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New-York. Wilfried & Roman

 :: Take me away :: on the road
Wilfried Hoffman
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New-York. Wilfried & Roman Giphy

• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
• crédits : invité
• messages : 330
• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
New-York. Wilfried & Roman
Ven 26 Nov - 15:31
Les jours suivants leur entrevue au restaurant, Wilfried avait beaucoup cogité. Un peu trop même. Il s’était passé des centaines de scénarios dans sa tête, jusqu’à en avoir des migraines. Le bellâtre qui était réapparu, l’agacé fortement. Il s’était retenu des dizaines de fois d’aller au refuge sous un prétexte quelconque. Juste pour voir ce qu’il en était des amours défuntes. Si rien ne couvait sous les cendres. La jalousie l’aiguillonnait et il s’en voulait d’autant plus que jamais il n’avait eu le moindre doute sur roman. Sur son attachement. Leur relation était toujours au beau fixe et chaque rencontre illuminée la vie du galeriste. 

Le problème n’était pas son amant, mais l’autre. Celui qui aurait dû rester sur un autre continent. Il n’avait pas pu se retenir de demander autour de lui, à tous les généreux mécènes qu’il connaissait, qui avait des projets le plus loin possible de la Californie. Il y avait pléthore, cependant il préférait garder cela pour lui en attendant, éventuellement de faire dégager cet encombrant personnage. Il arriverait bien à trouver une cause perdue à sauver, une de celle que le véto ne pourrait pas refuser.

Toutes ces idées tordues ne l’empêchaient nullement de dormir. Au contraire. Imaginer cet homme dans la brousse ou la jungle lui donnait toujours le sourire.

Il ne le connaissait pas, mais le détestait franchement. Seule la perspective de cette escapade new-yorkaise arrivait à gommer de ses pensées la présence quotidienne du véto auprès de Roman.

Les regards de son associée l’irritaient pire que du poil à gratter, sans parler des rebuffades dans la langue de Goethe qu’il ramassait plus que de raison. Kate lui rabâchait qu’il avait déjà tout foutu en l’air avec Ruben, est-ce qu’il voulait recommencer la même chose avec Roman. Ces comparaisons avaient le don de le faire sortir de ses gonds. Les insultes en allemand fusaient. Aucun des deux ne voulant admettre que l’autre avait peut-être raison. 

C’est avec un sourire ravi que Wilfried entra dans la galerie. Les tableaux qui devaient partir à New-York avaient été soigneusement emballés dans des malles qu’un transporteur spécial viendraient chercher. Ils suivraient le véhicule dans sa berline jusqu’à l’aéroport avant de passer par les douanes pour montrer patte blanche ainsi que tous les papiers. Aucune œuvre ne sortirait du territoire, mais il avait besoin des papiers des assurances pour pouvoir aller d’un état à l’autre. 

Sur place, il avait longuement hésité pour l’hébergement. D’habitude, il logeait chez des amis qui mettaient à sa disposition leur pied-à-terre. Il savait que la présence de Roman n’aurait rien changé, mais, il avait envie d’un peu plus d’intimité, même si les hôtes généreux ne seraient pas chez eux. Il avait donc cherché une location pour quelques jours en passant par les sites sur le net. Habitué aux grandes maisons, il avait jeté son dévolu sur d’immenses penthouse surplombant la ville. Les regards moqueurs de Kate l’avaient dissuadé de continuer dans cette voie. Il s’était donc rabattu sur une suite dans un palace. Beaucoup plus petit et plus pratique aussi. Il avait demandé vue sur le poumon vert de la ville. De plus, à cette période de l’année, la ville se paraît de fabuleuses décorations et devenait un enchantement pour les petits, comme pour les grands. 

Il avait envie de redécouvrir la ville avec Roman. De passer du temps avec lui et rien qu’avec lui. Ne plus avoir à le partager avec les autres. Il avait besoin de cette parenthèse dans sa vie trop active. Il n’avait jamais pu faire ce genre de chose avec Ruben et cela les avait mené à la rupture. Il ne voulait plus commettre les mêmes erreurs. Il ne pouvait nier que ces quelques jours en aparté, faisait de leur relation, quelque chose de plus officiel. Il espérait que le véto se mettrait bien ça dans la tête, surtout dans éventualité où il aurait la mauvaise idée de vouloir reconquérir Roman. Cette idée lui faisait froncer les sourcils tandis qu’un pli agressif barrait sa bouche. Cet homme lui était insupportable. Pourquoi n’était-il pas resté loin de la Californie et surtout, loin d’eux. Il avait encore ce genre de pensées stériles alors qu’il allait chercher Roman. Décidément, il n’aurait aucun répit tant que le véto serait au même endroit que lui.



C’est un grand sourire aux lèvres qu’il frappe quelques coups à la porte de la maison de Roman. 

« Prêt pour notre petite escapade ? »

Un baiser vient interrompre la réponse tandis que le rire du galeriste retentit. Il a l’impression d’avoir attendu ce moment toute sa vie. Vivre au grand jour une relation amoureuse. Afin de ménager des surprises, il n’a rien dit sur le lieu où ils résideront. Il compte sur la féérie pour envouter l’hispanique ainsi que sur les différentes activités qu’il a prévues. 

Une fois les formalités faites pour les caisses contenant les œuvres, Wilfried entraine Roman vers le salon des premières classes. Il a peut-être fait une croix sur le penthouse de 900 m2, mais pas question de faire l’impasse sur un trajet agréable, des sièges confortables et surtout assez de place pour étendre ses jambes. Il a une malle de voyage pour ses costumes, qui est partie en soute ainsi qu’un bagage à main. Kate se moque souvent de lui, osant dire qu’il a besoin de plus de vêtements qu’elle. 

Il pose sa main sur celle de Roman et sourit.

« Je suis tellement heureux de partager ça avec toi. Tu n’imagines pas à quel point j’en avais envie. Quelques jours rien que pour nous »

Malgré son envie de l’embrasser, Wilfried se retient, mais serre un peu plus fort ses doigts pour lui montrer à quel point il est heureux. Dès qu'il aura expédié ses obligations, ils pourront profiter pleinement de ce séjour.
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Roman Rosario
Roman Rosario
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• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
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• crédits : @mary.
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• date de naissance : 01/04/1990
Roman Rosario
New-York. Wilfried & Roman
Jeu 30 Déc - 12:25
La tête ailleurs, Roman s’applique à réaliser les dernières tâches à effectuer durant son absence. Il vérifie une dernière fois son bagage pour s’assurer qu’il n’a rien oublié, car cela fait partie de sa nature. En tant que père, il est devenu plus prévoyant dans tous les gestes de la vie quotidienne. Il s’est organisé avec la mère d’Isabel pour qu’elle soit avec elle durant son absence et si sa princesse a voulu l’amadouer pour qu’il la prenne avec lui, elle a fini par comprendre qu’elle devait les laisser en amoureux. C’est en tout cas, ce qu’elle lui avait dit en prenant du recul sur son petit caprice d’enfant. Ses amis passeront plusieurs fois dans la semaine pour tenir compagnie à ces deux chiens qui jappent, conscients que leur maître allait partir quelques jours, comme ça arrive qu’il le fasse pour une série de concerts. Roman est ravi de passer ses jours en compagnie de Wilfried. Il a conscience de la symbolique de ce voyage, de ce qu’il implique. Il est un projet d’un couple, celui qu’il forme avec le galeriste. Ce qu’il a toujours refusé par le passé à Alexander. Alexander dont il a perçu l’éclat de douleur dans ses prunelles lorsqu’il lui a demandé s’il pouvait prendre la relève. Bien sûr, il a accepté sans une hésitation, mais la profondeur de son regard à cet instant alors qu’il prenait conscience qu’il donnait à un autre ce qu’il n’avait pu lui offrir, lui avait retourné les tripes. Il avait manqué de s’excuser, car il ne pouvait supporter de créer de nouvelles douleurs à son ex-petit ami, mais il s’était retenu. Il n’aurait fait que remuer un couteau dans une plaie à peine cicatrisée. Lui-même était encore en train de faire son deuil de leur relation et s’il n’y avait pas eu Wilfried dans sa vie, cette seconde chance, il leur aurait donné parce qu’une part de lui était encore profondément attachée à Alexander. Il était si facile de se laisser dévorer par cette complicité, mais en aucun moment, il n’avait flanché, Wilfried ayant pris une place importante dans sa vie. S’il est honnête avec lui, il accepterait de se dire qu’il a des sentiments pour lui. Suffisamment pour ressentir ce besoin de tout lui accorder pour voir apparaitre un sourire sur les lèvres de cet homme d’humeur parfois taciturne, mais jamais avec lui. Il aime son aisance à lui arracher des sourires et des rires. Cela le rend tellement beau, plus naturel également comme s’il revêtait une nouvelle peau. La sienne. Lorsqu’il entend des coups portés sur le bois de la porte, il n’hésite pas une seconde à venir lui offrir. Le sourire du galeriste lui arrache le sien alors qu’il répond naturellement. « Oui, tout… » Il n’a pas le temps de finir sa phrase que les lèvres du galeriste s’emparent des siennes pour un baiser bref, mais empreint de douceur. Son rire est doux à entendre. Il provoque le sien alors qu’il se rend compte qu’il aime ce son et désire continuer à l’entendre autant que possible. « Impatient. » Il le taquine gentiment de son regard malicieux alors que Wilfried est si décontracté qu’il lui donne l’illusion de faire face à un adolescent excité. L’idée est si éloignée de l’image habituelle de Wilfried, mais elle lui plait, parce qu’ainsi, le galeriste se dévoile vraiment. Une fois ses bagages déposés dans le coffre de la voiture de son petit-ami, ils se dirigent naturellement vers l’aéroport. Arrivé sur place, ils s’occupent des formalités habituelles et techniques en échangeant de tout et de rien. Ils ne manquent pas de sujets tant la conversation est aisée entre eux. Il est surpris de se retrouver en première classe, lui qui n’a pas les moyens, il se laisse entrainer sans dire mot. Il accepte de profiter pleinement de ce voyage, mais il a conscience que leur train de vie est différent. Il prend place dans un des canapés du salon tandis que Wilfried prend place à ses côtés. Il savoure le contact de sa menotte sur la sienne, la manière dont il la serre. Un geste de tendresse qui a toujours le don de le remuer. Il est toujours surpris de voir de quelle manière il s’adapte à ces touchers si naturellement alors qu’il avait tant du mal par le passé. Ses paroles aussi le chamboule alors qu’il lui offre un doux sourire. « Moi aussi, je suis heureux de partager ce voyage avec toi, Wil. » Il lui indique avant d’ajouter : « Alors quel est le programme ? Es-tu du genre à tout prévoir ou tu es plutôt du genre à partir à l’aventure ? » Il le questionne dans un sourire amusé. Les deux lui conviennent, mais il demande juste pour le plaisir d’obtenir quelques brides d’informations. « J’ai hâte de redécouvrir la grande pomme. Cela fait tellement des années que je n’y suis pas allé. J’irai bien faire un tour à Tomi Jazz si on peut. Je ne sais pas si tu connais. C’est un bar food de type japonais dans Midtown East. Tous les soirs, ils ont d’excellents musiciens de jazz. J’adore l’ambiance qu’il y a. On finit toujours par y aller avec les gars quand on a un concert à New York. J’aimerai beaucoup te le faire découvrir si tu aimes le japonais et les restaurants sans prise de tête. » Il lui indique dans un sourire amusé alors qu’il détaille le costume dans lequel il est comme une seconde peau. « Tu devrais avoir bien une simple chemise et un jean dans ta grosse malle. » Il le taquine de nouveau, juste pour le titiller, lui arracher un sourire ou même un rire. Il le sent poindre aux creux de ses lèvres et son sourire s’affermit alors qu’il le détaille avec intensité et affection. Ses sentiments s’expriment au travers de ses expressions à défaut de ses mots. Pour lui, c’est un exercice dans lequel il n’excelle pas, quand bien même il est très doué pour mettre des mots sur ses compositions. La musique a toujours révélé ce que son cœur contenait. Aujourd’hui, ses compositions se parent de sonorités inspirées par le galeriste. Cet homme qu’il contemple avec délice, enchanté d’être en sa compagnie, à ses côtés.
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Wilfried Hoffman
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Wilfried Hoffman
New-York. Wilfried & Roman
Lun 31 Jan - 16:43
Durant le vol, Wil avait tenu bon et n’avait rien dévoilé de ses plans afin que les surprises restent des surprises jusqu’au dernier moment. Pour certaines, il avait réservé des places dans les endroits où il voulait emmener Roman, car la forte demande interdisait de s’y pointer sans avoir réservé sous peine de repartir bredouille et comme le galeriste tenait à ce que ce séjour soit aussi parfait que possible, il avait tout peaufiné dans les moindres détails. Laissant toutefois une petite part à l’improvisation et en entendant la requête de son amant, il avait songé qu’il avait bien fait de laisser quelques blancs. Wil avait pouffé à l’évocation du jean et du pull avant de faire mine de réfléchir pour répondre :
« Si je n’en ai pas, nous irons en acheter afin que je ne te fasse pas honte avec mon costume »
Il s’était mis à rire, laissant planer le suspens, trop heureux de voir que Roman avait songé à des sorties pour leur couple et rien que cela, ça valait tous les jeans et pulls de la terre.
Il avait aussi demandé si Zaïn était dans les parages. Le frère de cœur de son homme était toujours le bienvenu.
Après un vol sans encombre, ils étaient arrivés à JFK où la responsable de la galerie et deux employés étaient venus les accueillir.
Wil leur avait donné les malles contenant les œuvres puis, avec Roman, ils s’étaient rendu à leur hôtel.
Il devait passer à la galerie dans l’après-midi, mais cela était plus une formalité qu’une réelle obligation. La responsable accrocherait les œuvres comme elle le sentait. Il n’avait pas son mot à dire et ne comptait pas intervenir. Chacun son ressenti. Ce soir, ils seraient présents pour le vernissage. Ensuite, plus aucune obligation ne les enchainerait.
Pour l’hôtel, son choix s’était porté sur le Marriot avec une terrasse privative sur le parc. Certes, cela restait une suite, mais il espérait que le décor simple mettrait Roman à l’aise. C’est pour cela qu’il l’avait choisi. Après, ce que Wilfried jugeait simple, ne l’était pas forcément pour tout le monde. Sauf si son homme souhaitait petit-déjeuner dans les espaces communs, Wilfried comptait sur le room service pour profiter pleinement de cette escapade.
Dans l’immense hall de la réception, Wil s’était dirigé d’un pas ferme vers le comptoir où il avait décliné son identité. Quelques minutes plus tard, ils se retrouvaient enfin seuls dans leur suite.
Wilfried enlace Roman et l’embrasse avant de demander :
« J’espère que l’endroit te plait »
Il l’entraine vers la porte fenêtre qui donne sur la terrasse. La vue est splendide. Le seul vis-à-vis est l’immensité verte qui s’étend à leurs pieds.
« Je te propose de te rafraichir, te changer éventuellement et nous allons pouvoir commencer notre périple dans cette ville magnifique. Que dirais-tu d’aller manger avant toute chose ? Je commence à avoir faim, même si le petit déjeuner dans l’avion était copieux. On défait nos bagages et on file. »
Après avoir opté pour un jean, une chemise et un pull en cashmere, il troque ses derbys pour des boots en cuir noir. Un caban en laine noire, un bonnet dans les mêmes tons et une écharpe turquoise complète l’ensemble. Il enfilera des gants en cuir lorsqu’ils seront dans la rue. Le froid new-yorkais est mordant en cette saison. Rien à voir avec les températures de Los Angeles.
Il sait qu’il est rarement vêtu de la sorte, primo à cause du climat californien, deuxio parce qu’il aime bien ses costumes, mais qui sont moins pratiques pour arpenter la grosse pomme en hiver.
« Prêt ? »
Son regard appréciateur détaille son homme et il ne peut s’empêcher de venir l’embrasser. De tel baiser, il ne les donne qu’en privé. Jamais en public. Il sait que l’homophobie est toujours présente et il ne veut pas que son attitude génère des problèmes.
« Que dirais-tu de déguster un bon hamburger ? Je connais l’endroit idéal. Peut-être que toi aussi… on verra si c’est une découverte ou pas… je garde le mystère jusqu’à ce qu’on y soit »
Ils quittent le Marriot pour s’éloigner légèrement de Central Park. Ils n’ont que quelques minutes à marcher avant d’arriver. Devant eux se dresse un magnifique établissement, huppé et Wilfried sourit. Les portes automatiques glissent silencieusement et s’ouvre sur un somptueux hall d’entrée et sur le côté, un beau rideau en velours rouge occulte une partie du mur. Devant, un système de fil d’attente, pas très glamour, ni en accord avec le lieu, attend les clients.
Wilfried guide Roman, le sourire aux lèvres. Il se penche vers son amant et murmure :
« Tout se passe derrière ce rideau. »
soudain, un homme apparaît et les invite à entrer. Soudain, le décor change et ils se retrouvent dans un fast-food aux murs graffités et recouvert d’affiches. Exit le décor grandiose de l’hôtel luxueux. Les tables aussi ont connus des jours meilleurs. On peut voir la trace de tous ceux qui sont passés avant eux. Une fois installés sur une petite table, Wilfried sourit et demande :
« Alors, tu connaissais ? J’avoue que la première fois, j’ai cru à un canular. Tu rentres dans un hôtel 5* et tu finis dans un endroit ...on peut le dire...minable, mais où les hamburgers ont été classés plusieurs fois dans le top 10 des meilleurs de la ville. Rien que pour ça, je me devais de t’y emmener. Quant à l’histoire du lieu, elle est tout bonnement géniale, je trouve. Ce n’est pas ce que le promoteur a pensé, mais bon, c’est bien que pour une fois le pot de terre ait eu gain de cause contre le pot de fer. Parce que figure-toi que l’hôtel a racheté tous les commerces qui existaient ici avant pour pouvoir y mettre son bâtiment, tous sauf lui »
de l’index, il pointe le sol.
« Après plusieurs procès, Burger Joint a obtenu gaine de cause et l’hôtel s’est donc bâti autour du fast-food. Voilà pourquoi on rentre par la belle porte de l’établissement et que lui, est caché derrière un rideau rouge. Ils doivent avoir honte de ce boui-boui qui doit bien les faire chier »
Cette fois, c’est son rire qui éclate.
« Rien que pour ça, j’adore venir ici. »
Devant eux, des cartes. Wilfried ne regarde pas la sienne. Il commande toujours la même chose. Un cheese-burger avec une bière. Cela le change des petits fours et du champagne.
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Roman Rosario
Roman Rosario
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• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
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Roman Rosario
New-York. Wilfried & Roman
Mar 1 Fév - 20:49
Il rit aux propos du galeriste. Il ne serait pas surpris qu’effectivement sa garde-robe soit essentiellement constituée de costume pour ce voyage. Après tout, ce dernier se veut pour les affaires quand bien-même il lui donne une touche personnelle en l’invitant à le suivre à New York. « C’est plutôt moi qui pourrais te faire honte. » Il lui indique avec douceur. Effectivement il ne porte qu’un simple jean et un pull bleu royal avec des baskets sous son manteau long. C’est une tenue simpliste en comparaison de l’élégance de son amant. Son amant semble vouloir garder les éléments de leur voyage secret et le guitariste ne se montre pas insistant pour les obtenir. Très rapidement, ils embarquent dans leur avion et file en direction de la grande pomme. Le voyage se passe bien, les deux hommes échangent naturellement sur leur quotidien et la joyeuse troupe de Roman. Lorsqu’ils atterrissent à l’aéroport JFK, Roman se met en retrait et accompagne naturellement son amant dans ses différentes démarches. Il ne s’en plaint pas. Son regard se porte naturellement sur son environnement, sur ses silhouettes qui s’agitent pour rejoindre un vol ou la ville cosmopolite. Des scènes émouvantes s’offrent à ses yeux : des retrouvailles amicales, familiales ou même amoureuses. Le bonheur qui se peint sur leurs traits lui arrachent naturellement des sourires. Il s’empreigne de l’ambiance de ce lieu, laisse quelques notes de musique l’envahir alors qu’il chantonne un petit air inventé. Il se sent léger, empli d’énergie alors qu’il suit son amant vers un taxi qui les mène à leur hôtel. Roman se perd dans la contemplation de ces rues animées. Il est si facile de sentir minuscule dans une ville aux dimensions gigantesques. Los Angeles est une grande ville, mais elle n’a rien à voir avec New York. L’ambiance qui s’en dégage n’est absolument pas la même. Le temps défile sans même qu’il n’en prenne conscience. Ils arrivent rapidement à l’hôtel et Roman prend alors conscience du fossé qu’il y a entre le niveau de vie de Wilfried et le sien. Il en est légèrement interloqué quand bien même il s’efforce de ne rien laisser paraitre. Il ne devrait pas être étonné. La résidence du galeriste est un exemple de la richesse de cet homme. Il ne lui en tient pas rigueur. Finalement, qu’il soit riche ou pauvre ne change en rien à l’essence de sa personne. Il suit naturellement son amant dans leur chambre qui se révèle être une suite ou plutôt appartement. Il ne sait pas quel terme employé pour définir ce lieu où ils passeront ces quelques jours. Roman se retrouve rapidement dans les bras du galeriste et ses lèvres viennent naturellement répondre à ce baiser. « Eh bien, il faudrait être difficile pour ne pas apprécier un tel endroit. » Il lui indique dans un sourire amusé. « On dirait un véritable appartement. Il faudra qu’on aille faire quelques courses afin de nous préparer des choses bonnes. On se sentira comme à la maison. » Il lui indique dans un rire tendre. Une subtile manière de lui faire comprendre que malgré le luxe qu’il lui offre, Roman apprécie grandement la simplicité et que ça ne changera pas. « OK. Va pour un déjeuner en ville, mais je tiens à ce qu’on ne mange pas tout le temps dehors. Je suis également un bon cuisinier. Aucun de mes proches ne s’en est plaint jusqu’à aujourd’hui. » Il lui indique dans un sourire sincère alors qu’il s’empare de sa valise pour rejoindre la chambre, ainsi que le dressing. Il faudrait des mois pour qu’il la remplisse. Lorsque son regard s’attarde sur la malle de son amant, il ne peut contenir un rire. « Eh bien, il semblerait que tu amènes ton dressing à chacun de tes voyages. Tu as pensé à mes boxers licornes préférés ? » Il le taquine de bonne grâce alors qu’il vient retirer son pull pour tronquer son T-shirt contre une chemise blanche qu’il superpose à un pull plus élégant. Il vient naturellement lui offrir son plus beau sourire lorsqu’il admire la tenue du galeriste. « J’aime beaucoup cette tenue. Elle te va à ravir. » Il lui indique en venant déposer un baiser sur sa joue. Les touchers qu’il initie sont toujours plus pudiques que ceux de Wilfried, mais sont empreints d’une douceur nullement feinte. Il se laisse naturellement embrasser lorsque son amant vient s’emparer de ses lèvres et ses prunelles ne peuvent masquer l’attachement qui le dévore pour cet homme qui lui ouvre de nouvelles portes sur lui-même. « Je te suis, mon ami. » Il lui indique alors qu’après avoir revêtu leurs manteaux, ils retrouvent les couloirs de l’hôtel avant de rejoindre la rue. La proposition lui arrache un rire qui se veut complice, mais légèrement taquin. « En plus de mettre des jeans, tu manges des hamburgers ? » Une boutade de sa part alors qu’il ponctue ses propos par un clin d’œil amusé. « Je suis toujours partant pour un bon hamburger, tant qu’il y a des frites ! » Il lui indique avec humour alors qu’ils s’avancent dans le dédalle des rues. « Dois-je comprendre que ce voyage va être plein de mystères ? Je dois avouer que ça te correspond bien. » Il ajoute avec douceur. Un sourire léger ourle ses lèvres alors qu’ils avancent épaules contre épaules comme deux amis proches. « Ça te donne un côté presque enfantin. » Il lui indique alors qu’il perçoit ce sourire énigmatique se peindre sur ses lèvres. Son regard se porte naturellement sur l’établissement devant lequel ils se sont arrêtés. Un hôtel haut de gamme à première vue. Un autre. Roman le scrute avec une légère surprise. Il n’a même pas le temps de faire un commentaire que le galeriste s’avance dans l’établissement, l’attirant dans son sillage. Il lui indique le chemin à prendre et ils se retrouvent devant un long rideau rouge où de nombreux clients patientent également. Wilfried joue subtilement avec le mystère et celui-ci se révèle surprenant lorsqu’on les invite à passer derrière le rideau. Le contraste est flagrant. C’est comme si une brèche temporelle avait eu lieu dans ce lieu haut de gamme. L’ambiance est atypique, mais résolument chaleureuse. L’hispanique tombe tout de suite sous le charme de cet endroit. Il devra le faire découvrir à ses amis lors de leur prochain passage dans cette ville. Ses yeux parcourent l’endroit avec un vif intérêt. La question de Wilfried lui arrache un sourire et il reporte naturellement son attention sur son amant lorsqu’il lui narre l’histoire de cet endroit. Wilfried dévoile une nouvelle facette de sa personne. Sa passion s’exprime dans ses propos et sa gestuelle. Roman est enchanté de l’écoute et savoure la vision de ses traits détendus, bien loin de ceux qu’il a pu avoir par le passé. Il le trouve magnifique et magnétique et son attrait doit se percevoir dans l’éclat de ses rétines. « Cela ne me surprend pas. Tu aimes les choses qui sortent de l’ordinaire bien que tu donnes l’illusion d’être conventionnel, guindé. » Il lui indique alors qu’on vient prendre leur commande. Wilfried le surprend en prenant une bière et un cheeseburger. Il en commande pour lui également avant qu’il murmure : « Tu portes des jeans, tu manges des hamburgers et tu bois des bières ? Où est passé le Wilfried que je connais ? » Il le taquine de nouveau en haussant un sourcil pour le plaisir de lui arracher un sourire. « J’adore cet endroit également. J’aime l’ambiance qu’il dégage. On a la sensation d’être perdu dans une brèche temporelle. Il a l’air plein de surprises, tout comme toi. Il te correspond bien en vrai. » Il conclut en venant doucement frôler ses doigts des siens. Un contact subtil avant qu’il ne l’interrompe à l’arrivée du serveur, plus par réflexe et pudeur que par crainte. Ils remercient le serveur qui leur apporte leurs boissons. « J’aime ta dualité. Tu donnes l’illusion d’être lisse, appréciant le confort et le luxe. Pourtant, tu as une âme aventureuse. Tu aimes la simplicité, les choses qui ne sont pas conventionnelles, qui te sortent de ta zone de confort. Tu rends tout si simple. » Il lui indique en venant doucement glisser ses doigts dans les siens dans une douce caresse. La caresse est légère alors qu’il finit par rejoindre sa peinte de bière qu’il vient tendre vers le galeriste pour trinquer. « A ce voyage qui promet d’être riche en mystères et découvertes. » Un sourire détendu ourle ses lippes alors qu’il se sent juste bien, heureux, à ses côtés.
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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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New-York. Wilfried & Roman
Lun 7 Fév - 16:36
Faire découvrir ce lieu insolite, mais qu’il aime énormément, permet u galeriste de montrer une autre facette de sa personnalité. Moins connue. Il faut dire qu’il n’a pas vraiment l’occasion d’être ainsi lorsqu’il est à Los Angeles. Là-bas, il a opté pour un style différent. Une vie différente. On peut même dire qu’il est un personnage différent.
« Je suis content si ma surprise fonctionne et que l’endroit te plait. »
Wil lève son verre de bière et trinque avec Roman. Il est heureux à cet instant et n’échangerait sa place pour rien au monde.
« Disons qu’à L.A., le costume et l’attitude un peu guindée correspond mieux à l’endroit. Dans la ville du cinéma, tout le monde se doit de jouer un rôle. D’être un peu comédien pour mettre des paillettes dans le quotidien. »
il avale une gorgée de bière et un grand sourire barre son visage.
« Tu oublies que je suis allemand. J’ai été élevé à la bière »
Cette fois, son rire fuse.
« Je ne dirais pas qu’elle est aussi bonne que dans mon pays, mais elle est..buvable »
Un autre rire fait naitre un faisceau de ridules autour de ses yeux.
« Il faudra qu’on y aille, ainsi tu pourras comparer par toi-même et tu verras que j’ai raison »
Il lui adresse un clin d’œil espiègle avant de croquer dans son hamburger, faisant dégouliner un peu de sauce sur son menton. Il s’essuie rapidement avec sa serviette en papier avant de rire une nouvelle fois. Si certaines de ses connaissances le voyait, ils tomberaient sur le cul, il en est certain.
« En attendant que je t’emmène dans mon pays, j’ai d’autres surprises pour toi. »
Il lui adresse un regard espiègle.
« J’espère qu’elles seront aussi surprenantes que celle-ci »
Il repose le hamburger puis poursuit :
« Tu n’imagines pas à quel point je suis heureux d’être ici, avec toi. Dans cet endroit. Ce soir, il y aura le vernissage et je vais rendosser mon costume de galeriste, mais ensuite, je n’aurai plus aucune contrainte. »
Ne plus avoir de contraintes, c’est presque utopique pour Wilfried. D’un autre côté, il adore ce qu’il fait et sait très bien qu’il ne pourrait pas vivre sans. Qu’il s’est habitué à un certain confort. Un certain standing dont il n’a aucune envie de se passer.
« Je n’oublie pas la soirée que tu m’as promis dans ce bar que tu connais. J’y tiens. J’ai aussi envie que tu me surprennes. »
Wil ne peut s’empêcher de trouver son amant magnifique et les regards de certaines femmes sur Roman, le font sourire. Il attire les gens comme un aimant. Il se trouve chanceux d’avoir un tel homme dans sa vie. L’image d’Alexander vient troubler la scène idyllique qui se profilait dans sa tête, cependant le galeriste la chasse rapidement. Qu’il aille au diable ce maudit véto et son retour au pays. Roman est à lui.
Autour d’eux, les tables se vident et se remplissent avec régularité. L’après-midi s’étire et les heures défilent.
« Lorsqu’on aura fini, je te propose, si cela te convient, d’aller faire un tour au parc afin de se dégourdir les jambes. Ensuite, il sera temps de rentrer se préparer pour la soirée. Je dois arriver un peu en avance. Il y aura l’artiste que je vais exposer dans ma galerie. J’aimerais le faire venir. »
Avec Kate, ils ont évoqué cette idée sans en parler avec le principal intéressé. Ce soir sera l’occasion.
« Certains riches mécènes ont fait des ‘résidences d’artistes’ pour accueillir les artistes justement. Ils sont hébergés, nourris et ont à leur disposition des endroits pour créer. Toi aussi, en tant qu’artiste, tu peux en bénéficier. »
Comme à chaque fois qu’il parle d’art, sa passion l’emporte. Ses yeux brillent et il devient plus volubile avant qu’il ne se taise dans un grand sourire.
« Je suis incorrigible »
Sa main effleure celle de son amant. ils finissent tranquillement leur repas tout en papotant.

Dehors, le froid les saisit. Il ne s’y fera jamais à ces températures glaciales. Il a perdu l’habitude. Ils se retrouvent rapidement dans Central Park et Wilfried a une idée des endroits où il aimerait aller. Le zoo, mais aussi, il y a de petits kiosques où sont données des concerts. Quoi qu’il en soit, il laissera Roman choisir. ou même décider de tout autre chose.
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Roman Rosario
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• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
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• date de naissance : 01/04/1990
Roman Rosario
New-York. Wilfried & Roman
Mar 8 Fév - 19:33


Il écoute attentivement les propos de son amant. Un sourire léger fend naturellement son visage tant il se sent à l’aise en compagnie du galeriste. Ses propos l’interpellent, car il n’a absolument pas le même rapport que l’allemand vis-à-vis de sa ville d’origine. « C’est plutôt un rôle que tu acceptes de tenir. Rien ne t’empêche de te révéler tel que tu es en dehors de ton travail. Ta vie ne se résume pas qu’être sous le feu des projecteurs et les strass et paillettes. Tu as le droit d’être toi-même une fois que les lumières s’éteignent. » Il lui indique avec cette bienveillance qui lui est naturelle. Il lui offre un sourire détendu alors qu’il n’hésite pas à le taquiner. « C’est vrai, mais tu es tellement prompt à le masquer qu’on pourrait l’oublier. » Il répond naturellement dans un clin d’œil complice alors qu’il vient boire une gorgée de sa bière. Il boit une gorge de sa bière avant de rire aux propos du galeriste. « Avec plaisir. Je ne suis jamais allé en Allemagne alors que je suis friand de bière. Je pensais que c’était les belge, les maîtres de la bière ? » Il le taquine de bonne grâce juste pour le voir défendre l’honneur de ses racines. Lorsqu’il se sent bien en compagnie d’une personne, l’espièglerie de l’hispanique s’exprime sans tabou. Il s’agit d’une grande preuve d’affection de sa part même si l’allemand l’ignore peut-être.

Il déguste naturellement son hamburger. Il laisse les saveurs exploser sur son palais tout en regardant Wilfried déguster le sien. Il semble à cet instant telle éloigné de l’homme élégant qu’il a l’habitude de côtoyer qu’il en est troublé. Sans doute parce que cet homme qui se révèle lui plait tout autant que celui qu’il côtoie en temps normal. Un homme simple malgré ses allures guindées. Cet homme avec qui il construit quelque chose. Cet homme qui devient un autre lorsque les projecteurs se posent sur lui. Roman ne comprend pas cette nécessité. Sans doute parce qu’il demeure le même sur et en dehors de la scène. Il ne comprend pas cette nécessité de masquer qui il est. S’il devait percer, il refuserait de prétendre être ce qu’il n’est pas. Ce n'est pas dans sa nature, mais il respecte ce contraste qui existe chez l’allemand. La boutade de l’allemand lui arrache un sourire. « Te connaissant, je ne doute pas qu’elles seront aussi surprenantes que celle-ci et il me tarde de toutes les découvrir. » Il lui indique avec chaleur et sincérité. Il est impatient de découvrir de nouveaux endroits qu’il méconnait au sein de New York. La déclaration que lui fait Wilfried est touchante. Elle ne le laisse pas insensible, car le musicien apprécie grandement ces moments en compagnie du galeriste. « Si tu es prêt à tenter l’aventure avec moi, il se pourrait que je parvienne à te surprendre. » Il le taquine naturellement alors qu’ils continuent de profiter pleinement de leur plat avec délectation.

Les minutes s’égrènent et les tables défilent. Eux, ils prennent leur temps, se laissent porter par le plaisir de profiter de cet instant sans avoir d’autres obligations que celles de retrouver le vernissage en début de soirée. Une balade au parc sera plus que bienvenu pour profiter de cet instant en compagnie l’un de l’autre. Il écoute attentivement son compagnon, sourit à cette passion qui feutre ses propos. Il sait à quel point le galeriste aime son travail. Il est capable de créer des choses extraordinaires pour mettre en lumière une sensibilité ou l’art d’un de ses artistes. Roman est prompt à penser que Wilfried est un artiste qui s’ignore. Il rit aux paroles de son amant. « Non, tu es juste un passionné et ce n’est pas une mauvaise chose. » Il lui indique avec douceur alors qu’ils finissent tranquillement leur repas avant de s’extirper de l’endroit pour rejoindre le parc situé non loin d’eux. Le froid est mordant, mais nullement déplaisant. Roman n’est pas frileux et son manteau le protège bien du froid ambiant. Ils retrouvent rapidement les allées du parc. La nature semble prendre la place aux réalisations humaines et ils se retrouvent au cœur d’une forêt à même la ville.

La sensation est surprenante, mais agréable. De nombreux passants errent tels qu’eux dans les ruelles du parc, certains entre amis, d’autres en amoureux. La nature prend le pas sur la civilisation alors que le bruit du vent qui se glisse entre les branches des arbres prend plus d’ampleur. Au loin, il peut entendre des sonorités d’instruments de musique. Sans doute des musiciens qui se produisent au sein du parc et qui aiguisent sa curiosité. Il vient naturellement les diriger vers la musique. Son âme d’artiste étant naturellement attiré par sa muse. « Je ne peux pas résister à l’appel de la musique. » Il lui indique dans un sourire amusé alors qu’il vient lui donner un petit coup de coude dans le bras. « Tout à l’heure, tu as parlé de résidence d’artiste. Cela me fait penser à la proposition de Ruben. Avec les gars, on en a parlé sérieusement et on a acté qu’on acceptait sa proposition. Je l’ai d’ailleurs contacté cette semaine. Il était en voyage d’affaires, mais il est prévu que nous le rencontrons à notre retour à Los Angeles. Je pense qu’il pourra nous apporter grandement que ce soit dans la composition, l’écriture ou même la production. Je voulais juste t’en faire part. » Il lui indique dans un sourire en venant doucement presser son bras avant de glisser sa menotte dans la sienne pour l’entrainer à sa suite. Il garde sa main quelques longues secondes avant de la relâcher doucement. « Et si tu m’en disais plus sur cette soirée ? Finalement, je sais peu de choses sur l’artiste que tu vas afficher. » Il le questionne naturellement alors qu’ils se dirigent de plus en plus prêt de la musique qui prend de plus en plus de place autour d’eux.
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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
• quartier : Pacific Palisades
• avatar : Michael Fassbender
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• messages : 330
• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
New-York. Wilfried & Roman
Dim 20 Fév - 17:29
Être avec Roman est toujours agréable. Wilfried aime sa compagnie. Il se sent plus libre. Mieux. D’ailleurs, il adore la façon dont celui-ci le titille au sujet des bières et il n’hésite pas à rétorquer sur un ton amusé :
« Tu sais quoi… je t’emmènerai vérifier dans ces pays et ensuite, tu pourras dire par toi-même que la meilleure bière que tu aies jamais bue était allemande »
Il se met à rire face à sa mauvaise foi et adresse un grand sourire joueur à son amant.
« Que veux-tu, je suis trop vieux pour changer. Par contre, je prends note pour nos futures escapades.»
Il adore ces projets qui se dessinent à l’horizon. Ces séjours où ils partiront découvrir autre chose. Wilfried jubile et n’a jamais été aussi heureux. Du moins, cela fait très longtemps qu’il ne s’est pas senti aussi heureux. Ce voyage est en quelque sorte la concrétisation de leur relation. Une façon d’affirmer qu’ils sont ensemble et cela le rassure, car même s’il n’en dit rien, le retour du véto l’a irrité. Déstabilisé.  Il s’est senti en danger face à un gars plus jeune. Séduisant. Un gars pour qui Roman a déjà eu des sentiments. C’est un tout qui le fragilise sans qu’il ose l’admettre. Pas question pour lui d’en parler. Il fera face à la situation comme il a toujours fait, avec plus ou moins de succès...cette pensée lui fait brièvement froncer les sourcils. Il s’est pourtant promis de ne plus recommencer la même erreur qu’avec son ex.
La musique. Wilfried sourit en entendant celle-ci se rapprocher. Il aurait dû se douter que Roman se dirigerait naturellement vers les notes qui s’élèvent. Lui, pour avoir déjà vécu avec un musicien, n’est pas forcément fan. Il sourit soudain en songeant qu’il n’est pas un adepte de la musique alors qu’il est attiré par ceux qui la compose, la joue ou la chante.
« J’aurai dû me douter effectivement que tu ne résisterais pas au chant de sirènes »
Il se remet à rire, d’excellente humeur. Humeur joyeuse qui soudain s’assombrit à l’évocation de Ruben et de la future collaboration de Roman avec lui. Il reste interdit en entendant que le groupe et son ex-compagnon se sont déjà rencontrés et qu’ils sont prêts à collaborer. Le galeriste serre les mâchoires en essayant de garder un sourire de circonstance.
Son premier réflexe est de demander pourquoi Ruben. Il n’est pas le seul producteur à Los Angeles. Il se tait et rumine, ne sachant pas quoi dire. Surtout, il a peur de dire un mot de travers. Sa rancœur va vers Ruben. Pourquoi s’est-il proposé. Encore une façon de croiser sa route. D’avoir sous ses yeux les ruines de son couple. Il se déteste de penser cela et pourtant, rien n’y fait. La rancœur est bien présente comme souvent. Il a honte, mais lâche d’un ton où perce une légère animosité :
« Ah ... »
Wil s’en veut immédiatement et se radoucit en rajoutant :
« Il est vrai qu’il est très prisé dans le milieu. Il paraît même que c’est le meilleur. »
Encore une fois, le dernier mot est dit avec une pointe de rancœur tandis qu’il secoue la tête.
« Je suis désolé. »
un soupir arrive.
« Je suis content pour toi et le groupe. Vraiment. Je suis sûr que Ruben va faire des miracles pour vous. Il est très doué. C’est moi qui n’y arrive pas toujours. »
Il hausse les épaules et enchaine :
« Il y a toujours cette pointe de rancune au fond de moi. Le voir se démener pour de la musique alors qu’il n’a pas été foutu de bouger pour nous, ça me rend...irritable »
Il trouve que ce qualificatif est mieux que méchant, rancunier et tout en tas d’autres qui lui colleraient parfaitement à la peau.
« C’est déjà beaucoup moins violent qu’au début. »
Son sourire est revenu tandis qu’il serre un peu plus fort la main de Roman.
« Et je le redis, je suis content pour vous. »
Ils se sont assis sur les chaises du kiosque. D’autres spectateurs sont là, écoutant et rythmant la musique avec le pied ou les mains. Certains filment. Lui, évite de ruminer.
« J’ai plusieurs artistes dans mes bagages. »
Son sourire est revenu et le gris de ses yeux n’est plus orageux, mais heureux.
« Il y a des photos de Thiago »
Il penche la tête vers Roman et rajoute :
« … que tu connais déjà. Il ne sait pas que certaines de ses œuvres vont être exposées dans une galerie de New-York.  J’avais envie de lui donner cette visibilité. Il le mérite.»
Quelques secondes s’égrènent laissant la musique remplir le vide de la conversation avant qu’il ne reprenne :
« Il y aura aussi une jeune plasticienne qui travaille avec des déchets. Ses œuvres sont superbes. »
Il sourit et dit :
« Non, pas de silhouettes  »
Cette fois, son rire est revenu.
« Trop compliqué à faire voyager en avion. C’est possible, mais c’est une vraie galère. Et le troisième artiste est un jeune sculpteur. Très prometteur aussi. »
Son regard se perd au-delà de l’orchestre pour revoir les œuvres qu’il a sélectionné.
« J’ai dû faire des choix et cela n’a pas été facile. »
Wilfried se tait tout en se perdant dans ses réflexions. Il se trouve injuste avec Ruben. À bien y regarder, ils font la même chose tous les deux. Ils aident les artistes. Lui depuis toujours. Ruben, depuis qu’il l’a brisé en l’envoyant à l’hôpital.
« Je crois que l’on va devoir rentrer et se préparer. Le temps file »
Il a aussi envie de se retrouver seul avec Roman. De profiter un peu de leur intimité. De l'avoir rien qu'à lui.
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Roman Rosario
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• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
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Roman Rosario
New-York. Wilfried & Roman
Sam 5 Mar - 13:28


En abordant le sujet de Ruben, il avait anticipé cette tension dans l’échine de son partenaire. Il sait qu’il s’agit d’un sujet sensible pour le galeriste. Il n’ignore pas qu’il est encore happé par les souvenirs douloureux qui ont amené à sa rupture avec le pianiste, ni à l’affection qu’il lui porte encore malgré une rancœur tangible. La rancune nécessite des sentiments puissants et la haine et diamétralement lié à l’amour. Un amour qui a énormément marqué l’âme du galeriste. Roman le comprends et le respecte. Lui-même a des fantômes dans ses placards, une histoire compliquée avec Alexander. Son retour l’a énormément ébranlé. Il est complexe de replonger dans une complicité naturelle avec l’autre tout en sachant qu’elle ne sera jamais plus. Ce tiraillement curieux l’inspire profondément, l’amène parfois à se plonger dans la musique pour tenter de mettre en note ses émotions. Se rapprocher de Ruben est une évidence pour lui. Il n’a jamais eu d’animosité pour l’ex petit-ami de Wilfried. Au contraire, Ruben s’est toujours montré digne et courtois. Encore à ce jour, lorsqu’il l’a eu au téléphone, il avait l’air sincère dans sa volonté de lui offrir ses conseils et les portes de son studio. Il est sûr qu’il pourra compter sur lui et qu’il saura rester à sa place vis-à-vis de son histoire avec Wilfried. L’amertume perce dans les propos du galeriste. Son expression s’est fermée et il semble lutter contre ses émotions. Roman se montre ouvert et patient comme à ses habitudes. Sa bienveillance se transluit par la pression de ses doigts contre son épiderme et ce sourire qui demeure engageant. Wilfried s’excuse de sa vive réaction. Il s’ouvre, exprime ses émotions. Ruben est un passionné par ce qu’il fait. Il vit pour sa musique même si c’est elle qui lui a fait perdre l’homme qu’il aimait et que la vie l’a privé de la faire chanter désormais. Wilfried est également un passionné. Il vit pour son travail, déniche les meilleurs talents pour leur permettre de se dévoiler et se faire connaitre. Il semble ignorer qu’ils ont tant de points communs même si l’art est différent. Roman garde le silence, car il ne veut pas troubler le fil de ses pensées et le brusquer. « Cela finira par s’étioler. » Il le rassure naturellement en venant lui presser le bras. « Et je te remercie d’être content pour nous. » Il ajoute dans un sourire alors qu’il l’invite à s’exprimer sur son exposition. Il change de sujet, car il ne souhaite pas appesantir l’ambiance entre eux. Il ne souhaite pas que le galeriste replonge dans ses vieux démons et se tourmente plus qu’il ne le fait déjà en temps normal. Derrière son attitude confiante, Wilfried est une âme fragilisée par ce qu’il a vécu. Il voit ses traits se détendre. Parler de sa passion anime ses traits et ses propos. Il retrouve l’homme qui le trouble depuis le jour de leur rencontre. Il l’écoute attentivement, découvrant qu’il aura le plaisir de retrouver les œuvres de Thiago. Le monde semble petit quand il se rend compte qu’il aurait pu rencontrer Wilfried dans d’autres circonstances que celle dans laquelle ils se sont rencontrés. Thiago semble avoir le respect et l’amitié du galeriste qui ne manque pas de le mettre à l’honneur lorsqu’il en a la possibilité. « Tu sembles bien le connaître. Comment vous vous êtes rencontré ? » Il le questionne naturellement, réellement curieux et intéressé par le contexte de rencontre avec ce garçon de son enfance et son nouvel amant. Il se demande quel homme est devenu Thiago. Il n’a pas eu le plaisir de le rencontrer depuis que le destin leur a arraché Ethan. Il sait par Zaïn qu’il a vécu des temps difficiles, que la photographie lui a permis de donner un sens à son existence, car il n’en trouvait plus. Des brides d’informations qu’il a obtenu de son meilleur ami qui semble légèrement troublé d’avoir revu le brésilien. Il rit naturellement lorsqu’il évoque les silhouettes. Elles ne feront pas partie des œuvres, mais il n’ignore pas l’intérêt vif que leur porte le galeriste. « J’ai hâte de découvrir tout cela. Je ne doute pas qu’on va en prendre plein les yeux. Tu fais des merveilles dès lors qu’un artiste te remet ses travaux. Ta dernière exposition était parfaite. Tu as su mettre toutes les œuvres en évidence. » Il lui indique avant que ce dernier l’invite à rentrer pour se préparer. « Pas de soucis, je te suis. Tu es mon guide pour le moment. » Il lui indique avec chaleur alors qu’ils reprennent le chemin jusqu’à l’hôtel dans lequel ils pénètrent de nouveau afin de rejoindre la chambre. Une fois dans l’intimité de leur suite, Roman vient naturellement retirer ses chaussures et son manteau pour les pendre sur le porte manteau. « Il nous reste combien de temps ? » Il le questionne naturellement, car il a perdu la notion du temps et il n’a pas son téléphone a portée de main. « Tu veux passer en premier à la salle de bain ou tu préfères que j’ouvre la voie ? » Il le questionne naturellement de nouveau dans un sourire moqueur. Il n’ignore pas que le galeriste est plus coquet qu’il l’est et qu’il passe plus de temps que lui dans la salle de bain. Il aime beaucoup le taquiner à ce sujet et ne manque pas une occasion de le faire.  Un moyen comme un autre d’alléger de nouveau l’échange et chasser les derniers nuages de ce regard qui s’était assombri.
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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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Wilfried Hoffman
New-York. Wilfried & Roman
Ven 18 Mar - 16:14
S’ouvrir est toujours un exercice difficile pour le galeriste. Il fait toujours attention à ne pas laisser la rancoeur le gagner. Surtout qu’il est loin d’être blanc comme neige dans sa relation avec Ruben. Il aimerait pouvoir l’évoquer sans ressentir cette pointe de rancune. Il aimerait prendre sur lui, ce qu’il fait...un peu. Roman a réussi à l’apaiser. À lui faire entrevoir une autre façon d’envisager sa vie. La pression sur sa main en est la preuve concrète.
« Je ne peux pas ne pas être content pour toi et ton groupe. Cela serait mesquin et quelques soient encore mes griefs envers Ruben, je sais qu’il excelle dans son job et qu’il fera tout pour vous. »
Un sourire étire ses lèvres tandis qu’ils cheminent côte à côte. Wilfried se dit que peu importe l’endroit, tant qu’il est avec cet homme.
« En fait, c’est Kate qui a découvert un article parlant de lui dans la presse spécialisée. J’ai tout de suite été conquis par son travail, mais aussi par son humilité. Ce garçon est humble. Simple. Le succès a l’air de glisser sur lui sans l’atteindre plus que ça. Pourtant, il est talentueux et pourrait prendre la grosse tête. Rien. Thiago reste … Thiago. »
Cette fois, c’est un brin de nostalgie qui s’invite dans sa voix sans qu’il s’en rende compte. Parler du jeune artiste, c’est aussi repenser à sa rupture avec Ruben. À l’accident dont il était responsable, même sans être au volant de la voiture. De la lente descente aux enfers pour le pianiste, mais aussi pour le galeriste.
« On a voulu l’aider en donnant à son travail encore plus de visibilité. Je connais des amateurs de photographies et dès qu’ils ont vu les clichés que j’allais exposer, certains ont été vendu avant même que l’expo commence. J’en ai moi-même acheté un. Celui qui est maintenant dans mon bureau... »
Son regard se perd une fraction de seconde devant lui, sans plus rien voir que des souvenirs. Il tait sa relation avec le jeune photographe. Une parenthèse qu’il préfère garder pour lui. Lorsqu’il en parle, il se sent encore plus coupable envers son ex-compagnon et cela le mine d’avoir été aussi pourri. Un jour, peut-être, il l’évoquera. Aujourd’hui, il en est incapable. Thiago a été une bouffée d’oxygène éphémère dans sa vie. Il aurait aimé à l’époque le garder un peu plus avec lui. La vie en avait décidé autrement. Wil ne regrettait pas. Thiago était devenu son ami. Une amitié qui lui tenait à cœur.
« Il était là quand j’ai rompu avec Ruben. Il m’a aidé, à sa façon. »
Un rire vient conclure ses confessions tandis qu’ils arrivent devant leur hôtel avant de se retrouver dans leur suite.
« Il reste une petite heure pour nous préparer et nous rendre à la galerie. »
La légère pointe de moquerie au sujet du temps qu’il peut passer dans la salle de bain le fait sourire et en quelques enjambées, il vient enserrer roman entre ses bras et le pousse jusqu’à le faire basculer sur le lit, où ils s’affaissent mollement.
« Est-ce que mon chéri insinue que je passe beaucoup de temps à me préparer ?... Hmmm… »
L’éclat rieur de ses prunelles claires et le ton taquin donnent le ton.
« Je me fais beau pour te plaire, jeune homme. »
Un baiser glisse sur les lèvres charnues de Roman. Puis un autre.
« D’ailleurs, si on avait un peu plus de temps... »
Cette fois, le baiser est devenu plus profond. Le désir arrive rapidement et Wil sourit en songeant que Roman ne peut que le sentir.
« Comme nous n’en avons pas et que je suis un homme ponctuel, je file à la salle de bain afin de me préparer le premier. »
Il rit tout en libérant son amant à regret. Il ne peut s’empêcher de murmurer tout contre sa peau :
« On se rattrapera ce soir »
En quelques enjambées, Wil rejoint la salle de bain et file sous la douche. Il évite de s’attarder autant que d’habitude, car il sait que le trajet jusqu’à la galerie risque d’être plus long que prévu avec la circulation. Sa tenue est déjà prête et lorsque son compagnon termine, il retrouve un Wil prêt en un temps record. Celui-ci ne se prive pas de lui montrer le cadran de sa montre, un grand sourire ravi aux lèvres tout en disant :
« Alors… »

La circulation est digne de cette mégapole et Wil se félicite d’avoir anticipé le temps de trajet. C’est avec un peu d’avance qu’ils arrivent à la galerie où ils sont accueillis par la propriétaire et responsable. Wilfried présente Roman comme son compagnon et après les formules de circonstances, ils rentrent dans le vif du sujet, l’exposition.
« Je suis heureuse de cet échange. Une excellente idée. Les artistes proposés sont tous très prometteurs. De véritables pépites. »
« Ceux que tu m’as soumis le sont tout autant. Je trouve ça bien de pouvoir les faire connaître à l’autre bout du pays. Leur art peut toucher plus de monde. »
Wil sait bien que les gens riches bougent, cependant ils ne visitent pas forcément les galeries d’arts, ou pas toutes. Forcer un peu le destin peut faciliter les choses. Il se rapproche de roman et dit :
« Tu as vu, il y a un piano. »
Puis, il revient vers la galeriste et demande :
« Tu as invité des musiciens pour ce soir ? »
« Non, mais l’instrument fait partie des meubles, si je puis dire. Il a beaucoup de succès. Chacun est libre de s’asseoir et de jouer. »
« C’est une idée originale. Mon compagnon est un excellent pianiste. J’espère qu’il se laissera tenter.»
« J’espère aussi. Il ne faut surtout pas hésiter Roman. Tu verras, il y a souvent du monde pour improviser un petit morceau de musique. On fait les dernières vérifications avant le début de la soirée ? »
Wil acquiesce. Son boulot commence. Il sait qu’il va être pris par de potentiels acheteurs qui voudront en savoir un peu plus sur leur coup de cœur ou leur investissement. Il dépose un petit baiser sur les lèvres de son homme avant de s’éloigner vers ses obligations.
De temps en temps, il retrouve Roman, échange quelques mots, une discrète pression de la main dans le bas de son dos ou sur son avant-bras. Ce n’est qu’une fois la soirée finie et de retour dans leur suite que Wil souffle.

« Enfin seuls... »
Il s’effondre sur le lit tout habillé tandis qu’il marmonne :
« Je deviens trop vieux pour tout ça... »
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Roman Rosario
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• âge : 34
• pronom : il.
• côté ♥ : En couple avec Wilfried, père d'une enfant de huit ans, qu'il a eu avec une de ses plus longues relations. Il l'a en garde partagée et tient à elle comme à la prunelle de ses yeux. Il apprivoise sa nouvelle relation avec le galeriste.
• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
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Roman Rosario
New-York. Wilfried & Roman
Jeu 7 Avr - 15:02


Roman offre un sourire à Wilfried. Il ne doute pas qu’au fond de lui, le galeriste est satisfait pour lui et son groupe. Il ne s’attarde pas sur le sujet. Il sait que c’est un sujet sensible pour son amant. Le temps finira sans doute par amoindrir cette vive émotion qui l’empare dès lors qu’il songe à Ruben. Il sait que c’est difficile de tirer un trait lorsqu’on a été amoureux de quelqu’un et que certaines choses nous ont échappées. Il préfère s’attarder sur l’exposition à venir et sur les différents artistes. Il ne peut résister à la tentation d’en savoir plus sur la relation du galeriste envers Thiago. Sans doute parce qu’il est curieux de découvrir quel homme, ce jeune adolescent est devenu. La réponse de Wilfried ne fait pas défaut de l’image qu’il a toujours eu de ce jeune garçon. Humble. Simple. Talentueux. Il reconnait bien les qualités de ce jeune garçon qui s’est toujours donné corps et âme dans ce qu’il entreprenait sans jamais se plaindre des différents obstacles. Pourtant, il en a bavé. Au même titre qu’Ethan. Sa disparition est sans doute une plaie qui a eu énormément de mal à cicatriser. D’autant plus lorsqu’on l’a aimé avec tant de force et de passion. « Je retrouve bien les traits de l’adolescent que j’ai connu. » Il lui indique dans un ton doux, presque fraternel. Il a toujours eu beaucoup d’affection pour le jeune brésilien. Sans doute parce qu’il se ressemblent sur de nombreux points. Il fallait des natures calmes pour pouvoir contenir la colère des Kerlyne. Il écoute attentivement son amant évoquer cette personne qu’ils connaissent. Il était là quand il a rompu avec Ruben. Roman note l’affection qu’il porte au jeune homme tout comme la pointe de nostalgie qui perce ses propos. Sans doute est-elle liée à cette période où il était avec Ruben ? Un peu comme s’il est continuellement prisonnier de cette période et ne pouvait pas s’en détacher complètement. Il ne rebondit pas sur les propos de son amant. Il a obtenu les informations qu’il désirait alors qu’ils arrivent à l’hôtel où ils rejoignent leur suite. Leur complicité explose naturellement. Le côté taquin du musicien s’exprime sans tabou et il se retrouve basculé sur le lit de la suite. Wilfried pèse sur lui telle une couverture protectrice. Il se laisse emprisonner sans chercher à le repousser. L’éclat de ses prunelles azurs l’envoute. Il aime cette décontraction qu’il peut voir sur ses traits. Cela rend son amant que d’autant plus beau. Cela lui plait de le voir ainsi alors qu’à une époque, il était si tourmenté. Il semble se retrouver aujourd’hui et il doit bien avouer qu’il est sous le charme de l’homme qui se dévoile derrière ces ténèbres. Il lui sourit naturellement, tout aussi amusé que lui alors que leurs lèvres viennent se retrouver. D’abord, le contact est léger, mais se fait par la suite plus profond. Roman se laisse faire, savoure pleinement l’ivresse que ce baiser lui procure malgré le trouble qui l’envahit. Cette chaleur est troublante, mais agréable. Il sent le désir de son amant se manifester et ça lui plait quand bien même il demeure encore pudique. Il rit aux propos de son amant, le regard luisant de cette émotion qu’il ne peut contenir. « Heureusement que tu es du genre ponctuel. » Il le taquine de bonne grâce alors qu’il voit son amant rejoindre la salle de bain pour filer sous la douche. Il profite de ce temps là pour sortir sa tenue : une chemise cintrée et un pantalon à pince qui iront avec une paire de mocassins brun foncé. Il prend la suite de son amant pour prendre une douche également afin de se rafraichir et humidifier ses cheveux afin de discipliner ses boucles qu’il sait parfois rebelles. Il ressort fin prêt et a la surprise de découvrir qu'il en est de même pour son amant. Un rire s’épanche naturellement de ses lèvres à sa remarque. « Comme quoi quand on veut… » Il le taquine de nouveau alors qu’il vient s’emparer de sa veste de costume qu’il revêt avant d’attraper son manteau. Ils attrapent naturellement un taxi et retrouve la galerie où se trouvent les œuvres de son amant. Wilfried le présente, mais Roman prend le parti de rester en retrait. Il écoute obligeamment l’échange. On lui indique que le piano sera libre pour la soirée. Roman accepte naturellement la proposition par un sourire et hochement de tête. Il laisse son amant s’enfuir pour réaliser ses obligations. De son côté, il s’autorise à faire le tour de la galerie pour découvrir les œuvres, trouver quelle musique saura les mettre en avant. Il ne compte pas jouer ses compositions. Il cherche à trouver la bonne sonorité qui agrémentera la visite de ceux qui viendront ce soir. Lorsqu’il semble avoir trouver le bon style de musique, il se dirige naturellement vers le piano, prend ses marques et s’y installe. Il s’enferme dans sa bulle comme à ses habitudes dès lorsqu’il a un instrument sous ses doigts. Les premières notes de musique se font connaitre et quand bien même il s’évade au travers de la musique, il reste attentif au monde qui l’entoure, au temps d’arrêt nécessaire pour les discours, les acclamations. Il observe le lieu en étant spectateur. Cela lui convient. Il n’est pas friand d’être sous le feu des projecteurs. Sa nature est bien trop introvertie qu’on ne l’imagine. Il prend également des pauses dès lors que son amant vient à sa rencontre. Parfois, il continue à laisser la musique rompre les babillages pour ne pas faire de césure trop brutale. La soirée passe rapidement sans même qu’il n’en prenne conscience. C’est d’ailleurs son amant qui l’extirpe de sa bulle une dernière fois. Il salut naturellement la propriétaire de la galerie qui la remercie d’avoir assuré la partie musicale. Il lui offre un sourire et s’éclipse discrètement en compagnie de son amant pour rejoindre leur suite. Un sourire vient naturellement se loger sur ses lèvres alors que Wilfried s’effondre sur le lit tout habillé. Ses propos lui arrachent un sourire alors qu’il vient s’asseoir à ses côtés pour plonger son regard dans le sien. « J’admire l’aisance que tu as. C’est comme une seconde peau, même si je préfère celle que je peux admirer à l’instant. » Il lui indique avec douceur alors qu’il vient doucement caresser ses doigts du bout des siens. « Maintenant tu peux te reposer. » Il murmure en venant déposer un baiser sur ses lèvres. Une légère caresse avant de murmure avec humour. « Peut-être que tu seras sage finalement. » Un rire s’épanche de ses lèvres alors qu’il vient se redresser pour quitter la veste de son costume qu’il vient abandonner sur un des fauteuils de la partie nuit alors qu’il vient déboutonner les boutons de ses manches et quelques boutons de sa chemise pour se mettre à ses aises. « As-tu besoin d’aide, Monsieur Hoffman ? » Il le taquine en venant se tourner vers son amant qui n’a pas bougé d’un centimètre. Il lui propose naturellement sans arrière-pensée. Il veut l’aider à se détendre et pouvoir pas profiter un peu de cette intimité qu’ils construisent à deux. Ils ont tout le temps devant eux après tout désormais. Il vient retrouver le matelas et contrairement à la précédente fois, il laisse ses doigts glisser sur le poitrail de son amant dans une caresse lente et douce. Il retrouve le bouton le plus haut et vient le défaire avant de passer au suivant afin de le dévêtir. Ses prunelles s’égarent naturellement sur sa peau qui se dévoile et qui l’attire comme un aimant. Sa musculature est délicate. Il n’a rien d’un grand sportif, mais ses muscles renforcent son charme naturel. D’autant plus lorsqu’il le fixe avec cette intensité dans le regard comme à cet instant. Il laisse sa main retrouver son épiderme, savoure la chaleur de sa peau avec cette pudeur qui lui colle à la peau. Le contact ne se veut pas érotique, mais demeure grisant. « Tu es beau. » Il lui indique avec douceur dans un sourire attendri alors qu’il vient retrouver un de ses pectoraux et retrouve sa nuque. Il se penche naturellement pour l’embrasser. Une nouvelle fois la caresse de ses lèvres se fait douce, révérencieuse. « Tu me plais. » Il lui avoue dans un sourire contre ses commissures alors qu’il sent son cœur battre à vive allure. Une manière de lui faire comprendre qu’il le désire même s’il ne le montre pas de manière passionnée. Pourtant, ce désir est là. Il remue ses tripes et rend son souffle plus court alors que ses doigts caressent sa mâchoire. Ses yeux se perdent naturellement dans les azurs de son amant alors qu’il lui offre un sourire tendre. Un de ces sourires qui exprime des sentiments qu’on n’a pas totalement conscience encore.
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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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• âge : 43
• pronom : Il
• côté ♥ : Libre comme l'air après sa séparation définitive avec Ruben.
• orientation : Gay
• occupation : Wil gére une galerie d'art ainsi que de nombreux artistes.
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• date de naissance : 18/12/1980
Wilfried Hoffman
New-York. Wilfried & Roman
Jeu 28 Avr - 13:54
Il sent le poids de la présence de Roman à ses côtés. Son souffle contre sa peau. Il entend sa respiration. Devine ses sourires derrière ses paupières closes. Imagine ses yeux pétillants de malice. Un léger sourire étire ses lèvres au souvenir de cette première journée. Il est satisfait et heureux d’avoir partagé ce moment avec son compagnon. Il ne prend pas assez le temps de vivre parfois. Trop impliqué. Toujours dans le mouvement et l’action. Wil ne sait pas se poser. Il aimerait bien occasionnellement, mais il en est incapable. Il le sait au fond de lui. L’inactivité lui est insupportable.
Toujours allongé tout habillé sur le lit, il sourit aux remarques de Roman, sans pour autant bouger tandis que certains moments de la soirée lui reviennent en mémoire. Moments exquis lorsqu’il revoit son homme plaquer des notes sur le clavier. Roman a cette capacité de créer des ambiances. Un vrai magicien. Lui, il crée des ambiances grâce aux œuvres des autres. Roman, lui, génère tout cela grâce à son talent. Il note dans un coin de sa tête de mettre un piano dans sa galerie. Il a bien remarqué l’engouement du public pour les mélodies qui teintaient le fond sonore. Les petits sourires satisfaits. Une réelle réussite. Cela a permis à son amant de ne pas trop languir aussi. Wil a été pris toute la soirée et sans l’instrument de musique mis à disposition, il s’en serait voulu de ne pas accorder toute l’attention que Roman méritait. 
À tâtons, il cherche le contact. S’amuse de garder les yeux fermés tandis qu’il sent son compagnon défaire lentement les boutons de sa chemise. Le contact est grisant et un frisson parcourt son épiderme. Un soupir de satisfaction s’échappe de ses lèvres sans qu’il bouge. Se laissant faire, telle une poupée de chiffon.
« Humm...je pourrais y prendre goût à cet effeuillage »
Son sourire s’est agrandi.
« Tu es très habile de tes doigts et pas seulement avec un instrument de musique »
Malgré la fatigue, il ne peut s’empêcher d’être joueur et taquin avant de rajouter, d’une voix étranglée par l’émotion cette fois :
« Toi aussi tu es beau et tu me plais. Tu es l’une des meilleures choses qui me soit arrivée dans ma vie. »
Ses doigts sont venus emprisonner ceux de Roman avant de les relâcher tout en disant, encore taquin :
« Je ne voudrais pas que tu t’arrêtes en si bon chemin »
Discrètement, ses prunelles claires filtrent entre ses cils. Il n’a pas résisté au besoin de pouvoir admirer son amant. Lire la gentillesse sur ses traits. Tout chez cet homme l’attire et lui plait. Wil a conscience de la chance qu’il a et cette fois, il fera tout pour ne pas gâcher cette relation, même s’il doit prendre sur lui et s’ouvrir davantage.

Maladroitement, il tente d’ouvrir un peu plus la chemise de son homme, mais ses doigts refusent d’exécuter ce que son cerveau ordonne. Finalement, il préfère se perdre sur le torse ferme et musclé de son compagnon. 
« Ça aussi, ça me plait énormément... »
Il sourit alors que sa main retombe mollement sur le matelas. Le silence se fait dans sa tête alors qu’il plonge dans les bras de Morphée. Résultat d’une accumulation de travail au détriment d’heures de sommeil et de repos. Wil s’endort, n’hésitant à montrer ses faiblesses. Chose qu’il n’aurait jamais fait auparavant.
Contre son flanc, la chaleur d’un corps endormi. Une respiration régulière. Un souffle discret contre sa peau. Son visage s’illumine devant celui de Roman. 
Contre sa peau, le tissu et un sourire amusé, arrive. Son homme l’a déshabillé sans qu’il s’en rende compte. Il devait vraiment être épuisé pour ne pas réagir. Il en a presque honte. Le galeriste hésite à sortir du lit. Roman l’attire comme un aimant et il a très envie de se coller contre lui. Cette seule pensée lui brûle les reins, mais délicatement, il sort du lit et file sous la douche. 
Il peut rester sage. Profiter de la présence de son homme sans avoir besoin de plus. Il secoue la tête en étouffant un rire. Décidément, son esprit déraille. 
Wil a décidé de préparer le petit déjeuner. Un acte exceptionnel et il espère que cela ne va pas tourner à la catastrophe. Son optimisme se ternit rapidement et il appelle le room service afin de ne pas être déçu. En attendant que la commande arrive, il se glisse sur le balcon, après s’être chaudement habillé, pour fumer la première cigarette de la journée. À ses pieds, Central Park où il peut voir, dans les allées, des joggeurs. Il se dandine d’un pied sur l’autre, pour tenter de se réchauffer. Dans sa poche, son portable vibre, signal pour lui indiquer que le petit déjeuner arrive. Il se dépêche d’écraser ce qu’il reste de sa clope dans le cendrier et file, sans bruit, réceptionner le chariot de victuailles.
Lorsqu’il se retourne, il dit, surpris :
« Oh, j’espère que je ne t’ai pas réveillé. J’ai essayé de ne pas faire de bruit et surtout, je voulais te faire une surprise ».
D’un regard, il montre leur futur repas.
« J’ai préféré commander, car je n’étais pas certain de réussir à ne pas faire cramer la suite. »
Il rit tout en poussant le chariot vers leur petite salle à manger.
« Désolé pour hier soir. Je suis tombé comme une masse. M’en suis même pas rendu compte, mais promis, je me rattraperais. »
Un clin d’œil vient ponctuer sa tirade tandis qu'il virevolte tel un maitre d'hôtel aguerri pour dresser la table et déposer les mets sous cloche sur la table.
« J’ai encore des surprises pour toi. »
Il sourit tout continuant de s’appliquer. Il veut que tout soit parfait. Rendre ce séjour inoubliable.
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Roman Rosario
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• orientation : pansexuel. il n'est pas le genre d'hommes à coucher à droite et à gauche. Il s'attache à l'âme, mais comme tout être humain, l'attachement nécessite du temps et de l'énergie. Malheureusement, il n'a jamais réellement trouver chaussure à son pied. Il enchaîne les histoires d'amour sans grand A.
• occupation : Responsable d'un refuge pour animaux. Il est payé une misère, ce qui explique qu'il écume les scènes des clubs pour se faire connaitre, en plus de faire des reprises sur internet où il a une certaine popularité. Il écrit et compose en espagnol, sa langue natale est la langue avec laquelle il pense et ressent les choses.
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Roman Rosario
New-York. Wilfried & Roman
Mar 25 Oct - 19:56
Toi aussi tu es beau et tu me plais. Tu es l’une des meilleures choses qui me soit arrivée dans ma vie. Les paroles sont lourdes de sens et l’émeuvent profondément. Il sent l’émotion lui retourner le ventre alors que ses prunelles sont ancrées aux azurs de son compagnon. Il pourrait répondre qu’il n’a rien à lui envier, mais il n’a pas la capacité de le faire tant ses émotions sont à fleur de peau. Il le contemple avec émotion, sa peau frisonne au contact des phalanges du galeriste contre les siennes. Le contact ne dure qu’un instant aussi léger que le toucher d’un papillon. L’instant redevient plus léger comme si aucune parole n’avait été prononcée. Wilfried tente de lui offrir son aide à son tour pour le défaire de sa chemise, mais la fatigue rend ses actions difficiles sous son regard amusé. Ses propres gestes s’interrompent sur le tissu de son compagnon pour l’observer agir. Sa peau est sensible à son toucher alors qu’un sourire amusé ourle ses lippes aux propos de son amant. « Vous êtes un pervers, M. Hoffman. » Il le taquine avec bonhommie alors que ses prunelles se font rieuses. L’intimité de ce moment est enivrante. Il apprécie ces instants qu’il passe en compagnie de son partenaire. Cela lui laisse entrevoir une vie commune qu’il n’avait pas eu le courage d’accepter par le passé. Il sent le corps de Wilfried se faire plus lourd alors que toute énergie semble le quitter. Il l’observe glisser dans les bras de Morphée alors qu’il vient reprendre son action. Il l’observe avec douceur, attendri par l’image renvoyée. Il le déleste de ses vêtements, faisant attention dans ses mouvements pour ne pas l’éveiller. Il le fait avec révérence comme il peut le faire avec sa fille lorsqu’elle est trop fatiguée pour le faire elle-même. Lorsque sa tâche est terminée, il vient glisser le corps sous les draps avant de le rejoindre après s’être déshabillé à son tour. Tout naturellement, il vient retrouver sa silhouette sous les draps. Il ne cherche pas naturellement le contact mais apprécie de le sentir à ses côtés. Il l’observe dormir, ses traits résolument plus détendus que par le passé. C’est agréable de le voir ainsi. Ses légères rides sont moins marquées et sa renforce son charisme naturel. Finalement le sommeil le gagne et il vient retrouver son amant dans les bras de Morphée. Le sommeil est lourd, réparateur. Il sent Wilfried quitter le lit sans pour autant que cela ne l’extirpe de ses songes. Il se donne encore quelques minutes, même s’il ignore réellement le temps qui s’est écoulé entre cet instant et celui où il ouvre véritablement ses prunelles. La pièce est silencieuse tandis qu’il s’extirpe des draps encore chauds. Il s’étire lentement, laisse le plaisir à ses muscles de se détendre après une nuit profonde avant de partir à la recherche de son amant. Il le trouve naturellement sur le balcon en train de consumer un de ses bâtonnets de nicotine. Une mauvaise manie sur laquelle il ne fait pas de remarque, mais qui l’amuse car à cet instant son amant semble avoir froid. Il le voit retrouver le salon de la suite et s’échappe de son centre de vue alors il vient naturellement le retrouver dans la pièce principale. Ce dernier finit par se retourner vers lui, surpris de le trouver là. Sa remarque lui arrache un sourire. Roman a encore le regard endormi alors qu’il se concentre sur les propos de son amant. « Une surprise ? » Il questionne dans un ton léger alors que son compagnon lui dévoile l’objet de sa surprise. Un rire s’épanche de ses lippes, réponse à celui de son compagnon alors qu’il imagine Wilfried derrière les fourneaux. « Je peux te donner des cours si vous voulez M. Hoffman. » Il le taquine naturellement alors qu’il l’observe déplacer le chariot dans la salle à manger. « Je n’en doute pas. Je sais à quel point tu es un pervers. » Il lui rappelle avec bonhommie alors qu’il vient le rejoindre dans le coin salle à manger pour l’aider à dresser la table. « Tu es toujours plein de surprises alors je ne doute pas que tu en as en réserve, mais je ne vais pas m’en plaindre. » Il lui indique dans un sourire chaleureux alors qu’il lui offre un regard doux. « J’aime les découvrir en ta compagnie et te découvrir par la même occasion. » Il lui indique en venant déposer un baiser contre sa joue. Le contact est léger tout comme le contact de sa main contre le bas de son dos. Il s’éloigne naturellement pour retrouver sa place à table. « Bien dormi ? » Il le questionne naturellement alors qu’il vient découvrir le petit déjeuner apporté par le servie d’étage. « Tu étais tellement épuisé que j’ai pu survivre à une nuit en ta compagnie sans être dévoré. » Il le taquine dans un rire franc. « Tu noteras que je n’ai pas profiter de toi. » Il lui indique en le désignant du bout de sa fourchette, le regard moqueur. « Merci pour le petit déjeuner. Je suis servi comme un roi, je n’ai pas l’habitude. » Il rajoute en venant porter une bouchée au coin de ses lèvres, prêt à se sustenter avant d’attaquer une nouvelle journée auprès de son compagnon. Un homme auprès duquel il se sent de plus en plus à l’aise dans l’intimité et dans cette relation qu’ils tissent, jour après jour.
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Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
Wilfried Hoffman
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Wilfried Hoffman
New-York. Wilfried & Roman
Ven 28 Oct - 16:48
Le moment partagé est exquis et Wilfried se sent encore une fois revivre. Tous les espoirs sont permis. Les erreurs du passé s’effacent doucement, sans qu’il ne les oublie totalement. Il veut les garder en mémoire afin de ne pas réitérer les mêmes égarements. Il ne veut plus revivre la même chose. Plus jamais.
Avec un grand sourire, il répond taquin :
« Je trouve que tu emploies souvent le mot ‘pervers’ pour me qualifier. Je me demande si cela sonne comme un compliment ou pas... »
Il fait mine de réfléchir avant de venir embrasser son amant ;
« Voilà. Comme ça, tu pourras dire que ton pervers de compagnon te saute dessus à peine levé
Son rire retentit dans la suite.
« Voyons voir ce qu’il y a de délicieux pour le petit-déjeuner. »
Wilfried a commandé du jus de fruit frais, ainsi que des fruits – joliment présentés en salade – des céréales, des œufs brouillés, du café et du thé ainsi que du bacon grillé. Il y a aussi du pain croustillant, du beurrer et un assortiment de confitures. S’il avait été seul, il se serait contenté de café noir, mais il sait que Roman aime les repas équilibrés, du moins, plus que lui. Il espère qu’il trouvera son bonheur parmi ce vaste choix.

Après s’être installé à la table, Wilfried se sert une tasse de café. Il s’oblige à prendre une tartine sur laquelle il étale du beurre et de la confiture qui à l’odeur, semble être de la fraise ou des fruits rouges.
Il regarde sa tartine posée sur un petit plat en porcelaine blanche, estampillée au logo du palace. Cela ne lui ouvre pas plus l’appétit. Il préfère commencer par son café. Son regard clair se pose sur Roman, et comme toujours, il le trouve aussi beau qu’adorable. Une pointe de jalousie s’immisce lorsqu’il songe à l’ex. Ce mec qui est revenu d’il ne sait où… ce véto qui était beaucoup mieux à l’autre bout de la planète. Wilfried a bien cherché des mécènes qui pourraient le renvoyer d’où il vient, cependant, il craint que sa démarche soit mal prise par Roman et s’il y a une chose qu’il ne veut pas, c’est peiner son compagnon par une attitude idiote. Il n’a pas complètement évincé cette idée et elle sommeille dans son esprit, prête à resurgir s’il juge la situation invivable. Cela voudrait aussi dire qu’il ne fait pas confiance à Roman, ce qui est loin d’être le cas. C’est plutôt dans le véto qu’il n’a aucune confiance. Il se dit qu’il devrait avoir une petite conversation avec lui, histoire de voir ce qu’il en retourne de ses réelles intentions. Pour le moment place au petit-déjeuner et à la détente. Il admire Roman et des idées pas très catholiques lui traversent l’esprit. Il reste néanmoins sage, grignotant sa tartine sans grande conviction. Espérant qu’ainsi son manque d’appétit passera inaperçu.
« Si tu désires autre chose, n’hésite pas à commander. »
Il lui semble avoir choisi tout ce que Roman aime, mais il a peut-être oublié quelque chose. Il attend que son compagnon ait fini pour se lever et venir glisser sa main dans sa nuque. Descendant sur ses épaules avant de plonger le long de son torse.
Autant les nourritures terrestres n’ont pas réussi à lui donner faim,, autant Roman a un don pour lui ouvrir l’appétit.
« Nous avons un peu de temps avant la surprise que je t’ai réservé pour la matinée... »
Ses mains se lient à celle de son amant tandis qu’il l’attire vers la chambre pour retrouver un moment d’intimité. Se perdre avec des caresses. Se couper le souffle avec des baisers passionnés. Se fondre et ne faire qu’un.

Plus tard dans la matinée, c’est avec un grand sourire que le galeriste taquine son compagnon.
« J’espère que je me suis rattrapé par rapport à hier soir où mes forces m’ont abandonné. »
Il pouffe en songeant à la façon dont il s’est endormi comme une masse avant de rajouter, taquin :
« Je ne voudrais pas que tu penses que tu ne me fais aucun effet. »

Une fois parés pour affronter le froid, ils quittent l’hôtel pour se fondre dans la masse grouillante de la mégapole. Wilfried n’a oublié, ni ses gants, ni son écharpe et encore moins son bonnet. La ville est glaciale en hiver et ils vont devoir marcher un peu avant de retrouver un cocon de chaleur. Ils alternent entre métro et marche et arrivent enfin à destination. Un grand sourire barre le visage de Wilfried tandis qu’il déclame pompeusement :
« La deuxième surprise de Monsieur. »
Il fait une sorte de courbette tandis qu’il invite Roman à entrer. L’ancienne usine a été réhabilitée en centre de soins depuis de nombreuses années. Les architectes ont su garder l’essence des lieux avec la brique et les anciennes poutres et poutrelles en acier.
Une jeune femme les accueille tandis que Wilfried s’annonce. Il s’approche de la réceptionniste et chuchote afin que la surprise soit totale pour Roman. Il ne veut rien divulguer.
Comme par enchantement, une autre jeune femme apparaît et les guide à travers un décor raffiné. La lumière qui tombe des multiples ampoules éclaire faiblement les lieux, créant une atmosphère feutrée où l’on chuchote. De profonds canapés et fauteuils émaillent l’endroit et invitent à la détente et au repos. Une parenthèse hors du temps.
La première étape se situe dans des vestiaires où ils se changent. Tout est prévu. Du peignoir blanc au chaussons assortis. Ils longent ensuite des couloirs avant de déboucher dans une salle simplement éclairée par des bougies dans des photophores.
Une fois seul Wil enlace Roman et l’embrasse. Il reste un moment silencieux à le contempler, tout en caressant du bout des doigts sa mâchoire.
« Ce n’est pas un bain… normal. Il s’agit de sels d’Epsom et cette eau à la même densité que la Mer Morte. En fait, tu flottes sans aucun effort. C’est très relaxant, tu verras. »
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