ghost of the past (neelana 1)

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Neela Barnett
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ghost of the past (neelana 1) 560b0c88a63b2ba4b8f90338e84c8ae74115005c

• âge : 39
• pronom : she/her
• côté ♥ : son couple avec Zahara n'est plus si solide qu'il l'a été, mais elles veulent protéger leur petite fille de six ans, Caleen. Et puis il y a Sana qui a fait son grand retour. Premier amour contre couple en danger...
• orientation : elle a mis du temps avant d'être sûre, aujourd'hui, c'est seulement vers les femmes que son regard se pose
• occupation : graphiste à son compte, membre à part entière de Cassandra's corner, photographe à ses temps perdus
• quartier : silverlake
• avatar : christina milian
• crédits : loudsilence (av)
• messages : 48
• date de naissance : 28/02/1985
Neela Barnett
ghost of the past (neelana 1)
Ven 12 Juin - 13:33
C’est pas vrai c’est pas vraiiiii ! Je savais qu’il fallait pas que je passe par là, le pire c’est que mon intuition me l’avait dit, mais je ne l’ai pas écoutée, ça m’apprendra. Une épaisse fumée blanche sort du capot de ma voiture, et ça n’annonce rien de bon. Je sais qu’elle est plus très jeune mais elle fait bien le job. J’ai juste assez de batterie pour envoyer un sms à Zahara pour la prévenir et qu’elle aille chercher Caleen à l’école. c’était là bas que j’étais partie, mais bien sûr il a fallu que je passe par les petites routes à travers la forêt, pour me retrouver en panne au milieu de nulle part. Le message est à peine distribué que mon portable rend l’âme, c’est la journée. Fait chier ! Fait chier fait chier fait chier ! Moi qui suis de nature super positive, là je dois dire que j’ai du mal à positiver.

Je tire sur le levier pour ouvrir le capot, mais tu parles j’y connais rien. Je vérifie juste que y’a rien qui flambe. Avant de mettre le nez là dedans, je récupère le triangle de signalisation et vais le mettre un peu plus loin, heureusement je ne suis pas au milieu d’un virage. C’est une longue ligne droite, où personne ne passe jamais. Au milieu de la route, les poings sur mes hanches, je regarde au loin, mais rien en vue. La chance que j’ai c’est qu’il fait jour, imaginez la même scène de nuit, je pense que je serai restée en boule dans ma voiture jusqu’à ce que mort s’en suive. Retour sous le capot. J’y connais tellement rien, je touche quelques trucs, essaie de voir par où la fumée semble sortir. C’est le noir le plus complet. Je me croirai dans un film, franchement. Panne au milieu de la forêt, une jeune femme sans défense n’a plus de batterie pour appeler un dépanneur et arrive le preux chevalier sous son armure. Foutaises. Y’a personne ici, je vais crever là. Ok. On arrête de flipper, on respire. Les minutes s’égrainent, voilà presque deux heures que je suis là et aucune voiture n’est passée. Assise sur le bord de la route, j’attends que les heures passent, le temps me semble infiniment long. Si bien que lorsque j’entends le bruit d’une moto au loin, j’ai l’impression qu’il s’agit juste d’un insecte qui bourdonne à mon oreille. Mais la moto ralentit et s’arrête, ce qui me fait me lever. J’espère juste que ce n’est pas quelqu’un de mal intentionné. Mais lorsque le casque est retiré, je tombe des nues. Je dois même m’appuyer sur la carasse de ma voiture pour ne pas tomber. Sana. Quelle était la probabilité pour que ce soit elle, là, maintenant ?
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Sana Ben Ali
Sana Ben Ali
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https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t5328-you-should-see-me-in-a-crown-o-sana
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• âge : 38
• pronom : She | Her | Elle
• côté ♥ : Parait qu'il est impossible à aimer. Trop fermé, trop bousillé. Alors même si t'essayes de croire que tu pourrais un jour changer et apporter du bonheur à celle qui fait battre ton coeur, saura-t-elle seulement accepter et pardonner ton comportement ?
• orientation : Gay as fuck. Et à vrai dire, Sana cultive même une certaine haine profonde pour l'homme.
• occupation : Après des années aux stup, elle est aujourd'hui flic à l'anti-terrorisme. Ca la fait chier mais c'était ça ou elle rendait son badge et son flingue. Plutôt crever !
• quartier : Willowbrook - South L.A. - maison ($$)
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Sana Ben Ali
ghost of the past (neelana 1)
Dim 14 Juin - 14:34
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Le moteur hurle. La vélocité de ta bécane n’a de cesse de grimper. Tu as choisi les routes les plus éloignées, les moins fréquentées. Tu sais parfaitement où aller pour jouir de ta passion et frôler avec le danger. L’aiguille du compteur de vitesse s’affole au-delà des limitations légales. Qu’importe. De temps en temps, tu as juste besoin de rouler. Vite et loin. Te laisser aller, planer, presque flotter. Ces instants te permettaient, comme certains autres, de déconnecter. Une espèce d’étrange forme de méditation personnelle. Plus ou moins. Tu te disais que c’était toujours mieux que de commencer à boire en pleine après-midi, de trainer dans un bar ou de risquer de déraper. T’essayais de te calmer, de te caser. C’était ça être en couple, non ? Mais l’air de rien, et malgré l’amour sincère que tu portais pour Soledad, ton esprit n’avait de cesse de paniquer, t’envoyant des signaux d’alerte à répétition. La haut, dans ta tête, c’était le tourbillon perpétuel. Epuisant.

Agrippée à ton deux roues comme si tu ne faisais plus qu’un avec le bolide, cela fait maintenant presque trois quart d’heure que tu roules. Au détour de l’un des virages les plus serrés, tu déboules sur la plus longue ligne droite de ton parcours. Normalement, c’est ici que tu lâches le reste des chevaux retenus. Mais contre toute attente, et après avoir hésité une seconde ou deux, tu entames un ralentissement quelque peu frustrant … Une voiture au bord du chemin, un triangle orange à bonne distance, une silhouette assise à terre : tu ne peux pas laisser passer. Il en est malgré tout de ton devoir. Tu t’arrêtes à quelques mètres. La jeune femme femme non identifiée s’approche mais le temps d’ôter ton casque, son visage t’échappe un instant. Lorsqu’enfin tu viens croiser son regard, ton coeur manque un battement. Deux ou trois même. Souffle coupé, tu sembles lui procurer le même effet. Tu es bouche bée. N’en reviens pas. Cela faisait tant d’années que tu ne l’avais pas revue … Tu avais même fini par croire qu’elle avait quitté la ville. Et puis surtout, tu avais voulu oublier. L’oublier elle. Tu te forces à inspirer pour récupérer un peu d’oxygène. Bon sang, mais quelle était cette blague tordue du destin ?! Le timing n’aurait pas eu être pire.

Tu romps le silence priant pour que ta voix ne tremble pas. “ … Est ce que ça va ? Tu es … blessée ?” Mélange de pragmatisme et d’inquiétude protectrice que tu avais toujours eue avec elle. Le temps effaçait beaucoup de choses mais, visiblement, certains mécanismes semblaient bien plus rôdés encore. Tes yeux la sondent de bas en haut afin de se rassurer. Il ne s’agissait probablement pas d’un accident et c’était tant mieux. Elle a l’air de bien aller. Elle a l’air … superbe ! Ce visage, ce regard, cette beauté que tu avais tant maudite durant des mois et des mois. Elle n’en était que plus éclatante encore. La jeune fille avait fait place à une femme d’un charme sans égal, face à laquelle tu te sentais soudainement bien conne et démunie.
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Neela Barnett
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Neela Barnett
ghost of the past (neelana 1)
Jeu 18 Juin - 16:57
C’est dingue. Absolument dingue. Je m’attendais à tout sauf à ça, à tout sauf à elle. Mon coeur s’emballe, je ne sais même pas ce que je dois penser ou ressentir. Est-ce que je dois être heureuse que quelqu’un soit venu à ma rescousse, même si c’est elle ? Est-ce que je dois être heureuse de la revoir ou non ? L’hésitation se lit sur nos deux visages, et c’est elle qui prend en premier la parole. « … Est ce que ça va ? Tu es … blessée ? » Je sens son regard glisser sur toute ma hauteur et je ne peux réprimer un frisson, suivi d’un coup de chaud. Je comprends pas pourquoi je ressens ce genre de trucs, y’a pas prescription après plus de dix ans ? Je secoue un peu la tête et me racle la gorge. « Non ça va, je.. c’est rien. Enfin c’est ma voiture qui a lâché mais moi ça va. » Je tente un léger sourire, bien qu’un peu mal à l’aise, et me pince les lèvres pour chercher une seconde quoi dire ou quoi faire. « Merci, de t’être arrêtée. Ça fait plus de deux heures que je traîne là et que y’a pas un chat, et j’ai plus de batterie. » Je lâche un rire nerveux et soupire immédiatement face à la situation. J’ai chaud, c’est dingue ça. J’ose à peine la regarder, mais j’ai bien vu qu’elle n’avait pas tant changé. Mûri oui, physiquement en tout cas. Mais elle est toujours aussi belle. Peut-être même encore plus qu’elle ne l’était à l’époque où nous étions ensemble. J’attache ma tignasse parce que j’ai vraiment chaud, et pose mon regard sur ma voiture. « Je sais pas si tu t’y connais un peu ou pas, mais au moins tu dois avoir un peu de batterie et de réseau pour appeler quelqu’un ? » Espérons. Et au pire, sa moto marche, elle. Elle pourra aller chercher de l’aide avant la tombée de la nuit. Pas question que je reste là au milieu de cette forêt en pleine nuit. L’angoisse. « Je sais pas ce qu’il s’est passé, d’un coup elle répondait plus, enfin comme si le moteur s’était arrêté, pas de voyant rien. Et juste une grosse fumée blanche. » Je fais une petite moue, je n’y comprends rien, je n’ai jamais cherché à y comprendre quoi que ce soit de toute manière. Sana, elle a toujours été plus bricoleuse, plus débrouillarde que moi. Alors je remettrai ma vie entre ses mains sans aucune hésitation. Enfin, là il s’agit de ma voiture, c’est déjà pas mal…
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Sana Ben Ali
Sana Ben Ali
Sana Ben Ali
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Sana Ben Ali
ghost of the past (neelana 1)
Ven 3 Juil - 13:46

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Tu t’inquiètes, presque machinalement. Un réflexe. Peut-être s’agissait-il d’une théorie stupide comme celle du vélo : on n’oublie jamais. C’est gravé. Un point c’est tout. Neela secoue la tête. Elle se racle un peu la gorge avant de parler. Tu la connais assez bien pour savoir que la surprise l’envahi, elle aussi. Tu aurais aimé oublier. Mais en quelques minutes à peine, tu avais compris que tu parlais toujours son langage. Que son corps ne te mentais pas et que tous ces infimes détails ayant fait de toi l’une de celles qui la connaissais le mieux, n’avaient jamais déserté ton être. Ils étaient juste restés silencieux. Endormis. Si profondément que l’illusion de leur mort avait été parfaite.  « Non ça va, je.. c’est rien. Enfin c’est ma voiture qui a lâché mais moi ça va. » Son sourire est timide et son pincement de lèvres confirme son malaise. Tu n’en mènes pas bien large non plus. « Merci, de t’être arrêtée. Ça fait plus de deux heures que je traîne là et que y’a pas un chat, et j’ai plus de batterie. » L’étonnement de sa nouvelle prend - l’espace d’un instant - le dessus sur le reste. Tu fronces le visage imaginant les pires scénarios. Tu n’aurais pas aimé savoir Sol ici, sur un bord de route non fréquentée, sans ressource, seule et à la merci du premier malade qui passe. Pour Neela, c’était pareil. “Quoi ? Deux heures ?” Elle lâche un rire se voulant probablement plus nerveux que sincère avant de soupirer longuement.

Vos regards se cherchent autant qu’ils s’évitent. Le curiosité se mêle à l’étrangeté de la situation. Ils se croisent et se perdent en une danse maladroite. Tu te permets d’insister un peu plus, sans qu’elle ne puisse s’en apercevoir, alors qu’elle s’attelle à attacher ses longs cheveux foncés. Tes iris glissent le long de son cou dénudé. Tu as une soudaine bouffée de chaleur avant de déglutir non sans mal, préférant te focaliser sur le quatre roues. « Je sais pas si tu t’y connais un peu ou pas, mais au moins tu dois avoir un peu de batterie et de réseau pour appeler quelqu’un ? » Tu hausses les épaules avant de plonger l’une de tes mains dans une poche intérieure de ta veste en cuir. Tu en ressors ton iPhone que tu lui tends, te rapprochant un peu. Vos doigts se frôlent. Juste à peine mais assez pour que l’électricité du contact ne te parcourt toute la colonne. Et merde. “Tiens. Appelles ou préviens qui tu veux. Je vais jeter un oeil à la voiture et dans le pire des cas je te raccompagnerais. Je préfères.” Tu ne t’en rends pas compte mais tu ne lui laisses pas vraiment le choix. Dans ton esprit il est juste clair que continuer de la faire attendre ici n’est pas une option.

T’approchant enfin de l’engin, Neela t’explique : « Je sais pas ce qu’il s’est passé, d’un coup elle répondait plus, enfin comme si le moteur s’était arrêté, pas de voyant rien. Et juste une grosse fumée blanche. » Tu écoutes attentivement avant d’ouvrir le capot sans mal, celui-ci ayant eu le temps de refroidir. Tu chipotes. Tu tentes de te concentrer, tant bien que mal, alors que des images du passé se succèdent dans ton esprit. Le bon et le moins bon. C’est un beau bordel auquel tu ne t’attendais pas. Bon, allez : concentre-toi, Sana ! Tu inspires et commences à bidouiller un peu. Tu effectues quelques aller-retours entre l’avant et l'intérieur du véhicule pour finalement refermer le capot. Tu grimaces : “Je ne suis pas certaine mais j’ai l’impression que ton moteur est bel et bien mort. Peut-être une accumulation d’eau dans le réservoir.” Tu avances à hauteur de ce dernier et tout en dévissant le bouchon, tu lui indiques une fissure. Tu rebouches le tout assez vite et t’essuies les mains d’un chiffon que tu gardes toujours dans le compartiment de rangement de ta moto.

Bon. Et maintenant quoi ? Il ne reste plus que toi et elle. Sans artifice. Sans distraction ni quelconque excuse. Plus le moyen de fuir au travers de mots bateaux et boucliers. Tu hésites et c’est sans vraiment t’en rendre compte que les mots suivants s’échappent de ta bouche : “T’as l’air en forme …” Ok, génial Sana ! Si c’était pour sortir ça, tu aurais tout aussi bien pu te taire ! Ta petite voix intérieure s’offusque. Contre toi, contre ta bêtise et surtout, elle te somme de garder tes distances et de te rappeler tout le mal que Neela t’avait fait … Pourquoi cela devenait-il aussi difficile en l’ayant juste sous le nez ??
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Neela Barnett
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Neela Barnett
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Sam 8 Aoû - 12:24
Sana s’insurge. Deux heures que j’attends là. Oui. Je hoche un peu la tête. Personne à prévenir en plus, vu l’état de ma batterie de téléphone. Mais heureusement, il ne m’est rien arrivé de grave. L’atmosphère est étrange, j’hésite à la regarder dans les yeux trop longtemps, mais le destin se joue bien de nous. Juste au moment où mon couple bat de l’aile, il faut que la vie de ramène sur le chemin de Sana. Quelle ironie. La brunette me tend son téléphone duquel je me saisis sans attendre, frôlant involontairement ses doigts, me faisant ressentir un frisson le long de toute ma colonne vertébrale. « Tiens. Appelles ou préviens qui tu veux. Je vais jeter un oeil à la voiture et dans le pire des cas je te raccompagnerais. Je préfères. » Je hoche la tête et la remercie, m’éloignant un peu le temps de composer le numéro de ma compagne. Le seul que je connaisse par coeur. Je me rassure de savoir qu’elle a eu mon sms et été chercher notre fille à l’école, et la rassure également sur mon état. Un peu moins sur celle de la voiture. Mais qu’importe, je vais bien, et j’ai enfin de l’aide. Je lui promet de la tenir au courant, et de faire attention. Je reviens vers Sana pour lui expliquer ce qu’il s’est passé avec la voiture. J’ignore si elle y connaît grand chose, mais au moins si ce n’est pas le cas, avec son téléphone on pourra toujours appeler une dépanneuse. Je la laisse regarder, juste assez à l’écart pour ne pas la gêner. Pourtant, je ne la lâche pas des yeux, me laissant même aller à détailler ses formes. Ça m’en donne mal à la tête. « Je ne suis pas certaine mais j’ai l’impression que ton moteur est bel et bien mort. Peut-être une accumulation d’eau dans le réservoir. » Je grimace et ne tarde pas à soupirer. C’est bien ma veine ça tiens, comme si j’avais les moyens de me payer une nouvelle bagnole maintenant. « T’as l’air en forme … » finit-elle par lâcher pour briser le silence. Le choix de sa phrase m’étonne assez, et ça doit se ressentir sur mon visage. « Oh… euh… merci. Enfin oui. Oui ça va. » Je tente un léger sourire un peu mal à l’aise, parce que je ne sais pas comment me comporter face à elle. L’eau a coulé sur les ponts, je pense, il n’en reste pas moins les souvenirs de tout ce que nous avons vécu. « Tu as l’air d’aller bien, toi aussi. Enfin j’espère… » Après tout, ce genre de chose ne se voit pas comme ça, juste sur un visage. L’atmosphère est électrique, vraiment étrange. Je me racle à nouveau la gorge, traduisant mon malaise. « Je vais demander à un ami de venir la récupérer, il a une grosse voiture, je pense qu’il pourra la traîner, ça évitera que je paye une dépanneuse, toute manière, j’imagine qu’elle finira à la casse, la réparer me coûtera plus cher que d’en acheter une autre… » Je soupire un peu et croise mes bras l’espace d’un instant avant de reposer mon regard sur mon ex petite amie, mon premier amour. « Comment vas-tu ? Toujours dans la police ? » Pourquoi cette question semble presque être un reproche, sorti de mes lèvres ? C’est pas vrai ça, c’est plus fort que moi !
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Sana Ben Ali
Sana Ben Ali
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Sana Ben Ali
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Lun 17 Aoû - 16:53

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Tu te trouves ridicule. Vraiment. Quelle bête question. A croire que tu avais 16 ans à nouveau. La surprise se lit tout autant sur le visage de Neela. Tu étais d’habitude plus subtile. Elle devait s’en souvenir. Ou peut-être pas en fait. Peut-être étais-tu la seule avec les souvenirs, peut-être avait-elle tout oublié, tout effacé … « Oh… euh… merci. Enfin oui. Oui ça va. » A quoi t’attendais-tu ? Qu’elle t’étale le résumé d’une vie entière en 10 minutes ? Qu’elle t’ouvre la porte de son quotidien le plus intime ? Bien évidemment que non … ! Elle sourit. Juste à peine, hésitante, maladroite elle aussi. Un sourire dont tu ne pensais plus te rappeler des détails mais dont la mémoire venait de te frapper de plein fouet. Ce rictus, cette petite fossette. Tu te sens replonger dans un passé révolu et pourtant bien présent soudainement. C’est envahissant, surprenant. Tu ne comprends pas bien et te sens bien fébrile. « Tu as l’air d’aller bien, toi aussi. Enfin j’espère… » Si seulement elle savait … Tu réponds par un fin sourire à ton tour et un simple hochement de tête. Comme si parler te trahirait. A quoi bon ? Entre lui mentir et lui expliquer à quel point tu étais une épave, rien ne semblait juste. Tu ne prendrais le choix ni de l’un ni de l’autre.

« Je vais demander à un ami de venir la récupérer, il a une grosse voiture, je pense qu’il pourra la traîner, ça évitera que je paye une dépanneuse, toute manière, j’imagine qu’elle finira à la casse, la réparer me coûtera plus cher que d’en acheter une autre… » Neela t’explique préférer laisser sa voiture là le temps de rentrer, de recharger son téléphone et de faire le nécessaire. Elle ne pouvait techniquement pas laisser le véhicule en bord de route trop longtemps et sans présence de son propriétaire mais tu n’allais clairement pas lui faire la morale pour un tel détail; surtout sur cette route presque déserte.
Elle soupire, croise les bras en évaluant la situation et vient soudainement reposer son regard dans le tien qui ne l’avait pas lâchée. Tu te sens prise sur le fait mais n’en laisses rien paraitre. « Comment vas-tu ? Toujours dans la police ? » Tu peux clairement lire le sous-titre de cette interrogation. Ton début de jeune carrière a joué un rôle majeur dans votre rupture. Ton investissement, tes présences réduites, tes stages, … La police n’avait jamais réellement été source de conversations joyeuses et apaisées avec Neela. L’air de rien, tu ne peux t’empêcher d’afficher un sourire en coin, préférant peut-être trouver un certain comique à la situation. “Toujours oui … De nombreuses années aux stup avant d’être mutée l’année dernière” Tu esquives soigneusement de répondre à sa première question et n’entres pas instinctivement dans les détails du reste. Tu n’as pas envie de l’ennuyer avec ça. De lui imposer à nouveau le jargon et les explications auxquelles elle avait trop souvent eu droit. C’était bête, comme un réflexe de protection. Tu n’as pas envie de lire la déception ni l’agacement dans son regard. Tu devrais n’en avoir rien à faire, tu devrais être fière de ton parcours. Tu l’étais normalement. Mais face à elle, le malaise prenait le dessus ainsi que cette envie déplacée de lui plaire. Ou du moins de ne pas lui déplaire de trop. “Et toi ? Métier passionnant ? Tu as pu voyager comme tu le désirais tant ?” Tu savais son amour pour les découvertes, son envie d’aller loin, découvrir le monde. Tout ce à quoi tu la retenais par le passé.

Tout en la laissant répondre, tu te rapproches de l’assise de ta bécane, la soulève et fouille dans ce petit coffre d’appoint pour en ressortir un morceau de papier et un stylo. Tu griffonnes un mot à la volée, indiquant ton identité d’agent et glisses le tout à l’intérieur du pare-brise de la voiture de Neela. Pas grand chose, juste de quoi lui éviter d’éventuels ennuis ou une contravention si l’un ou l’autre collègue passait par là le temps qu’elle fasse l’aller-retour. “Verrouille bien” Lâches-tu simplement avant de ranger le stylo là où tu l’avais trouvé. Tu ressors une petite bouteille d’eau dont tu avais oublié l’existence et la tend à Neela. “Un petit coup avant que je te ramène ? Désolée, je n’ai rien de plus joyeux à t’offrir pour ces retrouvailles mais vu les heures de ton attente, je pense que ça ira” Un peu d’humour comme arme de défense. Défense contre une attaque encore invisible. Un ennemi qui n’en était pas un. Ou plutôt l’un de ceux que l’on voudrait voir se rapprocher de soi …
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Lun 28 Sep - 15:38
Je suis encore sous le choc de me retrouver face à la femme qui a partagé ma vie, et qui a le plus compter si on enlève Zahara. Alors j’essaie de me dépatouiller comme je peux, sans paraître froide, mais sans en dévoiler trop non plus. Je suis juste profondément perturbée, il me faut un peu de temps pour me rendre compte. La question technique est résolue en ce qui concerne ma voiture, je demanderai à un ami de passer la chercher quand il pourra pour la remorquer. Ça ne devrait pas trop poser de souci, surtout que j’ai mis un triangle de signalisation un peu plus haut sur la route pour prévenir qu’une voiture est arrêtée. Sait-on jamais. Et puis sans que je n’ai vraiment pu la retenir, une question plus personnelle sort d’entre mes lèvres. Elle concerne son métier, qui a sans doute été LA raison de notre séparation. « Toujours oui … De nombreuses années aux stup avant d’être mutée l’année dernière » Mutée, signifie qu’elle est dans un autre service, mais ça ne me dit pas lequel. Si elle est toujours dans cette branche de métier, c’est sans doute qu’elle s’y plait, et tant mieux, finalement. Avant que le malaise ne soit trop important, Sana prend les devants en me retournant la question plus ou moins. « Et toi ? Métier passionnant ? Tu as pu voyager comme tu le désirais tant ? » Je tente un sourire, encore un peu surprise de me trouver face à elle « Oui, j’aime beaucoup ce que je fais. Je me suis dirigée vers quelque chose d’artistique. » Je hausse un peu les épaules et poursuis. « Et j’ai pu voyager pas mal effectivement. » J’utilise le passé, parce que depuis que Caleen est dans ma vie, dans notre vie , les voyages sont plus difficiles à organiser, mais pas impossibles pour autant.
Sana s’occupe de laisser un mot dans ma voiture pour prévenir si jamais la police passe par là. De toute manière, ça ne risque pas grand chose puisque je suis presque certaine de devoir changer de voiture maintenant que ce tacot semble avoir rendu l’âme. Et puis, sans que je m’y attende, elle me tend une petite bouteille d’eau. « Un petit coup avant que je te ramène ? Désolée, je n’ai rien de plus joyeux à t’offrir pour ces retrouvailles mais vu les heures de ton attente, je pense que ça ira. » Je ne peux réprimer un petit rire amusé. « Effectivement, on a connu plus exotique pour des retrouvailles. » Je lui adresse un petit sourire malicieux et récupère la bouteille d’eau en la remerciant, avant d’en boire quelques bonnes gorgées. J’avais soif. La brune me pare d’un casque et me laisse monter derrière elle. Je lui indique le quartier où je vis, et je la guiderai au dernier moment. Pas de gps sur une moto, elle doit avoir une carte de Los Angeles dans la tête. Je me cramponne à elle, laissant le vent me fouetter agréablement. Une fois dans mon quartier, je lui indique quelques rues, et lui propose de me déposer devant ce bar sympa, à deux rues de chez moi. Elle s’arrête, je descends et retire mon casque, plongeant mon regard dans le sien, un peu hésitant. « Je peux t’offrir quelque chose de plus exotique, pour te remercier ? » Je lui dois bien ça.
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Sana Ben Ali
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• âge : 38
• pronom : She | Her | Elle
• côté ♥ : Parait qu'il est impossible à aimer. Trop fermé, trop bousillé. Alors même si t'essayes de croire que tu pourrais un jour changer et apporter du bonheur à celle qui fait battre ton coeur, saura-t-elle seulement accepter et pardonner ton comportement ?
• orientation : Gay as fuck. Et à vrai dire, Sana cultive même une certaine haine profonde pour l'homme.
• occupation : Après des années aux stup, elle est aujourd'hui flic à l'anti-terrorisme. Ca la fait chier mais c'était ça ou elle rendait son badge et son flingue. Plutôt crever !
• quartier : Willowbrook - South L.A. - maison ($$)
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Sana Ben Ali
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Mar 29 Sep - 15:43

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Tu t’intéresses un peu à elle. Par politesse, par juste retour des choses. Mais lorsque Neela répond, tu te surprends à boire ses mots comme ceux d’un breuvage t’ayant longuement manqué. Sa voix, ses intonations, la manière qu’elle à de remuer les mains, … « Oui, j’aime beaucoup ce que je fais. Je me suis dirigée vers quelque chose d’artistique. » Tu te concentres pour ne pas te laisser envahir davantage. Ne pas plonger dans un océan de souvenirs. Ne pas lui rendre ce rôle si “cliché” de premier amour. Celui qu’on n’oublie pas, celui qui continue de bruler en silence, là bas, tout au fond, quelque part en soi. Et pourtant … « Et j’ai pu voyager pas mal effectivement. » Tu hoches, presque solennellement, un léger sourire en coin. Une certaine nostalgie est présente. Celle de ce que vous auriez pu être. Ou plutôt de ce que vous n’auriez clairement jamais pu être. En un sens, c’était triste, d’un autre, c’était peut-être mieux comme ça. Qui sait ? Elle semblait bien. Tu l’espérais du moins.

Elle attrape la petite bouteille d’eau que tu lui tends et lâche un rire à ta remarque. Ton coeur manque un battement. Une fois de plus. Tu te rappelles vos nombreux fou-rire. C’était votre truc à toutes les deux. Même si les bas de votre relation étaient présents, vous aviez toujours beaucoup rigolé. Pour un rien, un oui ou un non. Votre complicité était sans égal. « Effectivement, on a connu plus exotique pour des retrouvailles. » Ton sourire s’élargit. A vrai dire, tu te félicites déjà d’avoir de l’eau sur toi et non quelque autre spiritueux dissimulé ci ou là comme tu en avais pourtant l’habitude. Elle ponctue d’un sourire dont elle seule avait le secret et tu préfères, à nouveau, garder le silence. Comme si ce mutisme avait le pouvoir de protection que tu désirais plus que tout en cet instant.

Quelques minutes plus tard, vous voilà sur la route, à grande vitesse. Tu te concentres sur ta conduite non sans difficulté, sentant le corps de Neela agrippé et tout contre le tien. A quelques reprises, elle se penche à ton oreille pour te guider. Bien que tu connaisses la ville comme ta poche, tu la laisses faire, détestant aimer autant la sensation de son souffle dans ton cou.
Vous seriez vite arrivées, elle serait vite en sécurité et tu aurais tout le loisir de la quitter tout aussi vite. Il te faudrait surement un moment pour encaisser l’avoir revue, quelques verres pour t’aider et l’affaire serait faite. Pas vrai ?

Elle t’indique où t’arrêter, tu t’exécutes et observes les environs. Un joli quartier. Les habitations sont cependant légèrement en contre bas. Tu ne dis rien. Neela n’avait peut-être pas envie que tu saches où elle habite. A juste titre ? Bonne question. De toute façon, vos routes se sépareraient surement et de nouveau d’ici une minute ou deux. Tu coupes le moteur, la laisses descendre et l’observes ôter son casque. Tu la regardes comme on s’imprègne une dernière fois d’une vieille photo avant de la bruler. Elle reste plantée là, une seconde, avant de plonger son regard dans le tien. « Je peux t’offrir quelque chose de plus exotique, pour te remercier ? » Elle indique d’un geste timide le bar devant lequel vous vous trouvez. Hésitante. Un peu.
De ton côté, c’est la surprise qui t’envahi. Tu ne t’attendais pas à ça. Le scénario d’un nouvel aurevoir était clair dans ton esprit. Pauvre idiote. Ton regard joue au ping pong entre le doux visage de Neela et la porte d’entrée de la taverne. *Non. Non. Non.* La réponse est claire. Toute trouvée. Il n’y pas d’alternative possible. C’est une mauvaise idée. Tout. Elle, ce bar, vous. “Ok …” Faiblesse. Tu n’étais que faiblesse. Pour ne pas changer …

Le lieu est sympa. Tu n’y étais encore jamais entrée. Tu avais généralement tes quartiers, tes habitudes et cet endroit n’en faisait pas partie. C’était plutôt agréable. Changer de scène, de décors. Comme si l’espace d’un verre, d’une rencontre, vous étiez dans votre bulle, hors de toute temporalité, de toute réalité. Du moins pour toi. La petite table ronde qui vous accueillait est vite remplie par vos deux verres et un petit pot de chips à l’ancienne élégamment offert en dégustation. Ouais, clairement, tu n’étais pas dans ton boui-boui habituel. Les premières minutes sont hésitantes. Tu n’as pas ôté ta veste, tu joues du pied de ton verre laissant des marques de condensation sur le bois de la table. Le regard fixe sur cet art improvisé. “Alors ? Tu m’en dis un peu plus sur cette vocation d’artiste et tes voyages ?” Tu redresses le regard avant de terminer “Ou pas en fait. Tu me dis ce que tu veux.” Tu lâches un rire un peu plus assuré. Car cette réplique te ressemble un peu plus également. Tu lèves ton verre et viens faire teinter ce dernier contre celui de Neela. “A ta future nouvelle voiture, je suppose” Sourire en coin, tu finis par tremper tes lèvres dans le liquide, préférant cette pointe d’humour à une éventuelle mise en danger.
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Neela Barnett
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• âge : 39
• pronom : she/her
• côté ♥ : son couple avec Zahara n'est plus si solide qu'il l'a été, mais elles veulent protéger leur petite fille de six ans, Caleen. Et puis il y a Sana qui a fait son grand retour. Premier amour contre couple en danger...
• orientation : elle a mis du temps avant d'être sûre, aujourd'hui, c'est seulement vers les femmes que son regard se pose
• occupation : graphiste à son compte, membre à part entière de Cassandra's corner, photographe à ses temps perdus
• quartier : silverlake
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Jeu 1 Oct - 14:47
J’aurai préféré que le trajet ne soit pas aussi agréable. J’ai toujours aimé la moto, malgré cette appréhension qu’il se passe quelque chose, et d’autant plus depuis que je suis mère. Mais la sensation est grisante, et d’autant plus derrière Sana. Je m’en veux un peu de ressentir une telle chose, comme si le passait refaisait son apparition d’un seul coup, ramenant avec lui la vague de sentiments qu’il abritait à l’époque. Une fois les pieds à terre, devant ce pub, je propose à la brunette de lui offrir un verre pour la remercier. Je vois bien dans son regard que c’est une lutte, heureusement, courte lutte parce qu’elle accepte. J’étais prête à ce qu’elle refuse, mais je ne peux réprimer un léger sourire une fois ma proposition acceptée. Elle descend de sa monture et nous entrons toutes les deux dans le pub. Je salue le serveur que je connais un peu et nous nous installons, l’une en face de l’autre. Il ne faut pas longtemps pour que nous soyons servies, et que je repose mon regard curieux sur la jeune femme. Ses traits n’ont que très peu changé, elle est toujours aussi belle, et ça me fait presque mal de le penser. Je ne la sens pas totalement à l’aise, elle qui est pourtant habituée de par son métier à jouer les infiltrées. « Alors ? Tu m’en dis un peu plus sur cette vocation d’artiste et tes voyages ? » me demande-t-elle en plongeant son regard dans le mien, avant de se raviser à moitié. Je sens à son rire qu’elle n’est véritablement pas à l’aise, pas certaine de savoir ce qu’elle peut demander ou non. L’échange n’est pas encore très fluide, et je pense que c’est normal. Et avant même que je n’ai entrepris une réponse à sa question, elle trinque à ma nouvelle voiture. Juste supposition. « Il faudra bien oui, je ne vais pas t’appeler pour me déposer à tous mes rendez-vous. » Je lui offre un sourire malicieux, et répond finalement à sa question. « Je suis devenue graphiste, entre autre. J’ai continué ma passion pour la photo, j’ai même essayé d’en faire mon métier mais ça m’a presque dégoûtée, et j’ai préféré garder ça comme passion, pour être sûre de garder le plaisir. Ça me permet de travailler de chez moi, et voyager quand je veux, ou quand je peux en tout cas. » Je ne parle pas de ma vie de famille, volontairement. Je crois que c’est un peu tôt pour ça, et égoïstement, j’ai envie de passer plus de temps face à elle sans qu’elle change de regard sur moi. Parce que je sais qu’à l’instant où elle entendra parler d’un enfant, elle prendra sans attendre la poudre d’escampette. « Et toi alors, un nouveau service ? Qu’est-ce que tu fais du coup ? » Ma question est vraiment intéressée, je ne la pose pas simplement pour faire la conversation. Parce que de l’eau a coulé sous les ponts, et que je n’ai plus d’amertume pour son boulot. Si elle est toujours flic, c’est qu’elle aime ce qu’elle fait, et je suis heureuse pour elle, ni plus ni moins.
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Sana Ben Ali
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Mer 7 Oct - 1:53

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Ta première gorgée est avalée que déjà tu désires en prendre une seconde. Par habitude et parce que tu sais que l’alcool t’aidera à relâcher une certaine pression. Mais tu te retiens. Pas tout de suite. Tu ressens comme la soudaine peur d’éveiller en Neela un doute sur tes moeurs. Preuve qu’il y a bien quelque chose à cacher. Tu ne te poserais pas la question dans le cas contraire. « Il faudra bien oui, je ne vais pas t’appeler pour me déposer à tous mes rendez-vous. » Son sourire malicieux t’atteint de plein fouet. Le tien est en coin, mais ton regard est désormais bien planté dans ses pupilles. “Ce ne serait pas une première.” Tu ponctues d’un petit haussement de sourcils trop naturel à ton goût. Tout revient trop vite. Beaucoup trop vite. Tu te rappelles de cette époque où, punie par ses parents, Neela s’était vue confisquer ses clés de voiture et réduite aux transports en communs. Enfin … en théorie, puisque tu n’avais pas laissé longtemps ta petite amie dans le pétrin. Le souvenir appuie ton sourire et sentant le danger de cette pente glissante, tu finis par craquer et reprendre cette seconde gorgée.

« Je suis devenue graphiste, entre autre. J’ai continué ma passion pour la photo, j’ai même essayé d’en faire mon métier mais ça m’a presque dégoûtée, et j’ai préféré garder ça comme passion, pour être sûre de garder le plaisir. Ça me permet de travailler de chez moi, et voyager quand je veux, ou quand je peux en tout cas. » Tu écoutes avec intérêt. Tu aimes à réentendre le son de sa voix. Tu t’amuses de ses mains qui remuent toujours autant. C’est un bien drôle de sentiment que celui que tu traverses à l’instant. Ce mélange de nostalgie et de ressentiments te déchire l’intérieur du ventre. Tu aurais aimer avoir la force de rester de marbre. Ou même d’avoir plus tôt refusé cette invitation. Tu aurais aimé ne pas l’avoir re-croisée. Pas maintenant. Peut-être plus tôt. Ou plus tard. Qui sait ? Le timing aurait-il jamais été le bon ? Neela parle et les questions s’enchainent dans ton esprits. Tu fermes les paupières un quart de seconde plus lentement pour les réouvrir et répondre : “Je suis contente pour toi. Que tu aies pu trouver ton équilibre. Tu as du talent. Je suis sure que tu sais le mettre à profit dans un secteur comme dans l’autre.” Tu n’y avais jamais vraiment connu grand chose en art mais tu te souvenais de la beauté des clichés de Neela. De son oeil averti et du feu l’animant lorsqu’elle parlait ‘image’. “Des destinations coup de coeur à conseiller ? Qui sait, peut-être qu’un jour je quitterais enfin cette ville … ” Tu pouffes, retrouves ton verre une nouvelle fois, sachant presque de manière certaine que cela n’arriverait pas.

« Et toi alors, un nouveau service ? Qu’est-ce que tu fais du coup ? » La pointe de jugement de tout à l’heure semble avoir disparue. Tu savais bien peu de chose dans ce monde mais lire les êtres humains était devenu l’un de tes talents les plus utiles. Pour le job, mais pas que. Tu inspires profondément et ne peux réprimer un visage tordu d’un certain amusement ironique. Tu lèves les yeux au ciel tout en avouant : “L’anti-terrorisme. Tu peux le croire ça ? Car moi j’ai mis du temps”. Ta main fait tourner ton verre sur lui même, ne prenant pas la peine d’en dire plus. Tu n’expliques pas ta bavure. Tu gardes le mystère. Comme souvent. Tu n’a jamais été la plus bavarde de toutes mais cela faisait - parait-il - partie de ton charme.
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Neela Barnett
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Ven 9 Oct - 13:28
« Ce ne serait pas une première. » me répond-elle avec une certaine malice. C’est vrai qu’elle l’a souvent fait, à l’époque. Ça me fait tout bizarre de repenser à tout ça. C’était il y a quinze ans, de l’eau a coulé sous les ponts. Mais certaines choses restent visiblement intactes, comme mon coeur qui s’emballe un peu en la voyant sourire de cette manière. Je décide alors de reprendre la parole pour éviter à mon cerveau de s’en aller dans des recoins oubliés. Je lui explique alors un résumé de mon boulot puisque c’est la question qu’elle a posée. « Je suis contente pour toi. Que tu aies pu trouver ton équilibre. Tu as du talent. Je suis sure que tu sais le mettre à profit dans un secteur comme dans l’autre. » ses compliment me font sourire, parce qu’ils ont agréables à entendre, et en même temps, elle n’a jamais tarit d’éloges à mon sujet, contrairement à moi qui lui reprochais ses absences à cause de son boulot. Avec le recul, je crois juste que j’avais une forme de jalousie pour son boulot, qui me semblait passer avant moi, avant tout, d’ailleurs. « Des destinations coup de coeur à conseiller ? Qui sait, peut-être qu’un jour je quitterais enfin cette ville … » Elle n’a pas l’air bien convaincue. Je sens l’amertume dans sa voix, comme si elle se sentait prisonnière de cette ville. J’ignore si c’est le cas, mais je trouve ça un peu triste. « Le Cambodge, l’Islande et la Nouvelle Zélande font partie des voyages que j’ai préféré. Mais j’ai encore beaucoup de choses à voir… » Même si maintenant avec ma vie de famille c’est un peu plus compliqué.
Je retourne la conversation dans son sens, m’intéressant davantage à elle. Plus qu’il y a une quinzaine d’années en tout cas, je lui pose une vraie question qui parle de son boulot, et je suis intéressée d’en connaître la réponse. « L’anti-terrorisme. Tu peux le croire ça ? Car moi j’ai mis du temps. » J’arbore une petite moue étonnée. Elle n’a pas l’air si ravie de faire partie de cette unité. Je ne la connais plus comme je la connaissais, mais il y a des choses qui restent. Ses gestes eux non plus ne trompent pas. Je penche un peu la tête sur le côté, plissant légèrement les yeux. « Et… tu t’y plais ? » Autant lui demander franchement. Et puis finalement, je me ravise, secouant la tête. « Tu n’es pas obligée de répondre, enfin j’veux dire, si on en est là où on en est aujourd’hui, c’est une succession de faits, de choix ou non choix, mais ça change pas grand chose, n’est-ce pas ? » Je sens bien qu’elle n’est pas heureuse, et ça me perturbe beaucoup plus que ce que je ne le voudrais. Ça ne devrait pas, et pourtant. « Tu sais je… » Je me mords un peu l’intérieur de la joue, les yeux rivés sur mon verre un instant, le temps d’être sûre de vouloir aborder ce sujet. « J’ai souvent pensé à toi. J’ai même parfois pensé à te chercher. Et maintenant que t’es en face de moi, je peux te le dire. Je suis désolée. » Parce qu’avec les années, je me suis rendu compte de mon erreur. Les choses auraient été différentes pour moi si je n’avais pas fait le choix de la quitter, évidemment, je n’aurai pas Caleen et je n’imagine même pas ma vie sans elle. Pourtant, je ressentais le besoin de m’excuser pour la façon dont notre rupture s’est faite.
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Sana Ben Ali
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Lun 12 Oct - 18:31

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Tu demandes, tu écoutes ses réponses, portant sur le visage ce regard sachant pertinemment bien qu’il y avait plus de chance pour toi de profiter de la voir te répondre que de t’imaginer quitter Los Angeles et visiter le monde. En soi, tu ne t’en plaignais pas trop. Tu aimais ta ville, tu t’y sentais bien, chez toi. Tu la connaissais sur le bout des doigts et c’est également surement pour cette raison que tu en étais une aussi bonne représentante. L’idée de voyager faisait partie d’un passé et d’une jeunesse où espoir et rêves se mêlaient encore en une possible réalité plus ou moins lointaine. Tu te souvenais des longues conversations, allongées dans le jardin de Neela, où vous observiez les avions dans le ciel. Vous vous imaginiez aux quatre coins de la planète, loin de tout. Le monde était votre plaine de jeu. Et bien que la police coulait déjà dans tes veines, tu pensais naïvement pouvoir tout combiner. Pauvre innocente que tu étais. Les choses avaient changé rapidement. Le monde ne semblait plus tourner dans le même sens. Tu ne sais pas trop si c’était pour le mieux ou pour le pire. C’était juste différent. Pour toi du moins. Car Neela semblait avoir suivi le chemin duquel tu avais été évincée. « Le Cambodge, l’Islande et la Nouvelle Zélande font partie des voyages que j’ai préféré. Mais j’ai encore beaucoup de choses à voir… » Ton sourire - plutôt doux - s’étire lentement. Un simple hochement de tête ponctue cet échange avant que Neela s’interroge sur ton poste actuel. Et alors que tu crains un instant que l’ambiance se refroidisse un brin, ton ex fait preuve d’intérêt sincère. Tu peux le sentir, le lire en elle. Comme quoi, si certaines choses ne changent pas, d’autres semblent clairement évoluer.

Sa mine est interrogative, interloquée. Tu pouvais t’en douter en annonçant cette nouvelle dont tu ne parlais pas à tout le monde. Aujourd’hui encore, un an plus tard, l’ensemble de ton entourage ne savait pas toujours exactement sur quoi tu bossais et dans quelle équipe. C’était voulu. « Et… tu t’y plais ? » Excellente question. Tu souffles. Il y a peu, tu aurais répondu du tac au tac que non. Que rien n’allait. Tu avais longtemps lutté à contre-courant. Mais depuis quelques temps, tu avais fini par craquer, par cesser de lutter, par t’intéresser et bosser plus ou moins correctement. Au fond, c’était ce que tu faisais de mieux, pas vrai ? Alors si même le job remuait un passé houleux et douloureux, tu commençais à prendre tes marques et faire tes preuves. La tête brulée que tu étais semblait avoir trouvé son terrain de jeu. Peu t’était reproché ou interdit en terme d’action. Par contre, ton comportement et cette insolence presque permanente des débuts avaient clairement été remis en cause. L’insubordination restait à améliorer et tes retards successifs après tes soirées trop alcoolisées n’aidaient pas. Mais dans l’ensemble. C’était mieux. « Tu n’es pas obligée de répondre, enfin j’veux dire, si on en est là où on en est aujourd’hui, c’est une succession de faits, de choix ou non choix, mais ça change pas grand chose, n’est-ce pas ? » A nouveau tu ne peux réprimer un sourire en coin. C’est un peu comme si Neela avait sur lire le malaise en toi. Par rapport à sa question et de manière générale. La savoir être toujours capable de te sonder de la sorte était tout aussi satisfaisant qu'effrayant. Tu réponds dans un haussement d’épaules : “L’adaptation est rude. Je ne suis pas la plus facile des éléments non plus. Mon ancienne team me manque mais bon … ça va.” Pas la plus convaincante des réponses. De toute façon, Neela a bien raison. Tout ça ne change pas grand chose. Vous aviez fait vos choix et vos routes étaient ce qu’elles étaient. Point. Le destin avait juste dû trouver amusant de vous les faire croiser à nouveau.

Tu reprends ton verre, avales une nouvelles gorgée alors qu’un petit silence s’installant est aussitôt comblé par Neela. « Tu sais je… » Tu redresses le regard vers elle. Ses yeux t’échappent un instant mais tu n’as plus l’envie d’en faire de même, de te dérober. Elle est belle. La vue est agréable. Tu ne devrais pas, toujours pas, mais … l’observer était tout ce qu’il te restait. « J’ai souvent pensé à toi. J’ai même parfois pensé à te chercher. Et maintenant que t’es en face de moi, je peux te le dire. Je suis désolée. » Son regard se redresse et ton coeur manque un battement. Tu ne t’y attendais pas. Pas ses mots là. Pas comme ça, pas maintenant. Probablement jamais d’ailleurs. Ton visage doit traduire ce qui te traverse. Du moins du plus flagrant. Tu aurais adoré que cela ne t’atteigne pas. Ce n’est pas le cas. Ce “je suis désolée” enflamme un bout de ton être que ta raison tente d’éteindre en vain.
Tu inspires, prends une nouvelle gorgée et re-déposes ton verre dans un geste plus lent mais plus ferme qu’imaginé. “Je ne sais pas trop quoi te répondre, Neela. Je te mentirais en disant que ces excuses ne me touchent pas mais …” Tu hésites. Avais-tu seulement le cran de tout avouer ? Etait-ce une bonne idée ? Tu te revois à de nombreuses occasions, te refaire le scénario de ce que tu aurais aimé lui dire à l’époque. Cela faisait une petite éternité que tu n’y avais plus pensé. Mais comme poussée par la toute jeune femme en toi, toujours meurtrie et en réel besoin de reconnaissance, tu continues : “Ton départ m’a déchirée. Je me suis promise de ne plus laisser quiconque avoir ce pouvoir sur moi alors … On va dire que mon mécanisme de défense a plutôt bien fonctionné. Je devrais peut-être même te dire merci, qui sait ?” Tu souris, faussement amusée. Plus pour les apparences qu’autre chose. Tu te mens à toi-même. Son départ t’as bel et bien anéantie et oui, tu as désiré ne plus jamais te laisser souffrir de la sorte, mais - bien évidemment que non - ce plan n’avait pas été le bon. Parce qu’il y avait Soledad et que tu en crèverais de la perdre. Parce que malgré ce savoir, tu n’avais de cesse d’enchainer les conneries, incapable d’imaginer une fin heureuse. Et puis parce que Neela était là, aujourd’hui, face à toi, et que ton imbécile de coeur n’avait toujours pas récupéré, battant plus fort et plus rapidement. "Je m'excuse aussi. De ne pas avoir sur chérir à sa juste valeur ce que j'avais dans ma vie. J'espère que quelqu'un d'autre a cette chance et qu'elle ne la fout pas en l'air" Tu te sens complètement nue et vulnérable. Tu ne regrettes pourtant pas ce qui vient de franchir la barrière de tes lèvres.

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Neela Barnett
ghost of the past (neelana 1)
Ven 16 Oct - 11:48
Elle me demande si j’ai eu des destinations coup de coeur. Evidemment, oui. De tous mes voyages il y a des pays que j’ai préféré et d’autres moins. Mais j’ai encore beaucoup de choses à voir, et je ne compte pas m’arrête en si bon chemin, même si c’est plus difficile à concilier avec une vie de famille. En tout état de cause. A mon tour de lui poser des questions concernant son métier, de changement de section. Elle ne semble pas si enthousiaste, alors je cherche à en savoir davantage, véritablement intéressée. L’anti-terrorisme, ça fait peur. De toute manière, son métier dans les grandes lignes est un métier à risque, mais cette nouvelle spécialité l’est d’autant plus à mes yeux. Je la mets à l’aise, elle n’est pas obligée de répondre à ma question, peut-être n’en a-t-elle pas envie, et je peux le comprendre, surtout vu la manière dont nous nous sommes séparées toutes les deux. « L’adaptation est rude. Je ne suis pas la plus facile des éléments non plus. Mon ancienne team me manque mais bon … ça va. » Elle reste évasive, secrète comme elle l’a toujours été. Peut-être même davantage, même si ça semble logique puisque nous n’avons plus rien d’intime aujourd’hui. Pourquoi se confierait-elle davantage à moi, puisque nous sommes devenues presque comme des inconnues. Presque. Parce qu’il reste notre passé commun, les souvenirs, les sentiments. Parce que même si notre rupture a été difficile, notre histoire elle, a véritablement compté. Pour moi, mais je crois aussi pour elle. En réalité, j’en suis persuadée.
Et c’est d’ailleurs ce qui me pousse à un élan de courage, pour m’excuser de la manière dont j’ai agi avec elle, sur la fin. Je lui avoue avoir pensé à elle, pensé à la chercher pour lui dire tout ça, pour m’excuser, lui dire à quel point elle a compté. Alors je profite qu’elle soit là, en face de moi, pour faire ce que je n’ai jamais pu faire jusque là. Par manque de courage, ou parce que la vie n’avait pas aligné les planètes pour que je puisse le faire, face à elle, avec toute l’honnêteté dont je puisse faire preuve. Je ne la connais plus comme je la connaissais avant, mais il y a certaines choses qui restent, et je sens bien que ce que je viens de lui dire la touche. Il y a de quoi, je crois. « Je ne sais pas trop quoi te répondre, Neela. Je te mentirais en disant que ces excuses ne me touchent pas mais … » Je garde mon regard ancré au sien, je suis pendue à ses lèvres pour avoir la fin de sa phrase. Mon coeur tambourine dans ma poitrine, il y a bien longtemps que je n’avais plus ressenti ça. Je n’attends aucune réponse, aucun pardon. J’avais simplement besoin de lui dire que j’étais désolée, même après toutes ces années. « Ton départ m’a déchirée. Je me suis promise de ne plus laisser quiconque avoir ce pouvoir sur moi alors … On va dire que mon mécanisme de défense a plutôt bien fonctionné. Je devrais peut-être même te dire merci, qui sait ? » Je ne sais pas comment le prendre. Je savais que je l’avais détruite en un sens, de par notre séparation, mon choix de choisir mon bonheur plutôt que celui qu’on était en train de construire ensemble mais qui ne fonctionnait pas. J’étais encore amoureuse d’elle quand j’ai eu le courage de mettre un terme à notre histoire, et je m’en veux en un sens de lui avoir fait vivre une chose pareille. Tout mon corps se contracte en l’écoutant me faire comprendre que depuis moi, ou à cause de moi, elle n’a plus jamais vraiment ouvert son coeur à personne. « Je m'excuse aussi. De ne pas avoir sur chérir à sa juste valeur ce que j'avais dans ma vie. J'espère que quelqu'un d'autre a cette chance et qu'elle ne la fout pas en l’air. » Les larmes me montent aux yeux, je me sens envahie par toute cette conversation, les réminiscences du passé, les douleurs qui vont avec, et cette culpabilité qui ne m’a jamais quittée. Je baisse les yeux, cherchant à ravaler les larmes qui ont déjà envahi le coin de mes yeux, prêtes à dévaler mes joues à tout instant. Je ne pensais pas que la revoir me donnerait ce sentiment. Ces sentiments. « C’est… enfin tu n’as pas à t’excuser. » Ma voix est étouffée par ma gorge serrée, et je laisse mes doigts enroulés autour de mon verre pour être sûre de ne pas les sentir trembler. « On était jeunes, on avait des attentes différentes, des envies différentes. On a essayé, et on… enfin je. J’ai été profondément heureuse avec toi Sana, le temps que ça a duré. » Je me suis ravisée au milieu, préférant ne parler que de moi. Et c’est volontairement que par la même occasion, j’élude la dernière question posée. Je soupire légèrement, reposant mon regard dans le contenu de mon verre, me demandant bien ce que la vie a à m’apporter en me plaçant aujourd’hui face à elle. « Je… je voulais juste pas me sentir dans une cage et tout ce que j’ai réussi à faire, c’est en construire une autour de toi. Involontairement… » Je parle de son coeur, quelle a visiblement barricadé, de ce qu’elle dit. Et ç ame détruit rien que de penser que depuis moi, elle n’a plus jamais été heureuse en couple. Ou peut-être même en couple tout court d’ailleurs.
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Sana Ben Ali
Sana Ben Ali
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• âge : 38
• pronom : She | Her | Elle
• côté ♥ : Parait qu'il est impossible à aimer. Trop fermé, trop bousillé. Alors même si t'essayes de croire que tu pourrais un jour changer et apporter du bonheur à celle qui fait battre ton coeur, saura-t-elle seulement accepter et pardonner ton comportement ?
• orientation : Gay as fuck. Et à vrai dire, Sana cultive même une certaine haine profonde pour l'homme.
• occupation : Après des années aux stup, elle est aujourd'hui flic à l'anti-terrorisme. Ca la fait chier mais c'était ça ou elle rendait son badge et son flingue. Plutôt crever !
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Sana Ben Ali
ghost of the past (neelana 1)
Dim 25 Oct - 16:48

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Vos regards oscillent entre moments d’évitements et échanges profonds. Etrange équilibre dans lequel vous tentez l’une et l’autre de trouver vos marques. Ou plutôt, de les retrouver. Mais dans ton esprit, c’est du tout ou rien. Tu peines à imaginer un entredeux. Lorsque tu plonges tes iris dans les siennes, que tu sens son regard te sonder, ton être s’enflamme. Que tu le veuille ou non. Alors, n’était-il pas plus judicieux de garder la mine basse ? Peut-être. Ton envie quant à elle était tout aussi perdue que toi. Incapable de choisir.

Tu t’exprimes, laisses aller les mots sortant presque avec surprise de tes lèvres. Neela ne te lâche plus. Son attention est entièrement captivée. Tu le vois, le comprends. Son visage et son corps se tendent. Cette vision te met mal à l’aise. Tu continues et termines par une dernière excuse, toi aussi. Des mots que tu voulais apaisant. Probablement. Trouver le moyen de la calmer. Ne pas la remuer de trop. Pourtant, le regard de Neela s’embue. Les larmes montent. Et bien qu’elle les retienne avec toute la force l’animant, son visage te déchire. Tu as mal et te rends soudainement compte que ton désir, longtemps fantasmé, de la savoir souffrir comme tu avais souffert, n’était que mensonge éhonté et égo meurtri mal placé.

Son regard te quitte, te fuit, juste avant qu’une larme ou deux ne puisse dévaler sur sa joue. « C’est… enfin tu n’as pas à t’excuser. » Sa voix, d’habitude si douce et enjouée, est cassée, étouffée. Tu devines sa gorge tout aussi serrée que la tienne. Tu as du mal à respirer. Ta poitrine est serrée et presque douloureuse. « On était jeunes, on avait des attentes différentes, des envies différentes. On a essayé, et on… enfin je. J’ai été profondément heureuse avec toi Sana, le temps que ça a duré. » Elle s’agrippe à son verre comme à une bouée de sauvetage. Toi, tu préfères descendre le tien d’un trait. Tu en as plus que besoin. Ses derniers mots te remuent. Heureuses. Vous l’aviez été. Vraiment. Tu chérissais bien des souvenirs de votre relation. Et de la voir, là devant toi, ne faisait que te rappeler à quel point tu l’avais aimée. Avec profondeur. Sincérité. « Je… je voulais juste pas me sentir dans une cage et tout ce que j’ai réussi à faire, c’est en construire une autour de toi. Involontairement… ». Un moment de silence s’installe. Tu contrôles tout en toi pour ne pas te laisser envahir par la vague d’émotion qui te remue les entrailles. Tu serres la mâchoire, les abdo et probablement bien plus de muscles que tu ne pourrais en citer. Elle avait eu besoin de liberté. Toi, tu avais alors juste besoin d’elle.

Mais qui étais-tu pour juger ? Aujourd’hui plus que jamais. Incapable d’engagement, rongée par la peur de perdre l’autre, de souffrir. Inadéquate en tout point, … . Neela, elle, avait au moins eu l’honnêteté et le courage de terminer les choses plus ou moins correctement. Et ça, tu ne le comprenais et ne le voyais que soudainement en un flash. Là, ce soir.
Dans un élan répondant plus au réflexe qu’à la réflexion, ton bras se tend et ta main vient se saisir de l’une des siennes. Tes doigts se resserrent autour des siens, sur sa peau toujours aussi chaude. Ton coeur bat à tout rompre. Ce contact met le feu aux poudres. Il te pousse vers une pente glissante. Il réveille en toi le passé étouffé. “Rien n’est jamais blanc ou noir. Ni personne, d’ailleurs. Une relation, c’est à deux. Ma situation n’a pas aidé. Ma famille et puis … le job. Je le sais très bien.” Tu hausses un peu les épaules, presque timidement. “Il faut croire que j’étais faite pour ça depuis le début. Les flics et rien d’autre.” Tu pourrais rajouter qu’au fond, Neela n’avait fait que t’aider à le comprendre à le dure. Mais tu ne voulais pas qu’elle s’en veuille encore plus. Qu’elle ajoute à son état quelque couche de culpabilité que ce soit. 
N’ayant toujours pas lâché sa main, comme incapable de rompre ce contact retrouvé, tu ajoutes : “J’ai construits moi-même les murs qui m’entourent aujourd’hui. Tu n’as rien à voir là-dedans … même si j’ai longtemps aimé te blâmer.” Etrange aveux qui sans contexte doit peut-être éveiller la curiosité de la belle brune. Tu n’y penses pourtant pas de suite. De toute façon, tu n’as plus l’impression de contrôler quoi que ce soit.

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Neela Barnett
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• pronom : she/her
• côté ♥ : son couple avec Zahara n'est plus si solide qu'il l'a été, mais elles veulent protéger leur petite fille de six ans, Caleen. Et puis il y a Sana qui a fait son grand retour. Premier amour contre couple en danger...
• orientation : elle a mis du temps avant d'être sûre, aujourd'hui, c'est seulement vers les femmes que son regard se pose
• occupation : graphiste à son compte, membre à part entière de Cassandra's corner, photographe à ses temps perdus
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Neela Barnett
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Lun 2 Nov - 10:19
Cette discussion prend une tournure inattendue. J’aurai simplement pu choisir de descendre de sa moto une fois devant chez moi, et passer la porte de ma maison sans rien de plus. Pourtant, je sentais qu’il y avait comme un goût d’inachevé, une envie de savoir où elle en était, et lui présenter mes excuses, même toutes ces années après. Je me sens coupable, d’un côté, d’avoir fait les choses avec maladresse quant à notre rupture. J’avais besoin de liberté, et je l’ai brisée, d’une certaine manière. Il est évident que je m’en veux, et je lui en fais part, le plus sincèrement du monde, même si ça me coûte beaucoup.
Et sans que je m’y attende, la main de Sana vient se poser sur la mienne et mon regard accroche cette étreinte inattendue. Mon coeur bat un peu plus fort d’un seul coup, sans que je ne puisse rien contrôler. « Rien n’est jamais blanc ou noir. Ni personne, d’ailleurs. Une relation, c’est à deux. Ma situation n’a pas aidé. Ma famille et puis … le job. Je le sais très bien. » C’est bien qu’elle en soit consciente, mais ça n’enlève rien de mon comportement face à elle à ce moment là. « J’ai construits moi-même les murs qui m’entourent aujourd’hui. Tu n’as rien à voir là-dedans … même si j’ai longtemps aimé te blâmer. » Je relève les yeux vers elle, à peine surprise par la fin de son aveu. Elle m’a détestée longtemps, je peux le concevoir. Mais elle parle au passé, ce n’est plus le cas aujourd’hui ? Je relève mon pouce, juste assez pour le poser à même sa peau, la caressant très légèrement. « Peut-être que c’est toi qui les a construits, ces murs. Mais j’y suis pas pour rien, et c’était important pour moi de te présenter mes excuses. » Parce que même si l’histoire est ce qu’elle est, qu’on ne peut rien changer du passé, et qu’on a appris ce qu’on avait à apprendre, je sais qu’il n’est jamais trop tard pour présenter ses excuses. Parce qu’elles peuvent avoir un impact sur le présent et le futur. « Tu n’as eu aucune histoire qui a compté, après moi ? » J’essaie de me rassurer un peu, me dire que je ne l’ai pas totalement brisée, juste un peu. Ça me ferait du bien d’apprendre qu’elle n’avait pas cadenassé son coeur en totalité, qu’elle a réussi à ressentir des choses pour d’autres femmes après moi. Mais je sais aussi que si elle dément, je risque de culpabiliser davantage. C’est quitte ou double, mais je prends le risque. J’en ai besoin. De toute manière, je ne suis pas ici pour rien, et elle ne s’est pas arrêtée pour me sauver de ma panne par le plus grand des hasards. La vie a quelque chose à nous apprendre, et je veux savoir ce que c’est.
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