Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)

Tu coules contre le corps de ton Iago.
Tu coules sous ses caresses affriolantes.
Tu coules sous ses baisers passions.
Vos corps collés l'un contre l'autre ivre de désirs. Impatients de jouissance. Vos lèvres affamés qui se cherchent et s'égarent sur vos peaux brûlantes. Vos doigts liés qui se délient pour s'évader sur vos courbes. Tout est tendresse, tout est attention. Chaque geste donne naissance à un autre et ces gestes vous guident vers un horizon qui n'appartient qu'à vous. Il s'est cré la première fois que vous vous êtes aimés. Et depuis il ne fait que grandir vous poussant toujours plus loin dans l'abandon au moment de l'acte. Entre vous tout s'écrit et se réécrit. Il y a cet amour puissant que tu divulgues dans tes regards, dans tes phrases, dans tes sourires, dans tes attentions. Cet amour sur lequel tu ne mets pas de mot pour ne pas l'emprisonner. Il est libre comme toi, libre d'aimer. Et il aime qu'une personne celle qui te tient sur ses cuisses. Celle qui a cet instant te fait chavirer de son touché, de ses baisers.
Iago colore cet échange de sensualité et de tendresse.
Iago donne à ton corps ce feu intense qui irradie ton être.
Et ta peau se fait détresse quand ses doigts glissent sur une autre parcelle. Et tes lèvres se font mendiantes quand les siennes partent dans ton cou. Et ton sexe devient roi quand ses doigts l'entourent et l’honorent de délicatesse. Tu ne luttes pas dans cette ivresse délicieuse. Tu en demandes même encore, ton bassin venant heurter le sien avec plus d'audace. Un brin d'indécence. Et tu rends tout ce qu'il te donne. Tu l'envoûtes comme il t'enivre. De ce flacon tu n'es jamais rassasié. Tu en veux toujours plus. Avide de son corps, de son odeur, de sa chaleur. La gourmandise t'affame et pourtant tu sais rester sage. Tu t'attardes comme il s'attarde. Jouant habillement de vos envies. Le désir est puissant, impatient mais tu le domptes, l'apprivoises pour qu'il en devienne que meilleur. Que plus déroutant.

Le ciel devient le témoin de vos gémissements. La mer écoute vos murmures. Le sable accueille vos mouvements. Tu te laisses porter par cette caresse divine et salvatrice. Obéissant aux lois de ton désir que tu ne maîtrises plus. Vos sexes sont gorgés de plaisir distillé par vos gestes. Vos peaux frissonnent et brûlent de ce feu que les caresses engendrent, que les baisers enfantent.
Fou de lui, de son corps.
Fou de ce feu qu'il distille.
Fou des battements de son cœur liés au tien.
Fou de cet amour qui te grise et t'ensorcelle.
Fou de sa voix, de ses mots.
Fou de ses doigts sur ta virilité en émoi.
Fou de sa bouche qui ravage ta peau comme une lame de fou.
Fou de ce désir qui te dévore et attend l'explosion.
Fou de ses yeux qui se perdent dans les tiens.
Fou de ce monde que vous créez ;
Fou de l'aimer et de ne pas oser lui dire.
Et tes doigts s'agitent comme les siens. Incendiant d'avantage vos épées tendues et prêtes au combat. Tu fermes les yeux et te laisses emporter par des images de son corps sur le sien.
« J'ai tellement envie que tu me fasses tien .. avec tes doigts, ton soldat ..  c'est horrible d'avoir cette faim là. Tu m'excites ..  tu m'affames .. »
Ton corps le réclame, c'est presque douloureux tellement c'est frustrant de ne pas sentir son épée partir à la conquête de la terre en manque de sa présence.
« Iago .. je veux te sentir jouir aussi. Envole toi avec moi mon Iago. »
Et tu plonges ton regard dans le sien avant que ta bouche se fasse vorace contre la sienne. Cherchant sa langue avec audace et indécence. Tes doigts enserrent sa virilité la rendant plus dépendant de tes caresses. Vos épées se frôlent dans vos gestes. Tu maudis ton pantalon et ton boxer à cet instant. La nudité t'aurait permis tellement plus. Mais ce serait aussi jouer avec le feu pour la jambe de Iago. Ta main libre glisse dans son dos, Tes phalanges marquent leur territoire. Tu sens l'extase arriver. Elle est puissante comme une vague.
« Oui. »
Et à bout de souffle ne voulant lâcher ses lèvres tu jouis entre ses doigts et il en fait de même. Tu te sers de cette substance pour rendre la caresse plus envoûtante. Liant vos essences. Le souffle court, le corps frissonnant tu poses ta tête contre son épaule. Un silence se fait alors que tu ne t'arrêtes pas de caresser ton amant.  Tu voudrais suspendre le temps à cet instant, garder pour toujours ce sentiment de plénitude, même si ton corps en demande encore. Tu reviens retrouver son regard. Tu lui souris heureux de cette ivresse qui marque tes traits de tendresse.
« J'aime quand tu es si attentionné .. si passionné  .. si amoureux .. »
Puis tes lèvres se posent sur les siennes doucement. Presque innocemment alors qu'elles étaient sauvages et ravageuses quelques minutes plus tôt. La tension se lâche, vos cœurs se calment. Vos virilités faiblissent. Mais ton corps est toujours aussi brûlant et tes reins bien affamés. Tes lèvres glissent dans son cou et tu murmures.
« Je suis sur que tu aimerais être dévoré. Sentir ma langue glisser sur ta chair renforcerait le feu à peine éteint. Je prendrais ton épée entre mes lèvres titillant son bout, savourant les gouttes qui restent. De quoi la rendre forte à nouveau. De quoi lui donner envie de venir se mettre au chaud entre mes fesses. »
Tu prends sa main et tu viens lui faire frôler l'arrondi de tes courbes par dessus le tissu.
« Elles ont envie de te sentir dur en elle. »
Tu te redresses un peu pour faciliter la caresse à la main de ton Iago.
« Si on allait se trouver un endroit pour rendre toutes nos idées charnelles et érotiques possibles. On peut même aller chez toi. J'ai envie d'une nuit de folie et d'amour. »
Envie d'un cocon ou il n'y aurait que vous deux. Et tu retrouves les lèvres de ton amant avec passion. Et en un rien de temps les affaires sont rangées et vous remontez en direction de la moto de ton Iago. Contre son dos alors qu'il roule, ton cœur s'emporte et ton corps n'attend que l'instant ou il sera sien.
La nuit est à vous envoûtante et exquise.
La nuit est à vous et elle sera charnelle et érotique.
 

vmicorum.