de je plus jamais avoir à me séparer de la jeune femme. J’ai l’impression que se livre en moi un combat sans merci, j’aimerai comprendre, comprendre comment on peut en arriver là sans se souvenir d’aucun chemin emprunté. J’ai un esprit si cartésien qu’il aimerait qu’on lui apporte des réponses à tous ces questionnements incessants. Ma tête est à deux doigts d’exploser, sans compter mon corps qui répond à l’attitude de la blonde, mon coeur qui bat la chamade dans ma gage thoracique et cette chaleur impétueuse qui gronde dans mon ventre. Dans une réalité parallèle, je crois que je me serai jetée sur elle pour la prendre là sur le bar, lui faire l’amour comme jamais, comme dans mes souvenirs, comme dans mes rêves. Tout ça est absolument déstabilisant et je ne suis même pas certaine d’aimer ça. Pourquoi les choses ne sont-elles pas plus simples ?

Une idée me vient alors à l’esprit, Cobain. J’ai besoin de savoir ce qu’il en est, si lui se souvient de Leither, s’il pouvait au moins éclairer une partie de toutes ces questions qui se bousculent. Alors sans trop réfléchir plus longtemps, je propose à la jeune femme de m’accompagner quelque part. Je la sens réticente, et je ne peux que comprendre. Mais après avoir descendu la totalité de son verre, elle finit par accepter, et je sens une once de soulagement en moi. Nous nous rendons à mon véhicule et je la laisse monter du côté passager. Je brûle d’envie de lui faire l’amour dans cette voiture, c’est juste hallucinant à quel point je me sens attirée par elle, personne avant elle ne m’avait fait cet effet, c’est aussi grisant que frustrant. « andréa... Je ne sais pratiquement rien de toi.. » commence-t-elle en tournant la tête vers moi. J’en fais de même mais pas trop longtemps, mon regard se doit de rester concentré sur la route, c’est déjà bien assez difficile comme ça. « mise à part que tu embrasses divinement bien… » Je souris, je ne peux me retenir, parce qu’un compliment aussi flatteur ne pouvait me laisser insensible. « bien qu'il te manque visiblement un peu de pratique! » Un rire s’échappe d’entre mes lèvres et la regarde à nouveau. « Il ne tient qu’à toi de m’aider à m’entraîner… » J’aurai pu me vexer, mais j’ai plutôt l’esprit taquin ce soir, et je préfère entrer dans son jeu plutôt que de me braquer. « Parles moi un peu de toi... Que fais tu dans la vie? Quels sont tes hobbies? Quels sont tes origines? Aimes tu le chocolat? » Je prends une légère inspiration. « Tu as vraiment envie de rompre le charme de l’inconnu ? » Je lui adresse un sourire et tente de rassembler mes idées. Je ne sais pas pourquoi, j’ai un blocage quant à mon métier, encore, comme un souvenir qui refait surface, un réflexe, et je fais le choix - encore - de mentir à ce propos. « Je suis coach sportif. Plus jeune je rêvais d’être garde du corps pour une célébrité, une femme de préférence, mais quand j’ai vu la carrure des mecs, j’ai abandonné l’idée. » Je ris un peu et poursuis sans tarder. « Mes parents sont colombiens, mais j’ai vécu ici assez tôt, disons que ce ne sont que des origines… Et sinon hum, je suis passionnée de boxe, j’adore les animaux, les chiens en particulier, les voitures, et le chocolat oui, j’adore ça… enfin rien de bien excitant en soi. » Je dois me retenir de poser sur sa cuisse cette main qui me démange clairement. « Et toi, tu viens d’où ? Et à quoi tu occupes tes journées ? » Mon regard jongle entre la route et son visage angélique. Elle est tellement belle… Nous arrivons assez rapidement chez moi et je gare la voiture devant la clôture, laissant la jeune femme descendre alors que j’en fais de même. Je lui fais signe de me suivre alors que Cobain arrive en courant et en aboyant comme si sa vie en dépendait, pour défendre la maison. « Calme-toi Cob, c’est moi ! » Je lui fais signe de reculer pendant que j’ouvre le portail, et une fois ouvert, il vient me sauter dessus pour me faire la fête. Je le gratifie de quelques caresses et le laisse aller vers mon invitée. Il s’approche, la renifle un peu, perplexe. Il ne lui fait pas la fête dans dans mes souvenirs. Il se met même un peu à grogner et je l’engueule direct. « Excuse-le, il est hyper protecteur avec moi. Et heureusement t’es une femme, les mecs il leur bouffe les mollets. » Je ris un peu et montre la maison d’un signe de main. « Tu veux boire un verre ? »
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Lun 5 Mar - 22:09
Andrea, Alicia
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"(voix douce) andréa... Je ne sais pratiquement rien de toi... (Détachant un court instant son regard de la route pour le poser sur moi, je lui adresse un petit sourire taquin)mise à part que tu embrasses divinement bien... (Un large sourire vient illuminer ce visage bien trop sérieux, et c'est joueuse que je poursuis, yeux légèrement plissés) bien qu'il te manque visiblement un peu de pratique!" Laissant échapper un rire franc qui ampli l'habitacle, son sourire trouve écho dans le mien. J'avais presque oublié combien j'aimais à la voir joyeuse, et surtout combien j'aimais à en être la cause...« Il ne tient qu’à toi de m’aider à m’entraîner… » Secouant ma tête sous cette proposition aussi indécente qu'imprudente au vu de la situation, c'est radieuse que je poursuis un peu plus détendue... "Parles moi un peu de toi... Que fais tu dans la vie? Quels sont tes hobbies? Quels sont tes origines? (joueuse) Aimes tu le chocolat?"

Je sais que cela fait beaucoup de questions à la suite, mais j'ai besoin de tirer le vrai du faux, d'apaiser mes doutes, d’ôter cette chaine qui entrave mes pieds et mes mains; M’empêchant de me jeter à corps perdu dans ce que je sais d'avance etre plus qu'une aventure...  « Tu as vraiment envie de rompre le charme de l’inconnu ? » Mes lèvres se teintent d'amertume, car cela n'est que trop vrai... L'inconnu est un luxe que je ne peux me permettre dans ma situation; Celle ci étant synonyme de risque, le risque de danger, et le danger de mort dans ma "profession". Et pourtant... j'ai cet irrépressible désir d'abaisser mes défenses, ôter mon armure et ainsi mise à nue, laisser la brune faire ce qu'elle voudrait de moi... Folie, n'est ce pas? « Je suis coach sportif. Plus jeune je rêvais d’être garde du corps pour une célébrité, une femme de préférence, mais quand j’ai vu la carrure des mecs, j’ai abandonné l’idée. » Coach sportif? Cela ne correspondait pas à mon andrea, pas plus que l'abandon face à l'adversité! Que faisais je dans cette voiture? Qu'avais je espéré? Un reve ne pouvait etre réalité, j'en avais la preuve, que me fallait il de plus?! « Mes parents sont colombiens, mais j’ai vécu ici assez tôt, disons que ce ne sont que des origines… Et sinon hum, je suis passionnée de boxe, j’adore les animaux, les chiens en particulier, les voitures, et le chocolat oui, j’adore ça… enfin rien de bien excitant en soi. » Colombiens... Je tente de faire bonne figure, ne rien laisser transparaitre alors qu'un fort sentiment de déception grandit en moi. Colombienne, elle était colombienne n'était ce pas là une bonne nouvelle? N'etait ce pas là ce que j'avais souhaité?! Certes... Mais dans tout cela, andrea... mon andrea s'éloignait de plus en plus de moi, et avec elle cet insondable bonheur dont je m'étais gorgée jusqu'à l'ivresse... « Et toi, tu viens d’où ? Et à quoi tu occupes tes journées ? » C'était à mon tour, il fallait bien que je m'y attende. Que dire? quelles cartes jouer? Elle n'était pas mon andrea, je n'avais aucune obligation à être honnête avec une inconnue, pas plus que je n'avais d'obligation de prolonger cette soirée. Il était encore temps de mettre un terme à cette mascarade et reprendre le train de ma vie... "Andrea je..." *... souhaite descendre! Voila ce que tu veux lui dire!* Oui, c'était cela... Du moins avant qu'elle ne pose son regard dans le mien... Il y avait des différences, de GROSSES différences avec mon andrea, mais ce regard... Ce regard était le même, provoquait les mêmes frissons, éveillait les mêmes désires, attisait la même faim en mon être! Machinalement sans vraiment réfléchir à ce que j'allais répondre, ma bouche s'ouvrit laissant les mots s'écouler sans que je n'en sois réellement l'auteur... "Je suis une de ses nombreuses artistes dans l'ombre... *mensonge* Et je suis d'origine anglaise, mais je vie depuis mes 18 ans à los angeles... *semis mensonges* J'ai très rapidement perdu le peu d'accent anglais que j'avais, pour adopter celui bien caractéristique des californiens (sourire, prenant l’accent anglais) mais je sais le faire ressurgir si besoin...  *mensonges, mensonges* Sinon, j'occupe mon temps à crée des compositions, répondre aux diverses commandes que je peux décrocher, ou encore aux invitations de mon amie que tu as vu sur scène, lorsqu'elle désire un intervenant lors de ses cours... *Que de mensonges alicia!* En ce qui concerne le reste... (clin d’œil) ne brisons pas tout le charme... l'inconnu peut être chose grisante!" Ou le silence salvateur quand les mensonges s'enchainent à vitesse grand V!!

Andrea ne tarde pas à freiner devant une maison au charme sure, mais rien d'extravagant. Cela correspond assez bien à un bien que j'attribuerai à une coach sportive, et c'est donc assez curieuse de découvrir l’intérieur que je la précède et sors de la voiture. Suivant la brune, je ne tarde pas à entendre les aboiements d'un chien, jusqu'à ce que la silhouette de cobain se détache de l'obscurité. Un large sourire étire mes lèvres alors que je vois ce chenapan accourir dans notre direction...« Calme-toi Cob, c’est moi ! » Ouvrant le portail, andrea tente de le faire reculer sans trop de succès, celui ci lui sautant dans les bras, fidèle à lui meme. J’observe avec tendresse le duo, restant légèrement en retrait afin de les laisser profiter de leurs retrouvailles journalière. C'est alors que cob se dirige vers moi, me reniflant, oreilles dressés, sa truffe se nichant au niveau de mon soutien, à l'endroit ou j'avais caché ma lame. Grognant, celui ci se fait immédiatement rabrouer par andréa légèrement gênée, sa voix teintée d'un je ne sais quoi... « Excuse-le, il est hyper protecteur avec moi. Et heureusement t’es une femme, les mecs il leur bouffe les mollets.  Tu veux boire un verre ? » Me montrant la maison de la main, la brune attend ma réponse qui tarde légèrement. Je ne sais pas quoi faire, la réaction de cobain n'étant pas celle à laquelle je m'attendais, mais peut être était elle dû également à l'arme que je cachais sur moi. C'était un chien de garde, et dans mon rêve bien qu'il me connaisse, il n'avait guère apprécié notre petit jeu au couteau avec dana... "Je... (Inspirant) Je te suis..." Laissant la brune passer devant, cobain ouvrant la route devant elle, je retire discrètement mon arme de mon soutien, et enfonçe rapidement celui ci dans la terre d'un grand pot à fleur devant la maison, tandis qu'andréa ouvrait sa porte... "Je t'en prie..." Sourire aux lèvres, voix taquine... "Que de galanterie... (passant devant elle, regard dans le sien) Ou est l'arnaque?" N'attendant pas de réponse, je pénètre dans les lieux pour découvrir un intérieur design sans trop de fioritures, et quelque peu en désordre. Éclatant de rire, je pivotais sur moi même et fais face à la brune... "Ahhh voila l'arnaque (désignant de la main le petit bordel, taquine) Je connais des étudiantes qui peuvent t'aider à ranger tout ça pour un prix convenable... (secouant la tete positivement, moue et voix enfantine) Et si tu n'es pas radine, elle peuvent meme repasser et plier tes linges!" La tète d'andréa à l'instant valait tout l'or du monde, et ce regard... erff, ce regard m'incitait au crime! "(voix normale) J'attends toujours mon verre! (clin d’œil) En colombienne qui se respect, tu dois bien avoir une bouteille d'aguardiente qui traine par là!" Cela faisait un bail que je n'en avais pas consommer, et je dois dire que j'étais plutôt ravie de me délecter de nouveau de cet alcool typique de la Colombie.


©️ code par Nostaw.
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When dreams and reality become confused... Who are you? [Andrea]
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