with you | ft Matthew

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tu méritais tout ça parce que tu étais toi ? N'était-ce pas justement l'inverse ? Que tu ne méritais pas autant parce que tu étais toi ? Il ne voyait pas quelqu'un de mauvais en te regardant et t'avais envie de le croire. Envie de croire que tu n'étais pas ce monstre que tu pensais être, ce briseur de couple, ce séducteur, ce.. tu ne savais même pas. On ne pouvait te qualifier de tant de mots si on savait la vérité mais tu ne voulais que retenir les paroles de Matthew, douce poésie qui résonnait à tes oreilles et qui réchauffait ton cœur. Tu te pensais mauvais, pourtant. Tu faisais un beau métier mais c'était la seule chose chez toi qui était « belle ». Tu sauvais des vies, c'était merveilleux, tu aidais les autres, c'était fantastique. Ca n'excusait pas ce que tu faisais à l'abri des regards, non ? Ca n'excusait pas que t'avais cru que Sean quitterait sa femme pour toi un jour. Quel bel abruti tu avais été. Quel bel abruti tu étais. Tu fixais Matthew comme si tu cherchais à voir la malice dans ses mots, dans son regard. Comme si tu cherchais à déceler le mensonge, toi qui n'avais jamais su le voir. Toi qui n'avais jamais le comprendre. Tu le fixais comme si tu cherchais les réponses à tes questions sur son visage, dans ses paroles, dans ses yeux. Parce que tout te paraissait trop beau pour être vrai – ça finirait par retomber dessus. Il y avait un piège, n'est-ce pas ? Une arnaque quelque part. On ne pouvait pas te dire quelque chose d'aussi gentil, et beau, non ? Apparemment... on pouvait. Matthew pouvait. Tu ne voyais rien dans son regard ou sur son visage qui t'indiquerait qu'il ne pensait pas ses mots. Il les pensait, et c'était pour ça qu'il te le disait. « Ca fait longtemps qu'on ne m'a pas dit quelque chose d'aussi beau », et d'aussi gentil, mais ce serait te répéter. Avait-il répondu à ta question ? T'allais supposer que oui pour ce soir. Ton regard se fit plus doux, ta mine plus tendre aussi alors que tu le regardais et que tu buvais littéralement ce qu'il te disait. Tu te souviendrais de ces mots pour te les répéter. Tu n'allais pas te lancer dans un débat, lui dire pourquoi il ne devrait pas penser ainsi. T'avais envie de te panser le cœur, et ses mots t'aidaient à le faire, à y croire.

Tu tentas un faible sourire. Le plus ourson des oursons. Ca sonnait bien. C'était vendeur. Mais tu ne dis rien, gardant les lèvres scellées, préférant te morfondre dans tes pensées plutôt que de poser toutes ces questions qui te passaient par la tête. Plutôt que de dire tout ce qui te passait par la tête. Il ne t'avait pas rejeté ce soir – alors tu n'allais pas faire en sorte qu'il le fasse parce que tu l'interrogeais trop. Mais une question te restait à l'esprit : comment faisait-il ? Pour être ainsi, pour être lui et pour t'accepter, toi.
« Je suis arrivé ? », tu l'observas un moment, une esquisse triste mais tendre au visage. Triste parce que t'étais désolé d'être comme tu l'étais mais tendre parce que... c'était adorable. « Hmm je trouve », susurras-tu en fixant le chien à présent. « Il est parfait », commentas-tu, ton nez lui appuyant doucement sur la truffe, ton nez se plissant quelque peu, amusé. Tu clignas tes paupières, te tournant vers Matthew, et hochas le visage. « Allons chez moi alors », pour la première fois qu'il venait, t'aurais voulu que ce soit dans d'autres circonstances. Un rire fin, discret, ronronna dans le fond de ta gorge à ses mots suivants. C'était chez lui en effet. Tu le suivis, admirant Drago et observant Matthew qui s'activait alors que toi tu dormais presque debout. « Je t'accompagne », tu ne voulais pas rester seul. « On pourra aller chez moi ensuite », proposas-tu dans un léger bâillement.


Vous étiez venus ici directement après la balade. Tu ouvris la porte avec lenteur, tes mouvements ralentis par la fatigue et toutes les émotions qui t'avaient secoué. « Voilà », déclaras-tu en l'invitant à entrer, refermant la porte derrière lui. « Désolé pour... », tu fis un geste vague de la main pour désigner ton appartement dans le sens global. Une veste traînait sur ton canapé, la télécommande devait certainement faire la fête entre deux coussins... Tu lui fis faire le tour de l'appartement. Il n'y avait pas grand chose à montrer mais tu voulais lui montrer, pour qu'il sache se repérer si jamais. « Fais comme chez toi, n'hésite pas », il n'avait pas besoin de te demander pour se servir à boire ou te piquer un truc à manger. « Tu... veux te changer ? », tu pensais qu'il allait dormir en jean ou quoi ? « Je vais te prêter des habits », tu partis dans ta chambre, récupérant la veste au passage dans un air gêné. Tu en profitas pour te changer directement, enfilant un pull large et un short avant d'aller le rejoindre. « Ca te va ? », que tu demandas tout lui offrant un jogging et un t-shirt large. Vous n'aviez pas vraiment la même carrure... Tu l'invitas à aller se changer dans la salle de bain, ou ta chambre, t'installant sur le canapé pour patienter, te calant contre l'accoudoir, presque prêt à dormir comme ça.

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Tes mots n'avaient sûrement aucun sens à ses oreilles qui n'écoutaient que les voix passent dans sa tête, celles qui le dénigraient et le pointaient du doigt. Car oui, cette situation était d'un complexe qui laissait aux deux parties leur part de responsabilités. Tu n'allais pas le nier, qu'il aurait dû partir. Mais ce n'était pas pour l'autre, par respect pour les autres, mais pour lui même. Tu étais simplement déçu qu'il n'ait pas pu le faire pour lui, qu'il n'ait pas pu trouvé la force de se sauver de cette situation critique, mais aucunement c'"était de sa faute. Aucunement tu ne voulais lui lancer la première pierre. La séduction se faisait à deux, même si tu tentais de croire que tu étais le seul à recevoir ce sourire en plein visage, faisant tressaillir ton coeur. une relation se construisait à deux. Si l'un n'était pas droit, il aurait dû fuir, sachant que cela retomberait sur lui, mais il ne pouvait décider pour l'autre, il ne pouvait enlever le caractère irrespectueux et abusif de cet homme que tu ne connaissais heureusement pas. Mais Shay entendait les critiques, ceux qui pensaient comme l'ancien temps. Ceux qui aimaient qu'une faute soit toujours d'ailleurs. Il devait éviter ces gens. Tu lui montrerais alors l'autre côté. Celui où on privilégié le vrai. Tu voulais lui faire entendre cette belle mélodie jusqu'à ce qu'il la comprenne et l'assume. Tes yeux ne se détournèrent pas même une fois de son regard, ne cherchant à rien cacher, lui offrant la totalité de qui tu étais. Franc. Sincère. Peut être que tu pouvais blesser, mais tu pouvais soigner, tu en étais sûr, que ta façon de penser, rassurait certains. Tu espérais. Alors tu le laissais lire dans tes traits à quel point tu étais sérieux, à quel point il méritait le mieux. "Alors ça fait longtemps que tu t'es laissé malmené.  " Personne ne devait souffrir par un autre. Personne ne devait attendre désespérément un geste salvateur. Personne, encore moins Shay. Tu allais donc bercer ses nuits avec debelles paroles, toujours vraies, toujours honnêtes.

Son sourire n'allait pas pointer le bout de son nez de suite, mais tu attendais patiemment qu'il revienne, sans se forcer, sans être de trop. Tu patientais en sachant qu'il avait sûrement beaucoup à l'esprit à ce moment. Le laissant alors faire le tri lui même tu n'ajoutais rien, tu ne cherchais pas à savoir.
Tu n'ouvrais la bouche qu'en arrivant chez toi pour présenter tes compagnons, pour le mettre à l'aise. " Hm.. tu es le premier à être autant avec moi.. Même mon meilleur ami ne m'appelle pas autant.. " Riant doucement tu imagines si tu devais avoir autant de nouvelles. Impossible. L'un tuerait l'autre, mais Shay était différent. Sa manière de penser était aussi différente alors qu'il touchait un peu plus ton coeur avec ce geste doux, ce qualificatif parfaitement choisi. "Parfait.  " répétas tu en le regardant. Le chien, ou lui, tu ne savais plus vraiment de qui tu parlais, mais peu importait. Rapidement tu finissais alors le plus important avant de partir en balade, restant près de Shay en le voyant peiné à rester éveiller. " Aller on se dépêche tu vas dormir bientôt . "  Will fut des plus adorables, et tu l'en remerciais une fois que tu conduisais la nouvelle troupe vers l'appartement de Shay.


Tes mains auraient pu devenir moites, l'excitation montant comme un gosse de quatre ans mais tu devais avouer que l'état de Shay te préoccupait. Il t'angoissait plus que tu n'étais excité de dormir chez lui. "Wahh je suis chez Shay. pas de soucis c'est très mignon.  " Riant doucement tu observais un peu partout en quittant tes chaussures détachant alors Will qui allait tout renifler, comme le bon chien qu'il était. Surement à la recherche de sa nouvelle place. Lui aussi, il aimait bien Shay. Ce dernier que tu suivais pour connaître l'appartement en détail. Oups tu n'avais pas fait ça chez toi. "quand tu seras moins fatigué je t'inviterai chez moi, officiellement je te ferai visiter !  " Pas que tu ne voulais pas tout à l'heure mais tu n'avais pas pensé te dépêchant plus. Quel imbécile. "Ah heu.. merci..  " Il t'invitait à te détendre mais tout ton corps se tendait et essayait de prendre le moins de place possible te cognant même le pied contre la table. " M-merci.. " Tu voulais lui dire qu'il n'avait pas besoin mais il était déjà parti te laissant alors l'occasion de frotter ton pauvre pied et d'observer un peu autour. C'était mignon, c'était cosy.. et la silhouette qui se dessinait pour finir devant toi te plaisait bien plus que tout l'appartement. " Oui oui c'est parfait , merci.. "  Prenant alors les vêtements tu allais dans la salle de bain te changer, te cognant au moins trois fois , tandis que tu soupirais en voyant tes chevilles a découvert dans ce jogging. Ce foutu problème d'être grand. Mais le reste allait. Tu sortais donc sur la pointe des pieds gêné. Perdant cette tenue de recroquevillement en le voyant. " Shay.. allons dormir. "  Venant alors en face de lui tu t'accroupissais posant tes affaires à côté. Ton sourire se voulait rassurant tandis que tu le stimulais d'une caresse dans les cheveux. L'aidant alors à se lever tu l'accompagnas le couchant même en déposant la couette sur lui. "Je.. je vais dormir dans le salon..  " A moins que .. est ce que tu devais dormir avec lui ? Ou bien sur le canapé ? Quelle était la bonne tenue ?


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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tu avais appris à le connaître, Matthew, tu apprenais encore. Tu savais qu'il ne disait pas des choses qu'il ne pensait pas. Tu savais qu'il ne disait pas les choses pour blesser, mais pour aider. La vérité était dure à accepter mais c'était toujours simple de la connaître que de la nier, non ? Tu avais nié trop longtemps la vérité. Tu l'avais mise de côté, préférant fermer les yeux en sachant que ça te boufferait, que ça te ferait crever de l'intérieur que de l'admettre. C'était encore pire alors de l'entendre dans la bouche de Matthew. De l'entendre dire ce que tu avais songé, un jour. Et ce que ta collègue t'avait un jour sous-entendu. Mais venant de lui, résonnant avec sa voix... c'était comme une douce claque qui venait te caresser la joue, et l'esprit. Tu ne détournas pas ton regard, le gardant dans le sien et tu ne masquas pas non plus cette humidité qui venait subitement s'y installer. Tu te mordis la lèvre pour garder les larmes, ne voulant plus mouiller tes joues pour ce soir, ne voulant plus soulever ton cœur dans un battement peiné. Ces paroles c'était comme un réveil brutal après une soirée trop longue, ou trop courte. Un électrochoc violent qui te sonnait. C'était la vérité qui te tombait dessus ou plutôt qui explosait contre ton cœur, elle que t'avait toujours écarté. Cette vérité que tu n'avais pas voulu comprendre, saisir, et reconnaître. Cette vérité que tu niais.

Tu étais reconnaissant envers Matthew de ne pas te noyer sous les questions, tu ne serais pas sûr d'avoir les réponses à chaque fois. Mais tu les cherchais, tu fouillais. Peut-être que tu les aurais un jour. Pas demain, mais un jour. « Ah oui ? », dis-tu d'une petite voix, le coin des lèvres quelque peu levé. Tu lui prenais bien trop de son temps, le pauvre. Mais en même temps ça te faisait de plaisir de l'entendre. Ca te donnait un peu d'importance pour quelqu'un, non ? Tu comptais pour lui, pas vrai ? Tu hochas simplement le visage. Parfait. Ce chien était parfait – et si t'étais plus bavard tu l'aurais surnommé Peluche tellement il te donnait envie de t'allonger avec lui et de le câliner. Tu tournas ton attention vers Matthew et hochas le visage. Tu fis une petite grimace désolée, à Matthew d'abord et au chien ensuite. Tu écourtais sa balade, au pauvre toutou.


Les pommettes rosies, tu semblas soudainement gêné. « Merci », dis-tu. Mais être chez toi n'avait rien de grandiose, non ? Pourtant t'avais l'impression en le regardant. Tu jetas un coup d’œil vers le chien, le laissant vers sa vie, désolé tout de même de ne pas avoir de coussin pour lui au cas où. Tu pouvais toujours fouiller et trouver une couverture, un plaid – quelque chose. « Ca marche », tu acceptas sa proposition dans une esquisse discrète. « J'ai bien envie de revoir Moon et Drago », ajoutas-tu doucement, une fine étincelle brillant à nouveau dans tes pupilles. « Je t'en prie », lanças-tu, le regardant un instant, pour finalement t'éclipser dans la chambre. « Hésite pas si tu veux autre chose, je dois avoir des affaires... quelque part... », t'osais pas dire que c'était un chaos sans fin dans ton armoire. Tu fis une légère moue, le nez à peu retroussé, espérant que tes habits puissent lui aller. Tu allas t'installer, vérifiant brièvement où était Will, te calant le plus confortablement possible, l'esprit et le corps épuisés. Tu remarquas que tu somnolais quand Matthew t'appela, te faisant quelque peu sursauter. Tu clignas des paupières pour l'observer, jetant un regard autour de toi comme si t'étais soudainement paumé – et ça décrivait sans doute bien ton état. Tu bougeas la tête vers sa main, comme un chat le ferait pour profiter de sa caresse. Tu le laissas t'aider à te lever et le suivis d'un pas lent vers la chambre où il t'aida même à t'allonger. Trop adorable. Tu te calas confortablement, fermant les yeux, les rouvrant subitement à ses mots, tes mains allant directement s'agripper à lui. « Reste », tu levas le regard vers lui, tirant un peu sur son bras comme un gosse le ferait pour inciter l'un de ses parents à venir le rejoindre après un cauchemar. « S'il te plaît », ajoutas-tu après une longue réflexion. Sans lâcher sa main, de peur qu'il s'en aille, tu te levas la couette, te décalant pour faire de la place, tirant à nouveau sur son bras, l'air implorant et bien trop fatigué pour tenter de soulever un débat avec lui mais aussi avec toi-même. « Je prends pas beaucoup de place, promis », non mais par contre t'étais du genre koala, à la limite de la sangsue... mais tu voulais pas l'effrayer. Tu gardas le silence ensuite, attendant qu'il s'installe ou qu'il parte au salon, gardant les iris levées vers lui. Tu ne dis plus rien ensuite, le laissant décider s'il voulait partir ou rester mais tes doigts ne lâchaient pas les siens, ta moue se faisant de plus en plus implorante. Ce ne fut qu'après de longues secondes qu'une pensée te frappa soudainement – tu mettais ça sur le compte de la fatigue, rien ne venait dans l'ordre on te pardonnait. «  Le jogging est trop court hein ? », prononças-tu, la voix basse, fatiguée mais un brin amusée et ton nez finement plissé, ton regard s'illuminant doucement.

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Lorsqu'il te regardait tu espérais qu'il se souvienne, que tu avais toujours été entier, que tu avais toujours été toi, que tu n'avais jamais joué de rôle. Qu'il y avait une dizaine de personnes à qui tu pouvais ne pas plaire, tant que celles qui comptaient restaient, alors tu étais heureux. Tu espérais qu'il lise en toi tout comme tu avais pu le faire en le voyant perdre de la brillance dans ses pupilles. Comme tu remarquais le ton de sa voix qui traversait les épreuves comme preuve de ce malêtre qui le rongeait. Et tu voulais croire qu'il y arrivait, qu'il ycroyait qu'il te croyait et te faisait confiance lorsque ses yeux devinrent brillant. Autrement que de cette étincelle que tu aimais tant. Bien plus triste, bien plus douloureuse à observer et pourtant, elle prouvait qu'il te croyait n'est ce pas ? Qu'il voulait y croire. Il devait l'entendre, il devait le savoir. Personne, pas même lui, ne devait le maltraiter. La tourmente n'était bonne pour personne et les pires personnes dans ce bas monde n'avaient pas cette conscience. Alors pourquoi les bons souffraient ils autant ? pourtant être quelqu'un de bien signifiait la douleur? Cet homme là, il dormait la nuit, il se couchait dans les draps de sa femme en lui souriant, vivant simplement. Pourquoi les victimes étaient elles celles qui perdaient confiance ? TU voulais qu'il en prenne conscience. Que tout était fini, qu'il devait y mettre fin.

Les questions se bousculaient mais ne sortaient pas. Tu écoutais le silence, et acquiesçait à cette question presque idiote. Il voulait être sûr et tu comprenais mais il n'avait aucune raison de ne pas te croire. Mais tu gardais tout pour toi ce soir. Ce n'était pas le moment de débattre, de parler pour rien dire, et tu sentais qu'il avait besoin de ce moment pour lui également. Un moment pour souffler.



Le sourire ancré sur ton visage tu ne comprenais pas trop pourquoi ses joues tournaient rouges mais tu comprenais l'énorme erreur que tu avais fait dans ta précipitation. Ne pas présenter ton appartement et tes animaux officiellement, il pouvait mal le prendre, mais tu avais été dans une démarche rapide. Voilà qui expliquait tout. Et tu espérais qu'il ne t'en tiendrait pas trop rigueur mais en vu de son regard, cela semblait bien parti pour être oublié. A vrai dire les animaux aidaient énormément. D'ailleurs, c'était sûrement ceux qui donnaient le plus d'amour. " Parfait alors je te les présenterai mieux la prochaine fois.. désolé. " Ce n'était que partie remise. Il viendrait, à son tour. Pendant ce temps tu te familiarisais avec son appartement, Will trouvant un coin pour s'allonger comme à son habitude, il te rejoindrait surement pendant la nuit. " T'en fais pas c'est très bien ! " Surement trop petit mais ce n'avait pas l'air importable. Tu les prenais alors et les enfilais avec cette surprise qui ne t'étonnait même pas te donnant froid aux jambes.. Quelle affaire d'être grand hein? Revenant alors vers Shay tu ne pouvais que le réveiller avec douceur calmant ce mouvement un peu brusque tandis qu'il se réveillait sûrement un peu perdu. Caressant ses cheveux tu le rassurais alors l'accompagnant alors dans la chambre. Tu serais bien resté mais ce n'était pas vraiment .. correct n'est ce pas ? Mais ce fut à ton tour de sursauter un peu de la vivacité de Shay qui s'endormait pourtant. Il te tenait si. fortement que tu ne pouvais dire non, tu n'avais pas envie de dire non. Ton corps était attiré par lui, ton esprit également pourquoi combattre ? Tu déglutinas pourtant à l'idée de dormir là, avec lui, contre lui. C'était pas correct n'est ce pas ? Tu regardais la place qui venait de t'être faite riant doucement à son ultime argument. C'était toi qui ne devait pas prendre de place puisque tu t'invitais. Ton regard l'observant pendant quelques longues secondes tu te mis à rougir d'un coup sautant presque dans le lit en te couvrant. "Non.. il est bien. " Tu mentais, tes yeux mentais et ton sourire indiquait qu'il avait raison. Mais c'était bien mieux comme ça non? Tu pouvais le voir plus illuminé, comme is tu retrouvais Shay. Lentement tu t'installais alors posant ta tête en venant tendre le bras devant toi déposant la tête de Shay que tu avais soulevé juste avant. " repose toi, je reste. " Ton autre main caressant ses cheveux tu savais qu'il ne tarderait pas à dormir. Ton but était plus de le laisser dormir sans cauchemar. Sans compter sur le sommeil qui te faucha également laissant ta main dans ses cheveux, sa chaleur te réchauffer et vos souffles se mélangés.


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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Pour ce soir tu voulais le croire, Matthew. Tu ne voulais pas débattre, faire la liste de toutes ces mauvaises choses que tu avais faites, ces mauvaises décisions que tu avais prises. Tu savais que continuer avec Sean en était. Une mauvaise décision. Un mauvais choix. Un choix que personne n'allait comprendre – ne voulait comprendre. Et même si tu t'expliquais, que tu posais les arguments, que tu les dessinais, ça ne suffirait pas. On ne pouvait pas comprendre. Pas entièrement. Peur d'être seul ? Alors tu acceptais de tout supporter pour ne pas être plongé dans la solitude ? A quel point étais-tu idiot, Shay ? On ne pouvait pas comprendre parce qu'on ne pouvait pas ressentir à quel point ça te terrorisait, à quel point ça t'angoissait mais aussi à quel point ça pouvait te bloquer et te pourrir la vie. Tu n'étais jamais parti. Ce n'était pas jamais toi qui avais mis fin aux relations. Tu avais toujours attendu qu'on le fasse pour toi. Même si tu n'aimais plus, même si tu n'appréciais plus, tu restais, tu côtoyais, tu faisais comme si... juste pour ne pas être seul. Parce que ça te prenait du temps de trouver quelqu'un. Ca te prenait du temps de faire confiance, et de croire à nouveau. Ca te prenait du temps pour imaginer une vie aux côtés de quelqu'un tout en sachant qu'elle se finirait rapidement. T'étais jamais parti, t'étais toujours resté. Tu attendais jusqu'à ce que l'autre atteigne la limite que tu avais déjà pu franchir de ton côté. Tu n'osais pas y mettre fin... mais cette fois tu n'avais pas le choix, pas vrai ? Cette fois, tu étais au bord de la falaise et tu n'avais que deux solutions : reculer ou sauter. Tu arrêtais tout ou tu subissais éternellement une vie que tu ne seras jamais tienne. Tu arrêtas tout et tu reposais ton cœur ou tu le détruisais petit à petit à chaque inspiration que tu prenais. Pourquoi c'était si compliqué, la vie ? Alors pour ce soir, juste pour une fois, tu voulais le croire et oublier le reste. Tu laissais ses mots t'apaiser et border ton cœur malmené depuis trop longtemps. Tu voulais croire que tu allais y arriver et tu voulais croire que Matthew allait t'aider, devenir ta force et ton courage.
Et tu gardais le silence ensuite, tentant de mettre les mots sur tout ça mais aussi la forme. Tu gardais le silence parce que ça te faisait du bien de ne pas parler. Mais tu te promettais d'écouter les questions de Matthew plus tard. Demain, dans quelques jours – tu te promettais surtout d'y répondre.


« Ne t'excuse pas », dis-tu en secouant le visage de gauche à droite. Tout avait été précipité ce soir et vraiment désorganisé. T'avais fait sauter le plan de cette soirée. Tranquille de base tu en avais fait quelque chose d'explosif et de chaotique. « On a le temps », assuras-tu, le visage penché sur le côté dans un ton doux. Demain, dans quelques jours – plus tard. Vous aviez le temps de revoir tout ça, de faire les choses calmement, naturellement. Tu n'étais pas sûr cependant que tes habits iraient parfaitement à Matthew mais il semblait insister que oui. Et tu lui en étais reconnaissant parce que tu n'étais pas certain d'avoir la force de fouiller dans le chaos qu'était ton armoire ce soir. Tu le laissais se changer, somnolant sur le canapé, sursautant quand il t'appela. Tu t'installas, laissant Matthew s'occuper de la couette, avant de le retenir. Tu ne voulais pas être seul. Pas ce soir. Tu voulais le savoir à tes côtés, sentir que quelqu'un était là. Tu ne voulais pas te réveiller en pleine nuit et voir que l'autre côté du lit était vide. Pas ce soir. Tu voulais qu'il reste avec toi. Un souffle amusé quitta tes lèvres quand il sauta dans le lit. « Hmm... l'est petit », commentas-tu, le sourire fin remuant ta bouche, et ton index vint lui tapoter le bout du nez comme pour dire que ce n'était pas bien de mentir, un autre son amusé roulant dans ta gorge. Tu le laissais s'installer et caler ta tête sur son bras, tes yeux se fermant directement en sentant sa main dans tes cheveux. « Merci », prononças-tu faiblement avant de sombrer dans le sommeil. Sommeil durant lequel ton corps se blottit totalement contre Matthew, tes bras s'enroulant autour de lui, l'une de tes jambes sur l'une des siennes. T'aurais vraiment dû le prévenir que t'étais le genre sangsue...

Tu t'étais réveillé dans cette position et... ça avait été gênant. Tu quittas le lit le rouge aux joues mais la chaleur au cœur et au corps. A présent tu préparais le café – enfin tu essayais – pendant que Matthew prenait sa douche. Tu fixais la machine à café comme si elle allait se transformer en fusée. Concept intéressant. Tu fus surpris quand on sonna à ta porte, délaissant ta fusée pour aller directement dans l'entrée. Et si tu n'étais pas totalement réveillé avant, tu l'étais quand tu ouvris la porte, ton regard directement sur ce regard familier – il était trop tôt pour ces conneries, franchement... Tu restas là, silencieux, surpris, le cœur tambourinant et virevoltant dans tous les sens. Sean fit un pas et tu reculas. Il était vraiment trop tôt pour tout ça... « Qu'est-ce que... », c'était pas comme ça que ta mère t'avait appris à accueillir les gens mais tu ne t'attendais vraiment pas à trouver Sean sur le pas de ta porte à … à quelle heure du matin ??? « Surprise », qu'il te dit. Et surpris tu étais. « Tu ne répondais pas au téléphone », et c'était comme s'il s'inquiétait pour toi alors que tu savais très bien que non. L'une de ses mains se posa sur ta joue, sa bague cognant contre ta peau pour tout te rappeler. « Euh », t'étais le genre intelligent le matin, oui. Il ferma la porte, retirant sa veste et t'avais le cœur qui menaçait de s'écrouler à tes pieds. « J'ai un peu de temps ce matin », un peu de temps à t'accorder ou un peu de temps qu'il s'accordait ? Tu reculas encore un peu, les lèvres bougeant sans que rien ne sorte alors que dans ta tête tu lui disais de faire demi-tour. Pas ce matin. Pas maintenant. Il était beaucoup trop tôt. Et plus il avançait, plus tu reculais avant de t'arrêter soudainement. Matthew était là... et tu te répétais mais il était vraiment beaucoup trop tôt pour tout ça.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il était bien trop facile de croire tout ce que notre tête nous donnait. Le vrai soucis c'était qu'elle n'était pas si objective que ça. On était bien plus sévère envers soi même qu'une autre personne. On se flageolait des pires maux alors qu'on était qu'une infime partie , que nos actions n'étaient pas horribles au contraire. Mais c'était plus simple de lister toutes nos fautes, nos erreurs, tout ce qu'on détestait plutôt que l'inverse. On nous éduquait ainsi, sinon gare au jugement avec mépris des autres. Si on s'aimait trop, si on était trop indulgent envers soi même, on passait pour un narcissique égoïste. Un de la pire espèce. Il n'y avait jamais de réel gentil dans la vie. Jamais d'ange pur, de personne totalement innocente. Il n'y avait pas de telle personne, et les gens diabolisaient les autres, tout en se diabolisant, un cercle vicieux. Alors tu avais pris la décision de faire un pas en arrière, de respirer un peu et de ne penser qu'à ce que tu voulais faire. Certes parfois tu te frappais mentalement d'être toi, mais tu ne voulais pas que les autres le fassent. Non en fait tu ne voulais pas que l'opinion des autres soit si importante pour toi. Shay ne pouvait il pas faire la même chose ? Voir ça dans les yeux d'un homme qui avait aimé quelqu'un ? Qui s'était trompé certes, mais qui continuait pour lui, parce qu'il voulait aussi se donner l'amour que personne ne lui apportait. Ne voulait il pas voir les efforts qu'il faisait pour réussir ? Mais ce n'était pas le moment, ce soir ce n'était pas le bon moment pour parler de tout ça, de débattre. Lui même semblait prêt à te croire, pour cette nuit, peut être même demain.
Pour l'heure vous restiez silencieux, regardant le paysage défilé, l'un et l'autre avec des questions, des réponses plein la tête. Ce n'était juste pas le bon moment. Tu ne cessais de te répéter cela pour tenter de garder le silence, de ne pas savoir tout les dessous de cette histoire. Pas la bonne heure.


Bien sûr que tu t'excusais , que tu t'inquiétais. Un vrai idiot aurait mieux fait en lui faisant voir son appartement , mais la maladresse t'avait rattrapé. Tu étais cependant heureux qu'il ne t'en tienne pas rigueur et qu'il accepte de te pardonner. "Oui on a tout le temps.. " Car tu ne lâcherai pas sa main, pas tant qu'il ne partirait pas de lui même, et encore. Alors oui vous aviez tout votre temps, vous pourriez tout faire, plus tard. Dans quelques jours, mois.. voire même années. Tu voulais le remercier d'employer ce terme, de te rassurer, rien qu'avec cette expression. C'était à ton tour de le rassurer sur les vêtements. Peut être seraient ils un peu juste, un peu serrés mais rien de grave, rien d'insurmontable. Tu n'étais pas le triple de lui non plus. Juste plus grand.. En soit tu constatais que tu avais eu juste sur toute la ligne, et le look aurait pu être parfait pour une émission comique. Mais ce n'était même pas le moment de faire rire en voyant Shay endormi ou comatant sur le canapé. Une fois dans le lit tu allais le laisser, lui accorder ce repos dont il avait tant besoin. Mais tu fus retenu, une surprise, mais une joie au fond qui te laissa la permission de sauter dans le lit dans un rire. "Un peu... " Avouais tu alors qu'il soulevait doucement ton mensonge, te faisait sourire tout en le détaillant. Ta main caressait alors ses cheveux tandis que tu l'observais un moment ,ses yeux fermés plus paisibles bien que remplis de tristesse quelques minutes auparavant, son nez, sa bouche, vile tentatrice qui te fit fermé fermement les yeux. Coucher. Puis se fut à ton tour de t'endormir sentant une chaleur inhabituelle te recouvrir. Ce n'est que durant la nuit que tu remarquas le koala mode de Shay, et durant celle ci que tu te collas encore plus à lui profitant d'une présence, pour la première fois, te laissant dormir avec un sourire paisible.

Le réveil ne sonnait pas, Will se contentant de la présence du maitre des lieux pour avoir ses câlins et deux trois miettes. Alors tu restais paisiblement endormi, sans cette chaleur réconfortante. Ca ne dura donc pas bien longtemps avant que tu ne rejoignes l'hôte lui demandant à emprunter sa douche. Les matins étaient parfois durs mais celui ci l'était pour une tout autre raison. La chaleur enveloppante, le sommeil plus lourd tu avais trop bien dormi. ET tu ne cessais de sourire en revoyant Shay collé à toi comme un koala à sa branche d'eucalyptus. Frottant alors ton visage tu essayais de sortir cette image qui te donnait envie de rester, encore. Pourtant tu devais être raisonnable n'est ce pas ? Te laver manger avec lui et repartir, comme toute bonne personne peu envahissante. Mais tu n'avais pas envie, la moue boudeuse tu sortais de la douche pour te sécher bien que tu ne cessais de grimacer à ton bras encore enfgourdi. C'était fou comme une nuit accompagnée changeait le cours de la journée. Tu prévoyais une belle journée en perspective, productive ou juste douce. Et ce , malgré ce pantalon qui refusait toujours de couvrir tes chevilles te laissant perplexe, les sourcils froncés. Mais le pantalon n'était pas si important alors que des voix se faisaient entendre. Il parlait tout seul ? OH toi aussi. Ce n'est qu'en quittant la salle de bain frottant encore tes cheveux mouillés avec la serviette que tu te rendis compte que tu préférais parler seul. " Tu aurais dû m'aider pour laver mes cheveux j'ai super mal au bras... " Un rire arrêté et tu détaillais une scène presque irréelle devant toi. Qui était il? La connexion à ton cerveau se fit bien trop vite et cet air si doux se transforma en celui que tu arborais trop souvent lorsqu'on ne te prenait pas au sérieux. Froid, les yeux légèrement plissé, un air presque blasé tu te rapprochais doucement. Ton regard détailla l'homme ne face avec un air des plus hautain, jugeant, jaugeant du haut vers le bas et inversement. Lui ? C'tait lui le joueur du dimanche ? Il aurait mieux fallu qu'il reste avec sa femme tiens. " Tout va bien? " Lanças tu dans votre langue natale, ta main se posant sur le dos de Shay. Oh oui tu avais bien plus en commun avec Shay que cet énergumène n'en aurait jamais.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Il restait apaisant ce silence. Les mots de Matthew résonnaient dans ton esprit comme une berceuse qu'on te fredonnait, ton cœur ralentissant ses battements pour s'accorder au rythme. Tu te sentais calme malgré la tempête qui ronronnait dans le fond de ton esprit, malgré toutes ces questions qui venaient naître et mourir. Malgré toutes les réponses qui ne voulaient pas venir et toutes celles auxquelles tu songeais. Tu aurais des tas de choses à dire en cet instant, des problématiques à soulever mais surtout de la sûreté à chercher. Et Matthew t'avait déjà assez rassuré. Il n'était pas parti quand tu avais expliqué, il était resté, il t'avait écouté et il était encore là. Il restait avec toi et c'était clairement tout ce dont tu avais besoin de ce soir. Tout ce dont tu avais toujours besoin, en fait...


« Touuuuut le temps », que tu répétas dans un son amusé, ta main faisant un rapide voyage dans le vide comme pour tenter de montrer une chronologie invisible – ou un arc-en-ciel tu savais pas trop toi-même. Tu lui offris une légère esquisse, les émotions pétillant dans le regard. La blessure était toujours là mais tu te sentais plus léger. Peut-être parce que tu étais fatigué. Peut-être que tu avais réussi à soulever un problème qui te bouffait. Peut-être que tu n'étais plus le seul dans le secret, que quelqu'un savait – en plus de ta collègue. Et tu te sentais un peu mieux maintenant que tu ne l'avais dit à Matthew. Ca t'aurait peiné qu'il l'apprenne autrement, et qu'il te déteste pour ce que tu faisais. Mais ce n'était pas le cas, il l'avait dit... il détestait peut-être le jogging que tu lui avais donné par contre. Trop court. T'aurais dû t'en douter – pas de ta faute si t'étais plus petit. « Juste un peu », susurras-tu, le rire bref et léger. Calé dans un cocon chaleureux, tu te sentais en sécurité, accompagné et le sommeil vint rapidement te rejoindre.

Et, clairement, t'aurais dû songer à prévenir Matthew. Il avait dû être surpris en se réveillant de te voir accroché à lui. Koala, sangsue, poulpe.. tu savais pas trop à quoi tu ressemblais. Tu ne savais pas non plus à quoi tu ressemblais maintenant que t'étais face à Sean. La surprise devait clairement être visible sur ton visage, tout autant que la panique illuminait tes pupilles. Pourquoi la panique ? T'en savais rien mais ton cœur tambourinait bien trop fort soudainement. « Depuis quand t'as un chien ? Tu sais pourtant que je... », il fut interrompu par la voix de Matthew, tournant la tête vers la source, tout comme toi. Tu clignas des paupières aux mots de ton ami, les joues rougissant doucement. Tu ouvris la bouche mais rien ne sortit alors que tu détaillais le changement d'expression sur le visage de Matthew. Tu jetas tes pupilles vers Sean, qui arborait à peu près la même expression que Matthew, son regard le jugeant en silence. Tu te laissas un peu tomber contre cette main dans ton dos, levant le visage vers le plus jeune dans un hochement de tête et un sourire tenté. Sean se trouvait devant toi maintenant alors qu'il te regardait dans un air sévère. « Vous... vous voulez un café... ? », c'était bon le café non ? Pour détendre... peut-être. « Est-ce que j'ai l'air d'avoir envie d'un café, Shay ? », qu'il te répondit, articulant sèchement chaque syllabe. « C'est qui, lui ? », et tu sentis ses doigts serrer ton poignet alors qu'il te faisait avancer vers lui, les iris levées vers Matthew. « C'est Matthew », le présentas-tu, le regard allant et venant entre les deux, ses doigts se refermant un peu plus sur ton poignet – et tu tentas de récupérer discrètement ton bras. « Et il peut pas se laver les cheveux seul, Matthew ? », mais il ne te parlait pas à toi, il parlait à Matthew, son regard glissant sur lui dans un air froid et hautain, sa voix coulant avec haine. Sa main lâcha ton poignet pour se poser sur ta nuque, son pouce appuyant douloureusement contre ta peau. « J'ai bien fait de passer », son regard ne quittait plus Matthew maintenant. « Je veux bien un café finalement. Et tu vas me présenter Matthew comme il faut, hm ? », tu dégageas sa main sur ta nuque, les sourcils légèrement froncés. Tu suivis Sean du regard alors qu'il avançait jusqu'à la porte du salon tandis que tu avançais vers Matthew. « Je suis vraiment désolé je savais pas qu'il viendrait », murmuras-tu en coréen. Ca avait du bon de savoir le parler. « Et pourquoi t'as mal au bras ? Ca va ? », tes paumes se posèrent sur ses bras, les frottant doucement, le regard levé vers lui, soucieux. « Shay » « Oui, le café, ça vient... deux minutes », tu détournas un peu ton regard, le redressant directement vers Matthew ensuite. « Matthew peut venir, qu'il fasse pas le timide. On va discuter un peu tous les deux » et peut-être que tu pâlis un peu. Juste un peu, tes doigts se resserrant sur les bras de Matthew. « Apprendre à faire connaissance, tout ça... », t'étais pas vraiment rassurer. « T'es pas obligé... », assuras-tu, en coréen toujours. Il pouvait très bien partir et rentrer chez lui. Tu pouvais gérer la suite. « Shay... » « Et oui le café, je sais ! », lanças-tu alors que Sean revenait vers nous, vos regards se croisant, le tien comme le sien agacés – mais peut-être pas pour les mêmes raisons, t'avais toujours tes mains collées aux bras de Matthew.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Ce moment fut court, le trajet léger mais tu espérais qu'il suffirait à l'apaiser, à lui apporter ce dont il avait besoin. Tu espérais devenir celui dont il avait besoin, être cette personne qu'on ne pouvait abandonner. Cette personne qui changeait tout. Peut être que tes gestes et paroles n'étaient pas désintéressées finalement mais tout était vrai.


Le regardant dans un rire tu observais cette ligne de temps qui semblait infinie. Oui tu voulais prendre tout ton temps, tu voulais que vous preniez tout votre temps ensemble, que chaque jour soit meilleur, tu voulais qu'il te laisse cette place que tu avais bien trop apprécié depuis quelques jours. Et ce geste te donnait l'impression que tu l'avais gagné, ce temps. Comme les centimètres que tu avais gagné année après année qui laissaient maintenant tes chevilles découvertes. C'était à toi, tu l'avais gagné, tu pouvais le garder. Tu voulais le garder près de toi, tu ne rendrais pas ce temps que tu chérissais. "Juste un peu " Murmurais tu à son oreille. Peu importait à quel point ses vêtements ne t'allaient pas, tu préférais les porter, peu importait qui avait son coeur aujourd'hui tu restais. Tu voulais prendre tout ce que tu pouvais, aussi égoïstement que cela sonnait. Chaque seconde, chaque minute tu voulais simplement rester avec lui.

Alors jouer la branche sur laquelle il se collait n'était clairement pas un soucis, même si cela colora ses joues d'une belle couleur rouge. Et tu aurais préféré ne revoir cette couleur que sur ses joues, que par ta présence mais maintenant c'était toute ta vision qui était teintée de cette couleur qui te semblait immonde. Ton chien dérangeait ? Parfait, il allait partir plus vite encore qu'il n'était venu. Tes paroles n'avaient pas été calculées mais tu en étais extrêmement fier malgré cet air des plus glacial que tu envoyais. Qu'il regrette chaque instant où il aurait du prendre position, qu'il regrette d'avoir perdu le seul qui se souciait de lui. Qu'il regrette ce qu'il avait fait subir à Shay. Tu allais lui faire regretter tout, et bien plus encore. Il n'aimait pas ta présence, ses yeux le criaient et tu en rirais presque. Qu'il te déteste, qu'il te frappe même, qu'il comprenne, qu'il dégage. Jamais tu n'avais senti ton coeur se serrer autant, non pas dans une tristesse maladive mais bien une colère silencieuse. Ton regard changeant immédiatement quand il se posait sur ton ami tu lui offris une légère esquisse avant de tiqué. Quel était ce ton? Certes le café semblait bien inutile mais la manière de répondre ne faisait que te taper sur les nerfs, tout comme son regard qui te donnait envie de lui faire boire un café par les yeux. Tu aurais du, rien que pour sa voix, son ton, rien que pour la dureté de ses propos mais tu souriais doucement à ton nom ainsi prononcé. Ton sourire s'étira un peu plus ne manquant pas de voir ses doigts resserrés leur prise, insécurité? Tu l'impressionnais ? "Hm.. c'est dur .. J'ai le bras un peu engourdi. Shay dormait bien alors .. j'ai pas voulu le réveillé. " Ton sourire devint plus dur et moins visible alors que tu voyais cette main. Possession. Cet homme avait un complexe. Là maintenant il voulait montrer qui était le grand. Et tu détestais ce genre de geste. Ta mâchoire se serrant tout comme tes poings tu avais du mal, du mal à te contenir, ton souffle se faisant plus lourd alors que tout ton corps brûlait de le faire déguerpir, perdre quelques dents , c'était plutôt tentant. Les quelques tremblements dans ton bras n'étaient du qu'à la pression que tu lui exerçais bien que Shay te détendit quelque peu. " Ne sois pas désolé c'est pas toi. " Souriant doucement à la suite tu le détaillais un instant passant une main à ce même endroit que l'autre abruti avait voulu tenir, caressant sa nuque. "Quelqu'un a la tête lourde quand il dort. Mais ça va t'en fais pas. " La suite ne faisait qu'écho dans le fond de crâne, comme une rengaine délirante qui aurait pu te faire vriller. Discuter? Parfait, même sans sa permission tu serais venu à lui. Shay n'était pas bien, mais tu t'excusais d'avance, de ne pas pouvoir le laisser, de ne pas pouvoir abrégé cet échangé. Pour toute excuse tu lui souriais simplement le rassurant d'un sourire. Non tu n'étais pas obligé. Et peut être que tu blesserais Shay dans le processus qui t'amenait alors vers cet enfoiré. Maintenant tu étais sûr, tu allais lui arracher. Tu allais le laisser supplier Shay de revenir, tu allais être dans ses rêves, et avec un peu de chance, sa femme l'entendrait, avec de la chance elle le quitterait. "Discutons.. avec plaisir. " Prenant la main de Shay tu allais dans la cuisine préparant alors le café. Tu ne revins que quelques minutes plus tard avec un tasse pour toi empêchant Shay de lui faire le sien. Hors de question qu'il boive un café, ou tu aurais craché dedans avec toutes les bactéries que tu pouvais avoir. " Si tu veux un café.. fais le. " Déclaras tu en t'asseyant à ton tour, Will ne tournant pas très longtemps avant de se placer à tes côtés. " Alors? Comment va ta femme ? " Que le jeu commence. " Ah .. je suppose qu'on en parle pas trop hm ? D'ailleurs je te tutoie hein.. tu ne m'en voudras pas. " Et s'il t'en voulait, alors là tu n'en avais rien à faire. buvant quelques gorgées tu le regardais, l'observais, le tuant plusieurs fois dans ta tête.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Si t'avais su tu serais probablement resté au lit ce matin. T'aurais feinté le sommeil et t'aurais pas bougé. Sans doute que Sean serait parti si tu n'étais pas venu ouvrir et ta journée aurait continué comme elle avait commencé : douce, calme, sereine. T'avais encore le cœur lourd de la veille. T'avais encore les pensées en vrac, les idées dans tous les sens. T'étais encore perdu, l'envie trop pesante de retourner te caler dans ton lit pour n'en sortir que plus tard. T'aurais préféré t'amuser du pantalon trop court pour Matthew et savouré la douceur de l'instant. T'aurais préféré rester au lit, dans ses bras, dans ton cocon à n'en avoir plus rien à faire si le monde ne tournait plus. Mais tu te retrouvais là, en face d'un Sean mécontent et d'un Matthew à l'expression... changée. Tu n'arrivais pas vraiment à lire son visage, juste qu'il semblait soudainement fermé et ça t'effrayait autant que ça te surprenait. Elle était loin, l'image de Matthew que tu avais en cet instant. L'image de Sean par contre était toujours la même, peu importait comment tu le regardais il ne changeait pas. Ou bien ? « Il dormait, hein... », et tu déglutis quelque peu, bougeant lentement tes épaules, gêné par l'appui qu'il prenait sur ta peau. Tu n'osas pas lever le regard quand tu sentis le sien sur toi, préférant regarder droit devant toi. Tu libéras un souffle quand il s'éloigna, t'approchant directement de Matthew. Tu te mordis la lèvre, pas vraiment convaincu. C'était tout de même de ta faute et tu mettais Matthew en mauvaise posture. Tu sentis tes muscles se détendre sous la chaleur de sa paume sur ta nuque, bien plus agréable que la prise musclée de Sean. Tu clignas des paupières, tes pommettes rosissant alors que tu plissais faiblement le nez, gêné mais amusé, tandis que tu murmurais un petit « Désolé » pas si désolé que ça, en vrai. Et t'aurais continué à plaisanter de ça si Sean ne réclamait pas son café maintenant, ni de faire connaissance avec Matthew. T'étais pas vraiment certain que ce soit une bonne idée.

Tu fixais Matthew, une question silencieuse aux lèvres et l'air inquiet, le suivant dans la cuisine sans broncher. Tu ne faisais que l'observer pendant les premières secondes avant de... rien, en fait. Il ne te laissait pas faire le café pour Sean. Tu suivis à nouveau le plus jeune, vers le salon cette fois. Tu jetas un coup d’œil vers ce dernier puis vers Sean, qui te fixais, le sourcil haussé avant de reporter son attention sur Matthew. « Qu'il est mignon », commenta-t-il simplement alors que Matthew s'installait et que tu restais planté là comme un con. Ta respiration se bloqua subitement aux mots de Matthew et tu lui envoyas un regard paniqué alors que Sean se redressait quelque peu à sa place. Tu croisas son regard, tes joues pâlissant clairement sous ses yeux énervés. « Elle va bien », qu'il articula en se tournant vers Matthew, jouant doucement avec sa bague comme si la honte ne le touchait même pas. « Et la tienne ? », il fixa Matthew, ses mains, son expression. « Ah excuse-moi... t'en as pas peut-être ? », tu redressas lentement le regard pour les observer, te demandant où était le chiot qu'était Matthew en temps normal. Tu ne savais cependant pas à quel jeu il jouait, ne pensant pas que la femme de Sean viendrait se mêler à la conversation... t'étais pas bien, là. Clairement. « Non je t'en veux pas », dit-il, le regard mauvais placé sur Matthew te donnait le tournis. « Ca doit être trop difficile pour toi d'être poli et de savoir où est ta place... », il parlait de lui comme d'un moins que rien, un type qui n'en valait pas la peine. Il était trop fier, Sean et pas du genre à s'écraser face à ceux qu'ils pensaient plus bas que lui. « Shay », tu sursautas, tes yeux se levant directement vers le visage de Sean, totalement paniqué. « Mon café », tu jetas un regard vers Matthew et hochas rapidement le visage et tu partis vers la cuisine sans plus attendre. « Je vais en avoir besoin, la conversation risque d'être longue », que t'entendais Sean dire alors que tu remplissais la tasse. Tasse que tu lui tendis en revenant, tentant de masquer les tremblements de tes doigts à cause de l'angoisse. Attrapant la tasse, il te fit comprendre de t'asseoir à côté de lui d'un signe de tête. Ce que tu fis, pas certain de tenir debout sous toute la tension qu'il y avait dans la pièce. Tu inspiras profondément, tentant de te faire le plus petit possible entre les deux. Sean garda le regard sur le visage de Matthew, sa paume se calant sur ta cuisse dans un geste possessif, ses prunelles ne quittant pas l'expression de Matthew une seule seconde, comme s'il l'étudiait, comme s'il s'amusait. « Alors », qu'il reprit, s'agrippant à ta peau. « Comment tu as rencontré Shay ? », il prit une gorgée de sa boisson, lentement, comme s'il avait tout le temps du monde. « Vous vous connaissez depuis longtemps ? », tu tournas lentement le visage vers Matthew, articulant un « Désolé » muet. « Tu fais quoi dans la vie ? », tu te tournas vers Sean maintenant. « Pas besoin de lui faire passer un interrogatoire », tu fronças les sourcils. « On fait connaissance », te répondit-il, le regard sur toi désormais. « Je m'assure que t'invites pas n'importe qui chez toi », tu clignas des paupières, ses prunelles te quittant pour se reposer sur Matthew. Ca voulait dire quoi, exactement ??? « On en était où... »

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Les plus doux réveils n'étaient pas toujours ceux qui apportaient la plus douce des journée, tu l'apprenais avec ce réveil plus brutal qu'il n'y paraissait. Si tu avais pris le temps de te doucher, en profitant pour te remémorer l'image de Shay dormant, tu ne pouvais plus rien imaginer face à l'homme que tu détestais le plus. Il avait pris la place quand personne ne semblait trouver assez d'importance à tes yeux. Lui réussissait. Avant même que tu n'aies vu son visage, maintenant tu ne pouvais l'enlever de ta mémoire, l'observant avec froideur, gravant chaque trait en les analysant. Tu avais toujours analyser les gens plus que tu ne les comprenais. Le naturel et le ponctuel ne faisant pas parti de ton vocabulaire. Alors tu observais. Chaque changement d'expression, haussement de sourcil, soupire, tout passait au peigne fin et tu concluais très vite: enfoiré. " Hm.. du verbe dormir.  " Apparemment il était dur de la feuille. Ou bien juste débile. Tu savais que son esprit imaginait d'autres scènes moins innocentes mais ton sourire ne voulait pas s'abaisser, tu n'avais pas besoin de plus pour être content. Vois Shay devant toi, s'inquiètant pour to c'était bien assez pour te rendre heureux. Tu partageais cet air complice et ce sourire conciiliant alors que tu voulais commettre un meurtre en entendant l'éclat de voix de cet énergumene. "J'ai bien aimé.  " Glissas tu avant de partir dans la cuisine.

On t'avait toujours appris que si on voulait quelque chose il était de notre devoir d'aller le chercher, de bouger pour l'avoir, il bougerait donc son cul et prendrait ses mains hideuses pour se faire un café à l'eau. Pendant ce temps tu savourais le tien, fais par tes soins, souriant grandement au compliment sachant pertinemment qu'il n'était pas vrai. "Merci on me le dit souvent.  " bon peut être pas aussi souvent que ça mais déjà plus que lui. Plus d'honnêteté , plus de respect, tu étais mieux en tout point, sans te vanter. Ainsi tu évoquas même sa femme , t'excusant intérieurement envers ton ami mais la colère  ayant pris les rennes tu savais que tu n'en sortirais pas sans une guerre. Sa répartie manquait et tu commençais presque à t'ennuyer alors que ton regard ne cessait de le regarder plaçant tes coudes sur tes genoux. "Non j'en ai pas merci mon dieu. Je suis gay.. je n'aime que les hommes. Et voilà je préfère attendre quelqu'un de bien.. Eviter de tomber sur des gens comme toi par exemple. Je trouve que c'est un bon début.  " Tu étais prêt à jouer, certes tu n'avais jamais été une grande piplette dans la cour de récré mais les insultes et les pics visant ton émotivité marchait peu. Tu étais rationnel. Sauf pour Shay. Et pour lui tu t'énervais, en perdant presque la raison, mais pour lui aujourd'hui tu étais prêt à avoir le pire des entretiens, qu'il comprenne, qu'il puisse voir de lui même, qui était cet homme à qui il confiait son bonheur. "Ma place? Je n'en ai pas une attitré.. par contre.. hm toi ? Je suis très poli par contre, simplement il faut le mériter. Je ne te fais pas de dessin, j'ose espérer que l'intelligence ait au moins un peu pitié de toi pour te donner la capacité de réfléchir. hm?  " Qui était le débile dans l'histoire ? Un homme incapable de se satisfaire dd'une personne ? Incapable d'être honnête ? Rabaissant les autres sans les connaître? Tu voulais bien rire. Mais le prénom ainsi dit tu n'y arrivais plus. Resserrant la tasse entre tes mains tu aurais aimé lui faire avaler son café par les trous de nez mais tu te retins regardant simplement l'heure sur ton portable. "Je pensais que tu n'avais pas le temps..  " Ce rictus sur tes lèvres, ce regard qui se plongeait dans le sien, tu n'allais rien lâcher. Plus vieux ou pas ou tu te fichais de tous tes ancêtres qui devaient te maudire. Toi tu maudissais cet homme de toute ta personne, tu vendais ton âme au diable pour le voir brûler en enfer et foi de Matthew tu en ferais un personnage a tué dans ton prochain jeu. Sa manière de parler à Shay t'indiquait très rapidement l'homme qu'il était, mais tu ne pouvais pas rendre plus mal le jeune homme qui tentait sûrement simplement de ne pas faire une crise d'angoisse. D'une petite caresse à will et un mouvement de tête tu lui indiquais de se mettre à ses côtés. Ce que le chien fit rapidement venant se coller à Shay d'une manière protectrice. Tu l'avais dressé, aimé, et ce chien semblait plus humain que toi encore. Plus humain que le toi qui bouillonnait pour une main mal placée, mais tu ne dis rien. Attendant. Après toutes ces questions tu bus une gorgée tout aussi patiemment. "Pas tes affaires.  " En quoi ça le regardait ? Ton sourire s'agrandissait quelque peu en entendant ce pic à peine déguiser. " Heureusement que tu en parles, je pense qu'un énergumene qui n'a pas sa place ici a fait irruption. C'est mal poli de dérangé le matin, en plus quand on ne sait pas où est sa place. " avec sa femme, à genoux pour supplier Shay de le pardonner. MAis clairement pas le cul assis sur le canapé comme s'il avait tout le pouvoir du monde. Finissant ta tasse tu la posas alors soupirant doucement. "Du coup.. ton prénom ? Je m'en voudrais de te surnommer comme je le pense.. du moins devant toi.  " Avais tu à craindre ? Pas vraiment , tu te fichais de ce qu'il pouvait dire. Il n'avait qu'à t'insulter , ça ne serait qu'une autre raison pour laquelle il t'était inférieur. Toute personne dévalorisant une autre ne méritait pas d'attention. Point. " J'ai une question : t'arrives à dormir la nuit? Non je suis très curieux .. On apprend à se connaître non? " Et tu adorais ça. Tu adorais piquer, tu adorais être un enfoiré comme on avait pensé que tu étais lorsque tu ne parlais pas.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]« Oh mais il connaît ses verbes, bravo » que Sean cracha sans se priver, le regard méprisant sur Matthew s'accentuant, te mettant un peu plus mal à l'aise. T'avais l'impression qu'il le regardait de plus en plus de haut, et t'aimais pas ça. C'était détestable, de se croire plus haut que tout le monde, de se sentir plus grand que les autres. Sean était le genre à ne pas se priver pour le montrer – mais là c'était bien trop flagrant. Il ne portait pas Matthew dans son cœur, c'était clair et net. Et tu pouvais aussi voir que l'inverse était vrai : Matthew n'appréciait pas Sean. Etait-ce à cause de ce que tu avais confié hier soir ? T'avais envie de demander et en même temps... t'avais pas vraiment besoin. Tu savais que c'était lié. Une esquisse amusée mais complice leva le coin de tes lèvres, ton nez se plissant rapidement. T'avais bien aimé aussi – t'avais bien dormi, et Matthew était confortable. Très confortable – et à choisir t'aurais préféré l'ambiance de ce matin, du réveil, que celle dans laquelle tu te retrouvais plongé.

Tu pourrais prendre la couper au couteau, l'ambiance, tellement elle était pesante. T'avais la sensation d'assister à une bataille. Pire, un combat. Et t'étais pas un combattant, t'étais... l'arbitre ? Le juge de touche ? T'étais quoi au juste ? « En plus il a de l'humour », tu levas les yeux vers Sean, secouant faiblement le visage, exaspéré. C'était vraiment malpoli de parler de Matthew de cette façon, de parler de lui en « il » alors qu'il était juste à côté. Vraiment méprisant. Ce que t'avais pas prévu, c'était que Matthew parle de la femme de Sean et c'était comme si la terre avait tourné trois fois trop vite sans te prévenir. La seule façon pour Matthew de savoir, c'était que tu l'aies dit. C'était que tu avais parlé. De toi, de Sean, de « vous », s'il y en avait un. Il n'aurait pas su, sinon. Vous passiez généralement pour des amis, rien de plus rien de moins. « Attendre quelqu'un de bien », qu'il répéta, le sourire moqueur. « Si ça t'aide à mieux dormir la nuit... fais-toi plaisir », il haussa les épaules, désinvolte, et sans honte, gardant ses pupilles sur Matthew comme s'il y avait un autre combat qui avait lieu, mais plus silencieux cette fois. T'étais vraiment pas bien, là, tes pupilles se dirigeant vers Matthew dans une demande muette, une question silencieuse, ton visage se secouant faiblement comme pour dire de ne pas répondre. « Merci de t'en inquiéter », souffla-t-il, le visage penché sur le côté dans un air agacé. « J'aimerais bien voir tes talents artistiques en action. Tu veux que je te sorte tes crayons de couleurs ? », et tu partis dans la cuisine lui préparer son café, revenant tel un robot. Cette conversation semblait de plus en plus irréel. Tu lanças à nouveau d'autres regards vers Matthew, de plus en plus perturbé. « Je ne vois pas en quoi mon temps te concerne », Sean lui lança un regard, le sourcil arqué. « C'est toi que je venais voir peut-être ? », il n'y avait que ton cœur qui battait aussi si vite ou le leur aussi ? Il n'y avait que tes doigts qui tremblaient ? T'étais chez toi pourtant t'avais l'impression d'être dans un endroit que tu ne connaissais pas. Tu observas Will, le coin de tes lèvres se haussant tendrement alors que ses doigts allaient directement se perdre sur son crâne. La main sur ta cuisse vint un peu s'égarer sur ton genou pour retrouver sa place alors que t'entendais le souffle amusé de Sean, son regard moqueur et assuré sur Matthew, son air vantard et fier collé au visage. Il haussa faiblement le sourcil, son sourire grimpant un peu plus. Tu sentis les doigts appuyer sur ta peau, te faisant légèrement sursauter et grimacer. « Qui n'a pas sa place ici exactement ? », maugréa-t-il entre ses dents, sa prise sur ta peau se serrant. Tu fis glisser tes doigts vers les siens, tentant d'écarter un peu sa main, ce qu'il fit et tu glissas rapidement ta paume entre la sienne et ta cuisse pour te masser – tu lanças un air irrité vers Sean. Tu tournas subitement ton visage vers le plus jeune, vraiment surpris par les mots et le ton qui sortaient de sa bouche. « Tu parlais de toi je suppose ? Tes parents t'ont jamais dit qu'il fallait pas déranger les adultes ? », ses doigts se mirent à serrer les tiens, effectuant la même pression qu'il avait faite sur ta nuque. Tes prunelles allèrent vers Matthew, Sean se décalant pour poser sa tasse, revenant rapidement contre toi. « Mon prénom ? », il lui envoya un sourire, mauvais, perfide, moqueur. « Tu demanderas à Shay, c'est lui qui le dis le plus souvent » et sa main libre qui glissait dans tes cheveux et sur ta nuque laissait clairement entendre le sous-entendu. Tu baissas le visage, honteux, une chaleur horrible sur les joues, humilié. « J'ai une question aussi pour toi : t'as pas autre chose à faire ? », tu gardas le regard sur le sol, les lèvres pincées. Tu te sentais tellement ridicule, la honte encore présente sur tes joues à cause des paroles de Sean. « Je peux te montrer la sortie si tu veux, t'as l'air de plus savoir où elle est », la poigne sur ta main se serra, son autre main restant sur ta nuque pour effectuer le même genre de pression, un peu plus délicat cependant, son pouce te massant la peau.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Il pensait peut être que ça t'atteignait. Que sa brisait ton estime de toi. Mais il était bien loin. Tu avais l'impression de parler à un enfant colérique à qui on avait piqué son jouet. Car dans tes yeux Shay n'était rien de plus rien de moins pour lui. Et ça te dérangeait plus encore que leur relation. Tu applaudissais alors simplement histoire de l'énerver un peu plus, ce sourire toujours sur tes lèvres. Ce sourire qui changea en la présence de Shay. Un plus doux, un regard plus tendre, une moue complice et tu ne pouvais qu'agréablement voir cette même moue sur lui. Tu aurais pu lui dire à quel point il méritait mieux avant, mais désormais tu voulais lui montrer. Cet homme là n'était qu'un déchet à recycler, si encore on pouvait en faire quelque chose. Tu suivrais donc son jeu, ses règles, mais tu gagnerais. Après tout tu créais des jeux vidéos non?

Un champ de bataille, voilà ce qu'était devenu le salon, des cadavres jonchaient le sol, les drapeaux virevoltant dans l'air et les deux derniers guerriers en proie à une énième bataille. Tu t’inquiétais pour Shay, lui qui n'avait rien demandé, malheureusement il était prit entre vous deux comme un prisonnier. "Pour 80 pour-cent des gens l'humour est un charme ravageur. Oui j'en ai beaucoup même. " Tu n'avais jamais fait autant ton apologie, comme si tu te vendais dans un salon de mariage, mais ne le cherchait il pas ? A te connaître ? Malheureusement tu venais de franchir un seuil qui n'allait pas plaire à Shay, tu voulais frapper fort mais les conséquences retombant sur lui tu devrais en prendre la responsabilité, c'était sûrement le seul point noir de ta tirade. Le seul argument contestable dans tout ce que tu disais. Ton regard se porta alors sur Shay communiquant un air désolé presque chien battu. Ce n'était pas pour le mettre mal à l'aise, simplement pour que Sean sache dans quoi il s'embarquait, et que sa personne était détestable dès les premières secondes. C'est vrai qu'il devait pas attendre de bonne personne lui, il prenait tout le monde comme dans un self. "J'avoue que je dors bien la nuit oui, et puis comme ça je suis bien avec moi même aussi. Conscience, respect. Se regarder dans le miroir ça passe bien. " Toi tu étais bien avec cette vision utopiste que les gens comme lui avaient tendance à regarder de haut. Mais quoi ? Ca ne plaisait pas ? Il te pensait célibataire depuis des lustres, oui et ? Tu ne voyais pas le problème, tu vivais ta vie pour toi pas pour pierre paul jacques en ayant ce besoin constant d'être dans la tête des gens. C'était plutôt sain. Tu t'excuserais plus tard auprès de Shay qui voulait te stopper. Tu stopperais.. peut être. Ou pas. Il ne cessait de répondre bêtement, ça en était à mourir de rire. Sérieusement? Tu regardais un peu partout. "Je ne vois pas de crayons. Mais tu serais étonné comme je sais me faire comprendre. En même temps avec les enfants c'est simple non ? " L'âge n'avait aucune importance, il était aussi immature qu'une banane verte. C'était désolant. Tu le voyais bien montrer ses pectoraux dans la salle de muscu pour montrer " qui était le boss". Pathétique. "Ah non si c'était moi tu ne serais même pas entré. Par contre tu vois tu empiètes sur notre matinée qui était parfaite avant que tu arrives. Et puis à ce que j'ai entendu tu l'as toi même dit " j'ai un peu de temps " " Articulant cette citation parfaite tu ne pouvais qu'arborer un sourire narquois. Quel genre d'homme n'avait que peu de temps pour un amant ? Will avait plus de temps lui, apportant un soutien à Shay que tu ne pouvais pas donner en ce moment. Ta mâchoire se serrant alors que tu voyais ce jeu de possession qui ne plaisait pas à Shay à en juger par son expression. "Ta main. " du con. Mais tu taisais l'insulte faisant comprendre le geste déplacé qui n'avait rien à faire là. Elle n'avait pas sa place ici. Lui non plus d'ailleurs. Tu avais été bien plus sec non pas par possession mais par pur respect de l'individu. Sérieusement qui l'avait éduqué? "Mes parents sont des gens biens. Contrairement à toi. Et ils m'ont appris à vivre dans le respect de l'autre. Mais certainement pas à s'écraser devant ceux qui bombait le torse comme des gorilles. Et je n'ai pas l'impression de parler à un adulte. Sorry " Not sorry. Et tu aurais pu lui envoyé un poing dans sa face si tes parents ne t'avaient pas aussi bien éduqué, et que ton cerveau n'était pas plus développer que la moyenne. Mais tu comprenais cette perte de contrôle chez certains. l osait ainsi humilié ton ami avant tout, ton crush en second. Il allait le payer, gracieusement. L'expression de Shay brisant ton coeur la haine l'animant par la suite. "Jamais entendu, avec moi il ne le dit pas. Sûrement parce que nos conversations ne sont pas tourner autour d'une seule et même personne. D'ailleurs, je comprends qu'il n'ait que le tien à la bouche..on répète souvent aux enfants de ne pas faire ci ou ça.. A moins qu'il ne le dise que pour se plaindre de toi, dans ce cas tes oreilles sifflent, je comprends. " Tu avais compris son sous entendu salace et tu ne lui ferais pas le plaisir de lui montrer O combien tu espérais qu'il se prenne une voiture en sortant. " Shay.. relève la tête tu es le plus mature des deux. " Un léger sourire et un ton tendre, tout le contraire de ce que tu offrais à l'homme marié. Mais tu voulais l'inclure tu voulais lui montrer ta présence. " Moi ? Non je suis là pour rester avec Shay et c'est mon occupation numéro une . contrairement à d'autres. Shay n'est pas un passe temps. Mais je suppose que tu dois nous quitter.. Quel dommage. " Il fallait bien qu'il parte non? Ou son travail, sa femme, son chien, peut être même sa maison porterait plainte, il était tant occupé. "Se sera avec plaisir, tu pourras la prendre par la même occasion ? " Il était là depuis bien trop longtemps, tu irais bientôt vomir de ces conneries. Te levant alors tu t'étiras quelque peu Will en alerte sur le moindre de tes mouvements. Ta main se tendit vers Shay, celui qui baissait la tête depuis bien trop longtemps. " Tu as faim ? " Aucunement gêné d'ignorer celui qui avait gâché votre matinée tu cherchais plutôt à éloigner ton ami. " T'en fais pas il connait la sortie il veut me la montrer. " Plus besoin de parler à un homme comme ça, qu'est ce que tu allais dire ? Un psy serait bien plus intéressant dans son cas.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]T'avais l'impression d'être sur un champ de bataille où chaque mot était une mine qui explosait plus ou moins fortement selon l'intensité de la voix. Tu te retrouvais au milieu, silencieux. Pas que t'avais rien à dire – t'en avais des choses à faire remonter là mais plutôt t'osais pas les dire. Tu supposais que c'était mieux de rester muet, de te faire oublier. « Je vois ça, tu devrais écrire un bouquin », tout comme toi t'allais devoir commencer à bosser sur ta dissertation. Pour quand tu reverras Sean. Tu savais déjà qu'il aurait plein de questions et tu savais aussi que t'allais avoir intérêt à avoir les bonnes réponses. Tu ne savais pas ce que l'air désolé sur le visage de Matthew voulait dire. « Je suis ravi pour toi mon grand », et il leva le pouce, semblant n'en avoir rien à faire des mots que Matthew articulait mais tu savais qu'il écoutait, tu le notais dans les légers mouvements de ses doigts, tu l'entendais dans ses souffles plus longs. Il écoutait tout. « Je demande à voir », il haussa les épaules, le sourcil arqué, troublé par les paroles sans vraiment l'être. Tu secouas discrètement le visage à nouveau vers Matthew, pensant qu'il ne t'avait pas vu faire avant. Il était préférable de ne pas rentrer dans son jeu. Tu te pinças les lèvres quand le plus jeune reprit la parole. « Mais comme c'était pas toi... me voilà. C'est bien, t'as pas oublié que t'étais pas chez toi au moins, bravo », il soupira et secoua le visage, dépassé par ce qu'il entendait. « Tu as gâché le peu de temps que j'avais, tu dois être ravi », articula-t-il, clairement énervé, lançant un regard noir vers Matthew. « Ma main ? Elle est bien là où elle est, ma main », prononça-t-il le plus lentement possible dans un ton arrogant, serrant sa poigne juste pour l'effet. « C'est pas parce que tu pourras jamais la poser au même endroit que je vais me priver. Je profite pour toi aussi si tu veux, je suis généreux », tes prunelles suivaient le mouvement de ses doigts sur ta peau, n'osant pas lever le regard après le sous-entendu de Sean. C'était tellement humiliant que tu te demandais si t'allais encore réussir à regarder Matthew dans les yeux après tout ça. « C'est bien pour toi, je suis content », qu'il dit dans un mouvement de tête, comme s'il n'en avait rien faire mais tu sentais bien qu'il était agacé. Un sourire mauvais sur les lèvres, l'air hautain et sûr de lui, il fixait Matthew comme s'il était sa blague du moment préférée. « Ce serait gênant qu'il le dise avec toi. Pas surprenant, mais gênant », et tu grimaças au nouveau sous-entendu, lui donnant un léger coup de coude – résultant à sa poigne qui se serra sur tes doigts. « Je connais Shay, c'est pas son genre. Le tien oui sans doute mais le sien non », ah un peu d'estime pour toi, c'était sympa. Tu décalas tes iris vers Matthew, n'osant pas les garder sur son visage trop longtemps, te contentant de secouer le visage, la honte encore trop présente sur tes joues. T'entendais les souffles courts que prenaient Sean, et tu décalas ta main, gesticulant tes doigts pour retrouver un minimum de sensations. Sa main serra brusquement ta cuisse, et tu tentas de lui faire lâcher sa prise. Tu levas brièvement le regard vers Sean, le voyant serrer la mâchoire en fixant Matthew d'un air de plus en plus mauvais, et méchant. Tu tournas ton attention vers cette main près de toi, remontant jusqu'au visage du plus jeune sans trop y rester, décalant directement tes iris. « J'ai pas... », la main de Sean claqua contre ta cuisse, te faisant lâcher un hoquet de surprise dans un léger son plaintif alors qu'il se levait brusquement. « Je crois que t'aurais même besoin de la voir d'un peu plus près. Parce que tu commences vraiment à m'énerver », et ce fut à ton tour de te lever, te plaçant devant Sean. « Pas de ça chez moi », le prévins-tu, la mine choquée et irritée, l'index désignant son poing qui était fermement serré contre sa cuisse. Sean te fixa un moment, et tu gardas ton regard dans le sien pour appuyer tes paroles. Tu eus un léger mouvement de recul cependant quand sa main se leva d'un coup et vint sur ta joue, ta respiration s'arrêtant au même moment – il n'aurait pas osé, pas vrai ? « Je repasserai », qu'il te dit, son pouce caressant ta joue, son regard retournant vers Matthew, l'observant quelques secondes. « Au plaisir de ne plus te croiser »

Et ce ne fut que lorsque la porte se ferma que tu inspiras bruyamment. « Laisse-moi juste... », ton regard tourna dans la pièce avant que tu ne te diriges vers la fenêtre, l'ouvrant et fermant directement les yeux quand tu sentis l'air frais sur ton visage. T'avais besoin d'air. « Je suis vraiment désolé. Je savais pas qu'il passerait et... Je pensais pas... Je suis désolé, pour ce qu'il a dit. Il avait pas à dire ça... », que tu articulais peut-être trop rapidement, le souffle court, comme si tu venais de grimper l'immeuble par le mur pour entrer chez toi. « Je pensais pas qu'il voudrait...  », user de la force contre Matthew. « Il aurait pas dû... et je... j'ai pas d'excuses. Je suis vraiment désolé », ajoutas-tu, les phalanges agrippées au rebord, le visage baissé avant de le relever légèrement, soufflant lourdement pour inspirer fortement. Ton regard restait droit devant, n'osant pas croiser celui de Matthew, n'osant pas affronter ce que tu pourrais y lire, surtout.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Tu t'excuserais sincèrement lorsqu'il serait parti, lorsqu'il te laisserait redevenir l'homme calme que tu étais, lorsqu'il ne parlerait pas d'ignominies comme on pouvait l'entendre depuis qu'il était arrivé. C'était fou combien il pouvait sortir de connerie à la seconde. Bien sûr tu en étais navré pour Shay qui se voyait assistant à tout cela. A ton regard noir et froid, à cet air parfaitement contrôlé entre la joie feinte et la haine. "Ah pas bête, tu serais mon premier fan. " Tu en étais sûr, même s'il n'était pas fan il devrait. Tu lui apprendrais alors à destabiliser quelqu'un autrement qu'en utilisant ce fameux " je m'en fous mais je dis le contraire. " Ca aurait été blessant si Shay l'avait dit, ça aurait été blessant si ton meilleur ami l'avait dit , mais lui ? Tu n'en avais que faire. A la place tu lui faisais un grand sourire, c'était le maximum qu'il t'inspirait. Tu fonçais tête baissée mais la tête froide, c'éatit ta manière d'être agressif sans même avoir à lever le petit doigt, simplement les mots. Beaucoup ne se servaient plus de ce moyen pourtant important et bien plus noble. " Je te montrerai " Ajoutas tu sans pour autant oublier que Shay voulait te faire arrêter. Peut être aurait il fallu que tu ne répondes jamais à ses attaques puérils, mais chose étant: tu détestais la façon dont il regardait Shay, la façon de le toucher, de le manipuler et de l'humilier. Tapant dans tes mains tu pouvais recevoir l'oscar de la meilleure imitation de la déception. " Et mince te voilà. Bien sûr , je sais chez qui je suis et tu devrais te le rappeler alors que tu arrives sans prévenir, sans être invité, ni même voulu. " Car la manière de reculer de Shay aurait dû lui faire tilt, lui faire comprendre qu'il n'éatit pas des personnes les plus bienvenue ici. Non? Ton sourire pris une autre ampleur, s'étirant lentement. " Plus que ravi, extatique. Tu vois que tu as peu de temps. Un conseil : concentre toi sur ce qui est important pour toi, ne joues pas avec les autres. " Un conseil ou une menace, tu ne savais pas trop toi même. Mais tu ne supporterais pas de l'avoir autour de Shay pendant bien longtemps. Il avait le don de faire serrer ta mâchoire à une rapidité extravagante, te sortant de tes gongs alors que tes paroles étaient tranchantes. " Profiter hein? C'est exactement ce que tu es un profiteur, qui ne sait visiblement pas avoir le consentement des autres, ni même accorder du respect aux personnes qui en ont pour toi. Ta main n'a pas à être là point. Le jour où il t'invitera... alors je ne dirai rien. " Un léger mouvement de tête pour lui dire de dégager sa grosse paluche mariée et tu aurais pu le lui couper. Mais tu te retins, même en sentant ton coeur tambouriner de colère dans ta poitrine. Il était souvent content avec toi cet idiot. Il aurait de quoi faire toute une fête, tu allais lui donner de quoi parler pendant des mois. "Et sinon pour un beauf tu parles beaucoup. je vais deviner ton prénom en fait. Kevin. Tu veux comparer la taille des pénis aussi ? Tu es pathétique. C'est dingue ça.. pour être un homme il faut parler de ces choses comme d'un trophée. Tu sais c'est quoi le vrai trophée ? Le voir sourire... Le jour où tu y arriveras, il pleuvra des vaches... " Et phallus par ci et phallus par là, le sexe, utiliser ce moment comme une arme, comme un objet de comparaison, mais quel age avait il? Il mesurait encore son sexe avec une règle ? Cette fois tu ne pus que soupirer bruyamment. "Non moi je parle mal des gens devant eux. La preuve : je te déteste. Pas besoin de jouer les hypocrites, notre relation est similaire, tu me hais je te hais et tout ira bien. " Il n'avait certainement pas les couilles de dire pourquoi, mais s'il y tenait, tu n'aurais aucun soucis à porter chaque mot. En attendant tu voulais sortir Shay de là, il avait eu raison, l'ignorer aurait peut être empêcher de voir cet air sur son visage, cette main sur lui, cette violence utiliser. Tu ne la supportais pas, et tu voulais lui faire lâcher, au son claquant tu t'imaginas le frapper, tu l'avouais, mais seul ton regard le tuait pour le moment, ta main toujours tendue vers l'homme qui t'intéressait. "Ah je commence seulement ? Je pense que j'ai commencé à partir du moment où tu as vu ma présence ici. " Ta mâchoire aurait pu se briser, elle était prête à recevoir un coup, voire plusieurs mais Shay intervint. C'était sûrement la goutte d'eau. Ce fut également la tienne en le voyant lever la main, prêt à l'arrêter et le mettre au sol tu t'arrêtas simplement une main sur la hanche de Shay, tu l'aurais tiré si besoin. Là tu observais simplement avant de le conduire doucement plus proche de toi. Ton regard le suivant tu ne savais pas quoi faire, entre répondre, et le laisser, mais avant qu'il ne passe la porte tu le regardas. "Je resterai ici .. ce ne sera pas la dernière. " Rien de provoquant, même ton regard n'était plus si noir, simplement informatif, il n'aurait plus le pouvoir sur Shay, tu ne le laisserais pas.

La réaction de Shay ne se fit pas attendre après ce claquement et elle était bien plus violente que ce à quoi tu t'attendais, mais tu comprenais. L'air avait été irrespirable et le principal concerné qu'il était n'avait rien pu faire. Tu le laissais alors prendre l'air permettre à ses poumons de se remplir et de se vider, à sa tête de faire le tri avançant lentement vers lui. Toutes ces excuses n'avaient aucun sens. Car il n'était pas le coupable. Tu ne répondis rien laissant Shay prendre tout son temps avant de passer lentement et délicatement tes bras autour de sa taille. "C'est moi qui suis désolé, je t'ai mis dans une mauvaise posture.. et .. je n'ai pas réussi à m'arrêter. Je suis désolé. Rien de ce qu'il a dit ne m'a touché tu sais .. mais ça ne dois pas t'atteindre non plus. " Le serrant encore un peu ainsi tu te détachas quelque pour pour lui faire face avec ce grand sourire dont tu avais le secret. " Je suis là tu sais , c'est pas pour rien. Dailleurs je vais te coller comme de la glue jusqu'à ce qu'il parte. " Qu'il déguerpisse, qu'il aille voir mars de plus près. " Il ne te mérite pas... Pas du tout.. je pense que tu lui as accordé trop de temps et qu'il est l'heure de penser à toi. " Prenant ses mains tu voulais lui montrer que Sean avait tord, sur toute la ligne, rien n'était correct dans son cerveau. "Un bubble tea ça te dit ? " Tes lèvres se posèrent sur sa joue tandis que tu lui souriais.

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Tu sentais bien que Sean s'agaçait de plus en plus. Il n'avait pas été toujours comme ça. Du moins, tu supposais. T'avais des doutes parfois. Puis tu te souvenais de la première fois que tu l'avais vu – clairement, ce n'était plus le même homme. Tu ne savais pas lequel des deux était le vrai. Tu ne savais pas qui il était vraiment. Celui de vos débuts ou celui assis à côté de toi. Au début, tout avait été beau. Trop beau, peut-être. Ca aurait dû te mettre à la puce à l'oreille. Mais tu courais tellement après la compagnie que t'avais fermé les yeux. Que tu fermais encore les yeux sur beaucoup de choses. Tu laissais passer les déceptions, la peine, tout, juste pour profiter de quelques heures avec lui – parfois moins. C'était rarement une journée entière, il était occupé. En cet instant ce n'était pas l'homme que t'avais connu mais plus une sorte de jumeau maléfique ? Il était méchant avec Matthew – et ce dernier ne se laissait pas faire, allant même jusqu'à parler de sujets qui pouvaient fâcher. Tu la sentais, la colère de Sean qui bourdonnait et tu les entendais déjà les nombreuses questions qu'il allait te poser. Tu les cherchais déjà, les réponses que tu allais devoir lui donner et tu pouvais presque déjà t'entraîner à t'excuser, sans doute ?
En cet instant, tu ne reconnaissais ni Sean, ni Matthew.. et pas même toi. T'étais juste paumé et mal à l'aise et tu ne voudrais qu'une chose : pouvoir retourner au lit. Le talon de Sean tapait doucement contre le sol ; impatience, agacement. Tu sentais ses muscles se contracter, sa respiration se faire plus bruyante, plus lourde. Tu pouvais presque sentir les regards qu'il posait sur toi, tout comme tu sentais sa poigne sur ta peau. « C'est pas parce que toi, tu ne veux pas que je sois là que c'est le cas de tout le monde », qu'il rétorqua, vivement blasé, et exaspéré. Il était vrai qu'à l'accoutumée il te prévenait quand il arrivait. Et il avait prévenu, juste que tu n'avais pas répondu. Tu ne savais même pas où était ton téléphone à dire vrai. « Un conseil : mêle-toi de ce qui te regarde », répondit-il sèchement et tu fermas les yeux pour prendre une inspiration mesurée. T'avais vraiment cette image du champ de bataille et les missiles qui allaient et venaient de chaque côté. « Mais tu me prends pour qui ? », dit-il. « J'ai toujours le consentement, et ma main est là où elle doit être pour bien te faire comprendre où est ta place », tu te mordis la lèvre, le regard n'osant pas réellement se relever. La colère de Sean ne te donnait pas trop envie de la ramener pour le moment alors tu te faisais petit. « Comme si t'avais quelque chose à comparer... Triste que t'en sois encore à ce stade ceci dit », il soupira, secouant le visage. « Et tu penses qu'il ne sourit jamais ? », il leva les yeux au ciel, exaspéré. « Oh mais on a bien tous compris que le sentiment était réciproque », tu pouvais pas vraiment dire le contraire, c'était pas l'amour fou entre eux. Si Matthew n'avait pas su que Sean était marié, leur rencontre aurait-elle été différente ? Et ce fut comme si la colère de Sean explosa d'un coup, prêt à attaquer et c'était hors de question que tu laissais ce genre de choses arriver. T'avais eu peur qu'il utilise cette main contre toi mais il n'en fit rien, et tu reculas quelque peu vers Matthew.

Tout était soudainement si calme... et c'était comme si tout te tombait soudainement sur les épaules. Il te fallait de l'air mais tu devais aussi t'excuser. Matthew n'avait rien demandé et Sean avait déversé sa colère sur lui. Tu pris un autre souffle, détaillant les bras autour de toi, ta paume les frôlant doucement alors que tu te posais un peu contre lui, et tu secouas le visage, refusant que Matthew ne s'excuse. « T'as pas à t'excuser », dis-tu doucement, « Le temps que tu vas bien... Tu vas bien ? », tu te mordis la lèvre, voulant t'assurer que Matthew n'ait pas été blessé par les paroles ou les actes de Sean. Tu remontas ton regard vers le sien le plus lentement possible, n'osant pas le laisser là très longtemps malgré tout. Le coin de tes lèvres se leva dans une légère esquisse amusée, et émue. « Merci », t'avais pas besoin de plus de mots pour dire ce que tu pensais. Tu serras doucement ses mains, collant tes paumes aux siennes, un sourire plus léger naissant sur tes lèvres en sentant sa bouche contre ta joue. Tu laissas ton front se caler contre son torse, et tu hochas doucement le visage de haut en bas, alors que tu lâchais ses mains pour entourer tes bras autour de lui. « Je comprends toujours pas pourquoi t'es si gentil avec moi », marmonnas-tu, le serrant doucement. Tu te reculas après quelques instants, osant enfin lever les prunelles vers les siennes. Tu le contemplas sans rien dire, avant d'articuler un nouveau « Merci » parce que tu ne savais pas quoi dire d'autre. « Je me change et on peut y aller.. mais tu ne travailles pas aujourd'hui ? », t'aurais préféré rester allongé dans le lit mais prendre l'air te ferait sans doute plus de bien. Tu passas brièvement ta main sur la rougeur sur ta cuisse, avant d'aller caresser le crâne de Will, ton index appuyant doucement sur sa truffe puis tu partis te changer.
« On t'a déjà dit que t'étais effrayant quand t'étais énervé ? », demandas-tu en revenant vers lui, habillé. « Je pensais que t'étais un chiot mais t'es déjà un loup en fait », une sorte de son amusé ronronna dans ta gorge tandis que tes doigts ne pouvaient s'empêcher d'aller câliner Will.