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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03)

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Ruben Leeroy
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https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t7481-ruben-music-is-a-world-within-itself-it-s-a-language-we-all-understand
Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03) Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
Ruben Leeroy
Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03)
Dim 19 Juil - 21:29

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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo.
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Ses phalanges demeurent hésitantes sur son instrument malgré l’envie dévorante qui assaille ses tripes. Il s’efforce de surpasser cette douleur qui est solidement ancrée en lui et qui ne semble pas le quitter. Il est difficile de faire son deuil, d’accepter qu’il ne puisse plus jamais faire chanter son instrument de la même manière que par le passé qu’il va devoir poursuivre ses créations sur des instruments dématérialisés dont il savoura leur mélodie que par les sons de haut-parleurs. C’est toute une nouvelle vie qui s’ouvre à lui, emplie de nombreuses frustrations qu’il a encore du mal à tolérer. C’est un combat de tout instant pour le pianiste. Il s’efforce de ne pas baisser les bras, de jouer tous les soirs de son instrument pour continuer à avancer et ne pas se laisser ronger par la peur. Stefan a cette posture qui fait qu’il le pousse vers l’avant sans lui laisser aucune échappatoire. Leur deal semble porter leurs fruits, car leur relation décousue a le mérite de l’ancrer à l’instant présent et l’éloigne de cette douleur latente qui lacère son cœur depuis que Wilfried a quitté son appartement quelques semaines auparavant. Ses phalanges glissent malencontreusement sur les mauvaises notes, lui arrachant une grimace insatisfaite. Il reprend son souffle, inspire profondément pour contenir cette souffrance qu’il s’efforce de camoufler derrière un visage impassible. Malheureusement, c’est tout le contraire. Il sent tout son être saigner et le seul moyen de s’en défaire et de se plonger corps et âme dans la composition et la construction d’une nouvelle vie, dédouanée du passé qui n’a plus rien à lui offrir. Simplement vêtu d’un jean, les cheveux encore légèrement humides d’une douche qu’il a prise en rentrant, il s’efforce de retrouver sa concentration pour jouer une gamme de notes qu’il veut entendre raisonner même si elles demeurent décousues du fait qu’il ne peut les réaliser à la suite comme il le voudrait. Son esprit se déconnecte de son cœur pour se concentrer totalement sur les différentes notes, les enchainant convenablement dans son esprit avant d’abandonner les touches pour les figer sur la partition avec ce crayon qu’il glisse derrière son oreille. Depuis combien de temps est-il là, sagement assis sur le banc de son instrument favori ? Il ne saurait le dire. Une heure, sans doute plus. Il perd la notion du temps et de l’espace. Plongé dans son art, il oublie l’ensemble des cartons qui s’amoncellent dans sa demeure. Ruben a pris la décision de quitter cette maison pour une autre demeure, plus accessible, moins exubérante, plus à l’image de celui qu’il devient jour après jour. Il a pris le temps de définir ses attentes avec une décoratrice d’intérieur qui est en train de lui concocter une demeure à l’image de l’homme qu’il devient sans qu’il le sache lui-même. C’est le son strident de la sonnerie de l’interphone qui l’arrache de ses réflexions. Sans réfléchir, il appuie sur le bouton de son application pour permettre à la personne d’entrer dans l’allée. Son cœur manque de rater un battement lorsque son esprit prend conscience qu’il s’agit de Björn. Au lieu de cela, son myocarde se met à s’emballer dans sa poitrine alors qu’il est résolument désorienté par cette arrivée impromptue. Que fait-il ici ? Ce n’est pas dans les habitudes de l’ami de sa famille de venir sans prévenir, d’autant plus chez lui. Se serait-il passé quelque chose avec ma mère ? L’inquiétude s’enlise dans ses veines alors qu’il se redresse trop rapidement sous son élan. Il manque de perdre l’équilibre et se rattrape juste à temps au bois de son instrument pour rester sur ses jambes. Il faut dire que cela fait plusieurs jours que sa mère s’efforce de le contacter, mais qu’il ignore. Elle sait qu’il s’est passé quelque chose. Si sa première rupture avait été facile a camouflé, il le devait à son accident, mais dans le cas présent, c’était une autre affaire. Sa mère le connaissait bien trop bien pour savoir qu’il lui cachait quelque chose. Mais se serait-il passé quelque chose de son côté et qu’il ignorerait en faisant l’homme occupé ? D’une main fébrile, il attrape sa cane pour rejoindre l’entrée. Il oublie son T-shirt qu’il avait abandonné d’enfiler. Il se traine jusqu’à la porte d’entrée qu’il entrouvre aussitôt arriver devant elle. Il prend juste le temps d’inspirer profondément pour se donner le courage de contenir son ébranlement alors qu’il se sent tous ses sens en éveil. « Hey... » Il souffle dans une voix douce, résolument partagé entre joie et inquiétude de le voir en face de lui, après leur dernière soirée malaisante au concert philharmonique. Son regard s’égare sur le corps de cet homme qu’il désire toujours autant même après y avoir gouté. Seulement, ce n’est pas son physique qui trouble tous ses sens, mais bel et bien ce regard noisette qui vient s’enliser dans ses rétines. Sa respiration s’accélère alors qu’il déglutit. Il lui offre un sourire qui se veut bienveillant alors qu’il s’éloigne légèrement de la porte pour l’inviter à entrer. « Ça fait plaisir de te voir. Qu’est-ce qui t’amène par ici ? » Il le questionne alors qu’il prend conscience de sa tenue plus légère qu’en accoutumé. La profondeur de son regard lui arrache un frison d’anticipation, car il se rappelle pleinement la chaleur de ce corps contre le sien et la douceur de ses gestes. Il serait assurément facile de se laisser tenter, mais Ruben a assez de recul pour entrevoir que ce serait une mauvaise idée. Il a besoin de se reconstruire, de réparer son cœur avant d’accepter d’appartenir de nouveau à quelqu’un. Seul le temps lui permettra de s’en sentir capable à l’avenir. « Entre. Ne fais pas attention au remue-ménage. Je suis en plein déménagement. » Il lui indique en lui laissant l’opportunité de fermer la porte derrière lui alors qu’il avance vers le salon où traîne diverses partitions et le T-shirt qu’il vient s’emparer pour le remettre en tachant d’utiliser le canapé comme appui pour son corps. Il s’efforce de le remettre rapidement comme s’il s’efforçait de fuir ce regard brûlant qui parvient à faire frissonner son épiderme. « Puis-je t’offrir quelque chose à boire ? » Il lui propose en glissant ses phalanges dans sa fine chevelure qui reprend peu à peu forme. Déjà deux mois. Deux mois que son existence a basculé de nouveau loin du regard de ses proches, mais il s’en sort plutôt pas mal. Sans doute que Yaël serait fier de lui s’il savait…

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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03)
Ven 31 Juil - 19:56
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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo.

The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you.

Il était rare que Camber vienne à te téléphoner, du moins, la madre ne le faisait jamais sans raison et encore moins s'il ne s'agissait pas d'une urgence. Observant l'écran de ton téléphone en plissant le regard, tu glisses la cigarette que tu t'apprêtais à fumer derrière l'une de tes oreilles et ce avant de décrocher. Bonjour Camber. Est ce que tout va bien ? “Björn ! Je suis désolée de te déranger.. Est ce que tu as deux minutes..?” Ton manager en approche, tu lui fais signe d'attendre tout en t'éloignant vers les balcons. Bien sûr, je t'écoute. Il te semble entendre soupirer à l'autre bout du fil, la voix de ton amie reflétant sans mal une certaine inquiétude, contrariété. “Je m'inquiète pour Ruben.. Cela fait plusieurs jours que je ne l'ai pas vu et la dernière fois, il ne me semblait pas au meilleur de sa forme. J'ai peur qu'il me cache quelque chose, comme pour son accident, qu'il ne joue la comédie.. Il dit aller bien mais c'est mon fils et je sais reconnaître lorsqu'il ment..” Demeurant silencieux, ton front se plisse suite à ses mots. Voilà qui était étrange en effet. Mordillant ton ongle de pouce d'un air pensif, tu pivotes pour finalement retourner à l'intérieur de l'agence, le pas tranquille. Je vois.. Ne t'inquiète pas, je sors du travail et file faire un saut chez lui, voir si tout va bien, d'accord ? “Merci beaucoup Björn. Tiens moi au courant, s'il te plaît.” Compte sur moi, à bientôt. Le sourire que tu affichais sur ces dernières notes légères disparu bien vite, laissant à nouveau place à un faciès sérieux. Il est vrai que depuis votre dernière sortie -qui étrangement s'était avérée tendu-, tu n'avais pas eut de nouvelle de Ruben. Ton portable rejoignant la poche de ton pantalon, tu rejoins Owen d'un pas pressé. Annule le dernier shooting de la journée, reporte le à demain matin si possible. J'ai quelque chose d'urgent à faire. Le rouquin allait ouvrir la bouche mais se retient, tu récoltas un simple signe de tête tandis qu'il s'éloignait. Massant l'arrête de ton nez, tu en profitas pour récupérer la cigarette laissé de côté un peu plus tôt ; celle-ci prisonnière de tes lippes, tu ne tarda pas à l'allumer, tirant une longue latte. Que ce passe t-il Ruben.. Soufflant la fumée dans un soupire, tes pas te mènent jusqu'à la loge où tu récupère ta veste en cuir sombre. Saluant le restant de l'équipe, c'est d'une façon quelque peut pressé que tu rejoins le parking et ton engin à deux roues. Écrasant la cigarette pour jeter le mégot dans une poubelle non loin, tu enfourches ta bécane, met le contact et t'éloigne après un magnifique crissement de pneus. Respectant tout de même les limitations de vitesse -quoique-, tu files avec agilité entre les voitures, slalomant, dépassant celles-ci sans mal pour finalement rejoindre la villa du brun après 40 bonnes minutes de route. Le contact de coupé, tu passes une main dans ta chevelure afin de remettre en ordre celle-ci tout en te dirigeant vers la sonnette du portail. Un coup sur celle-ci et tu attends. Malgré tes airs calme, tu ne peux cacher l'étrange boule d'angoisse qui prend peu à peu place dans le creux de ton estomac. Est ce ma faute..? Le portail s'ouvrant, tu souffles doucement en montant l'allée. Cela faisait plus d'un mois et demi que lui et toi ne vous étiez revu, depuis le concert à vrai dire. Pinçant les lèvres, tu relèves les yeux vers la porte d'entrée, prêt à frapper celle-ci lorsqu'elle s'ouvrit. Découvrant ton ami, tu laisses un instant ton regard parcourir sa silhouette, prenant ainsi note de son t-shirt manquant pour t'attarder sur sa peau basanée. Après un bref raclement de gorge, tu réponds simplement. Bonjour Ruben.. Esquissant un léger sourire, bien loin de ceux que tu avais l'habitude d'arborer, tu finis par entrer suite à son invitation silencieuse. Retirant ta veste de cuir, tu conserves celle-ci sur l'un de tes avant-bras, ton regard parcourant rapidement la pièce dans laquelle vous étiez ; des cartons, des papiers qui à première vu ressemblaient à des partitions. Après un simple hochement de tête, tu fermes la porte derrière toi pour finalement faire quelques pas et ainsi rejoindre le brun plus loin. Glissant un regard sur sa personne alors qu'il enfilait son t-shirt, tu lui adresse un mince sourire. Non merci.. Et quant à ce qui m'amène par ici, c'est toi, Ruben. Ta mère est inquiète de ne pas avoir de tes nouvelles, à un tel point qu'elle en est venu à m'appeler.. Tu t'étais exprimé tout en marchant d'un pas tranquille, récupérant une feuille griffonné pour en lire les notes ; ton esprit n'ayant point de mal à jouer la mélodie par la suite. Je vois que tu es occupé.. Mais ne laisse pas ta mère sans nouvelles, d'accord ? Elle se fait suffisamment de soucis pour toi.. Moi également. Ajoutes tu en reposant la feuille, ton attention se portant ensuite sur lui. Alors ? Que ce passe t-il pour que tu disparaisses ainsi sans donner de nouvelles ? Ton timbre de voix était calme, tout comme tes paroles bien que ton faciès n'affichait aucun sourire en cet instant. Tu étais inquiet oui, curieux également mais surtout en proie à un conflit intérieur ; enfin, histoire de revenir à une note plus légère, tes prunelles havanes glissèrent sur le piano puis revinrent à Ruben ensuite tandis qu'un mince sourire étirait tes lippes. Tu as finis par te remettre à en jouer ? Bien qu'il s'agissait de ta propre question, tu ne pu empêcher le sourire chaleureux et empli de fierté prendre place sur ton faciès. L'idée que Ruben puisse reprendre la musique t'apportait une certaine joie, tu ne pouvais le nier ; cela signifiait qu'il remontait la pente, pas vrai ? Tes iris demeurant sur lui, tu conserves ton sourire et ce dans l'attente d'une réponse qui, tu l'espères, sera bonne.


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• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03)
Jeu 6 Aoû - 13:20

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Son trouble est manifeste lors que ses prunelles s’enlisent dans les ambres de son ami qui se révèle être encore plus beau dans cette tenue de motard. La maturité de ses traits a toujours plu à l’hispanique. Il est le premier homme sur lequel ses yeux se sont portés lorsqu’adolescent ses sens étaient en ébullition. Le désir est toujours là, profondément ancré en lui, d’autant plus désormais qu’il y a goûté. Il est inévitablement attiré par cet homme. D’autant plus désormais qu’il est parvenu à cerner un peu plus le mystère qui l’entoure. Il dégage un charisme qui le fait fondre et baiser sa garde. Il lui est difficile de garder les idées claires à sa présence. Ces sens sont à fleur de peau. Il redécouvre le plaisir de se laisser dompter par un autre homme. D’autant plus désormais qu’il n’a plus de raisons de résister, si ce n’est par égard par cet homme. Il serait aisé de se laisser tenter par une nouvelle relation amoureuse, mais Ruben ne se sent pas encore capable de prendre soin de quelqu’un d’autre. Son âme et son cœur sont encore trop possédés par les iris clairs d’un allemand. Un homme dont le souvenir est encore présent et qui lui manque terriblement. Il doit se sevrer de cet amour avant d’envisager quoi que ce soit. Il a pris la décision de se sevrer dans les bras de Stefan avec qui les règles sont bien définies. L’amour ne fleurira jamais dans leur poitrine. L’harmonie de leur relation puise sa force dans leur amour pour la musique et l’envie de le voir prendre un nouveau départ. Il sent qu’il avance. Les pas sont ceux d’une fourmi, mais il y parvient. Il a préféré se tenir éloigné de cet homme pour résister à la tentation qu’il représente. Au fond, Björn connait peu de choses de lui, seulement ce qu’il a accepté de lui révéler. Il ne connait pas le vrai Ruben, celui qu’il est devenu à la suite de son existence. Il ignore à quel point il est une âme torturée qui s’efforce de préserver les siens. A-t-il envie qu’il le découvre ? Il aimerait l’en préserver, parce qu’il est doux de redevenir ce gamin impérieux et détaché à ses côtés. Il lui inspire une telle sérénité qu’à ses côtés, il se sent à sa place, lavé de tous ses tourments. Pourtant, il se doit d’assumer l’homme qu’il est devenu et sans doute que Björn devrait lui aussi en prendre conscience pour percevoir que le pianiste n’est plus réellement le gamin qu’il a connu. Seulement, il est difficile de lutter contre sa pudeur. Conscient du regard de Björn sur lui, il s’éloigne de cette tentation qui titille ses sens. Il l’invite à le suivre, use de paroles légères pour tenter de masquer son malaise dû à un désir et une fébrilité qu’il peine à masquer. Björn est sur sa réserve. Il le perçoit dans l’éclat de son sourire qui n’atteint pas ses prunelles. Ce changement qui ne fait que l’ébranler d’autant plus à mesure qu’il se confirme à ses côtés depuis leur rencontre chez le Norvégien. Ruben ne sait pas comment l’interpréter et n’ose pas s’aventurer dans cette voie. Pourtant n’ai-je pas le premier à vouloir arrêter les non-dits ? N’ai-je pas assez souffert par leurs fautes ? Ce silence qui plane autour d’eux ne fait que le mettre mal à l’aise. La posture de Björn semble différente à d’habitude. Sa jovialité semble l’avoir quitté pour ne laisser place qu’à cette fermeté presque paternelle qui le fait frissonner. Il est là à cause de ma mère, car elle s’inquiète pour moi... Le mystère se dévoile à mesure que les vérités se dévoilent, sonnent comme des reproches à ses oreilles et irritent sa fierté. « Je vais bien et occupé comme tu le vois. » Il lâche dans un ton un peu plus sec avant de glisser sa main dans sa nuque. « Désolé, je ne voulais pas dire ça comme ça. » Il conclut en venant plonger ses iris dans celles de cet homme qui l’observent avec attention. Il lui donne l’illusion de le sonder et une part de son âme désire être imperméable à son regard, mais c’est impossible. Ruben ignore quoi dire à ce sujet alors il laisse le Norvégien orienter la conversation sur le piano. Son sourire sincère fait battre plus fermement son myocarde dans sa poitrine. Sa fierté se lit dans ses prunelles et l’atteint en plein cœur. « Oui… Un ami m’a poussé à le faire. Enfin, il m’y a plutôt contraint cette tête de mule. » Il lâche dans un petit sourire en coin alors qu’il vient s’asseoir sur le banc de son piano. « Il a un pouvoir de persuasion qui marche avec moi. Je ne pourrais jamais refaire chanter mon piano comme par le passé, mais cela ne doit pas m’arrêter pour autant. Rien ne m’empêche de composer comme avant. Je vais juste devoir m’habituer à laisser d’autres musiciens les jouer parfaitement à ma place. » Il indique en venant se tourner vers son piano pour réaliser une série de notes avec sa main valide. « Concernant mon silence… » Il ajoute en laissant planer un long silence. « J’avais besoin d’être seul et de réfléchir. » Il indique en venant glisser son regard vers celui havane de son invité. « Je vais mieux ces derniers jours, mais ce n’était pas le cas ces dernières semaines. » Il déglutit en venant inspirer profondément. « Je me suis séparée de mon petit ami… même si c’était la meilleure solution à prendre, ça m’a profondément fait mal parce que j’étais vraiment amoureux de lui et je voulais croire que je pouvais me reconstruire à ses côtés, mais la vérité, c’est que je ne faisais que le plonger avec moi dans cette chute des enfers. J’attendais trop de lui, de moi, de nous. Au fond, il n’y a que moi qui peux me sauver. Je l’ai percuté ces derniers jours. » Il indique en relâchant la pression de ses doigts sur les notes de musique. « Navré de t’avoir inquiété, Björn, comme d’avoir inquiété ma mère, mais il fallait que j’affronte ça seul. Ce serait trop facile de chercher à me consoler dans tes bras. J’en meurs d’envie, mais ça ne serait pas sain. Ni pour toi, ni pour moi et encore moins si on souhaite devenir un "nous", un jour prochain. » Il s’efforce de mettre cartes sur table puisqu’il s’est intimé à ne plus rester dans des non-dits. Ses prunelles ancrées à celles du Norvégien, il s’efforce de le sonder à son tour pour entrevoir ces émotions face à ses déclarations.
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Jeu 6 Aoû - 23:44
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La réponse que t'avait offert Ruben était quelque peut acide, agressive et cela avait suffit à te faire hausser un sourcil. Pourtant, tu laissais couler. N'étant guère d'humeur à chercher le conflit, encore moins avec lui et pour une telle broutille, tu te contentas de conserver le silence. C'était néanmoins étrange et nouveau de voir une telle réaction chez le plus jeune, quelque chose auquel tu devrais sûrement t'habituer. Mais sa mère était inquiète pour lui, tu étais inquiet pour lui ; un bref soupire s'échappa d'entre tes lèvres suite à cette situation. L'étrange sensation de malaise et d'irritabilité qui avait prit place à la base de ta nuque eut vite fait de prendre la poudre d'escampette suite au changement de sujet. Ce n'était pas plus mal, l'atmosphère semblait ainsi moins pesante. Un mince sourire vient d'ailleurs étirer tes commissures en l'entendant parler de son ami qui l'avait contraint à reprendre la musique. C'est une bonne chose d'avoir un ami de cet acabit. Quant à la musique, même si celle-ci est interprété par d'autres, elle demeurera ton chef-d’œuvre. Ta création. Demeurant debout, à quelques pas de ton interlocuteur, tu laisses tes iris havanes parcourir son faciès pour venir reposer par la suite sur sa main valide et les touches qu'il venait à frôler de ses doigts. Les choses ne seraient plus pareil oui, il fallait malheureusement l'accepter et avancer. Comme prit dans tes pensées, tu ne relevas les yeux que lorsque la voix de Ruben ce fit à nouveau entendre. Tes prunelles ancrées aux siennes, tu te contente d’hocher en douceur tout en lui prêtant -comme toujours- une oreille attentive. La tirade qui suivit pénétra ton esprit pour y être analysé, ton cerveau se chargeant de coller les morceaux et ainsi éclaircir le tableau de tes inquiétudes. Une séparation n'était jamais évidente et dans le cas de Ruben, tu comprenais parfaitement sa démarche, toi même ayant tendance à agir de la sorte. Le retrait et le silence étant toujours appréciable dans ses moments difficiles. Tes lèvres qui jusque là formaient une ligne fine et parfaite finirent par se mouvoir, tu allais prendre la parole quand ton interlocuteur reprit. La suite te laissa coi, interloqué. Tes pensées s'emballent tout comme ton myocarde dans le creux de ta poitrine. Cette déclaration t'ébranles, te réchauffe quelque part le cœur et en même temps, c'est douloureux. Tu as des principes Björn, dont un que tu n'as jamais outre-passer, celui de la neutralité. Tu aimerai t'ouvrir, lui faire part de ce que tu ressens en cet instant. Lui dire qu'à deux vous arriveriez à refermer ses plaies, que tu serais là pour lui quoiqu'il arrive. Mais rien ne sort, rien ne vient. Tes poings se serrent sous ta veste de cuir tout comme tes mâchoires. Tu prends sur toi, une fois de plus, adoptant ainsi un attitude inflexible et ce malgré ton cœur qui saigne. Je ne peux pas... Cela risque de t'influencer Ruben, c'est à toi de faire tes propres choix. Ce terrible constat te fait limite mal à en crever. Tu avais mis le temps à réaliser l'étendu de tes sentiments à son égard et maintenant qu'il est là, en face de toi, qu'il te serai tellement facile de venir l'enlacer, lui parler ; tu demeures silencieux, interdit, souffrant. Détournant le regard tout en conservant ce faciès en proie à la neutralité, tu réponds simplement. Je suis désolé d'apprendre tout cela... Et ne t'inquiète pas pour ta mère, je passerai lui toucher un mot afin de la rassurer. Ta silhouette se détourne, s'éloignant de Ruben comme pour fuir toutes tentations, toutes pensées mais aussi cette douleur qui avait prit place dans le creux de ton torse. Vu que tu vas bien et que tu es occupé, je ne vais pas te déranger davantage. Si tu as besoin de quoique ce soit, tu as mon numéro. Cela pouvait paraître froid, tout comme ton attitude. Mais que pouvais tu faire de plus ? Tu étais humain après tout, tu comprenais parfaitement sa position. Enfilant ta veste, tu viens à récupérer ton paquet de cigarette qui reposait dans l'une de ses poches. Récupérant une cancérette, celle-ci prit place entre tes lèvres, scellés. Le sourire n'était pas au rendez-vous, il ne le serai plus.

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• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
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Ven 7 Aoû - 11:28

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Ses nerfs sont à fleur de peau. Il est difficile pour lui d’avoir les idées claires, surtout en présence du Norvégien. Sa présence décuple sa sensibilité et joue avec ses désirs. Ce n’était pas dans son intention de hausser la voix, mais son instinct de préservation a dépassé sa raison. Il perçoit bien que ce comportement déplait à Björn, son froncement de sourcil en atteste, alors automatiquement, il s’excuse, conscient qu’il ne devrait pas agir de la sorte, mais plutôt être reconnaissant du fait d’être entourée d’âmes aimantes qui s’inquiètent pour lui. Seulement, il est plus facile à dire qu’à faire d’accepter toute cette bienveillance lorsqu’auparavant on était totalement indépendant et plein de vie. Il se doit malheureusement d’accepter sa faiblesse, d’encaisser sa douleur et de faire un deuil d’une existence qui ne sera malheureusement plus sienne. C’est loin d’être évident. Il est même dépossédé de ses œuvres qui ne pourront que se révéler par l’interprétation d’autres musiciens. Cela reste son chef d’œuvre, mais ce n’est clairement pas la même chose. Cependant, il va devoir apprendre à s’en satisfaire. Des concessions encore et toujours alors qu’il avait l’habitude de n’en faire aucune par le passé. Le cheminement est dur, tout comme de reprendre des cours de piano, pour lui l’illustre génie du piano qui a fait rêver des salles de concert complètes. « Tu as raison, malheureusement je crains de n’avoir pas encore assez de recul pour m’en satisfaire. » Il admet avec cette humilité qu’il s’efforce de détenir pour canaliser cette fierté auparavant abondante. Ses doutes sont perceptibles dans le son de sa voix, lui qui par le passé avançait sans aucune crainte, conscient de ces capacités et de son talent. Sa menotte cesse de jouer de la musique pour aborder la raison de sa présence. Il se dévoile simplement, explique la réflexion qui l’a mené à se couper du monde, mais également les prises de conscience qu’il a perçu avec du recul. Son silence n’était pas calculé. Il lui a semblé que c’était la meilleure solution sur l’instant. Il n’est pas assez fort psychologiquement pour se lancer dans une nouvelle relation même avec Björn. Il a peur de détruire quelque chose qui pourrait être sain pour eux. Il s’efforce d’ouvrir son cœur à cet homme, de suivre ses nouveaux préceptes qui mettent en avant le fondement d’une communication avec autrui. Il le sent attentif et en même temps ébranlé par ces propos. Son silence le chamboule, car il ne sait pas trop quoi en penser, notamment lorsqu’il le voit plonger en pleine réflexion, qu’il sent ses traits se tendre. Il sent que le Norvégien retient ce qu’il veut dire, qu’il adopte cette posture détachée qui en fait sa force, mais qui à cet instant perturbe le pianiste. Il bat en retraite comme si ce qu’il venait de dire n’était pas un vivier pour discuter. À quoi s’attendait-il ? Ruben l’ignore, mais le voir si détache le blesse sans qu’il n’y soit préparé. Lorsqu’il le voit s’éloigner de lui, son corps vient naturellement réagir. Il ne veut pas le voir partir de cette manière. En conséquence, avec l’aide de sa canne, il se redresse pour le suivre. « Björn, s’il te plait, attend. » Il souffle dans une voix légèrement cassée pour l’intimer à se tourner vers lui. Ses prunelles brillent de cet émoi qu’il a du mal à masquer. « Tu n’es pas obligé de partir. Je suis heureux que tu sois là. » Il murmure sans le lâcher du regard alors que du bout de ses doigts de sa main invalide, il vient doucement frôler le cuir de sa veste qu’il vient de remettre. « Vraiment. J’avais envie de te voir. J’aime l’homme que je suis avec toi. » Il murmure en venant remonter sa menotte sur le tissu. Il sent encore les sensations du frôlement du tissu malgré le fait de ne pas pouvoir bouger ses phalanges. C’est résolument perturbant, mais sa caresse se veut seulement apaisante, initiative d’une intimité qu’il veut créer avec cet homme. Son regard vient se poser sur sa menotte qui ose ce premier contact qui vient faire trembler son myocarde dans sa poitrine. « Si tu n’es plus intéressé, dis-le-moi, Björn. N’aie aucune crainte. Je suis assez fort pour tout encaisser. » Il murmure cherchant difficilement ses mots alors qu’il glisse le bout de ses phalanges contre sa mâchoire dans une légère caresse avant de rompre le contact. « Je sens bien que je te chamboule. Cela me perturbe tout autant. Je… Je voudrais passer au-dessus de ce malaise que j’ai créé. Dis-moi ce que je peux faire s’il te plait. J’ai besoin de toi, de ton amitié, mais sans doute que j’en demande trop, désolé. » Il murmure, s’efforçant d’être sincère entre ses besoins, ses désirs et le bon sens. Il ne veut pas perdre la dynamique de leurs rencontres, mais il perçoit que de chercher à mettre des mots sur leur relation n’a fait que les embrouiller et les entrainer sur une pente où ils ont perdu leur repère et cela lui fait craindre de passer à côté d’un possible avenir à ces côtés. À croire qu’il n’est pas foutu d’être sain pour quiconque…
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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03)
Ven 7 Aoû - 13:26
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The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you.

Dos à ton interlocuteur, bien décidé à t'en aller, tu cesses néanmoins tout mouvement lorsque la voix de celui-ci t'appelle, te retient. Fermant un cours instant les yeux, tu finis par pivoter afin de lui faire face et ce tout en retirant la cigarette qui avait prit place entre tes lèvres. Conservant une expression neutre, tes prunelles havanes avisent Ruben puis la main de celui-ci contre le cuir de ta veste. Tu écoutes sans un mot, ajoutant un peu plus de perturbation à tes pensées, un peu plus d'ébranlement à ce que tu ressens. Tu aurai pu être apaisé par ses mots, par sa gestuelle, mais ce qu'il vient à ajouter eut l'effet d'une pique. Alors que sa main sans vie quittait ta mâchoire, tu viens à attraper celle-ci, un soupire traversant tes lippes. Comment peux tu penser cela... Tu n'étais pas des plus expressifs habituellement, notamment dans cette situation qui requière des choix, des prises de décisions. Tu aurai aimé lui dire ce que tu avais sur le cœur, mais cela allait contre tes principes et en cet instant, tu étais partagé. Fermant les yeux, tes lèvres viennent à frôler en douceur les phalanges que tu tiens entre tes doigts, déposant des baisers aussi léger que des plumes sur celles-ci. Tes iris retrouvant celles de ton interlocuteur pour s'y ancrer. Si tel était le cas, je ne serai pas là.. Je ne m'inquièterai pas pour toi, Ruben. Relâchant sa main, tu soupires en passant tes doigts dans ta chevelure, le blond cendré du passé laissait peu à peu place au poivre et sel. Marquant une pause tout en mordillant ta lèvre inférieure, tu finis par te lancer. Puisque la soirée se prêtait aux révélations, aux aveux, soit. Je sais que j'ai tendance à ne rien dire, notamment ces derniers temps, mais c'est pour ton bien Ruben. Tu traverses une phase où il te faut réfléchir, faire des choix, prendre des décisions.. L'une de ces phases où je suis là pour t'épauler au besoin, mais, où je me dois de garder ce que je ressens sous silence. Ta menotte qui avait parcourus ta chevelure finit par glisser sur ta nuque avant de reprendre place le long de ta silhouette. J'ai pour principe de rester neutre dans ce genre de situation et ce pour une raison toute simple. Ne pas influencer. J'ai beaucoup de chose à te dire Ruben, mais ce n'est pas le bon moment pour cela. Il te faut déjà récupérer de ce que tu as vécu et traverses en ce moment. Le fixant avec douceur, tu finis par lui adresser un léger sourire ; pas aussi éclatant qu'à l'accoutumé, mais doux, rassurant. Tu me chamboules oui et cela ne m'étais pas arrivé depuis des années, mais, c'est dans le bon sens, ne t'en fais pas. Peut-être que cela n'est pas raisonnable, mais c'est aussi pour toi une façon de partager ce que tu ressens sans avoir à mettre de mot dessus. Doucement, tu glisses une main dans son dos à hauteur d'omoplates tandis que l'autre venait retrouver le creux de ses reins et ce pour l'étreindre, le serrer contre toi. Abaissant ton visage, tu murmures non loin de son oreille. Je suis là pour toi Ruben, je l'ai toujours été et le serai toujours. Tu ne m'en as jamais trop demandé, c'est à moi d'être patient. Puis tu recules enfin tout en le relâchant, la cigarette de tout à l'heure reprenant sa place initiale entre tes lèvres. Lui adressant un petit sourire, tu ouvres la porte afin de rejoindre l'extérieur. Tu ne comptais pas t'en aller tout de suite, pas avec ce que vous veniez d'échanger. À la place, tu viens t'installer à l'extérieure de la villa et ce le temps de fumer. Ton regard se perdant sur l'horizon alors que l'après-midi touchait à sa fin.

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• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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• date de naissance : 01/04/1994
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Ven 7 Aoû - 21:54

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Ruben souhaite retenir le Norvégien, briser la distance qui semble s’être creusée depuis ce déjeuner chez le plus âgé face à ses révélations. Leur soirée au concert atteste de la gêne et des non-dits qui semblent les embourber dans une situation inextricable. Désormais séparé de Wilfried, il est désormais un cœur libre, mais ce n’est qu’une illusion. Il lui faudra du temps pour se sevrer de cet amour qui l’a ébranlé et marqué jusqu’à dans sa chair. Il ne pourra jamais oublier cet homme qui lui a fait connaitre l’amour sous toute couture de la manière la plus exaltante à celle plus destructive. Cette relation l’a détruit et aujourd’hui, il a besoin de se reconstruire, découvrir l’homme qu’il est devenu après toutes ces épreuves. Cela ne se fait pas en un claquement de doigts. Il a la chance d’être bien entouré et sa liaison avec Stefan, aussi singulière puisse-elle l’être lui assure un équilibre. Cependant, il ne peut nier la vive émotion qui le bouleverse à chaque fois que ses prunelles retrouvent celles havanes du Norvégien. Il ne peut lutter contre l’affection qu’il lui porte, encore moins les sentiments qui se sont nichés en traitre au fond de sa poitrine. Il sait pertinemment que la situation doit être compliquée autant pour lui que pour cet homme qu’il ne lâche pas du regard. Sans doute devrait-il le laisser partir, digérer toutes les révélations qu’il vient de lui faire, mais l’inquiétude l’en empêche. Il craint que son inclinaison ne soit qu’à sens unique, que toutes ces complications aient pu entacher l’attrait qu’il a développé à son égard. Le détachement sans doute feint de la part du Norvégien avive son anxiété qui le pousse à agir, à oser en le frôlant dans cette proximité qu’il recherche malgré sa raison. Sa main invalide s’éloigne de cette chair qu’il désire d’autant plus depuis leur première étreinte, mais dont il se prive pour ne pas réitérer ses précédentes erreurs. Le contact de sa main chaude autour de sa paume lui arrache un frison et fait flancher ses prunelles. Ses paroles ont un effet embaumeur sur son myocarde qui continue sa course précipitée dans son cœur. Le frôlement de ses lippes contre ses phalanges abimées l’émeut comme lorsqu’il les avait effleurés durant leur étreinte lascive. Il se montre attentif à ses propos, à sa gestuelle pour chercher à comprendre cet homme qui se révèle toujours être un mystère pour lui. Un mystère qui se dévoile petit à petit et dont il estime chaque facette révélée et qui ne fait qu’accroitre l’affection qu’il lui porte. Björn lui révèle sa vision de la situation et cela lui permet d’entrevoir la situation sous l’angle de cet homme qu’il aspire à avoir dans son existence. Son sourire doux et rassurant vient alléger la pression qu’il ressentait au sein de sa poitrine. Son acceptation l’ébranle alors que tout son épiderme s’abreuve de cette étreinte qu’il lui offre et à laquelle il répond en l’étreignant maladroitement de son bras handicapé. Il savoure la pression de son corps contre le sien, l’odeur de son parfum enivrant qui exacerbe ses sens comme le frôlement de son souffle contre son oreille. Sa sensibilité est accrue en compagnie de cet homme. « Merci. » Il murmure contre son oreille à son tour dans une voix tremblante. Ce mot est lourd de sens pour lui, il englobe énormément de choses qu’il ne précise pas. Il suppose que Björn comprendra où il veut en venir. Il relâche la pression de son bras pour rendre au Norvégien sa liberté. Ses prunelles retrouvent celles de son invité qui s’éloigne en glissant sa cigarette entre ses lippes. Pas d’au revoir dans le cas présent. Il s’éclipse juste pour fumer. Il le laisse s’extirper de l’entrée, lui offrant un sourire sincère alors que son myocarde bat la chamade dans sa poitrine. Il en profite pour l’observer au travers de la porte d’entrée durant quelques secondes avant de s’éloigner pour rejoindre son salon où il rassemble les différentes partitions sur lesquelles il a travaillé. Il se sent plus serein que quelques minutes auparavant. Un sourire vient ourler ses lippes lorsqu’il le voit revenir. « Il y a des bières dans le frigidaire si tu le désires. Tu as des projets pour ce soir ? » Il le questionne simplement. « Si ce n’est pas le cas, je pourrais peut-être nous commander quelque chose à manger et passer la soirée ensemble. Enfin si ça te tente. » Il lâche dans un sourire qui se veut sincère. Il serait résolument soulagé de l’avoir à ses côtés, prêt à accepter, ce qu’il est disposé à lui donner.
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Sam 15 Aoû - 11:59
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Le regard tout comme tes pensées perdus vers l'horizon, tu souffles une volute de fumée avant de glisser une main dans ta chevelure cendré. L'après-midi avait été chargé en émotion ce qui étrangement t'arrachas un petit sourire. Si tu te sentais plus léger ? Un peu, mais cela restait minime en rapport à tout ce que tu ressentais, tout ce que tu voulais lui dire. La cigarette prisonnière de tes doigts, tu mordillais distraitement ton pouce ; tu as toujours été patient Björn, mais plus le temps passe, plus cela s'avère difficile. Lâchant un nouveau soupire, tu profites de cet instant de calme et solitude pour attraper ton portable et ainsi rédiger un message à Camber. Un mince sourire vient étirer tes commissures lors de la rédaction de celui-ci. Un message cours mais qui saura calmer les nerfs et taire l’inquiétude de ton amie. Demeurant les iris posées sur l'écran de ton téléphone, tu en fouilles le répertoire jusqu'à trouver le nom que tu voulais, clique et le porte à ton oreille. “Le numéro que vous avez demandé n'est pas attribué.” Silencieux, tu baisses la tête, les mâchoires serrées. Elle avait disparu. Cela remontait à deux jours maintenant, Silène était partie. Lorsque tu étais rentré à la villa, sa chambre était vide, ses effets personnels retirés ; aucun mot n'avait été laissé à ton attention. C'est comme-ci elle n'avait jamais existé, illusion éphémère. Tu ne lui en voulais pas d'être partie, pas vraiment. La colère et peine que tu ressentais était surtout tournées contre ta personne. Tu n'avais pu l'aider à affronter ses démons, à sortir de ce merdier dans lequel la jeune femme c'était fourrée ; tu y avais pourtant cru dur comme fer, crédule, tu te voyais la sauver. Fermant les yeux pour masser un instant tes paupières, tu ne tardes pas à écraser le restant de ta cigarette, récupérer le mégot puis entrer à nouveau dans la demeure du musicien. Tes prunelles se posent sur lui en le voyant non loin, pourtant, tu n'arrives pas à sourire pour le coup. Pour aujourd'hui, il y a un trop gros cumule de tout et malgré le fait que tu sois solide comme un roc ; tu es fatigué d'encaisser, cela se remarque aux traits tirés de ton faciès. C'est sans aucun mal que l'ont pouvait y lire la fatigue, la tristesse et un semblant de déception. Retirant ta veste en cuir sombre, tu accroches celle-ci dans l'entrée, quitte tes chaussure et te diriges tout naturellement vers la cuisine pour y jeter dans un premier temps le mégot puis te laver les mains. Non je n'ai rien de prévu, ni personne qui m'attends. Je suis tout à toi. Avais tu répondu simplement tout en te séchant à présent les menottes, ton regard havane se posant sur la silhouette de Ruben ensuite. Esquissant un léger sourire, tu reposes la serviette à main puis le rejoins à hauteur du salon. Pourquoi pas oui.. Sinon, je peux regarder ce que contient ton frigo et nous cuisiner quelque chose. À moins que tu es une préférence pour une soirée mal bouffe ? Pizza et film ? Ou chinois peut-être ? Tu n'avais pas spécialement faim. En plus d'avoir le cœur lourd, ton estomac était serré, contrarié ; mais pour Ruben, tu ferais un effort. Lui adressant un léger sourire, tu avises par la suite le canapé où tu viens prendre place ; ta main tapotant en douceur la place à tes côtés afin d'y inviter le musicien. Que décides-tu “jeune homme” ? Histoire de te changer un tant soit peu les idées, tu te lanças sur cette ancienne façon de le taquiner ; un petit sourire ourlant tes lèvres.

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• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Jeu 20 Aoû - 22:04

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Les minutes s’égrènent rapidement tandis qu’il rassemble l’ensemble des partitions qui trainent partout dans la pièce. Il est naturellement ordonné, mais lorsqu’il est en pleine phase de créations, il devient très bordélique. Par le passé, il pouvait griffonner des notes dans chaque recoin de sa maison. Désormais, même cet exercice est plus complexe. Il s’est renseigné pour obtenir des aides techniques pour lui permettre de maintenir une partition pour composer avec la même aisance que par le passé. Cela lui fait du bien de reprendre sa passion même s’il la vivra assurément autrement. Il s’accroche à la composition puisqu’il n’a plus la capacité de faire chanter son instrument à la perfection. Le deuil est dur à faire. Il ne va pas mentir. Parfois, il a envie encore de crier, mais l’accompagnement mis en place par Stefan lui permet de ne pas abandonner. Il n’en a pas envie. Il veut lutter autant qu’il en a la force contre ses fantômes, contre cette peine de cœur qui est loin d’être guéri. Il arrive à accepter sa rupture même si le simple fait de revoir une photo de Wilfried vient lui transpercer le cœur sous l’effet du manque. Parce que cet homme lui manque, malgré la décision prise, la rancune qu’il devrait avoir à son égard, mais il ne peut aller à l’encontre de ses émotions. Il doit juste apprendre à vivre avec ce manque et laisser ce lien s’effriter même s’il devient l’essence des morceaux qu’il compose en ce moment. Le retour de Björn a le mérite de l’extirper de ses pensées. Cela lui permet de plonger dans l’instant présent et de s’efforcer d’en profiter, sans se torturer l’esprit. La présence du Norvégien lui fait du bien. Il a envie de passer la soirée à ses côtés même si cela n’est qu’entre amis. Les tabous sont tombés. Ils savent indirectement les sentiments de l’autre et le fait d’être compris lui permet d’agir de manière plus sereine. Pourtant, lorsque son regard se plonge dans celui du Norvégien, il sent que Björn est différent de nouveau, plus taciturne. Il n’est pas habitué à cette facette chez cet homme et son envie première est de le débarrasser de cette tension. Pourtant, il ne semble pas prêt à s’éclipser puisqu’il prend ses aises, ce qui ne lui déplait assurément. Mi casa es tù casa. Cette pensée lui apporte une bouffée de chaleur dans sa poitrine. Il ne peut pas se l’expliquer, mais il y a quelque chose chez cet homme qui le fait fondre comme neige au soleil, et ce, depuis sa tendre enfance. « Si tu me proposes un bon petit plat, je ne peux pas dire non. Tu cuisines merveilleusement bien. J’ai encore la saveur de tes plats en bouche. » Il lui indique dans un sourire qui est résolument plus détendu que les précédents. « Je préférais cuisiner, mais c’est devenu plus compliqué pour moi. Normalement j’ai fait en sorte que ma prochaine maison soit équipée pour que je puisse être plus autonome. » Il indique dans un ton las, mais humble. Ce n’est pas simple pour lui d’avouer ses incapacités, mais il n’a pas besoin de porter un masque devant cet homme. « Je connais un traiteur qui fait des plats français qui sont délicieux sinon, si tu es trop fatigué, vieillard. » Il indique dans un sourire en coin en venant se tourner vers lui depuis le banc de son piano où il est assis. Ses prunelles brillent légèrement de malice alors qu’il laisse ce plaisir simple envahir sa poitrine et ça lui fait du bien, d’agir avec un peu plus de légèreté malgré les circonstances. Pourtant, il sent bien que Björn n’est pas aussi réceptif qu’en accoutumé. Il y a quelque chose qui le travaille et cela active naturellement son besoin de contact. En conséquence, sa menotte récupère sa cane et il abandonne le banc pour rejoindre la place laissée vacante sur le canapé. Du bout de ses doigts valides, il vient doucement frôler sa menotte. « Tout va bien ? » Il questionne dans un ton soucieux alors qu’il plonge ses iris sombres dans les siennes. Ses phalanges viennent doucement caresser cette main. Le geste est intime. Il laisse ses instincts prendre les commandes pour lui apporter une once de tendresse. Il est prêt à l’écouter s’il le désire. Il veut être là comme il est là pour lui, même s’il doit être la cause de ses tourments. Il veut pouvoir les apaiser d’une manière ou d’une autre. Enfin s’il est possible de le faire.
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Sam 22 Aoû - 11:28
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Tu t'étais proposé pour cuisiner, mais à vrai dire, l'envie n'y était pas ; enfin, tu t'exécuterai si Ruben le désirait mais lorsqu'il évoqua le fait de connaître un bon traiteur, ton idée s'envola. Installé sur le canapé, tu esquissas un léger sourire tout en répondant. Faisons donc cela.. Il y a longtemps que je n'ai pas mangé de plat français. Ton sourire ce fit un peu plus franc en réalisant un simple détail, Ruben ne t'avait jamais entendu parler cette langue, le français. Peut-être lui feras tu la surprise tout à l'heure. Lorsqu'il prit place à tes côtés, tu lui glissas un bref coup d’œil, tes iris descendant alors sur ses doigts qui frôlaient ta chair ; ton sourire n'était plus suite à sa question. Non ça ne va pas.. Enfin.. Lâchant un bref soupire, ton autre main vient à couvrir la sienne, profitant de ce contact, de sa chaleur. Je ne sais pas si tu te rappels, mais j'avais accueillis une jeune femme chez moi, à la villa.. Eh bien, celle-ci est partie.. Relâchant sa main, tu portas ta menotte à ton faciès afin de masser un cours instant tes yeux, puis tes phalanges dérivèrent ensuite dans les mèches cendrés de ta chevelure. Cela fait deux jours que je suis sans nouvelle, qu'elle est injoignable.. J'ignore où elle peut être et si elle va bien.. Soufflant un bref rire entre tristesse et amertume, tu esquissas un mince sourire par la suite. J'ai été naïf.. À penser pouvoir la sauver, l'aider à remonter la pente et sortir la tête de l'eau.. Mais je n'ai rien fais de tout cela. Malgré le fait que cela était quelque part douloureux et difficile à avaler, tu avais finis par l'accepter. Silène ne reviendra pas et si un jour cela s'avérait être le cas, tu l'accueillerai à nouveau, bien entendu ; mais en attendant, tu devais faire avec son absence et le silence pesant de ta demeure. Cela faisait à peine deux jours et tu remarquais déjà des petits détails qui venaient à te manquer. Secouant un bref instant la tête, tu avisas à nouveau le musicien à tes côtés. Mais toi tu es là, tu ne partira pas. N'est ce pas..? Lui adressant un léger sourire, ta main libre vient à glisser à l'arrière de son crâne tandis que tu te penchais vers lui, tes lèvres venant se déposer avec douceur contre son front bien que rapidement. Allez, ne t'inquiète pas pour moi Ruben. Ça va passer, comme toujours.. Avais tu murmurer contre sa peau pour finalement reculer et lui sourire à nouveau. Ta menotte dans ses cheveux, tu lui ébouriffas en riant légèrement. Donne moi le numéro de ton traiteur, je vais appeler.. Tu sais déjà ce que tu veux ? Lui demandes tu tout en sortant ton téléphone afin de composer le numéro et ainsi passer commande. Glissant un regard au brun à tes côtés, tu ajoutas, tout en simplicité. Dois je m'attendre à ce qu'il parle français ou pas du tout ? Un semblant de sourire vient à étirer tes commissures, laissant un étrange sentiment planer.

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• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
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Mar 25 Aoû - 23:39

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Finalement l’idée de profiter des bons petits plats du Norvégien s’envole lorsqu’il accepte de commander chez un traiteur. Ruben ne s’en formalise pas. Il se satisfait du choix, mais il perçoit bien que l’humeur de son compagnon de soirée est plus morose qu’en accoutumé. C’est bien la première fois qu’il le voit avec cet air soucieux, presque mélancolique et forcément cela touche sa corde sensible. Leur relation le pousse à agir, à rompre cette distance physique pour instaurer un contact qui se veut affectueux. Il ne peut pas lutter contre ce besoin qui s’impose à lui et tout naturellement sa menotte vient frôler la sienne. Ses phalanges caressent cette peau bronzée qui malgré les années accumulées par son propriétaire demeure particulièrement douce. Ce sourire de façade s’effrite et finalement la réalité éclate. Il ne va pas bien. Björn vient recouvrir sa main de la sienne et ce contact lui arrache un frison de bien-être. Cette proximité rend son myocarde plus vigoureux dans sa poitrine même si son attention est pleinement consacrée à cet homme. Les tracas du Norvégien se révèlent comme un sentiment de jalousie qu’il avait ressenti lors de sa venue chez lui, lorsqu’il avait fait mention de cette jeune femme, aujourd’hui disparut dans la nature. Ruben perçoit la puissance de son attachement et il peut le comprendre en vue de ce qu’il entend. Sa détresse le touche de plein fouet et tout naturellement sa menotte vient se loger dans sa nuque pour l’inciter à tourner son regard vers le sien. « Eh, ne dis pas. Elle a fait un choix, mais tu es en aucun cas responsable de celui-ci. Je comprends que tu puisses être inquiet. J’ai l’impression que tu t’es attaché à elle et que c’est son départ sans explication qui te chamboule, mais tu ne peux pas sauver quelqu’un s’il n’a pas envie d’être sauvé. » Il lui indique avec douceur en venant caresser sa joue en venant rejoindre sa mâchoire. « Cependant, si tu t’inquiètes tellement pour elle, il t’est possible d’engager un détective, juste pour t’assurer que tout va bien pour elle. Veiller sur elle, autrement, mais en gardant un œil sur elle. » Il murmure alors qu’il sent son myocarde battre dans ses tympans. Le contact de sa main sur l’arrière de son crâne tout comme le contact humide de ces lippes contre son front l’électrisent et rendent son regard plus étincelant. Cette intimité est si bienfaitrice. C’est si tentant de se laisser coller, mais il ne veut pas que Björn devienne son sauveur. Il veut qu’il devienne son amant, son partenaire et pouvoir lui apporter autant qu’il ne lui donne depuis qu’ils se connaissent. Peut-être que ce soir, il peut être là pour lui pour l’apaiser, lui remonter le moral même s’il le met dans une situation complexe. Il veut croire que l’alchimie ne s’effritera pas et que leur lien deviendra que d’autant plus profond, encore plus que par le passé. « Tu es un homme fort, mais j’ai le droit de t’inquiéter pour toi comme tu le fais avec moi, non ? » Il lance dans un petit sourire en coin alors qu’il revient presser doucement sa main avant de la relâcher à regret. Un rire s’épanche hors de ses lippes au geste complice qu’il réalise dans sa fine chevelure. « Eh ! » Il lance en venant lui donner un petit coup de poing dans son biceps. « Je dois l’avoir dans mon téléphone. » Il indique en venant se tendre pour attraper son téléphone. Il retire la notification de message de Stefan sans prendre la peine de la lire pour chercher le contact du traiteur. « Tiens, le voilà. Tu n’as qu’à prendre mon téléphone comme ça ils sauront que c’est ici qu’ils doivent livrer. » Il lui indique en lui tendant son téléphone sans aucun tabou. Il n’a toujours pas retiré la photo de Wilfried en arrière-plan, sans doute parce que l’effacer de sa vie est encore trop complexe pour lui. Il lui est déjà possible de la regarder sans avoir envie de le rejoindre ou de sentir happer par une profonde tristesse. Il avance doucement son deuil et ce n’est pas en le retirant entièrement de sa vie qu’il y parviendra. « Tu parles français, c’est ça ? » Il lance dans un rire résolument amusé. « Je suis curieux de t’entendre parler la langue de l’amour. » Il lance dans une voix qu’il rend suave sans même s’en rendre compte alors que ses iris plongent dans celles de son invité. « Je voudrais bien un plat de hachis parmentier. Il est délicieux. La purée fond dans la bouche et la viande est délicieuse. En dessert, je prendrai bien un crêpe au caramel beurre salé. Elles sont divines. » Il lance avec enthousiasme avant de sourire face à son excitation qui le rajeunit assurément. « Je crois que tu as découvert mon péché mignon : la cuisine française. Quoiqu’elle a une sérieuse concurrente avec la cuisine italienne et norvégienne. » Il lance dans un clin d’œil complice alors qu’il vient simplement fixer cet homme. Il se sent bien à cet instant et ça lui fait énormément du bien. Tout semble simple avec cet homme à ses côtés même si son regard le transperce et le chamboule à chaque fois, réveillant des désirs et des sentiments qu’il avait cru faire taire, il y a tant d’années maintenant.
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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03)
Sam 5 Sep - 21:36
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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo.

The world was on fire and no one could save me but you. It's strange what desire will make foolish people do. I'd never dreamed that I'd meet somebody like you.

...tu ne peux pas sauver quelqu’un s’il n’a pas envie d’être sauvé. Voilà, c'était un fait amer et pourtant véridique sur lequel Ruben avait mit le doigt. À bien y réfléchir, ne serais ce qu'en fouillant dans tes souvenirs, Silène ne faisait guère d'efforts ou tout du moins à sa façon, ce qui en l’occurrence était mince voir inexistant. Sortir la tête de l'eau, le voulait elle vraiment enfin de compte ? Tu la maintenais à la surface alors qu'elle ne demandait qu'à couler, se laisser engloutir. Tu avais été naïf, jusqu'au bout. Lâchant un soupire, tu secouas négativement la tête suite aux paroles de l'artiste. Je me fais du soucis oui, mais pas au point de faire appel à un détective. Je ne suis pas son amant, encore moins son père et j'en viens à douter quant au fait d'avoir été un jour son ami. Enfin.. Elle à fait son choix, j'espère seulement que tout ira bien pour elle. Clôturant cette parenthèse qu'avait été la jeune femme, tu adressas par la suite un mince sourire au brun. Tu n'aimais guère que ton entourage ce fasse du soucis pour toi, encore moins Ruben ; il avait suffisamment à penser comme ça, tu ne voulais pas ajouter une couche. C'était ton rôle de t’inquiéter pour les autres, non l'inverse. Ne disant rien de plus, tu finis par opiner en douceur tout en récupérant le portable du pianiste ; tes prunelles ne pouvant ignorer le fond d'écran de celui-ci. Un visage inconnu pour toi mais qui avait son importance pour lui, sinon il ne serait pas ainsi affiché. Enfin "inconnu", tu avais tout de même une petite idée de qui il pouvait s'agir. Ne t'attardant guère plus longtemps à observer la photo de celui-ci, tu fis défiler le répertoire jusqu'à trouver le numéro du traiteur puis appelas. Le téléphone à l'oreille, tu avisais Ruben avec un certain amusement et ce jusqu'à ce que l'ont décroche enfin à l'autre bout de la ligne. Après un rapide raclement de gorge, tu laissas entendre ta voix, t'exprimant dans un français parfait et ce malgré ton léger accent. Bonsoir, j'aimerai passer commande, s'il vous plaît. Sentant la surprise de ton interlocuteur, celui-ci te répondit néanmoins en français également. Toi, à l'aise, tu parlais tout en observant Ruben assit à tes côtés. Je prendrai deux plats de hachis parmentier, une crêpe au caramel beurre salé ainsi qu'une autre à la crème de marron. Oh et nous prendrons votre meilleur bouteille de vin, s'il vous plaît. Remerciant celui-ci avant d'échanger sur le moyen de paiement, tu finis par raccrocher, tendant ensuite le portable à Ruben tout en conservant le sourire. Calmement, tu pris la parole tout en usant de la langue locale afin que celui-ci puisse te comprendre. Nous serons livré d'ici une petite heure. Te penchant légèrement, tu viens à glisser un bras à la taille du jeune homme et ce pour le rapprocher de ta silhouette. Alors comme ça tu préfères la cuisine française ? Je vais finir par être vexé.. Souffles tu avec amusement, ta main qui reposait contre son flanc venant à attaquer celui-ci un bref instant en de douce chatouille. Néanmoins, tu cessas bien vite cette petite "vengeance", laissant ainsi ta menotte reposer là. Sinon pour te répondre, je parle exactement six langues et ce couramment.. Avais tu lâché avec amusement, le tout mêlé à une pointe de fierté. Une menotte reposant sur son flanc, l'autre vient doucement jouer avec les doigts inanimés, non en moquerie, mais douceur et tendresse ; une manipulation phalange après phalanges pour compter les dites langues, soulevant un doigt après l'autre tout en les énumérant. Le français, le russe, l'espagnol, le chinois, le grec et enfin le danois. Je ne compte pas le norvégien et l'anglais, puisqu'il s'agit de mes langues natales. Reposant en douceur sa main tout en frôlant la chair de celle-ci, tu relevas tes iris havanes vers le faciès de ton hôte, un doux sourire aux lèvres. Y en a t-il une que tu aimerais entendre min kjære ? (mon tendre) Ou préfères tu que l'on se regarde tranquillement un film en attendant ? Tu n'étais pas chez toi certes, mais cela ne t'empêchais point de proposer de potentiel idées d'occupations. Vous aviez une heure à tuer après tout.

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Ruben Leeroy
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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03) Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03)
Jeu 17 Sep - 22:08

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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo.
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L’échange se fait plus léger et c’est résolument réconfortant. Il est heureux de pouvoir retrouver l’alchimie naturelle qu’il a toujours eue avec cet homme et qui l’a rendu si singulier durant toute son adolescence et sa vie d’adulte. Il se sent plus léger à ses côtés comme si sa peine de cœur n’était plus qu’un lointain souvenir tout en sachant que c’est vrai. Il est résolument appréciable de relâcher la pression et de pouvoir agir plus naturellement sans se retrouver cadenassé par une tension étouffante. Briser la glace leur a été bénéfique. Ils ont pu s’ouvrir l’un à l’autre sans forcément poser des mots sur leurs émotions. Il est heureux de pouvoir profiter de sa présence et de son amitié. Il a cette aisance à alléger son âme tiraillée et égoïstement, Ruben a envie de s’en nourrir parce qu’il a besoin de cette légèreté pour continuer d’avancer et de tourner véritablement la page sur Wilfried. Il se laisse captiver par le magnétisme dégagé par Björn. Son inclinaison se dévoile dans l’éclat de ses rétines alors qu’il y a quelque chose de cruellement attirant dans sa manière de prononcer le français. Le rapprochement du Norvégien le prend par surpris, mais ne lui déplait pas. Bien au contraire, il y a quelque chose d’enivrant dans ce frôlement qui vient accentuer les battements de son cœur dans sa poitrine. La voix de Björn sonne plus suave alors que son souffle vient frôler son visage. L’envie impressive de l’embrasser vient le prendre aux tripes alors que sa respiration vient s’alourdir dans sa poitrine. Il s’intime à ne pas agir et est légèrement déconcentré par ces chatouilles qui viennent lui arracher un sourire et un petit rire. « La cuisine norvégienne rivalise pas mal, surtout quand c’est toi qui es au fourneau. » Il lâche dans un ton qui se veut léger alors qu’il lui offre un clin d’œil. Il s’efforce de reprendre le fil de ses pensées, mais il demeure résolument sensible à cette proximité qui éveille ses sens. Il ne peut s’empêcher de songer à ce déjeuner passé en sa compagnie, aux révélations qu’il lui a faites en lui offrant une partie de son âme. Cette simple pensée accentue les battements de son cœur alors qu’une fébrilité le gagne à la nouvelle action du Norvégien. Il y a quelque chose de touchant dans sa manière de frôler ses phalanges abîmées. La dévotion qu’il met dans son geste l’émeut alors que ses prunelles viennent naturellement se poser sur leurs phalanges qui se frôlent. Les sensations sont malheureusement inexistantes, mais leur vision active des sensations qu’il n’est plus supposé avoir. Ses prunelles brillent d’une lueur fébrile lorsque le regard havane du Norvégien vient s’ancrer aux siens. Le même désir vient le prendre en traitre et sous le diminutif qu’il lui donne, qu’il ne comprend pas, mais qui accentue de nouveau cette intimité entre eux, il n’a pas la force de résister. « Tu lengua materna. (1) » Il souffle dans une voix devenue rauque sous l’intensité de cette ambition qui le prend en traitre sans prendre conscience qu’il emploie celle de sa mère. Sa langue du cœur. « Dime todo lo que quieres decirme, por favor. (2) » Il murmure alors que ses rétines s’ancrent intimement dans les siennes alors qu’il vient déposer ses lèvres. Le contact est doux, mais insuffisant pour le pianiste qui vient de nouveau à la charge de ses lippes qu’il vient posséder avec envie et sensualité. Ce contact l’électrise alors qu’il vient glisser sa menotte dans sa nuque pour accentuer les effets de ce baiser. Il savoure de nouveau leur saveur après tant de mois avec le même plaisir. Il laisse ses désirs s’exprimer. Ils sont exacerbés par le magnétisme que dégage le Norvégien qui a un pouvoir ensorcelant sur le sien. Il se laisse gagner par ce feu qui crépite dans sa poitrine au point de modifier sa position et de glisser sur les cuisses du norvégien pour rapprocher leurs corps. Sa passion se révèle bien malgré lui alors que son emprise s’affirme sur ses lèvres tentatrices. Son myocarde bat vigoureusement dans sa poitrine avant que la raison se réinvite à sa bonne mémoire. Il s’éloigne de ses lèvres dans un effort qui lui semble difficile alors qu’il s’efforce de reprendre son souffle. « Lo siento. Me vuelvo loco cuando me tocas. (3)» Il admet dans une voix rendue rauque par le manque d’air et le désir. Ses joues s’enflamment sous la gêne qui vient le prendre en traitre. Il s’efforce d’agir comme un homme, mais il n’en est décidément pas un. Du moins, il a la sensation d’agir comme un égoïste à cet instant. « Lo siento mucho, Björn. (4)» Il s’efforce de lui faire comprendre ses émotions à défaut d’agir avec le même sang froid que lui. Pourtant, il ne bouge pas de sa place comme si c’était la sienne et qu’il se devait juste d’ouvrir les yeux, mais il y a encore du chemin à parcourir. Il veut rester contre lui, sentir son souffle se mêler au sien, capturer ces quelques secondes pour y songer plus tard et finir par accepter que ce soit ce qu’il veut du plus profond de ses tripes. Qu’il est prêt à tourner la page.

(1) Ta langue maternelle.
(2) Dis-moi tout ce que tu veux me dire.
(3) Désolé. Je deviens fou quand tu me touches.
(4) Je suis vraiment désolé, Björn.

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Mi corazón es tuyo, pero aún no está listo. (Björn 03)
Ven 18 Sep - 0:58
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Dans l'attente d'une réponse, tes prunelles demeurent ancrées dans les siennes et ce malgré cette proximité que tu avais instauré entre vous. La pulpe de tes doigts parcourant mécaniquement et en douceur le flanc contre lequel reposait ta menotte. Gestuelle tendre et attentionnée masquant une envie tout autre et ce à chaque passage de tes phalanges contre le tissu couvrant son échine. Tu tiens à votre “amitié”, à ce lien particulier qui vous unis et pourtant, il devient de plus en plus difficile pour toi d'aller contre la véritable nature de tes sentiments. Les non-dits sont tombés tout comme une part de ce que tu ressens pour lui. Pourtant, tu es là, conservant tant bien que mal ton calme. Ayant beaucoup trop de respect pour cet artiste, cet homme qui faisait littéralement chavirer ton cœur, tu n'osais t'aventurer plus loin. C'était là un jeu dangereux auquel tu te livrais et qui te brûlait un peu plus les doigts à chaque instant. La voix de Ruben vient à t'extraire de tes pensées et c'est tout naturellement que tu esquissas un sourire tendre, chaleureux. Tu aimais l'entendre parler dans sa langue maternelle, cela ne faisait qu'accentuer l'exotisme que dégageait le jeune homme. Quant à sa requête, si il voulait t'entendre parler en norvégien, soit, tu ne t'en priverai pas ; bien que celui-ci ne comprendrait pas un traitre mot de ce que tu aurais à dire. Toute fois, le timbre de voix qu'utilise Ruben à le don d'envoyer une vague de frisson au travers de ton être et c'est presque nerveusement que tu passes ta langue sur tes lèvres. La tentation, l'envie de l'embrasser parcours un coin de ton esprit et comme ci celui-ci pouvait t'entendre, il s'exécuta. Le contact est doux dans un premier temps, te laissant le loisir et plaisir de redécouvrir la texture de ses lèvres contre les tiennes. Pourtant, c'est une sensation de “trop peu” qui te parcours, aussi lorsqu'il vient à se faire un peu plus entreprenant, tu accueil ce nouvel échange d'un soupire de contentement ; tes doigts ayant finit par se serrer contre son flanc en une prise plus ferme tandis que ton autre menotte vient à prendre place contre sa joue. Tu ne rompt que brièvement le baiser pour glisser quelques mots en norvégien et ainsi récupérer un semblant de souffle. Jeg mister tankene rundt deg Ruben, du kan ikke vite hvor vanskelig det er å være så rolig... (Je perd la tête en ta présence Ruben, tu ne peux pas savoir à quel point c'est difficile de rester aussi calme...) Le pianiste se mettant à bouger, tu l'aides inconsciemment à se glisser sur tes genoux et ainsi rapprocher sa silhouette de la tienne. Tes mains prennent place sur ses hanches, pressant doucement celles-ci tandis que vous échangez à nouveau un baiser. Ton cœur tout comme tes sens s'emballent et il devient difficile de raisonner, l'envie de lâcher prise est là, soufflant contre ta nuque, oppressante. Enfin le contact cesse, tu rouvres les yeux, découvrant son faciès gêné et le rose parcourant ses joues. Ta tête vient retrouver le dossier du canapé tandis que tu fermais à nouveau les paupières, ta voix s'élevant en américain cette fois. Le cœur n'était plus au reste, il était centré sur une décision difficile mais qui ne pourrai qu'être bénéfique pour lui ; tout du moins, tu l'espérais. Ce n'est rien Ruben, ce n'est pas grave... Tes prunelles à nouveau ouvertes, tu poses un regard bienveillant et rassurant sur lui tandis qu'un léger sourire vient à étirer tes lèvres. Doucement, tendrement, tu l'encercles de tes bras et ce pour le serrer contre ton torse en une étreinte qui en disait long. Tes lèvres contre son front, le nez dans sa chevelure, tu repris avec calme et douceur. Je ne t'en veux pas, rassure toi.. Mais aller plus loin ne serai pas raisonnable. Avant qu'il n'ai pu répondre à cela ou même s'offusquer, tu le reculas légèrement, plantant ainsi ton regard havane dans le sien. Tes mains venant prendre son visage en coupe avec douceur. J'aimerai céder Ruben et dieu seul sait que c'est pas l'envie qui manque.. Tu remues tellement de chose en moi.. L'un de tes pouces vient à caresser sa pommette suite à tes propres paroles, tes iris quant à elles venaient de dériver à ses lèvres. Mais je ne peux pas. Ce serai influencer tes choix.. Et comme tu l'as dis, si nous souhaitons devenir un “nous”, un jour prochain.. Je dois te laisser affronter cela seul. Je peux t'offrir mon épaule, mon soutient, mais pas ce que tu désires en cet instant. Ton timbre de voix était calme, masquant une certaine douleur qui venait d'encercler ton cœur. Peut-être que cela lui ferai mal, le décevrai, mais c'était le mieux à faire pour lui, pour vous. Demeurer raisonnable, ne pas se précipiter. Lâchant un soupire, tu finis par laisser son visage, tes mains retrouvant l'assise du canapé de par et d'autre de tes cuisses. Tu l'observais à présent, jaugeant ses réactions tout en sentant une boule de culpabilité poindre dans le creux de ton estomac.

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• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
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Ven 18 Sep - 22:57

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La sonorité du norvégien a un pouvoir ensorcelant. Il ignore résolument ce que Björn lui avoue à cet instant précis où il laisse ses désirs prendre le dessus sur la raison. Il ne peut rester de marbre au toucher de cet homme qui bouleverse ses sens avec la même intensité que Wilfried. Il sait que c’est une mauvaise idée, qu’il devrait résolument s’abstenir d’agir de la sorte alors qu’il est un véritable désastre ambulant, mais il y a une forme d’évidence qui s’enlise dans ses veines. Il n’y a rien d’étrange de s’emparer de cette bouche qu’il a désiré depuis ses seize ans, ni même de honte à avoir de savourer la fermeté de son corps tout contre le sien. Cette intimité entre eux semble naturelle et égoïstement, il a envie de se laisser tenter par ses bienfaits. Seulement, une fois la passion passée, lorsque malgré le plaisir qui inonde ses veines, il prend conscience de ce qu’il vient de se passer, il ne peut que se sentir mal à l’aise. Il se sent coupable d’avoir laissé parler ses désirs alors qu’il ne s’agit pas que de cela. Un simple baiser ne mettrait pas le feu aux poudres de cette manière. La puissance de cette ambition prend son origine dans le besoin qui l’assaille de lui appartenir. Son cœur bat la chamade, sa respiration est saccadée alors qu’il s’efforce de réguler l’embrasement de ses sens. Il s’excuse, conscient de l’action déraisonnée qu’il vient de commettre et qui transcende toutes ses émotions. Est-ce que je suis en train de tout gâcher ? Il ne peut pas s’empêcher de s’en inquiéter alors qu’il sent son compagnon aussi tiraillé que lui-même. Cette crainte se tapit dans ses tripes bien malgré lui alors que le temps semble être suspendu aux lèvres du Norvégien. Quelle va être la sentence ? Va-t-il vouloir mettre un terme à leurs soirées et se tenir éloigné de lui tant qu’il n’aura pas fait le tri dans son cœur ? Fort heureusement, il n’en a et il ne peut masquer un soupir de soulagement qui vient s’extirper hors de ses lippes. Ces quelques mots soulagent le poids qui s’était installé dans son cœur. Encore une fois, le Norvégien montre sa bonté de cœur et sa tendresse. Ces marques de tendresse ne font qu’accentuer sa fébrilité et l’éclat luisant de ses rétines. Cela lui donne qu’une envie : se laisser couler dans ses bras. Il se sent protégé et surtout en sécurité à ses côtés. « Toi aussi… » Il avoue dans sa langue de cœur. Malgré la fébrilité qui le dévore, sa raison l’emporte sur ses pulsions qui s’assagissent sous la pression de ce corps contre le sien. Cette intimité est plaisante bien qu’il a la sensation d’agir comme un enfant capricieux. Cette pensée lui arrache un frisson d’effroi alors qu’il vient poser son front contre l’épaule de son compagnon. « Désolé, j’ai perdu mon sang froid. J’ai tellement honte. J’agis comme un enfant. » Il soupire dans une voix agacée contre lui-même. « Je sais que tu as raison sur toute la ligne et c’est égoïste de ma part d’agir de la sorte. J’espère que mon action ne te blesse pas ? » Il questionne avec une pointe d’inquiétude qui teinte le son de sa voix. « Ma vie est tellement chaotique en ce moment. » Il avoue en se laissant envahir par sa chaleur. « Est-ce égoïste si je profite encore de la force de tes bras pour me calmer ? » Il le questionne en venant prendre une forte inspiration. Il s’enivre de son parfum pour l’imprégner dans son esprit. « Tu sais, c’est vraiment nouveau pour moi… cette sensation d’être complètement dépassé par mes émotions. » Il lui avoue dans une voix faible et qui dévoile pleinement son inquiétude à ce sujet. « J’ai toujours su maitriser mes émotions la plupart du temps, mais désormais, j’ai la sensation d’être une bombe prête à exploser à chaque instant. C’est… c’est tellement frustrant. » Il conclut dans un long soupir alors qu’il baisse légèrement les armes, ses émotions à vifs plus que jamais. À son tour, il dévoile un bout de son âme brisée.
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