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Fly away. ft Ruben

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Ruben Leeroy
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https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7481-ruben-music-is-a-world-within-itself-it-s-a-language-we-all-understand
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• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
Fly away. ft Ruben
Mer 6 Oct - 12:04
Si le jeu demeure bon enfant, il est évident qu'il cherche à charmer l'autre. La séduction vient teinter leurs boutades et elle est criante d'une vérité qu'ils ne souhaitent point taire ce soir. Ils sont attirés par le charme dégagé par l'autre. C'est aussi simple que cela. Il n'y a pas de subterfuges derrière lesquels ils se cachent. Ce soir, il n'en ont pas envie. Ils souhaitent juste retrouver le plaisir d'être en pleine possession de leur charme tout en se dévoilant à l'autre. Être simplement eux dans l'entièreté de leur âme. C'est plaisant de retrouver une part de soi qu'on a mis de côté au point d'avoir cru l'avoir perdue. De pouvoir être pleinement lui de nouveau. Le sourire du saxophoniste est un savoureux présent dont il savoure les bienfaits. Ce sourire charmeur, bien loin de ceux plus réservé qu'il lui a connu précédemment. Philippe se retrouve petit à petit et il aime ce qu'il voit. Ce côté mutin qui se dévoile, qui s'accorde parfaitement au sien. Ces réparties viennent rebondir aux siennes avec une aisance agréable. Il semble avoir le dernier mot dans cet échange plein de subtilités. C'est plaisant de voir les traits du français se colorer sous la chaleur de ses mots. Cela le rend d'autant plus désirable. L'idée de se pencher au dessus de la table pour goûter à ses lèvres est tentante, mais il n'en fait rien. Sans doute parce qu'il ne désire pas créer de malaise entre eux. Leur échange est bon enfant. Il ne souhaite absolument pas pousser les choses trop loin sous peine de briser cet équilibre sur lequel ils se reposent pour se reconstruire. D'ailleurs, Philippe ne rebondit pas sur ses propos. Il se contente de se lever pour commencer à débarrasser la table. Mais il semblerait que le français est plein de ressources. Le frolement de son souffle contre sa nuque lui arrache un frison de plaisir en plus de mettre ses nerfs en tension sous l'effet de l'anticipation. Son murmure agite ses sens. La provocation est claire au travers de ses paroles comme de son geste. Il sent sa chair réceptive au contact de ses lèvres contre sa peau. Cela fait bien trop de mois qu'il n'a pas eu le plaisir de retrouver l'intimité d'un échange avec un amant. Son cœur s'emballe dans sa poitrine. Il ferme ses paupières quelques secondes pour tenter de garder ses pensées claires. Il ne veut pas laisser ses pulsions prendre le contrôle de son épiderme. La proposition de Philippe l'ébranle. J'ai envie de sentir la chaleur de ton corps contre le mien. Il ne s'attendait pas à une telle proposition. Elle le prend de court alors qu'elle fait écho pourtant à un besoin qu'il éprouve également. Il est las de sentir les draps froids sans qu'ils portent la chaleur et l'odeur d'un autre. Il a la sensation de n'avoir pas vécu cela depuis des années. Philippe lui laisse le temps d'y réfléchir mais la réponse s'impose à lui si évidente. Il ne veut pas finir seul ce soir. Une présence à ses côtés sera une opportunité apaisante. Cela lui épargnera de sentir son cœur se disloquer plus longtemps sous le poids de la tristesse d'avoir perdu l'homme de sa vie que Wilfried demeure. Aux côtés de Philippe, il s'accrochera à cette amitié qui pourrait devenir plus. Un rayon de soleil dans un univers plongé dans l'obscurité. D'ailleurs la malice qu'il perçoit dans le regard de Philippe lui arrache un sourire amusé. Bien joué ! Il se révèle plus provocateur qu'il ne l'imaginait et ça lui plaît. Ce qu'il découvre sur Philippe l'emeut et le charme jour après jour. Il y a quelque chose chez Philippe qui le rend incroyablement magnétique. D'autant plus ce soir alors qu'il se dévoile sous un jour différent. Sa question l'arrache à ses pensées alors qu'il répond.  « Oui que serait un fondant au chocolat sans une boule à la vanille.  » Il lui répond dans un ton détaché, un sourire aux lèvres alors qu'il attend gentiment son retour. A son retour, il a droit à un dessert bien dressé qui lui donne l'eau à la bouche. Il attend que Philippe reprenne place pour déguster le premier bouchée de son dessert. Il vient porter la cuillère à ses lèvres pour savourer la première bouchée. Il sent le regard pénétrant de Philippe s'attarder sur ses lèvres. Ce qui lui laisse entendre qu'il est habité par la même idée. Celle de l'embrasser. Alors il cède à une de ses pulsions. La seule qu'il s'autorise. Il se relève doucement de sa chaise pour passer au dessus de la table et venir effleurer ses lèvres des siennes. Un simple contact. Un moyen de répondre à des desseins à peine camouflés. « Il semblait que tu mourrais d'envie de savourer le goût du fondant sur mes lèvres. » Il le taquine de son sourire charmeur alors qu'il s'éloigne pour regagner sa place et savourer une nouvelle bouchée du fondant et de la glace qu'il glisse entre ses lippes.  « Je valide ce déssert est délicieux. Encore plus avec le goût de tes lèvres mais je tâcherai d'être sage pour pouvoir te savourer dans le futur.  » Il lui indique dans un rire sincère et doux. Ses prunelles brillent de malice alors qu'il vient ajouter.  « Surtout tu joues avec mes sens comme tu le fais ce soir. En tout cas, j'accepte ta proposition. J'ai également envie de te sentir tout contre moi. Je n'ai pas envie de quitter ton cocoon. Je m'y sens bien. » Il lui admet simplement en venant plonger ses iris dans les siens. Le ton se voulait joueur au début, mais il est devenu plus sérieux au fil de ses propos. Une manière de lui indiquer que ce besoin est commun. Ce soir, aucun des deux ne souhaite être seul et la compagnie de l'autre est une évidence à laquelle il ne veulent point se défiler. Ce soir, ils ont besoin l'un de l'autre pour chasser les démons et juste se sentir revivre après des mois d'errance.
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Philippe Neville
Philippe Neville
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• âge : 47
• pronom : Il
• côté ♥ : Veuf depuis le 14/02/2020. Son coeur semble vouloir se reconstruire doucement au prés d'un musicien.
• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
• avatar : Alexander Skarsgård
• crédits : medusa (avatar) / vmicorum. (signature)
• messages : 565
• date de naissance : 15/11/1976
Philippe Neville
Fly away. ft Ruben
Mar 12 Oct - 11:43


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ruben & Philippe. mai 2021

Charmer et séduire.
Cela fait partie intégrante de la personnalité de Philippe. Tout en restant sur la réserve car il préfère un jeu de séduction subtile à un jeu de séduction trop imposant, voir pesant. Il avait enfermé tous ces traits de sa personnalité dans une boite fermée à double tour. Ne pensant pas un jour les ressortir. Même après avoir fait le deuil de l'homme qu'il a aimé par le passé et qu'il aimera toujours. Il se voyait rester seul et se morfondre dans un silence accablant, parsemé de moments d'émotions éphémères.
Mais rien de plus.
Pourtant cette soirée change la donne, d'abord il y a eu toutes ces émotions fortes et bouleversantes. Surmontées par l'appuie de Ruben. Et puis il y a cet instant hors du temps ou tout coule comme une douce rivière qui suit le lit tracé. C'est comme une évidence qui se dessine dans leurs regards échangés, dans leurs sourires de plus en plus marquants. Dans leurs mots encore sages et pourtant avec en arrière plan les promesses d'un renouveau. D'un espoir si souvent perdu de vu ces derniers mois. Ils ont les mêmes attentes, la même ligne de conduite, avec en prime cette douleur. Ils sont faits pour se comprendre, s'entendre. Et ce tout fait que Philippe se sent bien.
Il se sent apaisé d'une partie de sa souffrance.
Il se sent vivant et entier.
Comme si son corps, son âme, son cœur.
Reformait à nouveau une entité.

Philippe rougit parfois sous les taquineries de Ruben, mais il n'en éprouve nulle gêne, bien au contraire. Cette chaleur qui émane de ce trouble agréable, lui donne envie d'aller plus loin. Sans dépasser les limites, sans être pesant. Il a juste envie de séduire, de le séduire et son partenaire est réceptif et en fait de même. Alors pourquoi se priverait-il d'un tel moment de plaisir ? Éveiller la gourmandise n'est pas un pêché. Surtout quand elle est si exquise et à porté de main.

Bien sur Philippe ne rebondit pas sur tout les boutades de Ruben, et le pianiste en fait de même. Ils savent l'un comme l'autre ajouter une dose de sel sans altérer le goût délicat de cette soirée. Le mélange est savamment dosé, et ouvre les appétits. Titille les idées. Les envies. Sans qu'il ne devienne imposant. Et puis il y a ce désir plus fort quand le français débarrasse la table, juste avant de préparer le dessert. Cette envie de frôler plus intimement cette peau désirable. De rendre le tout plus concret. Cette envie aussi de ne pas être seul cette nuit. De sentir la présence de Ruben contre lui. Il n'a pas besoin de plus à cet instant. Juste de sa chaleur dans son lit bien trop froid depuis des mois.
Il veut prolonger le moment.
Il veut s'attarder sur son corps exquis.
D'un regard, d'un souffle l'effleurer.
Et doucement il propose.

Murmure qui se place comme une caresse subtile sur la peau. L'instant est court mais intense. Philippe sent son cœur s'emballer au contact. C'est éphémère mais brûlant, marquant ses lèvres d'une saveur délicieuse. Envoûtante. D'un désir intense. Quelques secondes suspendues avant de partir en cuisine et de laisser Ruben se remettre. Tout comme il a besoin de reprendre contenance. Car il est troublé bien plus qu'il ne le pensait. Il est même surpris par les émotions éclatantes qui le transpercent de part en part, ravageant son être tout entier de frissons, de chaleur, et de ressentis délicieux. Puis il revient sur la terrasse, assiettes en main avec la promesse d'un dessert délicieux, mélangeant le froid et le chaud, la vanille et le chocolat. Il pose les assiettes et reprend place.

Leurs regards se retrouvent naturellement, et les sourires se dessinent avant que la première cuillère ne franchisse les lèvres curieuses de découvrir l'association des deux. Et le regard de Philippe se perd sur la bouche de Ruben, il vient même à penser qu'il apprécierait d'être le dessert juste pour être savourer de cette manière. Il semble que le pianiste à cet instant lise dans ses pensées. Il ne voit pas le geste arriver, mais se retrouve lèvres contre lèvres avec son invité. Un nouveau frôlement, plus intime que celui qu'il a initié au moment de sa proposition. Un frôlement sensuel et déroutant qui l'enivre profondément. Une nouvelle fois ses joues rougissent. Et au même moment son sourire se fait plus grand, plus radieux, comme s'il avait obtenu le saint Graal. Sa langue vient même capturer, une fois le baiser terminé, cette nouvelle saveur, déposé avec douceur. « J'avoue que j'y pensais fortement. » Il n'éprouve aucune honte à cet aveu. « Il va falloir que je fasse attention à mes pensées surtout si tu les lis aussi facilement. » Son regard est brillant comme si les étoiles du ciel étaient venues s'y poser. Il est ému et touché, bouleversé aussi. Et totalement sous le charme de Ruben, ayant la sensation de réellement le voir ce soir.
De voir un homme beau et sensible.
Un homme séduisant et séducteur.
Un homme qui lui plaît.
Un homme qui donne à son cœur des élans irraisonnés.
Mais tellement enivrants et envoûtants.


« Content qu'il te plaise. J'y ai mis tout mon cœur. Je voulais vraiment que tout soit parfait. » Il voulait que les douleurs accablantes s'envolent et s'estompent. Il est réaliste et il sait qu'elles reviendront encore, avant de disparaître un jour. Mais ce pas fait ensemble leur donne une raison de ce dire que leur vie en vaut encore la peine. « Je serais sage aussi. Je ne veux rien précipiter, rien gâcher. Et l'idée d'être savourer dans le futur me va. Surtout si on distille ce genre de petites attentions en attendant. De quoi nous mettre en appétit. »
Qui a t-il de mieux qu'un jeu de séduction partagé ?
Jeu qui les fera couler peu à peu.

« Te rendre impatient va être délicieux. Alors je ne vais pas me priver de jouer avec tes sens. Mais je sais que tu ne te priveras pas de jouer avec les miens. » Petit clin d’œil provocateur agrémenté d'un sourire charmeur, histoire de montrer un peu plus à Ruben les atouts donc Philippe va se servir. « Et je suis heureux que tu acceptes de rester et que tu sentes bien. J'espère ne pas t'avoir trop choqué ou surpris. Mais cela est venu naturellement. »  Il passe sa main dans sa nuque. « J'avais peur que tu refuses, ou que tu te méprennes sur mes intentions. Je ne veux pas que tu penses que je veux jouer. » Il se sent un peu confus et il rougit. « Je suis sincère, tu me troubles Ruben. Et j'ai vraiment envie de découvrir l'homme que tu es. L'homme derrière le pianiste de talent. L'homme derrière l'homme abîmé par la vie. J'apprécie que tu me laisses cette chance, que tu m'ouvres cette porte. » Philippe ne cache nullement combien à cet instant il est fragile et bouleversé par cette complicité qui se renforce et les guide vers un lien plus intime et puissant. « En tout cas tout ce qui se dessine me plaît et affole mes sens. »
Et une nouvelle fois sa main vient se poser sur celle de Ruben, caressant avec douceur et respect la peau malmené par la vie.
Voulant lui faire prendre conscience de sa beauté et de sa douceur.
Voulant lui montrer que ses cicatrices visibles ou pas ne sont pas un obstacle.


vmicorum.
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Ruben Leeroy
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• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Ruben Leeroy
Fly away. ft Ruben
Lun 1 Nov - 11:31
Sous le regard pénétrant du saxophoniste, il cède à une pulsion, une envie qui a immergé en lui au cours de cette soirée. Une soirée où les émotions sont intenses et lui font tourner la tête. Une véritable montagne russe d’émotions qui exacerbe sa fébrilité. Peut-être est-ce une erreur, mais il ne le pense pas. Ce soir, cette ambiance chaleureuse qu’il a développé avec le musicien lui offre de nouvelles portes, un nouveau souffle et un nouvel espoir pour l’avenir. Aucune promesse n’est émise, mais il se sent en confiance avec lui, car à leur manière, ce sont deux âmes meurtries qui ne demandent qu’à retrouver gout à la vie. Leur complicité est née de leur capacité à comprendre la douleur de l’autre, à l’accepter et à vouloir un destin meilleur pour l’autre, car il mérite le bonheur. Quitte à basculer les limites de leur relation initialement établie et prendre le risque de se bruler les ailes de nouveau. Mais n’est ce pas le pari à prendre lorsqu’on souhaite aller de l’avant ? Surement. Ruben ne doute pas de la sincérité des réactions du français. Il est plaisant de voir ses traits se troubler face à son initiative. Cet homme est entier et attachant. Ses réactions ne le laissent pas de marbre. Elles le captivent et ce sourire redonne vie à ses traits, laissent apparaitre l’homme qu’il était avant sa tragédie. Un homme à la beauté conséquente, joueur et sans doute taquin. Le combo idéal pour le faire flancher, lui insuffler une envie de plus et le faire succomber, même si pour l’instant le blond l’ignore totalement. Son honnêteté lui arrache un sourire charmeur. Un rire s’épanche même de ses lippes alors qu’il retrouve sa place sagement. « Qui a dit que tu devais faire attention ? » Il le taquine de bonne grâce. « Je ne suis pas réputé pour être un homme sage. » Il lui indique avec franchise avant de glisser de nouveau une cuillérée de son fondant dans sa bouche. Leurs regards s’enflamment d’une nouvelle vie, comme un Phoenix renait de ses cendres. C’est agréable de se sentir désirable de nouveau et en sécurité pour s’exprimer pleinement sans tabou. C’était sans doute ce dont il avait besoin ce soir, à cet instant précis de son existence où il doit tourner la page sur un passé totalement résolu. Il désire profiter de cet intermède appréciable sans se poser de questions et il se rend compte que l’exercice est aisé avec le saxophoniste. Il se sent bien en sa compagnie alors son naturel s’exprime sans tabou. Il lui avoue simplement lorsque que la proposition de rester de son hôte s’invite dans leur échange, créant un trouble que plus conséquent dans sa poitrine qui ne lui est pas désagréable. Ils semblent en accord. Ils ne veulent rien précipiter ce soir. Ce serait une erreur de se laisser porter totalement face à des pulsions naturelles, mais qui fausseraient leur relation et pourraient la rendre plus fragile. Un sourire se loge sur ses lèvres. « Tu ne sais pas dans quoi tu te lances en jouant avec mon appétit. » Il lui indique avec chaleur alors que ses prunelles se plongent dans les siennes avec intensité. La vraie question est qui cédera le premier ? » Un rire vient clôturer sa question alors qu’il lui offre à son tour un clin d’œil. Les confidences du musicien sont touchantes. Il lui ouvre les portes de son esprit sans chercher à se cacher. Ruben prend conscience de la confiance qu’il lui donne et en est profondément touché. Ses propos le décontenancent totalement et le contact de la main du français sur la sienne inerte ne font que renforcer son émoi. Même s’il n’a plus de sensibilité dans cette main, son regard s’attarde sur ses doigts qui frôlent son épiderme avec douceur. Il se sent pleinement accepté. Ce geste l’émeut toujours avec la même intensité. Lui qui cherche toujours à cacher ses blessures, les rendre inexistantes alors qu’elles marquent sa chair. Son regard se trouble, sa respiration se fait plus lourde alors qu’il lui offre un faible sourire. Un sourire timide, reconnaissant, mais qui met en évidence sa pudicité. Elle fait partie de lui malgré l’image extravagante qu’il offre aux yeux de tous. « Je n’avais aucun doute sur tes intentions Philippe. Je sais que tu n’es pas ce genre d’homme tout comme je ne le suis pas. » Il lui indique avec sérieux. « Je sais que je peux donner l’illusion d’être un charmeur et un véritable don juan, mais cela n’a jamais été le cas. J’ai eu des aventures comme tout le monde, des relations qui ont duré plus ou moins longues en fonction des hommes qui ont jalonnés ma route, mais quand je m’implique dans une relation, ce n’est pas à moitié. Je me donne corps et âme, même si je finis par perdre des plumes. » Une autre vérité avouée sans artifice alors qu’il ne quitte pas son regard. « Il n’y a rien de mal à se laisser porter par une attraction, car elle a une raison, aura un impact sur notre trajectoire, celle qu’on voudra bien lui donner. » Il ajoute simplement avant de poursuivre. « Ta musique m’a bouleversé la première fois que je l’ai entendu. Elle a fait écho à la mienne. Elle a été ce fil qui m’a conduit à toi. Ce n’est pas pour rien. Tu n’es pas le seul à être troublé. Tu me touches depuis le jour de notre rencontre. » Il lui indique avant de sourire en laissant échapper un rire tremblant. « Tu arrives à me faire dire des choses que je ne dirai pas spontanément. Tu me mets à fleur de peau et ça me plait, car je me rends compte que je te fais confiance. Ce que je ne pensais plus ressentir depuis la trahison de Wilfried. » Il conclut en dévoilant la raison de sa rupture avec Wilfried. Cette vérité qu’il taît, mais qui a changé son rapport avec la confiance envers autrui, a rendu son cœur moins enclin à se donner au point de se fermer à tout sentiment. « Notre relation quel qu’elle soit me fait du bien. » Il finit dans un murmure alors qu’il glisse sa main dans sa nuque, sent la fébrilité le gagner tout comme le poids de la fatigue tomber sur ses épaules. Cette soirée est surprenante de bien des manières et une bonne nuit ne sera pas de refus, pas alors qu’il se sent si chamboulé.
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Philippe Neville
Philippe Neville
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• âge : 47
• pronom : Il
• côté ♥ : Veuf depuis le 14/02/2020. Son coeur semble vouloir se reconstruire doucement au prés d'un musicien.
• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
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Sam 6 Nov - 11:26


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Délicieuse surprise.
Que les lèvres chocolatées de Ruben contre les siennes.
Exquis frissons.

Qui parent sa peau et la transperce, laissant Philippe encore plus troublé. Le baiser est innocent, doux, mais il dégage des émotions intenses. Des promesses qui s'écrivent à peine mais qui semblent se dessiner avec ténacité et respect. Des promesses qui leurs offrent un nouvel horizon, qui renforce l'espoir après cette horrible traversée du désert. Et on peut lire dans leurs regards la sincérité des ressentis. Tout reste à faire, ils sont conscients que tout se mettra en place pas à pas. Mais il y a l'envie, et elle est profonde, d'un plus. D'une attention nouvelle bien réelle. Ils s'acceptent tel qu'ils sont avec ces douleurs souvent muettes pour les gens qui les entourent mais bien criantes pour eux. Car ils les ont dévoilés sans pudeur et même encore ce soir, ils les ont partagé, découvrant un peu plus la faiblesse de l'autre. Faiblesse qui devient une force à cet instant. Ils savent les blessures profondes et les plaies pas encore tout à fait cicatriser. Ils prendront leur temps car il en faut pour sortir du trou sombre dans lequel ils sont tombés. Mais ils s'épauleront, prenant en compte ce nouvel élan qui caresse avec tendresse les attentions qu'ils se portent. Et Philippe ne cache rien de tout ce qu'il éprouve, de ce trouble que le pianiste a mis à fleur de peau.
Lui l'homme épris d'un fantôme voit le désir dans le regard d'un être bien vivant.
De plus Ruben a toutes les cartes en main pour le rendre plus accro, vu comment bat son cœur à cet instant, c'est une certitude qui s'affiche avec ferveur. « D'accord alors je laisserais vagabonder mes pensées à ton égard sans me priver. » Et elles risquent de vite partir dans un univers encore plus charnel que maintenant. « J'ai hâte alors de découvrir comment tu es quand tu n'es pas sage. » Et ils reprennent la dégustation de leurs gâteaux sans se lâcher du regard. Philippe détaille un peu plus le visage qui lui fait face, trouvant encore plus de beauté dans les traits après ce baiser qui hante déjà ses lèvres. Et l'idée de passer une nuit ensemble renforce ses envies.
La brûlure se fait morsure.
Et le feu danse dans tout son être.
Jusque dans ses pupilles.
Douce ivresse qui le gagne et l'envoûte.
Car il sait combien cette nuit va être précieuse.

Lui l'éternel romantique ne peut qu'apprécier un tel moment. Une nuit leurs corps collés l'un contre l'autre, cherchant juste le réconfort et la chaleur. Cherchant l'attention sans la perdition. Une attache plus solide pour montrer que ce qu'ils écrivent à cet instant va au delà d'une envie de sexe. Parce que cet envie elle s'inscrit aussi dans leurs cœurs et dans leurs âmes. Ce qui donne au moment bien plus d'importance et d'intensité. Il leurs faudra résister aux pulsions qui accompagneront cette nuit mais ils en sont capable, une façon de bien tisser le lien et de ne pas le dévier d'un chemin bien plus puissant que celui d'une simple aventure charnelle. « Non mais j'aime l'idée de le découvrir petit à petit. Et puis j'aime régaler les gourmands. » Un sourire plus coquin se dessine sur les lèvres de Philippe, tout à fait à son aise dans ce jeu charmeur. Même si ses joues par moment rougissent sous l'effet des yeux de Ruben. « L'avenir nous le dira. » Là dessus il ne se prononcera pas le saxophoniste, car il sent le pouvoir de séduction de son invité et qu'il en tombe totalement sous le charme. « Tant bien on craquera ensemble. » Ce qui serait la solution parfaite, Mais il ne s'offusquera pas s'il cède en premier, du moment que c'est partagé. Et il se met également à rire tout en rendant le clin d’œil. Il a la sensation de redevenir un adolescent et de connaître à nouveau toute l'effervescence que donne l'apprentissage des émotions.
Il se trouve fou.
Mais cette folie est un vrai délice.
Qu'il savoure sans se sentir coupable du plaisir éprouvé.

Et Philippe se livre à nouveau sans crainte, ouvrant son cœur à Ruben, dévoilant ses ressentis troublant. Cherchant le contact pour que les mots aient encore plus de portée dans le cœur et l'âme du musicien. Il ne cache nullement ce que son regard dévoile avec plus de pudeur. Et cette pudeur elle est partagé avec le pianiste, ce qui donne au moment bien plus de profondeur. L'un comme l'autre porte un masque pour se préserver des autres souffrances de la vie. Et là le masque tombe montrant le vrai visage des deux âmes brisées qu'ils sont. Chacun touche l'autre avec douceur et la conversation se teinte d'une couleur bien plus intime. Et à son tour Ruben se livre, faisant tomber un peu plus le voile. Montrant cette facette qui séduit d'avantage le français.
Philippe est totalement envoûté.

Le saxophoniste écoute le pianiste, ne le lâchant pas du regard, ses doigts toujours en train de caresser sa main blessée. Il veut mémoriser son grain de peau. Le faire se sentir beau même dans les blessures marquant sa peau car il est prêt à l'accepter avec cette beauté. Car c'est tout ce voit Philippe. « Quand on se donne corps et âme dans une relation on y laisse souvent des plumes. Même si la relation perdure. On n'en sort jamais vraiment indemne quand c'est intense. » Avec Marius c'était intense mais parfois houleux et tortueux. Mais ils finissaient toujours par se retrouver. « J'aime l'idée de tisser un chemin avec toi, musicalement parlant mais aussi dans un côté plus privé. Tu es comme un aimant et j'aime tout ce que tu me fais ressentir. Même si je t'ai trouvé fou la première fois parce que tu as cru en moi et que je ne pensais plus cela possible. » Il est vrai que cette nuit là, Philippe ne pensait qu'à la mort et au fait de rejoindre Marius. Et Ruben a été la barrière à sa totale perdition. « Cela me plaît aussi. Tu es beau quand tu fais tomber ta forteresse. » Et il lie avec douceur leurs doigts. « Et je suis désolé que tu es du vivre une trahison. » Quand on aime la douleur doit être insupportable, peut être même plus dure que celle de la perte. « C'est la pire chose en amour. » Il attire la main de Ruben à ses lèvres et embrasse doucement le dessus. « Je suis du genre fidèle, très romantique, peut être trop parfois. Mais j'aime prendre soin de l'homme qui fait battre mon cœur. » Il embrasse de nouveau le dessus de la main du pianiste. « Je vais prendre soin de toi Ruben. »
Troubles plus intense.
Du au moment mais aussi à ceux traversés plus tôt.
La fébrilité, la fatigue, tout joue sur leurs êtres bouleversés.

« Est ce que tu veux boire quelque chose de chaud. Thé ou café ? Ou tu veux qu'on aille se coucher ? On est tous les deux bien épuisés et on a besoin d'une bonne nuit de repos. » Il relâche la main de Ruben et commence à débarrasser. L'un comme l'autre ont cumulé et là la tension tombe. Et les émotions ressenties les transpercent. « Est ce que tu voudras prendre une douche avant de te coucher ? Parce que si c'est le cas tu peux le faire pendant que je finis de ranger. Je peux même te prêter un tee-shirt et un short pour dormir. » Sentir l'eau sur sa peau pourrait lui faire du bien et le détendre. Et Philippe en prendra une après quand sa cuisine sera rangée et nettoyée. En attendant il profite de passer prêt de lui pour déposer un baiser contre sa nuque offerte.
Terrible tentation.
Délicieuse distraction.  


vmicorum.
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Ruben Leeroy
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• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
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• date de naissance : 01/04/1994
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Fly away. ft Ruben
Dim 21 Nov - 12:32
Philippe a un effet troublant sur lui. Il a cette aisance à toucher son âme au point où il lui semble difficile de taire certaines vérités. Il se découvre à dévoiler certaines composantes de sa personnalité avec une facilité déconcertante, lui qui en accoutumé met rarement des mots sur sa personne. Il sait qu’il y a une dualité résolument étrange chez lui. Une extraversion et une arrogance qui le font passer pour un autre qu’il n’est pas, mais qui portant fait partie de lui. Son accident a singulièrement changé sa personnalité. Il a fait exploser sa carapace derrière laquelle il se protégeait. Aujourd’hui, les séquelles de ses déboires marquent son échine. Il ne peut les masquer et faire comme si la vie n’avait pas manquée de lui être arraché. Il est un survivant. Il s’est battu pour se retrouver et reprendre sa vie en main, se renouveler sans se perdre en cours de route. Il ne se cache plus vraiment, même s’il reste sur sa réserve avec l’ensemble de ses nouveaux protégés, à l’exception de Philippe. Il est à part parce qu’il lui ressemble. Des situations différentes, mais similaires à la fois. Une âme en perdition, talentueuse et avec encore tant de choses à apporter, qu’il n’a pu laisser s’égarer, parce qu’il ne pouvait le tolérer, parce qu’il avait besoin d’espérer que lui-même, qui avait perdu une part de son cœur pouvait se relever et se reconstruire, comme lui essayait de le faire de toutes ses forces. Un espoir qui en avait fallu la peine. Philippe avait avancé, pas après pas. Il se retrouve, redevient cet homme plein de talent et de charme. Un homme capable de retrouver son magnétisme, de se l’approprier de nouveau et d’envouter ceux qu’il désirait. Lui à cet instant. Ce soir, les lignes de leur relation bougeaient. Ce qui ne semblait nullement lui déplaire. Philippe lui plaisait. Il le touchait et il lui faisait confiance. Cette confiance que Wilfried avait bafouée, il semblait pouvoir la retrouver auprès du français. C’était étrange. Il aurait sans doute dû fuir. Il avait déjà bien souffert par amour, mais il ne voulait plus survivre. Il avait besoin de retrouver cette sensation de plaire, de s’attacher à une autre âme et de laisser cette passion et désir s’immiscer dans sa chair au point de lui retourner les tripes. L’amour pouvait être si exquis. J’aime l’idée de tisser un chemin avec toi, musicalement parlant, mais aussi dans un côté plus privé. Ruben également. Il appréciait cette alchimie qu’ils dégageaient ensemble dans le studio, mais également à cet instant alors que les barrières tombaient. Il se sentait à fleur de peau, dans un exercice dans lequel il n’était pas maître, mais il avait pris conscience que c’était le manque de communication qui lui avait fait perdre Wilfried. S’il ne s’était pas caché derrière sa fierté, s’il avait vraiment pris soin de cet amour comme il aurait voulu le faire, mais camouflé, peut-être que le présent aurait été différent. Seulement, il n’y avait rien de bon de vivre dans le passé. Il l’avait appris au fil des mois. Il avait besoin de retrouver un second souffle. Je vais prendre soin de toi, Ruben. Une promesse. Une de celle qui ébranle au moment où les émotions sont si bouleversées, faisant fleurir un espoir qu’il avait à peine conscience, mais qui vient troubler l’éclat de son regard alors que sa respiration se perd quelques instants. Il ne sait que dire. Il sent à quel point cette soirée va avoir de fort impact sur la suite. Ce baiser contre sa main malmenée n’est pas anodin. Il est lourd de sens comme ce regard déterminé dont il est le destinataire. Philippe est sincère et cela le bouleverse au plus profond de son âme. Il lui offre un sourire tremblant, mais précieux, car il se sent bien incapable de dire quoi que ce soit. Sa fébrilité est à son paroxysme et il se rend compte que ce soir, elle est si intense qu’il en perd contenance. Philippe semble en prendre conscience et lui offre une échappatoire, ce qui le soulage profondément. Il a besoin d’amoindrir l’intensité de ses émotions. « Je… Je veux bien prendre une douche. Je pense que ça ne sera pas de trop. » Il murmure dans une voix qu’il s’efforce de rendre plus assurée. « Je pense qu’une bonne nuit ne sera pas de trop. » Il ajoute même s’il a conscience que pour lui se sera plus difficile, puisqu’il n’a pas son traitement à portée de main, mais il ne se plaindra pas. La douleur sera plus supportable dans un lit en compagnie d’un corps chaud à ses côtés que la solitude du sien. Philippe concède à sa demande et l’invite à découvrir les autres parties de sa demeure qu’il n’a pas encore parcouru. Il lui tend naturellement un T-shirt et un short qu’il fait glisser sous son bras en le remerciant par un sourire avant de le laisser s’éclipser dans le salon pour finaliser les corvées de fin de leur repas. Il gagne naturellement la salle de bain, en s’appuyant plus fermement sur sa canne. Il commence à se faire tard et la raideur de sa jambe se fait plus intense. Il se dégage aussi rapidement que possible de ses affaires, qu’il s’efforce de ranger de manière quelque peu maladroite. Sa chemise est bonne pour repartir au pressing, mais elle fera l’affaire pour son retour à son domicile demain. Une fois nu, il se glisse dans la douche, enclenche l’eau chaude pour qu’elle vienne frapper son épiderme. Il vient naturellement soupirer de soulagement. Le contact de l’eau masse sa chair tendue alors qu’il profite de cet instant de solitude pour regagner un peu ses esprits. Il ferme ses yeux quelques instants avant de s’appliquer à masser sa cuisse gauche. Sa main retrouve la cicatrice qui orne sa chair, prodigue des pressions apaisantes. Il prend conscience qu’il ne pourra tenir en équilibre trop longtemps. Il perçoit déjà des mouvements de faiblesse de sa part alors il s’applique à se laver rapidement, laissant ses pensées derrière lui pour appliquer les gestes nécessaires pour qu’il s’assure de ne pas subir des crampes durant la nuit. Il ignore totalement le temps que cela lui prend lorsqu’il finit par sortir de la salle de bain et retrouver la chambre à coucher du français qu’il entrevoit sagement assis sur son lit. Leurs regards se croisent et Ruben lui offre un sourire amical. « Merci pour la douche, cela a fait du bien. » Il lui indique alors qu’il sent le regard du français glisser sur lui sans qu’il n’en prenne conscience. Il évite de songer à sa cicatrice qui doit se révéler à son attention. Elle fait partie de lui, comme celle de sa main. Il sait qu’il va devoir s’y habituer. Il a peu de possibilité pour qu’elle disparaisse du jour au lendemain. Sa canne vient battre le pavé alors qu’il vient s’asseoir à ses côtés. Leurs cuisses viennent se toucher légèrement dans une intimité qu’ils vont devoir apprivoiser. Ce contact est agréable. Il ne lui donne pas envie de fuir. « J’espère que je ne vais pas t’empêcher de dormir. Je n’ai pas mon traitement avec moi alors je risque d’avoir de fortes crampes. » Il lui indique juste pour qu’il ne soit pas surpris s’il l’entend geindre de douleur, car il sera incapable de la juguler. Il n’évoque pas ses cauchemars ou crises de panique. Il a appris à les gérer, même si ce soir, ses émotions bousculées pourraient être le terrain propice à leur retour, mais il ne veut pas y songer. D’un point de vue rationnel, il se demande s’il peut réellement apporter quelque chose à cet homme. Il se sent d’un seul coup diminué dans sa masculinité et dans son pouvoir de séduction, mais il ne dit mot. « Tu préfères quel côté ? » Il le questionne pour savoir où il va pouvoir s’allonger en attendant son retour. Un moyen pour changer de sujet et interrompre ses pensées devenues plus sombres en quelques secondes.  
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Philippe Neville
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• âge : 47
• pronom : Il
• côté ♥ : Veuf depuis le 14/02/2020. Son coeur semble vouloir se reconstruire doucement au prés d'un musicien.
• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
• avatar : Alexander Skarsgård
• crédits : medusa (avatar) / vmicorum. (signature)
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• date de naissance : 15/11/1976
Philippe Neville
Fly away. ft Ruben
Dim 28 Nov - 10:03


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ruben & Philippe. mai 2021

Instant sincère.
Ou les mots prononcés.
Éveillent les émotions.
Ou les gestes amorcés.
Ouvrent des horizons.

Philippe n'éprouve aucune crainte à dévoiler ce qui se glisse doucement dans son cœur depuis que sa route a croisé celle de Ruben. Il est honnête et ne se sent nullement mal face à cette évidence qui se dessine. Ce n'est encore qu'une ébauche, tout reste à vraiment écrire. Mais les traits sont nets et précis. Si ces derniers mois tout était flou dans son esprit. Tout prend réellement forme à cet instant. Les regards s'accrochent avec plus d'intensité. Les peaux se frôlent donnant naissance à des frissons délicieux. Tout invite à la confiance et surtout à l'espoir que la noirceur qui s'accrochait à eux depuis trop longtemps se dissipe.
Prendre soin de Ruben.
Promesse lourde de sens pour Philippe. Cet être écorché il veut le protéger, l'aider à se reconstruire. Il veut attacher un bout de sa vie à la sienne et peut être même sa vie entière. Il ne pensait pas qu'un jour son cœur lui dicterait à nouveau ses mots, jouerait cette mélodie.
Aimer pour lui cela n'avait plus de sens sans Marius.
Et pourtant à cet instant.
Une nouvelle route se trace.

Tout aussi prometteuse. Tout aussi chaleureuse. Tout aussi puissante. Et cette idée lui plaît et ne lui fait nullement peur. Au contraire, elle donne à son regard un éclat déroutant. Un éclat tremblant et bouleversant. Et il n'est pas le seul à avoir cet éclat. Le regard de Ruben l'arbore aussi. Et il le trouve beau, séduisant, extrêmement tentant. Mais brûler les étapes pourrait les mettre à mal. Ils sont deux adultes, ils pourraient foncer. Mais Philippe a envie d'être un adolescent face à ces sensations divines qui le caressent.
Il a envie de tout découvrir pas à pas.
Comme si c'était la première fois.

Alors pour chasser le trouble qui envahit leurs échines, Philippe distille d'autres émotions. Bien sur la magie ne part pas totalement, car les deux hommes restent envelopper par la naissance de sentiments pas encore bien écrits. Mais une histoire avance mot après mot. Et ce soir ils viennent de poser les premières phrases d'un nouveau livre. « Je pense aussi qu'on a bien mérité ces deux choses. » Même si peut être, voir sûrement, le sommeil ne sera pas facile à trouver pour le saxophoniste. Avoir un tel homme à ses côtés et rester sage, va demander des efforts imposants. Mais il est prêt à les faire pour qu'entre eux tout soit parfait. Le moment venu. Ils se lèvent de table pour retrouver l'intérieur du loft et en particulier la chambre.
Une fois que Philippe a tout donné à Ruben.
Il le laisse seul.

Cette solitude va l'aider à apaiser le feu qui se fait grandissant dans son être. Ce feu qui active son désir. Et pour aider à cet apaisement il s'occupe. Il débarrasse d'abord la table, s'attardant un peu sur la terrasse, l'air est frais et il le laisse titiller sa peau frissonnante. Puis une fois la table nette, il se met à ranger et nettoyer la cuisine. Il ignore le temps, ne se précipite pas. Faisant de ce moment une parenthèse. Laissant parfois ses idées imaginer Ruben nu sous la douche. Avant de museler ses pensées qui rallume la flamme qu'il avait réussi à rendre moins frappante contre sa chair. Puis il retrouve sa chambre, Ruben est encore dans la salle de bain il se pose sur son lit en attendant. L'esprit vagabondant sans trop s'égarer. Il se sent bien. Et ce ressenti il y a bien longtemps qu'il ne l'a pas embrasé. Combien de fois en entrant dans ce lieu, il a été ivre, les yeux inondés de larmes. Combien de fois en entrant dans ce lieu, il a été perdu pensant juste à mourir. Bien trop de fois. La douleur était tellement intense qu'il en perdait la respiration. Mais là ce soir …
Il est calme.
Il est heureux.

Et Ruben sort de la salle de bain et leurs regards s'accrochent. Il ne laisse pas ses yeux descendre le long de la silhouette à peine vêtue, par peur de chavirer dans une envie d'étreinte qu'il ne sera peut être pas capable de contrôler. Philippe répond à son sourire. « De rien. Ta jambe ça va ? » Et ses yeux se baissent pour voir se dessiner sur la chair, la cicatrice. Son regard se fait plus doux sur cette chair meurtrie qu'il voudrait caresser pour apaiser de tous les maux trop longtemps retenus. Le pianiste prend place à ses côtés et il sourit d'avantage quand leurs cuisses se touchent. Frissonnant à ce faible contact. « Ne t'inquiète pas pour ça. Niveau sommeil, le mien aussi est assez chaotique. » Peupler de rêves sombres. Mais peut être ce soir, ils ne viendront pas l'embêter. « Est ce que tu veux un coussin pour surélever ta jambe? » Ce qu'il souhaite c'est qu'il passe une bonne nuit. Il est certain qu'ils ont été tous les deux chamboulés par cette soirée et que la nuit peut être accentuera toutes ses émotions amalgamées. Mais ils sont ensemble et à deux la lutte est plus facile.

Le regard de Philippe se pose sur la jambe blessée. Il approche sa main et dans un geste hésitant.
Pas parce qu'il a peur.
Par parce qu'il se sent mal à l'aise.
Juste parce qu'il ne veut pas bousculer Ruben.

Il la touche, car l'envie est bien trop forte. Avec douceur ses doigts se posent sur la cicatrice, ils la frôle avec respect et lenteur. Apprivoisant cette peau qu'il désire ardemment. Son regard en suit les lignes alors que ses doigts les effleurent. Puis ses yeux remontent vers le visage du pianiste, oubliant la demande qui a été faite au sujet du côté choisi pour dormir. Il se laisse envoûter par l'instant, par cette peau qu'il savoure sous sa dextre. Son autre main vient trouver naturellement le cou et puis la nuque du musicien avant que leurs lèvres se joignent. Le baiser est sage mais sensuel, il s'éternise un peu le temps d'un souffle envolé.
Le temps d'un souffle volé.
Puis il prend fin, laissant le cœur de Philippe dans des battements accélérés. Ses joues sont même rougies de toutes les émotions ressenties. « Je vais me doucher. » Il prend la main marquée et la porte à nouveau à ses lèvres la marquant d'un dernier baiser. « Prends le côté qui t'arrange pas de problème pour moi. L'essentiel c'est que toi tu sois à ton aise par rapport à ta jambe. » Ses doigts quittent lentement les places qu'ils avaient trouvé. Il se lève tremblant, récupère ses affaires et file dans la salle de bain. L'eau sur sa peau lui fait du bien, elle finit d'apaiser le feu qui s'est invité avec force quelques minutes plus tôt. Il ne veut pas se montrer impatient. Mais Ruben le bouleverse au plus profond de son être, chamboulant tellement de choses qu'il en est tout retourné. Il sort enfin, se sèche et enfile un caleçon et un tee-shirt. Pas question de dormir nu, ou même torse nu. Résister serait encore plus difficile. Et il  retrouve  la chambre et le lit où Ruben est déjà allongé. « Tu es bien installé ?  » Il vient le rejoindre et se couche à ses côtés. « Tu sais que tu es vraiment très attirant. J'ai eu du mal à me retenir tout à l'heure. » Il sourit. « J'espère que je ne t'ai pas choqué. » Même si les gestes étaient restés sages et corrects. Philippe se tourne sur le côté pour pouvoir regarder Ruben. Sa main se pose sur la joue la caressant tendrement. « J'ai encore envie de t'embrasser. »
Peut être même rendre le baiser moins sage.
Le bercer d'ivresse plus intense, plus charnelle.
Se perdre un peu sur le chemin du plaisir.
Sans aller trop loin.
Juste pour finir cette soirée en beauté.
Et commencer cette nuit dans la douceur.


Juste parce que Ruben est beau et désirable et que Philippe veut qu'il se sente encore plus beau, plus désirable sous ses baisers, sous ses caresses.

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• âge : 30
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• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Jeu 23 Déc - 4:04
Ta jambe, ça va ? L’inquiétude est perceptible dans le timbre de la voix du saxophoniste et lui arrache un sourire attendri. « Ça va. » Il ne ment pas dans une certaine mesure. La douleur qu’il éprouve à cet instant est minime comparée à celle qu’il a pu ressentir au cours des derniers mois. Il sent que les muscles sont raides et que les crampes seront inévitables au cours de la nuit, car il n’a pas son traitement à portée de main, mais il ose croire que ce qu’il ressentira comme tiraillement ne sera rien à ceux qu’il a connu à son réveil à l’hôpital ou lors de son sevrage orchestré par Yaël, son ami ex-militaire. Il prend naturellement place aux côtés du français pour s’efforcer de s’acclimater à une intimité qu’il n’a plus eu avec un homme depuis sa relation éphémère avec Stefan. Une relation qui a été un pansement pour calfeutrer la blessure béante laissée par le départ de Wilfried dans son existence. Aujourd’hui, Philippe lui ouvre de nouvelles voies auxquelles il ne croyait plus. Il n’ose pas encore y croire tant il se sent dérouté par les émotions qui l’étreignent. Pourtant, il ne peut nier que le saxophoniste dégage une aura qui l’attire et l’émeut profondément. Il remue ses tripes à chacune de leurs rencontres, et ce, depuis cette soirée où leurs routes se sont croisées. « Ce soir, tu ne seras pas seul. Je serai là pour t’aider à les chasser. » Il murmure avec douceur alors qu’un faible sourire ourle ses lippes. Il est prêt à lui apporter son soutien. Il ne sait pas comment ou même s’il pourra l’atteindre si jamais des cauchemars l’agitent, mais il veut croire que sa présence apaisera son âme un tant soit peu. Quand bien même, il ne sait pas dans quel état il finira cette nuit. D’autant plus lorsque cette soirée l’a tant chamboulée au plus profond de son âme pour de nombreuses raisons, dont l’homme à ses côtés. « Je veux bien oui. Je voudrais éviter de solliciter ma jambe autant que possible. » Il répond affirmativement à la proposition du saxophoniste alors qu’il glisse sa main contre sa nuque. Le poids du regard de Philippe sur lui le trouble au plus haut point. Sans doute parce qu’il n’est pas insensible à la lueur attendrissante qui habite ses prunelles et qui lui fait prendre conscience qu’il a grandement avancé depuis le jour de leur rencontre. Enfin, il reprend vie tel un Phoenix qui renait de ses cendres. Et ça le soulage énormément, car il lui fait comprendre qu’une suite est possible, que l’espoir auquel il se raccroche n’est pas vain. Le contact de ses doigts sur sa chair meurtrie, lui arrache un frison. Ce toucher provoque une émotion vive au fond de son être. Il n’est pas indifférent à la manière qu’il a de l’explorer avec déférence. Cette partie de lui qu’il déteste, mais avec laquelle il doit vivre sans réellement parvenir à l’accepter. Philippe ignore à quel point ce geste peut l’ébranler, lui faire perdre contenance au point de faire tomber les barrières derrière lesquelles il se camoufle depuis son accident. Son souffle se meurt sous l’émotion qui le gagne et qui se renforce au contact de ces lèvres qui viennent guérir les siennes. Le baiser est doux, mais sensuel, empreint d’une émotion qui l’envoute et la laisse désarmée. Il y répond naturellement, sans chercher le contact tant il se sent dérouté par ce qu’il éprouve à cet instant. Son myocarde s’emballe dans sa poitrine alors qu’il sent son épiderme trembler sous l’émotion qui le gagne. Son souffle se fait plus court lorsqu’il sent cet homme s’éloigner de lui. La part déraisonnée de son être souhaiterait le retenir pour bénéficier encore de sa douceur, de son toucher, de cette chaleur qu’il provoque au creux de sa poitrine, mais il s’efforce de rester sage. Il ne peut pas être égoïste. Il l’a sans doute trop souvent été par le passé. Philippe mérite qu’on prenne soin de lui. Il voudrait y parvenir même s’il ignore encore comment il pourrait le faire. En conséquence, il le laisse partir prendre sa douche, sa peau encore frissonnante de ce toucher et dévotion qui l’électrise. Il l’observe naturellement, remarquant qu’il n’est pas le seul à être troublé par tout cela. Il n’en doutait pas, mais cela l’apaise d’une certaine manière. Il se dirige naturellement sur la droite du lit, place à laquelle il a l’habitude de dormir lorsqu’il partage le lit avec une autre personne. Il vient naturellement s’emparer d’un oreiller qui traine sur la couverture du lit qu’il place sous sa jambe. Il profite de cet instant de solitude pour masser sa cuisse afin que les muscles se détendent légèrement pour éviter que leurs contractions soudaines ne le prennent de court. Il s’efforce également de se remettre de ses émotions. Il s’intime à ne pas trop réfléchir à tout ce qu’il se passe. Il ignore si le fait de se poser trop de questions est une bonne chose ou au contraire s’il doit s’en alarmer. Sa relation avortée avec Wilfried l’a tellement chamboulé et remis en question, qu’il ignore encore s’il sera capable de rendre un homme heureux. « Cesse de te tourmenter avec ça, Ruben. » Il s’intime dans un murmure alors qu’il vient se coucher dans les draps de ce lit qu’il découvre pour la première fois. Ils portent l’odeur du saxophoniste. Il se rend compte qu’il a la capacité d’en avoir conscience alors qu’il l’ignorait jusqu’alors. Cette découverte lui arrache un sourire alors qu’il sent le blond revenir dans la chambre. Il l’accueille avec ce sourire amusé et décontracté malgré qu’on puisse lire dans ses prunelles, une émotion qu’il ne peut nier totalement. « Parfaitement. Il ne manque plus que toi. » Il lui indique avec naturel alors qu’il vient soulever les draps pour l’inciter à prendre place à ses côtés. Ce qu’il ne manque pas de faire. Sa longue silhouette vient prendre à côté de lui. Sa chaleur vient réchauffer les draps alors que son buste se tourne pour lui faire face. Son visage se retrouve à quelques centimètres du sien. Leurs prunelles s’ancrent à l’autre tandis que leurs souffles effleurent et envoutent celui de l’autre. Un rire tremblant vient naturellement s’arracher à sa gorge aux propos du français. Sa franchise est désarmante. Sans doute parce qu’il se rend compte qu’il ne feint rien. Il n’y a pas de jeux dans sa manière d’agir. Sa sincérité le bouscule et l’envoute. « Je pense que tu ignores à quel point je peux te retourner le compliment Philippe. » Il lui murmure dans un sourire contrit alors qu’il ajoute avec sérieux : « Ta franchise me bouleverse. » Une vérité qu’il ne tait point. Il n’a pas envie de cacher ses émotions même si sa réserve le maintient à distance. Sans doute parce que par le passé, il a foncé tête baissée, embrasé ses émotions sans prendre conscience qu’il pouvait mal aimer et blesser l’âme à laquelle il voulait se donner. Le contact de sa main contre sa joue accapare toute son attention. Cette caresse lui retourne les tripes et lui arrache un soupir tremblant qu’il transforme en rire cristallin. « Je sens que je vais avoir aucune chance de te résister lorsque tu seras en pleine possession de tes charmes. » Il lui indique dans un sourire éclatant et empreint d’émotion alors qu’il joue la carte de l’humour pour amoindrir la fébrilité qui le gagne. Pourtant son regard ne peut pas cacher cette vérité. L’éclat de ses prunelles se fait intense alors que son souffle se meurt au bord de ses lèvres. Il hésite quelques secondes avant de glisser à son tour, sa main valide contre sa nuque. Il laisse la chaleur de sa chair envahir le bout de ses doigts alors qu’ils viennent se perdre dans sa fine chevelure. Il l’incite à rejoindre ses lèvres pour y déposer à son tour, un baiser chaste et doux. « Mais l’idée ne me déplait pas. Je crois que j’aime ce que tu avives en moi. » Un aveu, à peine murmuré. Une confession d’un trouble qui vient doucement se loger dans sa poitrine et avive une flamme qu’il n’ose pas réellement laisser reprendre vie de peur qu’elle détruise tout. Seulement, il ne peut nier que ses lèvres sont tentatrices, que ce corps désirable éveille un désir charnel en lui qu’il cherche à contenir et qu’il meurt envie de découvrir juste pour s’assurer que cet homme pourrait lui permettre de se sentir vivant de nouveau et qu’il en soit de même pour lui. Si le destin veut bien lui donner cette possibilité d’avoir un impact positif sur l’existence d’un homme qui a tant été malmené par la vie. Cette vie à laquelle ils veulent rapprendre à savourer pleinement, en continuant d’avancer sans plus regarder en arrière et en se libérant de leurs chaines.  
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• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
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Mer 29 Déc - 9:56
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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ruben & Philippe. mai 2021

Assis l'un contre l'autre.
Une douce intimité se met en place.
Le contact les électrise et les rend plus fébrile.

Philippe est conscient de l'attirance qu'éveille Ruben dans tout son être. Elle le prend comme une vague et l'emporte au large. Il ne cherche nullement à fuir ces sensations qu'il ne croyait plus jamais éprouvées, les pensant définitivement éteintes après la mort de son mari. Il sent que cette attirance va au delà de l'attrait physique. Rien n'est encore bien dessiner, mais la première ébauche laisse entrevoir un contour plus puissant qu'une envie d'embrasser ou de caresser le pianiste. Il a aimé à la folie par la passé, alors il devine ce qui se tisse entre eux. Et il n'a pas peur, bien au contraire cela renforce le bonheur qu'il ressent à cet instant. Alors que tout n'est que légèreté et douceur entre eux. Philippe sourit aux mots de Ruben, l'évidence s'écrivant dans son regard et dans les traits de son visage. « Et je chasserais les tiens. »
Ensemble ils feront front face à leurs démons.
Cette pensée fait résonner plus fort les battements du cœur du saxophoniste. Il la trouve belle et enivrante, lui qui pensait être voué à cette souffrance le restant de sa vie. Il vient de trouver un allié dans ce combat si épuisant.
Ruben serait-il la réponse aux cris de son cœur ?
Aux larmes de son âme ?
Le pianiste serait-il le futur de ses matins enchantés ?
Le futur de ses nuits apaisées ?

C'est un oui qui s'invite dans ses pensées. Et son sourire se fait plus grand, alors que dans son être se mêle adroitement troubles, désir et émotions. Il essaie de rester discret sur ce qui anime son être tout entier et même son cœur, mais ses yeux le trahissent. Car ses pupilles laissent passer bien plus de mots qu'il n'en sort de ses lèvres. Il est désarmé face à Ruben. Il aime ce sentiment, les frissons qu'il fait naître sur et sous sa peau, la chaleur qu'il diffuse à peine il le frôle, faisant rougir ses joues.
Il aime tout simplement être aux côtés du pianiste.
Et l'instant devient feu ardant quand les lèvres de Philippe se perdent contre celles de Ruben. Quand du bout de ses doigts il effleure la peau marquée de l'empreinte indélébile de la souffrance. Tout son être s'enflamme et brûle sous les contacts innocents et terriblement sensuels. L'envie est là, ils ne peuvent la nier mais le français n'en abuse pas. Ne voulant nullement bousculer Ruben. Et puis c'est un éternel romantique. Alors à regret il abandonne la bouche gourmande, et la peau engageante. Ne cachant nullement le trouble dans lequel ce contact l'a mis et il n'est pas le seul à être troublé.

Et l'eau sur sa peau calme ses ardeurs, même si Philippe ne peut s'empêcher de penser aux baisers et aux caresses partagés. Ses lèvres contre les lèvres de Ruben. Sa peau effleurant celle de Ruben. Tout le fait frissonner malgré la température de l'eau qui s'abat sur ses épaules. Et ses pensées ne font qu’accroître ses envies, ses désirs. Il sort enfin de la douche, puis de la salle de bain pour retrouver Ruben déjà installé dans son lit. Cette vision l'enchante, depuis qu'il vit ici c'est le premier homme à prendre place entre ses draps. Après la mort de Marius il s'était dit que jamais il ne pourrait se laisser embrasser, caresser. Il y a eu Zacharia qui lui a montré qu'il pouvait à nouveau désirer et être désiré. Une nuit de luxure qui lui a fait prendre conscience qu'il avait le droit de vivre et de ressentir.
Et là il y a Ruben.
Ruben qui redonne vie à des désirs enfouis.
Ruben qui fait à nouveau danser l'étincelle éteinte.

« Tu m'as chauffé la place au moins. » Et il s'avance pour s'allonger sous le drap que soulève le pianiste. Invitation qui le fait sourire. Et tout se fait naturellement, comme une évidence. « C'est un bon point pour moi que tu me trouves également attirant. Et pas du genre vieux croulant. » Après tout il y a une différence d'âge conséquente entre les deux hommes. Et faire dans l'humour aide à calmer le feu éprouvé. « J'ai toujours usé de franchise dans ce domaine. Je ne sais pas mentir quand quelqu'un me plaît. » Il sait que d'agir ainsi peut déstabiliser mais l'honnêteté reste la carte maîtresse dans les sentiments pour le français. Et encore plus quand ce sentiment par le passé a été source de souffrance. « En effet tu n'auras aucune chance Ruben. » Un clin d’œil vient ponctuer sa phrase, il prend un air un peu de crâneur, mais Philippe sait que l'inverse est bien réel. Il se doute que lorsque Ruben mettra tout son potentiel charme en route, il tombera à ses genoux sans aucune hésitation. Il n'y a qu'à voir la vague de frissons qui vient le caresser à peine le pianiste pose sa main contre sa nuque. Vague incontrôlable et puissante qui fait monter son désir en flèche alors que leurs lèvres se retrouvent dans un baiser. « J'aime ce que tu avives en moi également. » Et pour montrer à quel point c'est puissant, Philippe laisse sa main glisser le long du bras du pianiste, elle vient caresser sa hanche avant de se perdre au creux de ses reins.
Doucement il approche leurs corps.
Leur peau s'effleure, se frôle.
Avant de se toucher vraiment.
Il resserre l'étreinte avec douceur.
Laissant leurs bassins se coller l'un contre l'autre.

Contact plus intime qui témoigne du trouble qui les accapare et les enveloppe. La virilité de Philippe se tend d'avantage contre celle de Ruben. Sa bouche vient embrasser la mâchoire glissant vers le cou. Sa main remonte le long de la colonne vertébrale, découvrant un peu plus l'épiderme frissonnant. Ses lèvres caressent la peau du cou, avant de venir titiller le lobe de l'oreille de pianiste. Mordillant légèrement le bout de chair, avec lenteur et sensualité. Sa main revient contre la hanche descendant un peu sur la cuisse. Ses lèvres refont le chemin inverse, et il plante ses iris dans ceux de Ruben. « Est ce que tu me laisserais te découvrir un peu plus ? » Un baiser tendre est offert. « J'ai terriblement envie de t'enivrer de mes doigts et même de ma bouche. Mais je ne ferais rien si tu trouves que c'est trop tôt. »
Philippe sera attendre.
Si Ruben le désire.
Il ne goûtera qu'à ce qu'il lui offrira.
Même si ce soir il aimerait lui donner.
Une ivresse plus profonde, plus puissante, plus intime.
Juste par des baisers et des caresses.
Sans s'abandonner totalement l'un à l'autre.
Se découvrir en s'enivrant.

Il l'embrasse une nouvelle fois, alors que sa main part vers l'aine, effleurant le tissu et la tension qui l'habite. Attendant la réponse pour donner à la peau de Ruben des délices plus exquis. Une ivresse plus intime.

vmicorum.
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Ruben Leeroy
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• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
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• date de naissance : 01/04/1994
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Fly away. ft Ruben
Jeu 30 Déc - 18:09
Et je chasserais les tiens. Comme une promesse. Une de celle qu’on tiendra, mais qui a le mérite d’ébranler tant le sens est lourd. Philippe a ce pouvoir déroutant. Son âme l’émeut. La profondeur de ses iris claires, similaires à celles de Wilfried et si différentes pourtant. La douceur tout comme la fragilité qui s’en dégagent sont poignantes. Il l’envoute. Son charisme confère à l’ensemble un attrait particulier auquel il ne parvient pas à résister. Difficile lorsqu’il le voit sourire de manière plus détendue, moins empreint de ses démons et qu’il lui dévoile l’homme qu’il était avant que sa vie ne bascule. Un homme charmant et désirable. Un homme qui ne le laisse pas indifférent et au contact duquel il s’enflamme. Il est si facile d’échanger avec lui, de baiser sa garde. Il s’en rend compte quand bien même cela le surprend. Leur complicité est un baume au cœur. Elle lui fait du bien, lui permet d’apprivoiser de nouveau une facette de lui qu’il avait presque oublier. Une certaine forme d’insouciance qu’on lui a arraché au moment de l’accident. Cette légèreté qu’il aspire à retrouver tant il est las de se sentir si diminué depuis la perte de Wilfried. C’était comme si la lumière s’était éteinte et qu’il avançait dans la pénombre, cherchant un brin d’éclaircissement dans ce panorama sombre. Une luminosité qu’il retrouve aux côtés de cet homme qui s’ouvre aisément, lui accorde une confiance qui le bouleverse. Sa franchise est rafraichissante. Elle lui plait. Et pas du genre vieux croulant. La remarque lui arrache un rire franc et cristallin. Ses prunelles brillent de cet amusement qu’il ne peut masquer. « Crois-moi tu n’as rien d’un vieux croulant. Tu es magnifique. » Un aveu prompt de subterfuge. Une vérité qu’il admet sans en rougir. Juste parce que c’est la réalité. « Et j’ai toujours été attiré par les hommes d’un âge plus mur que le mien. J’ai peut-être un daddy complex ? » Il lâche sur le ton de l’humour, parce qu’il se rappelle en avoir échangé un jour avec son meilleur ami en plaisantant. Il en rit naturellement alors qu’il ajoute : « Mais je pense surtout que c’est parce que j’ai toujours été plus mature que les gars de mon âge. On est plus prompt à se montrer vaniteux, fier, volage, alors que vous êtes à une autre étape. Je dirai même que vous êtes plus expérimenté dans tous les domaines de la vie. » Il indique dans un petit sourire carnassier. Il laisse trainer un sous-entendu naturellement et ne manque pas de lui indiquer qu’il n’aura aucune chance de lui résister lorsqu’il sera en pleine possession de ses charmes. En effet, tu n’auras aucune chance, Ruben. La phrase lui arrache un rire spontané. Il rend ses traits plus rieurs alors qu’il lâche. « Rectification, vous restez vaniteux malgré la différence d’âge. » Une taquinerie pour masquer le trouble qui l’assaille face à ce charme que dégage le français. Il se sent bien. Ce trouble est conséquent, mais il lui plait. Alors il se laisse tenter par l’appel de ses lèvres. Le baiser est chaste. Une simple caresse, mais qui se prolonge. Leurs commissures se retrouvent pour de lentes étreintes. Sa main frôle ce cuir chevelu alors que son épiderme se parsèment de frisons affriolants. Il aime cette sensation. Il apprivoise de nouveau le plaisir d’être touché par des mains masculines, de se retrouver en contact d’un corps masculin à même sa chair. L’ambiance se feutre d’une sensualité qui lui monte à la tête, l’enivre. Le désir maintenu se débride sous les cajoleries de cet homme et de ses baisers. Son souffle se meurt au creux de ses lèvres dans des soupirs qui démontrent la délicieuse transe dans laquelle ses actions le mettent. Sa main valide glisse le long de sa colonne vertébrale alors qu’un grognement lui échappe. Ses actions frôlent ses points sensibles au point où il lui impossible de lui camoufler le désir qui vient s’emparer de son bassin. L’évidence est là, limpide comme du diamant. Sa demande lui arrache un petit rire rauque. Sa respiration est difficile. Son sourire est détendu, un brin charmeur alors qu’il vient se redresser pour s’emparer de ses lèvres langoureusement. « Effectivement, je n’aurais aucune chance de te résister. » Il murmure avec légèreté en venant le bousculer sur le matelas. Il ne peut concevoir de lui donner pleinement le pouvoir. Sa peau tremble, mais il veut le voir aussi ravagé que lui. En conséquence, il vient sagement enjamber son bassin. Il laisse leurs aines se frôler, se rencontrer au travers des tissus qui les séparent alors qu’il rend le baiser plus sensuel. Il n’y a aucune fougue dans ce baiser. Il est lent. Il joue avec ses lèvres, cette langue avec délectation. Son cœur bat promptement dans sa poitrine alors qu’il se maintient en équilibre sur sa main meurtrie tandis que sa comparse frôle ses muscles fins, mais dessinés de cette clavicule, de ses pectoraux, de son ventre jusqu’à la naissance de ses hanches au travers du tissu de son T-shirt avant de glisser sous le tissu. Ses lèvres glissent sur sa mâchoire à son tour, affriole ses sens comme lui vient de le faire et continue de le faire en frôlant son épiderme. Ses lèvres retrouvent son oreille, le souffle court pour la mordiller. « Uniquement si tu me laisse également l’opportunité de le faire. Quoi que je croie que j’ai pris les devants. » Il lâche dans un sourire provocateur avant de rejoindre ses lèvres alors qu’il vient doucement relever le tissu en remontant ses doigts sur son torse. « On n’est pas sur un pied d’égalité, mon ami. » Il ajoute dans un sourire complice avant de poursuivre. « Je voudrais pouvoir admirer pleinement l’homme qui va envirer mon corps avec ses doigts et même sa bouche. Alors que dirais-tu d’enlever tout cela ? Il me semble que tu as un peu chaud, non ? » Il le taquine, détendu, léger, prisonnier de ce regard, de cette bulle dans laquelle ils sont loties et qui l’apaise, l’envoute alors qu’il vient quitter ce corps d’éphèbe pour retrouver le matelas. Le gout salé de ses lèvres et l’odeur musquée de sa peau ancrée dans son épiderme, affriolant ses sens et ouvrant son appétit et cette envie de juste savourer l’instant présent, le plaisir de redevenir un homme. Un homme désirable.
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Philippe Neville
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• âge : 47
• pronom : Il
• côté ♥ : Veuf depuis le 14/02/2020. Son coeur semble vouloir se reconstruire doucement au prés d'un musicien.
• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
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Philippe Neville
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Mer 5 Jan - 8:44


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ruben & Philippe. mai 2021

Fly away. ft Ruben  - Page 2 111402504

Les mots viennent seuls.
Ils trouvent leur chemin.
Leur place.
Et tout devient clair et facile.
Tout en se faisait enivrant et envoûtant.

Et voilà Philippe aux côtés de Ruben, allongé tous les deux dans ce lit qui a été, durant cette année passée, si froid, si vide. Les draps n'ont accueilli que des larmes amères et des sommeils agités. Et là l'apaisement et le calme se posent doucement alors que les deux hommes se regardent avec une tendresse non dissimulée. Leurs pupilles s'agitent d'une nouvelle flamme, une flamme oubliée et qu'ils pensaient éteintes à jamais. Elle reprend vie lentement, les faisant frissonner. Les laissant s'apprivoiser. Ils y vont pas à pas, dévoilant leurs charmes et accentuant l'attirance qui se dessine depuis le début de cette soirée. Il y a du romantisme, du respect, de l'humour pour éviter de couler. Il y a l'attrait et l'envie, la découverte aussi, chacun effleurant la peau de l'autre sans se montrer trop entreprenant. Même si leurs doigts pousseraient bien la curiosité plus loin tout comme leurs lèvres. Ils ne sont plus des adolescents en soif d'apprendre, et pourtant Philippe a la sensation d'avancer en monde inconnu. Juste parce que son cœur bat de nouveau avec frénésie et que son souffle se trouve emporter par chaque sourire de Ruben.
Aimer est une belle aventure.
Il le sait.
Mais aimer une nouvelle fois.
Lui semblait impossible.
Et pourtant une ligne vers ce sentiment.
Naît avec plus de vérité à cet instant.


Les confidences se font, dévoilant les hommes qu'ils sont et que les blessures avaient enfermées derrière des forteresses pour éviter d'autres souffrances. Ils échangent sincères dans leurs paroles, confiants dans cet avenir qui semble leur ouvrir ses bras.
Peuvent-ils à nouveau espérer de trouver la paix ?
« Tu vas me faire rougir. » Et il écoute Ruben trouvant sa voix plus douce qu'une mélodie. Et son rire il respire l'éclat d'un levé de soleil, la brillance d'une nuit étoilée. « Un daddy complex ? Je veux bien d'aider à le maîtriser ce complexe là. » Et le rire de Philippe rejoint celui du pianiste. Le trouble s'y glissant sans retenu. « C'est sur que niveau expérience à mon âge on a plus qu'à ton âge. Même si je n'ai jamais été très volage quand j'étais jeune. Peut être que le fait d'être romantique me faisait vraiment attendre le bon moment plutôt que de me presser. » Une façon de dévoiler qu'il a eu peu d'amant avant de rencontrer l'homme de sa vie. Une façon de dire que l'expérience qu'il a il la doit surtout à Marius. « Mais on apprend à tout âge n'est ce pas ? Et j'aime apprendre. » Il est sur que Ruben lui fera découvrir d'autres rivages tous aussi beaux que ceux qu'il a parcouru avec Marius. Ils n'auront pas la même saveur, ni la même couleur, mais ils seront intenses, Philippe est un homme de passion et à ce qu'il a vu et compris Ruben aussi. « Et voilà que tu me trouves déjà des défauts. »
Et leurs regards s'accrochent d'avantage.
Leurs lèvres s'aimantent à nouveau.
Donnant à leurs cœurs un rythme plus fou.


Leurs mains caressent et se font un brin audacieuses. Leurs souffles se mêlent tout comme leurs odeurs qui se lient avec envie. Le désir est là brûlant chaque parcelle de leurs peaux. Instant troublant et enivrant fait de douceur et de tendresse. Leurs soupirs laissent entrevoir l'état dans lequel ces touchés le mettent. L'un comme l'autre est gagné par le plaisir et le désir. Philippe gémit quand les doigts de Ruben frôlent son dos. Quand leurs corps s'effleurent, il ne peut cacher le désir qui s'empare de tout son être et qui s'invite sans honte jusque dans son intimité. Son caleçon est un faible rempart mais ce désir est autant brûlant chez Ruben. L'envie de se découvrir d'avantage s'écrit dans leurs pupilles. Se dessine sur leurs peaux.
Et les baisers se font plus langoureux.
Les touchés plus envoûtants.

« Et je n'aurais aucune chance également. » Et le français à peine le temps de finir sa phrase que Ruben le fait basculer, avant de venir le dominer. Philippe s'attarde sur la vue que le pianiste lui offre alors que le contact de leurs corps se fait plus intime. Éveillant bien des pensées, des idées. Et le baiser donné l'envoûte un peu plus. C'est avec douceur et lenteur que leurs langues dansent, que leurs lèvres se caressent. Délice exquis qui coupe le souffle du saxophoniste et fait accélérer son palpitant. Ses mais glissent dans le dos, effleurant chaque centimètre. Ruben lui offre aussi ses caresses, enivrant son torse, encore couvert du tissu de son tee-shirt, de ses doigts. Enivrant son visage de ses lèvres. Et quand leurs pupilles se croisent on peut voir le feu du désir s'imposer avec audace.  « En effet tu as pris les devants. Et tu incendies chaque parcelle de mon corps, mais je pense que tu te rends compte de l'effet que tu as déjà sur moi. Comme je peux sentir l'effet que j'ai sur toi. » Il sourit un brin provocateur, un brin charmeur.
Il est électrisé par ce contact.
Exquise domination qui le trouble.

Son bassin vient même se cambrer sans qu'il en est le contrôle poussé par cette situation ensorcelante. « Et je te donne toutes les opportunités que tu désires. » Où est la sagesse dont ils avaient parlé au moment du repas ? Elle semble envolée pour le moment. Et voilà que son haut se retrouver ôté sous la dextérité de Ruben. « Je te pensais timide mais je vois que je me suis trompé. Et en effet j'ai chaud. Tu me donnes chaud. » Philippe pose sa main dans la nuque de Ruben pour l'attirer contre lui pour lui offrir un baiser des plus sensuels. Avant que celui ci ne reprenne place sur le matelas.

Philippe se met sur le côté et fait glisser les draps découvrant le corps de Ruben. Il laisse ses yeux glisser sur les courbes offertes. Dévoilant les angles et les arrondis et les cicatrises. Il prend d'abord la main blessée et l'honore de baiser avant de faire de même avec la main valide. « Elles savent caresser avec délice. » Il plonge ses yeux dans ceux du pianiste avant de venir poser un baiser sur ses paupières. « Ils font voir de nouveaux horizons. » Puis il retrouve les lèvres et les embrassent ses mains jouant sur les épaules et les bras. « Elles ont le goût du plaisir. » Sa bouche descend dans le cou, s'attarde d'un côté puis de l'autre avant de passer sur les épaules. Il essaie de n'oublier aucune parcelle de peau. Il sent les frissons naître et s'écouler ce qui se le fait sourire entre les baisers qu'il distille. « Ta peau est douce et j'aime son odeur.  J'aime ton odeur. » Il l'apprivoise et la laisse l'envahir comme une douce mélodie. Il veut qu'elle vienne faire partie de lui. Il s'égare ensuite sur le torse, joue avec les tétons qu'il titille de sa langue, entre ses dents. Il pose son oreille contre le cœur de Ruben. « Sa mélodie est enivrante à entendre. » Il suit ensuite le fil conducteur qui l'amène vers le bas ventre. Levant par moment ses yeux clairs vers Ruben. « Tu es si désirable .. terriblement sexy. » Il est sincère. Il s'arrête devant à la frontière du caleçon, ses doigts jouent le long de l'élastique, le tissu est tendu et il sourit de voir cette tension. Il l'effleure de ses doigts sans provocation, avant de caresser les hanches et de faire glisser le rempart.
Doucement. Lentement.
Profitant du spectacle.
En dévoilant la virilité tendue.

Ses mains conduisent le caleçon jusqu'aux pieds et le laisse choir au bout du lit. Puis ses yeux s'attardent sur la jambe blessée et ses mains vient avec révérence et respect caresser la cicatrice avant que ses lèvres l'embrassent. Elle fait partie de Ruben, il se doit de lui montrer qu'il l'accepte et que jamais elle ne l'empêchera de le désirer. Il cajole et prend son temps, marquant chaque bout de peau, avant de passer sur la jambe valide. Puis il se glisse entre les jambes de Ruben, il se met à genou et se redresse pour l'observer. « Tu es vraiment magnifique Ruben. Aussi beau à l'intérieur qu'à l'extérieur. » Il fait glisser son caleçon, se dévoilant nu sans gêne ou pudeur. « Pour que l'on soit sur un pied d'égalité. » Il reprend les termes employés plus tôt par Ruben. Puis il se penche et se saisit de ses lèvres avec plus de fougue appuyant son corps contre celui du pianiste.
Premier contact peau contre peau.
Affolement des sens.
Ivresse de l'instant.

Une de ses mains se pose contre la nuque, alors que l'autre descend le long du flanc, caresse la hanche avant de venir se glisser entre leurs corps pour saisir la virilité de Ruben et l'embraser un peu plus. Les caresses sont douces, lentes. Philippe veut lui montrer à quel point il est désirable.

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Ruben Leeroy
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• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
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Ruben Leeroy
Fly away. ft Ruben
Jeu 6 Jan - 19:24

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Le romantisme est un trait de caractère qu’il ignore. Par le passé, l’idée même d’être romantique lui aurait arraché un sourire ou un rire tant cette pensée aurait été cocasse. C’est une posture qui lui est étrangère. Du moins, il le pensait avant que son amour pour Wilfried l’aveugle, l’écorche comme aucune autre âme. A cause d’une qualité qui se révèle être un défaut dans son cas. La passion. Ce côté irraisonné de sa personne qui lui fait vivre les évènements de manière intuitive sans s’embarrasser de la raison. Il fait partie de ses âmes qui ne se posent pas de question et qui affronte toujours les conséquences de leurs actes en embrasant pleinement leurs émotions. Quitte à ce qu’ils les mettent à terre et leur laisse une amertume qui leur fait perdre un peu d’eux. Le terme est différent, mais la même essence empreigne leur être. C’est sans doute pour cette raison qu’aujourd’hui, il ne sourit pas lorsque Philippe lui dévoile son romantisme. Au contraire, il respecte cette partie de sa personne qui le rend si attentif à l’autre, à lui à l’occurrence. Il le regarde différemment de Wilfried. Il n’y a pas cette fougue possessive. Il y a juste une forme de dévotion à laquelle il n’est pas insensible. Une âme auprès de laquelle il pourrait placer de nouveau une confiance qui s’est ébranlée de part la trahison de Wilfried. Une confiance qui s’est construite au fil des mois et des rencontres. Elle prend une teinte différente et leur complicité est un baume au cœur. Cela semble presque simple d’être intime avec le saxophoniste et cette pensée est tellement apaisante qu’il cesse de lutter. Il se laisse charmer, dévoile des aspects de lui, de l’amant qu’il peut être. Un homme taquin et sensuel, qui use de l’humour tout en enveloppant sa victime dans les affres du plaisir. « Désolé de te l’apprendre, mais personne n’est parfait. » Il lui indique dans un sourire amusé au coin de ses lèvres qui retrouvent les siennes avec délice. Les baisers échangés se poursuivent sans s’amoindrir, provoquent l’éveil de leurs sens et de ce désir qui croit au fil des minutes. L’accord parfait de leurs êtres qui se découvre sans discontinuer est envoutant. Il se redécouvre homme, désirable et en plein possession de ses charmes. Le regard que lui offre le français est une délicieuse adrénaline qui enflamme ses membres et ombrage sa raison. « Je te confirme que tu n’auras aucune chance. » Il lui indique dans un murmure fripon alors qu’il reprend les rênes de l’échange. Il s’empare de ce pouvoir qu’il lui est donné, mais dont il a tant besoin. Il veut l’enflammer tout autant que son contact le rend ivre de ces touchers. Il savoure la chaleur de son souffle qui se fait plus court, tout comme la teinte que prend ses pupilles sous la dilatation due au plaisir qu’il provoque au creux de ses reins. La fermeté de sa virilité tout contre la sienne lui rappelle à quel point il est enivrant de partager sa couche avec un autre. Un sourire ourle ses lippes à sa réplique taquine, charmeuse. Cet homme lui plait. Celui qui se dévoile après des mois d’errance. « Beau parleur. » Il réplique avec humour en lâchant un gémissement face au mouvement de son amant qui le prend en traite et attise le brasier en lui. La raison derrière laquelle ils avaient cru se barricader semble s’étioler derrière les vapeurs de cette exquise ivresse qui les gagne. Les baisers demeurent sages et langoureux tout comme ses mains qui effleurent l’épiderme de l’autre. Pourtant l’ambition est là, réelle et gourmande, mais également patiente. Ils s’apprivoisent, s’adaptent à l’autre comme un danseur cale ses pas sur celui de son partenaire. Un rire s’épanche contre les lèvres du saxophoniste. « Timide ? Je dois bien cacher mon jeu alors. » Il lâche dans un ton mystérieux et amusé alors qu’il vient retrouver le moelleux du matelas sur lequel il s’abandonne. La manière dont le français honore ses blessures le chamboule profondément. Il est toujours surpris de la manière dont ses amants précédents ont pu vénérés ses cicatrices qui provoquent encore tant de rancœur en lui. Leur manière de chérir ces marques indélébiles de sa déraison comme faisant partie intégralement de son identité, de lui et de cette beauté qu’ils lui trouvent est désarmante. Pourtant, malgré ce trouble, cela éveille ses sens, sa fébrilité et cette chaleur qui gagne son myocarde et accentue ses battements au point où il se laisse couleur, sans restriction. La douceur de ses mots est un baume troublant. Ils l’enivrent, car il y a cette sincérité qui n’est pas feinte et qui rend sa chair sensible. Il le laisse apprivoiser ses formes, ce corps qui semble goûter de nouveau à cette transe aliénante. Sa respiration est courte, ses prunelles luisent d’une émotion qu’il ne peut camoufler tout comme de ce brasier qui le gagne. Son ventre se soulève avec difficulté alors que le regard du français l’hypnotise. Il apprivoise de nouveau cette tension sexuelle qu’il y a entre deux hommes, l’anticipation qui nous gagne lorsqu’on sait son corps en demande de plus et que notre amant joue habillement avec vos sens. Il se laisse dévêtir, offrant sa nudité au regard de son partenaire dont le regard luit de satisfaction. Un regard qui lui plait et qui est plein de promesses. Sa manière de frôler ses meurtrissures provoquent des courants électriques au creux de son épiderme. Il lui accorde la place qu’il lui demande en s’immisçant au creux de ses cuisses. Ses compliments lui arrachent un sourire à la fois timide. Sans doute parce qu’il n’a jamais été à l’aise avec les louanges. Il aime prétendre le contraire, mais il ne sait jamais comment les recevoir bien qu’elles soient agréables à entendre. Pourtant, il n’épreuve aucune difficulté à en faire. Philippe est un magnifique homme à la fleur de l’âge. Ses muscles sont fins, mais cisèles ce corps d’éphèbe aux allures de géant. Un homme qu’il prend grandement à caresser du regard, passant de sa gorge à son torse dessinés pour rejoindre la chute de ses reins, la toison blonde qui met en évidence cette virilité aux proportions parfaites qui vient retrouver la sienne au moment où ses lèvres retrouvent leurs comparses. Le baiser gagne en langueur tandis que son corps se cambre de délice au contact de cette chaleur humaine qui l’enveloppe. Peau contre peau, dans la plus intime des manières. Ce sentiment d’ivresse lui avait grandement manqué et provoque son appétit qui se transluit dans ses réactions. Ses lèvres viennent à la recherche de ses jumelles alors que son bras vient enserrer ses épaules pour accentuer cette communion. Un gémissement lui échappe au frôlement de ces doigts sur son épiderme sensible. La magie opère et il ne cherche pas à contraindre ce plaisir dans le silence. Il apprécie grandement ce toucher, cette manière révérencieuse de distiller le feu sur son épiderme. Ses lèvres dévoilent un sourire alors que ses prunelles brillent de cette émotion qui s’intensifie alors qu’à son tour ses phalanges se perdent sur sa silhouette longiligne et effleure cette toison d’or à la recherche de sa prochaine victime. A son tour, il l’effleure, vient doucement jouer avec sa pointe qu’il sent s’humidifier à son passage comme il en est de même pour lui. Il lui offre ses touchers fripons, frustrants avant de lui se calquer à ses cajoleries. Il savoure le halètement de plaisir qui meurt ses lèvres. « Ainsi, on est sur un pied d’égalité. » Il le provoque avec humour alors que ses lèvres viennent glisser sur sa joue, sa mâchoire et sa nuque dans laquelle il se perd. Son odeur l’enivre, tout comme cette chaleur qui l’emprisonne. Cela fait tellement de bien de retrouver la satisfaction de s’enflammer au côté d’un autre, de sentir son poids peser sur lui et dans sa main. Sa cuisse vient se caler contre la sienne. Ses muscles se contractent sous la vague de plaisir qui le gagne et les mouvements de bassins qu’il donne instinctivement à la recherche de plus de plaisir. Leurs pointes se frôlent, tout comme leurs mains qu’ils finissent par unir dans une même caresse. Un grognement bas se fait entendre et se meurt contre cette gorge qu’il mordille avec plaisir pour accentuer le brasier qui fait rage. Leurs poignes s’affermissent tout en restant subtiles alors que leurs mains se frôlent, s’entrecroisent et s’unissent pour rendre la poigne unique, enivrante et dévastatrice. Son corps se cambre alors que le prénom de son amant se meurt sur ses lèvres. Sa poigne autour de ses épaules s’affermit. Un peu comme s’il se maintenait à lui tel à une bouée de sauvetage en plein orage déchainé. C’est bon, terriblement grisant. Il se perd dans les méandres de cette ivresse qui le dévore alors que son autre jambe vient s’enrouler autour de la sienne. Enfin, il se sent vivant de nouveau, homme et cette sensation est entêtante. « Je ne vais pas tenir longtemps. » Il lui murmure au creux de l’oreille comme un secret. Parce qu’il s’agit de cela. Un secret. L’aveu d’une fébrilité qui est due à des mois de manque, à un trouble qui provoque en lui au point de le rendre si sensible à ses caresses. Ce soir, il admet sa faiblesse, le fait que le simple fait de sentir le corps d’un homme collé étroitement au sien est la définition du paradis pour lui. Un rappel merveilleux de ce que s’est que de s’apprivoiser le corps d’un autre, de se mêler au sien jusqu’à que l’extase les possèdent. Même au travers de simples caresses et de baisers qui font deviner d’autres promesses et merveilles pour la suite.  
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Philippe Neville
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• âge : 47
• pronom : Il
• côté ♥ : Veuf depuis le 14/02/2020. Son coeur semble vouloir se reconstruire doucement au prés d'un musicien.
• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
• avatar : Alexander Skarsgård
• crédits : medusa (avatar) / vmicorum. (signature)
• messages : 565
• date de naissance : 15/11/1976
Philippe Neville
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Sam 8 Jan - 11:43


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ruben & Philippe. mai 2021

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Philippe se dévoile.
Sans peur, sans honte, sans gêne.
Il ne se dit pas qu'il va passer pour un ringard.
En parlant de romantisme.

Parce que ce trait fait parti de sa personnalité et qu'il viendra souvent égrainer les instants qu'ils partageront. Et puis le français est honnête et encore plus quand il est avec une personne qui le touche, qui lui plaît et qui l'attire.  Et Ruben l'attire comme la lumière attire le papillon. Mais cette fois la brûlure pour les ailes ne sera pas fatale bien au contraire, elle sera bénéfique. Car elle le sort du tunnel noir dans lequel il est resté bien trop longtemps. Tout se tisse d'avantage et prend racines dans ce moment ou l'intimité se glisse dans leur relation naissante. Ou les regards s'emportent vers des horizons plus calmes. Ou les âmes se sentent libres. Et les cœurs apaisés, même si tout n'est pas cicatrisé. Mais le temps et la confiance feront doucement le reste du chemin. Et ils se charment avec tendresse, laissant librement parler leurs ressentis. Les sourires s'accrochent à leurs lèvres alors que l'ivresse se met en place sans qu'ils ne précipitent les choses. « C'est souvent dans l'imperfection que l'on trouve la perfection Ruben. » Ils avancent ensemble sur ce chemin qu'ils dessinent avec fébrilité et tendresse. Dans le respect de leurs blessures passées. Aucun ne bouscule l'autre, tout se fait avec naturel et surtout avec envie. Les baisers et les touchés sont juste des attentes aux quelles ils répondent, délivrant ainsi des promesses d'un avenir meilleur.
D'un avenir à deux.
A eux.

Tout s'écrit dans cet instant ou la forteresse dressée depuis des mois tombent. D'un commun accord. Dans un même accord. Il se dessine entre eux une partition qui ne se joue qu'à deux. Et ils ont le pouvoir de la rendre unique. Philippe soupire face aux mots de Ruben. « Au final je pense que je l'ai su dés le premier soir que tu offrirais une nouvelle terre d'asile à mon cœur. » L'aura du pianiste l'avait accroché avec force, comme une attraction vorace. Et là cette attraction se concrétise. Ruben inverse les rôles prenant le dessus de l'échange. De quoi enivrer d'avantage Philippe. Et le contact se fait plus intime, troublant leurs iris du désir qui se distille dans leurs veines. Aiguisant leurs sens et leurs appétits.
Difficile de cacher l'alchimie qui s'inscrit.
Dans chaque parcelle de leurs êtres.
Difficile de cacher l'attraction qui les enveloppe.

« Moi beau parleur !! Non juste un peu charmeur. » Un clin d’œil provocateur, des baisers révélateurs du plaisir qui les anime. Et leurs corps toujours à la recherche du contact de l'autre. Sans rien brusquer. Voulant graver dans l'instant chaque seconde pour la sublimer.

Et ils s'amusent tout en se découvrant. Mettant en place la rencontre de leurs épidermes, la fusion de leurs êtres. Ils avancent. Pas à pas. Main dans la main vers cette route qu'ils tracent et sur laquelle ils laissent leurs empreintes. S'ancrant profondément dans l'instant. « Ne t'en fais pas je connais plein de technique pour te faire dévoiler jusqu'à la plus petite parcelle de tes mystères. » Et Ruben reprend sa place, Philippe en profite pour venir conquérir sa peau. En dessinant chaque contour du bout de ses lèvres, en a sublimant chaque ligne et chaque courbe. Portant attention à chaque détail qui fait de Ruben l'homme qu'il est. Il caresse son amant de sa bouche, de ses doigts, de ses mots, n'oublie aucun espace. Jouant habillement sur la tension sexuelle qui les habite et les enivre. Le désir est là éclatant de toute sa puissance entre leurs deux êtres. Prêt à se distiller sous les caresses et les baisers qu'ils se prodiguent. Lentement. Sensuellement. Et quand la nudité se fait maîtresse, quand elle vient les envelopper, leurs offrant un contact intense et brûlant, ils se laissent porter. Se grisant mutuellement de leurs lèvres et de leurs mains. Leurs doigts se lient autour de leurs virilités tendues et en attente de plaisirs indécents. De plaisirs audacieux
Et tout se sublime.
Alors que le temps se cale.
Sur le rythme de leurs cœurs.
De leurs souffles.
Dans la douce tempête qui agite leurs iris.
Dans celle qui fait danser leurs bassins.
Deux bateaux ivres prêt à s'échouer.
Sur les rives de la jouissance.

« C'est tellement bon. » Leurs épidermes frissonnent, leurs bouches se kidnappent dans des baisers de plus en plus fiévreux. Leurs gémissements emplissent l'espace. Faisant sourire Philippe. Cette chambre lui semblait si froide avant. Et là elle devient brûlante. Le parfum de Ruben l'enivre avec passion. Il remarque toute la subtilité des odeurs, celles qui leurs sont propres et celles qui naissent de leurs caresses. Et qui s'invitent sur les draps qui se froissent sous la danse de leurs bassins. Tout est délicieux et pourtant l'intime n'est pas totalement titillé. Il y a juste leurs mains ardentes autour de leurs virilité tendues. Les corps qui se cambrent sous la poussé du désir. Les mains qui s'agrippent à la peau. Les souffles qui se cueillent et se mêlent avec délice.
C'est grisant. Terriblement gisant.
Sans être frustrant.

Aux mots de Ruben les lèvres de Philippe viennent mordiller son cou et tout contre son oreille il murmure. « Attends encore un peu. » Il le regarde, effleure ses lèvres, puis laisse sa bouche vagabonder jusqu'à son bas ventre. Un dernier regard avant de s'échouer entre ses cuisses et de venir avec lenteur dorloter de sa langue l'épée offerte. Ses lèvres glissent sur la peau tendue l'enveloppant de leur étau humide et brûlant. Il y va lentement pour que le pianiste savoure chaque vas et viens. Sa main disparaît entre ses fesses et ses doigts, sans se montrer intrusifs jouent contre la chair. Voulant donner un maximum de plaisir, ils sont prêt à se faire plus conquérants si Ruben le désire. Mais ils ne franchiront la barrière que si l'accord est donné. Son autre main caresse la jambe blessée partant de l'aine et descendant vers la cheville avant de remonter. Sa bouche enivre et sa langue chavire la chair tendue et au bord de l'explosion.
Philippe veut offrir à Ruben la plus sensuelle des perditions.
Lui montrer combien il le désire.
Combien il peut être aimé et choyé.

Et il le sent doucement couler alors qu'il lui prodigue une sucrerie qui l'enivre autant qu'elle envoûte celui qui la reçoit.


vmicorum.
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Ruben Leeroy
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• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
Fly away. ft Ruben
Dim 16 Jan - 11:56

Fly away. ft Ruben  - Page 2 111402504
Au final je pense que je l'ai su dès le premier soir que tu offrirais une nouvelle terre d'asile à mon cœur. Les paroles sont lourdes de sens. Elles le prennent de court au fond qu’il ne sait pas quoi y répondre. Ruben peut-il en dire autant ? Il l’ignore. Il se rappelle la silhouette d’un homme détruit, d’un homme meurtri par la perte d’un être cher. Il se souvient d’un musicien à la quête d’un espoir pour retrouver ce sentiment de liberté dans l’expression de son art, mais qui était perdu dans les ténèbres. Un homme qui de bien des manières faisait écho à lui. Un musicien talentueux qu’il ne pouvait concevoir d’abandonner à son propre sort, car d’une certaine manière, il aurait eu la sensation de s’abandonner lui-même dans une certaine manière. Cet espoir, lui qui commençait à le perdre, il avait eu besoin de l’immiscer dans la poitrine du français. Il voulait qu’il y croie autant que lui. Cette attitude nullement altruiste de bien des manières, il l’a dévoilé ce soir à cet homme. Cela n’a pas entaché l’image qu’il a de lui et a ouvert une nouvelle facette à leur relation. Une complicité dans l’intimité qui donne du baume. Ruben préfère prendre les commandes de l’échange. Il a la volonté de troubler les sens de son nouvel amant pour se prouver qu’il en est encore capable malgré la fébrilité qui le gagne lors de cette étreinte. Philippe a cette aisance à perturber ses sens. Il l’émeut et il est incapable de lutter contre ce sentiment qui s’invite dans sa poitrine et intensifie l’affection qu’il lui porte déjà. Un jeu de séduction se met en place entre eux. Ils prennent plaisir à charmer l’autre par le biais de sourire, de caresses et de rire. Cette entente naturelle est si agréable. Elle allège un poids dans sa poitrine. Il retrouve l’ivresse procurée par le fait de s’ouvrir à une autre âme sans artifice. Ce soir, il est seulement Ruben. Il n’est plus le pianiste brisé, ni le grand compositeur et producteur qui commence à faire parler de lui dans la sphère musicale. Il est Ruben Philip Leeroy, un jeune homme de 27 ans, aspirant à retrouver l’amour et à construire quelque chose avec elle, sans jamais devoir abandonner sa musique, son essence. Peut être que Philippe deviendra cet homme. A cet instant, ses émotions sont bien trop brouillées par tout ce qu’il s’est passé ce soir pour qu’il en soit sûr, mais il est tel une graine d’espoir. Il n’a pas envie de s’ombrager l’esprit de mil questions. Elles ont bousillé sa relation avec Björn. Il veut juste vivre pleinement l’instant présent, sans se cacher avec l’espoir d’atteindre ses rêves aux côtés d’une personne qui l’aimera pour ce qu’il est. Il se donne pleinement à cet échange de caresses qu’ils s’offrent avec délectation. L’effusion de leurs sens se fait ressentir par le biais de leurs souffles saccadés, de leurs gémissements et râles gutturaux qui réchauffent l’ambiance de la chambre. Le frôlement de leurs membres avides de fusionner vient participer à cette danse enivrante dans laquelle ils se livrent sans tabou. Le plaisir est là. Il ravage le creux de leurs reins avec cette expertise qui rend ivre de cette sensation. La fièvre les gagne sous cette explosion de sensations qui les rend incohérent. Leurs lèvres se font plus pressantes comme leurs phalanges qui cherchent à arracher de nouveaux râles. Cette ivresse est aphrodisiaque. Elle le consume et il se sent prêt à chavirer sous la poigne experte du français et de la sienne. Cela fait bien trop longtemps qu’un homme ne l’a pas touché et la fébrilité qui l’habite est si violente qu’elle manque de lui faire perdre la tête. Le besoin d’exploser se fait sentir. Elle se répercute dans la manière qu’il a de se cambrer sous l’échine de son partenaire, réclamant plus de contacts et de caresses aliénantes. Il sent le point de non-retour proche et le partage, mais le français l’invite à conjurer son extase. Ce qu’il s’intime à faire alors que son myocarde atteint presque le stade de l’arythmie tant son être est consumé par ce brasier ravageur. Il laisse Philippe prendre de nouveau les commandes. Ses lèvres glissent sur sa peau sensible, lui arrachent des grognements plus profonds. Son plaisir est muselé, mais le dévore pleinement tandis qu’il anticipe grandement la suite. Il imagine grandement ce que lui réserve le français et l’idée de le laisser dévorer sa chair ardente est une perspective des plus alléchantes. Il se demande quel gout, il aura sur sa langue et l’idée de le laisser le gouter lui arrache un mouvement de bassin incontrôlé, quémandeur de cette suite qui l’envoute. Philippe ne le fait pas trop attendre. La sensation de ses lèvres chaudes et humides autour de sa chair tuméfiée lui arrache un grognement long et profond. La sensation est exquise. Ses cuisses s’ouvrent plus intimement pour lui laisser la place, le champ des possibles. Ses prunelles s’embrument sous l’intensité du feu qui le possède. Philippe titille ses sens avec une expertise qui le rendra assurément fou dans un futur proche. Il distille son talent sur ses sens sensibles. Les râles se font plus nombreux à chaque mouvement de va et vient. Philippe est beau et généreux dans ses caresses. Il fait de lui sa priorité et prend ce contrôle que normalement Ruben ne donne pas à de simples amants. Il lui fait confiance. Il le laisse frôler l’orée de cette partie qui accentuent ses sensations aliénantes. L’envie de lâcher prise est tellement grande, mais il n’est pas encore prêt à lui donner l’accès à ses reins. Seul trois hommes y ont eu accès. Ceux qui d’une certaine manière ont forgé le Ruben qu’il est aujourd’hui. Sa main valide vient se perdre dans la fine chevelure du saxophoniste. « Je ne vais pas… pouvoir tenir plus longtemps. » Il l’avertit juste pour qu’il prenne conscience qu’il pourrait exploser à tout instant. Il veut lui laisser le choix alors qu’un râle vient troubler ses pensées. « Oui, j’aurai aucune chance… » Il lâche dans un rire qui se perd dans un grognement intense. Il se mord les lèvres, glisse sa main dans les cheveux de son partenaire sans le lâcher du regard, ancrer dans ses rétines, cette vision plaisante qui risque d’habiter prochainement ses rêves lubriques. Cette silhouette longiligne, massive au creux de ses cuisses qui le vénère avec dévotion et l’intensité de ses prunelles claires qui lui dévoile sa volonté de le faire couler. En conséquence, il se laisse chavirer. La jouissance s’arrache de son organisme dans un râle profond où s’en extirpe le prénom de son amant. Cet homme qui lui fait gouter de nouveau à l’érotisme et à la sensualité, au plaisir de partager cela avec un autre. Son orgasme ombrage sa vision et l’ensemble de ses sens. Il n’entend plus que le sang pomper dans ses tempes. Sa main suit le mouvement de son amant, mais de manière inconsciente. Il retrouve avec plaisir le contact de ses lèvres contre les siennes dans un baiser langoureux. Il n’est pas encore assez alerte pour tout saisir, mais sa main vient retrouver ses reins et sa hanche. Elle retrouve sa virilité dans une poigne lente et sensuelle. Le poids est ferme dans sa paume. « y si te cuido, mi hermoso frances ? » Il lui murmure à l’orée des lèvres dans sa voix maternelle, la langue de son coeur. Il n’en prend pas confiance à cet instant. Son esprit est encore embrumé par les reliques de l’orgasme qu’il lui a arraché. Il l’invite à jouir contre les draps à nouveau alors qu’il suit la même route que la sienne. Ses lèvres retrouvent la moiteur de sa sueur, son odorat s’enivre de son parfum musqué et masculin. L’odeur d’un homme en rut, cherchant une délivrance à cette aliénation des sens. Ce qu’il souhaite lui offrir alors qu’il retrouve sa chair ardente qu’il goûte à son tour. Il laisse la saveur exploser sur sa langue de sa base jusqu’à son extrémité qu’il vient enrouler de ses lèvres, laper avec délectation. Il aime son poids dans sa bouche, cette saveur qui envahit son palais alors qu’à son tour, il cherche à frôler ses points sensibles. Un sourire ourle légèrement ses lèvres alors qu’il reporte son attention sur les traits du français pour les découvrir sous un nouvel angle. Les ténèbres semblent s’être éloignées. La lumière semble illuminer ses traits qui se teintent de couleurs chatoyantes. Ses prunelles brillent de ce feu que seul un amant peut éveiller en soi. Ses muscles sont tendus pour parer une extase qui menace de le terrasser. La chute dans de nouvelles abysses risquent d’être étourdissantes, mais signera assurément une nouvelle ère. Un recommencement qui débute par la sensation de ses mains et de ses lèvres sur lui sans le lâcher, le garder avec lui jusqu’à la fin pour pouvoir contempler sa beauté dans l’extase, dans cette transe où durant quelques secondes, on rend les armes, on se sent vulnérable et où les mensonges et les masques n’ont pas leurs places et dévoilent simplement la vérité. La leur.  
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• âge : 47
• pronom : Il
• côté ♥ : Veuf depuis le 14/02/2020. Son coeur semble vouloir se reconstruire doucement au prés d'un musicien.
• orientation : Gay il ne s'est jamais posé de questions au niveau de ses attirances. Ses yeux se sont posés rapidement sur les courbes masculines et il n'en n'a jamais éprouvé de honte ou de dégoût.
• occupation : Saxophoniste de jazz. Il est resté un temps sans jouer, Ruben a su lui redonner l'envie de laisser parler la musique au travers des notes.
• quartier : Silverlake. Un loft sobre et épuré, ou juste l'essentiel est présent. Très peu d'objets personnels qui pourraient témoigner de son passé..
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Sam 22 Jan - 9:18


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Avec pudeur. Avec douceur.
Ils se découvrent.
Et Philippe laisse parler son cœur.

Il se sent apaisé, en paix. Il se sent bien. A nouveau entier en compagnie de Ruben. Et il ne cache pas son trouble, ni le moment ou il a pris racine. Bien sur tout était flou au départ et peu à peu le voile s'est levé les conduisant sur cette route qu'ils empruntent avec respect. Les baisers et les touchés les emportent et les enivrent ouvrent sous leurs attentions un nouvel horizon. Plus calme, moins douloureux. Un horizon où leurs âmes tourmentées trouveront enfin le repos mérité. Et leurs corps une réponse aux désirs muselés par peur de s'abandonner. La confiance se fait plus forte et la fébrilité les enveloppe alors que l'intimité s'impose avec un naturel désarmant. Leurs peaux se répondent et trouvent l'une contre l'autre.
Des émotions nouvelles.
Des émois grisants.
Des envies exquises.

Mais ils y vont pas à pas, se laissant le temps de la découverte, de l'apprivoisement. Se laissant le temps de se rendre compte que cet instant va au delà d'une envie charnelle. Que se sont aussi leurs cœurs et leurs âmes qui s'appellent, qui s'attirent.
Qui s'unissent.

Ce soir les masques portés tombent. Ils sont juste deux hommes aspirant aux désirs et aux plaisirs. Et ils s'abandonnent offrant à l'autre la partie de leurs êtres qu'ils ont caché ces derniers temps. La partie fragile, celle qu'on ne laisse entrevoir puis voir dans l'intimité. Celle qui montre la vulnérabilité, les faiblesses, la fébrilité mais qui laisse apparaître les forces. Et l'échange est intense, exquis. Et Philippe se laisse emporter par la peau de Ruben, par cette nouvelle odeur qu'il fait sienne. Par cette nouvelle saveur pleine de promesses. Certaines encore muettes, alors que d'autres s'affichent sans pudeur.
Sans peur.
Et les corps se réclament, alors que leurs entrailles brûlent. Leurs reins se cambrent et leurs virilités se tendent sous les caresses de plus en plus exaltantes. Ils sont tous les deux au bord du précipice. L'ivresse est entêtante et proche de la délivrance. Mais Philippe veut la rendre plus intense et il offre une nouvelle caresse plus intime à Ruben. Cherchant à lui faire perdre la tête, cherchant à donner à cet instant une importance particulière. Celle qui sonnera le début d'un lien bien plus puissant que celui d'une simple amitié.
Sa bouche se fait plus gourmande.
Ses doigts plus conquérants.

Mais sans forcer l'intimité. Philippe offre juste la possibilité à Ruben de voir ce qui pourra s'inviter entre eux au fur et à mesure que l'intime se fera plus grand. Il s'attarde et retarde l'instant avant que le supplice ne devienne trop puissant et que la jouissance du pianiste ne puisse plus attendre. « Alors ne te retiens pas. » Il compte bien accueillir son suc dans sa bouche, en savourer chaque goutte pour le goûter intimement. S'enivrer de cette saveur qu'il découvre sur le bout de sa langue. Avant de la laisser se glisser dans sa gorge pour imprégner son être tout entier. Le français frissonne quand leurs regards s'accrochent, quand les doigts du pianiste viennent caresser sa chevelure. Quand il voit le trouble parer chaque centimètre de la peau de Ruben. Il le trouve beau, séduisant, envoûtant.
Ruben est exquis dans la jouissance.
Et cette vision enchante Philippe.
Éveillant bien d'autres désirs.
Ceux de l'appartenance.

Puis leurs lèvres se retrouvent, passionnées et avides de nouveaux baisers. Il gémit quand les mains du pianistes frôlent sa peau, faisant naître des frissons. Il soupire de plaisir quand les doigts se saisissent à nouveau de son sexe en demande de caresses, de plaisir. Et il sourit quand Ruben utilise sa langue maternelle, cela le rend encore plus séduisant. « Si tu me parles ainsi je vais succomber d'avantage. » Il répond en français avant de rire. Rougissant même de l'instant.

Et c'est au tour de Ruben de se faire conquérant. Ses lèvres et ses doigts enivrent avec délice la peau de Philippe. Augmentant l'envie et le désir. Il se laisse dévorer et découvre à son tour le plaisir d'être à nouveau désirer et aimer. Il se laisse bercer par les sensations divines que le pianiste met en place. Et quand sa bouche se saisit de sa virilité il gémit, fermant ses yeux un instant pour apprécier les délices. Avant de venir trouver le regard du beau gosse qui placé entre ses jambes le dévore avec appétit. Sa langue n'est que douceur et ses doigts comment les siens découvrent sans brusquer les contours de cette nouvelle terre. « C'est si bon continue. » Son bassin bouge au rythme des vas et viens de Ruben. Il est enivré et se cambre d'avantage donnant un terrain de jeu plus grand à son amant.
Et sa main vient prendre la sienne.
La guidant vers cette terre à conquérir.
Vers cette terre à faire sienne.

« Je veux les sentir en moi. » Il fait un pas de plus vers lui pour montrer combien cet instant compte. Et lui prouver qu'il veut faire parti de sa vie. Pas que pour une nuit. Il met entre ses mains toute sa confiance. Peu d'homme ont frôlé son intimité, le dernier c'était Zacharia. Une nuit folle qui lui a aussi ouvert les yeux et permis de dire au revoir à l'homme de sa vie. Et pour pouvoir avancer il faut se lancer. Ce soir il veut montrer à Ruben ce qu'il est prêt à partager, ce qu'il est prêt à lui donner. Il ne lui en veut pas de ne pas lui avoir offert cette opportunité, il comprend, chacun va à son rythme. Mais à cet instant il désire le sentir en lui.
A cet instant il est juste un amant en quête de plaisir.
Un amant qui frissonne sous les touchés.
Un amant offert entièrement.

Et il se laisse porter par les caresses intimes, redécouvrant sous les baisers et les caresses de Ruben cette contré lointaine qui accueille les amants quand l'extase les enlace. Et Philippe sait que celle qu'il effleure ce soir au contact du pianiste ne fera que s'embellir au fil des moments qu'ils vont partager. Et sans aucune peur il s'y laisse mener quand la jouissance vient envahir son être comme une vague immense. Cajolé par la langue et les lèvres, caressé par les doigts experts, Philippe s'enivre de plaisir.

Jouissance exquise.
Avant de retrouver la bouche du pianiste. Le souffle court et le cœur battant la chamade. Leurs corps restent collés l'un contre l'autre. La moiteur de leurs peaux unissant un peu plus leurs odeurs, leurs saveurs. « Tu as été divin. Entre tes mains je suis prêt à me laisser emporter n'importe ou .. même en enfer. Et ta bouche quel paradis Ruben.Tu m'as fais chavirer .. C'était si bon. » Sa voix est encore parée des émotions ressentis. Ses yeux sont troublés par le plaisir. Il garde le pianiste contre lui voulant se blottir dans sa chaleur. « Je crois que je vais dormir comme un bébé. J'espère que toi aussi. » Il espère que l'ivresse du moment aura raison des douleurs que ressent Ruben, aura raison des fantômes qui hantent ses nuits.
Ses yeux se ferment.
Alors que ses mains caressent encore.
Et que ses lèvres embrassent avec douceur.
Philippe se laisse emporter par la paix qu'il éprouve.
Comblé par ce moment charnel
Comblé par cette promesse qui s'écrit sur sa peau et dans son cœur.
La promesse d'un avenir meilleur.
D'un avenir à deux.



vmicorum.
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Ruben Leeroy
Ruben Leeroy
Ruben Leeroy
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Fly away. ft Ruben  - Page 2 Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
Fly away. ft Ruben
Sam 22 Jan - 16:45
Fly away. ft Ruben  - Page 2 111402504
Si tu me parles ainsi, je vais succomber d’avantage. Les paroles peinent à trouver un chemin jusqu’à son esprit. Il se perd dans la contemplation de ce sourire qui rend la beauté du français que plus magnétique. Il le trouve magnifique. Sa voix l’envoute alors qu’il vient naturellement prendre les commandes de leur échange pour lui permettre d’atteindre cette voute céleste dans laquelle il l’a transporté quelques minutes auparavant avec expertise. Il souhaite lui offrir cette délicieuse ivresse, retrouver ce pouvoir ensorcelant sur l’échine de son partenaire. Cette nuit risque de marquer une nouvelle étape dans son existence. Il se sent de nouveau désirable, maître du plaisir de son partenaire. C’est une ivresse qu’il n’a plus goûter depuis des mois et qu’il apprivoise de nouveau. Ses sens encore embrumés sous la vague de plaisir déferlante qui s’est abattue sur lui se délectent de cet instant alors qu’il vient retrouver l’épiderme du français pour l’honorer de ses touchers ensorcelants. Il s’abreuve de sa beauté primaire dans cet instant où les barrières sont anéanties. Sa perfection dans cet instant l’émeut. Il lui a quelque chose de touchant dans sa manière qu’il a de se donner à lui, de lui donner sa confiance sur un plateau d’argent. Il est touché par cette foi qu’il place en lui, en ce que leur relation pourrait devenir. Est-ce qu’il saura s’en montrer digne ? C’est ce qu’il se demande, lui dont la confiance en lui a été ébranlée par Wilfried. Il le souhaite. Il se fait la promesse d’essayer à défaut d’être certain d’y parvenir. De ne pas laisser passer cette chance, d’abandonner cet espoir qui se loge doucement au sein de sa poitrine. Il laisse cette complicité griser ses sens alors qu’il se donne pleinement dans ses attentions en effleurant ses endroits qui savent enflammer l’épiderme d’un amant, le sien. Il se montre lent, sensuel et taquin. Il use de son expertise pour lui arracher de nombreuses plaintes, râles de plaisir. Il découvre la saveur de son intimité contre sa langue, la chaleur de ses reins sous le toucher de ses doigts et il trouve ses sensations exquises. Il sait déjà qu’il appréciera les prochaines fois, que cette addiction se fera plus intense au fil des rencontres. D’autant plus lorsqu’il sent son amant atteindre ce point de rupture où tout bascule et qu’il implose au creux de ses lèvres. Il savoure sa saveur saline sur sa langue en s’abreuvant de son suc. Cela lui arrache un grognement de plaisir, car il profite pleinement de cette sensation d’être le responsable de cette transe dans laquelle le français se retrouver enliser. Une beauté simple, mais si envoutante. Une perfection qui lui plait énormément. Il le laisse savourer sa jouissance jusqu’au bout, enchanté d’être responsable de cet abandon total. Il ne le relâche que lorsqu’il sent son corps perdre toute tension pour se redresser et retrouver la lueur brumeuse de son regard cristallin. Des prunelles dans lesquelles il se perd avant de se laisser choir à ses côtés pour retrouver la chaleur de son corps tout contre le sien. Il retrouve l’intimité créée par deux amants satisfaits. Les compliments du français lui arrachent une gêne qui se dévoile dans son sourire timide, mais ému. Il ne dit mot, trop pudique pour laisser parler son cœur aussi facilement, encore inconscient qu’il l’a fait dans un moment d’égarement lorsque sa langue maternelle s’est invitée à leur échange. « Merci de ta confiance, Philippe. » Il lui murmure avec douceur en venant doucement caresser son dos de son bras valide. Sa voix révèle l’émotion qu’il ressent même s’il s’efforce de la contenir par pudeur. « Bonne nuit, fais de beaux rêves. Je ne bouge pas. » Il ajoute en venant embrasser sa nuque alors que son corps se fait plus lourd. Il se laisse aller contre lui, s’enivre de son odeur, de sa chaleur pour retrouver le salut et le sentiment de sécurité d’être auprès d’une personne en qui on a confiance. Le sommeil le gagne rapidement et contre tout attente, il s’endort comme une masse, rincé par toutes ses émotions qu’il a ressenti au cours de cette journée. Ses muscles semblent s’être tellement enlisé sous une dose d’endorphine qu’il ne souffre d’aucun étirement au cours de la nuit. Le réveil se fait aussi naturellement que le coucher, leur sourire revient naturellement sur leur visage. Leur complicité se révèle aussi belle que la veille et leur intimité demeure un baume au cœur pour leurs âmes bien trop longtemps perdues. Aujourd’hui, ils semblent avoir retrouver un espoir qu’ils semblaient ne plus pouvoir retrouver. Un éclair de lumière qui leur ouvre une nouvelle voie vers un potentiel nouveau bonheur s’ils s’en donnent les moyens. Seul l’avenir le leur dira.

FIN
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