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We'll be fine ☾ Ft. Phet McCoy

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Phet McCoy
Phet McCoy
the faded flower
Phet McCoy
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t4517-a-flower-that-was-definitely-wilted-phet-mccoy
• âge : 22
• pronom : He/Them
• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
• avatar : Ten Chittaphon Leechaiyapornkul
• crédits : WILD HEART. (ava), solosands (signa), StrangeHell (icons), Hanatsuki (crackship)
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Phet McCoy
We'll be fine ☾ Ft. Phet McCoy
Dim 3 Jan - 18:39

We'll be fine
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Don't leave me
Hold me I need your love I’m slowly dying out without your touch Don’t leave me don’t leave I close my eyes, and deepen into sadness... [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
« Tout ira bien. » Cette expression pouvait-elle réellement s’appliquer à lui ? Ou tout simplement, à eux ? Depuis le début, ils n’étaient que deux jeunes perdus, souffrant d’une société qui ne les aimait pas, qui ne les acceptaient pas. Minhyuk est un réfugié, enfant orphelin de sa propre nation, sans papiers concrets, travaillant pour la vocation d’un homme bon. Phet est un métis, cumulant deux nationalités sur un passeport qu’il n’utilisera sans doute jamais, ayant supprimé son rêve de fugue pour ceux qu’ils aiment, enchainant les pertes comme on tourne une page. Est-ce qu’ils pouvaient seulement bien aller ? L’illusion de la vie merveilleuse, d’un petit rien qu’est l’amour en premier lieu, offrant l’énorme montagne de leur relation. Phet croyait en eux, mais pas en lui. Il aime Minhyuk mais il ne s’aime pas lui-même. Il a peur que tout finisse d’un claquement de doigts alors que chaque geste, chaque instant, n’est que la preuve que cela durera encore un moment. Ses yeux, encore brûlant de ses larmes, étaient embrouillés, ne discernant que les traits de son renard, qui l’embrassaient, lui donnant des caresses comme des cadeaux, ses lèvres effleurant ses pleures pour le consoler. Etre parfait. Pourquoi devait-il être aussi parfait ? Enfin non… Minhyuk n’était pas parfait. Il pouvait être chiant, mais cela le rendait adorable. Il était maladroit, mais il ne l’avait jamais blessé. Il était peut-être lourd par moment, mais ce n’était que de l’affection. Tous ses petits défauts rendaient quelque chose de formidable, qui faisait briller les pupilles du plus jeune, embourbé dans ses propres blessures qui ne rendaient aussi imparfait que le baroque.

« Bien sûr que j’aurais été contre ! hoqueta-t-il. Imagine-toi à ma place ! Comment tu aurais réagi si je t’avais envoyé un message d’adieu, en plein milieu de la journée, sans contexte, sans rien, et que tu apprenais que j’étais retourné chez mon père, hein ?! »

C’était méchant de la part de Phet, de le mettre devant une idée où il se mettait lui-même en avant dans le danger. Mais le thaïlandais n’avait jamais été gentil. En réalité, sous ses airs adorables et simples, se morfondaient des milliards de paroles blessantes qu’il aurait pu à n’importe qui dans sa vie. Que ces personnes soient proches ou éloignés de lui. Après tout, il avait déjà renversé son assiette sur le sac de l’ex-petite-amie de son meilleur ami, devant tout le lycée. Phet n’était pas gentil. On ne pouvait pas le définir comme ça. Et ce n’était absolument pas le premier mot qui venait à l’esprit de beaucoup de monde. Même de Minhyuk. Ses joues brûlaient ainsi que ses oreilles. Il n’avait pas honte, il n’était même pas en colère, mais hausser la voix ainsi, après avoir pleuré, ne lui allait définitivement pas. Pourtant, il n’avait pas trouvé d’autre moyen que d’expliquer à Min comment il s’était senti, comment il avait ressenti le fait de le trouver, couvert sang, dans un hangar, et de voir ce téléphone cassé à quelques centimètres de sa main, comme un dernier geste pour l’atteindre. Comment pouvait-il seulement l’imaginer ? Il lui demandait de comprendre. Il lui demandait d’avoir un peu de pitié envers lui, et ses émotions qui débordaient souvent un peu trop.

Il le crut. S’il lui disait qu’il ne bougera pas, qu’il restera à le serrer pour toujours dans ses bras, il le croyait. Ils avaient fait beaucoup de promesses l’un à l’autre, tellement que Phet en avait oublié. Mais elles étaient toujours les mêmes. Et de toute manière, elles terminaient sur la même note : « tant que tu m’aimes, je m’en fou ». Le plus jeune cligna des yeux doucement, éclaboussant les étoiles que Minhyuk entrevoyait dans ses yeux, de son plus beau regard de chat, alors qu’il le regardait avec amour, énorme billes noires fixées sur son visage. Il voulait pouvoir s’étirer dans ses bras, tous les matins, alors que le soleil transperçait les rideaux, et que son nez se réfugiait dans sa clavicule pour respirer l’odeur qui le rassurait le plus au monde. C’était presque un rêve, une image idyllique d’un adolescent en manque d’affection. Et pourtant… Elle se réalisera tous les jours, soufflant encore plus d’amour sur un couple déjà terriblement amoureux.

« Tu ne risques pas de bouger pour un moment, contrecarra-t-il en fronçant du nez. Tu es blessé, tu ne sortiras pas demain, que tu le veuilles ou non, d’ailleurs. Et sans doute pas de la semaine non plus. (Il se décala alors légèrement de lui, faisant attention à où il se plaçait pour éviter de lui faire mal.) Tu as déjà fait quelque chose aujourd’hui, alors que tu ne devais pas… Je vais t’empoisonner et ensuite, on pourra se regarder un film ! »

Il était sérieux, heureux, un sourire se dessinant sur son visage alors qu’il se visualisait déjà la tête de Min en mangeant ce qu’il lui aurait préparé. Mais dommage pour lui, Phet est têtu. Un mot, encore une fois, bien loin de la gentillesse. Le terme empoisonné avait étrangement fait briller ses yeux, parce que son humour l’amusait tout seul. Ce n’était pas dans ses projets de tuer Min, mais, à la limite, le rendre assez malade pour qu’il ne quitte pas le lit pendant une semaine était un bon moyen de lui permettre de se remettre de ses blessures sans remuer dans tous les sens comme un renard en cage. Pourtant, alors qu’il se préparait déjà psychologiquement à aller ouvrir la gazinière, il ne bougea pas, continuant de regarder Min avec ses yeux de félin, iris aussi sombre que la pupille, couplé de ses cheveux de jais. Puis il se pencha, les mains posées de chaque côté du corps de son amoureux, pour aller l’embrasser, sans pour autant toucher ses blessures. Si Minhyuk décidait de le serrer contre lui, de l’englober dans son étreinte, il sera obligé de plier. Mais avant qu’il ne puisse faire quoi que se soit, sa bouche satisfaite de l’échange, il se décolla de lui, avant de se lever, ravalant la fin de sa tristesse pour aller faire brûler une boite de conserve.
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• âge : 23
• pronom : he/his
• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
• avatar : Kang Yu Chan
• crédits : unravel (vava)
• messages : 498
• date de naissance : 02/08/2000
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Ven 29 Jan - 10:38


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Don't leave me
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Le bercer juste un peu plus de ses étreintes bien trop délicates : c'était sans doute la seule chose qu'il savait faire en réalité, si ce n'était sans doute tenter de le faire se sentir le plus à l'aise possible. Et il voulait le garder en sécurité, et c'était ce qu'il avait fait en étant aussi imprudent, mais selon lui cela avait été la seule chose à faire, la seule option possible. Maintenant, il savait qu'il n'avait plus besoin à craindre quoi que ce soit même si les vieilles habitudes allaient sans doute rester. Celle qu'il avait de planquer un couteau sous son oreiller, ou encore de ne dormir que sur un œil pour être en alerte au moindre bruit. Paranoïaque sans doute, mais à présent il savait qu'il pouvait tout simplement pouvoir contempler celui qui ne faisait que capturer ses prunelles. Et sans doute que les mots du plus jeune le frappait bien plus qu'il ne pouvait le penser, mais il avait imaginer de nombreux scénarios, plus que pourrait en dénombrer Phet. Alors il pouvait bien hausser la voix entre ses pleurs, quant bien même cela le ferait frissonner de le voir ainsi, cette idée était sans doute l'une des moins douloureuses qu'il n'aurait pu lui énoncer.

"Tu sais, j'ai imaginé bien pire niveau scénario, alors c'est pas avec ça que tu pourrais me blesser. Je préfère penser à ça que m'imaginer te retrouver à moitié abandonné dans une ruelle par ma faute., qu'il prononça calmement, murmure contre celui auquel il essayait de faire comprendre son choix. Mais je comprends tu sais ? Je suis pas non plus...insensible.", moue au visage alors qu'il n'aimait pas l'entendre s'agiter ainsi.

Car que se serait-il passé si au lieu de lui le viseur se serait posé sur la figure du plus jeune ? Il n'aurait pas tenu le coup, et il préférait largement avoir fait cela ainsi plutôt que de n'avoir laissé les choses se traîner. Evidemment que l'idée de laisser le plus jeune retourner chez lui était insoutenable, mais il y avait des degrés de danger que même lui ne pouvait pas ignorer. Et heureusement sans doute étaient-ils sortis indemnes de tout cela sans plus de problèmes. Alors lui aussi aurait sans doute aimé qu'il ne se mette à sa place, car il n'avait pas cherché très longtemps pour en tirer la meilleure des options. Il ne pouvait que trop s'imaginer ce qu'avait pu ressentir le plus petit, mais tout était réglé : maintenant ils pouvaient profiter amplement de ces rues qui les appelleraient encore et encore pour les laisser s'embellir sous les nuitées insatiables. Lui n'attendait plus qu'une chose, et c'était bien de pouvoir sortir avec lui tout en serrant ses doigts fins entre les siens. Niaiserie maximale qui lui tenait pourtant à cœur, à celui qui avait toujours évité de s'afficher dans la rue avec ceux auxquels il tenait.

Et comment pouvait-il ne serait-ce que bouger un doigts, alors qu'il se retrouvait à prendre dans ses bras celui qu'il ne voulait plus lâcher ? Simple étreintes sous son regard rougis par les larmes qui lui continuait de le charmer bien plus qu'il ne le voudrait. Ô peut-être était-il juste faible au final, à ne pas pouvoir s'empêcher de le couvrir de baisers ou d'attention en tout genre. Regard qui se planta dans le sien tandis qu'il le laissa retomber à ses côtés, il se mit tout doucement à rire, essayant de ne pas trop contracter ses muscles malgré les efforts insuffisants. C'est qu'il devait s'inquiéter sans doute de se faire empoisonner, mais il croyait dans les capacités du plus jeune à se battre contre la cuisinière. Le roux ne savait pas trop ce qu'avait en tête le plus petit, mais tout ce qu'il pouvait dire était qu'il avait en quelque sorte hâte. Personne n'avait jamais rien fait pour lui, et même dans ces cas là, il s'était toujours débrouillé seul. Epaules qui se détendirent sous les sourires angéliques qui derrière leurs petits airs cachaient en réalité humour et ironie, il plissa un peu des yeux tout en continuant d'observer le plus jeune.

"Ouuh...M'empoisonner pour ensuite regarder un film ? C'est tentant...Mais tu sais que t'as pas besoin de ça pour que je dise oui hmm ?" qu'il rigola tout doucement, iris pétillants face à celui qui le faisait sourire.

De toute manière, bouger n'était sans doute pas dans ses plans. Quelques jours à attendre avant de ne pouvoir retrouver possiblement l'envie de rester debout, et avec une main en moins, sans doute ne serait-il d'aucune utilité au bar pour remuer les boissons avec habilité. Iris onyx pointés sur lui qui avaient le don de le déstabiliser, profondeur inimaginable quand les opales se croisaient comme pour faire imploser les étoiles, il le laissa s'approcher de lui, fermant les yeux sous le mince contact de leurs lippes, frissonnant tout doucement. Trop court, trop éphémère, car quand il se releva de contre lui pour déambuler jusqu'à la cuisine, une simple moue orna son visage insatisfait qui aurait voulu pouvoir l'empêcher de se faufiler hors de ses étreintes. Et lui ne tarda pas pourtant à doucement se redresser, vague soupir alors que les pieds enfin posés au sol il se permit de se faufiler jusqu'à derrière le plus jeune pour passer sa tête par dessus son épaule.

"Et donc Monsieur. Que comptes-tu nous faire hmm ?, qu'il murmura tout doucement, venant poser ses lippes sur l'arrière de sa nuque en souriant, Besoin d'un peu d'aide ? Je suis pas encore impotent tu sais ?" qu'il rigola alors vaguement.

Baisers qu'ils continuaient comme pour le distraire, ou simplement guérir plus aisément ses lippes, il ne suivait aucun conseil qu'on lui donnait, car tout ce qui l'intéressait était de le coller le plus possible. Pour l'embêter ? Sans doute. Ou plutôt pour pouvoir rester proche de lui tout en se rendant utile, car il avait horreur de rester posé sans ne rien faire. C'était ce qui le déprimerait le plus, qu'on ne l'empêche de faire quoi que ce soit sous prétexte qu'il avait quelques blessures par-ci par-là. Enfin, il savait que cela ferait réagir le plus jeune, mais au final, il ne pourrait que glisser ses bras autour de lui en souriant tout doucement. Profitant simplement de pouvoir le voir là, il se mit à doucement frémir, fermant ses prunelles pour simplement savourer les saveurs délicates d'un palpitant bien trop actif.

"Tu sais bien que je peux pas rester sans rien faire..., qu'il soupira en boudant un peu, observant les alentours de cette cuisine qu'il connaissait si bien, Faut dire que tu le sais déjà... Je peeeux...rester comme ça ? D'ailleurs... Une petite idée de ce que tu voudras regarder tout à l'heure ?", qu'il s'agrippa alors à lui en posant sa tête sur son épaule.

Juste pour pouvoir le maintenir contre lui, juste pour pouvoir ne plus le lâcher une seconde d'entre ses bras. Car il ne voulait juste pas le laisser seul, il ne voulait pas rester dans son coin, alors la technique était sans doute de rester coller à lui le plus possible, du moins jusqu'à ce qu'il ne soit obligé de le lâcher.



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• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
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Lun 5 Avr - 11:51

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Don't leave me
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Peut-être qu’il n’arrivait pas à ressentir les ordres de priorités des autres. Pour lui, mourir était une solution beaucoup plus simple et agréable que de remettre les pieds chez ses parents. La mort ne l’effrayait pas, il la connaissait assez bien, pour l’avoir frôlée et regardée dans les yeux. Elle avait plané sur sa vie plus de fois qu’un individu ordinaire. A tous les deux, ils avaient dû affronter ses revers de bâtons à un amont inimaginable. Alors oui, Phet ne comprenait pas pourquoi Min croyait que la mort était pire que la souffrance. Il le regarda, les yeux perdus, alors qu’il se sentait câliné. Il l’écouta, tentant de trouver sa logique pour l’appliquer aussi à la sienne. Désormais, Phet avait une nouvelle peur, qu’il commençait à comprendre. Il y avait quelqu’un qui l’attendait, qui comptait sur lui et pour lui. Une personne qu’il ne pouvait pas abandonner, malgré les chuchotements constants à son oreille. Il avait compris que Min s’était sacrifié pour leur permettre d’être heureux. Et il n’arrivait pas à se mettre à sa place, à comprendre ses motivations. Baissant les yeux en se rendant compte de son idiotie, Phet se mordit la lèvre. Il était en tord de réfléchir ainsi, il le savait. Mais l’acidité des paroles dans sa bouche lui échappa.

« Tu penses que ce n’est pas le pire scénario ? Et tu me dis avoir compris ? Insensible, je ne pense pas, mais inconscient, ça oui. (Sa lèvre inférieure trembla, alors qu’il se rendait compte de son attaque.) Tu n’as pas la moindre idée de ce que ça fait, de vivre ainsi, pendant dix-huit ans. Tu te sentirais coupable de m’avoir abandonné ? Tu n’en aurais eu aucune idée si tu étais mort. Tu t’en aurais voulu à vie de savoir que je suis blessé ou pire, à cause de toi ? Cela n’aurait été qu’un dixième de ce que j’aurais vécu sur toute ma vie. »

Il était glacé. Son corps était froid. Il se détestait de parler comme ça à Min, de lui en vouloir alors que tout ce qu’il avait fait, il l’avait fait pour lui. Finalement, les gens du lycée avaient eu raison à son propos. Phet était détestable. Viscéralement mauvais. Intrinsèquement pourris. Peut-être que, finalement, les voix dans sa tête avaient gagné. S’il se mettait Min à dos maintenant, il n’aura plus rien. Il s’en voulait, de lui faire vivre ça, surtout après ce qu’il s’était passé. Pourquoi devait-il toujours tout gâcher ? Minhyuk le traitait avec respect, amour et bienveillance. Avec patience, tendresse et affection. Et lui n’arrivait pas à retirer le venin de ses crocs, mordant, toujours plus profond, dans la chaire de celui qu’il aimait, alors qu’il essayait de lui prouver ses sentiments. Cela le tuait aussi, aussi efficacement qu’une balle dans son larynx. Avec difficulté, il avala l’amer sur sa langue, essayant de ne pas faiblir en attendant ce qu’il allait lui répondre. Il n’avait jamais eu peur de Minhyuk. Il ne l’avait jamais craint ou cru déceler la moindre menace envers sa personne de sa part. Pourtant, son attitude pouvait inciter à de terribles répliques. Une claque, finalement, c’était vite partie. Et il avait été élevé à la claque qui remettait les idées en place.

Dans un autre registre, peut-être que faire à manger aller le calmer. Il ne savait pas manier les ustensiles de cuisine, quelque peu couper de cet univers qu’il trouvait pourtant fascinant. Alors, fouillant dans les étagères, il remarqua des boites et des recettes qui ne lui semblaient pas très complexes. Il avait abandonné Min sur le canapé. Phet ressassait ses propres pensées, obnubilé par le soupir vainqueur de ses démons. Fermant alors les yeux, il tourna très légèrement la tête sur le côté, les chassant de son esprit alors qu’il allumait l’une des plaques de cuissons. Rapidement, pourtant, il sentit une présence dans son dos. Un enfant, qui le fit sourire, alors qu’il imaginait très bien la petite tête toute triste d’un Min en manque d’activité. Le roux aimait cuisiner, utiliser ses mains pour faire quelque chose. Bref, tout l’inverse de Phet, qui se prélassait la plupart du temps dans sa fainéantise et aimait s’enrouler dans la couverture jusqu’à en faire un cocon. Deux opposés, qui se retrouvaient à échanger les rôles. Phet ignora Min et ses jérémiades préférant se concentrer alors qu’il plissait les yeux en versant ce qu’il considérait comme la bonne dose dans la poêle. Le bisou sur la nuque avait ouvert les vannes des papillons dans son estomac pourtant. Mais, il ne devait pas dévier de sa mission. Se saisissant d’une spatule, il jeta un coup d’œil au roux, alors que ce dernier s’agrippait à lui, son adorable et totalement injuste moue sur le visage, qui dit légèrement sourire Phet.

« Tu as un doigt cassé, tu boites, j’suis sûr que dans deux minutes t’as de nouveau mal. J’ai une spatule et si tu touches à un seul ustensile de cette cuisine tant que je suis là, j’hésiterais pas à m’en servir, c’est clair ? » menaça-t-il en remuant le contenu de sa préparation.

Pas sûr qu’il soit très impressionnant, mais s’il fallait savoir quelque chose de Phet, c’est qu’il tenait toujours ses menaces prononcer à voix hautes. Du point de vu de Min, il était inoffensif et calme, voir même un peu moue sans doute. En réalité, il ne fallait pas jouer trop longtemps avec lui. L’attitude pot de colle du Kawasaki ne le dérangeait pas parce qu’il appréciait l’attention. Mais il avait beaucoup de mal à supporter les enfants. Surtout ceux qui se prenaient pour les rois du monde. Seul ses jumeaux, qui étaient, selon son point de vu de grand frère totalement biaisé, les plus adorables de l’univers. Ils avaient des grands yeux portaient sur le monde et une curiosité qu’il adorait. Phya vivait chaque jour comme un jeu, se prenant pour l’héroïne, tandis que Pharm apprenait à manœuvre dans le monde comme un navigateur. Il les aimait, les chérissait, et laissait beaucoup de choses passer avec eux. Mais s’ils dépassaient les bornes, la sentence était la même que si Min ou n’importe qui d’autre le faisait. Inflexible sur certains points, il en était effrayant. Mais le reste du temps, il était aussi inoffensif qu’un chaton qui ne connaissait même pas encore le concept de griffe. Même si cela ne l’empêchait pas de blesser les autres. Consciemment ou non.

« Je ne sais pas… Tu as quoi à me proposer ? » demanda-t-il en versant de nouveau quelque chose dans sa poêle.

Une douce odeur s’en dégageait et il se dit que ce n’était pas si mal finalement. Peut-être qu’il n’était pas totalement nul. Se déplaçant par petits pas pour faire en sorte que Min ne le lâche pas, il cuisinait en prenant son temps. Et même s’il essayait de se faire une idée, il comprit tout de même que cela l’énerverait plus qu’autre chose s’il avait à faire la même chose pendant plusieurs jours d’affilés. Voir toute sa vie. Il ne le supporterait sans doute pas. Mais une fois de temps en temps, cela ne tuait personne. Il n’y avait plus que le corps chaud contre le sien et ses mouvements un peu hasardeux. La vie domestique avait pris le pas sur ses pensées obscures. Etrange, alors que beaucoup de gens pensaient qu’il s’agissait de l’inverse. La routine rendait infâme. Mais lui, il l’était d’origine. Alors elle ne le rendait que plus doux.
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Et les paroles lui en arrachaient des soupirs : car ô que tout semblait être si douloureux, ô que tout n'était plus qu'amertume au creux de ses lippes sans doute beaucoup trop amochées. Et il le savait trop bien, quand Phet avait sans doute vécu bien pire dans le passé que ce qu'il ne pourrait vivre dans le futur, mais pouvait-il réellement lui reprocher de vouloir simplement pouvoir le faire vivre comme un jeune homme de son âge, en sécurité, en une promesse de simplement le garder avec lui sans n'avoir plus jamais rien à craindre ? Alors comme lame sur les douces peaux, prunelles qui se baissant n'en avaient plus envie d'en détendre les atmosphères : il se sentait blessé, lui, vexé, d'en voir que tout n'était vu que comme simple acte d'inconscience. En réalité, sans doute l'avait-il été un instant, gestes pourtant des plus maîtrisés, mais cela lui faisait mal de voir que tout n'était que reproche en permanence, alors que pour une fois, il était fier d'avoir fait ce qu'il avait fait. Et sans doute le referait-il encore et encore, si c'était pour en sauver les futurs à deux.

"Inconscient peut-être...Mais ne me dit pas que je ne sais pas, ou encore que je n'ai pas compris., qu'il articula alors en guise de murmure, sérieux repris par celui qui ne voulait plus reculer, Et donc ici c'est toi qui ne comprend rien à pourquoi je l'ai fait. Prend le comme tu veux, je m'en fiche. Si tu le vois comme ça je pourrais rien y faire. Mais le but y est, alors je ne vois pas pourquoi on en reparle., car tout cela l'agaçait, alors qu'il aurait aimé que tout ne se passe différemment.

Alors quant bien même les nerfs en étaient effleurés, il ne pouvait que l'en câliner un peu plus, lui, d'un simple baiser sur le haut de sa tête avant de ne le voir s'en échapper pour rejoindre les lieux plus actifs de la pièce. Canapé qui pourtant le gardait contre lui, simple vérité qui doucement venait le bercer, il n'était pourtant pas des plus rancunier, lui, et rester ainsi ne faisait que le déranger un peu plus. Alors corps qu'il préféra relever, pour se faufiler derrière le plus jeune tout doucement d'une discrète moue, rester en place n'était clairement pas l'une de ses compétences favorites. Lui qui devait toujours devoir s'occuper, qui devait toujours pouvoir bouger là où il voulait, il s'en retrouvait coincé à simplement rester en arrière, comme en étant complètement devenu inutile. Et étrangement il avait peur de simplement déranger à rester ainsi, alors qu'il s'en contentait d'enlacer celui qu'il trouvait bien trop doux malgré tout. Ô simple envie de ne pas rester seul dans son coin, d'essayer de l'aider un peu plus encore et encore sans pour autant l'en embêter.

Alors comme pour en faire disparaître les possibles mauvaises humeurs, comme pour en alléger un peu le tout, il avait tenté ne serait-ce que de lui proposer un peu son aide : pour en finir menacé d'une simple spatule. Rire qui se mit à en résonner un peu plus, amusé, celui qui ne savait tout simplement s'il devait prendre peur de cet objet en métal, il se camoufla un peu plus contre lui, le trouvant simplement beaucoup trop adorable pour lui. Ô sans doute aurait-il fini par un jour en être effrayé, des quelques ambitions violentes de celui qu'il avait sous les yeux, mais que pouvait-il en dire finalement ? Alors que tout ce qu'il tentait de faire en restait des plus mignons.

"Pourquoi tant de violence hmm ? Avec une spatule en plus de tout ça...Effrayant petit monsieur..., qu'il s'amusa tout doucement, continuant de déposer délicatement quelques baisers sur sa peau, Mais j'aime pas rester à rien faire comme ça...On dirait que je sers à rien...", car c'était sans doute là le pire des cauchemars pour lui.

Si petit, si mignon, et pourtant il savait parfaitement que le plus jeune était capable de bien des choses. Petit démon qu'il trouvait pourtant des plus adorables quand il le voulait, comme pour en marquer tout doucement les mémoires et souvenirs si délicats. Ô mais Minhyuk savait qu'il en avait encore pleins en réserve, et sans doute allait-il finir par l'épater de ses compétences culinaires. Fin rire entre les quelques paroles qu'il pouvait percevoir, restant ample contre lui pour en faciliter les mouvements, il en ferma pourtant un instant les yeux avant de sourire tout doucement contre lui. Après tout, le choix du film importait peu, non ? Mais il voulait lui faire plaisir, et peut-être ne savait-il pas réellement ce qu'il allait proposer là. Solution aléatoire qui pourtant en était logique dans sa tête, tandis qu'il ne voulait que faire en sorte que le plus petit en passe également un bon moment.

"Hmm...C'est quoi ton genre préféré ? Horreur ? Romance ?, qu'il demanda tout doucement, sourire aux lippes, alors qu'il le relâcha tout doucement pour ne pas l'embêter trop longtemps, Moi tout me va...Enfin même si j'ai un point faible avec les films d'horreur...Mais qu'importe si t'aimes ! On aura qu'à zapper après tout !", ou alors simplement rester à ne rien faire.

Tout fonctionnait à ses yeux, du moment que Phet ne se forçait à rien. Odeur délicate qui s'échappait finalement des fourneaux, le relâchant sans pour autant ne pas l'encadrer de ses bras, il suivait ses mouvements, se déplaçant avec lui comme un enfant beaucoup trop curieux qui en observait les résultats apparents dans la poêle. Et étrangement, il se demandait ce qu'il lui avait caché, alors qu'il avait l'impression que tout était sans doute bien mangeable dans ce qu'il commençait à lui faire. Cœur embaumé d'un sentiment chaleureux, tandis qu'il finit par en poser son regard sur le visage le plus délicat du jeune homme, pour l'admirer, pour y noter sa beauté. Et sans doute que la perfection n'existait pas en réalité, mais Phet s'en rapprochait sans doute beaucoup trop à ses yeux. Comme une étincelle parmi d'autres étoiles bien plus petites, lui en étant celle qui le faisait frissonner le plus.

"Tu te débrouilles bien je trouve...Et tu oses me dire le contraire...Mais par quelle magie ? qu'il articula tout doucement avant de venir embrasser sa joue, Tu sais...Je pourrais m'y habituer...à te voir cuisiner..., qu'il s'amusa tout doucement avant de plisser un peu des yeux, Mais pas sûr que t'apprécies me voir courir partout en quête de trouver un truc à faire..."

Car il pouvait s'en montrer un peu trop agité, lui, tandis qu'il se reblottit finalement contre lui comme pour se canaliser un simple instant. Corps apaisé contre le sien, sans jamais ne s'en retrouver perdu, il se trouvait bien, là, à simplement pouvoir se retrouver en paix, malgré les quelques douleurs réapparaissant ici et là. Qu'importe, du moment qu'il pouvait profiter un peu plus de ce calme ambiant : qui lui tenait tant à cœur. Car à présent ils étaient loin de tout, loin des problèmes : juste eux deux.

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• âge : 22
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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Dim 2 Mai - 17:45

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A l’entendre, Phet passait pour un enfant qui ne comprenait pas les réflexions d’un adulte. Coinçant sa lèvre inférieure entre ses dents, il retenant les larmes brûlantes qui menaçaient le coin de ses yeux. « …donc ici c'est toi qui ne comprend rien à pourquoi je l'ai fait. » Au contraire, il comprenait les pulsions qui avaient jeté Minhyuk dans la cage du lion au lieu de rester spectateur. Mais c’était tellement dur, tellement éprouvant pour lui, qui sentait complètement incapable de faire la même chose pour lui. Il aura beau le lui répéter que non, Phet était lâche, peureux et égoïste. Il fut le première à baisser les yeux, acceptant implicitement sa défaite, alors qu’il grattait le léger vernis transparent qu’il avait sur les ongles, sa lèvre presque abimée par ses dents. Il savait qu’il agissait mal, qu’il n’était certainement pas en position de lui parler ainsi et de remettre ses choix en cause. Même en temps que petit-ami, Phet n’avait pas d’emprise sur Minhyuk. Même s’il ne voulait pas qu’il se mette en danger pour lui, il ne pouvait pas l’enchaîner et le garder pour toujours contre lui. Il réussit à retirer un bout de vernis de son pouce gauche, juste avant de libérer sa lèvre qui avait rougit par la pression. Délicatement, il alla prendre l’une des mains de son amoureux, n’osant toujours pas le regarder dans les yeux. Phet se moquait du regard des autres sur ses relations ou encore sur lui-même. Cela avait toujours été une qualité pour lui. Mais il souffrait toujours sous les pupilles de ceux qu’il aime. De la peur, toujours, de faire une bêtise, une erreur, de les décevoir  ou de ne plus leur plaire. Avec Minhyuk ce n’était que décuplé. Parce que ça lui ferait trop mal si c’était lui qui le quittait.

« C’est juste que j’ai eu tellement peur… chuchota-t-il enfin, fixant leurs doigts. Imagine si je ne t’avais pas trouvé… Comment j’aurais fait sans toi, hein ? Si j’étais revenu à la maison et qu’on m’avait appelé pour me dire que… que tu… »

Sa voix se brisa, encore une fois pour aujourd’hui. Il n’avait pas dormi pendant toute la convalescence de Minhyuk, simplement parce qu’il ne l’avait pas à côté de lui. Vivre seul lui était désormais impossible, lui que la nuée de lycéens avait traité de solitaire. Peut-être qu’il était réellement un chat noir, pour avoir ainsi conduit celui qu’il aimait le plus au monde à se faire défigurer ainsi. Il n’était pas la principale raison de son action, mais il l’avait déclenché. Encore quelques années peut-être et Minhyuk aurait pu s’en sortir sans égratignure. Le mal, pourtant, était fait. Et Phet, malgré la main douce dans la sienne, qui contrastait avec la pâleur de ses doigts, comprenait qu’il ne serait sans doute jamais à la hauteur. Arriveraient-ils un jour à vivre normalement ? Il était sûr que non. Sa vie avait été brisée à la première claque de son père, éclatée sur le sol comme la fleur qu’il avait vu le même jour, petit enfant accroché à la jambe de sa mère. Ce que Min avait fait partait d’un bon sentiment, d’une envie de concrétiser un peu plus l’amour qu’il avait pour lui. Mais la vision de son corps vermillon sur le sol froid, avait fait remonté celle des pétales écrasées par les passants sur le trottoir d’en face. Phet aujourd’hui n’était pas si différent du Phet qu’il était à l’époque. Les individus se devaient d’évoluer pour survivre, pour ne pas être perdu. Mais Phet restait le seul d’année en année. Impossible de grandir, lorsqu’on a perdu son étincelle.

Quittant cette atmosphère tendue entre eux, le plus petit rejoignit la cuisine, prêt à brûler quelque chose pour satisfaire l’estomac du roux. Il ne fallait pas qu’il s’attende à de la grande cuisine, car, même s’il allait mettre toutes ses capacités dans son travail, Phet était bien loin du niveau de Min. Rien que pour le petit déjeuner, il ne pouvait pas l’égaliser. Alors, spatule – ou quoi que soit le nom de l’objet qu’il avait dans la main – et couteau, il se mit à faire de son mieux. Même lorsqu’il se sentit envahie, une douce chaleur montant dans son ventre alors que Minhyuk se collait à son dos, boudant de l’avoir abandonné dans sur le canapé. Les bisous, il avait dû mal à ne pas en frissonner. Ce serait lui donner trop de pouvoir sur lui s’il savait que cela lui faisait autant d’effet. Roulant des yeux à sa remarque, il déposa quelque chose dans la poêle, espérant secrètement que cela n’allait pas réellement prendre feu, parce que ce serait un peu la honte autrement.

« Ne dis pas n’importe quoi, soupira-t-il alors. Toi, inutile ? Tu es blessé, c’est normal de ne rien faire. Tu sais, délaissez de ses responsabilités, c’est bien parfois aussi… Cela ne diminue pas ta valeur en tant que Minhyuk Kawasaki. »

Il ne connaissait que trop bien sa capacité à ne jamais rester en place, comme s’il avait toujours à prouver qu’il pouvait tout faire. Le ménage, la cuisine, le chat, la vaisselle, le linge, le rangement, les courses, le travail, les câlins, les bisous, l’attention, les sorties, les cadeaux. C’était comme si Minhyuk ne pouvait pas se permettre de trouver la paix, si ce n’est dans le sommeil. Là où Phet pouvait rester des heures sans bouger, à ne simplement rien faire et attendre que le temps passe. Min était toujours dehors, à travailler ou à faire il ne sait quoi, tandis que Phet ne sortait que par nécessiter et encore. Deux pôles magnétiques, avec des caractères tout aussi asymétriques. On dit que « les opposés s’attirent ». Même si il n’y a que les ressemblances qui « s’assemblent ». Soufflant cette pensée loin de son esprit, Phet se concentra sur la nourriture, tentant d’ignore au possible la peluche humaine dans son dos. Il était si chaud, c’était si agréable. Ce n’était pas juste. Il lui donnait envie d’arrêter de faire la cuisine pour simplement se lover contre lui et attendre que tout se fasse de lui-même. C’était impossible, bien sûr, la magie n’existe pas, même si, franchement, cela aurait bien simplifié la vie de Phet.

« Mon genre de film préféré ? (Un sourire étira ses lèvres, mais il la garda pour lui, voulant tout de même rester family-friendly.) J’aime bien les romances qui se finissent mal. Ou les films policiers. »

Evidemment, il n’avait pas dit les films d’horreur, même s’il les appréciait dans leur globalité. Contrairement à l’autrice de ce rp, il n’avait pas de problèmes à voir les horreurs de l’écran. Principalement parce qu’il en avait tellement vécu, physiquement, que cela ne l’atteignait plus du tout et qu’il voyait très bien les techniques de cinéma qui avait aidé à faire telle ou telle scène. Une chose pourtant, le fascinait : ceux inspiraient d’histoires vraies. Même s’il passait souvent plus de temps à chercher l’histoire non-romaniser sur internet qu’à réellement suivre le film. Encore une mauvaise habitude. Remuant ce qui était sur le feu, il se permit de prendre une petite pause. C’était éprouvant de cuisiner pour lui, réellement. Trop de pression. Il sentit le regard de Min sur lui. Mais il ne le regarda pas, ayant un peu peur de ce qu’il pourrait y voir. Ses oreilles, pourtant, se mirent à rougir en entendant son compliment. Ce n’était peut-être que très dérisoire pour beaucoup de gens. Mais pour le McCoy, ce petit compliment, valait des montagnes.

« Tu verras ça quand tu auras goûté, répondit-il sans pouvoir s’arrêter de sourire. Et par pitié, ne t’y habitue pas. J’ai l’impression que mes jambes vont lâcher tellement c’est éprouvant. »

Et il ne mentait pas. Faisant un pas sur le côté, il se saisit de deux bols, avant que de deux grosses cuillères et de deux fourchettes, les mettant par paires dans les récipients. Après encore quelques secondes, il coupa le feu, remuant le mélange dans la poêle avant de les séparer en deux part égales dans les bols. Il ajouta deux épices, très légèrement, sur le dessus des aliments, avant de se tourner vers le plus vieux, lui montrant son plat, volant un baiser au passage, par vengeance.

« C’est prêt ! »
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• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
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• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
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Ven 14 Mai - 15:31

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Incompréhension, sous les paroles, et lui ne voulait pas s'emporter, car sans doute que cela n'était que les inquiétudes des heures passées : celles qu'il n'avait vécu que sous les sommeils non-voulus. Mais ô, il en était légèrement blessé, de voir que les visions n'en étaient pas comprises, que le myocarde écrasé s'en était appauvri sous les impressions d'avoir mal agi : alors qu'il savait parfaitement qu'il n'avait fait que ce qu'il devait. Et pourtant il ne pouvait pas imaginer, lui, ce qui avait pu se passer dans la tête du plus jeune, du moins, il pouvait, sur certaines choses. Vivre dans la peur de ne pas savoir dans quel état il retrouverait celui qu'il aimait, ou encore de ne pouvoir tout simplement faire quoi que ce soit pour en aider celui qui en avait eu le plus besoin. Alors en comparaison, peut-être trouvait-il que ces quelques jours n'avaient été que bien trop banals, par rapport à une vie entière à en subir les violences. Alors il se fichait bien de ce qu'il pouvait penser sur le moment, lui qui préférait amplement en prévoir les futurs ensemble, en en écartant les moindres problèmes. Voix qui l'attristait un peu plus, sous les possibilités qui n'étaient pourtant là qu'éphémères, et il ne pouvait à présent que lui monter, que tout serait bien plus beau, pour en balayer les idées noires/

"Je sais bien. Mais tout va bien, maintenant. Regarde. Je suis là, tu es là, et c'est le plus important. Puis...C'est fini, maintenant, alors...n'aie plus peur hmm ?", car il s'en voulait rassurant, pour ne pas lui en faire perdre ses quelques lueurs.

Ô Minhyuk aurait aimé, ne pas avoir à lui faire vivre cela, mais à présent, il n'avait sans doute plus rien à craindre, débarrassé de toutes les contraintes possibles, il ne pouvait qu'en sourire aux jours bien meilleurs à venir. Après tout, ils étaient finalement ensemble, et malgré quelques doigts en moins, il n'avait pas disparu, il était toujours là, lui, si singulier parmi les regards des plus attristés : alors qu'il voulait le faire sourire. Sourire, pour en faire scintiller les prunelles, et ne tout simplement pas à le voir dans cet état par sa faute. Epreuves à passer pour finalement pouvoir réussir à pleinement vivre comme ils le souhaitaient. Et lui ne voulait pas le voir se décrocher de ses bras ne serait-ce que quelques minutes, il voulait pouvoir l'enlacer, encore et encore, et c'est sans doute pour cela, que le corps ne put que le suivre dans les espaces qu'il ne connaissait que trop bien. Regard naviguant sur le plus petit pour l'observer naviguer entre les ustensiles, sourire, sous les quelques manipulations effectuées, et il l'admirait, comme créature la plus adorable possible, dans cet univers qu'il tentait de dompter.

"Hmmm...Est-ce que ma valeur augmente du coup si je te fais encore plus de bisous et de câlins ?, qu'il plissa un instant des yeux avant d'essayer de se mettre à trouver des idées pour en aider le jeune homme, Si tu veux je peux même servir de livre audio pour tes cours...Comme...Lire tes cours à voix haute...", qui sait, peut-être y trouverait-il une quelconque passion en plus de pouvoir l'aider ?

Tête qu'il préférait caler entre les cous, chaleur délicate qui en réjouissait vaguement les joues, sans doute se sentait-il heureux seulement à ses côtés, à pouvoir sentir son corps contre le sien, et à pouvoir entendre ses pulsations. Mais ô il en était agité, lui, à ne jamais pouvoir s'arrêter de bouger et d'occuper ses mains, comme passion de se sentir utile à quelqu'un, ou de simplement ne pas avoir à trop réfléchi. Alors depuis déjà si longtemps il avait appris à faire tellement de chose, sauf peut-être les activités créatives, car lui n'était doué que pour le reste, et un peu les câlins, il devait l'avouer. Peut-être pour en amadouer plus facilement celui qu'il avait sous les yeux, ou tout simplement pour le couvrir toujours plus d'amour sans avoir à se restreindre. Yeux se plissant tout doucement, réfléchissant alors à leur soirée, il hocha la tête comme un enfant, sachant déjà ce qu'ils pourraient mettre.

"C'est triste les films qui se finissent mal...Alors go pour un film policier !, qu'il rigola tout doucement avant de reprendre, Ca te va ? On aurait presque pu commander du popcorn...T'sais...Ciné à la maison...", qu'il ajouta sans hésiter.

Nouveau baiser offert sur son épaule, alors qu'il le regardait se débattre avec, rire discret qu'il s'efforça de cacher contre lui, ô il ne pouvait pas nier que le voir ainsi le faisait doucement rougir. Vision nouvelle, alors qu'il en appréciait déjà les odeurs de nourritures. Et il découvrait chaque jour ses compétences cachées, à celui qu'il appréciait un peu trop. La couture, la cuisine, dormir, comment ne pas l'en trouver talentueux ? Alors que tout brillait si aisément à ses yeux. Sourcil se haussant alors, léger regard vers ses jambes, il en aurait presque été capable d'arranger ce petit soucis, si le plus jeune ne s'était pas activé à lui montrer son plat tout réussi devant les yeux.

"Et bien et bien. Ca a l'air bon !, qu'il se mit à lui sourire, sous le simple contact de ses lèvres, Puis si tu veux la prochaine fois je n'aurais qu'à te porter, si tes jambes ne tiennent pas le coup.", car à chaque problème, sa solution.

Un peu radical, il fallait le dire, mais qu'importe, lui était prêt à tout pour le faire sourire. Non pas qu'il se serait forcé en réalité, car c'était l'une de ses plus grande passion, de l'embêter. Plat alors qu'il s'empressa de prendre entre ses paumes pour l'emmener à table, attendant patiemment que le plus petit n'arrive pour pouvoir en prendre une bouchée, il se mit tout doucement à rougir, car non seulement la cuisson était correcte, mais en plus de cela, le goût y était. Il n'en fallait pas plus, pour en démasquer les mensonges de la plus jeune des créatures, alors que lui trouvait sa cuisine plutôt bonne quoi qu'il en dise. Subjectivement sans doute, mais cela en restait tout de même délicat aux papilles. Yeux se mettant à pétiller, étincelles de vie entre les iris pour en combler les quelques blessures, et le plat ne pouvait qu'en être englouti, de ses estomacs affamés.

"C'est très bon, tu sais ça ?, qu'il ne voulait pas s'arrêter de lui répéter, Quel privilège, de te voir cuisiner. En plus ça te rend encore plus mignon.", tête hochée, comme pour en approuver encore plus.

Pourtant, il n'attendait plus que de récupérer ses doigts, pour pouvoir le serrer un peu plus dans ses bras, moue au visage à la simple pensée qu'il ne pouvait plus faire autant de choses qu'avant. Mais qu'importe, il pouvait encore et toujours l'admirer de ses prunelles, qui se posant sur lui, en laissaient imploser comètes éternelles. Beauté d'un monde à sa simple vision, qui du brouillard en laissait place aux douceurs d'hiver, juste avec lui. Pensée des plus niaises, et qui pourtant l'amusait particulièrement, lui qui ne voulait que rester à ses côtés à présent. Finissant par se pencher vers lui pour lui voler un baiser, fier de lui, il en captura de nouveau la nourriture entre ses lippes, jusqu'à en finir son plat.

"Pas trop fatigué d'ailleurs ?, question posée plus délicatement, avant d'en laisser son visage contre sa paume, En fait pas trop hmm ? Heureusement que je dois te coller. Comme ça sûr que tu dormiras un peu cette nuit." qu'il articula vaguement.

Car il savait comment cela s'était passé, les semaines passées, et il ne voulait plus que le voir souffler un peu et récupérer les heures qu'il n'avait pas pu combler. Myocarde qui s'en serrait vaguement, à la simple pensée que tout n'était que de sa faute. Et pourtant, il s'assurerait que la fatigue n'en prenne pas le dessus, sur celui qui tout petit se montrait si fort : et il l'était, en réalité, du moins à ses yeux. Beaucoup trop sans doute, toujours plus, et il ne pouvait nier qu'il l'en trouvait toujours plus adorable.



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• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
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Jeu 22 Juil - 17:48

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C’est impossible. Il ne pourra jamais vivre sans peur. Sa vie était chronométrée sur le taux de douleur qu’il éprouvera s’il agissait d’une manière ou d’une autre. Reprendre ses études avait été une décision difficile, car il abandonnait un voyage qui lui tenait à cœur, une fuite dont il avait toujours rêvé. Minhyuk était devenu son nouveau refuge, le futur qu’il entrevoyait difficilement dans son avenir tout aussi incertain. En le regardant, ses poumons se bloquèrent, écoutant ses paroles en retenant de nouveau ses larmes. Phet ne voulait plus avoir peur. Mais il ne pouvait pas contrôler cela. C’était plus fort que lui, plus fort que toute sa volonté. Il voulait croire en lui, et il le faisait déjà. Pourtant, quelque chose résonnait en lui, indiquant qu’il était impossible de totalement faire confiance à quelqu’un. Il ne pouvait pas se retenir d’avoir une traînée dans le fond de son esprit qui lui disait de ne pas trop s’attacher, car ils finissent tous par partir. Après tout, Phet avait lu et vu tellement de belles histoires se terminer tragiquement. Il en avait lui-même vécu une. Et il ne pourra pas en supporter une deuxième. On dit qu’il faut vivre pour ceux qui sont morts. Mais si Min disparaissait, il sombrerait avec lui. Ils étaient trop liés. Il n’y survivrait pas.

Au lieu de répondre, il se lova dans ses bras, profitant d’un dernier câlin. Il était là, vivant, sa respiration contre la sienne. Tout aurait pu mal finir, tout aurait pu dégénérer en quelques minutes. S’il n’avait pas eu d’instinct, il ne le tiendrait pas dans ses bras. Ils étaient libres, surtout Min, mais Phet gardait en lui la trace du passage de ce sacrifice. Ce n’était même pas lui qui était allé au front. Ses blessures avaient autant saigné que celles de Minhyuk. Seulement, il n’était pas mort. Ainsi, le plus jeune se devait de relever la tête et de continuer à agir comme toujours. La peur lui creusait toujours le ventre, même après que tout soit réglé. Comment le pourrait-il ? Peut-être manquait-il encore de sommeil… Seulement, il ne pourra pas se reposer. Lorsque Min sera calé dans une position qui l’empêchera de faire n’importe quoi, Phet devra rattraper son retard accumulé sur les trois jours de la convalescence. Il aurait dû mal, ce n’était pas aussi facile que ça. Pourtant, il n’avait pas le choix. Si Minhyuk avait fait cela, c’était parce qu’il voulait qu’ils vivent ensemble sans contrainte. Et le Thaïlandais se devait de faire honneur à ce vœu.

La mine concentrée, il essayait de faire abstraction avec l’individu qui tentait de le distraire de sa tâche si difficile. Minhyuk le collait et, même s’il faisait un air grognon, il aimait plutôt ça. Le roux était le seul que le McCoy laissait faire complètement. Que ce soit un câlin, un bisou, ses mains qui se baladaient sous son haut en public, il ne lui disait rien, appréciant l’affection tendre. Sans doute que la plupart de ses amis serait jaloux de le voir être aussi calme alors qu’il réagissait au quart de tour lorsqu’il s’agissait d’eux. Seulement, ils ne l’avaient pas vu comme Min. Entre eux, malgré des silences parfois un peu trop écourtés par l’envie infernale de parler du plus vieux, ce n’était pas aussi neutre qu’une romance de tous les jours. Ils vivaient comme un couple, certes, mais l’histoire qui les précédait n’avait rien d’un roman pour adolescents et adolescentes. Et encore aujourd’hui, ce n’était pas aussi simple. Phet faisait revenir quelque chose dans la poêle alors que Min lui proposait l’idée de lui servir de livre audio. C’était adorable. Et cela arracha un rire à Phet qui tourna la tête vers lui, les yeux brillants.

« Si tu fais ça, je ne vais strictement rien écouter, s’amusa-t-il. Je pense que tu ne te rends pas compte que je pourrais l'écouter pendant des heures juste pour entendre le son de ta voix. »

Evidemment que Min n’allait pas prendre les films tristes. Phet savait déjà que l’horreur le terrifiait, même s’il essayait de faire le fort lorsque le plus jeune lui proposait d’en regarder un. Alors rapidement, ils avaient abandonné, car vraiment, même si Phet trouvait cela amusant de le voir se réfugier contre lui, il avait bien compris que la plaisanterie ne devait pas dépasser certaines bornes. Hochant la tête à sa remarque, il haussa finalement les épaules. Cinéma à la maison, il aimait bien, même s’il trouvait cela vraiment étrange. L’atmosphère n’était pas du tout la même. Il devait encore s’habituer au cocooning que lui offrait Minhyuk. Mais il progressait. Par exemple, il lui faisait à manger actuellement ! C’était vraiment une très grande étape dans leur relation amoureuse. Et ça, le roux devait bien l’avoir compris. Un ricanement lui échappa alors qu’il déposait les bols sur la table.

« C’est ça ! On en reparlera lorsque tu ne boîteras plus en marchant. En attendant, reprends des forces, sinon je ne me laisserais pas faire… »

D’ordinaire, Phet ne disait rien lorsque Min le prenait dans ses bras pour lui faire faire le tour de la maison pour le poser quelque part. C’était même plutôt agréable, pour lui que tout effort était un acte des plus dérangeants. Alors, s’il pouvait se faire transporter un peu partout toute sa vie, il ne disait pas non. Aujourd'hui, ce n’était pas le cas. Il avait pour ordre du médecin de faire en sorte que Min ne fasse d’activité sportive et qu’il ne se fatigue pas. Il lui fallait du repos et beaucoup d’attention. Les rôles étaient totalement inversés. Installé sur sa chaise, il observa Dean se frotter aux pieds de la table, dans le but d’avoir une ou deux bouchées ce qu’il avait fait. Que ce soit viande ou poisson, même parfois quelques légumes. Phet alla lui gratter la tête, avant de regarder Minhyuk. Dans l'expectative, il attendit son verdict avant de soupirer de soulagement. Sous ses mots, il s’empourpra, se mordillant la lèvre, avant de se reprendre. Il n’allait pas tomber encore une fois amoureux quand même ?!

« Ne dis pas n’importe quoi, tu vas finir par perdre ta bouche. (C’était une histoire thaïlandaise pour effrayer les enfants… Petite réf.) Mais merci. »

Même s’il essayait de le cacher, c’était impossible de ne pas voir sa fierté transparaître dans sa voix. Il commença enfin à manger, voulant éviter qu’on lui adresse trop d’attention ou que le Kawasaki ne remarque que ses oreilles avaient grillées. Relevant finalement les yeux vers lui, il perdit ses mots devant son expression. Minhyuk le regardait avec tellement d’amour, que Phet se sentit plus que brûlant. Lui aussi l’aimait, de tout son cœur. Il lui avait appris à prendre des décisions, à choisir sa vie et à ne plus la subir, à s'ouvrir au monde et à apprécier la simplicité de l’inconnu. Son cœur se remit à psalmodier une sorte d’incantation au rythme de hard-rock. Seulement, son visage perdit quelques teintes.

« A vrai dire, je vais devoir travailler cette nuit. Si je peux avoir fini pour le retour, je vais devoir rester éveillé, avoua-t-il. Mais tu peux dormir ! Je veux dire… Je vais m’installer dans le salon, comme ça je ne te dérangerais pas et puis, je viendrais te rejoindre quand j’aurais fini ! »

Il savait que Minhyuk n’allait pas accepter cela. Même lui n’y croyait pas à cette proposition. Il ne voulait que s’installer confortablement dans les coussins, se caler contre son corps, et fermer les yeux, quitte à se perdre dans les songes devant le film. Pourtant, il tenta de faire passer cela pour convainquant en souriant, continuant de manger. C’était normal, anodin pour la plupart des gens. Mais il semblerait que pour le couple, aller dormir l’un sans l’autre était presque une trahison. Surtout qu’ils se trouvaient tous les deux dans l’appartement en même temps. Depuis qu’il avait rejoint sa vie, Phet aidait Min à se relaxer dans son sommeil, lui évitant d’être toujours sur le point de tuer quelqu’un au saut du lit. « Ça va aller. » articula-t-il silencieusement vers le plus vieux. Ce n’était pas si grave… pour une nuit. Si ?
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• pronom : he/his
• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
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Et il s'amusait, lui, à venir en jouer des mots pour en rassurer peu à peu celui qui se posait sans doute trop de questions ; qui craignait sans doute d'en perdre bien plus de par ses folies qu'il réalisait de temps en temps. Mais Minhyuk était des plus censés, derrière ses apparences arrogantes et charmeuses. Seulement pour lui, à présent : car il n'en aimait qu'un peu plus les présences chaque jour qui passait, et sans doute allait-il en devenir aussi casanier que le plus jeune à force de rester avec lui. Ô il serait celui qui le sortirait d'ici, qui viendrait lui faire découvrir les mondes, pour venir par la suite simplement se réfugier entre les murs si réconfortant. Colère qu'il espérait venir faire dissiper, de ses propres moues à ses embrassades, car malgré tout, bien qu'il essayait d'y comprendre les significations, sans doute que par moment tout ne pouvait que diverger. Qu'importe, les attentions y étaient ; simplement pour en offrir les meilleures vies encore. Alors il s'accrocherait, comme il le faisait toujours, pour simplement profiter de ces petits bonheurs quotidiens qui le faisait plier toujours plus ses lippes imparfaites. Poids lourd qu'il devait être bien trop souvent pour le plus jeune, alors il essaierait de se rattraper quand il pourrait se remettre sur pieds. Comme pour ne plus en effrayer de nouveau les prunelles. Promesse non dite, et pourtant entre ses paumes, à lui qui s'interdisait d'en rompre les envies. Car rien ne le referait replonger : juste pour le voir à nouveau heureux.

Bras autour des corps pour ne faire que l'enlacer, profitant des quelques opportunités de le voir cuisiner, il en profitait : sans doute bien trop encore. Car personne n'avait jamais réellement essayé d'en aider les présences bouleversées. Regard pétillant, au moindre de ses gestes, envie éternelle, de simplement se relaxer un peu à ses côtés sans ne plus craindre la vie. Et les rires en viendraient presque le prendre, si les douleurs ne l'avaient pas rattrapé. Il s'imaginait, à essayer d'en lire les cours de Phet pour lui faciliter la vie, mais ce dont il était persuadé, c'est qu'il n'en comprendrait sans doute pas la moitié. Lecture dont il n'était en réalité pas fan, et peut-être était-ce simplement car il n'en avait pas l'habitude. Mais au final, si le noiraud n'en retiendrait que le son de sa voix, il ne pouvait que s'imaginer que cette technique n'en était pas des meilleures pour en garder les concentrations plus captivées encore.

"Hmm je vois...Mais du coup faudrait que je m'amuse plus souvent à te parler alors...Si tu peux y passer des heures à m'écouter juste pour ma voix..." qu'il en murmura presque.

Petit jeu auquel il s'adonnerait, de venir en fredonner poésies et merveilles aux tympans délicats de celui qui en prononçait là les honnêtetés si frappantes. Et cela l'amusait, et cela l'attendrissait, gamin qui en appréciait voir là les quelques faiblesses qui se dessinaient devant ses propres yeux. Apprivoiser, comme un félin délicat, en faisant attention aux légères griffes qui pouvaient s'en montrer aiguisées par moment. Alors il innovait, à en faire propositions insolites et qui pourtant viendraient en réchauffer les quelques épidermes, il se réjouissait, des possibles réponses que lui offrait le plus jeune et qu'il apprenait à décoder petit à petit. Et il tenterait alors d'en changer tout doucement les quotidiens pour s'adapter et lui faire découvrir qu'à deux, tout pouvait être différent. Joies et tristesses à partager, univers

Pourtant le nez se fronça tout doucement sous les remarques : car il ne pouvait pas en faire de folies, et il ne le savait que trop bien. S'abstenir le temps des guérisons, tête qui se hochait, c'était sans doute le parti pris à prendre pour en savourer un peu plus les libertés obtenues. Et après tout, il aurait encore toute une vie pour venir l'enlacer et le porter comme il le souhaitait, le transporter et l'emmener là où il voudrait. Quelques jours, pour en reposer un corps bien trop martyrisé par les impulsivités et les réflexes précis. Ne rien regretter, pour simplement pouvoir profiter toujours plus de celui qui lui offrait tant sans ne même s'en rendre compte. Et il se trouvait chanceux, Minhyuk, de pouvoir être là à admirer les beautés du plus petit. Repas à goûter et qu'il ne rata pas une seconde, il était plutôt étonné en réalité : même s'il savait que Phet était pratiquement doué dans tout ce qu'il faisait, du moins, à ses yeux. Alors il s'en réjouissait ; l'encourageait, car lui ne pouvait qu'être bien trop fier et heureux de pouvoir en goûter les cuisines qui se faisaient si rares.

"H-Hein ? Pff ! Laisse moi te faire des compliments non mais !, qu'il s'amusa tout doucement, avant de lui sourire bien plus grand encore. En tout cas je suis content, de pouvoir y goûter !"

A sa cuisine, à ses quelques petites attentions, car tout n'était que plaisir dans le moindre de ces petits gestes du quotidien. Et même si ce n'était sans doute pas grand chose pour certains, il savait les efforts qu'avait pu y mettre le thaïlandais. Alors il en dévorerait tout sans n'en laisser aucune miette, pour simplement lui montrer qu'il n'en faisait qu'apprécier un peu plus ce qu'il avait bien pu lui offrir sans s'en rendre compte. Tout finir, l'observer, et ne faire qu'admirer ses délicates formes et figures qu'il ne faisait qu'aimer toujours plus. Et pourtant il savait que de ses petites activités nocturnes, il en avait perturbé le rythme de celui qui vivait avec lui. Nuit qui en serait des plus mouvementées sans doute, l'obligeant à travailler alors que lui devrait en dormir en solitaire. Mais il en avait les solutions, le rouquin : meilleure encore que ce que pouvait en penser Phet, et bien plus pratique que ce qu'il ne pouvait penser. Alors quand il en eu fini de manger, débarrassant en vitesse ce qui se trouvait autour d'eux, il n'eut qu'à tout doucement s'allonger sur le canapé en se collant au dossier pour venir taper de sa paume les places laissées au creux de son ventre.

"Viens là ! Comme ça tu pourras travailler...et je pourrais t'avoir avec moi en même temps !, qu'il affirma comme une idée de génie de ses iris illuminés,C'est pas mieux comme ça ? Puis promis je te dérangerait pas ! Après tout je suis trop fatigué pour ça...", vérité prononcée et qu'il affirmait enfin sans en avoir honte.

Et il devait l'avouer : qu'il n'y avait qu'avec lui qu'il parvenait à en fermer les yeux. C'était étrange, à quel point il en redécouvrait les plaisirs des draps et des oreillers, car il savait qu'en échange il pourrait se réveiller avec les visages si doux en face du sien. Alors il n'avait plus peur, du moins avec lui, sauf peut-être de ne le voir disparaitre. Simple et concis, car les yeux en étaient toujours restés à semi ouvert. Pourtant les bras étaient enfin grands ouverts, prêt à l'accueillir et à le laisser le bercer par la vision de ses cours à rattraper. Et il ne le dérangerait pas, loin de là. Il ne ferait que se caler contre lui en essayant de ne pas entraver trop ses mouvements, profitant de l'odeur de ses vêtements et tentant d'en oublier les blessures si fragiles. Ô oui, il n'en aurait jamais meilleure douceur que Phet pour en combler les solitudes et les amers cauchemars. Alors il n'y avait que contre lui, qu'il voulait pouvoir s'enivrer des réconforts des sentiments, et lui en offrir là abris contre le monde.

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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Sam 25 Sep - 11:01

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Phet imaginait bien Minhyuk lui racontait les prémices de la Guerre de Sécession, de sa voix mielleuse qui rendrait le pire des crimes semblable à une balade tranquille au bord d’une rivière au printemps. S’il se souvenait de l’esclavagisme de l’époque avec une bande-son de son amoureux, ses ardeurs d’écriture seront sans aucun doute diminuées de moitié. Pourtant, c’était tentant d’un autre côté. Il pourrait découvrir si cette méthode d’apprentissage lui convenait ou non. Seulement, il n’allait pas infliger cela à Min. Il savait la difficulté du roux pour les matières touchant au scolaire, étant plus manuel qu’intellectuel. L’inverse de Phet, qui ne savait même pas la différence entre un tournevis plat et un cruciforme. Ils se complétaient tellement bien que cela commençait presque à en faire peur. Rapidement, le plus jeune abandonna l’idée de demander à Min de l’aide là-dessus. Soyons réaliste : pour pouvoir couvrir la totalité de ses cours, Minhyuk devra prendre plusieurs heures de son temps, voir quelques jours, afin que Phet puisse avec les podcast complet et détaillés, qu’il lui aurait évidemment préparer en avance pour qu’il n’est pas à décortiquer l’entièreté de son programme. C’était sans doute du temps perdu qu’ils auraient pu mettre dans tout autre chose, peut-être beaucoup plus constructif que les discours de vieils hommes blancs cis hétéro policiens américain. Oh non, Phet n’allait pas faire vivre cette horreur à son Minhyuk.

« Ce n’est pas déjà ce que tu fais tous les jours ? demanda-t-il, un brin moqueur. Me parler tous les jours, pendant des heures... »

Pas qu’il ne s’en plaigne évidemment. Il adorait l’entendre, savoir sa journée, ses pensées, ce qu’il avait aimé ou non. C’était tellement relaxant, comme avoir une radio à côté de soi, toujours intéressante, déballant sans cesse sa programmation préférée. Phet, de l’autre côté, devait être un mur pour Minhyuk. Il ne discutait que très peu de ses peurs, de ses appréhensions, voir même de ce qu’il aimait tout court ou de sa journée. Ce n’était pas dans ces habitudes de partir pendant des heures pour expliquer les histoires des uns ou des autres. (De toute manière, il ne les suivait pas, préférant bien mieux se concentrer sur sa propre histoire amoureuse que sur celles des autres.) Il lança un regard à Min, finissant par lui dire avec un sourire qu’il aimait cela et que s’il voulait lui faire des monologues sans queue ni tête, il finirait bien par y prendre goût aussi. Parler était difficile. Discuter un peu moins. Mais tout ça n’était que de l’entraînement et de l’habitude. A lui de tenter d’en faire quelque chose. Sauf s’il désirait rester aussi taciturne qu’il l’était d’ordinaire.

Son plat arriva enfin sur la table. Il n’était pas peu fier d’avoir réussi à le terminer sans faire exploser les plaques de cuisson, voire la cuisine dans son ensemble. Installé et prêt à déguster, il attendit tout de même les réactions de Minhyuk. Des deux, c’était le roux le cuisinier. Phet ne possédait pas de talent particulier pour cela, ni même la patience qui accompagne. Pour lui, même si manger était primordial, se faire à manger pouvait très bien arriver en dernière position de sa liste de choses à faire. Ainsi, quand les compliments tombèrent, il n’y crut pas, préférant lui dire de se taire. Néanmoins, au fond de lui, c’était une explosion de pure bonheur. Min n’était pas le plus objectif lorsqu’il s’agissait du plus petit, mais tout de même, il était heureux. Pour une fois qu’il était celui qui prenait soin de Min et non l’inverse. Leur relation n’était pas qu’à sens unique. Phet aussi pouvait se montrer tendre et altruiste, donner son affection par divers procédés. Seulement, il était plus rare de le voir faire, par timidité et pudeur. Toute sa vie, il avait enfermé ses émotions dans une boîte, afin de ne pas se faire débusquer. Malheureusement, une fois découvert, il avait décidé de s’assumer, créant un paradoxe qu’il avait dû mal à gérer. Sa sexualité était ce qu’elle était, on ne pouvait pas la changer. Mais comment exprimer ses sentiments ? Ouh… Quelle question…

« Je suis content que tu sois content... » avoua-t-il, la tête baissée, remuant son couvert dans son assiette, évitant son regard.

Ses oreilles avaient pris la couleur des pivoines, faisant concurrence avec les cheveux de Min. Sa fierté était gonflée. Il pouvait être tranquille maintenant. Enfin… Sauf si l’autre se mettait à vomir en plein milieu de la nuit. Là, il ne pourrait que s’en faire porter la faute. Cela aurait pu marcher si l’autre n’avait pas fini son assiette plus rapidement que The Flash, laissant Phet terminer la sienne avec sa lenteur habituelle. Était-ce réellement si bon que cela ou alors avait-il voulu lui faire croire qu’il avait un talent caché ? Si ça se trouve, c’était une technique pour lui faire prendre confiance en lui et en sa cuisine afin de ne plus avoir à la faire dans le futur. Mais ahah, Minhyuk ! Détrompes-toi ! Phet était plus malin que ça ! Il ne se laissera pas avoir aussi facilement. C’était bien pour des exceptions, des évènements qui demandaient qu’il se mette au travail, mais autrement, c’était tout simplement impossible qu’il le fasse de manière régulière. Sa force mentale cédera au bout de la troisième journée. Il ne fallait pas trop lui en demander. Il était fragile lorsque cela touchait aux tâches ménagères. Une de ses nombreuses faiblesses.

Il n’eut même pas le temps de réagir que la table était débarrassée. Regardant Min s’installer, il sourit, secouant la tête devant l’adorable image qu’il avait. C’était sans doute la situation la plus confortable qu’il pouvait avoir. Même s’il aurait préféré que le plus vieux rejoigne leur lit et dorme tranquillement. Ici, il allait entendre Phet ruminer, grommeler, taper frénétiquement sur les touches de son clavier, écrire et griffonner. Bref, écrire des rapports. Pourtant, il se fit à l’idée qu’il ne pourrait pas convaincre Minhyuk de bouger. Même avec sa tête la plus triste et la plus convaincante, si c’était pour rester contre lui, le roux ne bougera pas. C’était ainsi ; il fallait qu’il se fasse une raison. Alors il abandonna, allant chercher ses affaires. Lorsqu’il revint, il s’assit près de lui, s’engouffrant contre son corps chaud. Son ordinateur portable allumé, il ouvrit les pages du document papier qu’il avait. Munis d’un crayon, il l’annota. Et c’est ainsi que démarra sa session de travail. Plusieurs heures durent s’écouler, car, tellement absorbé dans son travail, il ne se rendit pas compte que l’autre s’était assoupi. Dean avait décidé de ne pas se reposer lui, et vagabondait dans l’appartement en jouant les espions de compagnie. Phet soupira en reposant un énième compte-rendu, son cerveau débordant d'informations et de noms. Tournant la tête, il découvrit le visage reposé de Minhyuk. Délicatement, il lui caressa le front, écartant sa mèche qui tomba sur le côté. Sa beauté transperça le cœur de Phet. Il était tellement chanceux de l’avoir. Et son sacrifice n’était que la nouvelle preuve de son amour. Le McCoy retint de douces larmes, se retournant vers son écran. Il était extrêmement tard. Et il avait encore beaucoup à faire.

Alors, ce ne fut que lorsque le soleil de Californie pointa à l’horizon, qu’il ferma son ordinateur. Ses yeux brûlaient. Et il se réfugia contre Minhyuk, voulant récupérer plusieurs heures de sommeil en quelques minutes de repos.
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