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In the reflect of a drink ((Hararn))

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Satou Haru
Satou Haru
such a good guy
Satou Haru
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In the reflect of a drink ((Hararn)) 16695fb0729ab3f871b75674f9d881ab78fe3381

• âge : 25
• pronom : he/his
• côté ♥ : Aucune pensée pour ça, le jeu, la séduction, c'est tout ce qui l'intéresse, alors il va de personne en personne, ne voulant pas s'attacher aux gens.
• orientation : Bisexuel, car ça l'amuse de pouvoir découvrir de tout, de jouer avec les plus naïf à la découverte de plaisirs inattendus.
• occupation : Égérie d'une parfumerie, serveur dans un bar le reste du temps, il alterne entre les deux pour son plus grand plaisir.
• quartier : Silverlake, avec son père, sa belle mère (( et sa sœur )) qu'il déteste autant l'un que l'autre, ses nuits souvent dans des hôtels à fuir cette maison dont il a horreur.
• avatar : Kim Seok Woo (Rowoon)
• crédits : ASAMOUUUUR (vava)
• messages : 926
• date de naissance : 18/09/1998
Satou Haru
In the reflect of a drink ((Hararn))
Mar 21 Juil - 11:34
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in the reflect of a drink
music in the room, eyes meeting in a poor silence while the notes being played just pass through the ears, before we realize it's too late. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Distant, pensées éloignées, il avait été de corvée de réapprovisionner les stocks de bouteilles en verre qui ornaient leurs magnifiques étagères boisées. Lieu qui l'abritait tous les soirs, là où il se détendait la plupart du temps à l'abris des regards, son bar dans lequel il bossait quand cela lui faisait plaisir. Cartons qui étaient arrivés bien tôt dans l'après-midi, le plus grand avait dû ranger les meubles, sans doute parce qu'il était l'un des seuls à pouvoir les atteindre du haut de sa grande taille. Et il attirait le regard des gens, il attirait les gens, personnes s'amusant à plein rire sur les chaises disposées dans la grande pièce accueillante. Bois un peu partout, chaleur se dégageant du moindre recoins, c'était assez agréable quand on y pensait. Sourires rayonnants, prenant les commandes de tous ceux qui passaient devant ses yeux, il ne se résignait à arrêter de charmer tout ceux qui passaient devant lui et auxquels il trouvait un quelconque intérêt. Charmer les autres, c'était bien plus amusant que de devoir succomber.

Et ils étaient rares, ceux qui résistaient à sa gueule de mannequin, ceux qui ne frémissaient pas sous son visage, et qui lui adressaient aux contraires des poings pour le clouer au sol, ce qui ne marchait que très rarement en réalité. Seulement, c'était là qu'il se sentait vivant, là qu'il appréciait passer du temps à la moindre occasion. Nez qui était passé du bleu au violet et du violet au jaune, il avait réussi à camoufler la chose avec du maquillage pour ses photoshoot, et un coup de photoshop, et c'était sans doute réglé. M'enfin, il fallait voir la chose pour y croire. Il semblait enfin tout neuf, comme si rien ne s'était passé cette nuit là, et tant mieux pour lui. Alors il faisait comme si de rien était, âme paisible se reposant derrière son comptoir à parler avec ses habitués. Et il ne fit pas attention à la présence qui entra dans la salle, lâchant un simple "bienvenue" enjoué qu'il faisait pour tout le monde. Ambiance bruyante, avant que tout le monde ne se calme, il ne comprit qu'assez tard ce qu'il se tramait en voyant un jeune homme muni de sa guitare sur scène. Sourire en coin en reconnaissant la figure basanée du jeune homme, il s'appuya sur son bar, menton au creux de la main tout en l'observant. Air mystérieux qui pouvait parfois se dégager de lui en dehors de son apparence affection pour s'amuser des autres, calme qui le prenait alors qu'il essayait de faire abstraction de la tête du musicien.

Mélodie délicate qui s'échappa dans la pièce, il ne le lâcha pas des yeux, fasciné par la dualité de ce connard qu'il avait put croiser la dernière fois dans la rue et qui lui avait causé de se camoufler derrière du fond de teint tel une peinture de la Renaissance. Il n'aurait sans doute jamais cru le revoir, et encore moins ici parmi tous les endroits possibles et inimaginable. Mais le destin était joueur avec eux, qui n'étaient que des pions dans des cases d'échiquier. Que pouvait-il bien y faire, quand le voir lui procurait une telle satisfaction de pouvoir essayer de le chercher un peu plus. Et voir qu'il était doué dans autre chose que de faire cogner ses poings contre des gens l'étonnait plus qu'il ne l'aurait pensé. Belle gueule, musicien, caractère exécrable. Adorable petite créature. Verre qu'il commença à essuyer entre ses mains, applaudissement qui résonnaient alors qu'il enchaînait les musiques sur un fond de brouhaha complet, le noiraud se permit de préparer un verre, d'un cocktail maison, avant de sortir de son trou et de s'approcher tout doucement, venant faire glisser la boisson devant ses yeux pour capter son attention. "Bah alors ? Comme on se retrouve. A croire que je t'ai marqué pour que tu me suives jusqu'à sur mon boulot." qu'il rigola tout doucement, amusé, regard pétillant alors qu'il repartait déjà derrière son terrier, lui indiquant de le suivre pour qu'il s'installe. Une pause ne lui ferait pas de mal. Et sans doute ne l'avait-il pas encore remarqué auparavant.

Exquise victoire pour celui qui s'amusait beaucoup trop à le provoquer, alors qu'il savait qu'ici rien n'était possible.  "Alors comme ça tu fais de la guitare hein ? Étonnant. C'est que t'es plutôt doué en plus." qu'il balança narquoisement sur un ton joueur, venant poser son verre en face de lui qu'il n'avait pas lâché. Et malgré tout, il était sincère. Il était peut-être juste un connard répugnant pour celui en face, mais il n'était pas encore un menteur pour flatter les gens. Effet surprise qui l'amusait, il ne voulait pourtant pas démarrer d'esclandre dans son lieu de travail, quitte à être obligé de sortir d'ici. Alors il mesurait ses propos, ô damnation qui l'attristait alors qu'il désirait pourtant laisser les paroles affluer. Main qui passa doucement dans ses cheveux ébènes pour les rabattre en arrière, sourire joueur au visage alors qu'il répondit à une autre de ses commandes, il revint se place en face de lui, soutenant son regard dès qu'il le croisait.  "Et dire que tu voulais plus voir ma sale tête. C'est triste, tu vas devoir la supporter toute la soirée." Fierté se dégageant de lui alors qu'il se tenait droit, violence de ses regards venimeux pour le faire plonger un peu plus. Et il espérait que cette tête brûlée sache se tenir. Surtout s'il avait signé un contrat pour se produire sur la scène du bar. Quoi que, essayait de jouer au plus idiot avec lui pouvait être une activité des plus intéressante, surtout s'ils finissaient dans une ruelle pour des ébats des plus vermillons.

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Charn Darawan
Charn Darawan
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Charn Darawan
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• âge : 26
• pronom : He/Him
• côté ♥ : Ne cherchez pas, il n'y en a pas. Il est mort, un organe desséché, détruit par tant d'années de mauvais amour. En fait, il n'en a jamais eu. Il est en mal d'amour, en mal de sentiments, en mal de tout. Et personne ne peut le faire rougeoyer. Malgré toutes les tentatives.
• orientation : Pour lui, les gays sont tous les mêmes. Des joueurs, des connards, des profiteurs. Ils ne respectent rien, s'assument trop et toujours. On a comprit, vous êtes fiers ! Mais il faut arrêter au bout d'un moment. Non lui, il est hétérosexuel qui essaye de se convaincre qu'il l'est. Les hommes, il n'y touchera jamais. Enfin... C'est ce qu'il se dit.
• occupation : Les dettes de son père, c'est à lui de les payer. Alors, pas d'études, et des petits boulots minables pour pouvoir donner la somme d'argent qu'il faut en fin de mois. Lundi, mercredi, jeudi, samedi, c'est serveur de huit à dix-sept heure. Mardi, vendredi et dimanche, c'est cassier de neuf heure à vingt heure. Et deux soirs par semaine, il chante dans un bar.
• quartier : Il squatte chez un ami de son père. Il veut qu'on l'appelle tonton, mais il a dû mal à s'y plier. Il est sdf, et sait très bien que, dès que son honneur ne lui dira, le tonton le foutra à la porte. Alors, pour le moment, c'est à Little Tokyo qu'il a ses marques. Mais qui sait de quoi sera fait demain ?
• avatar : Bright Vachirawit Chiva-Aree
• crédits : Hanastuki <3 (ava), solosands (signa), StrangeHell (icons)
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• date de naissance : 12/11/1997
Charn Darawan
In the reflect of a drink ((Hararn))
Mar 1 Sep - 11:58
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in the reflect of a drink
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Encore une soirée à jouer, naviguant entre les bars pour offrir un peu de sa musique. Ce soir, il en avait trouvé un, pas trop mal, alors que le ciel commençait à devenir sombre de la nuit douce qui s’annonçait. Charn avait appris à jouer de la guitare seul, commençant sans même savoir comment accorder les cordes sous ses doigts. Puis, il avait progressé, élaboré, appris, seul, évidemment. Il écoutait de la musique pour camoufler les bruits de son père. Il fredonnait des airs lorsqu’il attendait la fin des cours. Il jouait à la lune des sonates inventées pour relâcher ses épaules à la fenêtre de sa chambre. Parfois, il avait l’impression que l’astre lui répondait avec un sourire. De temps à autres, il était triste et compatissant, ou alors narquois et téméraire. Charn était comme une bouteille à l’eau, dérivant entre les ports jusqu’à ce que quelqu’un la ramasse, l’ouvre et en sorte, le temps d’une chanson, le petit bout de papier humide à l’intérieur. Son étui usé par ses aventures juste à côté de lui, ranger dans un coin de la salle réservée pour les chanteurs et chanteuses du bar, il se contentait de régler aux chevilles, attendant patiemment son tour pour monter sur la scène de l’établissement qui l’accueillait pour une fois. Il avait travaillé ses covers, sa voix, son instrument. Tout ça pour recevoir une petite enveloppe, qui ne finira sans doute pas sur son compte, mais sur celui d’un autre. Même s’il détestait devoir être celui qui rembourse les conneries de son père, d’un autre côté, que pourrait-il faire d’autre ? A son âge, on ne va plus étudier. On a déjà des diplômes. A son âge, on sait déjà ce que l’on veut faire plus tard. On l’envisage. On ne rembourse pas les dettes de son père. Lui, il n’a aucune idée d’avenir. Il n’est doué en rien, médiocre en tout. Il va sans doute mourir, seul et débraillé, publiquement dans la rue, et ramassé par les services de nettoyage de la ville. Parce que les mecs comme lui n’ont droit qu’aux fausses communes.

Son nom est appelé, il monte sur scène, ne voit personne et n’entend rien. Comme à chaque fois. Il se met à chanter, grattant doucement sur les cordes de sa guitare, les accords d’instragram de Dean. Il aime cette chanson. D’une tendresse violente, dénonciatrice d’une société. Mais pour les autres, ce n’est qu’une chanson, un peu triste, un peu douce, un peu émotionnelle. Et terriblement jolie. Qui absorbe le monde et les esprits, dans une spiral, le temps de ses trois petites minutes de battements entre la réalité et l’imagination. Charn aimerait rester dans cet endroit dénué de regard. Alors que, paradoxalement, il a toute l’attention d’une salle braquée sur lui. Oui mais voilà, personne (ou presque) ne sait qui il est, pourquoi il est là, ce qu’il fait à l’extérieur du bar et ce qu’il pense. Tout ce qu’on attend de lui, c’est qu’il chante, qu’il divertisse pendant dix minutes, qu’il accompagne cocktails et verres à vin, pour séduire et attirer toujours plus. Alors, il le fait, autant pour le proprio que pour lui. Parce qu’à la fin, c’est du gagnant-gagnant. Enfin, en toute logique. Parce qu’il pourrait très bien être jeté dehors après, sans rien d’autre que trois pièces dans le fond de sa poche. Ce qu’il n’espère pas, bien entendu. Après encore deux chansons, il finit par se lever, saluant sous les applaudissements légers de ses quelques spectateurs attentifs, avant de se diriger, sans grande volonté, vers le bar pour s’asseoir, attendant son cachet. Il sait qu’il devra patienter jusqu’à la fin des services. Sa guitare posée à ses pieds, il soupira, ses doigts s’échouant dans ses mèches alors qu’il courbait le dos, comme fatigué par la vie qui s’écroule sur lui.

Il serait resté comme ça un moment, si un verre ne s’était pas glissé devant lui, attirant son attention et son regard sur l’objet. Et cette voix, qu’il reconnait, même s’il ne l’a entendu qu’une fois, sous l’effet d’une adrénaline meurtrière. Relevant les yeux vers cette figure charmante pour le reste du monde, imparablement immonde pour lui, il ne peut pas s’empêcher de soupire pour la deuxième fois en moins de dix minutes. Mais qu’est-ce qu’il le fait chier lui, putain. Avec son sourire hypocrite, ses dents alignés et son nez droit, Haru Satou était véritablement la dernière personne qu’il aurait aimé voir aujourd’hui. Il était déjà assez fatigué, épuisé même, de se supporter lui-même, alors s’il devait en plus gérer et supporter ce mec, il allait définitivement abandonner sa partie de cartes contre l’univers. Le liquide dans le verre roula légèrement contre les parois transparentes, comme une invitation à la décadence. Charn buvait un peu, mais jamais rien de raffiné. Trois bières sur le toit de son immeuble dans Little Tokyo, alors que les lumières rouges des néons se reflétaient sur son visage. Beaucoup de jeunes comme lui s’aventuraient dans les hauteurs, pour voir la ville ou alors l’oublier. Des gamins comme lui, perdus ou voulant voir les choses avec un peu plus de hauteur. Il apercevait des silhouettes se balader, des fumeurs aux fenêtres, des musiciens actifs. La rage, la colère, la haine, refluant à l’intérieur de lui jusqu’à sa prochaine sortie.

« Ferme ta gueule, répondit-il en repoussant le verre. Et garde ta merde. J’veux rien perdre sur ma paye. »

Il parlait beaucoup, pour rien dire. Comme s’il l’avait suivi. Il en avait déjà assez de voir sa gueule tous les jours dans les vitrines de parfum devant lesquelles il passait. Il savait jouer, le Haru, pour rester dans sa tête et l’empoisonner. Et dire qu’il n’avait voulu qu’un peu de divertissement. Bah là, il en avait un peu trop. Il avait toujours l’échantillon de parfum, avec le visage souriant et séducteur de son vis-à-vis dessus. Enfin… Le flacon devait traîner dans un coin de l’appartement, sans doute jeter à la poubelle entre temps. L’odeur ne convenait pas à l’ambiance austère de l’appartement de son oncle. Il grogna en entendant le compliment, ne faisant qu’hausser les épaules, comme si venant de la bouche du mannequin, cela ne valait rien. Pour lui, rien n’avait de valeur lorsque cela venait des autres. Il n’avait pas besoin de leurs avis, de leurs paroles, de leurs approbations. Il faisait tout comme il le voulait, comme il l’entendait, en étant le parfait connard qu’il est et qu’il assume. Se redressant en le regardant dans les yeux, il lui fit un sourire en coin, glacial.

« T’as de la chance que je ne puisse pas te pété le nez là maintenant tout de suite, cracha-t-il presque. C’est dommage, t’étais encore plus moche avec le nez en moins. »

Malheureusement, comme avait dû le comprendre Haru, il se devait de se tenir à carreaux, quitte à perdre sa fierté pour un enjôleur aux beaux yeux. Pire qu’un charmeur de serpents, le jeune homme avait actuellement le musicien autour de ses doigts. Pour la soirée en tout cas. Restant de marbre face à cette tentative de dominance, Charn se détourna de lui, préférant observer les allers-retours de la salle que l’air de vainqueur du jeune homme. La soirée s’annoncer longue. Très longue. Il serait bien parti plutôt, si seulement il ne voulait pas faire bonne impression au gérant du bar pour soutirer quelques sous de possible pourboires. Sa frange coulait devant ses yeux, ne l’empêchant pourtant pas de remarquer les coups d’œil en direction de sa conversation du soir. Roulant des yeux, il finit par revenir en place sur sa chaise, se demandant dans le même temps pourquoi est-ce que tout le monde fondait pour un idiot pareil. Il n’avait rien d’exceptionnel, si ce n’est une taille plus grande que la moyenne et un visage d’une beauté différente. Non, vraiment, rien de spécial. Rien d’attirant. Pour lui en tout cas. Le verre toujours intact, la musique résonnant dans le brouhaha du bar, Charn tentait de se convaincre qu’Haru n’était rien. Un nom célèbre, quelqu’un de connu. Mais pour lui, ce n’était qu’un crétin. Et pour lui qu’était-il ? Un musicien sans nom. Une bagarre de rue. Un inconnu.

« Tu sais que tu es vraiment chiant, Haru Satou, lâcha-t-il enfin. Moi, c’est Charn Darawan. Tente de ne pas l’oublier. »
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Satou Haru
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Satou Haru
In the reflect of a drink ((Hararn))
Ven 16 Oct - 20:54

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in the reflect of a drink
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Regard encore plus concentré sur sa proie, celle qu'il voulait pouvoir attraper entre ses griffes sans ne plus la laisser repartir. Car il aimait bien ceux qui le repoussaient, ceux qui essayaient de jouer les gros dur alors qu'en réalité il n'en était rien. La plupart du temps, ils savaient frapper, avaient une grande gueule, mais rien d'autre. Et cela se vérifiait avec celui qu'il avait sous les yeux. A croire que finalement il rentrait complètement dans ce stéréotype de gamin un peu perché et émo. Pourtant c'était sur lui qu'il avait jeté son dévolu sans grande raison. Sans doute pour sa tête qui lui revenait un peu plus finalement, sans doute parce qu'il était du genre à penser qu'il aurait pu empoisonner sa boisson avec il ne savait quelle poudre un peu étrange que l'on trouvait sur les marchés. Non, loin de là. Et surtout parce qu'il ne semblait pas connaître le fonctionnement d'un bar. Quand c'était de son plein gré que servait le barman, rien de payant, juste un peu de plaisir dans cette générosité palpable qui lui, le faisait bien rire.

Poussant alors de nouveau le verre devant sa belle gueule, il lui sourit un peu plus, penchant la tête. "Perdu. C'est pas la bonne réponse ça. Et le verre est offert. Alors arrête de faire ton chieur ta paie bougera pas. Même au contraire si t'es sage je pourrais venter ton talent." qu'il haussa les épaules. Oui il le cherchait, mais pourtant c'était la vérité, il n'avait que quelques mots à dire, en profitant pour le faire revenir ici et tout était bénéfique pour lui. Déjà il pouvait revoir sa sale tête, il gagnerait plus de pourboires, et lui, par conséquence, aussi. Ils y gagnaient tous les deux eux en réalité, même si le plus têtu des deux ne voulait pas forcément le voir. Mais qu'importe. Lui le lui montrerait à la place. Car il avait beau être celui dont on se souvenait parce qu'il était affiché partout, de ce visage si captivant, il avait tout de même ce caractère bien caractéristique que l'on appréciait - ou non - selon les cas. Puis celui qui grogna à ce pauvre et maigre compliment qui sorti des lippes envenimées du plus jeune le fit rire légèrement, alors qu'il s'appuya doucement face à lui en le détaillant des yeux.

Étrange spécimen il fallait dire, que lui essayait de comprendre tout en le provoquant un peu. "Et donc...ça veut dire que je suis plus beau avec un nez en plus ?" qu'il commenta en rigolant, suivant sa logique un peu ridicule alors qu'il plissa doucement les yeux. "C'est vrai que toi aussi t'as une assez sale tronche la lèvre fendue et la tête un peu démolie. Peut-être que je devrais te la refaire après mon service." Amertume prononcée alors qu'il se détourna un peu de lui pour s'amuser à essuyer de nouveaux verres, comme une passion qui le prenait. Pourtant le chanteur au caractère un peu insupportable avait préféré dévier le regard. Triste, alors que lui ne pensait qu'à une chose, me mettre dehors. Aucune limite en réalité quand on effleurait son territoire à lui et qu'il en était un peu le maître. Mais il préférait étrangement observer celui dont le visage était plus impressionnant cabossé, alors que d'une peau semblant assez douce, et de ces lèvres aguicheuses, il pouvait volontairement craquer à vouloir les lui posséder. Envie partielle mais dont il se promettait de relever le défi un de ces jours. "Je compte pas l'oublier, gamin. Toi tu te souviens du mien et je suis déjà impressionné~ Plutôt bonne mémoire, ou alors peut-être parce que t'as pas réussi à m'oublier ?" qu'il se pencha vers lui, surplombant son barre pour pratiquement lui murmurer à l'oreille. Petit jeu qu'il adorait jouer, en compagnie d'un si bon partenaire.

Et il s'amusait, lui, à l'emmerder comme un roi dont la couronne pouvait rouler à n'importe quel moment. Les regards, il s'en fichait, car il savait que quoi qu'il fasse les projecteurs seraient rivés sur lui, que quoi qu'il fasse, on le regarderait simplement comme ce visage si connu et agréable, comme ce nom si populaire, comme ces parfums qui s'évaporaient jusqu'aux narines des plus sensibles. Lui n'en était rien, il se fichait des autres, c'était tout. Si cela leur plaisait, si leurs yeux brillaient de ce qu'ils pouvaient observer, tant mieux pour eux, il n'allait pas se plaindre alors que tant de choses pouvaient arriver. Mais avec lui, il y avait cette envie de lui coller son poings dans la figure, cette envie de le voir résister encore un peu à ce petit jeu qu'ils avaient tous les deux."Et du coup tu fais les bars hmm ? T'as pas choisi le moins fréquenté, au moins t'as du passage. Plutôt intelligent en fait tu es hmm ? On aurait pas dit." qu'il assura d'un air faussement étonné alors qu'il le regardait du coin de l’œil, préparant d'autres commandes en attendant pour s'occuper. Intriguant de voir une facette d'un connard qui pouvait se montrer plus doux. Rare, mais étonnant, alors il n'allait pas en lâcher une miette lui. Comme un spectacle qu'il allait dévorer pour ne plus laisser la brebis s'échapper.

Venant se boire un verre d'eau, haussant un peu un sourcil en direction de celui qui accaparait toute son attention, il vit pourtant un client doucement s'approcher pour le féliciter et lui laisser un petit plus qui faisait du bien. Au moins il n'aura pas tout perdu à venir ici et à pouvoir admirer son visage qu'il semblait tellement apprécier. Sourire cloué au visage, regard discret vers son client, il pencha finalement la tête avec un léger rire. "Qu'est-ce que je disais. Je sais pas si c'est vraiment pour ton talent ou ta tête de connard. Vraiment les gens ont de drôles de goûts tout de même." qu'il ajouta sans réellement lui parler, préférant jouer l'innocent après coup alors qu'il le visait complètement, et c'était très clair. Car il ne disait rien d'irréfléchi, rien qu'il ne pensait pas avant de prononcer. Non, lui réfléchissait avant d'agir, sauf quand les poings parlaient, sauf quand le sang venait colorer les pavés des rues, et que les rires psychédéliques d'un fou résonnait contre les murs froids. Car il était de ceux qui s'amusait en percutant ces visages si beaux, de les voir se plier sous lui, de sentir la douleur parcourir son corps. Non, lui n'était qu'un idiot qui s'amusait à perpétuer les traditions. Et il avait trouvé un partenaire de jeu adéquat. Un magnifique gamin qui lui sauterait au cou dès qu'il en aurait l'occasion. De quoi le satisfaire bien plus qu'il ne pouvait le penser.

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Charn Darawan
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• orientation : Pour lui, les gays sont tous les mêmes. Des joueurs, des connards, des profiteurs. Ils ne respectent rien, s'assument trop et toujours. On a comprit, vous êtes fiers ! Mais il faut arrêter au bout d'un moment. Non lui, il est hétérosexuel qui essaye de se convaincre qu'il l'est. Les hommes, il n'y touchera jamais. Enfin... C'est ce qu'il se dit.
• occupation : Les dettes de son père, c'est à lui de les payer. Alors, pas d'études, et des petits boulots minables pour pouvoir donner la somme d'argent qu'il faut en fin de mois. Lundi, mercredi, jeudi, samedi, c'est serveur de huit à dix-sept heure. Mardi, vendredi et dimanche, c'est cassier de neuf heure à vingt heure. Et deux soirs par semaine, il chante dans un bar.
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Charn Darawan
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Mar 27 Oct - 20:38
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Sauf qu’il repoussa le verre de nouveau, l’écartant alors que ses yeux se synchronisaient avec ceux du barman en face de lui. Il n’allait pas boire sa merde. Seul la bière pouvait, amer et sèche, pouvait lui faire esquisser ne serait-ce qu’un tremblant de paupière. Il était devenu insensible à l’alcool doux. Enfin… Ce qu’il disait doux. Certain brûlait l’œsophage, répandant un feu ardent dans son corps. Mais il n’avait jamais plié, ni même réagie. Peut-être qu’il était trop éteins pour ressentir quoi que se soit. Un mort-vivant, un zombie, errant entre ses petits boulots, pour survivre, voyageant entre les maisons et les logements, pour se tenir au chaud la nuit. Haru ne le convaincra pas de boire ce qui tournait dans son verre. Jamais. Malgré tous les arguments qu’il lui donnait, même si Charn ne pouvait pas répondre. Accepté quoi que se soit de l’autre serait comme se soumettre à ce si beau regard qui le dévisageait. Sauf que Charn possédait un visage rivalisant avec celui d’Haru. Il le savait. Et l’électricité entre eux ne faisait qu’accentuer l’embrasement de leur relation chaotique.

La seule réponse qu’il offrit à l’autre fut un roulement d’yeux prononcé. Etre sage ? Pour qui il le prenait ? Un gamin qui ne savait même pas se tenir en classe ? Oh… Charn avait fait bien pire lorsqu’il était jeune. Mais si Haru voulait jouer à ce jeu, il le laissera bien faire. C’est humiliant de ne pas recevoir de réponse, juste un regard morne, quasiment mort. Il était prêt à lui tenir tête toute la soirée s’il le fallait. La fatigue, la lassitude, rien ne pourra le détourner de cette bataille engagée entre eux depuis le début. Pour l’extérieur, elle était puérile, digne d’enfants se cachant sous des déguisements pour faire adultes, s’habillant de paillettes ou de capes pour faire vivre un semblant d’actions dans leur vie. C’était peut-être ce qu’ils faisaient, tous les deux. Ils se cherchaient, comme deux loups se tournant autour dans le but de mordre l’autre le premier. Il n’y avait qu’à voir ce qu’ils s’envoyaient l’un à l’autre. Ou comment ils avaient respectivement terminé lors de leur première rencontre. Ils s’étaient déjà attaqués. Mais le hasard avait décidé de jouer, secouant les dés de leurs destins pour les entraîner encore plus dans l’enfer qu’était la vie. Ce n’est pas comme si Charn n’avait pas besoin d’avoir un homme tel qu’Haru sur le dos. Il croulait déjà sous la pression d’un passé qui n’était pas le sien. Un poids supplémentaire serait lui incuber un boulet supplémentaire à ses chaines. Sans doute que le Satou se ferait un plaisir de lui faire subir cela.

« Ce n’est pas ce que j’ai dit, ne croit pas trop, contrecarra-t-il. Tu veux réellement te battre ce soir ? Malheureusement, une fois que ton patron sera venu me payer, tu ne me verras plus. »

Il comptait bien disparaître, s’éclipsant comme le fantôme d’un souvenir. Il n’avait rien à faire ici, à part chanter. S’il voulait lui refaire le visage, il devra attendre que le Darawan ait un emploi du temps un peu plus clément. La fin du mois arrivée, il ne pouvait pas se permettre de perdre les précieuses minutes de son existence. Et peut-être même qu’il se ferait défiguré par quelqu’un d’autre qu’Haru. On lui avait souvent dit que son visage serait bien plus beau s’il évitait de toujours finir dans des bagarres. Mais ce n’était pas de sa faute s’il devait déposer de l’argent aux mauvaises personnes. Et puis, il répondait à la provocation, s’amusant de voir ses hommes aux yeux d’animaux sauvages, s’en prendre à quelqu’un déjà à terre comme lui. Il n’était qu’un rat, vivant aux crochets d’autres individus. Un parasite qu’on avait ramené d’un pays éloigné, dans les cales d’un bateau qui coule. Il survivait. Tandis que la belle gueule devant lui pouvait se vanter d’apparaître sur les affiches des parfumeries les plus luxueuses. Une tête de con qui se promenait en gucci, contre un vaurien qui ne pouvait même pas se payer les bières les moins chères.

« C’est plutôt parce que ta gueule traîne partout dans la ville, ouais. (Ses yeux se plissèrent alors qu’il lui fit un sourire en coin.) D’ailleurs, ton profil est dégeulasse, on te l’a jamais dit ? »

Bien sûr, c’était faux. Haru Satou avait tout pour être une égérie. Même si Charn ne pouvait pas le blairer, les autres devaient en raffoler. Combien de gens seraient prêts à payer pour être à sa place à ce moment précis ? Toute l’attention de l’homme sur lui, même si c’était bien la dernière chose qu’il souhaitait. Un ricanement lui échappa alors qu’il encaissait la pique sur son intelligence comme si de rien n’était. Il n’était sérieusement pas le plus rapide des deux, mais il ne fallait pas avoir un esprit éclairé pour savoir faire de l’argent facilement. Ou alors, au contraire, il fallait être un génie pour tout obtenir d’un lancé de pierre. Or, Charn cumulait, plus qu’il n’encaissait. Il ne pouvait pas arnaquer, il n’avait pas les sortilèges des illusionnistes, qui attirait les pigeons vers des applications, des faux jeux, des tours de magie parfaits sur le net. D’ailleurs, c’était à peine s’il y avait accès. Alors oui, il se débrouillait avec sa simple connaissance de la ville, qui l’avait amené ici, dans un bar qu’il aurait bien évité s’il avait pu. Sa seule réponse, à vrai dire, fut un doigt provocateur levé vers le serveur, ignorant superbement le courroux de ceux qui rêvaient de ne serait-ce que parler au mannequin.

A peine ses manières retrouvées, quelqu’un vint l’aborder, lui donnant un pourboire en lui souriant, tapotant son épaule comme une belle bête. Ravalant une insultant en le voyant lorgner sur son visage un peu trop longtemps, Charn ne lui renvoya pourtant aucun sourire, acceptant l’argent comme un bon chien, bien dressé. Il ne devait pas faire de scène, s’était dans son contrat. Mais il savait très bien ce qui se cachait derrière cette petite attention. Sa langue claqua sur son palet une fois l’homme séparé de lui, ses yeux toujours plus sombres lorsqu’il entendit son partenaire lui soufflait ses mots, comme une moquerie. Contrôle avec difficulté les pulsions de son sang dans ses tempes, il ferma un instant les yeux. Bordel, que l’appel de l’hémoglobine se faisait pressante sur ses poings. Il allait craquer. Il allait réellement craquer avant la fin de la soirée.

« Au moins, j’ai une raison de me faire payer pour ma gueule, cracha-t-il. C’est pas tout le make-up que tu te fous sur la gueule qui peut dire la même chose. (Il attrapa alors sa guitare en se levant.) Reviens me le dire en face quand tu arrêteras de blanchir ta peau pour la pub. »

Et sans se retourner, il s’éloigna vers la sortie, sortant de sa poche un paquet de clope même pas entamé. Charn n’est pas un gros fumeur. Mais pour se calmer (surtout dans ce genre de situation stressante et énervante pour lui) il se permet de s’étouffer avec un poison qui le tue. S’il pouvait mourir plus rapidement, au lieu de se battre pour réparer les erreurs d’un père mort à ses yeux, cela lui irait bien. Mais comme un con, il s’accroche. Parce que le gamin qui regardait les étoiles croit encore qu’il peut s’en sortir. Et il le fait bien chier, ce gosse. Une fois dehors, il s’adossa à un mur, allumant le bâton de nicotine, l’odeur lui détendant immédiatement le visage. Il recracha la fumée, levant les yeux vers le ciel pour voir qu’il ne pouvait pas observer les étoiles. « On vit vraiment une époque formidable » qu’il remarqua à lui-même avant de se bousiller un peu plus les poumons.
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Satou Haru
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• âge : 25
• pronom : he/his
• côté ♥ : Aucune pensée pour ça, le jeu, la séduction, c'est tout ce qui l'intéresse, alors il va de personne en personne, ne voulant pas s'attacher aux gens.
• orientation : Bisexuel, car ça l'amuse de pouvoir découvrir de tout, de jouer avec les plus naïf à la découverte de plaisirs inattendus.
• occupation : Égérie d'une parfumerie, serveur dans un bar le reste du temps, il alterne entre les deux pour son plus grand plaisir.
• quartier : Silverlake, avec son père, sa belle mère (( et sa sœur )) qu'il déteste autant l'un que l'autre, ses nuits souvent dans des hôtels à fuir cette maison dont il a horreur.
• avatar : Kim Seok Woo (Rowoon)
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• date de naissance : 18/09/1998
Satou Haru
In the reflect of a drink ((Hararn))
Mer 9 Déc - 20:49

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in the reflect of a drink
music in the room, eyes meeting in a poor silence while the notes being played just pass through the ears, before we realize it's too late. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Et il se fichait de connaître son avis, alors son verre, il le lui reprit pour venir le mettre de côté. Pourquoi pas le finir une fois le travail terminé. Alors il jouerait à ce petit jeu de chasse si cela amusait le jeune visage qu'il avait devant les yeux, il l'attraperait, et ne le laisserait sans doute pas partir de si tôt, car lui se plaisait à venir effleurer les démons de ses doigts fins, de venir les écraser, pour sans doute en tirer la meilleure facette du musicien. Oui, il jouait avec les nerfs de celui qui semblait beaucoup trop réceptif à ses petits amusements personnels. Mais que pouvait-il y faire lui ? Alors qu'il appréciait beaucoup trop la sensation des yeux névrosés sur son visage, des poings éclatés contre sa peau si pale. Et quant bien même il se retrouverait de nouveau à devoir faire face à selon lui : un gamin sans peine, il s'amuserait sans doute à s'émouvoir des douleurs les plus ridicules. Sans doute avait-il attendu autre chose de la part de celui qui était venu chanter, mais l'argent, toujours l'argent, vice des humains de ne vouloir que se l'approprier alors que les délices étaient tout autres. "Je ne crois rien, juste ce que tu racontes, qui porte alors à confusion tu sais." Oui, lui s'amusait d'un rien, déformer les propos selon les pléonasmes. "Hmm. Sans doute mais rassure toi sans tes pauvres packs de bières tu auras un désavantage... Si c'est que pour le fric que t'es là il devrait pas tarder. Après tout il est plutôt doué en affaire même s'il est beaucoup moins doué pour choisir ceux qui l'engage." qu'il marmonna d'un haussement d'épaules, sous un regard bien trop tempétueux et insolent pour celui qui ne voulait sans doute plus revoir son si beau visage.

Sans doute n'avait-il rien à envier aux autres celui dont les richesses lui permettait bien des choses. Et pourtant il était là, à se prétendre barman pour ceux qui voulaient bien jouer le jeu de le laisser tranquille, ou peut-être juste fuyait-il cette famille dont il ne voulait et qui ne faisait que le considérer comme un paria. Car tout n'était pas tout rose, et l'argent ne faisait pas l'affection : alors profite gamin qu'il aurait voulu lui dire, car le monde des grands et beaucoup trop cruel, beaucoup trop ignoble. Sans doute qu'il y trouvait un côté romanesque lui à se produire dans des bars, même si son patron n'était pas celui qui offrait les pires payes, voir au contraire. Il savait que le jeune homme en face de lui aurait gagné sa soirée, voir bien plus que ce qu'il aurait gagné dans d'autres endroits. Alors il pouvait bien le détester autant qu'il le voulait, il savait pertinemment qu'il reviendrait ici, comme appâté par le gain à emporter. "Bah t'as qu'à pas la regarder, ma gueule sur les panneaux d'affichage tu sais ? En général les gens intelligents savent ignorer ce genre de futilités~" qu'il commença avant de rire doucement à ses moqueries qui ne le touchaient même pas. "Mon profil ? M'en fiche il est pas là pour te plaire à toi. Chacun ses goûts même si je dois dire que les tiens sont particuliers."

Et il rentrait dans son jeu celui au visage beaucoup trop parfait, car il n'avait sans doute que cela à faire et que tout restait beaucoup plus passionnant sous les foudres du plus jeune. Amusement partiel à ce doigts levé sous ses réflexions qui lui décrochèrent un rire bien plus franc. Ô oui peut-être que sa répartie était un peu misérable, mais bien drôle en tout cas, il ne pouvait pas le nier. Lui qui avait grandit sous les mots durs et déplacés, il ne savait que trop les manier avec agilité. Car certes il n'avait pas eu besoin de travailler autant lui, certes tout lui était tombé entre les mains dès la naissance, mais lui ne connaissait pas ce qu'était une famille. Sauf peut-être avec son microbe, mais il en a mis du temps à comprendre comment élever une sœur. Animal difficile à appréhender après tout, tellement qu'il aurait bien voulu commander un mode d'emploi avec. Mais passons. Gens qui vinrent féliciter l'artiste de la soirée, sous un sourire que lui se retrouva d'une douceur incompréhensible. Pourtant pics lancés, sous les feux de la colère, alors qu'il le regardait en haussant un sourcil, pratiquement amusé par cette réaction sans doute beaucoup trop impulsive. "Et beh- C'est que tu fuis en plus ! Tu vas où comme ça ? T'es pas drôle Charn !" qu'il rigola tout doucement en se redressant pour le regarder partir.

Mais le défi avait été accepté, et lui, d'un geste rapide vint passer ses mains sous l'eau du robinet pour nettoyer son visage beaucoup trop lisse. Peau brillante dévoilée, sous les maquillages qui n'étaient plus, légères imperfections bien trop peu visibles, alors qu'il s'empressa de faire le tour de son bar comme un gamin beaucoup trop pressé de jouer. Mèches noirs légèrement humides lui tombant devant le regard, il apercevra rapidement sa proie alors qu'il s'en approcha sans hésiter. Oui, quitter son poste ainsi ne lui ferait perdre rien du tout, car il représentait la majorité des ventes de cet établissement. Mais lui, 'en amusait bien, car au final il savait qu'il obtiendrait ce qu'il voulait. Fumée odorante qui se dégagea dans les lèvres de celui qui renfourna aussi tôt sa clope entre ces pulpeuses, il se permit de venir la lui arracher d'un léger geste entre deux doigts pour venir en prendre une simple bouffée qu'il recracha aussitôt en une légère toux pour venir l'écraser au sol de son talon en un mouvement circulaire. "Vraiment dégueulasse. J'comprendrais jamais comme tu peux bouffer ça. Heureusement que j'en suis pas accro." Ô mais s'il voulait jouer ils joueraient, car après tout, tout n'était qu'une partie de valse et chamboule tout.

Visage qui se pencha tout doucement vers le plus petit, sourire bien amusé collé au visage, il plaça son visage en face du sien, comme pour bien lui montrer à quoi il ressemblait. "Tu préfères la version sans make-up du coup ? J'avoue elle est pas trop mal. Elle brille un peu trop mais un détail. Quelque chose à redire monsieur j'essaie de me trouver des idées connes pour fuir ?" qu'il prononça d'une traite avant de rire un peu en un fin rictus et de planter son bras sur le mur près de lui. "Tu sais...C'est pas tes insultes à deux balles qui vont me blesser. Et encore moins tes tests stupides. Je suis peut-être mannequins mais j'en suis pas pour autant narcissique. Rien a foutre de ce que tu peux penser de ma tête. Elle te plaît pas ? Tant pis pour toi. Mais la tienne moi je l'aime plutôt bien. Dommage pour toi." Comme pour lui dire qu'il ne comptait pas le lâcher de si tôt, comme pour s'amuser de cette situation où il venait sans doute de marquer un point. Car il savait dans quoi il s'avançait : il ne brillait pas qu'avec le maquillage et les artifices qu'on lui offrait. Non, lui avait grandi par lui même, sans l'aide de personne, et c'était sans doute pour cela qu'en un sens il pourrait comprendre celui qu'il avait en face des yeux. Deux mondes différents, où pourtant les gamins s'entretuaient pour une once de regard. Affection perdue sous les étoiles d'une ville beaucoup trop nécrosée. Mais ô lui ne voulait que cela, ressentir quelque chose, et ce n'était pas avec un myocarde, alors il laisserait les venins se défaire pour s'acharner sur les autres et les recevoir. C'était comme cela que ça marchait, même si pour le coup, le musicien ne faisait que piquer son intérêt, encore et encore, jusqu'à ce qu'à son tour, il ne parvienne à l'intriguer.

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Charn Darawan
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Charn Darawan
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• côté ♥ : Ne cherchez pas, il n'y en a pas. Il est mort, un organe desséché, détruit par tant d'années de mauvais amour. En fait, il n'en a jamais eu. Il est en mal d'amour, en mal de sentiments, en mal de tout. Et personne ne peut le faire rougeoyer. Malgré toutes les tentatives.
• orientation : Pour lui, les gays sont tous les mêmes. Des joueurs, des connards, des profiteurs. Ils ne respectent rien, s'assument trop et toujours. On a comprit, vous êtes fiers ! Mais il faut arrêter au bout d'un moment. Non lui, il est hétérosexuel qui essaye de se convaincre qu'il l'est. Les hommes, il n'y touchera jamais. Enfin... C'est ce qu'il se dit.
• occupation : Les dettes de son père, c'est à lui de les payer. Alors, pas d'études, et des petits boulots minables pour pouvoir donner la somme d'argent qu'il faut en fin de mois. Lundi, mercredi, jeudi, samedi, c'est serveur de huit à dix-sept heure. Mardi, vendredi et dimanche, c'est cassier de neuf heure à vingt heure. Et deux soirs par semaine, il chante dans un bar.
• quartier : Il squatte chez un ami de son père. Il veut qu'on l'appelle tonton, mais il a dû mal à s'y plier. Il est sdf, et sait très bien que, dès que son honneur ne lui dira, le tonton le foutra à la porte. Alors, pour le moment, c'est à Little Tokyo qu'il a ses marques. Mais qui sait de quoi sera fait demain ?
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Charn Darawan
In the reflect of a drink ((Hararn))
Mer 16 Déc - 13:15
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Le portait-il réellement à confusion ou Haru jouait-il simplement aux idiots ? Charn penchait plutôt pour la deuxième option. Rien chez lui ne laissait trahir une possible attirance de la beauté dans sa forme globale. Il n’aimait pas les gens, les hommes particulièrement, haïssant celui qui l’avait abandonné et maltraité pendant toutes ses années. Il n’aimait pas les femmes non plus, justes bonnes à se servir et à partir sans aucune douceur pour ceux qui se trouvent sur leur chemin. Elles étaient aussi perfides que les hommes, l’être humain n’étant qu’une crevure. Il en était l’exemple même. Mais, étrangement, il ne cumulait pas les vices. Il n’était pas gourmand, il n’aimait pas la luxure, il n’avait aucune envie, il n’était pas paresseux, ni orgueilleux. Il était en colère. Contre tout et n’importe quoi. Il détestait les autres autant qu’il se détestait lui. Un ricanement lui échappa, alors qu’il jaugeait du regard le serveur sous couverture devant lui. Haru possédait son propre vice, qui jumelait le sien comme un miroir. Il était fier. C’est pour cela qu’il ne lui laissait pas le dernier mot, rajoutant toujours une couche. La colère et l’orgueil, assis à une table, ne font pas bon ménage. Et c’est exactement ce qu’ils étaient tous les deux : la première partie du chaos.

« Je suis d’accord avec toi, s’amusa-t-il alors, il devrait apprendre à mieux choisir ses serveurs. Certains sont trop bavards pour être appréciables. »

Il s’était dit que la conversation se terminerait rapidement s’il agissait ainsi avec lui. Mais au contraire, l’autre se prêtait au jeu. Comme s’il n’avait que cela à faire de l’écouter se défendre devant les propos d’un type comme lui. Charn n’était rien, et c’était bien minable de la part d’Haru de croire qu’il avait une quelconque notoriété à lui répondre. Même justement passer du temps avec lui était bien inutile. Après tout, ils avaient tous les deux autres choses à faire que de se prendre le bec comme ça, sur un fond de rien du tout, juste de méchanceté gratuite. Et dans l’histoire ce ne faisait que mettre Charn en danger. Car s’il levait la main ou même la voix sur lui, en tant que simple artiste, il pourrait en perdre son argent, il le savait très bien. Il l’avait déjà vécu, avait déjà fait cette erreur plus jeune, lorsqu’il venait de se retrouver seul et qu’il cherchait désespérément un endroit où dormir et de l’argent pour rembourser ceux qui lui couraient après. Créanciers ? Non, pire que ça. Mais évidemment, il ne pouvait pas en parler. Parce que sinon on lui couperait la langue. Ou il sera tout simplement un homme mort. Il était déjà chanceux de n’avoir qu’une dette à rembourser chaque mois. Bien sûr, les intérêts s’accumulaient. Et c’était une sphère infernale. Alors Haru perdait son temps. Charn n’était pas celui qui allait s’écrouler sous ses yeux. Il n’était pas de ceux qui ont un cœur.

Alors, il était finalement sorti, ne pouvait plus supporter la nervosité qui grimpait en lui. Pas de celle qui fait perdre les moyens comme s’il était peureux. Plutôt de celle qui l’emmenait toujours vers ce lui gorgé d’hypocrisie qui riait en se faisant casser la figure. De cet air de psychopathe qu’on lui donnait à chaque fois qu’il souriait mais que ses yeux restaient aussi glacés que l’hiver. Dehors, il alluma une cigarette, se mettant à l’écart pour fumer tranquillement, essayant de détendre ses doigts qui vibraient sous l’adrénaline de vouloir se sentir vivre. Il rejeta la fumée, l’observant se disperser dans le ciel sans étoile. Putain de ville. S’il le pouvait, il repartirait en Thaïlande, dans sa ville paumée que personne ne connaissait parce que personne ne s’intéresse réellement à ce pays sauf pour la capitale et les décors. Il pourrait être en train de bosser sous les étoiles, dans une de ses charrettes ambulantes, ou alors il chanterait quelque part. Les études s’étaient impossibles. Il n’avait pas assez d’argent pour ça. Si rien n’avait changé, s’il était toujours avec sa famille, il serait sans doute en étude d’ingénieur, parce que ça fait beau pour les parents. Ou alors il serait dans la musique ? Le sport ? A quoi bon rêver, de toute façon, ça n’arrivera pas. Il était coincé dans un pays qui n’était pas le sien, avec des dettes qui n’étaient pas les siennes et un avenir tellement flou qu’il avait l’impression qu’il n’existait pas. Une fois que tout sera réglé, que fera-t-il ?

Ses pensées furent brusquement coupées lorsqu’on lui arracha sa cigarette des doigts, ses yeux retombant sur l’infernal visage d’Haru qui s’étouffait avec la fumée. Mais bordel, il allait le faire chier jusqu’à sa mort ou quoi ? Fronçant des sourcils, alors qu’il le regardait éteindre sa cigarette du talon, il était sur le point de répliquer lorsque son nez se retrouva surplombé par le sien. Ils étaient proches. Beaucoup trop pour Charn, alors qu’il pouvait voir toutes les petites imperfections qui ornaient les joues du mannequin. Et pour la première fois depuis un long moment, il se sentit piéger physiquement. Il le surplombait de toute sa taille, même s’ils n’étaient pas si éloignés sur ça l’un de l’autre, s’imposant en lui faisant son monologue agressif. L’avait-il touché dans son ego pour recevoir ce traitement de faveur ? Il l’entendait transpercée dans sa voix. L’orgueil. Même s’il avouait qu’il n’en avait rien à faire, le suivre ainsi, pour lui prouver qu’il n’avait pas honte de son visage même sans maquillage, n’était-ce pas une preuve qu’au contraire il était touché ? Pour tout avouer, Charn ne savait pas comment réagir. Il était accolé. Mais, et ça le dérangeait beaucoup, Haru venait de lui voler sa première cigarette du mois. Les yeux dans les siens, il n’hésita pas une seconde à lui saisir le visage d’une seule main, écrasant ses joues entres ses doigts.

« Mon avis t’importe peu ? Alors pourquoi tu viens me le montrer, ton visage, hein ? Si tu veux faire celui qui s’en fou, vient pas me casser les couilles. »

Avec brutalité, il le repoussa, déviant son visage sur le côté pour le détacher de lui. Il ne l’avait pas frappé et c’était une prouesse. Mais son self-control saturait, il le sentait. Son sang palpitait, pulsant jusque dans ses tempes. Il voulait reprendre une clope, juste pour se détendre et souffler avant de perdre totalement ses moyens. Mais s’il le faisait, il savait qu’Haru allait encore la foutre au sol, et ça, il ne pouvait pas se le permettre. Parce que Charn préférait dépenser sa tune restante dans l’alcool et la nicotine. Il venait de perdre trois dollars. Et dans son milieu, trois dollars, c’est une richesse inespérée. Mais ça, Haru ne devait pas le savoir. La valeur des choses, ce ne sont que les pauvres qui la connaissent.
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Mer 10 Fév - 20:54

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Sans doute avait-il un peu trop de courage, pour pouvoir chercher ainsi la plus vile des créatures quelle qu'elle soit. Et Charn n'en était qu'une de plus avec son caractère bien trop désagréable mais pourtant bien appréciable pour celui qui affectionnait ceux qui le défiaient un peu plus chaque jour. Ô mais lui ne faisait que s'amouracher des poings et du feu, car le visage avait beau être sublime, il ne manquerait pas de s'amuser un peu plus avec celui qui lui résistait pourtant si aisément. Mais pas pour longtemps, il le savait bien, alors il comptait bien en profiter le plus longtemps possible de ce petit jeu ridicule. Sans doute n'avait-il pas prévu de rire doucement à ses commentaires irritables qui lui l'amusaient plus qu'autre chose. Il n'était pas compliqué en réalité le noiraud, dont le sarcasme provoquait les meilleures émotions hors des coups qu'il pouvait recevoir. Tête pourtant toujours haute, alors qu'il ne pouvait que répondre directement de ses regards charmeurs. "Ou alors sans doute que le client a bien trop peu de goût en réalité pour trouver cela appréciable." Mots exprimés, sous les sourires en coin déguisés se laissant bien de protéger ce qui lui restait.

Haru n'était pas du genre à causer des problèmes sur son lieu de travail, et encore moins à un gamin qui ne cherchait qu'à se faire un peu d'argent. Mais il se trouvait qu'il n'était pas n'importe qui, et qu'il avait jeté son dévolu sur le seul qui ne se montrerait pas docile. Combattif, il l'était, et baisser les bras, il en avait pas l'habitude. Ô lui s'était battu pour obtenir ce qu'il voulait, peut-être avec certaines facilités de par sa famille : car on avait voulu se débarrasser de lui en le mettant rapidement au travail. Chose qu'il réussissait particulièrement bien, entre les délicats parfums qui enivraient les nez les plus sensibles, et le visage que l'on ne faisait qu'immortaliser entre les filtres et flashs. Et lui appréciait particulièrement défigurer les traits de son visage pour se sentir un minimum vivant, pour défier ce qu'on ne faisait que lui attribuer. Car il était sans doute bien plus qu'un simple visage, qu'un simple corps, alors qu'il s'amusait et en profitait amplement : car personne ne voulait réellement le connaître en dehors de ces mascarades, de ces jeux puérils et enfantins qui ne méritait aucune attention. Mais au final, il n'avait plus rien à perdre, lui, et il ne tenait pas aux richesses qu'il avait pu acquérir, choses bien trop futiles pour ses yeux pourtant bien aiguisés.

Et la silhouette avait fui, comme pour ne plus avoir à supporter sa vue, ne laissant sur son passage qu'un défi facilement relevable pour lui qui en avait vu des bien pire. Il assumait son visage, le plus grand, et il le trouvait presque bien plus charmant que celui recouvert d'un masque qui ne faisait que l'embellir. Mais si cela faisait plaisir au gamin, alors il ne pouvait tout simplement pas se défiler face à l'opportunité de le faire taire une bonne fois pour toute. Alors face nettoyée, pour rejoindre celui qui s'était permis de penser que tout était fini, il n'avait eu que faire de son avis, se permettant de réduire en cendre sa cigarettes pour simplement le prendre au piège à son propre petit jeu. Narcissisme à toute épreuve, pour celui qui n'avait aucune honte à se montrer ainsi sous les prunelles de celui auquel il avait rapproché le visage. Main s'emparant de sa mâchoire, plissant délicatement les yeux comme amusé par ce qu'il pourrait se passer, avant de se faire repousser d'un geste sec qui le fit doucement rire. "C'est tout ce dont tu es capable aujourd'hui ? Et bien je m'étais attendu à pire. Malheureusement pour toi je compte pas m'arrêter là." qu'il commença alors en le suivant de près. "Si je suis venu te le montrer c'était pour t'indiquer que j'en avais rien à foutre de ce que tu peux penser de ma tronche mon chou. Mais apparemment même ça t'arrives pas à le comprendre. ", recherche de cet esprit bagarreur, qui lui l'amusait particulièrement, qui lui le faisait prendre des couleurs bien plus agréables sur ses joues pales et à nue. Ô sans doute aurait-il appréciait un petit commentaire après avoir fait tous ces efforts, mais il n'était pas une personnes susceptible, du moins sans doute beaucoup moins que l'était le musicien.

Mains passant entre ses mèches ébènes, s'étirant un bon coup en venant poser son bras sur l'épaule du plus petit, il ne comptait pas arrêter là, loin de là et tant pis s'il poussait la chose un peu trop loin. "Me dit pas que tu veux déjà partir. Je t'ai même pas filé de pourboire." Jeu d'argent qui semblait tenir à cœur à l'autre, même si en soi il pouvait sans doute comprendre, lui qui se fichait pas mal d'avoir les poches emplies. Alors il se permettrait juste un peu, justement quelques temps, de jouer avec ses nerfs : comme pour lui montrer que cela ne faisait pas tout. En était-il heureux lui de cette richesses ? Aucunement. Il aurait même préféré ne pas faire parti de cette famille infernale, et si ce n'était pas pour sa sœur, il aurait sans doute abandonné l'affaire il y a déjà bien longtemps. "C'est dommage de piquer aussi rapidement la mouche comme tu le fais." qu'il haussa les épaules avant de venir marcher à reculons devant lui comme pour toujours apercevoir son visage. Comme pour simplement ne pas le lâcher des yeux une seule seconde, pour ne pas le laisser s'échapper aussi facilement qu'il ne l'aurait voulu. Et les astres au dessus de leurs pauvres visages devaient bien s'amuser de ne voir la situation, et lui ne voulait pas forcément que tout dérape, car même si les poings parlaient beaucoup mieux que pour lui, il savait communiquer correctement : en toute élégance. Alors il n'avait pas envie de se jeter sur lui dans la rue, du moins pas pour le moment, et surtout pas en premier. Toujours répondre en seconde, et c'était là, qu'il gagnerait sûrement sur les nerfs de son vis-à-vis. Patience extrême au creux des prunelles obnubilées par lui.


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Charn Darawan
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• côté ♥ : Ne cherchez pas, il n'y en a pas. Il est mort, un organe desséché, détruit par tant d'années de mauvais amour. En fait, il n'en a jamais eu. Il est en mal d'amour, en mal de sentiments, en mal de tout. Et personne ne peut le faire rougeoyer. Malgré toutes les tentatives.
• orientation : Pour lui, les gays sont tous les mêmes. Des joueurs, des connards, des profiteurs. Ils ne respectent rien, s'assument trop et toujours. On a comprit, vous êtes fiers ! Mais il faut arrêter au bout d'un moment. Non lui, il est hétérosexuel qui essaye de se convaincre qu'il l'est. Les hommes, il n'y touchera jamais. Enfin... C'est ce qu'il se dit.
• occupation : Les dettes de son père, c'est à lui de les payer. Alors, pas d'études, et des petits boulots minables pour pouvoir donner la somme d'argent qu'il faut en fin de mois. Lundi, mercredi, jeudi, samedi, c'est serveur de huit à dix-sept heure. Mardi, vendredi et dimanche, c'est cassier de neuf heure à vingt heure. Et deux soirs par semaine, il chante dans un bar.
• quartier : Il squatte chez un ami de son père. Il veut qu'on l'appelle tonton, mais il a dû mal à s'y plier. Il est sdf, et sait très bien que, dès que son honneur ne lui dira, le tonton le foutra à la porte. Alors, pour le moment, c'est à Little Tokyo qu'il a ses marques. Mais qui sait de quoi sera fait demain ?
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Charn Darawan
In the reflect of a drink ((Hararn))
Dim 14 Fév - 17:31
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Tout bouillonnait. Il fronça des sourcils, fermant les yeux pour éviter d’avoir à regarder cet air satisfait sur le visage de son ennemi, qui semblait prendre un malin plaisir à le faire vriller. Charn ne devait pas faiblir. Il ne pouvait pas se laisser aller. Pas lorsqu’il y avait autant de gens autour d’eux qui pourraient rapporter au patron de l’établissement qu’il s’était battu avec l’un de ses serveurs. Il avait besoin de cet argent. Haru le cherchait, c’était indéniable. Il voulait le voir craquer. Ou peut-être que cela l’amusait tout simplement. Serrant les dents, tentant de refouler l’énorme vague de violence qui ravageait ses organes, le chanteur finit par rouvrir les yeux, fixant ses pupilles en feu sur l’air dégoutant de satisfaction de son vis-à-vis. S’il pouvait lui arracher les yeux, il l’aurait fait. S’il pouvait lui découper les membres, il l’aurait fait. S’il pouvait le tuer, il l’aurait fait.

« C’est toi qui comprend pas, connard. Je m’en contre-fou de ta gueule, de ce que tu fais, de ce que tu veux, de tout ce que tu es, okay ? T’es juste un mec insupportable qui pense être meilleur que tu le reste parce que sa tête est sur un poster. Alors excuse-moi, mais je n’ai ni ton temps, ni tes besoins d’importance. »

Et alors qu’il s’apprêtait à partir pour faire le tour du bar et rejoindre la porte du staff, il sentit un bras l’entourer, le retenant avec assez de force pour qu’il ne puisse réellement pas s’échapper. Ses dents claquèrent alors qu’il essayait de se défaire de sa prise, tiquant d’autant plus en écoutant son discours réducteur au possible. Lui donner un pourboire ? Alors que ce n’était pas lui le serveur dans l’histoire. Il se foutait réellement de lui, jusqu’à même lui donner un rang qui n’était pas le sien. Ce serait quoi la prochaine fois ? Homme de ménage ?

« Tu m’as pris pour ta pute ou quoi ? J’en veux pas de ton pourboire de merde. »

Avant même qu’il ne puisse se retenir, il lui cracha dessus, dégueulassant sa chemise sans aucune gêne. Haru l’avait cherché après tout. Il était devant lui, l’air tout heureux de le mettre dans cet état. Il voulait le pousser, qu’il s’explose la tête sur le béton derrière lui, qu’il se détruise la colonne vertébrale sur le rebord du trottoir. Qu’il crève et que Charn n’est qu’à passer par-dessus pour rejoindre la loge du bar. Mais il ne le fit pas. Parce qu’il savait pertinemment que cette pulsion en lui n’était qu’un rêve, un simple détonateur en lui qui n’était relié à absolument rien. En soit, il n’était pas si différent que ça d’Haru. Sauf que l’un était plus enfantin que l’autre. Charn ne pouvait que rire de lui-même. Il avait été harceleur au lycée. Il avait été à la place d’Haru en un sens, à suivre et rabaisser les personnes qu’ils trouvaient déplorables. Il savait qu’il avait sans doute détruit des santés comme ça. Mais il avait enfin de ressenti un minimum de puissance dans sa vie remplie d’impuissance. Alors, il ne pouvait réellement que comprendre Haru. Sauf qu’il n’avait pas pour but de détruire Charn pour son propre égo. Et de toute façon, il ne réussirait pas.

Ses pieds se stoppèrent, l’arrêtant dans sa progression alors qu’il continuait de fixer Haru. Insupportable, détestable, lamentable, arrogant, ignorant. Etrangement, il pourrait presque se décrire lui-même. Il s’en rendait très bien compte même. Il était bien l’un des pires. Mais il se connaissait. Terrible, certes, mais pas totalement idiot. Il n’était pas débile. Calmement, il laissa son étui de guitare tomber de son épaule pour le placer contre le mur, le calant parfaitement pour que son précieux instrument ne tombe pas. Puis il fit craquer ses doigts, inspirant un instant en relevant de nouveau le regard vers le plus grand des deux. Il lui fit un geste pour qu’il s’approche, retenant le flot qui pulsait dans ses phalanges. Et sans aucun décompte, même pas dans sa tête, il lui envoya son poing dans la figure, propulsant toute la frustration qu’il avait accumulé toute la soirée. Sans doute que des gens l’avaient vu. Mais qu’est-ce qu’il en avait à faire maintenant ? C’était tellement libérateur, qu’un rire lui échappa.

« Oh putain ! J’attendais de te faire ça toute la soirée ! »

Il s’attendait presque à en recevoir un autre en réponse, mais là, il s’en moquait complètement. A ce stade de sa vie, il n’avait plus rien à regretter. Il était ruiné, autant financièrement que psychologiquement. Alors un peu plus ou un peu moins.

« Contrairement à d’habitude, je me suis retenu, sois en heureux, précisa-t-il, avant de récupérer de nouveau sa guitare. Si tu veux me battre à mort, attend au moins que je récupère mon salaire, s’te plait. »

Son poignet craqua alors qu’il le faisait tourner, indifférant à ce qu’il allait subir d’ici quelques minutes. Tout ce qu’il voulait c’était recevoir son dû. Et d’ailleurs, en parlant du loup, il entendit son nom, suivant par les petits pas d’une des chanteuses qui était passé avant lui. Elle s’arrêta devant la scène, surprise de voir les deux garçons ainsi, et d’une main tremblante, elle tendit l’enveloppe à Charn avant de se tourner vers Haru pour lui demander s’il allait bien. Elle semblait étrangement impactée par la blessure qui apparaissait sur la joue du serveur. Comme si c’était un crime de lui avait fait cela. Avec le même flegme, empreint d’une certaine lassitude, Charn rangea les quelques billets dans son étui, sûr que rien ni personne ne pourra s’en emparer tant il le surveillait. Son sourire s’agrandit lorsqu’il constata que la petite chanteuse ne semblait pas vouloir lâcher Haru, le collant plus que de nécessaire en lui demandant perpétuellement s’il allait bien. Pauvre bichon victime de sa propre popularité. Pourtant, quelque chose résonna en lui, lui indiquant que cette attitude ne lui plaisait pas. Elle l’irritait à attirer ainsi l’attention. Son humeur déjà dégradée ne fit que chuter un peu plus. Avant qu’il ne grogne, tournant des talons pour repartir. Il s’en foutait s’il n’allait pas dans la bonne direction. Il voulait fuir cette scène tout à fait déplaisante. Elle lui foutait la gerbe. Il détestait les gens putain…
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Satou Haru
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• côté ♥ : Aucune pensée pour ça, le jeu, la séduction, c'est tout ce qui l'intéresse, alors il va de personne en personne, ne voulant pas s'attacher aux gens.
• orientation : Bisexuel, car ça l'amuse de pouvoir découvrir de tout, de jouer avec les plus naïf à la découverte de plaisirs inattendus.
• occupation : Égérie d'une parfumerie, serveur dans un bar le reste du temps, il alterne entre les deux pour son plus grand plaisir.
• quartier : Silverlake, avec son père, sa belle mère (( et sa sœur )) qu'il déteste autant l'un que l'autre, ses nuits souvent dans des hôtels à fuir cette maison dont il a horreur.
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Satou Haru
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Mer 14 Avr - 12:02
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Et tout fusait, et lui seul semblait s'amuser, dans cette histoire qu'il ne comptait pas laisser tomber aussi aisément : car il ne faisait que commencer à le poursuivre et jouer avec ses nerfs. Sans doute que l'imbécile en face de lui ne comprenait rien à rien. Car il n'avait aucune fierté, lui, à venir vanter les mérites de son métier qui ne faisait que l'afficher partout au moindre coin de rue. Ô lui en restait modeste, car il se moquait bien de ce que pouvait penser celui qui ne faisait qu'y voir là moquerie de sa part, alors qu'il trouvait réellement que pouvoir faire quelque chose de ses mains étaient bien plus flatteur. "Si tu penses me comprendre avec tes résumés complètement faux, et bien tu te plantes complètement, monsieur l'ingrat qui ne sait que gueuler pour ne rien dire." qu'il articula, léger sourire au visage ; car il lui en fallait bien plus pour être blessé. Le retenant pourtant de partir comme il put, subissant ses mots au visage tout en pensant que ça aurait pu être bien plus sympathique, il le laissa lui cracher dessus, le regardant alors blasé comme si plus rien ne l'atteignait : bien trop facile.

Légère lueur qu'il ne put retenir dans ses prunelles, venant faire une moue tout en essayant d'essuyer sa chemise propre de quelques minutes, il haussa un sourcil, en l'observant tout doucement. "Espèce de gamin." qu'il murmura, sans pour autant se lasser de le regarder, presque fier de pouvoir l'irriter aussi facilement et au moindre mot qu'il pouvait lui dire. Arrogante créature, et pourtant il ne faisait qu'assembler les regards pour le chercher un peu.  Car malgré ce qu'il pouvait dire, il en restait respectueux, jouant de l'agilité des mots pour simplement toucher les points sensibles de ceux qui l'entouraient. Et cela semblait fonctionner, car l'étui posé comme un précieux n'avait fait que lui faire comprendre qu'il ne lui fallait peu avant de subir ses nerfs une nouvelle fois. S'approchant alors sans même essayer de se défendre, il n'avait attendu que cela, lui, de pouvoir sentir son poing dans la figure. Visage qui se tourna alors, d'une simple lèvre fendue qui le fit sourire sans plus attendre, il se mit à rire tout doucement, venant laisser la langue passer sur la douce endoloris, alors que les doigts effleuraient passivement sa joue rougie.

Corps qui se redressa alors, regard aiguisé contre celui qui ne semblait que s'amuser de ce simple coup reçu, il haussa un sourcil, secouant vaguement la tête. "Et bien et bien...C'est tout ce dont tu es capable ? Je suis déçu." qu'il marmonna, quant bien même cela pouvait le démanger de ces douleurs risibles. Rire qu'il ne put pourtant retenir cette fois-ci sous ses mots, il soupira vaguement pour enchaîner aussi vite. "Tu l'auras ton salaire, t'en fais pas pour ça. Te retiens juste pas la prochaine fois, même si je suis sûr que tu pourras pas faire mieux." Encore et toujours, pour ne faire que l'enflammer un peu plus. S'avançant alors tout doucement, il fut pourtant stoppé par la présence d'une chose bien plus frêle, laissant à Charn l'occasion de récupérer ce qu'il voulait avant même de se retourner vers lui comme s'il n'y avait rien de plus intéressant à faire. Yeux pourtant rivé sur le plus idiot du groupe, ne faisant que soupirer sous les agitations de celle qui semblait l'inquiéter, il secoua d'un geste la main : sourire charmeur comme pour la rassurer, avant de ne lui indiquer de prévenir son patron. Ô il prenait sa pause, et comme il ne faisait que travailler encore et encore, on ne pouvait sûrement pas la lui refuser.

Et les yeux naviguèrent aux alentours : pour ne pas le perdre de vue. Corps qui s'élança, grand gamin au sourire un peu éraflé qui se permis pourtant de venir poser son coude sur l'épaule sur plus petit. "Et donc comme ça t'essaie de m'échapper hmm ? Je t'avais dis que t'aurais ton fric." qu'il soupira, haussant les épaules en souriant vaguement. "D'ailleurs tu vas où ? T'acheter un pack de bières pour me le balancer sur la figure ? Tu rentres déjà chez toi ?" qu'il plissa un peu des yeux, suspicieux de ce qu'il essayait de faire avec lui au final. L'énerver ? En apprendre plus sur lui ? Lui montrer qu'il n'était pas si horrible qu'il le pensait ? Aucune idée. Mais il était persuadé d'une chose, qu'il ne comptait le laisser aller si loin. Car il avait cette impression que malgré tout, ils se ressemblaient étrangement : autant sur les vocales prononcées que sur les nerfs explosifs.

Air malin au visage, ne le laissant pas s'enfuir si facilement, il pencha vaguement la tête avant de se mettre à marcher plus vite que lui pour simplement se mettre à déambuler à reculer pour lui faire fasse. "Vu que t'as pas voulu de mon verre je peux t'offrir une bière. A moins que monsieur ait des goûts bien trop exécrables. Ca serait pas étonnant en réalité." qu'il lui lança tout doucement. "Puis on pourra se foutre sur la gueule autant que tu veux après. Mon poings me démange étrangement depuis quelques minutes." , yeux scintillant, préférant largement jouer des mots avec lui comme pour fuir celle qui avait essayé de se montrer bien trop proche avec lui, il n'avait pour le moment qu'une seule préoccupation en tête. Un seul visage, et il ne lâcherait rien jusqu'à pouvoir le faire tomber encore et encore. Plan bien rodé, qu'il devait mettre à exécution juste pour pouvoir essayer d'ajouter aux règles du jeu un peu plus de matière. "A moins que t'aies du temps devant toi pour me jouer un autre morceau ? Je pourrais allonger ton salaire si ce n'est que ça." qu'il soupira, presque amusé, alors qu'il le regardait sérieusement sans faillir, de son visage légèrement douloureux. Juste pour ne pas en finir si vite. Juste pour pouvoir profiter encore un peu de celui qui risquait de s'envoler loin et haut juste sous ses provocations insolentes.

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Charn Darawan
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• orientation : Pour lui, les gays sont tous les mêmes. Des joueurs, des connards, des profiteurs. Ils ne respectent rien, s'assument trop et toujours. On a comprit, vous êtes fiers ! Mais il faut arrêter au bout d'un moment. Non lui, il est hétérosexuel qui essaye de se convaincre qu'il l'est. Les hommes, il n'y touchera jamais. Enfin... C'est ce qu'il se dit.
• occupation : Les dettes de son père, c'est à lui de les payer. Alors, pas d'études, et des petits boulots minables pour pouvoir donner la somme d'argent qu'il faut en fin de mois. Lundi, mercredi, jeudi, samedi, c'est serveur de huit à dix-sept heure. Mardi, vendredi et dimanche, c'est cassier de neuf heure à vingt heure. Et deux soirs par semaine, il chante dans un bar.
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Charn Darawan
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Mar 20 Avr - 22:22
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Le truc, c’est qu’il ne cherchait pas à le définir. Il l’insultait pour l’insulter, trouvant dans ce qu’il voyait assez de défauts pour pouvoir les exprimer, là où les siens étaient sans doute beaucoup plus importants encore. Après tout, Haru Satou était parfait et comme Charn ne connaissait que ses poings et son humour un peu douteux, il ne pouvait pas faire plus déraisonnable que d’attaquer sur l’image. Il n’avait absolument pas d’honneur, n’ayant même jamais compris le concept de valeur, alors il ne trouvait pas cela particulièrement problématique. Et le pire, ce que, même si on lui faisait remarquer sa lâcheté, il répondrait tout simplement que c’était complètement voulu. Le pire, du pire en somme. Mais si ce n’était pas ce que cherchait Haru, alors il n’avait pas à le suivre et à lui parler. Tout simplement. Charn lui avait déjà donné une chance de ne plus lui parler de la soirée et que leur échange s’arrête là. Sauf qu’il se retrouvait de nouveau prêt de lui, à le regarder sans émotion, lui dire que ses attaques n’avaient aucun effet. Qui avait dit qu’il cherchait à lui faire du mal ? Charn voulait se défouler et Haru semblait particulièrement immunisé contre cela. Un mec rempli de rage contre un autre qui absorbe cette dernière. Finalement, peut-être faisaient-ils un meilleur duo que le thaï avait cru au tout début ? Mais ne nous emballons pas. Ce n’était que leur deuxième rencontre.

Ce qui devait arriver arriva : Charn venait de mettre une droite à Haru et cela, devant le bar lui-même. Il ne s’en voulait pas, surtout lorsqu’on vint lui donner son chèque, équivalent de son salaire, qui lui permettra de rembourser le montant prévu en fin de mois. Guitare en main, il s’éloigna, ne cherchant absolument à ce qu’il le suive. Il n’était pas de ces gens qui partent pour que l’autre lui coure après. A vrai dire, il aurait même aimé qu’il le lâche un peu, pour qu’il puisse rentrer au calme chez l’ami de son père. Il n’avait aucune envie qu’Haru découvre qu’il était en réalité SDF, que d’ici quelques mois, peut-être semaine, il allait devoir aller se loger chez quelqu’un d’autre et qu’il avait un rendez-vous à tous les fins de mois pour rendre une somme d’argent assez importante à des types pas forcément très fréquentables. Il ne voulait pas être pris en pitié et encore moins regarder de haut. (Chose impossible avec la grande girafe qu’était Haru.) Ses articulations le démangeaient encore, il voulait qu’il arrête de lui parler. Poussant le coude qu’il mit sur son épaule en arrivant à sa hauteur, il le regarda en se disant qu’il n’aurait pas pu aussi mal tombé avec quelqu’un d’autre. Sérieusement, pourquoi ce mec le suivait autant et le collait comme s’il n’avait pas de vie ?

« Tu peux pas te la fermer deux secondes ? demanda-t-il, les dents serrés. Ce que je vais faire de mon argent, c’est pas des oignons. Et ensuite, pourquoi je te dirais où je vais sérieusement ? On est pas pote. »

Déjà, parce que Charn n’avait pas de potes. Il était un solitaire invétéré, refusant l’attachement. Résultat de tous ses abandons qu’il avait subis dans sa vie. Les deux plus grandes étant sa mère et son père. Franchement, les meilleurs parents de l’univers à ce niveau. La seule personne sur qui il pouvait plus ou moins compter en ce moment était un homme qui respirait trop fort lorsqu’il regardait des matchs de sport et qui ne l’accueillait que par condescendance envers un vieux copain. Il détestait les gens, l’amour, les relations, les femmes et les hommes, tout ce qu’il y avait entre deux, l’argent, les dettes, le boulot, la musique. Il n’aimait rien, était acide et n’arrivait pas à voir le bout du tunnel. Et maintenant, en plus de tout ça, il avait un putain de relou qui le suivait en le questionnant comme s’il était réellement intéressé par lui. Haru Satou était chiant, réellement chiant, lui tapant autant sur les nerfs qu’il lui avait taper sur la gueule et ça le fatiguait. Charn était fatigué. Le thaïlandais finit par s’arrêter de marche, levant les yeux vers l’idiot, dont le sourire ironique était beaucoup plus beau avec sa lèvre fendue. Ce n’était pas ce qu’il aurait dû souligner, il le savait, mais là, il ne voyait que ça. Le sang sur cette peau d’ordinaire rose, qui tachait légèrement le coin de sa bouche. Il l’épuisait à être aussi beau.

« Tu vas pas me lâcher c’est ça ? grogna-t-il en secouant la tête. Très bien. On va faire un truc. Je vais te jouer un morceau, tu vas me cogner et me laissait rentrer, okay ? Ça te va ? Tu es satisfait maintenant ? »

Sur ses mots, il fit descendre son étui de son épaule, se dirigeant vers le banc le plus proche pour déposer l’instrument dessus. Il était prêt à jouer pour lui, juste pour qu’il lui foute la paix, et qu’il puisse rentrer tranquillement. Avec ce genre de gosse de riche, il fallait toujours satisfaire leur besoin, avant de pouvoir enfin être libéré de leur excentricité. Et, Charn, comme dit plus haut, n’avait plus aucun honneur. S’asseyant sur le banc, il accorda sa guitare de nouveau, croisant les jambes pour mieux tenir l’instrument. Il s’en foutait, de satisfaire les désires d’Haru juste en se pliant soudainement à sa demande. S’il gagnait trois billets de plus, il ne se plaindra pas. Mais il voulait rentrer dans ce petit appartement de Little Tokyo, se couchait pour dormir un peu, avant de se lever pour retourner bosser et gagner une misère de sa vie. Alors, s’en foutant royalement de chanter la nuit, au milieu du trottoir, sous les seuls yeux d’Haru et des lampadaires, il fit la chanson qu’il connaissait les mieux. Dean – Instagram. Elle était en coréen, il ne parlait pas cette langue, mais elle était étrangement réconfortante, même pour lui. Alors sans doute prononçait-il mal les syllabes, sans doute était-il en train de faire n’importe quoi, mais il s’en foutait. Il chanta, jouant sur sa gratte comme il en avait l’habitude, ignorant jusqu’à la présence même d’Haru. Contre toute attente, même si Charn n’aimait pas la musique, il aimait jouer de la guitare. Peut-être parce que c’était la seule activité qu’il n’ait jamais réellement réussi. Une petite fierté, dans cet océan de détresse.

Lorsqu’il eut finit, que la dernière note s’éleva dans l’air, il soupira, posant une main sur son front pour le frotter légèrement, essayant de se réveiller un peu, endormi par cette petite pause. Puis, il se releva, rangeant son instrument dans son étui, avant de le regarder de nouveau, confrontant son regard. Il détestait se dire qu’il avait été faible et qu’il avait cédé à une nouvelle demande d’un petit chieur comme le mannequin / serveur, mais il savait où était ses priorités. Il se devait de rembourser sur des jeux qu’il n’avait jamais fais. Alors un billet de plus dans sa poche était une assez bonne raison pour qu’il accepte. Il tendit la main devant lui, attendant sa paye pour ce spectacle privé en plein air. Il ne se sentait pas sale, même pas humilier, alors que très clairement, cela se rapprochait plus de l’activité d’une prostitué que d’un vrai musicien. Pas de « mais » pas de « il va se racheter » parce qu’il ne le fera pas de toute manière.

« C’est la dernière fois que je te fais ça, claqua-t-il avec certitude. J’espère que tu as apprécié. »
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Satou Haru
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• âge : 25
• pronom : he/his
• côté ♥ : Aucune pensée pour ça, le jeu, la séduction, c'est tout ce qui l'intéresse, alors il va de personne en personne, ne voulant pas s'attacher aux gens.
• orientation : Bisexuel, car ça l'amuse de pouvoir découvrir de tout, de jouer avec les plus naïf à la découverte de plaisirs inattendus.
• occupation : Égérie d'une parfumerie, serveur dans un bar le reste du temps, il alterne entre les deux pour son plus grand plaisir.
• quartier : Silverlake, avec son père, sa belle mère (( et sa sœur )) qu'il déteste autant l'un que l'autre, ses nuits souvent dans des hôtels à fuir cette maison dont il a horreur.
• avatar : Kim Seok Woo (Rowoon)
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Satou Haru
In the reflect of a drink ((Hararn))
Ven 14 Mai - 15:29

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in the reflect of a drink
music in the room, eyes meeting in a poor silence while the notes being played just pass through the ears, before we realize it's too late. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Et les minutes passaient, et il s'amusait ; gamin sans vie qui préférait pouvoir emmerder ceux qui l'entouraient. Ou était-ce simplement avec lui, et ses réactions miraculeuses qui ne faisaient qu'entraîner le reste comme évidence complète. Rien ne le touchait, rien ne l'ébranlait. Mais Haru n'était pas du genre à laisser tomber parce qu'on le lui demandait plus ou moins poliment. S'acharner pour ne faire qu'énerver encore plus, pour ne pas échouer. Stratégie qui semblait en payer les frais sur celui qui ne voulait qu'enfoncer ses doigts contre son visage ; rires toujours plus présent de cette impulsivité courante. Et il ne le connaissait pas, et lui ne le connaissait pas, faisant éclore les curiosités et paroles déplacées qui se faufilaient librement entre leurs lippes dégradantes. Car peut-être n'était-il au final qu'en recherche d'attention, lui qui le savait bien trop sans qu'on ait besoin de lui rappeler. Sans doute finissait-il par l'apprécier plus que ce qu'il ne laissait apparaître, deuxième rencontre qui n'en était pourtant pas des moindres, comme pour en hanter les nuits et en divertir un peu plus les esprits tourmentés.

Regard qui ne faisait que se poser sur lui, marche stoppée comme pour le faire sourire un peu plus de ce simple visage abîmé, ô il avait l'impression que malgré tout, Charn aurait simplement pu refuser ses propositions un peu idiotes sortie seulement pour en irriter les nerfs du gamin. "Et si je me la ferme deux secondes je peux rester ?" Audace sans fin qui le faisait rayonner un peu plus, comme fier de ses quelques répliques qui n'apportaient pourtant que colère et désarroi. Sifflement qu'il laissa sortir sous ses mots, tête se hochant tandis qu'il en enfonça ses mains dans ses poches, il essayait de calculer la probabilité que ce qu'il ne dise par la suite ne soit vraiment prise au sérieux : ce qu'il n'était jamais réellement. "Ah ça ! Ca peut s'arranger. Peut-être qu'à force de te coller et de t'emmerder tu vas finir par t'habituer." qu'il en haussa ironiquement les épaules, yeux plissés sous les sourires des plus larges. Car Haru ne connaissait que les moyens d'en faire frustrations et colère, car il n'avait jamais réellement apprit à sympathiser avec les autres. Alors dédaigneux était-il, à vouloir tenter le diable avec l'un de ses démons en personne. Défi qu'il s'était lancé comme pour en apaiser les journées plus catastrophiques encore.

Triomphe sur les épaules, sous les pléiades prononcées qu'il avait parvenu à faire convenir comme simple moment des plus agréables, et il s'amusait, de le voir lutter : pour finalement en accepter les conséquences. "Et bien t'es plutôt facile à convaincre dit moi quand on parle de fric. Puis je compte pas te cogner. Pour qui tu me prends hein ? Je cogne que si tu me cognes. C'est pas drôle sinon tu crois pas ?", car il ne voyait là aucun intérêt à en laisser les poings frapper si ce n'était que pour en faire démonstration de force. Mais ô cela ne le dérangeait pas, s'ils finissaient par tomber entre les herbes pour en défigurer les corps, même s'il préférait amplement pouvoir en écouter les musiques que jouerait le plus idiot d'entre eux. Silhouette qu'il analysa un instant, observant les instruments pour finir par s'accroupir devant celui qu'il ne faisait que chercher, il en écouta pourtant attentivement les mélodies, sérieux sur un visage bien trop souvent passé en dérision : alors que le coréen le faisait vaguement sourire. Et il était, il n'y avait pas à dire. Tête au creux de la paume comme pour en admirer simplement les traits de celui qui parvenait à ressembler à quelque chose quand il n'en gueulait pas pour ne rien dire ; innovation pour en faire frémir légèrement les épidermes appréciant les sonorités connues.

Et quand tout en fut fini, simple rictus au visage alors que les doigts en applaudir discrètement, il l'observa un instant avant d'en hausser un sourcil. "Et donc tu chantes en coréen hein ? Tu parles aussi un peu ?", car il ne faisait que l'interroger sans pour autant en nier que les syllabes n'en avait été que des plus maladroites. A quoi bon le lui dire, alors qu'il préférait amplement venir le saouler jusqu'au bout. Car lui ne voulait pas rentrer ; car lui ne voulait pas être seul entre les murs d'une bâtisse bien trop froide. Redressé sur ses deux jambes, rire qu'il laissa s'échapper sous la main tendue, il en soupira un instant, secouant la tête pour en sortir de sa poche quelques billets auxquels il ne fit pas réellement attention à la valeur. Sans doute beaucoup trop, pour une simple chanson, mais qu'importe, il n'en avait pas l'utilité, et sans doute trouveraient-ils meilleure place entre les poches d'un idiot comme celui devant lui. "La dernière fois ? Pas si sûr. Surtout au vu de comment t'as résisté pour refuser j'en suis pas convaincu tu vois ?" affirma-t-il d'une moue dubitative. "Si j'ai apprécié ? Je t'aurais pas demandé si tu jouais comme de la merde à ce que je sache. Remarque en te regardant on croirait pas que tu chantes réellement juste. C'est fou comme les apparences sont trompeuses.", et ce n'était là qu'une règle générale qu'il ne connaissait que trop bien, lui, dans une vie constituée principalement de jugements complexes.

Et qu'il en avait marre, de ne pas pouvoir simplement vivre comme il le souhaitait, sautant sur les moindres occasions pour en sortir de son quotidien permanent. Alors maintenant qu'il était là, il ne comptait pas laisser s'échapper les proies si aisément : sans en abuser non plus. "Et donc ça fait longtemps que tu fais de la guitare ?", qu'il haussa les épaules sous les questions des plus banales, alors que le corps se redressant, il en étira vaguement les bras. "J'ai bien le droit de te poser quelques questions vu que tu ne parleras pas de toi-même. Pas comme si je te proposais de te raccompagner chez toi non plus." Et il rigolait, intérieurement, avant d'en observer les alentours nocturnes, jusqu'à en observer de nouveau la figure du jeune homme. "Quoi que je pourrais si tu veux. Au moins ça te ferait te débarrasser de moi plus rapidement. T'sais, en moto.", technique pour ne faire qu'en énerver un peu plus celui qui assurément n'en répondrait jamais positif à cette question, car il savait que ce n'était là qu'une idiotie de plus qu'il venait de prononcer. Mais le japonais ne savait faire que cela, lui.

Se tenant alors des plus droit, tandis qu'il ne le lâchait pas des yeux, c'était à se demander si au final, tout n'était que logique dans ce qu'ils fabriquaient tous les deux ici. Ridicules sans doute, alors que seuls les lumières artificielles venaient à en effleurer les épidermes. "Alors qu'en dis tu, d'une opportunité pour me faire dégager plus vite ? Je me serais laisser tenter perso si c'était mon but. A moins que tu sois encore plus compliqué que ça ?", les goûts et les couleurs. Et même si pour le moment tout n'était que dans le jeu, sans doute finirait-il par se lasser assez rapidement, d'en laisser les humeurs joyeuses remplacer celles hautaines qu'il prenait par moment. Simples pensées en traversant les esprits, car après tout, il ne serait toujours rien d'autre qu'un simple visage, même dans les yeux d'un type comme lui qui préférait venir en laisser parler les poings et les critiques. Car au final, ils se ressemblaient un peu plus que ce qu'ils ne pourraient même penser lui-même.


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Charn Darawan
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• côté ♥ : Ne cherchez pas, il n'y en a pas. Il est mort, un organe desséché, détruit par tant d'années de mauvais amour. En fait, il n'en a jamais eu. Il est en mal d'amour, en mal de sentiments, en mal de tout. Et personne ne peut le faire rougeoyer. Malgré toutes les tentatives.
• orientation : Pour lui, les gays sont tous les mêmes. Des joueurs, des connards, des profiteurs. Ils ne respectent rien, s'assument trop et toujours. On a comprit, vous êtes fiers ! Mais il faut arrêter au bout d'un moment. Non lui, il est hétérosexuel qui essaye de se convaincre qu'il l'est. Les hommes, il n'y touchera jamais. Enfin... C'est ce qu'il se dit.
• occupation : Les dettes de son père, c'est à lui de les payer. Alors, pas d'études, et des petits boulots minables pour pouvoir donner la somme d'argent qu'il faut en fin de mois. Lundi, mercredi, jeudi, samedi, c'est serveur de huit à dix-sept heure. Mardi, vendredi et dimanche, c'est cassier de neuf heure à vingt heure. Et deux soirs par semaine, il chante dans un bar.
• quartier : Il squatte chez un ami de son père. Il veut qu'on l'appelle tonton, mais il a dû mal à s'y plier. Il est sdf, et sait très bien que, dès que son honneur ne lui dira, le tonton le foutra à la porte. Alors, pour le moment, c'est à Little Tokyo qu'il a ses marques. Mais qui sait de quoi sera fait demain ?
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Charn Darawan
In the reflect of a drink ((Hararn))
Mer 9 Juin - 0:36
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« Arrête ton bullshit, Haru. On sera jamais potes, cherche même pas. »

Les dents serrées, retenant son énervement qui se mélangeait à une frustration très prononcé envers le plus grand, Charn termina par céder à l’appel de l’argent. Il en avait réellement besoin et finalement, ce n’était pas si terrible de jouer au grand air. Même si c’était pour un con qui ne méritait pas autant d’attention de sa part. Pourtant il s’y plia, ignorant les remarques du richard sur son gain. Oui, il se pliait à tout lorsqu’on lui mettait une carotte sous le nez. Il avait un but, il devait donner le montant exact à chaque fin de mois au créancier de son père. Ce n’était même pas les siens. Mais ceux de son connard de paternel qui s’était cassé par amour. Beurk. Il en avait vomi ce jour-là. De dégoût, de dépit. Et de tristesse. Ses deux parents l’avaient abandonné pour oublier leur vie ensemble. Et lui ? Il n’était que le fruit d’une équation qui n’avait pas marché. Il en payait le prix tous les jours. Ce n’était pas de sa faute s’il était né. Mais il avait l’impression qu’il devait rendre des comptes à cause de cela. Injuste, pas vrai ? Surtout en se disant que d’autres individus sur terre semblaient assez s’ennuyer dans leur richesse pour venir ennuyer ceux qui tentent de survivre. Haru en était un bon exemple. Il lui faisait perdre du temps et de l’énergie. Pathétique.

« La ferme, bordel ! Je vais jouer là ! » s’exclama-t-il en se mettant en place.

Il le faisait exprès, ce n’était pas possible autrement. Haru Satou ne pouvait pas être aussi chiant dans la vie de tous les jours. Cela devait être uniquement destiné à sa personne. Et Charn le trouvait particulièrement dégoûtant. Plus il lui parlait, plus il se disait que sa voix lui tapait sur les nerfs. Ses mimiques, ses actions, sa manière de toujours le prendre de haut, de toujours chercher à le provoquer. Heureusement qu’il avait assez d’expérience avec sa guitare pour jouer normalement, supprimer sa colère montante en grattant ses ongles contre les cordes. Il ne savait pas comment sa voix ressortait de l’autre côté de sa bouche, les syllabes roulant sur sa langue. Il ne parlait pas coréen, mais il comprenait ses paroles, les ayant répéter de nombreuses fois, et surtout pour les apprendre. Il ne parlait que deux langues : anglais et thaïlandais. On avait tenté de lui inculqué les bases du chinois à l’école dans son pays d’origine, mais rapidement tout était partie de son esprit. Après tout, ce n’est pas comme s’il en avait réellement besoin à Los Angeles. Pour survivre, il avait le bon niveau et le bon accent. La partition, il avait dû la perdre. Celle-là même qu’il avait écrite lui-même, les lignes tracées au crayon. A self-made-man comme disent les ricains. Ouais… Plutôt un immigrant abandonné.

A peine les dernières notes disparaissant dans l’air, les tons agaçant d’Haru résonnèrent, poussant un peu plus les nerfs de Charn à se tendre. Il avait beaucoup de mal à se contrôle, réagissant à la moindre insulte, à la moindre remarque. Il détestait lorsqu’il avait l’impression qu’il ne pouvait pas répondre. Alors il avait frappé, répondu, cracher à la gueule de tout le monde. Avant qu’on ne le fasse à lui-même. Il préférait être le premier à taper au lieu de recevoir. Parce que comme ça, il donnait une vraie raison aux gens d’être en colère contre lui. Alors que lui n’en avait aucune de l’être contre eux. Rangeant son instrument et récupérant l’argent d’Haru en la lui arrachant presque des mains, il ne les compta même pas. Il avait remarqué avec quel flegme le plus grand les avait sortis de sa poche, comme si cela ne valait rien. Mais quel enculé… Sans cet argent qu’Haru dénigrait complètement, Charn serait mort actuellement. Mais ça, évidemment, il ne pouvait pas le savoir et en plus, il devait s’en foutre. Parce qu’il ne savait pas qu’on pouvait mourir par manque d’argent. Parce qu’il n’en avait jamais manqué. Tout ce qu’il détestait, tout ce qu’il exécrait. Tout ce qu’il voulait taper et détruire.

« Mais t’arrêtes vraiment jamais de parler putain ! Tu te rends compte du nombre de phrases que tu viens de sortir ? demanda-t-il, presque réellement impressionné. J’ai pas envie de répondre à tes questions, j’ai pas envie que tu m’en poses, tu dégages et je me barre, ça s’arrête là. »

Ses ongles avaient formé des croissants de lunes dans la chair de sa paume. Il ne voulait plus le voir, il ne voulait plus l’avoir devant le visage. Tout chez lui le rendait fou, à fleur de peau. Etait-ce le fait qu’il est l’air en pleine forme, en bonne santé, heureux et épanouis dans sa vie de bourge ? Etait-ce le fait qu’il vienne lui parler, comme pour l’enfoncer un peu plus dans sa merde ? Le fait qu’il soit bi ou quoi que soit sa sexualité ? Le fait qu’il était littéralement partout autour de lui et que bordel ça rentrait dans sa tête ?! Charn fourra l’argent dans une des pochettes de son étui de guitare, avant de le balancer sur son épaule, tournant les talons pour partir. Même à l’énoncer de la moto, il roula des yeux, s’arrêtant pour le regarder comme si une deuxième tête venait de pousser sur l’épaule du chieur de la soirée.

« Casse-toi avec ta moto et vient plus jamais me parler. »

Il était en colère. Alors, il sortie une cigarette de sa poche, l’allumant en marchant dans les ombres des trottoirs, ignorant l’individu derrière lui. La fumée dans ses poumons n’arriva même pas à le calmer. Il se sentait bouillonné. Comment avait-il réussi à l’énerver aussi facilement ? C’était incroyable à quel point Charn ne le supportait pas. Monsieur Beau Gosse, peau parfaite, cheveux sublimes, yeux magnifique, qu’il aille se faire foutre, lui et tous les types dans son genre. Charn voulait une vie où il n’aurait plus de problème, où il pourrait simplement profiter des ciels étoiles ou non d’un pays qu’il aime. Mais il savait que cela n’arrivera jamais. Il était trop embourbé, trop crétin, trop tout ce qui était détestable sur cette terre pour finir heureux. De toute façon, personne n’est jamais réellement heureux. Et le bonheur n’est qu’une illusion qui ne reste pas. D’ici quelques années les couples disparaissent, les promesses se brisent, les amitiés se détachent, les familles meurent, les gens s’en vont, abandonnent. Il n’y avait que la tristesse, qui entourait toujours tout le monde tout le temps. Le ciel était gris, les murs étaient gris, les couleurs étaient grises. Pas d’amour, rien. Juste la pulsion du sang dans ses phalanges alors qu’il voulait s’exploser la main sur un mur. Comprenant que rien ne changera son état, il jeta sa cigarette sur la route sans l’éteindre, continuant son chemin. Haru l’avait mis en colère. Et maintenant, s’il venait à juste le rejoindre, Charn ne se retiendra plus. Il était à sa limite.
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Satou Haru
In the reflect of a drink ((Hararn))
Mar 22 Juin - 21:39
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Lui s'amusait, de ces énervements si flagrants, car il ne faisait que chercher à pouvoir l'agacer, à le faire hausser la voix, jusqu'à en irriter toujours plus celui qui en semblait si aisément énervé sous ses moindres mots. Faux sifflement, pour en montrer que les attaques ne faisait que le faire rire, il le regardait, de ces regards joueurs interminables, pour simplement renchérir toujours plus. "Jamais jamais ? Trop triste. Mince alors moi qui pensait...", qu'il le charriait presque, pourtant impatient de ne pouvoir que l'entendre jouer un peu plus : seul charme qu'il possédait en plus de ce caractère inflammable. Mains alors levées comme pour en montrer les innocences, tentant pourtant de ne pas trop ouvrir les lippes pour ne pas plus attendre. Car il savait se maîtriser, connaissant les limites du raisonnable même s'il aimait en pousser jusqu'au bout celui qui lui faisait face. Après tout, peut-être en était-ce là simplement les conséquences d'un jeu si imprévisibles ; mais lui ne faisait aucun traitement de faveur, et sans doute ne faisait lui que tenter d'en occuper les minutes pour ne pas le laisser s'enfuir si aisément. Essayer de réussir à en faire briller un jour les prunelles de l'inconscient qui lui faisait face.

Et il voulait comprendre, la vision du jeune homme en face de lui, pourquoi tout n'était que haine permanente face à ceux qui ne faisaient que s'en montrer des plus joueur. Car il avait sans doute ses propres démons ; le rendant aveugle que d'autres aussi pouvaient en avoir leurs problèmes. Haru avait beau être riche, il ne savait que trop bien que ce n'était sans doute pas l'argent qui en apportait le bonheur. Ô oui, il pouvait en faciliter bien la vie et des choses : mais jamais il n'en ferait sourire qui que ce soit, car les biens matériels étaient voués à être détruits un jour ou l'autre. Alors il cherchait à comprendre, peut-être ne pouvait-il tout simplement pas se mettre à sa place, mais lui non plus : car derrière les apparences heureuses il y avait bien plus de dissimulé et qu'il ne laissait pas apparaître. Alors en tirer des conclusions aussi hâtivement ne faisait que faire croître son envie de lui apprendre un peu plus les manières. Comme si cela pouvait réellement servir à quelque chose au final alors qu'il ne savait que trop bien qu'il ne l'écouterait sans doute jamais réellement.

Alors quand les sons en furent terminés et que lui ne put en cacher les commentaires pourtant gracieux, il se mit à rire tout doucement ; argent arraché sans réel étonnement tandis qu'il finit par se relever d'un coup. "T'es vraiment pas drôle comme gamin. A croire que toi tu sais que gueuler. Fais gaffe c'est pas bon pour les cordes vocales d'un chanteur.", épaules haussées alors qu'il finissait par ne plus en cacher les sourires provocateurs. "Ca s'arrête là pour toi mais moi si j'ai envie de te parler je vais pas m'arrêter parce que Monsieur me dit de le faire.", et là était sans doute la différence ; ne jamais laisser tomber pour en tirer toujours plus le maximums. Pourtant il savait que tout ne faisait que toucher à sa fin, comme presque déçu que les soirées en soient si rapides. Alors il tentait sans grande réussite, comme pour en prononcer les inepties les plus totales. Avait-il réellement pensé une seconde que le jeune homme accepterait de se rabaisser à son niveau pour en grimper sur sa moto ? Il ne savait pas réellement, mais ce premier essai n'en serait pas pourtant son dernier dans sa tête. Car après tout, c'était à force de venir le chercher qu'il se souviendrait de lui et qu'il arriverait sans doute à en transformer les haines en une quelconque affinité. Lui qui n'avait rien à en tirer, de cette relation inexistante, là juste pour se prouver à lui même qu'il pouvait en faire plier n'importe qui, n'importe quand. Persévérance toujours à l'appui, pour celui qui ne s'en montrerait pas battu.

Sourcil se haussant alors qu'il tenta de s'approcher à nouveau, il en laissa ses derniers mots de la soirée : pour ne faire qu'aiguiser un peu plus ses prochains grapins. "Tu fuis c'est nul !" qu'il haussa un peu la voix pour se faire entendre avant de reprendre sans hésiter. "A la prochaine alors ! J'espère que tu seras plus aimable.", comme espoir de pouvoir revenir l'agacer de nouveau dans les dédales d'une ville qui ne lui inspirait que malaise. Car Haru n'en connaissait là les paysages que pour un travail qu'il trouvait absurde. Mannequinat qui l'agaçait et qui en composait pourtant son univers pour en garder les prestiges si inlassables au vu de comment ils en irritaient sa cible du jour. Simple jeu ou léger attachement ? Il n'en savait rien, il ne savait rien. Car tout n'était que défouloir pour essayer de s'en sentir un minimum vivant. Seule personne qui le voyait alors autrement que ce qu'il ne montrait au quotidien ; et lui ne pouvait alors qu'en être des plus comblé, d'en échapper un peu plus à cet univers oppressant et qu'il détestait tant.

Chemins croisés qui s'en séparaient alors pour une fois sur place, sourire qui ne le quittait pourtant pas pour en garder les contenances : et lui retourna dans les espaces animés pour ne pas rentrer. Pas tout de suite. Car il n'y avait que dans les lieux peuplés qu'il avait l'impression de vivre un peu plus. Un peu mieux. Même si tout n'était pas parfait, et qu'il en remettrait sans doute de nouveau les pieds dans les appartements vides et froids ; qu'importe, s'il n'avait pas à se cacher, et qu'ici il pouvait en exprimer les simples figures élégantes effacées pour les remplacer par son naturel crée de toute pièce. Jusqu'à ce que l'ennui ne refasse surface. Mais pour le moment : il ne faisait que s'amuser toujours plus.

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