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Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)

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Iago Romano
Iago Romano
Iago Romano
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02) Tumblr_o48huhYmMQ1uu8iaio5_250

• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
• avatar : Andre Hamann
• crédits : @Eilyam
• messages : 233
• date de naissance : 25/11/1988
Iago Romano
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)
Mer 30 Juin - 13:39
Le cœur de Iago s’allège toujours lorsqu’il reçoit des nouvelles de Zephyr. Il faut dire que le surnom qu’il lui a attribué « Passerotto » convient parfaitement à cette âme libre qui aime bien disparaitre du jour au lendemain. Une âme dont il est amouraché, mais qu’il laisse voguer au gré de ses envies, car il ne souhaite pas la brimer, l’emprisonner dans des chaines qui pourraient meurtri cet homme au plus profond de son être. En conséquence, Iago a appris la patience. Fort heureusement ce trait lui colle à la peau, mais quand cela concerne ses sentiments, il peut avoir ce côté passionné qu’il ne peut pas totalement maitriser en compagnie des deux hommes de sa vie. Une fois qu’il a goûté à eux, c’est une lutte de tout instant pour contenir cette fièvre qui s’empare de tout son être. Il lutte pour leur laisser cette liberté et leur permettre d’avancer à leur rythme, quitte à prendre le risque qu’ils s’éloignent de lui. C’est ce que signifie l’amour à ses yeux. Aimer sans rien attendre en retour, si ce n’est le plaisir de partager des moments avec l’autre, aussi fugace soit-il. Alors bien entendu, il annule une soirée avec ses collègues bien entamée sans aucun regret lorsque Zephyr lui indique son souhait de le voir. Il s’excuse auprès d’eux et enfile rapidement sa veste en cuir avant d’enfourcher sa bécane et rejoindre la superette la plus proche. Le désir de le retrouver après des semaines d’absence est bien plus imposant que ses collègues de travail. Des collègues qui ont bien cerné qu’il les abandonné pour rejoindre une belle demoiselle. Du moins dans leur imaginaire, car Zéphyr n’a absolument rien d’une demoiselle. Son cops svelte aux muscles ciselés n’a rien à voir avec des formes voluptueuses d’une femme, mais Iago n’a pas cherché à leur révéler la réalité. Il s’est juste excusé par un sourire, conscient de mentir à ceux qui font partie de son quotidien et qui ne pourraient assurément pas comprendre son affection pour les corps ciselés des hommes, eux qui ne jurent que pour les formes généreuses des femmes. Ce sentiment n’est pas différent de celui qu’il éprouvait dans son gang lorsqu’adolescent, il avait dû jouer un jeu, baisant seulement sa garde devant cette colombe qu’il vient rejoindre au bord de la plage, en veillant bien à éviter les zones arpentées par les membres de son gang. Lorsqu’il retrouve les abords de l’océan, l’air marin vient enivrer ses sens, lui rappelant ses soirées passées dans ce coin de la plage en compagnie de Zephyr qui l’attend impatiemment. Un sourire vient ourler ses lippes lorsque ses yeux se perdent sur le dernier message de son Passerotto. Il ne perd pas de temps pour y répondre. Il préfère aller le rejoindre le plus rapidement possible alors qu’il vient sortir ses derniers achats du coffre de sa bécane. Ses pas rejoignent naturellement la plage, ses pieds ornés de bottines s’enfoncent dans les grains de sable avec aisance, car il a acquis cette capacité à avancer dans tout type de sol. Son regard balaye naturellement son champ de vue pour retrouver la silhouette de son amant qui l’attend près du bord de l’océan, son regard braqué dans sa direction. Il lui fait naturellement un signe de son bras, un sourire enchanté et chaleureux sur ses lèvres alors qu’il avance dans sa direction. Simplement vêtu d’un T-shirt sous sa veste et d’un jean slim, il semble n’être qu’un homme qui rejoint un ami pour une soirée beuverie, mais si on s’attarde sur l’intensité de leur regard, il est impossible de ne pas lire l’affection et l’admiration qu’ils se portent mutuellement et qui renforcent l’éclat de leur sourire. « Alors, tu étais sur le qui-vive ? J’ai assez fait ronronner le moteur de ma bécane ? » Il le questionne avec une expression mutine sur ses lèvres. Il vient naturellement s’approcher de lui, réduisant autant que possible la distance entre eux sans le frôler pour autant. Il le provoque à sa manière alors qu’il le détaille avec intensité. L’envie de l’embrasser en pleine bouche lui vrille les tripes, mais il n’en fait rien comme toujours. « Je nous ai ramené des bières et de quoi grignoter. Je suis certain que tu n’as rien avalé de la journée. L’attente n’a pas été trop insoutenable ? » Il lance sans perdre de son attitude espiègle, un rire s’épanche hors de ses lippes alors qu’il sent son cœur se sentir plus serein désormais qu’il l’a sous ses yeux, rien qu’à lui.
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Zéphyr Ucello
Zéphyr Ucello
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• âge : 33
• pronom : Il
• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
• occupation : Strett artist mais pour vivre obligé de faire plein de petits boulots
• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
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• crédits : thepsthings (avatar) vmicorum. (sign)
• messages : 329
• date de naissance : 15/12/1990
Zéphyr Ucello
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)
Mar 6 Juil - 9:23
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ft Iago
l'instant T sur la plage
Instant de liberté.
Dés que tes pieds touchent le sable. Tu inspires un grand coup te gorgeant du souffle marin qui caresse ton âme et ton épiderme. Tu as besoin de relâcher le pression. Ta journée a été longue, stressante et compliqué. Être enfermé n'est pas fait pour toi, mais là tu as du le rester le temps de faire la plonge au restaurant dans lequel tu as été engagé pour quelques semaines. Ce petit boulot mettra du beurre dans tes épinards. Il te permettra de faire un peu plus de courses et de t'acheter des nouvelles bombes de couleur.
Peut être d'offrir un cadeau à ton Iago.
Même si ce soir c'est toi qui t'offrira en cadeau. L'échange sms t'a donné des ailes et tu es impatient de le voir arriver sur sa moto. Cette impatience fait battre ton cœur plus vite que la normale. Elle fait frissonner ta peau quand tu sais qu'elle sera frôler par la sienne. Tu as même des papillons dans le ventre et tes reins s'enflamment alors que tes pensées divaguent sur les lignes de l'homme que tu aimes savourer plus que de raison.
Avec Iago tout est si différent.
Tu te dis parfois que tu accepterais de porter des chaînes juste pour lui.


Instant de liberté.
Alors que la mer vient envoûter ton regard enfantin. Tu souris te laissant enivrer par le bonheur qui glisse dans ton être. Il est fort et puisant il t'enveloppe tout entier. Ce bonheur que seul ton Iago éveille. Un sentiment vrai, sans barrière et sans frontière. Tu sais ce qu'il cache, tu le dis parfois à demi mot, n'osant pas prononcer le mot pour ne pas le rendre réel. Et puis ainsi il reste magique, invisible mais bien présent, et surtout inaccessible à tous ceux qui vous entourent.
Il n'est qu'à vous.
Et tu le vis bien. Même si tu te dis que tu pourrais le vivre aussi bien s'il se dessinait avec plus de réalité. Mais tu es comme ça, homme oiseau, homme vent, qui ne veut pas de cage pour pouvoir aimer. Même si d'une certaine façon tu en as une.
Une qui a les traits de Iago. Son odeur aussi. Sa saveur. Sa chaleur. Le couleur de ses yeux. Les courbes de son corps. Sa jambe artificielle que tu domptes. Ta cage c'est Iago, tu le sais au plus profond de toi. Une cage qui garde la porte ouverte. Une cage dans laquelle tu aimes te blottir.
Enfant sauvage qui devient sage entre ses bras.

Et tu t'impatientes alors que tes pieds nus s'amusent avec les vagues. Elles viennent caresser ta peau comme le ferait la main de ton amant. Tu recules et tu avances, riant aux éclats comme le ferait un enfant heureux.
« Vous ne m'attraperez pas. »
Tu quittes ton habit d'adulte juste pour savourer ce moment. Le monde est à toi à cet instant, même s'il manque son soleil qui te fait languir. Il va te rendre encore plus gourmand quand il sera à ta portée. Et tu oublies la notion du temps tout en continuant ton jeu avec les vagues. Chacun gagnant à son tour. Et puis tu te poses, le regard visé vers l'horizon, c'est beau et apaisant. C'est sans fin et ça t'attire comme un aimant. Parfois tu voudrais te perdre et ne faire qu'un avec cette ligne sans fin.
Mais Iago revient dans tes pensées et tu te dis que c'est avec lui que tu veux faire qu'un.
Tu te mords la lèvre aux idées qui viennent titiller tes pensées qui ne se font plus insolentes. Ton sang s'active dans tes veines. Et le désir s'invite comme un raz de marée sous ta peau, sur ta peau.
« Arrive vite mon Iago. »
Brûlure, morsure des sentiments que tu ressens et qui vrillent tes tripes et ton cœur. De temps à autre tu te tournes vers l'entrée de la plage sans succès. Pas de moto. Pas de Iago. Et puis alors que le mouvement se fait plus lent tu le vois. Tu l'observes t'attardant, t'attachant à chaque détail quand il descend de sa moto, quand il récupère ce qu'il vous a acheté et quand enfin il pose les pieds sur votre plage. Peu de monde vient ici et ce soir ce lieu sera votre.
Vous en ferez votre nid d'amour.
Vous le parerez d'étoiles et de rires.
De soupirs aussi. D'attente.
D'indécence et d'amour.

Tu ne te lèves pas tout de suite, tu le regardes d'abord, savourant sa démarche. Chaque mouvement éveille plus de désir. Tu le trouves beau, sexy, délicieusement provoquant. Son jean dessine les hanches, son tee-shirt pourrait même coller plus à sa peau. Tu te régaleras de lui ôter le moment voulu. Et tu trembles ému par cette vision. Et puis tu te lèves. D'un mouvement de main tu fais tomber les grains de sable qui avaient pris possession de tes vêtements. Un simple short et un débardeur, tu as toujours trop chaud de toute façon.

Et puis tu avances dans sa direction. Ton regard accroché au sien. Le reste s'efface. Le reste n'existe plus. Il n'y a que vous, la plage, la mer et le ciel. Vous êtes seuls au monde. Et tu n'as pas besoin de plus. Iago est le centre du tien et tu sais que tu es le centre du sien. Et doucement la distance s'amoindrit. Et vos regards se font plus intenses, impossible de te décrocher de ses yeux. Et vos sourires s'agrandissent. Le bonheur se lit sur vos visages.
« Moi sur le qui vive ?? Pas du tout. Oui c'était pas trop mal mais tu aurais pu faire mieux je pense. »
Vous vous taquinez. Tu ne lui avoueras pas que tu crevais d'impatience de l'avoir prés de toi. Tu lui montreras le moment venu à quel point l'attente a été longue et frustrante. Et il laisse quelques centimètres entre vous. Tu peux sentir son souffle effleurer ta peau. Son odeur envoûter ton âme. Tu te mords la lèvre, désirant mordre la sienne. Tes yeux s'y posent dessus avec envie.
« Le patron m'a offert un truc au restaurant. Mais je n'ai pas tout mangé. »
Tu n'as pas voulu montrer que tu étais affamé et puis l'angoisse coinçait ton estomac. Mais c'est vrai que là là faim est bien présente. Même si c'est un autre met que tu as envie de dévorer.
« De toute façon je sais parfaitement ce que j'ai envie de grignoter. »
Et vu le regard que tu poses sur ton amant, tu n'as pas besoin d'en rajouter plus pour faire passer le message. Tu souris et tu réduits enfin la distance. Vos corps se frôlent et ton cœur s'agite. Ta main vient se poser derrière la nuque de Iago.
« Insoutenable est un mot trop faible. »
Tes lèvres soufflent tes mots sur les siennes avant de les emprisonner dans un baiser. Il est d'abord doux juste lèvres contre lèvres. Avant de se faire plus vorace et que ta langue cherche la sienne. Ta main se resserre contre sa nuque, tes doigts jouent dans la naissance de ses cheveux. L'autre entoure sa taille et tu le colles contre toi. Avide de le sentir. Tu voudrais te fondre en lui. Ton cœur et ton souffle s'accordent au cœur et au souffle de Iago.
Instant magique. Éternel.
« J'ai rêvé de ce baiser toute la journée. A chaque seconde alors que je t'attendais. »
Regard troublé, corps en émoi. Iago te met toujours dans un état de fébrilité déstabilisante quand tu es à ses côtés. Mais tu aimes ces sensations.
« Et toi comment elle était l'attente ? N'ai-je pas brisé une super soirée ? »
Tu ne lâches pas ses yeux. Laissant tes mains s'attarder sur sa peau. Vu que dans main dans son dos à glisser vers le bas pesant sous son tee-shirt. La pulpe de tes doigts retrouve sa peau frissonnante.
Délice et exquise caresse.
La promesse d'une suite troublante.


vmicorum.
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Iago Romano
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• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
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Iago Romano
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)
Mer 14 Juil - 18:41
Le bonheur de se retrouver est évident. Il transduit dans la lueur de leur regard alors qu’ils se contemplent comme s’ils faisaient face à une merveille dont ils ne pourraient pas se détacher. Iago n’a jamais pu détourner son regard de cet homme lorsqu’il rentre dans son champ de vision. Pas depuis que cet homme est entré dans sa vie, lui a offert un monde où il pouvait être celui qu’il désirait, loin de la réalité. Durant son adolescence, cet univers était une véritable bulle d’oxygène, lui, l’héritier d’un groupe de mafieux, qui a dû apprendre très tôt les règles qui régissaient son rôle. Il sait qu’il doit sa liberté à Ugo, son frère, qui s’assure que personne ne vienne le tourmenter avec son passé. Il le protège des ambitions et représailles. Fort heureusement, Ugo est entouré d’hommes de confiance. Ce qui lui permet de vivre de nouveau à Los Angeles, sans être de nouveau impliqué dans les affaires familiales et de pouvoir refaire sa vie. Ainsi, il est libre de retrouver Zephyr sans craindre que sa présence soit révélée, tout comme son homosexualité. Il lui est possible de retrouver cette bulle d’oxygène et de se laisser aller après une année privée de l’autre. Pourtant, malgré le manque apporté par la distance, ils ne peuvent pas s’empêcher de se titiller, de jouer avec les sens de l’autre comme lorsqu’adolescents, ils se nourrissaient de cette complicité qui n’a jamais tari. Elle est logée dans l’éclat de leurs rétines et puise son essence dans l’affection qu’ils se portent depuis des années. Cet amour qui rend la distance si complexe à tenir alors qu’ils meurent d’envie de se frôler, de communier de nouveau pour ne faire qu’un. Eux. Ils s’enivrent mutuellement, mais aucun des deux ne succombe à la tentation pour l’instant. L’échange est léger, empreint de malice et de tendresse. De toute façon, je sais parfaitement ce que j’ai envie de grignoter. Le sous-entendu est clair et équivoque. Cela arrache un sourire au militaire alors que l’artiste réduit la distance pour que leurs corps se frôlent et s’agitent au contact de l’autre. L’impatience de Zephyr est évidente. Elle le surprend d’autant plus qu’avant son dernier retour, Zephyr prenait plaisir à le faire se languir de lui. Aujourd’hui, les rôles semblent s’inverser et Iago perçoit la vérité douloureuse derrière le timbre de la voix de son amant. Ce silence était insoutenable. Ce manque de toi était insoutenable. Il ne le dit pas, mais Iago l’entend et ça ne le laisse absolument pas indifférent. Cela l’émeut au plus profond de lui, titille son désir de le faire sien de nouveau, mais il reste sage. Il ne peut pas s’empêcher de songer que l’intensité de son amour pourrait faire fuir cet homme s’il l’exprimait pleinement. En conséquence, il s’intime à le laisser venir à lui, prendre ce qu’il désire et réclamer ce qu’il souhaite de lui. Cela lui confère un pouvoir que le coréen possédait par le passé. Pas que cela lui ait déplu. Il a toujours accepté Zephyr tel qu’il était. Il savoure le baiser qui lui est volé. Une simple caresse comme le crépitement d’une allumette qu’on allume avant de mettre le feu aux poudres. Incendie qui se déclenche immédiatement alors que le baiser se fait plus intime et intense. Les mains se trouvent, s’ancrent à la chair de l’autre alors que leurs corps s’imbriquent à la perfection contre l’autre. Ils ne peuvent pas mentir sur l’essence de leur relation lorsqu’ils communiquent de la sorte, lorsque la chair s’abreuve de l’autre comme s’il était essentiel à son équilibre. Leurs myocardes battent avec la même intensité, à l’unisson comme s’ils étaient faits pour s’accorder. Ce sentiment, il l’éprouve également avec Alessandro. Iago est fait pour être à leurs côtés et est prêt à tout accepter pour continuer à ressentir ces sensations-là. J'ai rêvé de ce baiser toute la journée. A chaque seconde alors que je t’attendais. Cet aveu murmuré qui lui retourne les tripes. Les prunelles du militaire se font plus intenses alors qu’il lui retourne la questionne. Son cœur bat la chamade alors que sa chair s’orne de frisons exquis aux passages des doigts de son amant. « Toujours trop longue, tu le sais bien mio passerotto… » Il lui murmure en embrassant son front, le souffle court tandis que sa main vient doucement caresser sa nuque. « Aucun regret concernant ma soirée. Je buvais un verre avec mes collègues et espérait avoir de tes nouvelles comme toujours. » Il lui indique sans aucune animosité dans sa voix. C’est juste un fait. La réalité d’un cœur qui attend que l’autre le contacte, car il ne souhaite pas l’étouffer avec son amour. « Je suis bien heureux que tu l’ais fait. » Il lui indique en venant embrasser ses lèvres alors qu’il vient s’éloigner pour déposer ses affaires à leurs pieds, s’éloigner de son côté qui est loin de le rendre insensible. Il a envie de lui, mais il ne désire pas que leur relation ne devienne que des instants où ils se retrouvent pour satisfaire une faim qui ne tari jamais. Il souhaite pouvoir se nourrir de cette complicité, de cette tendresse qui nourrit inexorablement leur passion. « En plus, c’est une magnifique nuit pour se retrouver sur la plage. Je suis ravi que c’est avec moi que tu ais eu envie de passer cette nuit. » Il lui indique dans le creux de son oreille alors qu’il vient déposer un baiser sur sa nuque. Son bras se glisse autour de ses épaules alors qu’il vient déposer un baiser sur sa tempe. Par le passé, il lui aurait demandé s’il souhaitait piquer une tête avant de s’installer. Aujourd’hui, il a conscience que ce genre d’impulsion ne lui est plus permise à cause de sa prothèse. Qu’il y a tout un processus à suivre avant de rejoindre l’eau de l’océan. « Tu m’as manqué. » Il lui avoue dans un murmure. Juste pour qu’il le sache, qu’il n’en doute jamais, telle une piqure de rappel pour lui assurer qu’une personne sur terre, tient réellement à lui comme à la prunelle de ses yeux.
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Zéphyr Ucello
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• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
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Zéphyr Ucello
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)
Dim 18 Juil - 9:47
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ft Iago
l'instant T sur la plage
Et le temps s'arrête.
Quand tu le vois arriver. Tout s'efface autour de toi. Il n'y a que lui poser là entre le ciel et la terre. Ton Iago qui accroche ton regard de ses yeux clairs.  Et ton cœur accélère le rythme de ses battements. Donnant à ton être le ressenti d'une autre musique. Elle se joue de plus en plus souvent depuis son retour. Elle est plus forte qu'avant, elle se loge dans chaque parcelle de ton être et te rend fébrile. Elle t'attache aux battements du cœur de ton amant et tisse ce lien qui tu ne dévoiles pas encore. Ce sentiment fort et puissant qui te caresse et te rend comme de la guimauve quand tu lui fais face.
Tu sais ce qu'il en est.
Tu sais où il te mène.
Mais tu n'as rien révélé.
Tu attends le bon moment.
Tu attends d'en être certain.

Tu attends de ne plus pouvoir garder cet amour que pour toi même si tu le sais partagé. Tant que tu ne te déclares pas, votre relation garde cette couleur de liberté donc Iago ne t'a jamais privé. Et tu avances réduisant la distance doucement.

Et le temps s'arrête.
Alors que l'espace qui vous sépare est infime. Aussi fin qu'une feuille de papier. Feuille qui pourrait s'envoler sous ton souffle et vous réunir d'un battement d'aile. Et les mots s'échangent, tendre taquinerie qui vous fait sourire. Ton cœur s'agite un peu plus dans ta poitrine alors que tes yeux se posent sur ses lèvres que tu désires. Elles sont comme la lumière et toi tu n'es qu'un papillon qui a envie d'y goûter.
Encore et encore.
Envie que tu freines pour donner à ce moment bien plus de magie. Et ton impatience se glisse dans tes réponses comme ce que tu prévois pour cette soirée qui vous unit. Tu sais qu'entre vous il n'y a pas que du sexe, mais le manque que tu as ressenti durant son absence se traduit par une besoin de le dévorer dés que tu en as l'occasion. Sentir sa peau contre la tienne et t'abandonner contre lui.
C'est un peu ta raison d'être à présent.
Ta ligne de conduite.

Et tu joues de cette envie vorace. Alors que le silence s'installe imprégnant le moment d'émotions intenses. Vous n'avez pas besoin de mots
pour savoir. Pour savoir ce qui se passe dans vos palpitants affolés. Vous n'avez pas besoin de mots pour savoir ce qui se dessine sur vos peaux. Pour savoir ce qui se grave aux creux de vos reins.

Et tu ne peux plus attendre. Tes lèvres capturent les siennes.
Et le temps s'étire pour ne faire qu'un instant d'éternité.
Et ton corps vibre de trop le désirer. De trop l'aimer.
Et tu sais que Iago le sait.
Tout ton être transpire se sentiment que tu gardes secret.


Ce baiser répond à toutes tes attentes et déclenche avec plus de force tes désirs. Tes envies. Vos gestes se font doux, vos mains laissent leurs traces. C'est toujours une découverte plus intenses. Comme une fusion. Comme si l'essence même de ton Iago passait dans ton corps et que la tienne se diffusait dans le sien.
Brûlures des sens.
L'aveu tombe : le temps passé loin l'un de l'autre est long, toujours trop long. Mais n'est ce pas aussi ce qui donne à vos instants cette puissance. Ce trouble déroutant.
« Va falloir qu'on raccourcisse ce temps alors. »
Et tu souris alors que ton amant t'embrasse comme un enfant sage. Alors que tu rêves d'insolence et d'indécence. Mais vous avez toute la nuit.
« Mignons tes collègues ? »
Tu lui fais un clin d’œil cherchant à la charrier. Lui faisant croire que peut être tu pourrais être intéressé.
« Ils ne savent pas avec que bel Apollon tu passes ta soirée. Il t'enviera sinon. »
Tu sais que certaines choses ne peuvent se dire. Mais tu t'en moques. Après tout qui a besoin de savoir pour vous. Votre histoire est à vous, les autres n'ont pas besoin de s'y raccrocher. Pour toi elle n'est pas interdite, elle n'est pas hors norme.
Parce que tu l'as choisi LUI.
Et qu'il t'a choisi TOI.

Même si pour lui il y a des risques, mais tu serais prêt à tout pour le protéger de ceux qui faudrait le blesser. Ou pire.
« Je sais que tu es heureux tes yeux pétillent. »
Et vos lèvres s'effleurent à nouveau, prémisse de vos envies. Mais Iago remet de la distance comme s'il avait peur de t'étouffer, tu sais combien ton esprit de liberté lui tient à cœur.  Il le respecte et ne brisera jamais cette soif profonde, même si peu à peu tu te rends compte qu'être attaché est plaisant, réconfortant, rassurant. Et tu te dis qu'avoir un toit sur la tête t'éviterait d'avoir froid, d'avoir faim. Et tu te dis que pour ton Iago tu pourrais accepter d'avoir des murs autour de toi, sans te sentir enfermé et privé de liberté.

Un jour tu lui diras tout ça.
Un jour tu lui avoueras tout ça.
Et tu resteras bien plus d'une nuit chez lui.
Un jour, tu le sais.
C'est gravé au fond de tes tripes.


Iago distille ses mots au creux de ton oreille, et ses lèvres contre ta nuque enflamment ta peau. Tu viens plonger ton regard dans le sien.
« Oui c'est le temps idéal pour une nuit à deux. On pourrait même trouver ça romantique . »
Ton rire éclate le silence de sonorités douces. Tu t'approches et à ton tour tu murmures contre son cou.
« Et il y a des choses que je n'ai envie de faire qu'avoir toi. »
Et ta bouche caresse sa peau. Et ses mots gonflent ton cœur. Tu frissonnes, tu viens lier tes doigts aux sien. Avant de poser ta tête contre sa poitrine tout contre son cœur pour l'écouter battre.
« Tu m'as manqué aussi. »
Et tes doigts se serrent. A cet instant tu ne peux t'empêcher de penser au fait que tu aurais pu le perdre. Au fait que si tu le perdais tu ne pourrais plus exister.
Iago c'est une part de toi.
Et sans cette part tu n'es plus rien.
Même pas une brise discrète.

Et tu soulèves ta tête, tu viens une nouvelle fois plonger ton regard dans le sien. Tu lui souris, chassant tes pensées sombres, ne voyant que les étoiles qui brillent dans les yeux de ton Iago et qui illuminent les tiens.
« J'ai faim. »
Une façon de chasser cet instant sentimental. Et tu l'embrasses. Tes yeux regardent les sacs que ton amant à apporter. Puis ils remontent vers lui.
« Je commence par quoi ? »
Ton air se fait sérieux alors que tu fais celui qui réfléchit à ce qu'il va dévorer.
« Je pense que je vais te garder pour le dessert. »
Et ton rire éclate encore une fois.
« Allez on s'installe. »
Et tu tires doucement sur sa main pour que vous vous posiez dans le sable face à la mer. Côte à côte.

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Iago Romano
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• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
• avatar : Andre Hamann
• crédits : @Eilyam
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• date de naissance : 25/11/1988
Iago Romano
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)
Mer 21 Juil - 13:01
Va falloir qu’on raccourcisse ce temps alors. L’idée lui plait. Il n’ose la formuler, car il a toujours cette inquiétude logée dans sa poitrine d’en demander trop à cet homme qui fait partie de son existence depuis son adolescence. Il le sait épris de liberté et Iago s’est habitué à ne rien réclamer, juste prendre ce qu’il lui donne, quitte à se brimer, à s’oublier par amour. L’idée de le voir s’envoler, le quitter lui est impossible. Il est cette brise d’air rafraichissante qui lui a redonné le souffle à chacune de leur rencontre. Zephyr l’ignore, mais il lui a permis de respirer de nouveau en s’immisçant dans sa vie et depuis ce jour, cette sensation ne s’est jamais étioler. Au contraire, il ne cesse d’enflammer ses sens, cette passion dévorante contre laquelle il lutte pour ne pas étouffer cette âme libre alors qu’il ne demande qu’à l’avoir dans sa vie. Jour après jour. Lorsqu’il cherche à le taquiner, un sourire ourle naturellement ses lèvres. « Si on peut envisager que des hommes pesant bien 90 kg, tatoué jusqu’au visage sont mignons, je pense qu’on peut dire cela. Mais je crois que c’est ton genre d’homme. » Il lui indique dans un ton badin alors qu’un sourire vient éclairer ses traits avant de poursuivre. « Du coup, je préfère te garder que pour moi. » Il lui indique avec sincérité même s’il prend un ton détaché et espiègle. La vérité est là, limpide comme du cristal. Pour rien au monde, il ne veut partager Zephyr avec d’autres. La seule personne avec qui il consentirait de le partager est Alessandro. Il sait bien entendu, qu’il est loin d’être la seule personne à effleurer les formes de l’Asiatique, qu’il arrive à ce dernier de passer ses nuits dans les draps d’autres âmes, femmes ou hommes, mais Iago préfère ne pas y songer. Il n’y pourrait rien et pourrait résolument rien y faire. Zephyr ne lui appartient pas. Du moins, pas totalement, car il n’a aucun doute sur l’amour qu’il lui porter. Il a juste cette soif de liberté et de découverte qui le porte parfois loin de lui, même s’il finit toujours par lui revenir. Iago est toujours heureux de le retrouver, qu’importe où les pas de Zephyr l’ont mené avant de le rejoindre. Il l’accepte tel qu’il est et le chérit lorsqu’il lui en donne la possibilité. On ne peut douter de l’affection qu’il lui porte lorsqu’il le frôle de cette manière, qu’il s’autorise une tendresse qui dénote de la passion dans laquelle ils s’enlisent naturellement lors de leurs rencontres. Ce soir, il a envie de savourer sa présence avant de le sentir s’immiscer dans sa chair pour ne faire qu’un. L’instant est singulier, presque romantique comme Zephyr lui indique. C’est vrai. L’idée ne lui déplait pas, bien qu’elle fasse rire son amant, qui use de l’humour pour éviter de faire face à la réalité. Son invitation n’est pas anodine. Le lieu non plus. C’est ce qui se rapproche le plus d’un diner aux chandelles pour eux. Et il y a des choses que je n’ai envie de faire qu’avec toi. C’est doux à entendre. Cela lui arrache un sourire plus franc alors que ses prunelles luisent d’une émotion particulière. « Comme lesquelles ? » Il questionne contre son oreille alors que sa chair frisonne sous la caresse de ces lippes contre sa nuque. Une fébrilité qui s’intensifie à l’aveu de l’Asiatique. Ce manque qu’il n’avoue jamais ouvertement, qu’il laisse juste transpirer dans les étreintes lascives qu’ils partagent en accoutumée. Son émotion lui dans ses prunelles qui s’ancrent aux siennes. Une vérité avouée. Une fois de plus, lui qui a toujours gardé cela dans son cœur, s’exprime, dévoile des bouts de son âme sans ciller. Il est beau, magnifique même. Il lui coupe le souffle à moins que ce soit l’ensemble de toutes ces émotions qui le mettent dans cet état ? Le silence s’étire quelques secondes avant que Zephyr ne reprenne ses marques et chasse l’émotion de ses traits, le ramène à l’instant présent et à ce repas improvisé. Iago laisse mener la danse à Zephyr. Il est légèrement désorienté par ces émotions qui lui retournent les tripes. Son rire finit par l’arracher à ses réflexions, lui arrache un sourire attendri alors qu’il vient se poser à ses côtés à même le sable. Il prend son temps, car ses mouvements se font plus maladroits depuis qu’il a sa prothèse. Il doit s’assurer que le sable ne va pas s’immiscer sous les plis de ces vêtements et de ses chaussures. Il allonge ses jambes sur le sable, satisfait de porter un jean malgré la chaleur ambiante. Perdu dans ses réflexions, il ne remarque pas le regard de Zephyr sur lui alors qu’il agit comme il se doit pour se préserver de tout handicap prochain ou à venir. Lorsque son regard se pose sur lui, il lui offre un sourire alors qu’il vient ouvrir son sac pour lui dévoiler le festin de la soirée : un pack de bière, des sushis et un assortiment de snacks, les préférés du jeune homme qui l’accompagne. « Est-ce que le festin proposé satisfait l’appétit du prince ? » Il le taquine de son sourire franc. On peut clairement lire de la malice dans l’éclat de ses prunelles alors qu’il lui tend une bière avant de s’en saisir une pour lui et de l’ouvrir. Il la porte naturellement à ses lèvres. C’est la seule qu’il boira ce soir pour être sûr de rentrer en sécurité. Il savoure la première gorgée, satisfait d’avoir pris les bières fraiches dans le magasin. Son regard s’égare sur la plage, sur ce lieu où ils ont toujours eu l’habitude de se retrouver par le passé pour fuir la ville et ces regards indiscrets. « J’aime tellement cet endroit. Je comprends que tu l’affectionne tellement. » Il lui indique dans un petit sourire en venant chercher son regard. « C’est ici que tu écrivais mes lettres ? » Il le questionne, résolument curieux alors qu’il tend sa menotte pour frôler sa nuque, la naissance de ces cheveux avec cette douceur et dévotion qui lui colle à la peau. « Est-ce que tu as arrêté d’en écrire durant mon silence ? » Il ajoute dans un murmure. Est-ce qu’il a véritablement cru qu’il l’avait abandonné à son tour ? Est-ce qu’il avait abandonné ce lien qui leur permettait d’être connecté malgré la distance ? Il ne sait pas pourquoi, mais à cet instant, il a besoin de le savoir. Etait-il prêt à tourner la page sur eux ou l’attendait-il désespérément, sans vraiment savoir s’il lui reviendrait un jour ? Ses prunelles se font plus pénétrantes alors qu’il relâche la pression de ses doigts. « Tu n’es pas obligé de répondre. » Il lui indique dans un ton légèrement résigné, car il prend conscience que sa question pourrait le bouleverser. Elle le bouleverse. Il le voit dans la lueur de son regard, dans le tremblement de ces rétines, alors il ne veut pas accentuer son émotion quand bien même, il ne peut pas s’empêcher de vouloir savoir ce qui s’est passé durant cette année d’absence. Ce vide d’informations lui déplait fortement et envahit son esprit de questions qui lui font entrevoir pleins d’images qui titille sa jalousie, son côté possessif, même s’il ne l’abordera jamais.  
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Zéphyr Ucello
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• âge : 33
• pronom : Il
• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
• occupation : Strett artist mais pour vivre obligé de faire plein de petits boulots
• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
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Zéphyr Ucello
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)
Ven 23 Juil - 19:25
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ft Iago
l'instant T sur la plage
Les mots s'envolent.
Se mélangeant à la douce brise. Ils sont sincères. Preuve des sentiments qui vous unissent. De ce besoin viscéral d'être l'un avec l'autre. Tu es conscient que le temps passé loin de Iago est long, sans saveur, sans couleur. Tu as bien vu durant cette année ou tu as été privé de lui combien tes journées étaient fades. Rester à ses côtés, savourer chaque seconde avec lui. Juste même que pour le regarder dormir. Cela te plairait mais ton amour de liberté est encore trop vorace pour oser appliquer cette règle de ne plus t'éloigner de l'homme que tu aimes. Tes yeux, tout ton être font passer le message, Sur ta peau c'est écrit, invisible à l’œil nu mais ancré dans chaque centimètre de ta chair.
Tu es à Iago, juste à lui.
Et depuis son retour les autres qui frôlaient ta peau s'amoindrissent. Tu as conscience également d'une chose c'est qu'il y en a un autre homme dans la vie de ton amant. Alessandro. Cet homme que tu ne connais qu'à travers ses mots Et qui éveille ta jalousie quand tu les imagines tous les deux. Mais tu chasses ces pensées, pour le moment il n'y a que toi. Que vous sur cette plage qui devient l'écrin des sentiments intenses que vous vous portez. Alors tu te laisses aller par le bonheur que tu éprouves. Par cette chaleur troublante qui te caresse au plus profond de tes entrailles. Te berçant de douceur et de paix.

Et avec les mots s'envolent les gestes.
Les regards. Les baisers. Ce besoin de goûter vos peaux. De s'enivrer de vos odeurs. Ce besoin d'être contre lui. Chaleur intense de vos corps qui se diffuse et s'invite dans vos êtres fébriles. Et pour apaiser ce trouble puissant. Tu le taquines. Une façon de ne pas montrer combien tu es attaché, une pirouette pour échapper à ce sentiment qui grandit et prend de plus en plus de place. Un sentiment qui se nourrit dans les sourires, dans le regard de Iago.
« Cela se pourrait bien. Même si je suis sur que de tous tu es le plus séduisant et le plus sexy. »
Ton regard s'attarderait certainement sur les courbes viriles des amis de ton amant. Mais tu sais que les siennes rapporteraient haut la main l'intérêt de regard. De ton corps. De ta bouche, De tes mains. Tu souris quand il avoue vouloir te garder pour lui.
« Ce soir je ne suis qu'à toi. »
Et tu n'en dis pas plus. Tu sais que même si cela se fait rare, tu as encore besoin de butiner. Tu luttes contre mais tu n'as pas encore entièrement réussi à te détacher de cette vérité. Et tu te doutes que ce fait le blesse, même s'il n'en parle jamais.
Mais ce soir tu n'es qu'à lui.
Entièrement à lui.


Et l'instant se fait tendresse. L'image que vous dégagez est empli de romantisme. Tout se prête à la vision d'un dîner en amoureux. Il n'y a pas de chandelles, pas de champagne, mais c'est encore mieux à tes yeux. Parce que cela vous ressemble. Pas besoin de chichi pour que l'instant soit parfait et magique. Et tu viens titiller un peu plus ton Iago. Provoquant sa curiosité. Tu aimes le voir ainsi presque impatient de connaître les secrets de ton âme.
« Tu rougirais si je te le disais. Et tu me sauterais dessus juste pour voir si je dis vrai. »
Tu ris contre sa peau que tu embrasses et mordilles. Tu pourrais passer pour un affamé, ce qui est vrai, mais vous avez tout votre temps. La nuit est à vous. Pourtant tu n'es pas certain de résister longtemps surtout si tu te mets à dévoiler ces choses que tu n'aimes faire qu'avec lui.
« J'aime nos moments, comme ce genre de soirée, quand on sur la plage ou dans notre coin secret. Ils n'appartiennent qu'à nous. Ils sont comme des étoiles qui illuminent notre ciel. »
Et tu lèves les yeux vers le firmament.
« Je suis sur qu'on va faire naître une nouvelle étoile ce soir. »
Et puis tu reviens à la réalité de l'instant après avoir toi aussi avoué le manque. Tu t'ancres dans une action palpable pour ne pas te laisser emporter par ce que ton cœur chante et qui se dessine sous des frissons incontrôlables.
Et tu réalises alors que Iago s'installe sur le sable que tu n'as pas bien gérer la situation.
« Merde je n'ai pas pensé au fait que le sable puisse poser un souci à ta jambe. J'ai même pas de serviette. Quel idiot. Tu veux mon tee-shirt pour mettre dessous. »
Tu te sens con sur le coup. Et tu te dis qu'il faut aussi oublier l'idée d'un bain de minuit. Va falloir que tu sois plus attentif à ce genre de détail. Tu t'en veux un peu de ne pas y avoir pensé. Puis le repas se dévoile. Le menu est alléchant et tu salives à son énoncé.
« C'est trop parfait. Tu as pris tout ce que j'aime. Le petit prince est content. »
Tu frappes dans tes mains, pire qu'un gamin, difficile de penser que tu es un mec de trente ans quand tu réagis de la sorte. Puis tu bouges en faisant attention de ne pas remuer trop de sable. Et tu viens déposer un doux baiser contre la joue de ton Iago.
« Mon estomac te dit merci. »

Tu récupères la bière qu'il te tend et tu la portes à tes lèvres, elle est parfaitement fraîche.
« Tu as vraiment pensé à tout. »
Tu souris à la remarque de Iago.
« C'est un peu une deuxième maison liberté ici. Elle est illimitée. J'aime venir m'y ressourcer. »
Tu y as passé des heures sur cette plage à regarder l'horizon en te demandant si en même temps que toi Iago regardait le ciel. Tu as eu des doutes sur cette plage ; Des peurs. La peur de ne jamais le voir revenir. Tu as pleuré seul et dans les bras de Tao qui t'a toujours soutenu dans les moments de cafard, de questionnement. Tu baisses les yeux à la suite de sa demande.
« La plus part ont été écrites ici. D'autres dans notre endroit secret. »
Ta voix se fait murmure.
« Je me demandais en les écrivant où tu étais, ce que tu faisais, si toi aussi tu regardais le ciel en même temps que moi. Je t'imaginais au bout de l'horizon.»
Ton cœur se serre un peu, en pensant à toutes les émotions que tu as éprouvé durant l'absence de ton amant. A ce déchirement douloureux. Ta main libre vient jouer sans le sable. Un silence s'installe alors qu'il te dit que tu n'es pas obligé de répondre. Vous n'avez pas vraiment parlé de cette période et de toutes les douleurs qu'elle a engendré. Puis tu reprends la parole, mots distillés doucement.
« J'ai continué à écrire même quand je n'ai plus eu de réponse. »
Tu lèves ton visage et plonge tes yeux dans ce de Iago. Tu es fébrile tu trembles. A t-il seulement idée de tous les bouleversements qui ont traversé ton être durant ce laps de temps ? De tous les questionnements qui se sont imposés à ton esprit ?
« Je ne pouvais pas m'en empêcher c'était vital .. je ne pouvais me résoudre à penser que si tu ne répondais pas c'était parce que tu m'oubliais .. c'était compliqué .. mais t'écrire était comme garder en vie notre lien  .. même si j'ai fini par plus les envoyer .. »  
Celles qui ont été postés ont certainement été perdues.
« Je suppose que les dernières postées ne te sont jamais arrivés. »
Iago a t-il lu certaines ou tes sentiments étaient plus présent ? S'il en parle c'est qu'il aimerait lire celles que tu n'as jamais envoyé ? Celles qui dévoileraient d'avantage cette souffrance muette qui a tiraillé ton cœur de mille maux, que même les mots les plus sincères n'ont pas apaisé. Osera t(il te demander de lui en montrer certaines voir toutes ? Oseras tu les lui tendre pour qu'il les lise.
Cette idée te panique.
Il verrait la fragilité dans laquelle tu as été plongé durant son absence; Toi qui a voulu jouer les forts, les épris de liberté.
Là tu n'étais qu'une coquille vide.
Le courant d'air ne soufflait pas bien fort en l'absence de Iago
.

vmicorum.
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Iago Romano
Iago Romano
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• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
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Iago Romano
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)
Ven 30 Juil - 15:38
Ce soir, je ne suis qu’à toi. Cette demi-vérité annoncée comme une épée de Damoclès au-dessus de leurs têtes. Elle n’est jamais simple à entendre, mais Iago a appris à faire avec celle-ci. A vivre en ayant conscience de ce qu’il n’aura jamais. De toute façon, il ne serait pas en mesure de lui assurer une fidélité non plus. Cela ne chasse pas autant ce sentiment de possession qui l’envahit à chaque fois qu’ils évoquent les conquêtes du courant d’air. Par le passé, la pensée le rendait fou de jalousie même s’il n’en disait mot. Aujourd’hui, il est en capacité de l’entendre et de ressentir qu’une légère pointe venir piquer son myocarde qui n’arrive pas à se sevrer de cet homme. Il ne veut pas laisser le monstre vert contrôler son existence. Il sait à quel point il peut faire plus de dégâts que de bienfaits. Ils doivent se satisfaire de ce que la vie leur offre et juste profiter de l’instant présent, sans se poser plus de questions. Ce soir, ils s’appartiennent. Peut-être pas demain, mais ce soir peut avoir le goût de l’éternité s’ils y aspirent mutuellement et c’est tout ce qui a de l’importance. Cette bulle leur appartient, tout comme cette plage qui s’offrent à leurs regards alors qu’ils s’installent pour piqueniquer tels deux âmes libres qui se retrouvent. La complicité qui émane d’eux embaume leurs poitrines d’une chaleur exquise. Elle est accentuée par les attentions qu’ils s’offrent, par la douce caresse d’une main ou d’un baiser. Ils s’enivrent parce que c’est une danse à laquelle il se livre à chaque rencontre. Le feu de la passion crépite entre eux, met le feu à un brasier qui ne s’éteint jamais et qu’ils prennent plaisir à alimenter jusqu’à ne plus pouvoir demeurer aveugle à l’évidence. Ils se désirent comme lors de leur adolescence, lorsque deux gamins se sont rencontrés à travers l’art et ont appris à se connaître, comme lorsqu’ils sont devenus jeunes adultes et qu’ils se retrouvaient après de longs mois d’absence, comme lorsque revenu blessé du champ de combat, Iago a retrouvé sa trace et qu’ils mourraient d’envie de retrouver le grain de la chair de l’autre. Cette ambition ne se tarit pas, elle est inscrite dans leur chair au point qu’il serait aisé de se perdre dans cette luxure sans rien attendre de plus. Seulement, son attirance pour cet homme n’est qu’une composante d’éléments qui ont fait de Zephyr une exception. Il l’aime pour mille et une raisons. Tous différentes et parfois diamétralement opposées l’une à l’autre, mais complémentaires à la fois. Ce soir, il désire ardemment découvrir l’homme qu’il est devenu, celui qui s’est construit loin de lui et dont il a des traces uniquement au travers de ses lettres. Il sourit aux propos de l’Asiatique. Il a cette innocence qu’il n’a jamais eu. Son attitude rêveuse est un souffle d’air dans sa vie monotone et terre à terre. « Et on en fera naître bien d’autres à l’avenir. » Il lui promet dans un sourire amusé alors que ses prunelles viennent se perdre dans celles de son partenaire. Aujourd’hui, il n’y a plus de date de départ, ni de promesse de retour. Il est revenu vivre à Los Angeles, car à défaut de pouvoir vivre auprès d’Alessandro, il souhaitait être près de Zephyr, prêt à se contenter de ces nuits dispersées au fil de ses envies et à prendre le risque que les chaines de sa famille viennent de nouveaux l’enchainer à ses obligations. Alessandro qui lui manque, comme l’Asiatique lui manquait à New York ou sur le champ de combat. La sollicitude de Zéphyr t’arrache un sourire. « Non, ça ira. J’ai un jean. Je dois juste faire attention que le sable ne rentre pas dans ma bottine. » Il le rassure dans un ton égal. Il ne veut pas que Zephyr se charge inutilement de reproches alors qu’il n’a aucune responsabilité sur son handicap. D’ailleurs, il ne manque pas de faire une diversion avec le repas. Il a conscience d’avoir pris les mets favoris de l’Asiatique. Il sait que de cette manière, il mangera et aura des restes pour les jours à venir. Il sait que les revenus de son ami sont aléatoires. S’il peut lui permettre de faire des économies en prévoyant larges, il n’est pas contre cette idée, surtout lorsque ce genre d’initiatives lui assure la vision de son côté candide et enthousiaste. Iago le fixe avec douceur, un sourire niché sur les lèvres. Cet instant est parfait. Le lieu est vraiment idéal pour leur permettre de se retrouver, de se sentir libre et non enfermé dans leur atelier clandestin. Est-ce qu’il venait parfois ici pour écrire ses lettres ? Il ne veut pas réveiller une peine antérieure, mais sa curiosité a besoin d’être satisfaite. A-t-il arrêté de lui écrire face à son silence ? A-t-il abandonné l’espoir de le revoir de nouveau à ses côtés ? Est-ce qu’il a manqué de perdre son souffle tout comme lui, malgré la présence d’Alessandro à ses côtés ? La réponse n’est que murmurée. Ces questions touchent un sujet sensible et Iago n’en doute pas. Il l’écoute en silence, dévoiler un pan de son histoire qu’il ignorait encore à ce jour. Je ne pouvais pas m’en empêcher, c’était vital. Une vérité qui vaut plus que tous les "je t’aime" du monde, qu’une relation exclusive où il serait enfermée dans une case. Il sent l’émotion dans la voix de son amant et cela avive la sienne. Sa main vient naturellement se glisser dans la nuque de cet homme qui se dévoile bien plus depuis son retour qu’au cours de toutes ces années. Il caresse sa peau frissonnante, s’immisce dans sa fine chevelure pour lui offrir des touchers qui lui offriront un peu de réconfort. Ses prunelles luisent de la même émotion que les siennes alors que sa poitrine se fait douloureuse. Je suppose que les dernières postées ne te sont jamais arrivés. Il hoche simplement la tête dans un signe d’assentiment alors que d’une voix rauque, il murmure. « Mon départ a été bien trop précipité pour que je récupère mes affaires. C’est Alessandro qui les a récupérés lorsqu’il a été réformé à cause de son état de santé. » Il lui indique dans une voix étriquée alors qu’il s’intime à prendre une grande inspiration pour contenir les tremblements de ces doigts. « C’est grâce à lui que je suis encore là. Il s’est acharné sur moi pour me maintenir en vie. Sans lui, je serai mort sur le champ de bataille. J’ai mis du temps à m’en rendre compte, à voir qu’il était aussi bousillé que moi. Mais moi, je t’avais. J’avais encore des bouts de toi sur des lettres qui me permettaient de m’évader. Pendant un an, je me suis battu pour récupérer mon autonomie pour pouvoir te retrouver, goûter de nouveau à ce souffle que toi seul a la capacité de m’offrir. Lui, il n’avait que moi et des débris d’un mariage qui a souffert de son choix. Un moi qui n’était plus vraiment celui qu’il avait connu, du moins dans un premier temps… » Sa voix se meurt alors qu’il sent les émotions ressurgir. « J’étais sa bouée de sauvetage comme il était la mienne. Pourtant, en devenant sa priorité, il a brisé son équilibre. J’ai peur de l’avoir compris que trop tard. C’est pour cela que je suis revenu à Los Angeles. Pour vous deux. » Il murmure tout en poursuivant ses caresses sur le cuir chevelu de l’artiste. Il vient doucement l’attirer vers lui pour déposer un baiser contre sa tapie. « Merci de ne pas avoir arrêté, de m’avoir donné cette place dans ta vie. J’ai conscience du cadeau que tu me fais, mio passerotto… » Il murmure en venant renforcer la pression de ses lèvres contre sa tempe avant d’ajouter. « J’espère qu’un jour, tu me laisseras la possibilité de lire ces lettres que j’ai tant espéré recevoir et voulu lire. De découvrir celui que tu ne pouvais pas t’empêcher d’être lorsque tu as cru m’avoir perdu. » Il n’y a pas point d’impératif dans sa voix. Il évoque un souhait qui lui tient à cœur, qui se réalisera ou non. Il a conscience que parler d’Alessandro doit bouleversé Zephyr, mais il considère qu’il lui doit ces confidences pour qu’il comprenne, ait un aperçu de cette vie qu’il a eu loin de la routine d’une base militaire où il a dû trouver la force et le courage d’avancer malgré la perte d’un de ses membres, d’une certaine autonomie qu’il n’aura plus jamais.
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Zéphyr Ucello
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Zéphyr Ucello
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Mer 4 Aoû - 18:42
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ft Iago
l'instant T sur la plage
Tu es le vent.
Et le vent file à travers les branches, caressant les feuilles qu'il frôle avec insolence. Les caresses n'ont jamais la même saveur, la même intensité. Elles sont parfois éphémères, parfois elles s'attardent. Elles le font valser, tourbillonner, elles l'enivrent, elles le happent. Mais une chose est sure c'est que le vent revient toujours sur cette feuille qui jamais ne tombe, jamais ne faiblit. Cette feuille dont il raffole et à laquelle il reste accroché. Qu'importe les coups durs, les tempêtes. Le vent il a besoin d'elle.
Comme tu as besoin de LUI.
Alors oui tu es infidèle, ton corps s'abreuvent d'autres odeurs. Tes gémissements s'égarent au prés d'autres partenaires. Mais ce que tu donnes à Iago, tu ne le donnes qu'à lui. A personne d'autre. Il a se privilège de connaître vraiment le vent, de connaître celui que tu es. Il te sait brise matinale, ouragan de pluie, mais même si tu t'égares tu reviens vers lui. Et lorsque tu es en sa compagnie, tout le reste disparaît. Il devient le centre, ton centre, et tu virevoltes autour. L'emportant avec toi dans la douce tourmente des émotions et des sensations partagées.
Entre vous c'est unique.
Rien ne s'explique,
Tout se vit.


Tu es l'instant.
Romantique et passionné. Avec Iago ton monde s'anime de merveille, se parsème de beauté, se colore de fièvre. Les étoiles sont plus brillantes, la mer plus profonde, le ciel plus immense, et même les grains de sable sont comme du velours. Il a le don Iago de rendre tout plus beau, et tu t'accroches à ce monde qu'il crée pour toi. Qu'il crée avec toi. Pas de limites, pas de règles sauf celles liées au respect. La plage c'est un peu votre chez vous, elle renferme les trésors de vos souvenirs. Tout comme votre endroit secret, des pépites logés dans ton cœur et qui à cet instant éclairent ton regard de mille feux brillants et ardents. Tu l'aimes Iago, même si tu ne lui dis pas, enfin pas clairement. Tu sèmes juste des petits cailloux pour l'aiguiller, Pour lui montrer combien il compte.
Combien il est essentiel.
A ta vie. A ton histoire.

Tu ne peux t'en délier, même si la vie vous l'imposait, tu sais que c'est une chose impossible. Et puis il y a tes mots, cet appartenance à ta façon de voir la vie. Douceur extrême même dans les moments difficiles. Tu veux croire à une destinée. A un chemin éclairé par des étoiles que votre lien rend bien réelles. Et puis tu es bien, et la présence de ton Iago suffit à ton existence .
« Oui beaucoup d'autres. »
Parce qu'à présent il n'y aura plus d'au revoir. De tremblements incessants pour la vie du militaire. De vide quand les réponses à tes lettres n'arrivaient pas. De silence du à l'éloignement. Non il n'y a plus rien de tout cette douleur vivace qui a habité ton âme et ton cœur durant tous ces mois. Il y a juste vous et cette envie intense d'être ensemble sur un coin de plage, loin du tumulte de la réalité. Ancré dans votre monde.
Comme à cet instant.

Et puis tu reviens dans cette autre réalité, celle qui vous berce tous les jours et qui même si vous vous en écartez vous rattrape et vous maintiens. Elle ne te fait pas peur, tu as appris avec le temps à la contrôler, en à jouer. Et tu sais que de toute façon à un moment donné dans cette soirée, elle perdra la face quand avec Iago vous vous laisserez porter par ce qui vous lie et vous rend unique.
C'est un peu comme si tu voguais entre deux dimensions.
Celles de tes sentiments forts et qui parfois s'échappent de tes lèvres comme des promesses, des serments. Et celles ou tu redeviens le vent gourmand des diverses feuilles qu'il rencontre au gré de ses envolés. Mais une chose est sûre c'est que tu restes toi. Et que ton Iago a toujours sa place.
Une place de choix.
Une place de roi.

Droit que lui octroie peu à peu, ne connaissant pas encore tous les codes de ses sensations étranges qui bercent ton cœur chaque jour un peu plus. Et qui te trouble, te perturbe. Te font couler parfois.
Alors quand le manque d'air se fait trop présent, tu joues de ton sourire et de ton humour. Tu dissipes la brume de ton esprit. Tu dissipes le voile de ton regard. Tu apaises les battements de ton cœur. Tu maîtrises les flammes qui caressent tes entrailles. Parce que si tu laissais parler tout ce qui te fait vibrer à cette seconde, une passion vorace d'un rouge éclatant viendrait t'enlacer et enlacer ton amant par la même occasion. Tu ne veux pas perdre le contrôle, pas tout de suite en tout cas.
Tu te concentres sur ce qui va te nourrir le corps avant de nourrir l'essence même de ton être. Te sentant à ce moment là un peu responsable des risques que l'idée d'être assis sur la plage pourrait engendrer.
« Ok fais attention sinon on bouge. »
Même si tu es bien là. Tu ne veux pas que Iago lui se sente mal, même avec son jean. Alors l'enfant agité que tu es, devient sagesse. Et réfléchit à ses mouvements pour éviter que le sable ne vienne faire ombrage à cet instant divin.

Et puis il y a sa demande.
Silence d'abord.

Avant d'avouer que cet endroit à vu la naissance de bien des courriers pour ton Iago. Certains sont partis, et ont trouvé leur chemin, d'autres se sont perdus en route et d'autres ont trouvé refuge dans ton sac à dos. Dans ces lettres tu parsemais tes aventures, tes peurs, tes pensées. Des mots écrits avec ton cœur, que tu aurais pu écrire avec ton sang tellement par moment ils t'arrachaient des larmes et des souffrances. Tellement ils étaient forts au point que tu perdais pied. Au point que tu avais envie de hurler. Tu comprends que Iago veuillent connaître leur contenu, car tu lui racontais ta vie. Et là il a certainement un vide qu'il aimerait combler.
Mais es tu prêt à lui dévoiler toutes tes lettres ?
Tu es conscient que certaines lui lacéreraient le cœur. Car elles délivrent le message de tous tes ressentis. De toutes les souffrances que son absence avait mises au monde.
Le supporterait-il ?
Et tu l'écoutes en retour, alternant tes yeux entre son visage et le sable. Surtout quand le prénom d'Alessandro franchit ses lèvres. Tu en découvres un peu plus sur ce pan de vie ou le silence c'est fait violent. Ou tu n'as pas eu de place sauf dans ses pensées. Alors qu'un autre était à ses côtés. Tu aurais remué ciel et terre pour le rejoindre s'il te l'avait demandé. Les rues elles ont toutes la même couleur, qu'importe l'endroit où l'on se trouve. Et les rues de L.A ont été si fades et si froides sans ton Iago. Tu serres les grains de sable un peu plus dans tes doigts, te rendant compte que malgré ton effort ils t'échappent comme t'ont échappé ces instants avec ton amant. Ils étaient au profit d'un autre.
Et ce fait donne à l'absence plus de cruauté.
Et tu comprends l'importance d'Alessandro, tu l'avais saisi lors des quelques échanges ou il l'avait mentionné, mais là l'évidence ce fait plus éclatante. Et tu comprends ton importance et le fait que Iago vous aime tous les deux à parts égales. Vous êtes les deux moitiés de son cœur et on ne coupe pas un cœur. Tu frissonnes quand ses doigts s'invitent contre ta nuque et qu'ils s’immiscent dans tes cheveux. Quand il t'attire vers lui et que ses lèvres caressent ta tempe d'un doux baiser.

Voix qui déraille.
« Je l'envie d'une certaine façon d'avoir été là pour toi au moment ou tu en avais le plus besoin. Moi qui étais si loin. Comme j'aurais aimé être là aussi pour t'aider dans cette épreuve. Et pas que par mes lettres mon Iago. »
Que sont des bouts de papier même emplit de tout l'amour de la terre, quand le corps, le cœur et l'âme partent à la dérive ? Pas grand chose.
« Je regrette tellement. »
Et tes yeux plein de larmes viennent se perdre dans les siens. Au fond de toi il y a ce sentiment piquant et tranchant qui née et qui t'étouffe. Alessandro ressentit-il le même à présent qu'il est seul ? A présent qu'il sait que c'est avec son courant d'air que Iago passe du temps.
« Je crois que je suis jaloux. »
Aveu qui tombe simplement.
« Parce que je ressens de drôle de chose quand tu me parles de lui. »
Des choses qui font mal. Qui déchirent. N'avoues tu pas ainsi que tu es aussi amoureux ? Car le sentiment de jalousie ne vient caresser le cœur que lorsqu'il l'amour s'en empare. Tu secoues la tête pour chasser ce ressenti.
« Oui un jour promis je te laisserais les lire. Après tout elles sont toutes pour toi. »
Un jour tu les laisserais posées chez lui sur la commode prés de son lit. Tu resteras éloigné le temps qu'il les ouvre. Tu ne te sens pas prêt à être à ses côtés quand il les parcourra. Peut être la pudeur vu ce que tu dévoiles dans certaines.
« Et c'est toi le cadeau, un cadeau que la vie m'a faite. »
Tu tournes ton visage vers Iago vos lèvres se frôlent presque. Tu lèves les yeux, ta main se pose sur sa joue.
« C'est dur de vivre loin de lui ? Aussi dur que ça l'était de vivre loin de moi ? »
Tu baisses les yeux.
« Est ce que tu es heureux d'être ici ? »
Ta voix tremble. Tu sais que son cœur bat aussi pour Alessandro et tu as peur que le fait d'être loin de lui, le rende malheureux. Comme il devait être malheureux loin de toi. Cela te déchire le palpitant de penser que ton Iago puisse souffrir. Et en même temps cela te déchirerait le cœur de le partager si un jour Alessandro venait à s'inviter par sa présence dans vos vies.  

vmicorum.
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Iago Romano
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Iago Romano
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02) Tumblr_o48huhYmMQ1uu8iaio5_250

• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
• avatar : Andre Hamann
• crédits : @Eilyam
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• date de naissance : 25/11/1988
Iago Romano
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)
Jeu 5 Aoû - 18:21
Comme j’aurai aimé être là aussi pour t’aider dans cette épreuve. Et pas que par mes lettres mon Iago. L’émotion est perceptible dans le tiraillement qui habite la voix de son passerotto. Il ne doute absolument pas de la sincérité de ces propos. Lui-même aurait voulu l’avoir à ses côtés, lui épargner cette angoisse d’avoir pu être oublié par lui, alors qu’il pensait lui continuellement en se nourrissant de ses lettres qu’il a fini par connaître par cœur. La poigne de ses doigts contre sa nuque s’affermit alors que leurs prunelles se perdent dans leurs comparses. L’émotion de l’asiatique trouble son âme. Son aveu d’autant plus, preuve de cet amour qu’il tait, mais qui est solidement accroché au cœur de sa colombe. Une colombe qui aime tant sa liberté, mais dont l’âme est menottée à la sienne par ce sentiment qu’il ne peut reprouver ou supprimer sans prendre le risque de se sentir séparer d’une part de lui-même. « Il n’y a rien de mal à l’être. » Il lui indique avec bienveillance. « C’est un sentiment naturel quand on est attaché à quelqu’un. Moi-même je suis jaloux de toutes ses âmes qui ont la chance d’attirer son attention. » Il lui avoue à son tour dans un petit sourire contrit. Il est en accord avec ses émotions. Le petit monstre vert est devenu une ombre qu’il parvient à garder à bonne distance, car il ne désire absolument le laisser le contrôler. Il sait à quel point il peut faire de lourds dégâts et détruire tout sur son passage s’il n’est pas ménagé. Il doit juste être maitrisé, autant que possible et sinon il ne reste plus qu’à faire de son mieux pour réparer les dégâts engendrés par cette vague scélérate. Fort heureusement, sa nature lui permet de garder son calme à toute épreuve. « Egoïstement, j’aimerai être la seule, mais c’est impossible. » Il lui indique sans animosité dans la voix. Il s’est résigné à être une branche sur laquelle la colombe vient se reposer avant de prendre son envol de nouveau. Une branche qui lui offre la sécurité pour baisser la garde, reprendre des forces et se sentir chez lui. Cela lui convient. A défaut d’avoir plus et d’espérer pouvoir l’avoir. Il accepte sa liberté sans fausse bienveillance, car il l’aime cette colombe libre de voler là où le vent le porte, même si sa colombe préfère être aussi insaisissable que l’air. Pourtant, à son contact, elle se laisse si facilement effleuré et câliné sous le feuillage de cette branche sur laquelle elle se sent si bien. Une colombe qui n’a pas perdu espoir de la retrouver malgré la tempête qui a bousculé tous ses repères. Elle n’a pas cessé cette quête pour la retrouver et la branche solide est restée debout, légèrement amputé, mais déterminée à lui offrir ce repos dont elle a tant besoin pour se sentir bien. Iago aimerait apprendre ce qu’il s’est passé dans la vie de sa colombe durant cette année où leurs repères ont manqué de s’effondrer, mais il a conscience que la tristesse et le désespoir a plus d’une fois plongé son âme dans les ténèbres. Cette vérité qui pourrait totalement le dévaster s’il la découvrait trop rapidement sans y être décemment préparé. C’est toi le cadeau, un cadeau que la vie m’a faite. Cette déclaration est tel un mot doux qu’il glisserait au creux de son oreille avant de s’envoler pour fuir l’impact de ses mots. Par le passé, la colombe l’aurait fait, le laissant avec le cœur tremblant de cet amour qu’il est si facile d’éprouver à ses côtés. D’autant plus lorsque sa peau frôle la sienne, que leurs souffles et leurs regards se retrouvent pour se perdre dans celui de l’autre. C’est dur de vivre loin de lui ? Aussi dur que ça l’était de vivre loin de moi ? Des questions murmurées, aussi fragiles que du cristal, mais qui font éclater une cruelle vérité. Un soupir se meurt sur ses lèvres alors qu’il vient déposer son front contre celui de sa colombe. « Oui, c’est dur. Aussi dur que lorsque j’ai dû vivre loin de toi. » Il lui avoue avec sincérité et douceur. « Je me sens bien. Il me manque, mais il a pris la bonne décision. Il a un fils et une femme qu’il adore à défaut de l’aimer inconditionnellement. Sa vie est là-bas désormais même s’il me manque. Je ne pense pas avoir été heureux au sens précis du terme. Mon image du bonheur est inaccessible. Je suis satisfait de t’avoir à mes côtés et de profiter de ces moments en ta compagnie. Ce sont mes bouts de bonheur dans cette nouvelle vie que je me bâtis et cela me suffit. » Il lui indique en venant embrasser sa tempe. « Merci d’être toujours là, mio passerotto. » Il conclut dans un sourire sincère avant de le décoiffer pour lui arracher un rire et insuffler un peu de légèreté à cet échange qui a pris une tournure trop sombre à son gout.
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Zéphyr Ucello
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• âge : 33
• pronom : Il
• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
• occupation : Strett artist mais pour vivre obligé de faire plein de petits boulots
• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
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• crédits : thepsthings (avatar) vmicorum. (sign)
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Zéphyr Ucello
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)
Lun 9 Aoû - 18:23
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ft Iago
l'instant T sur la plage
Tes mots posés sur du papier.
Tu aurais aimé faire plus. Tellement plus. Tu t'es senti vidé durant cette année d'absence. La vie dans sa cruauté t'avait amputé de la plus belle part de toi. IAGO. Tu ne lui en voulais pas pour ça, parce qu'il n'était pas responsable, tu t'en voulais un peu parce que ta place était à ses côtés. Et des kilomètres vous avaient séparé. Tu avais mis dans tes lettres tous tes ressentis, des bouts de toi perdu que seul la présence de ton amant aurait pu rassembler. Mais cela a été impossible durant une année. Surtout que la plus part de tes messages ne sont pas arrivés à bon port. Il a été privé de ta présence physique, mais il a aussi été privé de tes pensées, de tes émotions, de ta douleur créée par le manque de lui. Ce manque profond qui encore aujourd'hui ronge tes entrailles.

Tes mots posés sur du papier.
N'auraient de toute façon pas fait le poids face à la présence de l'autre. D'Alessandro, celui qui détient l'autre moitié de son cœur et qui est ton égal dans l'amour que Iago vous porte. Et tu l'envies et tu le jalouses à cet instant celui qui a cueilli durant ce laps de temps toutes les secondes de la vie de cet être que tu chéris. Sans le dire. Et les sensations se bousculent dans ton cœur, toi l'épris de liberté, tu l'aurais bien laissé tomber pour le retrouver. Pour une étreinte même fugace alors que tes bras n'ont serré que le néant durant ces mois tranchant. Et ce n'est pas les silhouettes masculines ou féminines que tu as caressé qui t'ont apporté le repos, qui ont nourri ton âme et ton cœur. Ce n'était qu'un moyen d'évasion. Une façon de te sentir encore vivant. Toi qui mourrait à petit feu de ne plus avoir ton Iago à tes côtés.

Et tu avoues ce ressenti, bien présent quand l'image flou et sans visage de Sandro vient s'inviter dans tes pensées. La jalousie avec sa langue venimeuse caresse ton être tout entier. Qui dit jalousie dit sentiments éprouvés. Et tu n'es pas le seul à la sentir te frôler, ton Iago aussi l'éprouve quand il te sait dans d'autres bras. Et cette idée te serre le cœur, car ce n'est pas ce que tu souhaites. Mais tu ne peux lui en vouloir parce que comme il te le dit, ce sentiment est logique quand on tient à une personne. Et vous tenez l'un à l'autre, tu as juste une autre manière de le montrer.
« Je suis désolé de t'imposer cela. Durant ton absence … parfois .. il n'y avait que le froid qui me caressait. Mais au bout d'un temps je ne pouvais plus le supporter, alors je m'envolais vers d'autres cieux. »
Tu trembles bouleversé par le chemin que prend cette conversation. Tu es toujours autant écorché quand le sujet de l'absence de Iago vient sur le tapis. Tu as du mal à revivre ces moments ou tu tenais ta tête hors de l'eau que grâce à tes lettres écrites, à Tao, à tes dessins. Et tu sens ton amant aussi démuni que toi. Même si contrairement à toi il est calme, alors que tu t'agites. Devenant cette petite brise indomptée. Tout est restant prêt de l'homme qui bouscule ton cœur de tempêtes sauvages et d'ouragans incontrôlés. Et une nouvelle fois ton cœur se serre douloureusement.
« Non ce n'est pas égoïste Iago. C'est humain. »
Et tu le regardes posant ta tête contre son épaule. Cherchant à rendre le contact plus intime, comme pour le rassurer. Te rassurer aussi.
« J'essaie tu sais et ils sont moins nombreux. Je n'ai plus autant cette envie de me perdre ailleurs .. et rien n'est impossible .. »
Les derniers sont un murmure que tu dépose contre son cou que tu embrasses. Tu voudrais pouvoir lui offrir ce qu'il désire tant.
N'être qu'à lui.
Mais une part de toi résiste à cette idée, peut être cette part qui lutte contre le fait que lui n'est pas qu'à toi. L'équitation n'est pas égale. Elle est bancale . Et tu n'es pas certain qu'un jour elle deviendra l'équation que Iago aimerait écrire.

Tu aimerais que tout soit bien plus simple. Mais votre histoire serait-elle aussi intense si tu n'étais pas l'âme libre que tu es ? Si dans la vie de Iago il n'y avait pas Alessandro ? Cette partition à trois, entamée mais jamais réellement jouée n'est-elle pas l'équilibre de vos liens puissants ? Tu l'ignores. Tu étais là en premier, mais tu n'as jamais été fidèle. Même si les autres n'ont jamais eu ce que ton Iago a. Alors que lui donne à Sandro ce qu'il te donne à toi. Il est déchiré entre deux mondes, celui où le militaire vit, celui où toi tu vis. Et ton Iago voudrait un monde unique où ses deux hommes seraient à ses côtés.
A part égale.
La même place.
Serais tu capable de l'accepter ?

Tu n'y a jamais réellement pensé. Parce que pour toi il n'a jamais réellement fait parti de l'équation. Mais tu comprends que son absence soit difficile à supporter, comme la tienne l'a été. Et vous restez là front contre front, essayant de lutter contre cette douleur. Contre le vide. Contre le manque. Contre cette absence ressenti à divers moments parce que c'était ainsi. Parce qu'il manquait toujours à Iago une part de lui.
« Tu nous voudrais tous les deux avec toi c'est ça ? »
Mais il semble qu'Alessandro est choisi une autre voie.
« Je ferais de mon mieux pour combler le vide. Promis. »
Même si tu sais déjà que cela ne sera jamais assez.
« Merci d'être là aussi mon Iago. »
Et tu te mets à rire quand sa main vient t'embrouiller tes cheveux comme pour donner plus de légèreté à cet instant difficile. Tu embrasses sa joue, caressant l'autre. Tes yeux pétillent de larmes, d'émotions diverses qui se déversent.
« Ne t'en fais pas je ne suis pas malheureux. Juste bousculé par toute cette discussion. Mais je suis heureux que tu m'aies dis tout cela. Je vais essayer de donner à nos bouts de bonheur la plus belle des couleurs. Et accrocher d'autres étoiles dans ton ciel sombre. »
Et tes lèvres se posent sur les siennes douce caresse tendre.
« J'ai vraiment faim maintenant. »
Tu attrapes le sac que ton Iago a apporter. Prêt à tout dévorer. Avant de le dévorer lui de la plus sensuelle des manières.
 
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Iago Romano
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• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
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Iago Romano
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)
Mar 10 Aoû - 16:24
Je n’ai plus autant cette envie de me perdre ailleurs… et rien n’est impossible… Ces doux mots, il a tant espéré les entendre lorsqu’adolescent sa colombe était la seule âme qu’il avait envie de sentir se poser sur sa branche. Une branche qui s’est languie de sa présence, sans jamais la lui avouer, sans prendre le risque d’effrayer le fruit de ses désirs et de ne plus la revoir. Aujourd’hui, malgré la symbolique de l’aveu, il a conscience qu’il n’a plus la capacité de lui offrir cette exclusivité. Tout simplement parce qu’elle serait fausse, car la branche s’est liée à une autre, qui lui permet de tenir bien que ses racines aient pris de sérieux dégâts au cours d’une tempête indépendante de leur volonté. La branche est devenue plus ferme et forte par le soutien d’une autre et s’est liées à elle d’une manière aussi intime qu’avec sa colombe. Ils sont devenus les composantes de son équilibre. Celui qui lui permet de continuer d’avancer et de profiter de la vie sans en attendre plus que ce qu’elle lui donne. Sa peau frisonne à cet aveu alors qu’une émotion vive bien enserrée sa poitrine de ses griffes acérées. Parler d’Alessandro fait resurgir le manque de sa personne qu’il ne peut camoufler. Pas même à sa blanche colombe. Il ne peut mentir sur ce qu’il ressent. Il se l’est toujours refusé et s’est toujours efforcé d’être le plus honnête avec ceux qu’il aime. Il ne taira jamais l’amour qu’il leur porte, même s’il a appris à le garder secret aux yeux des autres pour leur assurer une sérénité que les autres pourraient leur arracher par bêtises et incompréhensions. Nul n’a besoin de savoir quel amour ronge son myocarde et à quel point il est profond pour deux hommes. Il n’a pas besoin de leurs regards, de leurs jugements, car rien ne pourrait changer sa réalité. Il les aime. Un point c’est tout. Son bonheur se compose de ces instants volés au temps en leur compagnie. Il se nourrit de ses rencontres et s’en contente à défaut de pouvoir avoir plus. Il s’est acclimaté avec l’idée que sa définition du bonheur n’est pas réalisable.Tu nous voudrais tous les deux avec toi, c’est ça ? Il hoche la tête de manière affirmative, le regard désolé, car il a conscience que ce n’est pas une réponse que ses hommes ont envie d’entendre, mais c’est sa vérité. Il aimerait qu’Alessandro soit à Los Angeles, qu’il soit à ses côtés comme il l’a toujours été au cours de ces douze dernières années, mais il ne le lui dira jamais, car il a conscience qu’il a une vie et une famille sur laquelle veiller. Je ferai de mon mieux pour combler le vide. Promis. Une promesse qui lui arrache un sourire tendre alors qu’il sent que cet instant où les confidences ont été nombreuses les mettent à fleur de peau. Ce qu’il ne voulait pas initialement. Ces confidences se sont imposées à eux et il primordial de chasser tout cela derrière eux pour profiter de cette soirée et de la compagnie de l’autre. Son regard brillant d’émotion vient se perdre dans celui de sa colombe. Malgré le rire qui donne un peu de légèreté à l’instant, les émotions sont encore là, farouchement accrochées à leur cœur. « Je ne m’en inquiète pas. » Il lui indique dans un doux sourire, sincèrement reconnaissant alors que ses lèvres délicates s’éloignent déjà des siennes. J’ai vraiment faim maintenant. La remarque de la colombe lui arrache un rire alors qu’il l’observe avec tendresse dévoiler les différents mets apportés pour picorer dans chaque sachet. C’est agréable de le regarder manger et il vient à son tour se saisir de certains snacks lorsque la colombe lui tend le paquet comme une offrande de sa part. Le calme est seulement interrompu par le bruit de froissement de plastique, qui une fois vide, retrouve le sachet de Iago. Il n’a rien de surprenant. Il est confortable et naturel. Iago laisse la colombe se remplir la panse, sachant à quel point sa vie de bohême l’empêche malheureusement de manger à sa faim. C’est agréable de le voir manger avec appétit et plaisir. « Le festin est à la hauteur du Prince ? » Il le questionne en venant lui offrir un sourire attendri et éclatant. Du bout de ses doigts, il vient lui retirer une miette de chips qu’il vient glisser sur sa langue alors qu’un rire doux s’échappe de sa gorge en déposant un baiser contre sa tempe en laissant sa main caresser sa nuque. Impossible de garder ses doigts loin de lui alors que sa colombe est si proche de lui, si belle et adorable. Ses sentiments sont trop profonds pour être contenu alors qu’ils sont qu’eux. Zephyr est un de ses joyaux et il en souhaite que le polir avec affection pour lui permettre de briller de mils feux.
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Zéphyr Ucello
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Zéphyr Ucello
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)
Sam 14 Aoû - 9:49
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ft Iago
l'instant T sur la plage
Il y a cette envie de liberté.
Qui te dévore tout entier. Elle est vorace, insaisissable. Tu as ce besoin de t'envoler, sentir des chaînes, même invisibles, autour de ton être, tu ne peux supporter l'idée. Il n'y a qu'un être qui pourrait tout changer, qui change tout, même si à ce sujet tu restes évasif.
C'est ton Iago.
Ce pilier que tu as rencontré à ton arrivée à L.A avec qui tu partages tes plus profondes pensées, tes blessures les plus rudes. Même si tu gardes enfoui certains secrets sur tes ressentis. Tu as juste peur de succomber, peur que si tu parles tu ne puisses plus t'envoler.
Et parfois cette envie disparaît.
Elle s'efface quand tes yeux se posent dans les siens. Quand tu vois cet amour fort et puissant qui accepte le fait de te partager. Tu te doutes de la douleur muette que tes envolées délivrent en son cœur. Tu te doutes que rien ne doit être simple, pourtant il accepte tes infidélités, tes moments d'évasion sans rien te reprocher. Et au fil des années, encore plus durant son absence tu as compris que tu n'avais besoin que de lui. Que ton Iago était à lui seul ton besoin et ton envie de liberté.
Mais tu n'as pas eu le courage encore de tout avouer.
Tu distilles juste des indices pour lui prouver que ce que tu éprouves pour lui est sincère et qu'il compte plus que quiconque. Peut être est ce que aussi la présence dans son cœur d'un autre qui te fait hésiter. Qui repousse l'échange de cet aveu, aveu murmuré quand il est loin de toi. De cet aveu qui c'est glissé dans tes dernières lettres.
Cet aveu qui s'inscrit dans ton cœur avec force.
Cet aveu qui pare tes yeux de galaxies infinies.

Tu le sais solide mais résistera t-il encore longtemps à ce qu'il doit endurer quand il te sait loin de lui ? Les questions doivent fuser dans son esprit en se demandant ce que tu fais, où tu es ?
Mais chacun accepte l'autre tel qu'il est.
Avec ses failles et ses forces.

Iago accepte le vent que tu es, la colombe qui a besoin de se poser et de savourer d'autres textures. Et toi tu acceptes cet autre Alessandro qui tient la même place que toi dans son cœur. Cet autre qui est loin et pourtant que tu sens là prés de vous quand la discussion s'égare et qu'il en devient le centre.
Face à ses vérités vous ne pouvez lutter.
Vous devez vivre avec c'est aussi la preuve de la puissance de votre lien, cette acceptation sans limite. Qui va au delà de tout ce que l'humain pourrait comprendre. Tout ce que l'humain pourrait sacrifier.

Et la discussion vous malmène.

Vous bouscule apportant son lot d'émotions vives. Et vous distillez de la tendresse, de l'attention, des promesses aussi. Jamais tu n'as cherché à le blesser comme jamais il n'a cherché à te blesser. Les vérités ont toujours été dévoilées, même quand elles étaient difficiles à entendre, l'honnêteté fait partie de l'essence de votre lien. Il est basé dessus ce principe. Même si vous gardez un jardin secret.
Cet instant confidences amène son lot de trouble mais vous restez proches et attachés. Tu es triste au fond qu'il soit mal par ce manque que l'absence d'Alessandro fait naître. Tu l'as vécu pendant un an cette souffrance alors que tu en saisis sa profondeur, ses méandres. Et tu aimerais l'apaiser, la combler.
En as tu le pouvoir ?
Tu l'ignores mais tu seras là quoi qu'il arrive. Là pour ton Iago comme il est là pour toi quand tu pars à la dérive. Phare dans tes nuits noires, il re ramène toujours au port quand le vent t'égare et avale tes forces.
Mais vous avez aussi cette facilité quand les émotions deviennent trop fortes de vous ramener à la réalité d'un instant plus doux. Les mots ont été échangés, d'autres viendront vous ballotter, mais pour le moment la légèreté doit reprendre ses droits.
Un beau ciel étoilé vous tend les bras, le clapotis des vagues et la douceur du sable, vous rappelle que vous êtes sur cette plage pour profiter d'un instant de paix et de complicité. Et puis ton estomac se fait entendre. La faim vient prendre le dessus. Détournement de l'attention pour retrouver un peu d'assurance et effacer la trace des ressentis déstabilisant et perturbant.

Les sourires reprennent leur place éclairant les regards de pétillants. Tu dévoiles ce que contient le sac apporté par ton Iago, tu es comme un enfant qui voit des sucreries. Tu t'en lèches même les babines, l'appétit se faisant plus grande. Tu t'installes plus confortablement et tu commences à dévorer ces mets délicieux.
« Bon appétit. »
Tu en oublierais ton âge à voir ton comportement. Mais c'est aussi ce qui te caractérise, cette facilité à passer de l'homme troublé par des sentiments à l'enfant affamé insouciant.
« Oui c'est vraiment bon. Mon meilleur repas depuis longtemps. »
Tu n'éprouves aucune honte à l'avouer, mais c'est aussi parce que c'est ton Iago qui a tout choisi, la preuve qu'il te connaît par cœur.  Et tant pis si beaucoup dirait que ce n'est pas super bon pour la santé. C'est une tranche de bonheur qui se glisse entre tes lèvres et qui fait chavirer tes papilles.
Et tu frissonnes aux gestes de ton Iago, cette miette qui vient te voler pour la consommer. Ce baiser contre ta tempe et ses doigts qui effleurent ta nuque.
« Tu me rends tout chose quand tu fais tes choses comme ça mon Iago; »
Voix qui se fait sensuelle, regard taquin et sourire charmeur, voilà l'homme séducteur qui vient s'imposer alors que ton visage s'approche de celui de ton amant.
« Tu sais que tu es beau sous la lumière de la lune. »
Ta main vient frôler sa joue avant que tes lèvres ne viennent kidnapper les siennes avec douceur.
« Tu me donnes envie de faire des bêtises. Tes mets ont rassasié une faim, mais il n'y a que ton corps qui pourra combler l'autre. »
Et tu viens t'asseoir à cheval sur ses cuisses faisant attention de ne pas soulever trop de sable. Tu colles ton bassin contre le sien et tu enroules tes bras autour de sa nuque l'attirant contre toi. Tu ne joueras pas les imprudents sachant qu'il doit prendre soin de sa prothèse mais tu as besoin de le sentir contre toi. Cela te rassure et puis c'est ton homme et tu le désires avec toujours autant d'envie et de force.
« On reste un peu et puis on ira se caler dans un endroit où il n'y aura pas de risque pour ta jambe. Parce que même avec une serviette les grains de sable pourraient jouer les coquins. »
Et tu l'embrasses à nouveau pour le moment tu as juste besoin de ce contact même si ton bassin se fait plus pressant contre le sien et tes lèvres plus gourmandes sur sa peau.
 
vmicorum.
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Iago Romano
Iago Romano
Iago Romano
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02) Tumblr_o48huhYmMQ1uu8iaio5_250

• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
• avatar : Andre Hamann
• crédits : @Eilyam
• messages : 233
• date de naissance : 25/11/1988
Iago Romano
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)
Sam 21 Aoû - 18:38

Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02) 111402504
Oui, c’est vraiment bon. Mon meilleur repas depuis longtemps. L’italien sourit tout en s’abstenant de réagir à ces propos, car l’idée de le savoir incapable de manger à sa faim tous les jours ne le rend pas insensible. Il aimerait pouvoir le soulager de cette crainte en lui proposant de venir manger tous les soirs chez lui, mais il ne sait pas comment son amant prendrait cette information. La colombe accepterait-elle de se reposer sur lui ou au contraire, fuirait-elle ailleurs sans se retourner ? Il ne saurait le dire. Il n’a aucun doute sur l’affection que lui porte la colombe, mais il a conscience que sa fierté et sa soif de liberté pourrait l’éloigner de lui, par crainte de se retrouver prisonnier d’une cage qu’il ne voudrait en aucun cas refermer sur lui. Il veut juste lui offrir un foyer, un endroit où il pourra se reposer, mais n’ose pas encore l’énoncer au principal concerné. En conséquence, il ne peut que prendre soin de cette âme lorsqu’elle lui concède sa venue. A ces instants, il lui met à disposition tout ce qui pourrait le manquer pour lui permettre de ne pas dépenser de l’argent inutilement. Il s’abreuve de ces instants légers que Zephyr lui offre, déversant sa tendresse sans pudeur. Il cherche lui à procurer toute forme de satisfaction qui nourrira son cœur pour les semaines à venir. Tu me rends toute chose quand tu fais des choses comme ça, mon Iago. Il lui sourit avec douceur, une lueur amusée dans ses rétines alors qu’il ne prend même pas la peine de s’excuser pour le trouble qu’il provoque en son amant. Pourquoi le ferait-il ? Il est satisfait d’avoir un tel effet sur cet homme qui devient à la fois malléable et impétueux entre ses doigts lorsque leurs épidermes entrent en contact. Cet effet étourdissant qui le rend si accro à cet homme, car la colombe n’est pas la seule à ressentir ce dernier. D’ailleurs sa chair se parsème d’un frison affriolant au contact de sa main contre sa joue et que les lèvres de la colombe viennent retrouver les siennes avec douceur. Le baiser l’enivre comme les précédents. Il est si exquis d’embrasser sa colombe. Tu me donnes envie de faire des bêtises. Tes mets ont rassasié une faim, mais il n’y a que ton corps qui pourra combler l’autre. Ce simple aveu qui lui retourne les trippes et enflamme ce brasier qui crépite de flammes anciennes. Il ne tarit jamais. Il suffit d’une brindille pour qu’il reprenne vie et accapare tout son être. Il lui est difficile de résister à l’appel de cette appétence qui le tenaille pour cet homme, accentuée par l’amour qu’il lui porte, mais qu’il tient souvent muselé. Pourtant lorsque Zephyr prend place sur ses cuisses, que son bassin se colle contre le sien et qu’il enroule ses bras autour de son cou, il considère que c’est sa place. Il ne devrait être nulle autre part tant il est parfait dans ses bras, collé à son corps, mais cela fait bien des années qu’il a accepté que cela ne serait jamais totalement le cas. Une part de Zephyr lui appartient. C’est déjà une réalité qu’il embrasse avec un bonheur conséquent. « Oui surtout si tu veux faire des bêtises. » Il le taquine avec tendresse, le regard rieur alors que leurs lèvres se retrouvent dans un baiser. Iago répond naturellement à ce baiser. Il l’embrasse avec douceur et dévotion, dépose de légers baisers à la fois paresseux et langoureux. Ses phalanges retrouvent les reins de son amant, remontent le long de son dos avant de glisser sous le tissu de son haut pour le plaisir de frôler son épiderme. Il le sent réceptif, sensible à ce toucher qu’il s’efforce de garder léger et révérencieux comme le toucher d’une plume. « Tu es beau, mio passerotto. » Il lui indique dans un murmure alors que ses lèvres s’égarent sur son menton, sa gorge, sa pomme d’Adam qu’il vient embrasser avec sensualité. Ses doigts remontent le long de ses omoplates pour s’ancrer doucement dans sa chair. Il sent son souffle se rarifier alors que son désir se fait éloquent par la pression de son bassin contre le sien. Il éveille son désir habilement. « Tu me rends toute chose lorsque tu es si réceptif à mon toucher, moi passerotto. » Il lui avoue avec douceur, une pointe de malice dans la voix alors que ses lèvres s’égarent sur sa joue et le creux de son oreille. Ses mains retrouvent la ceinture de son pantalon pour la défaire avec sensualité, frôlant la peau sensible de ses aines avant de retrouver sous le tissu, l’objet de leur convoitise. Elles effleurent cette peau sensible, l’une s’attardant sur sa colonne de chair tandis que l’autre glisse sur ses reins pour rejoindre la courbe d’une de ses fesses. « J’aime tellement te toucher, moi passerotto. » Il lui indique en venant l’embrasser avec la même douceur que les baisers précédents. Ils se font voluptueux, dépourvus de toute fougue ou passion. Il veut l’envelopper d’une bulle de douceur, lui faire lâcher prise et s’enivrer de cette tendresse qui ne tarit pas pour lui. Sa langue vient titiller sa comparse avec la même douceur que ses doigts s’enroulent autour de son épée qui ne boude pas son plaisir. Les gestes sont frustrants, réclament des pressions plus intenses, mais il résiste à leurs appels, désireux de se nourrir du plaisir de son amant comme lors de leur première fois alors qu’ils découvraient le plaisir de la chair avec un homme, rêveurs, innocents et amoureux pour la première fois, enfermés dans une bulle appartenant qu’à eux.
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Zéphyr Ucello
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• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
• occupation : Strett artist mais pour vivre obligé de faire plein de petits boulots
• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
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Zéphyr Ucello
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)
Ven 27 Aoû - 9:19
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ft Iago
l'instant T sur la plage

Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02) 111402504


Instant plaisir.
Quand la nourriture caresse tes papilles avec la douceur du miel. Quand ton regard se perd à l'infini dans celui de ton Iago. Quand tu penses à l'étreinte à venir, celle qui marquera ta peau de frissons et ton être tout entier d'insolence érotique.
Tu es bien.
Tu ne voudrais être nulle part ailleurs à cette seconde. De toute façon même si tu t'échappes c'est aux côtés de ton amant que tu te sens le mieux. C'est même à ses côtés que tu te sens le plus libre. Il n'a jamais mis de contrainte entre vous. Et pourtant tu as encore du mal à lui accorder le droit de n'être que le seul à éveiller ton corps aux plaisirs de la chair. Le vent a encore besoin de s'envoler, mais c'est pour mieux lui revenir. Avec une faim plus conséquente de sa voix, de son touché, de son regard, de lui tout entier. Et tu voudrais stopper le temps, lui suspendre sa course et le garder pour toi jusqu'à l'éternité. Accrocher d'avantage d'étoiles dans ses yeux. Ne faire naître que des sourires sur ses lèvres. Et laisser les frissons perdurer jusqu'à l'épuisement complet. A cet instant tu te sens vulnérable, fragile, pauvre petit prince qui au final n'a de réel titre qu'entre les lèvres de ton Iago. Titre honorifique qu'il t'accorde et qui rend tes pupilles plus brillante.
Lui il est ton roi.
Celui qui pare votre royaume de milles délices, d'exquises gourmandises, de battements de cœur déraisonnables, et de rêves aux quels tu espères un jour vous permettre d'accéder. Iago ne prend pas toute l'ampleur de l'amour que tu lui portes. Faut dire qu'en tant que courant d'air tu caches bien tes sentiments sincères et puissants. Mais les dévoiler reste encore un chemin que tu as du mal à emprunter.
Un jour ..  Oui un jour tu lui diras ce mot qu'il attend.
Et qui martèle ton palpitant d'une douce mélodie.


Instant intime.
Quand tes mots se font confessions. Quand vos gestes se font abandons. Quand vos yeux se perdent sur des horizons qui n'appartiennent qu'à vous. La tendresse et la douceur se glisse dans vos êtres, allumant l'incendie du désir. De ce désir qui vous ravage. Et il se dessine avec une flamme grandissante dans chaque partie de ton être. Colombe libre à cet instant tu ne t'attaches qu'à ton Iago. A cet homme qui a marqué ta vie dés la première seconde, qui marque ton présent avec puissance et grave ton futur même si tu sais que rien n'est jamais totalement écrit. Mais là sous l'éclat des étoiles et le reflet de la lune, c'est lui qui tatoue ta peau de son essence, et tu ne veux personne d'autre. Alors tu prends place sur ses cuisses, glissant sans aucune gêne ce désir qui te brûle de toute part. Ton bassin contre le sien, tu souris le sentant réceptif à ton invitation.
« Et je suis sûr que toi aussi tu veux faire plein de bêtises mon Iago. »
Tu soupires d'aise quand ses mains viennent trouver leurs places au creux de tes reins, caresse qui enflamme un peu plus ta peau. Alors que tes doigts glissent sur sa nuque, remontant dans ses cheveux. Le ciel se retrouve témoin de cet instant qui se fait érotique. Mais tout reste comme comme si vous deveniez des plumes.
Contact fragile et subtile.
Enivrant au possible.
Envoûtant même.

« Le dieu de l'amour pâlit devant nous. »
Ses baisers coupent ton souffle, tout semble suspendu et tu es là accroché à  la folie qu'il fait naître dans tout ton être. Divines caresses qui se poursuivent et que tu souhaites encore plus intime. Tes pensées s'envolent en imaginant sa peau nue frôler la tienne. Tu te cambres appuyant un peu plus ton bassin contre le sien. Le désir ravage vos êtres, difficile de cacher ce que ton corps rêve de réaliser. Et Iago reprend tes mots alors ton rire éclate et il résonne emplissant votre paradis.
« J'aime te rendre tout chose. »
Tes mains descendent le long de son dos pour aller conquérir à ton tour le bas de ses reins. Tes doigts retrouvent sa peau aussi réceptive que la tienne. Ses frissons éveillent les tiens et ils se font d'avantage ravageurs quand ses mains viennent défaire la ceinture de ton pantalon. Tu t'en mords les lèvres avant de venir mordiller la peau de son cou, gémissant contre cette parcelle que tu embrases. Et le délice se fait plus intense quand ses mains se perdent sous le tissu, retrouvant ta virilité et l'arrondi de tes fesses.
« Alors touche moi mon Iago. Touche moi. »
Touche moi encore. Toujours.
Ne t'arrête jamais.


Ta voix se pare d'émotion et de sensualité. Ton visage s'écarte un peu pour que vos yeux se kidnappent. Tu le regardes quelques secondes et tu te laisses embrasser avec douceur et tendresse. Ton corps se tend d'avantage sous les effets ravageurs des caresses et des baisers. Son touché est délicat, terriblement enivrant, il ouvre ton appétit. Il te fait chavirer.
« Iago. »
Un murmure soufflé alors qu'à ton tour tu viens défaire son pantalon pour procurer la même attention sur son épée. Ton cœur alterne entre folie et ralentissement. Il a la fougue et la passion dévorantes qui viennent te caresser et t'enlacer. Cette folie qui te donnerait envie de l'allonger et de le faire tien et il y a cette douceur qui fait que tu te retiens et que tu te laisses juste guider par l'atmosphère que Iago met en place.
C'est presque magique.
Non c'est magique.

Et là tu deviens son petit prince, celui qui retrouve enfin sa planète. Loin de l'attirance terrestre. Parce que la tienne d'attirance c'est Iago qui l'exerce. Il est ton attraction terrestre, ton centre de gravité.
« Tu vas me rendre fou. »
Tes lèvres se font aussi gourmandes que les siennes mais tu restes sur la même intensité que la sienne. La douceur et la tendresse priment, même si le feu est irrationnel au creux de tes reins. Même si ton être ton entier à envie de plus. Tu t'attardes avec la même expertise sur sa peau tendue, laissant tes doigts l'effleurer sans la presser de ton envie de la rendre plus addictive à tes caresses. Ta bouche joue sur son cou, la naissance de ses épaules, elle retrouve sa bouche et vos langues dansent. Goûtant un peu plus à l'ivresse de ce moment érotique.
« Si tu savais tout ce que je rêve de te faire à cet instant et tout ce que j'ai envie que tu me fasses. Je crois que si je te le disais tu changerais de rythme mon Iago. »
Tu le titilles, le provocant un peu alors que tes pupilles brillent avec plus de force. Tu te colles avec plus d'insolence et d'audace contre lui, permettant ainsi à vos virilités de se frôler alors que vos doigts sont toujours autant attentionnés à leurs égards.
Instant plaisir.
Instant intime.
Instant éternel.
Tu l'aimes tu le sais et tout ton être le crie pour toi.
Iago l'entend t-il ?

 
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Iago Romano
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• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
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Iago Romano
Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02)
Dim 19 Sep - 15:05

Il suffit que je te regarde dans les yeux et je me sens chez moi. (Zephyr 02) 111402504
Alors touche-moi mon Iago. Touche-moi. La voix de sa colombe se teinte d’une émotion singulière qui agite son myocarde dans sa poitrine. Il y a cette note d’absolue dans le timbre de la voix de la colombe qui lui fait part de ses sentiments sans en prendre conscience. Il est dépendant de son toucher, de ces cajoleries qu’il distille à chaque rencontre sur son épiderme en demande. Il s’agit d’un besoin contre lequel il ne peut lutter et auquel il se donne sans restriction. Cela le rend incroyablement magnétique et si exquis. Iago est sous son charme et s’applique à lui prodiguer ces caresses quémandées avec tant d’érotisme. Il ne se lasse pas d’effleurer la courbure de ces muscles ciselés, de sentir son épiderme frémir sous le passage de ses phalanges qui retrouvent avec délice ce contact qui avive ses sens. Il le frôle avec révérences, diffuse au travers de ces caresses toute l’affection qu’il lui porte sans la cacher. Il ouvre son appétit, comme un amant disposé à lui offrir monts et merveilles pour lui permettre de s’évader et de s’envoler au creux de ses bras. Son prénom qui s’échappe des lèvres de son amant est une douce mélodie. Il aime sentir ce trouble envahir le timbre de sa voix, dévoilant ce pouvoir qu’il lui donne en se laisser doucement posséder par cette chaleur exquise qui embrase son organisme. Iago sent son désir de rendre l’étreinte plus sulfureuse, mais également de se laisser mener par la danse qu’il a débuté. Il n’a pas envie de lui faire l’amour fougueusement. Ce soir, il veut profiter pleinement de chacun de ses traits, de le sentir se désintégrer sous le poids du désir sans user de fougue, mais juste d’une douceur amoureuse, celle qu’il ne dévoile que rarement. Aujourd’hui, il veut l’aimer comme l’adolescent qu’il a été, qu’ils ont été et qu’ils demeurent à certains égards tant cette affection ne s’est jamais tarie. Tu vas me rendre fou. C’est exactement ce à quoi il aspire alors que ses baisers demeurent aussi délicats que le toucher d’une plume. Pourtant lui-même est atteint de la même ambition passionnée qui menace de le faire flancher. Le toucher de sa colombe électrise sa chair avide de ces contacts qui lui retourne les tripes. Il s’enivre de cette ambiance feutrée qui se teinte d’une note érotique. Leurs respirations se font plus difficiles, dévoilent ce feu ravageur qui s’empare de leurs entrailles et les soumettent à sa loi. Les baisers se font plus fermes, mais ne perdent pas de leur sensualité et langueur. La passion demande à s’exprimer, mais elle est savamment usée pour ne pas transcender dans leur échange qui se fait doucereux, mais ambitieux. La colombe cherche à attiser ses sens et il doit bien admettre qu’elle le fait habilement. Un grognement s’échappe de ses lèvres. Un signe d’avertissement, un moyen pour lui de contenir cette passion qui ne dirait pas non à se laisser déchainée sur le corps de son amant, mais il n’en fait rien. Il a envie de Zephyr. C’est une évidence. Elle est aussi limpide que du cristal alors que sa virilité vient effleurer la sienne et que leurs mains se retrouvent pour ne faire qu’une étreinte autour de leurs excitations aux abois. Il vient mordiller son cou, son oreille. « Je sais. Je le sens mio passerotto. » Il murmure dans une voix rauque alors que son pouce vient effleurer la couronne de son amant pour en soutirer une perle de liquide qu’il vient glisser entre ses lèvres. Il laisse la saveur exploser sur sa langue, son regard plongé dans le sien juste pour obtenir toute son attention qu’il sait totale sur lui. Il sent sa respiration se rarifier alors qu’il vient cueillir dans un baiser. Le baiser se fait langoureux pour lui transmettre la passion qui l’habite avant de se faire plus doucereux. Sa main retrouve leurs aines pressées l’une contre l’autre, alors que le gout de son homme se mélange dans ce baiser. Son autre menotte glisse sur son dos, la naissance de ses reins et sur la courbure de sa fesse alors qu’il le colle plus fermement à lui. Ses lèvres abandonnent ses comparses pour s’égarer sur sa mâchoire, sa nuque, sa clavicule sur lesquels il dépose des baisers dévorants, mais empreints de tendresse. Leurs respirations sont lourdes. Il sent le plaisir brut qui les ravage avec la même intensité. Cette impatience qui brûle leurs entrailles alors que leurs protubérances ne demandent qu’à exploser sous la pression d’un contact plus intime. « Tu es magnifique mio passerotto. Tellement parfait. Je suis fou de toi. » Il lui avoue au creux de l’oreille comme un aveu de cet amour qu’il ne veut plus taire sans pour autant l’emprisonner. Il n’est plus un adolescent égoïste. Il a désormais la capacité d’accepter ce qu’on lui donne sans demander plus et d’aimer comme son âme y aspire. « Jouis pour moi, mio passerotto.  Envole-toi pour moi et je ferais tout ce que tu veux que je te fasse. » Il lui susurre dans le creux de l’oreille d’une voix chargée de cette tension érotique qui lui ravage le creux de ses reins. Ses lèvres mordillent son épiderme sensible alors que ses caresses se font plus exigeantes sans perdre de leur sensualité. Il veut qu’il s’envole et redescende à ses côtés dans une transe qui n’appartient qu’à eux.
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