music can change the world, my friend (madden 01)

Ruben est satisfait. Les écouteurs bien ancrés dans ses oreilles, son IPod diffuse le morceau qu’il a finalisé la veille au cours de la nuit. Les insomnies sont son quotidien lorsque l’inspiration le gagne. Il peut passer plusieurs nuits blanches, se dopant à la caféine pour gérer à la fois sa passion et les cours parfois soporifiques de ses professeurs où il continue de composer sur le bout de ses feuilles de papier. Chaque morceau nécessite un temps considérable de réflexion, d’essai, de modification et d’arrangement, mais cela n’a pas d’importance, car c’est pour cela qu’il vit : la musique. Il se laisse envahir par les sonorités du morceau qu’il a composé pour son ami : Maddox. Il s’est appuyé sur ses besoins pour composer le morceau qui ira parfaitement avec les mouvements distingués et forts de danse qu’il peut être amené de voir lorsqu’il pénètre le studio de danse dans lequel son ami s’exerce. Sagement installé dans le métro, il bat la mesure, ses doigts exécutant le passage de piano sur ses cuisses, car il ne peut pas s’en empêcher. La musique l’appelle, elle l’habite.

Il finit par rejoindre le studio de danse où il sait qu’il va trouver Maddox. Il salut avec son sourire angélique l’ensemble du personnel et des danseurs qu’il croise. Ils ont l’habitude de le voir trainer dans le coin depuis que les deux âmes d’artistes se sont rencontrées sur un projet scolaire. Ruben connaissait Maddox de réputation, ce garçon qui assumait parfaitement son homosexualité et désirait défendre ceux qui se faisaient brimer à cause de cela. Un garçon qui pouvait être amené à prendre la parole alors que cela reste tabou. Ruben l’a tout de suite respecté, car il espère un jour être en mesure d’être comme lui, avoir assez confiance en lui et à son entourage pour pouvoir avouer sa vérité. Comme attendu, il le retrouve dans une salle de répétition. La musique bat la mesure de ses mouvements qu’il enchaîne avec une expertise considérable. Maddox est dans son monde, concentré sur la technicité nécessaire pour exécuter ces pas de danse pour ne faire aucune erreur. Une rigueur similaire à celle qu’il doit adopter chaque jour lorsque son corps se pose sur le banc de son instrument de prédilection. Il vient délicatement s’immiscer dans la pièce sans chercher à troubler son attention. Il se contente de se poser au sol, au fond pour le regarder, profiter du spectacle qu’il lui offre comme à chaque fois. De longues minutes s’égrènent avant que son ami perçoive sa présence. Ce détail s’opère à la fin du morceau qui le laisse complètement essoufflé et le corps en sueur. Il est beau. Ruben ne le niera pas. « Salut. » Il déclare alors que son ami vient éteindre la musique et attraper une serviette pour essuyer sa peau parsemée d’humidité. Sa voix est amicale, mais il ne bouge pas, habitué à ce que son ami vienne le rejoindre au sol pour profiter d’une pause bien méritée. « Je me suis dis que tu serais intéressé pour découvrir le morceau que tu m’as commandé ? » Il déclare en lui indiquant la raison de sa présence, bien qu’il n’en ait pas forcément une en temps normal. Cela leur arrive parfois de se retrouver pour aller boire un verre et passer du temps ensemble comme deux amis. Et ce qu’importe ce que peuvent dire certaines personnes à son sujet.

Ruben a l’habitude de voir son ami concentré sur ses mouvements et non sur son environnement. C’est la magique qu’opère la musique sur leurs deux âmes d’artistes. Il ne lui en tient pas rigueur, puisqu’il souffre du même fléau lorsque ses doigts s’agitent sur les touches de son piano. Ce comportement n’atterre en rien l’enthousiasme qui ont conduis ses pas jusqu’au studio de danse. L’impatience du compositeur qui désire faire découvrir ses œuvres est bien présente. Elle titille ses menottes qui voudraient bien s’agiter pour attirer l’attention du danseur, mais il n’en fait rien, car il apprécie le voir battre la mesure de sa silhouette élégante et énergique qui met en évidence la beauté du rythme de la musique. Ruben sourit au choix du morceau, ce tube populaire qu’on entend régulièrement à la radio.  La cadence est dynamique, fait aisément bouger le corps que certains considéreraient comme un effet mystérieux, mais soigneusement étudié par les compositeurs. Ils sont les techniciens de la musique, ceux qui insufflent une âme à une symphonie, un spectacle qui sous les doigts d’artistes prennent corps et vie. Ruben est heureux d’avoir ce pouvoir, avant tout parce qu’en tant que musicien, il a initialement pris corps et âme les morceaux d’un autre pour l’exécuter avec une technicité incomparable. Aujourd’hui, il a la capacité d’en écrire, d’offrir ses créations à d’autres artistes qui sauront en tirer le meilleur parti tels que son ami. Ce projet scolaire sur lequel ils planchent ensemble, Maddox pour la partie mise en scène et technique et Ruben pour la musique à la demande de son ami, est un beau projet qu’ils prennent à cœur. Maddox finit par venir le rejoindre sur le sol du studio. Il l’accueille avec une bise sur la joue en venant se choir près de lui. « Je te manquais ? » Il lui déclare dans un sourire mutin en venant lui donner un coup d’épaule. « Tu as fait réellement prendre vie au morceau. Tes pas transpiraient l’explosion de désir qu’inspire la chanson. J’ai aimé le passage où la musique s’amoindrit pour repartir de plus belle, comme une véritable explosion. J’ai adoré l'enchaînement de figures à ce moment-là. » Il déclare dans un sourire complice avant d’ajouter : « Tu déteins sur moi, je vais finir par devenir chorégraphe si je continue de traîner avec toi ! » Ses prunelles brillent de cette malice qui lui colle à la peau. « Je savais que j’avais les cartes en main pour te faire tourner la tête. » Il déclare dans un rire amusé en venant extirper son Ipod de sa besace pour le tendre à son ami. Il adore user d’un humour un peu potache entre eux, car il n’y a pas d’ambiguïté. Pour cela, il faudrait déjà que son ami ait connaissance de son homosexualité, ce qu’il n’a pas encore eu le courage de le faire. Il sait qu’il pourrait le faire sans soucis à son ami et sans aucun doute qu’il sera le premier à le savoir lorsqu’il sera prêt, en attendant leur amitié ne souffre pas de ce secret qu’il conserve pour lui. « Allez, avoue que je suis le meilleur ! » Il lance dans une expression vaniteuse en venant lui tendre les écouteurs. « Tu vas m’en dire des nouvelles. Surtout n’hésite pas à me montrer ce que tu en penses. » Il indique en tournant son visage sur la salle. Il l’invite à mettre les écouteurs et à se laisser porter. Même sans la musique dans ses oreilles, Ruben connait le morceau sous le bout de ses doigts. Il n’aura aucune difficulté à identifier les sonorités qui s’extirperont des écouteurs et qui prendront vite dans les mouvements maîtrisés de son ami. Il n’a aucun doute sur la question.

L'impatience se lit sur le visage du danseur parce qu'il sait d'avance que son ami aura visé juste tout en restant créatif et ne faisant pas ce qu'on ''appelle'' du réchauffé.... Oui on peut dire que ces deux là se sont bien trouvés.... Maddox et Ruben sont très attachés à ce qu'ils font, ce n'est pas un simple passe temps mais belle et bien une passion ce qui les rends même parfois très durs envers eux mêmes appréciant le travail bien fait et ne supportant pas le ''a peu près''....

En soit Maddox se serait beaucoup moins pris la tête en prenant les tubes à succès du moment et en recopiant les chorégraphies des clips vidéos liées à ces fameuses chansons mais hors de question d'en arriver là.... Comme tous danseurs il lui arrivait de s'inspirer des plus grands mais jamais ô grand jamais il ne ferrait pas de plagiat même à petite échelle.... Un artiste digne de ce nom n'en arriverait jamais là.... Le jeune homme n'avait pas une seule seconde envie de tombé dans la facilité.... Ce n'est pas comme ça qu'il en sortirait grand vainqueur alors auyant prendre le temps de créer un ballet totalement inédit....

''Merci.'' dit-il en attrapant les écouteurs avant de les poser sur ses oreilles.

Ce qui est agréable avec ce garçon c'est qu'il n'a jamais jugé Maddox sur ses préférences sexuelles ! Là où d'autres se sont acharnés contre lui Ruben n'en a jamais fait de cas et même si Darling n'a jamais eu besoin de personne pour se défendre il faut tout de même avouer qu'il est plaisant de côtoyer un garçon hétérosexuel qui n'en fait pas de cas.....

Il se lève avant de retourner au centre de la salle et se décide enfin à appuyer sur le bouton Play de l'IPod de son ami, ses yeux se ferment automatiquement. Sa tête bouge doucement, un sourire apparaît sur son visage, se sont ensuite ses bras qui se réveillent puis ses jambes, ses yeux s'ouvrent à nouveau.... Sans surprise, Ruben a visé juste...

''C'est de la bombe'' finit-il par lâcher tout en continuant de danser... Maddox était comme habité si bien qu'il termina cette chorégraphie improvisée à la toute fin du morceau comme quoi le travail de son ami l'avait inspiré... Il se jeta d'ailleurs dans les bras de ce dernier pour l'en remercier... ''T'es un génie mec...'' Oui Maddox était un garçon tactile mais surtout un garçon ''entier'', son comportement venait d'ailleurs d'en témoigner.

Maddox se relève de leur emplacement avec le précieux sésame à la main et retrouve le centre du studio de danse. Son anticipation est perceptible dans la manière dont ses muscles se tendent. Ruben apprécie la confiance que son ami lui a octroyé sur ce projet. Il a beau être confiant en ses capacités, il n’en reste pas moins grisé à l’idée d’obtenir la validation de son ami. Il a envie que cela lui plaise, que la mélodie l’habite et l’inspire. Son cœur bat la chamade dans sa poitrine lorsque son ami presse sur le bouton play de son Ipod. Ruben sans les entendre, entonne les différentes notes de ce morceau qu’il connait par cœur. Il y a passé tant d’heures que la mélodie s’est ancrée dans son esprit et l’habite également. Du bout des doigts, il retranscrit les notes sur un clavier virtuel, le piano ayant une résonance toute particulière dans son âme de musicien. Il se redresse pour admirer les mouvements amples et agiles de son ami, qui improvise en fonction de ce que les notes lui inspirent. Les pas de danse se multiplient et un sourire enchanté vient orner ses lippes lorsque son ami finit par commenter sa composition. Le compliment lui va droit au cœur est amplifié par le silence qui règne dans la pièce et qui est seulement troublé par les sons sourds qu’émettent leurs pieds sur le parquet et les sauts qu’exécutent son ami. Les minutes s’égrènent et la mélodie touchent à sa fin. La danse improvisée est belle et il ne doute pas que le résultat final sera d’autant soigné après des heures de réflexion menée dans cette pièce. Il ne doute pas de la montée d’adrénaline qui a pris vie au sein de l’échine de son ami. Elle est relative à une passion qui les consomme tous les deux et qui est nécessaire pour leur inspiration. Il réceptionne sans surprise son ami dans ses bras dans une étreinte solide. Sa peau luisante de sueur vient retrouver le contact de son T-shirt. L’odeur dégagée par son ami est puissante, nullement déplaisante, mais il ne s’y attarde pas plus. Un rire amusé s’extirpe naturellement de ses commissures lorsque son ami lui attribue ce qualificatif qui lui fait grandement plaisir. « Je sais, je sais… » Il plaisante en venant donner un coup de main solide sur son épaule alors qu’ils s’éloignent l’un de l’autre. Un sourire taquin ourle ses commissures alors qu’il vient ajouter. « Je suis très fier qu’il te plaise. Si jamais à un moment, tu as besoin que je modifie certains accords. Va te faire foutre, OK ? » Il déclare en venant le montrer du doigt. Sa menace est fausse puisqu’il accepte la critique si elle est légitime. Il ponctue son propos par un clin d’œil alors que son ami lui tend son Ipod. « Il faudra que tu me files ton lecteur pour que je te file le morceau. En tout cas, j’ai beaucoup aimé ce que tu as improvisé. Je suis sûr qu’une fois finalisé, cela va être de la bombe. » Il fait référence au compliment de son ami dans un sourire complice.

Son doigt d’honneur vient naturellement se relever à la remarque de son ami lorsque ce dernier le charrie sur son morceau. Il sait pertinemment qu’il plaisante, ce qui explique que son sourire ne se désemplie pas. Ce geste n’a rien d’offensant. Il est bon enfant entre les deux amis qui se respectent énormément. « Toi aussi. » Il déclare en riant avec plaisir à l’étreinte de son ami. Les étreintes sont chaleureuses entre les deux amis particulièrement tactiles. Elles font partie intégrale de leur relation amicale. La proposition de son ami lui arrache un sourire amusé. Il apprécie énormément l’enthousiasme de son ami. Ruben ne voit aucun inconvénient à le suivre dans ses projets artistiques. Il aime composer de la musique pour permettre à son ami de la faire vivre. Ils ont une belle dynamique que le pianiste affectionne tout particulièrement. Il grimage d’une manière comique à la proposition de son ami. « On vaut mieux que ça, Mad ! Pitié, pas un nom de duo qui parleraient qu’à faire crier des midinettes. » Il roule des yeux dans un sourire en coin, mais il n’est pas contre l’idée de tenter l’émission dont il parle. Il a du voir quelques épisodes ces derniers mois, mais il est vrai qu’il regarde peu la télévision, tant il passe ses heures libres à s’exercer ou à composer. « Ecoute, on peut voir où sont les prochaines auditions et on se trouve un nom. Je suis partant pour l’idée. C’est toi qui vas faire les ¾ du boulot. Moi, j’aurai juste pour mission de sublimer ta chorégraphie avec mes magnifiques compositions. » Il lui indique alors qu’ils se dirigent vers les vestiaires. Ils ne sont pas forcément pudiques et le brun n’est jamais contre l’idée de se rincer discrètement l’œil sur le corps de son ami. Après tout, il est beau, c’est un fait. Cela fait plusieurs mois que Ruben a embrasé sa véritable sexualité avec son amant, ce magnifique joueur de basket-ball. Un secret qu’il ne divulgue à personne et qui a le mérite de le détourner de l’attrait conséquent qu’il a développé pour le meilleur ami de sa mère, Björn. « Partant pour la bière. Je t’accompagne pour pas rester comme un con dans la salle de danse, pas pour ton beau petit cul. » Il déclare en venant gentiment glisser un compliment sur le cul rebondi de son ami. Maddox n’est fait que de muscles. De très beaux muscles et même s’il n’affiche pas encore son homosexualité comme son ami peut le faire, il a appris à accepter que la beauté puisse être aussi masculine. Son ami est un beau spécimen dans le domaine. Défait de son débardeur qu’il use pour s’essuyer le visage, ils pénètrent dans la salle de bain où Ruben vient sagement prendre place sur le banc qui s’y trouve. « Allez file sous la douche, Mad ! Je suis à la bonne place pour me rincer l’œil. » Il déclare dans une voix amusée alors qu’un rire vient s’épancher hors de ses lippes. Il n’est pas sérieux, même si son regard risque par inadvertance de se poser sur le corps athlétique de son ami comme il peut le faire avec certains de ses camarades. Un réflexe naturel, incité par la curiosité, mais également les hormones en ébullition. Il n’y a rien de mal. Il attrape son Ipod simplement dans ses oreilles avant de lancer la musique. « En t’attendant, je vais essayer de réfléchir à un nom pour notre duo. » Il lui fait un clin d’œil avec ce sourire charmeur qui lui colle à la peau. Il est fort à parier qu’il va se perdre dans la musique et pianoter sur ses doigts les merveilleux morceaux qui bercent son esprit, comme il a l’habitude de le faire depuis qu’il a six ans. Le temps passe divinement mieux en musique.

Il est très intéressé par la proposition faite par son meilleur ami qui l’entraine dans un projet fou, mais qui saura les mettre la pression et se dépasser comme ils aiment résolument le faire. Il sourit de manière amusée par les propos de son ami qui s’efforce de revenir sur les siens pour lui mettre un bon coup de pied au cul, même si ce dernier n’a pas saisi l’importance qu’il apporte également à la musique dans leur duo. Il s’est mal exprimé, mais Ruben ne s’en formalise pas. « Tu as raison. Puis c’est la musique qui inspire le danseur. Fort heureusement, tu as le meilleur compositeur comme partenaire, alors tu peux faire que de la tuerie, Mad’ ! » Il lui indique dans un sourire franc alors qu’ils prennent le chemin des vestiaires. Le sujet divague sur des conneries usuelles qu’ils s’affublent en permanence, comme deux gamins. L’humeur graveleux est une institution entre eux. « Sinon les chevilles vont bien de ton côté ? Elles ne souffrent pas de gonflements aigus ? » Il questionnaire dans un ton moqueur alors qu’il vient prendre place sur le banc situé proche du casier de son ami qui ne manque de se dévêtir sous son regard. Concentré sur son action de mettre des écouteurs dans ses oreilles, il se retrouve devant le corps nu de son ami qui s’élance vers les douches. Le corps est séduisant, il faut bien l’avoue, tout aussi délicieux que celui de son petit ami, s’il peut le nommer ainsi. Peut-être plus ou moins, il ne saurait le dire. Ruben n’est pas du genre à courir deux lièvres à la fois et de toute façon, Maddox est son ami, pas un corps qu’il veut voir plier sous ses doigts dans une étreinte lascive. La musique dans les oreilles, il se laisse porter par la musique, s’efforçant de de se concentrer sur la mission qu’il s’est donné, mais son regard s’égare sur le mouvement empreint de virilité de son ami. Sa voix se fait connaitre au-dessus de la musique et lui arrache un rire franc. « Si tu savais la trique que tu me donnes. Je vais l’avoir jusqu’à que je rendre chez moi et me branle en pensant à toi, beau Mad. » Il insiste sur son diminutif alors qu’un sourire mesquin ourle ses lippes. Il profite de la beauté de ses muscles, mais ne ressent pas de désir à proprement parlé. C’est un bel homme. Il l’a toujours été. C’est juste un fait. Il finit par se laisser happer par la musique et les minutes défilent jusqu’à que son ami revienne vers lui pour s’habiller. Il arrête donc son introspection pour le suivre jusqu’au bar du campus. « Pas de soucis. » Il lui indique en venant récupérer sa besace alors qu’ils prennent la direction de leur nouvelle destination. Ils prennent rapidement place à une table après avoir récupéré leur commande. Ruben se contente de rouler des yeux à la pique taquine de son ami. « Va chier. Ne m’en parle pas. Elle est collante avec ses sous-entendus. Elle ne pige pas qu’elle n’a pas ce qu’il faut entre les jambes. » Il déclare avec cette franchise qu’il n’a pas pu retenir dans sa réplique amusée. Il se rend compte de l’aveu qu’il vient de formuler, mais ne cherche pas à le retirer. Il laisse le soin à Maddox d’en faire ce qu’il veut alors qu’il le contre-attaque. « Et toi ? Toujours ce minet dans tes draps ? » Il déclare en faisant référence au dernier mec avec qui il l’avait croisé lors d’une soirée au lycée. La réputation de son meilleur-ami n’est plus à vérifier. Il ne l’a pas encore vu en couple pour le moment. Peut-être que ça changera ? Qui sait.

''Mes chevilles ? Non ca va.... Merci de t'en inquiéter au passage. '' Maddox a toujours fait en sorte d'avoir le mot pour rire... Vous ne l'entendrez que très rarement se plaindre de telle ou telle chose.... C'est un garçon qui s'efforce de positiver chaque jour que Dieu fait estimant que pour chaque problème existe une solution. L'humour tenait également une place dès plus importante dans son quotidien, il y avait suffisamment d'horreur sur terre pour ne pas avoir à tirer la gueule à longueur de journées... Maddox rigolait donc de tout souvent de rien et ça lui allait bien comme ça.... Heureusement que son ami est réceptif à ce genre d'humour et qu'il ne s'en trouvait pas choqué.... ''Arrêtes tu commences limite à m'exciter'' ajouta t'il en explosant de rire. Encore une fois, ça faisait beaucoup de bien de pouvoir rire de tout et n'importe quoi sans avoir à se soucier de comment pouvait être prit telle ou telle chose... Ruben non plus ne se prenait pas la tête et c'est sans doute pour cette simple et bonne raison que les deux garçons s'entendaient si bien.
Attablés, Maddox n'allait pas se priver de charrier à nouveau son meilleur-ami. Faut dire que le musicien tendait le bâton pour se faire battre... Impossible pour Darling de ne pas rebondir sur les dernières paroles de celui qui se tenait face à lui. ''Ah mais si c'est ça on peut sûrement s'arranger... Je veux dire par là que si la demoiselle te plaît et qu'il lui manque juste une bite pour te satisfaire on peut toujours investir dans un god-ceinture.... Il parait que ça fait des miracles.. Un peu de lubrifiant et l'affaire est dans le sac.'' Évidemment, Maddox ne peut s’empêcher d'éclater de rire. La question de son ami à laquelle il s'attendait lui permet de se calmer.... C'est sur qu'a aujourd'hui, le jeune homme est réputé pour enchaîner les histoires sans lendemain... On ne va pas dire qu'il enchaîne les conquêtes mais il est vrai que ses histoires de cœur ne durent jamais bien longtemps ''Si tu parles de Dylan ouai on est toujours ensemble mais bon plus pour très longtemps..... J'sais pas trop.... Je le sens pas.... On s'amuse bien, on passe de bons moments mais quand il est pas là je ressens pas forcément le manque.... Tu vois ce que je veux dire.... J'ai pas envie qu'il s'attache pour rien.''

Il se serait bien passé de parler de Brittany. Il n’a rien contre elle, et ce même si elle est le sujet de ses plaisanteries actuelles. Il n’y a pas clairement de moqueries de sa part. Il n’envisageait pas de dire ce genre de propos s’il savait qu’elle était dans les environs ou même un de ses amis. D’ailleurs, il ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil pour s’en assurer. Il n’a pas envie de blesser quelqu’un alors qu’il s’agit juste de plaisanteries de sa part. Comme il lui arrive parfois de se dire qu’il peut être un véritable chieur pour son entourage en riant, même si c’est un fait. La pauvre Britany souffre d’acné et joue encore à des jouets qui appartiennent à l’enfance. Ce sont des faits, même s’ils détournent ces faits comme des tues l’amour. La seule vérité est que Britany appartient à un sexe qui ne l’attire pas. Il ne l’a pas encore avoué, fait ouvertement son coming-out, mais c’est juste sa réalité. Il aime les hommes, les corps sveltes et masculins. Il aime la fermeté d’un corps sculpté dans la roche contre la sienne. La virilité qui se dégage d’un corps à corps. Chose qu’il n’a pas avec les femmes. Il a bien essayé avec sa première petite amie, mais cela avait été un échec. Il manque de recracher sa boisson sous les taquineries de son ami qui lui arrache un rire franc. « Va te faire foutre Darling. » Il lâche avec bonhommie en roulant des yeux. Que répondre à cela ? « C’est mort. N’envisage même pas de lui en parler, ce n’est pas mon genre. » Il le menace de son regard brillant de malice. « Pour ta gouverne, je préfère baiser qu’être baisé… Ce qui n’est pas le cas de tout le monde » Il réplique dans un coup de bluff, juste pour rendre l’appareil à son meilleur ami. Il ponctue ses propos par un joli doigt d’honneur soigné avant de reprendre une gorgée de son verre. Il incite son ami a passer à la casserole, n’hésitant pas à utiliser un ton mesquin, juste pour le plaisir de le charrier. « Oui, je pense effectivement que c’est la meilleure chose à faire. Surtout si tu sens qu’il s’attache. Tu es déjà un bourreau de cœur sans cela. » Il ponctue ses propos par un clin d’œil avant de lâcher un rire, fier de sa connerie. « Si tu romps rapidement, tu passeras moins pour un sans cœur. Ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre. Je ne pensais pas que les minets étaient ton genre. D’ailleurs, vu qu’on est dans les confidences. Quel est ton genre, Mad’ ? » Il murmure comme pour être mis dans la confidence. Il pousse même le jeu en venant rapprocher sa chaise de la sienne, comme si c’était un secret défense avec cette expression mutine et enfantine sur le visage. Ce qui amuse comme agace son entourage la plupart du temps.

Oui Maddox n'avait pas relevé THE INFO n'ayant pas envie de mettre son meilleur ami mal à l'aise et puis sans parler de ça était-ce vraiment utile de pointer du doigt la sexualité d'une personne ? Maddox en avait un peu ras le bol de voir que la société prenait un malin plaisir à mettre des gens dans des cases et à coller des étiquettes à tout va.... Ruben préférait aussi les garçons ? Et bien tant mieux pour lui et tant mieux pour eux, ils pourraient de cette façon comparer leurs expériences.... Bien évidemment que Darling reviendrait sur le sujet mais plus tard et pas en mode ''ah mais t'es gay toi aussi ?!!'' Non, Maddox allait la jouer beaucoup plus fine.

''Bon ok ! Dommage pour elle..... La pauvre, elle perd encore une chance de dire adieu à sa virginité avant ses 18 printemps.... Va vraiment falloir qu'on s'occupe de son cas.... On devrait peut etre lui payer une pute homme... Un pute ça doit bien exister.'' lanca t'il en rigolant de nouveau. Oui, Maddox aimait se moquer de la pauvre Brittany parce qu'on ne pouvait pas faire autrement une fois qu'on la connaissait mais à coté de ça ce n'était pas le genre de garçons à faire ça devant elle ou à lui faire des crasses sous prétextes qu'elle était la ''looser'' du lycée.... Au contraire, Maddox aimait justement aider les ''plus faibles''. Là s'il se moquait c'est parce qu'il était avec Ruben tout simplement.

De nouveau, Ruben lui faisait quelques confidences ! Adoptant un sourire des plus malicieux il ne tarda pas à ajouter : ''Ah oui ?! Vraiment ?! C'est très intéressant ça.... C'est qu'on en apprend beaucoup aujourd'hui... Ca me plait bien en tout cas.'' L'éternelle question de savoir quel rôle on préférait endosser dans un rapport homosexuel... Actif ? Passif ? Dominant ? Dominé ? Pour Maddox ça dépendait beaucoup du mec avec qui il partageait ce genre de moment mais en général et à l'inverse du musicien, Darling appréciait les plaquages virils..... Disons qu'il appréciait quand son partenaire se montrait un peu autoritaire.

Il se contenta d'hocher la tête lorsque le musicien lui donna raison quant à son envie de rompre avec ce fameux garçon. ''Mon genre ? Ben c'est toi mon genre et vu que maintenant je suis au courant de ton petit secret fallait bien que je t'avoue le mien.'' Qui aime bien châtie bien non ? Le danseur s'en donnait en tout cas à cœur joie. ''Plus sérieusement j'en sais trop rien... J'ai peut-être une préférence pour les bruns et si tu rajoutes l'option barbe clairement tu gagnes 50 points...'' Il ne pouvait pas s’empêcher de dire des conneries. ''Après tu sais je marche au feeling... Je crois que j'ai besoin de sentir que le mec peut m'échapper à tout moment... Je veux dire que quand c'est trop facile, trop rapide ça me plait pas vraiment.... Et j'ai besoin d'un vrai mec... Genre le bucheron qui va te fabriquer une table pour 6 personnes avec 3 morceaux de bois en 5minutes.''

Il est vrai que Brittany est doutée de peu de charmes. Elle faisait partie de ces personnalités à part, qui parvenait à se faire connaître alors qu’elles ne possédaient peu d’attraits. Du moins, pas ceux qu’on recherche naturellement chez les gens, surtout à leurs âges. En vrai, aucun des deux jeunes ne connaissaient cette demoiselle et l’Hispanique n’en avait absolument pas l’intention. Elle était juste une de ces donzelles qui lui tournent autour et qui s’efforcent de le charmer, sans y parvenir. Il prenait cela avec humour avec ses amis et potes, car que pouvait-il faire d’autres ? S’énerver ? Ce n’était pas trop son genre. Il ne faisait rien de mal en se moquant un peu de cette demoiselle, surtout avec Maddox. « On appelle ça un gigolo, il me semble. » Il lance dans le ton de la conversation. « Tu devrais le savoir. Ce n’est pas avec ce genre d’hommes que tu as perdu ta virginité ? » Il le taquine dans un sourire malicieux, fier de sa réplique cinglante. Une manière de charrier son ami plus qu’autre chose puisqu’il connaissait parfaitement la vérité. La vengeance de son ami ne se fait pas attendre et lui arrache un sourire en coin. Il se contente de hausser les épaules en s’installant plus confortablement dans sa chaise pour masquer son léger inconfort. Il se rend compte qu’il a abordé son homosexualité devant son ami sans mettre de gants. Sans cette petite remarque espiègle, sans doute ne l’aurait-il réellement perçu que bien plus tard. Sans doute que je le vis mieux qu’auparavant. De là à l’avouer publiquement ? Non, pas encore. Il espérait que Maddox resterait discret à ce sujet, mais il lui faisait confiance. « Pourquoi, tu as envie de passer sous mon corps ? » Il asticote à son tour en venant hausser un de ses sourcils. « Cela peut se négocier. Pour toi, Darling, je suis disposé à me sacrifier. » Il joue avec son nom de famille comme s’il s’agissait d’un mot doux susurré à un amant. Son regard brille de cette malice qui lui colle à la peau. Ils plaisantent assurément et ils en viennent finalement à parler de l’amant de son soumis et de son désir de rompre avec. Cela semble être la meilleure solution à prendre et il en vient à réclamer des confidences sous le ton de l’humour. Un rire s’épanche hors de ses lippes à la réplique de son ami. « Je suis le genre de tout le monde, on le sait bien. Et encore, tu ne sais pas tout. » Il le taquine de nouveau, résolument lancée dans une bataille de celui qui vannera le plus l’autre. Rien de sérieux dans leurs propos, si ce n’est cette envie de clouer le bec à l’autre comme deux gamins. Ce qu’ils sont quand ils se retrouvent ensemble. « Oh je vais me faire pousser la barbe alors. » Il indique en venant hausser un sourcil et un sourire en coin comme s’il allait sérieusement le faire pour séduire son ami. Il finit par éclater de rire à la dernière réplique de son ami. Le genre bucheron ? Il se visualise l’image et la juxtapose avec celle de son ami. « Je serai curieux de voir la tronche de ton bucheron. Genre ours mal léché ? » Il le taquine de cette voix qui contient difficilement son amusement. « Mais oui, le feeling est l’essentiel. Si tu ne le ressens pas, même s’il a un corps de rêve, ça va s’arrêter à juste un coup une fois et puis c’est tout. » Il conclut dans une voix plus sérieuse. « Je ne saurai te dire quel genre serait le mien. » Il ajoute en venant porter son verre à ses lèvres. « Enfin si, j’en ai un, mais il est inaccessible. » Il déclare avec sincérité alors que les traits de l’ami proche de sa mère viennent s’immiscer dans ses pensées. Björn, son premier fantasme, celui qui a éveillé pour la première fois ses pulsions sexuelles. Celui dont la voix chantante continue de lui arracher des frisons et des désirs inavouables. Seulement, il est gay en plus d’être inaccessible du fait de son âge, mais également de son propre statut. Il est en couple même si sa relation est cachée avec une terminale au fond de son placard pour s’accrocher à sa bourse d’étude et son rêve de devenir basketteur. Si tout le monde savait ce que le futur prodige du basket aimait ce que lui fais… Un sourire mystérieux ourle ses lippes comme pour provoquer son ami.

Clairement Maddox passait un excellent moment en compagnie de son meilleur ami... Bien qu'il ne s'invente jamais un rôle et qu'il soit très rarement dans la retenue, Ruben avait le chance (ou la malchance) de voir Maddox tel qu'il était dans le sens où le danseur ne se retenait pas de faire ou de dire quoi que ce soit quand il se trouvait en sa compagnie.... ''De quoi ?! Jamais je débourserai un centime pour baiser par contre l'inverse..... Il parait que ça gagne bien.... Et vu que la PS4 sort bientôt je me dis qu'il y a peut etre un petit truc à faire avec tout ça...'' ajouta t'il très sérieusement avant d'exploser de rire. Non, Maddox se respectait trop lui et son corps pour en arriver à faire ce genre de choses.... A la limite accompagner des hommes ou des femmes à un diner ou une réception pourquoi pas mais jamais il ne proposerait ses services sexuelles pour de l'argent.

''Me le dit pas deux fois.... Rien que de t'imaginer au dessus de moi avec ta future barbe qui viendrait me caresser le torse... Ton cul musclé et tes petits abdos qui commencent à vraiment se dessiner.. Whoooo... j'en mouillerai presque mon pantalon.'' Ils rigolent un peu trip beaucoup trop si bien que plusieurs regards se braquent sur eux dont celle d'une petite vieille qui semble choquée par ce qu'elle entend.... Maddox ne tarde pas à lui adresser un franc sourire avant de prendre la main de Ruben comme pour montrer qu'ils étaient ensemble.... ''Tu veux notre photo ? Ca t'excites ?!'' La dame aux cheveux gris marmonne un truc incompréhensible et finir par partir. Ce genre de comportement le met hors de lui d'où ce besoin de provoquer légèrement.

Plaisanteries mises de cotées, les deux amis abordent avec un peu plus de sérieux (même si ce n'est pas gagné) leur vision de l'homme et de l'histoire d'amour parfaite.... Parait-il que l'espoir fait vivre alors pourquoi n'auraient-ils pas le droit de rêver un petit peu ? Finalement la conversation s'annonce un peu plus ''grave'' que prévue... ''Comment ça.... Soit tu m'en as trop dit soit pas assez mais tu peux me laisser en suspense comme ça.... C'est encore pire que la fin de saison 3 de LOST.'' Darling ne peut s’empêcher de faire le pitre à nouveau histoire de dédramatiser un peu le truc mais il a pleinement conscience que ce que vient de lui confier Ruben semble important pour lui.... ''Il est plus vieux que toi ? Il habite dans un autre pays ? Non attends... Il est en prison pour avoir voler des oranges ? Ouai t'as dit inaccessible c'est surement ça.... Ca peut etre sexy un détenu.... Ca me plait bien moi.''

Leur discussion n’a ni queue ni tête, mais c’est cela qui la rend si plaisante. Ils ne se prennent pas au sérieux et leur humeur vache semble s’adapter parfaitement au caractère de l’autre. Leur amitié s’est tisée sur cette aisance à rire de tout sans tabou et les répliques cinglantes les amusent terriblement. « Si tu veux, je serai ton premier client. Histoire de te faire avoir une réputation dans le domaine » Il déclare en haussant un sourcil avant de rire à sa propre connerie. Il n’est pas un sérieux pour un sou même si leur conversation se berce d’ambiguïté, il n’en est rien en réalité. L’humour salace fait partie de leurs petits jeux. Leurs rires se font plus conséquents tandis que les répliques se verbalisent pour attaquer l’autre avec cette bonhommie qui leur colle à la peau. Ils semblent déranger, mais ne s’en formalisent pas. Ruben n’a jamais ressenti de gêne vis-à-vis de son comportement. Il est tel qu’il est même s’il demeure très introverti concernant les faits qui le concernent intimement. Il n’a pas pour l’habitude de s’afficher et ne sera sans doute jamais de ce genre-là, mais il admire l’aisance que peuvent avoir certains. Maddox ne se laisse pas intimider par le regard désapprobateur d’autrui. Il a cette capabilité de les provoquer tout en restant courtois. Une manière de leur dire d’aller se faire voir sans le faire véritablement. Un moyen de se défendre contre l’idiotie de certains telle que cette vieille femme trop vieille pour accepter la liberté et l’ouverture d’esprit de la jeunesse d’aujourd’hui. Sa fuite ne le surprend guère et cela le rassure. Il craint toujours de tomber sur le genre de personnes qui répondraient franchement aux provocations au point que la situation dérape. Cela ne serait pas une bonne chose. Pourtant malgré toutes ses plaisanteries, certains faits sérieux sont abordés et sans s’en rendre compte, Maddox parvient à lui faire aborder cette idée saugrenue qui s’est logée depuis longtemps dans son esprit. Le genre d’homme qui lui plait. Björn. Cet homme au regard havane si pénétrant qu’on a l’impression qu’il sonde son âme, au corps sculpté sans l’être à l’outrance avec un caractère à la fois droit, mais doux. Un homme qu’il lui rappelle son petit ami sur certains égards, mais sans avoir cette maturité qui rend le norvégien si captivant et désirable pour l’adolescent qu’il est. Forcément, Maddox ne passe pas à côté de l’information qu’il lui donne sans même en prendre conscience. Il s’en veut d’avoir lâché ça, car il connait suffisamment son ami pour le savoir capable de creuser jusqu’à avoir la réponse qu’il attend. Ce qui ne manque pas de se produire rapidement. Il a beau user de l’humour, il sait pertinemment que ses propos ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd et qu’il joue de ses talents de négociateur pour lui soutirer la vérité. Ses paroles lui arrachent un sourire amusé. Il a l’aisance à rendre les choses si simples et c’est ce qui plait au pianiste qui a tendance à se torturer l’esprit quand cela le concerne. « N’importe quoi. Comme si je pouvais être attiré par un hors-la-loi. Navré, mais le style bad boy est plutôt le tien, Darling. » Il lance en susurrant son surnom comme s’il s’agissait d’un mot doux.  « Ce qui explique que je n’ai aucune chance avec toi d’ailleurs. » Il le taquine en venant poursuivre la dégustation de sa boisson. Il laisse planer le suspense par un silence qui lui laisse faire croire qu’il va garder le secret. « Mon fantasme est un dandy… » Un homme qui dégage un tel charisme qu’il me donne envie de me mettre à genoux pour satisfaire ses désirs et lui faire perdre son masque d’élégance. Un homme respectueux qui semble pouvoir prendre soin de ses proches et veilles sur eux sans s’imposer à eux. Il lâche dans un murmure avant de lâcher dans un rire. « Même si je risque d’en devenir un vu le métier qu’il m’attend. Tu crois que je deviens narcissique. » Il lance dans une action d’autodérision pour dissimuler son aveu, ce secret qu’il garde pour lui en temps normal. Il n’a pas envie de se formaliser sur ces confidences. « Comme quoi les contraires s’attirent. » Il indique en les montrant tous les deux du doigt alors qu’il vient terminer sa boisson, résolument plus léger.