Pain is weakness leaving the body. // Gigi & Bibi

Pain is weakness leaving the body. // Gigi & Bibi

Jeu 29 Juil - 14:27

Pain is weakness leaving the body.

Elle qui était habituellement tirée à quatre épingles, quand elle n’était pas en uniforme, voilà qu’elle traînait chez elle en pyjama depuis son retour de l’hôpital. Ce n’était pas la grande forme, elle avait mal dès qu’elle bougeait, dès qu’elle respirait, à croire qu’elle c’était faite tirée dessus sans gilet pare-balle ! Elle c’était trainée de son lit jusqu’au canapé du salon, en faisant un bref stop par la cuisine pour avaler un anti-douleur avec son café. Elle allait certainement passer sa journée là, avec son chien, peut-être se forcer à sortir ce dernier à un moment, mais elle comptait bien réduire ses mouvements au maximum. Elle était restée loin de son téléphone depuis l’accident et se rendait compte que maintenant qu’elle n’avait pas parler a sa meilleure amie depuis maintenant deux jours. Elle attrapait donc sans plus attendre son smartphone, pianotant rapidement sur l’écran tactile : « J’ai fait un petit tour à l’hôpital après une mission qui ne s’est pas vraiment passée comme prévue. Je vais bien, pas de panique ! Je suis chez moi si tu veux passer après ton service. » Un petit emoji en coeur et elle appuyait sur envoyer avant d’allumer la télévision pour se coller devant les JO de Tokyo. Très vite l’anti douleur faisait son effet et c’est la tête lourde que Billie se laissait emporter par le sommeil.

Elle fut réveillée par Pepsi, le chien, qui se mettait soudainement à aboyer alors que l’on sonnait à la porte. « Merde… » Soufflait la texane. Elle plissait les yeux pour apercevoir l’heure sur la télévision. Il était déjà tard, elle avait dormis une grande partie de la journée. Elle se tirait du canapé, se frottant les yeux tout en rejoignant à la hâte la porte d’entrée. « Hey Gi ! » Lançait-elle en retrouvant son amie. Elle l’a prit brièvement dans ses bras, tentant tout de même de garder une petite distance entre leur deux corps, comme par peur qu’une étreinte trop rapproché ne la fasse souffrir. « Entre, installe toi. » avait-elle ajouté en refermant la porte derrière Georgia. Elle attachait vite fait ses cheveux en un chignon brouillon avant de demander. « Tu veux quelques chose à boire ? »

Pain is weakness leaving the body. // Gigi & Bibi

Ven 30 Juil - 23:08

Pain is weakness leaving the body

Billie & Georgia

Georgia reposa son téléphone sur son bureau, avant de passer les mains sur son visage et de pousser un soupir. C'était pas possible. Elle allait finir par avoir une crise cardiaque à cause d'elle. Son message avait beau se vouloir le plus rassurant possible, hé bien disons que ça n'avait pas franchement l'effet escompté. En même temps, comment est-ce que Billie voulait que la trentenaire ne s'inquiète pas alors qu'elle venait de lui annoncer qu'elle avait finit à l'hosto après avoir failli se faire tuer au cours d'une mission. Ok, son amie avait essayé d'édulcorer les choses en lui annonçant la nouvelle, mais Georgia était loin d'être stupide. Elle se doutait bien qu'elle n'avait pas fini à l'hôpital parce qu'elle avait fait un malaise ou qu'elle s'était simplement cassé la figure dans les escaliers. Georgia savait que Billie faisait un métier particulièrement dangereux, et elle ne pouvait s'empêcher de se faire un sang d'encre à chaque fois qu'elle apprenait dans les journaux qu'un policier avait été blessé. Ou pire. Alors oui, elle ne connaissait pas la flic depuis très longtemps, mais elles étaient rapidement devenues inséparables, et Gigi ne comptait plus le nombre de fois ou elle avait pu venir s'effondrer sur le canapé de Billie après une dure journée de boulot plutôt que de rentrer dans sa grande maison vide. Surtout que bon, Billie n'allait pas s'en plaindre, parce qu'à chaque fois qu'elle passait chez elle après avoir bossé au resto, elle lui ramenait assez à manger pour tenir facilement trois jours.
Poussant un nouveau soupir, Georgia se leva, avant de retourner en cuisine. Même si elle avait une folle envie de foncer jusqu'à l'appartement de Billie pour voir comment elle allait et au passage lui passer un bon gros savon, elle avait un restaurant à faire tourner, et l'heure de la fermeture était encore loin. Alors elle enfila sa veste de cuisine, attrapa un tablier, avant de se mettre au boulot. Elle allait s'assurer que tout soit prêt pour le service du soir, et quand elle serait certaine que la soirée se passerait sans le moindre pépin, elle filerait aussi sec chez son amie. De toute façon, cuisiner l'aidait à ne pas trop s'inquiéter, alors elle se concentrait au maximum sur ce qu'elle faisait. Suivre une recette, donner vie à un plat, ça avait un talent fou pour la détendre et lui faire oublier tous ses problèmes. C'était pour ça qu'elle aimait autant son boulot. Avant, elle passait ses journées à s'inquiéter pour un milliard de problèmes en même temps, ce qui l'avait poussée à prendre des anxiolytiques à outrance, jusqu'à finir à l'hosto parce qu'elle avait finit par faire une overdose. Là, elle se contentait de se laisser porter par la recette et de laisser faire son corps. Il n'y avait pas la moindre once de stress dans sa voix quand elle donnait des ordres à sa brigade, qu'elle menait d'une main de maître comme à son habitude. Alors qu'elle et son équipe préparaient tout ce qu'il fallait pour la soirée, Georgia ne manqua pas d'en mettre un peu de côté, pour l'emporter chez Billie quand elle partirait.
Alors que sa montre sonnait 20h, Gigi retira son tablier, le coinça sous son bras alors qu'elle défaisait le chignon qu'elle se faisait à chaque fois qu'elle cuisinait « Je vous laisse gérer pour la suite, je dois passer voir une amie. Et il se pourrait que je la tue au passage. » Elle n'en pensait rien, mais elle n'allait pas se gêner pour lui secouer les puces un bon coup. Rangeant tout ce qu'elle avait préparé pour Billie dans un sac, la new-yorkaise partit se changer dans les vestiaires, et finit par prendre la direction du domicile de son amie. Elle fut accueillie par les aboiements du chien de Billie, qui finit par lui ouvrir quelques instants plus tard. Bon, au moins elle avait l'air en un seul morceau. La blonde la prit dans ses bras, mais Georgia sentit bien qu'elle se retenait par rapport à d'habitude. Et quand la flic lui demanda si elle voulait boire quelque-chose, la cheffe regarda son ami avant de lancer « T'as de quoi faire un martini j'espère? » Question bête que voilà. À force, Billie savait que c'était son cocktail préféré, du coup elle prévoyait le coup quand elle venait. Alors qu'elle s'installait sur le canapé, Pepsi vient se camper devant Georgia, qui lui caressa machinalement la tête alors qu'elle regardait son amie préparer leurs boissons. Et quand elle finit par s'asseoir à ses côtés avant de lui tendre son verre, la new-yorkaise en but une gorgée, avant de planter son regard dans celui de la flic. Et au bout de quelques instants, elle finit par dire « Bon, tu compte me dire ce qu'il s'est passé ou il va falloir que je t'arrache les vers du nez? » Oh ça non, elle n'allait pas y couper.

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Sam 31 Juil - 15:07

Pain is weakness leaving the body.

« T'as de quoi faire un martini j'espère? » Elle ne savait même pas pourquoi elle avait posé la question sachant pertinemment que Georgia prenait toujours la même chose. « Evidemment. » Notait-elle simplement se dirigeant déjà vers la cuisine. Elle qui était plutôt amatrice de vin avait investie dans une bouteille de vermouth et une autre de gin, ainsi qu’un petit shaker pour préparer la boisson de sa meilleure amie. Bon elle était loin d’être mixologue et n’était pas vraiment du genre à mesurer ce qu’elle mettait dans le verre à mélange, mais en général Gigi était satisfaite avec ce qui lui était servit, donc Billie faisait ça à l’oeil, versant un peu des deux liquides dans le verre à mélange, y balançant quelques galons avant de secouer le tout vigoureusement. Elle versait le mélange dans un verre à pied, qui n’était pas tout à fait un verre à martini mais qui faisait l’affaire, et balançait une olive verte dans son fond avant de rapidement se servir un verre de vin blanc et de rejoindre le salon où Georgia était déjà installée. « Bon, tu compte me dire ce qu'il s'est passé ou il va falloir que je t'arrache les vers du nez? » Elle tendit son verre à son amie avant de s’installer à côté d’elle dans le canapé. Une rapide gorgée de son vin et elle échappait un petit soupir. « C’est pas grand chose vraiment, tu vois bien, je suis entière ! » assurait-elle en écartant légèrement les bras. Elle posait son verre sur la table basse avant de poursuivre. « ça faisait quelques temps déjà qu’on suivait une trafiquant d’arme qui semblait fournir par mal de monde. On s’est enfin décidé à l’interpeller mais il a pas vraiment coopéré… » Elle haussait les épaules. « ça arrive. » Elle échappait un petit rire, limite nerveux en voyant bien que le regarde de Georgia ne s’adoucissait pas. « J’étais en première ligne avec Sana donc je me suis pris une balle ou deux, mais j’avais mon gilet donc je vais bien, ça m’a juste fêlé ou cassé quelques côtes. C’est plus douloureux que ce que je pensais mais je vais m’en remettre. » assurait-elle. Jusqu’à présent, dans sa carrière, elle ne s’était jamais faite toucher, donc c’est sur que ça lui avait fait un sacré choque. Vu l’arme qu’avait le trafiquant, c’était des balles à plus de mille-trois-cent kilomètres heures qui lui étaient arrivées dessus, de quoi froisser le métal de son gilet pare-balles et la mettre au sol. « Sana l’a neutralisé tout de suite après, donc il n’a pas fait plus de dégât, heureusement. » concluait-elle. Georgia connaissait bien Sana, déjà parce que c’était la coéquipière de Billie mais aussi, et surtout parce que celle ci passait le plus clair de son temps au Planet et qu’elle y connaissait tout le monde. Est ce qu’elle avait des doutes quand à son professionnalisme a force de la voir s’enivrer dans un bar ? peut-être bien, mais vu ce que venait de lui raconter Billie, Sana savait encore viser juste.

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Jeu 2 Sep - 22:39

Pain is weakness leaving the body

Billie & Georgia

Georgia n'avait rien d'une mixologue, mais à force de bosser dans un bar et d'aider à préparer les commandes, elle avait finit par apprendre quelques recettes. Et s'il y en avait une qu'elle connaissait sur le bout des doigts, c'était bien celle du martini. Et celui de Billie était... correct. Elle avait un peu forcé sur le gin, mais la brune n'allait pas lui en tenir rigueur. Ce qui avait bien plus de mal à passer par contre, c'était la tendance qu'avait Billie à essayer de dédramatiser les choses. Merde, elle avait finit à l'hôpital après s'être fait tirer dessus, et elle essayait de faire comme si c'était rien du tout. Se cogner l'orteil contre un meuble, ça c'était rien du tout. Ce que Billie avait vécu... Georgia n'était pas idiote au point de s'imaginer que le boulot de son amie n'était pas sans danger, mais jusqu'à présent, elle était passée entre les mailles du filet, alors être confrontée d'un seul coup à cet aspect de la vie de la blonde, c'était pas facile à encaisser. Même si au final elle ne connaissait pas la texane depuis si longtemps que ça, il ne lui avait pas fallu longtemps pour s'attacher à cette dernière, et elle ne voulait pas imaginer qu'il puisse lui arriver quoi que ce soit.
Alors que Billie lui racontait ce qu'il s'était passé, Georgia s'efforçait de garder son calme et de ne pas exploser. Franchement, elle adorait la texane, mais là tout de suite, elle avait une sérieuse envie de lui secouer les puces un bon coup pour lui faire rentrer un peu de plomb dans le crâne. La flic avait une façon de minimiser les choses qui pour le coup, n'arrivait qu'à énerver encore d'avantage la new-yorkaise. Elle avait peut-être vu des choses bien pires que ça au cours de ses années au sein des forces de l'ordre, mais pour Gigi, c'était encore tout nouveau, et ça ne passait pas forcément très bien. Heureusement que Sana était là pour lui sauver les miches. Elle connaissait la coéquipière de Billie pour l'avoir vue à de très nombreuses reprises au Planet, et même si elle pouvait avoir quelques certaines appréhensions par rapport à quelqu'un qui avait tout d'un pilier de comptoir, la jeune cheffe savait grâce aux nombreuses histoires racontées par son amie qu'elle était très pro quand il s'agissait du boulot « Hé ben faudra que je paye un coup à Sana la prochaine fois que je la verrais dans ce cas. » Elle avait dit ça sans sourire, parce qu'elle essayait toujours de ne pas se mettre en colère. Pour essayer de se calmer un peu, Georgia se mit à cajoler Pepsi, qui s'était assis à côté d'elle et qui la regardait avec ses grands yeux.
Finissant par se lever, Georgia se dirigea vers la table ou elle avait posé le sac contenant la nourriture qu'elle avait apporté, avant de commencer à vider son contenu. Mais elle n'avait pas vidé la moitié du sac qu'elle finit par s'arrêter, avant de lancer « Je peux pas. Je peux pas faire comme si de rien n'était. » Elle n'avait pas... la force de caractère, l'habitude ou elle ne savait pas quoi qu'avait Billie et elle non, mais c'en était trop pour elle « Merde, t'as failli crever. Et me sort pas tes excuses à base de gilet pare-balles ou de Sana qui t'as sauvé les miches. T'aurais pu mourir aujourd'hui. Et je... je suis pas capable de faire comme si de rien n'était comme toi. M'entailler le doigt quand je suis en cuisine, ça c'est rien. Mais toi... » Georgia se passa les mains dans les cheveux pour essayer de se calmer, avant d'ajouter d'une voix ou se mêlaient la colère, l'inquiétude et la peur « Je sais bien que je peux pas te demander de passer ta vie à bosser derrière un bureau, mais... t'as rien à prouver à personne, alors te fous pas en danger juste pour essayer de prouver que t'es aussi capable que tes collègues. » C'était peut-être pas la chose la plus sympa à dire à Billie, mais si ça pouvait lui mettre un peu de plomb dans la tête, alors elle n'allait clairement pas se gêner.

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Pain is weakness leaving the body. // Gigi & Bibi

Dim 19 Sep - 13:08

Pain is weakness leaving the body.

Billie reposait son verre de vin blanc sur la table basse qui faisait face au canapé, alors que Georgia annonçait sérieusement qu’elle offrirait un verre à Sana. Celle ci n’avait fait que son boulot et la texane était d’ailleurs sur le point de le faire remarquer à Gigi, avant de se rendre compte ce n’était pas une bonne idée. « Je peux pas. Je peux pas faire comme si de rien n'était. » La New Yorkaise avait rejoin son sac et en sortait des repas venant de son restaurant. « Merde, t'as failli crever. Et me sort pas tes excuses à base de gilet pare-balles ou de Sana qui t'as sauvé les miches. T'aurais pu mourir aujourd'hui. Et je... je suis pas capable de faire comme si de rien n'était comme toi. M'entailler le doigt quand je suis en cuisine, ça c'est rien. Mais toi... » Le sourire amical qui illuminait le visage de Billie jusqu’à présent, s’effaçait enfin pour laisser place à une moue plus sérieuse. Georgia ne prenait pas cette accident à la légère, et semblait passablement agacée par le détachement avec lequel Billie racontait sa journée. « Je sais bien que je peux pas te demander de passer ta vie à bosser derrière un bureau, mais... t'as rien à prouver à personne, alors te fous pas en danger juste pour essayer de prouver que t'es aussi capable que tes collègues. » La blonde baissait les yeux, comme une enfant qui se faisait disputer. Elle comprenait l’inquiétude qui poussait son amie à réagir ainsi, mais ne pouvait s’empêcher de prendre cet accident à la légère. « Je suis en vie G’, tout va bien. » Assurait-elle en se tirant douloureusement du canapé pour rejoindre son amie près de la table. « Je sais que mon boulot est dangereux mais c’est aussi pour ça que je l’aime tant. Je pourrais pas passer ma journée derrière un bureau, je finirais depressive en moins de deux semaines. » elle esquissait un petit sourire voulu rassurant. « Se faire tirer dessus, ça fait partie des risque du job. Et je sais que j’ai quand même eu de la chance de m’en sortir, mais je peux pas passer mon temps à me dire « oh mon dieu, j’ai frôlé la mort » sinon j’irais plus jamais travailler. » Et puis si elle avait réussie à décrocher ce poste c’était aussi parce qu’elle était psychologiquement plus solide que la moyenne. Elle connaissait les risque du métier, elle savait que courir après des méchants sur-armée était dangereux, qu’elle risquait d’être listé comme ennemie de tout un tas de groupe terroriste à chaque instant. Mais c’était aussi ça qu’elle aimait. « Le mec qui a fait ça est derrière les barreaux à l’heure qu’il est, et puis mon médecin m’a donné de super antidouleur, donc vraiment faut pas que tu t’inquiètes comme ça. » Elle ne comptait pas abuser de ces pilules magiques pour autant, ayant déjà vu certain de ses collègues tomber dans l’addiction. « En plus, tu vas être contente : je vais être obligée de bosser derrière un bureau pendant quelques jours, le temps que je sois de nouveau opérationnel pour aller sur le terrain. »

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