Beauty and the Beast ((Adriyu))

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Beauty and the Beast ((Adriyu))
Dim 12 Sep - 18:41
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Beauty and the Beast
La Belle ne put s'empêcher de frémir en voyant cette horrible figure ; mais elle se rassura de son mieux ; et le monstre lui ayant demandé si c'était de bon coeur qu'elle était venue, elle lui dit en tremblant que oui.
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Chemin facile, à retracer du bout des doigts, car Haoyu était maître des destins, à en faire dériver les idées, à tenter d'en ressasser les passés comme mémoire absolue. Et il ne savait pas réellement ce qu'il faisait, à en être presque attendri devant les visages poupons du gamin, à veiller sur lui tout en essayant de ne pas s'oublier lui-même. Il n'en comprenait pas réellement les médecins, le chinois, à simplement finir par en grimper sur les véhicules sans ne se poser plus de question, à en observer les moindres mimiques de celui qui devait se souvenir : un jour ou l'autre. Si important sans doute, il le pensait, mais peut-être y avait-il là plusieurs manière de procéder, pour en faire resurgir les pensées si froides, à ne pas vouloir le brusquer, à simplement comprendre les souvenirs qu'il percevait là entre ses iris à la simple vue de sa moto. Car peu le savaient, que les corps en avaient également mémoires plus complexes encore. Gestes restant en tête comme mécanismes indélébiles, à vouloir le faire monter derrière lui pour raviver les délicates journées.

Surprise, confusion, sur les traits si doux, à presque sourire de ses airs perdus, il n'en rajouta pas plus, à le laisser réfléchir par lui-même, le laissant alors grimper derrière lui pour sentir ses fins bras l'entourer de nouveau. Et c'était étrange, pour lui, d'en sentir les présences dans son dos. Déjà ressenti, déjà expérimenté, ô le plus grand n'avait que trop peu conduit de personne derrière lui, souvent bien trop solitaire, pour laisser quiconque toucher à sa carrosserie. Situation particulière, qui pourtant ne le dérangeait que beaucoup que ce qu'il avait pu le penser avant. A croire qu'il avait grandit, Haoyu, à se laisser approcher si facilement : ou bien en était seulement à cause de cette douceur factice que lui offrait le jeune homme qu'il se laissait lui-même prendre au piège ? Naïveté perturbante qui ne lui avait jamais été dirigée, à ne pas savoir comment se comporter face à ceux qui ne lui voulaient aucun mal. Et tout pouvait bien être factice ; il en accompagnerait les descentes aux Enfers, jusqu'à ce que tout ne lui revienne. Il serait ses yeux, qui en protégeraient les arrières.

Moteur bruyant, à arpenter les rues sagement, il en connaissait les chemins, à pourtant faire quelques détours sur les hauteurs des villes sans ne trop savoir pourquoi? Peut-être voulait-il en marquer le coup, simplement pour en graver dans les têtes les instants particuliers : qui en notaient là les réels débuts des missions saccagées. Pied contre les bitumes, à en retirer les casques pour en apprécier les vents sur le visages, à en profiter des simples moments de contemplation qui n'en signifiait rien du tout, ô ce n'était là que les envies d'arrêter le temps, et de tout recommencer. Bien sûr, qu'après cela, il ne ferait que le ramener chez lui, après tout c'était ce qu'il lui avait énoncé, mais il n'avait pas spécifié directement. Alors il se jouait de ses propres mots, avant d'en tourner vaguement la tête aux interrogations du jeune homme, à sourire finement de sa perspicacité. "Ah oui ? Vous croyez ?", qu'il investiguait légèrement de son regard perçant, à en pencher vaguement la tête. "De quoi te souviens-tu, Adrian ?", à simplement murmurer comme délicate mélodie, sans en brusquer le moindre mouvement.

Ô misère, à ne pas savoir ce qu'il l'attend : car tout avait décidé d'imploser, d'exploser ; à en voir le corps s'effondrer sans pour autant en atteindre les sols. Réflexe ! A en passer le bras autour de lui, à en laisser là moto frôler les chutes alors qu'il se retira rapidement de sa selle. Hors des chemins fréquentés étaient-ils, à venir un instant le soutenir pour le faire s'adosser contre les rembardes de sécurités, à en dégager le véhicule pour le faire passer sur les herbes rebelles ; et lui ne pu que s'installer un instant à ses côtés, calme au visage, à en sortir de sous son siège bouteille d'eau à moitié vide. "Adrian, tu m'entends ?", qu'il en avait laissé les politesses, à soupirer, tout en essayer de tapoter légèrement ses joues pour le faire rouvrir les yeux. Eau versée au creux de sa paume, à venir en rafraîchir comme il pouvait les visages, à simplement finir par attendre qu'il en ouvre les yeux.

Epaule contre la sienne, à venir délicatement apposer sa tête contre des cuisses, à en dégager le visage pour lui laisser le temps d'émerger, ô Haoyu avait tout son temps. Et peut-être avait voulu aller trop vite, lui qui était d'un calme extravagant, et pourtant d'une impatience débordante. A rester là à en observer les couleurs du ciel changer, à patienter calmement sans en fixer trop longuement le visage délicat ; et pourtant les yeux en venaient bien trop souvent se poser sur ses cils si longs, attendant que les pommettes ne frémissent, à venir lui en placer sa veste sur le corps pour lui laisser le temps de se remettre. Car il n'était pas pressé : face aux souvenirs émergeant.

@made by ice and fire.


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Beauty and the Beast ((Adriyu))
Dim 7 Nov - 19:20
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Beauty and the Beast
La Belle ne put s'empêcher de frémir en voyant cette horrible figure ; mais elle se rassura de son mieux ; et le monstre lui ayant demandé si c'était de bon coeur qu'elle était venue, elle lui dit en tremblant que oui.
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Sa petite main se referma sur le jouet, le faisant décoller pour virevolter dans l’air, tournant sur lui-même comme un semblant de réalité. Il pouvait entendre sa mère discuter doucement sous la véranda, de sa voix calme et sereine, alors que les hommes en noirs, les « oncles » comme les appeler le bambin. Chacun avait des signes distinctifs, que ce soit tatouages, lunettes, piercings, qui fascinaient l’enfant les ayant tous mémorisés. Ses pieds aplatissaient l’herbe déjà coupée, alors qu’il tentait de faire s’envoler l’avion rouge dans sa main, simulant le tour du monde d’un aviateur courageux. Le vent avait poussé les nuages, le soleil illuminant la scène comme un protecteur chaleureux, ne voulant pas que l'innocence de la photographie ne s’éparpille dans le futur. Il ne remarqua pas le bruit des voitures venant se garer près de la résidence, beaucoup trop pris dans son jeu. Une domestique tenta de lui dire que ses parents voulaient qu’il rentre, mais il n’écoutait pas, lui courant autour en riant.

« Jinkyung ! » appela sa mère, du bord de la terrasse.

Aussitôt, il arrêta son manège, décidant de courir vers la femme en noire qui l’acceuillie dans ses bras immédiatement. Elle lui remit en place doucement sa tenue, le mettant en garde qu’ils allaient rencontrer des gens importants et qu’il ne fallait pas qu’il fasse de bêtises.

« Il y aura un garçon de ton âge… Tu vas voir, il est gentil. » avait-elle promis en lui prenant la main.

Il fut plutôt intimidé par le groupe d’individus à l’entrée. Il devait être une vingtaine, d’hommes grands, forts, rangés dans un ordre impeccable. Seuls deux personnages dénotaient du tableau. Ce qui devait être le chef du groupe, dans un costume sombre, un regard glacial posé sur la maîtresse de maison, qui lui offrit en retour un sourire empli de respect. L’autre était un enfant. Ils faisaient la même taille, mais leur attitude était complètement différente. Alors que Jinkyung se cachait presque derrière sa mère, l’autre se tenait à côté de son père comme s’il était son égal. Une conversation s’engagea entre les deux chefs. Le plus jeune observa avec curiosité l’autre enfant qui ne lui prêtait aucunement attention, préférant presque écouter les discours compliqués des adultes. Et Jinkyung le regardait avec intensité. Il lui rappelait quelqu’un. Alors qu’il ne l’avait jamais vu avant ce jour. Une main l’obligea à doucement quitter sa cachette, le poussant alors vers l’objet de son attention depuis le début de la rencontre. Enfin, les yeux de l’enfant se posèrent sur lui. Et quelque chose d’étrange crépita dans l’air.

« Haoyu ? »

L’entrée s’enflamma instantanément. Il n’avait pas bougé, alors que le décor partait en fumée. Ses poumons se remplissaient de cendre. Un bras l’entoura alors, le soulevant dans le tumulte de la situation. Il fut emmener plus loin dans la résidence, passant par des chemins seulement connus de ses habitants. Des flashs de lumières lui parvinrent, alors qu’il quittait les flammes. Non. Ce n’est pas ce qu’il s’est passé. Le feu se transforma en sang. Les murs en étaient recouverts, alors qu’il se faisait sortir du palais. Il vit son père lui lancer un dernier regard, avant de refermer la porte, au moment où une énième rafale de coups de feu résonna. Et sa main lâcha le jouet rouge, qui se brisa sur le sol du couloir, alors que sa grand-mère courait pour l’emmener loin de la tuerie. Son bras tendu voulait retenir le moment, faire reculer le temps. Il manquait quelque chose. Ce n’était pas tout. Il y avait…

Ses yeux papillonnèrent, s’ouvrant sur le visage de l’homme à la moto rouge. Son souffle était calme. Tout était comme plongée dans le silence de ce qu’il venait d’entrevoir. Un fil de barbelé venait d’encercler sa gorge, ses pointes plongées dans sa peau, alors qu’il s’étendait vers le front d’Haoyu, lui offrant le même châtiment. Ils étaient liés dans le sang. Adrian leva une de ses mains vers lui, survolant sa pommette tandis que l’image d’un enfant dont il ne connaissait rien venait se superposer à la sienne.

« Je te connais, prononça-t-il doucement. Nous nous sommes déjà rencontrés. »

Les dernières brides de son rêve s'éclipsèrent devant lui, effacées, lorsque le verrou de son esprit se referma de nouveau. Seulement, pour la première fois, une fêlure avait abîmé l’éclat impeccable de son subconscient. Ce n’était pas un inconnu qu’il avait devant lui. Il y avait beaucoup plus que cela. Et ce regard dans le sien, comme toujours, fermé à la moindre émotion. Adrian sourit doucement, déposant la paume de sa main sur la joue d’Haoyu. Le conte de fée venait de reprendre sa narration.
@made by ice and fire.
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