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Come with me | Ft. Phet McCoy

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Phet McCoy
Phet McCoy
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Phet McCoy
https://glitter-in-the-air.forumactif.com/t4517-a-flower-that-was-definitely-wilted-phet-mccoy
• âge : 22
• pronom : He/Them
• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
• avatar : Ten Chittaphon Leechaiyapornkul
• crédits : WILD HEART. (ava), solosands (signa), StrangeHell (icons), Hanatsuki (crackship)
• messages : 508
• date de naissance : 01/12/2001
Phet McCoy
Come with me | Ft. Phet McCoy
Ven 24 Juil - 1:16
Come with me ft. Minhyuk Kawasaki
Sourire. Comment faisait-il pour toujours le faire sourire ? Il ne voulait plus que cela. Sourire. Lui promettre la lune, l’océan, ou tout l’or du monde, de ça, Phet s’en fichait bien. Lui, il veut continuer de sourire à ce qu’il lui dit. Etre niais, ricaner légèrement devant son visage si expressif, l’embrasser sur la joue en lui disait que ce n’est rien. Oui, il aimerait. Il souhaite pouvoir vivre cela encore un peu plus longtemps. Il y a un mot pour décrire cette phase de la relation. La phase où plus rien ne compte. A par l’autre. Oui, il y a un mot. « Honey moon ». N’est-ce pas cela ? Tout contre lui, dans l’obscurité relative du salon, sa chaleur contre la sienne et un souffle encore un peu désordonné. Un sentiment poussant doucement dans sa poitrine, tel des fleurs se libérant entre ses côtes. Il prit une petite inspiration, ressentant au creux de ses reins, cette douleur familière et pourtant qu’il avait oublié. Elle était légère, quasiment gentille, contrairement aux autres fois. Alors, le McCoy se recale un peu mieux contre le Kawasaki. Il loge son nez contre lui, garde ses yeux sur son visage. Il n’a pas sommeil. Il aimerait juste pouvoir rester comme ça, à l’observer. Oui, le regarder. Même s’il ne voit pas grand-chose. Et que sa vue est sans doute brouiller par l’amour. Phet sait comment le faire craquer maintenant. Minhyuk, Minhyuk, Minhyuk. Un prénom qui restera gravé dans le cœur en épine de Phet.

La sensation molletonnée du plaid sur eux le fait légèrement et discrètement frissonner. Il y a quelques heures encore, il était en train de fixer l’obscurité, attendant son anniversaire sans aucune gaité. Maintenant, il savait qu’un anniversaire n’était pas juste un moment à passer comme les autres. Le jour de sa naissance, c’est quelque chose de spécial. On te remercie et te félicite d’être en vie. Parce que c’est un exploit, d’être vivant. D’avoir les pieds sur terre, de marcher, de respirer, de lever les yeux vers le ciel, de compter et d’apprendre, de s’envoler de ses propres ailes et de découvrir l’inconnu. De se battre pour ses pensées, ses convictions, de croire en l’amour et de le vivre. Vivre oui, désespérément. Là où d’autres ne voient pas la bénédiction d’un cœur qui pulse normalement dans leur corps. Phet ferme doucement les yeux, l’écoutant lui chuchoter qu’il ferait tout pour lui aujourd’hui. Il aurait aimé être avec ses amis. Mais il ne veut pas être avec quelqu’un d’autre que Min aussi. Il veut aller manger une glace dans un parc. Mais une glace en hiver, même sur la côte californienne, c’est étrange. Il prend donc le temps de réfléchir. Parce qu’il ne veut pas se rater. Et même s’il se trompe, il sait qu’il passera une journée merveilleuse, car elle est avec Minhyuk.

« Ce que je veux, répète-il doucement. Je… J’ai toujours… J’ai toujours voulu aller voir le jardin botanique. »

« UCLA Mildred E. Mathias Botanical Garden » situé à l'angle sud-est de l'université de Californie, campus de Los Angeles. Il n’y était qu’une fois, pour une sortie scolaire en primaire, dont il n’a aucun souvenir. Sans doute était-il trop dans le mal pour pouvoir se rappeler de quoique se soit. Mais il voulait y retourner. Parce qu’il aimait les fleurs et aussi. Parce que le début de l’hiver californien était beau à observer sur les parterres de fleurs. Son regard se relève vers Min, rencontrant ses yeux qui n’ont pas semblé le quitter un seul instant. Son cœur rate un battement et encore une fois, il se demande si cela va durer éternellement. S’il va toujours perdre ses moyens en sa présence. Et ses oreilles se teignent soudainement, devenant écarlate à l’entente de ses mots d’amour. Il pourrait passer la soirée à l’écouter les lui répéter en boucle. Sa voix, toujours la sienne, contre le creux de son corps. Toujours et encore, ses mots débordants de sens. Toujours, toujours, toujours. Pour toujours.

« Moi aussi, répond-t-il en se redressant doucement, allant doucement l’embrasser de nouveau. Moi aussi je t’aime. »

Il n’a définitivement pas sommeil. Il n’aura pas dormi de la nuit, il aura couru pour être avec lui. Mais il n’a pas sommeil. D’ailleurs, ils ont même un gâteau à finir, non ? Et c’est précisément à ce moment-là qu’un bruit de chut provenant de la table se fait entendre. Phet se redresse, tentant de voir ce qu’il se passe, avant de rire légèrement. Dean, bien sûr. Qui d’autre que le petit dragon pourrait faire ce genre de stupidité dans un moment pareil ? Offrant un dernier petit bisou sur le coin de la bouche de Min, le plus jeune se relève, attrapant son sweatshirt pour se couvrir un tout petit peu. Il sait qu’il coupe totalement l’ambiance. Mais pour la sécurité de la vaisselle de Minhyuk, il se doit d’aller arrêter leur petit monstre. Il le trouve donc, le nez dans le dessert, le museau couvert de crème et ses yeux flamboyants qui le regardent comme s’il venait de faire la découverte du siècle. Utilisant sa manche avec tendresse, Phet lui retira les traces de sucre sur sa tête, avant de le pendre délicatement dans ses mains, le calant contre son torse en soupirant doucement. Et évidemment, la créature des sorcières se met à ronronner, vibrant quasiment comme un téléphone contre le jeune homme.

Finalement, Phet revint vers Min, maintenant toujours la mini-bouillote contre lui, mais amenant en plus, la part du gâteau laissée à l’abandonner quelques instants plutôt. Se réinstallant tout contre lui, calant Dean sur lui, il lui tend le dessert, souriant tendrement en l’observant, l’incitant à en prendre un bout. Et lui-même vint du bout des doigts s’en saisir d’un morceau pour le glisser entre ses lèvres. Le sucre fondant doucement sur sa langue et la sensation d’être entouré de toutes les personnes qui lui sont chers le rendent encore plus mou. Il se liquéfie sur place d’ailleurs. Alors c’est ça, avoir une famille, apparemment. Pouvait-il se douter qu’il en aurait une un jour ? Il était au plus bas il y a si peu de temps. Remonter ainsi semblait irréel. Le pouvoir de l’amour pour beaucoup. Et pourquoi pas ? Il y a tellement de jolies choses avec l’amour. Rendons-lui son mérite. A l’heure de maintenant, il est dit que l’amour, le vrai, le fort et le puissant, le véritable, n’existe pas. C’est faux. Car toutes les formes d’amour se valent. Et Phet a trouvé la sienne en choisissant sa famille. Aimer Minhyuk. Etre avec lui. Pouvoir, tous les jours, se réveiller en l’ayant dans ses bras. Une famille, une vraie. Et un cœur au bord de l’implosion.

« C’est ça alors… avoir un anniversaire heureux ? » demande-t-il en se lovant un peu plus contre lui, continuant de grignoter son gâteau.

Question idiote oui. Mais il n’en sait rien lui. De son premier anniversaire à celui de ses dix-sept ans, il n’a connu qu’une carte en cadeau, à peine une bougie. Une fois, sa mère lui avait fait un gâteau et un cadeau. Pour sa dixième année si ses souvenirs sont bons. Et, il se souvient aussi que le jouet avait été jeté par la fenêtre, éclater en morceau sur le trottoir, parce qu’ « il faisait trop de bruits ». Ensuite, les anniversaires n’avaient été que ceux des jumeaux. Mais là. Cette fois, c’est son anniversaire à lui. Et il est heureux, cet anniversaire. Et il est rempli d’amour, cet anniversaire. Parce qu’il est avec l’être qu’il aime.
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• âge : 23
• pronom : he/his
• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
• avatar : Kang Yu Chan
• crédits : unravel (vava)
• messages : 498
• date de naissance : 02/08/2000
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Come with me | Ft. Phet McCoy
Mar 4 Aoû - 22:03

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Douceur extrême, à ceux qui se prélassaient sous ces contacts de peaux chaleureux, ses doigts venaient doucement tracer des cercles sur celle du plus jeune. Il avait du mal à se faire à l'idée, qu'il allait pouvoir le voir tous les jours. Sans doute était-ce ce que l'on pouvait appeler être heureux. Mais dans tous les cas, il voulait que cette journée soit inoubliable, pour le noiraud. Pas dans le sens où ils allaient faire des choses extraordinaires, mais plutôt où il pouvait le rendre heureux, du mieux qu'il pouvait. Et sans doute que pour les quelques heures qu'ils leur restaient, ils pouvaient se reposer ainsi, sans bouger, juste l'un contre l'autre, avant d'entamer cette journée si spéciale. C'était peut-être le mieux à faire en réalité, surtout s'ils voulaient faire tout ce qu'ils voulaient. Alors il lui avait demandé, évidemment, voulant le suivre partout de toute manière. Et sa réponse ne l'avait pas déçu, comme toujours. Il n'avait jamais pensé à aller là-bas, surtout qu'il ne savait que très vaguement de ce dont il s'agissait.

"Le jardin botanique ? Faisons ça alors ! J'y suis jamais allé en plus." qu'il se mit à sourire, yeux pétillant alors que ses doigts passèrent de nouveau dans les doux cheveux du plus jeune.

Et c'était l'une des choses qu'il appréciait en étant avec lui, en plus de pouvoir le voir sourire. Il en découvrait de plus en plus, à chaque minute qui passait. C'était bien le seul, Phet, à lui donner envie de lire un bouquin d'ailleurs. Grand exploit donc il pouvait être fier. Il n'y connaissait rien, lui, en botanique, ni même en fleur, et encore moins en végétation, mais si cela faisait plaisir au plus jeune, sans doute que ce serait des plus amusant avec lui. En tout cas, il y croyait, car il était prêt à aller n'importe où du moment que cela lui plaisait. Et leurs yeux se rencontrèrent, alors qu'il n'avait pas cessé de l'observer de ses pupilles enflammées. Il ne les lâcherait pour rien au monde, ces globes célestes qui le faisaient se noyer sans pouvoir se rattraper. Sentiments de brûler complètement, petit à petit en face de lui, sa peau douce contre la sienne incandescente. Il avait l'impression que tout leurs êtres étaient en harmonie, que tout s'assemblait si bien. Le roux ne croyait pas au destin, faire les choses de lui même, les accomplir du mieux qu'il pouvait. Et sans doute que succomber au plus jeune avait été une chose inévitable. Quelque chose qu'il n'avait tout simplement pas pu éviter. Phalanges effleurant alors timidement ses pommettes, tandis que son visage plongé dans le noir esquissa un léger sourire, sous ces mots tendres qu'ils s'échangeaient, il répondit doucement à son baiser, du bout des lèvres.

Et sursaut, pour celui qui avait peur des choses invisibles et petites, bruit de chute provenant d'à côté. Phet à l'alerte, qui se redressa alors que lui tourna la tête, il ne comprit pas réellement tout de suite pourquoi le plus jeune se mit à rire si adorablement. Et il n'avait pas à chercher très loin en réalité, pour voir le démon de l'appartement montrer sa truffe. Léger bisou, alors qu'il observa Phet se rhabiller un peu, rougissant en le trouvant si mignon. Ce n'était sans doute pas légal, alors que ses yeux naviguaient rapidement sur ses jambes si pales. Et la suite il ne la comprit pas vraiment, lui qui ne bougea pas du tout. Il fallait dire qu'il savait que la petite famille allait revenir vers lui, alors il les attendait les bras ouvert, venant juste enfiler de nouveau un caleçon pour plus de confort. Poids de nouveau sur lui, alors qu'il se mit à rire tout doucement, ayant l'impression que le gâteau s'étant rajouté à la partie trouvait finalement bien sa place parmi le tableau qui s'affichait à lui. Venant alors doucement grignoter la part, ne quittant pourtant pas des yeux le plus jeune, il se mit à sourire bêtement. C'est qu'il était heureux, lui, entouré de ces deux êtres qu'il aimait le plus au monde. Même si l'un d'entre eux n'était qu'un petit démon et que le second allait finir par décimer son cœur complètement.

Et alors que ses mots effleurèrent doucement ses tympans, le rendant tout chose, il vint doucement caresser la joue du plus jeune, cœur embaumé par tout cet amour qu'il ressentait pour lui. Il pouvait comprendre en réalité l'effet que cela faisait, de passer un vrai anniversaire. Sans doute avait-il réagit ainsi, mais passer un anniversaire avec celui qu'il aimait devait être quelque chose de tellement différent, de tellement beau. Et c'était tout ce qu'il voulait le lui offrir lui, de l'amour. Il avait à en redonner, et c'était tout ce qui comptait. Venant alors le couvrir de baisers, tout doucement et légèrement, comme pour le combler de nouveau avec tout ce qu'il avait à lui offrir.

"J'espère. Tu es heureux, là, tout de suite ? Si c'est le cas...Alors j'imagine que oui." qu'il murmura tout doucement contre lui, tout en l'admirant picorer.

C'est qu'il adorait beaucoup trop le voir ainsi, et que l'admirer était devenu l'une de ses passion favorite. Il était son modèle, celui qui hantait ses pensées, qui illuminait ses jours. D'un faible sourire, il vint caresser la truffe du petit félin qui, posé contre eux, ronronnait, faisant alors comme une musique de fond. Confort beaucoup trop présent, sans doute devrait-il penser à installer une cheminée. Chose à laquelle il pensait si un jour il venait à changer de lieu. Pourtant son âme composait cet appartement tout entier. Sans doute pour cela, qu'il s'y sentait si bien, et qu'il espérait que Phet y trouve sa place à présent. Observant un peu le gâteau diminuer, fermant les yeux sous ce bonheur qui se diffusait encore et encore, sans ne jamais se stopper.

"Tu veux pas te reposer un peu ? Surtout si on bouge tout à l'heure tu sais...?" qu'il soupira un peu, ne voulant plus bouger jusqu'à ce que le jour ne se lève.

Et cela allait être du sport de devoir surveiller le plus vieux en réalité, et de devoir supporter ses questions incessantes qui allait sans doute fuser. Mais cela pouvait aussi se passer beaucoup plus calmement, allant d'un Minhyuk qui fixe son regard sur sa moitié à lui qui le photographie par surprise. Parce qu'il adorait ça, lui, remplir son téléphone et ses galeries de photos plutôt bien prise de Phet. Peut-être était-ce un peu étrange aussi, mais il réunissait deux passions, la photographie et son petit-ami. Niais, mais efficace. Enfin selon lui. Parce que c'était sans doute que son point de vue, même s'il faisait attention à ce que ça ne le dérange pas. Encore et encore. Juste Phet et lui. Jusqu'à se sentir fondre contre lui, jusqu'à caler son souffle sur le sien, et tout simplement resserrer ses bras autour de lui. C'était tout ce dont il avait besoin, tout ce qu'il voulait.


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• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Phet McCoy
Come with me | Ft. Phet McCoy
Jeu 24 Sep - 19:31
Come with me ft. Minhyuk Kawasaki
Il aurait pu se mettre à pleurer. Comme une fontaine, de ses larmes qui coulent sans qu’il ne puisse les retenir. Les émotions le submergeaient, supplantant ses démons qui s’effaçaient l’espace de cette journée. Aucune pensée sombre, aucun goût amer dans la bouche. Ses paupières se fermèrent pour empêcher ses yeux de brûler. La caresse tendre sur son visage, ses bisous, lui marquèrent la peau comme la plus tendre des cicatrices. Ses lèvres se courbèrent en un sourire léger, discret, timide presque. Il voulait lui dire à quel point il était heureux. Mais c’était trop, tellement trop, pour son cœur. Phet avait toujours vécu une vie qu’il considérait banalement horrible. Banale, car il ne vivait pas de soirée en soirée ou de copain en copain, qu’il ne faisait pas de bêtises, qu’il ne bravait pas l’interdit de toutes les lois pour se sentir vivre. Mais horrible, car une fois rentré chez lui, la noirceur des ombres du tableau remplissait tout l’espace, libérant les fauves et les squelettes. Ses démons avaient grandi avec lui, ayant chuchoté plus d’une fois au creux de son oreille de se faire du mal pour se sentir mieux. S’il n’était pas là, s’il n’était pas né, s’il n’avait pas été ainsi. Tout aurait été mieux non ? Sa mère aurait été heureuse, les jumeaux auraient un père aimant. Et puis, ses meilleurs amis n’auraient pas eu à le couver autant. Minhyuk n’aurait pas souffert de ses crises d’anxiétés, de ses sentiments fous. Sans lui, tout le monde aurait eu une vie un peu plus simple. Pourtant, pour le moment, tout ce qu’il se disait été que sans lui, il n’y aurait jamais eu ce moment intime sur ce canapé, coincé entre un coussin et un chaton marteau-piqueur. Sans lui, Tian aurait été seul dans la cours des grands à se débattre avec son cœur flou. Sans lui, tout le petit univers autour de sa personne en aurait été impacté. C’est son anniversaire et Phet est heureux de le vivre.

Continuant de manger sa part du gâteau, Dean se laissa complètement aller dans la chaleur du petit couple, il n’y avait pas meilleur moment. Le silence relatif qui les entoure et cette atmosphère tendre digne d’un long film romantique, ce serait presque comme un rêve. Quelque chose totalement inventé, sortie de l’esprit de Phet. Il aurait imaginé le jeune homme qu’il voyait quasiment tous les jours en rentrant chez lui devenir son petit-ami. Il aurait monté une histoire autour de cet individu, lui offrant un passé complexe et dur. Son imagination fertile se serait laissé aller, encore un peu, pour quitter sa réalité furieuse. Mais non. Tout n’était pas sortie de son esprit et la chaleur qu’il ressentait contre son corps, ce bras qui l’entourait ou encore ce souffle régulier, étaient bien réels. Min est réel. Rien de plus beau que de savoir que la réalité remplace une idée. Se léchant les doigts en finissant son gâteau, Phet se redressa pour aller déposer l’assiette sur la table basse. Dans son mouvement souple, il avait pris soin de ne pas écraser le petit animal paisible contre le ventre chaud du Kawasaki. C’est à ce moment-là qu’il remarque que ce dernier s’est rhabillé partiellement aussi. En se recalant contre lui, il glissa doucement ses mains froides sur les jambes encore exposées du roux, l’utilisant comme radiateur. Il était toujours brûlant. Alors que Phet avait toujours froid. Il n’arrivait jamais complètement à se réchauffer, à ne plus sentir ses muscles tendus pour lutter contre les frissons. Ils se comblaient l’un l’autre. Comme deux versions d’un même monde. Deux univers parallèles.

« Mnon… répondit-il en lovant sa tête contre lui, caressant la douce peau de son petit-copain du bout des doigts. Je veux profiter de cette journée du début à la fin. »

Dormir l’empêcherait de profiter entièrement de ce moment. Se rendait-il compte qu’il pourrait avoir Min pour lui toujours à partir d’aujourd’hui ? Ce réveiller tous les matins dans son odeur, pouvoir l’enlacer lorsqu’il cuisine, pouvoir l’embrasser en revenant le soir. Il pourra faire tout cela. Mais s’en rend-il seulement compte ? A partir d’aujourd’hui, il n’avait plus besoin de chérir tous les moments comme le dernier. Car il en aura pleins d’autres qui éveilleront tout autant son esprit et son cœur. Pourtant, au vu de ce jour si spécial, il se doit de profiter jusqu’à la dernière seconde possible. Jusqu’à minuit donnant sur le deux décembre. Ses lèvres se relevèrent en un sourire alors qu’il dessinait avec ses ongles des ailes invisibles sur la cuisse de Minhyuk. Si ses doigts remontaient très légèrement, il recommencerait son jeu de séduction. Mais il n’en fit rien, restant dans une zone de confort où il n’avait pas besoin de bien plus que de l’impression d’être aimé. S’il pouvait juste arrêter le temps ou revivre cet instant pour toujours, il n’y verrait pas le moindre inconvénient. Ne pas bouger n’était pas effrayant pour lui. Et d’autant plus que sa peau commençait enfin à s’assouplir sous le contact brûlant de l’autre.

« J’ai une question, dit-il enfin alors que ses yeux glissaient sur son torse. Plusieurs en réalité… Mais tu n’es pas obligé de répondre. »

Cette fois, son regard rencontra le sien, brillant dans l’obscurité, enflammé de cette braise incandescente qui faisait rayonner tout son être. Les miroirs de l’âme avait-on dit. Oh, que celle de Min est belle.

« D’où viennent toutes ses cicatrices ? »

S’il ne voulait rien dire, Phet le respecterait comme une religion. Lui-même ne sait même pas s’il veut parler des siennes. Certaines sont plus que significatives. Les poignets sont visibles tous les jours. Mais son dos est loin de l’être, ainsi que ses pieds. Et puis, il y a toutes celles, invisibles, qui ont formé une barrière de ronces autour de son cœur, l’enfermant dans une cage peu propice à l’intrusion. Seul un aventurier, quelqu’un de téméraire, avait pu s’en approcher et couper, une à une, les mauvaises herbes qui obstruait l’entrée. Il y avait les mains invisibles autour de son cou qui l’enfonçaient encore dans l’eau du bain. Il y avait la salive fraiche qui coulait encore sur sa joue après la dernière gifle. Il y avait encore l’humiliation de son cœur exposé, ses vêtements éparpillés au sol, déchirés. Tellement de choses qui ont disparu avec le temps des yeux du monde. Mais qui restent gravées comme autant de tombes sur sa peau. Or, il aimerait les remplacer. Par la sensation d’une main survolant ses côtes, d’une bouche marquant sa gorge, d’un épiderme contre le sien. Il est prêt à entendre ses histoires, car toutes ses traces doivent résulter d’années d’aventures plus ou moins extraordinaires. Plus ou moins importantes pour lui. Mais il est prêt à tout entendre. Il reste quelques petites heures avant le lever du jour. Ils ont le temps encore, de rester dans leur monde parallèle.
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Mer 7 Oct - 14:26


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Douceur des plus délicates que lui appréciait, de le regarder déguster son gâteau contre lui en souriant bêtement. Car c'était quelque chose, un calme, dont lui n'avait jamais pu profiter auparavant. Et il n'y avait qu'avec le plus jeune que ce genre de choses lui arrivait. Relaxation qu'il ne pouvait trouver qu'en ayant son joli minois sous les yeux. Sans doute était-ce tout ce qu'il n'avait jamais voulu, lui, de pouvoir partager ce genre de moment. Et le canapé allait devenir le coin le plus agréable de chez lui, il le sentait. Car il n'y avait que cela pour lui, que sa présence rassurante à ses côté. Pouvoir rester
avec lui en ce jour si spécial était devenu l'une de ses priorités, parce qu'il le fallait, lui montrer que maintenant tout irait bien. Alors il avait noté son idée, ce lieu qu'il voulait découvrir, pour pouvoir le faire quand le soleil rayonnerait au dessus de leurs deux visages. Et dire que sans cela serait-il encore à arpenter les rues et leurs désastres complets. Non, pas aujourd'hui, car à présent il savait ce qu'il voulait faire de ses journées entières, et il ne voulait pas le voir disparaître, lui, petit être si doux et pourtant si féroce.

Corps légèrement plus frais que le sien contre sa peau bouillonnante, venant le réchauffer passivement en l'entourant de ses bras, une fois que celui-ci soit retourné dans ses bras. Car il servait un peu de radiateur, lui et sa peau basanée, autant à Phet qu'au petit monstre poilu qui avait élu domicile sur son ventre. Et lui, ça le comblait beaucoup trop, beaucoup plus qu'il n'aurait voulu le penser en réalité. Lèvres qui se déposèrent vaguement sur le front du plus jeune, venant le caler un peu mieux, il laissa ses doigts parcourir un peu ses mèches noires, tandis que ceux du plus petits parvenaient à effleurer ses jambes plus éloignées. Sentiments inexplicable qu'il éprouvait pour celui qui avait décidément décidé de bouleverser sa vie, au point de ne tout simplement plus pouvoir penser à autre chose et d'en devenir dépendant. Car il savait que c'était dangereux, de s'attacher autant à lui, surtout quand il pouvait briser tant de chose de ses propres mains. Alors sous ses mots, fin sourire qu'il avait réussi à lui décrocher de ses lippes, sous cette envie bien étrange de ne pas vouloir se reposer alors qu'il devait à peine y avoir de bruit dehors.

"Okay okay. Alors on fait comme ça...Mais t'as pas intérêt à t'endormir alors d'accord ?" qu'il soupira tout doucement sous ses caresses beaucoup trop agréables.

Avoir l'impression de compter pour quelqu'un était un ressenti bien étrange quand on le découvrait, et peut-être qu'au final il y prenait beaucoup trop goût. Que se passerait-il si tout venait à s'écrouler ? Une question à laquelle il ne voulait pas penser, lui, à laquelle il ne voulait tout simplement pas se résoudre. Doigts plus robustes effleurant vaguement le creux du dos du plus jeune, il s'était déjà mis en tête de pouvoir le garder ainsi tous les jours, de pouvoir l'enlacer au creux des draps, sans avoir à chercher le pourquoi du comment. Vivre au jour le jour. C'était quelque chose qu'il avait commencé à faire il y a bien longtemps, et qu'il n'allait sans doute pas arrêter de faire. Profiter de chaque instant à veiller sur lui, à pouvoir découvrir encore et encore ces petits détails de vie qui lui, le faisait complètement flancher. Car Phet découvrirait bien assez tôt qu'il passait la moitié de ses soirées au fourneaux, ou encore qu'il ne savait pas faire grand chose de ses mains à part cela. Il était facile à vivre, lui. Jamais de grands écarts, câlins qu'il lui offrirait à tout bout de champs, envie d'attention beaucoup trop flagrante. Peut-être que le noiraud allait même en finir par ne pu pouvoir supporter le voir tenter de lui piquer ses bouquins pour l'imiter. Pourtant, celui dont les muscles se détendaient visiblement sous sa peau avait de nouveau élevé cette voix qu'il affectionnait tant, celle qui le surpris étrangement.

"Hmm...? Tu sais que tu peux tout me demander...J'ai rien à cacher." qu'il lui sourit tout doucement alors qu'il était prêt à tout lui dire.

Et ce fut quelque chose de toute autre, qui sortit d'entre ses lèvres, alors que ses yeux rencontrèrent enfin les siens, ceux qui, comme joyaux étaient les onyx si scintillantes. Mais ô qu'il les aimait, ces prunelles beaucoup trop sensibles qui lui le faisait se perdre dedans. Car elles étaient belles, les portes qui menaient vers les émotions d'un être à part entière. Et il se demandait, lui, si ses opales étaient aussi sublimes, ou alors beaucoup plus fades même si sans doute elles devaient rayonner devant celles beaucoup plus profondes du plus jeune. Alors il l'écouta, avant de sourire sous ce simple mot. Cicatrices. Car sans doute devait-il en avoir un peu trop, sur ce corps qui dérayait des autres. Et des histoires inintéressantes, il en avait sans doute beaucoup trop, tout comme celle un peu trop épique. Mais lui savait que le noiraud en avait également, de ces histoires gravées dans la peau, qu'il effleurait de ses doigts d'une douceur infinie. Car il y avait ce dos, pourtant si fin et si fragile entre ses doigts, ces omoplates, et tous ce qu'il n'avait pas encore découvert de l'être qui l'accompagnait à présent.

"Tu veux vraiment savoir ? C'est pas si intéressant en vrai...Et ça serait long...Hmmm...Mais si tu veux je peux tout te dire." qu'il prononça en surélevant un peu ses épaules.

Pupilles illuminées, tandis qu'il n'avait aucune honte de les aborder ces marques, car il était devenu ainsi grâce à elles, car il avait pu grandir, avec. Alors il en était presque heureux, lui, que Phet ne l'interroge à leur sujet, et il ne refuserait pas de les lui expliquer en détail, une à une.

"Ca t'intéresse du coup...? Hmm...Par exemple...Celle sur mon coude elle vient d'une chute en vélo quand j'étais plus petit. Je m'étais bien ramassé sur des cailloux pas très charmeurs... qu'il rigola un peu en y repensant avant de reprendre, Tu vois j'en ai des vraiment nulles. Tu veux en connaître une en particuliers ? Parce que je dois dire que j'en ai pas mal..." qu'il vint finement embrasser sa pommette en souriant doucement.

Ô que les lui conter le faisait légèrement frissonner, comme s'il raconterait sa vie entière à la seule personne qui comptait réellement pour lui. Car c'était comme détailler un peu toute sa vie, même si la plupart qu'il s'était faite résumaient parfaitement sa nouvelle vie aux Etats-Unis. Qu'importe, si c'était ce qu'il voulait savoir de lui, même les mauvais côtés, alors il ne pouvait pas le lui refuser, car après tout, c'était son histoire à lui, et il avait le droit de savoir en tout ce qui l'avait amené jusqu'ici. Lui en montrant alors une seconde, alors que les plus nombreuses devaient se situer sur son dos, il choisit une simple entaille sur son torse qui avait fini par ne tracer qu'un simple trait fin.

"Celle là c'était pendant un combat tout pourri...J'avais pas vu que celui d'en face avec une arme..., qu'il soupira un peu vaguement avec un fin sourire, La plupart que j'ai ont été faites avec le gang...Tu dois t'en douter non...? J'en ai tellement que je saurais pas par où commencer. Tu préfères que je commence par les récentes ou par les anciennes...? Enfin...Tu veux savoir même ?", car ne savait-on jamais. Il y avait certaines choses qui parfois pouvait être douloureuses, même si ce n'était que d'amères souvenir. Car lui même voulait les connaître, les significations sur le corps du plus jeune, sans le forcer à en parler.




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Phet McCoy
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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Phet McCoy
Come with me | Ft. Phet McCoy
Mer 2 Déc - 17:32
Come with me ft. Minhyuk Kawasaki
Comment pourrait-il s’endormir ? Il voulait vivre cette journée jusqu’au bout, même si cela voulait dire s’effondrer de fatigue le lendemain. Ce n’est pas comme s’il était particulièrement attendu quelque part. Il pouvait tout à fait se le permettre. Alors, oui, il allait rester éveillé, profiter de la présence de Minhyuk contre lui, de la pensée si agréable qu’ils étaient désormais l’un pour l’autre. Et uniquement l’un pour l’autre. Phet était, on pouvait le dire, possessif lorsque cela s’appliquait à l’affection. Ses amis, sa famille, son petit-ami. Les biens matériels lui importaient peu. Il s’en foutait bien de perdre son téléphone du jour au lendemain, de ne plus avoir de livres sous la main pour s’occuper, d’abandonner ses vêtements pour les autres. Mais si on touchait aux personnes en qui il portait le plus d’attention, ce n’était plus la même histoire. Caler, donc, contre Min, ce serait presque un crime de ne pas l’écouter, de ne pas ressentir la chaleur émaner de sa peau pour aller réchauffer la sienne, attirer par son corps plus froid. Il hocha la tête aux multiples questions du roux. Oui, il voulait savoir. Le menton posé sur son torse, les yeux relevés vers lui, même dans le noir, il l’observait, attendant toutes ses petites anecdotes. Bien sûr, s’il le voulait. Le thaïlandais ne se sentait pas forcément prêt à se confesser lui-même, lui avouer pourquoi il était marqué aussi. Peut-être une autre fois. A un moment encore plus doux que celui-ci.

L’écoutant alors, riant avec lui à l’annonce de l’histoire du vélo, il se mordilla la lèvre en retenant une remarque. Minhyuk avait des cicatrices plutôt impressionnantes, qui dessinaient tout un conte sur son épiderme. Mais savoir que l’une d’elles était simplement due à une chute de vélo réduisait considérablement l’aspect mystique qu’elles pouvaient donner. Une idée effleura alors l’esprit de Phet, tandis qu’il observait la fine trace sur le torse de son amant. Combien de personne les avait vues avant lui ? Il savait qu’il n’avait pas à s’en faire, que le passé restait au passé. Mais cette question résonna en lui comme le miroir de leur relation. Min tenait à lui, il l’aimait. Seulement, d’autres que Phet semblait le convoiter. Pas pour les mêmes raisons que lui. Mais ainsi, Minhyuk n’était pas sien. Pas totalement. Quoi que le Kawasaki lui en dise, ce sera faux. Parce que d’autres que lui veulent ce qu’ils ont. Phet voulait savoir ce que les autres ne connaissaient. Eux, ils avaient la couverture superficielle. Lui, il aura son être entier.

« Une chute de vélo, un combat, s’amusa-t-il alors. Je veux savoir oui. Mais… Laisse-moi deviner ! »

Délicatement, il lui prit la main, soulevant son bras pour inspecter, redessinant du pouce les souvenirs de blessures. Certaines étaient minuscules, d’autres un peu plus impressionnantes. Elles avaient toutes des tailles et des formes différentes. A chaque fois qu’il s’arrêtait sur une, il demandait, racontant une histoire, celle que lui inspirait la marque. Un clou, un couteau, du verre, une brûlure. Il s’était pris une porte, un grillage, un mur. Il était tombé d’une chaise, d’une marche, d’un escabeau. Tout était possible. Et, bien évidemment, il passa à côté de beaucoup de choses, développant ses idées farfelues comme un vrai conteur d’histoire. Mais cela l’amusait. Et à chaque réelle explication, son esprit était fasciné par ce qu’il lui disait. Bien sûr, parfois, il sentait une douleur sur sa propre peau, comme s’il revivait les évènements avec lui, grimaçant de temps à autres. Un peu comme un lien d’empathie, qui se construisait tout doucement entre eux, modelé par tout ce qu’ils partageaient. Cette nuit, ce début de journée, était comme la première page d’un chapitre. Avaient-ils finis ? Pouvaient-ils avoir une fin heureuse ? C’était sans doute une illusion, mais il voulait y croire. Un jour, peut-être. Quelque chose qui ne pourra disparaître, même après leur mort.

Gardant alors la main de Min dans la sienne, l’écoutant en regardant les ombres extérieurs se projeter sur le plafond, Dean s’étirant sur le ventre du roux, Phet sourit. Ses doigts jouèrent avec les phalanges du plus vieux, les faisant se plier et se déplier à l’infini. Son cœur bondissait dans sa poitrine, beaucoup trop chamboulé par tous ses sentiments. Lui qui n’était qu’une coquille vide, inquiétant tout le monde par son absence de sentiments ou d’expression, il vrillait complètement. Déjà, il imaginait pleins de scènes du quotidien, similaire à ce qu’ils avaient déjà vécu. Des petits-déjeuners à l’infini, s’accompagner jusqu’à son lieu de travail, dormir l’un contre l’autre. Glissant le bout de ses doigts sur la paume un peu plus rude de Min, il se permit de comparer la taille, ses doigts fins se calant sur les siens. Le soleil prendra encore un peu de temps avant de se lever. Ils sont en hiver, et même en Californie, à défaut d’avoir de la neige, l’astre solaire prend son temps pour se réveiller. Cela leur laisse encore un petit moment hors de la sphère de courtoisie de la société. Pas comme s’ils avaient particulièrement envie d’en faire partie. Mais ils sont dedans, malheureusement. Vivre en société. Ou simplement dormir dans les bras de celui qu’on aime. Lequel est le mieux ?

« Dit, lâcha-t-il alors de nulle part, un jour, tu m’apprendras à faire du vélo ? »

On aurait dit un vrai gamin. Mais il fallait le pardonner. On ne lui a jamais appris. Il ne sait pas faire de vélo, il ne sait pas nager et on peut oublier tous types de matière demandant un effort physique. Pourtant, il excelle dans l’écriture. Comme c’est étrange ! De nouveau, ses yeux croisèrent les siens, plongeant dans le brasier de ses pupilles, détaillant ses iris des siens. Puis, il se redressa, allant embrasser ses deux commissures l’une après l’autre, avant de goûter ses lèvres, de nouveau. La sensation loin d’être passagère qui s’imprima dans ses veines le fit se détendre. Toujours et encore. Eux deux, un simple contact, et plus rien ne comptait. Il oublia le passé, les prétendants et prétendantes, les cicatrices, les histoires, l’extérieur. Quelques secondes. Seulement quelques secondes. Et c’était comme goûter le paradis, rêvant de l’emprisonner dans une bouteille pour le ressortir lorsqu’on le désire. Seulement, il n’en avait pas vraiment besoin, de capsule. Parce qu’il avait Minhyuk. Pour lui, rien que pour lui. Finalement, il se moquait des autres. Il les plaint même. Parce que eux n’auront jamais ce que lui a. Plus jamais.
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• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
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Come with me | Ft. Phet McCoy
Mer 2 Déc - 21:21

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Come with me | Ft. Phet McCoy


Sans doute n'y voyait-il pas toujours l'utilité, lui, de compter les histoires écrites sur sa propre peau. Ô non pas qu'il trouvait cela ridicule, mais sa peau à lui n'était pas des plus intéressantes, et sans doute aurait-il préféré que le plus jeune ne garde pas en tête ces images néfastes. Car il avait toujours ces images en tête lui de ceux qui n'avaient fait que graver les épidermes. Et le sang avait coulé, et il se rappelait des douleurs : des évènement. Comment ne pas le faire ? Alors que tout ce qu'il avait toujours connu se trouvait dans les ruelles, à affronter les démons des nuits. Il n'avait pas l'habitude le rouquin de se retrouver aussi calmement dans les bras de quelqu'un, à profiter de la chaleur des corps entrelacés, tout simplement parce qu'il ne s'était jamais attardé à ces doux plaisirs qu'était les sentiments. Peut-être aurait-il préféré se mentir à lui même, et ne tout simplement rien ressentir du tout, car il avait peur : peur de blesser, peur de ne plus pouvoir s'en sortir. Mais tout ce qu'il avait en tête avait été ce doux visage. Car fin de l'année qu'il avait beaucoup trop attendu, pour pouvoir se retrouver ainsi à ses côtés. Et il était prêt à parler de lui, personne ne lui avait jamais demandé après tout, et il ne perdait rien à replonger dans ces souvenirs si étranges.

Alors un mot après l'autre, sourire délicat aux lèvres alors que les yeux replongeaient sur ces marques oubliées d'un autre temps, il avait cette anxiété de se dévoiler à lui, comme s'il n'avait rien à cacher. Car c'était le cas en réalité, lui se passionnerait, à lui conter ces souvenirs d'antan qui ne quitteraient plus leurs oreilles. Phet serait le premier, et le dernier à les découvrir; le seul en qu'il avait assez confiance pour révéler ce genre de choses. Et en un sens il était heureux de pouvoir les lui confier, car il n'en avait jamais parlé à personne. Tout le monde les regardait avec appréhension, mystère ce dégageant en permanence de ces regards forcés. Il n'y en avait qu'un qui les avait vu apparaître, patron qui avec le temps en avait vu de bien belle à son sujet. Sans doute était-ce pourquoi il n'osait jamais en parler, pour ne pas que cela ne s'ébruite. Mais il se sentait relaxé, comme un poids qui avait quitté son myocarde, lui qui encaissait en permanence sans ne jamais rien redire, peut-être pourrait-il se confier un peu plus, à ce jeune homme aux opales galaxies.

"Tu veux t'amuser ? Mais fais toi plaisir...Tu vas avoir assez d'idée pour tout ?" qu'il rigola tout doucement.

Doigts qui naviguaient tout doucement sur son dos, sourire délicat qu'il ne pouvait tout simplement pas perdre, il le détaillait des yeux, en oubliant pratiquement le petit jeu auquel ils s'étaient adonnés. Et il écoutait, celui à l'imagination beaucoup trop élaborée pour lui, car à tout ce qu'il pensait en venait une raison, que lui s'amuser à venir valider ou expliquer. Les doigts naviguaient, sur les épidermes insatiables, tandis que lui s'extasiait sur les beautés des astres. Ô combien ne pouvait-il qu'en apprécier la douceur, car il y en avait certains lointaines, qu'il avait tout simplement fini par oublié, comme un vague mirage dans les amères mémoires. Pourtant il y prenait plaisir à écouter ces récits héroïques, ou tout simplement les maladresses qu'on pouvait lui imaginer. Gang, couteau, cigarettes, ou alors la douceur des bitumes, et des escaliers sur les corps aux couleurs bleutées. Il en avait fait des belles le métisse, peut-être un peu trop d'ailleurs, mais quand les rues ne s'attaquaient pas à lui, il se tenait pourtant calmement à ne pas dérailler. Il n'était pas très maladroit, et heureusement au vu de son boulot, mais il pouvait au moins s'en venter un peu.

Doigts qui se resserrèrent sur les paumes douces et froides, laissant pourtant ses doigts à la merci de ceux bien plus petits du noiraud, il ne pouvait que se sentir apaisé à ses côtés. Il était si adorale, avec lui, et le roux fondait en permanence face à lui. Le métisse n'avait jamais pensé à la vie qu'il pourrait mener, ni même à un futur. Vivre le jour le jour, avec le rêve de réussir à faire quelque chose de sa vie. Et il avait sans doute réussi, entre le bar, les sourires qu'il parvenait à créer, et le plus beau d'entre ne faisait qu'orner les douces lippes de celui qu'il voulait à présent combler. Il n'avait jamais été doué avec les mots, et cela se voyait. Pourtant il faisait de son mieux, par les douceurs enveloppées, et ces envies de protections incessantes. A présent ils n'avaient plus que le temps temps pour eux : celui qui ferait apparaître des sourires sur leurs visages. Oreilles qui s'étaient laissées surprendre, par cette demande incongrue, alors qu'il n'avait cessé de fixer les mains du plus petit contre sa paume bien plus grande, il l'observait un peu perdu, clignant des yeux en venant passer sa main libre délicatement sur sa joue. Ô il ne ferait pas de commentaire, le gamin aux prunelles scintillant uniquement pour la pale figure, car pour lui il ne s'agissait là que d'une proposition qu'il ne pouvait pas refuser, une journée, qu'il pourrait passer de nouveau avec lui.

"T'apprendre à faire du vélo ? Quand tu veux. Je t'apprendrais avec plaisir." qu'il prononça tout doucement en venant embrasser son front, de ses lippes chaleureuses. "Tu n'auras qu'à me dire un jour, n'importe quand, quand tu veux. Quand tu te sentiras prêt, d'accord ?" qu'il ajouta comme pour le rassurer.

Il était prêt à tout, pour le rendre heureux, et cette idée ne faisait que le réjouir un peu plus tout en le touchant. Confiance qu'il lui confiait, pour surpasser ces peurs du passé, qu'il comptait bel et bien chérir. Il en était ému, et c'était tout ce qui comptait. Paupières qui s'abaissèrent tout doucement, sous les tendres baisers qu'il ne faisait que lui offrir, il se laissa emporter tout doucement, alors qu'il resserraient ses bras autour de lui dans une douce étreinte. Il aurait voulu, que tout ne s'arrête là, que le temps ne les retiennent plus, pour pouvoir ainsi rester contre lui. Cruauté de la chose alors qu'il ne voudrait plus bouger, alors qu'un félin s'étendait toujours un peu plus sur lui en le caressant de son pelage délicat. Et il l'embrasserait, encore et encore, sous les lueurs d'une journée qui commencerait à apparaître tout doucement, car il ne pouvait tout simplement pas se résigner à lâcher ces lèvres rougies. Nez qui effleura tout doucement le sien, alors que ses commissures se relevèrent tout doucement, il en profita pour venir le couvrir de baiser, rigolant tout doucement d'un bonheur inconcevable.

"Dis moi tout jeune homme...Après le jardin, tu voudras faire quelque chose en particulier ? Un repas ?, qu'il commença alors avant de coller sa joue à lui, Rien que l'idée...de me dire que je pourrais t'enlacer tous les jours...ça me rend beaucoup trop heureux tu sais ? Tu risques de te faire attaquer toute la journée je te préviens..."

Mise en garde, qu'à présent, il n'hésiterait pas à l'embrasser n'importe quand. La simple idée de pouvoir s'endormir à ses côtés le mettait dans tous ses états. Certes son sommeil n'était pas des meilleurs, car il veillait toujours, au moindre bruit, moindre pas, peur constante des dangers environnants. Le câlinant alors comme pour y trouver une sorte de repos, calmant son myocarde beaucoup trop emballé pour rien du tout, il laissa les premières éclaircies pointer leur nez, sous les grattes ciels incolores. Opales qui se reposèrent sur lui, alors qu'il lui vola un baiser, le plus vieux ne put que contempler, la vision de douceur qu'il avait sous les yeux.

"Te voir comme ça...ça me donne envie de te garder contre moi et de ne plus bouger t'en es conscient ?" qu'il le taquina un peu, tout en le resserrant contre lui.

Car les journées seraient longues à présent, parsemées d'envies incontrôlables et du seul qui faisait battre son myocarde bien trop idiot. Et tout se poursuivrait, sous les étoiles à colorer ensemble, sous les univers à découvrir, et sous les étreintes à ne pouvoir qu'offrir, comme simple malédiction des cœurs.

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• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Come with me | Ft. Phet McCoy
Mer 23 Déc - 22:08
Come with me ft. Minhyuk Kawasaki
En tant qu’amoureux de l’histoire – avec un petit et un grand « h » - Phet ne pouvait qu’avoir un esprit fertile, une imagination grandissante qui se nourrissait de ses lectures et de ses apprentissages. Il n’eut donc aucune difficulté pour sortir toutes les propositions à Minhyuk, lui inventer milles vies et milles aventures. A chaque fois, il dessinait du bout des doigts les traces gravées, comme des synonymes de tatouages. Ses yeux découvraient de nouveau un monde qu’il commençait à comprendre. Min se voulait simple, mais Phet ne l’était pas. Min était une boite déjà ouvert tandis que Phet n’arrivait toujours pas à déverrouiller la sienne. Il lui faudra du temps. Et aujourd’hui était le début, le départ, le moment zéro qui permettrait au plus jeune de s’apprendre réellement. Alors, son sourire trahissait ses émotions. Il était heureux dans ses bras, il était heureux lorsqu’il le corrigeait et lui apprenait quelque chose de nouveau. Cela changeait des silences assourdissants qui l’avaient accompagné dans sa solitude. Et cette atmosphère qui les entourait était nouvelle pour lui. Avec Lucas, il n’avait vécu que les chuchotements, les câlins volés, les nuits blanches sous la fumée de ses cigarettes. Phet lui avait offert une plante en pot, en retour il avait reçu un recueil de poème. Avec Minhyuk, c’était une toute autre chanson. Il pouvait rire librement, le câliner autant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Il ne voyait pas la fin, il n’y avait pas de date limite à leur relation. Pour cela, Phet le remerciait. Il ressentait son amour dans chacun de ses gestes. Plus que des mots, il n’y avait qu’eux deux.

La bombe était lâchée, il lui avait posé la question de lui apprendre à faire du vélo. Il s’était attendu à recevoir un regard interrogateur, un air surpris ou encore une question en retour. Mais ce fut le contraire. Il n’y eut que douceur et approbation, alors qu’il se sentait de nouveau embrasser, ne pouvant retenir le sourire qui revenait sur ses lippes. Il se voyait déjà, totalement paniquer, accroché au guidon, n’arrivant même pas à faire un mètre sans tomber. Mais cela faisait parti du processus. Il avait peur de se faire mal, bien sûr. Qui n’en avait pas peur ? Pourtant, il le fera tout de même. Parce qu’il voulait réellement apprendre. Sur les deux choses que tout le monde savait faire, il ne pouvait en faire qu’une seule. Impossible pour lui d’apprendre à nager, ce serait le pousser vers la mort. Il s’en sentait totalement incapable en plus, psychologiquement. Il se souvenait encore des cours de piscine à l’école primaire, où il restait assis dans les gradins, dispensé par l’infirmière après qu’il est failli se noyer à la première séance.  « Choc mental ». Plutôt traumatisme. Mais on n’en parlait pas encore à ce moment-là. Et maintenant, même s’il aimait bien passer du temps sur la plage, il ne pouvait pas entrer dans l’eau. Alors, il hocha la tête, heureux de savoir que Minhyuk l’accompagnerait au moins pour cette étape. Elle pouvait sembler petite, mais pour lui, c’était comme rattraper un bout de son enfance.

« Merci » articula-t-il silencieusement.

Il ne s’était même pas rendu compte que le soleil se levait, que la ville se réveillait alors qu’eux n’avaient pas fermé l’œil, trop perdu dans le regard de l’autre. Il n’entendait pas le chant des premiers oiseaux avant celui des voitures, il n’écoutait que sa voix qui le mettait en garde. Un rire lui échappa alors qu’il se redressa légèrement pour se rapprocher de son visage, les bras du plus l’encerclant toujours, comme pour le retenir pour toujours. Si seulement il savait que Phet ne voulait plus fuir. Il l’avait déjà fait, mais maintenant, ce serait de la folie de partir. Quitter Minhyuk, ce serait pire que se donner la mort. S’ils se séparaient maintenant, après tout ce qu’ils se sont avoués, tout ce qu’ils ont vu de l’autre, était-ce seulement envisageable ? Le futur est rempli de surprise néanmoins. Mais Phet ne voulait pas penser à cela maintenant. Son sourire s’élargit, alors qu’il oubliait qu’il y avait un monde à côté du leur, alors qu’il laissait de côté le reste, pour ne profiter que de lui.

« Après ? Eh bien… Pourquoi ne pas aller manger quelque part oui ? Je connais un restaurant rétro pas très loin d’ici en plus. Et après… on pourrait rentrer et juste… rester tous les deux ? Ou plutôt, tous les trois… »

Car Dean venait de se redresser, après s’être étiré un instant, ayant décidé de se glisser entre leurs deux visages pour grimper sur le dossier du canapé, faisant l’acrobate pour attirer l’attention. Ce qui sembla fonctionner puisque Phet le regarda faire, amusé de ce petit corps qui commençait enfin à prendre conscience de lui-même, son côté maladroit disparaissant pour une nouvelle souplesse. Dean avait grandi, peut-être un peu trop et un peu trop vite depuis la dernière fois. Mais il était toujours aussi adorable. Aux yeux de Phet, il ressemblait à un petit prince de la rue, récupérer par deux hommes tout aussi perdu que lui. Pour Minhyuk, il était bien plus un dragon, lui dégradant son canapé à chaque fois qu’il le pouvait, se glissant dans son armoire pour laisser des poils sur ses vêtements, essayant de manger les boites de conserves en faisant des trous dedans. Un être fragile pour l’un, un démon pour l’autre. Et pourtant, ils l’aimaient tous les deux.

« Tu peux m’attaquer autant que tu le veux, dit-il enfin en retournant son attention sur Minhyuk, souriant toujours. J’aime bien me faire attaquer par toi, à vrai dire. (Puis il rapprocha son visage, allant effleurer son nez du sien.) On a encore le temps… On pourra bouger plus tard. »

Sur ses mots, il déposa un doux baiser sur ses lèvres, avant de sentir un poids sur sa propre tête, reconnaissant la force encore moyenne du chaton qui faisait de leurs corps enlacer son parcours. Un rire lui échappa alors, se retournant alors pour le voir gambader sur son dos, avant de sauter entre leurs jambes, basculant presque à chaque fois, sans pour autant tomber. Phet l’observa faire, sentant une chaleur se répandre encore plus dans son corps, rejoignant chacun de ses membres. Si on lui avait dit qu’il tomberait amoureux d’un barman aux allures de nounours sexy et qu’il allait avoir un chat demi-dragon lorsqu’il avait quinze ans, il n’y aurait pas cru, mais l’aurait bien imaginé. Aujourd’hui, c’était une réalité. Et elle lui plaisait plus que n’importe laquelle. Il n’espérait pas vivre dans d’autres dimensions. Celle-là lui convenait, même après toutes ses souffrances. S’ils pouvaient avoir un épilogue heureux Minhyuk et lui, il n’en demandait pas plus. Malheureusement, ils n’en avaient pas finis. Pas encore.
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• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
• quartier : Crenshaw || n°27, avec la personne qui lui tient le plus au cœur
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Come with me | Ft. Phet McCoy
Ven 29 Jan - 10:37

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Histoire à compléter, histoire à créer, sous leurs doigts si délicats qui ne faisaient qu'effleurer les peaux beaucoup trop sensibles. Liberté qu'il lui offrait de deviner ses méfaits sous les imaginations créatives qu'il lui l'amusait, il se détendait sous les quelques histoires qu'il pouvait bien lui inventer. Doux et délicat, aventures toutes différentes les unes des autres dont il appréciait les poésies qui ne faisaient qu'effleurer ses tympans, prenant plaisir à venir les reconstruire avec lui. Personne n'avait jamais voulu savoir ce qu'il y avait eu de mélodieux sur son corps, ni même essayer de comprendre : mais Phet était là, à jouer aux devinettes, à ne pas le regarder comme une bête de foire. Pourtant ils étaient là, dans la douceur d'une nuit bien trop courte sans doute pour trop en profiter. Car lui ne voudrait plus bouger, lui voudrait rester ainsi et se contenter de le contempler encore et encore jusqu'à ne plus pouvoir le faire : jusqu'à en avoir assez. Mais la chose était qu'il n'en aurait jamais assez de l'observer, de le détailler jusqu'au moindre recoin. Graver les quelques détails de son visage, de ses oreilles, de sa nuque, de son corps. Tout pour pouvoir se souvenir, tout pour ne pas oublier.

Douces paroles qui l'avaient étonné, et pourtant comment pouvait-il réagir mal à cette invitation ? Le vélo était quelque chose qu'il maîtrisait suffisamment, et même s'il était un peu casse-cou sur les bords, il saurait parfaitement guider le plus jeune dans son apprentissage. Puis c'était une autre excuse pour lui permettre de passer du temps avec lui, mais aussi pour le faire passer à autre chose. Car il se doutait que tout avait dû être bien complexe entre sa famille et tout le reste : alors il ne jugerait pas. Chacun avait ses faiblesses, ses réussites, et il savait que le lui apprendre maintenant n'était pas quelque chose de pénalisant. Rien que de s'imaginer le voir monter sur le bicycle, pour vadrouiller dans les rues, le faisait sourire bêtement de joie. Car lui se réjouissait d'un rien, mais sans doute était-ce à ses yeux quelque chose de bien plus important qu'on ne pouvait le penser. Bien plus précieux qu'il ne laissait paraître.

"Ne me remercie pas. C'est normal...Puis moi ça me fait plaisir ! Vraiment !" qu'il lui sourit alors sans pouvoir s'en empêcher, beaucoup trop heureux.

Et il l'était, lui, charmé sous les premiers rayons de soleil derrière les persiennes, et il l'admirait, sourire aux lèvres sous les éclats de rire, sous les beautés inégalées. Bras qui l'encerclaient, le rendant encore plus heureux qu'il ne pouvait l'être, il le resserra doucement contre lui en souriant, venant doucement effleurer ses pommettes de ses lippes. Ô qu'il ne voulait pas s'éloigner, lui, pour pouvoir le garder juste ainsi, à profiter de ce petit moment délicat. Pourtant le plus vieux n'était pas du genre à rester au lit : toujours se réveiller tôt pour se bouger et s'activer. Une pile électrique en outre qui pourtant était bien plus modérée que certains. Léger rire qu'il laissa échapper en hochant la tête, il était partant pour tout ce que lui proposerait le plus petit. Car après tout : c'était sa journée, juste la sienne, et qu'il méritait de pouvoir faire tout ce qu'il désirait.

"Okay okay ! Faisons cela alors. Beau programme je trouve !" qu'il se mit à sourire tout doucement.

Silhouette poilue qui se dégagea d'un recoin pour venir faire son cirque sur son canapé, il plissa un peu des yeux comme tout aussi captivé que Phet face à la démarche du félin. Il l'aimait bien au final ce petit chieur, même si à ses yeux il restait toujours ce petit chaton maladroit qui ne faisait que lui mordre les pieds ou les chevilles pour un peu de nourriture. Adopté rapidement pourtant, et il était si adorable de ses petits yeux, si doux quand il le voulait, tellement que le métisse s'en retrouvait parfois à lui parler comme à un enfant. Enfin en secret. Car il n'oserait pas l'avouer que finalement cette petite boule de poils le faisait bien plus sourire qu'il ne le disait. Petite famille qu'ils avaient réussi à forger, dans laquelle ils se sentiraient bien, dans laquelle ils pourraient être eux-mêmes. Chose à faire avec le temps, qui se forgerait au fur et à mesure, mais cette fois-ci : ensemble. Voix qu'il fit exploser de rire, il laissa son nez contre le sien dans une chaleur délicate avant de fermer un peu les yeux.

"Et bien et bien...Ne me tente pas hmm ? On risque de pas bouger de la journée sinon..." qu'il soupira tout doucement en venant embrasser sa joue, "Tu sais qu'à force de dire qu'on à le temps on finira par rester cloué ici hmm ?" qu'il avoua le pensant réellement.

Essayant de doucement se motiver, alors que le chaton se refaufila sur le corps du plus jeune comme pour se recoller à lui. Visage qu'il colla à celui du plus jeune, joue contre la sienne, il se força pourtant à doucement venir le soulever pour se relever de là, venant alors l'embrasser comme s'excuser tout doucement. Ô c'était dur de se séparer de celui qui lui offrait tant de confort, mais qu'y pouvait-il ? Lui voulait être prêt à lui offrir une journée parfaite, et rester calme ne lui ressemblait pas. Ils pourraient profiter de ces étreintes toutes les nuits à présents, toutes les minutes : car il ne comptait pas le lâcher. Et encore moins dans la journée. S'ébouriffant tout doucement les cheveux, bâillant un bon coup, il s'approcha de sa cuisine en se frottant légèrement les yeux, fatigué mais beaucoup trop heureux de pouvoir se retrouver ici avec le plus jeune.

"Hmm...Tu veux déjeuner un truc ? Thé ? Part de gâteau ?" qu'il articula tout doucement en venant le regarder, sourire aux lippes.

Prêt à tout, et même si rester derrière les fourneaux lui faisait plaisir, il préféra tout doucement se rapprocher du canapé un peu perdu : sans trop vouloir s'éloigner du plus jeune. Et c'était bien pour cela qu'il ne pouvait simplement pas se passer de poser les prunelles sur lui. Passant doucement ses bras autour de lui, il finit par au final l'attaquer de bisous encore et encore, juste pour l'entendre rire, laissant ses doigts se glisser autour de sa taille, autour de sa peau. Et s'il pouvait rester ainsi sans ne plus rien faire d'autre : sans doute aurait-il tout abandonné. Douceur qui les enveloppait, et qu'il ne voulait plus quitter.

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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Come with me | Ft. Phet McCoy
Mar 9 Mar - 9:33
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Son sourire illumina son visage alors que Phet hochait la tête. S’il lui disait que cela lui faisait plaisir, de lui apprendre à faire du vélo, il le croyait. Min n’avait même pas posé de questions. « Pourquoi ? Tes parents te l’ont jamais appris ? » Non, ils ne s’en étaient jamais donnés la peine. Mais maintenant, il avait lui. Il l’avait lui, celui qui le gardait contre lui, même lorsque le soleil commençait à pointer ses rayons par la fenêtre. Le temps passait trop vite. Tout va trop vite. Et pourtant, parfois, les heures peuvent durer une éternité. Avec Minhyuk, tout semble s’accélérer pour Phet. Les secondes n’existent même plus. Il n’y a que des notes de musiques qui flottent dans le silence, des yeux qui se renvoient des étoiles filantes. Et même si Phet essaya de se donner le plus de poids possible alors que Min se redressait sans aucun problème, il ne pouvait s’empêcher de se dire que, de toute façon, il sera collé à lui toute la journée. Le petit bisou excusa complètement cette séparation, Phet se laissant alors de nouveau tomber dans le canapé, allant chercher Dean qui faisait sa toilette pour le serrer contre lui. Il lui caressa le museau, l’observant fermer les yeux en ronronnant.

« Je veux bien du thé ! répondit-il en basculant la tête en arrière pour regarder le roux. Vert si possible. Et du gâteau ! »

Mais il ne s’était pas attendu à l’attaque de bisous qui le fit rire. Glissant les bras autour du cou de Min, il le resserra contre lui, éparpillant sa fatigue pour lui répondre. Ils allaient sans doute prendre mille ans avant d’enfin partir pour profiter de leur journée, mais franchement, cela ne le dérangeait pas plus que cela. C’était comme découvrir un tout nouveau monde. Il y avait l’excitation de la première fois, le soulagement d’y être enfin parvenu, cette petite envie que rien ne s’arrête pour encore en profiter un peu plus longtemps que les autres. C’était la première fois de toute sa vie que Phet se sentait en autant sécurité en présence de quelqu’un d’autre. Il ne vivait plus sous la cloche de verre permanente de ses insécurités qui le poussaient à rejeter toutes formes d’affections ou même de touchés physiques. Mais avec Min, tout c’était fait par petites étapes. Et il savait, presque comme une évidence, qu’il n’aura jamais peur de voir sa main se lever un peu trop brusquement vers lui. Peut-être aurait-il encore des automatismes qui le feront sursauter. Il n’y avait pas de quoi s’inquiéter ; le temps réglera les petits défauts de son cœur. Ou… Il fallait l’espérer en tout cas.

Puis, lorsqu’ils eurent leur dose de bisous, Minhyuk allant faire le petit-ami parfait, Phet se concentra de nouveau sur la petite créature qui baillait à son tour, presque fatigué d’avoir autant d’actions dans sa vie. Un rire s’envola de la bouche du brun qui alla lui gratter entre les oreilles. Il put voir distinctement les petites blessures de l’animal sur ses pointes, sentant son cœur se serrer en imaginant comment il avait pu se faire mal ainsi. Mais après tout, Phet était pareil, avec tous ses piercings à un si jeune âge. Restant allongé, il étendit ses jambes et ses bras, s’étirant de toute sa longueur dans les coussins, ne daignant pas se lever pour voir ce que Minhyuk faisait dans la cuisine. Principalement parce qu’il était coincé sous la masse très lourde, trèèèès lourde, d’un chat encore petit. D’ailleurs, en parlant de ça… Phet guida doucement ses mains sur les côtes du petit dragon, remarquant qu’il avait déjà un petit ventre maintenant. Ses yeux s’allumèrent et il souleva Dean pour le porter devant son visage.

« T’as pris du poids toi ! C’est bien ! Tu vas être tout beau ! »

Et il lui embrassa la joue (ou, ce qui s’apparente à une joue pour un chat) avant de le reprendre contre lui, enfonçant son visage dans son pelage. Il écouta les bruits que produisait Min dans la cuisine, observant les rayons qui transperçait la fenêtre. Etait-ce seulement réel ? Etait-ce réellement ce qui était en train de se produire ? S’il se réveillait dans quelques minutes, il pleura. Parce que c’était tout simplement injuste de lui faire voire ce genre de situation idyllique pour la lui retirer dans la seconde d’après. Pour une fois qu’il avait la chance de ne pas se sentir menacer par qui que ce soit, il ne pouvait pas le perdre aussi rapidement. Glissant Dean dans la capuche de son sweat-shirt, il finit par s’extirper du canapé. De ses petits pieds nus, il rejoignit Min dans la cuisine, allant se coller à lui, même si cela pouvait le déranger dans ses mouvements, il s’en moquait bien. « A moi » qu’il songea en posant les mains sur le ventre du roux, enfonçant son visage contre lui. « Seulement à moi. » C’était encore étrange de ce dire qu’il avait quelqu’un dans sa vie. Quelqu’un qui lui faisait réellement du bien. Minhyuk devra survivre avec la jalousie, qui peut devenir problématique, de Phet. Il allait devoir faire avec. Tout comme ses problèmes de confiance, ses crises nocturnes, ses angoisses, ses peurs, ses vieilles blessures qui prendront du temps à se soigner. Phet savait qu’il allait y avoir du travail. Et déjà, il avait peur.

« Tu sais faire des pancakes ? qu’il demanda en redressant légèrement la tête. On pourrait aller les manger au parc tout à l’heure… »

Ce serait comme faire un goûter. Un goûter d’anniversaire. Encore quelque chose qu’il n’avait jamais fait lorsqu’il était petit. Parce que les parents invitent les amis de leur enfant. Mais, déjà, Phet n’avait pas eu d’amis avant d’entrer au lycée et ensuite, jamais son père n’aurait supporté cela. Et l’école oubliait toujours l’anniversaire du petit Phet. Parce qu’ils se disaient qu’il y avait Noël et qu’il allait avoir des cadeaux. Mais Phet ne fêtait pas Noël. Son père disait toujours que c’était une perte de temps et d’argent et sa mère est bouddhiste. Alors, il n’avait jamais de cadeaux. Et celui que Min venait de lui faire était le premier. Le premier réel cadeau qu’on lui est fait. Il entraperçu les yeux du roux et ne put s’empêcher d’aller l’embrasser. Jusqu’à sentir une patte de velours se posait sur sa nuque, comme pour lui dire d’arrêter. Ce qu’il fit en souriant légèrement. Dean peut-il être jaloux aussi ? Sûr qu’il devait aimer Min au moins autant que Phet. Qui ne pouvait pas l’aimer ? Des idiots. Oui, mais sans eux. Personne. Parce qu’il était parfait à ses yeux. Tout recouvert de marques, tout tremblant d’amour. Mais le plus charmant de tous. « Je t’aime » articula-t-il silencieusement, se laissant encore quelques secondes contre lui, bougeant avec lui lorsqu’il devait se mouvoir. Puis il se détacha, allant observer d’un œil pas du tout expert ce qu’il faisait. Pour lui, la cuisine revenait à une chimie qu’il ne comprenait pas. Déjà, il était littéraire, et à partir du moment où quelqu’un lui disait la moindre chose plus ou moins reliée à la science, son cerveau s’arrêtait. Littéralement. Alors la cuisine, où les volumes et les poids n’étaient pas la même chose, il ne comprenait pas. Mais il aimait regarder. Ou alors était-ce le cuisinier qu’il aimait ? Les deux. Mais le cuisinier un peu plus quand même.
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Mer 14 Avr - 12:00

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Journée à attaquer : car ils avaient beaucoup de choses à faire, tous les deux, car ils ne pouvaient tout simplement pas se laisser languir entre les douceur d'un canapé et du pelage d'un chat. Alors il s'était extirpé, heureux de simplement pouvoir faire quelques gestes du quotidien qui lui semblait si banaux. Peut-être en était-il finalement tout simplement parvenu à passer à autre chose rapidement, à vivre comme il le souhaitait sans jamais s'arrêter de respirer. Vie qu'il ne voulait pas perdre, car à présent il en avait les merveilles entre les prunelles qu'il ne comptait pas laisser s'échapper, qu'il ne se permettrait jamais de perdre. Déjeuner à faire tandis qu'il en notait les commandes du jeune homme dans sa tête, il préféra pourtant se précipiter contre lui comme pour l'embêter, comme pour simplement lui montrer un peu plus d'affection. Alors baisers emportés contre lui, tandis qu'il en profitait pour simplement sentir ses bras autour de sa nuque, sans doute allait-il réellement finir par ne plus bouger d'ici, par simplement le garder entre ses bras pour annuler tout le planning de la journée. Et c'était bien ça, non ? Alors il continuerait encore et encore, simplement pour sentir cette chaleur dans son ventre, simplement pour garder les étoiles illuminées dans son regard beaucoup trop doux. Car il ne voulait pas le laisser passer, parce qu'il ne pourrait simplement pas abandonner le confort de ces sentiments délicats.

"Aller je vais m'occuper de toi, jeune homme., qu'il s'amusa tout doucement, sourire aux lippes en lui volant un dernier baiser pour rejoindre la cuisine, Un thé vert et une part de gâteau rien que pour toi.", fin soupir pour celui qui ne pouvait que s'en amuser.

Canapé délaissé pour se retrouver alors derrière les fourneaux, thé préparé qui se mettait doucement à réchauffer, ô lui ne pouvait qu'apprécier s'occuper de tout cela, car après tout, il n'était sans doute que doué dans cela. Nourriture qu'il connaissait sur le bout des doigts, passion des assaisonnements comme pour en faire fleurir les papilles, chose qu'il savait sans doute faire au mieux. Alors ce n'était sans doute pas découper un bout de gâteau et préparer un simple thé vert qui allait lui poser problème, surtout si cela pouvait en faire plaisir au plus jeune. Plaisir partagé, car s'il pouvait le voir sourire, alors il ne pouvait qu'en être heureux. Fin regard qu'il laissait pourtant se porter sur la fine silhouette aux bras comblés d'une peluche en poils doux, il ne put que rire discrètement, commissures étirées pour en marquer les ironies. Ô mais ce chaton n'aimait sans doute que Phet, il n'y avait qu'à en voir ses doigts abîmés.

"C'est parce qu'il mange trop. Je vais le mettre au régime."", qu'il s'amusa, car ce n'était en réalité pas du tout ce qu'il comptait faire.

Sans doute lui donnait-il beaucoup trop d'amour, à ce petit monstre poilu, car même s'il ne le disait pas, il avait été de bonne compagnie, pour celui aux nuits agitées. Quelle étrange sensation, de se dire qu'il n'avait pas été seul durant tout ce temps : et qu'il ne le serait plus jamais. Surveillant alors patiemment les quelques préparations en cours, même si au final il n'avait pas grand chose à faire, peut-être se sentait-il un peu utile, face à la seule place où il se sentait à l'aise si ce n'était auprès de lui. Pourtant il les avait entendu, les palmes de ses petits pieds sur les parquets froids, pourtant il l'avait sentit se coller contre lui, ne faisant qu'augmenter les quelques sourires qui parsemaient son visage déjà bien trop heureux. Mains qu'il ne put que faire tout doucement glisser sur celles déjà présentes sur son ventre, ô qu'il aimerait qu'il ne le lâche jamais, juste comme ça, encore quelques minutes. Fin rire à sa question, il ne put qu'en hausser la tête : car si c'était pour lui, il saurait faire tout et n'importe quoi.

"Evidemment que je sais. J'en fais une fournée alors. ,qu'il se mit à sourire avant de reprendre, Tu veux qu'on achète un peu de chantilly au passage et quelques fruits ? C'est pas mal avec des fruits rouges dessus...Ou alors des fraises...T'aimes les fraises ?", qu'il demanda en retour avant de ne se mettre à préparer les délices sucrés.

Corps bougeant délicatement, gestes maîtrisés alors qu'il s'amusait à essayer de ne pas trop faire se mouvoir Phet, sans doute appréciait-il beaucoup trop cela, celui qui s'amusait de ces activités manuelles. Ou alors était-ce sans doute le fait de pouvoir sentir le plus petit contre lui qui le rendait aussi heureux de pouvoir préparer de simples pancakes. Regards se croisant pour ne faire qu'en voler les douceurs d'un baiser, il ne put faire qu'une moue alors que Dean semblait d'être un tout autre avis. Mais comment bouder longtemps alors que les douces paroles ne firent que colorer ses joues, prolongeant les quelques étreintes avant de ne le sentir le lâcher tout doucement. Sourire revenant alors doucement sur le visage comme pour en répondre par les simples actions, il devait déjà le savoir, que lui aussi l'aimait. Pâte prête à venir frémir dans une poêle, enchaînant tout doucement les cercles et pancakes pour les entasser dans une assiette, il se permit de doucement se décaler vers le plus jeune, le soulevant un instant sur le plan de travail pour simplement l'y faire s'asseoir. Bras l'entourant tout doucement, tête se posant contre son torse, il gardait pourtant le regard sur ce qu'il se passait à côté, tout en profitant de ces simples douceurs.

"On va bien s'amuser aujourd'hui..., qu'il murmura tout content, odeur rassurante dont il ne pouvait plus se passer, Au moins ce soir on arrivera bien à dormir non ? D'ailleurs tiens ton thé est prêt.", qu'il se détacha tout doucement pour faire glisser la tasse tout près de lui, Mais fais gaffe c'est chaud.", simple mise en garde alors qu'il gardait un œil sur lui.

Part de gâteau qu'il rapprocha tout doucement, il embrassa tout doucement sa joue avant de se remettre à faire leur goûter de la journée. Doigt qu'il laissa se faufiler par moment dans la capuche du jeune homme pour caresser le petit animal, il s'étira pourtant d'un coup, se frottant le visage alors que lui se contenterait d'un simple jus de mangue. Ô sans doute devrait-il manger un peu, mais étrangement il n'en avait pas envie, puis à quoi bon se forcer, si ce n'était que pour décimer un gâteau qui pourrait pourtant durer encore un moment. Puis, au final, il l'avait fait pour Phet : et personne d'autre.

"Après ça on peut y aller du coup. Enfin, peut-être après une bonne douche., qu'il affirma, se frottant la nuque, Je vais essayer de ressembler à un truc pour ton anniv'. Autant faire les choses correctement.", qu'il lui sourit.

Car qui sait, si cela n'était pas un rencard, alors il ne savait pas réellement ce que c'était. Et puis il comptait bien lui faire passer une magnifique journée : car elle était spéciale, car c'était la sienne. Alors une simple douche, et il enfilerait la plus belle de ses chemises pour simplement en remonter les manches, et il se permettrait d'enfiler l'un de ces pantalons que même au travail il ne mettait pas. Juste pour ressembler à quelque chose d'un peu spécial, juste pour faire un effort. Car tout ce qui comptait était la joie du Phet.


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• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Sam 5 Juin - 17:05
Come with me ft. Minhyuk Kawasaki
« Le mettre au régime ? demanda Phet en faisant des petits yeux, observant Dean qui se roulait en boule contre son cou. Mais son petit ventre est si mignon… »

Lorsqu’ils l’avaient trouvé – ou plutôt, lorsque Dean les avait suivi dans la rue – la petite créature ne devait pas peser beaucoup. Minuscule et frêle, perdue dans cette immense ville. Elle avait survécu seule, plus forte encore qu’on aurait pu l’imaginer. Aujourd’hui, elle connaissait enfin une maison calme et la chaleur qu’elle méritait. Calmement, le jeune homme maintint Dean contre lui, le glissant dans la capuche de son sweat-shirt, alors qu’il se relevait. Il le sentit remuer légèrement pour trouver une position qui lui plaisait, avant de ne plus bouger, profitant simplement du voyage. Le chat était comme la trace d’un souvenir. Un caissier sortant du travail découvrant le corps épuisé d’un voyou sous l’influence de substance qu’il ne souhaitait pas. Phet avait tenu sa main toute la nuit, malgré le dégoût qu’il avait pour les touchers à l’époque. Ils ne se connaissaient pas. Seulement, si le plus jeune n’était pas resté, n’avait pas offert sa main fraiche sur le front de celui qui brûlait de l’intérieur, seraient-ils ainsi aujourd’hui ? Heureux. Impossible d’oublier la sensation chaude sur sa peau givrée. Et le dessin qu’il avait construit dans son esprit, du visage endormis de Minhyuk. De l’amende de ses yeux, jusqu’à la pulpe de ses lèvres. De la manière dont ses cheveux tombés sur son front, jusqu’à la courbe de sa mâchoire. Phet l’avait mémorisé, sans même s’en rendre compte. Un visage, une présence, qu’il gardera pour toujours dans son cœur.

Sa joue contre son épaule, ses mains autour de lui, Phet ferma les yeux, satisfait de pouvoir se tenir aussi proche de lui. Aussi intimement proche. Tout doucement, il survola le ventre de Minhyuk du bout des doigts, le caressant pour en profiter un peu. Une nouvelle chaleur se propagea alors sur ses phalanges, lorsqu’il se rendit compte que le roux lui prenait les mains tout en les gardant contre lui. Un sourire apparut sur son visage, réchauffant le trou de sa cage thoracique tandis qu’il respirait doucement contre lui. Une douce odeur se dégageait de ce que préparait le plus vieux. Et Phet reconnu le son de l’eau bouillante qui commençait à former des bulles. Il proposa alors son idée de pancakes, riant légèrement en l’entendant lui répondre qu’il pouvait tout faire. Il hocha la tête, approuvant toutes ses idées dans son dos. Evidemment, Min ne pouvait pas le voir, et il le savait très bien. Seulement, Phet avait encore dû mal à parler spontanément, répondre dans une conversation aussi légère immédiatement. Il lui faudra peut-être un peu de temps et d’effort. Mais il finira bien par communiquer. Après tout, il avait le meilleur petit-ami. Et avec lui, il pourra tout faire et tout surmonter.

« J’aime les fraises… Et on peut rajouter des myrtilles aussi ? Ou des framboises ? On peut aussi prendre du sirop d’érable, comme les canadiens ? »

Entraîné par les allers-retours de Min, Phet ne lâcha pourtant pas prise, restant calé contre lui, observant par moment ce que mijotait le cuisinier. Vraiment, cette activité n’était pas faite pour lui. Le jeune homme n’arriverait jamais à savoir comment doser et que faire. Alors qu’il avait passé sa vie à vendre ses produits permettant de vivre dans cette superette minable, il ne s’était jamais mis à la cuisine. Ses yeux noirs naviguèrent entre les préparations, humant les odeurs et les délices. De jour en jour, Min l’impressionnait, lui faisait découvrir toujours plus de sa vie si simple et pourtant si particulière à ses yeux. Presque surpris de le voir se retourner, il se laissa pourtant faire, finissant assis sur le plan de travail, les pieds dans le vide. Le coinçant entre ses jambes le temps de profiter de leurs corps, Phet embrassa tendrement le haut de la tête rousse, glissant ses doigts dans ses cheveux en inspirant doucement. Il l’aime. Beaucoup. Jamais trop. Ce sentiment si satisfaisant d’avoir un être que l’on chérit contre sa personne. Il voulait le connaitre pour toujours. Même lorsque la lassitude et l’habitude transperceront leur relation, il sait que cette chaleur le fera succomber comme au premier jour.

« Mmm ? demanda-t-il en sortant de ses pensées. Oh, merci. (Il récupéra doucement la tasse, soufflant dessus pour voir la buée s’envoler.) Tu penses arriver à dormir ce soir ? »

Phet y arrivera peut-être. Rien n’était moins sûr lorsqu’il pouvait profiter jusqu’à la dernière seconde de son nouvel environnement, lorsqu’il pouvait voir et embrasser Minhyuk jusqu’à la fin de son anniversaire. Demain allait être plus compliqué, il le savait. Mais il était prêt à prendre le risque de devoir faire des siestes pour pouvoir avoir la chance de terminer son anniversaire éveillé dans les bras de la personne qu’il aimait le plus au monde. Il prit une petite gorgée de son thé tout en regardant Min s’étirer, Dean baillant peu discrètement dans son dos. Les yeux de Phet voyagèrent sur le corps en pleine action devant lui, alors qu’il portait de nouveau sa tasse à ses lèvres. Outre le fait que Minhyuk avait une personnalité totalement différente de la sienne, qu’il était lumineux et ouvert, heureux et actif, voulant toujours le meilleur pour les personnes qu’il aime, leur différence était aussi notable sur le physique. Phet était plus fin, moins grand, moins musclé. Sa peau était plus clair, ses cheveux noirs et coupés courts. Même s’ils vivaient sous le constant soleil de Californie, son épiderme n’avait jamais appris à bronzé, préférant prendre des coups de soleil plutôt que de devenir dorée, comme celle de Minhyuk. Le jus de mangue lui indiqua aussi qu’il devait mieux manger que lui, être plus en forme, mieux armé pour affronter le monde. Phet, lui, commença à manger son gâteau, fondant sous le sucre léger qu’il appréciait tant. Un léger rire lui échappa en regardant la mimique presque gêné du roux. Phet déposa l’assiette à côté de lui, près de sa tasse. Il tendit alors les bras vers lui, voulant qu’il vienne dans ses bras.

« Tu seras toujours le plus beau pour moi, avoua-t-il, les oreilles rougissantes. Reste toi-même. Okay ? »

Le noiraud fit glisser une mécher rousse derrière l’oreille de son renard, se penchant légèrement pour embrasser ses lèvres du bout des siennes. Il avait une odeur de fruit. Phet devait avoir le goût de la banane. Il se décolla alors de lui, pour lui sourire, caressant ses cheveux en inspectant ses traits. Il survola délicatement ses pommettes avec ses pouces, ignorant l’envie de recommencer à l’embrasser. C’était toujours dévorant de vouloir ressentir les papillons dans son ventre, qui enflaient et chercher à revenir à la moindre possibilité. Il en mourait d’envie. Inconsciemment, il resserra ses jambes autour de lui. Il savait qu’il devait le relâcher pour qu’il puisse terminer leur goûter. Mais voilà, que quelle était la valeur de quelques pancakes trop cuits face à un baiser de Minhyuk ? Alors, il s’avança de nouveau, fermant les yeux en l’embrassant, ses fines lèvres contre celles plus pulpeuses de son amoureux. S’il en avait eu le pouvoir, il aurait arrêté le temps pour pouvoir profiter autant qu’il voulait de cette sensation. Mais cela n’existe pas. Alors il finit par le relâcher, lui souriant en excuse pour leurs sucreries possiblement gâchées. Même sans le vouloir, il jouait au démon. Il libéra alors Minhyuk, reprenant sa tasse de thé pour la finir. Il le regarda continuer à cuisiner, ravi de l’odeur dans la cuisine. Dean ronflait doucement contre son cou. C’était si cosy. Et Phet se sentait comme si son rêve le plus fou venait de se réaliser.
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Kawasaki Minhyuk
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• côté ♥ : douceur de vie au creux des délicatesses de ses paumes, créature si fragile et pourtant si tenace qui l'en rendrait fou s'il n'était pas si faible pour lui.
• orientation : Bisexuel, corps qui n'ont pour lui que l'importance des touchers, malgré ses yeux attirés par lui et lui seul.
• occupation : les verres d'alcool entre les mains, barman qui prendra bientôt la relève de celui qui l'avait recueilli
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Come with me | Ft. Phet McCoy
Jeu 17 Juin - 20:08

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Come with me | Ft. Phet McCoy
Et il rigolait tellement, lui, à parler de régime pour une créature pourtant si frêle autrefois. Car Minhyuk n'était pas fou, loin de là, qui était-il après tout pour venir en mettre un chat au régime ; surtout une petite créature qui avait sans doute fait encore plus de chemin que lui. Et il avait beau toujours le nier, il ne pouvait que l'en apprécier, celui qui avait refait le bas de son canapé, celui qui s'était approprié ses piles de vêtements et ses oreillers. Sans doute s'était-il rapidement habitué à la présence du petit animal, plus que prévu. Présence qui en avait réparé les nuits, qui en avait rythmé les journées, et le jeune homme en était finalement arrivé à la même conclusion : que vivre seul en était presque ennuyeux. Lui qui en aimait les ambiances délicates tout autant que celles plus animées, il se faisait un plaisir, d'en réaccueillir deux créatures qu'il appréciait bien trop. Abîmées par la vue : et que lui chérirait sans pouvoir s'en empêcher. Car Minhyuk en était éperdu, à présent. Pire qu'un adolescent qu'allait devoir supporter le plus jeune, il avait beau en garder des visages matures ; il n'était pourtant que trop agité d'en avoir à ses côtés le plus jeune.

"Hmm...C'est vrai que c'est mignon. T'as raison. Mais il doit rester en bonne santé pour autant.", alors il ferait simplement attention à ne pas trop le nourrir : pour ne pas en brusquer son organisme.

Sourire qui ne faisait que s'agrandir, alors que lui se contentait de l'avoir contre lui du mieux qu'il pouvait. Car ce n'était là que le début d'une longue histoire, qui les tourmenterait encore et encore. Douceur toujours bien trop répandue, quand d'un corps et de mains lui se contentait d'en ressentir les présences, un nouvelle fois, sans ne jamais plus pouvoir s'en passer. Était-ce là le simple fait d'en avoir un myocarde si faible pour la seule figure qu'il voulait voir au quotidien ? Prêt à tout pour lui montrer que les journées pouvaient s'en montrer toujours des plus légères, des plus agréables ; car à partir de maintenant, il n'était plus seul. Alors il en était revenu à lui faire la cuisine. Des pancakes ? Il n'y avait sans doute pas plus simple à ses yeux, du moins, suffisamment pour en illuminer les yeux du plus jeune, car c'était tout ce qui comptait à présent pour lui. De le voir s'exprimer comme il le souhait, vivre à son rythme sans se sentir obligé de quoi que ce soit. Et il espérait qu'il ne le sache déjà, qu'ici, il était enfin chez lui.

"Tout ce que tu veux. On pourra y mettre tout ça. Des fraises...des myrtilles...des framboises...et même du sirop d'érable. On verra tout à l'heure si on trouve tout.", et il était persuadé que ces pâtisseries improvisées en seraient délicieuses.

Surveillant alors son plan de travail tout en essayant d'en combler les manques d'attention, il lui souriait tout doucement ; finissant par le rehausser pour simplement l'avoir en face de lui. Et sans doute devait-il en paraître enfantin, à vouloir ainsi se caler contre lui sans ne plus bouger. A juste en sentir son odeur, le sentir contre lui : jusqu'à ce qu'il ne puisse plus en ouvrir les yeux. Jambes se resserrant autour de lui, sous un délicat sourire, en oubliant pratiquement tout le reste pour simplement s'en retrouver là, contre lui, il en laissa tout doucement les bras l'entourer, le laissant pourtant manger tout doucement en finissant de se décaler tout doucement. Car sous les questions, il en restait intrigué, lui. Yeux finissant par se plisser, tête se penchant tout doucement, il se questionnait, lui aussi. Avait-il déjà réussi à dormir réellement sur ses deux oreilles sans en avoir les peurs présentes pour l'envahir ? Il ne fallait que garder les attentions ouvertes, toujours à l'affut, et peut-être arriverait-il à y trouver un certains repos à ses côtés. Car Phet parvenait toujours à le calmer comme il se le devait, et sans doute que ses prunelles parviendraient à en faire de même lorsque les nocturnes en tomberaient.

"Et pourquoi je n'arriverais pas à dormir ? Maintenant que tu es là..., qu'il en murmura tout doucement, avant de lui sourire plus amplement, Ne t'en fais pas pour moi hmm ?", car ce n'était que par sécurité qu'il en venait à veiller sur ce qui l'entourait.

Alors il s'activait : pour en préparer le plus de pancakes possibles. Corps ne faisant que bouger dans tous les sens sans en perdre les sourires, il se sentait si bien, là, à juste faire attention à ce qu'il se passait, à se préoccuper des autres comme une passion inespérée. Car Minhyuk ne savait pas réellement s'occuper de lui, tout pour ceux qui l'entouraient sans ne jamais y faire d'abstraction. Tout simplement car les habitudes l'avaient forgées ainsi, et qu'à présent, il avait encore plus de raison de tenter de prendre soin des autres. Phet avec lui, famille qu'il se forgeait sans même réellement s'en rendre compte, et qu'il voulait à présent protéger pour l'admirer toujours plus de ses sourires si discrets. Regard lancé, alors que l'assiette se remplissait peu à peu, il s'approcha de nouveau plus doucement pour se blottir contre lui, de ses quelques rougeurs perceptibles. Douceur apportée à son visage, yeux se fermant comme pour ne faire que profiter un peu plus, il l'observa un instant comme pour en plonger dans ses iris : car tous ses gestes le faisaient fondre un peu plus. Et il ne voulait plus se décoller de lui, le plus vieux, à en effleurer ses lippes comme pour en graver leur douceur contre les siennes, avant même de ne pouvoir se décoller de lui sans pour autant le vouloir.

"Mais tu n'es pas objectif jeune homme. Alors ça ne compte pas." qu'il s'en amusa, retournant à ses fourneaux pour ne rien en gâcher.

Visage tout en sourire, alors qu'il finit par craquer et lui voler de nouveau un baiser, il emballa toutes les préparations : pour pouvoir enfin les déguster tous les deux. Compositions à faire, simple envie de changer légèrement de vêtements pour au moins en paraître plus propre, il avait cette impression de ressembler sans doute à un vrai petit-ami : plus élégant encore, de ses airs quelques peu d'adulte, alors qu'il n'en était pourtant pas réellement un dans sa tête. Allures qui le changeait, mais qu'il appréciait pour autant. Il ne put que revenir vers le plus petit par la suite pour simplement se caler de nouveau contre lui et l'attaquer de délicats baisers : car il ne se passait tout simplement plus de l'avoir contre lui. Sourire aux lippes comme pour voir s'il était fin prêt à partir en aventure pour en attraper quelques fruits, il jeta un léger coup au chaton blotti contre lui. Enfin, à ce qui avait été autrefois un chaton. Mais pour lui, il n'y avait que cela, devant ses yeux à présent. Alors tout brillait, tout se réchauffait, et s'il le pouvait il ne bougerait sans doute jamais d'entre ses bras.

"On y va ? Faire cette journée d'anniversaire..., qu'il lui sourit tout doucement, prêt à essayer de ne faire qu'en égayer un peu plus sa journée. A moins que t'aies changé d'avis..." qu'il rajouta tout doucement de ses quelques airs joueurs.

Car il aimait le taquiner ; l'embêter pour en voir chacune de ses réactions : les découvrir et les redécouvrir. Et il aurait tout le temps d'en apercevoir d'autres, au cours des jours, celui des plus attentifs, et qui comptait bien pouvoir profiter de cette nouvelle vie à deux qui en ornait déjà les pensées. Profiter un peu plus de ces présences si agréables, pour en forger les souvenirs. Alors aujourd'hui aussi, il comptait tenter d'en ébahir tout doucement les prunelles du plus jeune : pour en apprécier d'autant plus cette journée de fête, et qui lui tenait à cœur.


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Phet McCoy
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• côté ♥ : Égoïste, il garde pour lui le cœur de l'homme qui l'aime en retour aussi. Il sait qu'il est merveilleux, celui qui se défini comme un monstre. Il sait aussi qu'il n'est pas le seul à le voir. Mais pour rien au monde il ne le lâchera. Son cœur est à lui. A lui et à lui seul.
• orientation : Même les coups ne lui auront jamais retiré cela. Il ne s'est jamais réellement posé la question, il l'a, en quelque sorte, toujours su. Les hommes, seulement eux, peuvent lui plaire et le faire vibrer. Ils le tuent aussi, à petit-feu. Il est faible face à eux. Ils lui font mal, malgré toute la douceur que leurs mains sur lui ont à offrir.
• occupation : Depuis ses seize ans, il travaille dans une petite supérette de quartier. Il est un peu la bonniche, à laver, faire la caisse, s'occuper des livraisons, ouvrir certains jours, fermer à d'autres. Mais tout cela était pour économiser afin de partir loin. Pourtant, ses projets ont changé. Maintenant, après une année de césure, il a repris ses études en histoire. Son argent, il le dépense là-dedans. Une idée qui lui coûte sentimentalement, mais qu'il va assumer jusqu'au bout.
• quartier : Ayant quitté la maison de son enfance martyrisée, il occupe désormais le lit de son amant. Dans le même quartier, Crenshaw, pourtant, il se sent protégé entre ses bras. Il peut vivre sans avoir peur des blessures, sans avoir peur de demain et de la nuit. Il est heureux oui, enfin. Dans cet appartement qu'il considère maintenant comme chez lui. C'est un chez-eux qui se comble petit à petit d'amour.
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Phet McCoy
Come with me | Ft. Phet McCoy
Mer 1 Sep - 11:38
Come with me ft. Minhyuk Kawasaki
Les pattes sur chat entre les mains, Phet s’amusa à les faire bouger, imitant une danse quelconque, souriant lorsque les yeux de Dean le regardèrent avec incompréhension. Lui-même n’était pas capable d’enchaîner deux pas sans se casser la figure, alors le pauvre animal devait se sentir encore plus gauche que lui avec ses mouvements peu fluides. A la place, Phet ria, embrassant de nouveau son museau, avant de se lever retrouver Min. Qu’ils discutent encore un peu de la santé de leur animal de compagnie (ou alors était-ce eux, les animaux de Dean ? la question reste ouverte) ne le dérangeait pas tant que cela. Mais il y avait sujet plus important encore. La nourriture. Prenant place près du cuisinier, le petit brun profita de ses instants pour humer et approuver les talents de son petit-ami, plus qu’heureux de voir qu’ils faisaient la paire : l’un savait cuisiner, l’autre non. Minhyuk ressemblait à un homme de maison, totalement opérationnel, qui, dans un futur possible, pouvait totalement faire le goûter de ses gosses avant qu’ils n’aillent à l’école, ou encore faire le ménage en attendant que son conjoint ne revienne. De cette image, bizarrement, Phet avait dû mal à se voir dedans. Pouvait-il être celui qui rentre ? Quels enfants ?! Impossible. Il ne faisait pas partie de ce tableau. Même s’il aurait aimé. Ce n’était tout simplement pas possible.

Revenant sur terre, Phet hocha la tête à ses propositions toutes plus alléchantes les unes que les autres. Bien qu’il est dû mal avec les pâtisseries trop sucrées, comme celles des supermarchés ou encore celles faites purement maison, il adorait lorsque des fruits y étaient ajoutés. C’était vraiment l’un de ses desserts préférés. Ainsi, tout ce que lui dit Min ne fit qu'ajouter étoiles sur constellations, alors qu’il approuvait silencieusement. Il en était persuadé aussi : les pancakes de Minhyuk étaient les meilleurs et rien ne pouvait les battre. De toute façon, tout ce qu’il faisait en terme de cuisine relevait de l’art pour le McCoy. Pour lui, impossible de transformer des œufs, de la farine et du sucre en quelque chose de mangeable. Tout comme la vie de famille, il n’était pas fait pour ça. Beaucoup de choses lui manquaient dans son éducation. Comme un esprit de parent, ou encore une envie de faire plaisir aux autres. Il n’était pas ainsi. Il donnait de sa personne, mais jamais dans l’idée de recevoir en échange. Pourtant, c’est souvent ainsi que les interactions humaines fonctionnaient. Il l’avait appris à ses dépends. Et depuis, il était devenu l'insociable qui se murait dans le silence. Quelle évolution…

« Je m’en ferais toujours pour toi voyons, chuchota-t-il en retour, le regardant dans les yeux. Si tu n’y arrives pas, tu pourras me serrer contre toi autant que tu veux. Je ne bougerais pas. »

Evidemment, il lui échappa des mains. Le roux devait être libre de ses mouvements pour être actif et faire ses plats. Phet vivait vraiment à l’opposé. Pour lui, les mouvements ne devaient qu’être minime, toujours maîtrisés, pour ne pas gaspiller de l’énergie inutilement. Il n’aimait pas s’activer pour que cela ne donne aucun résultat. Le sport, par exemple, était une perte de temps avec lui. Alors oui, c’était pour le garder en forme. Mais lorsqu’il avait des dérogations à chaque séance de piscine ou qu’il n’arrivait jamais à terminer les tours de terrains sans s’effondrer par manque d’air, il ne trouvait pas que le résultat valait l’effort. Ses pires notes avaient toujours été dans cette matière, d’ailleurs. Enfin, il lui revint, et Phet le serra de nouveau, trouvant son réconfort dans l’étreinte non agressive qu’il lui donnait. Que cela faisait du bien d’être embrassé comme la personne la plus précieuse de l’univers de quelqu’un. Min était la sienne. Et il espérait qu’il le ressentait aussi.

« Je le suis totalement voyons, objectif, répondit-il. Mon avis est primordial en plus, c’est mon anniversaire ! »

Allez ! Point le McCoy ! Son sourire s’étira d’une oreille à l’autre, faisant remonter ses pommettes qui cachèrent ses yeux. Le baiser flotta un instant sur ses lèvres, alors qu’il regardait Min préparait tout ce qu’il fallait pour leur sortie. Au risque de se répéter : qu’avait-il fait dans une vie antérieure pour connaître un individu aussi adorable et hot à la fois ? Le Kawasaki était presque l’incarnation du rêve d’un adolescent en manque d’affection. Attendez… N’était-il pas exactement cela il y a quelques années ? Il devait être un saint ou une sorte de héros. Certainement pas la version de lui-même actuellement. Dans sa tête, il s’excusa auprès de sa future réincarnation, pour tous les problèmes qu’iel risquait de subir par sa faute. Il avait abusé du karma qui leur était accordé.

D’ailleurs, lorsque ce dernier revint, habillé tout propre pour la journée, Phet le regarda avec de grands yeux. Il ne s’était même pas rendu compte que oui, il fallait s’habiller pour sortir et être des gens civilisés. Souriant devant son air impatient, il secoua la tête, le retardant un peu en lui disant qu’il devait lui-même se préparer. Ainsi, il récupéra ses sacs et valises, farfouillant un instant dedans pour sortir une tenue de rendez-vous qui aille bien. Il n’allait pas du tout avec l’esthétique de son petit-copain, mais était-ce réellement nécessaire ? Après tout, ils étaient deux individus avec des goûts différents et des attentes qui n’allaient pas toujours aller ensemble. Se montait-il trop la tête sur le sujet ? Oui, sans doute. Une fois choisie, il s’habilla, avant de sortir de son sac une petite palette de maquillage (celle qu’il cachait de son père sous son matelas, avec quelques autres objets qu’on ne citera pas). S'éclipsant dans la salle de bain, il prit son temps à faire ses cheveux et son visage, avant de revenir en flèche dans la salle pour récupérer les cadeaux de Min, avant de repartir tout aussi vite. Habilement, il changea ses piercings, clipsant les différents bijoux sur ses oreilles. Après inspection, il n’était pas si mal. Enfin, il l'espérait. Et il devait rapidement arrêter de se regarder dans le miroir, sinon il verrait tous ses défauts et déciderait de ne plus vouloir sortir.

« J’ai l’air de quoi ? » demanda-t-il en sortant, récupérant un sac au hasard dans ses affaires.

Il y fourra son téléphone, ses clés et son portefeuille contenant tous ses papiers. Il n’osait pas se regarder dans les yeux de Min, et préféra prendre un peu du pique-nique dans son sac à la place. Si on les regardait de loin, on aurait pu croire qu’ils étaient deux entités naviguant autour l’un de l’autre sans jamais se toucher tellement ils divergeaient. Mais qui allait les regarder de toute façon ? Une fois tout prêt, il embrassa la tête de Dean, qui avait trouvé un nid dans la masse de vêtements qu’il avait laissé sur sa valise ouverte. Il devra retirer les poils plus tard. Mais pour le moment, il était tellement mignon qu’il n’avait pas le cœur à cela. Finalement, il glissa sa main dans celle de Min, lui souriant avec amour. Il était prêt à partir. Alors, la porte ouverte, il se glissa dehors. Et pour la première fois de toute sa vie, il n’eut pas peur en pensant à ce qui l’attendait une fois qu’il rentrerait chez lui.
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