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i'll be there for you when the rain starts to pour (ellen 8)

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Eliot Donovan
Eliot Donovan
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Eliot Donovan
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Ven 3 Avr - 16:24
Assise sur mon lit, ordi sur les genoux, ça fait déjà une bonne heure que je cherche quelque chose et j’ai l’impression de tourner en rond. Je voudrais faire plaisir à Ellen, lui offrir un cadeau quel qu’il soit. J’ai d’abord pensé à quelque chose de physique, mais impossible de trouver une idée qui ait du sens. Autant lui offrir un bouquet de fleurs, plus impersonnel tu meurs. Elle m’est d’une grande aide, depuis le tout début. Elle m’a offert un toit mais plus que ça. Grâce à elle je me détache peu à peu du fantôme de mon ex. Bon, il y a un nouveau souci dans l’équation : ma mère. Mais c’est pas grave, je vais y arriver, je le dois. Et je lui dois, à Ellen aussi. Parce qu’il n’est pas question qu’elle ait fait tout ça pour rien.

La rouquine est partie faire quelques courses, avant de partir elle m’a demandé si j’avais besoin de quelque chose et comme à mon habitude j’ai répondu que non. En général, je ne manque jamais de rien de toute manière, j’ai toujours été habituée à ne rien demander, à faire avec ce que j’avais. Et je m’en suis pas trop mal sortie, je crois. Je profite du silence de la maison pour aller faire un tour du côté de l’immense bibliothèque d’Ellen, dans le salon. Je parcours du regard les rangées de livres, et tombe finalement sur une collection que je n’avais pas remarquée avant. Faut dire que c’est pas une de mes activités préférées que de rester là à regarder les montants de ces livres. Je note dans ma tête le nom de l’auteur en question, et remonte terminer mes recherches. Avec chance, je tombe sur une expo en ce moment même, qui se termine dans trois jours. Bingo. Vu les photos, ça risque de lui plaire. Je me renseigne un peu sur l’auteur en question, mot depuis des décennies. Bon, espérons que ça lui plaise. Je file à la douche, trouve quelque chose de convenable à enfiler, et voilà que j’entends la porte d’entrée qui se referme.

Je descends immédiatement pour l’aider à ranger les courses, c’est une habitude que j’ai prises quand je suis ici et qu’elle rentre du supermarché, il faut bien que l’aide un peu, et ça évite qu’elle pète les bocaux en lui échappant des mains. « Tu fais quelque chose cet après-midi ? » Comme je m’en doutais puisqu’on est samedi, elle m’affirme que non. Elle aurait pu passer du temps avec Loan, ou avoir une autre activité, mais je suis rassurée de l’entendre me dire qu’elle est libre. « Alors je te kidnappe. Je voudrais t’emmener quelque part. » Il est grand temps de lui montrer que moi aussi je peux lui faire plaisir, être là pour elle. Que je la vois autant qu’elle me vois. « Laisse-moi finir, on décolle dans 5 minutes. » Je la laisse se changer ou faire ce qu’elle voudra, et je récupère les clés de sa voiture. C’est moi qui conduit. J’ai pas le permis mais ça elle ne le sait pas, mais je sais conduire comme si je l’avais eu y’a dix ans. Et après une vingtaine de minutes sur la route, nous voilà arrivées devant la galerie dont une immense affiche annonce l’exposition que j’ai choisie.
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Ellen Hamilton
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Ellen Hamilton
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Ven 3 Avr - 16:52

Nous sommes samedi et le frigo crie famine. Ce n’est pas pour ce qu’Eliot consomme, d’ailleurs, ça m’inquiète un peu qu’elle se nourrisse si peu… Comment peut-elle tenir avec le boulot physique qu’elle accompli chaque jour ? Aujourd’hui, c’était grasse mat pour elle et j’ai à cœur de ne pas la réveiller. Sauf quand je la sais à la bourre sur un chantier, mais c’est une autre histoire. Elle se gère plutôt bien toute seule, encore que. Malgré ce qu’elle dit, j’ai quand même l’intuition que ça ne lui déplaît pas totalement, que je prenne un peu soin d’elle, et ça me réconforte de savoir que mes attentions ne sont pas vaines. Elle les remarque, et même, je le sais, les apprécie.
Quand je monte me préparer pour filer faire les courses, je l’entends pianoter sur son téléphone ou je ne sais quoi, tout du moins, sa respiration n’est pas celle de son sommeil, et je me fais la remarque que je commence même à la connaître par cœur… alors j’entrebâille la porte et lui demande d’une voix basse si elle a besoin de quelque-chose au supermarché. La réponse est non, comme à son habitude, ce qui veut dire, pour moi, de me débrouiller. Je la referme tout doucement et part, non sans faire tomber les clés sur le sol et mon panier dans l’escalier. Tout va bien, une journée comme les autres !

Quand je rentre, les bras chargés de sacs de courses, je les dispose sur le sol de la cuisine et trébuche dans un des sacs en voulant ranger le café. « Merde ! » Cette fois-ci, je me rattrape au comptoir, tout va bien. « Je t’ai repris ces cookies que t’avais aimé la dernière fois pour le petit déj. Et les mousses au chocolat, visiblement, tu les aimes aussi. » Je lui souris, elle a tendance à se relever le soir, et j’ai remarqué qu’elles avaient du succès. Eliot ne parle pas beaucoup, vivre avec elle veut dire deviner… Il me suffit d’être observatrice. « Et ça, c’est pour toi. » Lui lançant un chargeur tout neuf qui finalement, étant donné ma qualité à viser, n’atterrit pas dans ses mains mais au fond du salon… « S’il marche encore, c’est pour remplacer celui que tu as oublié sur le chantier… » S’il marche encore, c’est bien la condition. « Tu fais quelque chose cet après-midi ? » Je hausse les épaules pour lui répondre en la regardant, elle a l’air d’avoir une idée dans la tête, la preuve, elle enchaine sans vraiment me laisser le temps de répondre. « Alors je te kidnappe. Je voudrais t’emmener quelque part. » « D’accord… C’est un endroit duquel je devrais pouvoir me sortir sans prévenir les urgences ? » Non, parce que je me connais. Il y a des tas de trucs qu’on ne peut pas faire ensemble. De l’escalade, de la spéléo, et tout un tas de trucs physiques et dangereux, pour nous deux finalement. « Laisse-moi finir, on décolle dans 5 minutes. » « Comme tu veux… je monte enfiler un jean. » Mon pantalon de toile léger, c’est sympa pour faire le marché le samedi matin, mais pour partager une activité avec Eliot qui ne tient pas en place, je me doute qu’un peu d’équipement est requis.
Une fois prête, je lui laisse prendre les clés, enfile une veste en jean, mon sac, et je la suis. J’ai opté pour une paire de baskets en toiles, c’est passe partout et sans doute sans risques.
Je n’étouffe pas mon cri de surprise quand je vois l’endroit où elle se gare, c’est la galerie dans laquelle j’aime bien passer un peu de temps, quand je l’ai, et quand j’ai besoin de me changer les idées. Ils débordent d’inventivité pour renouveler leurs expos. Et une fois la porte claquée et mon sac jeté sur l’épaule, je lui prends la main, pour l’embrasser sur la joue, histoire de la remercier. « Tu vas t’infliger une exposition sur Rimbaud et Verlaine, en ma compagnie ? » Seule, elle aurait au moins l’excuse de filer tout droit et de traverser le bâtiment, mais avec moi… ça peut tourner au calvaire. Mes doigts se resserrent sur les siens tandis que nous approchons du parvis. « Tu peux encore renoncer. Je sais que tu paniques. » Moqueuse. Mais ça me touche tellement comme attention… Nous montons les premières marches, et j’en loupe forcément une en route.
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Jeu 16 Avr - 9:37
Ellen est observatrice, elle n’a pas besoin que je lui demande quelque chose pour remarquer ce que j’aime, ce que je mange plus souvent en ce moment. j’ai pas un appétit de fou, je me jette plus facilement sur le sucré ces derniers temps. Et ça aussi elle l’a remarqué. Je lui offre un sourire et la remercie tout en continuant de ranger avec elle. Et soudain, un projectile m’est adressé, j’ai beau m’étendre de tout mon long, me cassant presque la gueule pour le récupérer mais en vain, l’envoi était vraiment mal visé, et ça me fait rire. Ellen tout craché. « S’il marche encore, c’est pour remplacer celui que tu as oublié sur le chantier… » « T’étais pas obligée… » J’aurai pu simplement récupérer le mien, ça aurait été aussi simple. Je vais chercher la bestiole et le pose sur le bar et n’attends pas plus longtemps pour lui demander si elle a quelque chose de prévu dans l’après-midi. « D’accord… C’est un endroit duquel je devrais pouvoir me sortir sans prévenir les urgences ? » Je ris en hochant la tête. « Rien n’est jamais sûr avec toi, mais je pense que oui, quand même ! » Y’a rien de dangereux dans la visite d’une expo d’un auteur célèbre. Mais comme dit, avec Ellen, il faut se méfier de tout. Tout représente un danger potentiel face à sa maladresse légendaire. Je l’envoie se changer, enfiler ce qu’elle voudra, pendant que je termine de ranger. Une fois prête, nous partons.
Et devant la galerie, j’entends son petit cri mêlant surprise et excitation et me mets à rire. « Y’a que toi pour être toute émoustillée devant une galerie. » Non en réalité je suis sûre qu’il n’y a pas qu’elle, mais ça signifie que j’ai tapé dans le mille. Une fois à l’entrée, Ellen dépose un baiser sur ma joue pour me remercier. « Tu vas t’infliger une exposition sur Rimbaud et Verlaine, en ma compagnie ? » Je lui adresse un petit sourire et hausse un peu les épaules. « Faut bien s’instruire. » Je les connais que de nom, ces deux là. « Tu peux encore renoncer. Je sais que tu paniques. » Un nouveau rire franchit mes lèvres, je crois que je suis de bonne humeur aujourd’hui, et peut-être que ses doigts refermés sur les miens et son sourire radieux n’y sont pas pour rien. « T’inquiète, je suis la pro des micro sièstes, yeux ouverts et tout. T’y verras que du feu ! ». Je resserre ma main dans la sienne lorsqu’elle loupe une marche à l’entrée et échange avec elle un regard complice. Rien à ajouter, c’est habituel. Je donne mes deux entrées que j’avais déjà payées sur le net, et nous entrons. C’est un repère de profs de littérature et de.. futurs profs de littérature. C’est moi ou 90% des personnes ici portent des lunettes ? Je fais tâche, mais je m’en fous. « Bon et ben… amuse-toi bien ! » Comment ce genre d’endroit peut bien être de l’amusement franchement ? L’angoisse. Tous ces gens et moi, on fait pas partie du même monde, c’est clair…
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Ellen Hamilton
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Ven 17 Avr - 15:29

Pour quelqu’un qui se pense incapable de penser au bonheur des autres, je trouve qu’Eliot fait de gros efforts. D’observation et de prise sur soi. Clairement, je n’aurais jamais imaginé qu’elle puisse ne serait-ce qu’avoir l’idée de se renseigner sur les expos des environs. Je ne la vois pas autour de ce genre d’activités. Ça la gonfle, ce que je peux concevoir, même mes étudiants, ayant pourtant choisi leur filière trouvent parfois ça particulièrement chiant, et je pèse mes mots. Je ne lui demande pas d’aimer ce que j’aime ou ne serait-ce que de comprendre pourquoi je le fais. Elle a des tas d’activités auxquelles je ne comprends pas un traitre mot, et ça fait pourtant sa personnalité. Libre à elle de m’en parler si elle en a envie, je ne suis contre la découverte d’aucune activité, si tant est que j’ai une chance d’en sortir sans trop de dommages. Mes capacités cognitives sont limitées, elle a pu s’en rendre compte. Même jardiner devient un souci parfois.
« T’étais pas obligée… » A propos du chargeur que je lui ai pris en rab au supermarché. Je sais que je n’étais pas obligée et pour autant, ça me fait plaisir de pouvoir le faire pour elle. Parce que je pense sincèrement qu’elle le mérite. Ce genre de petites attentions, faites pour lui faire comprendre qu’elle est importante, à mes yeux, à mon sens, dans ma vie de tous les jours. Je ne sais pas ce qui noue lie mais une forme d’affection, d’amour je dirais, sans savoir exactement ce qu’il est. Et persiste à dire que selon moi, il se dit et se prouve de cette façon-là. Dans les détails. « Rien n’est jamais sûr avec toi, mais je pense que oui, quand même ! » Elle est en train de se foutre de moi, et si elle croit que je ne lis pas clair dans son jeu… ! Je lui jette le chiffon que j’ai dans les mains et monte me changer, pour la laisser me conduire où bon lui semblera.

C’est donc devant une galerie que nous avons rendez-vous et j’avais bien entendu parler de cette expo et comptait même prendre un moment pour m’y rendre, mais le faire avec Eliot me fait d’autant plus plaisir. Je sais que ça lui coûte de m’emmener ici, elle aurait sûrement passé son après-midi à faire autre chose. Sauf qu’elle se retrouve coincée là, et doit être en train de comparer ça à une ou deux heures de colle à l’époque du lycée. « Y’a que toi pour être toute émoustillée devant une galerie. » « Des tas de choses m’émoustillent, et celles-ci en fait partie, ne t’en déplaise. » Sur le ton de l’humour. Elle sait qu’il y a des tas de façons de me mettre en conditions. Intellectuellement parlant est le meilleur moyen de le faire. J’ai besoin de lier l’acte physique à l’intellect. Ce qu’elle est tout à fait en mesure de comprendre, et même de mettre en scène.
Une fois n’est pas coutume j’arrive sans dommage à traverser le parking, par contre une fois les marches s’imposant à moi, c’est une autre paire de manches, et me retient juste comme il faut et au moment où il le faut. Je crois que ça commence à se mettre en place entre nous. Assez pour qu’elle ne revienne même plus sur mon manque de coordination.
« T’inquiète, je suis la pro des micro siestes, yeux ouverts et tout. T’y verras que du feu ! » Je ris, sincèrement, elle a beaucoup d’humour et j’aime tout autant sa dérision quand elle s’applique à moi. Je sais qu’au fond, elle a un intérêt pour ce qu’elle ne connait pas mais a tendance à se croise dépassée par tout ce qui l’entoure. Elle est loin d’être en incapacité de comprendre tout ça, mais c’est à moi de lui glisser subtilement l’idée. « Bon et ben… amuse-toi bien ! » Je lui accorde un sourire tendre et même un baiser sur la joue. Quand nous atteignons le début de l’expo. Je la vois sonder autour d’elle le genre de public ayant accès à tout le public qui se trouve ici. Elle se sent dépassée, et pourtant… Je n’ai pas lâché sa main, je sens qu’elle hésite. « Eliot, ta place est où tu as envie qu’elle soit. Pas en fonction de ce que disent les codes. Et si tu ne trouves aucun intérêt à tout ça et bien… il n’y a rien de grave. » Je laisse les mots faire leur chemin, c’est important. La confiance en soi ne se construit pas en un jour, et si elle trouve ce genre d’activité particulièrement barbantes, je peux même le comprendre, Loan trouverait à pervertir le guichetier…
C’est maintenant clair, au bout de 10 min elle tourne en rond, me suit pour suivre le mouvement mais le cœur n’y est pas. Alors je murmure en revenant près d’elle. « Eliot, tiens. » Je glisse mon téléphone dans sa main, avec une paire d’écouteurs tout emmêlés. La connaissant, son propre portable est en rade de batterie. Elle a fait ça pour moi, je peux bien me montrer un peu conciliante moi aussi, non ? Et je l’entoure de mes bras, déposant un baiser dans sa nuque, mes mains se nouant sur son ventre. « Et si vraiment tu trouves le temps long, on peut y aller. C’est le geste qui me fait plaisir. »
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Jeu 23 Avr - 10:40
Une fois à l’intérieur, j’ai l’impression de me sentir comme un extra-terrestre. Je le fais vraiment pour elle. « Eliot, ta place est où tu as envie qu’elle soit. Pas en fonction de ce que disent les codes. Et si tu ne trouves aucun intérêt à tout ça et bien… il n’y a rien de grave. » Je la regarde, le coeur un peu serré. Ça me fait chier qu’elle dise ça même si au fond je sais qu’elle le fait pour me rassurer. Mais moi, j’ai juste l’impression de pas faire les choses correctement. Je l’emmène ici c’est pour qu’elle profite, pas pour qu’elle s’inquiète pour moi parce que je me sens pas à ma place. Y’a plein d’endroits où je me sens pas à ma place, c’est pas une nouveauté. Je ne réponds rien, me contente d’un demi sourire et d’un hochement de tête. Nous continuons la visite et, les mains dans mes poches, je la suis pas à pas. J’me sens comme le genre de mec que sa nana emmène au salon du mariage. J’me fais chier c’est clair, et j’ai du mal à trouver un réel intérêt à tous ces mots mis les uns derrière les autres. Ellen revient vers moi, me sortant de ma bulle. Elle se colle dans mon dos, glissant ses bras autour de ma taille et mettant ton téléphone et des écouteurs dans ma main. Un baiser dans ma nuque et je retrouve un semblant de sourire. J’aime ses petites attentions, j’ai l’impression d’être comprise avec elle, c’est comme si c’était la première fois que ça m’arrivait. Je glisse alors ma main sur les siennes, gardant son portable dans l’autre. « Et si vraiment tu trouves le temps long, on peut y aller. C’est le geste qui me fait plaisir. » Je secoue la tête. Pas question, ce serait un échec pour moi. « Non non, surtout pas. Profite d’être là. Je suis désolée si j’ai donné l’impression que j’me faisais chier. » Je lui rends son téléphone et le plonge même dans son sac à main. « Fais-moi découvrir ton monde. Je suis sûre qu’à travers tes yeux et tes mots j’arriverai à trouver ça intéressant. » J’ai pas envie non plus d’être un boulet, mais je voulais vraiment faire un effort pour lui montrer que j’aime aussi nos différences, et que je les respecte, autant que je la respecte. Je crois que j’avais même jamais fait ça pour personne avant elle. Mais ça, elle est pas censée le savoir.
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Ellen Hamilton
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Dim 26 Avr - 11:45

Je suis très touchée des efforts dont Eliott fait preuve. Je sais que pour elle, c’est prendre sur sa patience. Elle n’est pas la reine pour sortir de sa zone de confort, mais je crois savoir. Quand je la regarde, je le sais. Qu’elle meurt de trouille à chaque nouveauté, que dépasser ce qu’elle a toujours connu l’a toujours mise dans un profond inconfort. Pour autant, elle le fait pour moi, sans que je n’aie même à le lui demander. Ce n’est qu’une exposition, certes, mais c’est fait pour moi, elle n’y trouve elle, aucun intérêt là-dedans. Ce n’est même pas de l’altruisme déguisé. C’est simplement pour moi, pour me faire plaisir. Rien de plus.
Je sens bien que tout ça la dépasse, c’est trop calme, trop perché, trop différent de ce qu’elle aime. Je le conçois, et je ne cherche pas à la faire adhérer à ce que j’aime, elle a ses propres intérêts. C’est aussi ce qui fait l’intérêt de notre union, quelle qu’elle soit, non ?
Pour être tout à fait honnête, j’ai senti au moment où elle a mis un pied ici que quelque-chose la perturbait. Alors quand je la vois tourner en rond, les mains dans les poches en comptant les secondes, je préfère lui proposer une alternative, en douceur, comme je sais le faire. Après tout, y aller frontalement n’a jamais été productif avec elle. Je l’ai compris tout de suite. « Non non, surtout pas. Profite d’être là. Je suis désolée si j’ai donné l’impression que j’me faisais chier. » « Non Eliott, ça n’a rien à voir. Je le sais, simplement. Parce que je te connais. » Et je n’ai pas grand-chose à faire qu’elle adhère à tout ça. J’ai toujours eu un côté intello qui gonflait tout le monde. Autant qu’elle puisse m’aimer, Loan ne m’a jamais proposé une virée dans une expo, ou alors, dans le but de draguer la guichetière. Et ça n’a jamais posé de problème entre nous.
« Fais-moi découvrir ton monde. Je suis sûre qu’à travers tes yeux et tes mots j’arriverai à trouver ça intéressant. » Je souris quand ses mains rejoignent les miennes. J’aime vraiment l’effort dont elle fait preuve, c’est presque inattendu, je sais pertinemment qu’elle ne sait pas où elle campe.
« Tu me mets la pression là. » Riant à sa demande, mais je trouve ça encore plus touchant. Je récupère une de ses mains, glisse mes doigts entre les siens, et fait quelques pas. « Tu savais que Verlaine et Rimbaud étaient amants ? » Visiblement pas. Mais elle qui milite pour les droits des homos et qui croit fortement en la liberté, ça pourrait l’intéresser. « Deux poètes maudits, une relation sulfureuse, sur fond d’absinthe et de violence. Ils s’aimaient autant qu’ils se détruisaient. C’étaient des artistes, qui puisaient sans doute leur génie dans cette passion. » Faisant quelques pas le long des affiches que je lui résume selon mes connaissances. Ça a une chance de interpeller, un cours théorique finirait par l’endormir !
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Ven 1 Mai - 10:43
« Non Eliott, ça n’a rien à voir. Je le sais, simplement. Parce que je te connais. » Et ce simple constat fait s’accélérer mon coeur davantage. Parce que c’est vrai, elle me connaît. Peut-être pas en totalité mais elle sait lire en moi, plus que là où d’autres ont échoué bien avant elle. Je n’ai pas l’habitude de ça, et même si je ne cherche pas à mettre de mots sur mes sentiments, je sais juste que je me sens bien. Il n’y a jamais eu aucun jugement dans son regard ou dans ses mots, c’est sans doute ce que j’aime le plus avec elle. Que je puisse être naturelle sans avoir honte ou peur ou quoi que ce soit d’autre. Je lui demande de me faire découvrir son monde, et même si ça risque de ne pas vraiment m’intéresser, je peux quand même faire un effort, un pas vers elle. Elle en a fait si souvent vers moi. Le sourire qu’elle m’offre en guise de réponse trouve un écho sur mon visage. « Tu me mets la pression là. » « Mais non ! » que je lui réponds en riant avec elle, entremêlant mes doigts aux siens sans aucune honte. Aucune honte de m’afficher avec une femme, aucune honte de m’afficher avec une femme qui a le même âge que ma mère. « Tu savais que Verlaine et Rimbaud étaient amants ? » J’ouvre plus grand les yeux, surprise. « Attends, mais c’est deux mecs !? » Je me tourne un peu pour chercher des portraits de ces deux énergumènes. Oui, deux mecs. « Erk, des homos. Crade. » Je me marre un peu et continue la visite, main dans la main avec Ellen qui me raconte leur histoire dans les grandes lignes. Ça m’intéresse bien plus que de savoir ce qu’ils ont bien pu écrire. Leur histoire est intéressante, torturée, ça me plait bien ça. Je pose quelques questions, peut-être des questions con mais elles ont le mérite d’exister, et de lui montrer que malgré tout, je peux aussi m’intéresser un peu à son monde. La visite touche à sa fin, et même si je sais que seule, Ellen y serait restée bien plus longtemps, on fait chacune un pas vers l’autre. Je l’ai amenée ici, et elle, elle ne m’inflige pas de rester dans le coin pendant toute une après-midi. Ça fait déjà presque trois heures qu’on est là. « Je meurs de faim, j’ai envie d’une glace. » Une gosse. Je lui adresse un large sourire et nous quittons l’exposition pour nous rendre chez le glacier à quelques mètres d’ici. Une fois installées, ma langue trouvant déjà la fraicheur de ma glace pistache - chocolat, je demande à la rouquine. « Y’en a d’autres des gays dans tes auteurs maudits ? »
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Sam 2 Mai - 21:48

Je savais que j’aurais une chance d’intéresser Eliot avec mes histoires d’âmes torturées. Parce qu’au fond, c’est clairement ce qu’elle peut comprendre. Ce qu’elle est… une âme qui en a trop vu, trop vécu et surtout trop tôt. J’ai beaucoup de peine pour elle, mais pas de pitié, parce qu’elle n’en voudrait pas et que je sais qu’elle mérite mieux que ça. Elle mérite mon aide, que je suis prête à lui apporter, quand elle le demandera, quand elle me le fera comprendre, par son attitude, par ses gestes, parce que jamais elle ne se serait abaissée à le formuler. Ça n’est pas dans son tempérament, elle est trop fière et trop forte pour ça.
Je lui parle alors de Verlaine et Rimbaud. Elle mort tout de suite à l’hameçon, visiblement, ça suscite son intérêt. De toute façon, quand on parle de scandale… Et ça me fait sourire, je la reconnais bien là. « Attends, mais c’est deux mecs !? » « Oui ma puce, ce sont deux mecs. » J’en ris, honnêtement, comment réagir autrement ? Elle est encore innocente sur certaines choses, qui l’aurait cru ? « Erk, des homos. Crade. » Encore une fois, elle m’arrache un rire, et je dépose un baiser sur sa main. Nous poursuivons la visite et je lui parle de tout ce que je connais, répond à ses questions, peu importe lesquelles, du moment qu’elle semble vouloir une réponse.
Et puis au bout d’une bonne heure, je consens à sortir, après tout, l’effort est clairement à saluer. Il n’y a rien à redire sur sa façon de gérer son ennuie. Elle a été parfaite. Mais je ne vais pas le lui dire, juste lui faire sentir, je pense que ça suffit. « Je meurs de faim, j’ai envie d’une glace. » « Ca faisait longtemps que n’avais rien avalé. » Si moi je suis maladroite, elle, passe son temps à manger. Ça me fait rire. C’est plutôt mignon d’ailleurs. Nous partons en direction d’un glacier un peu plus bas, non sans que je ne manque une marche, encore. Mais ça ne l’interpelle plus. Une énorme glace plus tard, et je fini par l’imiter en format plus petit. « Y’en a d’autres des gays dans tes auteurs maudits ? » « Oui, des tas. Ce sont des artistes. » Mangeant un peu de ma glace. « Ça te parle les gens bancals, pas vrai ? » Ça n’est pas une réflexion pour la mettre mal à l’aise, je sais que ça va la faire sourire, je commence à la connaître. « Et merde ! » et paf la glace sur ma chemise. Chocolat framboise. Qui dit mieux ?
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Lun 25 Mai - 11:58
Contre toute attente, j’ai bien aimé ce moment avec elle. J’ai eu du mal à m’y mettre, mais ça me semblait important de lui montrer que je pouvais aussi apprécier une partie de son monde, de ce qu’elle aime. Le but c’est pas de tout aimer, mais juste d’essayer de comprendre, et c’est ce que j’ai essayé de faire aujourd’hui. Je crois que c’est plutôt réussi d’ailleurs. « Ca faisait longtemps que n’avais rien avalé. » me dit-elle quand je réclame une glace, presque comme une gamine. Sur le chemin, Ellen manque encore de sa casser la gueule et comme toujours quand je suis avec elle, je la retiens avant la catastrophe. Ça fait partie de mon quotidien, je n’y fais presque plus attention. Nouvelle question concernant ses auteurs ‘maudits’. Elle me répond que ce sont des artistes et donc qu’il y en a beaucoup dans le même genre. Intéressant. « Ça te parle les gens bancals, pas vrai ? » Je hausse un peu les épaules tout en laissant ma langue remonter le long de ma glace. « Ouais, un peu. Faut dire que j’ai toujours connu que ça, les petites vies tranquilles, j’ai plus de mal à comprendre. » Elle connaît un peu de mon passif, de mon histoire, même si elle ne connaît pas les détails. Elle se doute bien que je n’ai pas eu une vie toute rose, mais je ne m’estime pas malheureuse pour autant. J’entends un juron de la bouche d’Ellen et immédiatement je tourne la tête vers elle. Oh la belle tâche. Je me mets à rire. « Tu devrais adapter tes goûts à ta maladresse. Si t’avais pris yaourt et noix de coco, on y aurait vu que du feu ! » Je l’aide en tenant sa glace le temps qu’elle nettoie vite fait la tâche et secoue un peu la tête, presque dépitée, mais plus amusée qu’autre chose. « Tiens, mets ça par dessus on verra plus rien. » Je retire ma chemise à carreaux que je lui mets sur les épaules. Je reste en débardeur, ça me dérange pas. J’en profite pour passer ma langue sur les coulures de sa glace avant de lui rendre. « Voilà, j’ai limité les dégâts. » Notre complicité est évidente, et je suis contente qu’elle le soit toujours, malgré les dernières choses que nous avons apprises récemment. « Et si on allait au salon de l’adoption ? » C’est pas très loin d’ici, on devait y aller ensemble l’autre fois mais je lui ai posé un lapin. « Cette fois je suis avec toi, je peux pas te laisser en plan. » Je lui adresse une petite moue désolée, pour me faire un peu pardonner.
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Lun 25 Mai - 19:21

Ma maladresse ne la surprend plus et c’est un vrai signe de complicité, d’habitude prise. Elle ne relève même plus quand il lui arrive de rectifier le tir de ma trajectoire. C’est parfois compliqué de marcher droit, ou de descendre un escalier sans manquer une marche. Je ne sais pas de qui je tiens ça, je suis née comme ça, si on peut dire. Combien de fois petite, les médecins scolaires ont pu me demander d’où je tenais tous ces bleus. Mes parents étaient les personnes les plus douces et les plus attentionnées qui soient avec leurs enfants. Même s’ils ont clairement fini par prendre le parti de me laisser tomber quand il le fallait, après tout, j’ai appris à me relever. « Ouais, un peu. Faut dire que j’ai toujours connu que ça, les petites vies tranquilles, j’ai plus de mal à comprendre. » « Tu n’as pas l’air de t’étonner de la mienne, pourtant. » Je suis tout ce qui se fait de plus rangé. Malgré un pétard et une cuite de temps en temps… et quelques étudiants pour un coup d’un soir, à l’époque. Je suis une vieille moderne, dira-t-on ? Eliot n’a jamais trouvé à redire sur ma façon de vivre.
Et sans grande surprise, j’en viens à me tâcher avec ma glace. Ça ne surprend plus personne et moi encore moins, ça m’énerve, simplement. « Tu devrais adapter tes goûts à ta maladresse. Si t’avais pris yaourt et noix de coco, on y aurait vu que du feu ! » Je lui lance un regard moqueur, elle a beaucoup d’humour, je suis morte de rire, rien à redire. « Tiens, mets ça par dessus on verra plus rien. » Me voilà couverte de sa chemise. Son geste me touche et j’adore sentir son odeur tout autour de moi. Ça ressemblerait à s’y méprendre à un attachement… Je récupère ma glace pour la terminer, en faisant très attention à la chemise d’Eliot, bien que ce soit moi qui m’occupe de son linge. « Et si on allait au salon de l’adoption ? » Je tourne la tête vers elle, on en avait parlé il y a un moment, mais adopter représente un engagement, je ne voulais pas remettre ça sur le tapis. Je ne voulais surtout pas la contraindre ou lui donner le sentiment d’être condamnée, enfermée avec moi, ou atteindre à sa liberté, ce qui serait le meilleur moyen de la faire fuir. « Cette fois je suis avec toi, je peux pas te laisser en plan. » « Tu en as vraiment envie ? » Visiblement oui, et je ne semble pas pouvoir la décourager.
Nous partons pour le salon, et c’est ma main dans la sienne que nous entrons dans ce dernier. Je la laisse me guider, j’ai très envie de voir ce qui l’attire en premier. Eliot a un vrai feeling avec les animaux, comme s’ils la rassuraient, si elle était capable de s’apaiser à leurs côtés.
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Jeu 4 Juin - 9:52
« Tu n’as pas l’air de t’étonner de la mienne, pourtant. » me répond-elle du tac-o-tac alors que je hausse un peu les épaules. « Toi tu fais genre, mais elle est pas si tranquille ta vie. » Si, elle l’est, d’une certaine manière, si on regarde en surface. Mais je connais ce qu’elle renferme, je sais ce qu’elle a vécu, et rien que pour ça, sa vie n’est pas tranquille en totalité. Juste en surface. C’est sans doute ce qui me fait apprécier autant sa présence, ce qu’elle représente, ce qu’elle dégage, et cette force de caractère dont elle n’est même pas consciente. Nouvelle maladresse de la part de la rouquine, elle fait tomber sa glace, et je me marre. J’ai pas de quoi m’ennuyer avec elle. Je lui file ma chemise, il fait assez chaud pour rester en débardeur. Et puis sans vraiment que je n’ai pris le temps d’y réfléchir, je lui propose d’aller au salon de l’adoption, puisqu’on y avait pas été l’autre fois. Ou disons que je ne l’y avais pas rejointe. Nuance. « Tu en as vraiment envie ? » demande-t-elle. J’ai du mal à vraiment comprendre sa question. « Oui. Enfin si tu veux bien aussi, après tout je vis chez toi, si j’veux un chien, faut que tu sois d’accord aussi. » Pour moi, c’est pas vraiment comme adopter un chien ensemble, même si ça y ressemble. Mais j’ai besoin d’avoir des responsabilités, ça fait partie du processus. Je me dis que si je dois partir un jour de chez elle, je partirai avec mon chien. Pourtant, on y va ensemble, on va probablement le choisir ensemble donc ce sera un peu son chien aussi ? Je préfère ne pas trop réfléchir dans ce sens là au risque de me faire freiner des quatre fers.
Une fois à l’intérieur, je redeviens une gamine, une vrai gosse de quatre ans, les étoiles dans les yeux, le sourire en banane qui remonte jusque derrière mes oreilles. « Oh ! Regarde ceux-là ! » Les petites bestioles jappent dans tous les sens, ça sautille, ça remue la queue, ça se mort les oreilles. Je sais plus où donner de la tête, ils sont tellement tous trop mignons. Je reprends la main d’Ellen quand je suis -un peu- calmée de mon excitation, et commence à me poser un peu pour prendre les bonnes décisions. Il ne faut pas un chien trop énergique ou à tendance destructrice. Un chien qui s’éduque facilement pour ne pas flinguer la maison d’Ellen. Et au détour d’un chemin, mon regard se pose sur un chien, un peu plus grand que les autres, tout seul dans un petit box. Il est assis, calme, il regarde les gens passer. Une oreille dressée, l’autre tombante. Je m’arrête net et j’échange avec lui un premier regard qui me semble durer une éternité. Il commence à remuer la queue, et moi je souris. Son pelage noir luisant et sa petite truffe me font fondre. J’arrête un employé et lui demande « Excusez-moi, ya un souci avec celui-là ? Pourquoi il est tout seul ? » Le jeune homme me répond qu’il n’y a aucun souci, il est juste plus âgé que les chiots autour, et a donc moins de succès. Il a huit mois et est déjà quasiment à sa taille adulte. Un chien moyen. Calme selon l’employé du salon. Je regarde Ellen, et repose mon regard sur le chiot. Je lâche finalement la main de la quinqua pour aller le voir lui. Il ne bouge pas, sa queue remue, ses yeux se plissent un peu. « Viens là bonhomme, qu’on fasse connaissance. » Il s’approche doucement, un peu craintif, pour renifler la main que je lui tends. Et voilà qu’il me lèche à tout va, et moi je me marre comme une gamine. Je crois que c’est lui.
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Ven 5 Juin - 15:32

Pour tout avouer, sa demande me surprend. Elle souhaite se rendre au salon de l’adoption. Je n’ai rien contre, mais adoption rime nécessairement avec une forme d’engagement, non ? Elle qui les fuit sous toutes ses formes. Je ne demande rien à Eliot, si ce n’est de s’épanouir, de la façon dont elle doit le faire et dont elle se sent le plus à l’aise. Ça n’est pas à moi de décider de ça, mais bel et bien à elle. Alors je préfère la suivre et la laisser me guider. Elle est assez mâture pour prendre ses propres décisions et ma promesse de ne pas la laisser tomber sera toujours valable. Peu importe ce qui nous lis et même si ça a un nom.
Je suis pourtant la plus à même de devoir mettre les choses dans des cases. Question de génération, de problème à tout vouloir trop intellectualiser au lieu de le vivre, ça m’a toujours suivi. J’admire la tendance de Loan à se laisser porter aller à ce qui pourrait au final ressembler davantage à une passion ou un besoin et un bonheur de vivre. Personnellement, j’ai besoin de savoir où je mets les pieds, en règle générale, sauf que ça ne s’apparente pas toujours à ça me concernant, il faut que je réfléchisse, que j’établisse, que je fasse et comprenne.
Nous nous retrouvons au salon et je ne reconnais plus Eliott. La Eliott renfermée et peu loquace que je connais d’habitude, si peu expressive de par sa façon laconique de trainer, que j’aime tout autant, mais qui change une fois qu’on la voit s’animer un peu. « Oh ! Regarde ceux-là ! » Je la suis docilement, un sourire non dissimulé sur les lèvres, ça me fait clairement du bien de la voir comme ça, et me dit qu’il y a peut-être quelque-chose à creuser pour elle de ce côté-là. Après tout, si les animaux la rendent comme ça… Peut-être que ses chantiers ne sont pas la solution. Elle est loin d’être idiote et apprend très vite.
Une fois légèrement calmée, elle me reprend la main et nous arpentons les allées, à la recherche du compagnon idéal. Pas qu’il soit parfait, juste qu’il nous corresponde, et inversement. « Excusez-moi, ya un souci avec celui-là ? Pourquoi il est tout seul ? » Je reste légèrement en retrait et écoute les explications du jeune homme. Je trouve assez triste la raison pour laquelle il se trouve isolé. Malheureusement, c’est le quotidien de ces bêtes, qui ne trouvent pas toujours de propriétaire, et je trouve ça révoltant.
Visiblement, le courant passe pas mal entre ce petit bonhomme et Eliott. « Viens là bonhomme, qu’on fasse connaissance. » Il ne lui faut pas plus de quelques secondes pour l’apprivoiser et c’en est fini, je crois que c’est plié. Je leur souris et m’approche un peu, m’accroupissant pour moi aussi glisser ma main sur son pelage. Il a l’air particulièrement heureux d’obtenir un peu d’attention. Il est un peu comme nous, abîmé par la vie, incertain, et seul, malgré tout. « Je crois que c’est lui, tu ne crois pas ? » Lançais-je à Eliott, dont le regard brille déjà. Il n’y a pas vraiment besoin de mot, on le sait, c’est comme ça. Ça nous demandera sans doute un peu de temps à tous de s’adapter, mais le bonus que nous allons en tirer est incalculable, et je suis clairement enchantée à l’idée de retrouver un peu de vie à la maison. « Est-ce-que ça te dirait de venir habiter chez nous bonhomme ? » Pour le nom et le reste, ce sera à Eliott de décider. Je sais déjà qu’il pourra avoir son propre coin à la maison, et dans le jardin. Il le fera même tout seul, là où il se sentira le mieux…
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Mer 10 Juin - 9:46
Je suis exactement où j’ai envie d’être. Cet endroit est vraiment un paradis pour moi. Tous ces chiens, ces chats, je suis aux anges et ça doit se voir. Je sautille comme une gamine, ne tiens plus en place. Ellen me suit, un peu comme je la suivais plus tôt à l’exposition, mais je fais en sorte de garder sa main dans la mienne le plus souvent. Déjà pour ne pas la perdre parce que je me faufile comme une anguille entre la foule, mais aussi parce que bizarrement, elle m’apaise et évite que je m’éparpille un peu trop. Et puis soudain, le coup de foudre. Je crois que son petit air et ses oreilles me font totalement craquer. Il est plus grand que les autres, mais c’est pas grave. Une fois qu’il est arrivé vers moi et que j’ai pris le temps de le caresser, Ellen approche aussi. C’est important que le courant passe aussi avec elle, c’est chez elle qu’il va vivre si c’est lui qu’on choisit. « Je crois que c’est lui, tu ne crois pas ? » dit-elle en me regardant alors que mon sourire s’étire. On dirait bien oui. Il se frotte contre la main d’Ellen et je ris comme une enfant, il est définitivement trop mignon. Elle lui demande s’il veut venir habiter avec nous, et le p’tit gars se met à japper d’excitation, ce qui me fait rire davantage. « Je suis sûre que c’est un oui ! » Je n’ai pas immédiatement fait attention à la tournure de sa phrase. Mais le ‘nous’ employé, n’a pas été utilisé à la va vite, je la connais. Et ça me touche, autant que ça me fait peur un peu aussi. Mais inutile de me gâcher la fête à cause de tous mes questionnements. Ce petit gars est à moi, à nous. J’interpèle un employé et lui annonce qu’on repart avec celui là. Après avoir signé les papiers, acheté une laisse et un collier, nous voilà repartis tous les trois. « Il faudrait qu’on trouve un magasin pour animaux avant de rentrer non ? Pour lui acheter un panier, des gamelles, des croquettes, des jouets et tout ça ? » Je payerai, c’est mon chien après tout. Mais il a besoin de tout ça pour être chez lui. J’espère vraiment que ça se passera bien, mais y’a pas de raison, pas vrai ?
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Jeu 11 Juin - 18:16

Etrangement, elle est bien plus en confiance avec les animaux qu’avec les humains. Enfin étrangement… pas totalement en fait. Eliot a eu une vie très compliquée, douloureuse, et surtout solitaire, malgré tout. Et j’imagine que le facteur humain est pour elle totalement aléatoire. La confiance n’est le mot qui la défini le plus. Je dirais même le contraire. Elle peine tellement à donner sa confiance que c’est le genre de personne qu’il faut rassurer chaque jour, malgré nos preuves, malgré ce qu’on lui amène. Ça ne suffit pas toujours. Quoi qu’il en soit, j’ai de la patience, et j’ai surtout une bonne dose de ce qu’il faut pour lui prouver une stabilité à toute épreuve, qu’elle veuille y croire pour l’instant ou pas. Ça la regarde.
Mais à la voir change de comportement ainsi face à ce chien, je pense que c’est la solution toute trouvée pour l’apaiser, un tant soit peu. Et soyons claires, l’aider à se sentir chez elle aussi chez moi. « Je suis sûre que c’est un oui ! » A en croire le comportement de l’animal aussi c’est un oui. Il n’y a plus à tergiverser, nous le prenons !
Après avoir signé les papiers aux noms d’Eliot et ayant pris le temps de nous assurer que tout va bien pour lui, et surtout demandé ce à quoi il est le plus sensible, nous partons pour l’extérieur, à en croire la façon dont il tire sur la laisse, il est aussi impatient qu’Eliot. « Il faudrait qu’on trouve un magasin pour animaux avant de rentrer non ? Pour lui acheter un panier, des gamelles, des croquettes, des jouets et tout ça ? » « On y va. » Je la suis, après tout, elle prend les choses en main et aujourd’hui ça a l’air d’être son truc. Je ne veux surtout pas freiner son élan, c’est bien trop plaisant de la voir ainsi. J’adore quand elle se sent assez à l’aise pour prendre des décisions avec le sourire. Même quand elle me consulte pour le faire, ça me donne un sentiment d’importance particulière, que je n’ose pas lui demander…
Nous filons pour le magasin et faisons descendre notre nouveau compagnon de la voiture, il est tout tremblant, je crois qu’il n’aime pas particulièrement ça. « Tout va bien bonhomme. » Je le caresse quelques secondes pour le rassurer et laisse la laisse à Eliot. Nous entrons avec lui dans le magasin, et je la laisse faire un tour, après tout c’est à elle de choisir. Nous passons ensuite à la caisse, il est très curieux et a tendance à tirer un peu partout. C’est tout nouveau pour lui. Elle sort un peu de liquide, qui doit provenir de ses chantiers, et je glisse ma carte bleue dans sa main discrètement. « Garde ça pour toi. » Elle ne se fait pas des milles et des cents sur ses chantiers et je sais qu’elle met de côté. Pourquoi, je ne sais pas, mais ça ne me regarde pas. « Tu as tout trouvé ? »
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Mar 16 Juin - 15:00
Une fois les papiers du chiot en main, nous prenons le chemin de la sortie. Pour le moment, il n’a pas fallu lui trouver un nom, ils se doutent bien que trouver un nom en quelques minutes, c’est pas évident. Je n’aurai qu’à l’écrire sur son carnet de santé quand je l’aurai trouvé. En attendant, sa puce électronique est à mon nom. Informatiquement, c’est mon chien. Et plus encore. Je propose à Ellen d’aller lui trouver de quoi lui faire se sentir chez lui à la maison. Foutu réflexe. Ça reste chez Ellen, mais je sais qu’elle aussi veut que je m’y sente chez moi, et preuve en est, c’est le cas. Le chien n’est pas rassuré dans la voiture. Je l’ai placé à mes pieds mais il est tout tremblant. Je me suis beaucoup renseignée, j’ai regardé un milliard de vidéos. Et je sais que si je le rassure trop, ça va renforcer sa peur de la voiture, et il n’en est pas question. Alors j’essaie de l’ignorer, lui donnant quand même une caresse de temps en temps. Une fois au magasin, je dois me contenir de tout acheter. Je vais à l’essentiel. Panier, gamelles, croquettes, et cette balle qui lui a fait redresser sa 2ème oreille quand il a entendu le bruit. Ça m’a fait rire. Une fois à la caisse, je donne la laisse à Ellen pour sortir mon liquide, mais je n’ai pas vraiment le temps de compter qu’elle glisse sa carte dans ma main. Je la regarde pour être sûre qu’elle veut bien, et son sourire finit de me rassurer. Je connais le code pour l’avoir utilisée quelques fois. Les achats sont payés, et je porte tout pendant qu’Ellen garde la laisse de mon nouveau compagnon de route.
Une fois à la maison, je fais faire le tour du propriétaire à ce p’tit bonhomme qui n’a pas encore de nom. L’intérieur, puis l’extérieur. Je prends la décision - pour le moment - de ne pas lui faire découvrir l’étage. Si j’y arrive, j’aimerai qu’il reste en bas et qu’il ne vienne pas nous embêter en haut. Enfin moi je m’en fous, mais c’est pour Ellen surtout. A l’extérieur, je joue un peu avec lui, me roule dans l’herbe et ris de l’entendre m’aboyer dessus pour jouer, juste parce que j’ai planqué la balle sous mon t-shirt. Je sais qu’Ellen nous observe, et je dois dire que son regard bienveillant me fait me sentir bien. Au bout d’un certain temps, la langue pendante, je comprends qu’il est fatigué, et je lui montre son panier. Je le caresse pour qu’il se calme et après s’être relevé pour boire il semble s’endormir. Je m’assieds à la petite table sur la terrasse où Ellen est déjà installé, et me sers un verre de limonade en soupirant. « Ça va bouleverser ta tranquillité ça ! » Je lui souris et bois une nouvelle gorgée. « Je vais lui apprendre à venir te faire une léchouille à chaque fois que tu ouvres un livre. On va bien s’marrer ! » Je ris, heureuse comme jamais.
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