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La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle (rubyaël 02)

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La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle (rubyaël 02)
Jeu 28 Mai - 21:34

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La tristesse est momentanée ;
la douleur est toujours éternelle.

poésies cendrées - (rubyaël [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])


Le mur qui nous fait face est aussi blanc que les draps tout droit sortis de la machine à laver. La lumière tape dessus, tout comme les pensées rhétoriques qui s'enchaînent dans mon esprit et dont je mentionne certaines à Ruben, du bout des lèvres. Ma voix est feutrée, presque mystique, alors qu'on essaye d'en découdre avec le sens de la vie. J'imagine qu'on ne doit pas être les premiers, ni les derniers à se poser cette question, surtout dans notre société de consommation où l'être humain baigne dans un confort et où il se plait à disserter -parfois peut-être trop même. Le ton de mon pote est tout aussi lointain et calfeutré que le mien, et je sens que j'ai touché un point sensible. Peut-être le point le plus sérieux depuis une semaine, alors je tape ma main contre la sienne, amicalement, pour lui montrer mon soutien malgré toute la merde qui l’accable. Puis, je me laisse emporter dans mes pensées philosophique et l'emmène avec moi dans les tréfonds du cosmos, nos cellules s'allumant presque sous l'effusion de nos réflexions. J'essaye même plus de donner bonne figure à mon frère de cœur, je rassemble juste mes souvenirs datant de mes réunions de vétéran de guerre. Les mecs là-bas ont beau avoir une certaine réputation, ils n'en restent pas moins bêtes et inutiles. Aussi, je me dis que certains de leur conseil, de leur vision sur la vie pourrait aider Ruben à entrevoir son futur différemment, même si la situation n'est pas optimale, en sortie d'un sevrage. Je raffermis mon emprise sur ses doigts lorsque je les sens se crisper sur les miens, sans même casser ma contemplation du mur blanc pour lui laisser son intimité virile, celle qu'on aime bien cacher, nous les mecs. « C'est pas moi qui l'ait dit. » Je me dédouane de toute considération, et surtout de toute intrusion que j'ai attenté sur l'esprit de mon pote. « Ouai. » Rien de plus, rien de moins, rien de ce que je n'ai déjà dis plus tôt. Je ne vais pas me répéter, j'aurais l'impression de le soûler avec mes paroles moralisatrices à deux balles alors que je n'ai qu'une vague idée de ce qu'il est en train de traverser. Je reste à ses côtés pendant qu'on se tapisse dans un silence chaleureux, toujours en train de regarder ce putain de mur. D'ici trois heures, on y connaîtra chaque détail, chaque craquelure.
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Ruben Leeroy
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La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle (rubyaël 02) - Page 2 Original

• âge : 30
• pronom : il.
• côté ♥ : Célibataire, une relation plus intime semble se tisser avec un de ses protégés. Il ne cherche pas à cataloguer cette relation. Il vit l'instant présent sans se poser de questions et prendre les évènements tels qu'ils viennent. La seule chose qu'il sait est que cette relation lui fait du bien, chasse peu à peu le fantôme de Wilfried de son coeur et qu'il se redécouvre homme et désirable à côté d'un autre.
• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
• occupation : Producteur et propriétaire de son propre label de musique. ancien pianiste de renommé. son talent était reconnu dans son domaine et il s'est fait connaitre du grand public en innovant son art.
• quartier : Beverly Hills, dans une maison qui ressemble plus à l'homme qu'il est aujourd'hui. De plein pied, il en a fait son cocoon dans lequel il aime bien passer du temps pour écrire et composer.
• avatar : Eduard Linares
• crédits : @mary
• messages : 1529
• date de naissance : 01/04/1994
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La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle (rubyaël 02)
Dim 31 Mai - 11:53

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poésies cendrées - (rubyaël [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien])


L’instant est singulier, rare entre les deux lurons qui ont toujours insufflé du rire et de la bonne humeur dans la vie de l’autre dans les périodes les plus sombres. A cet instant, ce sont deux âmes marquées par la vie qui échangent, s’efforcent d’apporter un peu de soutien à l’autre. Du moins, Yaël entreprend de lui insuffler des paroles encourageantes, acquises au cours de sa propre période de reconstruction où le pianiste a été une des composantes par sa légèreté, sa bonhommie et son absence de jugement. Une sérénité d’âme qu’il aimerait ardemment retrouver sans être en mesure d’y parvenir. Cet accident a changé quelque chose en lui. Il a brisé une part de son âme, celle qui s’était construite autour de son ambition à percer dans le domaine de la musique classique, devenir le nouveau Mozart. Une part de son âme disparue à tout jamais et dont il a du mal à se passer, car elle avait pris plus de place que les autres, le laissant orphelin, désemparé et détruit. Ses proches lui épargnent cette chute lancinante dans les abimes de son esprit torturé. Ils le maintiennent au-dessus de la surface comme des bouées de sauvetage. Sans eux, il aurait sans doute trouvé la force de se relever, mais l’exercice se serait retrouvé bien plus périlleux. L’exercice aurait nécessité plus de temps, aurait comporté de nombreuses chutes, mais avec cet acharnement qu’on lui connait tant, il se serait relevé. Il doit juste croire en lui, en ses capacités, au fait qu’il parviendra à retrouver sa voie prochainement. La présence de ses amis ne rende pas pour autant la situation plus simple. Il a énormément de chemin à parcourir pour être en mesure de se retrouver totalement, de renaître de ses cendres tel un Phoenix. Les paroles de son ami font sens et leur message vient doucement s’enliser dans son esprit, plantant les graines de l’espoir. Il n’y a que grâce à cela qu’il pourra continuer à avancer. Le silence est confortable, pas lourd ou empli de gêne. Il s’impose à eux comme la conclusion évidente de cet intermède introspectif sur le mal qui le ronge. Il ne saurait dire combien de temps, eux, les deux amis se retrouvent plongés dans leurs pensées, puisant dans ce silence ambiant un sentiment de sérénité qui vient doucement amoindrir la tension dans leurs veines. La douleur physique demeure présente, mais celle qui est psychologique semble s’effriter. Il y a cette perspective que tout change qui vient se loger dans ses pensées et dissuadent celles qui le torturaient sans fin jusqu’alors. Il y a peut-être un meilleur avenir qui se présente à lui. Il se doit juste de continuer d’avancer à son rythme pour le découvrir. Finalement, Ruben parvient à s’extirper de son introspection. Il renforce quelques secondes de plus le contact entre leurs menottes qui les ancrent au présent. Il finit par la relâcher dans un petit sourire en coin. « Eh bien, je crois que c’est la première fois qu’on se montre philosophique l’un avec l’autre. On dirait qu’on est devenu deux petits vieillards, ça nous réussi pas si tu veux mon avis. » Sa voix se veut légère, taquine alors qu’un rire cristallin vient s’échapper hors de ses lippes. Le temps avance, Yaël va résolument devoir se préparer pour quitter la ferme et courir après cette petite graine qui lui assurera peut-être le bonheur. C’est tout ce qu’il lui souhaite. Il mérite de rencontrer un homme qui lui donnera la sensation d’être complètement aimé dans ses qualités comme ses défauts. Il espère que ce jeune homme sera le bon puisque l’ex-médecin y accorde de l’importance. Le contraire serait fort dommageable, car il le mérite plus que quiconque.
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La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle (rubyaël 02)
Mar 2 Juin - 20:29

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La première fois ? Vraiment ? Putain, on se fait vieux alors, j'imagine. Il faut dire qu'on ne s'est jamais autant posé avec Ruben, lui qui était toujours en train de courir à gauche et à droite, en train de voyager dans des pays étrangers au nom de la gloire et de sa passion pour la musique. Tous les bosseurs acharnés, on ne se voyaient qu'à des petites soirées, et encore, celles-ci s'étaient amoindri avec le temps. Pourtant, cela ne nous a pas empêché de reprendre le flambeau d'une amitié qui se lie naturellement entre nous. Quoiqu'il se passe, quoiqu'il nous sépare, on retombera toujours sur nos bonnes vieilles habitudes et nos délires à la con. C'est ainsi, comme si c'est écrit dans notre ADN, comme si on est lié par le sang. Dès qu'on voit le visage de l'autre, l'affection et la taquinerie se réveillent et refont leur chemin.
Nos mains commencent à être moites et le contact pourrait devenir un poil gênant, alors l'éloignement n'est pas de refus. Il semblait correct et approprié au moment où il s'est crée, mais les minutes passent et on sort quelque peu de notre léthargie. Ce genre de toucher se fait dans l'étourdissement et dans l'émotion de l'instant, aussi il perd de son sens et il faut y couper court. Mes yeux peuvent ainsi dévier du mur blanc pour se retrouver vers la porte, penchant légèrement la tête vers mon frère de cœur, comme pour s'adresse à lui. « Arrête tes conneries, ça nous réussit de fou. Philosophes et beaux gosses, c'est vachement sex. » Je hausse des sourcils, feignant une confiance en soi sans faille afin d'amener mon bro à penser les choses de la même façon, c'est-à-dire d'une manière beaucoup moins pessimiste. « Et puis, ça nous rend moins cons. » Parce que la connerie, ça nous connait. « Aucune chance que Jonah me laisse filer. Et toi bro... ahah, dès que tu seras sorti d'ici, tu vas attirer du mâle. » Ma dernière me fout le rire à la gorge tellement elle est grossière, mais aussi véridique. Parce que Ruben a toujours eu son cercle d'admirateurs secrets, des regards que je percevais lors de ses soirées et qui me faisaient sourire. Mais à cette époque là, il sortait avec M. Connard, celui pour qui tout son attention et son cœur étaient réquisitionnés. Et dire que j'avais de la sympathie pour ce mec. Putain. Maintenant, j'ai qu'une envie : lui foutre un bourre-pif dans la tronche. Une chose peu aisée malheureusement, vu l'anatomie de son ex, et peu recommandée, car je suis carrément sûre que je prendrai goût à laisser ma colère s'exprimer sur sa mâchoire.
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Ruben Leeroy
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• orientation : homosexuel. Il l'a toujours su, mais comme d'autres, il a tenté de rentrer dans la norme avant d'embraser sa véritable naturel. il ne se cache pas. Il aime les muscles fins et robustes des hommes, même s'il reconnait la beauté des femmes.
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La tristesse est momentanée ; la douleur est toujours éternelle (rubyaël 02)
Sam 6 Juin - 20:44

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L’humour permet de détendre une atmosphère qui est devenue trop sérieuse entre eux. C’est une nouveauté que les deux amis doivent s’emparer, car par le passé, il était rare que leurs échanges soient si profonds. Bien entendu, il leur est arrivé d’échanger de la sorte sur des problématiques que vivaient l’un et l’autre, mais il n’y avait pas cette intimité, cette connexion qu’il a ressenti à cet instant. Yaël par ses mots intelligents et clairvoyants a trouvé un chemin vers son âme et son cœur. Il lui a insufflé une once d’espoir à laquelle il désire de s’accrocher, même s’il a conscience que ça sera un combat de tout instant. Ruben ne veut pas baiser les bras même si parfois l’énergie lui manque pour se battre contre les pensées erronées qui ombragent son esprit. Il va devoir redoubler d’efforts. Il le sait. Pour combien de temps encore avant de voir le bout du tunnel ? Personne ne le sait. Il s’efforce de s’échapper de ces pensées complexes pour se connecter à l’instant présent et à sa tentative d’humour. Un essai qui fait mouche puisque Yaël s’extirpe à son tour de sa léthargie pour répondre avec dérision à sa déclaration. Ruben se contente de sourire légèrement, résolument convaincu que les propos s’appliquent plus à son ami que pour lui. Il n’est plus aussi beau et désirable que par le passé. Son corps est atrophié et marqué par des cicatrices qu’il ne peut camoufler que sous la texture d’un tissu. Il ne parvient pas à adhérer aux propos de son meilleur ami et son sourire est une pâle copie de ce qu’il lui octroie en accoutumée. « Ouais, c’est sûr que ça nous rend moins cons pour le coup. J’aime cette confiance. » Il commente simplement en parlant de Jonah plutôt que de la partie qui lui est consacrée. Il n’est pas aussi certain que son ami qu’il ait conservé le moindre charme. Pour cela, il faudrait déjà qu’il se trouve beau de nouveau. Aime-toi et les autres t’aimeront. Sa mère lui avait répété ça lorsqu’il avait eu une période où il avait profondément douté de lui. A cette période de sa vie, ces mots ne lui ont jamais semblé aussi vrais. Il se garde bien de donner le fond de sa pensée à son ami qui en a déjà fait pour lui. « D’ailleurs en parlant de Jonah. Tu ferais mieux de bouger ton beau petit cul et préparer tes affaires si tu veux aller le récupérer. » Il lui déclare dans un sourire un peu plus présent et sincère. Allez, file vers ton potentiel bonheur, bro. Tu le mérites. Ça va aller, j’ai vécu le plus dur. Je vais survivre. A-t-il bien envie de lui dire, mais il n’en a pas la capacité. Les démons demeurent présents dans son esprit et sans doute que la solitude accentuera leurs effets, mais il refuse l’idée de devenir un poids. Il est capable de gérer sa douleur tant physique que psychologique. Il est fort, après tout. Il doit croire en lui. Du moins, il doit commencer à le faire de nouveau.  
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