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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03)

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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03)
Sam 19 Sep - 18:21
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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo.

The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you.

Tu vois le troubles et l’inquiétude parcourir son regard, cela ne faisant que serrer davantage ton myocarde au creux de ta poitrine. Cette situation était loin d'être cocasse, elle vous tiraillait, vous mettait à l'épreuve et bien qu'il soit facile d'y céder ; aucun de vous ne désiraient s'y risquer, pas maintenant, pas te concernant. Gardant les mains à plats sur le canapé, tu laisses Ruben venir poser son front contre ton épaule tandis que l'arrière de ton crâne retrouve le dossier du sofa. Les iris fixant le plafond, un soupire s'extirpe d'entre tes lèvres, chassant ainsi toute pression ou tentation de ton être. Tu écoutes sans un mot la voix de Ruben, ne réagissant que lorsqu'il vient à te demander si son action t'avait blessé. Te redressant légèrement, tu viens poser ton menton contre son épaule tandis que tes bras encerclaient à présent sa silhouette ; une étreinte douce, tendre, mais avant tout rassurante. Tu ne m'as pas blessé non, ne t'en fais pas Ruben.. Tu murmures non loin de son oreille, ne désirant rompre cette bulle qui venait de prendre place entre vous. Un léger sourire vient d'ailleurs étirer tes commissures suite à sa question. Non, tu peux.. Je suis là pour toi min kjære.. (mon tendre..) Cela n'avait rien d'égoïste, si l'artiste y trouvait du réconfort, si cela pouvait l'aider à se sentir mieux, alors tu y participerai avec plaisir. Son souffle non loin de ton échine te fait légèrement frémir au début, tu demeures pourtant immobile, lui prêtant comme toujours une oreille attentive. Doucement, tu laisses une menotte reposer aux creux de ses reins tandis que l'autre glissait le long de sa colonne vertébrale. Le touché doux, la pulpe de tes doigts suivant la ligne osseuse sous le tissu de son haut. C'est pour ça qu'il faut te laisser du temps, Ruben. Tout ne se règle pas en un claquement de doigt, se serai beaucoup trop facile sinon. Il n'y a malheureusement pas grand chose que je puisse faire.. Tu lui offrais ton soutiens, il en était conscient mais pour le reste, en effet, tu ne pouvais y faire grand chose. Des choix devaient être fais, des décisions prises, tout cela était du ressort de Ruben. Ayant retrouvé le silence, tu le gardais lové contre toi, continuant toujours avec douceur de caresser son dos ; tu en avais même fermé les paupières, profitant simplement de l'instant qu'il vous était offert. Tu ignores d'ailleurs combien de temps cela avait pu durer, mais la sonnette retentissante te donna une vague idée. Tes mains remontant aux épaules du brun afin de le reculer en douceur, tu pris tout de même soin de déposer un baiser sur son front et ce avant de le retirer de tes genoux. Avec délicatesse, tu soulevas sa silhouette, le déposant ainsi sur le canapé tandis que tu te levais et te dirigeais vers la porte d'entrée. Attrapant ta carte de crédit dans la poche intérieur de ton veston en cuir, il ne fallut que quelques minutes pour ouvrir au livreur, payer et récupérer les sacs. Avisant Ruben, un léger sourire aux lèvres, tu le rejoignit à nouveau, histoire de poser les sacs sur la table basse. Manger ici serai peut-être “mieux”, après tout, vous y aviez créés une atmosphère, pourquoi s'en extirper ? Après avoir demandé à Ruben où se trouvait les couverts et verre à vin, tu récupéras ce qu'il fallait et retourna auprès de lui sur le canapé. La table de dressé, tu servis les plats, appréciant la délicieuse odeur qui s'en échappait. Bien entendu, au vu de l’handicape de l'artiste, tu pris la peine d'approcher la table de vous. Eh bien, bon appétit “jeune homme”. Esquissant un sourire amusé, tu pris une première bouchée et ce après avoir pris soin de ne pas te brûler. C'est pas mal du tout, je te l'accorde. Lui glissant un regard en coin, tu t'attelas à ouvrir la bouteille de vin que tu avais commandé puis à vous servir. Ayant vu le mal être de ton “ami”, tu espérais rendre la soirée plus légère. Pour ce faire ? Tu agissais avec naturel, le taquinant en toute légèreté. Bien entendu, ses mots ne t'avaient pas échappés, tu ne les avais pas mis à la trappe, mais pour le moment, il valait mieux se focaliser sur autre chose. En l'occurrence, le repas.

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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03) - Page 2 Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03)
Mer 23 Sep - 23:29

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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo.
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Le brouillard qui a brouillé son jugement semble se dissiper peu à peu. Sa raison prend la relève sur la passion qui l’a fait agir, répandant sur son passage une fébrilité qui le frappe aussi violemment qu’un raz-de-marée. La gêne envahit ses pensées et une crainte de mettre à mal le frêle équilibre sur lequel repose leur relation vient envahir ses tripes. Bjorn se montre rassurant et ces simples propos viennent apporter une brise de sérénité dans le creux de sa poitrine. La pression autour de son organe vital s’amoindrit et son acceptation à l’effet d’un baume réparateur sur une blessure cuisante. La bienveillance du Norvégien est véritablement bénéfique pour l’âme tourmentée du pianiste qui à la sensation d’errer sans trop savoir où aller. Björn lui apporte une plénitude à laquelle il désire s’accrocher. Il veut profiter de sa chaleur, de sa douceur, égoïstement d’une certaine manière. Il est prompt à l’avouer. Il se laisse couler dans ces bras apaisants qui lui arrachent des confidences qu’il a tendance à conserver à lui et à ne dévoiler qu’à son psychologue. Se laisser du temps, avancer pas après pas. Cela semble si évident à première vue, mais pour le pianiste rien n’est si simple. Il a toujours été du genre à foncer malgré le fait qu’il était plus mature que son âge. Il n’a jamais essuyé des échecs et le destin lui a fait comprendre qu’il n’avait pas toutes les cartes en mains. Depuis, il a l’impression d’être égaré, jusqu’à ignorer l’homme qu’il est. Il y a des brides du Ruben du passé, des bouts de lui à jamais arrachés et qu’il ne parviendra pas à retrouver. À partir de ses amas de verres, il doit apprendre à se reconstruire, mais comment faire s’il devient un Ruben si différent que lui-même ne se reconnaitrait pas. C’est une peur qui le hante continuellement depuis qu’il s’est réveillé après de longs mois dans le coma. Il a beau avancer jour après jour, il demeure particulièrement craintif concernant l’avenir. La vie lui semble désormais si délicate. Elle peut se briser en quelques secondes. Il ne dit mot, s’imprégnant de son odeur et de sa chaleur pour insuffler de nouveau la vie au sein de son épiderme. L’intimité de cette étreinte est une ode à l’espoir de ce qu’ils pourraient devenir et il a envie d’avancer pour être assez fort pour regarder en arrière sans se laisser de nouveau submerger par une vague scélérate de douleurs passées, mais pas réellement cicatrisées. Il se doit de panser ses blessures et de faire en sorte qu’elles se cicatrisent. Ses projets professionnels et personnels semblent le mener dans cette voie. Il se doit d’y croire et ne plus se retourner. Il doit faire son deuil. Le temps s’égrène sans qu’aucun n’agisse pour s’éloigner de l’autre. C’est la sonnerie de la porte d’entrée qui rompt la magie de l’instant. La réalité les rappelle et Ruben conscient naturellement à regagner sa place sur le canapé, l’esprit encore ombragé par les effluves de tendresse laissée par la pression de ses doigts contre son dos et ses épaules. Son myocarde bat la chamade dans sa poitrine. Il se sent plus serein alors qu’il laisse Björn récupérer la commande et payer. Il prend conscience qu’il manque à tous ses devoirs d’hôtes, ce qui lui déplait, mais il n’a pas envie de laisser son esprit être parasité par des pensées sombres. Il se remettra en question. À cet instant, il veut juste profiter de ce repas en si bonne compagnie. Ruben laisse Björn devenir le maître des lieux en agissant comme s’il était chez lui. Il a appris à déléguer et à accepter l’aide d’autrui, même si cela lui fait toujours un tiraillement dans la poitrine. Il s’efforce de l’aider autant que cela lui est possible et finit par répondre à son sourire par une pique taquine. « Bon appétit vieil homme. » Sa voix se veut espiègle comme son regard avant de plonger sa fourchette dans le plat de hachis parmentier qui comme il l’avait prédit fond dans sa bouche. Un gémissement de ravissement s’échappe de ses lippes. « C’est ta fierté de Norvégien qui parle, mais admet que c’est délicieux. » Il le taquine de nouveau dans un sourire plus franc et serein qu’auparavant. Il savoure son plat en silence, appréciant l’ambiance détendue qui les enveloppe de sa douce couverture. Chaque bouchée lui arrache des petits grognements, car il se rend compte qu’il mourrait de faim et que de manger un plat aussi succulent ravit ses papilles, mais il y a une part d’espièglerie dans cet acte : celui de taquiner son ami concernant ses talents de cuisinier et notamment la gastronomie de son pays natal. D’ailleurs, il sent son regard sur lui, ce qui lui arrache ce sourire enfantin qui annonce clairement qu’il fait consciemment quelque chose pour agacer son entourage. « Difficile de rivaliser, non ? » Il le provoque alors que ses prunelles pétillent de malice, prêt à découdre avec cet homme qui apporte de la sérénité dans sa vie et lui permet de redevenir un peu celui qu’il fut.
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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03)
Dim 27 Sep - 18:08
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The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you.

Tu prends une nouvelle bouchée avant qu'un sourire ne vienne à étirer tes commissures. L'ambiance était beaucoup plus détendu, sereine, ce que tu appréciais ; notamment en mangeant. Déglutissant, tu avises le pianiste à tes côtés, le poussant gentiment avec ton épaule suite à sa pique. J'avoue que c'est pas mal et au vu de ma fierté, comme tu dis, je ne peux dire davantage de bien sur ce plat. Ton sourire à vite fait de prendre de l'ampleur jusqu'à ce qu'un rire ne remonte ta gorge pour se faire entendre. Secouant légèrement la tête, tu retourne à ton plat, dégustant celui-ci en silence. Tu n'avais guère plus d'appétit que cela, la faim ayant été en parti coupé par votre précédente conversation ; néanmoins tu prends sur toi pour manger la portion de hachis que tu avais commandé. Tout en te restaurant, il t'arrivait de glisser quelques regards à Ruben. Un façon de veiller à ce qu'il termine son plat. Tu n'étais pas son père, mais savoir que le pianiste ne se laissait pas mourir de faim était suffisant pour te rassurer. Car oui, malgré tout, tu te faisais du soucis pour lui. L'entendre ainsi apprécier la nourriture t'arrachais un léger sourire, peut-être une petite pointe de jalousie dont la raison était sommes toute commune ; tu aimerais qu'il s'agisse de tes plats et non ceux d'un traiteur et ce non de manière occasionnel, mais continuel. Tu adores cuisiner, c'est un fait mais malheureusement, c'est également rare ; surtout lorsque cela concerne des plats complexes. Silène n'étant plus, la villa à retrouvé en froideur et silence, tout comme ta cuisine. Avant, tu cuisinais pour deux, y mettait du cœur ; ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Cela ne t'empêche pas de faire attention tout de même. Lâchant un bref soupire, tu délaissas la fourchette que tu tenais au profit du verre de vin. Celui-ci retrouvant tes lèvres, tu en pris une gorgée jusqu'à ce que Ruben ne prenne à nouveau la parole. Il te cherchait, tu le savais et ne pu t'empêcher de sourire. Le verre reposant à nouveau sur la table basse, tu laissas également ton plat ; les trois quarts de manquant tout de même, mais l'appétit n'était plus. Continue à me chercher, jeune homme et tu n'auras pas de dessert. Avais tu soufflé de manière taquine, puis, un nouveau sourire parcourant tes lèvres, tu repris. Comparé à la cuisine française, je peu dire que la mienne est plus saine.. Moins grasse peut-être. Tout en parlant, tes phalanges s'étaient approchées des flancs du brun, pinçant en douceur la peau sous le tissu, à la recherche d'un éventuel petit bourrelet ; ce qui en l'occurrence n'arriva point, mais l'intention était là. Tu le cherchais à ta façon. Je te ferai mon propre hachis, tu m'en diras des nouvelles.. Ce qui signifie, que vous êtes invité à venir dîner chez moi, jeune homme. Ayant délaissé ses flancs depuis un moment, tu le laissas terminer son plat, ne prenant la peine de débarrasser que lorsqu'il eut terminé. Effectuant un simple aller-retour, tu repris place aux côtés du pianiste, avisant alors les crêpes que tu avais pris soin de déballer. Néanmoins, tu réalisas amèrement une chose. Elles contenaient du gluten. Lâchant un soupire, tu laissas celles-ci, ton dos retrouvant le dossier du canapé. Moi qui songeais à te priver de dessert pour ton “impudence”, tu vas avoir la chance de les déguster. Toutes les deux. Glissant en douceur une main entre ses omoplates, tu tapotas délicatement son cadre puis finis par te lever ensuite ; tes phalanges remontant à sa nuque puis chevelure brune. Je vais en profiter pour faire le brin de vaisselle. N'attendant aucunement son avis, tu contournas la table basse et ce afin de rejoindre la cuisine et le peu de vaisselle qu'il y avait à faire. Les couverts nettoyés, séchés et rangés, tu pris une poignée de seconde pour observer Ruben ; un léger sourire parcourant toujours tes lippes. Calmement, tu reviens à ses côtés, ton fessier retrouvant ta place passé. Les iris rivés sur son faciès aux allures candide, tu haussas légèrement un sourcil, du caramel s'étant logé aux coins de ses commissures. Amusé, tu tendis en douceur une main vers son faciès. Tu manges n'importe comment.. Souffles tu avec douceur, ton pouce récoltant le liquide ambré pour le porter ensuite à tes lèvres. Sans lâcher le pianiste du regard, tu suçotas un bref instant ton pouce puis lui adressas un sourire à pleines dents. Peut-être vais je passer de “jeune homme” à “petit garçon” ? Ou “bébé peut-être ? Il n'y avait pas spécialement de double sens dans ses mots. Quoique.

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• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03)
Lun 28 Sep - 23:42

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Les mets livrés sont délicieux. Ruben apprécie grandement la cuisine de ce restaurant français qu’il trouve raffinée tout en étant simple. Il s’amuse à taquiner son invité sur la qualité de la gastronomie française par rapport aux plats qu’il lui a fait découvrir venant de sa contrée natale. Il n’est pas sérieux pour un sou, mais il prend plaisir à jouer les impertinents, juste pour le plaisir de voir cette lueur malicieuse envahir les prunelles havane du Norvégien. D’ailleurs, la réplique du Norvégien ne se fait pas attendre. « Tu me priverais de dessert alors que je suis déjà au régime sec ? » Il lui lance de manière outrée avec ce regard pétillant d’espièglerie. Il y a une ambivalence dans ses propos, voulue par le pianiste, car il ne désire point camoufler le désir que le Norvégien éveille en lui et dont il se prive par égard pour lui. Ce qui est loin d’être une mince affaire lorsque leur complicité se fait aussi intense qu’à cet instant. Il serait si simple de se laisser couler alors qu’il se sent bien à ses côtés dans cette ambiance chaleureuse. Il l’écoute religieusement, un sourire en coin avant qu’il ne s’agrandisse face à son action. « Désolé, mais si tu cherches du gras, je suis au regret de te dire que je n’en ai pas. Tu veux vérifier ? » Il le provoque en haussant un sourcil, prêt à soulever son T-shirt, mais il sait pertinemment qu’il n’en fera rien. Il a déjà eu l’occasion de s’en assurer plus tôt dans la soirée ou lorsque leur relation a basculé sur ce chemin dangereux au point d’ébranler totalement les repères de leur relation. Sa proposition le prend de court et renforce l’éclat de son sourire. « Serait-ce un rendez-vous en bonne et due forme, vieil homme ? » Il déclare avec la même forme de révérence que son homologue juste pour le plaisir de le taquiner. Il savoure le plaisir de pouvoir agir sans filtre comme il a toujours pu le faire avec cet homme. Il s’exprime librement, dévoilant son côté enfantin qui le rajeunit assurément à cet instant. Il y a une part de candeur dans sa démarche alors qu’il revient plonger le nez dans son assiette pour déguster pleinement son repas. Contrairement au Norvégien, il ne se fait pas prier pour dévorer une grande partie de son plat. « Tout va bien, Björn ? Tu n’as pas faim ? » Il le questionne naturellement, car il est rare de voir Björn délaissé un bon repas. Il se doute que leur situation est un point qui le travaille, mais il ne veut pas le bousculer dans ses confidences. Il faut dire que cette soirée est riche en émotion. Les souvenirs de ce qu’il s’est produit quelques dizaines de minutes auparavant frapper son esprit et tout semble prendre son sens. Il laisse Björn débarrasser la table, conscient que son aide ne servirait à pas grand-chose. Ce genre de choses naturelles qu’il ne peut plus réaliser à cause de son handicap. Ce n’est pas toujours simple à supporter, mais dans le cas présent, il s’efforce de passer au-dessus pour ne pas ruiner cette soirée de sombres pensées. « Merci. » Il se contente d’exprimer sa reconnaissance par un sourire et la caresse légère de sa main contre sa cuisse. Un contact simple, mais intime qui a bien plus de sens que des mots. Il dure quelques secondes avant que le Norvégien récupère le dessert et dévoile le contenu. De bonnes crêpes les attend, mais il semble y avoir un souci, car Björn semble dépité. « Comme quoi le destin ne joue pas en ta faveur, vieil homme. » Il le taquine avec cette mesquinerie qui rend l’éclat de ses rétines que plus profondes. Il prend plaisir à le taquiner, mais rapidement cette lueur malicieuse prend une teinte plus intense. La pression de ces doigts contre son épiderme lui arrache de délicieux frisons. Son visage se fait plus sérieux alors que ses sens sont à fleur de peau. Il a une telle aisance à exacerber son sens du toucher. Il ne dit mot, laisse le plus âgé prendre la poudre d’escampette alors qu’il vient de raviver le brasier qui brûle au creux de son être. Cet homme le chamboule autant que Wilfried à leurs débuts. Il avive sa passion sans grande difficulté. Il s’efforce de s’en dédouaner pour reprendre le fil de ses pensées. Il se contente d’attraper le dessert pour les savourer, satisfaire sa gourmandise par d’autres saveurs que celle qu’il désire au fond de lui. Ses pensées sont brouillonnes alors qu’il déguste les crêpes avec un appétit non feint. Une fois les deux crêpes avalées, il abandonne la serviette sur la table basse au moment où Björn revient le retrouver. Son myocarde bat toujours promptement et manque un battement sous l’effleurement de ce pouce contre sa lèvre inférieure alors qu’il vient se perdre entre ses lippes envoutantes. Il se perd dans la vision érotique de cette action qui ne fait qu’accentuer ce feu qui reprend vie. Il a envie de lui, qu’importe ce que la raison veut. Comment résister à un tel sourire carnassier et à une telle provocation en restant sage ? Ruben n’a jamais été un enfant sage. Sans doute que la sagesse ne le caractérisera jamais. « Vraiment ? » Il lâche dans une voix suave alors qu’il vient plonger ses iris sombres dans les siennes. Son souffle vient se rapprocher dangereusement du sien. « Je n’ai rien d’un petit garçon ou d’un bébé, Björn. » Il susurre contre ses lèvres qu’il vient embrasser des siennes. Sa main valide vient se loger dans la nuque du Norvégien pour lui voler un baiser lent et érotique. Sa langue vient savourer la saveur de ses lippes quelques secondes juste pour le plaisir de le provoquer. « A moins, que tu ais le fantasme de te faire appeler Daddy. » Il le taquine éhontément en ouvrant ses paupières. Il le fixe avec mesquinerie, un sourcil soulevé. « Si tu es un homme sage, je verrai peut-être à satisfaire ton fantasme. » Il conclut dans un rire franc et chaleureux alors qu’il abandonne toute emprise sur cet homme pour rejoindre son côté du canapé plus fier que jamais de sa connerie. Un sourire taquin ourle ses lippes alors qu’il se pince les lèvres, le regard provocateur ancré à celui de son invité.
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Dim 4 Oct - 13:49
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“On récolte ce que l'on sème” paraît-il, en l'occurence, pour ta pars, il s'agissait là d'un brasier. Tu ne devrais pas souffler sur les braises qui vous animent et pourtant, c'est ce que tu fais ; jouant avec les désirs et nerfs du pianiste. Bien que cela ne soit que pure taquinerie, amicale -mon œil-, le changement dans son regard et voix ne t'échappes point. Vraiment oui.. Souffles-tu, ta propre voix se faisant limite murmure tandis qu'il s'approche. Un sourire amusé vient ourler tes lippes, disparaissant bien vite lorsque les siennes les rejoignent pour un baiser. Une petite vague de frisson parcours ton échine sous le contact de ses phalanges contre ta nuque, l'une de tes menottes ayant d'ailleurs prit place sur l'une des joues du brun. Cet échange est trop cours à ton goût, mais tu le laisses filer, la pulpe de tes doigts glissant contre sa peau lorsque son faciès vient à reculer ; tu ne te gênes nullement pour lui tapoter la joue avant qu'il ne s'éloigne de trop. Un rire franc s'épanchant hors de tes lèvres, remplacé par un sourire malicieux et taquin. Tu as tout intérêt à demeurer sage également dans ce cas. N'ajoutant rien de plus, tu conserves un petit sourire en coin avant que ton fessier ne quitte le canapé. Récupérant ce qu'il restait sur la table basse, tu débarrasses celle-ci, cessant ainsi ce petit jeux entre vous. Après tout, les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures. Le salon en ordre, tout comme la cuisine, tu retournes auprès de ton hôte, bien que tu demeures debout cette fois-ci. Récupérant ton veston de cuir, tu glisses celui-ci sur tes épaules. Je suis désolé de ne pas rester plus longtemps, j'ai un shooting de prévu demain matin. Lui adressant un sourire désolé mais sincère, tu t'avances vers lui tout en remontant la fermeture éclair de ton vêtements. Nous nous reverrons au dîner, Ruben. Tu m'enverras tes disponibilités par SMS, d'accord ? À présent face à lui, le surplombant même, tu te penches en douceur ; tes phalanges venant attraper son menton dans une prise douce mais ferme. Ton faciès ne tardes pas à s'approcher du sien, marquant un espace de quelques centimètres tout de même alors qu'un sourire taquin étire tes commissures. Je vais garder l'idée sous le coude, “bébé”. Ton timbre de voix c'était fait bien plus bas et chaud sur ce mot. Tes iris ancrées aux siennes un bref instant, tu redresses à peine le visage, déposant un baiser sur son front pour ensuite échapper à tout contact et ainsi sortir de son espace. Tournant tranquillement les talons, tu te diriges vers la porte d'entrée. Un dernier regard dans sa direction et tu quittais la villa du pianiste. Demeurer raisonnable avait été difficile et tu en venais presque à remercier Owen -ton manager- d'avoir casé un shooting pour demain matin ; sans quoi, peut-être aurai tu commis une bêtise. Soupirant tout un passant une main sur ton faciès, tu te dirigeas vers la moto stationnée non loin puis parti.

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— FIN —
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