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Vague à l'âme. ( Ziago

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Zéphyr Ucello
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Vague à l'âme. ( Ziago  Ac18afa5d1f59e5b9418f6bead8d960068759935

• âge : 33
• pronom : Il
• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
• occupation : Strett artist mais pour vivre obligé de faire plein de petits boulots
• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
• avatar : Ho-seok Lee (Wonho)
• crédits : thepsthings (avatar) vmicorum. (sign)
• messages : 329
• date de naissance : 15/12/1990
Zéphyr Ucello
Vague à l'âme. ( Ziago
Mer 14 Avr - 10:10
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ft Iago
début 2019 repère secret
Silence tenace.
Face à ce mur orné d'une de tes créations. Tu te sens seul. Abandonné.
Ce sentiment te fait peur. Il crie trop fort dans ta tête. Te balançant à quel point tu n'es rien. Qu'un vide sidéral perdu dans la galaxie. Qu'un vent glacial qui caresse les crêtes des sommets enneigés. Et tu soupires.
Blasé de n'être que ce vide que tu voudrais combler.

Silence étouffant.
La nouvelle année vient de commencer. Un nouveau chapitre de ta vie s'écrit. Comme à chaque fois que le temps fait tourner une page, tu ne sais pas du tout ce qui va s'y noter.
Au fond personne ne le sait vraiment, mais la plus part ont des objectifs professionnels ou privés. Pas toi.
Toi tu fais tout au jour le jour, tu n'as jamais de plan d'établi. Même par rapport à tes dessins. Tu sais que certains auront une suite. Que tu en effaceras d'autre en les recouvrant par une nouveauté.
Enfin ça tu ne le fais que lorsque tu n'es pas satisfait du premier rendu, ou que tu es contrarié. Ou triste. Ou en colère. Et en ce début d'année tu es en colère. Mais tu as des raisons de l'être.
Tout va de travers et dans ta tête il y a une tempête qui se prépare. Vorace et destructrice. Tu la sens monté comme les bulles d'un soda. Mais elle n'arrive pas à franchir ta gorge. Tu la retiens pour la faire exploser encore plus fort contre les murs que tu vas parer de tes couleurs.
Enfin pour le moment tu restes là à regarder ton dessin. Soupirant en pensant au moment ou tu l'as fais. En pensant à celui qui était à tes côtés. C'était au début, au tout début. Tu connaissais à peine la ville, mais tu avais trouvé cet endroit. Une tanière devenu ton endroit secret. La petite part de toi que tu ne voulais pas partager.
Pourtant tu l'as fais.

Tu lui as montré un jour. Une preuve de confiance. Et ce jour là tu as fais cette fresque. Immense. Des animaux sortis tout droit de ton imagination mènent un combat contre les éléments déchainés. Elle t'a prise plusieurs jours. Et il l'a trouvé magnifique.
Iago.
L'a trouvé magnifique.
Et tu es là planté bien des années après, devant te demandant si tu dois la détruire.
Pourquoi tu le ferais ? Et pourquoi pas ?
Il ne donne plus de nouvelles. Et le vieux téléphone qu'une bonne âme t'a filé contre une réparation et bien il ne sonne pas. Pas la faute de l'appareil, c'est toi qui n'as plus de fric pour te prendre un nouveau forfait.
Oui tu as un peu merdé ces derniers temps niveau boulot. Ils te prennent un peu trop la tête ces patrons avec leurs formalités, un numéro d'assurance, une adresse fixe, un CV. Un bordel. Toi tu as horreur qu'on te complique la vie. Tu veux juste bosser pour bouffer. Le reste et bien qu'ils se démerdent.
Mais certains ne le voient pas de cet œil. Du coup tu n'as plus rien dans le fond de tes poches. A part un vieux croûton de pain que tu fais traîner.
Mais tu ne pleures pas pour ça. Tu as tes bombes, ton vieux pull, ton sac à dos et ...
Les lettres de Iago.
Ses réponses précieuses que tu lis et relis au point d'en faire disparaître l'encre. Elles portent son parfum. Et quand tu les frôles de tes doigts c'est sa peau que tu sens.

Putain de merde.
Il fait chier Iago.
Son silence te tue. Mais il doit se dire la même chose.
Faut te concentrer sur ta fresque. Tu la détruis ou pas ?
Question existentielle. Qui te remue le cerveau. Qui te tue le cœur. Qui t'arrache les tripes. Qui te bousille l'âme.
Et puis il y a ce petit vent frais qui vient caresser ta joue et qui te fait sourire. Il porte une odeur. Une odeur particulière qui réchauffe d'un coup tout ton être. Une odeur qui te berce.
Son odeur.
Tu sais que tu la rêves. Quelle n'est que le fruit de ton imagination triste.
Mais elle est porteuse d'un message. Tu ne peux pas effacer ton dessin.
Il est lui. Il est toi.
Il est vous.
Et ça n'a pas de prix.
Alors tu te déplaces sur le mur libre à côté. Avec toujours cette effluve dans le nez, elle te chatouille, te met du baume au cœur. Elle est l'écho du manque que tu éprouves. Ta main prend alors la bombe noire et tu commences sans même t'en rendre compte..
Son portrait.
Toi qui ne laisse jamais tes réelles pensées guider ta main. Tu te mets à le dessiner.
Et l'odeur se fait plus forte.
Tu peux même sentir la chaleur de son souffle sur ta nuque.
La douceur de sa main sur ton épaule.
Et si tu fermes les yeux c'est le son de sa voix qui vient alimenter tes veines de vie.
Tu le voudrais tout prêt. Si prêt que tu en frissonnes d'impatience. D'innocence. De regrets. Il te manque et ça fait mal.
Et dans le brise porteuse de ses souvenirs tu murmures.
« Iago. »
Prénom que tu laisses s'envoler alors que son visage sur le mur te fait face.
Retourne toi il est peut être là comme par le passé.
Mais tu as peur. Peur qu'il n'y ait que le vide.

vmicorum.
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Iago Romano
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Vague à l'âme. ( Ziago  Tumblr_o48huhYmMQ1uu8iaio5_250

• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
• avatar : Andre Hamann
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• date de naissance : 25/11/1988
Iago Romano
Vague à l'âme. ( Ziago
Mer 14 Avr - 10:41

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Vague à l'âme.
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Le retour aux sources était inévitable après cette année passée à lutter pour regagner une autonomie suffisante pour ne pas avoir l’illusion d’être un objet brisé. Elle n’a pas été aisé à gagner. De nombreuses épreuves sont venues bousculer ce travail sur lui-même, ses capacités et ses pertes. Il a dû surmonter la perte d’un membre, le traumatisme qui en découle et la longue phrase de reconstruction bien plus complexe qu’il n’y parait. Se réveiller dans un lit d’hôpital avec une jambe en moins, alors que les derniers souvenirs qu’on a en mémoire sont les cris de son amant le suppliant de rester avec lui tandis qu’il s’efforce d’amoindrir une hémorragie due à l’impact cinglant d’une bombe, est une épreuve en soi. Elle a été le premier échelon d’une nouvelle vie à laquelle il a dû s’acclimater. Cette étape de son existence l’a retenue prisonnier durant un an et demi. Des mois où seuls le personnel médical et Alessandro composaient son environnement. Sans son amant, Iago sait qu’il n’aurait pas pu garder les idées claires. Il l’a maintenu sur la terre ferme, lui apportant sa force et son soutien, prêt à le bousculer quand il le fallait pour qu’il ne perde pas de tête, l’homme qu’il était et devenait. Différent, mais pas totalement, avec de nouvelles capacités qu’il a apprivoisé. Pourtant malgré l’équilibre apporté par Alessandro à Rome, il lui manquait un élément essentiel : son souffle. Ce souffle qu’il reprenait à chacune des lettres envoyées par Zéphyr à la caserne. Ces lettes qu’il lisait, abusait jusqu’à rendre l’encre presque invisibles à force de les trainer avec lui où qu’il aille. Ces lettres dont il était privé à cause de cet accident, de sa mise en retraite précipitée de l’armée de terre et qui rendait impossible leur acheminement vers lui. Il avait tenté de le contacter, en vain. Le numéro de mobile avait expiré et à moins de chercher Zephyr par lui-même, il avait nul moyen de prendre contact avec lui. Cette situation l’avait énormément ébranlé lorsqu’il avait compris qu’il ne pourrait pas communiquer avec lui. Sa rééducation l’avait maintenu loin de cet homme, mais désormais qu’il avait retrouvé son autonomie grâce à sa jambe bionique, Alessandro n’avait pu qu’accepter son départ pour Naples après une année de concubinage où il avait bien pris conscience de l’importance qu’avait Zephyr pour lui. Cela faisait plusieurs jours qu’il était arrivé à Naples, emménageant dans un appartement d’un quartier reculé pour éviter de tomber sur des membres de sa famille. Il n’avait pas pu se lancer à la recherche de Zephyr immédiatement, mais cela faisait plusieurs jours qu’il le recherchait activement dans les rues de Naples, habillé sobrement pour se mêler dans la masse pour passer inaperçu. La crainte de ne pas le retrouver était pesante. Elle le hantait la nuit lorsque exténué, son corps endolori venait s’effondre dans son lit. La douleur dans son moignon était conséquente après des journées de marche, mais il gardait espoir car ses démarches l’amenaient à croiser une des œuvres de son ami précieux. Il avait même retrouvé leur repère secret, celui où ils se retrouvaient lorsque adolescent, ils avaient partagé ces instants magiques où ils avaient battu les fondements de cette amitié si particulière. En conséquence, aujourd’hui, il retrouve le chemin de ce refuge dans l’espoir de croiser le chemin de cette âme libre. Cette âme qu’il a chérit, qu’il a désiré accaparer et qu’il a préféré fuir pour lui laisser cette liberté qui lui était si nécessaire sans atterrer leur relation si singulière. Malgré la douleur accumulée, ses pas le guident jusqu’à ce lieu chéri, son cœur à la fois anxieux et impatient. Son myocarde s’emballe à l’instant où la silhouette de ce mirage du passé reprend forme sous son regard : similaire et si différent à la fois. Il est plus fort qu’auparavant. Le travail manuel a renforcé sa musculature sèche, mais sculpturale et Iago se prend à le dévorer du regard avec la même passion que par le passé. ENFIN. Le souffle s’invite de nouveau dans ses poumons. Une brise agréable fouette son visage. Une part de lui s’émeut à cette vision alors que ses pas différents du passé le rapprochent de cet être tant recherché. Concentré sur cette silhouette qu’il contemple en restant à distance, ses prunelles viennent suivre les courbes de la silhouette que l’asiatique peint sur leur mur. Ce visage qui prend ses traits, ceux qu’il avait lors de leur dernière rencontre lors d’un de ses passages à Naples entre deux missions. Et puis son prénom qui s’échappe des lippes de cet homme si particulier pour lui. Cette voix qui l’extirpe de sa transe admirative et qui lui fait prendre conscience qu’il a senti sa présence. Pourtant, il ne fait aucun mouvement à son attention malgré l’envie qui le taraude. La crainte de faire face à l’âme rebelle de son ami, sa rancœur pour son silence. Ce silence qu’il a tant cherché à rompre sans avoir de possibilités de le faire et qui a manqué de lui arracher son souffle. Ce silence qu’il ressent pourtant le besoin de rompre, car il a trop duré. « C’est ici que tu te caches ? » Il le questionne de sa voix profonde, mais empreinte d’émotion alors qu’il vient se rapprocher de lui. « Cela fait bien cinq jours que je te recherche avec acharnement. » Il ajoute en venant rompre cette distance sans pour autant le toucher malgré l’envie qui le prend. « Je suis content que tu sois là. Que tu sois resté. » Une manière de lui faire comprendre qu’il avait craint qu’il se fût envolé dans la nature, loin de Naples en représailles pour son silence, ne voyant aucune raison de rester à Naples. L’idée qu’il aurait pu le manquer lui est intolérable, mais il ne dit mot, attendant une réaction de la part de Zéphyr dont il a hâte de pouvoir se plonger de nouveau dans son regard. Celui qui l’a tant envoûté par le passé et qui conserve son pouvoir magnétique.
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Zéphyr Ucello
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Zéphyr Ucello
Vague à l'âme. ( Ziago
Mer 14 Avr - 11:40
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ft Iago
début 2019 repère secret
Déluge d'émotions.
Quand tu te retrouves dans ton coin secret. Dans cet endroit que tu lui a fais partager. Tu as la sensation d'entendre son rire, sa voix se répercuter contre les murs qui t'entourent. Et ça t’étouffe. Et ça te permet de respirer. Tu es à l'extérieur et pourtant tu as l'horrible sensation de te retrouver enfermé. Comme en prison. Une prison que vous avez créé ensemble et qui depuis un an se resserre autour de toi. Comme un étau malfaisant. Comme une évidence que tu veux ignorer.
Iago t'a oublié.
Quelle autre réponse pourrait-il bien y avoir  à son silence ?
Sa mort ?
Non. Impossible. Impensable.
Tu ne sais pas pourquoi tes lettres restent sans réponse.  Et cette idée te torture. Au point que les dernières ne sont jamais parties de Naples. Elles sont restées en stand bye. Les envoyer aurait servi à quoi ? A te retourner d'avantage le cœur. A te broyer un peu plus l'âme. A te faire sentir plus minable.
Non Iago ne voudrait pas que tu penses à ça.

Ouragan d'émotions.
Et elles te tuent à peut feu. Elles frappent forts. Sans relâche. Et tu encaisses avec dignité. Pourtant au fond de toi, tout s'effrite. Tu deviens un château de cartes ou un château de sable et il s'écroule. Sous la tempête qu'il a mis en marche. Tu sais que rien ne l'arrêtera. Tu vas finir par disparaître, usé par ce vide que son absence, que son silence laissent.
Putain de merde.
Tu fais chier Iago.
Et non tu n'es pas attaché. Tu es juste paumé. Déchiré. Incomplet. Et ça te fait mal. Trop mal. Un jour tu ne pourras plus encaissé et ce jour semble pointer le bout de son nez avec plus de force à chaque nouvelle aurore. Même tes dessins ne te soulagent plus. Et ses lettres, qui s'usent d'être trop lu, derniers vestiges de votre relation.
Est ce que tu as merdé ?
Est ce que tu as dis un mot de travers ?
Est ce que tu as mal fais ?
Petite chose fragile, tu disparais, le moindre souffle d'air va te balayer et il ne restera que de la poussière d'étoile.

Alors la rage aux lèvres, tu te mets à ton art. Tu laisses l'esquisse présente et tu en attaques une autre. Tes mains guidées par ton cœur.
C'est LUI qui apparaît sous tes traits.
Poussé par l'amour que tu éprouves et que tu gardes secret. Parce que le vent ne peut pas s'attarder ou aimer. Parce que le vent est épris de liberté. Et ton cœur explose alors que ses yeux te dévorent. Et ton âme implose alors que ses lèvres entre ouvertes te rappellent vos baisers, même les plus innocents. Ceux qui ont pris naissance dans vos jeux enfantins. Ceux qui se sont parés d'insolence quand les mains ont osé l'indécence. Et que vos corps se sont consommés de la même flamme. Tu as même un frisson alors que ton bras s'étire pour mettre la touche finale. Alors que tu le voudrais là.
A tes côtés. Une seconde. Une minute. Une heure. Un jour …
Si l'éternité ne vous est pas permise.
Si l'éternité vous est interdite.

Et puis il a son odeur qui se repend comme une traînée de poudre et qui met le feu à ta nuque. Et puis il y a sa voix. Un écho porté par le vent. Puissant. Il ravage ton cœur, ton âme, ton être tout entier. Et tu t'arrêtes de respirer. Suspendu dans le temps.
Rêves tu ?  
Tu lâches la bombe que tes doigts, il y a cinq secondes, tenaient encore serrée. Tu restes là sans bouger. Alors que tu sens cette chaleur intense t'accaparer et t'enlacer. Et encore sa voix qui se rapproche. Non tu ne rêves pas. Mais tu ne bouges pas. Le regard ancré dans son portrait. Tu as peur que ce ne soit qu'éphémère. Que le vent emporte les sons. Et que tu ne puisses pas les attraper.
Iago ..
Il est content que tu sois là, que tu sois resté. Mais où aurais tu pu aller ? Bien sur tu aurais pu fuir. Te laisser porter par une nouvelle brise. Mais comment effacer ce qu'il avait dessiné de sa tendresse. Oui tu y as pensé, tu l'as même noté dans tes lettres. Mais c'était irréfléchi, irraisonné, irréalisable, impensable. Non tu n'as pas pu te résigner à partir de Naples. A quitter le seul endroit ou tu es vraiment toi. Ou tu te sens entier.
Où il est lui.
Cela aurait été comme de t'arracher le cœur, l'âme, tes organes vitaux en entier.

Et tu te retournes doucement. Lentement. Ton cœur battant à tout rompre. Ton souffle perdu dans son envolé.
Et là ..
Tu LE vois.
Tu ne sais pas si tu dois rire ou pleurer. Si tu dois crier, le frapper ou l'enlacer. Tu ne sais pas. Tu restes là. Sans pouvoir bouger. A un pas de lui. De son torse réconfortant. De son odeur enivrante.
« Iago enfin. »
Des mots soufflés. Et tu te jettes dans ses bras. Les larmes coulant sur tes joues. Oui tu lui en veux de t'avoir laissé dans ce silence mordant. Dans ce silence sinistre. Mais tu verras plus tard pour les représailles. Là tu as juste besoin de le toucher, de le sentir, d'avoir chaud au creux de ses bras.
« Tu sais que le vent ne se laisse pas facilement attraper. »
Tu réalises qu'il vient de te dire que cela fait cinq jours qu'il te cherche.
« Moi cela fait un an que je t'attends. »
Et tu plonges tes yeux dans les siens. Avant de laisser ta main venir se perdre sur les traits de son visage. Tu dois les redécouvrir.
« Tu as changé mon Iago. »
Il semble que le temps écoulé est marqué sa face de douleur muette et invisible. Mais toi tu les vois. Tu le connais par cœur, alors elles te sautent aux yeux comme des épines.
« Il c'est passé quoi ? »
Parce qu'il ne peut en être autrement. A présent tu en es sûr. Un fait horrible l'a tenu éloigné de toi. Tu le sens jusque dans tes tripes et ça te fait peur.
La colère gronde, elle est là mais tu la musèle car tu ne veux pas qu'elle gâche cet instant. Pas tout de suite en tout cas.

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Iago Romano
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• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
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Iago Romano
Vague à l'âme. ( Ziago
Mer 14 Avr - 12:02

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Vague à l'âme.
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Cet instant tant désiré se produit. Il l’a imaginé un nombre incalculable de fois au cours de l’année écoulée. Il a envisagé une multitude de situations et de réactions différentes. Il sait que Zephyr est imprévisible. Il peut être aussi doux que le toucher d’une brise en été ou aussi violent qu’un ouragan en plein hiver. Il est insaisissable et c’est cette particularité qui l’a toujours rendu si unique et précieux aux yeux du jeune Romano. Pourtant malgré les doutes que ses retrouvailles impromptues ont engendrés, il retrouve son souffle. Le poids qui alourdissait ses inspirations et expirations semblent se déloger de sa poitrine et disparaitre. Il laisse ce sentiment de félicité de retrouver un être aimé se répandre dans son orgasme alors qu’il se sent soulagé de le retrouver. La crainte que son silence l’ait fait fuir l’a tant hanté durant ces derniers mois. Son inquiétude était vaine. Il en a la preuve sous les yeux à cet instant où il surprend son meilleur ami et amant peindre ses traits sur ce mur si particulier pour eux. Il prend conscience du manque qu’il a engendré dans le cœur de son ami. Zephyr prétend être intouchable, mais Iago sait à quel point ce n’est qu’une façade qu’il se donne. Il ne doute pas de l’affection qu’il lui porte. S’il ne l’aimait pas, serait-il si longuement dans cette ville alors que tant d’autres l’appellent ? Il en doute fort, mais malgré cela, il demeure une âme libre, peu conventionnelle et déterminée à le rester. Il ne l’aimerait pas autrement. Il est parti pour chercher sa propre définition de liberté, loin de ses racines pour se découvrir. Il a goûté à ce sentiment de liberté, de pouvoir être l’homme qu’il désirait être. Il s’est construit auprès d’un autre, qui ami et devenu son amant, année après année sans pour autant oublier cet homme qui par ses lettres lui redonnaient ce souffle qu’il ignorait manquer. Une bouffée d’oxygène qui a disparu du jour au lendemain et dont il a été privé à une période si particulière de son existence. Il y a fait face, avec pour ambition de retrouver les traces de cet homme qui se tient enfin en face de lui. Cet homme que sa présence perturbe et prend de court. Il est décontenancé par ta soudaine apparition, mais comment lui en vouloir après tout ce temps ? Un sourire attendri ourle ses lippes tandis que son ami se retourne comme pour s’assurer qu’il s’agit bien de lui. Retrouver ses traits le bouleverse, provoque un besoin profond de rompre la distance pour le prendre dans ses bras, de savourer de nouveau le contact de son corps chaud contre le sien, d’humer son odeur qui s’est tant faite désirée. Pourtant, il ne fait rien, reste solidement ancré sur ses appuis malgré la douleur latente dans son moignon. Il attend patiemment d’avoir l’autorisation de s’approcher de lui. Enfin il s’exprime. « Oui… » Il répond dans un murmure éteint tant il sent son cœur battre vigoureusement dans sa poitrine. Zephyr rompt la distance qui les sépare pour le prendre dans ses bras dans une fébrilité qu’il ne masque pas et qui vient le remuer au plus profond de ses tripes. Il encaisse le coup en demeurant sur ses appuis. Ses bras enlacent ce corps qui lui a tant manqué et qu’il chérit depuis des années. Les pleurs muets mais bien présents de son ami remuent ses propres émotions. « Tu m’as manqué. » Il lui murmure dans un ton si doux qu’on ne pourrait en aucun cas remettre en question son intégrité à ce sujet. Sa voix est légèrement brisée sous le coup de l’émotion. Un sourire attendri ourle ses lippes alors qu’il vient tendrement embrasser son oreille. « Je ne voudrai pas qu’il en soit autrement. » Sa voix est empreinte de la vive affection qu’il lui porte alors que ses doigts demeurent ancrés autour de ce corps fort et pourtant si fragile à cet instant. Sa remarque l’arrache à cet instant si précieux. « Désolé pour l’attente. » Il est sincère alors que ses prunelles viennent retrouver celles de son ami. Il y a tant de choses à dire, mais il ne sait pas par où commencer. Cette constatation si exacte de son ami lui arrache un sourire triste alors qu’il cherche inévitablement le contact de sa menotte contre son visage. Une de ses menottes vient naturellement se perdre dans la nuque de son ami pour frôler sa mâchoire, se glisse dans sa chevelure colorée. « Je suis heureux de te voir. J’avais tellement hâte de pouvoir partir à ta recherche. Je m’inquiétais. » Il lui indique dans une voix tendre en l’observant sans contenir l’affection qu’il lui porte. « J’ai essayé de te contacter, amis ton numéro était hors service. » Il ajoute avant de lâcher un soupir. « J’ai eu un accident. Un grave accident sur le terrain. J’ai failli y passer. Une partie de mon unité n’a pas eu cette chance. J’ai dû être transféré de toute urgence à Rome pour ma convalescence et rééducation. » Il le met dans la confidence alors qu’il relâche doucement son étreinte pour glisser sa menotte au niveau de sa cuisse pour soulever le tissu de son jean pour lui permettre de voir la texture différente de sa jambe gauche. Il ne dit rien de plus, les faits ayant plus de sens que des mots. « Cela explique pourquoi je n’ai pas pu venir plus tôt, pour te mettre au courant. » Il conclut en venant doucement caresser sa chevelure, ses prunelles profondément ancrées dans les siennes. « Même si j’avais cruellement besoin de te voir. » Il souffle dans un tendre sourire sur les lèvres. Il le laisse accuser le coup de ses révélations qui soulèvent un voile sur le silence qui a entouré sa disparition, tout en faisant attention à ses réactions, car malgré sa carapace, Iago sait plus que quiconque que Zephyr est une âme sensible et que la vérité pourrait l’ébranler au plus profond de ses trippes et le faire exploser dans un véritable appel de souffle qui pourrait être violent.
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Mer 14 Avr - 12:09
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ft Iago
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Instants figés.
Face à ce portrait. A son portrait. Cela te secoue le ventre. Cela rend le vide plus profond. Comme tu le voudrais là. A tes côtés. Le sentir contre toi. Sentir ses bras autour de ta taille. Sentir son souffle dans ton cou. Entendre sa voix bercer le silence. Entendre son cœur répondre au tien. Oui il te manque. Tout de lui te manque. Même ton prénom résonnant entre ses lèvres avant de venir se perdre dans le souffle du vent. Et en même temps il y a cette rage qui te dévore.
Iago t'a laissé seul.
Sans nouvelle depuis un an. Et tu as mal de son silence. Mal de ne pas savoir pourquoi il te fait vivre ça. Et tu voudrais te transformer en orage, en tempête. Pour tout balayer. Tout ce que ce portrait vient réveiller dans ton être. Dans ton cœur. Pourtant tu t'appliques et tu donnes à tes traits cette réalité frappante qui t'empêche de pleurer. De crier.
Iago te manque.
Et s'il ne revient pas tu vas finir par ne plus pouvoir respirer.

Instants stoppés.
Fracturés de réalité quand tu te tournes. Quand tu le vois. Quand tes yeux se posent sur sa silhouette droite. Dans ses yeux plus doux que jamais. Tout vacille et tu sens comme un gouffre souffrir sous tes pieds. Et tu sens comme une chaleur intense envahir ton corps. Tu manques d'air.
Iago est là face à toi.
Deux pas vous sépare. Alors qu'il y a quelques secondes il semblait à des années lumières de toi. Un fantôme réel qui ne se brouille pas quand tes yeux se plissent. Qui ne disparaît pas quand tu respires. Tu trembles témoignage flagrant de cette fébrilité que sa présence fait naître.
Iago.
Dans toute sa splendeur. Teinté de cette fièvre d'insolence. Paré de cette beauté du diable. Entouré de cette aura qui te fait vaciller.
Iago ton Iago.
Celui a qui tu murmures des mots tout bas quand la solitude te pèse au poids que ton cœur se durcit. S'endurcit. Peut être même qu'il s'arrête car battre sans battre pour lui semble inutile.

Alors tu avances.
Alors tu t'élances.
Et tes bras s'entourent autour de lui. Il est bien là en chair et en os. Ce n'est pas un mirage, ni le fruit de ton imagination fertile. Et tu frissonnes alors que ses lèvres embrassent ton oreille. Alors qu'il te dit que le manque a été partagé. Tu souris parce qu'il ne voulait pas que tu changes, il voulait que tu restes insaisissable. Même si là être prisonnier de ses bras est la plus belle chose que tu es envie de vivre à cet instant. Dans cet instant que tu voudrais figé et ne plus voir bouger.
Puis vos yeux se retrouvent et ils tracent leurs chemins, volant jusqu'au tréfonds de vos âmes pour mesurer tout le vide que cette solitude a causé. Et ta main qui s'attarde sur sa joue creuse et blême alors que la sienne vient conquérir ta nuque.
Iago.
Te fait part de son inquiétude et de sa hâte de venir à ta recherche. Toi tu le regardes. Tu cherches à comprendre le temps qu'a pris son retour. Une part de vérité s'échappe quand il te parle de ton téléphone. De cet outil moderne qui te pose bien des soucis. Et qui à cet instant te montre à quel point il aurait été utile.
« Tu me connais, je ne suis pas toujours le plus réglo dans mes factures. Et puis j'en ai perdu un, on n'en a donné un autre, mais je n'y comprenais rien. »
Toi tu serais plus partant pour te servir de pigeons voyageurs, de lettres manuscrites.
« Et mes lettres tu ne les as pas reçu ? »
Tous tes mots sincères couchés sur du papier avec tout l'amour que tu peux lui porter. Même si jamais tu n'en parles. Même si jamais il ne franchit le seuil de ton cœur. Ou quand il le fait tu n'envoies pas la missive.
Tu le regardes encore. Le touchant pour être certain, même en le sachant là, que tu ne rêves pas.

Et derrière tout ça il y a cette interrogation. Et ce mal que tu sembles voir. Et qui d'un coup sous les mots de Iago explose comme une bombe. Et les mots s'infiltrent avec violence jouant les boomerangs dans ton crâne qui semble d'un coup devenir trop petit pour maintenir l'information. Tes yeux qui suivent le mouvement de sa main.
Et cette jambe.
Qui n'est pas la sienne, qui d'un coup se dévoile. Tu en restes bouche bée. Effrayé à l'idée même de ce qu'il a enduré sans toi. A Rome . D'un coup le lieu te revient. Et tout se bouscule dans ta tête. Tu prends la consciente de la gravité de sa blessure. Il a perdu sa jambe. Mais tu saisis aussi qu'il était là tout prés et qu'il t'a laissé dans le noir comblé.
Alors tu frappes contre sa poitrine.
« Tu étais à Rome. A Rome. »
Et tu répètes le nom de la ville tout en le frappant. Mais c'est plus par douleur que par haine. Les larmes viennent même couler sur tes joues. Pourquoi ? Pourquoi ? Et toi si tu avais eu ton téléphone de payé.
Tu lui en veux. Tu t'en veux.
« Bordel à Rome. »
Cela te coupe les jambes et d'un revers du bras tu essuies ton nez et tes yeux. Tu n'as pas envie de pleurer même si c'est trop tard. Parce que tu pleures. Et ça te fait chier.
« Tu aurais pu trouver un moyen .. un moyen de me faire dire que tu étais en Italie .. en vie putain Iago  .. j'ai même cru que tu étais mort .. »
Et tu t'éloignes de quelques pas. Tournant en rond comme un animal blessé. Tu frappes dans les objets qui traînent au sol.
« Rome. »
Tu n'arrives pas à y croire. Il te fait une mauvaise blague. Et tu te mets à crier attrapant même une de tes bombes pour la jeter contre le mur.

Puis tu te stoppes face à ..
Iago.
Tremblant, démuni, épuisé, perdu. Il est en vie et il est là c'est tout ce qui devrait compter. Tout ce que tu devrais voir à cet instant. Alors à nouveau tu te précipites vers lui. Et tu viens te blottir dans ses bras.
« Pardon .  pardon .. »
Cette fois tu ne retiens pas tes larmes.
« J'ai eu si peur  .. si peur de ne plus te revoir  .. peur que tu m'es oublié  .. je suis désolé  .. désolé pour ta jambe .. pour mon téléphone  .. pour cette scène idiote .. »
Ta tête vient s'enfouir dans son épaule. Tu te serres contre lui voulant retrouver sa chaleur, son odeur. Tes lèvres effleurent son cou avec tendresse et impatience. Sa peau t'a manqué. Terriblement manqué. Et pas que sa peau.
Lui tout entier.
Au point que tu as eu envie de crever sans lui. Puis tu le regardes à nouveau, glissant de ses yeux à ses lèvres. Sur sa bouche si souvent désiré au point d'en fantasmer. Et sans même réfléchir tu viens t'en saisir comme si elle était ta récompense.
La récompense d'un silence trop long.
La récompense d'un manque trop puissant.
Le baiser est fiévreux, enivrant. Ta langue affamée de la sienne. Et d'un coup tout ton corps se retrouve en feu. Mais putain que tu aimes ça. . Et ces sensations t'ont manqué. Terriblement manqué.

vmicorum.
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Iago Romano
Iago Romano
Iago Romano
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• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
• avatar : Andre Hamann
• crédits : @Eilyam
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• date de naissance : 25/11/1988
Iago Romano
Vague à l'âme. ( Ziago
Mer 14 Avr - 15:37

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Vague à l'âme.
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Il n’est pas surpris lorsque Zephyr lui indique qu’il n’a pas été très à jour dans le paiement de ses factures de téléphone ou qu’il a égaré celui qu’il avait à sa connaissance. Zephyr est une âme libre. Les démarches administratives sont un casse-tête inutile pour ce dernier. Ce qui explique qu’il n’est jamais cherché à se trouver un toit au-dessus de la tête. Iago l’aime comme il est. Il est cette bouffée d’air incroyable qui lui permet de voir les choses sous un autre angle. Il est insaisissable comme le vent et ne lui a jamais rendu la tâche facile de retrouver sa trace dans les rues de Naples. Cela l’a été encore plus difficile lorsqu’une blessure de guerre l’a privé de son autonomie pour partir à sa recherche. Si seulement, il avait pu continuer à recevoir les lettres de son ami, diriger ses réponses vers la nouvelle adresse qu’il avait dû inscrire derrière chacune d’entre elles, cela aurait facilité les choses. Malheureusement, il avait été rayé de la liste des militaires pour cause de blessures graves et ces lettres avaient dues être renvoyés au destinateur, se perdant dans le vide. Quel terrible destin pour ces lettres emplies de propos poétiques qui étaient une bouffée d’air dans son existence rythmées par les missions sur le terrain. Il hoche négativement la tête dans un sourire contrit. Il en est le premier affligé, car elles lui ont cruellement manqué lorsqu’il en avait été privé contre son gré. Il est si bon de le retrouver. Rien n’échappe à son regard de faucon. Il y a quelque chose qui a changé. Il a changé. Il lui dévoile cette anecdote qui a singulièrement changé sa vie et l’a tenu éloigné de lui. Il sait qu’elle ne le rendra pas indifférent. Il voit son trouble, cet instant où la vérité explose dans son esprit et enclenche des émotions trop longtemps muselés par son absence. Le premier coup le prend de court mais prend son sens par ce mot qui s’extirpe hors des lippes de son ami. Oui, Rome. Si proche et pourtant si loin. Ce sentiment effroyable de frustration qui assaille sa poitrine, le pousse à frapper son torse à plusieurs reprises alors qu’il prend conscience qu’il aurait pu le retrouver à tout instant depuis de nombreux mois. Une présence qu’il aurait chérit d’avoir à ses côtés et dont il a été privé également. Il le laisse expié sa rage qui puisse son origine dans son impuissance. Elle le remue, car il prend conscience que derrière cette façade détachée qu’il s’efforce de conserver, Zephyr a souffert de sa disparition. Il est si facile de se laisser duper alors que son cœur sait pertinemment la vérité. Les accusations fussent dévoilant des inquiétudes qui l’ont sans doute tourmenté de longues nuits. Ses larmes lui retournent les tripes alors qu’il reste stable sur ses jambes alors que l’ouragan se déchaine sous ses yeux. « Je l’aurais fait si j’avais pu et tu le sais. » Il lui indique dans un ton bienveillant. Il n’est pas encore prêt à l’entendre, mais il s’agit de la vérité. Il est trop chamboulé par ses émotions pour avoir les idées claires et lorsque son esprit s’éclaircit le changement qui s’opère est immédiat. Il accuse le contact de son corps contre le sien. Il recueille les larmes qui s’épanchent sans pudeur des prunelles de son ami qu’il serre solidement contre lui, heureux de retrouver son odeur et son contact. Son cœur s’active dans sa cage thoracique, sa chair se parsème de frissons sous la caresse de ses lèvres contre son cou. Le manque de lui explose au creux de ses entrailles, embrase ce brasier depuis bien trop longtemps endormi. « Ce n’est pas grave. Je suis vivant, c’est le plus important et tu es toujours là. » Il murmure près de son visage avant de retrouver la saveur de ses lèvres pleines contre les siennes. Le contact est salvateur. Il laisse ce plaisir envahir sa poitrine alors qu’il renforce l’étreinte autour de ses hanches et que l’une de ses menottes vient fourrager dans la chevelure de Zephyr pour approfondir ce baiser qui ravive une appétence jamais rassasiée de cet homme. Ce baiser est tel une allumette qui met le feu à son corps. Il goute de nouveau à ce sentiment libérateur d’être à ses côtés alors qu’une de ses mains glisse sous le tissu de son haut pour retrouver le grain de sa chair. Son envie de lui ne s’est en aucun cas atténué. Il le désire avec le même empressement que par le passé. « Tu m’as manqué, Passeroto... » Il lui murmure contre son oreille dans une voix profonde et empreinte d’émotion, un sourire affectueux sur les lippes alors qu’il parsème ce point sensible de baisers papillons. Il goute de nouveau à cette intimité qui a toujours caractérisée leur relation. Ses phalanges remontent ses côtes, retrouvent la fermeté de ses muscles et de ses os tandis que son autre menotte glisse sur son cou, son épaule dans de légères caresses comme le frôlement d’une plume.
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Zéphyr Ucello
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• âge : 33
• pronom : Il
• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
• occupation : Strett artist mais pour vivre obligé de faire plein de petits boulots
• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
• avatar : Ho-seok Lee (Wonho)
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• date de naissance : 15/12/1990
Zéphyr Ucello
Vague à l'âme. ( Ziago
Mer 14 Avr - 17:33
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ft Iago
début 2019 repère secret
Dans ses bras.
Tu oublies tout. Le manque. La douleur. Les questions. La peur. La rage. Tu ne penses qu'à Iago que tu tiens contre toi. Qui te tiens contre lui. L'évidence de votre lien se distille dans tout ton être. Te broyant autant que cela t'enchante. Un mélange d'émotions violent. Troublant. Presque dérangeant. Mais tellement rassurant.

Dans ses bras.
Tout s'efface. Ne reste que votre trace. Que cette alchimie dans laquelle tu as trouvé ta liberté. Mais à quel prix ? Celui de le perdre. Mais tu l'acceptes. Ou du moins tu fais celui qui l'accepte. Car dans ton cœur c'est tout autre contexte qui se dessine. Peu importe. Il est là. Et le reste ne compte plus. Il n'y a que lui.
Iago.
Que lui et toi.

Être fragile qui plie sous le vent. Être qui réalise que ses bêtises l'ont privé de celui qui est le souffle de sa vie. Idiot que tu es à refuser de te familiariser avec la technologie. Idiot qui laisse filer les moments en restant loin du monde. Mais tu es ainsi. Et l'essentiel se trouve là devant tes yeux. Même si ...
Iago a mis douze mois pour revenir dans ton monde. Et il a ce serrement au cœur quand tu apprends que tes mots lui ont échappé. Ces mots écrient avec tes larmes, ton sang, ton âme. Ces mots qui décrivaient ton quotidien. Sans lui. Cette vie sans fil. Ou comme un pantin désarticulé tu avançais.
Il t'explique ..
Iago.
Et les images vrillent ton esprit. Et le mot Rome éclate comme une bombe. Et d'un coup la brise légère devient tempête. Tu le frappes. Voulant lui faire passer la douleur qui a cet instant s'échappe par tes poings. Tu hurles ta souffrance. Comment est ce possible ? Idiot encore une fois si tu avais eu un téléphone. Et cette douleur qui s'étale et qui ne diminue pas. Tu en oublies sa blessure. Cette part de lui arraché et perdu à jamais.
Tu ne penses qu'à toi. Et à cette absence qu'il t'a fait endure.
A ce vide profond qu'il a mis en place.
A cette attache que tu refuses et qui pourtant s'impose quand tu le vois. Il l'aurait fait s'il l'avait pu. Mais tu n'écoutes pas.
Tu hurles intérieurement.

Avant de craquer de voir que tu perds un temps précieux. Toi qui depuis des mois compte les secondes qui t'éloigne de lui. Là tu les laisses s'envoler. Alors que tu te dois de les saisir et de ne plus les laisser s'échapper. Et la tempête s'apaise pour laisser place à une brise fébrile. Tu te fais vent dans un champ de fleurs d'été, Tu te fais souffle sur une mer calme aux reflets argentés. Et tu te fais caresse, retrouvant sa chaleur. Il est comme un soleil et il sèche la pluie de ton cœur. Créant un arc en ciel quand tu l'enlaces une nouvelle fois. Et tu t'en veux de ton comportement.
Ton Iago est devant toi.
Le reste ne compte pas.
« Si c'est grave. Je ne suis qu'un imbécile immature. »
Un môme qui a cet instant reprend vie. Poussé par le souffle et les battements de cœur de celui qu'il tient contre lui. Ton visage dans son cou tu retrouves tes repères avant de venir chercher ce cadeau que sait t'offrir ses lèvres. Cela pulse ton cœur dans une course folle. Cela alimente le feu au creux de tes reins. Cela colore même tes joues comme si une fleurs de coquelicot y avait posé ses pétales. La main de ton ami dans ta nuque le baiser vous emporte.
Ta traversé du désert est finie, tu retrouves ton oasis.
Iago.

Et ce baiser tu le respires à plein poumon. Alors que ta peau frissonne de la main si souvent désirée. Elle retrouve son chemin, sa maison. Et tu gémis de plaisir. Alors que la tienne se perd au bas de son dos, collant ton Iago un peu plus contre toi. Le manque creuse votre faim. Et tu le laisses t'effleurer, te frôler, t'embraser.
« J'ai cru crevé sans toi. »
Tu murmures alors que sa peau envoûte sans difficulté la tienne. Toi aussi tu joues le charmeur posant tes doigts sur ses courbes, jouant sur ce corps que tu connais par cœur et que tu redécouvres avec une appétit grandissante. Tes doigts passent et repassent le long de la ceinture de son pantalon. Avant de descendre sur ses fesses que tu serres. Tes yeux retrouvent les siens. Tu le regardes, te mordant le lèvre du désir brûlant qui envahit ton être tout entier.
« Si tu savais tout ce que je te fais en pensée durant ton absence. Si tu savais tout ce que j'ai envie de te faire à cet instant. »
Bien sur il y a eu des corps contre le tien. Des corps qui ont apaisé le manque. Mais il n'y a jamais eu cette alchimie que tu as avec lui.
Avec Iago tout est si magique.
Il sait tout de toi. Il sait comment pénétrer ton âme. Il sait comment faire battre ton cœur. Tu lui prends la main.
« Viens. »
Et tu l'entraînes un peu plus dans votre coin secret. Au départ d'un pas pressé que tu ajustes pour qu'il te suive.
Tout ton être tremble de le retrouver.
De l'aimer.

Entre ces murs abandonnés vos soupirs ont souvent été libérés. Tu as fais ton monde ici et tu l'as lié à Iago. Il trouvera sûrement le coin changer. Les murs ont subi tes assauts et certains se sont parés de son regard à l'infini. Dans tes tons irisés, dans des mondes irréels.
Les yeux de Iago ont pris possession des lieux.
Comme s'il veillait sur toi. Une façon de te sentir en sécurité quand le froid s'emparait de ton être abandonné.
« Je sais ça fait flipper. Mais ça m'a aidé. »
Et tu lui souris avant de le plaquer avec douceur contre le mur et de kidnapper ses lèvres avec fougue. Tes mains s'attaquant à son haut pour le voir valser. Tu veux sa peau contre la tienne. A cet instant c'est vital. Et le monde pourrait s'effondrer que toi tu resterais là à vouloir l'aimer.
Ton Iago

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Iago Romano
Iago Romano
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• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
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Iago Romano
Vague à l'âme. ( Ziago
Mer 14 Avr - 17:48

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Vague à l'âme.
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Si c’est grave. Je ne suis qu’un imbécile immature. Ses propos lui arrachent un sourire amusé. Il ne nie pas ses propos, mais ces traits font partie du charme de son ami. Il ne révèle cette immaturité presque enfantine qu’auprès de rares personnes, celles qui ont su se frayer un passage entre les remparts de cette forteresse que compose sa carapace. Zephyr est une âme introvertie qui se dévoile qu’au travers de son art mais uniquement pour les chanceux qui ont le privilège de le voir à l’œuvre. Il en fait partie et a toujours su savourer cette chance. Encore aujourd’hui, il a conscience de la beauté de cette amitié et affection qui les lie depuis tant d’années. Il est ce souffle d’air nécessaire à sa vie. Cette étincelle de folie qui avive son âme artistique et lui insuffle une passion dont il ne peut se passer. Le retrouver, c’est regagner son souffle après des moins d’asphyxie sans en avoir eu conscience. Alessandro est son rocher, cette ancre au quotidien qui lui offre cette stabilité nécessaire dans cette vie qui a manqué de lui échapper, mais Zephyr est cet air rafraichissant qui éclaire son existence. Il embrase ces retrouvailles sans restriction. Dès lors que ses commissures retrouvent les siennes, il lâche prise et permet à cette passion contenue d’exploser. Le baiser se veut doux, mais devient plus conquérant, renforcé par cet aveu qui le transporte et l’ébranle. J’ai cru crevé sans toi. Ses paroles enchanteresses, dévoilée dans un instant de faiblesse alors que ses émotions sont à fleur de peau. Cet amour qu’il fuit, mais qui est solidement ancré au sein de sa poitrine au point de ne pas parvenir à s’en déroger. Iago en a parfaitement conscience. Il sait qu’il l’aime, tout comme lui est profondément amoureux et attaché à cet homme. Cet homme qui fait son bonheur, mais qui ne lui appartiendra jamais réellement. Cette âme libre qui menace de s’échapper de ses phalanges lorsqu’il laisse son côté possessif s’exprimer. Il a consenti à la laisser partir, il y a dix années de cela. Il lui était plus supportable d’avoir cet homme par intermittence, que de le perdre. Il ne voulait pas le formater à un idéal qu’il ne pourrait jamais atteindre, car ce serait dénaturer qui il est. Pourtant lorsque ses lèvres s’embrasent aux contacts des siennes, que ses phalanges glissent sur cette peau qu’il connait par cœur, il ne peut pas lutter contre ce besoin vil de se l’accaparer, de le faire sien. Le désir trop longtemps contenu explose. Il est perceptible dans la manière dont leur corps se recherchent, se trouvent et se consument au contact de l’autre, à l’annonce de ces confidences qui accroit le brasier qui prend vie au creux de leurs reins. « Je suis là désormais… » Il murmure à son tour en laissant ses prunelles ardentes arpenter les traits du visage de son ami qui se mordille la lèvre et qui accentue par sa gestuelle cette ambition qui le gagne. Il se laisse entrainer à sa suite, sans se faire prier, satisfait de sentir sa menotte chaude et virile dans la sienne. Ils sont dans leur "monde". Ils en sont les maîtres. Ce monde qui est l’ancre de Zephyr et dont il en est le gardien. Il en prend conscience lorsque son regard se porter sur cette fresque qui est venue camouflée la précédente. Son regard est immortalisé sur ce mur, comme une œuvre d’art, un souvenir dont l’Asiatique avait besoin. Une protection dans ce monde auquel il ne parvient pas à s’adapter, à en comprendre les rouages et il est celle qu’il a choisie. Son sourire qui cherche a atténué l’importance de ces fresques pour lui, mais qui n’est pas assez convainquant. « Ils sont plus beaux que dans la réalité. » Il le taquine dans un souffle court lorsque son corps vient doucement retrouver le sien et qu’ils s’écrasent contre le mur. Un sourire attendri ourle ses lippes avant de retrouver ses comparses. Ses menottes retrouvent son haut dont il le destitue tandis qu’il en fait de même avec le sien. Le besoin de retrouver l’épiderme de l’autre devient une nécessité, comme si l’air allait leur manquer si ce n’était pas le cas. Son myocarde bat si vigoureusement dans sa poitrine aussi précipitamment que celui de son ami qu’il sont contre la pulpe de ses phalanges. Ses mains glissent sur ses pectoraux dessinés, par les tâches manuelles qu’il accomplit pour gagner sa vie. Il longe le long de son poitrail, retrouve son ventre, ses abdominaux, ses côtes, la courbure de ses hanches pour l’enserrer et le coller plus intimement contre lui. Sa virilité s’alourdit sous le plaisir de retrouver la texture de ce corps qu’il a tant serré dans ses bras sans s’en lasser. Ses lippes glissent sur sa mâchoire, son cou pour mordiller et gouter cette chair accessible avec l’ambition de l’amener vers les étoiles. Il goute à sa saveur de nouveau et mort d’envie de se repaître de nouveau de ces sensations qui l’ont toujours rendu ivre de plaisir à ses côtés. En conséquence, son corps vient doucement le basculer à son tour contre le mur frais, mais dont la texture n’est pas déplaisante. Ses phalanges glissent sous la ceinture de son pantalon, retrouver le grain de ses fesses pour en palper la forme. Ses lippes poursuivent leur expédition sur ce torse dont il se délecte sans pudeur, avec sensualité et révérence. Il lui offre ce contact dont il l’a tant privé et qui lui a cruellement manqué. Ses commissures embrasse, pourlèche et mordille pour offrir ses sensations exquises qui le feront s’envoler de terre. Son attention est concentrée que sur cet homme. Son souffle est en suspens, dépendant du sien alors qu’il semble lui manquer alors que ses phalanges viennent doucement titiller une partie secrète de son corps. « Cela fait-il partie de ce que tu me faisais en pensées durant mon absence, Passeroto ? » Il le taquine dans un sourire complice alors que ses lèvres s’attardent au-dessus du bouton de son pantalon avant de rejoindre l’objet de ses désirs au travers du tissu. Il est parfaitement conscient du brasier qu’il renforce dans le creux des reins de son Passeroto. Cela fait tellement de bien de retrouver cette sensation merveilleuse qu’il s’en délecte sans pudeur. Ses prunelles brillent de cette malice apportée par la complicité que seuls deux amants amoureux peuvent partager.
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Zéphyr Ucello
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Mer 14 Avr - 18:05
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ft Iago
début 2019 repère secret
Immense.
La chaleur que tu éprouves là au creux des bras de ton Iago.
Intense.
Les sensations qui s'enroulent à ton cœur et qui explosent contre le sien.
Déroutant.
Ce besoin de voir tout disparaître et de n'être plus que vous deux sur terre.
Insolent.
Ce désir qui vient caresser tes reins comme un souffle divin.
Imposante.
Cette envie de le frôler, de l'embrasser, de le toucher, de l'emporter vers d'autres horizons.
Désarmante.  
Les émotions qui chantent et dansent dans tout ton être, te balançant comme si tu n'étais qu'une feuille tombant d'un arbre.

Le temps s'arrête alors que ton cœur et ton souffle courent comme des fous dans un champ de fleurs imaginaires aux milles couleurs irisées. Tu es poussé par ton envie de liberté et pourtant tu t'accroches comme si ..
Iago était ta seule solution de survie.
Parce que oui sans lui, tu crevais à petit feu.
Ta flamme vacillait, fragile tu pliais, perdu tout se troublait.
Mais là tout redevient limpide comme la musique de ton cœur qui reprend enfin son rythme. Durant un an tout pour toi a semblé se mettre en pause. Là tout reprend vie. Tu reprends vie. Et ta ligne d'horizon s'écrie entre tes bras.
Iago.

Sa chaleur t'ensorcelle. Sa douceur te chavire. Son odeur t'envoûte. Sa voix t'enivre. Et le goût de sa peau appelle, un désir bien plus profond. Ancré dans chaque partie de ton corps. Et même si Iago te dis qu'il est là à présent, tu ne peux t'empêcher de penser qu'il puisse à nouveau disparaître. A nouveau te laisser seul et sans nouvelle.
L'idée te terrifie.
Et tu veux être sûr que ce n'est pas un rêve. Que tu es bien éveillé. Même si tes mains s'approprient à nouveau ses courbes. Même si tes lippes se nourrissent des siennes. Même si tes yeux kidnappent ses prunelles. Tu veux le sentir encore plus prés de toi, tout contre toi. En toi. Qu'il marque ton corps de sa substance, Qu'il arrache des frissons voraces et violent à ton corps. Que sa chaleur se répande et se distille en toi comme la lave d'un volcan. Alors pas question de le laisser fuir. Pas avant que vos corps aient dansé ensemble.
Iago t'a trop manqué.
Tu as trop pleuré, même si tu ne lui diras jamais à quel point ton cœur a saigné. Même si un aveu t'a échappé un peu plus tôt, parce qu'il devenait trop lourd à porter. Alors tes doigts enlacent les siens et tu l'entraînes. Tu veux retrouver votre bulle. Celle qui te tient loin de tes peurs et du monde. Celle qui se colore de douceur et d'amour quand vous vous y perdez tous les deux. Vous offrant une exquise perdition sublimant le réel de votre irréel. Oui tu le veux et tu le désires avec insolence et indécence. Toutes tes pensées deviennent érotiques et torrides. Le contact de sa peau alimente tes fantasmes les plus secrets et tes désirs inassouvis.
Plus question de laisser Iago s'envoler.
Même si souvent c'est toi qui part à tire d'aile. Foutu courant d'air qui jamais ne se pose vraiment.

Tu souris à sa phrase quand tu lui expliques pour les yeux qui tapissent les murs de votre coin secret. Il fallait bien que tu combles le vide de son absence. Que tu te rassures quand le silence se faisait trop pesant et que le noir rongeait ton âme comme une plaie vorace.
« Je préfère les vrais. »
Et tu plonge tes yeux dans les siens cherchant à sonder son âme. Cherchant à te noyer pour ne plus remonter. Et vos lèvres s'aimantent alors que vos corps se collent. Appel du grand large, des embruns sauvages, il est tant de succomber. Qu'importe demain. Là tu ne vis que pour cet instant T. Et les tissus volent, découvrant vos torses. L'impact de vos corps l'un contre l'autre accélère le débit de ton sang dans tes veines. Ivresse exquise qui fait naître des frissons sur ta peau.
Alors que le touché de Iago augmente l'envie vorace.
Tu voudrais ralentir le rythme, mais tu es trop impatient de le retrouver, de te perdre avec lui. Ton bassin ne peut s'empêcher de se presser contre le sien, témoin puissant du désir que tu ressens. C'est tellement grisant que tu te tortilles voulant éliminer toute la trace d'espace entre vos deux corps. Et sa bouche qui envoûte et déroute marquant ta peau d'étoile brûlante. Avant que se sois toi qui finisse contre le mur, entièrement à la merci de ton amant, de ton aimé. Toujours plus sensuel. Toujours plus sexy.
Iago ...
Si brûlant que tu te consumes sous ses baisers et ses caresses. Et tu lui avoues tes rêves interdits. Ceux qui envahissaient tes jours, tes nuits. Ceux qui te prenaient en traite et paralysaient ton être. Donnant à ton corps des fièvres que rien n'y personne ne pouvait faire baisser. Combien de fois tu as maudit ses désirs fous jamais comblés juste parce qu'il était loin de toi. Et là ils reprennent vie.

Son souffle contre ta peau. Sa langue contre ta chair. Iago arpente tes courbes. Te délectant de délice et de supplice. Créant ce désir vorace et indécent. Et tes gémissements s'échappent, comme des vents de liberté offert à celui qui te rend léger comme une brise d'été. A cet instant ta liberté tu la muselles à ses lèvres, à ses doigts, à sa langue, à ses yeux. Tu es juste à lui et il devient le centre de ton monde. Torture sucrée que tu voudrais accélérer. Et quand il finit à genou jouant doucement avec cette épée qui ne veut se battre que pour lui.
Tu souris aux anges.
Ta main se perd dans ses cheveux et tes yeux fondent dans les siens. Verrouillage de ton être tout entier dans le sien.
« En partie. Je te faisais bien pire. Des choses si indécentes que les même les démons en rougiraient. »
Et tu te mords la lèvres alors que ton bassin sous l'impulsion de son touché se cambre avec violence. Criant à quel point il veut être malmené et aimé. A quel point il veut être aimé.
« Iago .. »
Ton sexe tendu demande délivrance. Demande sa bouche. Demande son amour.
« Continue fais la prisonnière de tes lèvres. »
Et le tissu roule doucement délivrant la chair tendue et impatiente d'attention. De ses attentions. Et quand sa chair retrouve la tienne, tu soupires d'aise fermant les yeux. Et tu t'envoles dans ce lieu que seul ton amant sait te faire toucher. Habille il joue contre les lignes de ta virilité. Et toi tu te laisses envoûter. Tu te sens à nouveau entier. Et les fêlures doucement se referment sous les sensations que Iago distille de ses baisers et de ses caresses.
« Bon sang comme ça m'a manqué. Comme tu m'as manqué. »
Et tu savoures cette offrande particulière qui à la saveur des mots que crient ton cœur.
Seul Iago sait te faire chavirer de cette façon.
Lui seul t'emporte vers le ciel, le soleil.
Lui seul ouvre tes ailes
.

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Iago Romano
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• âge : 35
• pronom : il.
• côté ♥ : C'est compliqué. Officiellement célibataire, il prétend être le plus hétéro des hommes. Il a conscience du dégout que son homosexualité peut représenter dans son milieu. Il enchaine les conquêtes féminines pour camoufler les apparences. Son cœur est partagé entre deux hommes : son meilleur ami, celui avec qui il a tout expérimenté et celui qui lui a sauvé la vie sur le champ de combat.
• orientation : Hétérosexuel en apparence, homosexuel en réalité.
• occupation : Ancien sergent dans l'armée de terre. Il a quitté les rangs de l'armée à la suite d'un attentant en milieu hostile. Il y a perdu sa jambe gauche. Aujourd'hui, il a une prothèse bionique qu'il camouffle sous ses jeans. Il est apprenti tatoueur dans un salon, ce qui lui permet de se maintenir loin des affaires de la famille, mais pour encore combien de temps ?
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Iago Romano
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Mer 14 Avr - 18:15

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• âge : 33
• pronom : Il
• côté ♥ : Perdu entre un coeur auquel il se sait déjà attaché et un coeur qui va lui falloir apprivoiser.
• orientation : Il aime les hommes comme les femmes, l'essentiel c'est le plaisir éprouvé et donné. Bi sexuel assumé.
• occupation : Strett artist mais pour vivre obligé de faire plein de petits boulots
• quartier : Pas de domicile fixe, dort à la belle étoile quand le temps le permet. Ne supportant pas d'être enfermé.
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Mer 14 Avr - 18:35
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ft Iago
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Alors que tu tiens Iago tout contre toi.
Tu penses à tous les mots que tu lui as écrits. Pas à ceux qu'il a lu, mais à ceux que tu n'as jamais envoyé. A ceux que tu gardes secrets. Ceux plein de désirs sauvages et fougueux. Ceux plein de liberté mais aussi d'amour puissant.
Tu sais au fond de toi que ton cœur ne bat que pour LUI.
Même si tu es volage, même si tu cherches d'autres horizons. Par peur de souffrir. Par peur de ne plus pouvoir respirer. T'envoler. Comme tu trouves cela idiot à cet instant. Mais tu le gardes pour toi. Parler pourrait faire disparaître la magie qui se dessine du bout de vos doigts.

Alors que Iago te tient dans ses bras.
Tu frissonnes. Tu frissonnes de ce désir ardent qui durant toute une année n'a pas été comblé et assouvi. Tu frissonnes de ce manque que son absence a creusé sans relâche sous ta peau, dans tes tripes, dans ton cœur, au creux de tes reins. Et là tu revis à nouveau. Tu retrouves cette part de toi qui sous l'impulsion de l'absence s'effritait peu à peu, sans que tu ne puisses rien y faire.
Et tu voudrais l'instant éternel.
Que tout s'arrête là alors que vos lèvres et vos doigts aliment le feu charnel. C'est puissant, exquis. C'est à la fois une caresse et une torture. Cela te fait un bien fou et tu te laisses couler parce que tous tes doutes s'échappent et que tu retrouves cette plénitude oubliée. Il est le seul à te faire perdre pied avec autant d'audace et de force. Il est le seul que tu aimes même si ça tu n'es pas encore prêt à lui dévoiler.
Mais a t-il besoin que tu parles pour le comprendre ?

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Mer 28 Avr - 9:53
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Vague à l'âme. ( Ziago
Dim 9 Mai - 23:05

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Ses membres tremblent alors que son corps se laisse choir au-dessus du sien, l’écrasant de tout son poids. Son visage vient se perdre contre sa nuque pour s’enivrer de son odeur alors qu’une larme trop longtemps contenue vient se perdre sur sa peau humide. « Enfin, je me sens vivant… » Il murmure dans une voix à peine audible. Il a retrouvé cette étincelle de passion qui était en train de s’effritée depuis leur dernière rencontre. Son cœur cogne dans sa poitrine alors qu’il vient caresser son épaule du bout de son nez. « Tu m’as tellement manqué, Zé… » Il ajoute alors que l’émotion lui monte à la gorge. Il a tant de choses à lui dire, mais craint toujours de le faire fuir, que l’intensité de son amour ne l’éloigne plus qu’il ne le rapproche de lui. « Merci de m’avoir attendu… » Parce qu’il a conscience que Zephyr aurait pu quitter Los Angeles a tout instant à la suite de son silence, que par son départ il aurait pu mettre un terme à tout espoir de le retrouver. « Ti amo così tanto, mio passerotto. » Il lui avoue avec révérence en câlinant sa peau accessible. C’est sa vérité comme il aime tellement Alessandro. Ils sont indispensables à son équilibre. Alessandro, sa terre, son équilibre et Zephyr, son oxygène, sa liberté.  

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Sam 15 Mai - 8:21
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Et Iago reste là contre toi. Laissant tendrement redescendre la fièvre qui vous a habité. Tu le sens trembler, Tu goûtes à sa peau salée. Et tu y retrouves la saveur de la tienne. Il est à toi et tu viens de marquer son corps comme tu le faisais par le passé. Il a marqué le tien en retour. Et cette marque n'est pas prête de s'effacer. Tu le caresses doucement, dessinant sur sa peau des ailes d'anges, des cœurs, des nuages, dessinant le souffle du vent. Le bonheur se lit dans vos yeux comme les émotions éprouvées.
C'était intense.
Il vous faut un peu de temps pour que la pression, la tension retombent. Mais en avez vous réellement envie  ?
« Et je me sens vivant aussi .. »
Tu lui souris, avant de rire à son geste. Tu plonges tes yeux dans les siens, ivre de bonheur, grisé par ce moment à vous.
« Tu m'as manqué aussi mon Iago ... »
L'instant est fait de respect, de complicité, de confiance, de tendresse, d'amour.
« Merci de m'être revenu .. »
Parce que tu y as souvent pensé au fait que jamais tu ne le tiendrais une nouvelle fois entre tes bras. Parce que tu y as pensé au fait que la vie te l'avait enlevé et que jamais elle ne te le ramènerais. Parce que tu y as pensé au fait qu'un autre ait pu prendre ta place. Mais là tu oublies toutes ses pensées sombres. Ton ciel est redevenu bleu, et la tempête est loin à présent. Iago est là prêt de toi et il va y rester.
« De toute façon je n'aurais pu partir ailleurs … »
Mon cœur est accroché ici.
« Ma vie est ici .. Et maintenant elle est à nouveau parfaite vu que tu es revenu .. »
Tu souris et l'embrasses avec amour à ses mots et tout contre son oreille tu murmures.
« Je sais mon Iago .. j'en ai pris toute la mesure quand tu m'as fais tien. »
Et doucement tu le fais basculer pour te retrouver sur lui, gardant ton corps collé au sien. Ton bassin pressant le sien avec désir. Tes mains câlinent son torse et des lèvres déposent des baisers tendre.
« Et si tu me laissais t'aimer maintenant. »
Ton corps à encore faim du sien. Une faim que tu peux contrôler plus facilement que la première car ton Iago l'a un peu apaisé. Mais que tu comptes bien combler en possédant, celui que ton cœur aime plus que de raison.
« Laisse moi te montrer combien tu m'as manqué. »
Et c'est avec douceur que tu réactives la flamme du désir. Prêt à lui offrir une nouvelle joute.

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