|
| | Retrouvaille nostalgique /Alan&Kayla\  Jeu 11 Mar - 4:56 Aujourd’hui, je ne travaillais pas alors j’ai décidé que j’allais en profiter pour aller déjeuner avec lui. Depuis quelques années, j’avais presque arrêté puisque j’avais trop peur de tomber sur Alan. Je ne voulais pas le croiser simplement parce que le voir heureux m’aurait brisé le cœur et le voir triste m’aurait brisé le cœur aussi, ce qui veut dire qu’en tous les cas, j’aurai fini le cœur encore plus brisé et je ne sais pas si j’aurais pu y survivre. Puis avec le temps qui passe, j’avais juste peur, je crois, de le voir en couple, avoir sa petite famille alors que moi j’étais une éternelle célibataire, le nez toujours dans les études, puis dans le boulot. Je ne voulais pas voir et savoir qu’il avait passé à autre chose lorsque moi je n’avançais pas vraiment. Je ne dis pas que je suis toujours amoureuse de lui et que je voudrais le ravoir dans ma vie – quoique je ne dirais pas non à une deuxième chance, mais… c’est blessant de voir que ton ex a continué à avancer alors que toi tu stagnes. En tout cas. J’évitais le plus possible le poste lorsqu’Alan pouvait y être. C’est pour ça que je suis venue déjeuner avec mon père aujourd’hui. Comme il n’est plus un bleu, il passe moins de temps au poste, donc je devrais avoir le chemin libre l’heure que dure la pause repas de papa. Assise dans le bureau de mon père, je rigole à sa nouvelle anecdote. Mon père est un très bon conteur d’histoire. Jeune, je me souviens qu’il nous racontait toujours des histoires le soir pour nous endormir et je combattais le plus possible l’envie de rejoindre les bras de Morphée pour continuer à l’écouter. Évidemment, je ne résistais pas longtemps. Alors, même une fois adulte, je reste captivée par ses récits, même si ce sont des anecdotes de boulots. Je me rends compte que ne plus voir mon père aussi souvent me manque. Je vois ma mère tous les jours au boulot alors je ne pense pas nécessairement à aller la voir à la maison familiale, mais papa… Il faudrait que j’y allais plus souvent, même si ce n’est que pour le voir. Le moment de reprendre le boulot arrive bien trop vite à mon goût, mais je quitte tout de même son bureau après un gros câlin, un je t’aime et la promesse de revenir le voir vite que ce soit ici ou à la maison. Je ne fais que quelques pas où mes talons forment un bruit à chaque fois qu’ils cognent contre le carrelage du poste avant de me figer puisqu’Alan est là, à quelques mètres de moi. Il est toujours aussi beau. Son sourire est toujours aussi beau. Je me félicite alors de toujours être bien habillé, maquille et coiffer lorsque je sors lorsque je le vois si beau, même dans son uniforme. J’étais finalement très contente d’avoir enfilé cette robe corail. Je l’avais acheté lorsque nous étions encore un couple, il était même avec moi cette fois-là et il l’avait adoré. J’ai bien fait d’avoir écoutée cette petite voix en moi. Cependant, maintenant, je ne sais pas quoi faire. Je suis même nerveuse pour être honnête, ce qui est visible par le fait que je joue nerveusement avec mon sac à main. N’ayant pas le courage de l’aborder, je continue mon chemin jusqu’à la sortie espérant à moitié passée inaperçu malgré le bruit que font mes talons. Qu’est-ce qu’on pourrait se dire de toute façon ? Ça fait des années que j’ai mis fin à notre relation, peut-être qu’il ne voulait plus me revoir après ça, ce qui serait normal. Donc, il aurait peut-être été mal que j’aille lui parler maintenant après tout ce temps. Je pousse un soupire, totalement perdue, en repoussant une mèches de cheveux vers l’arrière risquant un coup d’œil vers où se trouvait Alan. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] |  |
| Ueda Alan please stay tonight Ueda Alan    • âge : 31 • pronom : he/him • côté ♥ : Epris etrangement pour cette tête apparaissant sous des lampadaires défaillants • orientation : Pansexuel, se fichant des corps pour en trouver les myocardes plus sensibles : pour le retrouver lui et ses prunelles. • occupation : Policier à la LAPD, passion emportant les romances comme pour en effacer les solitudes. • quartier : Silverlake, havre de paix et de calme
• avatar : Nam joohyuk • crédits : a-devious-route (vava) • messages : 81 • date de naissance : 03/01/1993 | Retrouvaille nostalgique /Alan&Kayla\ Sam 13 Mar - 11:49 B ruits environnants devenant assourdissant pour les plus courageux, papiers toujours bien trop présents sur les bureaux éhontés, ô lui ne faisait que pour une fois effleurer les lieux de son travail : car il préférait être sur le terrain, à présent. Paperasse qu'il voulait éviter, retour d'opération qu'il appréciait toujours autant, il y avait les fatigues, au creux des paumes, il y avait les frayeurs de ne simplement plus croiser les regards de ceux qu'il connaissait entre les couloirs. Et peut-être s'était-il habitué à la simple idée de devoir se faire à l'idée qu'un jour il ne pourrait tout simplement plus entrer dans les lieux. Alors les heures de journée touchaient à leur fin : travail enfin terminé, comme pour simplement ne plus traîner dans les parages. Car Alan était un adepte des heures supplémentaires. Patrouilles du soir et tardives dans les rues, dossiers à élucider de temps à autres quand il le devait. Il n'avait aucun crainte, à trainer entre les rues et à jouer avec les temps tournant sur les horloges, car après tout personne ne l'attendait, chez lui, si ce n'était peut-être les draps chaleureux pour venir trouver le repos permanent. Mais il avait fait tout ce qu'il devait, pour les heures à combler, alors veste sur le dos, simple envie d'aérer un peu son corps, il laissa ses doigts se poser entre ses poches alors que les longues allures venaient se faufiler entre les quelques bureaux encore illuminés. Sourires éclatants qu'il offrait à ceux sur son passage, salutations prononcées comme pour en marquer les fins de journées, il se laissa guider, vers les sorties nocturnes.
supplices terminés ;
sous les visages bien trop connus.
Son de talons résonnant aux tympans, alors que le regard se glissa sur la silhouette qu'il ne reconnaissait que trop bien, il plissa légèrement les yeux : car elle l'avait ignoré. Mais lui n'allait pas laisser les remords du passé lui glisser entre les doigts, car il avait changé, car il n'avait jamais rien attendu de la part des gens. Tout s'était terminé, et sans doute que le myocarde en avait été brisé, mais il n'avait gardé aucune rancune envers la belle, aucun sentiment, lui qui aurait pourtant voulu que tout se passe autrement : qu'au moins les amitiés en soient gardées. "Kayla !", vocales s'élevant alors que les pas se mirent à s'accélérer pour devancer la jeune femme et venir lui sourire comme il l'avait toujours fait : simplement pour essayer de faire rayonner les étoiles une dernière fois. "Ca fait longtemps...Comment ça va depuis ?" qu'il pencha un peu la tête, avant d'en croiser les bras, stature élégante pour celui qui avait toujours su se tenir en face des autres. Et sans doute était-ce là l'un des points forts du britannique : apparence toujours parfaite, accent parfois refaisant surface, alors qu'il en attirait de plus les regards sans ne jamais sombrer lui-même. "J'aurais pensé pouvoir te voir plus souvent durant ces années mais à croire que...tu préférais pas trop me croiser.", qu'il rigola amicalement sans y émettre aucun reproche, car au final tout cela appartenait au passé, et tout ce qu'il aurait voulu était sans doute prendre quelques nouvelles par-ci par-là, sans ne jamais rien sous-entendre. Honnêteté frappante, sous les airs amicaux qu'il lui offrait.
| | |
| | Retrouvaille nostalgique /Alan&Kayla\ Lun 29 Mar - 17:45 Finalement… non je n’espère pas passer inaperçue. Non. J’espère qu’il me remarque, qu’il vienne m’intercepter pour qu’on discute un peu. Je prie presque pour qu’il m’appelle, qu’il crie mon nom pour que je m’arrête. S’il le fait, ça voudra dire qu’il veut me parler, qu’il y a peut-être toujours un mini espoir ou c’est moi qui voudrais que tout ne soit pas ruiné entre nous. Je regrette tellement ma décision. Malgré les années, je n’ai jamais pu l’oublier. Est-ce que c’est normal ? Je n’ose pas en parler, même pas à Tess et Addi. Ce n’est pas dans mes habitudes de rester accroché à un gars de la sorte. Je passe rapidement par-dessus. Il n’y a qu’Alan qui me hante l’esprit sans cesse. Il n’y a que lui depuis notre rupture. Lorsque ma famille me demandait pourquoi j’étais toujours célibataire, que je ne rencontrais pas d’autres garçons, je leur disais que je me concentrais sur mes études, puis sur mon boulot. C’était en partie vrai en fait. Je voulais devenir la grande avocat que j’ai toujours voulu être. Mais, me plonger corps et âme dans mes études, puis dans mon boulot, ça me permettait de passer quelques heures sans qu’il ne me hante. Bien sûr, plus que les mois, les années passaient, moins c’était intense, mais je n’ai jamais réussi à l’oublier. L’imaginer avec quelqu’un d’autre me fendait le cœur. En fait, je suis le voir et ne pas pouvoir l’embrasser, me câlin entre ses bras me fendaient le corps. C’est pour ça que j’ai arrêté mes visites régulières au poste de police. C’était trop dur. Puis, après, je n’avais plus le courage de revenir, comme je n’ai pas le courage d’aller lui parler maintenant. C’est pour ça que j’espère qu’il m’appelle, qu’il m’arrête, qu’il me parle. J’ai besoin de savoir où il en est dans sa vie. Est-ce que je peux encore avoir cet espoir qu’un « nous » est encore possible ? Est-ce que je pourrais rattraper ma gaffe de l’avoir laisser à cause de cette peur de le perdre ? Ou je suis la seule à être encore prise dans le passé et qu’il faudra que j’avance ? Et je vais pouvoir le savoir maintenant lorsque j’entends sa voix m’appeler. Qu’est-ce que ça m’avait manqué d’entendre sa douce voix dire mon nom. Je m’arrête et mordille ma lèvre inférieure lorsqu’il se retrouve devant moi. Et voilà que mon cœur s’emballe lorsque je vois ce sourire à nouveau et qui, en plus, m’est totalement destiné. Je lui rends son sourire, mais en beaucoup plus petit et timide. Surtout lorsqu’il mentionne que ça fait longtemps. Est-ce qu’il se souvient du jour où on a acheté cette robe que je porte ? Toutes sortes de questions se bousculent dans ma tête.
- Ça va, je suis officiellement avocate dans le cabinet de ma mère. Et toi ? Quoi de neuf ?
Je pourrais fondre à nouveau juste à le regarder. Je pourrais retomber amoureuse de lui d’un seul coup d’œil, comme la première fois, si mes sentiments n’étaient plus j’en suis certaine. Il est juste trop parfait. Pourquoi j’ai écouté ma peur aussi ? Je suis idiote ! Et son accent qui repointe le bout de son nez qu’à certains moments. Ça me faisait craquer et ça me fait toujours autant craquer. Mais voilà que c’est mon cœur qui craque. Il semble si désinvolte, comme s’il ne ressentait plus rien pour moi. Comme s’il était réellement passé à autre chose. Alors je suis la seule entre nous deux à ne pas avoir oublier le nous ? En d’autres circonstances, j’aurais pu être soulagé de voir qu’il ne m’en veut pas. Cependant je crois que j’aurais préféré qu’il m’en veuille, ça aurait au moins prouvé qu’il y avait encore quelques sentiments pour moi. Je lui fais un petit sourire gêné avant de reprendre la parole perturbée par tout ceci.
- Ah… euh… tu sais avec les cours et mon boulot d’assistante, j’avais de moins en moins de temps pour venir en fait…
Je replace une mèche de cheveux derrière mon oreille en poussant un soupire. À lui, je lui dois toute la vérité alors je reprends en évitant son regard.
- En fait, c’est en partie vrai… J’ai arrêté de venir parce que ça me faisait trop mal de te voir sans pouvoir agir comme avant.
Mes mains tiennent les ganses de mon sac à main face moi, dans un geste nerveux. Je ne pensais pas, un jour, être aussi nerveuse face à lui.
| | |
| Ueda Alan please stay tonight Ueda Alan • âge : 31 • pronom : he/him • côté ♥ : Epris etrangement pour cette tête apparaissant sous des lampadaires défaillants • orientation : Pansexuel, se fichant des corps pour en trouver les myocardes plus sensibles : pour le retrouver lui et ses prunelles. • occupation : Policier à la LAPD, passion emportant les romances comme pour en effacer les solitudes. • quartier : Silverlake, havre de paix et de calme
• avatar : Nam joohyuk • crédits : a-devious-route (vava) • messages : 81 • date de naissance : 03/01/1993 | Retrouvaille nostalgique /Alan&Kayla\ Mer 7 Avr - 8:32 V isage reconnu, entre les nuits tombantes : et sans doute aurait-elle préféré ne pas le croiser lui, alors qu'il rentrait pour en reposer les esprits. Et pourtant il était là, grande silhouette à déambuler entre les couloirs pour l'interrompre elle, simple souvenir d'un passé enseveli, car lui ne reviendrait pas en arrière, temps qu'il ne regrettait pas sans pour autant l'en oublier. Car lui avait changé, avait évolué, et sans doute que les sentiments avaient fini par s'éteindre au fur et à mesure. Myocarde ne battant plus pour les visages : alors qu'il avait en tête une autre personne à présent. Souvenirs mémorables, qu'il ne regardait plus, car le temps était passé, car tout s'était écoulé, et que lui n'avait tout simplement rien à cacher à celle qu'il avait connu avant. Alors il l'avait interrompue dans ses marches, la faisant se retourner vers lui, sourire aux lippes pour la rassurer, et laisser les vocales s'entrechoquer pour enfin réussir à parler."Avocate ? Ca te va bien. Je me disais bien que tu y arriverais. " qu'il commença tout doucement, mains dans les poches pour se caler sur sa jambe et simplement essayer d'en captiver la douce. "Moi ? Rien de vraiment particulier. Depuis le temps j'ai été gradé lieutenant. 'fin bon. C'est pas très important je trouve. Mais j'imagine oui. T'as beaucoup de boulot ? " qu'il demanda alors, s'intéressant tout de même à celle qu'il avait pu côtoyer auparavant même si elle ne voulait que l'éviter à présent. "Je sais bien que le boulot est une chose, mais bon, il n'y a pas que cela non ? Je veux dire, pas comme si on avait eu l'opportunité de se croiser depuis..." qu'il lui sourit alors tout doucement en penchant la tête. Car lui n'était pas idiot : et savait pertinemment que tout cela n'était pas coïncidence.
Mais il ne en tenait pas rigueur, lui qui pouvait comprendre qu'au final elle ne veuille pas le revoir plus que cela. Soupir prononcé sous les gestes nerveux, sourire qui s'étala quant à lui sur son visage pourtant des plus doux, il en rigola tout doucement, préférant s'amuser des vérités que d'en être réellement touché. "Sois pas si nerveuse...Je vais rien te faire ! Puis tu sais je m'en doutais ?", qu'il prononça, laissant l'une de ses mains venir ébouriffer un instant ses cheveux. "Mais bon, faut pas avoir peur, après tout c'est le passé alors autant avancer non ?" , épaules se haussant alors tout doucement avant d'en regarder un peu les alentours. "T'étais pressée peut-être ? Tu veux que je te raccompagne ? A moins que tu sois venue en voiture, j'avoue que je sais toujours pas conduire deux voitures d'un coup.", qu'il rigola tout doucement, comme pour essayer d'en détendre la fine figure devant lui. Et étrangement, lui ne stressait pas de cette simple rencontre : car la tête en restait vide d'une simple journée de travail, et que lui ne s'attardait plus à l'arrière pour en regarder devant lui : passer à autre chose. Sans doute avait-il trop eu l'habitude des ruptures, pour au final, espérer revenir dessus. Juste quelques souvenirs à ne pas oublier, pour en garder le meilleur. C'était aussi simple, et sans doute comme cela qu'il pensait à présent. Alors s'il pouvait simplement l'aider à quo que ce soit, lui était toujours là. Gentillesse incarnée qu'était Alan, alors que les yeux pétillaient face à elle, comme pour en rattraper le temps, alors qu'il comprenait parfaitement ce qu'elle avait voulu lui dire. Douleurs encore ouvertes sans doute pour elle, tandis que les années avaient fait se calmer son propre myocarde pour se concentrer sur son travail.
simples formalités ;
par les politesses apparentes.
| | |
| | Retrouvaille nostalgique /Alan&Kayla\ Jeu 13 Mai - 3:13 Mon cœur ne semble même pas savoir ce qu’il devrait ressentir présentement. Devait-il s’emballer parce qu’il était à nouveau proche de celui d’Alan ? Qu’il pouvait à nouveau battre au même rythme que le sien ? Ou devait-il se serrer par la distance qui se trouvait entre eux d’eux ? Distance qui semblait encore plus grande maintenant qu’il n’y avait que quelques centimètres qui les séparaient ? Finalement, il s’affaisse dans ma poitrine, trop ensevelie sous la déception de ne pas voir ce à quoi il s’attendait. Oui, Alan me sourit. Oui, il m’a arrêté pour me parler. Oui, il prend de mes nouvelles. Mais pas de la façon que j’aurais aimé. Pas de la façon qui aurait fait emballer mon cœur. Mes espoirs retombent lentement, s’affaiblissent comme un feu qui termine de brûler tout le bois. Quoi faire d’autre de toute façon ? Je fais tout de même de mon mieux pour garder un beau sourire et ne pas laisser trop paraître ce qui se passe à l’intérieur de moi. Après tout, je suis habituée à projeter ce dont j’ai envie que les autres voient, donc je peux bien le faire devant Alan… non ? Je vais être capable non ?
- Merci. Ce ne fut pas toujours facile, mais, oui, j’ai réussi.
Dis-je doucement, avec un petit sourire alors que je soupire intérieurement en l’admirant. Il est toujours aussi beau qu’il y quelques années. J’ai vraiment fait la pire erreur de ma vie quand j’ai écouté ma peur plutôt que mes sentiments en le quittant. Qu’est-ce que je m’en veux !
- Ah mais c’est important ! Félicitations pour cette promotion! Je suis sûr que tu es un lieutenant exemplaire. Quand même oui. Tu connais ma mère, elle veut toujours le meilleur alors je me donne à fond.
Je réponds avec un petit sourire plus coincé après lui avoir offert un grand sourire en apprenant pour sa promotion. Après tout, travailler pour ma mère, c’est une pression énorme. Mais, je veux tellement qu’elle soit fière de moi et j’aime avoir son attention sur moi, même si ce n’est pas exactement celle que j’aimerais réellement avoir. Au moins, ma mère m’accorde un peu de son temps chaque jour, même si ça passe par le boulot…
- On aurait pu se croiser si tu m’avais arrêté, mais comme je fais attention en conduisant… il n’y avait qu’ici qu’on pouvait se croiser au final.
Oui, j’essaie de contourner la vrai raison encore quelques instants en lui faisant le sourire le plus amuser que je pouvais dans ces circonstances. Mais, bien vite, la vérité veut sortir alors je la laisse s’exprimer. Après tout, je sais qu’il me connait assez pour savoir que ce n’est pas que pour ça que je faisais en sorte de ne pas le croiser. Il n’est pas con quand même.
Et voilà que je rougis légèrement lorsqu’il se mit à rigoler doucement à mes propos. C’est tout ce qu’il trouve à faire, sérieusement ? Il rigole réellement au fait que je viens de lui révéler que je ne venais plus au poste parce que ça me faisait trop mal de le voir ? Il n’a pas été au plus bas, lui, quand je l’ai laissé ? Après tout, il ne m’a pas vraiment retenu, à bien y penser, lorsque je lui ai annoncé ça. M’a-t-il aimé ? Réellement aimé ? Ou j’étais la seule follement amoureuse ?
- Tu t’en doutais ?
J’ose tout de même répliquer, le cœur commençant à se fissurer pour finalement se briser totalement à ses paroles. Je le pensais plus délicat, plus doux, mais soit il a beaucoup changé depuis notre rupture, soit il m’en veut et il le cache de cette façon-là, soit je ne le connaissais pas réellement. Je retiens tout de même du mieux que je peux mes larmes. Je ne veux pas lui donner ce plaisir. Je me redresse, lève un peu plus la tête et replace même mon sac dans le creux de mon coude pour arrêter de jouer nerveusement avec ce dernier. Pour lui c’est le passé alors autant faire la même chose. Je n’ai peut-être pas fait du théâtre dans ma vie, mais j’étais une excellente ballerine. Et le ballet, c’est presque du théâtre alors je sais jouer. Alors, oui, je vais faire comme si tout ce qu’il m’a dit ne venait pas de me briser le cœur. Il faut avancer après tout, non ? Je replace mes cheveux d’une main, en lui faisant un faux doux sourire qui se veut le plus vrai possible.
- T’as raison, c’est du passé.
Je réponds tout de même un peu plus froidement que ce que je le voulais. Mais, là, présentement, son air détaché me donne juste envie de m’énerver. Il donne tellement l’impression de n’avoir jamais eu de sentiments pour moi que je préfère mettre beaucoup de barrières autour de moi. Du moins, jusqu’à ce que je sois rendue en sécurité dans mon appartement. Et cette robe corail qu’on a choisie ensemble, elle va faire un petit tour dans le fond du garde-robe de ma sœur. J’ai plus envie de la voir alors qu’elle était l’une de mes préférer.
- J’allais rentrer chez moi alors non je ne suis pas pressée. Et, oui, j’ai ma voiture. Tu me connais, depuis que papa me l’a offert, je ne peux plus m’en passer.
Je rajoute en rigolant à mon tour. Tout passe dans le paraître. Ma mère me l’a tellement répété que je l’ai très bien intégré. Mes faux sourires sont pratiquement aussi magnifiques que les vrais. En plus, j’ai appris l’air de rire alors que je n’en ai pas envie. Maman répète toujours que rire des blagues des clients, même celles les plus nulles permettent toujours de créer un lien de confiance rapidement, donc d’avoir le contrat le plus rapidement aussi. Seulement quelques rares personnes savent faire la différence entre le vrai et le faux. Seulement ceux qui me connaissent réellement, comme Tess et Skylar. Eux, ils savent lire mes faux sourires. Peut-être parce que ce sont ma sœur et mon frère et qu’on a grandit ensemble. Mon père aussi arrive quelques fois à voir au-delà du paraître. Ma mère ? Bien trop occuper avec son cabinet et ses dossiers pour remarquer quoique ce soit. Je suis même surprise de voir mon père encore aussi fou amoureux d’elle. Comment il fait sérieusement ? Arrive-t-il à la faire arrêter de travailler quelques fois ? | | |
| Ueda Alan please stay tonight Ueda Alan • âge : 31 • pronom : he/him • côté ♥ : Epris etrangement pour cette tête apparaissant sous des lampadaires défaillants • orientation : Pansexuel, se fichant des corps pour en trouver les myocardes plus sensibles : pour le retrouver lui et ses prunelles. • occupation : Policier à la LAPD, passion emportant les romances comme pour en effacer les solitudes. • quartier : Silverlake, havre de paix et de calme
• avatar : Nam joohyuk • crédits : a-devious-route (vava) • messages : 81 • date de naissance : 03/01/1993 | Retrouvaille nostalgique /Alan&Kayla\ Jeu 20 Mai - 13:33 S ans doute ne faisait-il que donner faux espoirs à celle qui semblait se décomposer sur place, mais devait-il mentir pour nier qu'il avait réussi à passer à autre chose ? Lui qui avait été rejeté pour futiles peurs qui en constituaient son monde. Et si on lui demandait à nouveau de choisir entre amour et rêve sans pouvoir en concilier les deux, ô sans doute en choisirait-il son futur, combien même les douleurs pouvaient être présentes, combien même les regrets pouvaient se faufiler. Mais être policier était l'un de ses désirs les plus profonds, idéal de vie hors du quel il ne se voyait simplement pas. "Pas facile c'est sûr, mais tu y es parvenue, c'est le principal non ?" qu'il ne put que lui sourire, heureux de voir qu'elle s'en sortait parfaitement. "Et merci. Puis j'essaie de l'être, exemplaire, même si c'est pas toujours facile...Puis je me doute bien que ça a pas dû être facile pour toi. Ne t'épuise pas trop à la tâche hmm ?", car malgré tout, c'était sans doute le dernier de ses souhaits. Car même si les regards n'en brillaient plus comme avant, Alan n'en était que la bienveillance incarnée. Alors il espérait que tout ne fasse qu'aller bien pour celle qui en avait fourni tant d'effort pour en parvenir là où elle était. Paroles qui le fit légèrement sourire, alors qu'il en trouvait cela triste que les seules occasions où il aurait pu lui parler en étaient devenues celles durant les heures de patrouilles. "Sans doute. Et encore heureux que tu conduisent prudemment je dirais. Même si tu sais très bien ce que je veux dire...", car elle n'en était pas idiote, celle qui se trouvait devant lui et qui essayait pourtant d'en éviter les sujets qui en avaient pourtant leur importance.
pour en passer à autre chose.
Alors oui, il en rigolait : nerveusement, car il avait sans doute été le premier à souffrir d'avoir été jeté pour les raisons qu'elle lui avait évoqué, alors même qu'il en était passionné : alors même qu'Alan s'investissait dans toutes ses relations. Bonheur réduit à néant et pour lequel il avait passé la page après tant d'années. "Evidemment que je m'en doutais. Après tout pour qu'elle autre raison tu aurais évité de venir ici si c'était pas pour m'éviter ? Mais je t'en veux pas. Ca se comprend.", il ne fallait juste pas se cacher la face, et lui ne mentait jamais. Et cela se voyait, que la jeune femme en pensait autrement, certains malaises bien présents, et qui en rendait le tout bien étrange à ses yeux. Pourtant il avait essayé d'en détendre l'instant de ses quelques rires qui n'avaient fait que faire se crisper la jeune femme. Lui voyait tout, lui sentait tout : même les gestes corporels. "Du passé oui...Mais si tu as quelque chose à dire alors n'hésite pas. Ce n'est pas en restant avec des rancœurs que les choses s'amélioreront. Et si tu ne veux plus qu'on se croise, alors je pourrais que respecter ton choix.", car pour faire avancer les choses, il fallait sans doute que les deux côtés soient prêts à cela. Et lui l'était, il ne voulait simplement encombrer la jeune femme de sa présence si celle-ci en était douloureuse : tandis que le myocarde n'en battait plus chez lui.
temps révolu ;
pour en affronter les présents.
"Puis...Ne te braque pas...On est pas là pour rester en froid." Honnêteté frappante qui malgré les manières du britannique, ne pouvait que s'échapper de ses lippes comme simple envie de ne pas en abîmer plus les relations. Sans doute en paraissait-il froid, lui qui pourtant faisait de son mieux pour en être amical, mais il ne pouvait pas rattraper le temps, et il ne pouvait encore moins changer les opinions des personnes. "Je vois...Alors j'imagine que je ne vais pas te retarder plus même si tu rentres juste chez toi. Surtout que...Je voudrais pas non plus t'imposer ma présence. Alors bon..." qu'il s'en exprima tout doucement avant de se frotter la nuque, pour finalement en soupirer tout doucement, comme pour en faire passer les instants. "En tout cas je suis contente d'avoir pu te parler juste un peu. Même si c'était sans doute pas...partagé.", tristesse de voir que les rencontres s'en faisaient ainsi, alors qu'ils auraient simplement pu sourire un peu plus de ce qu'avait pu leur offrir le passé.
| | |
| | Retrouvaille nostalgique /Alan&Kayla\ Jeu 3 Juin - 16:29 Droite, la tête haute, je place ses barrières autour de mon cœur pour me protéger. Moi qui espérais tant de cette discussion, tout espoir est mort maintenant. Qu’est-ce que je m’imaginais aussi ? Qu’après autant d’années, Alan serait encore là à m’attendre ? Quelle idiote je suis. Bien sûr qu’il ne m’a pas entendu. C’est moi qui les laisser après tout. Alors pourquoi il m’aurait entendu toutes ces années ? Surtout que la cause de ma décision – de ma peur – était son métier et je n’aurais jamais voulu qu’il abandonne son rêve pour moi. Je ne suis pas égoïste comme ça. Alors c’est juste normal qu’il soit passé à autre chose. Pourquoi, moi, je n’y arrive pas ? Pourquoi je reste accrochée à cette histoire ? À lui ? Pourquoi je n’arrive pas à oublier nos moments ensembles ? Pourquoi ? Juste pourquoi ? La conversation semble des plus banales maintenant. Oui, on prend des nouvelles de l’autre, mais… À quoi bon ? C’est certain que je ne serai pas capable d’être ami avec lui. Du moins, pas présentement. Pas avant… un moment. Je dois digérer tout ça et passer par-dessus. Tourner la page comme lui. Pourtant, je continue cette conversation futile sur ce qui a de nouveaux dans notre vie puisque, malgré tout, je veux savoir ce qui se passe dans sa vie. À ses paroles, lorsqu’il souligne que malgré les difficultés, j’y suis parvenue, je peux empêcher ce vrai sourire fier se dessiner sur mes lèvres. Mon boulot, c’est ma fierté dans ma vie.
- En effet, je suis bien contente d’y être parvenue. Je suis certaine que tu y arrives bien. Je vais faire de mon mieux, mais tu me connais.
Je lui lance, avec un petit sourire en coin malgré les circonstances. S’il se souvient assez des mois qu’on a partagé ensemble, il se souvient que c’est dur pour moi d’arrêter. À cette époque, je ne pouvais pas m’empêcher d’étudier pour tout apprendre, pour être la meilleure de la classe. Maintenant, je veux le meilleur pour mes clients, donc je me donne à fond. Oubliant parfois de manger pendant la journée. Heureusement que Tess a fait le repas le soir lorsque je rentre. Je crois que je mangerais des céréales tellement j’aurais la flemme de me faire plus comme repas.
Et comme de fait, Alan a vu clair dans mes tentatives de retarder le moment où la vérité allait être dites. Bien sûr qu’il savait, il n’est pas idiot. Je ne faisais qu’hausser les épaules comme simple réplique en laissant mon regard vagabonder sur ce qui se trouvait autour de nous un instant. Puis, je repose mon regard sur lui lorsque la véritable raison s’échappe de mes lèvres. Et voilà que je me refroidis un peu plus lorsqu’il m’annonce qu’il s’en doutait. Il comprend ? Il ne m’en veut pas ? Encore heureux oui !
- Je ne t’évitais pas. Ça me faisait juste trop mal de te voir alors le mieux était de ne plus te voir. Tu semblais continuer ta vie tellement bien sans moi. Peut-être que ce n’était pas qu’une simple apparence après tout.
Oui, mon cœur fait mal alors, oui, je suis peut-être plus froide, moins douce. Mais, putain ! Tout s’écroule. Il aurait peut-être été mieux s’il ne m’avait pas arrêté pour me parler. J’aurais fini par rencontrer un autre garçon et j’aurais fini par oublier Alan sans avoir le cœur aussi brisé.
- À quoi bon ? Ça changerait quoi ? Tu as passé à autre chose, c’est du passé que ça reste passé.
Oui, je déteste paraître si faible alors je ne veux pas en rajouter en m’enfoncer et en semblant que plus désespérée. En plus, qu’est-ce que je veux ? Est-ce que je veux encore le voir ? Ou, au contraire, je ne veux plus jamais le voir ? Je n’en sais rien. Encore moins présentement alors que diverses émotions se mélangent dans ma tête et dans mon cœur. Trop d’émotions se bousculent pour que j’arrive à tout démêler.
- On est là pourquoi alors ? Explique-moi parce que je vois pas là.
Je ne peux pas m’empêcher de me braquer. Je me protège. Je protège ce cœur qui a déjà assez encaisser de coup depuis les dernières minutes. Pourtant, je faisais de mon mieux pour ne pas trop me braquer, pour rester un minimum ouverte à la discussion, mais c’était beaucoup trop dur. J’avais qu’envie de lancer quelques choses, de frapper quelque chose, de faire quelque chose pour évacuer ce trop pleins d’émotions. Je garde le silence un instant après ses… aurevoir ? me mordillant la lèvre. Les mots se bousculent dans ma bouche pour sortir. Je ne peux pas laisser passer ça, il faut que je libère mon cœur. Il faut que je lui dise tout ce que j’ai retenu depuis ces dernières années.
- Tu sais, en arrivant ici, je n’avais qu’une envie : te croiser. Alors, quand je suis sortie du bureau de mon père et que je t’ai vu, j’ai juste espéré que tu me vois et que tu viennes me parler. Je n’avais pas la force de venir vers toi. J’en avais pas le courage. Je ne voulais pas te déranger ou t’imposer ma présence. Alors, oui, j’étais la plus heureuse lorsque tu as dit mon nom, ça voulait dire que tu voulais me voir, me parler. Je voulais te dire à quel point je regrettais et que je regrette encore de t’avoir laissé après cet évènement. J’aurais dû rester pour t’épauler pendant cette épreuve. J’aurais vraiment voulu avoir la force pour ça, mais… j’avais déjà cette trouille en moi de perdre mon père de cette façon depuis tellement longtemps que ça m’a fait encore plus peur. Je croyais ne pas être capable de vivre avec cette peur qui t’arriverait quelque chose à chaque fois que tu irais travailler. Te voir dans ce lit d’hôpital, avec toutes ces machines, j’ai réellement flippé. Tu aurais pu mourir ce jour-là et j’ai réalisé à quel point je t’aimais. Ça m’a fait peur. J’ai essayé de ne pas l’écouter et j’ai réussi pendant un moment… jusqu’à ce que je fasse ce cauchemar où je te voyais te vider de ton sang dans une ruelle. C’était trop. Pourtant, c’est la décision que je regrette le plus dans toute ma vie.
Je reprends mon souffle en levant les yeux au ciel pour ravaler mes larmes. Je ne voulais pas pleurer devant lui. Je ne voulais pas de sa pitié. Je voulais juste tout lui dire pour libérer mon cœur.
- C’était idiot de ma part, mais c’était la seule solution que je voyais. Plus le temps passait et plus tu me manquais, mais je ne me voyais pas revenir vers toi. Après tout, pourquoi je serais revenue vers toi ? Je venais de te laisser au pire moment qu’on ne pouvait imaginer. Les mois défilaient, puis les années et il était trop tard pour que je revienne dans ta vie. J’ai arrêté de venir au poste puisque je ne supportais pas de te voir heureux alors que ton absence me faisait souffrir. J’avais tellement peur d’apprendre que tu avais rencontré quelqu’un alors que moi je n’avais que mes études et mon job d’assistante. De voir que tu as continué d’avancer alors que j’avais l’impression de stagner.
Je m’arrête une nouvelle fois, essuie rapidement une larme au coin de mon œil. Après une grande respiration, je repose mes yeux bordés de larmes sur Alan en reprenant la parole.
- Je ne veux pas de pitié ou je ne sais quoi d’autres. Tu voulais que je te parle, que je m’ouvre, c’est ce que j’ai fait. Je me suis expliquée, je t’ai expliqué et dit ce que j’aurais dû te dire il y a longtemps, mais je ne veux pas de pitié.
Je tourne un instant la tête vers la droite en faisant de mon mieux pour calmer ma respiration voulant ainsi ravaler mes larmes. Je ne veux pas sembler encore plus vulnérable que je peux déjà le montrer.
| | |
| Ueda Alan please stay tonight Ueda Alan • âge : 31 • pronom : he/him • côté ♥ : Epris etrangement pour cette tête apparaissant sous des lampadaires défaillants • orientation : Pansexuel, se fichant des corps pour en trouver les myocardes plus sensibles : pour le retrouver lui et ses prunelles. • occupation : Policier à la LAPD, passion emportant les romances comme pour en effacer les solitudes. • quartier : Silverlake, havre de paix et de calme
• avatar : Nam joohyuk • crédits : a-devious-route (vava) • messages : 81 • date de naissance : 03/01/1993 | Retrouvaille nostalgique /Alan&Kayla\ Jeu 10 Juin - 18:35 E t en quelques sortes, il était fier de la voir réussir. Car Alan n'était pas rancunier, car lui se réjouissait pour tous ceux qui l'entouraient. Pourtant il l'avait sentie : tension inexplicable alors que lui s'en montrait des plus sincères possible.
"Hmm. Je te connais. Sûr aussi que tout se passera bien pou toi.", car il en était persuadé. Et tout aurait sans doute pu se passer facilement si les nerfs n'étaient pas montés, si la jeune femme ne s'était pas renfermée sur elle-même à ses moindres mots. Et aurait-il dû lui mentir ? Lui dire que les sentiments étaient encore présents alors que ce n'était absolument pas le cas. Car il n'était pas comme ça, lui. Alan, vérité avant tout. Myocarde qui en était sensible : car lui aussi en avait été blessé, et si elle pensait qu'elle seule en avait souffert, alors peut-être qu'au final ne l'avait-elle jamais réellement pris en compte dans ses choix. Egoïsme ou pure altruisme ? Les deux pouvaient facilement se confondre et se mélanger sous n'importe quelle vision. Mots l'agaçant encore et encore, car il avait l'impression de passer pour le méchant : alors que lui n'avait fait qu'être jeté. "Et j'en suis désolé. Mais c'est toi, qui a rompu...Et ce serait mentir de ne dire que j'ai pas eu mal. Sauf que j'ai réussi à passer au dessus en me plongeant dans le boulot. Et la preuve, je veux encore te parler.", car il faisait preuve de maturité, sans même lui dire que ses mots en étaient énervants à entendre. Ne pas inverser la situation, car si elle jouait à se petit jeu là, lui aussi pouvait en devenir blessant. "Passer à autre chose ne veut pas dire couper les ponts. A moins que tu préfèrerais que ce soit ainsi. J'arrive juste à faire la part des choses." Car même si les sentiments n'y étaient plus, il s'était pourtant persuadé que la croiser amicalement ne pouvait qu'en être sympathique : mensonges.
car elle en semblait persuadé ;
qu'il était fautif.
Pourtant il la laissait s'exprimer, politesses qu'il avait toujours possédé tandis que les regards n'en vrillaient pas, tandis qu'il en restait impassible celui qui n'en était plus blessé. Et étrangement, lui n'y voyait qu'incohérences, à ce discours qui était censé en être tragique : mais lui n'y voyait là que le passé d'un évènement terminé. "Si tu avais vraiment voulu me croiser depuis toutes ces années, tu ne m'aurais pas évité et fuis comme tu l'as fait. Tu voulais que je t'arrête ? J'ai essayé, à plusieurs reprises. Mais à quoi bon te courir après alors que toi tu n'as juste pas envie. Les efforts ça va dans les deux sens, et au bout d'un moment, je suis épuisé aussi.", et si tout devait sortir, alors il n'hésiterait pas un instant non plus. "Tu sais, à l'époque, j'ai pas compris pourquoi tu faisais ça. Pourquoi tu m'as jeté. Et au final je sais pas si je devrais t'en remercier ou non au vu de comment j'ai réussi à m'endurcir.", réalité qui en était là, car Alan ne se fiait plus aux sentiments mais à la logique. "Mais à t'entendre, on croirait presque quelque chose. T'as encore des sentiments pour moi après toutes ces années ?", seule vérité qui en expliquerait les monologues si émotionnels, qui le laissait pourtant de marbre : las. "Parce que si c'est le cas...J'ai en effet rencontré quelqu'un. Et je pense que tu devrais en faire de même. Depuis tout ce temps il n'y aurait plus rien à y gagner, si ce n'est des blessures en plus.", et lui n'avait qu'en réalité l'impression d'en passer pour un monstre : mais il ne voulait pas lui faire de faux espoirs.
fatigué était-il;
de combattre les cauchemars.
"Ne t'en fais pas, j'ai pas pitié, loin de là.", et il ne voyait pas pourquoi il en aurait. "Et ne sois pas aussi blessée d'en avoir enfin parlé. Après tout ça n'aide que toi de te confier enfin.", alors peut-être arriverait-elle à passer à autre chose. "Dans tous les cas, ce jour là, ce que tu as fait n'était sans doute pas la chose à faire. Et je ne sais pas ce que tu aurais aimé entendre de ma bouche aujourd'hui, mais ça n'arrivera sans doute pas. J'ai été blessé, mais j'ai été assez fort pour passer à autre chose. Ne m'en veux pas non plus pour être enfin heureux aujourd'hui. Du moins je ne pense pas que tu aies le droit de me le reprocher après tout ce que j'ai dû endurer.", après tout ce que tu as brisé ce jour là. Reculant alors de quelques pas, soupir sortant d'entre ses lèvres, il finit par se frotter la nuque : car tout cela ne lui ressemblait pas. Mais à quoi bon en garder les gentillesses alors que cela pouvait en blesser encore plus celle en face d'elle ? Il n'en avait aucune idée, et peut-être que tout en serait enfin terminé aujourd'hui. "Alors y'a deux choix qui se posent devant toi. Soit tu arrives à surmonter ça une bonne fois pour toute et on peut peut-être rester amis, soit t'arrives plus à me voir en photo et c'est fini. Mais comme je te l'ai dis, je ne te forcerais pas à supporter mon visage si tu ne veux pas le voir.", et couper les ponts, il l'avait déjà fait il y a des années de cela. Alors tout pouvait prendre fin selon ce qu'elle désirait : mais rien ne pourrait redevenir comme avant, et ça, c'était certain.
| | |
| | Retrouvaille nostalgique /Alan&Kayla\ | | |
|
| |
|
