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Retour de la Nouvelle Orléans. ft Ruben

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Ruben Leeroy
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Retour de la Nouvelle Orléans. ft Ruben - Page 2 Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
Retour de la Nouvelle Orléans. ft Ruben
Dim 13 Mar - 16:40

Dans l’intimité de sa demeure, Ruben retrouve cette complicité qu’il a développé avec le français depuis le jour de leur rencontre. Il se rend compte qu’il apprécie grandement le sourire de Philippe. Celui-ci éclaire ses traits et ne fait qu’accentuer la douceur qu’il dégage naturellement. Il est loin désormais, l’artiste taciturne, ébranlé par une vie qui lui a arraché sa raison de vivre et errant sans trop quoi faire de son existence. Aujourd’hui, il semble avoir commencé son deuil, à accepter son passé et à aller de l’avant. Il redevient l’homme qu’il a été avant que tout bascule, mais avec de nouvelles cicatrices. Un homme qui lui plait et qui lui ouvre les portes à son tour sur un nouvel avenir, peut-être à deux. « Qui sait ? » Il le questionne avec espièglerie lorsque le français lui indique qu’il se demande s’il ne l’a pas ensorcelé. Il en joue bien qu’il ne se sente pas irrésistible. C’est plaisant de plaisanter avec le français et il se laisse naturellement tenté par ces chamailleries plaisantes entre deux amants qui apprennent à se découvrir et à s’apprécier. Il rit naturellement aux propos du saxophoniste. « Je suis curieux de les découvrir. Qu’as-tu à avancer ? » Il le questionne naturellement avec une expression faussement inquisitrice. Son sourire va en inéquation avec le sérieux de sa question. Philippe s’enquit naturellement de son état et Ruben lui répond naturellement, sans tabou. « Effectivement, on ne dort jamais mieux que dans son lit ou en bonne compagnie. » Il lui indique alors qu’il laisse le saxophoniste prendre ses marques. Sa présence lui est agréable et il se dit qu’il devrait facilement s’habituer à le voir arpenter sa demeure comme s’il était chez lui. Il ne manque d’ailleurs pas de le taquiner à ce sujet en lui rappelant qu’il ne dirait pas non à avoir un cuisinier à domicile. Il rit également à la remarque de son amant. La condition semble en apparence bien simple, mais le saxophoniste a bien d’autres conditions à l’esprit que celle-ci et il ne manque pas de lui en faire part. D’ailleurs la jolie couleur de ses joues semble l’affirmer, ce qui lui arrache naturellement un sourire narquois. « Oh ? Et qu’elles sont toutes les conditions que tu pourrais mettre face à cette proposition ? » Une provocation en bonne et due forme juste pour le plaisir d’accentuer son trouble. L’échange se fait plus intime et empreint d’une certaine sensibilité dans laquelle ils se plongent sans chercher à se restreindre. C’est exquis de se sentir de nouveau désirer. Il ne lutte pas contre cette douce brûlure qui avive ses sens et exacerbe sa fébrilité. Il ne masque pas ses pensées et le désir que le saxophoniste éveille naturellement en lui sous ses baisers et caresses. Il ne rougit pas. Il a envie de lui. C’est un fait contre lequel il ne peut pas lutter lorsqu’il agit de la sorte avec lui. Philippe est un homme incroyablement désirable. Il retrouve totalement la maitrise de ses charmes et le pianiste y est sensible. redis le que tu as envie de moi. Cet ordre qui n’en est pas vraiment un est envoutant. La sensualité du timbre de la voix du saxophoniste lui arrache un battement de cœur, accroit l’attrait qu’il a pour cet homme. « J’ai envie de toi, maestro. » Il lui susurre de nouveau telle une confidence. Leurs souffles se meurent l’un dans l’autre. Leurs prunelles ne se quittent pas alors qu’ils prennent du recul sur ce désir qui demeure tapi en eux, mais qu’ils s’efforcent de museler pour le moment. Ils ont toute la nuit devant eux. « Totalement, je suis un homme de raison. » Il murmure à l’orée de ses lèvres. Un doux mensonge, car le pianiste est une âme souvent contrôlée par sa passion. Il ne sait pas agir autrement. C’est ancré en lui si profondément que parfois il doit lutter contre sa nature pour garder les idées claires. Ses lèvres s’emparent de celles du saxophoniste. Il lui offre un baiser lent et langoureux. Il s’autorise quelques touchers affriolants, apprécie le gémissement appréciateur qu’il lui arrache et qui renforce son attirance pour lui.  L’idée de museler sa raison se fait sentir, d’autant plus lorsque son excitation se retrouve accentuer par les caresses de Philippe, mais il ne se laisse pas contrôler. Il ne veut pas succomber à cette exquise brûlure trop facilement. Il veut apprécier pleinement ces instants en sa compagnie en dehors de la luxure. Il veut apprendre de ses erreurs et ne plus les reproduire même si cela se révèle compliqué à cet instant, alors qu’il le sent tout aussi désireux que lui. La suite n’en sera que plus exquise. Il veut y croire. « Je n’ai jamais dis que je n’étais pas doué dans ce domaine. » Il le provoque dans un sourire éclatant et enjôleur alors qu’il vient ponctuer ses propos par un clin d’œil complice. Il lui propose naturellement un rafraichissement. Un moyen pour eux de reprendre leurs esprits tandis qu’il l’invite à jouer pour lui. Philippe suit naturellement le fil de ses pensées. C’est agréable de voir qu’il a la capacité de le faire avec une telle aisance. Peut-être que si Wilfried avait eu ce talent-là, les choses entre eux auraient été plus simples. Il ne le saura jamais, alors il évite d’y songer. « Je sais, à ton avis, pourquoi je te laisse jouer notre musique dans ma demeure ? » Il le taquine de bonne grâce alors qu’ils s’offrent un dernier baiser chaste. Le geste démontre l’intimité qu’à pris leur relation. Ils s’apprivoisent, apprennent à composer à deux comme deux musiciens qui partagent la même partition. Deux musiciens qu’ils sont et qui vont être amené à créer ensemble, à produire de belles choses. « Je le vois clairement et ça me plait énormément. » Il lui avoue avec douceur alors qu’il vient relâcher la pression de ses doigts autour de sa hanche. Son souffle est encore court et brûlant sous l’effusion de ses sens, mais c’est une délicieuse sensation alors il la savoure pleinement. Il laisse Philippe se retirer d’entre ses cuisses pour rejoindre son étui. De son côté, il arrête la musique lancée par la chaine hifi et se dirige naturellement vers la cuisine pour attraper deux verres vides qu’il glisse sous son bras gauche avant de rejoindre la petite table basse du salon sur laquelle il les dépose avant de retourner en cuisine pour prendre l’eau gazeuse. Il arrête son choix sur le même que son invité et il retourne naturellement remplir les deux verres en laissant la bouteille à disposition. Il vient ensuite s’asseoir sur le canapé en angle droit et s’installe confortablement pour reposer sa cuisse douloureuse. Son attention se retrouve naturellement focalisée sur le musicien. Les premiers notes raisonnent à ses oreilles dans une douce mélodie. La leur, mais avec une émotion qui est la sienne. Celle qu’il donne à cet instant à ce morceau dont il a pu que se faire une idée, laissant les souvenirs des notes s’enchainer dans son esprit. La matérialisation de cette partition est enivrante. Un sourire ravi ourle ses lippes alors qu’il se laisse gagner par ce morceau teinté de sensualité, celle qu’il a éveillé au creux des reins du français. Les notes s’enchainent avec une harmonie parfaite et sublime qui ne fait que renforcer l’éclat de son sourire et le plaisir qu’il ressent à être le témoin de la naissance de ce morceau et à la renaissance du musicien qui la composait et avec qui il réapprend à être ce qu’il était : un musicien profondément amoureux de son art. L’émotion est palpable dans l’éclat de ses prunelles lorsque le morceau touche à sa fin. Un silence agréable vient suivre le morceau. Un temps mort pour leur permettre d’apprécier jusqu’au bout la perfection de ces notes et l’harmonie dans laquelle elles se sont dévoilées. « Me has embrujado, maestro. Esta canción es absolutamente perfecta. Le diste el sonido perfecto. (1) » Il lui indique sans en prendre conscience dans sa langue natale. Sa voix est rauque, empreinte de l’émotion vive dans laquelle il se trouve. « Je n’en attendais pas moins de ta part. Tu as fait les bons choix dans ceux que je t’ai proposé et ton jeu a rendu l’ensemble encore plus percutant. Tu peux être fier de toi. » Il lui indique alors qu’il se redresse en l’invitant à s’asseoir à ses côtés. « Je suis fier de toi. Tu as bien mérité ton verre. » Il le taquine de nouveau dans un rire doux et léger. Lorsqu’il vient prendre place à ses côtés, il vient naturellement glisser sa main valide dans sa nuque pour venir lui voler un doux baiser. « Merci de m’avoir fait confiance pour me laisser entrer dans ta musique. Ce morceau sera un succès. Je te conseille de garder la même sensualité lorsqu’on le posera en studio. Cela lui confère une aura encore plus magnétique. » Il lui indique dans un sourire narquois alors qu’il vient déposer un baiser contre sa joue. « Si tu as d’autres morceaux sous ta manche, je suis prêt à les entendre. » Il lui indique avec chaleur alors qu’il vient porter son verre à ses lèvres pour en savourer une bonne gorgée. Une manière pour lui de se désaltérer et amoindrir cette vive chaleur qui a envahit sa poitrine alors que ses prunelles dévorent le saxophoniste du regard avec un intérêt non feint.  

(1) Tu m'as envouté, maestro. Ce morceau est absolument parfait. Tu lui as donné la sonorité parfaite.

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Philippe Neville
Philippe Neville
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Retour de la Nouvelle Orléans. ft Ruben - Page 2 6afd003440ce7f1e6e938bb83a819cfa58a38cca

• âge : 47
• pronom : Il
• côté ♥ : Veuf depuis le 14/02/2020. Son coeur semble vouloir se reconstruire doucement au prés d'un musicien.
• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
• avatar : Alexander Skarsgård
• crédits : medusa (avatar) / vmicorum. (signature)
• messages : 565
• date de naissance : 15/11/1976
Philippe Neville
Retour de la Nouvelle Orléans. ft Ruben
Mar 29 Mar - 11:52


Ruben & Philippe. mai 2021

Pas à pas.
Il avance. Ils avancent.
Il reprend ses marques. Ils en font naître d'autres.

Rien n'est précipité. Tout s'apprécie à sa juste valeur. Les blessures, doucement cicatrisent, poussées par ce nouvel élan qui se fait imposant quand ils sont ensemble. Les sourires se redessinent sur leurs visages, jadis marqués par les tourments. Tout est encore fragile mais la confiance se tisse avec en prime ce lien que leurs offre la musique. Cette ligne de conduite qui d'une certaine façon leurs a permis de survivre. Même si les mélodies n'ont plus les mêmes résonances, elles restent prenantes et importantes.
Philippe réalise la chance qu'il a, la vie l'a privé de Marius, mais elle a mis Ruben sur sa route. Jamais il n'aurait cru cette chance possible.
Et pourtant.
L'absence de ces quelques jours lui a fait prendre conscience de l'ampleur du ressenti qui se glisse peu à peu en lui. Il a compris à quel point il aimait être en compagnie du pianiste. Combien l'avoir à ses côtés devenait vital. Il ne met pas de mot sur ses ressentis. Il leurs laisse le temps de s'épanouir tout en leurs permettant de l'envelopper de ce nouveau bonheur. Bonheur qui irradie ses traits, illuminant son regard, agrandissant son sourire. Et encore plus à cet instant où il retrouve celui qui lui a manqué sans qu'il n'ose l'avouer. Parce que la pudeur l'étreint et qu'il ne veut pas brusquer le pianiste.
Mais il le taquine.
Avec audace.

Pour faire tomber cette tension qui prend vit et s'invite sur sa peau, sous sa peau, quand les contacts se font plus intimes. Ils jouent avec aisance de leurs atouts. De cette facilité qu'ils ont à se charmer sans que ça ne soit pesant. Tout se fait naturellement. Rien n'est forcé. Ce qui donne à l'échange une vérité bien plus vibrante. Une touche de fraîcheur qui donne à Philippe la sensation de retrouver la véritable essence de la vie.
On dit qu'il en faut peu pour être heureux.
Et Ruben et Philippe touchent dans cet instant l'ébauche d'un nouveau bonheur.  

Les mots échangés montrent à quel point l'un comme l'autre est friand de cette complicité. Qu'il la cherche même pour rendre encore plus brillant l'éclat des yeux de son partenaire. « La curiosité est un vilain défaut monsieur Leeroy. » Sourire taquin. « Ne t'en fais pas je te laisserais l'opportunité de découvrir tous ces avantages au fur et à mesure. Peut être que même si tu es sage tu en auras quelques uns ce soir. » Clin d’œil provocant avant que Philippe ne se concentre sur l'état de Ruben. La semaine à la Nouvelle Orléans a été épuisante et il espère qu'il a pu mettre ces quelques heures chez lui; à profit pour se poser. « Cette nuit tu seras en bonne compagnie. » Il parle simplement, pour lui ce fait s'écrit comme une évidence, même s'il ne se passe rien de plus que lors de leur première nuit.
Le saxophoniste n'a pas besoin de plus.
La présence de Ruben à ses côtés suffira.

Même si le désir sera présent, il l'est déjà. Et il range ce qu'il a porté, découvrant un peu plus l'homme qui donne un nouvel élan à sa vie meurtrie. Vie qu'il pensait à jamais détruite. Et une nouvelle fois la taquinerie prend le dessus entre les deux hommes. Qu'il est bon de passer un moment pareil, ou il y a juste le plaisir du partage et de l'échange qui caresse l'être. Une dose de vitamine qui efface la fatigue cumulée.
Les douleurs du passé.
« Encore une fois tu joues les curieux monsieur Leeroy. » Rire qui éclate. « Déjà je choisirais les menues. Il faut une alimentation saine et équilibrée quand on a une vie aussi trépidante que la tienne. Et je me dois de garder en forme mon boss. » Nouveau clin d’œil taquin. « Après pour le reste et bien je pense qu'un salaire payé en nature devrait faire l'affaire. Sachant que je rends la monnaie bien entendu. » Pourquoi cacher ce qui s'écrit dans chaque parcelle de leurs êtres et qui transpirent par leurs regards qui s'aimantent alors qu'ils se rapprochent.
Les pensées se dessinent.
Jouant de leurs sens.
Aiguisant leurs envies.
Qu'il serait doux de se laisser couler.
De goutter à ce fruit qu'ils découvrent.
Lentement, doucement.
Ne voulant nullement brûler les étapes.

Et les mots renforcent les désirs. Peau à fleur de peau, ils frissonnent. Activant les envies de l'autre en effleurant des points sensibles. En laissant les mots caresser les épidermes envoûtés.
Soupirs et gémissements se mêlent.
Alors que les lèvres s'appellent.
Et que les mains enivrent.


« J'ai envie de toi aussi …  J'ai eu envie de toi à chaque seconde depuis que tu es parti. » Aveu dévoilé pudiquement alors que les joues se teintent de rose sous les attouchements. Sous les pensées qui vagabondent. Mais la raison remporte et puis la soirée ne fait que commencer. La nuit leurs tendra ses bras plus tard. Ils se laisseront couler et ils le savent. Qu'importe jusqu'où ils iront quand les draps froissés épouseront leurs corps dénudés. C'est ensemble qu'ils marcheront. Et c'est l'essentiel. En tout cas le charme opère et ils en sont l'un comme l'autre acteur et spectateur. « Ce soir je découvrirais peut être un peu plus de ton talent dans ce domaine. » Philippe en a eu un aperçu et il est curieux de voir la suite. Il est curieux et impatient d'être entièrement à Ruben. Mais l'un comme l'autre ont besoin de temps et ce temps ils se le donneront pour ne pas finir blesser. Car l'histoire qu'ils sont en train d'écrire se doit d'être belle et forte pour ne pas sombrer sous le poids de leur passé.
Mais avant il y a la musique.
Et une en particulier, celle écrite par Philippe et amélioré par Ruben, ces notes liées comme leur destin est en train de se lier. La meilleure part d'eux, griffonner sur du papier et qui ne demande qu'à prendre vie. « Il est vrai que ta demeure sera parfaite pour écouter cette mélodie. » Et la taquinerie revient alors que le trouble s'est imposé sur leurs être, les marquant de désirs qu'ils ne peuvent cacher. Difficile de contenir cette envie incendiaire alors que leurs souffles se sont entremêlés dans des baisers qui ont eu du mal à rester sages. Tout comme leurs doigts qui ont ébauchés des chemins délicieux vers un abîme exquis. « Tu aimes constater que tu me fais de l'effet. Et c'est plaisant de sentir que c'est réciproque. » Car Ruben n'est pas mieux que lui.
L'eau fraîche aidera à faire descendre.
Cette fièvre qui ne demande qu'à s'étendre.


Et l'instrument est sorti de son étui, et les doigts trouvent leurs places, alors que la bouche se saisit du bec. Le souffle se stabilise. Les yeux se ferment. Et la mélodie résonne délivrant ses notes, cette complicité, cette alliance parfaite entre les deux hommes. Le cœur ajoute sa touche et augmente les ressentis déjà présent. Et les émotions s'envolent, s'écrivent dans le temps leurs offrant une nouvelle éternité. L'instant ne se mesure plus en secondes. Il est juste à eux et ils en font leur monde. Et le silence répond en écho aux dernières notes qui s'envolent comme des oiseaux en liberté.

Avant que la vie ne reprenne.
Avant que les mots ne reviennent.


Et les compliments tombent émouvant Philippe qui en a les larmes aux yeux. Il y a longtemps qu'il n'avait pas éprouvé ce genre d'émotions en jouant. Les derniers temps sa musique était marquée de tristesse, de regret. D'envie de mourir pour retrouver son âme sœur. Là elle est criante de vie, de complicité, d'espoir, d'avenir. « C'est grâce à toi Ruben. Sans toi jamais je n'aurais retrouvé cette envie de jouer. De créer. » Il vient à la demande du pianiste s'installer à ses cotés, son saxo encore entre les mains. Bien précieux qu'il chérit et qui vient de réellement naître après avoir frôlé la mort la nuit de leur rencontre. Parce que cette nuit là Philippe pensait vraiment jouer pour la dernière fois.
C'était son adieu.
A tout espérance.
A toute existence.

Et il répond au baiser donné, frissonnant sous le contact doux et lent. Son cœur s'emballe encore sous le coup des émotions délivrées par la musique jouée. « J'essaierais. » La pudeur vient caresser sa voix. « Tu seras là  car ta présence joue aussi beaucoup sur mes émotions. Tu me mets à fleur de peau et tu fais sortir le meilleur de l'artiste que je suis. » Demande presque timide. Le morceau joué,  il l'a répété dans le studio et il n'a pas eu la même résonance.
La même force.
La même puissance.

Qu'à cet instant. « En tout cas je suis content que ça te plaise. J'avoue que j'étais un peu intimité de le jouer devant toi. Je ne voulais pas te décevoir. » Il sourit au baiser qui se pose sur sa joue. « Je vois que monsieur se fait gourmand .. et je parle de ma musique bien sur. » Vu que Ruben vient de lui demander un nouveau morceau. A son tour il prend le verre d'eau pour savourer la fraîcheur qui tranche avec la chaleur qu'il éprouve. Puis c'est lui qui vient chercher un baiser. « Pour me donner du courage. » Même s'il n'en manque pas. « J'ai un truc un peu plus jazzy. Cela nous remettra de nos émotions et tu replongeras un peu dans l'univers de la Nouvelle Orléans. » Philippe sourit avant de se lever et de reporter son saxo à ses lèvres. Le morceau est plus entraînant, moins émouvant, mais il permet de voir l'étendue du talent du français, qui ne se cantonne pas dans un style de musique. Cela le fait aussi revenir à ses premières amours.
Et une nouvelle fois.
Les notes s'envolent.
Et imprègnent l'atmosphère de musique et de magie.

Avant que le silence ne revienne. « Rien à voir je sais. Mais je pense qu'on avait besoin tous les deux d'une musique plus entraînante. » Revenir dans un morceau trop émotif les auraient encore bien secoués. Il reprend place aux côtés de son amant laissant sa main se poser sur sa cuisse. Les doigts caressant doucement le tissu du pantalon cherchant à faire frissonner la peau. « Tu en dis quoi ? Tu aimes ? » Parce que l'avis de Ruben compte. Puis il regarde l'heure. « Si on ne veut pas manger à toutes les heures faut que je mette les légumes farcis au four pour qu'ils finissent de cuire. Et pendant ce temps je préparerais l'entrée. Tu dois commencer à avoir faim. » Puis il se concentrera sur autre chose car s'il reste là à côté de Ruben il se pourrait que sa main ne reste pas sage longtemps. « Et puis pour être franc si je reste là c'est toi que je vais dévorer. Sauf si tu veux une gâterie avant le repas. » Philippe est prêt à la lui offrir. A le faire vibrer encore plus fort en le goûtant plus intimement. D'ailleurs sa main remonte vers l'entre jambe de Ruben, prête  à s'occuper de l'objet désiré.

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Ruben Leeroy
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Retour de la Nouvelle Orléans. ft Ruben - Page 2 Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Ruben Leeroy
Retour de la Nouvelle Orléans. ft Ruben
Ven 24 Juin - 20:33
Un sourire carnassier ourle naturellement ses lèvres aux propos du français et qui exprime la bonhommie qui l’habite à ses côtés. Ce bonheur simple n’est pas feint. Il luit dans l’intensité de ses prunelles qui se perdent dans celles de son comparse. Une lueur qui n’a rien à envier à celle de son invité qui semble tout aussi enchanté que lui par cette intimité qui se tisse entre eux. Elle est agréable et apaisante. Elle guérit des blessures à peine cicatrisées. Il faudra du temps, mais Philippe lui donne envie de croire qu’un avenir à deux peut être possible. Il a peut-être échoué, mais il s’efforce d’apprendre de ses erreurs pour continuer d’avancer. Il n’a pas d’autres solutions. Avancer encore et toujours en gardant l’espoir. Cet espoir qui lui a permis de se relever après chaque chute. Celui qu’il a tenté d’insuffler à Philippe à un moment où il a manqué d’abandonner. Cet espoir de retrouver cette étincelle, cette flamme pour la vie, la musique et l’amour. Ces muses qui sont leurs essences mêmes. Sans cette passion, ces sentiments, la musique ne peut pas prendre corps. Elle devient qu’un enchainement de notes. C’est le musicien qui lui confère une âme, un message, une destinée. La musique nait de la communion de son artiste avec son instrument. C’est immuable. Il en a encore la preuve parfaite ce soir alors que Philippe joue ce morceau auquel il a apporté des annotations plus tôt. La musique qu’il lui dévoile possède une essence bien différente de celle qu’il avait jusqu’alors à l’esprit. Cette sensualité dégagée par le saxophoniste est envoutante. Philippe semble de nouveau révélé l’artiste qu’il a été. Celui qu’il a perdu lorsque Marius l’a quitté si tragiquement. L’artiste revit et il assiste à cette renaissance dans l’intimité de sa demeure. Il contemple sa beauté comme un admirateur passionné, mais qui demeure sage. Pourtant, une flamme brule au creux de sa poitrine. Elle est agréable et l’envoute tandis que la chaleur qu’elle dégage enflamme tous ses sens. Il est sous le charme du musicien qui l’ensorcèle. Ce soir, il ne lutte pas contre cette magie. Il la laisse opérer. C’est exquis et effrayant à la fois. Il se sent à fleur de peau et si vivant à la fois. Les mots prononcés le troublent et l’émeuvent. Il s’en empreigne, car ils sont chaleureux et beaux. Il ne se sent toujours pas forcément digne de ces louages qui lui sont adressées, mais il s’efforce de ne plus les contredire. Sa prétention a toujours été qu’une facette pour masquer sa sensibilité. Ce soir, son sourire est éclatant. Il reprend les teintes qu’il avait par le passé. Ses blessures sont estompées par ce sentiment d’allégresse qui l’habite. Son éclat se fait d’autant plus flamboyant face aux propos de son invité. « Oh, je suis intimidant ? Pourtant, je suis gentil et sage avec toi. » Il lui indique avec espièglerie. Ses prunelles brillent de cette malice qu’il apprivoise de nouveau. Il se fait gourmand. Sa musique est belle. Elle lui plait et il pourrait se laisser bercer par les mélodies qui s’extirpent de l’instrument de son invité. « De quoi donc pourrait-on parler alors ? » Il le questionne juste pour le plaisir de pousser les taquineries plus loin. Il laisse cette bonhommie rendre son âme plus légère et les nouvelles notes plus jazzy sont une douce symphonie à ses oreilles. Il laisse la magie de nouveau opérer. Ses traits sont détendus alors qu’il ferme ses paupières pour savourer la beauté de ses notes qui s’enchainent avec une perfection tant recherchée par de nombreux musiciens. Sa tête suit le rythme voulu par la mélodie. Son sourire ne se fane pas malgré le silence qui vient suivre les dernières notes. Ses prunelles s’ouvrent pour retrouver les azurs du français dans lesquelles il se perd si facilement. « ¡Perfecto Maestro! » Sa voix se fait plus rauque alors qu’il observe le blond rejoindre la place à ses côtés. Sa main sur sa cuisse, naturellement posée dans un geste intime, presque innocent, mais qui ne le laisse absolument pas indifférent. D’ailleurs ce contact l’électrise et accapare toute son attention. Il rit aux paroles de son protégé alors qu’il vient rejoindre cette main vagabonde pour l’enserrer de ses doigts. « Arrête de m’allumer. » Il lui indique en venant se redresser pour retrouver sa hauteur et rapprocher leurs visages. Son ton est dépourvu de colère. Il relâche sa main tout en prenant soin de caresser son poignet avant de suivre le long de sa chemise. La caresse est lente, révérencieuse et sensuelle. Il a conscience que ce geste ne rend pas indifférent son partenaire. Il le perçoit dans l’éclat de ses rétines alors que sa main retrouve son poitrail, son épaule et finit par s’échouer dans sa nuque. « Et c’est moi qui suis gourmand ? » Il le taquine alors qu’il vient rejoindre ses lèvres pour les embrasser tendrement et sensuellement. Son échine suit naturellement le mouvement. Il se redresse pour gagner plus de pouvoir dans ce baiser qu’il donne sans pudeur. Le baiser se fait langoureux alors qu’il dévore ses lèvres avec cette sensualité presque révérencieuse. Il l’incite à s’installer plus profondément contre le dossier alors qu’il vient prendre place sur ses cuisses en l’enjambant. Ses cuisses viennent emprisonner leurs comparses alors que leurs reins viennent se frôler dans un mouvement impulsé par cette étreinte qui leur arrache leurs souffles. Son myocarde bat vigoureusement dans sa poitrine alors que ses lèvres viennent glisser sur sa joue pour déposer des baisers papillons sur la joue de cet homme qui le fait sentir si vivant de nouveau. Il s’enivre de son odeur musquée, de ce désir qu’il semble éveillé en lui et qui avive ses sens. Ce désir qu’il tente de museler afin de ne pas réitérer des erreurs du passé mais contre lequel il est difficile de résister. D’autant plus lorsqu’on sent son partenaire si sensible et avive à ses touchers. « Je ne suis pas contre l’idée de déguster le dessert avant de passer à table. Les convenances sont tellement ennuyantes, qu’en penses-tu ? » Il le questionne dans une voix rauque alors qu’il vient embrasser la peau de sa clavicule alors que sa menotte vient doucement ouvrir le chemin vers son torse en déboutonnant quelques boutons de cette chemise qui souligne parfaitement les traits de Philippe. Il vient doucement effleurer sa peau accessible du bout de ses phalanges, sa bouche vient s’inviter à cette danse où il éveille les sens de son partenaire. Ce pouvoir est grisant. Se sentir homme de nouveau est tellement sublime. Il sent cette chair frissonner sous ses attentions, s’embraser autant que la sienne dans cette intimité qu’ils renouent depuis leur dernière rencontre. La rigueur de sa jambe blessée est perceptible. Ses muscles sont contractés et tressautent contre ceux de son partenaire. Cette position est inconfortable pour lui, mais il l’ignore pour se concentrer sur le plaisir qu’il offre à son partenaire. « Mais ne serais-je pas un hôte déplorable ? Après tout, tu t’es tant démené pour nous préparer à manger ? » Il le questionne alors que ses lèvres glissent sur sa pomme d’Adam pour rejoindre son menton et ses lèvres à l’orée desquelles il s’arrête. Son regard est complice, mais assombrit par le désir qu’il ne masque plus. Philippe découvre sa facette séductrice. Un peu du Ruben qu’il a été par le passé. Le charmeur et tentateur qui n’avait aucune raison de résister à la passion. Une facette de lui qu’il accepte de dévoiler, car il se sent à l’aise et en confiance avec lui. Ce qui n’était plus arrivé depuis que Wilfried avait détruit cette symbiose entre leurs deux âmes.
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Philippe Neville
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• âge : 47
• pronom : Il
• côté ♥ : Veuf depuis le 14/02/2020. Son coeur semble vouloir se reconstruire doucement au prés d'un musicien.
• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
• avatar : Alexander Skarsgård
• crédits : medusa (avatar) / vmicorum. (signature)
• messages : 565
• date de naissance : 15/11/1976
Philippe Neville
Retour de la Nouvelle Orléans. ft Ruben
Sam 4 Mar - 16:59


Ruben & Philippe. mai 2021

Le désir est là.
Il les enveloppe.
Avec douceur.
Avec pudeur.
Mais ils ne précipitent rien.
Pour ne pas briser.
La magie qui s'invite.

Avant ils veulent s'apprivoiser et réapprendre à assimiler ce que la vie, à grand coup de saloperie, leurs a enlevé. Ils ne veulent pas pendre le risque de  bousiller ce qui a commencé à s'écrire avec une douceur désarmante. Ils veulent savourer chaque seconde offerte. En espérant voir une autre naître dans la complicité qu'ils tissent, dans un baiser, dans une caresse. Comme deux adolescent pas à pas ils se découvrent. S'enivrant des odeurs, se délectant du goût de la peau à incendier. Ils jouent habillement de leurs atouts, de leur pouvoir de séduction. Mais sans jamais chercher à blesser l'autre. Sans jamais chercher à obtenir ce qu'ils ne sont pas encore prêts à donner. Il leurs faudra du temps pour se libérer de leurs chaînes. Mais durant cette attente ils ne comptent pas se priver de ses gourmandises qu'ils distillent avec déférence. Donnant à la peau sa dose de frissons, lui ouvrant un nouvel horizon vers ce chemin qui les mène l'un vers l'autre. Ils deviennent vagues et s'amusent à s'échouer sur cette plage qui se transforme en leur nouvel ancrage. Et cette divine découverte est accompagnée par la musique. Passion commune qui ne fait que renforcer le lien qui se crée au fil des secondes qui s'égrainent. Rendant leurs regards plus complices. Agitant leurs cœurs d'une nouvelle partition. Éveillant les sens avec plus d'audace. Sans brusquer. Sans forcer. Même s'ils se sentent affamés. Curieux aussi de pousser plus loin la découverte.
Et pour apaiser le désir.
Devenu plus puissant avec l'absence.
Ils se taquinent.
Usent des mots.
Usent des sourires.

Philippe se sent plus vivant que jamais. Il brûle à nouveau de ce feu qu'il ne pensait plus ressentir. L'étincelle crépite et attise chaque parcelle de sa peau. Heureux de ne pas laisser indifférent Ruben qui retient tout son attention. Toutes ses attentions. Même quand la musique s'étire entre eux comme un pont délicat et délicieux. Pont qu'ils empruntent tous les deux. Se laissant envoûter par les notes qui enchantent et touchent. Il s'amuse de ses paroles. Sourit à ses dires. Avec Ruben tout est facile. Tout coule et c'est extrêmement plaisant. Délicieusement entêtant. De quoi rendre Philippe accro du beau gosse . Ne l'est-il pas un peu déjà ? « On peut parler de la pluie et du beau temps. » Mais difficile de penser que Philippe ait envie de tenir ce genre de conversation vu sa main qui vient jouer sur la  jambe du plus jeune. Légère provocation qu'il maîtrise. Avant qu'elle ne soit stopper par un geste tendre. « Moi t'allumer. Loin de moi cette idée. » Mais vu son regard il n'a aucun doute à avoir sur ses intentions. Dans le jeu de l'envoûtement il n'est pas le seul à y plonger, Ruben se montre également maître en la matière. Et ouvre une porte encore fermée. Ce qui est loin de laisser de glace l'aîné. Difficile de résister à un tel charme. Mais céder n'est pas la solution envisagée. L'envie de faire perdurer et de prendre son temps avant de couler les habite tous les deux. Ils savent que ce n'est pas d'un coup d'un soir qu'ils ont envie. Mais de quelque chose qui pourrait devenir solide. Véritable.
Et se perdre ce soir.
Pourrait juste donner naissance.
A une aventure.
Et ni l'un ni l'autre ne le souhaite.
C'est palpable.


Même si à cet instant Philippe virerait bien sa chemise pour laisser les mains de Ruben laisser libre cours à leur imagination. Pour le sentir d'avantage. Pour s'imprégner de lui avec plus d'audace. Après tout ils ont avoué l'un comme l'autre que l'envie était là. Et le corps en est témoin en répondant à chaque caresse et à chaque baiser. Étant même en attente d'un autre. Et toute la difficulté de la situation se situe dans ce désir qui s'invite et s'infiltre. Ou l'indécence aurait envie de frapper leur rein avec violent. Les jetant sans filet nu dans la luxure d'une joute qu'ils pourraient ensuite maudire. Parce que succombé trop vite.
Même si tout les aspire.
L'un vers l'autre
Inexorablement.

Et le feu se fait plus puissant quand Ruben prend le contrôle. Quand de sa sage position il vient s'installer sur les cuisses de Philippe. Offrant une tentation plus grande. Donnant à leur bassin une raison de capituler et de plonger dans l'abîme qui s'ouvre. Leur tendant les bras. Cuisses emprisonnées, souffle plus rapide, le palpitant s'agite. Le regard s'embrume ravagé par les flammes fatales de l'envie. Et les baisers donnés arrachent des soupirs autant de satisfaction que de frustration. Philippe devient un bateau ivre qui se laisse emporter par cette tempête des plus exquise. « A cette vitesse là tu vas faire fondre le dessert avant même qu'il ne soit dans ta bouche. » Il avoue sans honte que l'effet est des plus intense. Que cette position opère la plus excitante des sensations. Et la bouche s'empare de sa peau rendant la résistance que plus difficile. Les frissons le ravagent. Il se consume mais c'est des plus délicieux. « Tu es délicieusement démoniaque. » Les doigts du saxophoniste se perdre dans les cheveux que parfois il tire doucement pour faire relever le visage. Plongeant son regard clair dans les sombres iris envoûtants et attirants comme des pierres précieuses brillant de mille éclats. « Tu es encore plus désirable ainsi. C'est une torture de te résister tu le sais. » Ses mains viennent alors se glisser sous les fesses qu'il pressent avec appétit. Prêt à faire basculer Ruben pour le surplomber. Les mots prononcés le font sourire. « En effet vu sous cet angle c'est vrai que serait dommage de se priver d'un tel repas, vu le travail que je me suis donné. » Il soulève le pianiste et le fait doucement pivoter, puis s'allonger. Prenant soin de faire attention à sa jambe. « Mais ne pas goûter à ta peau serait tout autant frustrant. Non bien plus frustrant. » Alors à son tour il embrasse les lèvres, les joues, descend dans le cou . Tire sur le tissus du haut pour attraper la peau et l'honorer de ses lèvres alors que ses doigts pianotent sur les flans avec tendresse. Son bassin se presse sur celui de Ruben. Sans peser. Juste pour donner à leur virilité cette sensation divine d'un frottement léger et contrôlé.
Les doigts s'égarent.
Les bouches se font plus audacieuses.
Mais tout reste doux.
Avec une saveur innocente.
Ils palpitent et s'excitent.
Attisant la faim.
Mais ne succombent pas totalement.
Chaque seconde se savoure.
Ils s'offrent l'esquisse d'une noyade.
Mais ils restent à la surface.
Évitant de plonger entièrement.
Dans l'océan de l'abandon charnel.

Et puis ils reviennent sur terre, passe à table dans des sourires complices. Se titillant encore. Jouant des effleurements toujours plus enivrants. Les lèvres s'épousent. Les doigts glissent. Tout se goûte avec parcimonie. Ce qui rend cette soirée unique. Et une fois rassasié du repas largement dévoré, ils finissent côte à côte dans le lit. Les draps cachant leur nudité.

Et durant la nuit.
Dans la pénombre de la chambre.
Dans l'intimité de l'alcôve.

Les peaux se frôleront encore. Les émotions les caresseront à nouveau. Leurs bouches se feront gourmandes tout comme leurs mains. Leurs corps se répondront. S'aimanteront. Mais l'abandon ne sera pas total. Un pas de plus sera fait. Mais la frontière restera encore à franchir mais ils sont sur le bon chemin. Et ils tissent la confiance qui donnera à leur vraie première nuit une saveur inoubliable.
En attendant qu'elle ne vienne.
Ils continuent à se découvrir.
A s'apprivoiser.


vmicorum.
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