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Money rules the world - [Brianna]

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Money rules the world - [Brianna]
Sam 20 Nov - 10:49
En train d’faire les stocks dans ma réserve, j’cogite. Déjà deux jours qu’mes neurones sont en ébullition. J’cherche un moyen d’générer un joli pactole pour l’mois prochain. Avant la fin des inscriptions des pros au salon du tatouage de LA. C’est l’événement d’l’année c’truc, après la Gay Pride quand même. Des années qu’j’y mets les pieds en tant qu’visiteuse. C’t’année, j’veux mon stand ; j’veux exposer mon talent même si j’arrive pas à la cheville des cadors présents ; j’veux montrer qui j’suis à tout le monde, mon identité d’artiste, ma patte, et gagner des client.e.s bien sûr. C’pas qu’j’suis à plaindre mais on en a jamais d’trop. L’panier percé qu’j’suis a jamais trop d’argent. Puis j’suis fière d’mon travail et d’mes créations et du ch'min parcouru. Sans être totalement résolues, j’affirme qu’les galères du début sont derrière moi. Faut dire qu’m’en suis donnée les moyens aussi. J’compte plus les heures passées à prospecter pour m’faire connaitre. Sans oublier les railleries des concurrent.e.s. Surtout des mecs. On m’avait donné six mois avant d’couler. Ça fait dix ans qu’Amy’s Tatoo est implanté dans l’décor de L.A. Et j’compte pas en disparaître avant ma r’traite. Ou ma mort suivant c’qui arriv’ra en premier.

L’heure est pas à la fin d’ma carrière. Si j’veux réaliser mon rêve, j’dois trouver une solution à mon problème. Jouer au loto ? Vu ma chance légendaire aux jeux, j’en vois pas l’intérêt hormis balancer mon fric par les f'nêtres. Pas payer mon loyer ? Pas sûr qu’mon proprio apprécie. Puis j’pense que faire ce salon pour dormir dans la rue après est pas un bon deal. Mais j’avoue qu’ça f’rai un super prétexte pour aller m’installer chez Bri. Par contre, j’suis pas certaine qu’ça soit une super idée. J’suis pas persuadée qu’on soit prête à vivre ensemble encore. Mettre ma passion pour la moto d’côté ? Ça s’rait comme m’suicider. Impossible. J’ai b’soin d'm’évader par moment pour m’ ressourcer loin d’mon quotidien. Emprunter à mes parents ? Ils croulent pas sur l’or. Certaines fins d’mois sont compliquées pour eux. C’t’option est pas valide. A Bri ? J’veux pas profiter d’sa fortune. J’vois plus qu’une solution : braquer une banque. J’souris rien qu’d’y penser. Evidemment, j’plaisante. J’ai un côté rebelle mais j’suis pas une criminelle. J’irai honnêtement à c’salon. Comment ? J’sais pas encore. J’trouverai. Enfin j’crois. J’espère.

L’ouverture d’ma porte d’entrée m’sort d’ma réflexion. J’me lève et file au comptoir dans mon jean, mon débardeur blanc un peu trop large pour ma carrure et ma paire de baskets. Mes lèvres s’étirent en apercevant la silhouette d’la footeuse. J’m’attendais pas à la voir. C’était pas prévu qu’elle m’rende visite. Mais j’en suis ravie. « Salut. J’ferme bientôt, tu vas d’voir r’passer plus tard, désolée. » J’la considère comme une cliente ordinaire. J’le fais exprès pour l’emmerder. Il est évident qu’j’tiens pas à la foutre dehors. J’m’approche d’elle à pas d’félin. Mes yeux la dévorent tant elle est belle. « Sauf si tu m’donnes une bonne raison pour faire des heures sup… » Un rictus malicieux s’dessine sur mon visage. J’ai des tas d’raisons en tête. Pas forcément lubriques en plus. J’pense à des trucs plus timides comme m’offrir un baiser. C’gentil un baiser. Enfin, ça l’est d’base. Ça dépend si on s’fait un baiser d’abos prépubères ou un baiser d’femmes amoureuses. Étrangement, j’sens qu’elle va pas m’embrasser. J’pense qu’elle va m’rétorquer une pique. Car c’comme ça qu’on fonctionne d’puis qu’on s’connait. Et c’pire d’puis qu’on est en couple. Pour mon plus grand plaisir. J’adore nos provocations.
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Brianna Norris
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• âge : 25
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• côté ♥ : Bats pour elle et c'est terrifiant
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• occupation : Joueuse pro de soccer
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Brianna Norris
Money rules the world - [Brianna]
Jeu 25 Nov - 19:43
Mes parents m'avaient dit un jour qu'il était très difficile de tout avoir dans la vie. Ils parlaient de réussite professionnelle et d'une vie privée épanouie avec quelqu'un. Je n'avais pas trop écouté parce que bon à ce moment là être avec quelqu'un était le cadet de mes soucis, moi je voulais juste jouer au foot en pro. Maintenant je comprenais parfaitement ce qu'ils voulaient dire. J'avais trouvé quelqu'un avec qui j'étais bien, quelqu'un que j'aimais même si je ne lui avais jamais dis. Et voila que le côté pro se barrait en corones.

Je ne savais pas ce qu'il s'était passé, j'avais été prise dans un espèce de tourbillon de doutes, de demandes de clubs, de rumeurs etc. Je n'avais pas pu gérer, je n'avais jamais rien dis à Amy et comme elle ne lisait pas la presse sportive, elle ne pouvait pas savoir. Mon club actuel, avait reçu une offre d'une nouveau et les finances étant ce qu'elles sont, mon club avait décidé de me vendre. Sur le principe ça ne me dérangeait pas...si l'offre était venue quelques semaines plus tôt. Là je me voyais mal partir. Je n'avais rien dis à Amy pour ne pas l'inquiéter d'un éventuel départ mais j'étais perdue.

J'étais partie quelques jours en Europe. Version officielle? voir ma famille, version officieuse? répondre aux invitations d'Arsenal et de Manchester United. Tous les deux me proposaient un contrat et des conditions de fous mais le hic c'était en Angleterre. J'étais aussi allée en Ecosse pour réunion d'urgence familiale, un telle décision ne se prenait pas seule. Ma grand mère rêvait de me voir porter le rouge des red devils, mais la dernière offre que j'avais était tellement tentante. Signer pour le nouveau club de Los Angeles. C'était un pari fou qui pouvait propulser ma carrière ou la détruire.

J'aurais peut être dû en parler à Amy, mais comme il était question de contrat avec un grosse somme je m'étais abstenue. J'avais remarqué que l'argent était une question un peu sensible, dans le sens où il y avait un écart de moyens entres nous et qui risquait de se creuser encore plus. Ou alors c'était que moi qui me faisait des films, je sais pas mais comme elle me vannait souvent sur mes fringues hors de prix ou mes voitures. Ma famille avait bien compris qu'il y avait quelque chose qui me retenait à L.A sinon j'aurais sauté sur l'offre de M.U.

J'en avais parlé à ma grand mère et elle m'avait conseillé d'en parler. Ah la blague...genre moi? parler ? J'étais donc rentrée sans solution même si au fond de moi j'avais déjà décidé. Mes parents me soutiendraient quelle que soit ma décision mais Amy? Elle devait peut être sentir que quelque chose n'allait pas car j'étais là mais sans être là, physiquement avec elle, mentalement dans mes doutes. Aujourd'hui j'avais décidé de lui parler mais je n'avais pas pu de la journée, des gens à voir, des documents à lire etc j'avais pu me libérer seulement en fin d'aprem.

Je garais ma voiture devant le salon comme à mon habitude et je sortis. Amy risquait d'avoir une crise cardiaque, je portais un tailleur pantalon, débardeur noir et des talons aiguilles. J'avais laissé mes cheveux détachés. Le style que je ne portais pas tous les jours. Il n'y avait personne dans le salon mais ça ne m'étonnait pas j'étais arrivée presque à la fermeture. Je lui souris et rien que de la voir mes problèmes avaient disparus. Je la pris tendrement dans mes bras et l'embrassait tout aussi tendrement. "Je suis cliente VIP non? Et je trouve que me demander de revenir est pas super pour traiter une cliente si spéciale comme moi."

Je n'avais pas d'idées en tête en venant, je voulais juste la voir, passer du temps avec elle. Je sais pas si on allait sortir ou pas...enfin pas habillée comme ça, on dirait ma mère beurk. J'en avais ma claque des avocats à voir pour expliquer les contrats, de mon mère qui épluchait tout mot par mot. Je voulais que tout ça se termine vite. "Donc vu que je suis mal reçue peut être que je devrais aller voir ailleurs non? J'ai croisé une sublime rousse tout à l'heure et je crois que je l'intéresse." C'était que des conneries, la seule rousse que je voulais dans ma vie et dans mes bras était Amy.
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Ven 3 Déc - 17:36
Un tendre baiser. C’ça sa raison pour m’faire faire des heures sup ? J’m’attendais à mieux. J’avoue quand même c’t’efficace. Tout m’convient v’nant d’sa personne en même temps. J’lui d’mande pas la lune. J’lui d’mande rien tout court. J’fais pas partie d’ces gens qui ont b’soin d’marques d’affection pour s’sentir aimer. Sa simple présence ici suffit à m’ravir. J’suis moins fan d’sa t’nue. Elle fait si sérieuse. On dirait ma banquière. Et c’pas bon signe quand j’la croise. Ça veut souvent dire qu’j’ai un souci. D’ailleurs, ça m’fait penser qu’la solution est p’t-être là. Un prêt m’permettrai d’payer l’inscription à c’salon. C’tellement con qu’j’y ai pas pensé avant. En fait si. J’me souviens. Ça m’fait chier d’payer des intérêts. J’tiens pas à engrosser les banques. Elles s’font d’jà assez d’fric sur notre dos. En dernier r’cours à la rigueur. J’y réfléchirai plus tard. Pour l’moment, j’ai une arrogante à r’cadrer. Une terriblement sexy en plus. « J’avais oublié pardon. T’es en effet une Very Insupportable Person. » J’ris légèrement. La taquiner est si bon. Limite jouissif. Mon rictus témoigne d’ma blague. Dans l’doute, j’glisse mes mains sur ses fesses et la r’tiens contre moi des fois qu’l’envie d’s’éloigner lui traverse l’esprit. « L’bureau des pleurs est en face. Mais réfléchis avant. J’te rappelle qu’t’es tatouée gratis ici. Et en plus, tu t’tapes la patronne… Ce s’rait con d’perdre c’privilège. » Un rictus étire mes lèvres. Elle est pas ma première cliente avec qui j’couche. Y a eu Hazel bien sûr. On s’est souvent envoyées en l’air dans ma boutique. J’lui réservais pas les créneaux en fin d’aprem par hasard. Elle était ma dernière cliente d’mes journées. Ça nous laissait du temps pour nous amuser. En dehors, j’ai vécu d’autres aventures avec des clientes. Par contre, plus aucune d’puis qu’j’suis avec Bri.

Elle m’a assagie. Elle a surtout capturé mon cœur. Et j’tiens pas à la blesser pour un coup éphémère. Et encore moins la perdre. J’support’rai pas deux fois la perte d’un amour. En bonne peste qui s’respecte, Bri joue la surenchère. Elle décide d’me m’nacer d’partir. Et elle s’arrête pas là. Elle m’teste sur la piste d’la jalousie. Mauvaise pioche. Elle est libre d’faire c’qu’elle veut. J’souhaite qu’son bonheur. Si coucher avec une autre lui en apporte. Puis j’aurai plus d’scrupule à être tentée aussi. « S’tu veux. L’salon à deux rues fait du bon boulot. Puis ça m’arrange, j’vais pouvoir rapp’ler ma bombe d’cliente rousse d’ce matin et lui dire qu’finall’ment j’suis libre c’soir et qu’on peut aller diner ensemble. » Tout est mensonge. Aucune rouquine hormis elle et ma carcasse ont foulé l’sol d’mon établiss’ment aujourd’hui. C’t’elle qu’j’évoque dans mes propos. J’l’invite d’façon déguisée à manger en ma compagnie. C’bientôt l’heure. J’ai la dalle. Et la connaissant, elle doit avoir faim égal’ment. C’t’un bon prétexte pour faire une activité toute les deux. « Tu mettras ma pancarte sur la porte sur Fermé en partant. » J’me détache d’son corps. J’laisse trainer mes doigts sur ses hanches. J’retourne vers mon comptoir. Derrière, j’attrape mon portable. J’fouille mon répertoire en quête d’un nom. J’le trouve dans mon journal d’appel. Y a presque qu’lui d’dans. Il s’bat avec maman qu’j’ai app’lé hier pour lui filer des nouvelles. Ça m’faisait deux s’mains qu’elle en avait pas eu. J’appuie d’ssus et la fixe. Un air mutin illumine mon visage. Son téléphone tarde pas à sonner. J’reconnais sa sonn’rie personnalisée, une musique pourrie d’jeune merdeuse. Va-t-elle comprendre mon jeu ? Possible. Elle est intelligente la footeuse. Au pire, elle d’vrait capter en r’gardant son écran. J’ai pas d’raison d’l’app’ler si on est à trois mètres l’une d’l’autre. Ma voix et ma grande gueule suffiraient à lui causer.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
Money rules the world - [Brianna]
Dim 12 Déc - 12:58
J'étais super étonnée de ne pas recevoir de pique sur ma tenue, franchement là c'était facile non? Moi...dans un tailleur, enfin genre tailleur hein, je me la jouais pas non plus Anna Wintour. Amy devenait trop gentille dis donc, ça ne lui allait pas d'être en couple. Enfin ça c'était ce que je pensais avant d'entendre mon nouveau titre. Certaines pourraient peut être mal le prendre mais en tout cas moi je lui fis un grand sourire fière de moi. "Tout à fait mais la différence majeure c'est que je suis TA Very Insupportable Personne." Ca ne me dérangeait pas du tout de dire ça, lors de mes quelques jours en famille j'avais réalisé à quel point la tatoueuse m'avait manqué et que je ne voulais pas partir de L.A. Je me laisse faire pour être contre elle. "Ah oui d'ailleurs j'ai du mal à décider quel avantage je préfère entre les tatouages ou le sexe...c'est dur quand même, lequel serait le plus pénible à perdre." Je fis genre de réfléchir vraiment à la question avant de sourire et de voler un baiser à Amy, mais je répondis pas, à elle deviner. Maintenant que j'étais avec elle et dans ses bras, j'étais sûre de ma décision.

Ahhh je suis contente de voir que le jeu est lancé. Je n'ai pas du tout l'intention d'aller voir ailleurs, je l'ai eu fais mais je ne tenais pas vraiment à mes partenaires du moment et puis en fait je n'avais jamais été réellement en couple donc au final je n'avais trompé personne non? Devait y avoir des règles non? Est ce que comme dans Friends ,le "on était dans un break" était une raison pour justifier un écart? Tiens c'était à creuser parce que bon apparemment ça avait pas bien fonctionné pour Ross. "Ah oui? merci du tuyau , je vais aller les voir parce que la patronne d'ici est sexy mais alors question caractère c'est plus compliqué, elle n'a pas l'air d'apprécier les vip et bon moi mon côté superficiel aime bien les accueils chaleureux pour les vip."

Par contre est ce que je prendrais bien qu'elle ai d'autres femmes dans son lit? Un gros non flashait dans ma tête, oh merde...là j'avais un soucis. Mais si Amy avait besoin de ça pour être bien? Je sentais une certaine panique monter et ça c'était pas bien pfff parfois l'amour c'est nul. Je la laissais s'écarter et je me dirigeais vers le porte pour mettre le panneau fermé comme elle me l'avait demandé. "Ah au fait si tu veux inviter ta conquête au resto ce soir, on m'a parlé d'un petit resto en bord de mer, on mange les pieds dans le sable, vue sur océan sans se prendre la tête, il a l'air génial. Je voulais y emmener ma copine ce soir mais elle prévu autre chose." Mon téléphone se mit à sonner et je reconnus de suite la musique que j'avais mis pour Amy. Je sais qu'elle ne l'aimait pas car elle n'aimait pas mes gouts mais moi j'adorais la chanson et je la trouvais bien adaptée à elle. Donc je laissais sonner My bloody valentine quelques secondes autant pour la chanson que pour énerver un peu Amy, puis je décrochais pour continuer le jeu.

J'allais m'assoir sur une chaise, en face de son comptoir et légèrement penchée en avant mettant en avant le décolleté de la veste car je ne portais rien dessous. Je la provoquais à peine. "Oh salut Amy, ça va? tu vas pas me croire je suis dans un salon de tatouage, la patronne te ressemble terriblement sur tous les plans." Là soit Amy continuait à jouer, soit je me prenais une réflexion que j'étais gamine mais je ne le prenais même pas mal car c'était vrai et j'adorais jouer avec elle. Parfois je jouais avec le feu car si moi j'étais un démon, j'étais un jeune démon comparé à elle, j'avais encore beaucoup à apprendre.
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Sam 18 Déc - 10:33
J’suis mal placée pour juger d’son insuportabilité. J’suis guère mieux. J’suis même pire qu’elle. J’suis une chieuse d’première. C’qui explique sans doute pourquoi on s’entend si bien. Qui s’ressemble s’assemble après tout. On en a tant d’autres des points communs. Notre sublime rousseur ; notre amour des provocations ; la répartie. Ouais, la répartie. Celle-là même dont elle fait preuve en l’instant. Saleté d’insolente ! Si belle insolente aussi. Surtout quand elle affiche c’sourire. C’ma faiblesse la concernant. Et elle en joue la peste. « Les tatouages et d’loin. Tu perdrais la meilleure tatoueuse d’la ville. Alors qu’il doit exister un meilleur coup qu’moi. » Comment ça j’me la raconte ? J’m’estime vraiment talentueuse dans mon boulot. J’suis fière d’mes créations. Niveau sexe, j’me considère pas comme l’amante idéale. Mais j’progresse à chaque fois qu’j’couche avec Bri. Elle m’pousse à m’dépasser, à y mettre des sentiments, à faire l’amour au lieu d’baiser. C’pas facile mais elle en vaut l’coup. Elle est si belle quand un orgasme la terrasse. Elle est si belle tout court. En toute subjectivité assumée. D’toute, j’défie quiconque d’me contredire. J’préviens qu’j’mords quiconque la critiqu’rait. J’ai conscience qu’elle est pas parfaite mais j’tiens à être la seule à la titiller. C’mon privilège d’couple.

Elle en rajoute une couche quand j’lui indique d’aller voir ailleurs. Saleté d’démon ! Amour d’démon aussi. « Tu s’ras servie alors. J’suis certaine qu’on t’accueillera avec un magnifique sourire hypocrite pour t’faire croire qu’t’es la plus importante cliente d’la boutique. Quant au côté chaleureux d’la patronne d’ici, elle préfère la réserver pour les moments intimes. » J’suis assez mielleuse dans l’intimité avec elle pour pas l’être dans la vie quotidienne. J’suis douce dans nos ébats. J’prends un soin particulier à la faire vibrer. J’en oublie mon propre plaisir pour lui en donner. En vrai, j’kiffe lui en offrir. C’t’un versant d’ma personnalité qu’peu connaisse. A part elle et ma défunte Hazel, personne est au courant qu’j’suis capable d’tendresse. C’t’un secret qu’j’garde précieusement. J’le réserve à celles qui l’méritent. A celles capable d’ouvrir mon cœur. Bri l’a fait. Elle s’y est même installée. Elle y a posé ses valises et elle est pas près d’se barrer. J’vais pas changer ma nature profonde pour autant. J’entends dans ses propos son envie d’aller au restau. Si j’valide l’idée, c’pas l’cas du lieu. « T’m’as prise pour une romantique ?! » J’affiche un rictus. L'romantisme et moi ça fait huit. « Ah c’pas cool ça. Tu d’vrais la priver d’sexe pour une s’maine pour t’venger. » J’lui lance un clin d’œil complice. J’espère qu’elle prendra pas ça au premier degré. J’vais être malheureuse sinon. Logiquement non. La footeuse est une habituée d’mes jeux.

D’ailleurs, elle semble comprendre l’nouveau lancé avec mon appel vu qu’elle décroche. J’me r’tiens d’rire en entendant sa voix en double. Ça fait comme un écho. J’me r’tiens surtout d’pas perdre mes yeux dans son décolleté. La vicieuse m’allume on dirait. Me v’là prise à mon propre piège ! C’pas grave. J’ai plus d’un tour dans mon sac. J’ai l’expérience pour moi. On va jouer. « Hey Bri ! Oh ben j’vais bien merci. Han comment tu oses aller voir un autre tatoueuse ! T’auras une fessée pour la peine pour t’punir d’ton infidélité ! » Là, j’suis obligée d’rire comme une baleine. Mais dans l’idée, j’suis pas contre lui mettre une fessée. Mon sourire en coin trahit mon désir. « Fais gaffe qu’elle t’saute pas d’ssus dans c’cas.  Moi, j’suis avec une cliente. Une meuf relou qui s’la raconte. A côté d’elle, t’es un ange ! » C’t’un compliment déguisé ça. « Elle m’regarde bizarrement. J’crois qu’j’lui plais… » J’en suis carrément sûre. Et c’réciproque. J’approche d’sa position. A sa hauteur, j’plonge mes prunelles dans son décoll’té. J’pouvais plus m’en empêcher. Elle porte pas d’soutif la coquine. « Elle a une poitrine à croquer… Et des lèvres appétissantes… » J’m’assois sur ses g’noux. J’lui lance un r’gard d’braises. « J’ai envie d’l’embrasser, tu m’y autorises ? » Et dans la foulée, j’coupe la conversation avant qu’elle réponde. J’balance mon téléphone sur un siège. La réponse j’la veux sans passer par nos portables. Et d’préférence via un acte. Ma bouche d’mande qu’à s’sceller à la sienne dans un baiser passionnel.
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Money rules the world - [Brianna]
Mer 29 Déc - 19:40
Ce que j'aimais chez Amy c'était à quel point elle était sûre d'elle quand il s'agissait de tatouage. Elle se savait doué et l'assumait sans se cacher. C'était quelque chose que j'avais encore du mal à faire, bien sûr je disais vouloir intégrer l'équipe nationale etc mais en réalité quand j'entrais sur un terrain je doutais à chaque fois de pouvoir être utile à l'équipe. Bien sur personne ne le savait pas même Amy, je n'en parlais pas. Mais je décidais de ne pas répondre car même si clairement je savais de quoi je pouvais me passer, je voulais laisser planer un doute pour embêter Amy. Avec elle je découvrais qu'être amoureuse et en couple pouvait être fun. Finalement rien n'avait changé entre nous, les provocations étaient toujours là.

"Ma mère m'a toujours qu'il faut se méfier avant de vouloir changer, qu'on sait ce qu'on a et pas ce qu'on pourrait avoir. Ici bon malgré le fait que la patronne soit forte de caractère, c'est ma tatoueuse à moi et je supporterais pas trop qu'une autre me touche."
Ce qui était totalement vrai, ce n'était pas que j'étais devenue possessive mais me concernant je pense que vraiment je ne supporterais pas de me faire tatouer par une autre personne. Bon je tombais à côté avec mon idée de restaurant, mais c'était pas ma faute si j'aimais voir l'océan, je voyais pas le truc comme romantique en fait mais juste tranquille. "Je pense que si un jour je te vois faire un truc romantique, je t'emmènes de suite aux urgences, c'est que tu seras sacrément malade." Je ne l'étais pas non plus donc ça me dérangeais pas du tout.

Le délire repas aux chandelles à se regarder dans le blanc des yeux non merci. Si un jour je faisais un repas aux chandelles c'est juste que je n'aurais plus d'électricité chez moi. Hein? quoi? mais d'où ça lui sortait cette idée? Je pris un air catastrophé qui en était un vrai. "Non mais ça va pas la tête? et me priver moi du coup? heyyy je suis pas maso." Ah ouais là clairement cette menace je pourrais la tenir quoi? un jour? voir deux max...Enfin bon avec d'autres j'avais fais ceinture pendant longtemps ça m'avait pas dérangé le moins du monde, mais avec Amy? même pas en rêve, j'aimais trop son corps, ses formes, ses gémissements pour vouloir m'en priver.

Le petit jeu était marrant mais ce qui l'était encore plus c'était de voir qu'elle avait repérer mon décolleté et dans ma tête je me comptais le temps qu'elle mettrait pour s'approcher de moi et regarder mes seins avec plus d'intérêt. Je jouais donc le jeu aussi. "Ca m'étonne pas que tu lui plaises, plus à croquer que la mienne?" Je passe un bras autour de ses hanches pour l'attirer encore plus proche de moi, je coupe la conversation, libérant ma main pour la passer dans ses cheveux et attirer son visage vers le mien. J'étais tendre car en fait je ne savais pas comment être autrement.

Notre baiser fut doux mais je le fis durer le plus longtemps possible je le coupais à regret, avec un sourire en coin. "Je vais aller me changer, car je sens que je vais me faire dévorer...et il me semble que tu voulais aller manger quelque part." Je me levais forçant Amy à se lever aussi mais je la pris dans mes bras pour la coller contre moi et l'embrasser plus intensément cette fois puis je la lâchais et m'éclipsais d'un coup vers son loft. Je savais que là je l'avais frustrée et cette fois c'était elle qui allait passer au statut de démon. Peut être que j'avais fais une erreur mais ça avait été trop tentant.

Je ne voulais pas sortir habillée comme ça, jouer la provoq avec des sponsors ok mais là je voulais calmer le jeu, et j'avais laissé un ou deux tshirt et un jean chez Amy, je pensais même avoir une robe qui devait être là. Bref de quoi enlever ce tailleur d'adulte. Je grimpais les escaliers et lançait le plus naturellement du monde. "Vu que tu ne veux pas manger en bord de mer, tu avais quoi en tête? Je te suis." Je ne savais pas trop comment j'allais aborder le sujet du transfert mais fallait que je le fasse avant qu'elle voit par hasard des articles parlant d'un possible transfert en Angleterre. Ca serait une fausse info mais je pouvais éviter de me prendre une scène de ménage du volcan Amy parce que je ne lui avais pas parlé, ça m'arrangerait. Si moi j'étais un démon j'étais un bébé démon face à une Amy déçue.

En fait dans mon plan de la chauffer et de me barrer j'avais un peu oublié le fait que la porte de son appart serait fermée et donc au lieu de penser qu'éventuellement une putain de porte pouvait être fermée, je fonçais comme si de rien n'était et me prit la porte en pleine poire. "Mais aieee putain de porte à la con, ça fait mal."
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Mer 29 Déc - 23:08
Bri et moi sommes pas des adeptes des grandes déclarations. Jamais on va s’lancer dans des discours à rallonge pour annoncer notre amour. C’pas notre style. On est davantage dans l’action. J’prends quand même c’qu’elle m’balance en l’instant. C’t’une déclaration déguisée. J’sais lire entre les lignes. J’souris face à ses paroles. « Faut toujours écouter sa mère. » Si la mienne m’entendait, elle f’rait des bonds. Combien d’fois j’ai fait la sourde oreille face à ses conseils ? Pas spécial’ment pendant mon adolescence en plus. J’suis une chieuse d’puis ma naissance. D’un côté, si j’l’avais écoutée, j’s’rai sûrement encore en train bosser en tant qu’serveuse dans l’bar où elle est. Avec tout l’respect qu’j’ai pour elle et son boulot, j’préfère ma situation. D’ailleurs elle aussi. Elle est fière d’ma réussite. Même si comme tout Rise, elle m’le dit pas ouvertement. C’pas pourtant qu’on s’aime pas. Bri a dû s’y faire. Et encore, elle fait partie des rares qui m’a entendue prononcer les trois mots magiques. Par contre, elle est pas prête d’me voir romantique. J’ai mes limites. J’laisse la niais’ries aux autres. « Ah ben prépare-toi à l’faire la s’maine prochaine. J’ai pris rendez-vous pour m’faire tatouer un cœur rouge avec écrit Brianna en son centre sur mon bras. » J’me r’tiens d’rire. Mes paroles restent une preuve d’amour camouflée. J’pense qu’elle comprendra l’message. Sauf si son neurone fait la sieste.

Il semble réveillé. Bien réveillé même vu avec qu’elle virulence elle balaye l’idée de l’abstinence en guise d’représailles. Toujours aussi réveillé pour jouer à c’jeu improvisé. Elle est belle notre complicité. Une des nombreuses raisons de pourquoi, j’l’aime. Bri est toujours là pour entrer dans mes délires. J’réponds pas à sa question. Du moins pas avec des mots. Mon r’gard ardent et mon sourire en coin sont plus qu’évocateurs. On s’rait pas dans ma boutique, j’crois qu’j’aurai fondu sur seins. J’tiens pas à m’faire emmerder pour attentat à la pudeur si un passant m’grille. Puis Bri m’prend d’cours en capturant mes lèvres d’un doux baiser. Sans mes lèvres, j’peux plus croquer sa poitrine. Pour l’instant. Elle finira bien par m’les rendre. Et elle est pas encore partie. J’pense ça et v’là qu’elle s’lève et nous sépare. La misse veut s’changer. « Mets ta tenue d’infirmière alors. » J’glousse. C’pas une tenue pour sortir. Par contre, elle est idéale pour la dévorer. J’donn’rai pas cher d’mes envies si j’la voyais débarquer avec une blouse cintrée mettant en valeur ses seins et assez moulante pour faire ressortir son fessier musclé. A mon avis, en moins d’dix s’condes j’me jett’rai sur elle pour lui faire l’amour. Malheureus’ment, j’ai pas c’déguis’ment dans ma garde-robe. J’en ai pas tout court. Un détour au sexshop m’parait s’imposer sous peu.

J’la r’garde s’sauver en matant son mignon p’tit cul. Elle a oublié un détail la donzelle. Elle s’en rend compte une fois en haut des marches. J’entends l’fracas d’son corps contre ma porte. Sourire aux lèvres, j’la r’joins. J’monte lent’ment les escaliers. « Fallait m’l’dire si tu voulais qu’j’fasse ton infirmière. » J’masse douc’ment son front avec ma main. C’rôle m’dérange pas. J’suis apte à être attentionnée. Surtout avec elle. C’te meuf à l’pouvoir d’me transformer en bisounours inoffensif. Elle est capable d’supprimer ma rage. C’le pouvoir des sentiments. Fascinant comme truc. Parfois effrayant aussi. J’dépose un bisou magique sur sa blessure. Elle a l’air d’aller mieux. J’sors la clé d’mon appart d’la poche arrière d’mon jean. J’l’ouvre et on entre. L’endroit est en bordel. Comme d’hab j’ai envie d’dire. Bri y est habituée. « J’vais prendre une douche. » Quitte à être là, autant en profiter pour arrêter d’puer la sueur. J’suis pas romantique mais j’suis propre. « T’as l’droit d’faire l’ménage en m’attendant. » Pique gratuite. Sur un malentendu ça peut marcher. Un gros malentendu. J’cherche juste à l’occuper pendant l’attente. J’lui propose pas d’m’accompagner pour pas qu’ça parte en vrille. J’file dans ma sale d’bain. Après m’être déshabillée, j’prends une douche rapide. En cinq minutes mon lavage est réglé. J’fonce dans ma chambre. J’enfile un jean propre et mon fameux t-shirt AC/DC.

J’reviens dans mon salon où m’attend sag’ment Bri. J’pose mes fesses dans mon canapé en continuant d’essuyer ma tignasse « J’ai une idée pour manger au fait. » J’lui ai pas répondu tout à l’heure. J’savais pas quoi répondre. Là j’ai une idée. « Y a un food truck qui fait des burgers maison d’folie à deux rues d’ici… » Des pures délices. Mille fois fait meilleurs qu’ceux d’McDo ou d’n’importe quelle enseigne du genre. L’proprio utilise d’vrais steaks hachés et pas d’la viande d’merde. Alors ouais, c’plus cher. Mais ça en vaut la peine. Ma crinière séchée ou presque, j’pourrai pas faire mieux, j’balance ma serviette trempée dans mon fauteuil. J’me hisse sur mes pattes. J’mate ma tête dans l’miroir d’mon salon. J’ai d’quoi faire flipper. « Si ça t’va, on s’prend deux m’nus et on va les manger assises sur la plage… » Ça r’ssemble à une proposition romantique ça. C’t’une concession face à son souhait précédent. En vrai j’ai rien contre la plage. C’l’restau qu’j’suis pas fan. C’trop d’chichis à mes yeux d’être à table, d’être servie. J’suis une femme simple.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
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Dim 2 Jan - 15:08
J'essaie d'imaginer Amy avec un tatouage aussi ringard sur le corps. L'image mentale me fait rire, mais si vraiment elle faisait ça un jour je m'inquiéterais. Mais genre la big inquiétude de celle où je l'embarquerais de force aller voir un doc qui allait lui mettre une jolie blouse blanche et la mettre dans une chambre avec des murs confortables. Se faire le même tatouage je pouvais encore comprendre mais alors tatouer le prénom de l'autre? Quelle tristesse sérieux. Deux joueuses de l'équipe s'étaient fait le même tatouage car elles venaient de la même ville et donc étaient copines depuis des années. Le truc que j'avais en commun avec ma meilleure amie? Une cicatrice sur le pieds car on avait fait le pari débile de marcher sur des ronces...

Bon ma petite provocation n'avait pas bien fonctionnée et en plus elle se foutait de moi avec le tenue d'infirmière. "Que si tu es sage et comme c'est pas prêt d'arriver, tu me verras pas en infirmière." Merde...je réalisais peut être trop tard que là je venais de lui lancer un défi. Je connaissais Amy, il y avait de fortes chances pour qu'elle se dise que le relever serait une bonne idée. Je n'eus pas trop le temps de plus y penser car une foutue saleté de porte se dressa en travers de mon chemin. "Tu le sais j'aime que tu prennes soin de moi." Je lui fis un clin d'oeil mais franchement j'avais un peu mal car j'avais percuté le porte avec de l'élan. Son bisou magique me fit sourire et on entra enfin. Il fallait que je me change car je supportais de moins en moins porter ces fringues d'adulte responsable.

Quécecé? ménage? non mais là elle allait trop loin. Je lui fis un joli signe du majeur pour signifier à quel point elle pouvait compter là dessus. J'étais une terrible femme d'intérieur, mon appart était propre mais bien aidée par une personne qui venait exprès pour ça. Alors faire le ménage chez les autres? que dalle. Je la laissais filer sous la douche et j'allais me servir un verre d'eau tout en regardant par la fenêtre. Tiens sa connasse de voisine avait quelqu'un avec elle, je vis passer un homme dans son salon. ENFIN elle allait s'envoyer en l'air? ça la rendrait peut être aimable. J'entendis l'eau couler sous la douche et j'en profitais pour entrer dans la chambre d'Amy pour me changer.

J'avais un sac de fringues, je pris un short en jean, un t shirt blanc que je remontais un peu et nouais pour dévoiler mon ventre plat, des converses basses et me voila enfin dans ma tenue naturelle. Je laissais mes cheveux détachés et je retournais dans le salon pour m'affaler sur le canap et regarder la télé. Amy revint et je ne pouvais pas m'empêcher de clasher, en même temps avec une perche pareille...."Une idée? tu te lances dans les sports extrêmes?" J'écoutais son idée et franchement elle était super. J'aimais tellement la plage et l'océan, j'y allais souvent et même encore pour m'entrainer mais cette fois je faisais hyper gaffe à ne pas envoyer le ballon dans la tête d'une belle rousse. Je savais qu'elle faisait une concession là, je me levais pour la prendre dans mes bras et pour l'embrasser. "Tu sais que je t'aime toi?"

Je réalisais ce que je venais de dire et je me figeais. Mince c'était pas vraiment comme ça que je pensais lui dire...un jour, mais c'était sorti tout seul. "Bon euh..sur cette révélation fracassante on va manger? parce que devine quoi? j'ai faim." Ouais alors j'avais pas mal de talents mais pas celui de noyer le poisson. Je ne savais plus trop quoi faire ou dire, je pensais sincèrement ces trois mots et depuis un moment mais comme d'habitude je ne faisais pas les choses de manière logique là c'était parti tout seul. Là fallait qu'Amy parle ou fasse quelque chose parce que moi je ne savais pas quoi faire, c'était elle la plus mature de nous deux, parfois fallait qu'elle prenne les choses en main car moi j'en étais incapable
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Sam 8 Jan - 11:41
J’la trouvais bien docile. Trop pour pas être suspect. J’commençais à la croire résolue à s’plier à mes désirs sans broncher. J’ai rêvé. Son doigt d’honneur m’ramène à la réalité. J’aurai essayé. J’désespère pas pour autant. Un jour, elle s’ra une parfaite poupée obéissante. Et c’jour-là, j’la quitt’rai. J’la r’connaitrai plus si elle d’venait c'genre de femme. J’ai b’soin d’son caractère d’merde et d’ses piques. J’l’aime en partie pour ça. L’restant, c’pour son physique. Avec un attrait particulier pour ses fesses. Si vous saviez à quel point elles sont rondes et musclées vous m’jalous’riez. Quoi qu’j’suis pas à plaindre à c’niveau-là non plus. Faut croire qu’enfourner une bécane aide à sculpter un cul. « C’pas gentil ça… Tu s’ras punie pour ton attitude de jeune merdeuse. Tu m’f’ras un massage… » Comment ça j’profite d’la situation ? Mensonge ! Mon rictus en coin trahit ma malice. Ok, je plaide coupable. « … en tenue d’infirmière. » J’retente ma chance. C’t’un délire qui m’plairait. J’aime les jeux d’rôles dans l’intimité. Puis j’ador’rai admirer sa poitrine cintrée dans une blouse trop p’tite. Au point où un bouton menac’rait d’péter à chacune de ses inspirations. J’l’aid’rai à respirer en la déboutonnant. J’y découvrirai une ling’rie sexy dont elle a l’secret. Et on finirait par faire l’amour avec passion.

L’image est belle. Celle qu’elle m’offre en sortant d’ma douche est pas mal non plus. Comme quoi elle a pas b’soin d’grand-chose pour m’émoustiller. J’lui balance mon idée sans r’lever sa pique. Par contre, j’retiens son annonce après son baiser. Mon cœur a raté un batt’ment ou deux. Ça la met dans l’embarras. Oh elle est mal à l’aise ! J’en souris tant ça m’amuse. Elle est belle quand elle s’montre vulnérable. J’pose une main sur sa joue pour la rassurer. D’l’autre, j’joue avec l’nœud d’son t-shirt. J’glisse mon index sur son nombril. Ça pourrait partir en vrille en moins d’deux s’condes. Il suffirait qu’j’la pousse dans l’fauteuil derrière elle. « Je sais. » J’me contente d’ces deux mots. Les même qu’Han Solo réplique à Leïa lors qu’elle lui déclare l’aimer. La référence est volontaire. J’la sais fan d’Star Wars. On les a r’vu emsemble y a pas si longtemps. Pour l’moment, j’ai réussi à échapper aux Disney. Mais pour combien d’temps encore ? « J’sais pas… J’aime quand tu m’parles comme ça… » J’suis en mode peste. J’tiens pas à la mettre trop mal à l’aise quand même. Alors j’dépose un tendre baiser sur mes lèvres et claque amoureusement sa croupe en signe de départ. J’la quitte l’temps d’enfiler ma paire d’baskets. J’attrape sa main pour quitter ensemble mon appart.

On descend les escaliers. J’récupère mon sac à main derrière mon comptoir et on sort d’ma boutique. Après avoir verrouillée la porte à clé, on s'met en route en marchant. Ma main est dans la sienne pendant notre trajet. Un signe affectif. Un truc d’couple niais. Un geste qu’j’prends plaisir à faire. J’expose ainsi au monde l’aimer. Puis elle a la peau si douce. Et la chaleur d’ses doigts est une merveille. On avale les deux rues sans se presser. Le food truck rouge pétant nous fait face. On attend qu’la cliente précédente se sauve. Le proprio me salue chaleureusement. Je lui présente Bri qu’il voir pour la première fois. J’annonce sans hésiter qu’elle est ma copine. Il esquisse un sourire. Il m’connaît d’puis des années. Il m’a vue ouvrir mon salon. D’ailleurs, j’l’ai déjà tatoué. Il m’sait guère stable dans mes r’lations sentimentales. On commande à bouffer. J’me prends son plus gros m’nu. Quinze minutes plus tard, me v’là avec un sac qui dégage des odeurs alléchantes. Ma langue glisse sur mes babines. Ça va être dur d’attendre jusqu’à l’océan. J'remercie l'commerçant et on s’éloigne du camion pour laisser la place au suivant. « On va à la plage à pied ou t’appelles un taxi ? Si tu décides à pied, j’crains qu't'aies plus beaucoup d'frites à notre arrivée. » J’en pioche une dans la foulée. Un vrai délice. Surtout quand qu'elle vient d'son paquet.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
Money rules the world - [Brianna]
Mer 12 Jan - 19:57
Ah mais c'est que ça vire à l'obsession cette histoire d'infirmière, ce qui est dommage pour Amy parce que dans un cas comme ça mon caractère de merde s'enclenche, ce qui veut dire que par pur esprit de contradiction à la noix, elle ne me verra jamais en infirmière. J'ai la fâcheuse tendance à ne pas faire ce qu'on attend de moi que je fasse, ça me permet d'entretenir le suspense mais surtout de confirmer mon statut d'emmerdeuse professionnelle. Concrètement le seul endroit où je suis les instructions c'est avec ma coach et sur un terrain de foot, en dehors de ça les gens peuvent aller se gratter. Donc je ne réagissais pas du tout à la punition qui m'était donnée. Le massage elle l'aurait avec ou sans punition d'ailleurs.

Enfin là de suite je ne fais plus trop la maligne car ces foutus trois mots sont sortis tout seuls comme des grands. Je les pense et Amy sait ce que je ressens mais honnêtement on a fait mieux pour dire " je t'aime" à quelqu'un.  Bon après on ne faisait rien comme personne donc sans même faire gaffe je continuais cette tradition.  Le regard d'Amy, son doigt jouant sur ma peau, rester sage était difficile mais quand j'entendis sa réponse. Utiliser SW pour me répondre, je l'aimais encore plus je crois car c'était justement les deux mots parfait et je fondis sur ses lèvres pour un long baiser. J'ignore totalement sa provocation parce que là je suis ailleurs. Je me suis enlevée un poids des épaules, j'ai dis mes sentiments et je sais pas, c'est grisant de savoir que je l'aimais ma tatoueuse.

Même quand elle me provoquait et faisait sa peste, c'est pour dire à quel point j'étais accroc. Ca par contre je n'allais pas lui dire, si jamais elle prenait la confiance j'étais foutue moi. Le trajet jusqu'au food truck est léger, ça me fait un peu bizarre de marcher main dans la main avec quelqu'un et d'ailleurs je jette souvent un coup d'œil à nos doigts enlacés en marchant. Elle a réussit un exploit, je suis pas sûre qu'elle le réalise et le pire? c'est que je pourrais vraiment prendre gout à me balader main dans la main avec Amy. Oh pitié non que l'amour me rende pas fleur bleue...helpppp.

Je souris un peu gênée quand elle annonce au patron du food truck que je suis sa copine. Je ne connais pas cette personne et il deviendra quelqu'un que j'apprécie si sa nourriture est bonne. L'attente un peu longue parce que sérieux avec cette odeur de bouffe j'ai une faim de loup. ENFIN on a nos sacs. "Appeler un taxi? ma voiture est devant ton salon, on va la prendre et direction la plage." Je vis une de mes frites se faire enlever et déguster sans même mon autorisation. "Et puis on y arrivera plus vite qu'en taxi, avec un peu de chance il me restera au moins une frite..."

Je repris donc le chemin de ma voiture mais sur le trajet j'avais trop faim, je sortis l'hamburger extra bacon, extra cheddar et extra steak que j'avais pris pour faire un croc dedans. "Huumm ché bon." Je piquais une frite à Amy, bah quoi? c'était un juste retour des choses, oeil pour oeil, frite pour frite. On s'installait dans la voiture et je démarrais doucement, conduisant à allure modérée car je n'avais pas du tout envie de me prendre une remarque sur la vitesse. Non en fait la vraie raison, c'était que je ne voulais pas risquer de renverser les boissons.

Le trajet se fit rapidement. Je ne lui avais pas tenu la main en conduisant car je détestais ceux qui faisaient ça et puis je déconnais pas avec la conduite et ma Ferrari. Je me garais à un endroit que je connaissais. C'était résidentiel vers Malibu et j'avais visité une maison là, au bout de la rue, il y avait quelques places de parking qui donnaient accès à une petite plage.  Je coupais le moteur et sorti de la voiture allant ouvrir à Amy. "Pas de panique je ne deviens pas romantique mais je préfère aider pour éviter les accidents de nourriture par terre." Je lui fis un grand sourire bien provoquant.

"Déjà que ma chérie me mange mes frites, si je fais pas gaffe je ne pourrais rien manger à par elle ce soir...." Je l'aidais à sortir tous les trucs de la voiture puis j'allais enlever mes chaussures pour les balancer dans le coffre, je détestais marcher avec des chaussures dans le sable. Je n'avais pas de serviette dans mon coffre, preuve que l'anticipation et moi ça faisait deux mais je sortis un truc qui parlerait à Amy. Je lui montrais LE ballon. "Regarde ce que je viens de retrouver , un vieil ami, je le sors ou pas? Promis cette fois je ferais gaffe de pas te l'envoyer dessus par erreur, même si finalement c'est peut être ma meilleure erreur faite."
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Sam 22 Jan - 11:16
J’me doutais qu’la marche la tent’rait pas. La sportive est bien fainéante quand il s’agit d’utiliser ses jambes hors d’un terrain d’foot. D’là à dire qu’elle préfère sa bagnole, plutôt ses bagnoles, pour s'la péter, il y a qu’un pas. Bri est pas comme ça. Elle aime juste les grosses cylindrées. C’son côté kéké masculin. Il lui fallait bien des défauts. « Va pas falloir trainer alors. » Dans la foulée, j’pioche dans ses frites. Pas une sur c’coup-là, une grosse poignée qu’j’enfourne dans ma bouche. Mes joues sont déformées par la quantité. J’en ai tell’ment qu’galère à les mâcher. Ça m’fait mal aux mâchoires. Ça m’apprendra à faire la maligne. La taquiner mérite bien une p’tite souffrance. Nous r’voilà à r’brousser ch’min. J’découvre sa Ferrari d’vant mon salon. J’me d’mande comment j’ai pas pu la voir en sortant. Propabl’ment car j’étais trop occupée à mater la caross’rie humaine à mes côtés. J’monte à l’intérieur et on file. Elle y va molo sur l’accélérateur. On dirait qu’elle a r’tenu ma l’çon sur la vitesse. Après, en plein centre-ville, c’compliqué d’faire ronronner l’moteur d’son bolide. J’continue d’m’empiffrer d’ses frites pendant l’trajet. L’compte diminue grand’ment. Il en reste à peine cinq quand elle s’gare. « Tu m’rassures là. J’ai cru un instant qu’tu m’traitais comme une princesse. » J’lui rends son sourire provocateur en sortant d’sa caisse. J’tiens à m’faire chouchouter d’la sorte. Trop d’marques d’affection tue l’affection. J’préfère qu’elle reste naturelle. Après, j’suis pas contre des moments où elle montre ses sentiments. Avant d’jà eu droit aux trois mots magiques chez moi, j’ai ma dose pour la journée voire la s’maine. J’ai pas b’soin d'ça pour m’sentir aimée. « Ce s’rait terrible. Tiens, j’te confie la bouffe, j’tiens pas à m’faire dévorer vivante. » Un rictus malicieux étire mes lèvres pendant qu’j’lui tends notre r’pas. Dans l’absolu, j’ai menti. Elle m’ajoute à son m’nu quand elle veut où elle veut. Limite sur cette plage si elle l’désire. J’la sens pas assez libérée avec sa sexualité pour une telle audace. Elle a pas mon côté exhib. J’patient’rai l’retour chez moi. A moins qu’j’craque dans sa voiture d’luxe. Pas sûr qu’ça soit une bonne idée. C’pas confortable une voiture pour s’envoyer en l’air. Et j’parle en connaissance d’cause.

Dehors, j’attends qu’la véritable princesse d’notre couple s’prépare. Perso, j’garde mes godasses. L’sable entre les orteils non merci. Puis j’ai pris une douche avant d’partir. J’ai pas envie d’recommencer en rentrant. J’souris en apercevant l’objet responsable d’notre rencontre. J’l’ai maudit la s’conde suivante où il a percuté mon front. Aujourd’hui, j’le bénis d’m’avoir fait une bosse. « Si t’as pas peur qu’j’te ridiculise prends-le. J’te parie mon dessert au jonglage ! » Pure folie en soi. J’ai aucune chance d’remporter c’défi. L’important est pas là. L’important réside dans l’moment d’complicité qui va en découler. Surtout qu’j’ai une idée derrière la tête. Pas spécial’ment liée au fait d’être un dessert sur pattes. Ballon sous l’bras, j’glisse ma main d’libre dans la sienne. On quitte l’parking pour la plage. J’l’entraine sur la droite, en direction d’une crique calme. En chemin, on croise un groupe d’six jeunes d’une vingtaine d’années. Assis en rond, une bouteille d’bière vide au centre, ils jouent à action ou vérité en descendant d’autres binouzes. L’un des participants est en train d’sauter à cloche-pied et fait l’tour du cercle humain. Il nous r’père à la fin de son action. « Hey les amoureuses, vous vous joignez à nous ? » Oops grillées ! D’un côté, avec ma main dans celle d’mon acolyte, il est pas illogique qu’il nous interpelle d’la sorte. Je lance un regard pétillant à Bri. Un regard amoureux clair’ment, lui signifiant qu’je gère la situation, qu’je ponctue d’une caresse d’mon pouce sur le r’vers de sa main. « Non merci. » L’ jeune homme hausse les épaules et s’rassoit à sa place. L’assemblée reprend son activité ignorant notre présence. Mes pas r’foulent la plage. J’me rapproche d’l’eau. Les vagues viennent mouiller mes pieds. Une légère brise du Pacifique fait virevolter nos chevelures. Au bout d’une dizaine d’minutes, nous touchons au but. D’gros rochers délimitent la zone, offrant une vue parfaite sur l’coucher de soleil à l’heure adéquate. J’pose mes fesses dans l’sable. J’invite Bri à m’imiter. J’lui file sa portion d’frites quasiment vide. Un sourire amusé sur mes lèvres, j’en prends des miennes pour remplir son carton. Mon burger entre mes doigts, j’le sépare en deux et lui passe une moitié. Partager ma propre bouffe. V’là une magnifique preuve d’amour m’concernant. Pas loin d’la plus belle. Ma bouffe c’sacrée. Mais moins qu’mon amour d’démon.
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Sam 29 Jan - 11:53
Ca me fait vraiment marrer d'avoir retrouvé le ballon par hasard. Je l'avais cherché une fois et impossible de remettre la main dessus. J'étais bien incapable de savoir comment il était arrivé sous le capot de la Ferrari alors qu'il me semble que j'avais le SUV Mercedes le jour où j'avais fait le raté le plus utile de ma vie. "Tu oses parier contre moi à un jeu d'adresse au ballon? J'aime ta folie, je relève le défi." En fait je n'étais pas super bonne au jonglage, je ne l'avais jamais été. Quand je m'entrainais depuis petite c'était toujours face à un adversaire où alors je me mettais des obstacles pour réussir mes dribbles mais jongler? j'avais jamais trouvé ça utile à part pour se la péter donc peut être qu'en fait Amy pourrait vraiment me battre. Si jamais ça arrivait je risquais d'en entendre parler pendant très très longtemps.

Nous voila donc en route pour se trouver un petit coin tranquille en bord d'océan pour manger le peu qu'il me restait de frites. Honnêtement ça m'énervait vraiment parce que j'avais faim. Si j'avais pas eu aussi faim je m'en serais totalement foutue mais là j'avais la dalle, j'avais enchainé les rendez vous toute la journée sans avoir eu le temps de manger. J'essayais de ne pas trop le montrer mais j'étais grumpy. Si le mec nous avait pas parlé je crois que je n'aurais même pas calculé qu'il y avait des gens sur la plage. Amy leur répondit à ma place, parfait. Je voulais juste du calme après une journée à faire que parler, négocier etc.

Je ne fais que suivre Amy et vu qu'on approche de l'eau je relève mon pantalon pour marcher dans l'eau. Ca a un effet relaxant même si elle est un peu fraiche. "J'ai visité une maison dans le quartier y'a quelques semaines. Elle cochait toutes mes cases sauf pour le garage, la pente pour y accéder était trop raide, pas simple pour mes voitures de sport et en moto pour toi ça risquait d'être bien galère aussi." Ca c'était avant d'apprendre que mon club voulait me vendre et que je sois approchée par tous les autres. Amy s'arrêta de marcher et du coup bah je fis la même chose, on était dans un coin hyper calme et assez caché, ça j'adorais.

Je levais la tête pour voir le coucher de soleil et je restais sans voix pendant quelques minutes. J'aimais vraiment la nature, elle me calmait et puis honnêtement qui ne pouvait pas aimer assister à un spectacle pareil? Le jeu des couleurs, assister au temps qui passe, ca avait le don de me remettre les pieds sur Terre de manière toute aussi efficace qu'une réflexion de ma mère ou d'Amy. En parlant d'Amy je la vois faire un partage de nourriture..hein? mais il se passait quoi là? on venait de passer dans un monde parallèle? Depuis quand Amy partageait sa nourriture? Bon en même temps elle en avait déjà mangé pas mal de le mienne la peste. Une autre qu'elle j'aurais fais un de ces scènes digne d'un film Hollywoodien et on se serait séparées.

Je ne fis aucunes réflexion, je pris ce qu'elle me donnait avec un sourire. Je pouvais ENFIN manger et bon sang que ça faisait du bien. Je ne pouvais pas plus demander en cet instant j'aimais la simplicité du moment. "Ah au fait faut que je te parle de quelque chose, je vais changer de club de foot à la saison prochaine. Je te passe les détails mais en gros mon club actuel a besoin d'argent donc ils me vendent. J'ai reçu plusieurs offres, de clubs anglais c'est pour ça que je suis partie quelques jours voir ma famille, j'ai aussi rencontré les clubs." Je mangeais un peu de mon hamburger et quelques frites. "Finalement j'ai décidé de relever un autre défi, j'ai choisi d'aller signer au nouveau club de L.A qui se monte. C'est quitte ou double pour ma carrière, si le projet échoue c'est pas bon mais si ce projet fonctionne alors c'est tout bon pour moi, alors qu'à Londres ou Manchester je sais que j'aurais réussis. Mais j'ai réfléchis longtemps et je ne pouvais pas quitter L.A et je ne pouvais pas te quitter."

Je ne savais pas trop comment elle pouvait réagir à ça, par contre je savais qu'il fallait que ce soit moi qui l'annonce et pas qu'elle l'apprenne par quelqu'un d'autre ou par les médias. Ce que je n'avais pas parlé c'était le nom des propriétaires du club, ni du salaire que j'allais percevoir, ça je ne savais pas du tout comment lui dire sans m'en prendre plein la tronche.
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Money rules the world - [Brianna]
Sam 5 Fév - 10:19
Ah ma folie ! Y a pas qu’ça qu’elle aime d’moi. C’t’une infime partie d’ma personne. Une partie qui m’a fait la r’joindre à Vegas ou encore sauter à l’élastique. L’pire exemple d’ma folie c’d’lui confier mon cœur. Quoique c’plutôt un truc raisonnable ça. Bri saura l’protéger et l’cajoler. J’aurai pu faire preuve d’folie et la pousser dans l’eau en marchant. J’avoue qu’l’idée m’a traversée l’esprit. Sans la bouffe, j’l’aurai sans doute fait quitte à la faire rager. Mais manger passe avant d’faire des conn’ries. Puis elle a évoqué un truc sérieux en ch’min. Par contre, j’promets pas d’rester aussi sage une fois notre r’pas englouti. « T’sais, j’suis apte à m’garer d’vant chez toi et grimper une pente à pieds. J’suis pas aussi feignasse qu’toi. » J’affiche un rictus provocateur sur mes lèvres. C’était trop facile et surtout trop tentant d’lui balancer une pique. En soi, j’la comprends. Un achat immobilier c’pas rien dans la vie. Ça pourrait être la barrique d’sa vie voire égal’ment d’la mienne. J’exclus pas d’emménager avec elle un  jour même si c’pas d’actualité. Bien qu’j’sois pas formalisée par la vie d’couple « classique », la vie à deux est quelque chose qui peut m’plaire. Faudra en discuter l’moment v’nu pour apprendre à pas étouffer l’autre. Si j’l’aime, j’refuse d’m’enfermer dans une prison conjugale. J’ai b’soin d’instants où j’suis seule. Et la sportive aussi. J’prends l’exemple des balades en voiture pour elle et mes escapades à moto m’concernant.  

On en est pas là. La prio là, c’de manger. Enfin surtout pour elle. Perso, j’ai d’jà bien profité d’mon m’nu. Plutôt en du sien en vérité. Nous v’là assises dans l’sable, à mater un coucher d’soleil. C’romantique à souhait. C’pas voulu. J’dis pas qu'ça m’déplait. Allez pas m’balancer ou j’vais m’faire taquiner. Nous délectant de nos burgers, Bri s’lance dans une confidence pro. J’avais presque oublié à quel point elle peut être sérieuse parfois. L’angoisse m’gagne en l’écoutant causé d’Angleterre. Ça f’rait vach’ment loin pour s’voir. Et vous savez c’qu’on dit après loin des yeux. Certes, notre amour est clair’ment pas qu’physique mais j’ai b’soin d’contacts charnels avec elle. J’évoque pas forcément l’fait d’faire l’amour. Simpl’ment l’effleurer du bout des doigts m’est vital. J’suis tactile. « Il vend son meilleur élément, les dirigeants sont stupides ! » J’ai beau manquer d’objectivité à son égard, elle est douée. Elle est pour sûr sur le podium des talents de l’équipe. J’comprends pas la logique d’s’en débarrasser. Les résultats du club s’ront obligatoir’ment moins bons. Et d’moins bons résultats f’ront rentrer moins d’fric. Ou y a un truc qui m’échappe. En vrai, j’me fous du modèle économique d’son club. J’retiens l’autre info, très intéressante. C’t’une déclaration ça. J’ai pas rêvé. Deux fois en une journée, j’vais faire une croix sur l’calendrier. J’essuie mes doigts gras avec ma bouche. J’enroule mon bras autour d’ses épaules. J’l’attire vers moi et dépose un baiser sur sa joue.

C’peu et à beaucoup à la fois. C’ma façon d’la r’mercier d’préférer ma personne à sa carrière. Une larme s’échappe d’un œil. C’touchant c’t’histoire. Y a qu’elle pour m’rendre si sensible. J’vire la perle amère du r’vers d’ma main. Ensuite, j’sors les desserts du sac. J’les pose en équilibre dans l’sable et j’me lève. J’choppe l’ballon et m’éloigne à quelques mètres d’elle. « T’as interdiction d’y toucher avant d’savoir qui gagne. » J’lui rappelle les règles d’notre pari. Avec sa gourmandise affirmée, elle pourrait les avaler en deux s’condes. J’sais à l’avance que j’ai perdu. J’sais pas jongler. A vrai dire, c’la deuxième fois d’ma vie qu’j’touche un ballon. La première fois, c’était à l’école. J’avais sept ans, par là. Et j’ai envoyé la balle dans une f’nêtre. Ça montre mon niveau. Mais j’ai prévu une parade. Un sourire en coin à la base d’mes commissures, j’commence l’exercice. Après deux jongles, l’ballon r’tombe dans l’sable. Là, où ça d’vrait être à elle pour battre mon score, j’shoote d’dedans d’toutes mes forces. La ballon atterrit dans l’Pacifique, à une jolie distance d’notre position. « T’m’as pas cru assez folle pour d’défier sur du foot, si ?! Fais-moi voir c’que tu vaux à la nage ! La première qui va l’récupérer gagne les desserts ! » Elle peut s’dégonfler. J’la sens trop joueuse pour ça. Sans attendre sa réponse, j’cours en direction d’l’océan. J’y plonge tout habillée, j’m’en fous. J’débute mon crawl en espérant avoir encore des restes d’natation scolaire. J’étais bonne à l’époque. Mais quelques années s’sont écoulées d’puis.
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Brianna Norris
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Brianna Norris
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Mar 8 Fév - 18:38
"Ouais mais tu rentres dans un âge avancé, monter une pente ça peut être dangereux." Je lui fis un grand sourire bien provocateur. Elle pouvait me clasher autant qu'elle voulait normalement j'avais toujours la répartie qui partait. Et dans le cas où Amy me clouait le bec et bien bravo à elle, je ne lui en voulais jamais. Ceci dit cette maison n'avait pas tous les critères que je voulais, elle n'avait pas d'accès direct à la plage. Et quitte à lâcher une chiffre de fou pour une maison en bord de mer c'était obligatoire qu'elle ai un accès océan. Je me rendais compte aussi qu'acheter toute seule n'était pas simple, j'avais le budget mais je n'y connaissais rien en maison et mon père ne pouvait pas venir m'aider car il était sur un truc important pour la fac. J'allais prendre une ou un chasseur de bien ça serait plus simple. Je ne pensais pas du tout au fait d'habiter avec Amy, j'achetais pour moi mais je gardais dans un coin de ma tête qu'elle avait une moto et donc prendre ça en compte. L'idée d'habiter avec quelqu'un était nébuleuse pour moi sachant aussi que c'était peu probable que je fasse toute ma carrière ici.

Parler de mon futur pro avec elle était bizarre mais normal selon moi. Je ne pouvais pas prévoir mon futur sur 10 ans, d'ailleurs personne ne le pouvait mais je pouvais savoir pour deux ans ce qui était déjà bien. "C'est un peu plus compliqué que ça, avec eux je ne pourrais jamais être championne des USA car c'est une équipe misant sur les jeunes espoirs comme moi quand ils m'ont signé y'a un moment de ça. Et je veux viser des titres, de plus ma valeur marchande est estimée à plusieurs millions et ils en ont besoin pour investir dans le club pour les autres jeunes. Donc voila je jouerais avec une championne du monde et dans un club ultra pro mais je peux aussi griller ma carrière" Alors qu'à Manchester je n'avais rien à perdre. Je passais les détails des détails parce que ça ne concernait que moi et mes parents. Son geste était un peu inattendu mais mignon, ça me rassurait beaucoup même si elle n'avait rien dit. Un geste pouvait valoir plus que beaucoup de mots.

Je me demande ce qu'il se passe quand je la vois prendre nos desserts et les poser au sol. Euh...elle me prend pour un chien bien dressé? non parce que si c'est le cas, mon dressage a merdé quelque part parce que j'en prends déjà un dans ma main. Elle n'aurait rien dit, j'aurais pas bougé mais mon esprit de contradiction étant ce qu'il est...Je la regarde jongler et échouer. Est ce que c'était prévisible? oui. Je sais qu'Amy n'est pas douée avec un ballon Je me lève donc avoir une victoire facile quand je vois le ballon filer vers le Pacifique. Hein? mais elle est tarée...et mince elle a réussit un tir alors que j'aurais parié mon dessert qu'elle allait louper le ballon et taper le sable.

En temps normal je l'aurais laissé aller nager mais là c'était mon ballon fétiche. Celui là avait une très longue histoire et pas seulement celle de notre rencontre avec Amy. Je commençais à enlever mon tshirt réalisant presque au dernier moment que je ne portais pas soutif, oops. Amy était déjà dans l'eau. Donc là deux choix...je la suivais dans l'eau pour récupérer mon ballon mais je perdais le pari car j'avais beaucoup de retard, ou je mangeais tranquillement mon dessert la laissant faire son sport annuel. J'enlevais mon short et plongeais dans l'eau, je ne pouvais pas refuser un défi même perdu d'avance et j'aimais trop faire des efforts physiques.

Amy nageait bien, mieux que moi mais j'avais une excellente condition physique et elle moins donc j'arrivais à mettre la main sur le ballon genre trois secondes après elle. "Tu nages bien je savais pas." Je gardais appui sur le ballon qui flottait et passait un bras autour de la taille d'Amy pour l'embrasser longuement. Je la lâchais et nageais doucement vers le rivage avec le ballon, je sortis de l'eau trempée mais je m'en sortais mieux qu'Amy car j'avais un short sec et aussi des chaussures sèches, il n'y avait que mon haut de mouillé, dévoilant mes formes à mon insu. "J'ai perdu le défi mais je me prends quand même un dessert, faire du sport ça creuse." Surtout la natation c'était pas mon sport favori, j'espère juste qu'Amy n'ai pas encore une autre idée sportive car là pas envie, faudrait vraiment que le prix à gagner soit hyper important.
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Mer 16 Fév - 11:40
Pour être compliqué, c’compliqué en effet. J’comprends rien à comment marche son milieu. J’comprends d’jà à peine les règles du foot. J’sais qu’faut marquer plus d'buts qu’l’adversaire. En vrai, j’suis pas si ignorante qu’ça. Puis j’comprends qu’un club est avant tout une entreprise. Son but est d’générer du fric. C’moche d’penser qu’il l’fait en vendant des êtres humains mais c’comme ça. J’vais pas r’faire l’système économique d’ce sport. Encore moins si ça colle aux ambitions d’Bri. J’suis persuadée qu’elle sait c’qu’elle fait. J’peux pas l’aider dans ces décisions pros. Par contre, j’la soutiendrai peu importe l’résultat final. Elle peut compter sur moi pour l’encourager et v’nir faire la cheerleader dans les tribunes. Enfin, sans la t’nue et les pompoms qui vont avec. Ou alors en privé, lors d’un jeu d’rôle coquin. En attendant, j’continuerai d’gueuler et d’casser les oreilles d’mes voisins dans l’carré VIP. Ils ont pas fini d’me détester. Encore moins l’service qui l’gère avec mes d’mandes d’bières. C’pas d’ma faute si c’meilleur qu’du champagne. J’ai beau fréquenter une millionnaire, j’ai reste une femme vivant dans la simplicité. C’te simplicité qui m’pousse à jouer concernant nos desserts. Même si ma défaite est actée. L’important réside ailleurs. Elle s’trouve dans l’jeu lui-même. J’me fous d’perdre. Comme j’me fous d’mon dessert. J’suis certaine d’savourer un délicieux dessert avec sa personne.

J’fais quand même tout pour gagner. Si j’peux avoir l’beurre et l’argent du beurre, j’prends. Sans oublier la sexy crémière. J’me démerde plutôt bien. J’nage mieux qu’prévu. Il est quand même temps qu’j’arrive à destination. Mon cardio commençait à fatiguer. Un sourire espiègle s’dessine sur mon visage quand elle m’rejoint. C’qu’elle est sexy avec son t-shirt collé contre son buste. J’devine aisément c’qui cache en-dessus. Deux seins tous mignons. « J’ai été l’entraineuse d’Michael Phelps. » J’me marre comme une baleine. Possible qu’elle ait pas la référence. C’nageur légendaire est pas d’sa génération. D’un côté, Star Wars non plus et elle en est fan. Mon rire s’arrête face à son baiser. V’là un bien meilleur dessert. J’m’en régale jusqu’à c’que mon souffle m’oblige à abandonner ses lèvres. On r’tourne sur l’sable en douceur. Sorties d’l’eau, j’admire ses courbes ravageuses. C’qu’elle est belle. J’écout’rai mes démons, j’crois qu’j’lui f’rai l’amour sur cette plage. Tant pis si l’sable ça gratte. Tant pis aussi si j’passe pour une romantique en f’sant ça au moment du coucher du soleil. Faut savoir ranger sa fierté pour son amour. Mais j’en fais rien. « T’es vraiment qu’un estomac sur pattes. » Dixit la meuf qui lui a englouti sa portion de frites précédemment. J’suis guère mieux niveau bouffe. On fait partie d’celles qui vaut mieux voir en photo qu’à table.

J’dégomme mon dessert en trois bouchées. Fini, j’m’approche d’elle. J’promène mes mains sur ses hanches. J’replace une mèche d’ses ch’veux mouillés derrière son oreille. Mes prunelles pétillent d’désir. Ça rend vraiment con l’amour. Et d’un côté, ça rend aussi heureux. « Sport ou pas, t’as toujours faim j’te signale. » J’lui souris. C’pas un reproche, juste la vérité. Son rapport à la nourriture est une grande histoire d’amour. Au point où j’me d’mande ce qu’elle choisirait entre moi et une glace. En fait, non, j’doute pas. Elle choisirait les deux en bonne gourmande qu’elle est. C’pendant, j’ignore dans quel ordre. J’commence à cailler un peu. Mes tétons sont visibles à travers mon haut. Ils pointent d’froid et d’excitation. « Si tu t’rhabilles pas rapid’ment, j’risque d’finir t’te déshabiller… » Ma patience à ses limites. Il s’pourrait qu’sa culotte finisse égal’ment dans l’océan. A la différence du ballon, j’irai pas la chercher dans l’eau. J’capture furtivement sa bouche avant d’me rassoir dans l’sable. J’m’y allonge ensuite. J’croise mes bras derrière ma tête et mate l’ciel dégagé. Une étoile filante passe sous mes yeux. « R’garde ! Fais un vœu ! » J’pointe mon index pour la montrer à la footeuse. C’la tradition même si j’suis pas conformiste. J’ferme mes paupières et fais le vœu d’la voir heureuse. J’rouvre mes yeux et l’observe. « C’quoi ton vœu ? » J’me fiche qu’ça s’raconte pas. Les règles sont faites pour être bafouées. « M’oblige pas à t’chatouiller pour l’savoir… » J’suis prête à m’rel’ver et m’ruer sur elle s’il le faut. Davantage pour jouer que pour réell’ment connaître son vœu. Son vœu, j’m’en bats les ovaires. Tant qu’elle est près d’moi, c’tout c’qui compte.
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