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Eddy Snow
Eddy Snow
as cold as the ice
Eddy Snow
• âge : 26
• pronom : He/Him
• côté ♥ : Une attirance. Entre lui et cet individu qui le traite comme son égal. Pourtant, il en a peur. Son cœur se décongèle doucement, à petit feu d'allumettes qui lui brûlent les doigts. Son corps ne lui appartient même pas. Alors comment pourrait-il offrir quoi que soit en retour ?
• orientation : L'amour n'a pas de visage, mais le plaisir oui. Il ne regarde pas les genres lorsqu'il ressent. Panromantique donc. Mais lorsqu'il cherche à tenter les cieux, il ne peut se résoudre à ne choisir qu'un seul type de corps. Celui des hommes. Alors homosexuel aussi. Un double titre qu'il défend bec et ongles.
• occupation : Abandonné à lui-même, n'ayant pas la même chance que les autres, il doit bien subvenir à ses besoins comme il le peut. Il vend son corps, pour pouvoir se payer les études qu'il veut. Il ne mange pas toujours à sa faim mais c'est déjà mieux que rien. Après tout, il n'a jamais eu de chance. Et ce n'est pas maintenant que cela va commencer.
• quartier : Un studio miteux, un matelas qui fait canapé, lit et salle à manger, une cuisine à peine équipé et une grande pièce principale plus salle d'eau. On peut dire que ce n'est pas le grand luxe, mais c'est chez lui. Avec son gros chien, il se tient chaud les nuits où lui, a froid. Willowbrook, ce n'est pas le pire. Mais ce n'est pas le meilleur non plus.
• avatar : Lee Taeyong
• crédits : chaoticrow (ava), hanatsuki (crackship), solosands (signa), doom days (icons)
• messages : 132
• date de naissance : 25/12/1997
Eddy Snow
What 2 do ((Aldy))
Mer 16 Juin - 19:04

What 2 do
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Tell me
I don't know what to do, Your love is just a memory, Baby it's your last time, To give me your best try, And to give your heart to me [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
S’il s’écoutait, Alan serait le bon flic. Il resterait agent de police et donc, potentiellement un ennemi. Mais il était doux, tendre et affectueux, bien loin des clichés qu’Eddy avait eu le temps d’apprendre et de voir. Le lieutenant lui faisait découvrir une nouvelle facette de cette univers dans lequel il avait toujours été dénigré et rabaissé. Et pas que lui d’ailleurs. S’il n’avait été qu’un étudiant lambda, croulant sous les dettes et les impayés, devant vivre d’eau fraiche et de pattes pas cuites, il n’aurait jamais été dans ce genre d’optique. Mais voilà, il avait pris une autre voie, un chemin qui l’avait amené à Alan et à se retrouver dans cette voiture exactement. Jusqu’à ce moment-là même, où il se retrouve coincé dans son propre monde, emprisonné dans la poigne d’un homme qu’il ne connait pas et qui pourtant lui est familier. Jusqu’à ce que la silhouette d’Alan ne se dresse entre eux, arrêtant l’agression avec une facilité déconcertante. Mais c’était son travail. Il était flic. Il était le bon flic dans les histoires. Celui dont tout le monde tombe amoureux. Celui que tout le monde aime. Eddy ne devait pas faire exception à la règle, car son cœur battant de peur lui faisait presque mal en l’observant faire. Son esprit était ailleurs alors qu’il hochait la tête à sa première question. La douleur n’arrivait même pas à le sortir de sa torpeur. Ce n’était pas la première fois qu’on lui faisait ça, non. Mais c’était bien la première fois que quelqu’un venait l’aider. Il n’osa même pas sourire en l’entendant lui dire qu’il ne fera en sorte qu’il ne revienne pas. Parce que ce n’était pas ce qui l’inquiétait le plus. Non, ce qui le rendait nerveux, c’était ce sentiment qu’il ne voulait pas avoir, qui grimpait contre son grès dans sa cage thoracique, faisant naître des fleurs dans ses côtes.

Enserrer dans son étreinte, il hocha la tête. Il le croyait lorsqu’il lui disait qu’il allait le ramener, n’ayant même pas peur que ce soit un mensonge. Reniflant légèrement en se redressant, quittant la brulante tendresse de son corps, il tenta de se lever. Même si ses genoux craquaient, il pouvait encore marcher, ce n’était pas un problème. Il avait bien réussi, plus d’une fois, à se laisser tomber sur son matelas le soir, pleurant silencieusement de douleur lorsque son corps n’était qu’une ecchymose vivante. Pourtant, il le laissa faire, trouvant du réconfort dans la force dont Alan fit preuve en le soulevant pour l’emmener vers sa voiture. C’était comme faire « retour à la case départ ». Mais il n’en avait rien à faire, strictement. Ce n’était pas le plus important. Ses yeux étaient perdus dans les siens. Il n’arrivait pas à se rendre compte de ce qu’il se passait alors que le plus vieux l’emmenait vers son véhicule. C’était envoutant, déroutant, hypnotisant. Et il se laissait bien entraîner dans les délices des brunes prunelles qui ne le laissaient pas partir non plus. Ils étaient deux à se regarder comme s’ils venaient enfin de se découvrir. Prenant dans l’ensemble, la beauté d’une scène remplie de laideur humaine. Il ne leur en fallait pas plus.

Arrivé sur le siège passager, il accepta le mouchoir. Il renifla de nouveau, serrant le tissu dans sa main pour arrêter le sang alors qu’il hochait la tête. Les trottoirs d’ici sont sales et rarement lavés, plus souvent pris comme poubelle que comme lieux publics. La voiture démarra. Il lui redonna son adresse, voulant être sûr qu’ils n’allaient pas au mauvais endroit. C’est à peine il se rendait compte que le Ueda avait mémorisé son adresse. Le bitume défilant de nouveau, il reprit doucement ses esprits. Inspirant alors, il extirpa de son cœur le sentiment qui l’avait pris. Dans son esprit, il le jeta par la fenêtre, l’abandonnant sur le bas-côté de la route. Ce n’était pas le moment pour penser à cela ou même pour ressentir ce genre de chose. C’était impossible entre eux. Impossible. Et pourtant…

« Non. Pas vraiment, répondit-il enfin. Pas dehors en tout cas. Normalement, ils attendent un peu. »

Un tic le prit, alors qu’il alla doucement caresser son bras au niveau de son nouveau bleu. A quoi bon mentir et camouflé la vérité ? Il n’y avait rien à faire, c’était la triste vie. Le mauvais monde. Willowbrook apparut bientôt, quartier où vivait le plus jeune. Il observa les gens, encore dehors. Si Alan avait été en service avec sa voiture de fonction, beaucoup serait déjà carapaté en espérant ne pas avoir été repéré. Crenshaw et ici, c’était le même combat, les mêmes problèmes. Devant son immeuble, la voiture s’arrêta et il sortie. Il observa Alan, se demandant un instant s’il allait le suivre ou non. Il n’avait pas honte de son studio. Que pouvait-il y faire de toute façon ? Alors il le conduisit dans le bâtiment, marchant malgré ses éraflures. Faire la princesse n’était pas une bonne chose ici. Et clairement, Alan n’avait pas sa place dans ce quartier. Son look attirait les regards. Il allait être fiché et Eddy aussi. Mais qu’importe… Ce n’était que le temps d’une soirée. Evidemment tout était sale, alors qu’ils montaient au quatrième étage de l’immeuble sans ascenseur. Eddy ne se tenait même pas à la rambarde. C’était hideux. A chaque palier, on pouvait entendre du bruit dans les appartements. Des cris, de la musique, des chiens. Aucun calme. Ses clés en main, le Snow ouvrit difficilement sa porte, la forçant un peu avec son épaule avant qu’elle ne cède. Puis il invita Alan à l’intérieur.

Le rouge lui monta aux joues en se rendant compte dans quoi il l’avait emmené. Sa pièce unique était dans un désordre incommensurable. Son matelas qui faisait autant office de lit que de canapé que de bureau que de table à manger n’était pas fait, des tasses de cafés traînés autour ainsi que ses partitions annoté et ses cours de solfèges. Il y avait des restes, des vêtements, et sa valise encore ouverte ou se battait les quelques affaires qu’il avait emmené de l’orphelinat. On pouvait entendre le bruit de la fuite d’eau de sa douche. Mais tout fut effacer lorsque la créature qu’il aimait le plus au monde accourut vers lui. Rain lui sauta presque dessus, alors qu’Eddy s’abaissait pour le prendre dans ses bras. De sa main valide, il le caressa, profitant de la fourrure sur son visage. C’était si doux, si léger. Evidemment, le canidé aboya pour montrer sa joie. Eddy lui embrassa les joues avant de se redresser. Rain aperçu alors la silhouette qui suivait son maître et aussitôt, il s’avança vers lui pour le renifler, déterminant s’il pouvait lui faire confiance ou non. Eddy ouvrit le placard de sa cuisine, sortant une trousse de soin qu’il ouvrit. Trois paquets de capotes l’accueillirent et le firent grimacer. Il les retira pour les ranger dans le placard. Il n’avait pas besoin qu’Alan voit ça. Vraiment pas. Revenant dans la pièce, il s’assit sur le matelas, Rain le rejoignant immédiatement pour s’allonger à côté de lui. Son maître était blessé. Alors il gémit. Soudainement une musique forte et rythmé retentit. Eddy soupira.

« Mon voisin… expliqua-t-il partiellement. Il le fait à chaque fois que je rentre. »

Celui-là même qu’Eddy avait rejeté et que Rain avait mordu. De sa main blessée, il retira le mouchoir, observant la tache de sang. Ce n’était pas beau. Fébrilement, il tenta de prendre quelques petites choses pour arranger ses plaies. Quel look il devait avoir, assis sur un matelas miteux, au milieu d’une pièce tout aussi délabré, avec des vêtements de prostitué, à se soigner après une agression dans la rue. Mais, si Alan arrivait à l’apprécier, malgré cette vision, c’était peut-être parce qu’ils s’étaient bien trouvés.
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Ueda Alan
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• âge : 31
• pronom : he/him
• côté ♥ : Epris etrangement pour cette tête apparaissant sous des lampadaires défaillants
• orientation : Pansexuel, se fichant des corps pour en trouver les myocardes plus sensibles : pour le retrouver lui et ses prunelles.
• occupation : Policier à la LAPD, passion emportant les romances comme pour en effacer les solitudes.
• quartier : Silverlake, havre de paix et de calme
• avatar : Nam joohyuk
• crédits : a-devious-route (vava)
• messages : 81
• date de naissance : 03/01/1993
Ueda Alan
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Mer 7 Juil - 10:39

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Intervenir sans ne même hésiter, car Alan avait l'habitude d'avoir affaire à ce genre de types qui pensaient que le monde leur appartenait entre les doigts. Nerfs abîmés, de celui qui n'en était que des plus agacés sans parvenir à ne se calmer,  tout avait réagi par instinct. Réflexion perdue, gestes qui parlaient d'eux-mêmes, car tout n'était là qu'envie de protection, pour celui qui en avait fait son métier. Et pourtant, sans doute aurait-il réagi ainsi pour n'importe qui : mais surtout lui. Lui qui voulait s'en montrer si courageux face à ses yeux sans pour autant en perdre son petit caractère. Douceur qui se dégageait de lui, alors même qu'il n'avait pas pu s'empêcher de l'emmener en sécurité par lui-même. Comme pour le protéger du monde extérieur. Surprotecteur peut-être, bien trop irrité d'une autre part, et tout se mélangeait pour le faire agir impulsivement, sans en perdre pour autant ses manières. Car il ne cherchait pas à gagner quelque chose en faisant cela. Simple manière d'en montrer là les quelques attentions qu'il n'arrivait qu'à exprimer par des politesses, même s'il s'en faisait happer si aisément par les regards du plus jeune. Plonger vers l'inconnu de ces iris, sans ne plus jamais s'en détacher. "Ils attendent un peu hein ?" qu'il pouffa légèrement d'un rictus presque désespéré avant de murmurer presque pour lui,"Si c'est censé me rassurer..." Et il essayait de se reprendre, face à son volant, pour ne pas faire n'importe quoi sur les routes avec un passager à ses côtés et encore moins en laisser les émotions le dépasser.

Avancée entre les rues, pour celui préférant tenter d'en oublier les paroles. Car ô il aurait pu s'en montrer des plus arrogants : mais rien. Il savait, Alan, que c'était les risques du métiers. Il ne le savait que trop bien. Mais que pouvait-il y faire ? Si ce n'était en ramasser les morceaux derrière pour tenter d'en amortir les douleurs. Ne rien lui reprocher, et c'était bien ce qu'il comptait faire, lui qui en estimait tout autant les métiers des nuits que du jour. Naviguer entre les routes, pour en arriver dans ces quartiers où les visages étaient classés, où lui n'en serait jamais le bienvenue de sa plaque à la ceinture. Mais sans doute qu'il en était chanceux, de ne pas être accompagné de sa voiture de servir. Civil complet, malgré les actes qu'il se permettait en cas d'urgence. Simples évidences, pour celui qui n'en craignait pas pour autant les lieux, et qui savait en dissimuler les apparences malgré les certaines élégances qu'il dégageait. Finissant par se garer pour en suivre le jeune homme sans hésiter, il voulait s'assurer qu'il ne rentre bien chez lui. Certaines crainte, que devant les portes, tout ne disparaisse. Alors les pas se mettaient derrière les siens, regard sur la défensive, tandis qu'il en laissa les portes venir se rabattre derrière eux.

Etages à monter, entre bruits et nuisances pour lesquelles il ne faisait aucun commentaire. Habitude de venir intervenir dans ces quartiers qui en était bien différente ce venir ici en tant que simple invité. Etrange sentiment, que de n'être guidé entre les appartements, visage se faisant timide, tandis qu'arrivé, il ne pouvait que sourire tout doucement sous les découvertes de la pièces. En bordel, certes, mais il pouvait y voir une certaine chaleur s'en dégager, bien plus que ce qu'il n'avait pu voir entre les quelques ruelles de la ville. Lueurs qu'il ne dissimulait plus d'entre ses prunelles, il en nota les quelques partitions ici et là, ou encore l'odeur de café qui pouvait se dégager de toute la pièce. Pourtant, son regard fit vite attirer, par l'animal qui se précipita vers le plus petit pour en saluer la présence, avant même de s'approcher un peu plus de lui par méfiance. Main tendue : car il en adorait les animaux, le plus grand. Gamin face aux peluches, douceur qu'il offrait autant aux humains qu'aux animaux : pour en ravir un peu plus ce qui ne dépendait plus que d'eux. "Il s'appelle comment ?", qu'il finit par demander, entrant alors un peu plus pour le laisser s'installer.

Figure qu'il observait naviguer entre les lieux pour en ramener finalement une boîte de soin, il grimaça légèrement sous le bruit de la musique qui ne faisait que s'accentuer. Car cela ne faisait que l'irriter un peu plus, d'en savoir le plus jeune vivre accompagné de voisins ridicules. "Je vais aller le voir discrètement alors. Sans dire que c'est pour toi.", qu'il articula tout doucement avant de sourire légèrement. "Attend moi cinq minutes." Et sur ses quelques mots, il s'extirpa tout doucement de l'appartement pour venir en claquer ses doigts sur la porte. Ô il n'y ferait aucune menace de sa plaque. Tentative de régler cela à l'amiable du mieux qu'il pouvait. Secret qu'il ne partagerait pas, pour expliquer au jeune homme comment il en était parvenu à faire disparaître la musique, il en était plutôt fier, en réalité, et il était persuadé qu'il ne recommencerait pas de si tôt. Car aujourd'hui, il ne fallait pas le chercher. Finissant par revenir et s'installer auprès du jeune homme tout en évitant le chien, il observa un instant sa trousse de secours avant de le regarder un instant. "Je peux t'aider ?" Touchers des corps qui pour lui en restait là encore une permission, car Alan, aussi entreprenant était-il en avait ces manières si ancestrales, et pourtant si délicates. Regard offert, pour en vérifier l'état des peaux du bout des doigts. "C'est douloureux ? T'as de quoi soulager un peu la douleur ou pas ? Ou alors je peux aller à la pharmacie t'en chercher une boîte.", qu'il proposa, d'une voix calme et posée pour en rassurer les figures si douces.

Doigts sortant alors tout doucement les quelques objets de soin nécessaires, il ne le brusquait pas, gestes légers et maîtrisés sans pour autant ne commencer quoi que ce soit. Simple main qui en avait saisi de ses doigts la paume pour en observer un peu mieux la plaie. "Ca va pas être dérangeant, pour jouer de ton instrument ? La coupure...", qu'il finit par lui demander. Car ô il le lui avait déjà dit, violon au bout des doigts qui en était beauté pour les oreilles. Il s'en souvenait, il se souvenait toujours de tout et des petits détails qui ne pouvait que lui permettre de lui faire en apprendre plus sur les autres. Mémoire des plus performante quand il voulait, et cela pouvait s'en montrer bien pratique en réalité au quotidien : et au travail. Mais ce soir, rien que ce soir, les pensées en étaient loin, de ce métier qu'il exerçait, pour se concentrer entièrement sur une seule et même personne. Juste lui. Après tout, ce n'était pas comme s'il n'allait pas tarder à rentrer chez lui ; car certes il avait réussi à le ramener lui, mais il ne voulait pas le gêner plus de sa présence dans un lieu où le moindre des regards pouvaient en faire une réputation. Car il n'était pas qu'un simple civil, et sans doute dénotait-il bien trop au final, pour simplement rester ici en silence. Pourtant l'envie le démangeait, de rester un peu plus en sa présence. Mais il ne devait pas abuser, celui qui n'y faisait que passer pour en panser les plaies, car ça en était devenu le plus important en l'instant même. Car il en resterait droit, en essayant de ne pas trop perdre ses regards sur son visage.
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• orientation : L'amour n'a pas de visage, mais le plaisir oui. Il ne regarde pas les genres lorsqu'il ressent. Panromantique donc. Mais lorsqu'il cherche à tenter les cieux, il ne peut se résoudre à ne choisir qu'un seul type de corps. Celui des hommes. Alors homosexuel aussi. Un double titre qu'il défend bec et ongles.
• occupation : Abandonné à lui-même, n'ayant pas la même chance que les autres, il doit bien subvenir à ses besoins comme il le peut. Il vend son corps, pour pouvoir se payer les études qu'il veut. Il ne mange pas toujours à sa faim mais c'est déjà mieux que rien. Après tout, il n'a jamais eu de chance. Et ce n'est pas maintenant que cela va commencer.
• quartier : Un studio miteux, un matelas qui fait canapé, lit et salle à manger, une cuisine à peine équipé et une grande pièce principale plus salle d'eau. On peut dire que ce n'est pas le grand luxe, mais c'est chez lui. Avec son gros chien, il se tient chaud les nuits où lui, a froid. Willowbrook, ce n'est pas le pire. Mais ce n'est pas le meilleur non plus.
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Mar 27 Juil - 16:22

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« Rain. Il s’appelle Rain. »

La boîte de soin dans les mains, il observa un instant le canidé, qui remuait de la queue, dans l'expectative de nouvelles caresses. Il appréciait le nouvel humain, cela se voyait par le sourire béant qu’il affichait. Eddy se détendit, heureux de voir que son animal de compagnie, ou plutôt son meilleur ami, appréciait Alan tout autant que lui. Sans pouvoir le retenir, il le vit partir pour discuter avec son voisin. Clignant des yeux, le plus jeune compta jusqu’à ne plus entendre la moindre musique. De nouveau, Alan Ueda l’impressionnait. Il ne savait pas ce qu’il lui avait dit. Surtout qu’en réalité, c’était de bonne guerre. Au début, lorsqu’il venait d’emménager, Eddy jouait du violon à l’intérieur. Rapidement, il avait reçu des plaintes de la part de son cher voisin de palier. Puis, ce dernier avait dû découvrir ses activités, sans doute et avait voulu entrer dans son appartement. L’intrusion avait laissé quelques traces écarlates sur le sol. Alors depuis, il se vengeait en allumant son enceinte à chaque fois qu’il entendait Eddy rentrait. Les murs étaient aussi fins que du papier ici. L’intimité n’existait pas quand on n'en avait pas les moyens. Lorsque la porte s'ouvrit de nouveau, Rain se redressa légèrement, prêt à attaquer n’importe quel intrus qui n’avait pas sa place ici. Heureusement, il reconnu Alan, et se réinstalla sans bruit. Il lui faisait déjà confiance. C’était nouveau.

Dent coincée contre sa lèvre inférieure, Eddy tentait de panser ses blessures. Ce n’était pas profond, une égratignure qui venait compléter un peu plus le tableau de déchéance qu’il était. D’un hochement de tête, il invita le lieutenant à le rejoindre. Rain posa son museau contre le rebord de la cuisse de son maître tentant d’apporter son aide à sa manière. Il ne savait pas comment soigner les blessures des humains. Il fallait bien plus qu’un coup de langue sur la zone rougie. Il vit son humain montrer sa main à l’autre humain, la nouvelle voix qu’il allait apprendre à reconnaître s’élevant avec une douceur qui rassura le chien. Si son maître n’était pas en danger, il pouvait se permettre de profiter d’un peu de répit. Ainsi, la peluche s’installa plus confortablement, tournant légèrement le dos au duo, pour leur laisser de l’intimité en quelque sorte. Eddy n’y prêtait pas attention, préférant éviter de regarder Alan dans les yeux, alors qu’il fouillait dans sa pharmacie pour sortir une plaquette de gélules. Il ne pouvait pas voir la date sur le sachet, et doutait très fortement qu’il soit encore à jour.

« Ça ne fait pas si mal que ça, avoua-t-il. Pas besoin de te déranger. Je vais juste faire en sorte que ça ne s’infecte pas. »

Mais, déjà, Alan s’en occupait, effleurant d'antiseptique la plaie à vif. Sa mine concentrée fit sourire Eddy. Ce n’était pas tous les jours que l’on s’occupait de lui comme ça. Il avait été choqué lorsqu’il l’avait invité à déjeuner, encore plus lorsqu’il l’avait dégagé de l’emprise de son agresseur, et maintenant dans le confort de son appartement, dont il n’avait rien souligné. Le musicien détailla le contour de ses yeux, observant ses cils qui tombaient harmonieusement en courbes parfaites sur ses pommettes. Sa peau basanée que ses cheveux noirs complétaient avec élégance. Et cette manière d’être, toujours dans la retenue et le calme, démontrant d’une politesse inconnue jusque-là pour le plus jeune. Il le laissa faire, lui offrant sa main sans regarder ce qu’il pouvait bien y faire. L’extérieur était obstrué par la bulle qui gonflait autour d’eux, les séparant encore une fois d’un monde qui les voulait séparés. C’était affreux. Parce qu’il savait que les émotions qu’il avait balancé par la fenêtre de la voiture d’Alan remontait jusqu’à son étage, s’infiltrant dans les commissures de fenêtres pour revenir se réfugier dans son cœur, bousculant tout le reste, renversant sa vie. Pour ses beaux yeux.

« Même avec les doigts cassés, je continuerais de jouer, dit-il en hochant de la tête. Ça va aller. Et puis, tu es un bon médecin ! »

A chaque bataille, Eddy avait toujours trouvé un moyen de se relever. Qu’il perde ou qu’il gagne. Celle-ci n’était pas différente des autres, dans le fond. Seulement, il avait un ange gardien qui le rafistolait actuellement, ignorant ses défauts et ses frasques pour ne voir que l’individu. Rain se mit à ronfler doucement créant un léger bruit de fond qui s'accordait à l’ambiance. Le plus jeune se retrouvait dans une situation totalement inconnue. Il n’avait jamais eu à faire avec tout cela. Il avait été amoureux, évidemment, mais cela tombait plutôt sous le sens à l’époque. Aujourd’hui, c’était différent. Il aurait pu le repousser et se camoufler encore un peu dans l’épaisse couverture de son égoïsme, ne voulant pas être impliqué dans cette histoire. Seulement, lorsque les mots lui échappèrent, dans un souffle, un filet de voix qu’il ne maîtrisait pas, il comprit qu’il ne pouvait pas faire marche arrière maintenant.

« Tu-Tu pourrais rester… ce soir ? Je sais que ce n’est pas le grand luxe ici mais... s’il te plait ? »

Ses poumons venaient de perdre tout leur air. Pourquoi avait-il cela ? Pourquoi n’avait pas réfléchi un peu plus avant de se lancer comme ça ? Leurs visages étaient proches, tout comme leur corps, mais ce n’était pas une proximité d’amants. Elle était d’une intimité de confident, d’une personne en qui on a confiance alors qu’on vient de la rencontrer. D’un individu avec qui la conversation ne se perd jamais dans un dédale incohérent de paroles pour faire parler. Eddy se souvenait du baiser qu’il lui avait offert. Et en une soirée, il l’avait bouleversé pour le rendre complètement addicte à son prénom. De la tendresse, offerte par une main qui ne cherchait pas à lui mettre des menottes sentimentales autour des poignets, soulevant en lui une chaleur détonante. Il voulait savoir ce que cela faisait de se tenir prêt d’Alan, ses lèvres contre sa peau. Mais un frisson lui rappela que son amour est sale. Impure. Secouant la tête, il se décala de lui, rencontrant le dos de Rain de sa jambe, retirant sa main de la sienne.

« Désolé, je ne vais pas te faire rester ici, c’est idiot. Tu as du travail en plus, pas vrai ? (Il lui fit un sourire, récupérant les produits de soin de ses mains.) Je vais bien, tu peux rentrer. Merci pour tout. »

Il versa sur l’un de ses genoux le désinfectant, avant de frotter, éliminant les entailles possiblement obstruées. Sa main allait bien, il suffisait de ne pas y penser. Il venait de revenir sur terre, comprenant qu’il prenait trop de place. Même chez lui, il n’arrivait pas à se mettre à l’aise avec quelqu’un d'autre. Du pied, il poussa quelques vêtements qui traînaient, étendant ses jambes alors qu’il continuait d’appliquer quelques produits. Puis il sortit des pansements, qu’il détacha tranquillement. Ses mains tremblaient. Mais il en avait l’habitude. Quel violoniste ne pourrait pas gérer le tremblement de ses doigts ? Il voulait lui montrer qu’il allait bien, qu’il pouvait rentrer et reprendre une vie loin de lui. Peut-être qu’ainsi, il avait compris que le jeune homme n’était pas le bon, qu’il avait jeté son dévolu sur un être qui vivait sous la lumière binaire du rejet et de l’attirance. Ses mains ne tremblaient peut-être pas, mais il rata la zone blessée de son genoux en appliquant le pansement.
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Ueda Alan
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Jeu 19 Aoû - 16:20

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Prénom prononcé et qu'il trouvait si délicat, douceur pour une peluche qui venait en trouver ses paumes avides d'en offrir caresses et touchers, il se laisserait bien prendre au jeu de venir se poser sur ses genoux pour en profiter des quelques chaleurs qui se dégageaient là. Pourtant il en restait solide, Alan, à simplement être politesses et élégances, à simplement vouloir veiller sur lui encore et encore. A s'en jouer héros des nuits pour en rendre tranquillité aux appartements qu'il avait rejoint sans hésiter, à tenter d'en rendre la vie un peu plus facile à celui qui devait déjà essayer de vivre comme il le pouvait. Et il ne lui en tenait pas rigueur, loin de là, car s'il pouvait aider d'une quelconque manière il le ferait, qu'importe s'il devait aussi en forcer un peu le passage. Mais tout resterait secret, mais tout se ferait en silence, pour lui en offrir les quelques repos qu'il méritait tant. Ô évidemment, il ne savait rien des histoires qui avaient pu se passer entre les deux voisins, mais qu'importe, il viendrait passer tout doucement ses oreilles près de la porte pour s'assurer qu'il ne venait pas en tromper là les confiances qu'il lui avait offert.

Se laissant pourtant tout doucement aller à s'approcher de lui, il préféra s'installer discrètement à ses côtés pour tenter d'en apaiser les quelques plaies, ignorant alors les placards pour se concentrer tout doucement sur ses précieuses mains. Car pour lui, elles en étaient bijoux, œuvres à protéger de toutes blessures pour pouvoir encore entendre les mélodies s'en échapper.
"Sûr ? Et quant bien même...Mieux vaut être trop prudent.", à vouloir sans doute trop le protéger, pour que cela en paraisse normal. Alors il faisait cela correctement, douceur à en effleurer les éraflures, de ses précisions qui se voulaient si calmes et délicates pour ne pas en provoquer plus de douleurs. Car il avait l'habitude, en réalité, d'en soigner les blessures à force. Enfance où il avait toujours été bien trop maladroit, à tomber bien trop souvent, à s'écorcher les fronts : et encore maintenant, de son boulot parfois bien trop sportif. Alors il s'appliquait, comme pour en rendre bien plus précieuses les peaux si fragiles, douées d'arts méconnus, et qu'il voulait un jour pouvoir voir à l'œuvre sans aucune de ces ecchymoses.

"Ne joue pas avec des doigts cassés...Laisse les guérir avant, c'est idiot...Puis je suis aucunement un bon médecin...c'est le maximum que je peux faire...", désinfecter les plaies, s'inquiéter pour lui et ne surtout pas le voir souffrir, alors sans doute viendrait-il à l'obliger à faire des pauses si les doigts en venaient à être autant blessés. Car il ne savait pas réellement ce qu'il ressentait, Alan, à vouloir prendre soin de lui comme il ne l'avait jamais réellement fait, à vouloir détailler discrètement son visage comme pour le graver entre ses mémoires. Tout n'était que détails, que lui affectionnait particulièrement admirer, surtout sur lui. Car juste pour ce soir, juste un instant, il voulait s'en montrer sous d'autre visage, ce qu'il ne montrait à personne. Bien plus que ce qu'il offrait à tous ceux qu'il côtoyait. Rien n'était réellement pareil, avec lui, tout le surprenait, et il n'en comprenait par moment pas tout. Mais il pouvait être sûr d'une chose, que'Eddy ne le laissait pas de marbre.

Car les mots résonnant, les joues venant s'empourprer, il eu du mal à en réaliser les mots, avant de tout doucement lui en offrir sourire rassurant en le voyant ravaler ses paroles. Et pourtant, il en était touché, de le voir le lui proposer. Geste délicat qu'il affectionnait sans pour autant le lui dire, car il n'était pas ici en tant que policier, mais en tant que lui même : Alan. A le voir comme le musicien était, à ne jamais en poser les yeux sur un corps qu'il qualifiait de bien trop important pour en réclamer quoi que ce soit, ô oui Alan avait bien trop de respect pour lui, se fichant bien des aprioris et des préjugés si inconscients à ses yeux. Car Eddy était bien plus que tout cela. "Travail ou non...ça ne me dérange pas de rester ici.", qu'il l'observait tenter de se soigner par lui-même, tête se penchant alors tandis que par moment, les iris venaient s'en poser sur la boule de poils qui semblait lui avoir fait si rapidement confiance. "A moins que tu ne reviennes sur tes mots...Les deux me vont.", même s'il ne mentirait pas, en disant que rester ici ne lui posait aucun problème.

Pureté des propositions, car il ne s'imaginait rien, loin de là. De ce pansement posé maladroitement, il en laissa tout doucement les mains stopper les gestes du plus jeune, tenant d'en rassurer les quelques tremblements, avant de venir s'accroupir devant lui pour en corriger les quelques erreurs. "Si ça te rassure d'avoir une présence en plus. Même si je suis sûr que Rain fait en réalité très bien le boulot, je me trompe ?", celui qui était allongé. Et il lui parlait, comme pour le distraire de ce qu'il venait faire sur ses genoux, à en retirer délicatement les bandages en essayant de le faire le moins mal possible pour venir le repositionner correctement de ses doigts si délicats. "Je pourrais dormir dans un coin...Enfin si ça ne te dérange pas.", car Alan ne voulait pas l'intimider de sa présence, l'obliger à le garder là par pure politesse. Il était épuisé, mais sans doute pas au point de venir s'imposer, alors il lui en laisserait toute décision, à vouloir ce qu'il voulait faire de lui, dans ces lieux certes petits, mais qui en exprimaient là toutes les chaleurs possibles. Confort, réconfort, car lui voulait y voir là cocon si merveilleux.

Finissant alors par en cajoler les genoux de ses attentions, il se redressa tout doucement pour s'étirer, venant s'en frotter un instant les nuques avant de lui sourire tout doucement. Aucun geste brusque, calme apparent alors que les palpitants tentaient d'en rester si simples, car le moments en étaient si doux, à ses yeux, qu'il ne viendrait en rien les briser. "Tu es assez contradictoire. C'est amusant à voir tu sais ?", qu'il s'en amusait à le voir ainsi, ne bougeant tout simplement plus à en attendre les jugements impartiaux. Car il se plierait aux paroles du plus jeune, les respecterait sans ô jamais les contredire. Il en était subtile, de ses attentions offertes : qu'il continuerait à lui donner sans réel but. Jusqu'à pouvoir le voir sourire réellement face à lui comme il en méritait les plus délicats des bonheurs.




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• âge : 26
• pronom : He/Him
• côté ♥ : Une attirance. Entre lui et cet individu qui le traite comme son égal. Pourtant, il en a peur. Son cœur se décongèle doucement, à petit feu d'allumettes qui lui brûlent les doigts. Son corps ne lui appartient même pas. Alors comment pourrait-il offrir quoi que soit en retour ?
• orientation : L'amour n'a pas de visage, mais le plaisir oui. Il ne regarde pas les genres lorsqu'il ressent. Panromantique donc. Mais lorsqu'il cherche à tenter les cieux, il ne peut se résoudre à ne choisir qu'un seul type de corps. Celui des hommes. Alors homosexuel aussi. Un double titre qu'il défend bec et ongles.
• occupation : Abandonné à lui-même, n'ayant pas la même chance que les autres, il doit bien subvenir à ses besoins comme il le peut. Il vend son corps, pour pouvoir se payer les études qu'il veut. Il ne mange pas toujours à sa faim mais c'est déjà mieux que rien. Après tout, il n'a jamais eu de chance. Et ce n'est pas maintenant que cela va commencer.
• quartier : Un studio miteux, un matelas qui fait canapé, lit et salle à manger, une cuisine à peine équipé et une grande pièce principale plus salle d'eau. On peut dire que ce n'est pas le grand luxe, mais c'est chez lui. Avec son gros chien, il se tient chaud les nuits où lui, a froid. Willowbrook, ce n'est pas le pire. Mais ce n'est pas le meilleur non plus.
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Jeu 9 Sep - 10:47

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Oui, Alan, c’était de l’humour. Eddy le regarda en clignant plusieurs fois des yeux, se demandant s’il était sérieux ou s’il jouait simplement à le suivre dans son histoire. Un rire échappa alors à Eddy, un vrai, alors qu’il tentait de le camoufler en détournant la tête. Même Rain releva les oreilles, sans doute peu habitué à l’entendre se lâcher ainsi avec quelqu’un. Évidemment qu’il ne jouera pas avec des doigts cassés ; ses performances seraient désastreuses et il aurait presque honte de se montrer dans cet état. Peut-être que le policier l’avait fait exprès, pour l’amuser, afin de détendre l’atmosphère pesante de l’endroit. Ce n’est pas dans ce genre d’appartement que l’on se repose réellement. Tout s’effondrait ici, que se soit l’immeuble ou les psychés. Le plus jeune finit par le regarder de nouveau, ne pouvant s’empêcher de sourire, le reste de son rire encore sur les lèvres. Il n’arrivait tout simplement pas à croire que l’homme le prenait au sérieux lorsqu’il disait ça. Peut-être aurait-il dû dire qu’il aurait continué à jouer même si un groupe d’extraterrestres venait le kidnapper pour l’étudier dans leur laboratoire spatial.

« C’était une blague ! Bien sûr que non, je ne jouerais pas avec les doigts cassés ! résonna-t-il en secouant la tête. Et je n’ai pas besoin que tu sois un vrai médecin ! Je voulais juste dire que tu te débrouillais bien... »

Puis ses joues s’enflammèrent à sa propre question. Depuis quand était-il devenu aussi direct ? Il eut à peine le temps de le voir sur le visage d’Alan, qu’il était déjà en train de remettre en cause ses paroles, tentant, tant bien que mal, de se soigner les genoux. Il avait un peu honte, il est vrai, de se montrer ainsi. Alan ne serait sûrement pas le seul à dormir dans son lit - si on pouvait dire qu’il dormait - mais Alan était le premier pour qui les sentiments d’Eddy se faisaient un plaisir à tirailler son cœur. Et à cause de cela, rien n’allait. C’était tellement perturbant de ressentir de nouveau quelque chose pour un individu, après autant d’années à ne voir en eux qu’un moyen de se sortir plus ou moins de la misère. Sa situation précaire ne lui avait jamais donné le droit de rêver ou de fantasmer sur une vie avec un autre. Seulement… Seulement, la douceur d’Alan, sa manière de sourire lorsqu’il le regardait, de s’énerver lorsqu’il savait qu’il se mettait en danger, de lui offrir sans rien demander en retour. De tout simplement être, maladroit et gentleman, coincé et humoriste sans le vouloir. Il lui donnait des papillons dans le ventre. Et ils ne lui donnaient pas envie de vomir.

Lui-même s’engrangea pas bien les mots de son vis-à-vis. Il voulait rester ? Tant qu’Eddy lui disait que c’était bon, il restait ? Dans quel univers parallèle venait-il d'atterrir ? De nouveau, quelque chose enfla dans la poitrine du plus jeune, gonflant son cœur jusqu’à ce qu’il écrase ses poumons. Il le regarda faire, lui laissant autant de place qu’il le voulait, la bouche légèrement entrouverte. La douleur du pansement qui se retire pour se faire remettre immédiatement ne l’effleure même pas. C’est comme s’il était soudainement devenu totalement insensible, son épiderme ne répondant plus à son système nerveux qui lui-même faisait grève. Néanmoins, sa bouche se referma lorsqu’il se redressa, lui accordant un regard si charmeur en attendant sa réponse, qu’Eddy sentit sa bouche s’assécher. Avec difficulté, il ravala sa salive, faisant monter et descendre sa pomme d’Adam, avant de se lancer, plongeant dans la discussion comme un saut dans le grand bassin de la piscine.

« J’aimerais que tu restes. (Ses yeux s’adoucirent, les faisant d’autant plus ressortir sur son visage.) Rain est un bon chien… Mais j’ai besoin de toi aussi. Je ne sais pas je… Je me sens peut-être un peu seul. (Et de nouveau, ses joues prirent feu.) Je ne suis pas contradictoire ! Je ne voulais pas m’imposer c’est tout ! »

Ne pouvant pas rester assis une minute de plus, il se redressa, ignorant l’étirement qu’il ressentit sur ses plaies. Il devait prendre des couvertures pour Alan, et changeait les draps. Sans clopiner ni même boiter, il arriva à dénicher de la literie. Avec délicatesse, il calina Rain jusqu’à ce qu’il ne veuille bien se décaler, allant pour la peine se poser près de la porte de la salle de bain, observant les humains faire. Eddy donna un bout de drap à Alan, lui indiquant où le mettre. Cela ne prit pas longtemps, le matelas était assez grand sans doute pour les contenir tous les deux. Ce n’était pas un matelas une personne. Mais il était sans doute trop petit pour deux aussi. Eddy décida d’offrir son oreiller à Alan, ainsi que sa couverture la plus confortable. Il lui suffirait de se caler contre Rain et tout ira bien. En se redressant, il lui sourit, présentant le lit comme une sorte de spectacle, fier de lui.

« Tadaa ! J’espère que ça te va… Je te l’ai dit… Ce n’est pas le luxe ici. »

Il aurait pu être gêné, s' il avait pu faire autrement. Sauf que ce n’était pas le cas. Le policier allait devoir faire avec. Rain vint se rapprocher de son maître, lui donnant un coup de patte. Aussitôt, Eddy comprit, s’excusa auprès d’Alan pour partir dans la cuisine, suivi de près par l’animal. Il lui prépara alors son repas, lui offrant avec un sourire en s’accroupissant pour le laisser manger. Et dire qu’il avait attendu tout ce temps pour demander sa pitance, malgré l’heure dépassée depuis un moment maintenant. Après un instant à pleurer intérieurement sur le fait que Rain était le meilleur compagnon qu’il puisse avoir dans sa vie, Eddy revint vers Alan, lui disant qu’ils pouvaient hum… Se poser. Et… Dormir ? Tout était prêt. Et lui sentait la pression de la journée alourdir son corps. Avec lenteur, le plus jeune se débarrassa de sa veste, la posant sur un tas d'affaires qui n’avaient sans doute pas à être là. Puis, il s’effondra sur son côté du lit, ignorant l’oreiller unique et se coinçant dans sa vieille couverture. Le studio n’était pas ce que l’on pouvait dire de « bien isolé ». Lorsqu’il pleuvait, il faisait humide à l’intérieur. Lorsqu’il faisait chaud, c’était pire qu’un four. Et lorsque les nuits étaient froides, il fallait se tenir au chaud. Eddy était persuadé qu’il n’aurait jamais plus froid, s’il pouvait dormir avec Alan toute sa vie.
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• âge : 31
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• côté ♥ : Epris etrangement pour cette tête apparaissant sous des lampadaires défaillants
• orientation : Pansexuel, se fichant des corps pour en trouver les myocardes plus sensibles : pour le retrouver lui et ses prunelles.
• occupation : Policier à la LAPD, passion emportant les romances comme pour en effacer les solitudes.
• quartier : Silverlake, havre de paix et de calme
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Ven 15 Oct - 17:59

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Rire éthéré, tintant aux oreilles du plus vieux, à l'intriguer, le désarçonner : à lui faire croire que tout n'était qu'humour si délicat. Et c'est qu'il venait à en rougir, de ses naïveté, à n'y avoir faire là que négation même d'images si prenantes. Ô oui, Alan savait pertinemment qu'il n'était possible de rien faire, de mains cassées, mais étrangement, il en avait préféré protéger ces images si graciles, à le faire s'illuminer lui-même comme beauté merveilleuse. Car si cela en avait un aspect amusant, alors il ne regrettait aucunement d'en sortir là inepties : juste pour lui. Qui sait, sans doute arrivait-il à réchauffer cet appartement de ses sourires, à le combler un peu plus de douceur sans ne même s'en rendre compte. Car il n'y avait là que deux vies, au quotidien, à braver dangers et insécurités si fébriles. "Encore heureux....", d'une moue au visage, comme si plus rien ne comptait réellement que le bien être du jeune homme en face de lui. "Oh...Je vois...Merci alors. Du moment que j'arrive à faire les premiers soins c'est le principal, non ?", rire léger, à se sentir si délicat en sa présence, car au final il ne serait sans doute jamais mieux ailleurs qu'ici, à simplement veiller sur les présences si gracieuses qui en venait à illuminer ses yeux.

Alors il prenait ses mots pour acquis, à venir lui sourire sans réellement en mesurer ses propres mots, car tout n'était que trop rapide à présent. A pourtant ne pas le déranger, quand les corps en viendraient simplement errer dans les pièces. Mots qu'il lâchait, à valider la moindre de ses propositions sans pour autant ne le forcer sur quoi que ce soi : car Alan n'en voulait que rassurer le jeune homme sur le moindre point. A ne même pas se préoccuper, de ce que les regards pourraient dire. Alors que du bout de ses doigts, il en venait tendre là les mains pour simplement ne plus en lâcher les siennes. Myocarde affolé, de ces réalités si irréelles, à presque avoir peur de ne le voir revenir sur ses mots et offres, que lui ne voyait que comme innocence désespérée. A venir réagencer les bandages sur les plaies, à ne plus que se préoccuper de lui comme joyaux inestimable. Ô Eddy, à ne sans doute pas le voir aussi épris, à s'attacher si facilement et pourtant sans ne jamais réellement le faire.

Attendre les mots quand de ses corps relevés il ne pouvait que sourire tendrement sous les attentes, à presque vouloir savoir ce qu'il avait dans la tête : avant de l'entendre à nouveau. "Je reste alors.", réponse offerte sans ne même hésiter, à simplement rayonner tout entier de ces quelques mots si délicats. "Je comprends ne t'en fais pas. Tu n'as pas besoin de t'expliquer. Puis ça ne me dérange vraiment pas, tu sais. De rester avec toi ici.", qu'il lui avouait là, à bien se moquer de tout au final, du moment que le jeune homme acceptait sa présence ici. "T'imposer ? Alors que c'est moi qui vient encombrer chez toi. Puis réellement, je suis content, que tu m'aies proposé.", candeur au visage, alors que les prunelles rayonnaient de ces quelques beautés si imparfaites, à être comblé de ces chaleurs si douces : qu'il n'avait jamais éprouvé depuis longtemps. Alors il l'observait s'activer, fin rire qui transperça ses lippes, à en jeter quelques regards à l'animal un peu perdu pour finir par l'aider sans rechigner. Cohérence des gestes mesurés : à venir en créer là univers confortable.

Regard finissant par guetter les attentions du plus petit, il cligna tout doucement les yeux, s'asseyant sur le matelas en souriant tout doucement. "Pas le luxe, mais c'est parfait ainsi. Alors ne t'en fais pas, vraiment.", à toujours plus lui sourire, à le laisser vaquer à ses occupations tandis qu'il finit par tout doucement retirer sa veste, et desserrer le col de sa chemise pour se mettre bien plus à l'aise. Et il n'osait pas s'installer, Alan, avant de n'en voir le plus jeune se mettre tout au bout du lit, à en laisser quelques rires se faufiler entre ses lippes à la simple vue de son dos. "Tu sais, je prends pas tant de place que ça hmm ?", qu'il finit par tout doucement glisser ses doigts sur son épaule pour venir le remettre tout doucement au centre du lit, soulevant sa tête pour y glisser l'oreiller dessous, et déposer sur lui la couverture. "C'est pas parce que je suis là, que tu dois te priver de confort. Reste comme ça, je resterais de dos.", promesse énoncée, à se retourner contre lui sans pour autant le coller, à simplement profiter de ces quelques émotions fleurissant au creux du ventre.

car tout semblait si idyllique,
entre ces murs.

C'est qu'il avait l'habitude de dormir sur le sol, Alan. Armée oblige, métier au quotidien qu'il avait pu faire auparavant sur le terrain, même si à présent, tout était bien plus facile. Il ne pourrait que mentir en disant qu'il ne se sentait pas comblé de ses quotidiens si parfaits, à même en faire là rencontre des plus agréables. Car Eddy était différent. Car il ne le regardait pas comme tout le monde. Et peut-être que ses naïvetés ne feraient que se jouer de lui encore et encore, et pourtant, il voulait simplement y croire juste un peu plus. Comme si quelqu'un pouvait poser de nouveau les yeux sur lui : à en faire battre les myocardes si impuissants. Envie de le protéger du monde, de lui offrir là réconfort bien plus délicat pour en adoucir les quotidiens. "Bien installé ?", qu'il n'osait pas tourner la tête, à simplement se préoccuper de son confort à lui. Après tout, la journée avait été mouvementée, pour lui. A alors ne vouloir qu'il se repose toujours plus : comme pour en garder un oeil, sur le plus délicat d'en eux.

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Ven 12 Nov - 22:51

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S’il avait un médecin comme Alan pour lui tenir compagnie et soigner tous ses petits bobos, oh, Eddy serait aux anges. Ce n’était pas juste le physique de l’homme devant lui qui lui faisait penser cela, mais sa manière générale d’agir, de se tenir en sa présence, comme s’ils étaient amis. Amis ? Était-ce un bon terme pour eux ? Eddy était ami avec Shinji. L’était-il avec Alan ? C’était trop vague pour dire. Trop tôt aussi. Pourtant, les sourires et les rires qu’il arrivait à obtenir d’Eddy étaient réels, plein d’une sincérité qu’il n’offrait pas à tout le monde. Son cœur battait au rythme des émotions qui flottaient autour d’eux, attirées par les regards qui arrivaient parfois à se croiser. Tout ce qu’Alan avait fait pour lui en si peu de temps l’avait séduit comme personne n’avait pu le faire avant. Ou plutôt, comme personne n’avait pris le temps de le faire. Il avait vu des corps, des hommes, et s'était parfois senti attiré. Mais jamais émotionnellement. Pas comme à ce moment précis, lorsqu’il hochait la tête en se relevant, voulant faire de son taudis un hôtel où il était agréable de dormir.  Il n’avait pas grand chose, et il espérait que cela suffira pour une nuit. Même si, de l’autre côté, il espérait que ce ne sera pas la dernière.

« Justement, je te l’ai proposé, répondit-il. Tu ne m’encombre donc pas du tout… Et même, à moi aussi, ça me fait plaisir que tu restes. »

C’était bien loin de ses habitudes d’apprêter son lit pour le rendre agréable. D'ordinaire, il le laissait en bazzar, car Rain venait toujours le rejoindre et que cela ne servait à rien de bien s’organiser dans ce chaos pour le défaire une nouvelle fois. Pourtant, il trouva tout ce qu’il cherchait et à deux ils purent préparer un lit convenable. C’était chaleureux, comme si ces mouvements pouvaient devenir un quotidien. Pour certains c'était le cas, ils pratiquaient ainsi le ménage avec leur partenaire régulièrement. Seulement, la solitude n’avait pas habitué Eddy à cela. Alors ce fut exceptionnel pour lui. Et qu’Alan ne dise rien, qu’il l’aide gentiment en ne perdant pas sa galanterie, c’était la plus belle preuve de son affection à son égard. Comme tout ce qu’il avait fait pour lui depuis le début de la soirée d’ailleurs. Offrir un repas, lui venir en aide, le soigner, accepter de dormir avec lui. Il pouvait presque entendre sa conscience lui dire qu’un homme comme ça, ça ne se trouve pas à tous les coins de rue. Et qu’il devrait peut-être faire un peu plus attention. Pour ne pas le perdre. Pour lui offrir autant qu’il lui offrait.

Rejoindre son lit l'assomma presque aussitôt de sommeil. Pourtant, il garda les yeux sur l’homme qui l’accompagnait. Un petit rire lui échappa, alors qu’il secouait la tête, voulant dénigrer ce fait. Alan était plus grand que lui et sans doute que ses épaules prenaient un peu plus de place que les siennes, même si Eddy n’était pas si filiforme. Certes, il était maigre pour son âge, mais tout de même. Le laissant faire, il le vit lui tourner le dos. Son sourire se perdit petit à petit. Il avait le corps tourné vers le sien, ses yeux dans ses cheveux. Rain se posa à leurs pieds, comprenant bien qu’il n'aurait pas sa place aujourd’hui, et cela ne le dérangeait pas tant que cela finalement. Eddy dessina de ses pupilles les traces des mèches si bien coiffées qui s'harmonisaient délicatement à l’arrière de la tête d’Alan. Puis il descendit sur sa nuque dégagée, qui semblait si douce. Quel type de parfum portait-il ? Était-ce dans un style Yves St-Laurent ? Cela lui irait bien. Avant qu’il ne puisse réfléchir, il se rapprocha déposant la tête entre les omoplates du policier, inspirant discrètement l’odeur dont il n’avait pas pu profiter plus tôt.

« Pourquoi tu fais tout ça pour moi ? demanda-t-il, enfin. Venir me voir, manger ensemble, dormir avec moi… Ce n’est pas des choses que font les gens pour moi, d’ordinaire. »

Et ça me donne de fausses idées et des sentiments. Car il le sentait grimper le long de sa jambe, tel un mini démon rampant sortant tout droit des enfers. Ce mot qu’il ne prononcera pas, prêt à entrer dans son cœur, à percer les faibles défenses de son être. Eddy ne voulait pas que cela arrive. Il ne voulait pas devenir l’interdit qu’il se refusait depuis tant de temps. Pour un homme qui lui tournait le dos actuellement, qui était hors d'atteinte, dont il tâchera l’image si cela se savait, dont il abimera la réputation. Alan ne sera pas heureux avec lui. Eddy était trop compliqué, trop difficile, trop fragile pour lui permettre le bonheur. Après un instant, il se détacha de lui, se remettant normalement de son côté du lit, les yeux embrumés de la chaleur qui se dégageait d’Alan. Était-ce mal de vouloir se sentir plus proche d’un policier ? Était-ce bien de penser à ce genre de chose, alors qu’il ne se passait rien ? Devenait-il accro à un homme qu’il connaissait à peine et tout cela à cause de ses marques de gentillesse ? Il ne devait certainement pas être le seul à avoir craquer pour cela. Il se resserra dans sa couverture, se retenant de le toucher plus, alors que ses doigts le démangeaient de se glisser dans ses cheveux pour lui offrir un petit massage. Oui, il devenait fou. Le démon avait atteint sa destination et l’empoisonnait à petit feu. Il n’y avait pas d’autres explications.

Il recula encore un peu, voulant s’éloigner pour fuir la tentation. L’idée de se retourner pour le fuir complètement lui vint aussi à l’esprit. Mais il n’osa pas. C’était la première fois qu’il dormait dans le même lit que quelqu’un d’autre sans avoir à offrir son corps. Malgré la confiance qu’il avait pour lui, il ne lui présentera pas son dos avec autant de confiance que lui. Et d’un autre côté, il était reconnaissant qu’il ne le regarde pas, qu’il n’est pas son visage tourné vers lui. C’était comme s’il lui montrait une marque de respect à sa manière, un signe qu’il ne lui fera rien. Qu’il était dans une place sécurisée, qu’il n’avait pas à avoir peur. Eddy ferma les yeux, assimilant l’information avec émotion. Personne n’avait jamais fait la moitié de ce qu’Alan lui avait fait rien qu’aujourd’hui. Il n’en existait pas deux comme lui. Il était exceptionnel. Et beaucoup trop bien pour lui. Eddy avait l’impression de l'observer d’en bas, alors que lui surplombait dans sa générosité la noirceur qui s’évacuait toujours plus du violoniste. Si tu connaissais toute l’histoire, auras-tu peur de moi ? Ou resteras-tu pour me prouver, une nouvelle fois, que tu n’es pas comme les autres ?
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• date de naissance : 03/01/1993
Ueda Alan
What 2 do ((Aldy))
Mar 28 Déc - 13:19

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Improviser tous les jours, à essayer d'aider de son mieux. ô il ne s'en rendait plus compte, Alan : que tous les gestes n'étaient sans doute que trop doux envers son voisin. à en montrer compassion, délicatesses, à finir par devenir soigneur des cœurs, quand lui ne savait plus s'occuper de lui. banalité pour lui que d'en aider le monde, à ne faire aucune différence : quand pourtant les regards arrivaient à en rester captivés. étrange, alors qu'il avait cette impression de peut-être trop en faire sans ne même s'en rendre compte. car alan ne méritait pas toutes ces attentions, à ne faire que son travail  : alors que prendre soin du plus jeune n'en était là que manières déguisées d'en montrer les affections. inconnu effleuré des doigts ! à n'attendre rien en retour. toujours donner pour ne rien vouloir en présent : car il aimait s'en montrer offrant, pour recréer les étoiles dans les regards si souvent éteints. "si tu le dis je te crois. je suis chanceux alors.", d'en faire les joies de celui l'invitant dans les lieux si précieux.

à juste être candeur quand les lits rejoints, à ne rien dire : rien faire. car les mains n'en toucheraient ce soir que ses propres égo, à se tenir à l'écart des muses pour en protéger les repos. et il ne s'imaginait rien, en réalité, celui perdu entre les décombres. à être venu ici par pure gentillesse, quand pourtant tout le faisait sourire. car il se fichait bien de ce que pouvait penser les autres. il n'avait jamais réellement été entreprenant, Alan. juste un peu : par-ci, par-là. à ne rien s'illustrer dans les pensées, quand les vices l'épargnaient lui aussi. et peut-être que le pulsant se mettait à battre un peu trop, en sachant que dans son dos s'en trouvait les douceurs à protéger du monde. lui tourner le dos pour ne pas en imposer les présences, coude sous sa tête ! comme pour veiller jusqu'à ce que les sommeils ne viennent. regard pourtant senti sur lui : à ne rien dire, se contenter de sourire discrètement, quand il se demandait ce qu'il pouvait se passer dans la tête du jeune homme l'accompagnant ce soir.

jouer avec ses doigts dans les draps, observer les questions posées, et en réalité : même lui ne savait pas réellement pourquoi. n'était-ce là que de la gentillesse ? quand il voulait pourtant se montrer observateur avec tous. attentionné : un peu trop. se demander qu'il était pour interférer ainsi, mais peut-être qu'au final ne faisait-il qu'apprécier de voir les visages s'illuminer sous les quelques gestes offerts, et si facilement faisables selon lui. car en illuminer les journées en était des plus agréables pour lui. alors de cette question : il ne savait pas quoi dire. personne ne s'était jamais réellement interrogé sur ses intentions, ni même sur ce qu'il pouvait penser de tout ce qui l'entourait. qu'importe ! après tout. tout avait déjà été fait pour en tracer les fils d'une histoire en continue. "Peut-être juste que je ne suis pas une personne ordinaire.", murmuré légèrement, comme pour en permettre les échanges. "Mais j'ai pas le droit de juste passer du temps avec toi ?", tourner légèrement les épaules ! pour simplement en observer les figures dans le noir.

comme si rien n'était plus important, à finir par se recaler de son côté en essayant d'en oublier les traits de son visage. fermer les yeux, pour se contenter des voix. "mais ça t'intrigue tant que ça ?", alors que c'était tout simplement lui, dans toutes ses splendeurs. lui en offrir politesses, quand pour lui tout était si normal. "peut-être que je suis juste un peu étrange alors.", quand il n'était que trop sur ses réserves, celui qui en reprendrait le travail le lendemain comme de rien était. et pourtant il se sentait étrangement heureux. pulsant battant sans doute bien trop vite, constance pourtant gardée quand il vouait en paraître si calme ! à pourtant ne l'être pas du tout. dissimuler comme meilleur des mensonges à juste s'en confondre dans les douceurs des lieux. "après tout moi aussi je pourrai te demander pourquoi tu me laisse autant faire.", douceur dans les voix ! et Alan lui n'en fermerait sans doute pas réellement les yeux. alors dis moi, ce que toi tu pensais voir à travers tes yeux.

à ne plus oser bouger ! à rester immobile comme enfant pris au piège ayant peur d'en effrayer les oiseaux en face de lui. silence maintenu ! à se demander s'il pouvait réellement se permettre de se reposer un instant. à hésiter, ne pas oser en prononcer mot, quand pourtant il en venait à en placer les mains sur son visage pour en frotter les joues. "bonne nuit...", quand il en laisser les paroles surplomber les sommeils du plus petit. à se dire qu'il n'avait rien à craindre quand il en restait à ses côtés comme pour surveiller les alentours. et peut-être viendrait-il à se réveiller en premier ! à s'imaginer en acheter le déjeuner. qui sait, si les yeux s'en fermeraient réellement quand les veines ne semblaient pas vouloir le laisser s'échapper de ces endroits si discrets. si secrets ! à présent connus de ses regards bien trop sérieux.


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Eddy Snow
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• âge : 26
• pronom : He/Him
• côté ♥ : Une attirance. Entre lui et cet individu qui le traite comme son égal. Pourtant, il en a peur. Son cœur se décongèle doucement, à petit feu d'allumettes qui lui brûlent les doigts. Son corps ne lui appartient même pas. Alors comment pourrait-il offrir quoi que soit en retour ?
• orientation : L'amour n'a pas de visage, mais le plaisir oui. Il ne regarde pas les genres lorsqu'il ressent. Panromantique donc. Mais lorsqu'il cherche à tenter les cieux, il ne peut se résoudre à ne choisir qu'un seul type de corps. Celui des hommes. Alors homosexuel aussi. Un double titre qu'il défend bec et ongles.
• occupation : Abandonné à lui-même, n'ayant pas la même chance que les autres, il doit bien subvenir à ses besoins comme il le peut. Il vend son corps, pour pouvoir se payer les études qu'il veut. Il ne mange pas toujours à sa faim mais c'est déjà mieux que rien. Après tout, il n'a jamais eu de chance. Et ce n'est pas maintenant que cela va commencer.
• quartier : Un studio miteux, un matelas qui fait canapé, lit et salle à manger, une cuisine à peine équipé et une grande pièce principale plus salle d'eau. On peut dire que ce n'est pas le grand luxe, mais c'est chez lui. Avec son gros chien, il se tient chaud les nuits où lui, a froid. Willowbrook, ce n'est pas le pire. Mais ce n'est pas le meilleur non plus.
• avatar : Lee Taeyong
• crédits : chaoticrow (ava), hanatsuki (crackship), solosands (signa), doom days (icons)
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Ven 14 Jan - 18:19

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La première fois qu’Eddy avait partagé son lit avec quelqu’un, l'innocence de son adolescence avait volé en éclat. Malgré le temps, et les passages, la sensation de ces doigts parcourant sa peau, sa bouche silencieuse alors qu’une voix lui rappelait que là était son devoir de petit-ami. Pourquoi n’avait-il pas mordu la main de cet homme ? Pourquoi n’avait-il pas taper du pieds, des poings, des genoux, pour se libérer ? Par peur. Celle-là même qui l’empêchait de tourner la dos à Alan, alors qu’il n’était pas dangereux. Ses yeux discernaient dans le noir ce qui ressemblait à la courbe de sa nuque, si proche, si tendre, complètement exposer à lui. De quelqu’un qui pourtant n’aurait aucun mal à le repousser, à maîtriser la situation, à le remettre à sa place. Quel effet ça faisait, de savoir que, quoi qu’il arrive, nous pouvons toujours être maître de nous-même ? Eddy voulait savoir ce que la confiance en l’autre avait comme effet sur soi-même, ce que posséder ses mouvements provoquait dans le corps. Lorsqu’il était avec le lieutenant, c’était presque une illusion d’une vie qu’il pourrait avoir. S’ils restaient trop proches l’un de l’autre, il ne pourra pas le quitter. Une rencontre ne veut rien dire. La deuxième le bouscule, lui fait prendre au sérieux des mots qui valent de l’or, lui donne envie de connaître cet homme, plus encore que tous les autres. Tel le palpitement de son cœur, qui floconne doucement, fondant sous la couverture, humidifiant tout ce qui l’entoure. Ses paroles, dans un chuchotement, reçoivent une réponse qui le fait doucement sourire. « Bien sûr que tu n’es pas une personne ordinaire, » songea-t-il, « pour moi. »

« Bien sûr que si, tu peux, approuva-t-il en regardant un bref instant le profil du lieutenant. Mais… Tu peux comprendre que c’est nouveau pour moi. »

Personne ne lui avait porté cette affection altruiste, cette dévotion sereine, sans en demander rançon. Derrière chaque petit billet amassé, il y avait ces rougeurs sur le coup par les dents d’un autre, ces larmes transparentes qui s’effacent sous les miaulements, ses brûlures au creux du cœur impossible à cicatriser. Si seulement il savait que tout ce que lui offre Alan aujourd’hui, ce soir, lui portera préjudice. Car lorsque l’on touche à la douceur, à l'écoute, au respect, tout ce que l’on a toujours connu ne devient que violence, impossible à supprimer de notre mémoire, ne faisant qu’appuyer un peu plus sur la plaie déjà ouverte, sur le bleu encore frais. Si Alan savait, que ses petits gestes de courtoisie, ses sourires sans arrière pensée, ses blagues qui ne semblaient amuser qu’Eddy, mettront le violoniste au bord du gouffre, lorsqu’il devra faire face à la noirceur dont il fait partie. Il se retrouvera seul, recroquevillé sur un trottoir, espérant que la nuit l’emportera, comme elle le fait si souvent. Comment pourrait-il le savoir ? Comment peut-on empêcher quelque chose déjà écrit d’arriver ?

« Je… hé bien… tenta-t-il, se retrouvant surpris, sans mot, devant le retournement de sa propre question. C’est que tu… Tu m’as aidé tellement de fois, et je peux à peine te remercier. Ce que je te propose est dérisoire par rapport à tout ce que tu as fait pour moi. (Il remonta légèrement la couverture sous son menton.) Et puis… J’ai confiance en toi. »

Il aurait voulu dire autre chose. Mais il savait que ses mots n’avaient pas de place ici. S’ils existaient vraiment, ils devront venir en temps voulu, s’annonçant en avance, pour qu’il puisse se préparer. La nuit était encore longue, ils n’en avaient peut-être même pas dépasser la moitié. Et pourtant, Eddy voulait qu’elle se prolonge indéfiniment, qu’il puisse regarder, encore et toujours, l’ombre de cet homme dans son lit, qui ne tend pas les paumes vers lui, qui ne le regardent même pas, gardant ses distances, par respect. « Oh, Alan, que m’as-tu fait ? » se demanda-t-il, alors qu’il attrapait le bord de sa couverture, imaginant presque qu’elle le protégera encore cette nuit des monstres qui rampent dans l’ombre. Mais il a Alan ce soir, aussi. Chevalier en armure, prince de cœurs, de toute sa splendeur, irradiant l’instant, même dans le silence.

« Bonne nuit… »

Mais ses yeux restèrent ouverts, n’arrivant à se détacher de la silhouette. Il pensait qu’il pouvait tenir jusqu’au lever du matin, jusqu’aux premiers rayons par la fenêtre, jusqu’à l’intervention de Rain. Pourtant, malgré l’envie de rester éveillé, ses paupières se fermèrent, le détachant brutalement du réel. Il ne rêva pas, ou alors, il ne cauchemarda pas, son esprit accaparé par la fatigue, son cerveau ne cherchant qu’à se reposer. Les rêves, peut-être, guidèrent ses doigts, qui, délicatement, se posèrent tout près, trop proche, de l’autre endormi, à la recherche, toujours, de ses émotions qu’il vivait comme un enfant découvrant le monde. Dans toutes les histoires, il n’y avait pas qu’une seule formule. Il n’était jamais trop tard pour tomber amoureux.
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Ueda Alan
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• âge : 31
• pronom : he/him
• côté ♥ : Epris etrangement pour cette tête apparaissant sous des lampadaires défaillants
• orientation : Pansexuel, se fichant des corps pour en trouver les myocardes plus sensibles : pour le retrouver lui et ses prunelles.
• occupation : Policier à la LAPD, passion emportant les romances comme pour en effacer les solitudes.
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Ueda Alan
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Jeu 24 Fév - 14:10

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C'est que plus rien n'en était ordinaire, à présent. à en sentir dans le dos présence dubitative, quand lui n'en avait aucunement l'intention de paniquer. car à quoi faire ? quand il en appréciait là les douceurs évoquées, pour lui ne faire que sourire discrètement. car il n'y avait rien à craindre, au final. Alan en était bien trop délicat, pour ne se lancer dans quoi que ce soit. car les lits en avaient déjà été comblés, pour celui qui n'en connaissait que cœurs brisés. c'est qu'il en gardait la tête froide, Alan, à ne rien s'imaginer, juste à rester tranquille pour une soirée en si bonne compagnie. car il n'aurait jamais pu imaginer, s'attacher aux figures si fragiles qui voulaient s'en montrer si fortes. mais qu'importe, car les sécurités primaient, à être presque bien trop heureux d'avoir pu l'aider ne serait-ce qu'un peu. confiance assurée, qu'à ses côtés il n'en avait pas à craindre le monde. c'est qu'il lui promettait, indirectement : nouvelle vie, que les mains pouvaient lui en offrir, à protéger ces lieux si fragiles, qui en seraient cocons à présent pour les âmes si courageuses.

alors d'un dos tourné, à pourtant ne faire que tout doucement sourire à ses mots, il s'en imaginait déjà bien trop lourd pour celui qui en cherchait les paix. "tant mieux alors...je suis rassuré...", que les yeux s'en refermaient, à simplement s'en sentir bien plus léger, d'en avoir les certitudes qu'il n'en était pas intru dans les demeures. "je peux oui...", quand lui voulait lui en montrer qu'il n'y avait rien d'étrange à cela. car sans doute en était-il flic, mais il n'en restait pas moins humain derrière les figures, à ne pas en cacher les sensibilités, quand d'une tête solide il se moquait bien des conséquences qu'il pouvait entraîner. c'est qu'il en était bien trop talentueux, pour venir lui dire quoi que ce soit, de ses talents sur le terrain, à ses persévérances qu'il ne cachait plus. car il revenait de si loin, Alan, à être si fier, de son parcours presque chaotique avec le monde. quand il n'y voyait près de lui que quelques douceurs qui en apaisaient à leurs tours les esprits.

respect qu'il lui en offrait, à n'avoir jamais hésité une seule seconde à lui en offrir là ce qu'il faisait à tous. douceur et attention ,, à peut-être pourtant y voir bien plus que ce qu'il ne voulait lui montrer, Eddy. c'est que de ses sourires si délicats, lui en sentait frissons à parcourir les échines. inconnus presque étranges, qui s'en dissipaient dans les esprits, pour celui qui semblait en être bien trop étonné de son comportement. et pourtant, il n'y en avait là que sincérité, dans ces regards qu'il lui confiait là. draps resserrés contre son visage, à se demander même s'ils parviendraient à en fermer les yeux, il en était touché, d'en savoir qu'il en avait obtenu les confiances de celui qu'il venait à apprécier. à sourire en secret, dans les ombres des pièces chaleureuses. "tu n'as pas besoin de me remercier...je fais pas ça pour ça...", car c'était simplement ainsi qu'il vivait, Alan. "puis je suis...content. si t'as pas peur de m'avoir à côté.", parce qu'il ne lui ferait jamais rien. alors de leurs murmures, à se dire que demain en serait bien plus joyeux, sans doute. de ces nuits encore si longues, celles qui auraient du mal à se terminer, aujourd'hui.

et pourtant, les yeux s'en étaient fermés sans grandes réflexions. fatigue sur les épaules, quand le lendemain lui en réservait encore longue journée de travail, il n'avait pas réellement traîné au lit. peut-être que les pulsants s'en étaient bien trop agité, pour le laisser se reposer correctement. à l'avoir sentir dans son dos, quand lui avait tenté si fébrilement de ne pas bouger : de rester contre le bord, pour lui en permettre de mieux dormir. et pourtant il en avait été en apparence le premier à s'agiter, se lever de là en silence quand d'une rapidité certaine, il en avait revêtis ses habits, sorti quelques secondes de l'appartement pour venir en acheter petit déjeuner. car il en aurait bien cuisiné quelques plats, mais à ne pas vouloir lui en vider les tiroirs, il en avait préféré sortir de là sans un bruit, revenir avec autant plus de discrétion, pour laisser les viennoiseries s'installer auprès d'eux. et il ne ferait que se demander, si cela conviendrait au plus jeune. à ne pas vouloir faire de faux pas, quand tout en semblait si calme, dans ces heures matinales. à ne pas savoir, si dans son dos s'en était réveillé celui qui l'avait hébergé. dans tous les cas, il s'en ferait si silencieux, à attendre patiemment, que de ces heures si rafraichissantes, il pouvait profiter des calmes d'un endroit bien plus vivant que chez lui. à juste peut-être bien trop se faire, à ces présences qui l'avaient accompagnées ici comme d'une évidence.




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Mar 5 Avr - 16:32

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Eddy n’avait jamais été un lève-tôt. Au contraire, s’il pouvait rester au lit longtemps, très longtemps, il le ferait. Seulement, ce n’était jamais comme cela que ça marchait. Après tout, il avait des cours, un chien et des responsabilités. Il ne pouvait jamais se permettre de flemmarder très longtemps. Aujourd’hui, seulement, il n’y arrivait pas. Son corps ne se réveilla pas et il ne fut aucune brusqué par une quelconque alarme ou aboiement. Tellement que son esprit trouva cela très étrange et qu’il l’obligea à sortir de ses songes. Papillonnant des yeux, il expira en s’étirant, s'étalant sur toute sa longueur, cherchant à réveiller ses muscles. Puis il prit conscience de son environnement, et de la personne qui attendait de prendre un petit-déjeuner à côté de lui. Rain s’était redressé, s’avançant vers son maître pour lui souhaiter un bon jour. Eddy tapota le dos d’Alan, lui souriant lorsque leurs regards se croisèrent.

« Bonjour… (Sa voix avait perdu quelques octaves, graveleuse de sa nuit.) Il y a du café soluble dans les placards si tu veux… »

Du bout du doigt, il pointa vaguement un emplacement dans le recoin qu’y lui servait de pseudo-cuisine. Il contempla l’idée de rester allongé encore quelques minutes, avant de se redresser lorsque l’idée se transforma en heure. Les cheveux ébouriffés, les lèvres boudeuses et les yeux bouffis, il ne devait pas avoir un joli visage ce matin. Étrangement, qu’Alan le voit ainsi était bien le dernier de ses soucis. Lorsqu’avec ses clients, il devait toujours partir avec élégance, pour ne pas montrer à quel point il était détruit. Personne ne veut voir un tel spectacle. Mais là, il était chez lui, à profiter d’un matin en se disant que, s’il attendait encore un peu sous la couette, que pouvait-il lui arriver de mal ? Même s’il arrivait en retard en cours, ce serait une première. Ses yeux se posèrent sur les viennoiseries, sa bouche formant un “o” de surprise alors qu’il se redressait pour les voir de plus près. Personne n’était encore allé lui chercher un petit-déjeuner. De sa vie, il n’avait jamais connu cela.

« Depuis quand tu es réveillé ?! demanda-t-il, surpris. Et il est quelle heure ?! »

C’était bien beau de se dire qu’il avait tout le temps du monde, mais c’était faux. Il était tout à fait possible que son premier cours de la journée ait déjà commencé. S’il le ratait, il ne se le pardonnerait jamais. Rain se rapprocha alors d’Alan, zieutant un peu trop les gourmandises, comme s’il savait que c’était un grand évènement et que c’était un gourmet rare dans cet appartement. Eddy tendit la main pour en prendre un, mordant dedans tout en regardant le policier. Le soleil perçait par les fenêtres aux volets inexistants, plaçant une étrange atmosphère de matin chaud autour d’eux. Eddy passa les doigts entre ses mèches, tentant tant bien que mal de les replacer dans un ordre qui semblait convenable, tout en mangeant. D’ordinaire, il ne prenait qu’un café avant de se préparer pour se jeter dans sa journée. Mais là, c’était si calme, qu’il ne voulait même pas bouger. S’il pouvait juste attendre comme ça. L’appel était pourtant irrémédiable, il devait se lever pour aller étudier. Un bâillement lui échappa. Ses pupilles suivirent la silhouette d’Alan. C'était presque comme un doux rêve. Qui l’aurait cru ? S’il laissait un peu plus son esprit dérapé, il aurait pu s’inventer toute une histoire. Mais il ne fit que sourire.

Malheureusement, la matinée ne fut que de courte durée et ils se retrouvèrent rapidement à courir pour être à l’heure. Lavé, habillé, son violon sur l’épaule et ses bijoux dans la main, il se pencha pour embrasser son chien, lui promettant une très grande balade ce soir, avant de descendre quatre à quatre les escaliers. Dans la voiture d’Alan, il utilisa le petit miroir du pare-soleil pour enfiler ses boucles d’oreilles. Il était déjà en retard. Mais ce n’était pas si grave que ça. Étrangement, il trouva même cela amusant. Comme si tout ce qui c’était passé la soirée dernière n’était qu’un rêve et que la réalité était actuelle. Seulement, ce n’était qu’une illusion. Non, Alan ne sera pas toujours là pour le lâcher devant le conservatoire avant d’aller au poste. Non, Alan ne le regarda pas hésiter un instant, avant qu’Eddy ne se penche pour lui embrasser la joue. Non, il ne pourra pas courir pour entrer dans l’établissement. Non, il ne sourira pas comme un idiot alors que la professeure le regarde sévèrement en lui disant de rapidement se mettre à sa place s’il ne veut pas la perdre. Non, Eddy ne vivait pas dans un rêve. Mais, oui, Alan venait de lui donner envie d’en avoir une comme ça, de vie.
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