-45%
Le deal à ne pas rater :
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre 14 couverts – ...
339 € 622 €
Voir le deal

Les larmes sont la pluie de l'âme. ☾ {Briago #01}

 :: A little break :: archives :: rps abandonnés
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Les larmes sont la pluie de l'âme. ☾ {Briago #01}
Lun 5 Oct - 23:25
Les larmes sont la pluie de l'âme.
Le corps douloureux, un soupire d'inconfort lui échappa lorsqu'il vient à étirer sa silhouette. Glissant une main dans sa chevelure chocolat, son regard fatigué capta les aiguilles de l'horloge accrochée non loin. 14h30. Pinçant les lèvres, son dos retrouva la solidité du dossier de la chaise sur laquelle il reposait depuis des heures. Le nez plongé dans ses écris ou croquis, le temps passait à une vitesse folle ; son estomac ne tarda pas d'ailleurs à lui rappeler qu'il avait sauté l'heure du déjeuner. Frottant sa nuque d'une main, l'écrivain retira ses lunettes, les délaissant tout comme [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et son bureau. Prendre l'air ne lui ferai pas de mal, il en profiterai ainsi pour manger un morceau ; c'est tout du moins ce qui lui traversait l'esprit juste avant de découvrir le temps qu'il faisait dehors. Quelque peut dépité, le styliste ne se découragea pas pour autant. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Le temps s'était rapidement détraqué. Le froid avait prit place depuis quelques jours déjà tout comme la pluie, donnant des airs sombres et triste au paysage. Et quel paysage.. Des immeubles, partout. Le fil de ses pensées fut rompu suite aux miaulements de sa très chère sacré de Birmanie, celle-ci lui arrachant un sourire attendri. S'abaissant un bref instant afin de flatter l'animal, il récupéra par la suite ses clefs, un parapluie et quitta la villa. Un petit tour par le parc l'aiderai sûrement à chasser le point noir qui venait peu à peu obscurcir sa bonne humeur. La pluie avait ses avantages, les rues étaient quasiment désertes ; une chance pour Brivaël qui se faisait régulièrement alpager à la moindre de ses sorties. À croire que les paparazzis étaient partout. Resserrant l'écharpe à son cou, le styliste prit une grand bouffée d'air frais une fois arrivé au parc. Certes, celui-ci était cernés de bâtiments, des bruits de la ville ; pourtant, il suffisait au brun de fermer les yeux pour se laisser porter et voyager bien loin de tout cela. Immobile le temps d'une minute, il se remit en marche, à l'abri sous son parapluie. L'odeur du bitume mouillé, le bruit des gouttes contre le tissu ciré et imperméable ; il aimait ça. Néanmoins, sa petite “fantaisie” fut coupé lorsqu'il aperçu une silhouette plus loin. Celle-ci aurai pu passer inaperçus, comme tant d'autre, mais ce ne fut pas le cas. C'était là un jeune homme, un photographe à en juger par l'appareil à son cou. À l'instar d'une statue, capturant des instants précis alors que l'eau tombait sur lui. S'approchant calmement, le brun demeura à quelques pas jusqu'à finalement le rejoindre ; lui offrant ainsi la protection de son parapluie. Esquissant un léger sourire, il s'adressa à celui-ci. — Je ne doute pas de la beauté du paysage ou même de l'instant que vous essayez de saisir, néanmoins, vous allez attraper froid à rester ainsi sous la pluie. Ses iris clairs étaient bienveillantes, réhaussées par le sourire à présent chaleureux qu'il esquissait. Inclinant légèrement la tête sur le côté, il nota l'air quelque peut désemparé qu'affichait le jeune homme. — Laissez moi vous offrir un café, histoire de vous réchauffer et sécher un peu. Ce décalant d'un pas tout en gardant l'autre homme à l'abri dans son giron, il l'invitait à le suivre, si celui-ci le voulait. Le styliste ajouta sur un ton légèrement amusé. — Si jamais, il paraît que leurs muffins sont à tomber par terre. Le café où il avait l'habitude de se rendre n'était pas très loin. Il y était un habitué et l'avantage, c'est qu'on l'y abordait rarement.

code par drake.
— Ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
Thiago Simões
Thiago Simões
Thiago Simões
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7689-thiago-in-your-eyes-i-see-there-s-something-burning-inside-you
01 - Les larmes sont la pluie de l'âme. ☾ {Briago #01} 7oyhn9Hg_o

• âge : 27
• pronom : il
• côté ♥ : coeur à prendre, qui enchaîne les relations sans parvenir à s'attacher, sans doute parce que l'amour l'a déjà meurtri au plus profond de son âme, mais il ne peut pas s'empêcher de chercher cet homme qui réparera son coeur.
• orientation : homosexuel. il l'a toujours su, l'a caché avant que sa famille le découvre. Sans l'amour inconditionnel de son père, sans doute qu'il aurait mal vécu l'annonce. Aujourd'hui, il ne le cache plus, ce sont les muscles masculins qui l'attirent et le font vibrer.
• occupation : éducateur spécialisé dans un foyer pour personnes en situation de handicap psychique et mental. Il s'occupe d'enfants et c'est un métier qui lui tient à coeur, même si son rêve serait de devenir photographe reporter, accompagner une équipe pour figer les beautés que réservent la nature.
• quartier : little tokyo dans un appartement à la recherche de colocataire..
• avatar : daniel illescas
• crédits : @Vesna
• messages : 893
• date de naissance : 13/08/1996
Thiago Simões
Les larmes sont la pluie de l'âme. ☾ {Briago #01}
Ven 9 Oct - 19:59

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les larmes sont la pluie de l'âme.
☾☾ -- (briago [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])



Les larmes ont tari à force d’avoir trop coulées sans pour autant avoir balayé sur leur passage la douleur latente qui enserre sa poitrine. Le décès d’Ethan demeure inexplicable. Il aimerait pouvoir la nier, mais il n’a pas cette chance. Sa silhouette inanimée hante encore ses jours et ses nuits. Il a du mal à croire que son âme s’est éteinte et qu’il n’est plus qu’un souvenir pour ceux qui l’ont chéri, aimé plus que de raison. Le jeune homme fait partie de ceux qui ont été frappé de plein fouet par sa perte qui a laissé derrière elle des âmes dénuées de toute raison d’être. Ethan était la sienne. Il faisait partie intégrale de sa vie. Il avait été son ami, son frère de sœur, son âme sœur. Comment pouvait-il continuer d’avancer sans lui dans son existence alors qu’il avait toujours vécu à travers lui, le chemin qu’ils empruntaient à deux. Déjà six mois et pourtant la douleur ne s’était point amoindrie. Elle le tuait jour après jour sans qu’il ne le perçoive lui-même. Sa silhouette athlétique s’était amaigrie sous le manque flagrant d’appétit. Il avait perdu la nécessité de manger. Seuls ses muscles lui rappelaient ses formes pleines de vie. Son père luttait jour après jour pour lui faire avaler quelque chose et c’est sous son regard suppliant que Thiago acceptait d’avaler quelque chose. Des choses simples, mais que son corps refusait de conserver : trop calorique, trop protéiné. Il se sentait faible, mort et c’est sans doute cet état post-traumatique qui était la cause directe de l’anorexie qui le dévorait jour après jour. Les rendez-vous chez le psychologue le laissaient dans un état second. Il avait l’impression qu’en parlait ne faisait que rouvrir la plaie qui saignait au plus profond de son cœur. Comment pouvait-on guérir d’un amour brisé par la mort ? Il n’était pas assez égoïste pour se considérer comme le seul être sur terre à souffrir d’une telle perte et il avait cette dignité de l’afficher. Sans doute était-ce ce silence, cette solitude dans laquelle il se plongeait qui le faisait plonger plus profondément dans les ténèbres. Pourtant, une part de lui ne semblait pas perdre espoir. Lui qui avait abandonné le tennis après une mauvaise blessure provoquée par des actions dénuées de raisons, trouvait un peu de plaisir dans l’exercice de la photo. Parfois, il succombait à l’appel de son appareil photo, cadeau d’Ethan pour son seizième anniversaire. Il n’avait rien d’extravagant. Il n’était pas le numéro un sur le marché. Il faisait même partie de la génération précédente, mais il représentait beaucoup pour lui. Depuis le décès d’Ethan, il devenait le biais par lequel son petit-ami pouvait voir la vie. Image faussée d’un esprit malade mais qui a le mérite de lui insuffler un peu de sérénité lorsque ses pas foulent le bitume de ces lieux qu’il cherche à découvrir comme s’il voulait tout voir pour lui montrer. Enfermé dans son propre monde, le jeune homme parcoure la ville à la recherche d’un lieu qui sort de l’ordinaire ou qui lui permet de voir la vie sous un angle différent. Il fait abstraction de son environnement, son âme complètement égarée où seuls ses instincts lui permettent d’avancer sans but en particulier. Lorsque la pluie éclate, il en a faiblement conscience, mais elle n’atteint pas réellement son esprit. Son âme artistique s’active et s’applique à saisir l’instant, la manière que l’eau à de frapper puis de s’écouler sur le monde qui l’entoure. L’humidité de ses vêtements contre son épiderme est un détail qui lui échappe, mais lorsque l’apparition d’une ombrelle vient recouvrir son champ de vision comme une épaisse couverture, son esprit se reconnecte et il reprend peu à peu conscience de ce monde qui le voit évoluer sans qu’il ne soit réellement partie prenante. Son regard dénué de chaleur et de vie vient se perdre dans celui si doux d’un homme plus âgé que lui. Thiago l’observe avec curiosité, résolument encore loin de l’instant présent. Ses paroles l’effleurent, mais ne l’atteigne pas. Il saisit des brides, mais rien de tangibles et il lui faut rejouer les dernières secondes dans son esprit pour que leur sens se révèlent. « Merci. J’ai tendance à me plonger dans mon propre monde. » Il annonce simplement, car il s’agit de sa réalité. « Je n’avais même pas pris conscience qu’il pleuvait. » Il ajoute dans une voix encore lointaine et rauque. Il n’a plus trop l’habitude de communiquer tant il lui arrive de se perdre dans un mutisme nécessaire. « Vous n’étiez pas obligé de vous arrêter, mais c’est très gentil de votre part. » Il indique dans un faible sourire. Il lui est reconnaissant de l’avoir extirper hors de ses pensées. Pas besoin que j’attrape la crève. Pa’ va s’inquiéter encore plus. Il soupire de lassitude en venant glisser ses phalanges dans sa chevelure trempée. Effectivement quelque chose de chaud ne devrait pas lui faire de mal. Tout comme un peu de solitude. « Avec plaisir pour le café. Je m’appelle Thiago et vous ? » Il questionne en venant le regarder plus en détail, désormais plus conscient du monde qui l’entoure. « Je ne suis pas très sucrerie. » Il lâche dans un mensonge pour ne pas dire simplement qu’il a perdu tout plaisir dans le fait de sustenter. Une boisson chaude fera du bien à son organisme, mais c’est cette nécessité qui l’encourage à ingurgiter quelque chose, car il a tendance à oublier ce besoin naturel.  
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Les larmes sont la pluie de l'âme. ☾ {Briago #01}
Jeu 15 Oct - 22:51
Les larmes sont la pluie de l'âme.
Ses iris océaniques demeurent accrochées au faciès de son interlocuteur, il y découvre sans trop de mal le trouble qui parcours ses traits. Le jeune homme semblait revenir de loin. Les pensées peuvent être un véritable labyrinthe.. Acquiesçant dans un léger sourire, le styliste veille à ce que celui-ci demeure au sec sous son parapluie. — Je sais ce que c'est.. Il m'arrive la même chose lorsque je travail. Sourire demeurant à ses lippes, il se fait toujours aussi doux, bienveillant. Le prénom de son vis-à-vis est un rappel quant au manque de politesse qu'il venait d'effectuer. Pinçant les lèvres, légèrement gêné, il finit tout de même par répondre tout en lui tendant une main gantée de cuir. — Navré, j'oublie la politesse.. Je m'appelle Brivaël Crowford, mais vous pouvez m'appeler Brivaël. Son prénom avait été prononcé dans un français parfait, d'ailleurs l'accent traîna un peu sur ses dernières paroles. La main du photographe serrée, s'il avait accepté sinon tant pis, il glissa sa menotte dans l'une des poches de son long manteau. — Oh ? Ils font également du salé, si jamais. Bien, par ici. Lui adressant un sourire courtois, il l'invite à le suivre tout en le gardant non loin de lui afin qu'ils puissent tout deux être protégés de la pluie battante. La démarche tranquille, il n'y a que quelques mètres qui les séparent du café et c'est une fois arrivée sous le auvent que le styliste abaisse le parapluie, le replie légèrement afin de le secouer. Une main prise, l'autre vient à ouvrir la porte pour son “invité” ; l'odeur du café venant emplir leurs narines en une invitation alléchante. Thiago entré, il en fit de même, prenant alors soin de laisser au porte-parapluie son ombrelle humide. L'établissement est relativement calme et malgré sa façade peut engageante, l'intérieur respire le calme avec une note de classique. Il y a même un coin lecture avec une petite bibliothèque, des poufs et fauteuils. Une femme se tenant derrière le comptoir adressa un sourire au “couple”.  Brivaël lui rendit avec politesse tandis qu'avec douceur et surtout respect, ses phalanges viennent à peine effleurer le bas de son dos alors qu'il indique une table avec l'autre main ; une façon douce de lui indiquer où se rendre afin de siroter leurs cafés. Afin d'appuyer son invitation, il ouvrit la marche, les dirigeant vers une table en fond de salle, non loin d'un radiateur ; là le jeune homme pourrait se réchauffer et sécher un peu. Arrivée à la table, le brun retira ses gants, les glissant dans l'une des poches de son manteau ; l'écharpe subit le même sort dans l'autre poche, quant au manteau, il le fit reposer sur la banquette à ses côtés afin qu'il puisse sécher un peu. Réajustant le col roulé de son pull en cachemire, le styliste prit enfin place. Ses phalanges passèrent dans les boucles chocolat de sa chevelure tandis que la femme aperçus plutôt vient à eux, un petit bloc note en main. — Comme d'habitude Mr Crowford ? Demande t-elle de façon guillerette. Soufflant un petit rire, il secoua négativement la tête. — Je vais opter pour un chocolat chaud cette fois-ci ainsi qu'un muffin aux myrtille. Elle hocha tout en prenant note, ses iris se posèrent sur Thiago afin de récupérer sa commande. Résumant celle-ci une fois terminée, elle s'éclipsa au comptoir pour préparer les boissons. Les globes aux teintes à présent légèrement grise avisaient avec une curiosité non feinté le photographe. — Vous pratiquez depuis longtemps ? Questionna t-il poliment après avoir glissé un petit coup de menton en direction de l'appareil photo. L'autre femme revient avec un plateau et leurs boissons, les servant, elle s'éloigna à nouveau. L'écrivain laissa son chocolat de côté, histoire qu'il refroidisse un peut ; son attention se portant sur le muffin qu'il coupa en délicatesse. Un morceau entre ses doigts, il le glissa à ses lèvres afin d'en savourer le goût sucré ; un air ravie traversant ses traits, Brivaël se montrait relativement expressif, surtout lorsqu'il était loin des photographes, du travail. Suçotant brièvement son pouce et index, sa langue glissa sur ses lèvres tandis qu'il reprit la parole. — À vrai dire, je suis à la recherche d'un photographe. Il est possible que vous fassiez l'affaire. Lui souffle t-il posément, un sourire aux lèvres.

code par drake.
— Ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
Thiago Simões
Thiago Simões
Thiago Simões
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7689-thiago-in-your-eyes-i-see-there-s-something-burning-inside-you
01 - Les larmes sont la pluie de l'âme. ☾ {Briago #01} 7oyhn9Hg_o

• âge : 27
• pronom : il
• côté ♥ : coeur à prendre, qui enchaîne les relations sans parvenir à s'attacher, sans doute parce que l'amour l'a déjà meurtri au plus profond de son âme, mais il ne peut pas s'empêcher de chercher cet homme qui réparera son coeur.
• orientation : homosexuel. il l'a toujours su, l'a caché avant que sa famille le découvre. Sans l'amour inconditionnel de son père, sans doute qu'il aurait mal vécu l'annonce. Aujourd'hui, il ne le cache plus, ce sont les muscles masculins qui l'attirent et le font vibrer.
• occupation : éducateur spécialisé dans un foyer pour personnes en situation de handicap psychique et mental. Il s'occupe d'enfants et c'est un métier qui lui tient à coeur, même si son rêve serait de devenir photographe reporter, accompagner une équipe pour figer les beautés que réservent la nature.
• quartier : little tokyo dans un appartement à la recherche de colocataire..
• avatar : daniel illescas
• crédits : @Vesna
• messages : 893
• date de naissance : 13/08/1996
Thiago Simões
Les larmes sont la pluie de l'âme. ☾ {Briago #01}
Ven 30 Oct - 20:15

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Les larmes sont la pluie de l'âme.
☾☾ -- (briago [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])



La voix de l’inconnu l’ancre dans la réalité. Il n’est pas étranger à cette tendance devenue malsaine qu’est la sienne de s’isoler du monde qui l’entoure. Leurs raisons sont différentes, mais la nécessité semble commune. Il accepte son invitation, car l’idée de tromper sa solitude n’est pas une mauvaise idée tout comme le fait d’avaler quelque chose de chaud dans un endroit sec. Si Thiago a du mal à réfléchir à son bien-être dernièrement, il s’efforce d’atténuer l’inquiétude de ses proches. Ils n’ont pas à payer pour son mal-être. Il se saisit naturellement de la menotte gantée qui lui est tendue. La poigne est ferme, mais délicate tandis que les présentations se font. Brivaël Crawford. Il s’efforce de retenir ce prénom pour l’assimiler à cette silhouette distinguée. Un sourire ourle ses lippes timidement alors qu’il le suit pour rejoindre ce café où ils devraient s’abriter. Son appareil autour de son cou, il l’éteint, se lançant qu’une fois arrivée au sec, il se devra de l’essuyer autant qu’il lui sera possible de le faire. Ils atteignent rapidement le café indiqué et il faut bien admettre que rentrer dans un endroit sec et chaud est appréciable lorsque ses vêtements sont trempés. D’ailleurs, il n’hésite pas à retirer sa veste en cuir trempée pour se retrouver en T-shirt à manche longue, bien humide sur le poitrail. Il découvre l’ambiance cosy du café. Son regard encore dénué de vie vient se perdre dans le décor avant de retrouver les prunelles de Brivaël qui frôle le bas de son dos pour l’inviter à prendre une direction. Il ne se formalise pas de ce contact, car il est lui-même de nature tactile et le laisse une nouvelle fois ouvrir la voie vers une table au fond du café, près d’un radiateur. La sollicitude de cet homme est touchante et un sourire sincère ourle légèrement ses lippes alors qu’il vient étendre sa veste en cuir sur le dos de sa chaise avant de prendre place. Il observe son partenaire faire de même et retrouve la silhouette masculine d’un homme en pleine force de l’âge. Un très bel homme désormais qu’il lui est possible de l’observer sous la lumière artificielle du café. Il ne doute pas qu’il doit faire tourner la tête de la gente féminine et même masculine. Très rapidement une serveuse vient à leur rencontre. Elle questionne Brivaël qui semble être un habitué des lieux. Thiago le découvre pour la première fois et ignore tout des possibilités qu’offre la carte. « Un chocolat chaud s’il vous plait. » Il indique lorsque c’est son tour. Il n’a nullement faim et le mélange des odeurs dans l’atmosphère l’incommode légèrement, car son esprit n’est pas au meilleur de sa forme. D’ailleurs, dès l’absence de la demoiselle, il préfère se concentrer sur son outil de travail. Ses phalanges devenues frêles viennent s’emparer de serviettes en papier pour essuyer les gouttes d’eau qui perlent sur son appareil photo. C’est devenu un besoin pour lui alors que quelques minutes auparavant, il n’en avait que faire. Une nouvelle fois, la voix de Brivaël l’arrache de ses réflexions, le ramène au lieu et à l’instant qu’il partage avec un parfait inconnu. « Quelques années. Rien de sérieux. Je suis loin d’être un professionnel. » Il indique simplement dans une voix légèrement absente de nouveau. Auparavant, il s’agissait d’un passe-temps, aujourd’hui son appareil photo est devenu un prolongement de lui afin de lutter contre un mal-être qui le dévore. Ses gestes trahissent l’importance qu’à la photographie dans sa vie et surtout cet appareil. Il a une valeur sentimentale pour lui et le perdre serait comme lui annoncer le décès d’Ethan une nouvelle fois. Son attention se reporte automatiquement sur son appareil photo qu’il essuie avec précaution tandis que la serveuse leur ramène leur consommation. Une fois l’appareil sec, il le dépose à côté de lui, jamais bien loin comme s’il était son effet le plus précieux. Sans doute que la vérité n’est pas très éloignée de celle-ci. Il finit par reporter son attention sur l’homme qui l’a invité. Il l’observe savourer naturellement sa sucrerie et cela lui arrache un sourire. Ses phalanges glacées viennent retrouver la chaleur conséquente de la porcelaine pour se réchauffer à son contact. La remarque de Brivaël le surprend. Un sourcil se hausse alors qu’il le fixe avec incrédulité. « Comme je vous l’ai dit, je suis loin d’être un professionnel, vous savez. » Il lui rappelle dans une voix encore enraillée par son mutisme imposé. « Mais si je peux vous aider, pourquoi pas. C’est pour quel genre de photos exactement ? » Il le questionne pour en savoir plus alors qu’il plonge ses iris sombres dans les prunelles plus claires de l’homme. Peut-être que par ce biais, il en saura un peu plus sur cet homme ? Qui sait.  
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité
Invité
Invité
Les larmes sont la pluie de l'âme. ☾ {Briago #01}
Mer 4 Nov - 20:37
Les larmes sont la pluie de l'âme.
Ses iris ne peuvent se détacher des phalanges œuvrant en délicatesse sur l'appareil, chassant les gouttes d'eau récalcitrantes. Un sourire vient étirer ses lippes tout en l'observant faire. Le styliste n'est pas sur d'avoir déjà vu quelqu'un prêter autant d'attention et soins à son matériel, professionnel ou non. Hochant avec douceur suite à ses mots, il prend une nouvelle bouchée du muffin puis, après s'être tamponné les lèvres avec une serviette de papier, glisse ses menottes à la tasse fumante. — Je l'ai bien compris, mais cela ne change rien à la proposition que je m'apprête à vous faire. Ses iris clairs avisant leurs sombres jumelles, il lui adressa un sourire doux et c'est tout naturellement qu'il vient à répondre. — La conception de ma dernière ligne de vêtement est achevé, je recherche donc un photographe pour présenter celle-ci au travers d'un shooting. Marquant une pause, il vient à remuer en douceur le liquide brûlant avant de porter la tasse à ses lèvres et en déguster une gorgée. Une brève grimace passe ses traits, c'est encore trop chaud. Reposant la porcelaine, ses mains encercles celle-ci. — Je souhaite vous engager pour un shooting de mode, en pleine nature. Les frais de logements et déplacements seront à ma charge et vous serez payé bien entendu. Le sourire demeurant à ses lèvres, il avise son interlocuteur qui doit sûrement le prendre pour un fou. Quelque peut amusé, le styliste reporte son attention sur la tasse entre ses mains. — Bright est la maison de couture et ligne de vêtement que j'ai créé. Avait-il ajouté calmement tout en portant à nouveau la tasse à ses lippes, là il en prit quelques gorgées sans se brûler. Le chocolat était toujours aussi bon, il en viendrai presque à préférer celui-ci au café, quoique. Le contenant à moitié vide ayant rejoint la table les séparant, le quarantenaire s'attaque à nouveau au muffin délaissé. — Le travail sera tranquille, nous prendrons plusieurs jours pour ce faire. J'ai horreur de travailler avec la moindre pression sur les épaules et de ce fait met tout en place pour épargner mon équipe. Cela faisait beaucoup d'informations, il en était conscient, surout que rien n'était acté et encore moins accepté. Conservant un faciès rassurant, avenant, l'écrivain lui adressa un sourire empreint par les mêmes émotions. — Vous n'êtes pas un professionnel, certes, j'en conviens. Mais pour vous avoir vu dehors sous cette pluie, à essayer de capturer toute l'essence du paysage dans vos clichés ; c'est à vous que je veux proposer ce contrat. Vous aimez ce que vous faites et c'est un critère auquel j'attache de l'importance. Le sourire étirant ses lippes est toujours aussi doux, la gentillesse étant une chose qu'il portait relativement bien. — Je suppose que vous devez avoir des questions. Cela nous laissera le temps de sécher un peux. Souffle t-il avec amusement, tout en avisant son interlocuteur, la tasse ayant retrouvée une dernière fois ses lèvres pour y être vidé. Le styliste avait tout son temps.
code par drake.
— Ft. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Les larmes sont la pluie de l'âme. ☾ {Briago #01}
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas

glitter in the air :: A little break :: archives :: rps abandonnés+